Victoire de Trump/Vance – par Miles Mathis.

Navré d’avoir négligé aussi longtemps mes lecteurs francophones mais j’ai été récemment très occupé, notamment à (re)faire l’éducation de leurs homologues d’outre-Atlantique, que j’ai aussi un peu négligés ces derniers temps. J’expliquerai tout ça sur mon Substack dans mon prochain article, que je traduirai ici avec mes publications précédentes – que rien, si ce n’est la langue, ne vous empêche de lire en attendant. Une chose à la fois.

Au fait, c’est à ma plus fidèle lectrice, qui se double également de mon directeur de publication, que vous devez mon retour sur ce blog. Elle m’a demandé ce que Miles Mathis, dont vous avez lu ici de nombreux articles traduits par mes soins, avait à dire de l’élection de Trump. Comme je me méfie des résumés (surtout des miens), je traduis ci-dessous son article en entier. Rappelons que Miles représente, comme il vous le dira lui-même, un point de vue progressiste/libéral sur la politique, les événements et les opérations (du Renseignement) de son pays. Comme d’habitude, c’est très bien écrit et très convaincant. C’est donc passionnant à lire et ça fourmille d’idées. Malheureusement, il y manque l’essentiel. Comme toujours, il prétend aller au fond du problème, mais il ne va au fond que d’un de ses aspects – la gouvernance – et semble oublier que gouverner est un jeu à deux. Il faudrait donc dépasser la question politique et se demander où on en est question civilisation, et surtout où ça nous mène.

Source.


Traduction

Victoire de Trump/Vance!

par Miles Mathis

Première publication le 6 novembre 2024

Beaucoup me demandent de commenter la victoire de Trump, en tablant sur le fait que je dirai ce que personne ne dit. Ouaip, pour ça, comptez sur moi.

Avant de m’intéresser à des points spécifiques, je vous rappelle le contexte général. On va commencer par sonder les eaux profondes pour remonter jusqu’à la rive. Certains pensent que la taille de ces élections les rendaient impossibles à truquer et donc que Trump a gagné malgré les bidouillages. Pas du tout. Aucune élection n’est, ou n’a jamais été, impossible à truquer. Des élections encore plus énormes ont été truquées par le passé. Celle-ci n’est que le papier peint qui orne le décor final de la pièce de théatre, et grâce à l’informatique, il est facile de la retapisser en un clin d’oeil, pour accommoder toute réécriture de dernière minute. Puisque Harris n’a jamais bénéficé du moindre soutien populaire réel, ça aurait certes demandé un truquage des chiffres gigantesque, mais pas du tout impossible. Les ordinateurs peuvent faire basculer les résultats de 40 points aussi facilement que de deux. Pour eux, ça ne fait aucune différence. Donc s’ils avaient voulu faire gagner Harris, ça ne posait aucun problème.

Mais ce n’est pas ce qu’ils avaient prévu. Ce n’était pas ça leur projet. Leur projet – comme je vous le répète depuis des années – était de couler volontairement le parti Démocrate, afin de recréer une parité entre les deux partis et de pousser ensuite le pays vers la droite. Dans notre système préfabriqué de bipartisme, les dirigeants ont besoin d’une quasi-parité entre les partis pour donner aux électeurs un sentiment de puissance. Le système en entier n’est qu’une mascarade, les dirigeants se moquant éperdument de ce que pensent les citoyens. Les élections, les sondages et tout ce genre de choses font partie d’une façade censée faire penser le contraire. Ils ne peuvent donc pas laisser mourir ou dépérir un des partis. Quand ça arrive, ils interviennent pour recréer à tout prix une apparence de parité. C’est ce qui se passe depuis quelques décennies et plus spécialement depuis quatre ans. On a chargé les Démocrates de défendre le pire programme imaginable tandis que les Républicains devenaient soudain les meilleurs amis de M. Tout le Monde. Inexplicablement et comme par magie, les Démocrates se sont mis à absolument tout foirer tandis que les Républicains se sont mis à tout réussir. Il a semblé à beaucoup que leurs programmes historiques respectifs s’étaient inversés. Je ne veux pas dire que les Démocrates réussissaient tout auparavant, je veux dire que les Républicains – historiquement le parti des nantis – se sont soudain mués en populistes. Comme sous Teddy Roosevelt et Reagan, mais de façon encore plus marquée. Ce n’est pas un hasard. Au cours d’une décennie marquée par la montée du populisme et le déclin de la confiance dans le gouvernement et les médias, on aurait pu s’attendre à ce que les deux partis tentent chacun de séduire le plus grand nombre. Je ne crois pas que les Républicains soient sincères dans leurs promesses aux dépossédés; ce que je veux dire, c’est qu’on aurait pu s’attendre à ce que les Démocrates essaient de surpasser les Républicains dans leur entreprise de séduction des masses. Après tout, elles constituent leur électorat historique et ils devraient savoir comment s’adresser à elles. Au lieu de ça, ils ont fait exactement le contraire, traitant les membres de leur propre classe ouvrière de pourritures nazies. Rien que cette attitude hautement suspecte fait tomber le masque de l’ensemble du projet.

Certains gauchistes affirment aujourd’hui que l’élection a été volée au profit de Trump. Et comme on le voit, d’une certaine manière, c’est vrai. Dans le long terme, il était prédestiné à gagner, donc dans ce sens, l’élection a effectivement été volée. Mais tout avait été si bien préparé qu’il était inutile de voler l’élection d’hier. Le désastre de la présidence Biden – un échec planifié – avait tellement détourné le pays des Démocrates que la CIA a dû truquer cette élection pour la faire paraître serrée. Elle a en fait fait GAGNER de nombreux États à Harris, toujours pour maintenir une apparence de parité. Harris n’a remporté que 19 États, mais en comptant les votes réels, je pense qu’elle en aurait remporté moins de dix, voire aucun. À noter: seuls 19 des 50 États sont aujourd’hui officiellement bleus. Et dans ces États bleus, on trouve aussi de grandes zones rouges. Le meilleur exemple est l’État dans lequel je me trouve temporairement, la Californie, qui est géographiquement majoritairement rouge. Je ne le savais pas avant mon arrivée. J’habite dans le comté le plus rouge de l’État. Seules les grandes villes de la côte sont bleues, et Trump vient de remporter 40 % de la Californie, que la plupart des gens considèrent comme entièrement bleue. C’est vrai dans tout le pays, où les électeurs-type de Harris sont de plus en plus cantonnés dans quelques grandes villes des deux côtes. Un grand pourcentage d’entre eux se trouve dans trois villes seulement: New York, Los Angeles et Chicago.

Et même ce soutien est en train de disparaître. Les Républicains ont remporté Long Island et le grand district situé juste au nord de Yonkers. À Los Angeles, ils sont sur le point de remporter les districts 40, 41 et 47, qui comprennent une grande partie du sud de Los Angeles. Ils pourraient également remporter le district 27 au nord de Los Angeles. Au Texas, Dallas, Houston, San Antonio et Austin sont bleus, mais Fort Worth, le nord de Dallas, le nord de Houston et le nord de San Antonio sont désormais tous rouges. Le district 15, dans l’extrême sud du Texas, fortement hispanique et traditionnellement bleu, vient de passer au rouge. On peut mettre ça sur le compte de la crise frontalière créée de toutes pièces. En Arizona, Abe Hamadeh, dont vous vous souvenez peut-être qu’il s’est fait voler son élection en 2022 avec Kari Lake, vient de remporter le nord-ouest de Phoenix, le faisant passer au rouge. L’ouest de Phoenix est également rouge.

Le bleu est donc en rapide recul sur cette carte. Ce qui nous amène au Nouveau-Mexique, qui, il faut bien l’admettre, présente un aspect très étrange sur cette carte. Ça n’a pas beaucoup d’importance dans un sens ou dans l’autre, puisque la population du Nouveau-Mexique est très faible et qu’il ne compte que trois circonscriptions. Mais j’y vois tout de même un signal, dans la mesure où cette carte nous indique que le Nouveau-Mexique est l’État le plus corrompu de l’Union, Santa Fe étant la ville la plus corrompue après Chicago. Je suppose que c’est dû à la présence militaire héritée de Los Alamos, et je pense que l’État est en fait dirigé depuis la base aérienne de Kirtland à Albuquerque. C’était mon sentiment lorsque je vivais à Taos, pendant 14 ans. On me dira que c’est parce que le Nouveau-Mexique est dirigé par sa population hispanique, comme le sud du Texas. C’est juste qu’il n’a pas basculé dans le rouge cette année, comme certaines parties du Texas l’ont fait. Oui, mais je vous dis que c’est probablement parce qu’il n’a pas été autorisé à basculer dans le rouge. Il fallait qu’il reste bleu, comme la Virginie, pour éviter à Harris de se faire ratatiner.

Hier, pendant un certain temps, Trump était en passe de remporter la Virginie, le Maine, le Massachusetts, le Nouveau-Mexique et même le Minnesota, l’État d’origine de Walz. Ça aurait été amusant, mais ils n’ont pas laissé les choses aller aussi loin. Les ordinateurs sont intervenus et le scénario a été respecté. Mais je soupçonne qu’on nous a laissé entrevoir les vrais chiffres dans ces endroits pendant un certain temps, parfois jusqu’à 50%, juste pour le fun. Chez Fox, ils ont même indiqué que l’Oregon était rouge pendant un certain temps, lorsque les votes ont commencé à arriver. J’ai éclaté de rire. C’était quoi, alors? Un problème informatique? Quelques votes initiaux dans un comté de l’Est? Non, car aucun vote n’avait été enregistré au moment où l’Oregon était en rouge sur la carte. Encore une fois, je soupçonne qu’il s’agissait soit d’un tour de passe-passe, soit d’un incident de parcours qui a laissé filtrer la réalité à travers le voile.

Nous sommes censés croire que Harris a remporté 47% du vote populaire, mais personnellement, je n’y crois pas une seule seconde. Après les quatre années les plus désastreuses de notre existence, même un candidat qualifié et charismatique n’aurait pas pu remporter un tiers du vote populaire du côté bleu. Harris, qui n’a remporté aucune primaire et n’a pratiquement pas fait campagne, est peut-être le candidat le moins qualifié et le moins charismatique jamais présenté par l’un ou l’autre parti, à côté duquel Dan Quayle et George Bush II semblent relativement brillants. Mais elle n’était pas seulement accablée par son incapacité à s’exprimer ou à dire des choses sensées, elle était aussi accablée par un programme de parti qui n’était manifestement qu’une vaste plaisanterie sortie tout droit de Langley. J’imagine les scénaristes assis autour d’une immense table en acajou, fumant des cigares, essayant de se surpasser les uns les autres avec les trucs les plus délirants qu’ils inventeraient. Les heures du conte racontés par des drag-queens? La promotion des transsexuels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7? Les avortements/infanticides après la naissance? Les vaccinations forcées? Les guerres saintes en Israël et en Ukraine? La censure institutionnalisée et l’abrogation du premier amendement? L’abrogation du deuxième amendement? L’abrogation du quatrième amendement? Les nominations partisanes à la Cour suprême? Les frontières ouvertes? Des hommes dans les sports féminins? Le sexisme et le racisme inversés à plein régime, avec des hommes blancs attaqués à longueur de journée simplement parce qu’ils sont nés? Les réparations pour la guerre de Sécession, 155 ans après les faits? Le 6 janvier pire que le 11 septembre et Pearl Harbor? Et ils auraient tout aussi bien pu inscrire l’inflation galopante et les pénuries alimentaires à leur programme, puisque leurs politiques en étaient également à l’origine. Compte tenu de tout cela, toute personne saine d’esprit devrait s’étonner que Harris ait obtenu ne serait-ce qu’une voix, si tant est qu’elle en ait obtenu une.

Quel genre de personne pourrait soutenir quoi que ce soit là-dedans, et a fortiori la totalité de ces choses? Certainement pas un libéral de la vieille école comme moi. Je ne soutiens rien de tout ça. On nous dit que les seuls qui ne soutiennent pas Harris sont des ploucs ignorants d’extrême droite, mais je suis un libéral Phi Beta Kappa et je ne la soutiens pas – et ça n’a rien à voir avec son apparence, son sexe ou sa race. J’ai toujours été un libéral et je le suis toujours, mais par là, je veux dire que je suis pour les petites gens et contre les nantis. C’est ce que le terme signifiait autrefois, jusqu’à l’époque de Reagan, par exemple, lorsqu’on a commencé à le dénaturer et à lui faire dire l’inverse. Je ne pourrais pas être plus opposé à l’agenda « libéral » actuel, raison pour laquelle j’ai été heureux de la victoire de Trump hier. Je n’ai pas pu m’en empêcher, même si j’ai toujours détesté le Parti Républicain et que je n’aime pas Trump. Pourquoi je n’aime pas Trump? Est-ce parce qu’il a des opinions tranchées et qu’il est brutal et grossier? Non, ce sont en fait ses meilleures qualités. Je ne l’aime pas parce que c’est un nanti. Je ne crois pas à son baratin populiste.

La CIA a centré cette élection autour des idées portées par Trump – il le fallait pour que ça fonctionne – ce qu’elle doit maintenant assumer. Comme je l’ai dit, je ne crois pas que Trump ou la CIA soit sincère sur ces questions. Ils ont juste tenu ces propos pour tromper la populace et la mener où ils voulaient, comme d’habitude. Mais pour résoudre le problème précédent, ils en ont créé un nouveau, encore plus énorme: ils se retrouvent face à une population déjà au bord de la révolte et de l’effondrement – à cause du génocide vaccinal et d’autres choses – et ils ont maintenant allumé la mêche de cette population avec un tas de grandes promesses. Si, comme je m’y attends, ils prévoient de revenir sur toutes ces promesses, comme ils l’ont toujours fait, ils ne feront que creuser pour eux-mêmes un trou encore plus profond. N’oubliez pas que depuis le début des temps, aucun président, quel que soit son parti, n’a jamais tenu ses promesses. C’est tout le contraire. Ils font toujours le contraire de ce qu’ils promettent. S’ils promettent de nous éviter une guerre, la première chose qu’ils font après leur élection est de nous y engager. S’ils promettent de réduire la dette, ils l’augmentent. S’ils promettent de faire le ménage à Washington, ils y nomment immédiatement une bande de salopards.

De plus, nous ne sommes plus en 1901 ou en 1980, lorsque les dirigeants contrôlaient encore totalement les grands médias. Comme ils l’ont admis récemment, tout ça est révolu. Ils ont utilisé les grands médias pour vendre leur échec programmé, de sorte que les médias ont mordu la poussière en même temps que les Démocrates. Les médias grand public étaient à fond derrière Harris, et maintenant qu’elle se retrouve dans les poubelles de l’histoire, ils suivent le même chemin. Et Trump avait même raison à propos de Fox, puisqu’ils ont été payés comme les autres pour vendre l’histoire du jour, même si ce n’était pas avec la même intensité que CNN et NBC. J’ai suivi l’élection hier soir, mais comme je n’ai pas de télévision, je me suis contenté de regarder la carte sur Fox5NY.com – la première page qui est apparue lors d’une recherche. Mais lorsque la Pennsylvanie s’est prononcée en faveur de Trump et qu’il est apparu clairement qu’il allait gagner largement, j’ai voulu voir un aperçu les réjouissances. Je m’attendais à ce que Fox National fasse la fête. Mais pas du tout. Lorsque j’ai syntonisé la chaîne, un vieux Noir gay avec une moustache à la Valentino traitait tout le monde de raciste et de misogyne, reprochant aux Blancs de ne pas avoir soutenu Harris. Il parlait même de « l’insurrection » du 6 janvier. Et le reste du panel restait assis là à l’écouter. Je n’en revenais pas. Finalement, Brit Hume – qui a la tête de quelqu’un qui vient d’avoir une crise d’apoplexie ou qui est en train d’en avoir une – est intervenu pour souligner que 51% du pays n’était apparemment pas d’accord pour dire que le 6 janvier était une insurrection ou que Harris était un bon candidat. MINABLE! Non, Brit, pas 51%, plutôt 80%, selon les chiffres réels, et Trump était en train de gagner une élection cruciale: ce n’était pas le moment de ressasser ces vieilles conneries d’insurrection, de racisme et de misogynie. Hume aurait donc dû dire à ce type de la mettre en sourdine. Et même si tout ça était vrai (ce n’est pas le cas), le peuple venait de s’exprimer et toute émission d’information sensée aurait au moins fait semblant de s’y plier à ce moment, par simple souci d’autopréservation. Comme nous l’avons vu, même selon les chiffres inventés, il ne s’agit pas d’une victoire à l’arraché, mais d’un véritable raz-de-marée. Trump obtiendra 312 grands électeurs, 31 États, 27 gouverneurs, 54 sénateurs et probablement aussi la Chambre des représentants avec 223 sièges, ce n’était donc pas le moment de continuer à traiter les électeurs d’ordures. Je suis sûr que c’était encore pire sur les chaînes « libérales ».

Le lendemain, j’ai consulté le Guardian pour y trouver ce point de vue libéral. Voici comment leurs très courageux rédacteurs en chef (qui n’ont pas signé) ont présenté la situation:

Nous vivons un moment exceptionnellement sombre et effrayant pour les États-Unis et le monde. Face au choix entre l’élection de la première femme noire à la présidence avec la promesse d’un avenir plus radieux et celle d’un criminel raciste, misogyne, condamné à deux reprises et prônant la haine et la vengeance, ils ont opté pour M. Trump.

Rien que de la poudre aux yeux, et pas un mot de vrai, comme nous avons fini par nous y attendre, ce qui signifie que le Guardian peut également dire adieu à une grande partie de son lectorat américain. Et pas seulement son lectorat américain. Cependant, comme la presse américaine, le Guardian est financé par les services secrets, alors qu’est-ce que ça peut leur faire? Présenter le programme démocrate comme la promesse d’un avenir plus radieux est tellement orwellien qu’il est difficile de croire que ça ait pu être imprimé dans le pays d’origine d’Orwell. Tout comme l’idée implicite que nous devrions voter pour Harris simplement parce qu’elle est une femme noire. Le fait qu’elle ait un QI d’environ 90, qu’elle ne sache pas lire un téléprompteur, qu’elle n’ait aucune qualification pour être présidente, qu’elle ne connaisse rien de l’histoire ou du monde, et qu’elle ait fabriqué toute sa biographie, est-il hors de propos? Ça ne vaut pas la peine de le mentionner? Ça ne vaut pas la peine de mentionner que la plate-forme démocrate actuelle rivalise avec Big Brother dans ses rêves fascistes? Je voterais sans hésiter pour une femme noire plutôt que pour Trump si elle se présentait avec un meilleur programme que le sien et si elle était convaincante de quelque manière que ce soit, mais ce n’est pas le cas. Et si Trump est raciste, pourquoi tant de Noirs et d’Hispaniques ont-ils voté pour lui? Il vient de remporter plus de votes de minorités que Dole, McCain ou Romney, alors ces types étaient-ils plus racistes et nazifiés que Trump? Si c’est le cas, le Guardian a oublié de nous le dire à l’époque. Il est également amusant de constater que ces minorités avaient un candidat pour lequel voter qui était à la fois brun et noir [NdT. d’origine hindoue et africaine], du moins d’après ses fausses biographies, mais que, pour une raison ou une autre, elles ont décidé de voter pour un nazi raciste. Mais je suppose que selon le Guardian, ces électeurs ne sont que des ordures ignorantes. Je suggère aux Démocrates de continuer à les désigner ainsi, car c’est un excellent moyen de les reconquérir en 2026. En outre, Trump n’a jamais été destitué, puisqu’il faut les deux chambres du Congrès pour ce faire et que tout ce qui s’est passé à la Chambre a de toute façon été mis en scène dans le cadre du scénario du 6 janvier. Et l’absurdité de l’expression « condamné pour crime » n’est rien d’autre que du théâtre de la CIA, comme le savent très bien les agents du Guardian. Les fausses condamnations proviennent de tribunaux factices, tout comme leurs nouvelles et ces éditoriaux proviennent de rédactions factices et de rédacteurs en chef fantoches.

Ces divagations du Guardian ne sont que de tristes râles d’agonie, comme nous l’avons vu récemment avec le Washington Post, qui a dévoré ses derniers bras et ses dernières jambes dans une dernière orgie d’autophagie. Les rédacteurs du Post étaient les dernières personnes sur Terre à lire les éditoriaux du Guardian, et vice versa, de sorte que le cercle est désormais brisé. Le tourbillon est rompu.

Vous savez qui d’autre est mort hier? La sondeuse « Gold Standard » Anne Selzer, qui donnait à Harris une avance de 3 points dans l’Iowa la veille de l’élection. Trump a gagné avec 13,3 points d’avance un jour plus tard, on peut donc se demander qui elle a sondé pour se tromper de 16 points à un jour de l’élection. Nous ne pouvons que supposer que le DNC l’a payée, mais comment Selzer compte-t-elle payer son loyer après avoir dépensé cet argent ?

Nous constatons la même erreur de calcul à Hollywood et dans l’industrie musicale, qui continue de signer sa propre lettre de licenciement (en mettant l’accent sur le mot « rose », qui a deux significations distinctes) [NdT. c’est un jeu de mot de Miles: « pink slip » en anglais = lettre de licenciement; « pink » en argot, le vagin d’une prostituée]. Nous sommes impatients de voir ces gens boire leur Drano [NdT. marque de déboucheur liquide pour canalisations] et déménager au Canada, comme ils l’ont promis, mais au lieu de cela, ils continuent à jacasser. Bette Midler a cité H. L. Mencken aujourd’hui, ce qui est étonnant quand on sait que les seules personnes qu’il estimait moins que les politiciens étaient les stars de cinéma. Bette semble avoir manqué l’essentiel: l’appui d’Hollywood s’est retourné contre elle, non pas parce que la plupart des gens aiment Trump, mais parce que le programme et la campagne des Démocrates ont été un véritable naufrage. Un naufrage scénarisé, comme je l’ai expliqué. Il est possible que ces soutiens hollywoodiens aient également été programmés pour échouer, la CIA sachant qu’ils échoueraient, étant donné que ces soutiens ne semblent provenir que d’acteurs et de musiciens qui sont au bord de la tombe ou à la retraite. Ils n’ont plus de carrière et ont besoin d’argent, je suppose. Ces soutiens semblent avoir été programmés pour échouer vu la forme exclamative et accusatrice qu’ils revêtent. Pour qu’un soutien soit efficace, il faut qu’il s’agisse d’un soutien d’ami à ami, mais il s’agissait dans tous ces cas de diktats grondants et moralisateurs, de supplications larmoyantes ou de menaces pures et simples qui nous ont rappelé la façon dont ils nous ont traités pendant Covid. Arnold: Au diable ta liberté [NdT. son fameux « Fuck your freedom »], paysan, mets un masque, fais-toi vacciner et vote comme je te le dis, ou nous te ferons passer pour un antisémite, un sexiste et une ordure nazie! Aniston: Fais-toi vacciner et vote pour mon candidat ou je te retire de mes amis et je dis à tout le monde que nous sommes en rupture permanente! Ça me va, Rachel.

Néanmoins, je considère qu’il s’agit d’une grave erreur de calcul de la part des stars, car même s’il ne s’agit que d’un simple travail d’acteur pour elles, elles sont en train de détruire leur héritage. Midler n’a pas de véritable héritage, mais certaines d’entre elles, comme Streep et De Niro, en ont un. En avaient un. Ils viennent de gâcher tout le capital sympathie qu’ils avaient accumulé pendant des décennies de promotion extrême. Tout ça pour rien, puisque Harris n’était pas censée gagner quoi qu’ils fassent. Ils le savaient sûrement avant de se lancer? Il est presque impossible de croire qu’ils ne savent pas à quoi ils participent.

Je pense qu’ils le savent, mais qu’ils ne croient pas aux héritages. Ils se disent qu’ils ne seront bientôt plus que de la nourriture pour asticots alors quelle importance? L’important est de rester dans le vaudeville jusqu’à la crise cardiaque, et la CIA doit continuer à créer de la division au cours des quatre prochaines années. L’élection de Trump n’a pas marqué la fin de quoi que ce soit ni le début de quoi que ce soit de nouveau, et pour éviter que les Phéniciens ne soient redevables du décompte final, le projet Chaos doit être maintenu à son niveau maximum. Autrement dit, pour expliquer l’incapacité de Trump à faire quoi que ce soit en matière de drainage du marais, la CIA devra fabriquer quatre années supplémentaires de peur, d’hystérie, d’inertie, de fake news et de fausse crise, et pour y parvenir, les Démocrates et tous leurs pitoyables acteurs des deux côtés de l’Océan devront continuer à vociférer à tue-tête nazi, raciste, sexiste, violeur, criminel, antisémite, suprémaciste, ordure, insurrection, etc.

Mais que les stars soient des dupes ou des employés, il n’en reste pas moins qu’elles viennent de tout perdre, comme les Démocrates et la presse grand public. Elles ne pourront donc plus être utilisées par les propagandistes. Tous font partie du vieux Mighty Wurlitzer [NdT. un des plus grands orgues jamais construit] qui vient d’être mangé par les termites. Nous sommes désormais tous sourds à ce vieil orgue de barbarie.

Combien de temps la CIA/MI6 pourra-t-elle continuer à produire une histoire et un présent falsifiés auxquels personne ne croit? Je ne sais vraiment pas, mais s’ils essaient de déclencher une nouvelle grande guerre pour masquer tous leurs autres échecs, comme ils l’ont fait tant de fois auparavant, je pense que nous le saurons assez tôt. Ce genre de patriotisme a disparu, et je ne vois personne se porter volontaire pour leur guerre. Nous ne sommes plus en 1941, ni même en 1955.

Il y a aussi ceci à prendre en compte: la CIA doit tenir compte non seulement du raz de marée optique qu’elle vient de créer, mais aussi de la réalité sur le terrain, qu’elle vient de dissimuler. Elle doit tenir compte des chiffres réels, qui l’effraient sans aucun doute. Cette plate-forme populiste dirigée par Trump est le plus grand événement depuis Reagan, et je pense qu’elle est bien plus vaste car elle inclut non seulement l’angle de la majorité chrétienne et morale, mais aussi une plate-forme anti-guerre très peu Reaganienne, et une plate-forme anti-Pharma (avec RFK) totalement sans précédent. Il ne fait aucun doute que la CIA répondra qu’il ne s’agit que de promesses vides et qu’il n’est même pas nécessaire de les prendre en considération. Sauf que ces questions sont désormais sur la table et que les gens ne les oublieront pas. La pire chose que puissent faire les dirigeants en ce moment est de taquiner le chien vicieux et enragé qu’ils ont déjà battu. S’ils n’avaient pas l’intention de tenir ces promesses, ils n’auraient pas dû les faire, car cela ne peut qu’accroître l’instabilité d’un système déjà gravement déséquilibré.

[Une autre raison pour laquelle je soupçonne que tout ça a été truqué pour en cacher l’ampleur, c’est qu’il semble que le taux de participation total soit largement sous-estimé. Rappelez-vous, ils ont truqué les chiffres de Biden à 81 millions en 2020, prétendument le plus grand nombre de votes jamais enregistré, ce qui est maintenant une grosse plaisanterie. Ça a dû donner l’impression à certaines personnes sous respirateur qui n’y prêtaient pas attention que Biden était très populaire. Hier, nous avons assisté à l’inverse, puisque le nombre d’électeurs de Trump a été maintenu jusqu’à présent autour de 72 millions, soit moins que ce qu’il a obtenu en 2020, bien qu’il n’ait alors obtenu que 47% du total. Cela impliquerait des taux de participation beaucoup plus faibles dans les États, mais ce n’est pas ce que les États rapportent. Le Michigan a déjà fait état du taux de participation le plus élevé de son histoire récente, mais il nous faut pour le savoir consulter un site russe. Comme d’habitude, le reste du monde est mieux informé que nous sur nos élections. Si le taux de participation n’est pas communiqué, c’est pour cacher l’ampleur de la déclaration d’hier, afin d’éviter qu’elle ne soit considérée comme un mandat ou, pire, comme le cri d’une révolution].

Tout cela pour dire que le cycle actuel peut ressembler à un petit retour à la raison, mais il est très peu probable que ce soit le cas. Je pense que c’est peut-être le cas du point de vue des citoyens qui se défendent, mais pas du point de vue des gouverneurs qui reçoivent le message. Je vois le nouveau régime échouer non pas parce que Trump est un nazi ou parce que le programme Républicain annoncé est réactionnaire, mais pour des raisons bien plus importantes, la principale étant qu’il est presque impossible de croire que les Phéniciens ont appris quelque leçon que ce soit ou qu’ils sont soudainement devenus un tout petit peu plus bienveillants, ou un tout petit peu moins malveillants. Tous les autres relevés de boussole pointent dans la direction opposée.

Par exemple? Ils appellent Trump « Le Phénix » pour son grand retour. Ce n’est pas bon signe. De plus, si les dirigeants avaient l’intention de permettre au populisme de Trump de porter ses fruits, ils ne seraient pas déjà en train de l’étouffer en publiant des chiffres erronés. Si l’État profond promouvait ou autorisait réellement la plateforme de Trump en tant que correctif, et pas seulement l’acteur Trump en tant que sédatif, il n’aurait aucune raison de minimiser le taux de participation, le raz de marée, les chiffres ou les réjouissances.

Vous direz que je vous gâche la fête, tout comme le Noir de Fox, mais ce n’est pas mon intention. Je suis de votre côté. Allez-y, réjouissez-vous. C’est ce que j’ai fait. Je me suis un peu défoulé la nuit dernière, comme une forme de libération. Je sentais que, d’une manière ou d’une autre, les gens se réveillaient. Mais vous devez aller jusqu’au bout cette fois-ci, en exigeant que Trump et les autres tiennent leurs promesses. Quand lui, son nouveau tsar de la santé RFK et le Congrès refusent de poursuivre Fauci, en disant qu’il faut laisser le passé au passé, vous devez vous révolter. Lorsqu’il oublie de régler tous les conflits d’intérêts au sein de la FDA, du CDC, du NIH et de toutes les autres agences de régulation, vous devez vous révolter. Lorsqu’il laisse Pfizer commettre des meurtres de masse, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue d’envoyer de l’argent et des armes à Israël, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue à lécher le derrière de GoldmanSachs, de la CIA, de la Fed, de l’OMS, du FEM et de la Banque mondiale, vous devez vous révolter. Quand il viendra chercher votre fils ou votre fille pour sa nouvelle guerre, dites-lui de manger de la hraka*.

Tu dois apprendre à mieux compter les points, mon ami. Si ta mémoire n’est pas très bonne après l’affaire Covid/Vaccin, prends des notes. Utilise un vrai stylo et un carnet: ces faits s’ancreront mieux dans ton esprit si tu dois te servir de tes mains et transporter des objets physiques. C’est comme ça que ça marche. Tu es toi-même un objet physique, tu sais. Ne prends pas de médicaments, surtout les sédatifs et les anxiolytiques. En fait, tu dois garder ta colère en ébullition. Elle existe pour une bonne raison. Apprends à t’en servir. Ne la déverse pas sur ta femme, ton chien ou tes compagnons de route, mais garde-la pour ceux qui la méritent.

Les dirigeants ne se soucieront jamais de ce que pensent les citoyens à moins que les citoyens ne les obligent à s’en soucier. La disparition d’Hollywood et des médias les rapproche de cette nécessité, puisqu’ils ont perdu une grande partie de leur capacité à te berner. Sans ça, ils doivent faire face à ta colère plus directement, sans leurs anciens moyens de diversion. Dans cette situation, ils n’auront peut-être pas d’autre choix que de répondre aux griefs. À ce stade, il sera beaucoup plus facile pour eux d’abandonner une partie de leur pouvoir que de l’utiliser pour combattre leur propre peuple. Combattre son propre peuple est coûteux et prend du temps, et pour être honnête, ils sont déjà au maximum de leurs possibilités à cet égard. Bien au-delà du maximum. Ils sont au fond d’un trou qu’ils ont eux-mêmes creusé.

Accompagnez-moi un instant, Messieurs les dirigeants. Combien dépensez-vous chaque année pour combattre votre propre peuple? Vous répondrez que vous ne dépensez rien de votre côté, que tout provient des impôts, et que vous nous facturez donc notre propre opposition. D’accord, c’est très intelligent, mais puisque ce niveau d’imposition semble presque durable, permettez-moi de présenter les choses autrement: et si vous preniez les quelques trillions que vous dépensez chaque année pour combattre votre propre peuple, et que vous les redirigiez vers d’autres objectifs? Ce trillion annuel ne sort peut-être pas de votre poche, mais il ne va pas non plus dans votre poche. Ce n’est pas comme le budget militaire, avec les contrats de défense, etc. Vous me direz, bien sûr que si, par le biais de contrats de projets clandestins. Des événements truqués et tout le reste. D’accord, mais ces projets ne sont pas aussi rentables que la défense, car même si vous simulez les événements, vous ne simulez pas le personnel. Les services de renseignement ont besoin d’un personnel très nombreux et les coûts sont imputés à leurs salaires, pas à vos poches. Tout ce qu’un agent gagne, vous ne le gagnez pas, n’est-ce pas? Et puisque ces agents viennent de griller leur propre couverture et de casser leur propre Mighty Wurlitzer, ils sont maintenant pires qu’inutiles. Tout le monde peut désormais repérer le gorille de 500 livres dans la pièce, et son entretien ne vaut donc plus vraiment la peine que vous y consacriez du temps. Il serait préférable de le réaffecter à un autre projet plus utile pour vous, et si cette nouvelle utilisation n’est pas plus rentable, elle devrait au moins vous apporter une plus grande stabilité. L’opération Chaos était un bon moyen de gagner de l’argent aux niveaux inférieurs, mais maintenant que tout est chaos tout le temps et que la couverture de tout le monde a été détruite, ce n’est plus le cas. Elle devient rapidement plus problématique qu’elle n’en vaut la peine.

Alors, comment réaffecter ces agents pour créer une plus grande stabilité? Pour le savoir, revenons au début. Pourquoi la CIA a-t-elle été initialement créée? Eh bien, en tant qu’agence du genre FBI, pour piller la trésorerie en transformant des opérations secrètes relativement nécessaires en temps de guerre à l’étranger en opérations intérieures généralement superflues en temps de paix. Mais il s’agissait également d’une contre-mesure devant les craintes réelles de voir exposés deux siècles d’escroquerie aux États-Unis et de voir s’écrouler toute la façade de la création de richesses. Tous les ennemis du « capital » devaient donc être suivis et harcelés par un système d’espionnage toujours plus important. Bien sûr, cela n’a fait que créer un deuxième réseau de filouterie et de mensonges, qui en a créé un autre, qui en a créé un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le monde entier ne soit plus qu’une hiérarchie d’agents qui s’espionnent tous les uns les autres. Ce qui signifie que tout l’édifice n’est qu’une plaisanterie: tout le monde est maintenant si corrompu que personne ne peut être soumis au chantage pour quoi que ce soit. Lorsque tout le monde couche avec la femme ou le mari d’un autre, il est difficile de menacer qui que ce soit d’être démasqué. Lorsque toute honte a disparu, le chantage est impossible. L’espionnage s’est donc détruit de deux façons, et non d’une seule.

Cela étant, le danger n’est plus que la population perce le secret du capital, mais qu’elle perce le secret de l’espionnage, à savoir qu’il s’agit d’une fraude totale, qui ne mérite aucun financement. Par conséquent, sa suppression entraînerait immédiatement une double augmentation massive de la stabilité, même sans réaffecter un seul agent. Quelque chose qui n’existe plus ne peut pas faire l’objet d’une enquête pour fraude. Ou bien, elle pourrait l’être, mais elle ne le sera pas. Mais on pourrait obtenir encore plus de bonne volonté – dans une sorte de détournement – en réaffectant tous ces agents à un nouveau projet gouvernemental utile, par exemple un vaste projet dans le domaine des arts, des sciences et des travaux publics. Certains d’entre eux pourraient également se voir confier le projet de reconstruire les grands médias sur des principes logiques, recréant ainsi la confiance qui a été perdue. Mes lecteurs diront que ça semble peu probable, puisqu’ils contrôlent déjà les médias: pourquoi deviendraient-ils bienveillants du jour au lendemain? Eh bien, ils deviendraient bienveillants du jour au lendemain si on leur en donne l’ordre. C’est pour cette même raison qu’ils sont malveillants aujourd’hui: ils en ont reçu l’ordre. Peut-être préféreraient-ils qu’il en soit autrement. Je suppose qu’ils préféreraient qu’il en soit autrement, ce qui ajouterait encore une nouvelle couche à la stabilité.

J’ai prouvé que l’art et la science sont dans un état d’abandon, qui nécessite des décennies de reconstruction, et nous avons vu avec tous les déraillements de trains, les effondrements de ponts et la désintégration des infrastructures que les travaux publics ont également besoin d’une aide massive. Beaucoup d’agents semblent se considérer comme des artistes ratés dans l’un ou l’autre domaine, comme je vous l’ai montré dans de nombreux documents, et beaucoup d’entre eux seraient probablement heureux de se reconvertir dans un travail plus utile.

Depuis plus d’un siècle, les économies occidentales modernes dépensent tout leur argent dans l’armée, la banque et l’espionnage, ce qui est de l’argent complètement perdu du point de vue de la société dans son ensemble et, par conséquent, de celui de la stabilité à long terme des masses ou des dirigeants. C’est précisément la raison pour laquelle la société s’est effondrée depuis la Seconde Guerre mondiale. L’art et la science ont été détruits pour servir de couverture aux activités bancaires, militaires et d’espionnage, condamnant non seulement les travaux publics, mais aussi tout le reste. C’est exactement la raison pour laquelle nous en sommes là. Mais c’est encore et toujours facilement réversible, puisqu’il suffit de décider d’emprunter une autre voie.

On me dira que l’art, la science et les travaux publics ne sont pas aussi rentables que ces autres activités, en particulier le militaire, puisqu’ils ne brûlent pas les matières premières en si grande quantité. Mais peut-être, juste peut-être, que le but de la civilisation n’est pas de brûler des matières premières aussi vite que possible. Il ne s’agit peut-être pas de construire une série infinie de chars, d’avions et de véhicules blindés qui pourrissent sur des terrains et des tarmacs dans tout le pays, sans jamais être utiles à qui que ce soit. Vous répondrez que l’on pourrait dire la même chose de l’art, sauf que les gens paient pour aller dans les musées pour voir de grandes œuvres d’art. Ils ne paient pas pour aller dans des bases militaires y voir des files de véhicules blindés pourrir sur les terrains.

En outre, l’art, la science et les travaux publics utilisent beaucoup de matières premières, et ils en utiliseraient bien plus si l’art et la science n’étaient pas presque morts. Mes nouvelles théories et découvertes ont ouvert une toute nouvelle voie en physique, une voie qui représente littéralement des trillions de dollars de profits et de produits futurs. À titre d’exemple, tous les livres de physique, de chimie et de biologie doivent maintenant être entièrement réécrits, ce qui constitue en soi une nouvelle économie. Le recyclage des charges par le noyau modifie également absolument tout ce qui concerne la médecine, en particulier l’administration de médicaments dans les cellules. J’ai également réécrit la géophysique avec le recyclage des charges par la Terre et le système solaire. J’ai détruit le modernisme, permettant une nouvelle renaissance de la peinture et de la sculpture, une autre grande économie. La poésie fera également son retour dans un avenir proche, créant ainsi une nouvelle petite économie. L’architecture classique fera un retour similaire, créant une énorme économie de nouveaux bâtiments et de décoration lorsque les gens se réveilleront, se laveront les yeux et se rendront compte que tous les bâtiments modernes doivent être mis au rebut parce qu’ils sont une horreur. Si vous pensiez qu’il n’y avait pas de travail pour nos pauvres agents de la CIA, détrompez-vous. Il y aura tellement d’innovations et de reconstructions au cours du siècle à venir qu’il y aura à peine assez de monde pour faire tout ce qu’il y a à faire. Et la meilleure nouvelle, c’est que presque rien de tout cela ne peut être fait par des ordinateurs. Ils nous aideront, comme ils m’aident à rédiger cet article, mais ce sera à peu près tout.

Quel était donc l’intérêt de tout ça? Si j’étais un milliardaire phénicien, la chose que je voudrais le plus acheter en ce moment, c’est ma propre sécurité, ma tranquillité d’esprit et ma stabilité. Je regarderais autour de moi et je me dirais qu’aussi rentable qu’ait été le projet Chaos, il était fatigant. C’était beaucoup de dépenses et d’efforts pour obtenir davantage de ce que j’avais déjà à profusion. Et dans une analyse des profits et des pertes à long terme, ce n’était peut-être finalement pas un si bon projet, puisque les profits se sont révélés vides et sans signification, tandis que les pertes ont été stupéfiantes. L’art? Disparu. La science? Disparue. L’architecture? Disparue. L’environnement? Disparu. La beauté? Disparue. Eau, air et nourriture propres? Disparus. La bonne volonté? Disparue. La stabilité? Disparue. Le bien-être mental? Disparu. La santé? Disparue. Le bonheur? Disparu. La confiance? Disparue. L’innocence? Disparue. L’avenir? Disparu, puisqu’il a été hypothéqué.

Mais pour chaque problème, il y a une solution. Vous avez toujours le droit de changer d’avis, et je vous dis que vous devez changer d’avis.

Prochainement: le faux mouvement 4B.

*Voir Watership Down.


Texte original

Trump/Vance Wins!

by Miles Mathis

First published November 6, 2024

A lot of people are asking me for commentary on the Trump win, knowing I will say something no one else is. Yep, you can count on me for that.

Before I respond to specific things, let me just remind you of the big picture here. We will start at the deepest end of the pool and swim up. Some have said this one was just too big to steal, so Trump won despite interference. Nope. No election is too big to steal, or ever was. They have stolen bigger ones than this. The election is just the wallpaper in the final room of the stageplay, and with computers they can re-wallpaper the whole thing overnight, to fit any script update. Since Harris had almost no real support, it would have been a huge push of the numbers, but that doesn’t make it hard. Computers can push an election 40 points just as easily as they can push it two. Makes no difference to them. So if they had wanted to give this to Harris, they easily could have.

But they didn’t want to. That was never the plan. The plan—as I have been telling you for years—was to tank the Dems on purpose, to remanufacture parity between the two parties and move the country further right. In our pre-fabricated two-party system, the rulers need near-parity between the parties, to make voters feel powerful. The whole system is just a charade, since the rulers don’t care what citizens think at all. But voting and polling and things like that create a facade that implies they do. So they can’t have one party dying or getting too weak. In that case they have to step in and re-create the appearance of parity at any cost. That’s what the last couple of decades has been about, and especially the last four years. The Dems were given the worst platform imaginable while the Reps suddenly became the everyman’s best friend. The Dems magically and mysteriously started doing everything wrong while the Reps started doing everything right. To many of us it seemed the historical platforms had flipped. By that I don’t mean the Dems had previously been doing everything right, I mean that the Reps—historically the party of the fatcats—suddenly became big populists. Like with Teddy Roosevelt and Reagan, but even moreso. That was no accident. In a decade of rising populism and declining trust in government and media, you would expect both parties to try to appeal to the largest percentages. I don’t believe the Reps are earnest in their bows to the dispossessed, but my point is you would have expected the Dems to try to outdo the Reps in appealing to the masses. That was their historical constituency after all, and they should have known how to talk to those people. Instead, they did just the opposite, attacking their own working-class people as Nazi garbage. That, by itself, is so suspicious it blows the cover of the entire project.

Some on the left are now claiming the election was stolen for Trump. And as you see, in a way it was. In the long script, he was destined to win, so it was stolen in that sense. But they had prepared everything leading up to this so well, they didn’t have to steal the actual election yesterday. The disaster of the Biden Presidency—all a planned fail—had so thoroughly moved the country away from the Dems, that the CIA had to fudge this election to make it look close. They actually stole many States FOR Harris, again to maintain the continued appearance of parity. Harris only won 19 states, but counting real votes I think she would have won less than ten, and may not have won any. Note that: only 19 of 50 states are now officially blue. And large parts of blue states are red as well. For the best example, see the state I happen to be in temporarily, California, which geographically is mostly red. I didn’t know that until I got here. I am in the reddest county in the state. Only the big cities on the coast are blue, and Trump just won 40% of California, which most people think of as completely blue. This is true across the nation, where the sort of people who would vote for Harris are becoming hemmed into just a few big cities on the two coasts. A huge percentage of them are in just three cities: New York, Los Angeles, and Chicago.

And even that support is dissolving. The Republicans won Long Island and the large district just north of Yonkers. In Los Angeles, they are about to win districts 40, 41, and 47, which include much of South LA. They may also win district 27 north of LA. In Texas, Dallas, Houston, San Antonio, and Austin are blue, but Fort Worth, North Dallas, North Houston, and North San Antonio are all red now. District 15 in far south Texas, heavily Hispanic and traditionally blue, just went red. You can thank the manufactured border crisis for that. In Arizona, Abe Hamadeh, who you may remember had his election stolen in 2022 with Kari Lake, just won northwest Phoenix, turning it red. West Phoenix is also red.

So the blue is quickly getting whittled down on that map. Which brings us to New Mexico, which you have to admit looks very strange on this map. It doesn’t matter much one way or the other, since the population of NM is very low, with only three districts. But I see it as a signal nonetheless, since it is telling us NM is about the most corrupt state in the union, with Santa Fe being the most corrupt city outside of Chicago. I suppose that is due to the military presence left over from Los Alamos, and my guess is the state is actually run out of Kirtland AFB in Albuquerque. That is the feeling I got when I lived in Taos for 14 years. I will be told it is because NM is run by its Hispanic population, like south Texas. It just didn’t flip red this year like parts of Texas did. Yes, but I am telling you it is probably because it wasn’t allowed to flip red. They needed it to stay blue like Virginia, so that Harris could avoid a skunk.

For a while yesterday Trump was winning Virginia and Maine and Massachusetts and New Mexico and even Minnesota—Walz’s home state. That would have been amusing, but they didn’t let it go that far. The computers stepped in and got the numbers on-script. But I suspect they let us see the real numbers in those places for a while, sometimes up to 50% reporting, just for fun. At Fox they even listed Oregon as red for a little while, when votes first started coming in. I laughed out loud. What was that about? A computer glitch? A few initial votes from one eastern county? No, since no votes were reported when Oregon was red on the map. Again, I suspect it was either a tip of the hand, or an accidental moment of reality showing through the veil.

We are expected to believe Harris won 47% of the popular vote, but I for one don’t believe it. After the most disastrous four years in any of our lifetimes, even a qualified and charismatic candidate couldn’t have won a third of the popular vote from the blue side. Harris, who didn’t win any primaries and hardly campaigned, may be the least qualified and least charismatic candidate ever put forward by either party, making Dan Quayle and George Bush II look relatively brilliant in comparison. But she wasn’t just weighed down by her own inability to speak or make sense, she was weighed down by a party platform that was clearly a big joke inserted from Langley. I can just see the writers sitting around a huge mahogany table smoking cigars, trying to one-up eachother with the craziest stuff they could come up with. Drag-queen story hours? Tranny promotion 24/7? Post-birth abortions/infanticides? Forced vaccinations? Holy wars in Israel and Ukraine? Institutionalized censorship and repealing the First Amendment? Repealing the Second Amendment? Repealing the Fourth Amendment? Packing the Supreme Court? Open borders? Men in women’s sports? Reverse sexism and racism at top volume, with white men being attacked all the livelong day just for being born? Civil War reparations 155 years after the fact? January 6 is worse than 911 and Pearl Harbor? And they might as well have had rampant inflation and food shortages on their platform, since their policies had created that as well. Given all that, any sane person should find it amazing Harris got even one vote, if she did.

What sort of person supports any of that, much less all of it? Not an old-school liberal like me. I don’t support any of it. We are told that the only ones who don’t support Harris are ignorant hicks on the far right, but I am a Phi Beta Kappa liberal and I don’t support her—and it has nothing to do with how she looks—her gender or race. I have always been a liberal and still am, but by that I mean I am for the little guy and against the fatcats. That is what the term used to mean, up until the time of Reagan, say, when they began blackwashing it and flipping it. I couldn’t be more against the current “liberal” agenda, which is why I was happy when Trump won yesterday. I couldn’t help myself, even though I have always detested the Republican Party and I don’t like Trump. Why don’t I like Trump? Is it because he is opinionated and crude and crass? No, those are actually his best qualities. I don’t like him because he is a fatcat. I don’t buy the populist schtick.

The CIA made this election about ideas on Trump’s side—they had to to make it work—so now they have to deal with that fact. Like I said, I don’t believe either Trump or the CIA is earnest about any of this. They just said these things to fool the populace into moving along, as usual. But to solve the previous problem they have created a new and bigger one: they have a populace already on the edge of revolt and meltdown—from the vaccine genocide and other things—and they have now primed that populace with a lot of big promises. If, as I expect, they plan to renege on all those promises, as they always have, they will dig their hole even deeper. Remember, not one President since the beginning of time from any party has kept any promises. Just the reverse. They always do the polar opposite of what they promise. If they promise to keep us out of a war, the first thing they do after getting elected is sign us up for it. If they promise to lower the debt, they raise it. If they promise to clean up Washington, they immediately appoint a bunch of dirtbags.

Plus, this isn’t 1901 or 1980, when the rulers still had full control of the mainstream media. As they have admitted recently, that is all out the window. They used the mainstream media to sell the planned fail, so the media just bit the dust with the Dems. The mainstream media was all-in with Harris, so as she falls into the dustbin of history, so do they. And Trump was even right about Fox, since they were paid off like the rest to sell the current story, though not to the extent CNN and NBC were. I followed the election last night, but since I don’t have a TV I just watched the map at Fox5NY.com—the first thing that came up on a search. But when Pennsylvania was called for Trump and it was clear he was going to win big, I wanted to hear some of the celebration. I figured Fox National would be whooping it up. Nope. When I tuned in, some old gay black guy with a Valentino mustache was calling everyone a racist and a misogynist, blaming the white dudes for not supporting Harris. He was even harping on about the “insurrection” of January 6. And the rest of the panel sat there and listened to that. I couldn’t believe it. Finally, Brit Hume—who looks like he just had a stroke, or was currently having a stroke—chimed in to point out that 51% of the country apparently didn’t agree that Jan. 6 was an insurrection or that Harris was a good candidate. WEAK! No, Brit, not 51%, more like 80%, going by real numbers, and Trump was right then winning a big election: not the time to be repeating this old insurrection/racist/misogynist crap. So Hume should have told the guy to stuff a sock in it. Even if any of that been true (it isn’t), the people had just spoken and any sensible news show would have at least pretended to bow to that for the time being, just as a matter of self preservation. As we saw, even according to the made-up numbers, this was not a squeaker, it was a landslide. Trump will take 312 electors and 31 states and 27 governors and 54 Senators and probably the House as well with 223, so this is not the time to keep calling voters garbage. I am sure it was even worse on the “liberal” stations.

I checked the Guardian the next day for this liberal take. This is how their very brave (unsigned) editors put it:

This is an exceptionally bleak and frightening moment for the United States and the world. Presented with a choice between electing the first black, female president on a promise of a sunnier future, and a racist, misogynist, twice-impeached convicted felon hawking hatred and retribution, they picked Mr Trump.

All spin, and not a word of it true, as we have come to expect, which means the Guardian can also kiss off a huge slice of its US readership. And not just its US readership. Though, like the US press, the Guardian is underwritten by Intel, so what do they care? Glossing the Democratic platform as a promise of a sunnier future is so Orwellian it passes belief it ever made it into print in Orwell’s home country. As is the implied idea we should vote for Harris just because she is a black female. Is the fact she has an IQ of about 90, can’t read from a Teleprompter, has zero qualifications to be President, knows nothing about history or the world, and manufactured her entire bio beside the point? Not worth mentioning? Not worth mentioning that the actual Democratic platform vies with Big Brother in its fascist dreams? I would vote for a black woman over Trump in a second if she ran on a better platform than his and was impressive in any way, but she didn’t and wasn’t. And if Trump is a racist, why did so many Blacks and Hispanics just vote for him? He just won more minority votes than Dole, McCain, or Romney, so were those guys more racist and Nazified than Trump? If so, the Guardian forgot to tell us back then. Also amusing that these minorities had a candidate to vote for that was both Brown and Black, at least according to the fake bios, but for some reason decided to vote for a racist Nazi. But I guess that according to the Guardian those voters are just ignorant garbage. I suggest the Dems keep calling them that, since it is a great way to win them back in 2026. Besides, Trump was never impeached, since it takes both houses of Congress to impeach and the whole thing in the House was staged anyway as part of the Jan. 6 script. And the “convicted felon” nonsense is more CIA theater, as the agents at the Guardian are well aware. The fake convictions come out of dummy courts, just as the news and these editorials comes out of dummy editorial offices and puppet editors.

This maundering from the Guardian is just more sad death-throes level stuff like we saw recently with the Washington Post, as it ate its own last arms and legs off in a final orgy of autophagy. The editors at the Post were the last people on Earth that read the editorials at the Guardian, and vice versa, so that circle is now broken. The gyre cannot hold.

You know who else died yesterday? “Gold standard” pollster Anne Selzer, who gave Harris a lead of 3 in Iowa the day before the election. Trump won by 13.3 a day later, so we have to wonder who she polled, to be off by 16 points just one day out. We can only suppose the DNC paid her off, but how does Selzer plan to pay the rent after she spends that money?

We see the same miscalculation from Hollywood and the music industry, which continues to sign its own pink slip (with the emphasis on pink, by two separate meanings). We are waiting for these people to just drink their Drano and move to Canada, as promised, but instead they keep yapping. Bette Midler actually quoted H. L. Mencken today, which is rich considering that the only people he thought less of than politicians were movie stars. Bette seems to have missed the bottom line here: the endorsement of Hollywood backfired, not because most people love Trump, but because the Dem platform and campaign was such a trainwreck. A scripted trainwreck, as I have argued. It’s possible these Hollywood endorsements were also scripted to fail, with CIA knowing they would fail, since the endorsements only seem to come from actors and musicians that are on the edge of the grave or otherwise retired. They have no careers and need the money, I guess. The endorsements seemed scripted to fail due to the exclamatory and accusing form of them. For an endorsement to work, it has to be a sweet friend-to-friend endorsement, but these were all scolding, holier-than-thou dictats or hand-wringing, tear-drenched pleas or outright threats that just reminded us of how they treated us during Covid. Arnold: Screw your freedom, peasant, put on a mask, get your vaccine, and vote the way I tell you to, or we will doxx you as an anti-Semite, sexist, Nazi piece of garbage! Aniston: Get vaccinated and vote for my candidate or I will unfriend you and tell everyone we are on a permanent break! Fine by me, Rachel.

Still, I see it as a crushing miscalculation on the part of the stars, since even if is just another acting job for them, they are destroying their legacies. Midler has no real legacy, but some of them like Streep and Deniro do. Did. They just blew all the goodwill they had saved up from decades of extreme promotion. All for nothing, since Harris wasn’t scripted to win no matter what they did. Surely they knew that going in? It is almost impossible to believe they don’t know what they are a part of.

My belief is that they do know it, but don’t believe in legacies. They figure they will soon be wormfood, so what’s the difference? The important thing is to remain part of the vaudeville right up to the heart attack, and the CIA needs to continue to create division over the next four years. Trump’s election wasn’t the end of anything or the beginning of anything new, and to keep the final accounting from coming due for the Phoenicians, Project Chaos has to be kept at 11. Meaning, to explain Trump’s inability to get anything done re draining the swamp, the CIA will have to manufacture four more years of fear, hysteria, inertia, fake news, and false crisis, and to achieve that the Dems and all their sorry actors on both sides of the pond will have to be kept at top volume, chanting Nazi, racist, sexist, rapist, felon, anti-Semitic, supremacist, garbage, insurrection, etc.

But regardless of whether the stars are dupes or hires, the fact remains they just cashed it all in with the Dems and the mainstream press. So they can’t be used by the propagandists anymore, either. They are all part of the old Mighty Wurlitzer that just got eaten by termites. We are all now deaf to that old organ-grinding.

How long can CIA/MI6 continue to spin out a fake history and present no one believes in? I really don’t know, but if they try to start a big new war to paper over all their other failures, as they have done so many times before, I think we will find out. That sort of patriotism is extinct, and I don’t see anyone showing up for their war. This ain’t 1941, or even 1955.

There is also this to consider: CIA has to take into account not just the optical landslide they just created, they have to take into account the reality on the ground, which they just covered up. They have to take into account the real numbers, which are no doubt frightening to them. This populist platform Trump is heading is the biggest thing since Reagan, and I think it is far bigger since it includes not only the Christian, moral majority angle, but an anti-war platform that is very un-Reagan, and an anti-Pharma platform (with RFK) that is completely unprecedented. No doubt CIA will answer that those are just empty promises, and don’t even have to be taken into consideration. Except that those issues are now on the table and people won’t forget that. The last thing the rulers need to be doing right now is teasing a vicious and rabid dog they have previously beaten. If they had no intention of keeping any of these promises, they shouldn’t have made them, since that is guaranteed to introduce more instability into a system already wildly out of balance.

[Another reason I suspect this has all been fudged to hide the extent of it is that it looks like total voter turnout is being vastly underreported. Remember, they faked Biden’s number up to 81 million in 2020, supposedly the greatest number ever received, now a big joke. That made Biden seem very popular to some people on ventilators who weren’t paying attention. Yesterday we saw just the opposite, as Trump’s number is being held down so far to around 72 million, less than he got in 2020, though then he only got 47% of the total. That would imply far lower voter turnout totals from the States, except that that isn’t what the States are reporting. Michigan has already reported the greatest turnout in recent history, though we have to hear about it from a Russian site. As usual, the rest of the world gets better intel about our elections than we do. Voter turnout isn’t being reported to hide just how big the statement was yesterday, preventing it from being seen as a mandate, or worse as the cry of a revolution.]

This all goes to say that the current cycle may look like a small step back to sanity, but it is very unlikely it actually is. I think it may be from the point of view of citizens fighting back, but not from the point of view of the governors getting the message. I see the new regime failing not because Trump is a Nazi or because the stated Republican platform is reactionary, but for far larger reasons, the main one being that it is nearly impossible to believe the Phoenicians have learned anything or that they have suddenly become the tiniest bit more benevolent, or the tiniest bit less malevolent. All other compass readings are pointing in the opposite direction.

Such as? They are calling Trump “The Phoenix” for his big comeback. Yeah, not a good sign. Plus, if the rulers had any intention of allowing Trump’s populism to come to any sort of fruition, they would not be squelching it already by misreporting of numbers. If the deep state was really promoting or allowing Trump’s platform as a corrective, and not just Trump the actor as a sedative, they would have no reason to downplay the voter turnout, the landslide, the numbers, or the celebration.

You will say I am raining on your parade just like the black guy at Fox, but I don’t intend to. I am on your side here. Go ahead and celebrate. I did. I whooped it up a little last night, as a form of release. I could feel the people waking up one way or the other. But you have to follow through this time, demanding that Trump and the rest deliver on their promises. When he and his new Health Czar RFK and Congress refuse to prosecute Fauci, saying we have to let bygones be bygones, you have to raise hell. When he forgets to clean up all the conflicts of interest at FDA, CDC, NIH, and all the other regulatory agencies, you have to raise hell. When he lets Pfizer slide for mass murder, you have to raise hell. When he continues to send money and arms to Israel, you have to raise hell. When he continues to snorkel up the behinds of GoldmanSachs and the CIA and the Fed and WHO and WEF and the WorldBank, you have to raise hell. When he comes for your son or daughter for his new war, tell him to eat hraka.*

You have to keep better score, my friend. If your memory isn’t so good after the Covid/Vaccine thing, write it down somewhere. Use a real pen and a notebook: these facts will stick in your mind better if you have to use your hands and carry around physical objects. That is just how it works. You are a physical object yourself, you know. Also, stay off the drugs, especially the sedatives and the anti-anxieties. You actually need to keep your anger on a boil. It is there for a reason. Learn to use it. Don’t vent it on your wife or dog or fellow drivers, but save it for those who deserve it.

The rulers will never care what citizens think until the citizens make it necessary for them to care. The loss of Hollywood and the media puts them much closer to having to care, since they have lost a large part of their ability to fool you. Without that, they have to face your anger more directly, without the old means of deflection. Put in that position, they may have no choice but to respond to grievances. At that point it is much easier for them to give up some power than to use that power to fight their own people. Fighting your own people is expensive and time-consuming, and to be honest they are already maxxed out in that regard. Way beyond maxxed out. Way in a hole of their own making.

Walk with me a moment, rulers. How much do you spend each year fighting your own people? You will say nothing of your own, it all comes from taxes, so you are billing us for our own opposition. OK, that’s very clever, but since that level of taxation seems to be nearly sustainable, let me put it another way: what if you took that trillion or so a year you spend fighting your own people, and redirected it to other purposes? That trillion a year may not come out of your own pockets, but it isn’t going into your own pockets, either. Not like the military budget is, with defense contracts and so on. You will say, sure it is, via covert projects contracts. Faking events and all the rest. OK, but those projects aren’t as wildly profitable as defense, since although you may be faking the events, you aren’t faking the personnel. Intel takes huge personnel, and the costs are going into their salaries, not your pockets. Everything an agent makes, you don’t make, right? And since those agents just blew their own cover and broke their own Mighty Wurlitzer, they are now worse than useless. Everyone can now spot the 500-pound gorilla in the room, so his upkeep isn’t really worth your time anymore. He or she would be best re-assigned to some other project more useful to you, and if that new use isn’t making more profit, it should at least be making more stability for you. Operation Chaos was a pretty good money-maker at lower levels, but now that everything is chaos all the time and everyone’s cover has been blown, not so much. It is quickly becoming more trouble than it is worth.

So how could these agents be re-assigned to create greater stability? To see, let’s go back to the beginning. Why was CIA created in the first place? Well, mainly as an FBI-type treasury dip, spinning somewhat necessary foreign war-time covert operations into mostly unnecessary domestic peace-time operations. But also as a response to real worries that two centuries of skullduggery in the US would be exposed and the whole facade of wealth-creation would fall. So all enemies of “capital” needed to be tailed and harassed by an ever increasing system of spies. Of course this just created a second and larger web of skullduggery and lies, which then created another, which created another, and so on and on, until now the whole world is little more than a hierarchy of agents all spying on one another. Which means the entire edifice is little more than a joke: everyone is now so dirty that no one can be blackmailed for anything. When everyone is sleeping with someone else’s wife or husband, it is hard to threaten anyone with exposure. When all shame is fled, blackmail is impossible. So spycraft has destroyed itself in two ways, not just one.

That being the case, the danger is no longer that the populace will penetrate the secret of capital, it is that they will penetrate the secret of spycraft—that being that it is a total fraud, not worthy of any funding. Therefore, ending it would immediately create a massive double increase in stability, even without re-assigning a single agent. Something that no longer exists can’t be investigated for fraud. Or, it could be, but it won’t be. But even more goodwill—and thereby a sort of misdirection—could be achieved by re-assigning all those agents to a new and useful government project, say a massive arts/sciences/public works project. Some of them could also be assigned the project of rebuilding the mainstream media on logical principles, thereby recreating the trust that has been lost. My readers will say that seems unlikely, since they are already in control of the media: why would they become benevolent overnight? Well, they would become benevolent overnight because they were ordered to. Same reason they are malevolent now: they are ordered to be so. Perhaps they would prefer it otherwise. I assume they would prefer it otherwise, which would add yet another new layer to the stability.

I have proven art and science are in a derelict shape, requiring decades of rebuilding, and we have seen with all the train derailments, bridge collapses, and infrastructure meltdown that public works are also in need of massive help. A lot of agents seem to see themselves as failed artists of some kind or another, as I have shown you in many papers, and many of them would probably be happy to transition into more useful work.

For more than a century, modern western economies have been spending all their money on military, banking, and spycraft, which is money completely down the drain from the point of view of the greater society and thereby to any longterm stability for either the masses or the rulers. Which is precisely why society has been collapsing since WWII. Art and science were both destroyed to provide cover for banking, military and spycraft, dooming not only public works but everything else. It is exactly why we are where we are. But it is still and always easily reversible, since all it requires is a decision to go another way.

I will told art and science and public works aren’t as profitable as these other things, especially military, since they don’t burn the raw materials in such huge quantities. But maybe, just maybe, the point of civilization isn’t burning raw materials as fast as possible. Maybe it isn’t building an endless line of tanks and airplanes and armored vehicles that can rot on lots and tarmacs all over the country, never of any use to any real person. You will say the same could be said of art, except that people do pay to go to museums to see great art. They don’t pay to go to military bases and look at lines of armored vehicles rotting on the lots.

Besides, art, science, and public works DO use a lot of raw materials, and they would use a hell of a lot more if art and science weren’t nearly dead. My new theories and findings have opened up a whole new vista in physics, one with literally trillions of dollars of future profits and products. As just an opener, all physics, chemistry, and biology books now require a complete rewrite, which is an entire new economy by itself. Charge recycling by the nucleus also changes absolutely everything about medicine, especially regarding drug delivery in the cells. I have rewritten geophysics as well with charge recycling by the Earth and Solar System. I have destroyed Modernism, allowing for a new renaissance in painting and sculpture, another big economy. Poetry will also make a comeback in the near future, creating yet another small new economy. Classical architecture will make a similar comeback, creating a huge economy of new buildings and their decorations as people wake up, wash out their eyeballs, and realize that all the Modern buildings need to be scrapped as eyesores. So if you thought there were no jobs for our poor CIA agents on the out, think again. There will be so much innovation and rebuilding in the coming century there will hardly be enough people to do everything that needs to be done. And the best news is almost none of it can be done by computers. They will assist as they are assisting me write this paper, but that will be about the extent of it.

So what was the point of all that? The point was that if I were a billionaire Phoenician, the thing I would most want to buy right now is my own security, peace of mind, and stability. I would be looking around and saying to myself that as profitable as Project Chaos was, it was tiring. It was a lot of expenditure and effort to get more of what I already had in spades. And in a longterm profit/loss analysis, maybe it wasn’t such a great plan after all, since the profit has turned out to be empty and meaningless, while the losses have been staggering. Art? Gone. Science? Gone. Architecture? Gone. Environment? Gone. Beauty? Gone. Clean water, air and food? Gone. Goodwill? Gone. Stability? Gone. Mental well-being? Gone. Health? Gone. Happiness? Gone. Trust? Gone. Innocence? Gone. The future? Gone, since it has been mortgaged.

But for every problem there is a solution. You are always allowed to change your mind, and I am telling you that you need to change your mind.

Up next: the fake 4B movement.

*See Watership Down.

Une leçon sur le communisme tirée de nos deux premières colonies – par David Ziffer.

D’un auteur sur Substack que j’aime beaucoup, voici un article, fruit de sa recherche personnelle, qui constitue la condamnation la plus accablante possible du communisme. Son danger mortel – dont je rappelais ici les conséquences, dont le cannibalisme, dans l’histoire récente de l’Ukraine – y est décrit ici dans le cadre de très modestes sociétés pastorales, ce qui ne devrait laisser aucun doute sur le fait qu’il va non seulement à l’encontre de la nature et de la dignité humaine mais qu’il mène aux pires dévoiements.

À enseigner aux enfants, pour ne plus jamais en arriver au point où en sont aujourd’hui les États-Unis et la France, deux pays économiquement détruits par leur États mais où l’on continue à voter à gauche. Voilà ce qui arrive à ceux qui oublient leur Histoire. Voici de quoi la leur rappeler.

Note: pour ne rien vous épargner, j’ai également traduit un extrait de l’article en lien sous la photo.

Source.


Une leçon sur le communisme tirée de nos deux premières colonies

Certaines choses ne changent jamais.

David Ziffer

04 août 2023

Une reconstitution de « Jane », qui aurait été mangée par ses compagnons de Jamestown.

Un problème important à résoudre lorsqu’on dirige un pays est d’inciter les gens à travailler. Il existe un éventail de solutions entre ces deux extrêmes: laisser les gens libres d’agir (libertarianisme) ou les forcer à produire sous la menace d’une arme (communisme):

  • Lorsqu’on laisse les gens libres d’agir, ils sont confrontés à la possibilité d’un échec; ils n’auront pas de toit, pas de nourriture et pourraient manquer d’autres produits de première nécessité, à moins qu’ils ne travaillent pour les produire. Cela peut paraître cruel dès lors qu’on les estime incapables de résoudre leurs propres problèmes. En revanche, si on les en croit capables, les laisser libres d’agir leur apportera la plus grande incitation et la plus grande liberté pour survivre par leurs propres moyens.
  • L’approche inverse peut sembler plus compassionnelle: fournir aux gens un revenu garanti, un logement, de la nourriture, etc. Mais ce système tue toute motivation à produire, de sorte que toute promesse de sécurité est vaine: le gouvernement ne peut en effet rien garantir si personne ne produit quoi que ce soit. Les sociétés communistes répondent aux échecs de production en forçant les gens à travailler sous peine d’emprisonnement, de torture ou pire.

Les deux premières colonies américaines « permanentes », Jamestown (1607) et Plymouth (1620), illustrent de manière saisissante les vertus de l’incitation. Toutes deux étaient initialement communistes, comme le précisaient les contrats passés avec leurs investisseurs. Tous les actifs étaient détenus par un commonwealth [fonds commun]. Il n’y avait pas de propriété individuelle, de sorte que personne ne pouvait accumuler de richesse personnelle; tout allait dans le magasin commun.

Ainsi, ces premières communautés se sont formées en dehors de toute notion de propriété privée – tout était communautaire, comme il se devait pour des personnes voulant créer leur propre version du Paradis sur Terre. Et pourtant, communauté après communauté, cette grande expérience a échoué.

La colonie de Jamestown, 1607

En décembre 1606, la Virginia Company envoie trois navires vers le Nouveau Monde avec un total de 133 colons, dont seulement 105 débarquent à Jamestown au mois de mai suivant. Parmi eux se trouve le capitaine John Smith, soldat-aventurier et promoteur de la compagnie, qui en devient le principal historien. On dit qu’il a sauvé la colonie de la famine pendant l’hiver 1608-1609 en obtenant du maïs des indigènes avec lesquels il s’était lié d’amitié. Mais la charité ne suffit pas; en 1614, Smith écrit:

« Lorsque notre peuple était nourri à partir de la réserve commune et travaillait ensemble, heureux était celui qui pouvait se reposer de son labeur ou s’assoupir sur sa tâche, peu importe comment; en fait, les plus honnêtes d’entre eux entreprenaient à peine autant de vrais efforts en une semaine que ce qu’ils font aujourd’hui pour eux-mêmes en un jour. Ils ne se souciaient pas non plus d’accroissement, supposant que, quelle que soit la prospérité de la récolte, le magasin général devait les entretenir, de sorte que nous n’avions pas récolté autant de maïs du labeur de trente personnes que trois ou quatre n’en produisent aujourd’hui pour elles-mêmes. Pour éviter cela, Sir Thomas Dale a alloué à chaque homme trois acres de terrain clair, en nature de fermes … qui sont exemptés sauf d’un mois de service dans l’année, qui ne doit être ni le temps des semences ni celui de la récolte, pour lequel ils ne paient aucun autre droit au magasin que deux barils et demi de maïs ».

S’agissait-il d’un hasard, peut-être d’un défaut de caractère des premiers colons européens dans ce qui est aujourd’hui la Virginie? Apparemment, non.

La colonie de Plymouth.

Dix ans plus tard, William Bradford, le principal historien d’une expérience sociale similaire menée dans la colonie des Pèlerins de Plymouth, s’exprimait ainsi au sujet d’un groupe différent de personnes installées dans un lieu différent:

« Ils commencèrent donc à réfléchir à la manière dont ils pourraient récolter autant de maïs qu’ils le pouvaient et obtenir une meilleure récolte que celle qu’ils avaient obtenue, afin de ne pas continuer à croupir dans la misère. Enfin, après avoir longuement discuté, le gouverneur (avec l’avis du chef d’entre eux) décida qu’ils devaient cultiver du maïs, chacun pour ce qui le concernait, et se fier à eux-mêmes à cet égard; pour tout le reste, ils devaient continuer à faire comme avant.

On attribua donc à chaque famille, selon la proportion de leur nombre, une parcelle de terre à cette fin, uniquement pour l’usage présent (mais on ne fit aucun partage pour l’héritage), et l’on rangea tous les garçons et les jeunes gens sous l’autorité d’une famille. Cette mesure eut un grand succès, car elle rendit tout le monde très industrieux, de sorte que l’on planta beaucoup plus de maïs qu’on ne l’aurait fait autrement par n’importe quel moyen que le gouverneur ou n’importe qui d’autre aurait pu utiliser, ce qui lui épargna beaucoup d’ennuis et lui donna un bien meilleur rendement. Les femmes allaient maintenant volontiers dans les champs et emmenaient leurs petits avec elles pour semer le maïs, alors qu’auparavant elles auraient allégué leur faiblesse et leur incapacité, et que les contraindre aurait été considéré comme une grande tyrannie et une grande oppression.

L’expérience que l’on a faite de cette voie commune et de cette condition, pendant plusieurs années, parmi des hommes pieux et sobres, peut bien montrer la vanité de cette idée de Platon et d’autres anciens, applaudie par certains plus tard, selon laquelle le fait d’enlever la propriété et de réunir la communauté dans un fonds commun les rendrait heureux et florissants, comme s’ils étaient plus sages que Dieu. En effet, il s’est avéré que cette communauté (dans la mesure où elle existait) engendrait beaucoup de confusion et de mécontentement, et retardait beaucoup d’emplois qui auraient été à leur avantage et à leur confort.

Les jeunes gens les plus capables et les plus aptes au travail et au service se plaignaient de devoir consacrer leur temps et leurs forces à travailler pour les femmes et les enfants d’autrui sans aucune rétribution. Le fort, ou l’homme de tête, n’avait pas plus à partager les vivres et les vêtements que celui qui était faible et incapable de faire le quart de ce que l’autre pouvait faire; cela était considéré comme une injustice. Les hommes les plus âgés et les plus graves étaient mis sur un pied d’égalité en matière de travail, de nourriture, de vêtements, etc. avec les plus jeunes et les plus méchants, ce qui était considéré comme une indignité et un manque de respect à leur égard. Quant à l’obligation faite aux femmes des hommes de rendre des services à d’autres hommes, de préparer leur viande, de laver leurs vêtements, etc., elles y voyaient une sorte d’esclavage, ce que beaucoup de maris ne pouvaient pas non plus tolérer.

Quant au fait que tous doivent avoir la même chose et que tous doivent faire la même chose, ils se considéraient comme étant dans la même condition et comme étant aussi bons les uns que les autres; et ainsi, si cela ne rompait pas les relations que Dieu a établies entre les hommes, cela diminuait et supprimait au moins beaucoup les égards mutuels qui devraient être réservés entre eux. Et cela était pire s’il s’agissait d’hommes d’une autre condition. Qu’on ne m’objecte pas qu’il s’agit là de la corruption des hommes, et qu’il n’y a rien à voir avec la voie elle-même. Je réponds que, tous les hommes ayant cette corruption en eux, Dieu, dans sa sagesse, a vu une autre voie plus convenable pour eux ».

Les résultats furent frappants: sans incitations individuelles, les gens mourront littéralement de faim plutôt que d’accomplir le travail nécessaire pour produire une quantité suffisante de nourriture commune. Les deux colonies ne survécurent que parce qu’elles abandonnèrent leur « magasin commun » et permirent à chaque famille de conserver la majeure partie de la nourriture qu’elle produisait, ce qui entraîna d’énormes changements de comportement bien documentés. Ainsi, alors que l’approche communiste/socialiste semble toujours bonne sur le papier, elle est en fait l’option la plus cruelle, mais parce que tant de gens (en particulier les jeunes) ignorent le rôle des incitations dans la stimulation de la production, nos sociétés finissent par s’engager sur la voie de l’autodestruction « compatissante ».

Ce qui est encore plus étonnant (pour moi), c’est que je n’ai finalement découvert les écrits de Smith et de Bradford que par hasard.1 Pour l’essentiel, tous les récits concernant Jamestown et Plymouth voudraient vous faire croire que les souffrances des colons étaient dues à des conditions incontrôlables du Nouveau Monde, telles que:

  • une végétation inconnue,
  • la cruauté du climat,
  • et les hostilités occasionnelles des indigènes.

Bien que ces facteurs aient pu contribuer à la situation, la réalité était tout autre. Dans une société communiste, les gens se rendent rapidement compte que les résultats de tout effort supplémentaire qu’ils déploient sont dilués dans l’ensemble de la communauté, ce qui réduit tellement leur motivation qu’ils travaillent très peu et produisent par conséquent très peu.

Cela soulève deux questions intéressantes:

  • Pourquoi nos livres d’histoire fournissent-ils généralement leurs propres récits sur les causes de la famine des colons plutôt que de citer les explications des historiens qui étaient réellement présents sur place?
  • Si des personnes très motivées ayant déjà survécu à des saisons de quasi-famine ne peuvent être incitées à produire suffisamment de nourriture dans le cadre d’un système communautaire pour éviter encore plus de pauvreté (bien qu’elles aient la capacité de produire tout ce qui est nécessaire), quelles sont les perspectives pour les autres?
J’ai une idée!
Divisons un pays en deux, avec une moitié capitaliste et une moitié socialiste pour voir ce qui fonctionne le mieux
… Oh, attendez
Corée du Sud / Corée du Nord

  1. En 1992, un vendeur à domicile m’a convaincu d’acquérir un jeu complet de l’Encyclopedia Britannica, qui occupe toujours la majeure partie d’une de mes bibliothèques. En prime, elle était accompagnée d’un ensemble de 21 volumes intitulé Annals of America (Annales de l’Amérique). Les Annales contiennent des écrits originaux de personnes associées à ce qui allait devenir les États-Unis, à commencer par le rapport de Christophe Colomb de 1493 détaillant son premier voyage aux « Indes », qui étaient en fait ce que nous appelons aujourd’hui les Bahamas. Mon coffret est resté intouché pendant des années avant que je ne commence à le lire intégralement à ma femme, point par point, à l’heure du coucher. Les Annales m’ont appris à ne pas nécessairement faire confiance aux livres d’histoire, qui ont tendance à contenir les opinions de leurs auteurs plutôt que les textes originaux des personnes qui ont réellement vécu l’expérience. Par exemple, on peut lire de nombreux récits sur Jamestown et Plymouth, à la fois sur papier et en ligne, sans rencontrer une seule mention du fait que les hommes qui ont documenté les deux colonies ont attribué leurs quasi-échecs à leur contrat social communiste, ou que les deux colonies se sont redressées de manière spectaculaire après être revenues à un système d’incitations personnelles. Se peut-il que nos historiens modernes omettent intentionnellement ce qui est sans doute la leçon la plus importante que l’on puisse tirer de la lecture de la véritable histoire? ↩︎

Les colons affamés de la colonie de Jamestown ont eu recours au cannibalisme

De nouvelles preuves archéologiques et analyses médico-légales révèlent qu’une jeune fille de 14 ans a été cannibalisée par désespoir

Joseph Stromberg

30 avril 2013

Détail des marques de coupure trouvées sur la mâchoire de la jeune fille, ou mandibule inférieure, sur une photo stéréo-microscopique. Smithsonian Institution / Don Hurlbert

Le rude hiver de 1609 dans la colonie de Jamestown, en Virginie, a contraint les habitants à faire l’impensable. Des fouilles récentes sur le site historique ont permis de découvrir des carcasses de chiens, de chats et de chevaux consommées pendant la saison communément appelée « période de famine ». Mais quelques autres ossements récemment découverts racontent une histoire bien plus effroyable: le démembrement et la cannibalisation d’une jeune Anglaise de 14 ans.

« Les entailles au front sont très hésitantes, très incomplètes », explique Douglas Owsley, l’anthropologue judiciaire du Smithsonian qui a analysé les ossements après leur découverte par des archéologues de Preservation Virginia. « Le corps a ensuite été retourné et quatre coups ont été portés à l’arrière de la tête, dont l’un, le plus fort, a fendu le crâne en deux. Une blessure pénétrante a ensuite été faite à la tempe gauche, probablement par un couteau à une face, qui a été utilisé pour ouvrir la tête et retirer le cerveau ».

On ignore encore beaucoup de choses sur les circonstances de ce repas macabre: qui était exactement la jeune fille que les chercheurs appellent « Jane », si elle a été assassinée ou si elle est morte de causes naturelles, si plusieurs personnes ont participé au dépeçage ou s’il s’agissait d’un acte isolé. Mais comme l’ont révélé Owsley et l’archéologue principal William Kelso aujourd’hui lors d’une conférence de presse au Musée National d’Histoire Naturelle, nous disposons désormais de la première preuve directe de cannibalisme à Jamestown, la plus ancienne colonie anglaise permanente des Amériques. « Les historiens n’ont pas toujours été d’accord sur la question de savoir si ce genre de choses s’est réellement produit à Jamestown », explique Owsley. « Si l’on examine ces os retrouvés dans une fosse à ordures, taillés et dépecés, il est clair que ce corps a été démembré pour être consommé ».

On a longtemps supposé que les conditions difficiles auxquelles étaient confrontés les colons de Jamestown les avaient poussés en désespoir de cause à manger d’autres humains – et peut-être même à commettre des meurtres pour ce faire. La colonie a été fondée en 1607 par 104 colons à bord de trois navires, le Susan Constant, le Discovery et le Godspeed, mais seuls 38 d’entre eux ont survécu aux neuf premiers mois de vie à Jamestown, la plupart succombant à la famine et à la maladie (certains chercheurs supposent que l’eau potable empoisonnée par l’arsenic et les déchets humains a également joué un rôle). En raison des difficultés rencontrées pour cultiver les terres – ils sont arrivés au milieu de l’une des pires sécheresses régionales depuis des siècles et de nombreux colons n’étaient pas habitués aux durs travaux agricoles [NdT. bel exemple d’omission dont David Ziffer parle ci-dessus] – les survivants sont restés dépendants des approvisionnements apportés par les missions suivantes, ainsi que du commerce avec les Amérindiens.

Au cours de l’hiver 1609, la sécheresse extrême, les relations hostiles avec les membres de la confédération locale Powhatan et la perte en mer d’un navire de ravitaillement placèrent les colons dans une situation véritablement désespérée [NdT. rebelote]. Seize ans plus tard, en 1625, George Percy, qui avait été président de Jamestown pendant la période de famine, écrivit une lettre décrivant le régime alimentaire des colons pendant ce terrible hiver. « Après nous être nourris de nos chevaux et d’autres bêtes aussi longtemps qu’ils ont duré, nous fûmes heureux de nous accommoder de vermines comme les chiens, les chats, les rats et les souris… ainsi que de manger des chaussures de bottes ou tout autre cuir », écrivit-il. « Et maintenant que la famine commence à paraître affreuse et pâle sur tous les visages, rien n’a été épargné pour maintenir la vie et faire ces choses qui paraissent incroyables, comme déterrer des cadavres hors des tombes et les manger. Et certains ont léché le sang qui était tombé de leurs compagnons d’infortune ».

Malgré ces références textuelles au cannibalisme et d’autres, il n’y avait jamais eu de preuves physiques tangibles que cela s’était produit – jusqu’à aujourd’hui. L’équipe de Kelso a découvert les restes de la jeune fille au cours de l’été 2012. « Nous avons trouvé un dépôt de déchets contenant des os de cheval et de chien dépecés. Cela ne se faisait qu’en période de famine extrême. En creusant, nous avons trouvé des dents humaines, puis un crâne humain incomplet », explique Kelso.

Kelso les a apportés à Owsley pour une batterie de tests médico-légaux, y compris des analyses microscopiques et isotopiques. « Nous avons effectué un CT scan des os, puis nous les avons reproduits sous forme de modèles virtuels en 3D avant de les assembler, pièce par pièce, pour reconstituer le crâne », explique Owsley. En reproduisant numériquement les fragments pour combler les lacunes, l’équipe a pu réaliser une reconstitution faciale en 3D bien qu’elle n’ait disposé que de 66% du crâne.

Les chercheurs ont utilisé cette reconstruction, ainsi que d’autres données, pour déterminer que le spécimen était une femme, âgée d’environ 14 ans (d’après le développement de ses molaires) et d’origine britannique. Selon Owsley, les marques de coupure sur la mâchoire, la face et le front du crâne, ainsi que celles sur le tibia [NdT. voir les autres photos sur la page source], sont des signes révélateurs de cannibalisme. « L’intention était clairement de prélever le tissu facial et le cerveau pour les consommer. Ces personnes étaient dans une situation désespérée. Toute chair disponible aurait donc été utilisée », explique Owsley. « La personne qui a fait cela était inexpérimentée et ne savait pas comment dépecer un animal. Au lieu de cela, on constate des hésitations, des essais, des tentatives et un manque total d’expérience ».

[…]

Owsley suppose que le corps de Jamestown en question appartenait à un enfant probablement arrivé dans la colonie en 1609 à bord de l’un des navires de ravitaillement. Il s’agissait soit d’une servante, soit de l’enfant d’un gentleman et, compte tenu du régime alimentaire riche en protéines indiqué par l’analyse isotopique des os de l’enfant réalisée par son équipe, il penche pour cette dernière hypothèse. L’identité de celui qui l’a consommée est totalement inconnue, et Owsley suppose que plusieurs cannibales ont pu être impliqués, car les marques de coupure sur son tibia indiquent un boucher plus habile que celui qui a démembré sa tête.

Il semble que son cerveau, sa langue, ses joues et les muscles de ses jambes aient été mangés, le cerveau ayant probablement été mangé en premier, car il se décompose très rapidement après la mort. Il n’y a aucune preuve de meurtre, et Owsley pense qu’il s’agit d’un cas où des colons affamés ont simplement mangé le seul aliment qui leur restait, en dépit des tabous culturels. « Je ne pense pas qu’ils l’aient tuée, loin de là », dit-il. « C’est juste qu’ils étaient si désespérés et si acculés que, par nécessité, ils ont recouru à cette solution ».

L’équipe d’archéologues de Kelso continuera à fouiller le fort, à la recherche d’autres corps qui pourraient nous aider à comprendre les conditions dans lesquelles vivaient certains des premiers colons européens du pays. Il s’agit peut-être du premier spécimen prouvant des actes de cannibalisme, mais Owsley est persuadé qu’il y en aura d’autres. La lettre de Percy décrit également comment, en tant que président de la colonie, il a torturé et brûlé vif un homme qui avait avoué avoir tué, salé et mangé sa femme enceinte – les restes de cette femme, ainsi que d’autres victimes de cannibalisme, attendent peut-être encore d’être découverts sous terre. « Il est assez convaincant, maintenant que nous avons vu celui-ci, que ce n’était pas le seul cas », dit-il. « D’autres exemples sont mentionnés ici et là dans la littérature. La seule question qui se pose est donc: où sont les autres corps?

Interview du Colonel Douglas Macgregor, 3 juillet 2024.

Notre bon vieux Colonel (déjà publié ici) fait ici un point de la situation, et donne ses solutions. Je publie ceci en pensant en particulier à mes lecteurs français, qui noteront les nombreuses et troublantes similitudes avec ce qui se déroule dans leur pays (un exemple entre mille, remplacez « Washington » par « Paris »). La France est citée comme exemple de pôle de résistance au bord de l’insurrection, ce qui est très possible vu la volatilité de la situation actuelle. Toutes les options, selon l’expression, sont sur la table – et la porte est cette chose en bois dans le mur, mon cher Manu.

Vous trouverez probablement certaines questions de l’hôte très anecdotiques et peu pertinentes, ce qui n’empêche toutefois pas Macgregor d’y répondre intelligemment. Bonne lecture!

Note: ma transcription originale figure sous ma traduction, dans laquelle j’ai inclus quelques clarifications et liens pour les personnalités et événements américains cités dans le texte.

Source.


Traduction

Stephen Gardner : Il se passe des tas de choses, notamment un changement du niveau d’alerte de l’armée américaine. Un autre risque important reçoit enfin le traitement médiatique qu’il mérite, à savoir l’état mental du président Joe Biden. Pour m’aider à y voir plus clair, j’ai fait appel au colonel à la retraite Douglas Macgregor. Colonel Macgregor, merci de vous joindre à moi.

Col. Douglas Macgregor : Avec plaisir.

Stephen Gardner : Donc, les grands médias sont incapables de défendre le président. J’aimerais revenir sur ce point. Mais d’abord, j’ai besoin d’aide pour comprendre ce que je lis sur Twitter: le Pentagone et l’armée ont relevé leur niveau d’alerte à Charlie, en particulier dans la zone européenne. Qu’est-ce que ça signifie? Pourquoi l’armée serait-elle en alerte renforcée?

Col. Douglas Macgregor: Je n’ai pas connaissance des instructions qui ont été données, mais je sais que les soldats et les aviateurs stationnés en Europe ont reçu l’ordre de ne pas porter leur uniforme hors de leur poste ou de leur base, et de se promener en vêtements civils plutôt qu’en uniforme. En général, cela signifie qu’il existe des preuves de menaces à l’encontre des militaires américains. Mais j’ignore de qui proviennent ces menaces. Faut-il craindre des attaques de la part de musulmans ou d’islamistes? Ou s’inquiète-t-on de l’hostilité que certains Européens pourraient nourrir à notre égard en raison de notre politique dans l’est de l’Ukraine? Je n’en sais rien. Mais n’importe lequel de ces éléments pourrait être à l’origine de cette décision.

Stephen Gardner: Je me doutais bien de quelque chose, mais quand j’ai vu ça, je me suis dit, patience, je vais recevoir le colonel. Je vais essayer de mieux comprendre. Vous et moi avons ouvertement parlé de la démence de Biden, du fait qu’il n’est pas en bonne santé mentale. Maintenant, le monde entier le sait. Même Jake Tappert, de CNN, dit à son auditoire qu’il était loin de se douter que Biden avait autant de problèmes de santé mentale. Je ne sais pas si c’est un mensonge ou si Jill Biden l’a maintenu si bien isolé que beaucoup de gens à Washington DC et dans les médias ne s’en sont tout simplement jamais rendu compte. Quoi qu’il en soit, Biden est maintenant traité en paria ou placé sous les feux de la rampe. Que pensez-vous de toute cette affaire?

Col. Douglas Macgregor : Il est évident que Jake Tappert a reçu de ses maîtres l’autorisation d’énoncer l’évidence. Je pense que c’est ça l’explication. Ça n’a rien de nouveau pour vous et moi. Ce qui était intéressant, c’était de voir à quel point c’était flagrant pendant le débat. Bien entendu, je ne me suis jamais préoccupé de Biden lui-même. Il n’est qu’une façade creuse. Il a toujours été un pantin. Ce qui importe, c’est de savoir qui est derrière lui, qui dirige le jeu. Et je pense qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments. Il est clair que les membres du cabinet, des gens comme Blinken [NdT. Secrétaire d’État américain], Mayorcas au Ministère de la Sécurité Intérieure, Garland au Ministère de la Justice [NdT. Procureur général], Wray au FBI [NdT. Directeur général], font tous partie de la cabale qui nous gouverne, celle qui tire les ficelles. Mais derrière eux, il y a un certain nombre d’autres personnes. En règle générale, on ne les mentionne pas. Je ne les mentionne pas. Ce sont des bureaucrates non élus ou des représentants d’oligarques milliardaires, qui tentent tous de nous orienter dans une direction bien précise en matière de politique étrangère et intérieure. Ça fait longtemps qu’ils mènent la danse. Le problème, c’est que les gens se focalisent tellement sur le Président qu’ils se disent qu’en recourant au 25e amendement, ils pourront destituer Biden. D’accord. Quelle différence cela fera-t-il? La réponse est: aucune. Ce qu’il faut, c’est un nouveau gouvernement. Ce gouvernement a utilisé l’arme de l’immigration de masse aux États-Unis contre le peuple américain. Ce gouvernement a parrainé des personnes au sein du Ministère de la Justice qui sont ravies de voir les Américains agressés et attaqués dans les villes et villages de tout le pays par des criminels remis en liberté. Ce gouvernement fait effectivement la guerre à tous ceux qui comme vous et moi croient ou professent leur foi en une doctrine telle que le christianisme. Voilà la simple réalité. Je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup plus loin que ça. Ce gouvernement est ouvertement nihiliste, athée, et semble penser que la plus grande menace pour ce pays est, entre guillemets, la suprématie blanche. Aux dernières nouvelles, les trois types qui croient fermement à la suprématie de la race blanche n’ont pas réussi à retourner dans la cabine téléphonique où ils se cachaient. Je ne vois donc pas les choses de cette manière, mais vous et moi sommes considérés comme faisant partie du problème. Nous sommes automatiquement rangés dans cette catégorie et sommes donc l’ennemi. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au FBI. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au Ministère de la Justice. Voilà la simple réalité.

Stephen Gardner: Pour quelle raison – vous venez de m’y faire penser – 51 anciens membres des services de renseignement, y compris le chef intérimaire de la CIA, Mike Morell, auraient-ils approuvé la lettre qu’Antony Blinken leur avait demandé de rédiger afin d’étouffer l’affaire de l’ordinateur portable d’Hunter Biden [NdT. pour plus de détails, voir ici]. Serait-ce du simple bon sens ou de la simple logique de penser que la CIA pourrait être aux commandes du gouvernement américain à l’heure actuelle?

Col. Douglas Macgregor : Encore une fois, je pense qu’il faut regarder comment se répartissent les personnes clés, les figures clés. J’en ai mentionné quelques-unes lorsque j’ai parlé de Blinken, Mayorkas, Garland et Wray. Il faut examiner l’ensemble de la bureaucratie fédérale et identifier les individus qui partagent tous ce même point de vue. Ce sont eux qui voudraient que la juge Kagan, [NdT. pour plus de détails, voir ici] par exemple, soit en charge de la Cour suprême et légifère pour la magistrature. Ces personnes sont toutes des oiseaux de même plumage et partagent un même point de vue bien précis. Leur vision les réunit dans un camp où on déteste les gens comme nous et où on veut les détruire. Je pense que les Américains l’ont compris et qu’ils ont décidé qu’ils n’aimaient pas ça. Si on arrive à débarrasser le gouvernement de Biden, ce ne sera pas très utile, car de toute façon, ce n’est pas lui qui prend les décisions cruciales. C’est pourquoi j’ai parlé d’organiser des élections anticipées. Le seul problème, c’est qu’il n’est possible d’organiser des élections anticipées que si le Congrès vote en ce sens. Or, qu’est-ce que le Congrès ferait? Le Congrès est acheté et payé. Comme je le répète, et comme beaucoup le répètent depuis des années, nous avons le meilleur gouvernement que l’argent puisse acheter.

Pourquoi faisons-nous la guerre en Ukraine? Pourquoi continuons-nous à y envoyer de l’argent et des systèmes d’armement alors que cette guerre était perdue dès le départ et qu’elle n’avait de toute façon aucune chance d’être gagnée? Ça a été une décision désastreuse de notre part. Et pourquoi cautionnons-nous aujourd’hui tout ce que M. Netanyahou veut entreprendre au Moyen-Orient? Pourquoi encourageons-nous la guerre dans cette région et celle en Ukraine? Pourquoi nos frontières sont-elles toujours ouvertes? C’était une comedie tragique de voir ou d’écouter le directeur Wray déclarer que l’ouverture des frontières a permis à de dangereux éléments islamistes d’entrer dans le pays. C’est tout? Nous sommes loin d’imaginer la gravité de la situation. Comme je l’ai dit, l’immigration est devenue une arme de destruction massive entre les mains de ces personnes, du gouvernement Biden et du Congrès. Alors, qui mène la danse? Et pourquoi sommes-nous gouvernés de cette manière? Le peuple américain n’a été consulté sur aucune de ces questions. Quand a-t-on jamais demandé aux Américains combien de ces personnes, dont nous ne savons rien, ils souhaitaient accueillir dans leur pays? Quand a-t-on jamais demandé aux Américains s’ils voulaient ou non faire la guerre au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine? Personne ne le leur a demandé. Nous ne contrôlons pas le gouvernement. On ne nous demande pas notre avis. C’est leur propre notion de la démocratie, qui a beaucoup plus en commun avec la notion de démocratie de Lénine qu’avec le libéralisme classique traditionnel ou la démocratie anglo-saxonne.

Stephen Gardner : Récemment, alors que Biden rencontrait les autres dirigeants du G7, on a assisté à cette scène que l’on dit maintenant être un « cheap fake » ou un « deep fake » d’un Biden distrait et égaré. La Première Ministre italienne a dû le ramener dans le groupe, dans la foule. À votre avis, que pensent les autres dirigeants du G7? Pensent-ils que ce n’est pas à eux de dicter à l’Amérique ce qu’elle doit faire ou pensez-vous qu’au fond d’eux-mêmes, ils se disent: « Bon sang, l’Amérique est dirigée par un homme atteint de démence »? Avez-vous une idée de ce que pensent les autres dirigeants du G7?

Colonel Douglas Macgregor: Des gens comme Macron ou Scholtz, par exemple, font partie de la classe dirigeante mondialiste. Ils ont été installés au pouvoir avec l’aide, le soutien et l’argent de gens comme George Soros. Dans l’environnement de l’après-Seconde Guerre mondiale, ils ont un lourd passé d’adoption et de croyance dans tous les mensonges et l’idéologie qui caractérisent les mondialistes. Nous les appelions internationalistes lorsqu’ils étaient bolcheviks en 1919 et 1920. Aujourd’hui, nous les appelons mondialistes. Leur objectif est le même. Dénationaliser l’Occident, écraser la civilisation occidentale et la remodeler en quelque chose de nouveau. Nous convertir tous en une masse amorphe de consommateurs endormis sans aucune notion de qui ou de ce qu’ils sont, sans aucune identité nationale, en considérant les gens comme des marchandises fongibles qui peuvent être exploitées et utilisées de toutes les manières nécessaires pour le bien commun. Qui définit le bien commun? La classe dirigeante, ce que nous appelions autrefois la dictature du prolétariat, l’avant-garde de la révolution. De qui s’agit-il? C’était Lénine et les bolcheviks. Nous sommes en train de subir le même genre de conséquences de la part d’un nouveau groupe qui se voit sous le même jour.

Stephen Gardner: Je voulais recueillir votre avis sur le fait que la propre sœur du président, Valerie Biden, se manifeste maintenant et accuse Jill Biden de maltraitance envers une personne âgée, en disant:  » Votre orgueil et votre ego, votre désir d’être célèbre, d’être invités à dîner et de vous sentir importants, nuisent à la sécurité de l’Amérique. Mon frère n’est pas en bonne santé mentale. Il n’est pas apte à diriger le pays ». Les démocrates peuvent-ils encore l’ignorer ou la situation est-elle comparable à celle où les démocrates ont soutenu le gouverneur Andrew Cuomo jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus le protéger et qu’ils s’en sont violemment pris à lui? [NdT. pour plus de détails, voir ici] Sommes-nous sur le point de voir cela se produire?

Col. Douglas Macgregor : Peut-être. Je n’en sais rien. Franchement, Tucker Carlson en parlait il y a deux ans, il parlait de maltraitance des personnes âgées. Ce n’est pas nouveau. Beaucoup d’entre nous le pensaient déjà lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence. Ce qui m’a semblé stupéfiant dans ce débat, c’est de voir deux hommes, l’un âgé de 79 ans, l’autre de 80 ans, se disputer la présidence. Était-ce bien réel? Je trouve ça bizarre. Ça n’a aucun sens. Notre banc est-il si faible? [NdT. le « banc » est l’appellation courante de la fonction judiciaire et par extension, politique] Je pense que oui. Si l’on considère les personnes qui siègent au Sénat et à la Chambre des représentants, combien d’entre elles pourraient être actuellement considérées comme présidentiables? Pas beaucoup, à mon avis. Je pense que nous sommes de plus en plus conscients du fait que ces personnes sont à Washington pour de nombreuses raisons, dont la moindre n’est pas de devenir millionnaires. Ils semblent tous en sortir très bien lotis. Comment cela se fait-il? Il faut regarder du côté des lobbyistes. Qui sont ces lobbies? Les industries pharmaceutiques, les lobbies étrangers, le lobby israélien, les lobbyistes du changement climatique. La liste est longue. Il y en a de toutes sortes, les lobbies du pétrole et du gaz… Ils ont tous beaucoup d’argent et sont ravis de glisser quelques billets sous la porte de toute personne occupant un poste politique ou se présentant à un poste politique afin d’en prendre le contrôle. Et les gens ont tendance à dire que c’est très bien ainsi.

Il y avait un homme nommé Buck. Je ne me souviens plus de son prénom. [NdT. il s’agit de Ken Buck] Il était membre du Congrès du Colorado et venait de Westminster, dans la banlieue de Denver. Il a écrit un livre intitulé The Swamp is Deeper Than You Think. [NdT. le titre exact est Drain the Swamp: How Washington Corruption Is Worse Than You Think (Nettoyer le marais: la corruption de Washington et pire que ce vous imaginez)] Il a finalement pris sa retraite et quitté le Congrès après quelques mandats parce qu’il disait qu’on ne pouvait pas y survivre à moins de faire volontairement partie de la machine de corruption. En effet, dès votre arrivée, on vous dit que vous devez verser régulièrement un montant X au Comité national républicain ou au Comité national démocrate, selon votre choix. Ce à quoi il a répondu: « Je ne dispose pas de ce genre de fonds. Où vais-je le trouver? Mes électeurs ne peuvent pas réunir autant d’argent. » Et on lui a répliqué: « C’est pour ça qu’il y a des lobbyistes, sortez par la porte de derrière et allez dans la rue K. [NdT. K Street à Washington était traditionnellement la rue des lobbyistes] Vous y trouverez beaucoup de lobbyistes. Ils ont les fonds, allez récolter l’argent dont vous avez besoin et ensuite donnez-le-nous. » Voilà comment ça se passe depuis longtemps. Ce n’est pas nouveau. Nous avons donc aujourd’hui un gouvernement largement déconnecté de la réalité. Washington est une bulle parce que les gens qui y vivent ne sont plus vraiment liés au peuple américain. Oh, ils jetteront occasionnellement un os à l’un de leurs électeurs. Ils déclareront haut et fort: « Je vous ai fait bénéficier de ces avantages en matière de prix des médicaments » ou « Je vous ai fait bénéficier d’un nouvel emploi dans une usine appartenant à l’un des cinq grands groupes de défense », ce genre de choses. Mais en réalité, ils se fichent éperdument des gens qu’ils représentent. Ils vous diront que ce ne sont pas les électeurs qui gagnent les élections, mais les donateurs. Et ils savent que s’ils ne font pas ce que le donateur veut, ce dernier soutiendra leur adversaire et les fera tomber lors des élections primaires ou générales. Leur attitude est donc la suivante: soit j’entre dans ce jeu et je fais ce qu’il faut pour y rester, soit quelqu’un d’autre s’en chargera. Et avec le temps, ça devient très rentable. Ils apprennent à manipuler le système. Pensez à tous les délits d’initiés. On pourrait probablement inculper 80% des membres de la Chambre des représentants et du Sénat pour délit d’initié à un moment ou à un autre [de leur carrière]. Ils disposent d’informations et ils en profitent. Qui va les poursuivre? On pourrait occuper des hordes de procureurs spéciaux jusqu’à ce que l’enfer gèle si on se mettait à enquêter sur les agissements de tous ces gens.

C’est la raison pour laquelle, lorsque j’ai parlé d’organiser des élections, je voulais dire qu’il fallait repartir à zéro, car ce que nous avons est trop pourri pour être réparé. Bien que tout le monde parle de réforme, il y a des limites à ce que l’on peut réformer. Dans la plupart des cas, on finit par rafistoler ça et là, parce que tout le monde dit qu’il est trop difficile de tout réparer, un peu comme dans une vieille maison. On a acheté une vieille maison et on y a vécu toute sa vie. On continue à y vivre, mais on sait qu’elle tombe en ruine. Elle souffre de graves problèmes. Il y a des termites dans les fondations, des termites dans les murs, des rats dans le sous-sol. Le système de chauffage ne fonctionne plus très bien. On se dit alors qu’il faut réparer cette maison. Elle est si vieille et si pourrie que pour la réparer, il faut arracher tous les rivets. Il faut tout démonter. Il faut tout démolir et tout reconstruire à partir de zéro. C’est ce que nous devons faire à Washington. Je pense que de plus en plus d’Américains s’en rendent compte. J’ai toujours mis l’accent sur la Défense, mais cela ne se limite pas à la Défense. La communauté du Renseignement entre dans la même catégorie. C’est le cas de la plupart des administrations fédérales. Prenons l’exemple du Ministère de l’agriculture: nous étions autrefois la plus grande puissance agricole du monde. Nous nous sommes tirés une balle dans le pied. Nous ne le sommes plus. Nous pourrions le redevenir, d’ailleurs, en termes de production alimentaire. Quand on va à Washington et qu’on voit le Ministère de l’agriculture, on s’aperçoit que ces bâtiments sont magnifiques. Ils sont énormes et s’étendent sur plusieurs pâtés de maisons, mais nous ne jouons plus notre rôle dans ce domaine. Pourtant, c’est toute l’idée de la redistribution de l’argent des contribuables qui est en jeu. Le Ministère de l’agriculture, dont nous n’avons pas besoin pour ce qu’il a été conçu à l’origine, est devenu un des nombreux centres d’échange d’argent, distribué à divers personnages clés et à diverses entreprises clés actives dans le secteur de l’agriculture. Il en va de même pour la Défense. Quand on fait le tour de Washington et qu’on voit toutes ces agences fédérales, on finit par se demander si tout ça est vraiment nécessaire. Quelqu’un vous dira: « Oh non, rien de tout ça n’est nécessaire ». Ce n’est pas vrai. Une partie est nécessaire. Mais si on veut faire les choses correctement, il ne suffit plus de réparer, il faut repartir à zéro. À mon avis, on a dépassé le stade de la réforme dans de nombreux domaines. Il faut vraiment repartir de zéro et tout reconstruire sur de nouvelles bases.

Stephen Gardner : Oui, j’aimerais beaucoup que ça soit possible. Vous et moi…

Col. Douglas Macgregor : Prenons le marché du Trésor, c’est du Trésor à long terme, le Trésor à 10 ans dont je parle. Que s’y passe-t-il? Eh bien, le taux est en train de remonter. Il y a quelques jours ou quelques semaines, le taux était de 4%. Puis il est passé à 4,2%. Puis à 4,5%. Lorsqu’il atteindra 5%, on sera foutus parce qu’on ne pourra pas assurer le service de la dette. Nous déboursons déjà un trillion par an pour la Défense. Des trillions doivent être dépensés chaque année pour assurer le service de la dette. On va arriver à un point où on ne pourra plus gérer, ce sera impossible. Il faudra alors s’adresser aux détenteurs de la dette, à ceux qui ont acheté les bons du Trésor et qui ont en fait financé le gouvernement américain. On leur dira: « Je dois renégocier le prêt » – des termes que l’Américain moyen peut comprendre. Ils répondront « Vous pouvez toujours essayer de le renégocier, mais qu’est-ce qui prouve que vous allez le rembourser? Vous êtes négligent. Vous avez mal géré vos finances. Vous êtes tellement endetté que vous ne pourrez jamais vous en remettre. » Vous vous dites alors que vous pouvez procéder à des changements. Mais que voulez-vous changer? Personne ne veut changer quoi que ce soit à Washington, parce que changer quelque chose signifie perturber le flux d’argent. Tout le monde veut que l’argent continue à circuler, mais ce n’est pas possible. Alors qu’allez-vous faire? Il faut réduire les dépenses. Réduire les dépenses! C’est scandaleux. C’est impossible. Nous avons plus de 2 000 programmes regroupés sous le titre général d’aide sociale pour diverses personnes, allant des bons d’alimentation à l’aide médicale, etc. Comment faire face à ça? Ces 2 000 programmes étaient à l’origine des solutions temporaires qui sont devenues permanentes. Ce sont désormais des droits. Vous allez réduire ces droits? Vous allez réduire la Défense? Oh, on ne peut pas réduire la Défense. Pourquoi? Eh bien, parce que nous avons de nombreux ennemis à l’extérieur du pays. Vraiment? Ou les ennemis sont-ils à l’intérieur du pays? La porte est ouverte depuis longtemps. Ils sont déjà là et la plupart d’entre eux vivent à Washington, DC. Ils sont en train de nous tuer. C’est pourquoi j’ai dit que l’immigration ou la migration était devenue une arme de destruction massive entre les mains de notre gouvernement. Ils la brandissent contre nous et ils adorent ça. Et ils sont arrogants. Ils pensent qu’ils sont au pouvoir pour l’éternité. Essayez seulement de gagner une élection, et vous verrez jusqu’où vous irez.

Qu’ont-ils fait? Ils adressent à chaque migrant qui passe la frontière mexicaine un numéro à quatre chiffres, qui fait partie du code de la sécurité sociale. Et ce numéro donne droit à certaines choses. Et puis on change la loi. Et on décide qu’en vertu de la loi fédérale actuelle, et c’est ce qui s’est passé sous Obama, si quelqu’un se présente pour voter et pense être un citoyen, il a le droit de le faire. Il n’a pas besoin de le prouver. « Si on vous demande quoi que ce soit », disent-ils à ces migrants, « vous avez ce numéro à quatre chiffres. Dites-leur d’appeler le département de la sécurité sociale. » Ils appellent donc la sécurité sociale. « Oui, nous avons ces numéros. » Ils ne sont pas citoyens, mais ils reconnaîtront qu’on leur a donné ces numéros. Comment voulez-vous alors organiser des élections libres et équitables?

Ces gens à Washington connaissent le jeu. Ce sont eux qui l’ont mis au point. Ils sont très doués pour y jouer. Nous sommes donc face à un problème. Ces personnes à Washington sont convaincues de leur autorité morale et de leur suprématie sur tous les autres. En d’autres termes, ils sont là pour une raison, pour nous guider. Nous ne savons pas ce que nous faisons. Nous devons être recyclés, rééduqués et orientés dans de nouvelles directions. D’où pensez-vous que viennent la diversité, l’inclusion et l’équité ? [NdT. Diversity, Equity, Inclusion – DEI] Tout cela n’a rien à voir avec l’égalité devant la loi, qui est la pierre angulaire [de la société]. Combien de décennies, certains diraient un siècle ou plus, ont-elles été consacrées à garantir l’égalité devant la loi? Nous y sommes parvenus. Ce n’est pas suffisant. Nous devons maintenant créer des catégories spéciales d’êtres humains, tout comme nous avons aujourd’hui plusieurs genres. Il n’existe pas d’homme ou de femme. Ce sont des constructions artificielles. Maintenant, il y a les « queer », les « non-binaires », peu importe ce que c’est. Il suffit de consulter la liste. Tout ça est insensé, mais c’est codifié et on nous oblige à l’avaler parce que les responsables en savent plus que nous. Et si nous remettons tout ça en question, nous sommes des Néandertaliens. Nous sommes des arriérés du Moyen-Âge. Nous ne comprenons pas le nouveau monde dans lequel nous vivons. C’est ce qui se passe en Europe et c’est ce qui se passe ici. L’Europe est sur le point de sombrer. La France en est le premier exemple. Les gens sont sur le point de se révolter. Ils sont au bord d’une révolution nationale. Ce n’est que le début et ça finira par déferler sur l’Allemagne et sur le reste de l’Europe. Souvenez-vous du vieil adage, le Ministre autrichien des affaires étrangères [Von] Metternich avait l’habitude de dire, quand Paris éternue, l’Europe s’enrhume. L’Europe va donc suivre. La France est en première ligne. Elle est le témoin. Nous connaîtrons bientôt des événements similaires ici.

Quelles sont toutes ces règles étranges en matière de vote? Les Français ont essayé le vote par correspondance. Les Français ont essayé le vote en ligne. Finalement, ils se sont débarrassés de tout ça et ont dit: « Non, vous devez vous présenter en personne pour voter parce que la fraude est devenue incontrôlable ». Nous savons que c’est également le cas ici. Les gens trichent. Nous parlions autrefois du péché originel. S’ils en ont l’occasion, les êtres humains font ce qu’il ne faut pas faire. C’est pourquoi nous avons des lois. Si les hommes étaient des anges, ils n’auraient pas besoin de lois. Souvenez-vous, je crois que c’est James Madison qui a dit cela. [NdT. la citation exacte: « Si les hommes étaient des anges, les gouvernements ne seraient pas nécessaires »] Nous avons donc bricolé toutes les orientations juridiques et les lois que nous respections et faisions appliquer, et nous ne les appliquons plus aujourd’hui. Nous appliquons d’autres mesures qui n’ont aucun sens et qui vont à l’encontre des intérêts du peuple américain.

Je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas si nous aurons vraiment des élections. Je le dis depuis longtemps, je ne suis pas favorable à l’effondrement de la loi et de l’ordre, parce que dès qu’ils disparaissent, on est confronté à de graves problèmes. Je ne veux pas voir ce genre de choses se produire. Je ne veux pas voir de violence dans les rues, car je sais où ça mène. Quiconque a étudié l’histoire, même superficiellement, le comprend, mais ce que nous avons fait jusqu’à présent ne nous mènera pas très loin. Et je ne vois pas beaucoup de preuves que cette élection, si elle a bien lieu, portera au pouvoir de nouvelles personnes qui feront réellement la différence, parce qu’il ne suffit pas de regarder le candidat, il faut aussi regarder ceux qui l’entourent.

Stephen Gardner: Oui. Beaucoup d’Américains se demandent comment ils vont pouvoir payer leur loyer. Comment vais-je pouvoir me payer une maison? Comment vais-je réparer ma voiture, mon lave-vaisselle, ma machine à laver, mettre de la nourriture sur la table? Et pourtant, Biden annonce que 2,3 milliards de dollars supplémentaires seront versés à Zelensky. Pourquoi l’administration Biden n’est-elle pas disposée à se rendre aux tables de négociations de paix? Et pourquoi continue-t-elle à laisser Zelensky décider de la fin de la guerre au lieu de laisser l’OTAN dire: « Cette guerre est terminée, vous avez perdu des terres, vous avez perdu plus d’un demi-million de personnes, vous devez y mettre un terme. » Où est l’adulte dans la pièce?

Col. Douglas Macgregor: Tout d’abord, toutes les personnalités politiques dont vous parlez, ici et en Europe, sont des fugitifs de la redevabilité. Ils sont arrivés là où ils sont en prenant le train en marche. Ils ont bricolé le train, bricolé la locomotive. La locomotive est sur le point de gripper. Elle ne fonctionne plus très bien. Et les passagers du train qui traînent derrière eux ne sont pas très heureux. Les élites sont assises dans le wagon-restaurant et s’amusent. Tous les autres sont malheureux. Cela me rappelle un peu la célèbre scène du Dr Zhivago où les élites russes, avant la révolution, sont en train de dîner et de s’amuser, tandis que les pauvres Russes chantent dans les rues une sorte d’hymne, ou peut-être l’Internationale, l’hymne socialiste international, peu importe ce que c’était. Les gens écoutent et soudain Rod Steiger se lève et dit: « Espérons qu’ils chanteront juste après la révolution ». En d’autres termes, ha ha ha. C’étaient des fugitifs de la redevabilité. Des fugitifs de la redevabilité, il y en a beaucoup.

On en revient à la bulle. Et nous avons une bulle. Il y a une bulle à Paris. Il y a une bulle à Berlin. Il y a une bulle à Londres. Ces gens ne sont pas en contact avec la réalité. Ils n’admettront pas leurs erreurs. Ils ne diront pas qu’ils se sont trompés. Ils ne diront pas, « Écoutez, nous n’avons pas fait d’analyse stratégique. Nous avons simplement décidé que les Russes étaient arriérés et stupides, que nous pouvions les intimider et que nous étions technologiquement supérieurs. » Nous avons oublié que les Russes n’étaient pas arriérés. Nous avons oublié que les Russes sont de vraies personnes avec un vrai pays, une vraie nation, et qu’ils entendaient défendre leurs intérêts. Ils n’allaient pas se coucher devant les mondialistes, permettre que leur pays soit violé pour ses ressources, que son peuple soit détruit et que son identité nationale soit réduite en poussière. C’est ce qui s’est passé dans une grande partie du reste de l’Europe, en tout cas en Europe occidentale.

Tout le monde s’excuse d’être nationaliste. Si vous croyez en votre pays, si vous vous identifiez à quelque chose et si vous avez des valeurs cohérentes avec cette identité et cette culture nationales, alors il y a quelque chose qui ne va pas chez vous. Les Russes ne croient pas à cet argument. Il s’agit en fait d’un combat contre le dernier État nationaliste d’Europe, à bien des égards, qui possède une véritable identité nationale sous-jacente, et une culture orthodoxe russe. Il y a des musulmans en Russie qui vivent dans des régions où ils sont concentrés et où ils sont citoyens russes. Ils sont égaux devant la loi et heureux d’être citoyens russes. Mais ils ne voient pas non plus de conflit entre le fait d’être musulman et celui d’être un nationaliste russe. C’est pourquoi les Tchétchènes se sont battus si efficacement en Ukraine. Poutine a donc très, très bien géré la situation. Il comprend son peuple. Il comprend ce qui motive les hommes et les femmes. Ce n’est pas notre cas. Nous ne comprenons pas nos propres populations. Et nos populations sont en train d’atteindre un point où elles disent qu’elles en ont assez. Et les premiers à le faire sont manifestement les Français, ce qui est intéressant car nous devons beaucoup à la France. La culture et la civilisation françaises font partie de l’Occident. Nous leur devons tout. Ils ont produit des penseurs remarquables, une science, une technologie, des mathématiques, une culture remarquables, et j’en passe. Ils ne sont pas les seuls, mais ils étaient au premier plan, à l’avant-garde, à bien des égards, au sortir du Moyen Âge. Ils redécouvrent donc qui ils sont, ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent être. La question est de savoir combien de temps il nous faudra encore attendre avant d’entreprendre le même voyage de découverte. Je n’en sais rien.

Stephen Gardner: Mon inquiétude est que vous et moi avons grandi à une époque où l’on nous enseignait l’histoire américaine, nos pères fondateurs, le bien, le mal et l’inavouable de l’Histoire de l’Amérique. Mais je ne sais pas si l’on enseigne la même chose aux jeunes dans les universités de nos jours. Il semble qu’on leur apprenne à haïr leur pays, à s’attendre à ce que tout leur soit donné, à se plaindre lorsque les choses sont injustes et à obtenir ce qu’ils veulent. Je m’inquiète vraiment pour la prochaine génération parce que je n’ai que 10 ou 15 ans d’avance sur eux, mais il y a une énorme différence dans leur façon de penser par rapport à ma génération.

Col. Douglas Macgregor: Je suis sûr que certains de vos auditeurs ont lu le célèbre ouvrage de Murray, « The Bell Curve », et plus récemment « Coming Apart », dans lequel il examine toutes ces questions et tente de les comprendre. Je pense qu’il faudrait revenir sur les 40 ou 50 dernières années et décortiquer systématiquement tous les changements profonds du système éducatif et de la façon dont nous faisons des affaires qui nous ont amenés là où nous en sommes. Pour faire simple, comme je l’ai dit au début, nous sommes arrivés à un point où, dans pratiquement toutes les activités importantes liées à notre société, nous devons tout recommencer à zéro. Mais comment faire? Faut-il revenir en arrière et essayer de réanimer ce qui existait? Nous pouvons le faire en partie, mais nous avons besoin d’une nouvelle direction et nous devons être capables de forger l’unité de ce pays. Et c’est très, très important. D’après les personnes chargées du recensement, il y a actuellement aux États-Unis au moins 52 millions de personnes qui ne sont pas nées en Amérique. C’est un chiffre énorme. Et n’oubliez pas que l’un des principaux changements administrés ou mis en œuvre par l’administration Obama était que l’on pouvait devenir citoyen américain et vivre aux États-Unis, mais que l’on n’avait pas besoin d’être Américain. Que l’on peut vivre sur son île, peu importe ce que l’on veut être. Et que ce n’est pas un problème. Mais c’est un gros problème, car les États multinationaux, multiculturels et multilingues ne fonctionnent pas très bien, d’un point de vue historique. Ils ne durent pas longtemps. Ils finissent par s’effondrer. Et on peut les citer tous: l’Autriche-Hongrie, la Russie tsariste, la Yougoslavie, l’Union soviétique.

Nous devons donc revenir en arrière. Nous devons trouver comment redéfinir notre identité américaine. Et nous devons, d’une manière ou d’une autre, cultiver le sens du service et le dévouement à notre pays. La notion de service a presque complètement disparu. Je pense toujours à l’académie militaire où j’ai étudié pendant quatre ans et où nous avions cette notion de devoir envers notre pays. Au moins à l’époque, il y avait ce sens profond du service qui consistait à dire qu’avant tout, il y avait notre pays, toujours, et la mission qui nous était confiée par notre pays. Ensuite, les soldats, les marins, les aviateurs et les marines que nous pourrions commander, et en dernier lieu nous-même. Aujourd’hui, les choses sont inversées. Les gens pensent d’abord et avant tout à eux-mêmes et tout le reste vient en deuxième, troisième ou quatrième position. Je l’entends tout le temps. « Je m’en fous. Je ne ferai ni ceci, ni cela, ni rien d’autre. Vous ne me verrez pas là-dedans ». En d’autres termes, ils ne se sentent plus appartenir au pays. La pauvreté suscite toujours un certain degré de dévouement à la patrie et de zèle religieux. J’espère que nous n’aurons pas à sombrer dans la pauvreté pour en arriver là. Mais ça fonctionne.

Le fait est que nous allons devoir forger un nouveau pays à partir du gâchis qui a été créé. Cela prendra du temps, mais il faut y arriver. Et les institutions de gouvernance ne peuvent pas être réformées. Elles doivent être fondamentalement modifiées. Pour l’instant, ce ne sont que des façades creuses. C’est là le problème. C’est de là que nous avons entamé cette discussion.

Stephen Gardner: Je peux entendre AOC [NdT. Alexandria Ocasio-Cortez, « socialiste démocrate », égérie du Green New Deal et de l’ouverture des frontières] faire un discours. « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour vous-même. »

Col. Douglas Macgregor: Je pense que c’est probablement plus répandu que nous le pensons, mais pas partout. Nous sommes beaucoup plus nombreux que ne le pensent les élites de Washington. Et nous allons le découvrir dans les mois à venir, j’en suis sûr. Le fait est que nous devons nous serrer les coudes et nous forger une nouvelle voie, une nouvelle identité. Mais nous devons nous concentrer sur notre pays. Toutes ces choses qui se passent à l’étranger ne sont que des distractions. Aucune personne saine d’esprit ne veut nous faire la guerre. Personne ne lancera une arme nucléaire sur les États-Unis parce qu’il sait qu’à la minute où il le fera, son pays sera réduit en cendres. Poutine l’a dit à maintes reprises. Il a dit qu’il ne voulait pas d’échange nucléaire et qu’il n’utiliserait pas d’arme nucléaire. Mais que s’il était menacé par cette arme, il riposterait. Et que si les deux utilisent des armes nucléaires, tout le monde mourra. Et bien entendu, il ajoute, avec un sourire en coin, que parce qu’ils sont de bons chrétiens orthodoxes, ils seront des martyrs. Je n’ai pas envie de martyriser qui que ce soit, et je pense que la plupart des Américains non plus. Mais nous avons créé ces croquemitaines à l’étranger. Voyez tous les Chinois qui affluent aux États-Unis. Oui, eh bien, c’est nous qui avons ouvert les vannes. Nous les avons ouvertes, et des milliers de Chinois ou des dizaines de milliers d’autres personnes, dont nous ne savons rien, sont entrées [aux États-Unis]. Les gens semblent penser qu’il s’agit d’une armée en attente d’un signal secret de Pékin pour prendre le pouvoir. C’est loin d’être le cas. La moitié de ces Chinois sont recherchés par les autorités chinoises pour avoir été fortement impliqués dans des affaires de corruption. Le plus grand défi auquel sont confrontés les Chinois à l’heure actuelle est la corruption à l’intérieur de leur propre pays. Ça a toujours été un problème. Chaque mois, des généraux, des amiraux et divers directeurs d’entreprises sont arrêtés pour corruption. Ils construisent des navires dont la coque est fissurée. Ils ont des batteries de fusées, des batteries de missiles où, d’une manière ou d’une autre, le carburant des fusées et des missiles est manquant – il a probablement été vendu. Ce n’est pas le Japon impérial, loin s’en faut. Ce sont des impérialistes, mais des impérialistes capitalistes. Leur objectif est de faire des affaires. Leur objectif est la prospérité. Ça ne veut pas dire qu’ils sont bons ou mauvais. C’est juste un fait. C’est nous qui avons ouvert nos frontières de manière stupide. Fermer les frontières et renvoyer ces gens chez eux, voilà ce que nous devons faire. Sinon, nous ne survivrons pas. C’est aussi simple que ça.

Ça n’a pas besoin de se passer dans la violence. Ça n’a pas besoin non plus se faire de façon odieuse. On peut dire à tous ces gens, écoutez, en partant, si vous vous inscrivez chez nous, lorsque nous aurons une meilleure économie et que nous serons à nouveau plus forts en termes de société et de situation financière, nous pourrons vous faire revenir. Si vous vous enregistrez auprès de nous en sortant, ça montre que vous êtes prêt à obéir à la loi et à coopérer. Mais si vous restez ici en violation de la loi alors que nous vous demandons de partir, vous serez incarcéré et finalement expulsé du pays. Nous devons en arriver là. Il n’y a pas d’autre solution. Sinon, l’État de droit, qui est la pièce maîtresse de notre société, qui a fait notre grandeur [disparaîtra]. Demandez à n’importe quel ressortissant de n’importe quel pays du monde venu ici pour faire des affaires et finalement devenu citoyen. Peu importe qu’il s’agisse de Turcs d’Anatolie, de Chinois, de Vietnamiens ou d’Indiens, n’importe qui dans le monde vous dira que c’est un pays merveilleux. C’est un endroit où l’on peut faire des affaires parce qu’il n’est pas nécessaire de soudoyer tout le monde pour faire des affaires. Il n’est pas nécessaire de soudoyer le plombier pour qu’il répare la plomberie. Il n’est pas nécessaire de soudoyer l’électricien pour qu’il vienne refaire l’installation électrique de la maison. Il travaillera pour un certain prix et fera du bon travail. Son travail vaut de l’or. Voilà ce qu’ils vous diront. Tout ça cessera d’exister si nous n’appliquons pas la loi. Toutes ces choses simples que nous tenons pour acquises seront perdues. Il ne s’agit pas seulement des gangs criminels vénézuéliens qui violent, agressent et assassinent des fillettes de 11 ans. Il ne s’agit pas seulement de ça. Nous savons que c’est un problème et nous devons traiter ces personnes avec sévérité. Ils devraient être exécutés pour ce qu’ils font. Tous ceux qui font ça devraient être exécutés. Nous n’appliquons pas la loi. Nous sommes devenus mous. Tout le monde a la vie trop facile, Stephen. Il suffit de regarder la population. Tout le monde se promène dans les centres commerciaux, avec 20, 30, 40 kilos en trop, ne mange que de la mauvaise nourriture, puis se précipite à la maison pour regarder le match à la télévision. De quoi s’inquiètent-ils?

Stephen Gardner: De pas grand chose.

Col. Douglas Macgregor: Ce genre de population ne se révolte pas. Elle s’éteint, simplement. Ça peut changer, mais ce n’est pas encore le cas. Mais c’est en train de changer en France et ça va changer dans le reste de l’Europe. Tout d’un coup, les gens vont se demander, « Mais que faisons-nous dans l’est de l’Ukraine? Les Russes ne vont pas débarquer. Les Russes ne veulent pas envahir l’Europe. » Vous pensez que Poutine veut gérer le désordre qui règne aujourd’hui en Europe occidentale? Mon Dieu. La dernière chose qu’il veut, c’est conquérir et occuper la Pologne. Elle est pleine de Polonais. Ils détestent les Russes. Pourquoi ferait-il ça? C’est stupide. Ça n’arrivera pas. Il ne veut pas le faire. Personne ne le veut en Russie. Les Russes veulent recommencer à faire des affaires. Ils aimeraient faire des affaires avec nous, mais ils ne peuvent pas à cause de ces gouvernements. Ils sont horribles. Ils doivent disparaître.

C’est là tout l’intérêt de l’idée d’organiser des élections anticipées. Plus vite nous mettrons fin aux fonctions de ce gouvernement et plus vite nous pourrons nommer de nouvelles personnes, mieux ce sera. Tout ne changera pas du jour au lendemain. Mais il faut mettre en place des personnes qui ne font pas partie du problème. Je crois que c’est George Will [NdT: en fait William Buckley] qui a dit, il y a de nombreuses années, que s’il avait le choix de doter le gouvernement des meilleurs cerveaux de l’université de Harvard et de Yale, il préférerait prendre les 500 premiers noms de l’annuaire téléphonique de Boston et les mettre au gouvernement parce qu’ils feront un meilleur travail. Et il n’avait pas tort, car ce sont des Américains qui se soucient des Américains. Ils sont en contact avec la réalité. Nous avons besoin de gens qui sont « America first » dans un sens très positif, qui comprennent que tout dépend de ce que nous faisons dans notre pays, et non de ce que nous faisons au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine. Ces régions existent depuis des milliers d’années. Ils se débrouillent très bien sans nous. Et aucun d’entre eux ne veut venir ici pour nous faire exploser. C’est absurde. Nous devons donc comprendre tout ça et nous concentrer sur ce que nous faisons ici. Et je pense que c’est ce que la plupart des électeurs américains commencent à penser, mais ils doivent passer à la phase opérationnelle.

Stephen Gardner : Oui, je suis tout à fait d’accord avec vous. Je pense que beaucoup de gens se sont réveillés la semaine dernière. Je pense que ça a même ouvert les yeux à beaucoup de démocrates qui se sont dit, minute, le président n’est pas… On nous ment, on nous enfume, on nous manipule.

Eh bien, Colonel, je vous remercie d’être venu. Ce fut une excellente discussion. Je me réjouis de vous recevoir à nouveau. Je vous remercie. J’espère que votre famille passera une bonne semaine du 4 juillet et que nous nous reverrons lors de la prochaine émission.

Col. Douglas Macgregor : La même chose pour vous et pour tout le monde. Au revoir.


Transcription

Stephen Gardner: Okay, we’ve got a lot going on with the U.S. military changes in risk status. We’ve also have big risk that is finally getting the mainstream media exposure that it deserves, that is President Joe Biden’s mental status. To help me go through this, I have retired Colonel Douglas McGregor. Colonel McGregor, thank you for joining me.

Col. Douglas Macgregor: Sure, happy to be here.

Stephen Gardner: So, man, the mainstream media is unable to cover for the president. I want to go through that. But first thing I need some help understanding is I’m seeing on Twitter that the Pentagon and the military have heightened their risk level to Charlie, specifically in the European region. What does that mean? Why would the military be on a higher heightened alert?

Col. Douglas Macgregor: Well, I haven’t seen the instructions that were given, but I do know that soldiers and airmen in Europe have been told to essentially take off their uniforms if they are going off post or off base and to walk around and be seen in civilian clothes as opposed to uniforms. And that usually means there is evidence for threats to American servicemen. And now, who are the threats, that I don’t know. Are they worried about attacks by Muslims or Islamists? Or are they worried about hostility that some of the Europeans may feel towards us because of our policies in eastern Ukraine? I have no idea. But any number of those things could be a reason for it.

Stephen Gardner: I figured there was something, but when I saw that, I was like, okay, wait a minute, I’m getting on with the colonel. I’ll try to better understand that. You and I have openly talked about Biden’s dementia, the fact that he’s not mentally well. Now the whole world knows it. Even Jake Tappert of CNN is telling his audience that he had no idea Biden was struggling so much with his mental health. I don’t know if that’s a lie or if Jill Biden has really kept him so well sequestered that many people in Washington DC and the media simply didn’t know. Either way, Biden is now being thrown under the bus or out into the spotlight. What are your thoughts on this whole situation?

Col. Douglas Macgregor: Well, obviously Jake Tappert has been given permission by his masters to state the obvious. I think that’s what’s happened. There’s nothing new for you and me. What was interesting was how blatant it was during the debate. And of course, my concern has never been Biden per se. He’s an empty facade. He’s always been an empty suit. It’s who’s behind him, who’s actually running the show. And I think that’s a combination of things. Clearly members of the cabinet, people like Blinken, Mayorcas at the Department of Homeland Security, Garland in the Justice Department, Wray at the FBI, they are all part of the cabal that is governing us, calling the shots. But behind them are a number of other people. We don’t normally mention them. I don’t. But they’re unelected either bureaucrats or representatives of billionaire oligarchs, all of whom are trying to drive us in a particular direction in foreign and domestic policy. They’ve been running the show for a long time. And the problem that people have is that they focus so much on the president, they think, well, if we use the 25th Amendment, we can remove Biden. Okay. What difference is that going to make? The answer is none. What we need is new government. You know, this government has weaponized mass migration into the United States against the American people. This government has sponsored people in the Justice Department who are happy to see Americans under assault and under attack in cities and towns across the country by criminals that are being released onto the streets. This is a government that is effectively waging war on everyone and anyone who is like you and I and who believes in anything like Christianity or professes to. And that’s the simple truth of the matter. I don’t think you need to be too much more complex than that. This government is blatantly nihilistic, atheistic, and seems to think that the greatest threat to this country is, quote unquote, white supremacy. The last I heard, those three guys that are big believers in white supremacy haven’t been able to get back into the telephone booth where they’ve been hiding out. So I certainly don’t see it that way, but you and I are viewed as part of that problem. We are automatically in that category and therefore the enemy. And that’s why people don’t trust the FBI. It’s why people don’t trust the Justice Department. I mean, it’s the simple fact of the matter.

Stephen Gardner: Is there any chance – you just sparked a thought – if 51 former intelligence people, including the head of the CIA, approved the letter, the acting person, Mike Morell, you had Anthony Blinken asking them to put this letter together in order to cover up the Hunter Biden laptop. Is there common sense or a logical trend that perhaps the CIA is behind running the American government at this point?

Col. Douglas Macgregor: Well, again, I think you have to look at the sprinkling of key people, key figures. I mentioned some of them when I spoke about Blinken and Mayorkas, Garland and Wray. You have to go through the whole federal bureaucracy in the government and identify the individuals that all share those views. They’re the people that would like Justice Kagan, as an example, to be in charge of the Supreme Court and legislating for the bench. These people are all birds of a feather and they all share the same particular outlook. That outlook puts them into the camp of hating people like us and wanting to destroy us. I think Americans have figured this out and I think they’ve decided that they don’t like it. If you can rid the government of Biden, that’s not terribly helpful because he’s not making the critical decisions anyway. That’s why I talked about « hold elections early ». Now, the only problem is holding elections early could be done, but the Congress has to vote for it. Well, what is the Congress likely to do? Well, the Congress is bought and paid for. As I say, repeatedly and many have for years, we have the best government money can buy.

Why are we waging war in Ukraine? Why are we continuing to ship money and weapon systems over there when that war was lost almost at the very beginning and never had a chance to win anyway? And it was a disastrous decision on our part. Well, why are we now underwriting anything that Mr. Netanyahu wants to undertake in the Middle East? Why are we cheering on war there as well as war in Ukraine? Why are our borders still open? I mean, I thought it was almost tragic comedy to see or to listen to Director Wray testify that the open border has allowed dangerous Islamist elements into the country. Is that all? I mean, we can’t even begin to understand the gravity of that situation. As I said, migration has become a WMD in the hands of these people, of the Biden government and of Congress. So who’s calling the shots? And why are we being governed this way? None of these things are issues where the American people have necessarily been consulted. When is the last time anybody asked Americans how many people they want to admit to the country that we know nothing about? When is the last time anybody asked the American people whether or not they wanted to wage war all over the Middle East or in eastern Ukraine? Nobody has. We don’t control the government. We’re not asked. This is their notion of democracy, which has a great deal more in common with Lenin’s notion of democracy than it does with any traditional classical liberalism or Anglo-Saxon democracy.

Stephen Gardner: Just not too long ago, Biden was meeting with the other G7 leaders, there was this scene that they’re now saying was a cheap fake or a deep fake of Biden getting distracted, wandering off. The Prime Minister of Italy has to go and bring him back over to the group, over to the crowd. What do you think the other G7 leaders are thinking? Are they thinking it’s not our place to tell America what to do or do you think inside they’re going « Holy cows, America is being led by somebody with dementia »? Any thoughts on what the other G7 leaders are thinking?

Col. Douglas Macgregor: When you talk about people like Macron or Scholtz, for instance, they’re part of the globalist ruling class. They’ve been installed in power with the help and the backing and the money of people like George Soros. They have long pedigrees in the post-Second World War environment of adopting and believing in all the lies and ideology that come with being a globalist. We used to call them internationalists when they were Bolsheviks back in 1919 and 1920. Now we call them globalists. Their goal is the same. Denationalize the West, essentially crush Western civilization and reshape it into something new. Convert all of us to an amorphous mass of people who are sedated consumers but have no notion of who and what we are, without any national identity, believe that people are fungible commodities that can be exploited and utilized any way that is necessary for the greater good. Who determines the greater good? The ruling class determines the greater good, what we used to call the dictatorship of the proletariat, the vanguard of the revolution. Who are they? Well, that was Lenin and the Bolsheviks. We’re being treated to the same sort of outcome by a new group that sees itself in the same light.

Stephen Gardner: One thing that I wanted to get your thoughts on is the president’s own sister, Valerie Biden, is now coming forward and she is accusing Jill Biden of elder abuse, saying, « listen, your own pride and ego, your desire to be famous, to be wined and dined and important, is getting in the way of America’s safety. My brother is not mentally well. He is not fit to run the country. » Can the Democrats ignore this anymore or is this kind of like how the Democrats had the back of Governor Andrew Cuomo until they couldn’t hide it anymore and then they all turned on him viciously? Are we about to see that happen?

Col. Douglas Macgregor: Maybe. I don’t know. Frankly, Tucker Carlson said that two years ago, talked about elder abuse. That’s not new. A lot of us thought that that was the case when he was made candidate for president. What I thought was really stunning about the debate was that you had two men, one was 79, the other is 80, competing for the presidency. Is that real? That’s bizarre. That makes no sense. Is our bench that weak? I guess it is. I mean, as you look across the people on the Hill at the individual sitting in the Senate in the house, how many of them would you readily impute presidential abilities to? I don’t think very many. I think we’re increasingly aware of the fact that these people are in Washington for many reasons, not the least of which is to make themselves millionaires. They all seem to come out of the place very well heeled. Well, how does that happen? Well, you have to look at the lobbyists. Who are the lobbies? Pharmaceutical industries, foreign lobbies, the Israel lobby, the climate change lobbyists. You just go down the list. There are all sorts of people, the oil and gas lobbies. They all have money and they’re happy to sort of slip cash under the door to anyone holding political office or running for political office in order to get control of them. And people have tended to say, well, that’s fine.

There was a gentleman named Buck. I can’t remember his first name, who was a congressman from Colorado, came from Westminster, Colorado outside of Denver. He wrote a book called « The Swamp is Deeper Than You Think ». And he finally retired and left Congress after a couple of terms because he said, you couldn’t survive there unless you willingly became part of the corruption machine. Because as soon as you arrived, we’re told that you have to pay X number of dollars on a routine basis to the Republican National Committee, the Democratic National Committee, whichever one you want to choose. And he said, well, I don’t have money like that. Where am I going to get it? My constituents can’t raise that kind of money. And they’d say, well, that’s why you have the lobbyists, go out of the back door here and go down to K Street. There are lots of lobbyists there. They have the money, get the money you need, and then you give it to us. That’s been going on for a while. This is not new. And so we have a government right now that is largely disconnected from reality. Washington is a bubble because the people that live in it are no longer really tied to the American people. Oh, they’ll throw a bone occasionally in the direction of somebody who’s a constituent. They’ll stand up there and say, I brought these benefits for drug pricing to you, or I brought you a new manufacturing job in a plant that’s owned by one of the big five defense corporations, things like that. But in reality, they couldn’t care less about the people that they represent. And they will tell you, voters don’t win elections, donors do. And they know that if they don’t do what the donor wants, the donor will support their adversary, their opponent, and unseat them either in the primary or in the general election. So their attitude is, it’s either I get into this game and I do what I have to do to stay here or somebody else will do it. And then over time, it becomes very profitable. They learn how to manipulate this thing. Look at all the insider trading. You could probably indict 80% of the members of the House and the Senate for insider trading at some point. I mean, this information is available to them, and they take advantage of it. Who’s prosecuting them? We’d have special prosecutors all over the place, busy until hell freezes over if we started to dig into what all of these people are up to.

So that’s why when I said hold elections, the point is, let’s start over, because what we’ve got is too rotten to the core to fix. Whereas everybody talks about reform, you can only reform so much. You end up tinkering on the market in most cases because everybody says, well, it’s too difficult to fix things because it’s like an old house. You buy an old house and you’ve lived in the old house forever. You keep living there, but you know the thing’s falling apart. It’s got serious problems. You’ve got termites in the foundation, termites in the walls, rats in the basement. The heating system doesn’t work very well anymore. So you say, I’ve got to fix this thing. Well, to fix it, it’s so old and so rotten, you got to pull out all the rivets. You got to pull everything apart. You got to tear everything out and rebuild this thing from the ground up. That’s what we need to do in Washington. I think more and more Americans are realizing it. I’ve always focused on defense, but it’s not just defense. The intelligence community falls into the same category. Most of the federal government does. You look at this Department of Agriculture, we were once the world’s greatest agrarian power. We shot ourselves in the foot. We no longer are. We could be again, by the way, in terms of food production. If you go to Washington, you look at the Department of Agriculture, these buildings are magnificent. They’re huge and they go for several blocks, but we’re not in that business anymore. Yet the whole idea behind redistribution of taxpayer money and cash comes into play. The Department of Agriculture that we don’t actually need for what it was originally designed is another clearinghouse for cash that’s doled out to various key figures, various corporations, that are involved in agriculture. The same thing is true in defense. You can go throughout Washington, look at all these federal agencies, and you come away with a conclusion of « do we really need to do all of this? » And somebody will say, « Oh no, we don’t need to do any of it ». Well, that’s not true. Some of it needs to be done. But if we’re going to get it done properly, we’re not going to fix anything, we’re going to have to start over. It’s beyond the point of, in my judgment, reforming a lot of things. We really got to start over and build everything from the ground up.

Stephen Gardner: Yeah. I would love for that to be able to happen. You and I both…

Col. Douglas Macgregor: Well, look at the Treasury market, the long-term Treasury, the 10-year Treasury is what I’m talking about. What’s happening there? Well, we’re inching up. It was a few days ago or a few weeks ago, it was 4%. Then it’s 4.2%. Then it’s 4.5%. When it hits 5%, we’re done because we can’t service the debt. We’re already paying out a trillion out a year for defense. Trillions have to go every year to service the debt. You’re going to reach a point where you can’t manage it, you can’t do it. So then you go to the people that own your debt, the people that have bought your treasuries and effectively have been funding the US government. You say, I need to renegotiate the loan, if you will, in terms that the average American can understand. They say, well, you can try and renegotiate it, but what evidence is there that you’re going to pay it off? You are negligent. You have mismanaged your finances. You’re so deeply in debt, how can you ever recover? Well, then you say, well, I can make changes. Well, what do you want to change? Nobody wants to change anything in Washington because to change something means that you disrupt the money flow. Everybody wants to keep the money going, but you can’t. So what are you going to do? You got to cut spending. Cut spending. That’s outrageous. That can’t be done. We have over 2,000 programs that fall under the sort of broad title of welfare for various people, everything from food stamps to medical support and so forth. How do you deal with that? Those 2,000 programs were all originally temporary fixes that all became permanent. They’re now entitlements. You’re going to cut entitlements? You’re going to cut defense? Oh, we can’t cut defense. Why not? Well, we have all these enemies outside the country. Do we really? Or are the enemies inside the country? The gate’s been open for quite a while. They’re already here and most of them live in Washington, DC. They’re killing us. That’s why I said immigration or migration has become a WMD in the hands of our government. They wield it against us and they love it. And they’re arrogant. They think they’re in power for perpetuity. Just you try to win an election, see how far you get.

You know, what have they done? You’re turning to each migrant that comes up through the Mexican border and you’re saying, here’s a four-digit number. It’s part of a social security number. And this entitles you to things. And then we change the law. And we say under federal law right now, and this happened under Obama, if someone walks in to vote and thinks they’re a citizen, then they may vote. There’s no provision to prove it. And if you’re asked anything, they’re telling these migrants, you’ve got this four-digit number. Tell them to call in the Social Security Department. They’ll call Social Security. Yeah, we have those numbers. They’re not citizens, but they’ll acknowledge that they were given those numbers. How are you going to hold a free and fair election?

These people in Washington know the game. They’ve developed it. They’re very skilled at playing it. So you’ve got a problem. These are people in Washington who are convinced of their moral authority and supremacy to everyone else. In other words, they’re there for a reason, to guide us. We don’t know what we’re doing. We have to be retrained, reeducated, and moved in new directions. Where do you think you’ve got diversity, inclusion, and equity? This has nothing to do with equality before the law, which is a cornerstone. How many decades, somebody would say a century or more, has been spent in ensuring equality before the law. We achieved that. That’s not good enough. Now we have to create special categories of human beings, just as we have multiple genders now. There’s no such thing as a man or a woman. Those are artificial constructs. Now you have queer, non-binary, whatever that is. I mean, just go down the list. All this is insanity, but it’s codified and it’s now being shoved down our throats because the people in charge know better than we do. And when we question any of this, we’re Neanderthals. We’re throwbacks to the Middle Ages. We don’t understand the new world that we’re living in. This is happening in Europe and it’s happening here. In Europe, it’s about to go under. France is the first example. People are about to revolt. They’re on the verge of a national revolution. That’s just the beginning and it’s going to sweep into Germany and the rest of Europe eventually. Remember the old adage, Austrian Foreign Minister [Von] Metternich used to say, when Paris sneezes, Europe catches a cold. So Europe will follow. France is leading. It’s the bellwether. We’re going to have similar experiences here.

What are all these strange rules on voting that we have? The French tried absentee voting. The French tried voting online. They finally got rid of all of this business and said, no, you got to show up and vote because the fraud was just out of control. Well, we know that’s the case here as well. People will cheat. I mean, there is this thing that we used to talk about, original sin. Given the opportunity, human beings will do the wrong thing. So that’s why we have laws. If men were angels, they wouldn’t need laws. Remember, I think it was James Madison who said that. So we’ve tinkered with all the legal guidance and the laws that we used to uphold and enforce, and we now don’t enforce those. We’re enforcing these other things that don’t make any sense that are antithetical to the interests of the American people.

So I don’t know what’s going to happen. I don’t know if we’re really going to have an election. I’ve said that for a long time and I’m not for the breakdown of law and order because once that goes, you’re in a lot of trouble. I don’t want to see that happen. I don’t want to see violence in the streets because I know where that leads. Anybody who’s studied history even superficially understands that, but we’re not going to get very far with what we’ve been doing. And I don’t see much evidence that this election, if it is held, is going to bring new people to power who are going to do very much that’s different because you’ve got to not only look at the candidate, look at who surrounds the candidate.

Stephen Gardner: Yeah. A lot of Americans are struggling knowing, how am I going to pay rent? How am I going to afford a house? How am I going to repair my car, my dishwasher, my laundry machine, put food on the table? And yet Biden announces another $2.3 billion heading to Zelensky. Why is the Biden administration unwilling to go to the peace talk tables? And why do they continue to let Zelensky decide when the war ends versus letting NATO say, this war is over, you’ve lost land, you’ve lost half a million plus people, you need to end this thing. Where’s the adult in the room now?

Col. Douglas Macgregor: Well, first of all, all the political figures that you’re talking about here and in Europe are fugitives from accountability. They’ve gotten where they are by riding the train. They’ve been tinkering with the train, tinkering with the locomotive. The locomotive is close to seizing up. It’s not performing very well anymore. And the people on the train that are dragging behind them aren’t very happy. The elites are sitting in the dining car enjoying themselves. Everybody else is miserable. Sort of reminds me of that famous scene in Dr. Zhivago where the Russian elites before the revolution are dining and enjoying themselves and outside in the streets are the poor Russians singing some sort of hymn or perhaps it was the Internationale, the international socialist hymn, whatever it may have been. And then people are listening and suddenly Rod Steiger stands up and says, hopefully they’ll sing in tune after the revolution. In other words, ha ha ha. They were fugitives from accountability. We have lots of fugitives from accountability.

It’s back to the bubble. And we have a bubble. There’s a bubble in Paris. There’s a bubble in Berlin. There’s a bubble in London. They’re not in touch with reality. They are not going to admit mistakes. They’re not going to say we were wrong. They’re not going to say, look, we didn’t perform any strategic analysis. We just decided the Russians were backward and stupid and that we could bully them and that we were technologically superior. And we forgot that the Russians were not backward. We forgot that the Russians are real people with a real country, a real nation, and they were going to defend their interests. They weren’t going to roll over for the globalists, allow their country to be raped for its resources and its people to be destroyed and its national identity be grounded into dust. That’s what’s happened in much of the rest of Europe, certainly in Western Europe.

Everyone is apologizing for being a nationalist. If you believe in your country and you identify with something and you have values that are consistent with that national identity and culture, well, then there’s something wrong with you. The Russians don’t buy that argument. This is really a fight between, in many ways, the last nationalist state in Europe with a true underlying national identity and Russian Orthodox culture. Now, there are Muslims in Russia and they live in areas where they are concentrated and where they are Russian citizens. They are equal before the law and they are happy to be Russian citizens. But they also see no conflict between being a Muslim and being a Russian nationalist. And that’s why you’ve seen the Chechens fight so effectively in Ukraine. So Putin has managed this very, very well. He understands his people. He understands what motivates men and women. We don’t. We don’t understand our own populations. And our populations are now reaching a point where they’re saying we’ve had enough. And the first to do it demonstrably are the French, which is interesting because we owe so much to France. French culture and civilization as being part of the West. We owe them everything. I mean, they produced remarkable thinkers, remarkable science, technology, mathematics, culture, you name it. They’re not the only ones, but they were in the forefront, the vanguard, in many ways, coming out of the Middle Ages. So they’re rediscovering who they are and what they are and what they want to be. The question is, how much longer do we go on before we embark on the same voyage of discovery? I don’t know.

Stephen Gardner: Well, my worry is, you know, you and I grew up in a time where we were taught about the American history, our founding fathers, the good, the bad, and the ugly of becoming the America. But you know, I don’t know that the kids in the universities these days are being taught that same thing. It seems they’re being taught to hate their country, to expect everything to be handed to them, that they can whine when things are unfair and they’ll get their way. I really do worry about this next generation because I’m only maybe, you know, 10 or 15 years ahead of them, but there’s such a difference in the way they think compared to my generation.

Col. Douglas Macgregor: Well, I’m sure some of your listeners have read Murray’s famous book, « The Bell Curve », and then more recently, « Coming Apart », where he looks at all of these issues and tries to understand them. I think you’d have to go back over the last 40 or 50 years and systematically pick apart all of the profound changes in the educational system and the way we do business that have brought us to this point. My point simply, as I made at the beginning, is that we’ve reached the point in virtually every important activity associated with our society where we have to start over. Now, how do we do that? Do we go backwards and try to reanimate what was there? We can do some of that, but we need a new direction and we need the ability to forge unity in this country. And that’s very, very important. We have at least, according to the people that are involved with the census, at least 52 million people inside the United States right now who were not born in America. That’s an enormous number. And remember that one of the major changes that the Obama administration administered or implemented was that you could become an American citizen and live inside the United States, but you don’t need to be an American. You can live on your island, whatever it is that you want to be. And that’s okay. Well, that’s not okay because multinational, multicultural, multilingual states historically don’t do very well. They don’t last long. They eventually fall apart. And we can look at all of them, Austria-Hungary, Tsarist Russia, Yugoslavia, the Soviet Union.

So we have to get back. We’ve got to figure out how do we redefine this thing of being an American. And then we have to some way or another cultivate a sense of service and devotion to the country. The notion of service is almost completely vanished. And I always look at the military academy where I went to school for four years where we had this notion of duty on our country. But at least at the time there was this profound sense of service that first and foremost came your country, always, and the mission assigned to you by your country. After that, the soldier, sailors, airmen, and Marines you may command, last yourself. Well, we’ve inverted that now. People are now thinking first and foremost about themselves and everything else comes second, third, or fourth. I hear that all the time. « I don’t give a damn. I’m not going to do this, that or the next thing. You’re not going to see me in that. » In other words, they don’t feel part of the country anymore. Now, poverty always instills a certain amount of devotion to the country and religious zealotry. I hope we don’t have to sink to poverty to get there. But that does work.

But the point is we’re going to have to forge a new country out of the mess that has been created. That’s going to take some time, but it has to happen. And the institutions of governance cannot be reformed. They have to be changed fundamentally. Right now, they’re empty facades. That’s the point. That’s where we started this discussion.

Stephen Gardner: I can hear AOC giving a speech. « Ask not what your country can do for you, but what you can do for yourself.« 

Col. Douglas Macgregor: I think that’s probably more widespread than we think, but not everywhere. There’s a lot more of us left than I think the elites in Washington think. And we’re going to discover that in the months ahead, I’m sure. The point is we’ve got to pull together and we’ve got to forge a new path, a new identity. But we’ve got to focus here at home. See, all these things happening overseas are really distractions. No one in their right mind wants to go to war with us. There’s no one that’s going to launch a nuclear weapon at the United States because they know the minute they do that, their country is going to be turned into ash. Putin has said that many times. He said, we don’t want a nuclear exchange and we’re not going to use a nuclear weapon. But if we’re threatened with this, we will respond. And if we both use nuclear weapons, we will all die. And then of course he says, with a wry smile, of course, because we’re good Orthodox Christians we’ll be martyrs. Well, I’m not interested in martyring anybody, you know, and I don’t think most Americans are. But we’ve created these boogeymen overseas. You know, look at all the Chinese pouring into the United States. Yeah, well, we opened the floodgates. We opened this, thousands of Chinese or tens of thousands of lots of other people coming in about whom we know nothing. Now, people seem to think that this is an army in waiting that’s going to get a secret signal from Beijing and take over. Far from it. Half of those Chinese are wanted by the authorities in China, because they were heavily engaged in corruption. The biggest challenge to the Chinese right now is corruption inside their own country. It’s always been an issue. Every month, generals and admirals and various directors of enterprises are arrested on corruption charges. You know, they’re building ships with cracks in the hulls. They have rocket batteries, missile batteries where somehow or another the fuel is missing from the rockets and the missiles – probably sold it off. I mean, this is not Imperial Japan by any stretch of imagination. They are imperialists, but they are capitalist imperialists. They’re about business. They’re about prosperity. Now, that doesn’t make them good or bad. It’s just a fact. We’re the ones that opened our borders stupidly. Close the borders and send these people home. That’s what we’ve got to do. If we don’t do that, we won’t survive. That’s the simple fact.

Now, it doesn’t have to be violent. It doesn’t have to be ugly. You can tell all of these people, listen, on your way out, if you register with us, you know, when we have a better economy and we’re stronger again in terms of our society and our financial situation, we can bring you back. If you register with us on the way out, that indicates that you’re willing to obey the law and cooperate, sure. But if you stay here against the law and we tell you to leave, you’re going to be incarcerated and eventually shipped out of the country. We got to go there. There’s no other way. If we don’t do that, the rule of law, which is the centerpiece of our society, which has made us great – I mean, talk to anybody from any country in the world that comes here to do business and eventually becomes a citizen. I don’t care if they’re Turks from Anatolia, Chinese, Vietnamese, Indians, anybody from anywhere in the world will say, this is a wonderful country. This is a place where you could do business because you don’t have to bribe everybody to do business. You don’t have to bribe the plumber to fix the plumbing. You don’t have to bribe the electrician to come and rewire the house. He’ll work for a price and he’ll do good work. His labor is golden. That’s what they’ll tell you. Now that will go away if we don’t enforce the law. These simple things we take for granted will be lost. It’s not just the obvious Venezuelan gang criminals that are raping, assaulting, and murdering 11-year-old girls. It’s not just that. We know that’s a problem and we ought to deal harshly with those people. They should be executed for what they do. Anybody that does that should be executed. We’re not enforcing the law. We’ve grown soft. Everybody has it too easy, Stephen. Just look at the population. Everybody wanders down the mall, 20, 30, 40 pounds overweight and continues to eat bad food, then rushes home to watch the game on TV. What are they worried about?

Stephen Gardner: Not much.

Col. Douglas Macgregor: That kind of population doesn’t revolt. It just dies out. Now that can change, but it’s not changing yet. But it’s changing now in France and it’s going to change in the rest of Europe. Then suddenly people are going to say, what are we doing in eastern Ukraine? The Russians aren’t coming. The Russians don’t want to invade Europe. You think Putin wants to manage the mess that exists today in western Europe? Good God. The last thing he wants is to conquer and occupy Poland. It’s full of Poles. They hate Russians. Why would you do that? It’s stupid. It’s not going to happen. He doesn’t want to do it. Nobody does in Russia. They want to get back to doing business. They would like to do business with us, but they can’t because of these governments. They’re horrible. They’ve got to go away.

That was the whole point of « let’s hold elections early ». The sooner we turn out this government and put new people in the better. Everything will not change overnight. But you’ve got to put people in there that are not part of the problem. I think it was George Will [actually it was William Buckley] many, many years ago who said, if I have a choice of staffing the government with the top minds at Harvard University and Yale, I would rather have the first 500 names in the phone book in Boston and take them and put them into government because they’ll do a better job. And he wasn’t wrong because they’re Americans that care about Americans. They’re in touch with reality. We need people that are America first in a very positive sense that they understand that everything stands or falls on the basis of what we do in our country, not what we’re doing in the Middle East or Eastern Ukraine. Those places have been there for thousands of years. They’re going along quite well without us. And none of them want to come here and blow us up. That’s nonsense. So we’ve got to come around understanding these things and focus on what we’re doing here. And I think that’s what most American voters are beginning to think, but they’ve got to operationalize it.

Stephen Gardner: Yeah, I completely, completely agree with you. I do think a lot of people are waking up this last week. I think it even opened a lot of Democrats eyes that, wait a minute, the president is not, you know, we’re being lied to, we’ve been gas lit, we’ve been manipulated.

Well, Colonel, I appreciate you coming on. This was a great discussion. I look forward to having you on again. Thank you. I hope your family has a nice Fourth of July week and we’ll see you on the next show.

Col. Douglas Macgregor: Same to you and everybody else. Bye bye.

Une société sans héritiers – par Marcello Veneziani.

Pour continuer la réflexion de mon article précédent.

Source.


Une société sans héritiers

par Marcello Veneziani

28 avril 2024

Nous ne sommes pas des héritiers, nous ne laissons pas d’héritiers. Nous n’héritons rien de personne, nous ne lèguerons rien à personne. Voilà, pour le dire brièvement et brutalement, l’image de notre condition aujourd’hui. Chaque vie est une chose en soi. La déconnexion de l’avant et de l’après affecte chacun d’entre nous à des degrés divers et à des niveaux de conscience différents, dans notre vie personnelle, publique et sociale. La politique, elle aussi, esquive ou renie les héritages. En politique comme dans le commerce, il ne reste que marques inanimées et icônes fanées, mais rien qui ressemble à un héritage. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, ou du moins dans l’histoire que nous connaissons, nous vivons une époque sans héritiers. Ou du moins la première à ne pas reconnaître l’héritage comme une valeur à préserver et à transmettre. La première époque à avertir, comme le roi Louis XV, qu’après nous viendra le déluge, que notre monde s’éteindra avec nous. Après nous, personne ne poursuivra notre œuvre, personne ne sauvera rien de notre patrimoine; nous ne laisserons aucune trace, tout sera effacé par l’eau et le vent. L’eau de l’oubli qui efface toute empreinte et le vent de l’effacement qui emporte tout. C’est le dénouement logique d’une société sans père, devenue ensuite une société sans enfant, une société parricide et infanticide, sous la bannière de l’orphelinat choisi. La société des mutants et des non-parents, du fait de la dénatalité et de l’avortement. L’ère du nihilisme finit par tenir sa promesse: de tout il ne restera rien, le néant après nous.

À qui laisse-t-on ses biens, sa richesse de vie, spirituelle et réelle, sa bibliothèque, ses archives de souvenirs, d’objets et de pensées? Aux rats et aux incinérateurs. Tout au plus, on extraira de ce patrimoine sa valeur vénale et mercantile, c’est-à-dire que ce qui a une valeur commerciale sera quantifié et vendu; s’il n’a pas de valeur économique, il faudra s’en débarrasser de la manière la plus rapide et la plus indolore, ce sera l’œuvre des vidangeurs ou des toilettes chimiques. Il devra disparaître sans laisser de traces. La qualité d’héritier est valable tant que l’on est chez le notaire, c’est-à-dire jusqu’à la commutation des intentions testamentaires en biens à jouir. Dans tous les domaines, ce qui n’est pas hérité et ne laisse pas d’héritage, ce qui est nouveau, inédit ou destiné à dépasser et à faire oublier tout antécédent, a une valeur positive. En politique, chaque leader et chaque mouvement doit se présenter comme nouveau, doit procéder à un remodelage radical qui consiste à défaire périodiquement les héritages afin d’apparaître plus adapté au présent et moins encombré de squelettes dans l’armoire, d’héritages encombrants à effacer. De nouvelles applications nous attendent, il n’est plus temps d’entretenir les anciennes. L’histoire elle-même est un fardeau insupportable. La technologie nous oriente sans cesse vers la mise à jour.

De même, les maîtres sont reniés, car nous ne nous sentons pas héritiers et continuateurs de leur œuvre et de leur leçon, ils n’ont rien à nous apprendre car ils viennent d’époques arriérées par rapport à la nôtre, avec des technologies résolument dépassées. Aucun habitant du passé ne peut nous guider vers l’avenir ni nous enseigner quoi que ce soit d’adéquat pour le monde à venir.

Du passé, seule la mémoire des victimes est conservée, mais il ne s’agit pas d’un héritage à préserver et à poursuivre, mais plutôt d’un avertissement à ne pas répéter ces erreurs/horreurs. La mémoire des victimes est un acte d’accusation et de rejet de l’héritage des bourreaux.

Comment la fin de l’héritage se manifeste-t-elle au niveau générationnel? Tout d’abord, on ne fait plus d’enfants; s’il y en a, ils partent, ils quittent la maison et la ville familiale, ils changent d’horizon. Et s’ils ne partent pas, ils se déshéritent, ils s’éloignent dans l’esprit et dans le cœur, ils croient que vivre c’est s’émanciper de ceux qui les ont mis au monde. Il y a des exceptions, et elles ne sont pas rares non plus, mais la tendance générale, l’esprit du temps, c’est ça. Pas d’héritiers.

Les pays se vident, il n’y a pas de renouvellement, les familles sont en voie d’extinction par dénatalité et émigration; des présences séculaires disparaîtront en quelques décennies; tout au plus en restera-t-il ailleurs un éparpillement dispersé. Nos contemporains se sentent enfants de leur temps plus que de leurs parents ou de leur pays d’origine et de leurs maîtres. Ils se sentent auto-fabriqués, ils se croient auto-créés, ils croient – même si ce n’est pas vrai – qu’ils fabriquent et autogèrent toute leur vie.

Du coup, plus rien ne se transmet, l’infidélité devient une valeur et un acte d’autonomie, tout devient rapidement obsolète: de l’obsolescence programmée des objets à l’obsolescence intégrale et inexorable des sujets, qui ne survivent que s’ils sont fluides, génétiquement modifiables, mutants.

Autre conséquence du refus de l’héritage: il ne vaut pas la peine de se souvenir, ou pire, d’avoir la nostalgie du passé et de ceux qui ne sont plus là; du temps perdu, un exercice vain, un spiritualisme grotesque contre le progrès inéluctable de la vie. C’est aussi pourquoi la transmission des savoirs, des principes, des pratiques, des coutumes, des expériences est interrompue: tout ce qu’on appelait autrefois tradition était fondé sur un principe d’héritage bi-univoque, c’est-à-dire reçu et délivré, que je résume dans le statut d’« héritiers enceints ». Le passé est dépourvu de valeur et de sens, il doit être effacé, supprimé, maudit, dépassé; tout est accéléré, mécanisé, remplacé. Rien n’est conservé, surtout pas le sens de la continuité.

Chaque vie s’achève sur une voie sans issue, ne venant de nulle part et ne continuant nulle part. Bienvenue dans la société sans héritiers. Il ne reste plus qu’à faire confiance à l’inattendu, à l’inconnu, à la pitié, aux virages en épingle à cheveux. Ou à un miracle à accomplir par des dieux indéfinis.

À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].

D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.

Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?

Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.

J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.

Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.

Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).

Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…

Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.

It’s a clown world!

Source ici ou ici.


À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Miri AF

16 avril 2024

Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…

Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.

Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.

L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.

Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:

« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.

Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.

Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.

Et devinez quoi? Ce matin, ils l’ont tous rouvert.

Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.

Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .

Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.

Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).

Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.

Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).

Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.

On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.

Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).

Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].

L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:

Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .

Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.

Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.

À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.

Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.

L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.

L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.

Dans tout conflit mondial, l’Iran serait probablement soutenu par la Russie et la Chine, qui possèdent les deuxième et troisième armées les plus puissantes au monde.

La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.

… n’est-ce pas?

Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.

Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.

En effet, lors du conflit ukrainien, les hommes de moins de 60 ans se sont vu interdire de quitter le pays, et les réfugiés étaient en grande majorité des femmes et des enfants.

Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.

Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.

Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?

Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.

Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».

Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».

Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:

[NdT. vidéo incrustée dans la page source]

Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.

Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…

Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.

Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.

On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.

Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?

Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.

Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.

Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).

Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.

Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.

Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.

Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.

Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses… 30 enfants minimum« ).

Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.

La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.

Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.

En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.

Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…

Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.

Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?

Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.

« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »

Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».

Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.

Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?

Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.

C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.

Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.

La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.

Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.

Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.

Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.

L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.

Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.

De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.

Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.

Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…

On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

Tabita a vécu la révolution roumaine de 1989. Si vous devez écouter quelqu’un, écoutez-la!

Interview réalisée par « cafe locked out ». Vidéo complète ici – https://shor.by/tabita

Source.

Q: Selon vous, que nous faudrait-il faire pour avancer?

R: Le plus important, c’est qu’on échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

Q: C’est quelque chose que vous avez appris?

Je l’ai appris. Mes parents ont connu le communisme pendant 45 ans. Il ont enduré le communisme pendant 45 ans. Ils ont tenté de s’y soumettre. Et ça n’a jamais cessé d’empirer. Ça ne s’est jamais amélioré. On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

C’est le message que je voudrais donner. Si les gens ne doivent se souvenir que d’une seule chose de cette interview, c’est celle-ci. On échappe jamais à la tyrannie en se soumettant.

Soit on se montre courageux, on résiste sans attendre, tant qu’il reste encore quelques libertés – tant qu’on peut encore descendre dans la rue sans se faire tirer dessus ou tuer – donc soit on résiste sans attendre, soit on devient esclave pour le restant de ses jours. Ou jusqu’à ce que les gens prennent leur courage à deux mains et se battent comme nous nous sommes battus pendant la révolution.

Mais quand on attend pour résister, quand on choisit de résister plus tard, ça coûte des vies. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Si on attend pour résister, ça coûtera la vie à beaucoup de gens.


Q: Ceci n’est qu’un petit complément à la deuxième partie. Comment ont-ils finalement gagné? Ils se faisaient tirer dessus dans la rue. Comment le fait de se faire tirer dessus dans la rue s’est-il transformé en victoire?

Vous n’allez pas le croire. Je voudrais expliquer la différence entre une manifestation et une révolution. Parce que nous appelons souvent nos manifestations des révolutions. Ce ne sont pas des révolutions. Ce sont des manifestations. Non pas que je sois contre le fait de les qualifier de révolution. Mais je tiens à faire cette distinction, parce que dans une révolution, les gens sont là pour gagner. Et ils disent: « Nous ne rentrerons pas chez nous tant que ce gouvernement n’aura pas été renversé. Tuez-nous. Faites ce que vous voulez de nous. Nous ne rentrerons pas chez nous. »

Une manifestation, on y va, on défile gentiment et puis on rentre chez soi. Il y a donc une énorme différence entre une manifestation et une révolution. C’est ce que je voulais expliquer.

Les gens sont arrivés en masse, ils sont rentrés dans les stations de médias et ont chassé tout le monde. On regardait la télé et soudain on a vu une ligne, bzzz, et puis plus rien. On s’est tous dit « Wow, c’est du jamais vu à la télé. »

Quelques secondes plus tard, on a vu les gens de la Révolution Populaire déclarer: « Nous avons pris le contrôle des médias. Ils nous appartiennent désormais. À partir de maintenant, vous allez entendre la vérité. Fini l’endoctrinement. » Ils sont rentrés dans les commissariats de police ou les écoles, dans tous les bureaux du gouvernement, et ils ont viré toute leur merde et tous leurs outils d’endoctrinement communiste, leurs livres, tout. Ils en ont fait un grand feu de joie au milieu de la ville, ils ont tout brûlé et les ont tous chassés.

Et en fait, en réalité, la raison pour laquelle nous avons gagné, c’est parce que la police et l’armée avaient reçu l’ordre de tirer sur la foule. C’est ce qu’ils ont fait pendant un certain temps, quelques jours. Mais à un moment donné, leur humanité a pris le dessus. À un moment donné, ils ont réalisé qu’ils étaient des êtres humains, et qu’ils ne pouvaient pas faire ça à leurs semblables […] dans les rues. Ils se sont dit, ça pourrait être ma mère, ça pourrait être mon père, ça pourrait être mon frère ou mon ami. Et je tire sur eux parce que j’en ai reçu l’ordre de cette dictature corrompue, et de ce gouvernement corrompu.

Quand on me dit que les gouvernements sont bons, je réponds « Vous ne vous rendez pas compte de ce que les gouvernements sont capables d’infliger aux peuples. Vous ne vous rendez pas compte que les communistes ont tué cent millions de personnes dans le monde. En cent ans de communisme, ils ont tué cent millions de personnes. Savez-vous qu’il y a eu dans le monde plus de personnes tuées par les gouvernements que par n’importe quoi d’autre? Les communistes, cent millions. »

La vraie menace, c’est le gouvernement. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons gouvernements. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons politiciens et de bonnes personnes. Mais quand le gouvernement devient voyou, quand le gouvernement se transforme en dictature, alors nous devons, nous avons le devoir de résister et de nous défendre, de défendre nos libertés, de défendre nos familles, de défendre notre avenir et l’avenir de notre nation et l’avenir de nos enfants.

« La dissimulation de Wuhan » de RFK Jr – par Pete Lincoln.

Voici un article qui traîne dans mes tiroirs depuis un moment. J’hésitais à le publier: il est long et laborieux mais les amateurs d’enquêtes journalistiques apprécieront – les autres, je ne sais pas. Si vous manquez de temps ou de patience, vous pouvez passer directement à la Conclusion mais vous louperiez à mon avis une opportunité unique de comprendre le fonctionnement du système. Chapeau à Pete Lincoln pour cet énorme boulot – et merci à votre traducteur maison.

Le point de départ de l’article est le bouquin de Robert F Kennedy Jr, dont Lincoln cite ici des extraits en y apportant des commentaires très bien sourcés. Je compléterai avec un autre travail d’enquête assez copieux lui aussi – et très bien écrit – l’article de Jim Haslam qui y est cité.

Je le publie au moment où RFK Jr se révèle être, Ô surprise, un autre rouage de la grande opération de camouflage qui entoure le sac de noeud du Sars-Cov-2. Je reviendrai sur ce personnage dans un article que j’écrirai dès que j’ai le temps – dont je n’ai jamais assez.

Note de traduction: je traduis ici l’expression « limited hangout » par « révélations sous contrôle » – faute de mieux, il n’y a pas d’équivalent en français. La définition officielle est: « une forme de propagande dans laquelle une partie sélectionnée d’un scandale, d’un acte criminel, d’une information sensible ou classifiée, etc. est révélée ou fait l’objet d’une fuite, sans que toute l’histoire soit racontée. L’intention peut être d’établir une crédibilité en tant que dénonciateur de quelque chose ou de quelqu’un en se livrant à des critiques tout en les couvrant par l’omission de nombreux détails » – donc, à peu près tout ce à quoi a eu droit dans toute l’affaire Sars-CoV-2. Le nom du site de Whitney Webb, « Unlimited Hangout », est donc un manière d’affirmer qu’elle n’est pas contrôlée – ce qui n’est pas tout à fait exact. Pour une métaphore visuelle de cette méthode, imaginez un trappeur en traîneau qui jette un morceau de viande aux loups qui le poursuivent. Vous êtes les loups.

Source.


« La dissimulation de Wuhan » de RFK Jr

Révélations sous contrôle

Pete Lincoln

11 déc. 2023

Je viens de lire le livre de RFK Jr. Plus de 600 pages sans compter les notes. Je m’y suis mis tardivement car le 5 décembre on annonçait que la version Kindle ne serait pas disponible avant le 19 décembre, pour que je découvre le 8 décembre qu’elle était disponible depuis le 6 décembre.

Il est probable que le livre ait plusieurs auteurs, mais peu importe, c’est son nom qui est indiqué en tant qu’auteur, donc quand je dis « il », c’est de lui qu’il s’agit.

Si je cite quelque chose sans lien ni indication contraire, c’est un extrait de ce livre.

Je cite également des extraits du travail de Jim Haslam, que vous pouvez trouver ici:

https://substack.com/@jimhaslam

Les 18 premiers chapitres, soit environ 1/3 du livre, sont excellents

La bureaucratie médicale et scientifique américaine… Le programme américain d’armes biologiques se situe au confluent des sombres ambitions du complexe militaro-industriel et du complexe médico-industriel, composé en grande partie de la technocratie scientifique fédérale, de l’industrie pharmaceutique et des armées de chercheurs universitaires qui reçoivent des fonds de ces entités.

Le cartel des armes biologiques – communément appelé industrie de la Préparation et de la Réponse aux Pandémies (Pandemic Preparedness and Response, PPR) – opère dans le plus grand secret, à l’abri des regards ou des critiques de la presse, à l’abri de toute responsabilité juridique, et donc à l’abri de toute obligation de rendre des comptes.

Elle s’appuie sur une coalition qui comprend l’armée, les universités, les revues médicales, les médias grand public et les organismes de réglementation de la santé publique, dans le cadre d’une collaboration corrompue et secrète visant à transformer la médecine, qui est une profession de guérison, en une profession de meurtre. Son pivot est une alliance sinistre entre les agences américaines d’espionnage et de santé publique et l’armée chinoise. Elle est devenue le point d’appui des ambitions mondialistes du néoconservatisme visant à renforcer les élites milliardaires et à déposséder les pauvres de leur pouvoir, de leurs droits et à en faire des marchandises.

Il fait un bon travail sur l’historique des agissements malfaisants et de l’influence des nazis sur les programmes d’armes biologiques dans le cadre de l’opération « Paper Clip », ainsi que sur la dégénérescence morale des scientifiques et des professionnels de la santé qui s’en est suivie.

Dans son introduction, il affirme à juste titre:

Anthony Fauci et le milliardaire Bill Gates […] étaient des hommes de paille d’une entreprise bien plus vaste: un complexe militaro-médico-industriel dirigé par des éléments de la CIA et du Pentagone…

Bien que j’aie commencé la lecture avec peu d’attentes et en prévoyant que le livre serait un « Limited Hangout » (révélation sous contrôle), je me suis retrouvé très tôt à me demander s’il allait vraiment exposer l’opération COVID. Malheureusement, il n’y fait qu’allusion.

Kennedy semble prendre le parti de dire que la Chine a créé une arme biologique qu’elle a libérée accidentellement, au contraire d’un virus naturel qui a été libéré accidentellement. Je suis d’accord pour dire que le virus a été créé. Mais il n’explore jamais la possibilité que le virus ait été fabriqué aux États-Unis et envoyé en Chine, où il a été libéré accidentellement ou délibérément. Lorsque les policiers trouvent un cadavre, supposent-ils seulement qu’il s’agit d’un accident ou d’une mort naturelle? Non, ils excluent d’abord la possibilité d’un crime, surtout s’il y a un mobile.

Les empreintes digitales de la CIA sont omniprésentes dans les études sur le gain de fonction financées par les États-Unis au laboratoire de Wuhan, dans les préparatifs de la gestion militarisée d’une pandémie de coronavirus (bien avant que les experts en maladies infectieuses ne considèrent un tel événement comme possible), dans la création des vaccins COVID, y compris le Moderna, et dans l’opération « Warp Speed ».

L’agence a conçu des contre-mesures draconiennes et intrusives qui ont fait fi de la santé publique et des protocoles bien établis et qui, au lieu de cela, se sont concentrées sur l’imposition de contrôles autoritaires. Il n’est donc pas surprenant que la communauté du renseignement ait contribué à orchestrer la dissimulation.

Il présente tous les éléments nécessaires à l’existence d’un complot visant à créer une pandémie dans le but de gérer militairement une pandémie de coronavirus.

Considérons enfin l’incitation paradoxale qui permet à toutes les entités – Pharma, Ministère de la Défense, CIA et NIH – d’accroître leur pouvoir et leur budget si l’une des créatures à gain de fonction s’échappe et, plus encore, si elles peuvent en imputer la responsabilité à une puissance étrangère telle que les Chinois.

et

En 2001, un membre du programme biologique américain a diffusé de l’anthrax, ce qui a débouché sur des dépenses de 5 800 milliards de dollars et sur l’adoption du Patriot Act. Les agences de renseignement ont soudain acquis un pouvoir inimaginable d’espionnage des Américains et ont repris la course à l’armement biologique. « Si une agence gouvernementale peut accroître son pouvoir par une action relevant de sa compétence, elle finira toujours par la mettre en œuvre », déplore le Dr Robert Malone.

Pourtant, à la fin, il se contente de dire que c’est un accident de la part de la Chine, avec l’aide de dupes involontaires ou d’acteurs traîtres motivés par l’appât du gain, sans explorer une cause plus malfaisante.

Ce qui est peut-être dissimulé ici, ce n’est pas qu’un virus ait fui d’un laboratoire chinois, mais que le virus et la pandémie aient été fabriqués. Il ne fait aucun doute qu’une fuite de virus pandémique dans un laboratoire se produira un jour ou l’autre, mais ils ne voulaient pas attendre que survienne un accident. Ils ne rajeunissaient pas. Le compteur semble avoir démarré en 2017 (voir ma chronologie à la fin), c’est à ce moment-là que tout est passé à la vitesse supérieure avec la prédiction de Fauci.

Mais il ne s’agit pas seulement de la CIA. Depuis le 11 septembre, de nombreuses agences (Ministère de la Défense, Ministère de la Santé, CIA, Ministère de la Sécurité intérieure, etc) sont imbriquées les unes dans les autres et travaillent de concert.

Après l’adoption du Patriot Act, la CIA a travaillé avec le NIAID, le Pentagone, le DTRA et des entreprises militaires pour développer et gérer des dizaines, voire des centaines, de laboratoires biologiques aux États-Unis, en Ukraine, en Géorgie et en Afrique.

Comme je l’ai montré précédemment, au cours des années qui ont immédiatement suivi l’adoption du Patriot Act, le Pentagone a canalisé la plupart de ses recherches sur les armes biologiques via le NIAID et son directeur, le Dr Anthony Fauci.

La CIA est un bouc émissaire tout désigné puisqu’elle est intouchable et qu’une grande partie de son travail est de toute façon désormais effectuée par des contractants privés et des ONG.

Venons-en donc au Limited Hangout, qui est le récit semi-officiel contrôlé ou le contre-récit.

[En] août 2021, une enquête républicaine du Congrès a conclu que le virus s’était échappé du laboratoire de Wuhan « quelque temps avant le 12 septembre 2019 » et que les autorités chinoises savaient qu’une pneumonie respiratoire de type SARS se préparait à Wuhan et qu’elles essayaient déjà à cette date de contrôler à la fois le virus et le narratif.

Le raid effectué par le gouvernement le 12 septembre au laboratoire de Wuhan suggère que les fonctionnaires soupçonnaient déjà l’IVW d’être la source potentielle de la contagion.

Plus tard dans la nuit, entre 2 et 3 heures du matin, les autorités chinoises ont supprimé les bases de données virales en ligne de l’IVW, y compris quelque vingt-deux mille échantillons de pathogènes non publiés et des séquences génomiques collectées sur vingt ans, en partie grâce au financement des NIH.

Selon des sources de renseignement américaines, les requêtes de recherche de termes liés à la maladie et les discussions sur les symptômes caractéristiques du COVID-19 ont explosé dans le trafic Internet émanant de Wuhan; l’augmentation de ces deux signaux a précédé de quatre mois le début officiel de la pandémie de COVID-19 en Chine, au mois de décembre.

Le 9 mai 2020, NBC News a rapporté qu’une analyse des données de géolocalisation des téléphones portables par les services de renseignement américains avait révélé qu’un « événement dangereux » avait entraîné la fermeture de l’IVW du 7 au 24 octobre.

L’assistant de recherche de Shi Zhengli, Ben Hu, et leurs collègues scientifiques de Wuhan ont été hospitalisés avec des symptômes du COVID à Wuhan en novembre 2019. Ces trois personnes sont probablement le véritable « patient zéro ».

Le Sunday Times de Londres a récemment publié un article de recherche approfondi le 10 juin 2023, corroborant cette série d’événements, en particulier la mystérieuse maladie respiratoire qui a hospitalisé trois « biologistes qualifiés dans la trentaine et la quarantaine » de l’Institut de Wuhan en novembre 2019.

Les enquêteurs du département d’État américain qui ont été à l’origine de l’article se sont montrés « très confiants »😂.

Certains de ces paragraphes ne sont pas dans l’ordre pour des raisons de clarté et de concision.

Ok. Avez-vous mal à la tête après avoir lu ceci? Moi, oui.

Pour résumer: Le 12 septembre 2019, heure de Pékin (11 septembre, HNE), la Chine apprend qu’un nouveau virus est en circulation, deux mois avant qu’un patient zéro ne soit découvert ou, plus précisément, près de quatre mois avant qu’elle ne confirme qu’il s’agit bien d’un nouveau virus, et le département d’État américain conclut avec une certitude inébranlable que ces travailleurs de l’IVW étaient le patient zéro.

Cela vous semble-t-il cohérent avec une dissémination accidentelle par le laboratoire?

Une explication plausible, si elle est seulement vraie, est que les services de renseignements militaires chinois ont découvert qu’il existait un complot bioterroriste étranger visant à diffuser délibérément un virus à Wuhan à partir de l’IVW. Pour ceux qui l’ignorent, la Chine soupçonnait fortement le SARS d’être une arme biologique américaine libérée en Chine et conçue pour cibler les Asiatiques et les Chinois.

Parmi les affirmations les plus étranges des scientifiques militaires figure leur théorie selon laquelle le SARS-CoV-1, le virus à l’origine de l’épidémie de SARS de 2003, était une arme biologique fabriquée par l’homme, délibérément lâchée sur la Chine par des « terroristes ».

L’article de 263 pages a été publié en 2015 par la Chinese Military Medical Science Press, une maison d’édition appartenant au gouvernement chinois et gérée par le Département général de la logistique de l’Armée Populaire de Libération (APL).

L’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo et son principal conseiller pour la Chine, Miles Yu, y ont fait référence en passant dans leur article d’opinion du Wall Street Journal de février sur les laboratoires chinois, en écrivant: Une étude de l’APL de 2015 a traité l’épidémie de coronavirus du SARS de 2003 comme « arme génétique contemporaine » lancée par des forces étrangères.

https://archive.ph/2021.06.01-233329/https://amp.theaustralian.com.au/nation/politics/chinese-military-scientists-discussed-weaponising-sars-coronaviruses/news-story/850ae2d2e2681549cb9d21162c52d4c0

Si vous pensez que c’est ridicule, dans son document d’orientation de 2000 intitulé Rebuilding America’s Defenses (Reconstruire les défenses de l’Amérique), le groupe de réflexion Project for the New American Century (PNAC – Projet pour le nouveau siècle américain) a décrit les armes biologiques ethniques comme un « outil politiquement utile » que les États-Unis pourraient être incités à développer et à utiliser.

N’oubliez pas non plus que RFK Jr a fourni le lien vers un document montrant que le virus original de Wuhan semblait ne pas affecter autant certains groupes (dont l’un est chinois).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32664879/

Ce n’est certainement pas le cas d’Omicron, qui est en fait un Sars-Cov-3 et qui a peut-être été conçu séparément pour remédier à ce problème.

Bien entendu, le SARS s’est éteint. Pourquoi? Il était instable et a muté jusqu’à devenir insignifiant. En outre, il ne se transmettait pas très bien tant que le patient n’était pas très malade, de sorte qu’il y a eu très peu de transmission en dehors des hôpitaux.

Leçon apprise.

Il convient de souligner qu’un an avant le SARS, un brevet a été obtenu par le « parrain » du coronavirus, Ralph Baric. Ralph Baric est professeur de microbiologie et d’immunologie à la Gillings School of Global Public Health de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill.

Le brevet relatif au procédé de fabrication du vaccin est utilisé pour les porcs, mais il peut également s’appliquer aux vaccins humains fabriqués à partir des mêmes procédés.

Ralph Baric – 2001.

ASSEMBLAGE DIRECTIONNEL DE GRANDS GÉNOMES ET CHROMOSOMES VIRAUX

Le brevet relatif à ce procédé a été déposé le 19 avril 2002 (brevet n° 7279327).

Plusieurs mois après le dépôt de ce brevet, l’épidémie de SARS s’est déclarée en Asie.

« Ce brevet, délivré sous le nom de brevet américain 7279327 … expose clairement, par un séquençage génétique très spécifique, le fait que nous savions que le récepteur ACE, le domaine de liaison ACE2, la protéine de pointe S-1 et d’autres éléments de ce que nous connaissons aujourd’hui comme ce fléau pathogène, n’étaient pas seulement conçus, mais pouvaient être modifiés synthétiquement en laboratoire en utilisant rien de plus que les technologies de séquençage génétique.

Prendre un code informatique et le transformer en pathogène, ou un intermédiaire du pathogène, et cette technologie a été financée exclusivement, dans les premiers temps, comme un moyen d’exploiter le coronavirus comme vecteur pour distribuer le vaccin contre le VIH ».

2002 – AVANT l’apparition du premier SARS-CoV, Ralph Baric publiait un travail révolutionnaire qui marquait une étape importante dans l’étude des divers mécanismes des virus naturels et dans la recherche sur le gain de fonction.

Dans son article, le groupe Baric décrit la création d’un clone synthétique d’un coronavirus murin naturel.

En fait, les auteurs ont « traduit » le virus ARN dans le langage de l’ADN (à l’aide de la transcriptase inverse), ce qui leur a permis de manipuler son génome à l’aide des outils de génie génétique existants.

Après avoir créé sept segments de provirus à ADNc, les auteurs les ont assemblés « sans discontinuité », puis ont retranscrit leur construction en ARN, qui s’est ensuite transformé en particules virales dans d’autres cellules.

https://journals.asm.org/doi/epub/10.1128/JVI.76.21.11065-11078.2002

2003 – Après l’apparition de la première épidémie de SARS-CoV, le groupe Baric s’est mis à l’œuvre. Dès l’été, ils ont soumis un article sur la recréation synthétique du SARS-CoV:

À l’aide d’un panel d’ADNc contigus couvrant l’ensemble du génome, nous avons assemblé un ADNc complet de la souche SARS-CoV Urbani et avons sauvé des virus SARS clonés moléculairement qui contenaient les mutations marqueurs attendues, insérées dans les clones constitutifs.

Les virus recombinants se sont répliqués aussi efficacement que le virus de type sauvage et ont tous deux été inhibés par un traitement à l’inhibiteur de la cystéine protéinase…

La disponibilité d’un ADNc complet du SARS-CoV fournit un modèle pour la manipulation du génome viral, ce qui permet de développer et de tester rapidement et rationnellement des candidats vaccins et thérapeutiques contre cet important agent pathogène humain.

Aujourd’hui, un laboratoire qualifié peut répéter ces étapes en l’espace de quelques semaines.

Ce travail a été soutenu par les subventions AI23946, GM63228 (à R.S.B.) et AI26603 (à M.R.D.) des National Institutes of Health. La recherche a été soutenue par le Carolina Vaccine Institute de l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill.

https://www.pnas.org/content/100/22/12995

Revenons au Sars-Cov-2.

Qui pourrait être à l’origine de ce complot visant à libérer un virus synthétique à Wuhan, et comment cela est-il réalisable exactement?

Disons par exemple que la CIA ait recruté quelqu’un à l’IVW pour le libérer (un virus conçu aux États-Unis mais testé sur des souris/chauves-souris à l’IVW) en sachant qu’il s’agissait d’un virus faiblement pathogène qui n’affecterait de toute façon que les personnes âgées en fin de vie, et en lui disant qu’il serait utilisé à des fins politiques d’ingénierie sociale et qu’elle serait bien payée. Je suis sceptique sur ce point, mais c’est possible. Après tout, nous avions une personne à l’intérieur de l’IVW en novembre 2019 (Dani Anderson) qui était associée à la proposition DEFUSE et travaillait avec Eco Health Alliance .

Dani, une immunologiste des chauves-souris de classe mondiale payée par le NIAID, était à l’intérieur du BSL4 de Wuhan.

https://www.bloomberg.com/news/features/2021-06-27/did-covid-come-from-a-lab-scientist-at-wuhan-institute-speaks-out

Il est également possible que le virus modifié ait été envoyé à l’IVW pour y être testé et expérimenté par Ralph Baric ou Eco Health Alliance, et qu’on leur ait dit ou laissé entendre qu’il ne pouvait pas infecter les cellules humaines, de sorte qu’il a été envoyé dans leur laboratoire BSL-2 pour les travaux de laboratoire. C’est dans ce laboratoire que Shi Zheng Li a effectué la plupart de ses travaux sur les virus de type Sars, vu qu’ils n’infectent pas facilement l’homme et ne se transmettent pas facilement. Un virus comme le Sars-CoV-2 est très certainement susceptible de s’échapper d’un laboratoire de niveau de sécurité 2 par le biais d’une infection du personnel de laboratoire

Ma théorie est que les plus hautes sphères du PCC ont approuvé ce plan pour les mêmes raisons que les dirigeants des puissances occidentales, mais que les services de renseignement militaires chinois en ont eu vent et, faisant fi de l’approbation de leurs patrons, ont procédé à une enquête en conséquence. Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une théorie.

Le fait qu’ils n’aient pas mis aux arrêts tout le personnel de l’IVW laisse penser qu’ils étaient convaincus qu’il s’agissait d’une attaque étrangère et, persuadés que la base de données de virus était utilisée par des scientifiques étrangers qui se servaient des séquences de virus contenues dans la base de données pour fabriquer des armes biologiques, ils ont judicieusement ordonné la fermeture de la base de données.

Qui sait? Cela semble plus plausible qu’une dissémination accidentelle d’un laboratoire. Quoi qu’il en soit, cela vaut la peine d’y réfléchir. Imaginez ce qui devrait se passer pour qu’il s’agisse d’une dissémination accidentelle d’un laboratoire.

Scénario 1 – Alors que les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus, l’IVW découvre, après 15 ans, un virus similaire à 99% au Sars-Cov-2 chez des chauves-souris et y insère un SCF (site de clivage de la furine), dans un nouveau laboratoire de niveau de sécurité 4 (BSL-4) mis en service 18 mois plus tôt, qui, parfaitement adapté à l’homme, s’échappe ensuite de ce laboratoire au moment où Dani Anderson, employée d’Eco-Health Alliance Partner (Lin-Fa Wang), s’y trouve comme par hasard.

Avant de poursuivre, voici une brève présentation de Linfa Wang et Dani Anderson et de leurs affiliations.

En 2012, Danielle Anderson et Linfa Wang ont été recrutés dans le réseau de biodéfense du NIAID par l’intermédiaire de l’université de Duke. Ils ont tous deux déménagé à Duke-Singapour où un laboratoire animal BSL3 a été construit.

Danielle Anderson a travaillé sous la direction de Linfa Wang, professeur et directeur du programme des maladies infectieuses émergentes à l’école de médecine Duke-NUS, à Singapour.

Linfa est un citoyen australien né à Shanghai qui a obtenu un doctorat en biochimie (biologie moléculaire) à l’université de Californie à Davis en 1986.

Duke est un partenaire clé du programme P3 (Pandemic Prevention Platform) de la DARPA. La première étape du programme Duke/DARPA consiste à découvrir des virus potentiellement dangereux et à « développer des méthodes pour favoriser la propagation virale, afin que le virus puisse être utilisé pour des études en aval ».

Duke est située en Caroline du Nord, à seulement 10 miles de l’UNC de Ralph Baric.

L’université Duke est partenaire de l’université chinoise de Wuhan, ce qui a donné lieu à l’ouverture de l’université Duke Kunshan (DKU), basée en Chine.

Duke-NUS de Singapour figure sur la liste des sous-traitants du CREID du département d’État et travaille en étroite collaboration avec Eco Health Alliance, le NIAID, le Naval Medical Research Center-Asia et l’IVW.

Linfa Wang a démissionné le 10 janvier 2020 (avec effet en août), le jour même où la Chine a publié les séquences de Sars-Cov-2 et s’est attelé à la mise au point d’un test d’anticorps pour le COVID.

https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/pioneering-antibody-test-could-pave-way-mass-travel/

Plus d’informations ici.

Retour aux Scénarios Improbables.

Scénario 2: les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus

a) L’IVW découvre sans le savoir le Sars-Cov-2 à partir d’un échantillon de chauve-souris, qui se trouve être le premier sarbecovirus de ce type avec un SCF qui n’infecte pas les chauves-souris (alors pourquoi se trouve-t-il dans un échantillon de chauve-souris) et qui est accidentellement libéré, presque parfaitement adapté à des hôtes humains.

b) L’IVW découvre le Sars-Cov-2 mais, contrairement au RaTG13, ne l’ignore pas malgré qu’il ne soit pas assez proche du virus du SARS. Ils le font ensuite passer en série sur des souris aux poumons humanisés pour qu’il s’adapte aux poumons humains, bien que l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise n’ait obtenu de telles souris humanisées qu’à l’été 2019, où il aurait fallu les envoyer d’urgence à Wuhan. Et puis, bien sûr, l’IVW libère accidentellement le virus.

En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour concevoir des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.

En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de la Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».

On pourrait dire que Ralph Baric a peut-être envoyé des souris humanisées à l’IVW. Peut-être devrions-nous le lui demander? Pourquoi le Congrès ne l’a-t-il pas interrogé?

L’IVW dispose de souris transgéniques ACE2 humaines, mais cela n’est pas aussi efficace si l’on souhaite adapter le virus pour qu’il infecte plus efficacement les êtres humains.

Des scientifiques américains avaient mis au point des souris humanisées en 2002. Des scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!

Mais attendez, ça devient encore plus intéressant.

En janvier 2020, alors que les scientifiques se préparaient à étudier la nouvelle maladie dangereuse [la séquence n’a été obtenue que le 10 janvier], tous les regards étaient tournés vers l’ACE2, une protéine qui se trouve à la surface de nombreux types de cellules du corps humain, notamment les cellules du cœur, de l’intestin, des poumons et de la cavité nasale. Le SARS-CoV-2, le coronavirus responsable du COVID-19, s’accroche au récepteur ACE2 et l’utilise pour pénétrer dans les cellules et commencer à se développer, ce qui entraîne une infection.

Les chercheurs ont cependant découvert que le SARS-CoV-2 ne peut pas s’accrocher à la version murine du récepteur ACE2. Pendant un certain temps, cette différence a rendu les études sur les souris pratiquement inutiles dans la lutte contre la pandémie.

Les choses ont changé grâce à l’équipe du laboratoire Baric, qui a déjà produit des modèles de souris pour d’autres coronavirus comme le SARS-CoV et le MERS-CoV.

En modifiant deux positions d’acides aminés dans le génome viral, ils ont généré un virus adapté à la souris, capable d’infecter des souris de laboratoire standard avec le COVID-19.

31 août 2020

Des chercheurs, dont plusieurs virologues et microbiologistes de la Gillings School of Global Public Health de l’UNC, décrivent le modèle SARS-CoV-2 adapté à la souris dans un article publié le 27 août dans la revue Nature, qui a fait l’objet d’une procédure de publication accélérée.

C’est du travail rapide Ralph, tu as développé un modèle de souris SARS-Cov-2, sans doute en fabriquant le SARS-Cov-2 en laboratoire par génétique inverse à partir de la séquence fournie par la Chine (qui n’envoyait pas d’échantillons), en constatant qu’il n’infectait pas les souris de laboratoire standard, puis en déterminant les acides aminés à modifier pour qu’ils le fassent, en le testant et en rédigeant l’article, en le soumettant et en le faisant publier en moins de 8 mois. D’aucuns pourraient penser que vous auriez déjà pu le faire en 2019.

Revenons-en au livre. Comme mentionné, il commence par nous parler de l’influence nazie sur notre programme d’armes biologiques et de la façon dont les militaires, la CIA, les universitaires (scientifiques) et les laboratoires pharmaceutiques travaillent ensemble et sont si moralement corrompus qu’ils ont expérimenté sur des civils et des soldats américains pendant plus de 20 ans avant que l’affaire ne soit divulguée et qu’on y mette un terme.

Vous pensez que ces psychopathes ont simplement disparu?

Le livre ignore largement des choses comme le DOMANE de Malone (2019), les laboratoires Rocky Mountain, Dani Anderson, l’accord de transfert de matériel Moderna/Baric (2019), le réseau CREID (2020), le transfert du stock de vaccins du CDC à la BARDA (dirigée par Rick Bright) (2019), ou l’estimation du coût de la pandémie par les conseillers économiques de la Maison Blanche (jusqu’à 4 trillions de dollars), l’expulsion du personnel du CDC de Chine (2019).

Je traite de tout cela ici.

OPERATION COVID

Il mentionne Linfa, mais affirme qu’il s’agit d’un ressortissant chinois et la plupart des lecteurs supposeront qu’il s’agit simplement d’un scientifique de l’IVW travaillant pour Shi Zhengli.

Le Dr Fauci décrit Shi et ses complices, Ben Hu et Lin-Fa Wang, comme des « scientifiques chinois très respectables ».

Les courriels montrent que Daszak et Ralph Baric ont entrepris d’étouffer l’affaire avec l’aide de Lin-Fa Wang, collègue de Shi Zhengli, ressortissant de la RPC et président du conseil scientifique du Centre des Maladies Infectieuses Emergentes de l’Institut de Virologie de Wuhan.

Sérieusement Robert, c’est quoi ce délire?

Il mentionne brièvement la fermeture de Fort Detrick en juillet 2019 pour plusieurs mois en raison de problèmes de sécurité, mais ne mentionne pas les épidémies de pneumonie dans les maisons de retraite de Virginie au même moment.

Il mentionne également les Jeux militaires de Wuhan, mais n’explique pas l’absence de rapports sur les tests sérologiques effectués sur le personnel militaire envoyé à Wuhan une fois que l’épidémie a été connue.

Il mentionne le Crimson Contagion Exercise en 2019, mais pas SPARS, Clade X et MARS, qui ont tous eu lieu entre 2017 et 2019, après la prédiction de Fauci. Et pourtant, il se fait que nous ne disposions toujours pas de stocks de masques et d’EPI [équipement de protection individuel]. Tous ces préparatifs ont eu lieu entre 2017 et 2019.

Il mentionne que la plupart des exercices appelaient à un contrôle plus strict de l’information, mais il ne mentionne pas que le Complexe Industriel de Contrôle de la Censure était en cours de construction avec CISA-2018, GEC-2017 des départements d’État, Newsguard-2018. Et en 2015, Poynter reçoit 382 997 dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates pour influencer la couverture médiatique des initiatives mondiales en matière de santé. En 2017, l’Institut Poynter reçoit 1,3 million de dollars du réseau Omidyar et de l’Open Society Foundations pour soutenir le fact-checking.

Il mentionne également l’implication de l’armée dans la technologie de l’ARNm et le sommet sur la santé de 2019 de l’Institut Milkin, qui a débattu de l’accélération de l’approbation des vaccins (Anthony Fauci de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID) de l’Institut National de la Santé et Rick Bright de BARDA, qui a précédemment travaillé pour PATH, financé par Gates, y ont participé).

Il mentionne également l’achat par la Fondation Bill & Melinda Gates de 3 millions d’actions de BNT en septembre 2019 avant de les revendre à leur apogée pour un retour sur investissement de 900% (sans impôt).

Encore une coïncidence.

Il ne mentionne pas la décision prise par la Maison Blanche en janvier, avant l’arrivée du COVID aux États-Unis, de tenir toutes les réunions du Département de la Santé et des Affaires sociales (HHS) sur la préparation du COVID dans un cadre classifié. Une décision étrange [NdT. comparable au « Conseil de Défense » français].

Il mentionne en revanche que le PanCAP du Conseil de Sécurité National a été mis à jour en 2018, puis modifié et approuvé par le Conseil de Sécurité National le 13 mars 2020 et que le PanCAP a défini la politique du gouvernement fédéral en matière de COVID. La principale raison pour laquelle il a agi de la sorte semble être qu’il voulait faire disparaître le nom d’Avril Haines:

Le groupe de travail était initialement dirigé par le Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux et coordonné par le [Conseil de Sécurité Nationale] NSC ». La directrice du Renseignement national, Avril Haines, est actuellement la conseillère officielle du NSC en matière de renseignement.

Ce qu’il omet de préciser, c’est que le PanCAP modifié prévoyait des « confinements » et que ceux-ci ont été annoncés trois jours plus tard. Il ne mentionne pas non plus que la FEMA (qui dépend du Ministère de la Sécurité intérieure) a pris le relais du Ministère de la Santé en avril et, enfin, qu’Avril Haines n’est devenue directrice du Renseignement national qu’en 2021.

Passons maintenant à DEFUSE. Il en parle assez longuement dans deux chapitres.

Le premier problème est qu’il ne mentionne pas que la proposition a été faite en réponse à l’appel d’offres du DARPA pour son programme PREEMPT (PREventing EMerging Pathogenic Threats Program). Au lieu de cela, il dit:

Daszak a mis au point un projet ambitieux visant à militariser un arsenal de coronavirus, croyant apparemment que la proposition pourrait intéresser la DARPA ou les grands pontes du Pentagone.

Il cite ensuite Steven Quay.

En fait, depuis 1992, au moins quatorze publications ont décrit l’ajout d’un site de clivage de la furine à un virus qui n’en avait pas, y compris une étude de l’IVW. 14 fois sur 14, cela rend les virus plus méchants ».

Quay ne fournit aucune référence pour cette étude que l’IVW était censé réaliser. J’ai essayé en vain de la localiser en utilisant Google et le site corrompu Duck Duck Go.

Il ne mentionne nulle part que l’Université du Montana faisaient la même chose. En 2006, des chercheurs de l’Université du Montana ont inséré un site de clivage de la furine dans un coronavirus bovin (cerf) au même endroit que celui du Sars-Cov-2.

« Nous avons introduit un site de reconnaissance de la furine sur des résidus basiques uniques dans la région jonctionnelle S1-S2 putative. Nous montrons que le clivage de la furine à la position R667 modifiée génère des sous-unités S1 et S2 distinctes et potentialise l’activité de fusion membranaire.

Cet effet sur l’activité de fusion cellule-cellule par la glycoprotéine S n’est cependant pas reflété dans l’infectivité des lentivirus pseudotypés portant la glycoprotéine clivée. L’absence d’effet du clivage de la furine sur l’infectivité du virion reflète celle observée pour la glycoprotéine S normalement clivée du coronavirus murin « 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16519916/

Le clivage de la furine n’a pas rendu le coronavirus bovin plus infectieux. Mais dans le cas de SARS-Cov-2, sa perte l’atténue.

https://www.nature.com/articles/s41586-021-03237-4

Il est intéressant de noter que l’université d’État du Montana se trouve à trois heures de route du laboratoire de Fauci dans les Rocky Mountains.

Quoi qu’il en soit, une lecture attentive de la proposition DEFUSE montre que c’est Baric qui devait être responsable des travaux sur le SCF, et non l’IVW.

Il décrit ensuite le refus de la DARPA.

La DARPA a néanmoins rejeté la demande de financement de Daszak, en invoquant le fait qu’EcoHealth n’avait pas pris en compte les questions éthiques, juridiques et sociales du projet.

La véritable raison est que la DARPA a accordé la subvention à une autre personne qui effectuait un travail similaire sur un virus différent, parce que cela coûtait 4 millions de dollars de moins. Je parlerai de cette personne plus tard, mais c’était un gars du Montana qui travaillait en dehors du laboratoire Rocky Mountain de Fauci, à l’université d’État du Montana.

Il poursuit en soulignant, à juste titre, que les travaux décrits dans la proposition auraient pu être menés à bien de toute façon.

Le Dr Jonathan Couey fait également remarquer que le fait que Fauci et les NIH aient rejeté la proposition de Daszak n’est pas pertinent. La proposition elle-même est la preuve que le travail avait peut-être déjà été effectué, car c’est ainsi que la recherche moderne est menée et financée.

Il pointe ensuite du doigt la Chine.

Enfin, il est tout à fait possible que la proposition ait abouti à la création finale du COVID-19 par les Chinois.

Il s’agit là d’une conclusion surprenante, car il avait déjà envisagé la possibilité que les travaux de Baric étaient en cours et peut-être même achevés. Daszak avait d’autres sources de financement privées possibles, telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et le Wellcome Trust.

Mais si la Chine a créé le virus, pourquoi publierait-elle la séquence RaTG13 montrant sa grande similarité avec Sars-Cov-2? Cela semble assez stupide, comme un voleur qui aurait laissé ses empreintes digitales partout lors d’un cambriolage et qui aurait envoyé sa carte d’empreintes digitales à la police.

Mais il en donne la raison.

RaTG13 était encore suffisamment éloigné génétiquement du virus COVID-19 – de 3,8% – pour ne pas être le géniteur immédiat dudit virus. L’article de Shi prétend ainsi disculper le laboratoire de Wuhan en tant que point de départ de la pandémie.

C’est vrai, mais cela ne tient pas compte d’un point. La protéine de pointe de RaTG13 est identique à 98,4% à celle du Sars-Cov-2. L’essentiel de la différence réside dans les protéines non structurelles qui ne font pas partie du virus.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8033097/

Cela signifie que le Sars-Cov-2 avait une ossature différente, naturelle ou non, avec une protéine de pointe similaire à celle du RaTG13, plus le SCF qui a été inséré par génétique inverse.

Cela exclut qu’il s’agisse d’un virus naturel, car quelles sont les chances qu’un nouveau virus apparaisse 7 ans après le premier échantillonnage de RaTG13, avec presque la même protéine de pointe et un SCF jamais vu auparavant dans les sarbecovirus, dont l’ossature est très différente? Les probabilités contraires sont astronomiques. 28 protéines subissent des mutations, dont certaines très importantes, mais la protéine de pointe est pratiquement inchangée, à l’exception d’une insertion improbable? C’est impossible!

Ce que Shi Zheng Li a fait, c’est exposer le fait que le virus a été fabriqué par l’homme et qu’il n’est pas d’origine naturelle. C’est pourquoi Fauci et Baric ont été pris de panique lorsqu’ils ont appris que l’article était sur le point d’être publié, et qu’ils ont dû immédiatement se mettre au travail pour renforcer la thèse des origines naturelles, ce qui a donné naissance à l’article frauduleux sur les origines proximales.

Il est parfaitement impossible que Shi Zheng Li ait publié cette séquence, ou qu’elle ait été autorisée à le faire par le général de l’APL qui a pris en charge l’IVW, si le virus provenait de son laboratoire. Cela prouve qu’il n’y a pas d’origine naturelle et jette la suspicion sur la seule personne capable de réaliser cette ingénierie complexe (créer des chimères n’est pas si complexe). Bien entendu, ils n’ont pas compris que les Américains pouvaient être assez naïfs pour croire qu’il était facile de créer un nouveau coronavirus.

On peut donc se demander d’où vient ce coronavirus. Son ossature représente près de 90% du virus, et aucun virus de ce type n’existait dans aucune base de données. Bien sûr, on pourrait faire valoir qu’un tel virus existait, mais qu’il était caché ou qu’il se trouvait dans une base de données supprimée. Le virus constituant son ossature n’aurait rien été sans la protéine de pointe de type RatG13, alors pourquoi avoir choisi ce virus et comment savaient-ils que la protéine de pointe RaTG13 associée à un SCF fonctionnerait avec ce virus? Ce n’est pas possible, pas sans de nombreux essais et erreurs avec d’autres virus.

Il est plus probable que Sars-Cov-2 soit un virus consensuel composé de parties de virus étroitement apparentés et conçu par un Génie des Coronavirus. Le livre mentionne même cette technique.

En 2008, Baric a téléchargé quatre séquences incomplètes de coronavirus à partir d’un ensemble de données GenBank qui avait été téléchargé en 2005 par des scientifiques chinois. Baric a utilisé ses talents de magicien pour donner vie, dans son laboratoire, à une nouvelle séquence d’ARN générée par ordinateur.

À partir de cet ensemble de quatre séquences partielles, Baric a créé un coronavirus de chauve-souris synthétique « consensuel ». Il a remplacé une petite partie de la protéine de pointe par une section du virus du SARS de 2003 qui se lie aux récepteurs ACE2 humains, ce qui confère au nouveau virus une fonctionnalité spécifique de verrouillage et donne au clone synthétique de Baric la capacité d’infecter les tissus humains.

Dans cette série d’expériences, Baric a fait preuve d’une précision chirurgicale qui démontre sa maîtrise incontestée des méthodes de génétique inverse et de clonage infectieux mises au point par Vincent Racaniello et David Baltimore avec le poliovirus.

En fait, la proposition de projet DEFUSE, dont nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle était en cours en 2018 lorsque son offre a été rejetée, prévoyait également l’élaboration d’une séquence consensuelle.

… [Le Sars-Cov-2 ] était: un vaccin vivant atténué hybride (VVA) pour chauve-souris. Cela explique pourquoi le SARS2 était si contagieux mais pas aussi mortel. Un vaccin animal (p. ex. SARS2) serait conçu pour sembler naturel à l’espèce locale (chauve-souris chinoise) en utilisant une séquence « consensuelle« , que Dani et Linfa ont tous deux référencée à l’UNC en 2019.

Cet article l’explique clairement. [NdT. article de Jim Haslam en cours de traduction]

Les propositions de la DARPA, qui ont fuité jusqu’au groupe d’analyse des origines des pandémies Drastic, montrent que l’équipe avait prévu de prendre des séquences de coronavirus naturels et de les utiliser pour créer une toute nouvelle séquence qui était une moyenne de toutes les souches.

La demande de subvention, soumise en 2018, stipule ce qui suit: « Nous compilerons les données de séquence/ARNseq d’un panel de souches étroitement apparentées et comparerons les génomes complets, en recherchant des PN (polymorphismes nucléotidiques) uniques représentant des erreurs de séquençage. »

« Les génomes candidats consensuels seront synthétisés commercialement à l’aide de techniques établies et d’ARN de longueur génomique et d’électroporation pour récupérer les virus recombinants. »

Un collaborateur de l’OMS, qui a demandé à ne pas être nommé par crainte de représailles, a expliqué la proposition:

« Cela signifie qu’ils prendraient diverses séquences de coronavirus similaires et créeraient une nouvelle séquence qui serait essentiellement la moyenne de ces séquences. Il s’agirait d’une nouvelle séquence virale, qui ne correspondrait pas à 100 % à quoi que ce soit. »

Ils auraient ensuite synthétisé le génome viral à partir de la séquence informatique, créant ainsi un génome viral qui n’existe pas dans la nature mais qui semble naturel puisqu’il s’agit de la moyenne de virus naturels.

« Ils placent ensuite cet ARN dans une cellule et en extraient le virus. Cela crée un virus qui n’a jamais existé dans la nature, avec une nouvelle ‘ossature’ qui n’existe pas dans la nature mais qui est très, très similaire puisqu’il s’agit de la moyenne des ossatures naturelles ».

La source a indiqué qu’il était intéressant de noter que le seuil pour générer une telle séquence moyenne était constitué par des virus dont la divergence génétique entre eux n’était que de 5%.

L’année dernière, des scientifiques de l’Institut de Virologie de Wuhan ont déclaré avoir trouvé une souche nommée RaTG13 dans des excréments de chauve-souris dans une grotte de la province du Yunnan en 2013, qui correspondait à 96,1% au Sars-CoV-2. Cela signifie que RaTG13 aurait pu être inclus dans un ensemble de génomes viraux pour aider à créer une séquence moyenne.

Bien que la demande de subvention ait été rejetée en 2018, la base de données de Wuhan sur les souches virales a été mise hors ligne avant l’épidémie de Covid, quelque 18 mois plus tard, ce qui signifie qu’il est impossible de vérifier sur quels virus l’équipe travaillait ou avait créés. Les scientifiques de Wuhan ont toujours nié avoir créé le Sars-CoV-2 en laboratoire.

La source de l’OMS ajoute: « Si le Sars-CoV-2 provient d’une séquence consensuelle artificielle composée de génomes ayant plus de 95% de similitude entre eux, je prédis que nous ne trouverons jamais dans la nature de très bonne correspondance et que nous n’aurons qu’un tas de correspondances étroites sur certaines parties de la séquence, ce qui est jusqu’à présent ce que nous observons. »

Les experts ont déclaré que si l’objectif ultime de la proposition était de créer un vaccin pan-coronavirus, la construction d’un virus moyen « idéal » aurait été un bon point de départ.

http://web.archive.org/web/20211006101612/https://www.telegraph.co.uk/world-news/2021/10/05/wuhan-us-scientists-planned-create-new-coronaviruses-funding/

Ils ont donc créé un pan-coronavirus à partir de séquences consensuelles. Mais il n’y avait pas assez de séquences publiées suffisamment proches du Sars-Cov-2 pour le faire, de sorte que l’ingénierie par consensus n’était pas envisageable. De plus, comment auraient-ils pu savoir qu’ils voulaient obtenir quelque chose comme le Sars-Cov-2, à moins d’être un génie comme Ralph Baric, le Parrain des Coronavirus?

À l’heure actuelle, aucune donnée solide et exploitable ne permet d’affirmer que le virus a été conçu et qu’il a échappé au confinement. La pathogenèse du SARS-CoV-2 étant si complexe, l’idée que quelqu’un puisse le fabriquer est presque ridicule.

Quand on pense à la diversité des souches liées au SARS qui existent dans la nature, il n’est pas difficile d’imaginer une souche qui présenterait les caractéristiques biologiques complexes et imprévisibles du SARS-CoV-2.

En tant que scientifiques, nous avons tendance à faire des expériences, à lire la littérature et à penser que nous comprenons le fonctionnement de la nature. Nous faisons des déclarations définitives sur la manière dont les coronavirus sont censés émerger des réservoirs animaux, sur la base d’un ou deux exemples. Mais la nature a de nombreux secrets et notre compréhension est limitée. Ou, comme on dit dans Game of Thrones, « Tu ne sais rien, Jon Snow ».

https://www.technologyreview.com/2021/07/26/1030043/gain-of-function-research-coronavirus-ralph-baric-vaccines

Bien sûr, Ralph sait probablement qu’il est le seul à pouvoir créer un tel virus, c’est probablement pourquoi il parle de « presque ridicule » et qu’il n’exclut pas la possibilité d’une dissémination accidentelle en laboratoire.

Mais chose étrange: lorsque Ralph fait une présentation au Congrès en février 2020 pour décrire le Sars-Cov-2, il ne mentionne pas le SCF. Une omission intéressante.

Une hypothèse est que Ralph avait connaissance de séquences non publiées qui pouvaient être utilisées pour construire le Sars-Cov-2 avec une séquence consensusuelle. Il a ensuite inséré un SCF, comme le demandait DEFUSE.

L’insertion du SCF est nécessaire parce que les chauves-souris disposent également de furine et d’ACE2, mais pour des raisons inconnues, les virus ne se répliquent pas toujours très rapidement en raison du système immunitaire unique des chauves-souris.

Il aurait ensuite envoyé un certain nombre de ces virus candidats à Wuhan pour les tester sur des chauves-souris et des souris afin de les sélectionner et de poursuivre le projet. N’oubliez pas qu’il s’agit principalement d’essais et d’erreurs, et qu’ils utilisent l’IVW pour ces tests parce qu’ils sont moins chers et qu’ils ont des chauves-souris (dont le CDC n’autoriserait pas l’importation).

L’IVW aurait probablement rapporté que l’un de ces candidats avait anéanti leurs souris transgéniques à ACE2 humain et n’avait pas très bien infecté les chauves-souris, ce qui le rendait inutile pour un vaccin vivant pour chauves-souris, mais parfait pour un vaccin humain autodiffusant.

Ce qui s’est passé ensuite est du ressort de n’importe qui (faites appel à votre imagination). De jeunes travailleurs de laboratoire dans un BSL-2 pourraient facilement être infectés de manière asymptomatique et libérer le virus dans la communauté.

Made in USA, donc, mais un accident.

Sauf bien entendu si Ralph savait que le virus envoyé pouvait infecter et se transmettre chez l’homme et que, sachant que l’IVW effectuait ce travail dans un BSL-2, il se serait probablement échappé du laboratoire.

Revenons aux virus qui auraient pu être utilisés pour la séquence de consensus. Tout d’abord, il y a eu RaTG13. Il a été collecté en 2013, partiellement séquencé en 2016, et entièrement séquencé et nommé en 2018. ll n’était pas particulièrement proche du SARS et n’était donc pas considéré comme très intéressant jusqu’à ce que le Sars-Cov-2 soit séquencé et qu’il soit trouvé similaire à 96,1%. C’est l’histoire que l’on nous raconte.

Il est possible que Baric ait disposé de la séquence avant sa publication en 2020, mais nous n’en sommes pas sûrs.

Ensuite, nous trouvons trois autres virus collectés en Chine en 2019-2020 par des scientifiques qui ne font pas partie de l’IVW.

Bien que RaTG13, prélevé sur une chauve-souris Rhinolophus affinis au Yunnan (Zhou et al., 2020b), présente la plus grande similarité génétique moyenne avec le SARS-CoV-2, des antécédents de recombinaison signifient que trois autres virus de chauve-souris – RmYN02, RpYN06 et PrC31 – sont plus proches dans la majeure partie du génome du virus (en particulier l’ORF1ab) et partagent donc un ancêtre commun plus récent avec le SARS-CoV-2 (Li et al., 2021; Lytras et al., 2021; Zhou et al., 2021).

Aucun de ces trois virus plus proches n’a été collecté par l’IVW et tous ont été séquencés après le début de la pandémie (Li et al., 2021; Zhou et al., 2020a, 2021).

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867421009910

RmYN02 a été collecté entre mai et juillet 2019 au Yunnan par le professeur Alice C. Hughes du Jardin botanique tropical de Xishuangbanna, et séquencé par Weifeng Shi de l’Université médicale de Shandong, sur la base d’une analyse de 302 échantillons de fèces prélevés sur 227 chauves-souris qui ont été collectés dans le comté de Mengla, dans la province du Yunnan, en Chine, publié le 8 juin 2020. Le co-auteur est le tristement célèbre Eddie Holmes, originaire d’Australie, un ami proche de Jeremy Farrar qui a dirigé le Proximal Origins Group.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7211627/

Puis nous avons eu les échantillons BANAL du Laos qui ont été publiés en 2021 avec Eddie « Sherlock » Holmes et Linfa « Batman » Wang, tous deux originaires d’Australie, qui ont déclaré que le dossier Origines Naturelles était clos. Ces échantillons auraient été prélevés dans une grotte de chauve-souris au Laos au plus fort de la pandémie, en septembre 2020.

…la découverte de trois coronavirus chez des chauves-souris vivant dans des grottes calcaires au Laos renforce considérablement les preuves existantes que le virus n’a pas été créé, déclare Holmes.

Les trois virus, présentés dans une préimpression sur Research Square le 17 septembre, sont les plus proches parents du SARS-CoV-2 découverts à ce jour, et ce sont les premiers découverts qui sont presque identiques dans cette région clé.

« La partie centrale et fonctionnelle du SARS-CoV-2 a une origine naturelle », déclare Linfa Wang, chercheur sur le coronavirus de la chauve-souris à l’école de médecine Duke-NUS de Singapour. « C’est prouvé. »

Sur le plan de l’évolution, plusieurs décennies séparent ces virus de chauve-souris – appelés BANAL, car les chercheurs les ont trouvés dans des écouvillons anaux de chauve-souris [NdT. de « bat » et « anal »] – du SARS-CoV-2, de sorte que les nouveaux virus n’ont pas pu être à l’origine de la pandémie.

Mais l’étude élargit encore l’arbre généalogique du SARS-CoV-2 et soulève de nouvelles questions sur la manière dont il est apparu. Et les virus BANAL pourraient bien constituer une menace pour l’homme lui-même, avertit Wang. « Ce virus pourrait être le SARS-CoV-3 », déclare-t-il.

Pour l’étude, une équipe de chercheurs de l’Université nationale du Laos, en collaboration avec des collègues de l’Institut Pasteur, qui a une antenne au Laos, a prélevé des échantillons sur 645 chauves-souris provenant de quatre sites différents.

Dans le terrain karstique du district de Feuang, ils ont trouvé des chauves-souris de trois espèces différentes du genre Rhinolophus qui étaient infectées par des virus dont la séquence génétique était identique à 96,8% à celle du SARS-CoV-2.

https://www.science.org/content/article/close-cousins-sars-cov-2-found-cave-laos-yield-new-clues-about-pandemic-s-origins

Selon Jim Haslam, le Centre de recherche médicale du gouvernement américain en Asie. (NMRC-A), en soutien au système mondial de surveillance et de réponse aux infections émergentes du Ministère de la Défense (DoD-GEIS), avait collecté des échantillons de chauves-souris dans la grotte de chauves-souris, exactement au même endroit, en 2017. Le NMRC-A est également basé à Singapour et a financé les recherches de Linfa sur les chauves-souris en 2019.

Ces séquences de coronavirus n’ont jamais été publiées.

Si les séquences de ces virus similaires au Sars-Cov-2 étaient connues avant les dates présumées de collecte/séquençage, une telle séquence consensuelle aurait pu être utilisée pour construire l’ossature du Sars-Cov-2, comme Ralph l’avait fait il y a 15 ans pour construire une ossature synthétique à partir de virus similaires au SARS.

RALPH BARIC

RFK Jr mentionne souvent Ralph et lui consacre un chapitre entier.

Ralph est connu pour être le Parrain des Coronavirus, sur lesquels il travaille depuis près de 40 ans. Son mentor à l’USC était le Père des Coronavirus, un Taïwanais qui est revenu à Taïwan juste au moment de l’arrivée du Sars en 2003.

Michael Lai (賴明詔), chercheur américain du Howard Hughes Medical Institute, est retourné à Taïwan pour diriger la lutte contre les coronavirus.

https://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2003/05/19/0000211168

Ralph les a conçus au cours des 20 dernières années, lorsque les outils sont devenus disponibles. Il a été l’un des pionniers de la génétique inverse et des techniques « no-seeum » [NdT. équivalent français de « ni vu ni connu », qui désigne une technologie permettant de reproduire des clones viraux sans les traces typiques des autres techniques de laboratoire – voir cette page sur ResearchGate qui mentionne un papier de Baric], et a été le premier à créer un nouveau coronavirus avec des séquences virales consensuelles.

C’est cet homme qui m’intéresse. Pas Daszak ou Shi, dont l’expertise porte sur les crevettes et les chauves-souris. Pourtant, aucun des enquêteurs du Congrès n’a demandé à Ralph Baric de témoigner.

Depuis 1986, les NIH et le NIAID ont accordé à Ralph Baric la somme astronomique de 230 millions de dollars, répartis en 200 subventions, dont un grand nombre pour ses expériences fondamentales sur le gain de fonction.

Il mentionne l’article de Baric de 2006 (publié en 2007), mais oublie cette partie.

Des armes biologiques synthétiques ou recombinantes seront-elles mises au point pour être utilisées comme armes biologiques? Si l’objectif principal est de tuer et d’inspirer la peur aux populations humaines, les agents pathogènes naturels constituent probablement une source plus fiable de matériel de départ (…).

Si la notoriété, la peur et l’orientation des politiques des gouvernements étrangers sont les principaux objectifs, la dissémination et la découverte ultérieure d’une arme biologique dérivée d’un virus synthétique bénéficieront d’une couverture médiatique considérable, inspireront la peur et la terreur aux populations humaines et exerceront de fortes pressions sur les responsables gouvernementaux pour qu’ils réagissent de la manière prévue.

Voici ce que RFK Jr a dit à propos de ce document:

En décembre 2007, le Dr Baric a publié un article extraordinairement franc qui expliquait l’objectif qu’il poursuivait en menant de telles expériences et qui ouvrait la voie à toutes les recherches futures sur le gain de fonction.

Dans une autre section du livre, où il est fait référence au même document, mais cette fois en tant que document datant de 2006,

Dans son document de 2006, Baric souligne que pour mériter le qualificatif d' »arme de destruction massive », une arme biologique doit être capable de « tuer, blesser ou neutraliser l’ennemi, susciter la peur et dévaster les économies nationales ».

Il est amusant de constater que RFK Jr n’a pas trouvé aussi fascinante que moi la partie où Ralph décrit un virus synthétique destiné à terroriser les populations plutôt qu’à les tuer.

Baric décrit les caractéristiques idéales d’une arme biologique efficace:

Traditionnellement, les préoccupations en matière de guerre biologique se sont concentrées sur un groupe relativement limité et sélectionné d’agents pathogènes naturels considérés comme présentant un ensemble de caractéristiques souhaitables:

1) hautement pathogènes, -[NON]

2) facilement disponibles, -[OUI]

3) faciles à produire, -[OUI]

4) pouvant être militarisés, -[OUI]

5) stables, -[OUI]

[Les éléments ci-dessous sont également – OUI]

6) infectieux à faible dose,

7) facilement transmissible,

[et]

8) inspirant la peur – [OUI]

Dans un article publié en 2018, Baric étudiait la façon de rendre le virus assez stable pour l’empêcher de muter jusqu’à disparaître, comme le SARS.

Article de 2018 de Baric:

« Évaluation d’un coronavirus résistant à la recombinaison en tant que plateforme vaccinale largement applicable et rapidement réalisable »

Un candidat vaccin vivant atténué doit démontrer une stabilité phénotypique dans les populations hôtes infectées. Par conséquent, pour tester sa résistance au retour à la virulence, CRG3 a été soumis à cinq passages en série indépendants, en parallèle avec le SARS-CoV sauvage, chez des souris BALB/c âgées de 14 mois

Collectivement, ces résultats ont démontré que cette région du génome du SARS-CoV est intrinsèquement instable lorsqu’elle est soumise à une pression de réplication, en particulier chez les animaux âgés, et ont indiqué qu’un virus aux TRN [NdT: Transcriptional Regulatory Networks ou réseaux de régulation transcriptionnelle] recombinés nécessiterait des mutations stabilisatrices supplémentaires pour pouvoir être utilisé comme candidat vaccinal.

Avec l’identification continue de pools zoonotiques de CoVs qui ressemblent génétiquement aux CoV létaux humains et animaux, souvent avec seulement quelques points de pourcentage de différence entre les séquences zoonotiques et les séquences humaines létales, la nécessité d’une plate-forme d’atténuation universelle et rapidement applicable pour la conception de vaccins vivants atténués contre les CoV est soulignée.

Dans ce rapport, nous avons décrit la conception et la mise en œuvre d’une stratégie d’atténuation du CoV qui peut être facilement et rapidement adaptée à n’importe quel génome de CoV. La présence de 8 à 9 TRS [NdT. Transcription Regulatory Sequence, ou séquence régulatrices de transcription] caractérisées dans tout génome de CoV, dont les CS [NdT. Core Sequences, qui sont l’origine minimum de réplication] sont de 6 à 7 nts [nucléotides] chacun, constitue une cible trop vaste et trop complexe pour que la réversion du site primaire soit un événement probable. Comme la plupart des événements de recombinaison unique découplent les réseaux d’expression des TRN, ces recombinants seraient létaux. Par conséquent, cette stratégie d’atténuation, lorsqu’elle est associée à des allèles capables de résister aux événements de sélection qui conduisent à la réversion du second site, pourrait mettre les vaccins vivants atténués contre le CoV à portée de la réalisation face à la menace toujours croissante de nouvelles épidémies humaines et animales basées sur le CoV.

Les chercheurs ont utilisé une nouvelle séquence (UGGUCGC), le leader de transcription TRS, pour tenter de réduire davantage la recombinaison dans les modèles animaux et d’en faire un vaccin vivant potentiel.

Selon Jim Haslam, cette

séquence leader TRS se trouve à partir du nucléotide 1465 dans le SARS-CoV-2 et pourrait aboutir, si elle était utilisée, à une nouvelle transcription de l’ARN viral qui supprime une partie de la protéine nsp2 de la polyprotéine de l’ORF 1ab.

Elle se trouve également au nucléotide 1446 dans le RaTG13, l’un des virus découverts dans la grotte du Yunnan en 2013, qui a été proposé comme précurseur du SARS-CoV-2. Cette séquence n’est présente dans cette zone chez aucun autre coronavirus. Cette nouvelle séquence TRS se trouve également à l’extrémité 3′ des transcriptions de l’ARN de la protéine de pointe virale du SARS-CoV.

On voit donc que le Sars-Cov-2 a été conçu comme un virus vivant atténué autodiffusant. Lorsqu’il est redevenu virulent (Delta), on y a remédié avec un autre vaccin (Omicron) qui a probablement été testé à Porto Rico en 2020, dont la présence y a été signalée par les auteurs japonais Tanaka et Miyazawa [NdT. voir mon article traduit ici].

https://zenodo.org/record/8216373

Le Sars-Cov-2 est synthétique et non naturel, et il n’est pas particulièrement pathogène (taux de létalité/infection 0,2%, probablement moins si le traitement est précoce avec IVM et HCQ, et des suppléments de vitamine D3/C).

L’objectif principal de la pandémie n’était pas de tuer, même si cela en faisait partie, en particulier les personnes âgées qui bénéficient de la sécurité sociale et de pensions de retraite, mais de nous terroriser.

Le Sars-Cov-2 n’a pas été conçu comme une arme de guerre biologique, c’était une arme de bio-terroristes destinée à effrayer les gens pour leur faire accepter une autre arme biologique par injection, à savoir les vaccins Covid-19 (ARNm/ADN).

LE RÉSEAU CREID

En mai 2020, Fauci, au lieu d’être licencié, a reçu un nouveau JOUET alors que beaucoup d’entre nous étaient confinés.

https://www.rti.org/impact/centers-for-research-in-emerging-infectious-diseases-creid-coordinating-center

CREID (prononciation irlandaise de Believe) [croire]

DEFUSE

En août 2020

Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (« Institut national des allergies et des maladies infectieuses », NIAID), l’un des National Institutes of Health (Instituts nationaux de la santé), a annoncé aujourd’hui qu’il avait accordé 11 subventions d’une valeur totale d’environ 17 millions de dollars pour la première année, afin de créer les Centers for Research in Emerging Infectious Diseases (« Centres de recherche sur les maladies infectieuses émergentes ») (CREID).

Ce réseau mondial comprendra des recherches multidisciplinaires sur la manière dont les virus et autres agents pathogènes émergent de la faune et de la flore et se propagent pour provoquer des maladies chez l’homme, ainsi que sur le lieu de leur apparition. Le NIAID a l’intention de fournir environ 82 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir le réseau.

https://www.niaid.nih.gov/news-events/niaid-establishes-centers-research-emerging-infectious-diseases

Vous pensez peut-être que la date mai 2020 implique que cela n’a rien à voir avec le Sars-Cov-2? Eh bien, regardez qui est derrière chacun de ces projets. Les mêmes personnes.

Apparemment, un collègue virologue, Robert Garry, affirme que le financement du CREID était déjà prévu depuis 2019, car il faut du temps pour régler officiellement tous les détails.

Fauci a déclaré que son projet CREID était « en cours d’élaboration des années avant l’élimination de USAID Predict (en 2019) et qu’il a été créé en réponse à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014 et à l’épidémie de Zika en 2016″. Il a déclaré: « Oui, il est similaire à Predict, mais ce n’est pas l’annulation de Predict qui l’a inspiré. »

Le projet a été attribué au même groupe d’universités et de laboratoires qui collaboraient auparavant avec Wuhan: UC Davis, Duke, UNC, EcoHealth et UTMB Galveston.

Sans le Sars-Cov-2, le CREID aurait-il pu être approuvé? Ce virus autodiffusant est vraiment prodigieux, il reproduit même le financement des Scientifiques qui l’ont conçu.

Lorsque Daszak a soumis la proposition DEFUSE à la DARPA, qui avait sollicité des propositions dans le cadre du programme PREEMPT, celle-ci a été attribuée à un autre groupe de l’université d’État du Montana qui faisait la même chose, mais en Afrique, avec un autre virus de chauve-souris (Lassa) et pour un montant inférieur de 4 millions de dollars à celui de la proposition DEFUSE. Il est probable que l’étude était déjà en cours, car ceux qui accordent ces subventions aiment voir des données préliminaires.

Peut-on affirmer avec certitude que le CREID de Fauci a financé DEFUSE? Non. Il n’y a aucune preuve de financement direct et même s’il y en avait un, il pourrait être dissimulé.

En 2018, sous le FASAB, les dépenses secrètes de sécurité nationale ont été légalisées et la destination des financements rendue opaque.

« SFFAS 56 – ACTIVITÉS CLASSIFIÉES » permet aux agences gouvernementales de « modifier » les états financiers publics et de déplacer les dépenses d’un poste à l’autre et de s’abstenir de dire aux contribuables si et quand les états financiers publics ont été modifiés. « 

http://files.fasab.gov/pdffiles/sffas_56_nr.pdf

Cependant, ces acteurs reçoivent de multiples subventions et il ne serait pas difficile de gonfler les coûts d’un projet pour couvrir les coûts d’un Projet « Obscur ».

DEFUSE

Avant de poursuivre, j’aimerais ajouter un peu de contexte à la proposition de projet DEFUSE que la DARPA a rejetée, prétendument parce qu’il s’agissait de gain de fonction, mais aussi parce qu’elle « n’en avait pas les moyens« .

L’offre d’EHA [EcoHealth Alliance] à la DARPA a été sollicitée par le projet Preempt de la DARPA. Comme le rapporte Jim Haslam, EHA a perdu face à l’équipe de Vincent Munster. Munster était le responsable technique d’un « nouveau vaccin pour animaux » qui n’a coûté que 10 millions de dollars. Munster a travaillé au laboratoire BSL4 Rocky Mountain de Fauci dans le Montana sur des virus, y compris des Coronavirus.

L’équipe DARPA Defuse, qui a perdu, a ensuite « fusionné » avec l’équipe DARPA Preempt, qui a gagné, dans le cadre du réseau CREID de Fauci, doté d’un budget de 82 millions de dollars. Le budget du NIAID de Fauci est deux fois plus important que celui de la DARPA.

L’équipe de l’Université d’État du Montana (MSU), qui a utilisé la méthode de Munster, a coûté 25% moins cher, soit 10 millions de dollars contre 14 millions de dollars. L’approche technique de Munster ne nécessitait pas l’équipement de terrain coûteux de Daszak, ni de médicaments, ni de suivi pour le déploiement d’un vaccin animal dans des endroits éloignés.

Ce projet non classifié relevait du domaine public, mais il impliquait des informations propriétaires, avec un certain degré d' »ambiguïté » à la lecture des communiqués de presse. Ce vaccin était « destiné à protéger les militaires américains et les communautés locales où ils opèrent » en Afrique. Mais ce « nouveau vaccin » n’était pas destiné aux troupes américaines, il était destiné aux chauves-souris africaines.

Le travail de Munster était de « créer le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (chez les animaux sauvages) ».

[Ils créaient] le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (protection au niveau de la population sauvage) contre le virus de Lassa (LASV) et le virus Ebola.

Cela n’est pas sans rappeler le projet DEFUSE, mais avec un virus différent, prétendument, mais était-il si difficile de réorienter le projet vers un autre virus (Sars-Cov-2) et une autre cible (les humains)?

Il est intéressant de noter que le cerf à queue blanche d’Amérique du Nord (White Tail Deer, Wtd) est devenu le premier « réservoir sauvage » de SARS2 répertorié sur la planète. Je suis certain qu’il y a des cerfs à queue blanche dans le Montana.

En juillet 2021, le Ministère de l’Agriculture américain a indiqué sur son site web que son service d’inspection phytosanitaire avait récemment achevé une étude montrant que des anticorps contre le SARS-CoV-2 avaient été détectés dans 33% des 481 échantillons de sérum de cerfs de Virginie prélevés entre janvier 2020 et 2021 dans les États de l’Illinois, du Michigan, de New York et de Pennsylvanie, et que parmi eux, 67% des échantillons prélevés dans le Michigan contenaient des anticorps.

Il s’agit de la première détection d’anticorps contre le SARS-CoV-2 dans la faune sauvage, et la présence de ces anticorps confirme qu’un grand nombre de cerfs de Virginie aux États-Unis ont déjà été exposés au virus.

https://www.aphis.usda.gov/aphis/newsroom/stakeholder-info/stakeholder-messages/wildlife-damage-news/deer-sars

Tromperie

Une grande partie de la discussion technique relative à la collaboration Baric-IVW comportait des mots militarisés et des affirmations exagérées accompagnées de liens qui n’étayaient pas ce qui était dit. Je ne donnerai que quelques exemples, mais leur auteur était probablement un larbin de la CIA. D’après ce que j’ai compris, Baric était un véritable homme d’affaires, qui ne donnait rien gratuitement. Juste après que tout le monde ait fait dans son froc à cause du Sars-Cov-2, provoquant ainsi une pénurie de papier hygiénique, Ralph proposait à ses amis de TwiV [NdT. « This week in Virology », webinaires sur YouTube auxquels participe Baric, par exemple ici] de leur vendre du papier hygiénique de son stock personnel pour 10 dollars le rouleau. Je soupçonne qu’il disait ça sérieusement.

Quoi qu’il en soit, il était très soucieux de protéger ses droits de propriété intellectuelle. L’IVW se montrait un partenaire utile en fournissant des séquences de chauves-souris et des plasmides, et il ne fait aucun doute qu’il y a eu des échanges techniques à la hauteur de la valeur qu’il y attachait, mais cela n’est pas très public.

Plus inquiétant encore, Baric a enseigné sa méthode « no-see-um » au Dr Shi Zhengli et à son équipe pendant la période de collaboration intensive sur la recherche sur les coronavirus entre 2014 et 2016. L’article de Baric et Shi publié en 2015, « A SARS-like Cluster of Circulating Bat Coronaviruses Shows Potential for Human Emergence »(Un groupe de coronavirus de chauve-souris circulants semblable au SARS montre un potentiel d’émergence humaine), décrit leurs efforts fructueux pour développer des techniques de génie génétique permettant de dissimuler les signes révélateurs des manipulations de laboratoire dans les coronavirus chimériques.

Il n’y a aucune preuve de cela. Il a cosigné un article en 2015 avec Shi parce qu’elle a fourni des plasmides et des séquences, mais elle-même affirme que le travail a été effectué par les laboratoires de Baric. Cela ne veut pas dire qu’elle n’avait pas la capacité de le faire. Baric lui-même a déclaré qu’il lui avait caché les séquences afin qu’elle ne puisse pas reproduire son travail.

Lors d’une interview réalisée au cours de l’été 2021, Baric lui-même a avoué qu’au moment où la pandémie a commencé, seuls deux ou trois laboratoires dans le monde utilisaient son protocole, dont son laboratoire de l’UNC et l’IVW.

Dans la source fournie, il ne mentionne pas l’IVW. Il existe de nombreux protocoles de génétique inverse utilisés par de nombreux laboratoires et il a publié sa méthode en 2000/2002 et l’a décrite dans des brevets.

En 2017, grâce au financement du Dr Fauci, les scientifiques chinois de l’IVW ont maîtrisé la technique d’ingénierie furtive du professeur de l’UNC. Dans un article publié cette année-là, l’un des étudiants diplômés de Shi, Zeng Lei-Ping, chercheur au laboratoire de Wuhan, a annoncé que les scientifiques chinois avaient réussi à reproduire l’astuce de Baric pour dissimuler l’intervention humaine.

Zeng s’est vanté que les chercheurs de l’IVW avaient adapté des hybrides de coronavirus de chauve-souris pour infecter les poumons humains, puis appliqué le système « no-see-um » de Baric pour enterrer toutes les preuves de leur manipulation.

Selon la source, il s’agissait d’une thèse. Elle n’a donc pas été financée par Fauci. Cependant, le même auteur a publié en 2016 un article utilisant la génétique inverse. Dans cet article, il décrit une approche hybride.

Dans cette étude, nous avons développé une méthode rapide et rentable pour la génétique inverse des coronavirus en combinant deux approches développées par d’autres. Notre méthode permet de diviser les génomes des coronavirus en plusieurs fragments et de les insérer dans un plasmide BAC en une seule étape. Les virus recombinants peuvent ensuite être sauvés efficacement par transfection directe des constructions BAC. Comme les génomes peuvent être divisés en plusieurs fragments courts, des mutations peuvent être introduites facilement dans les fragments individuels.

Méthode 1

Almazan F, Gonzalez JM, Penzes Z, Izeta A, Calvo E, Plana-Duran J, Enjuanes L. 2000. Engineering the largest RNA virus genome as an infectious bacterial artificial chromosome (Ingénierie du plus grand génome de virus à ARN en tant que chromosome artificiel bactérien infectieux). Proc Natl Acad Sci U S A 97:5516-5521. doi: 10.1073/pnas.97.10.5516. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].

Méthode 2

Yount B, Curtis KM, Baric RS. 2000. Strategy for systematic assembly of large RNA and DNA genomes : transmissible gastroenteritis virus model (Stratégie d’assemblage systématique de grands génomes d’ARN et d’ADN : modèle du virus de la gastroentérite transmissible). J Virol 74:10600-10611. doi: 10.1128/JVI.74.22.10600-10611.2000. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4936131/

Cet article a été partiellement financé par le NIAID.

Ce travail a été financé conjointement par la Fondation Nationale des Sciences Naturelles de Chine (81290341, 31321001, et 81401672) et les Instituts Nationaux de la Santé (NIAID R01AI110964).

Ensuite…

En 2020, les chercheurs militaires chinois, après avoir bénéficié d’années de recherche financée par le NIAID et l’USAID, mettaient au point des coronavirus pandémiques susceptibles de se propager rapidement dans les populations mondiales et n’en étaient pas le moins du monde gênés. Même lorsque la pandémie de COVID-19 battait son plein, les scientifiques chinois faisaient publiquement l’apologie de ces capacités croissantes.

Aucune preuve apportée.

En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour créer des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.

En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».

Félicitations, ils ont simplement reproduit ce que Baric avait fait 18 ans plus tôt

Des scientifiques américains ont mis au point des souris humanisées en 2002. Les scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!

Ensuite…

Le NIAID a aidé les Chinois à lancer leur programme en formant des scientifiques et des techniciens chinois sur place et à Galveston.

Duke a également lancé une collaboration de recherche visant à transférer à la Chine la technologie de pointe des NIH en matière d’armes biologiques.

La source fournie ne dit rien de tel. L’objectif de la formation était de leur apprendre à travailler en toute sécurité dans un laboratoire BSL-4 afin d’éviter les fuites.

https://www.utmb.edu/gnl/news/2020/04/16/the-galveston-national-lab-and-wuhan-institute-of-virology

PALANTIR – Avril Haines

Il tente de discréditer Avril Haines en l’associant à Palantir.

Palantir, une société de renseignement privée fondée en 2003 par Peter Thiel, cofondateur de PayPal.

Thiel a été l’un des plus grands soutiens de Trump entre 2017 et 2020.

Palantir est un sous-traitant du Pentagone et des agences de renseignement spécialisé dans l’extraction de données… La société « a facilité les déportations massives d’immigrés sous Trump ».

Pendant les confinements de la pandémie COVID, Palantir, peut-être le leader mondial des technologies et des programmes de police prédictive, a touché le pactole de la mise en œuvre des politiques oppressives de surveillance et de contrôle qui [avaient été] modélisées pendant la simulation Event 201, en engrangeant des contrats lucratifs avec la CIA.

Palantir est l’une des entreprises, avec Microsoft, Google et Amazon, qui a fourni une série de technologies de suivi des données, de surveillance et d’identification numérique au Ministère de la Sécurité Intérieure américain et aux Centres de Contrôle des Maladies, ainsi qu’aux gouvernements occidentaux pendant la pandémie de COVID.

Ces contrats ont été attribués pour la première fois en 2020, sous l’administration Trump.

L’entreprise a démontré qu’elle partageait le mépris de la CIA pour les traditions et les valeurs américaines en participant à une tentative de campagne de diffamation contre les militants anti-corporation et les journalistes qui remettaient en question les politiques du gouvernement, notamment le fouineur Glenn Greenwald.

Juste avant d’accepter le poste de première espionne américaine, Mme Haines a effacé de sa biographie le fait qu’elle était consultante rémunérée – à hauteur de 180 000 dollars par an – pour Palantir.

Peter Thiel ne soutient plus Trump. Je suppose qu’il pense que Haines surveille ses arrières.

Conclusion

Le livre est une révélation sous contrôle. Il vaut quand même la peine d’être lu pour sa première partie. J’attendrais cependant que le prix baisse.

Selon moi, le Sars-Cov-2 a été fabriqué par l’homme et probablement diffusé intentionnellement à des fins politiques par des mondialistes ancrés dans le gouvernement et l’État profond, en collaboration avec des universités et des entreprises du complexe militaro-industriel et du Forum Économique Mondial, avec un soutien bipartisan pour des raisons politiques, sociales et économiques.

Le virus n’était pas particulièrement pathogène afin de protéger les élites. Il a été atténué à la manière d’un vaccin à virus vivant, bien qu’il soit dangereux pour les personnes immunodéprimées telles les personnes âgées.

Afin d’augmenter le nombre de morts et de faire accepter la véritable arme biologique, à savoir le vaccin injecté, les protocoles de confinement et de traitement ont été mis au point et conçus pour tuer. Les élites éviteraient le vaccin, à l’exception de l’injection occasionnelle d’une solution saline à des fins de démonstration.

En 2020-2021, le gouvernement fédéral a proposé des incitations financières pour obtenir la participation de tous, l’argent a coulé à flots dans les États, les villes, les hôpitaux, les maisons de retraite, les scientifiques, les entreprises pharmaceutiques, les grandes entreprises (PPP), et les médias ont été récompensés par l’obéissance du public. Ils ont reçu du gouvernement un narratif de pornographie de la peur, suivi de milliards en publicité pour soutenir la narration gouvernementale et faire le marketing de la campagne de vaccination.

Ceux qui ont marché dans la combine ont empoché l’argent. Aucune travailleuse de rue n’a jamais trimé plus dur ni écarté les jambes plus largement que les hommes d’affaires qui voulaient leur part du gâteau.

La richesse des milliardaires est passée de 7,7 trillions en 2017 à 10,2 trillions en 2020 et 13,1 trillions en 2021.

Les bénéfices des entreprises sont montés en flèche malgré la fermeture de nombreuses petites entreprises et la réduction de la concurrence qui a fait grimper les prix du fait de la collusion.

Une surmortalité de 2 millions, principalement des personnes âgées, et la réduction de l’espérance de vie profitent à la sécurité sociale et aux fonds de pension.

Moyens, opportunités, motivations.

Le COVID fut Made in US et diffusé avec le soutien de la communauté internationale (y compris la Russie et la Chine) alors que chaque gouvernement complice suivait les mêmes protocoles DANGEREUX, bien qu’avec des modifications autorisées pour permettre à chaque nation de choisir entre des mesures dures ou douces.

La Gouvernance Mondiale est déjà là, elle n’a juste pas encore été annoncée. Les simulacres de conflits entre nations visent à vous empêcher de le comprendre et à maintenir le soutien au financement du Complexe Militaro-Industriel Universel. Le simumacre de confliet politique vise à ce que les gens se battent entre eux au lieu de combattre les élites qui contrôlent leur gouvernement par le biais des deux partis politiques corrompus.

Le livre de RFK Jr vise à vous empêcher de comprendre cette situation, même si, comme nous l’avons mentionné, il donne quelques informations utiles au début du livre.

Fin.

Lectures complémentaires

[NdT. trois articles en anglais de Pete]

Mystère de la séquence de l’ossature consensuelle utilisée pour construire le Sars-Cov-2

Le Sars-Cov-2 était-il un vaccin autodiffusant?

La machine de financement auto-reproductible de Fauci – CREID

Chronologie

L’activité du gouvernement américain et des acteurs privés dans la période précédant le COVID suggère que des préparatifs étaient en cours depuis plusieurs années, voire plus.

2017 – Fauci prédit une épidémie pendant le mandat de Trump.

2017 – Scénario d’exercice conjoint du G20 avec une contagion chinoise imaginaire baptisée MARS.

2017 – Exercice de table SPARS.

2017- Création du CEPI de Gates.

2017- DARPA – Plateforme de prévention des pandémies créée et financée par l’Agence des Projets de Recherche Avancée de la Défense (DARPA – Defense Advanced Research Projects Agency).

2017- Levée du moratoire sur le financement du gain de fonction.

2018 – Simulation CLADE X.

2018 – Plan de lutte contre la pandémie PanCAP 2.0 du Conseil de Sécurité Nationale.

2018 – Création de CISA [Cybersecurity and Infrastructure Security Agency]

2018 – Rejet de la proposition de subvention du projet DEFUSE de la DARPA.

Septembre 2018 – Trump publie le Mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale 14 (NSPM 14).

Le NSPM 14 établit un comité chargé de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Biodéfense avec le Conseiller à la Sécurité Nationale comme chef de file pour la coordination des politiques et faciliter l’intégration des politiques pour les efforts fédéraux en matière de biodéfense.

2019 – Propositions de subventions pour le réseau CREID du NIAID par les mêmes personnes que celles impliquées dans DEFUSE.

Juillet 2019 – La Commission bipartisane sur la biodéfense organise un panel appelant à un « Projet Manhattan pour la biodéfense » avec Kadlec.

Juillet 2019 – Le dernier épidémiologiste du CDC à Pékin part alors que l’épidémie de pneumonie affecte les maisons de retraite pour anciens combattants.

Août 2019 – Le CDC ferme Fort Detrick pour 3 mois.

Septembre 2019 – Les conseillers économiques de la Maison Blanche estiment le coût de la pandémie.

Septembre 2019 – le GPMB, avec Fauci et Gao, avertit qu' »il existe une menace très réelle de pandémie d’un agent pathogène respiratoire à évolution rapide et hautement létale qui anéantirait près de 5% de l’économie mondiale ».

Action requise avant septembre 2020 – deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système.

Sept. 2019 – Gates investit dans BioNTech.

2019 – Le Centre d’Engagement Mondial (« Global Engagement Center », GEC), autorisé en décembre 2016, est rendu pleinement opérationnel par le Département d’État de Pompeo en 2019, suite à son transfert du poste de directeur de la CIA.

Oct 2019 – Événement 201.

Oct 2019 – La BARDA reçoit le Stock Pandémique du CDC.

Déc 2019 – Accord de transfert de matériel entre Moderna et Baric.

Déc 2019 – L’Agence Américaine de Réduction des Menaces de Défense annonce le lancement du programme DOMANE, Discovery of Medical Countermeasures Against Novel Entities (découverte de contre-mesures médicales contre des entités nouvelles).

Malone commence à travailler sur DOMANE avec les Lincoln Labs du MIT qui ont été rapidement mis au travail sur le COVID en janvier (bon timing).

Le mot Domane signifie couronne des rois en latin. En latin, corona signifie couronne. Un choix de nom intéressant puisque le virus de la couronne circule à Wuhan.

Janvier 2020 – La Maison Blanche ordonne que toutes les réunions COVID se tiennent dans un cadre classifié.

Janv. 2020 – La France interdit l’HCQ en vente libre depuis 60 ans et la rend accessible uniquement sur ordonnance.

Janv. 2020 – Michael Callahan, membre de la DARPA/CIA, revient de Wuhan pour travailler avec Kadlec.

Février 2020 – Malone dans l’émission de Rogan: « J’ai été le premier à acquérir, grâce à mes relations chinoises, le protocole chinois de traitement de ce virus. Je l’ai obtenu fin février et je l’ai envoyé à mes amis de la CIA et du DTRA ».

Mars 2020 – Malone publie un livre sur le traitement du COVID (écrit en février) après avoir lui-même contracté le COVID en février et assisté à l’événement de super propagation BIOGEN à Boston à la fin du mois de février. Le livre est rapidement retiré de la vente (censure d’Amazon ou désapprobation des hautes sphères?)

Mars 2020 – le PanCAP est adopté le 13 mars 2020 par le Conseil de Sécurité Nationale (NSC) et prévoit des mesures de confinement.

Confinements annoncé le 15 mars

La FEMA et le DHS deviendront par la suite les chefs de file de la mise en œuvre de la politique COVID du NSC.

Mars/avril-2020. Le CDC, sous la direction de Robert Redfield, modifie le décompte des décès dus au COVID afin d’inclure les décès pour lesquels le COVID n’est pas la cause sous-jacente et de permettre la détermination d’un cas de COVID en l’absence de test positif.

Mai 2020 – Trump annonce l’opération Warp Speed

Juin 2020 – Redfield affirme que les masques sont le meilleur vaccin.

18 prédictions spectaculairement erronées faites en 1970 – par Mark J. Perry.

Juste pour s’amuser, on va un peu se foutre de ceux qui se foutent de nous avec tant d’abandon – surtout en ce moment, ils deviennent incontrôlables: les Experts du climat. L’article date de 2022 et reprend une liste publiée en 2000 mais peu importe, les prédictions, elles, datent bien de 1970.

Je signale au passage la sortie de « Climate: the Movie« , le nouveau et excellent film de Martin Durkin, que je vous recommande vivement. Le lien ci-dessus mène à la dernière version avec sous-titres français (ajuster les Paramètres si nécessaire). Profitez-en parce que YouTube fait le shadowbanning du film: à moins d’en entrer le titre exact, il n’apparaît pas dans les résultats 🙂

Présentation du film:

Ce film montre que l’alarme climatique est une peur inventée sans aucun fondement scientifique. Il montre que les études classiques et les données officielles ne confirment pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et autres. Elles réfutent catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO2 dans l’atmosphère sont anormalement élevés et inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire de la Terre, les températures et les niveaux de CO2 actuels sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. L’étude montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO2 (qui ont changé à de nombreuses reprises) ait jamais été à l’origine d’un changement climatique dans le passé.

Pourquoi alors nous dit-on, encore et encore, que le « changement climatique catastrophique causé par l’homme » est un fait irréfutable? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredise? Pourquoi nous dit-on que quiconque remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science »?

Le film explore la nature du consensus qui sous-tend le changement climatique. Il décrit les origines du financement de la lutte contre le changement climatique et l’essor de l’industrie du climat, qui pèse des trillions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Il explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres personnes pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique: retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.

Mais l’alarme climatique est bien plus qu’une campagne de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur du climat a été politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution consistait à augmenter les impôts et à renforcer la réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a attiré, et a été adoptée et promue par les groupes favorables à un renforcement de l’État.

C’est le clivage politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La campagne d’alarmisme climatique est particulièrement attrayante pour tous ceux qui font partie de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale, largement financée par des fonds publics, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu un manquement à l’étiquette sociale.

Le film comprend des entretiens avec un certain nombre d’éminents scientifiques, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), le Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), le professeur Nir Shaviv (Racah Institute of Physics), le professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Willie Soon et bien d’autres encore.

Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin et constitue la suite de son excellent documentaire de 2007 intitulé « The Great Global Warming Swindle » (La grande escroquerie du réchauffement climatique). Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions liées au débat sur le climat depuis près de vingt ans, est le producteur du film.

Et maintenant, rions un peu de leurs vieilles foutaises.

Source.


18 prédictions spectaculairement erronées ont été faites à l’occasion de la première Journée de la Terre en 1970, et il faut s’attendre à ce qu’il y en ait d’autres cette année

Par Mark J. Perry

21 avril 2022

Demain c’est la Journée de la Terre 2022 et le 52e anniversaire de la Journée de la Terre. C’est donc le moment de publier mon article annuel sur les prédictions spectaculairement erronées qui ont été faites à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970…

Dans le numéro de mai 2000 de Reason Magazine, le correspondant scientifique primé Ronald Bailey a écrit un excellent article intitulé “Earth Day, Then and Now: The planet’s future has never looked better. Here’s why” (Journée de la Terre, hier et aujourd’hui: L’avenir de la planète n’a jamais été aussi prometteur. Voici pourquoi) pour donner une perspective historique au 30e anniversaire de la Journée de la Terre. Dans cet article, Bailey note qu’à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, et dans les années qui ont suivi, il y a eu un « torrent de prédictions apocalyptiques » et nombre de ces prédictions ont été reprises dans son article de Reason. Le 51e anniversaire de la Journée de la Terre est l’occasion de poser à nouveau la question que Bailey a posée il y a 21 ans: dans quelle mesure les prédictions faites à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, étaient-elles exactes? La réponse: « Les prophètes de malheur ne se sont pas simplement trompés, ils se sont spectaculairement trompés », selon Bailey. Voici 18 exemples de prédictions spectaculairement erronées faites autour de 1970, lorsque la « journée sainte verte » (alias Journée de la Terre) a été lancée:

  1. George Wald, biologiste à Harvard, estimait que « la civilisation s’éteindra d’ici 15 ou 30 ans [d’ici 1985 ou 2000] si des mesures immédiates ne sont pas prises pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité est confrontée ».
  2. « Nous traversons une crise environnementale qui menace la survie de cette nation et du monde en tant que lieu d’habitation humaine », écrivait Barry Commoner, biologiste à l’université de Washington, dans le numéro consacré à la Journée de la Terre par la revue scientifique Environment.
  3. Le lendemain de la première Journée de la Terre, la page éditoriale du New York Times avertissait: « L’homme doit cesser de polluer et conserver ses ressources, non seulement pour améliorer son existence, mais aussi pour sauver la race d’une détérioration intolérable et d’une possible extinction ».
  4. « La population dépassera inévitablement et complètement les faibles accroissements de nourriture auxquels nous parviendrons », déclarait avec assurance Paul Ehrlich dans le numéro d’avril 1970 de Mademoiselle. « Le taux de mortalité augmentera jusqu’à ce qu’au moins 100 à 200 millions de personnes par an meurent de faim au cours des dix prochaines années [d’ici 1980]. »
  5. « La plupart des personnes qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l’histoire de l’homme sont déjà nées », écrivait Paul Ehrlich dans un essai de 1969 intitulé Eco-Catastrophe! « D’ici [1975], certains experts estiment que les pénuries alimentaires auront transformé le niveau actuel de faim et de disette dans le monde en famines d’une ampleur incroyable. D’autres experts, plus optimistes, pensent que l’ultime choc nourriture-population ne se produira pas avant la décennie des années 1980. »
  6. Ehrlich esquissait son scénario le plus alarmiste pour le numéro de 1970 de The Progressive consacré à la Journée de la Terre, assurant les lecteurs qu’entre 1980 et 1989, quelque 4 milliards de personnes, dont 65 millions d’Américains, périraient dans le « Grand Dépérissement ».
  7. « Il est déjà trop tard pour éviter une famine massive », déclarait Denis Hayes, le principal organisateur de la Journée de la Terre, dans le numéro du printemps 1970 de The Living Wilderness (La nature sauvage).
  8. Peter Gunter, professeur à la North Texas State University, écrivait en 1970: « Les démographes s’accordent presque unanimement sur le sinistre calendrier suivant: d’ici 1975, des famines généralisées commenceront en Inde; elles s’étendront d’ici 1990 à l’ensemble de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, du Proche-Orient et de l’Afrique. D’ici l’an 2000, ou peut-être plus tôt, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale vivront dans des conditions de famine….En l’an 2000, dans trente ans, le monde entier, à l’exception de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Australie, sera en proie à la famine ».

Note: La prédiction de la famine en Amérique du Sud est en partie vraie, mais seulement au Venezuela et seulement pour cause de socialisme, et non pour des raisons environnementales.

  1. En janvier 1970, Life rapportait: « Les scientifiques disposent de preuves expérimentales et théoriques solides pour étayer […] les prédictions suivantes: dans une décennie, les citadins devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution de l’air… en 1985, la pollution de l’air aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire atteignant la terre…. ».
  2. L’écologiste Kenneth Watt déclarait au Time: « Au rythme actuel de l’accumulation d’azote, ce n’est qu’une question de temps avant que la lumière ne soit filtrée de l’atmosphère et qu’aucune de nos terres ne soit utilisable ».
  3. Barry Commoner prévoyait que les polluants organiques en décomposition consommeraient tout l’oxygène des rivières américaines, entraînant l’asphyxie des poissons d’eau douce.
  4. Paul Ehrlich renchérissait en prédisant en 1970 que « la pollution de l’air… coûtera certainement des centaines de milliers de vies rien qu’au cours des prochaines années ». Ehrlich esquissait un scénario dans lequel 200 000 Américains mourraient en 1973 lors de « catastrophes dues au smog » à New York et à Los Angeles.
  5. Dans le numéro de mai 1970 de la revue Audubon, Paul Ehrlich avertissait que le DDT et d’autres hydrocarbures chlorés « pourraient avoir considérablement réduit l’espérance de vie des personnes nées depuis 1945 ». Ehrlich avertissait que les Américains nés depuis 1946… n’avaient plus qu’une espérance de vie de 49 ans, et il prédisait que si les tendances actuelles se poursuivaient, cette espérance atteindrait 42 ans d’ici 1980, date à laquelle elle pourrait se stabiliser. (Note: selon le rapport le plus récent du CDC, l’espérance de vie aux États-Unis est de 78,6 ans).
  6. L’écologiste Kenneth Watt déclarait: « D’ici l’an 2000, si les tendances actuelles se poursuivent, nous consommerons le pétrole brut à un tel rythme… qu’il n’y aura plus de pétrole brut. Lorsque vous irez à la pompe et que vous direz: « Fais le plein, mec », on vous répondra: « Je suis vraiment désolé, il n’y en a plus ».

Note: La production mondiale de pétrole de l’année dernière, d’environ 95 millions de barils par jour (bpj), a doublé par rapport à la production mondiale de pétrole de 48 millions de bpj à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970. [NdT. l’année 2023 a vu le record historique de production mondiale de pétrole]

  1. Harrison Brown, un scientifique de l’Académie Nationale des Sciences, publiait dans le Scientific American un tableau qui considérait les réserves de métaux et estimait que l’humanité serait totalement à court de cuivre peu après l’an 2000. Le plomb, le zinc, l’étain, l’or et l’argent disparaîtraient avant 1990.
  2. Le sénateur Gaylord Nelson écrivait dans Look: « Le Dr S. Dillon Ripley, secrétaire de l’Institut Smithsonian, pense que dans 25 ans, entre 75 et 80% de toutes les espèces animales vivantes auront disparu ».
  3. En 1975, Paul Ehrlich prédisait que « puisque plus de neuf dixièmes des forêts tropicales humides primaires seront éliminées dans la plupart des régions au cours des 30 prochaines années environ [d’ici 2005], on peut s’attendre à ce que la moitié des organismes de ces régions disparaissent avec elles ».
  4. Dans un discours, Kenneth Watt annonçait l’imminence d’une ère glaciaire. « Le monde se refroidit fortement depuis une vingtaine d’années », déclarait-il. « Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde sera plus froid d’environ quatre degrés pour la température moyenne globale en 1990, mais de onze degrés en l’an 2000. C’est environ le double de ce qu’il faudrait pour que nous entrions dans une ère glaciaire ».

MP: Gardons à l’esprit ces prédictions spectaculairement erronées de la première Journée de la Terre en 1970, au moment où nous sommes à nouveau bombardés cette année par des prédictions catastrophiques de « malheur et désolation » et de  » menaces existentielles  » dues au changement climatique. Pensons également à la question posée par Ronald Bailey en 2000: À quoi ressemblera la Terre lors de la 60e Journée de la Terre, en 2030? Bailey prédit un monde futur beaucoup plus propre et beaucoup plus riche, avec moins de faim et de malnutrition, moins de pauvreté, une espérance de vie plus longue et des prix des minéraux et des métaux plus bas. Mais il fait une dernière prédiction au sujet de la Journée de la Terre 2030: « Il y aura un groupe de catastrophistes à l’influence disproportionnée qui prédiront que l’avenir – et le présent – n’ont jamais semblé aussi sombres ». En d’autres termes, le battage médiatique, l’hystérie et les prédictions apocalyptiques spectaculairement erronées se poursuivront, encouragés par des « chasseurs de revendications environnementales » à l’esprit vertueux comme l’AOC, qui a déclaré il y a plusieurs années qu’il ne nous restait « que 12 ans pour stopper les pires impacts du changement climatique ».

Diagnostics.

Bonne année 2024!

L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.

Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…

Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.

D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.

D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.

En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:

Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.

Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.

… et bonne santé!

J’ai:

  • une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
  • une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
  • des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),

mais pas le Covid!

Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.

Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.

Et comment vont les autres?

Covid-19

Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.

Si vous souffrez des symptômes suivants:

  • toux sèche persistante,
  • courbatures,
  • fièvre modérée,
  • douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
  • très forte diarrhée, système digestif HS,

… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.

Je range ma casquette, passons à la suite des événements.

En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?

Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.

Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.

Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…

D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…

Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.

Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.

Épidémie de crises cardiaques

Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:

Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model«  (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.

Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.

C’est donc une sorte de croyance religieuse.

Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:

L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.

L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.

J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.

S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.

Opposition contrôlée

Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.

Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.

Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.

La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.

D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.

Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?

La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.

La fin du pétrole?

Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.

Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…

Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.

Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.

Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.

Israël/Hamas

Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:

« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».

12 octobre 2023, NBN TV

Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israël rappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.

Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:

  • le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
    • donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
  • le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
    • donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
  • c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
    • après les avoir radicalisés via le Hamas?
  • les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
    • donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
  • l’ONU préconise la solution à deux États;
    • donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
  • la « faille de sécurité » suscite un sérieux doute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
    • ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
  • le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
    • ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?

Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.

La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).

La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.

En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.

Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.

Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.

Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.

Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.

À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.

Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.

Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.

Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle – par Tyler Durden.

Ce billet de Tyler Durden donne la raison pour laquelle j’ai supprimé de ce blog l’article précédent de Scott Ritter. Aussi rigoureuses soient ses analyses militaires, sa vision politique reflète surtout celle de la Fédération de Russie, son nouvel employeur, qui n’est pas forcément dans l’intérêt du bloc d’en face – et énerve considérablement M. Weitman.

Le problème de ce conflit est précisément sa récupération politique, conçue pour diaboliser la vieille droite – le fauteur de guerre – au profit de la gauche – source de paix. Le court historique de Durden servira ici à rappeler de quel genre de paix il s’agit, et quel est son prix.

Source.


Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle

par Tyler Durden

Vendredi 1er décembre 2023

Au cours des premières années de la Révolution Culturelle, Mao et les communistes purs et durs furent confrontés au déclin croissant de leur influence sur la société chinoise, car leurs opposants politiques souhaitaient des marchés plus libres et des changements dans la structure du pouvoir du PCC. Afin de rétablir sa domination, Mao exploita la naïveté et l’impulsivité des jeunes en âge d’aller à l’université et recourut à la propagande pour éveiller leurs penchants naturels à la rébellion et évoquer ainsi un cri de ralliement en faveur du renouveau communiste. Après avoir suscité la ferveur idéologique, c’est la peur qui allait devenir l’arme ultime de Mao.

C’est ainsi que débuta la Révolution Culturelle, une guerre contre les valeurs concurrentes et les ennemis politiques de Mao, déguisée en « activisme de la jeunesse ». La foule devint l’armée itinérante de l’establishment, terrorisant la population en ciblant les symboles de ce qu’elle appelait les « Quatre Vieilleries » [NdT. ici]:

Les vieilles cultures, les vieilles idées, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes. En d’autres termes, tout ce qui était susceptible de faire obstacle au culte communiste dans l’esprit du public. Aucune idée n’était autorisée en dehors des idées d’extrême gauche.

Les musées furent contestés, saccagés et détruits. Des centres d’apprentissage furent fermés. Des statues, des œuvres d’art et des symboles de l’histoire de la Chine furent démolis. Des propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers furent harcelés, battus ou tués. Des séances de lutte [NdT. ici] étaient organisées régulièrement, les foules traînant les accusés devant des tribunaux fantoches et les forçant à confesser le péché de ne pas être assez communistes.

Finalement, le meurtre et le génocide furent rationalisés en tant que tactique pour l’avancement de la révolution. Tant que les activistes tuaient les ennemis potentiels de Mao et maintenaient la population sous contrôle, ils n’étaient pas inquiétés. La Garde Rouge avait pour ordre de ne pas intervenir et de permettre aux activistes de faire ce qu’ils voulaient. Il n’y avait aucun espoir pour les personnes désignées par la foule; personne ne viendrait les sauver. Il fallait faire quotidiennement étalage [NdT. « virtue signal », ici] de sa loyauté envers la menace rouge et Mao, et même dans ce cas, on n’était pas sûr d’être en sécurité.

Si tout cela vous semble familier, c’est parce que ces mêmes tactiques sont utilisées aujourd’hui par l’establishment et la gauche politique en Amérique et en Europe. Nous n’en sommes pas encore au stade des massacres au nom de la « diversité, de l’équité et de l’inclusion », mais avec un peu de temps, c’est probablement ce vers quoi se dirige la civilisation occidentale.

L’hystérie Black Lives Matter est désormais en perte de vitesse [NdT. un des fondateurs de BLM a affirmé son soutien à Donald Trump le mois dernier sur Fox News] le public est de plus en plus lassé par la propagande militante des homosexuels et des transgenres, le battage médiatique entourant le 6 janvier ne parvient pas à dresser le public contre les conservateurs comme l’espéraient les médias, et plus personne ne se soucie de l’alarmisme sur le changement climatique – la gauche politique se retrouve sur une trajectoire de perte de crédibilité à mesure que tous ses sujets d’actualité préférés passent à l’arrière-plan. Elle a besoin d’un nouveau conflit à coopter.

La guerre entre le Hamas et Israël est subitement devenue la préoccupation majeure des gauchistes occidentaux. La plupart d’entre eux n’ont jamais voyagé dans la région, n’ont aucun lien génétique ou culturel avec elle, n’ont reçu aucune éducation historique sur les origines de cette division et beaucoup d’entre eux pensent réellement que la culture musulmane est compatible avec les idéaux progressistes.

C’est manifestement très étrange. Il n’y a pas si longtemps, ces mêmes militants défendaient avec acharnement Israël et des organisations comme l’ADL, accusant ses critiques conservateurs d' »antisémitisme ». Aujourd’hui, ils scandent des slogans tels que « de la rivière à la mer », un mantra appelant à éradiquer Israël.

Pourquoi les gauchistes prennent-ils parti sur la question d’Israël? Parce que c’est politiquement commode. Ils se moquent bien du sort des Palestiniens ou des Israéliens, ils ne s’intéressent qu’aux mouvements de pouvoir social et à l’utilisation de ces causes pour satisfaire leurs objectifs. Pendant un certain temps, la cause israélienne/juive leur a été utile. L’ADL et d’autres organisations similaires servaient d’amplificateur à l’activisme woke et les conservateurs pouvaient être diabolisés en tant que racistes s’ils dénonçaient les opérations de l’ADL. Les deux groupes travaillaient en équipe.

Aujourd’hui, Israël est plus utile à la gauche en tant que monstre à abattre, car celle-ci a des vues sur ce qu’elle considère comme une ressource inexploitée parmi les migrants musulmans, qui majoritairement haïssent aussi l’Occident. L’appel à la « décolonisation » est le thème récurrent; qu’il s’agisse d’Israël, des États-Unis ou de l’Europe, la finalité est la déconstruction de toutes les idées qui ne relèvent pas de l’idéologie « woke« . La décolonisation n’est rien d’autre qu’un prétexte – une façon de dissimuler une déclaration de guerre derrière le masque vertueux de l’activisme. Et tout comme lors de la Révolution Culturelle en Chine, les forces de l’ordre censées contrôler les actes d’intimidation sont visiblement absentes ou réduites à l’impuissance. C’est comme si elles avaient reçu l’ordre de limiter leur intervention au minimum.

Une enseignante est contrainte de se cacher dans une pièce fermée à clé pendant qu’une foule d’élèves se déchaîne après avoir appris qu’elle avait assisté à un rassemblement pro-israélien. Cela s’est passé dans un lycée du Queens, à New York.

L’objectif de cette révolution est de démanteler les « Quatre Vieilleries » de l’Occident, et les gauchistes espèrent que les migrants musulmans seront la force de frappe qui les aidera à achever le travail.

Ils tentent de consolider un large éventail de causes incompatibles entre elles dans un cadre qu’ils seront capables de contrôler, mais il est difficile de voir exactement comment leur organisation pourrait fonctionner. Les progressistes peuvent-ils conjuguer les causes du féminisme, socialisme, athéisme et endoctrinement LGBT avec la culture musulmane de la charia, qui cherche à toutes les abolir? On peut en douter, mais les deux groupes semblent se considérer comme mutuellement bénéfiques pour l’instant.

Lorsque les musulmans auront joué leur rôle, les progressistes les jetteront également dans la fosse aux déplorables [NdT. l’appellation des électeurs de Trump aux US], tout comme ils se sont retournés contre leurs anciens alliés d’Israël. En attendant, on continuera à voir des vagues successives de mouvements de foule aux États-Unis et en Europe, où des slogans musulmans et du Hamas côtoieront des pancartes de protestation BLM, Antifa, féministes et LGBT. C’est une révolution culturelle; son objectif est de détruire l’ancienne culture par tous les moyens nécessaires et de régler le reste plus tard.

Nouvelles du front.

Je lis les nouvelles pour que vous n’ayez pas à le faire

« Les recherches de nombreux commentateurs ont déjà jeté beaucoup d’obscurité sur cette question, et il est probable que, si elles se poursuivent, nous ne saurons bientôt plus rien du tout à son sujet. »

Mark Twain

Injections, climat, économie, énergie, transmaoïsme et maintenant Gaza: excepté ceci sur OffGuardian, personne ne semble faire le lien entre cette dernière opération et les précédentes. C’est pourtant simple. Le lien, c’est le basculement dans le communisme – alias le « plus grand complot de l’Histoire ». Nous vivions dans l’abondance économique, énergétique et agricole1. Le pouvoir politique n’avait plus vraiment de raison d’être, la suite pouvant être gérée par une simple bureaucratie. On a donc créé de nouvelles crises.

Au-dessus du politique, il y a une technocratie, aux commandes depuis des siècles: une technocratie d’abord financière qui cède graduellement le pas à une technocratie digitale. Sa force c’est l’information: celle qu’elle récolte, celle qu’elle cache, celle qu’elle manipule et celle qu’elle crée selon ses besoins. Il lui est donc nécessaire de contrôler la science, l’histoire, l’économie, etc. ce qui est plus facile si on dispose d’un outil universel. Cet outil, c’est le communisme. Le Grand Reset, le Green New Deal, la taxe carbone, la monnaie digitale et ce genre de projets délirants – j’allais oublier les pandémies – en sont la version actuelle et le Forum Économique Mondial, les nouveaux bolchéviques. Ils servent à remplacer les régimes stables – c’est-à-dire de droite ou théocratiques – dans le chemin du « progrès » par du marxisme politique, économique, idéologique et maintenant sanitaire, qui leur permettent de tout contrôler et de tout piller. Vous aurez remarqué, et j’ai assez écrit et publié d’autres auteurs sur le sujet.

Mais…

On ne passe d’un modèle à l’autre d’un claquement de doigts – même si on est très pressé, ce qu’ils sont manifestement. Il faut encore parfois sortir de la boîte quelques vieux outils, un peu usés, un peu salissants, certes, mais tellement efficaces. Les guerres, par exemple.

Bon, Gaza2. Question infos, les deux camps ne se privent pas de raconter tout et n’importe quoi. Exemple: Scott Ritter démonte ici (cité par Peter Lincoln puisque je n’ai pas accès au site web de RT) cette histoire d’hôpital détruit par un missile israëlien.

… on peut avancer l’hypothèse suivante.

Une cellule du Hamas a été contrainte de quitter son abri souterrain et de prendre position dans le parking de l’hôpital Al-Ahli. La déclaration de Naftali concernant le Hamas « lançant des roquettes à partir d’hôpitaux » et « utilisant des civils comme boucliers humains » implique également un aperçu de la méthodologie opérationnelle des personnes ciblées.

Cette spécificité suggère que les Israéliens utilisaient des renseignements très précis, tels que la capacité d’intercepter et de suivre les communications associées à une cellule ou à un dirigeant spécifique du Hamas.

Mais pourquoi le Hamas supprimerait-il les preuves qu’Israël a effectivement mené la frappe sur l’hôpital? Si une roquette Mikholit était en fait le coupable, le Hamas disposerait sans aucun doute des preuves matérielles nécessaires pour étayer cette conclusion. L’un des problèmes que pourrait poser la publication de telles informations est qu’elle modifie le scénario d’une manière qui pourrait être gênante pour le Hamas. Dans l’état actuel des choses, le Hamas contrôle un récit qui se prête commodément à l’indignation mondiale suscitée par les bombardements aveugles d’Israël sur Gaza et le massacre de civils qu’ils ont entraîné. L’indignation suscitée par ces actions israéliennes s’est cristallisée autour de l’incident de l’hôpital Al-Ahli. Elle s’est manifestée par des manifestations dans le monde entier qui, au fur et à mesure qu’elles se déroulent, profitent clairement au Hamas.

Si le Hamas devait produire des preuves attestant que l’attaque n’était pas le résultat d’un bombardement israélien aveugle, mais qu’elle avait été menée à l’aide d’une roquette Mikholit, la situation changerait radicalement. Loin d’être un cas de massacre gratuit, l’attaque revêtirait plutôt le caractère d’une action israélienne délibérée contre une cellule du Hamas dont l’existence et les activités ne seraient pas rendues publiques par le Hamas – surtout si les faits se prêtent à un récit selon lequel le Hamas utiliserait les civils palestiniens entassés sur le parking de l’hôpital comme boucliers humains.

Les sensibilités opérationnelles des deux parties conduiraient, dans un tel scénario, Israël et le Hamas à dissimuler la vérité sur ce qui s’est passé à l’hôpital Al-Ahli, une collusion perverse avec un fait commun: la volonté des deux parties de traiter le peuple palestinien comme des pions tragiques dans une lutte de pouvoir plus large entre deux puissances opposées qui sont toutes deux criminellement indifférentes au carnage humain qui en résulte.

Israël et le Hamas mentent donc entre leurs dents – c’est la guerre! – avec deux versions sur mesure du même événement: une pour énerver les pro-Palestiniens, l’autre pour exciter les pro-Israëliens. Comme je l’ai déjà rappelé, les juifs et le musulmans sont parfaitement capables de vivre en paix, sauf si on monte sciemment les uns contre les autres. Pour ce faire, on donne aussi à lire aux miliciens israëliens ce genre de littérature – des passages du Talmud assez gratinés – lors de leur formation. C’est un premier point. Je signale au passage que l’hôpital en question est chrétien

Deuxième point (traité dans mon article précédent) l’apparition d’une cinquième colonne dans l’armée israëlienne, qui défend les droits de la communauté trans, une des chevilles ouvrières de l’anti-sionisme. Il y aurait donc comme un paradoxe: dans l’armée israëlienne – dont la vocation est de défendre son État – une faction milite pour un groupe qui veut abattre cet État.

Exemple: Ita Segev est un trans h/f israëlien exilé aux States. Voici son pamphlet:

Israël produit les hormones dont j’ai besoin, mais je soutiens la libération de la Palestine

« Une grande partie de la communauté transgenre aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions affirmatives et la revendication de liberté de nos frères et sœurs palestiniens. »

18 mai 2018

Je suis une femme trans israélienne qui a désespérément besoin que la Palestine soit libre. J’en ai besoin parce que je refuse d’accepter que le massacre de manifestants pacifiques à Gaza soit le fait de mon peuple. J’en ai besoin parce que je comprends que la libération des transgenres et la libération des Palestiniens sont liées.

Il y a environ 10 mois, j’ai décidé de commencer un traitement hormonal substitutif et de procéder ainsi à une transition médicale. De nombreuses raisons ont motivé cette décision, mais l’une d’entre elles était la prise de conscience que le fait d’avoir grandi en tant qu’Israélien et trans à Jérusalem, tout en étant censé devenir un homme sioniste, avait laissé des séquelles dans mon corps. J’avais besoin d’aide pour guérir, et j’ai senti que le fait de grandir dans un corps plus rond et plus tendre m’aiderait à me connecter à l’enfant féminin épris de justice qui est en moi, et que le fait d’avoir un tel corps m’aiderait à grandir depuis ce lieu de douceur.

J’étais déjà ancrée dans mon identité israélienne antisioniste. Après avoir déménagé à New York, j’ai été ravie de découvrir que le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) me permettait de travailler de manière non violente et tangible sous la direction des Palestiniens pour mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine. Pourtant, je continuais à souhaiter secrètement un moment qui me soulagerait des difficultés de mon passé. Et j’ai décidé que ce serait le moment de commencer les hormones.

J’ai donc attendu le nouvel an juif pour me rendre à la pharmacie et entamer cette phase de ma transition. J’ai imaginé le petit rituel que je ferais en prenant cette première pilule de couleur sarcelle – nouvelle année, nouvelle juive, nouvelle moi. Mais lorsque la pharmacie m’a remis les flacons contenant mes médicaments, j’ai regardé l’étiquette portant la mention « produit par Teva Pharmaceuticals » et mon cœur s’est arrêté.

Teva, un mot qui signifie « nature » en hébreu, est une entreprise pharmaceutique appartenant à Israël dont j’ai vaguement entendu parler en tant que participant à l’économie de l’occupation. Je me suis dit qu’il devait s’agir d’une erreur.

« Excusez-moi », ai-je dit lorsque je suis retournée voir mon pharmacien. « Cet œstrogène est produit par une entreprise israélienne et je suis une partisane du BDS. Pourrais-je, s’il vous plaît, obtenir une ordonnance d’un autre fabricant? »

Le pharmacien s’est empressé de répondre: « C’est le seul fabricant que nous vendons ».

J’étais sous le choc. Comment était-ce possible? En rentrant chez moi, j’ai envoyé un texto à toutes mes sœurs trans médicalisées et je leur ai posé une question simple: « Qui fabrique vos hormones? » Beaucoup d’entre elles ne le savaient pas. Il faut beaucoup de luttes et de questionnements pour que de nombreuses personnes trans mettent la main sur ce médicament qui sauve des vies, et une fois que c’est le cas, nous voulons démarrer immédiatement et mettre un terme aux questions relatives à la validité de notre identité et de nos choix. Mais mes sœurs ont entendu l’urgence de mon appel et se sont renseignées. Au fur et à mesure que les réponses arrivaient, toutes [les hormones] provenaient soit de Teva, soit d’une entreprise qu’une recherche rapide sur Google permettait d’identifier comme étant liée à Teva.

Comment cette seule entreprise israélienne a-t-elle pu jouer un rôle aussi important sur le marché des hormones transgenres? [NdT. c’est une excellente question] Comment mon corps s’est-il retrouvé une fois de plus comme un champ de bataille, un règlement, un pion permanent dans ce jeu sioniste?

Plus tard, j’ai pris contact avec un étudiant trans juif et antisioniste du Mills College, Daryn Copland, qui m’a contactée en ligne. Il m’a dit qu’il avait consacré l’année dernière ses recherches à la compréhension des liens entre la production d’hormones transgenres aux États-Unis et en Israël. Il m’a dit qu’il avait lui aussi découvert que sa testostérone était fabriquée par Teva et qu’il voulait comprendre ce que nous devrions faire à ce sujet en tant que personnes transgenres qui soutiennent le mouvement BDS.

Il ne s’agissait plus seulement pour moi de me sentir libre dans mon corps. Une grande partie de la communauté trans aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions qui affirment notre vie et la demande de liberté de nos frères et sœurs palestiniens.

Après le déchirement nécessaire pour accepter d’être une fois de plus complice du régime que je veux si désespérément démanteler, j’ai trouvé le pouvoir d’avoir une plateforme pour faire quelque chose à ce sujet.

C’est pourquoi Daryn et moi essayons de lancer une ressource en ligne ouverte qui répertorie les entreprises affiliées à Teva. Nous espérons trouver d’autres fabricants pour nos frères et sœurs transgenres, sans jamais négliger les besoins de notre communauté en matière de prix bas et de forte demande. Plus important encore, j’espère que toutes les personnes trans, GNC et queer qui lisent ceci nous aideront à faire passer le message haut et fort – le sionisme a essayé de lier la libération trans à l’oppression palestinienne, mais nous refusons d’accepter cela comme notre réalité.

D’où la déclaration du parlementaire israëlien qui taxait la communauté LGBT de menace pire pour son pays qu’ISIS ou le Hezbollah – l’ironie suprême étant qu’Israël soit menacé par un mouvement inspiré par Marx et Engels. Ce même parlementaire omet d’autres personnes qui constituent aussi une « menace existentielle » pour son pays, probablement plus immédiate.

Amir Weitmann, fondateur et président du groupe parlementaire libertaire au sein du parti Likoud du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, menace ici la Russie de représailles, en direct sur RT, ce qui amuse beaucoup le présentateur, à juste titre. D’abord, des représailles avec quoi? Des « missiles nucléaires »? Les lasers de son nouveau Iron Dome, tout juste capables d’arrêter les pétard-fusées du Hamas? Ensuite, ce Monsieur promet qu’Israël assurera la victoire des Ukrainiens contre les Russes, c’est-à-dire d’un pays allié à l’Allemagne nazie contre celui qui a libéré les camps de concentration. Dans le numéro de cirque qu’est le monde politique, il arrive que certains clowns se mettent à croire à leurs propres délires. C’est vraiment dangereux. Comme le rappelait Gonzalo Lira, les Russes ne mentent jamais (sauf, bien entendu, sur leur « arsenal nucléaire »): s’ils disent qu’ils ont de quoi détruire l’Europe en quelques minutes, c’est le cas. Cet énergumène paranoïaque pense sans doute qu’Israël ferait le poids parce qu’ils ont les USA comme allié. Voyons ça.

Question armement, les Russes ont le Khinzal (qui vole à Mach 10), le Zircon (hypersonique également) et des avions capables de le lancer, le K-300P Bastion-P (système de missiles de défense côtier), il y a des missiles anti-navires Yakhont en Syrie et Dieu sait quoi d’autre encore en Iran et autour, j’en passe et des meilleures. Enfin, vous voyez le tableau.

Le Pentagone a envoyé des porte-avions dans la zone, et des troupes sont prêtes à être déployées. Certains pensent que ce ne sont pas des mesures dissuasives mais que tout cela sera utilisé sur d’autres cibles que le Hamas – la Syrie (j’en doute) ou l’Iran (c’est plus vraisemblable). D’autres pensent que, vu l’armement Russe présent dans la région, tout ce bel équipement ferait un « sitting duck » idéal, coulé six minutes après le premier signe d’agression.

La Russie est capable de mener une guerre qui n’a rien à voir avec le conflit en Ukraine, dont l’objectif était d’annexer un partie du pays, pas de le détruire – une « Opération Militaire Spéciale ». Comparativement, les États-Unis n’ont jamais été en guerre3, ils se sont contentés d’aller ici et là incinérer des pauvres pour voler leur pétrole, défendre leurs propres intérêts commerciaux et tester leurs armes très onéreuses, histoire de les vendre ensuite. Leur grande victoire, la « libération » de l’Europe en 1945, était une mise en scène – meurtrière, mais une mise en scène – où le gros de l’armée allemande avait été stratégiquement placé plus au Nord, histoire de laisser le passage ouvert – ce qui me rappelle quelque chose tout à coup.

Le boulot de l’administration Biden de démolition contrôlée du dollar, d’appauvrissement général, spécialement des zones démocrates, et évidemment de « dépopulation » fait de l’État fédéral des États-Unis de facto une dictature communiste, qui risque d’imploser d’un moment à l’autre – beaucoup de discours de sécession dans les commentaires des forums. Il y manque juste une défaite militaire cuisante, qu’ils pourraient bien récolter d’ici peu, et c’en sera fini de son Empire – le Forum Économique Mondial est très explicite sur ce point. Et ce sera encore une mise en scène, et leurs alliés les suivront dans l’abîme. Pour citer Henry Kissinger: « Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être son ami est fatal ».

Les pays BRICS sont une notion inventée par Goldmans-Sachs. Si on veut comprendre de quoi sera fait le monde demain, ils vous le disent aujourd’hui. C’est là, et en Afrique, qu’ils ont placé leurs billes: un nouvel Eldorado de main d’oeuvre à bas prix, démographiquement dans le vert, débordant de ressources à piller, avec tout le champ pour mettre en place les nouvelles technologies et des chantiers d’infrastructures monumentaux à la clé, qui seront confiés à la Chine – la Nouvelle Route de la Soie. Même pas besoin de guerre pour tout démolir avant de « développer ». L’affaire du siècle.

À l’ère de la « biosécurité », du « climat », de l' »identité digitale », du « genre » e tutti quanti, les guerres chaudes ne seront plus strictement nécessaires. Les affrontements militaires en Ukraine et au Moyen-Orient seront probablement parmi les derniers, les nouveaux moyens rendant obsolète l’utilisation d’un pays pour en mettre un autre à genoux – ou plus exactement, pour s’emparer des deux. Les pays qui ne se maintiennent que par la violence militaire – ce qui inclut les États-Unis et Israël – font tache et seront également voués à s’adapter ou à disparaître. S’il y a quelque chose à comprendre de ces trois dernières années, c’est que le complexe militaro-industriel a déjà déplacé ses billes dans la « biosécurité » et la « cybersécurité » beaucoup plus rentables que les armes conventionnelles et plus en phase avec le projet global.

Dans ce projet, les civils Palestiniens sont des victimes collatérales, hissées au rang de martyrs. Tous les médias américains les présentent comme tels, un discours assez nouveau pour eux et surtout le signe qu’Israël est dans le collimateur. Si « l’initié » de Hersh dit vrai, la cible serait son gouvernement. Si l’Iran entre dans l’équation, la cible sera l’État lui-même et les rêves de vengeance de M. Weitmann risquent d’être remis à plus tard.

Une personne sensée aurait depuis longtemps plié bagage et décampé de cette zone de guerre permanente. Elle aurait vu que le monde n’est pas peuplé de huit milliards de Nazis et que les juifs vivent en sécurité un peu partout dans le monde – en France, où cette branche de ma famille4 a très bien vécu ou dans le village voisin, où j’ai une vieille amie qui coule des jours paisibles. Nous avons une nature magnifique, et beaucoup d’oiseaux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour être heureux. L’observation de la Nature est aussi un excellent remède contre l’orgueil et le narcissisme. On y réalise à quel point l’homme est futile et peu intelligent, souvent même pas capable d’agir dans son propre intérêt.

Eyal Neveh, militaire de carrière depuis 25 ans est probablement un type bien. Il aime ses huit enfants, il aime son pays. Il devrait toutefois se souvenir que si, comme il le dit, l’armée est dans son ADN, cet ADN a été compromis par la volonté de son propre gouvernement, qui se moque bien de lui, des ses camarades morts pour la patrie et de l’avenir des ses enfants. Pour encore citer Kissinger: « Les militaires ne sont que des animaux stupides et abrutis à utiliser comme des pions dans la politique étrangère ».

Beaucoup de commentateurs pensent qu’Israël est tombée dans un piège. En réalité, c’est le pays lui-même qui est un piège. Il a été créé pour des motifs purement géostratégiques, économiques, énergétiques – peu importe – par des gens qui se foutaient éperdument des juifs, tout comme les gens qui ont créé le National-Socialisme se foutaient éperdument du peuple Allemand.

D’ailleurs, ce sont les mêmes.

« Dans dix ans, il n’y aura plus d’Israël. »

Henry Kissinger, circa 2012?

  1. On produit encore chaque année de quoi nourrir 10 milliards d’êtres humains. ↩︎
  2. Au fait, pour ceux qui voudraient s’émouvoir du sort des peuples musulmans, je leur rappelle qu’il y a aussi une guerre au Soudan en ce moment-même. Just sayin’ ↩︎
  3. Je parle de guerres à l’étranger ↩︎
  4. Il y a des chrétiens, des orthodoxes et des juifs dans cette famille – et, j’ai honte de le dire, des socialistes. ↩︎

Parodie.

Pendant ce temps des hommes sont tués
Pendant ce temps massacres et famines
Font un spectacle où l’on va se ruer
Au premier rang se frapper la poitrine

Dis, dis,
Qu’est-ce que tu dis?
Tout ça n’est que parodie

Guy Béart, Parodie

Si cette histoire de Hamas vous intéresse, Miles et son invité Lestrade ont écrit (en anglais, débrouillez-vous) ceci et ceci – c’est leur boulot. Il y soulèvent quelques lièvres.

Je ne traiterai pas davantage les lièvres en question, vu que les seules infos dont on dispose jusqu’à présent émanent de médias et de personnages politiques, des gens qui vous mentiraient si vous leur demandiez l’heure qu’il est ou le temps qu’il fait (c’est d’ailleurs le cas, sujet de l’article suivant). Ils insistent beaucoup sur le fait que ce n’est pas une opération mais une guerre, tout en reprenant l’appellation du faux drapeau le plus transparent de l’Histoire – c’est un « 11 septembre israëlien » – avec la même inexplicable faille dans le système de défense et le même genre de placard dans le coin de l’écran de télévision – « Israël en guerre ».

Autre point commun, le tout servira à déclencher un conflit vraiment meurtrier, déjà bien en route, qui prendra ici le relais de la guerre en Ukraine, terminée depuis août dernier comme je l’avais annoncé – le matériel envoyé par les États-Unis et l’Europe étant totalement détruit et le reste des troupes ukrainiennes décimées dans cette « Opération Militaire Spéciale » – donc pas une guerre? Comme d’habitude, on se fout de vous ouvertement: toutes les guerres sont des opérations, toujours menées sur base de faux drapeau, et ses aspects militaires sont planifiés de concert par les deux camps. Toujours.

Les pays arabes qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie sur le sort des Palestiniens dans la Bande de Gaza sont les premiers à les empêcher d’en sortir. Tout ça est d’une hypocrisie répugnante. Comme les Allemands de Silésie, les Russes d’Ukraine, et nombre d’autres, c’est un peuple qui a été pris en otage derrière des frontières, en prévision du prochain conflit. Les juifs et les musulmans vivaient en paix dans l’Empire Ottoman avant qu’on juge que c’était inacceptable, il n’y a donc aucune raison religieuse à ce conflit purement géopolitique et territorial, né d’une situation pourrie dès le départ par la volonté de l’Empire Britannique et de l’Empire Rothschild, au détriment des deux peuples. Vu qu’on veut nous vendre un futur sans pétrole, il n’est d’ailleurs pas certain à ce stade que le véritable objectif ne soit pas ici la destruction d’Israël, dont on aurait décidé en haut lieu que son utilité dans ce cadre serait dépassée.

Il est d’ailleurs maintenant question d’attaquer l’Iran – ce qui n’est pas une très bonne idée à l’heure de l’essor des BRICS – avec, Ô surprise, un armement fourni par les États-Unis, qui pourra ainsi continuer à faire tourner la planche à billets, maintenant que leur plafond de la dette est repoussé à l’infini et au-delà. Un nouveau racket très juteux, commandé et financé des deux côtés par la Banque, et destiné à remodeler et endetter encore davantage la planète à son seul bénéfice, quels qu’en soient l’issue ou le coût humain.

Cette histoire servira aussi à occuper l’espace médiatique et à glisser sous le tapis des sujets assez gênants, comme les effets des injections, dont l’ampleur dépasse le pire qu’on avait imaginé, c’est-à-dire que les peuples les plus injectés vont lentement mais sûrement décliner, voire purement et simplement disparaître – je vais publier sur le sujet. Gardez ça à l’esprit quand vous entendrez quiconque parler du droit de « défendre son peuple », « la démocratie » ou ce genre de foutaise. Quant au « risque de Troisième Guerre mondiale », je rappelle que la Quatrième se passe bien, merci. D’après la plupart des estimations que je lis, on en est à 17 millions de morts et à des centaines de millions de handicapés. Pour l’instant.

Nous sommes de nouveau censés « choisir notre camp », arnaque déjà servie lors du précédent 11 septembre, et resservie pour le conflit Russie/Ukraine, guerre « inévitable » (voir plus haut). Aucune guerre n’est inévitable, aucune n’a de raison d’être aussi meurtrière et dans ces temps d’abondance, le seul camp à choisir est celui de la paix. Les guerres du passé lointain avaient une limite naturelle bien en-dessous des boucheries modernes, où on condamne des zones entières à coups de bombes à fragmentation et de dioxine. Ce sont pas des guerres, mais des parodies de guerre, dans une société où tout est parodique sauf la mort, la misère et le chagrin – en général réservés aux pauvres.

Toutes ces atrocités cesseront le jour où plus personne n’acceptera d’y participer. C’est naïf, je sais, mais si quelqu’un a une autre solution, c’est le moment. Sinon, ce sera le gouvernement mondial, pour le « bien commun » des peuples.

Des peuples dont ils n’ont strictement rien à foutre.

Migration de remplacement – un rapport de l’ONU.

Voici un extrait d’un rapport émanant de l’ONU, Département des Affaires Économiques et Sociales, Division de la Population, publié en mars 2000. Il n’est donc pas nouveau mais il est particulièrement relevant ajourd’hui et à ma connaissance, il n’avait pas encore été traduit.

Ce document comprend des résumés exécutifs en plusieurs langues, dont le français, mais vu que ceux-ci sont très succints, j’ai traduit de l’anglais la conclusion complète (pp. 93-95), ainsi que les chapitres concernant la France (pp. 31-32) et l’Union Européenne (pp. 85-87). Ces passages contiennent un bref rappel historique de la démographie de ces deux zones, ce qui permettra de mieux cerner leur situation actuelle – catastrophique selon leurs critères – et aidera le lecteur à comprendre la raison de l’émergence de prédateurs politiques à la Macron/von der Leyen. Les chiffres et prévisions sont également donnés, avec graphiques et tableaux (que vous pouvez consulter dans le document original), pour l’Allemagne, l’Italie, le Royaume Uni, la Corée du Sud, la Fédération de Russie, le Japon et les États-Unis – par le plus grand des hasards, quelques-uns des pays les plus durement touchés par le Covid et ses contre-mesures destructrices en termes de vies humaines et d’économie. À titre d’exemple, rappelons que, selon les chiffres des États-Unis, alors que les personnes vivant en maison de retraite représentent 0,62% de la population, c’est là qu’ont eu lieu 43% des décès Covid, suite à des initiatives telles que celles du gouverneur d’alors de l’État de New York, Andrew Cuomo, qui a renvoyé les patients Covid contaminer les mouroirs à vieux pour ne pas « surcharger les hôpitaux » vides. Comme le soulignait le Pr Raoult, des gens qui ont dépassé l’âge officiel de l’espérance de vie – alors de quoi osons-nous nous plaindre?

Les vieux coûtent cher, selon Ezekiel Emmanuel, qui prévoit de les laisser crever à 75 ans, âge de la retraite préconisé, par un autre curieux hasard, dans le présent article – voir aussi mon article ici. La solution est donc celle qu’on nous fourgue maintenant: migration de masse, augmentation radicale de l’âge de la retraite et/ou sénécide à l’ancienne – de préférence, tout en même temps – selon une politique internationale de quotas qui garantira un retour sur investissement pour la grande finance. Tout comme le Grand Reset, il s’agit donc un programme d’ajustement structurel motivé par des raisons économiques – qui résoudra tout d’un coup en nous replongeant dans une version actualisée de la pauvreté du XIXème siècle sous prétexte de « climat », gouvernance ESG et autres fariboles de marketing politique.

Le problème de l’analyse de l’ONU est qu’elle est d’une mauvaise foi totale. Elle ne tient compte que du coût sociétal des personnes retraitées (pensions, soins médicaux, etc.) sans la moindre considération pour leur rôle – parfaitement chiffrable – en tant que soutien des familles et générations montantes. Il existe mille solutions pour valoriser et rentabiliser ce rôle, mais elles se mettent en place beaucoup trop lentement et laborieusement: quelques initiatives, notamment en Belgique, où on offre des primes aux personnes en âge de retraite pour rester actives et où on a créé pour les anciens un statut officiel et rémunéré de formateur au sein de l’entreprise, en accord avec leur rôle indispensable – et au final, rentable – de transmission du savoir. J’ai travaillé dans ma carrière précédente sur des projets internationaux de ce type, financés, comble de l’ironie, par la Commission Européenne: ça fonctionne très bien ailleurs, ça fonctionnerait aussi bien ici.

Le vieillissement de la population est donc un faux problème: les vieux ne sont pas une charge, c’est le modèle économique binaire travail/non-travail – c’est-à-dire de l’esclavage – qui est volontairement aveugle à leur contribution, ou à toute autre forme de contribution. Ils ne sont pas, ou ne devraient plus être, un poids mort pour la société mais une de ses ressources majeures, bien plus précieuse qu’une main d’oeuvre étrangère prétendument indispensable et surtout très pratique pour défaire des acquis sociaux encombrants pour la grande finance.

C’est ce genre de calcul qui pousse cette même grande finance à retirer ses billes du Premier Monde pour investir massivement – sous prétexte « climatique » – en Afrique, qui deviendra dans la redistribution des cartes en cours un partenaire économique majeur, à la balance démographique positive et aux ressources naturelles énormes – c’est-à-dire qui produira à la chaîne des petits esclaves et se laissera piller pour trois francs six sous par les nouveaux colonialistes de la transition « verte ». La « bombe démographique » chère aux malthusiens à la Paul Ehrlich n’est donc pas la surnatalité, mais son inverse exact: les pays en état de sous-natalité périront, faute d’être garantis par La Banque. Cette dernière, après s’être emparée des fonds de pension, sur lesquels elle appuie ses produits financiers dérivés, a effectivement tout intérêt à ne pas les laisser compromettre par un trop grand nombre de retraités – et pas assez de petites mains pour compenser.

C’est donc avant tout une affaire bancaire et financière: il faut plaire aux investisseurs. Que les complotistes se rassurent donc, le plan Kalergi de remplacement de population – par des réfugiés à qui l’Allemagne prétend déjà accorder le droit de vote après six mois de résidence – n’est pas plus que le Grand Reset la réalisation d’une ancienne prophétie mais la manoeuvre d’une mafia internationale qui a décidé la liquidation des nations dans le chemin de leur intérêt, et emploie des bureaucrates à louer, comme ceux de l’ONU, devenue à présent un simple think tank mondialiste, pour établir le cadre de leur rapine: ou vous bossez pour eux jusqu’à la mort, ou vous êtes envahis. Pas d’autre option.

Les perspectives chiffrées que ce document donne et normalise sont absolument terrifiantes. Prêtez une attention particulière aux « Scénarios V ». Ce sont ceux qui ont l’air de se mettre en place en ce moment en Europe et aux États-Unis.

Si la génération montante reste incapable de fonder des familles nombreuses, de travailler et de se former – ce que le gouvernement Macron fait tout pour empêcher – la France crèvera comme une petite vieille abandonnée, dont des rapaces se partageront l’héritage et des voyous la vieille demeure, témoignage de sa grandeur passée. Je ne donne pas cher de sa vieille peau. La finance non plus, d’ailleurs.

La France, elle va devenir comme la Marie du Pont-Neuf. Vous savez bien. La pute septuagénaire. Celle qui tapinait sous les ponts. Elle disait à ses clients «C’est mille balles par-devant et deux mille par-derrière.» Les clients faisaient leur affaire et quand c’était terminé et qu’ils lui disaient: «Combien je te dois?», elle répondait «Où que t’étais?»

Ça va être ça, la France. Pauvre vieille!

Jean Yanne

Source.


LES MIGRATIONS DE REMPLACEMENT: S’AGIT-IL D’UNE SOLUTION AU DÉCLIN ET AU VIEILLISSEMENT DES POPULATIONS?

Division de la Population
Département des Affaires Économiques et Sociales
Nations Unies
New York

[…]

FRANCE

Tendances passées

Entre 1950 et 1965, l’indice synthétique de fécondité en France est resté supérieur à 2,7 enfants par femme, mais il a ensuite chuté de 40%, passant de 2,85 en 1960-1965 à 1,72 en 1990-1995. Au cours de cette période, l’espérance de vie à la naissance, pour les deux sexes confondus, est passée de 66,5 ans en 1950-1955 à 77,1 ans en 1990-1995. L’une des conséquences de ces changements est que la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 11,4% en 1950 à 15,0% en 1995, alors que la proportion de la population âgée de 15 à 64 ans est restée pratiquement constante, à près de 66%. La France était le pays dont la population était la plus âgée au début du siècle. En 1901, le ratio de soutien potentiel était de 7,8 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Il est tombé à 5,8 en 1950 et à 4,4 en 1995.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, suppose un total de 525 000 immigrants nets de 1995 à 2020 et aucun après 2020. Il prévoit que la population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,7 millions en 2025, pour redescendre à 59,9 millions en 2050 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). À cette date, 525 000 personnes (0,9% de la population totale) seraient des migrants post-1995 ou leurs descendants. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,9 millions en 2010, puis diminuerait jusqu’à 34,6 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,4 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,3 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, mais sans aucune migration vers la France après 1995. Les résultats sont très similaires à ceux du scénario I. La population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,1 millions en 2025, puis commencerait à diminuer pour atteindre 59,4 millions en 2050. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,6 millions en 2010, puis diminuerait pour atteindre 34,3 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,3 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,2 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son maximum de 61,1 millions en 2025. Pour ce faire, il faudrait 1,5 million d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 60 000 par an. En 2050, sur une population totale de 61,1 millions, 1,8 million, soit 2,9%, seraient des immigrés post-1995 ou leurs descendants.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son maximum de 39,6 millions en 2010. Pour ce faire, il faudrait 5,5 millions d’immigrants entre 2010 et 2050, soit une moyenne de 136 000 par an. En 2050, sur une population totale de 67,1 millions d’habitants, 7,8 millions, soit 11,6%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio d’aide potentielle à sa valeur de 1995, soit 4,4. Pour ce faire, il faudrait 32,1 millions d’immigrants entre 2000 et 2025, soit une moyenne de 1,3 million par an, et 60,9 millions d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 2,4 millions par an. En 2050, sur une population totale de 187 millions d’habitants, 128 millions, soit 68,3%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

À titre de comparaison, l’immigration nette officielle enregistrée en France a été en moyenne de 76 000 par an pour la période 1990-1994 et de 39 000 par an pour la période 1995-1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour empêcher une diminution de la taille totale de la population (scénario III) serait comparable à l’expérience passée de l’immigration en France. En outre, le nombre de migrants qui serait nécessaire pour maintenir constante la taille de la population en âge de travailler (scénario IV) est environ le double du niveau enregistré au début des années 1990. En outre, selon le scénario IV, en 2050, la proportion d’immigrés post-1995 et de leurs descendants dans la population totale (11,6%) serait comparable à la proportion de personnes nées à l’étranger qui existe actuellement (10,4% en 1990). La figure IV.4 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de la France en 2050, en indiquant la part des immigrés post-1995 et de leurs descendants.

Toutefois, le nombre d’immigrants nécessaires pour maintenir le ratio de soutien potentiel à son niveau de 1995 serait beaucoup plus important que tout flux migratoire antérieur, 20 à 40 fois supérieur aux nombres annuels des dix dernières années. En outre, plus des deux tiers de la population qui en résulterait en 2050 seraient composés d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

En l’absence de migration, les chiffres montrent qu’il serait nécessaire de relever la limite supérieure de l’âge actif à environ 74 ans pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995 en France, c’est-à-dire 4,4 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée ayant dépassé l’âge de travailler.

[…]

UNION EUROPÉENNE

Tendances passées

L’indice synthétique de fécondité dans les 15 pays qui constituent actuellement l’Union européenne a suivi une courbe ascendante jusqu’en 1960-65, où il atteignait 2,69 naissances par femme. Depuis 1995, la fécondité n’a cessé de diminuer, passant sous le seuil de remplacement de deux enfants par femme vers 1975. En 1990-95, elle s’élevait à 1,5 naissance par femme. L’espérance de vie à la naissance est passée de 67 ans en 1950-1955 à 76,5 ans en 1990-1995. En conséquence de ces tendances, la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 9,5% en 1950 à 15,5% en 1995, et le ratio de soutien potentiel (le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus) a diminué au cours de la même période, passant de 7,0 à 4,3.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne de la révision des Nations Unies de 1998, suppose un apport net moyen très proche de 300 000 migrants par an entre 1995 et 2050, soit un total de près de 16,4 millions de migrants au cours de cette période. La variante moyenne prévoit que la population totale des 15 pays continuerait à croître brièvement jusqu’en 2005 environ, date à laquelle elle atteindrait 376,5 millions ; à partir de là, elle commencerait à diminuer de plus en plus rapidement, de sorte qu’en 2050, il resterait environ 331,3 millions de personnes – soit une perte de 40,6 millions de personnes par rapport à 1995 et de 45,2 millions de personnes par rapport au niveau maximal projeté en 2005 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). Cette perte équivaudrait à la population actuelle combinée des sept plus petits membres de l’Union européenne, à savoir l’Autriche, la Finlande, le Danemark, l’Irlande, le Luxembourg, la Suède et le Portugal (voir tableau IV.21). La population de l’Union européenne, qui en 1995 était supérieure d’environ 100 millions d’habitants à celle des États-Unis, serait en 2050 inférieure d’environ 20 millions d’habitants à celle des États-Unis.

La population âgée de 15 à 64 ans enregistrerait d’abord une légère augmentation, passant de 249 millions en 1995 à moins de 252 millions en 2005, mais elle serait suivie d’un déclin accéléré qui la ramènerait à un peu moins de 188 millions en 2050. La baisse projetée (61,5 millions entre 1995 et 2050) réduirait ainsi la population en âge de travailler d’un quart par rapport aux niveaux de 1995. En revanche, la population âgée de 65 ans ou plus enregistrerait une croissance régulière, passant de 58 millions en 1995 à 96 millions en 2050, soit une augmentation d’environ 65%. En conséquence, le ratio de soutien potentiel passerait de 4,3 en 1995 à un peu moins de 2,0 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne de la révision de 1998, mais sans aucune migration vers les 15 pays de l’Union européenne après 1995. Dans ce scénario, la population totale commencerait à diminuer dès l’an 2000 plutôt que cinq ans plus tard et, en 2050, elle ne serait plus que d’environ 311 millions, soit 20 millions de moins que dans le scénario I. La population âgée de 15 à 64 ans commencerait immédiatement à diminuer, passant de 249 millions en 1995 à 174 millions en 2050. Ainsi, sans migration, la population en âge de travailler serait réduite de 30% et non de 25% comme dans le scénario I. La population âgée de 65 ans ou plus passerait de 58 millions en 1995 à 92 millions en 2050, ce qui entraînerait une baisse du ratio de soutien potentiel à 1,9 en 2050, soit 0,1 de moins que prévu dans le scénario I.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son niveau maximal projeté de 372 millions en 2000 (en supposant qu’il n’y ait pas d’immigration au cours de la période 1995-2000). Pour maintenir la population totale constante à ce niveau, il faudrait 47,4 millions de migrants entre 2000 et 2050, soit une moyenne de 949 000 migrants par an. En 2050, sur une population totale de 372 millions d’habitants, 61,6 millions, soit 16,5%, seraient des immigrants postérieurs à 2000 ou leurs descendants. Le ratio d’aide potentielle en 2050 serait de 2,2, soit seulement 0,2 point de plus que dans le scénario I.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son niveau de 1995, soit 249 millions (ce qui serait le niveau maximum qu’elle aurait jamais atteint en l’absence de migrations post-1995). Pour maintenir la population en âge de travailler constante à ce niveau, il faudrait en fait 79,6 millions de migrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 1,4 million de migrants par an. En raison des irrégularités de la structure par âge de la population, le nombre annuel de migrants nécessaire pour maintenir constante la population en âge de travailler augmenterait d’abord rapidement, puis diminuerait. Il atteindrait son maximum en 2025-2030, avec un nombre annuel de migrants nets supérieur à 2,8 millions. En 2050, sur une population totale de 418,5 millions d’habitants, les immigrés post-1995 et leurs descendants seraient 107,7 millions, soit 25,7%. Selon ce scénario, le ratio d’aide potentielle en 2050 serait sensiblement plus élevé que dans le scénario I (2,4 contre 2,0), mais la différence est modeste par rapport à l’ampleur de la chute par rapport au niveau de 4,3 atteint en 1995.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio de soutien potentiel à sa valeur de 1995, soit 4,3 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à ce niveau, il faudrait que l’Union européenne accueille 701 millions d’immigrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 12,7 millions par an. Par ailleurs, comme dans le scénario IV, les irrégularités de la structure par âge de la population entraîneraient des fluctuations du nombre annuel de migrants nécessaires pour maintenir le ratio d’aide potentielle constant. Les niveaux maximums seraient atteints en 2030-2035, avec 20,3 millions d’immigrants nets par an. En 2050, sur une population totale de 1,2 milliard d’habitants, 918 millions, soit environ 75 %, seraient des immigrants postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

Selon des estimations nationales récentes, l’Union européenne a connu un solde migratoire annuel moyen de 857 000 personnes entre 1990 et 1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale est à peu près comparable au niveau de migration des années 1990. Toutefois, pour éviter un déclin de la population en âge de travailler, le nombre annuel de migrants devrait presque doubler par rapport à l’expérience récente. La figure IV.21 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de l’Union européenne en 2050, en indiquant la part des migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

Le nombre de migrants nécessaires chaque année pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à son niveau de 1995 serait 15 fois supérieur au niveau de migration nette des années 1990. Vers la fin de la période, c’est-à-dire vers 2040-2050, le nombre annuel net de migrants requis par l’Union européenne équivaudrait à la moitié de la croissance annuelle de la population mondiale.

Ainsi, si la migration de remplacement devait être utilisée comme mécanisme pour maintenir le ratio de soutien potentiel dans l’Union européenne à son niveau actuel, en 2050, la population totale de l’Union européenne aurait augmenté de plus de trois fois son niveau actuel. Dans ce processus, la part de l’Union européenne dans la population mondiale aurait plus que doublé, passant de 6,6% en 1995 à 13,8% en 2050. En outre, les trois quarts de la population totale en 2050 seraient constitués de migrants postérieurs à 1995 et originaires de l’extérieur des frontières actuelles de l’Union, ainsi que de leurs descendants.

En l’absence de migration, les calculs effectués dans ce rapport indiquent que la limite supérieure de l’âge de travail devrait être portée à environ 76 ans dans l’Union européenne pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995, c’est-à-dire 4,3 personnes en âge de travailler par personne âgée.

[…]

CONCLUSIONS ET IMPLICATIONS

La présente étude se concentre sur la question de savoir si la migration de remplacement est une solution au déclin et au vieillissement de la population. La migration de remplacement fait référence à la migration internationale qui serait nécessaire pour compenser le déclin de la taille d’une population, le déclin de la population en âge de travailler ainsi que le vieillissement général d’une population.

Cette étude sur les migrations de remplacement se concentre sur les effets possibles des migrations internationales sur la taille de la population et la structure par âge d’une série de pays qui ont en commun un taux de fécondité inférieur au seuil de remplacement. En l’absence de migration, tous les pays dont la fécondité est inférieure au seuil de remplacement verront la taille de leur population commencer à décliner à un moment donné dans un avenir proche, si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui. Dans certains pays, les diminutions prévues de la taille de la population au cours de la première moitié du XXIe siècle atteignent un quart ou un tiers de la population totale du pays.

En outre, plus la baisse de la fécondité est faible [NdT. c’est une erreur dans le document, il faut lire « élevée »], plus le vieillissement de la population du pays sera prononcé. L’une des principales conséquences du vieillissement de la population est la réduction du rapport entre la population en âge de travailler (15-64 ans) et la population âgée de 65 ans ou plus, c’est-à-dire le ratio de soutien potentiel (RSP). Toutes choses égales par ailleurs, un ratio de soutien potentiel plus faible signifie qu’il est beaucoup plus onéreux pour la population en âge de travailler de subvenir aux besoins de la population retraitée plus âgée.

Si, dans une certaine mesure, l’augmentation de la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus s’accompagne d’une diminution de la proportion d’enfants de moins de 15 ans, les deux groupes d’âge ne sont pas directement comparables. Certaines études ont estimé que pour un pays industrialisé, en moyenne, le coût de la prise en charge d’une personne âgée de 65 ans et plus est sensiblement plus élevé que le coût de la prise en charge d’un jeune de moins de 20 ans. Un certain nombre de chercheurs, par exemple Foot (1989), Cutler, Poterba, Sheiner et Summers (1990), et Ahlburg et Vaupel (1993), signalent que, si l’on tient compte des programmes publics ou des dépenses privées non médicales, des dépenses d’éducation publique et des soins médicaux, les coûts sont environ deux fois et demie plus élevés pour soutenir une personne âgée (65 ans ou plus) que pour soutenir une jeune personne (moins de 20 ans).

Si une fécondité inférieure au seuil de remplacement est la principale cause du déclin et du vieillissement de la population, même une forte augmentation soudaine de la fécondité à court ou moyen terme ne modifierait pas sensiblement la situation en ce qui concerne les ratios de soutien potentiels. Bien entendu, comme nous l’avons montré plus haut dans ce rapport, les ratios de soutien potentiel pourraient être maintenus aux niveaux actuels en augmentant la limite supérieure de la population en âge de travailler. Dans la plupart des cas, la limite supérieure devrait être portée à environ 75 ans. Toutefois, si l’âge de la retraite reste essentiellement le même qu’aujourd’hui, l’augmentation de la taille de la population en âge de travailler par le biais de la migration internationale est la seule option à court et à moyen terme pour réduire les baisses du ratio de soutien potentiel.

La présente étude porte sur les pays où la fécondité actuelle est comprise entre 1,2 et 2,0 enfants par femme. Pour la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union européenne, le nombre de migrants nécessaires pour compenser le déclin de la population est inférieur ou comparable à l’expérience récente. C’est également le cas pour l’Allemagne et la Fédération de Russie, mais leurs flux migratoires dans les années 1990 étaient relativement importants en raison de la réunification et de la dissolution, respectivement. En revanche, pour l’Italie, le Japon, la République de Corée et l’Europe, un niveau d’immigration beaucoup plus élevé que dans le passé récent serait nécessaire pour compenser le déclin de la population. Ce niveau d’immigration plus élevé pour l’Italie, le Japon et l’Europe signifierait que 18 à 29 % de la population de 2050 serait constituée d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants; pour la République de Corée, le chiffre comparable est de 3%.

En l’absence de migration, la taille de la population en âge de travailler diminue plus rapidement que la population globale. En raison de ce taux de déclin plus rapide, le volume de migration nécessaire pour empêcher un déclin de la population en âge de travailler est plus important que pour l’ensemble de la population. Dans les quatre pays où les taux de fécondité sont proches du seuil de remplacement, la population résultante en 2050 compterait 8 à 14 % de migrants post-1995 et de leurs descendants. Dans les six autres pays et régions, les migrants post-1995 et leurs descendants représenteraient entre 26 et 39% de la population de 2050. Si certains de ces chiffres peuvent sembler élevés, ils restent dans la fourchette des migrations enregistrées dans un passé récent dans certains pays industrialisés. Par exemple, en 1990, 16% de la population du Canada et de la Suisse, et 23% de la population de l’Australie étaient nés à l’étranger.

Contrairement aux flux migratoires nécessaires pour compenser le déclin de la population totale ou en âge de travailler, les niveaux de migration qui seraient nécessaires pour empêcher les pays de vieillir sont d’une ampleur nettement plus importante. D’ici 2050, ces flux migratoires plus importants se traduiraient par des populations où la proportion de migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants se situerait entre 59% et 99%. Des niveaux de migration aussi élevés n’ont jamais été observés dans le passé pour aucun de ces pays ou régions. En outre, il semble extrêmement improbable que de tels flux puissent se produire dans ces pays dans un avenir prévisible. Il semble donc inévitable que les populations des pays à faible fécondité vieillissent rapidement au cours du XXIe siècle.

Les conséquences d’une structure d’âge de la population beaucoup plus âgée que par le passé sont nombreuses et d’une grande portée. L’une des considérations importantes examinées dans cette étude est le ratio de soutien potentiel (RSP). Le système actuel de fourniture de revenus et de services de santé aux personnes âgées qui ne travaillent plus a été basé, dans l’ensemble, sur une structure d’âge avec un ratio de soutien potentiel de 4 à 5 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Si l’âge actuel de la retraite ne change pas, le RSP devrait tomber à environ 2.

Une baisse du RSP de 4 ou 5 à 2 entraînerait certainement la nécessité de reconsidérer sérieusement les modalités du système actuel de pensions et de soins de santé pour les personnes âgées. Théoriquement, comme indiqué ci-dessus, une option possible consisterait à relever suffisamment la limite supérieure de l’âge du travail pour atteindre un RSP viable. Une telle option permettrait à la fois d’augmenter le nombre de personnes en âge de travailler et de réduire le nombre de personnes âgées qui ne travaillent pas. D’autres options possibles, qu’il conviendrait d’examiner de manière approfondie, comprennent l’adaptation des mesures économiques, telles qu’une participation accrue à la population active, des cotisations plus élevées de la part des travailleurs et des employeurs et des prestations moins élevées pour les retraités. Il est certain que l’augmentation de la productivité à l’avenir peut accroître les ressources disponibles de la population en âge de travailler. Cependant, il est également possible que l’augmentation de la productivité conduise à des aspirations et des demandes accrues de la part des populations en âge de travailler et des retraités.Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, les pays industrialisés ont bénéficié de tailles de population et de structures d’âge de la population qui étaient le résultat d’une histoire de niveaux modérés de
fécondité modérée et d’une faible mortalité. Ces circonstances démographiques favorables ont permis, dans une large mesure, d’offrir des prestations relativement généreuses aux retraités à des coûts comparativement faibles pour les travailleurs et les employeurs. Toutefois, ces structures d’âge n’étaient pas permanentes, mais simplement transitoires.

Au cours de la première moitié du XXIe siècle, les populations de la plupart des pays industrialisés devraient diminuer et vieillir en raison d’une fécondité inférieure au seuil de remplacement et d’une longévité accrue. Les conséquences d’un déclin et d’un vieillissement significatifs de la population ne sont pas bien comprises, car il s’agit d’expériences démographiques nouvelles pour les pays. Maintenir la solvabilité des systèmes de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées face au déclin et au vieillissement de la population, par exemple, constitue une situation nouvelle qui pose de sérieux défis aux gouvernements et à la société civile.

Les nouveaux défis posés par le déclin et le vieillissement des populations nécessiteront des réévaluations objectives, approfondies et globales de nombreux programmes et politiques économiques, sociaux et politiques établis. Ces réévaluations devront intégrer une perspective à long terme. Les questions essentielles à aborder dans le cadre de ces réévaluations sont notamment les suivantes (a) l’âge approprié de la retraite; (b) le niveau, le type et la nature des prestations de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées; (c) la participation au marché du travail; (d) les montants estimés des contributions des travailleurs et des employeurs pour financer les prestations de retraite et de soins de santé pour la population âgée croissante; et (e) les politiques et programmes relatifs aux migrations internationales, en particulier les migrations de remplacement, et l’intégration d’un grand nombre de migrants récents et de leurs descendants.

Seul un dieu pourrait sauver la politique – par Marcello Veneziani.

Voici le complément parfait à mon article sur Trump et une transition idéale pour les suivants, qui traiteront de la démographie, de l’idéologie du genre (je n’ai pas fini de traiter le sujet) et de la religion elle-même, sous l’angle de la relation humain/divin (plus ou moins).

Marcello Veneziani est un journaliste, écrivain et philosophe italien très prolifique – de droite, comme vous vous en doutez. Il s’est notamment penché sur les écrits de Julius Evola, auteur assez prisé par l’extrême-doite (c’est-à-dire la droite qui fait peur) occidentale et évidemment honni par une gauche très inquiète de la portée de sa pensée et de son oeuvre, dont on trouve ici l’écho chez Veneziani.

Source.


Seul un dieu pourrait sauver la politique

par Marcello Veneziani

13 septembre 2023

Dieu ne nous laisse pas tranquilles dans notre athéisme pratique et notre nihilisme ludique, mais il se manifeste à nous sous les traits les plus impensables et dans les sphères les plus éloignées de la religion. L’autre jour, j’ai discuté de théologie avec Pierluigi Bersani, convoqué par Stefano Fassina à son école de formation politique. Sur un sujet similaire, je m’entretiendrai avec Fausto Bertinotti à Arpino. Mais comment parler de théologie avec des hommes politiques de gauche, communistes ou anciens communistes? À vrai dire, j’en parlais déjà avec d’autres communistes comme Mario Tronti. Mais de quoi s’agit-il, me demanderez-vous, avant de prévenir la clinique neuropsychiatrique? Non, attendez, il s’agit de théologie politique.

Cette discussion a pour cadre un livre très dense de Geminello Preterossi, Théologie politique et droit, récemment publié par Laterza. La thèse: nous vivons entourés de substituts de la théologie, en politique, en droit et en économie, cependant qu’il faudrait une refondation de la politique sur des bases solides, comme la théologie. La théologie politique, il y a cent ans, un géant, mi-juriste, mi-penseur, Carl Schmitt, en parlait: la politique, disait-il, utilise des concepts théologiques sécularisés, c’est-à-dire ramenés du ciel à la terre, de Dieu à l’histoire. Avant lui, il y a trois siècles, Giambattista Vico avait parlé de « théologie civile » et expliqué comment la main de Dieu intervenait dans l’histoire et en corrigeait les résultats, par le biais de la Providence.

Partant de Schmitt, Preterossi (nomen omen) [NdT. dont le nom est un présage] applique la théologie à l’hégémonie gramscienne [NdT. de Antonio Gramsci, qui voyait l’hégémonie culturelle, et non simplement économique, comme clé de la victoire mondiale du communisme – cf. aujourd’hui] et à la politique moderne allant jusqu’au populisme, mais aussi à la sphère économique, affirmant que la domination néolibérale actuelle est fondée sur une théologie économique. C’est également ce que je soutiens depuis un certain temps. Le capital financier est le stade théologique de l’économie mondiale, la richesse devient abstraite et invisible, impérative et fiscale, elle se sépare de la réalité des choses et se lie au contrôle du temps, par le biais du crédit. Dans un monde sans éternité, celui qui dispose du temps est Seigneur. La « monnaie » qui se dissocie de l’or et de la réserve d’or, n’a pas de paramètres en dehors d’elle-même, elle devient une entité métaphysique autonome et abstraite, comme la monnaie électronique et les flux financiers. Toutes les autres souverainetés ayant disparu, l’économie devient souveraine absolue, universelle, mesure de toutes choses, et transpose la foi dans le crédit, ultime vie après la mort ou terre promise. Les banques sont ses cathédrales, les bourses ses sanhédrales, les agences de notation son Saint-Office. L’intérêt ne signifie plus une relation entre des êtres, l’intérêt, mais entre le temps et l’argent. Le salut se trouve dans le différentiel de rendement. Le croyant est réduit à un créancier, le pécheur à un débiteur. Sa foi, c’est l’usure. La mécanique comptable l’emporte sur la vie réelle des peuples. Le fictif devient réel et vice versa. La dette souveraine qui pèse sur nos épaules dès la naissance équivaut au péché originel….

La théologie économique a pris la place de la théologie politique et des idéologies messianiques qui promettaient le paradis sur terre, un monde meilleur, le passage de la misère à la liberté. Le message théologique du salut terrestre est confié au dispositif technico-économique, technique + marché. Mais toute théologie est aussi téléologie, elle est orientée vers une fin; quelle est la fin du techno-capitalisme? Son expansion illimitée, sa puissance. La fin correspond à l’expansion des moyens: la technique ou l’économie sont en effet deux moyens. Une théologie nihiliste, en quelque sorte. Les moyens remplacent les fins, la technique remplace l’humain.

La théologie politique ou civile peut être conçue de deux manières: comme un substitut de Dieu, de la théologie et du contenu de la foi à l’histoire, à l’humanité, à la classe et à la révolution. Ou bien elle prolonge sur Terre les horizons transcendants, sans les remplacer. Pour Carl von Clausewitz, la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. Dans ce cas, la politique est la continuation de la théologie dans d’autres sphères de l’histoire terrestre.

Le communisme était du premier type, une théologie politique se substituant à la foi; la théologie civile dont parle Vico était au contraire du second type, le plan transcendant se prolongeant sur le plan historique, la République idéale de Platon descendant dans la réalité de Romulus. Mais le thème est le même: une société a besoin d’horizons communs, de valeurs partagées et non négociables, de motivations élevées. Ce patrimoine s’appelle la religion civile. Chez Vico, la religion civile coïncide avec la tradition d’un peuple, avec le sens commun et les coutumes. Dans les théologies de remplacement, en revanche, la religion civile vise un nouvel ordre et un nouveau monde. La religion civile qui prédomine à gauche est l’antifascisme ou, au mieux, le patriotisme de la constitution (auquel nous préférons le patriotisme de la tradition). L’antifascisme de gauche a pris la place de l’anticapitalisme, comme les droits du genre ont remplacé le socialisme.

Le déclin de la théologie a suivi la même parabole que le déclin de la politique: la sphère théologique a d’abord été démarquée et séparée de la vie publique, puis elle a été privatisée, rendue intime et individuelle, pour être finalement neutralisée. La politique a connu le même sort. Elle a d’abord été séparée des idées et des visions, puis dépolitisée. Comme sur une chaîne, une fois la première perle du collier dénouée, les suivantes tombent à leur tour. Il y a cent ans, Schmitt, dans Catholicisme romain et forme politique, défendait la visibilité de la foi et de l’Église; aujourd’hui, il se devrait de défendre la visibilité de la politique, son rôle public, souverain et décisionnel.

Dans la phase actuelle, le techno-capitalisme adopte comme précepteur et alibi moral l’idéologie du genre, des droits de l’homme et des droits civils. Une idéologie compatible avec le modèle global et individualiste, qui remplace les droits par des désirs subjectifs. Contre ce bloc et sa dérive oligarchique, s’élève un populisme à la matrice théologique sommaire (vox populi vox dei) qui fait appel à des leaders décisionnels. Comment réagit la théocratie techno-économique? Elle suspend le politique au nom de l’urgence; c’est provisoire, mais nous passons sans cesse d’une urgence à l’autre (santé, guerre, économie, environnement), ce qui oblige à mettre de côté le politique et ses conflits parce qu’il s’agit d’une urgence obligatoire qui obéit à une relative unité de direction. D’où l’invocation à la Heidegger: seul un dieu pourrait sauver la politique. D’où la théologie…

Trump.

« Il permettra de sauver des millions de vies et de mettre fin à la pandémie une fois pour toutes. Ces vaccins sont également très sûrs. – Donald J. Trump, 11 décembre 2020

« Le vaccin et son déploiement reçoivent les meilleures critiques. Les choses avancent très bien. Que tout le monde se fasse vacciner! » – Donald J Trump, 17 décembre 2020

« Je recommande de se faire vacciner. Je l’ai fait, c’est une bonne chose. Faites-vous vacciner. » – Donald J Trump, 21 août 2021

« J’espère que tout le monde se souviendra, lorsqu’il recevra le vaccin COVID-19, que si je n’étais pas Président, vous n’auriez pas reçu cette magnifique « injection » avant 5 ans, au mieux, et que vous ne l’auriez probablement jamais reçue. J’espère que tout le monde s’en souviendra! » – Donald J Trump, 28 février 2021

« Je le recommanderais et je le recommanderais à beaucoup de gens qui ne veulent pas le recevoir et beaucoup de ces gens ont voté pour moi, franchement. » – Donald J Trump, 16 mars 2021

« Nous avons nos libertés et nous devons les respecter, et je suis également d’accord avec ça. Mais c’est un excellent vaccin. C’est un vaccin sûr, et qui fonctionne. » – Donald J. Trump, 17 mars 2021

« Je pense que, d’une certaine manière, je suis le père du vaccin parce que c’est moi qui l’ai soutenu. Y parvenir en moins de neuf mois a été un miracle. » – Donald J. Trump, 29 avril 2021

« Que tout le monde aille se faire vacciner ». – Donald J Trump, 28 février 2021

« Il fonctionne incroyablement bien. 95%, peut-être même plus que ça… et il sauve vraiment notre pays et il sauve franchement le monde. » – Donald J. Trump, 9 mars 2021

« Eh bien, j’ai reçu le Pfizer, et j’aurais été très heureux de recevoir n’importe lequel. Je pense qu’une très mauvaise communication a été faite lorsqu’on a interrompu le Johnson & Johnson. Je pense que ça a effrayé les gens. C’était une mauvaise chose à faire. À l’époque, lorsqu’on a fait cette interruption, il y avait six personnes qui avaient peut-être eu des difficultés sur les millions qui l’avaient reçu. Mais je pense que cette interruption était une très mauvaise chose à faire ». – Donald J. Trump, 2 octobre 2021

« Pendant mon administration, tout le monde voulait le vaccin. Personne ne disait oh, mince, je ne veux pas le recevoir. Aujourd’hui, c’est ce qu’ils disent. Et c’est parce qu’ils ne font pas confiance à l’administration Biden. Je ne vois pas d’autre raison. Mais ils disent « nous n’en voulons pas, nous ne le recevrons pas ». Lorsque j’étais là, tout le monde le voulait et nous nous en sortions très bien. Les militaires ont fait un travail fantastique ». – Donald J Trump, 7 octobre 2021

« Je suis très fier du vaccin, je l’ai reçu, vous l’avez probablement reçu. Mais j’en suis très fier. Je pense que nous aurions pu connaître une situation similaire à celle de la grippe espagnole, en 1917, où jusqu’à 100 millions de personnes ont été tuées. » – Donald J Trump, 18 août 2021

[NdT. le langage de ce type est tellement creux et répétitif que c’est quasiment impossible à traduire en français, j’ai fait ce que j’ai pu]

Marty McFly, 7 septembre

Le président américain n’est ni le Roi, ni l’Empereur, ni le Papa venu vous sauver. Si vous voulez parler à votre vrai Père, adressez-vous à Dieu.

Adam Curry, NoAgenda n° 1588

Il y a encore des gens, aux États-Unis et ailleurs, pour tenter de disculper Trump de l’opération Warp Speed. Et il y en a aussi dans la « résistance »: excepté Sasha et Pete Lincoln 1– qui a publié sur Trump des trucs que je relaierai éventuellement – une bonne partie du bon public de Substack tente même de le défendre: il a été mal conseillé, il n’avait pas le choix, etc. Si ce n’était pas encore assez surréaliste, la récente opération du mugshot (la photo prise par la police lors de son « arrestation ») lui aurait donné la street cred, voire même la prison cred (désolé pour l’avalanche d’anglicismes) suffisante auprès des noirs américains pour les convaincre de voter pour lui en 2024. Trump, le milliardaire-Président gangsta

J’invente pas, ce truc est en vente, et c’est du premier degré.
Il y en a d’autres, faites une recherche Google « Trump gangsta ».

Question gangster, il n’est pas trop tard pour rappeler que son avocat/ami de longue date Rudy Giuliani s’est initialement rendu célèbre pour avoir fait coffrer les chefs des cinq familles de la mafia italienne qui sévissaient à New-York, ce qui a malencontreusement laissé la place encore chaude à une mafia russe (ashkénase) fraîchement importée des prisons russes et rapidement infiltrée au plus haut niveau de l’état fédéral américain et de l’état israëlien – prise de pouvoir contre laquelle rien n’a été entrepris à ce jour. Les pantins politiques américains de cette même mafia furent, avec la famille Bush, derrière l’instauration de la « Sécurité du Territoire » américaine (Homeland Security) articulée sur l’opération interne du 11 septembre – Giuliani, très commodément maire de New-York à ce moment, contrôlait le terrain – opération également prétexte aux guerres qu’on connaît (Afghanistan, Irak, Syrie, etc.) et aux patients aménagements de régulation bio-sécuritaire de l’appareil d’état américain (très bien répertoriés par Katherine Watt) entrés en action lors des « contre-mesures » Covid – et dont la version internationale se verra bientôt confiée à l’OMS.

Même si on fait preuve, comme envers Trump, de beaucoup de mansuétude envers les gouvernement nationaux, il est un peu tard pour penser à les sauver. Leur rôle se limite désormais à de la communication télévisée que plus personne n’écoute, leur crédibilité politique ayant été volontairement sacrifiée dans la crise Covid. Maintenant que les peuples ont montré leur niveau de soumission abjecte à des abus de pouvoir inouïs, la prochaine étape de l’opération sera de leur mettre le nez dedans – ce qui est en cours grâce aux « révélations » sous contrôle, j’y reviendrai. Tout ça va péter méchamment, et plus personne ne voudra entendre parler de gouvernement, ce qui était le but. Comme l’explique très bien Catherine Austin-Fitts, le secteur financier international a finalement opté pour la politique du « going direct« , c’est-à-dire un pontage entre leur pouvoir – le vrai – et votre portefeuille.

Quant aux politiciens, vous pouvez inscrire dans votre liste de confiance tous ceux qui ont dénoncé l’opération du 11 septembre pour ce qu’elle est, et donné les noms de ses organisateurs. Vingt-deux ans après, c’est toujours un excellent critère puisque les opérations en cours s’appuient encore dessus et sont l’oeuvre des mêmes. Votre feuille est blanche, n’est-ce pas2? Il n’y a donc strictement rien à attendre d’aucun candidat à la présidence américaine, d’aucun chef d’État, d’aucun parlementaire en fonction ni d’aucune figure politique active, quelle qu’elle soit, à quelque niveau que ce soit, où que ce soit.

Pour conclure, la cerise sur la tarte à la crème: Trump annonce qu’il ne tolèrera pas de nouveaux confinements en période électorale – comme ceux qu’il a lui-même mis en place en 2020 – de la part de l’actuel gouvernement Démocrate, qui risquerait de s’en servir pour truquer une nouvelle fois les élections en 2024 – dont certains redoutent qu’elles soient purement et simplement annulées. Cette petite astuce permet de vendre l’idée qu’il y aurait vraiment eu des élections en 2020, en 2016 et même avant. Il n’y a plus d’élections depuis belle lurette, ni de gouvernements nationaux. Pour qui sait regarder, c’est parfaitement évident, comme le nez rouge au milieu de leur figure. C’est juste qu’ils n’osent pas encore vraiment vous le dire.

« Le gouvernement est la division Divertissement du complexe militaro-industriel. »

Frank Zappa

  1. Sasha et Pete sont les deux auteurs les plus courageux sur Substack. Je vise la troisième place sur le podium. Votez pour moi. ↩︎
  2. Quoique non, le nom de Mahmoud Ahmadinejad pourrait y figurer. ↩︎

« The Adam and Eve Story » (introduction) – par Chan Thomas.

Voici la traduction d’un extrait (pp. 3-7) du livre de Chan Thomas, « The Adam and Eve story », qui date de 1963. Si vous lisez l’anglais, il est disponible ici, juste en dessous. Sa traduction personnelle et sa réinterprétation des écrits sacrés est passionnante à lire – en fait, c’est la partie la plus intéressante du bouquin. Je suis moins sûr pour ce qui est de sa prédiction ci-dessous mais c’est scientifiquement et historiquement assez bien argumenté. Au cas où elle se réaliserait, faites des conserves, rentrez les chiens et les chats et fermez la porte du poulailler.

Source:


Traduction

Dans un grondement si faible qu’il en est inaudible, s’amplifiant, palpitant, puis se transformant en un rugissement tonitruant, le tremblement de terre commence… mais il ne ressemble à aucun autre tremblement de terre recensé dans l’histoire.

En Californie, les montagnes tremblent comme des fougères sous l’effet de la brise; le puissant Pacifique se cabre et se rassemble en une montagne d’eau de mer de plus de trois kilomètres de haut… puis entame sa course vers l’est.

Avec la force de mille armées, le vent attaque, déchire, déchiquette tout dans son bombardement supersonique. L’incroyable montagne d’eau de mer du Pacifique suit le vent vers l’est, ensevelissant Los Angeles et San Francisco comme s’il ne s’agissait que de grains de sable.

Rien – absolument rien – n’arrête l’assaut implacable et écrasant du vent et de l’océan.

D’un bout à l’autre du continent, le vent, qui souffle à mille à l’heure, déchaîne son enfer, sa vengeance impie, partout, sans pitié, sans relâche. Tout ce qui vit est réduit en lambeaux par le vent, et les tremblements de terre n’épargnent aucun endroit. En de nombreux endroits, la sous-couche en fusion de la terre perce et répand une mer de feu liquide chauffée à blanc qui vient s’ajouter à l’holocauste. En l’espace de trois heures, le fantastique mur d’eau de mer traverse le continent, ensevelissant les terres ravagées par le vent sous trois kilomètres d’eau bouillonnante d’un océan à l’autre.

En une fraction de journée, tous les vestiges de la civilisation ont disparu et les grandes villes – Los Angeles, San Francisco, Chicago, Dallas, New York, Boston – ne sont plus que des légendes. Il ne reste plus une pierre debout là où des millions de personnes marchaient quelques heures auparavant.

Les quelques chanceux qui parviennent à s’abriter du vent hurlant sur le versant sous le vent d’un haut sommet montagneux – comme le mont Massive – observent la mer de feu en fusion qui déferle dans les vallées secouées par les tremblements de terre en contrebas. Les eaux en furie déferlent ensuite à des vitesses supersoniques, s’empilant de plus en plus haut, bouillonnant sur le feu terrestre en fusion, et s’élevant presque jusqu’à leurs pieds. Seules de grandes et hautes montagnes comme celle-ci résistent à l’assaut cataclysmique.

L’Amérique du Nord n’est pas la seule dans son agonie. L’Amérique centrale subit la même canonnade – vent, feu terrestre et inondation.

En Amérique du Sud, les Andes ne sont pas assez hautes pour arrêter la violence cataclysmique de la nature dans sa rage folle. En moins d’une journée, l’Équateur, le Pérou et l’ouest du Brésil sont secoués par le tremblement de terre dévastateur ; les Andes sont empilées de plus en plus haut par l’assaut supersonique du Pacifique qui déferle sur les montagnes. Le continent entier est brûlé par un feu de terre en fusion, enseveli sous des kilomètres cubes de mers d’une violence catastrophique, puis transformé en un enfer glacé. Tout gèle. En moins de quatre heures, hommes, bêtes, plantes et boue deviennent durs comme de la pierre.

L’Europe n’échappe pas à l’assaut. L’Atlantique en furie s’empile de plus en plus haut sur lui-même, suivant le vent hurlant vers l’est. Les Alpes, les Pyrénées, l’Oural et les montagnes scandinaves sont secouées, puis soulevées encore plus haut lorsque le mur d’eau de mer frappe.

L’Afrique de l’Ouest et les sables du Sahara disparaissent dans la colère de la nature, attaqués sauvagement par le vent et l’océan. La région délimitée par le Zaïre, l’Afrique du Sud et le Kenya ne subit que des tremblements de terre et des vents violents, et peu d’inondations. Les survivants s’émerveillent de voir le soleil rester immobile dans le ciel pendant près d’une demi-journée.

La Sibérie orientale et l’Orient subissent un sort étrange, comme si une gigantesque faux souterraine balayait les fondations de la terre, accompagnée par le vent dans sa symphonie hurlante de mort et de destruction supersoniques. Alors que le bassin arctique quitte son foyer polaire, la Sibérie orientale, la Mandchourie, la Chine et la Birmanie sont soumises au même anéantissement que l’Amérique du Sud: vent, feu de terre, inondation et gel. Les animaux de la jungle sont déchiquetés par le vent, empilés en montagnes de chair et d’os et ensevelis sous des avalanches d’eau de mer et de boue homogénéisées. Vient ensuite la soudaine, et apparemment infinie, terrible chute de température de 180 degrés F, instantanément paralysante. Aucun homme, aucune bête, aucune plante, aucune boue, aucune terre, aucune eau n’est épargnée par le gel sur l’ensemble du continent asiatique oriental, dont la plus grande partie se trouve sous le niveau de la mer.

L’Antarctique et le Groenland, avec leurs calottes glaciaires, tournent maintenant autour de la terre dans la zone torride, et la fureur du vent et de l’inondation se poursuit pendant six jours. Au cours du sixième jour, les océans s’installent progressivement à leur nouvelle place, s’écoulant des hautes terres.

Le septième jour, l’horrible déchaînement est terminé. L’ère glaciaire arctique est terminée et un nouvel âge de pierre commence. Les océans – les grands homogénéisateurs – ont déposé une nouvelle couche de boue sur les strates existantes dans les grandes plaines, comme le montrent le Grand Canyon, le Painted Desert, Monument Valley et les Badlands.

Le bassin du golfe du Bengale, juste à l’est de l’Inde, se trouve maintenant au pôle Nord. L’océan Pacifique, juste à l’ouest du Pérou, se trouve au pôle Sud. Le Groenland et l’Antarctique, qui tournent désormais à l’équateur, voient leurs calottes glaciaires fondre furieusement sous l’effet de la chaleur tropicale. De gigantesques murs d’eau et de glace déferlent vers les océans, emportant tout – des montagnes aux plaines – dans des trajectoires bondissantes et sinueuses, tout en créant d’immenses moraines saisonnières. En moins de vingt-cinq ans, les calottes glaciaires ont disparu et les océans du monde entier s’élèvent de plus de deux cents pieds grâce à cette eau nouvelle. La zone torride restera enveloppée de brouillard pendant des générations en raison des énormes quantités d’humidité déversées dans l’atmosphère par la fonte des calottes glaciaires.

De nouvelles calottes glaciaires commencent à se former dans les nouvelles régions polaires. Le Groenland et l’Antarctique se parent d’un feuillage tropical verdoyant. L’Australie est le nouveau continent inexploré de la zone tempérée du Nord, et seules quelques poignées de survivants peuplent son immensité. New York gît au fond de l’Atlantique, brisée, fondue par le feu et recouverte d’incommensurables quantités de boue. De San Francisco, Los Angeles, Chicago, Dallas et Boston, il ne reste aucune trace. Elles rejoindront toutes les légendes des sept villes de Cibola.

Ce qui reste de l’Égypte émerge de l’inondation méditerranéenne, nouvelle et plus élevée – toujours la terre des siècles. Le monde actuel devient le mystérieux Baalbek de l’ère nouvelle.

Une nouvelle ère! Oui, le cataclysme a bien fait son œuvre. Le plus grand régulateur de population de l’histoire impose une fois de plus à l’homme ce qu’il refuse de faire pour lui-même et à la planète sur laquelle il vit, et pousse les quelques pitoyables survivants dans un nouvel âge de pierre.

Après ce cataclysme, nous rejoignons Noé, Adam et Eve, l’Atlantide, Mu et l’Olympe – et Jésus rejoint Osiris, Ta’aroa, Zeus et Vishnu.


Texte original

With a rumble so low as to be inaudible, growing, throbbing, then fuming into a thundering roar, the earthquake starts… only it’s not like any earthquake in recorded history.

In California the mountains shake like ferns in a breeze; the mighty Pacific rears back and piles up into a mountain of seawater more than two miles high… then starts its race eastward.

With the force of a thousand armies the wind attacks, ripping, shredding everything in its supersonic bombardment. The unbelievable mountain of Pacific seawater follows the wind eastward, burying Los Angeles and San Francisco as if they were but grains of sand.

Nothing – but nothing – stops the relentless, overwhelming onslaught of wind and ocean.

Across the continent the thousand mile-per-hour wind wreaks its hell, its unholy vengeance, everywhere, mercilessly, unceasingly. Every living thing is ripped into shreds while being blown across the countryside, and earthquakes leave no place untouched. In many places the earth’s molten sublayer breaks through and spreads a sea of white-hot liquid fire to add to the holocaust. Within three hours the fantastic wall of seawater moves across the continent, burying the wind- ravaged land under two miles of seething water coast- to-coast.

In a fraction of a day all vestiges of civilization are gone, and the great cities – Los Angeles, San Francisco, Chicago, Dallas, New York, Boston – are nothing but legends. Barely a stone is left where millions walked just a few hours before.

A few lucky ones who manage to find shelter from the screaming wind on the lee side of a high mountain peak – such as Mt. Massive – watch the sea of molten fire breaking through the quaking valleys below. The raging waters follow at supersonic speeds, piling higher and higher, steaming over the molten earth-fire, and rising almost to their feet. Only great, high mountains such as this one can withstand the cataclysmic onslaught.

North America is not alone in her death throes. Central America suffers the same cannonade – wind, earth-fire, and inundation.

South America finds the Andes not high enough to stop the cataclysmic violence pounded out by nature in her berserk rage. In less than a day, Ecuador, Peru, and western Brazil are shaken madly by the devastating earthquake; the Andes are piled higher and higher by the Pacific s supersonic onslaught as it surges over itself against the mountains.The entire continent is burned by molten earth-fire, buried under cubic miles of catastrophically violent seas, then turned into a frozen hell. Everything freezes. Man, beast, plant, and mud are all rock-hard in less than four hours.

Europe cannot escape the onslaught. The raging Atlantic piles higher and higher on itself, following the screeching wind eastward. The Alps, Pyrenees, Urals, and Scandinavian mountains are shaken, then heaved even higher when the wall of seawater strikes.

Western Africa and the sands of the Sahara vanish in nature’s wrath, under savage attack by wind and ocean. The area bounded by Zaire, South Africa, and Kenya suffers only severe earthquakes and winds – little inundation. Survivors there marvel at the Sun, standing still in the sky for nearly half a day.

Eastern Siberia and the Orient suffer a strange fate indeed – as though a giant subterranean scythe sweeps away the earth’s foundations, accompanied by the wind in its screaming symphony of supersonic death and destruction. As the Arctic basin leaves its polar home, eastern Siberia, Manchuria, China and Burma are subjected to the same annihilation as South America: wind, earth-fire, inundation, and freezing. Jungle animals are shredded to ribbons by the wind, piled into mountains of flesh and bone, and buried under avalanches of homogenized seawater and mud. Then comes the sudden, seemingly infinite supply of terrible, instantly paralyzing temperature drop of 180 degrees F. Not man, beast, plant, muck, earth, nor water is left unfrozen in the entire eastern Asian continent, most of which remains below sea level.

Antarctica and Greenland, with their ice caps, now rotate around the earth in the Torrid Zone; and the fury of wind and inundation marches on for six days. During the sixth day the oceans start to settle in their new homes, running off the high grounds.

On the seventh day the horrendous rampage is over. The Arctic Ice Age is ended – and a new stone age begins. The oceans – the great homogenizers – have laid down another deep layer of mud over the existing strata in the great plains, as exposed in the Grand Canyon, Painted Desert, Monument Valley, and the Badlands.

The Bay of Bengal basin, just east of India, is now at the North Pole. The Pacific Ocean, just west of Peru, is at the South Pole. Greenland and Antarctica, now rotating equatorially, find their ice caps dissolving madly in the tropical heat. Massive walls of water and ice surge toward the oceans, taking everything – from mountains to plains – in gushing, heaving paths, while creating immense seasonal moraines. In less than twenty-five years the ice caps are gone, and the oceans around the world rise over two hundred feet with the new-found water. The Torrid Zone will be shrouded in a fog for generations from the enormous amounts of moisture poured into the atmosphere by the melting ice caps.

New ice caps begin to form in the new polar areas. Greenland and Antarctica emerge with verdant, tropical foliage. Australia is the new, unexplored continent in the North Temperate Zone, with only a few handfuls of survivors populating its vastness. New York lies at the bottom of the Atlantic, shattered, melted by earth- fire, and covered by unbelievable amounts of mud. Of San Francisco, Los Angeles, Chicago, Dallas and Boston, not a trace is left. They all will join the legends of the seven cities of Cibola.

What’s left of Egypt emerges from its Mediterranean inundation new and higher – still the land of the ages. The commonplace of our time becomes the mysterious Baalbek of the new era.

A new era! Yes, the cataclysm has done its work well. The greatest population regulator of all does once more for man what he refuses to do for himself and the planet on which he lives, and drives the pitiful few who survive into a new stone age.

After this cataclysm we join Noah, Adam and Eve, Atlantis, Mu, and Olympus – and Jesus joins Osiris, Ta’aroa, Zeus, and Vishnu.

Une catastrophe terrestre se prépare – par Ben Davidson.

Quatrième de la série. Il est prêt depuis longtemps, je ne vous fais pas attendre davantage. L’introduction est ici.

Au fait, si rien d’autre, ceci devrait rappeler que la source majeure de modification climatique se trouve dans les émissions électromagnétiques du soleil. Davidson évalue l’impact climatique de l’activité humaine à 5% au grand maximum – j’ai suivi une de ses conférences sur sa chaîne qui détaille précisément son calcul.

L’article suivant – les premières pages de « The Adam and Eve Story » – donnera une vision plus concrète de la catastrophe annoncée ici. Je le publie incessamment, en laissant un peu de temps à mes lecteurs pour digérer ce qui suit.

Note de traduction: j’ai transcrit et traduit la narration, j’ai juste la flemme – et pas trop le temps – de recréer un fichier de sous-titres pour l’afficher sous la vidéo, que vous devrez regarder en V.O. (les sous-titres traduits automatiquement sont nuls, référez-vous à mon texte).

Source.


Une catastrophe terrestre se prépare – TOUTES les preuves

Pour la première fois, toutes les preuves rassemblées en un même lieu. L’histoire complète du cycle des catastrophes de la Terre.

La Terre connaît de longues périodes de tranquillité, rythmées par la lente érosion du vent, de la pluie et de la géologie. Ces périodes sont ponctuées par une catastrophe récurrente. Nous arrivons à la fin de l’une de ces périodes de calme, et une catastrophe se prépare.

En recoupant des millénaires de preuves, des siècles d’études et les capacités modernes de la technologie, nous sommes en mesure de fournir toutes les preuves du cycle des catastrophes sur Terre, et nous disposons de tous les outils pour suivre le prochain cycle.

La Terre est sur le point de subir un événement qui ne lui est plus arrivé depuis des milliers d’années. Les pôles magnétiques se déplacent. L’intensité du champ magnétique terrestre diminue. Des modifications magnétiques se produisent dans tout le système solaire et sur le soleil. Nous allons vous présenter l’histoire de ce cycle de catastrophes, qui nous touchera bientôt à nouveau.

Il y a plusieurs aspects à cette histoire, que nous allons tous aborder ici. Commençons par le déplacement des pôles. Il est bien réel et il va se produire. En fait, il est déjà en train de se produire. Tous les 12 000 ans se produisent de grands déplacements des pôles magnétiques, appelés excursions géomagnétiques. Des événements plus mineurs se produisent également, selon des demi-cycles de 6 000 ans. L’événement de la Chine a été confirmé au début de l’année. Les événements les plus étudiés sont: le dernier en date, il y a 12 000 ans – l’excursion géomagnétique de Göteborg – et un événement exceptionnellement puissant, il y a environ 40 000 ans, appelé Laschamp. Il en va de même pour les autres événements.

On trouve des informations sur tous ces événements dans les revues scientifiques. Ce phénomène se produit très régulièrement, et il est actuellement en train de se répéter. Le déplacement du champ magnétique terrestre a commencé dans les années 1850, mais il a davantage progressé depuis l’an 2000 qu’au cours des quelque 150 ans qui l’ont précédé. Ce changement s’accélère et continuera de s’accélérer.

Par le passé, ces événements ont coïncidé avec des changements climatiques majeurs, des éruptions volcaniques et un stress de la biosphère qui entraîné l’extinction d’espèces. Après des décennies de débats contradictoires dans les milieux scientifiques, une étude concluante a été publiée dans la plus importante revue de géophysique mondiale. Ces excursions magnétiques provoquent l’extinction de nombreuses espèces et mettent à rude épreuve l’ensemble de la chaîne alimentaire. En plus des éruptions volcaniques et des changements climatiques, l’irradiation spatiale supplémentaire pose des problèmes de navigation aux oiseaux, aux mammifères et aux créatures marines.

Ces changements peuvent se produire très rapidement. En fait, même si le prochain se produisait demain, il ne serait déjà plus le plus rapide de l’histoire, alors qu’il dure depuis plus de 150 ans. Lorsqu’il atteindra son point culminant, il évoluera 100 fois plus vite qu’aujourd’hui, voire encore plus vite, et il ne nous restera que quelques mois, voire quelques semaines. Cette histoire se compose de milliers d’éléments, qui se conjuguent pour brosser un avenir effrayant pour notre planète, et ce sont les roches, les sédiments, les fossiles et la lave refroidie qui en témoignent.

Nous allons maintenant voir que cet événement semble frapper l’ensemble du système solaire. Examinons rapidement la situation au niveau galactique. La galaxie abrite une nappe de courant électrique ondulant, tout comme les étoiles, notre soleil et les sphères aimantées dans un laboratoire. Dans notre galaxie, la hauteur, l’amplitude et la longueur d’onde de ces ondes ont été analysées et, en tenant compte d’une vitesse d’environ 600 à 800 kilomètres par seconde du flux radio sortant, elle devrait atteindre notre système solaire tous les 12 000 ans environ. Cette nappe de courant contient le point d’inversion magnétique galactique, et non l’équateur galactique comme beaucoup le croient à tort. C’est ce renversement magnétique galactique, attendu tous les 12 000 ans environ, qui impacte notre système solaire et qui est la force motrice du cycle de catastrophes terrestres de 12 000 ans.

Où en sont ces changements dans le système solaire? Les vents les plus violents de Vénus sont maintenant plus puissants et plus rapides – en fait 33% plus rapides. Des études de la Terre ont montré que l’activité solaire, qui est modulée par le champ magnétique terrestre, contribue à la vitesse des vents à toutes les altitudes, de sorte qu’un changement magnétique sur Vénus serait l’explication de ces vents. Mars a connu plus de changements climatiques que la Terre, une activité sismique accrue, et on pense même aujourd’hui qu’elle possède un manteau actif et vivant, alors qu’on a longtemps pensé que toute la planète était morte. Les études sur le champ magnétique terrestre et l’activité solaire dont nous disposons montrent que ceux-ci sont liés au climat à long terme de la Terre et à son activité sismique, de sorte qu’il serait logique qu’un changement magnétique sur Mars soit ici en cause. Un changement magnétique majeur pourrait même avoir réveillé le manteau de Mars – les experts avaient raison lorsqu’ils pensaient que la planète était morte, et ils ont encore raison aujourd’hui. Il est difficile d’expliquer tous les changements survenus sur Mars par un phénomène unique, si ce n’est un événement magnétique planétaire.

Les nuages de Jupiter montrent de nombreux changements, notamment au niveau de la Grande Tache Rouge, mais le changement le plus intéressant a trait aux signaux radio provenant de ses champs magnétiques. Il s’agit d’une indication directe que ces champs magnétiques sont en train de changer, ce qui expliquerait également les anomalies de ses nuages, car nous savons que sur Terre, les conditions solaires et géomagnétiques ont un impact sur les nuages.

L’orbite trentenaire de Saturne est excentrique et tous les 30 ans, à son point le plus proche du Soleil, une super-tempête se forme dans l’hémisphère nord en raison de l’apport accru d’énergie solaire dans le système. Cette tempête vient de se produire avec 10 ans d’avance, pour la première fois depuis l’invention du télescope. Pourquoi? Un déplacement magnétique sur Saturne permettrait à davantage d’énergie solaire de pénétrer le système – la quantité qui mettait avant 10 ans de plus pour produire une telle tempête.

L’activité aurorale record sur Uranus, ainsi que son activité orageuse record, sont également un indice d’un changement des conditions magnétiques. Les champs magnétiques planétaires empêchent le vent solaire de pénétrer dans l’atmosphère, et un changement du magnétisme d’Uranus entraînerait une augmentation du plasma solaire et de l’activité aurorale.

Neptune vient de connaître une inversion de tempête, ce qui n’est pas anodin. Tout comme les ouragans terrestres, les tempêtes de Neptune suivent des schémas. Imaginons maintenant qu’un ouragan se forme au large de la Floride et qu’il traverse l’Atlantique en direction de l’est pour toucher l’Afrique. Impossible, n’est-ce pas? C’est pourtant ce qui vient de se produire sur Neptune. Et la dominante électrique de la tempête neptunienne suggère que sa cause est une inversion électromagnétique.

Enfin, Pluton a perdu 20% de son atmosphère en moins de deux ans, bien plus que ce que l’on pourrait attendre du gel de l’hiver plutonien. Comment une planète peut-elle perdre son atmosphère aussi rapidement? De la même manière que Mars l’a perdue il y a longtemps.
Lors d’un changement majeur, le champ magnétique s’effondre.

Nous avons ainsi la preuve d’un changement magnétique sur toutes les planètes, et oui, nous en avons également une pour le champ du Soleil. On observe un déplacement notable du champ magnétique coronal et un changement correspondant de la chimie de l’hélium. Si le renversement magnétique galactique a un impact sur l’ensemble du système solaire, nous devrions observer ces changements magnétiques sur toutes les planètes et sur le Soleil, et c’est exactement le cas.

Mais la nappe de courant galactique devrait également transporter des poussières, des ions, des gaz neutres et avoir un impact sur les champs magnétiques à grande échelle qui entourent l’ensemble du système solaire. Que constate-t-on?

Les scientifiques observent plus d’ions interstellaires que prévu. C’est le premier point.

Les scientifiques observent également plus d’hydrogène énergétiquement neutre que prévu. C’est le deuxième point.

Et comme le montrent plusieurs études récentes, la quantité de poussière augmente dans le système solaire interne. C’est le troisième point.

Les scientifiques remarquent également des changements phénoménaux dans le ruban IBEX [Interstellar Boundary Explorer, ici et ici, en anglais], l’empreinte magnétique interstellaire sur l’héliosphère extérieure entourant le système solaire. Soit quatre points sur quatre en matière de chimie et de magnétisme à grande échelle, auxquels s’ajoutent les changements magnétiques sur les planètes du système solaire et sur le Soleil – un changement au niveau de tout le système solaire.

L’histoire de la Terre, les observations modernes, le système solaire et la physique galactique chantent tous la même chanson.

Mais ce n’est pas tout. Si la nappe de courant galactique se déplace radialement vers l’extérieur à partir du centre galactique, n’aurions-nous pas dû voir les étoiles les plus proches du centre de la galaxie être touchées? En raison de la distance entre les étoiles, nous ne pouvons observer que les plus proches, le système de Proxima Centauri et l’étoile de Barnard. Il y a aussi l’étoile A.D. Leo [ici], qui se trouve à peu près à la même distance du centre de la galaxie que nous, mais à plusieurs années-lumière au nord. Ces trois étoiles ont connu des explosions à des niveaux superéruptifs ou supérieurs. L’étoile de Barnard en premier, car elle est la plus éloignée. Proxima a ensuite connu une activité éruptive record. Et récemment, il en a été de même pour A.D. Leo.

Il aurait été intéressant de disposer des technologies les plus modernes il y a 60 ou 80 ans, pour observer l’activité d’étoiles plus éloignées, mais toutes celles que nous avons surveillées de cette manière à l’ère moderne ont connu l’augmentation à laquelle on pourrait s’attendre si la nappe galactique les avait touchées en premier. Et elles l’ont fait dans le bon ordre, en ligne droite vers le Soleil, et notre système solaire est le suivant sur cette trajectoire.

Jusqu’à présent, toutes ces histoires se complètent. Alors, penchons-nous un peu plus sur l’idée d’explosion stellaire. L’une des preuves récurrentes de ces cycles est la découverte sur Terre d’isotopes typiques de nova, qui ne peuvent être produits que lors d’un épisode de nova stellaire. Or, il se trouve qu’on les retrouve dans les microtectites et les fossiles correspondant au cycles de catastrophes terrestres de 12 000 ans.

Mais la nappe de courant galactique peut-elle produire un phénomène récurrent de micro-nova sur le Soleil? Oui. En effet, les scientifiques savent que ces nova récurrentes sont déclenchées, ailleurs dans l’espace, de deux manières. L’une d’entre elles résulte d’un coup de fouet magnétique qui frappe l’étoile et l’autre se produit quand de la matière se déverse sur l’étoile, une accumulation appelée accrétion. Il se trouve que la nappe de courant galactique entraîne l’inversion magnétique galactique, donnant ainsi ce coup de fouet magnétique, et que les poussières supplémentaires, les particules neutres et les ions qui accompagnent cette nappe forment le matériau déversé sur l’étoile. Les deux méthodes connues pour créer une nova réunies en une seule au sein de la nappe de courant galactique.

Depuis la première étude sur les nova à prendre en compte l’influence du champ magnétique, nous savons que les isotopes fixés à la poussière ne peuvent pas quitter le vestige de la nova. Par conséquent, les isotopes qui arrivent sur Terre tous les 12 000 ans proviennent obligatoirement de notre étoile. Les isotopes nous indiquent tout ce dont nous avons besoin pour comprendre le fonctionnement de notre étoile. La nappe de courant galactique réunit les deux mécanismes connus, et les isotopes ne peuvent pas provenir d’une autre étoile. Les coïncidences s’accumulent.

Il se trouve que des événements de micro-nova solaire de multiples étoiles ont finalement résolu un problème de longue date de la physique galactique. On savait que la nappe de courant existait et qu’elle s’étendait à toute la galaxie, mais les modèles ne permettaient pas de déterminer comment elle se perpétuait à si grande distance. Or, il se trouve qu’en injectant l’énergie d’une nova directement dans le système magnétique de la galaxie, au niveau de la nappe de courant, elle trouve la puissance nécessaire pour persister et se maintenir. Ainsi, cette nappe de courant responsable d’explosions stellaires permet en fait de résoudre les problèmes de la physique galactique. L’année dernière, après avoir juré pendant de nombreuses années que ce n’était pas possible, que cela n’existait pas, les astronomes ont finalement admis l’existence des micro-novas. Ces événements récurrents au niveau du Soleil sont non seulement la seule explication à la présence d’isotopes sur Terre, ils sont non seulement potentiellement déclenchés de deux façons par la nappe de courant galactique, mais ils sont également nécessaires pour expliquer nos observations de la galaxie dans l’univers réel. Même histoire, domaines scientifiques différents.

Revenons donc à la Terre. Tous les catastrophistes de l’histoire ont prévu que la Terre basculerait, changerait d’axe et subirait des tsunamis massifs lorsque les océans se déchaîneraient. Einstein et plusieurs autres ont convenu que c’est la séparation de la croûte et du manteau qui provoquerait cette bascule. Mais ils ne parvenaient pas à comprendre comment.

Comment la croûte se déverrouille-t-elle? Nous savons maintenant, grâce aux preuves contemporaines, que la croûte est verrouillée par un équilibre thermoélectrique et les scientifiques savent déjà que l’influence solaire induit dans le manteau un courant électrique en traversant la frontière entre la croûte et le manteau.

La micro-nova solaire génère suffisamment de courant pour perturber les aspects thermiques et électriques de cet équilibre thermoélectrique, ce qui libère la croûte. La micro-nova est donc également l’élément essentiel permettant de compléter l’histoire des catastrophistes qui affirment que la Terre bascule, change d’axe et déclenche des tsunamis massifs.

Il est intéressant de noter que plusieurs scientifiques de l’époque d’Einstein ont également calculé ce qui se passerait si l’on parvenait à déverrouiller la croûte terrestre. Le poids de la glace dans la région polaire tendrait à se déplacer vers l’équateur, le point où la force centrifuge est la plus grande. Il se trouve que la Terre basculerait sous l’effet de cette grande masse de glace, de sorte que le Groenland se retrouverait à l’équateur, de même que la partie de l’Antarctique située au sud de l’Australie. Le golfe du Bengale dans l’Océan Indien et le Pérou se retrouveraient ainsi aux pôles nord et sud, ce qui correspond exactement à ce qu’avaient prédit il y a longtemps plusieurs autres catastrophistes qui ne disposaient pourtant pas des calculs mathématiques de l’époque d’Einstein relatifs à la masse de glace, ce qui est absolument stupéfiant.

Mais il ne s’agit pas seulement d’une double coïncidence. Les pôles magnétiques se déplacent déjà, comme nous l’avons mentionné, et sont prêts à se rencontrer pour entrer en collision dans le golfe du Bengale, le Pérou se retrouvant bien sûr du côté opposé de la planète. Si la planète s’incline comme on l’a prédit et comme le suggèrent les calculs ultérieurs, il se trouve que cela ramènera les pôles magnétiques au pôle géographique nord et au pôle géographique sud. Il s’agit peut-être de la plus grande coïncidence qui soit, mais elle n’en est qu’une de plus sur notre liste.

L’histoire devient encore plus intéressante lorsque l’on réalise que les textes religieux et les récits mythologiques décrivent exactement ces événements, depuis la Terre qui oscille comme un ivrogne jusqu’au soleil noir durant les jours d’obscurité, causé par les matériaux accumulés sur le soleil avant que survienne la micronova, en passant par les grandes vagues, les inondations, les incendies, les volcans et la disparition d’espèces.

Alors, de quelle manière ces anciens récits concordent-ils aujourd’hui avec la science? Non seulement avec la science, mais aussi avec l’humanité elle-même. La culture humaine d’aujourd’hui donne l’impression que le monde entier est devenu une gigantesque Sodome et Gomorrhe, avec une montée de la dégénérescence satanique et la perte des valeurs morales traditionnelles. Tout se passe exactement comme cela a été écrit. Ces textes prédisent donc ce que la science moderne prédit, jusqu’à la façon même dont les humains se comporteront. Honnêtement, combien de ces coïncidences sommes-nous censés ignorer?

Eh bien, ajoutons-en une autre. Il semble que ce soit exactement ce à quoi se préparent les gouvernements et les élites. Ces gens agissent au mépris de toute règle parce qu’ils savent qu’il n’y aura pas de compte à rendre. Ils dépensent comme s’il n’y avait pas de lendemain parce que, dans une perspective réaliste, il n’y en aura pas. Les gouvernements creusent des souterrains et des membres de l’élite, comme Elon Musk et Jeff Bezos, optimisent leurs options. Bezos est en train de creuser dans une montagne de la Sierra Diablos, juste en face de sa base de lancement Blue Origin. Quant à Elon Musk, il possède SpaceX et la Boring Company [société de forage]. Les célébrités et les milliardaires achètent des bunkers de l’apocalypse à un rythme surprenant. Même Andrew et Tristan Tate en construisent un en Roumanie.

La science commune est constituée d’un vecteur, d’une ligne de preuve, puis des meilleures estimations ou suppositions sur ce qu’elle signifie. Ceci n’est pas de la science commune. Ceci, c’est une histoire similaire qu’on retrouve dans l’histoire de la Terre, la paléoclimatologie, le paléomagnétisme, les fossiles, les sédiments, la physique du système solaire, l’astrophysique, la physique galactique, les observations modernes, les mathématiques, la religion, la culture et le mouvement des élites – tout concorde. N’écoutez pas ce qu’ils disent. Observez ce qu’ils font.

En parlant de mathématiques, le rythme des changements actuels suggère qu’il ne nous reste que 10 à 20 ans. Alors, admettrez-vous que ces montagnes de preuves chantent toutes la même chanson, ou vous laisserez-vous le monde vous distraire? Laisserez-vous l’incrédulité vous dissuader? Votre avenir et celui de vos enfants dépendent de votre réponse à cette question.

Les bricoleurs.

Note: pour ceux que ça intéresse, mon article précédent a été révisé et augmenté – la version qui figure sur le blog (pas le mail).

Note bis: après avoir lu cet excellent debunking, j’ai retiré de cette page la mention de l’effet Hutchison et de son rôle dans la démolition des WTC.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Einstein a été utilisé comme marionnette de propagande pour promouvoir une certaine idée de la science. L’idée que la science n’est possible que par les élites. Et que nous devons écouter ces élites. Et que seules des personnes stupides peuvent penser qu’elles ont tort.

Tout cela n’était que de la propagande, car même dans leurs propres écrits ou paroles, la plupart des soi-disant « scientifiques d’élite » doutaient de leurs propres idées. D’autres ont fait passer leurs idées pour de la « science établie », en utilisant des moyens de propagande, et non de la science.

Je pense qu’un groupe de psychopathes cherche à promouvoir ce genre de discours, pour leur propre orgueil et leur propre profit. Et qu’il est facile à des gens intelligents de les déjouer. Ils ont donc besoin de propagande pour maintenir leur faux statut d’élite. Et pour obtenir de l’argent pour des projets absurdes.

The Science Analyst, 30 mai

Gaulois, le ciel va nous tomber sur la tête.

C’est Ben Davidson qui le dit. Il est le fondateur de la chaîne Suspicious0bservers. Il n’a pas de formation scientifique, il a étudié le Droit – il est donc avocat. Ses détracteurs l’accusent d’être un pseudoscientifique, un escroc, un narcissique et un chef de secte. C’est parfaitement exact. Ok, donc c’est une connerie, pas besoin de s’inquiéter. On passe tout de suite à l’article suivant.

Hep, pas si vite.

Croyez-le ou non, je me méfie du catastrophisme et des annonces de fin du monde – je ne tiens pas à passer pour un témoin de Jehovah – mais je les lis quand même, à tout hasard. J’ai lu celle-ci très attentivement. Commençons déjà par jeter un oeil sur les détracteurs et comparons point par point.

Un point qu’ils partagent tous (notamment potholer54), c’est de marteler systématiquement de la théorie de l’évolution, fleuron de la pseudoscience. Pas de façon très subtile ni originale, d’ailleurs, le bon vieux « strawman argument » qui consiste à valider sa théorie en contrant un argument creux, soigneusement sélectionné, de préférence articulé par un gugusse (dans ce cas précis, un créationniste pas très aiguisé) sans évidemment jamais s’aventurer sur le terrain des phénomènes complexes – par exemple, la coagulation sanguine ou la vision – et encore moins sur celui encore plus casse-pipe de l’ADN. C’est leur vieille tactique, celle qui a permis de maintenir en vie artificielle cette « théorie »: un faux débat entretenu pour faire passer comme scientifique un paquet de spéculations scientifiquement démontables en trois minutes chrono, le seul calcul des probabilités démontrant que même si c’était biologiquement, génétiquement, écologiquement et logiquement possible – ce qui n’est pas le cas, comme on le sait depuis la découverte du fonctionnement de l’ADN – l’évolution ne peut mathématiquement pas fonctionner, même sur une échelle de temps infinie. Donc pseudoscience: check. Pour une vraie réflexion scientifique à ce propos, voir la vidéo de Michael Clarage en lien plus loin sur cette page.

Deuxième point: défendre cette doctrine foireuse moyennant financements publics, privés, emplois officiels ou récolte de fonds constitue de facto une escroquerie. Check.

Troisième point, le narcissisme. Prenons le cas d’un certain Professor Dave, pantin arrogant vaguement diplômé, son sourire autosatisfait ne quittant jamais sa tête à claques de petite frappe de la mafia scientifique ambiante, son ego boursouflé servant d’écran entre la réalité et sa profonde ignorance et absence de toute forme d’humilité intellectuelle – sujet précédemment traité ici. De plus, ce con prétend faire la critique de gens du Thunderbolt Project, dont il est question plus loin, à qui il n’arrive pas à la cheville. Check.

Quant au sectarisme, je vous renvoie vers le tribunal d’inquisition de ces seules trois dernières années et à la persécution par les fact-checkers et autres organes de certification de tout ce qui pourrait menacer l’édifice fragile de leur culte scientiste et de son consensus. Quatrième point, check.

Voilà pour ce qui est de l’intégrité de ces personnages. Côté argumentation, cette page de fact-checking vous expliquera que Davidson a forcément tort puisque les vrais scientifiques n’ont pas trouvé d’influence du soleil sur le climat – donc il n’y en a pas. Et comment ont-ils fait pour ne pas en trouver? Eh bien, en n’en cherchant pas. En fait, cette même page vous explique qu’ils commencent à étudier la question. En 2023, après des milliards claqués pour étudier l’influence des pets de vaches sur le réchauffement climatique – et en conclure que ça va tous nous tuer – les scientifiques (les vrais) lèvent un instant le nez de leurs « études » pour commencer à se poser la question d’une possible influence climatique du soleil – dont la puissance émise est, simple rappel, de 3.86 x 1026 watts, c’est-à-dire 386 000 000 000 000 000 000 000 000 watts. C’est la blague de « L’influence des pets de sardine sur les courants marins », prise au premier degré.

Vous le voyez aussi bien que moi, cette civilisation n’est plus basée sur la science, qui est devenue contraire à ses intérêts. La seule encore vaguement fonctionnelle a essentiellement trait à la conception de systèmes fermés et ne comprend quasiment rien du monde naturel. Elle est donc potentiellement dangereuse, comme nous l’allons voir dans un instant.

Le monde moderne est à tous égards la création d’ingénieurs, la technocratie en étant l’aboutissement ultime et le transhumanisme le signe que, dans le présent modèle fermé – et même hermétique – l’humanité n’est plus gérable qu’en tant qu’objet connecté. Tenter de maintenir ce système avec l’IA est une plaisanterie: d’abord, il n’y a pas plus d’intelligence artificielle que de beurre en broche. On a juste rebaptisé quelques algorithmes – créés par des ingénieurs – d’une appellation ronflante, un gadget qui, abreuvé de la science bancale actuelle, ne pourra que nous mener plus loin dans l’impasse du fantasme et de l’incantation magique. Les délirantes prédictions énergétiques actuelles en sont un exemple spectaculaire, mais quasiment tous les domaines sont touchés. Passons-en quelques uns en revue.

L’ingénierie sociale nous a donné les doctrines délirantes du woke, du transgenre, et plus généralement de la gauche idéologique, menace mortelle pour cette civilisation.

L’ingénierie médicale nous a donné l’IA pourvoyeur de diagnostic et notre nouvelle amie, la plateforme ARNm, qui est de la pure ingénierie biologique – ils le disent eux-même, de la reprogrammation – une daube scientifiquement tellement analphabète que l’intention de nuire n’était même pas utile. Ce n’est évidemment pas un vaccin et ce n’est pas non plus une thérapie génique (puisque celle-ci est destinée à corriger un défaut génétique). C’est une greffe génétique, avec toutes ses conséquences imaginables, dont le rejet. Jusqu’à présent le Dr Chestnut est le seul médecin à l’avoir compris. Voilà le niveau de la communauté médicale…

L’ingénierie financière, après avoir découplé l’économie des besoins humains réels et détruit le système monétaire, aboutit aujourd’hui à la fausse Monnaie Numérique de Banque Centrale.

Quant à l’ingénierie industrielle, elle s’est emparée de tout, y compris des domaines où elle n’avait rien à faire, sans se poser trop de questions sur l’avenir. Le monde paysan a été balayé par l’ingénierie agricole et l’artisanat par les techniques d’usinage – qui représentent aujourd’hui le dernier vrai pouvoir économique. Les deux ont certes permis l’énorme bond en avant de la démographie et du niveau de vie au siècle dernier mais nous ont enfermés dans une bulle artificielle, techniquement brillante, assez ludique mais scientifiquement illettrée. Le vrai progrès du XXème siècle n’est donc pas la connaissance de l’univers mais les Kinder® Surprise®. Au niveau humain, nous avons perdu dans tous les domaines traditionnels des acquis et un savoir-faire irremplaçables, dont nous pourrions bientôt sentir le manque si le système tombe en panne d’essence.

Les financements sélectifs politiquement motivés de la recherche fondamentale en ont fait une doctrine, la « science » du climat en étant l’exemple type et le signe que le système est prêt à s’autodétruire en croyant à ses propres mensonges et en fonçant vers un avenir énergétique reposant sur des fantasmes – fusion nucléaire, énergies renouvelables, et ta soeur? – entretenus par un monde politique engagé sur la route du Lysenkoïsme.

Le vide intergalactique de la science officielle crée ainsi un appel d’air, dans lequel se glissent des gens comme Davidson, et d’autres que je liste ci-dessous. Pour leur infatigable curiosité, leur courage intellectuel, leurs méthodes rigoureuses et souvent ingénieuses, je les appelle les bricoleurs. Ce sont eux les derniers gardiens de la recherche.

Miles Mathis, dont je traduis régulièrement ici les brillants debunkings, produit des papiers scientifiques au moins aussi intéressants. Sa théorie de la charge, accessible aux néophytes moyennant un peu d’effort, règle un nombre impressionnant de contradictions, d’à-peu-près, d’erreurs grossières et tenaces – voire de fraudes pures et simples – de la physique du siècle écoulé. Elle permet notamment de prévoir les événements solaires et leur influence, là où la science officielle pédale dans la choucroute, et de démonter des arnaques telles que la fusion et les réactions thermonucléaires. Ses papiers scientifiques sont aussi parsemés d’idées praticables. De plus, c’est un peintre de haut niveau (comme Sasha) et il est né la même année (du dragon) que Adam Curry et moi-même – une excellente cuvée, donc. Un léger bémol quand même, il en fait vraiment beaucoup pour un seul homme, d’autant qu’il avoue dormir plus que la moyenne. Je ne serais donc pas autrement surpris qu’il reçoive un léger coup de main de la part de gens très doués en maths et en physique, qui auraient aussi intérêt à balancer sur les coulisses du Renseignement américain. Autre détail déplorable, il se voit encore, malgré les années qui ont blanchi ses tempes, comme un « révolutionnaire de gauche » et considére que les gouvernements ont volontairement trahi la « vraie » gauche au détriment des peuples – enfin, l’illusion habituelle des idéalistes qui refusent de voir que, vraie ou fausse, la gauche signifie l’Enfer sur Terre et rien d’autre.

Le Thunderbolt Project de feu Wal Thornhill offre la même solidité que Miles dans le domaine de l’analyse et des prévisions des événements cosmiques, en plus de proposer le modèle le plus recherché sur l’histoire du système solaire et de l’univers en général. Ses membres sont les représentants principaux de ce qu’on appelle couramment l’Univers Électrique, dont toutes les théories sont testées et reproductibles en laboratoire, donc scientifiquement validées. Tout comme Davidson, qui a été leur invité occasionnel, ils tentent de replacer leur théorie dans une perspective historique, en les reliant aux événements décrits dans les textes anciens et/ou sacrés. Leur prédecesseur est Immanuel Velikovski, l’auteur de « Mondes en Collision » – leur ouvrage fondateur, en quelque sorte. Le projet réunit une énorme équipe pluridisciplinaire sous forme d’orateurs invités, comme Stephen Crothers, un des plus brillants mathématiciens contemporains, qui démonte sans appel des inepties telles que le Big Bang et les trous noirs, et Michael Clarage, un autre scientifique brillantissime (et un grand penseur que j’ai déjà publié ici) dont je vous recommande tous les écrits et toutes les vidéos (la plus récente est ici et le sous-titrage en français fonctionne à 99%, comme sur la plupart de celles de la chaîne). Wal nous a quittés cette année. C’est une grande perte mais la relève du projet est d’ores et déjà assurée. Si le sujet vous intéresse, il représente le meilleur investissement en temps possible. Pour une raison qui tient à mon avis de la querelle de clocher et de son légendaire narcissisme, Miles les regarde de haut – une lourde erreur de sa part.

Neal Adams – oui, le dessinateur de comics – était le dernier à défendre la théorie de la Growing Earth (la Terre qui grandit). Il en reste ses vidéos sur sa chaîne YouTube (attention, celles publiées depuis son décès sont de pures conneries), qui montrent sans le moindre doute que la Terre, et toutes les planètes du système solaire, grandissent – la « pangée » étant un modèle partiel, les continents se rejoignant aussi parfaitement, comme un puzzle, du côté de l’Océan Pacifique, sans subduction. Ça exaspère évidemment les « vrais » scientifiques (voir plus haut), qui rappellent que la création de masse est impossible puisqu’ils n’ont « rien trouvé ».

Rappelons un autre bricoleur, le Dr Zelenko, dont le protocole de traitement a sauvé de nombreuses vies pendant que la science officielle créait une véritable hécatombe dans les hôpitaux à coups de protocoles mortels, avant de faire un nombre incalculable de victimes à coups d’injections de la même espèce. Comme vous le voyez, il n’est pas inutile de s’intéresser aux bricoleurs et à leur travail.

Voyons maintenant, avant d’examiner ce qu’il dit, ce qui est reproché à Davidson.

C’est un pseudoscientifique? Check. Mais lui étudie sans relâche depuis quinze ans l’influence du soleil sur le climat, sur base de sources officielles, en y confrontant en permanence ses conclusions – qu’il diffuse sous forme de conférences et vidéos – ce qui est la définition de la science.

C’est un escroc? Check. D’après moi, ceux qui se font payer ce genre de service sont des escrocs. Je ne demande pas un centime pour le boulot que me demande ce blog, et je réserve mes seuls dons aux gens très pauvres. Je ne donnerai donc jamais rien à Davidson, problème réglé. D’autre part, si la catastrophe majeure qu’il annonce se produit, les stages et formations (payants) en survivalisme qu’il organise dans son tout nouveau ranch n’ont pas beaucoup de sens, vu que [spoiler alert] quasiment personne n’y survivra. Notons que sa chaîne YouTube, sur laquelle il publie une vidéo par jour, n’est pas monétisée.

C’est un narcissique? Check. Pour ne rien vous cacher, la majorité de ceux qui font des vidéos ou écrivent des articles finissent par aimer s’écouter parler et se relire. Je ne suis pas une exception, je peaufine mes écrits à l’extrême – tout ce que je publie a été au minimum relu cinquante fois et pas seulement pour l’orthographe. Vu la somme de travail que met Davidson dans ses publications, il n’a évidemment pas échappé à ce travers.

Et c’est incontestablement un chef de secte. Il anime un streaming hebdomadaire pour ses abonnés, qu’il traite en disciples et désigne comme « 0bservers« . C’est putassier au possible, de la relation publique niveau zéro, mais les américains en sont très friands. De plus, il leur fait miroiter la promesse d’une salvation, ce qui est typique des sectes.

Voilà pour le profil du personnage, auquel j’ajouterai le fait qu’il est manifestement très intelligent et comme il le précise lui-même, qu’il est doué de mémoire photographique. Parlons maintenant de ses arguments. Le « livre fondateur » de Suspicious0bservers date de 1963 et s’intitule « The Adam and Eve story« . Il a été écrit par un certain Chan Thomas, un agent la CIA (!) – agence qui a classé secret son bouquin avant de le déclassifier en 2013 dans une version expurgée, disponible sur leur site. Les premières pages décrivent un cataclysme à venir, d’une ampleur biblique tellement impossible à imaginer que je les traduirai dans le cinquième article de cette série – et probablement la suite, dès que je trouve un peu de temps. Vous en serez donc les premiers lecteurs francophones, vu qu’il n’a jamais été traduit en français. C’est de loin le bouquin le plus intéressant que j’ai lu – et j’ai lu beaucoup. Le bagage intellectuel de son auteur le situe à cent coudées au-dessus de ses « critiques », témoignage d’un temps révolu où la CIA disposait d’une réserve de gens extrêmement compétents et érudits – en contraste avec ceux qui sortent aujourd’hui de Harvard ou de Yale. C’est sur l’hypothèse de ce cataclysme que travaille Davidson en tentant d’en lire les signes présents dans les observations astronomiques, planétaires et dans le comportement humain (on y revient plus bas) pour le dater plus précisément.

Il aurait lieu entre 2030 et 2040.

Au plus tard.

Je vous avais promis la raison de la disparition possible des gouvernements dans la décennie, vous voyez maintenant de quoi il s’agit.

Ok, posons d’abord les questions de base. Vu qu’il émane du Renseignement, la première serait: l’ouvrage original est-il une autre opération de démoralisation – du genre que dénonce Miles? Je serais intéressé par son évaluation de la théorie de Davidson, par rapport à la sienne, mais je doute qu’il me réponde vu mes origines « phéniciennes » – on fera donc sans. L’article suivant de cette série est une transcription d’une vidéo récente de Davidson (encore quelqu’un qui ne fait que des vidéos) qui résume sa théorie. Vous en jugerez donc vous-mêmes.

Maintenant, écrivons un peu de science-fiction, en tentant de revoir nous-mêmes les événements récents à la lumière de cette théorie. Imaginons que cette théorie soit solide. Imaginons que le Renseignement soit de cet avis. Ils ont évidemment un accès prioritaire aux recherches et aux écrits d’un de leurs agents, probablement avant même leur publication. Sachant que ceux qui disposent d’informations gagnent un avantage stratégique, ils peuvent ainsi les censurer pendant soixante ans et expurger les passages qu’ils estiment délicats. Pendant ce temps, ils ont tout le loisir de s’organiser pour l’événement. Vu qu’il est impossible de sauver tout le monde et que 99% de toute vie sur Terre disparaitrait en quelques heures, que feriez-vous à leur place? Je réponds en y mettant une bonne dose de cynisme.

J’organiserais un faux événement de menace nucléaire qui justifierait la construction d’un réseau d’abris de survie souterrains. Je préserverais le plus grand nombre possible de semences dans un lieu extrêmement bien protégé. Je mettrais du pognon dans la création de semences modifiées qui pousseraient sur des sols dévastés. J’investirais dans des systèmes de recyclage des déchets permettant de récupérer de l’eau potable. Je mettrais en service des satellites de télécommunication accessibles depuis un valise portable. Je financerais la mise au point de systèmes de production d’énergie sans pétrole (évidemment impossible à exploiter dans un monde bouleversé), systèmes qui ne sont d’aucune utilité pour alimenter le réseau global mais pourraient servir au niveau de petites collectivités. Je conditionnerais les foules à l’idée d’un cataclysme majeur – en produisant des tombereaux de films apocalyptiques. Je lancerais des opérations de contrôle de la population qui permettraient de gérer la panique finale. Je mettrais l’ensemble de la société sous contrôle militaire (j’y reviens dans un prochain article). J’opèrerais une sélection des humains les plus résilients, ceux qui ont le plus de chance de s’en sortir hors système, opération que j’imposerais à tous les gouvernements en échange d’une place dans « l’Arche ».

Et last but not least, je ferais mettre au point un système ultra-portable de création de « vaccin » sur mesure, en un temps record, que je ferais tester sur la moitié de la population terrestre.

Voilà pour la science-fiction – reste maintenant à voir si la réalité est encore plus étrange. Davidson a une explication plus simple au comportement chaotique ambiant. Le bouclier magnétique terrestre allant en s’affaiblissant, les rayonnements solaires et cosmiques moins bien filtrés exercent sur le cerveau humain une influence qui se traduit par une émotionnalité excessive et une diminution des fonctions cognitives – des signes de décadence décrits dans les textes sacrés comme précurseurs de l’apocalypse.

Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre…

Comme écrit plus haut, je descends d’une très ancienne tribu – celle que Miles désigne sous l’appellation « Phéniciens » – dont l’histoire est liée à celle de l’Arche de Noë. Mes ancêtres ont donc eu droit au spectacle d’un événement dont Davidson nous dit qu’il va bientôt se reproduire. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je ne voudrais rater ça pour rien au monde.

Hors-la-loi.

Note: édition largement revue et augmentée le 19/08.


« Les neuf mots les plus terrifiants de la langue anglaise sont: ‘Je suis du gouvernement et je suis venu vous aider' ».

Ronald Reagan

« J’ai promis au peuple américain, lorsque j’ai pris mes fonctions, que l’aide arriverait rapidement ».

Joe Biden

Et voilà.

En quarante ans, le gouvernement US est passé du néo-libéralisme et de l’anti-communisme primaire à la dictature maoïste – quarante ans, durée qui correspond au programme d’endoctrinement de deux générations décrit par Youri Besmenov. Un programme tellement efficace que les discours néo-libéraux de Reagan seraient sans doute aujourd’hui taxés de complotistes, comme on taxe ceux de Trump, politicien centriste par excellence, d’extrémisme.

Fidèle à sa tradition, ce patient coup d’État communiste a bien sûr comme objectif la suppression de la classe moyenne – celle qui a construit la prospérité du pays, dans ce cas, la classe ouvrière et entrepreneuriale plutôt que paysanne – en en éliminant physiquement un certain pourcentage et en réduisant le reste à la pauvreté et à la soumission, selon le modus operandi classique. Avant de décrire celui-ci, un bref rappel de la ligne temporelle des événements.

Après avoir délocalisé vers le Tiers-Monde son système d’esclavage – le « prolétariat », dont le sang et la sueur a permis la Révolution Industrielle – le pouvoir financier, appuyé sur ses empires coloniaux, a ensuite métamorphosé la classe ouvrière occidentale en « classe moyenne » dans le modèle consumériste inventé tout spécialement pour écouler sa production. Cela a donné une période de grâce durant laquelle l’Occident a vécu, et continue temporairement de vivre, au-dessus de ses moyens et de ses ressources sans prévoir l’après, c’est-à-dire la perte de son abondance énergétique et de son empire, confisqués aujourd’hui par le bloc BRICS. Comme disent les anglophones, the chicken have come to roost – on recolte ce qu’on a semé. Fin de l’encadré.

Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il est utile de se rappeler que la société humaine sert avant tout à contrôler la loi naturelle – à la mitiger quand tout va bien et à la retourner contre les peuples quand les choses se gâtent. Pour la contrôler, on l’a subtilement codifiée en « Droits de l’Homme »1, qui redéfinissent les besoins naturels humains comme des « droits » généreusement octroyés par le pouvoir, autorisant celui-ci à les moduler, à en faire des obligations, à les accorder à certains au détriment d’autres et/ou à les utiliser comme outil de pression ou d’agression – voir la militarisation de la « démocratie » par le Pentagone.

Le problème de la loi naturelle, c’est qu’elle peut être contenue jusqu’à un certain point mais jamais abolie. Quand on la pousse par la porte, elle rentre par la fenêtre. Un de ses effets, qu’on peut observer dans la monoculture intensive, est d’égaliser les systèmes déséquilibrés. C’est ce qui se passe en ce moment, sous le relatif contrôle d’une élite financière qui tient à tout prix à conserver sa place en haut de la pyramide.

Autre point à comprendre, la dépopulation en cours n’est pas que quantitative, elle est aussi qualitative. Le pouvoir crée une version perverse, que nous allons détailler maintenant, d’un mécanisme clé de la loi naturelle, la survie du plus fort. Nous ne sommes donc pas dans une logique de dépopulation aveugle, nous sommes en phase de sélection.

Ce n’est pas une pandémie, c’est un test de QI.

J’ai piqué la photo ci-dessus à un article de VST, qui met en garde ses lecteurs sur le danger de cette idée, qu’il qualifie d’eugéniste – donc mauvaise et source de division. Je me suis permis de lui rappeler que, question division, la majorité des injectés a longuement traité les non-injectés de parias ignorants, irresponsables et/ou assassins de mamys, qu’un bon pourcentage d’entre eux étaient ravis qu’on les envoie dans des « camps » et/ou souhaitait leur mort, traitaient ceux qui osaient parler sur les réseaux sociaux de leur effets secondaires « vaccinaux » (y compris les plus épouvantables) de menteurs, complotistes, etc. quand ce n’est pas leur famille elle-même qui les reniait (voir ma copine Truthbird). J’aurais aussi pu lui rappeler certaines similitudes entre l’opération Covid et certains événements du siècle passé: l’ennemi caché, les camps, la crise économique et le toujours utile « Je ne faisais qu’obéir aux ordres ». Détail amusant, le sobriquet des foules enthousiastes de la République de Weimar, qui applaudissaient depuis leurs balcons les défilés militaires du Troisième Reich, convient aussi très bien à ceux qui applaudissaient plus récemment le personnel médical depuis les mêmes balcons – avant de souhaiter un peu plus tard la mort des mêmes, si réfractaires à l’injection – à l’heure recommandée par le pouvoir: les balconazis, terme très élégant que j’utiliserai désormais pour les désigner.

Ignasz s’élève également contre l’appellation « pure blood » (pur-sang) des non-injectés, d’après lui autre source de division, glissant sur le fait que le code génétique des récipendiaires de la « thérapie génique » a été compromis, et que celui de leur progéniture sera, si on en croit Parrhesia, définitivement modifié – ce qui ferait officiellement d’eux des mutants, de facto propriété intellectuelle des firmes pharmaceutiques. Mais selon lui, nous devons éviter de tomber dans la division… Ignasz n’ayant pas répondu, je le laisse donc à sa mémoire sélective et à sa position étonnament conciliante. L’année de la redevabilité a décidément du mal à démarrer.

Pour ma part, je n’oublie rien de ce qui a été dit, ni par qui, et vu ma fâcheuse tendance à garder des rancunes de plus de cinquante ans – enfant unique, je n’ai donc pas appris le jeu de je-te-fais-une-crasse-tu-me-pardonnes, me dit mon épouse – je ne suis pas très client du pitoyable exercice de réinterprétation des faits actés et des paroles prononcées ces trois dernières années. Patient, j’attends donc avec confiance qu’une forme de justice immanente s’occupe de régler les dettes, comme je l’ai souvent constaté et comme nous l’allons voir tout de suite puisque c’est le sujet du présent article.

Revenons d’abord brièvement sur cette accusation d’eugénisme. Je l’ai dit et je le répète, l’eugénisme fait partie intégrante des choix humains. Il n’est ni bon ni mauvais, le tout est de savoir qui l’exerce. Au niveau de la famille, c’est le simple choix du nombre d’enfants, en adéquation avec les ressources disponibles de l’endroit et du moment. Au niveau des États, il peut aller des politiques natalistes bienveillantes aux massacres de masse et aux génocides. C’est donc encore un domaine dont la politique n’a pas à se mêler, ni dans un sens ni dans l’autre.

C’est pourtant exactement ce qu’elle fait en ce moment. En réalité, on est bien au-delà d’un test de QI: c’est une action militaire et c’est un test de survie – on pourrait même dire que c’est un test d’humanité. Et c’est la « gauche » qui, après avoir préparé le terrain depuis quarante ans, est assez logiquement chargée de le faire passer: quand il s’agit de juger, condamner et massacrer leur propre peuple, ils sont les plus qualifiés. Voici la méthode.

Pour résumer, la majorité de ceux qui ont scrupuleusement suivi les directives de tests PCR, masquage, distanciation sociale, délation et comme je le rappelais plus haut, persécution et ostracisme des non-conformes, pour ensuite se ruer sur les vaccins, étaient de bons citoyens obéissants et confiants – c’est-à-dire des étatistes, ceux qui constituent l’armée personnelle de la gauche, chargée de la première phase de l’opération. C’est encore beaucoup plus marqué aux États-Unis, où le clivage Démocrates/Républicains se joue en premier sur la notion des limites du rôle de l’État fédéral. Nous sommes entrés dans la deuxième phase de l’opération. Pour la comprendre, restons aux States, où on trouve entre autres dans les opérations post-Covid:

  • l’opération Ozempic, médicament initialement réservé aux diabétiques, dont les effets secondaires assez redoutables – paralysie stomacale, nécrose intestinale, perte de tissu organique, effondrement des traits du visage – en font l’arme idéale pour détruire ce qui reste de la santé des obèses (40% de la population) encore en vie, qui peuvent à présent s’en faire injecter hors prescription comme médicament de perte de poids (une version orale existe sous la marque Wegovy);
  • l’opération Trans, programme de mutilation/stérilisation de masse, qui, par le truchement du réseau enseignement et pédopsychiatrie – tous deux sous emprise de directives très punitives, si ça vous rappelle quelque chose – vise tous les enfants et jeunes adolescents mais touche principalement les familles « progressistes »; à noter parmi ses victimes le très haut pourcentage d’enfants autistes (20% minimum), dont le nombre a littéralement explosé suite aux dégâts vaccinaux et aux addictions à l’écran – c’est donc bien de l’eugénisme d’État; outre les atrocités chirurgicales que ces jeunes subissent, le bombardement hormonal intensif des jeunes filles provoque des états de violence extrême, qui se sont déjà soldés par des tueries à l’arme à feu, et iront en s’aggravant – je ne suis pas le seul à prédire qu’ils finiront par se retourner contre le corps médical et contre leurs propres parents;
  • l’opération Fentanyl-Tranq, qui décime en premier les sans-abri et les dépendants de l’aide sociale, électeurs Démocrates pour des motifs pragmatiques.

À première vue, il pourrait paraître absurde que la gauche soit occupée à décimer préférentiellement ses propres rangs. C’est une ironie qui n’en est pas une: elle suit une très ancienne méthode, celle de « tuer les tueurs » une fois leur mission remplie2. Les tueurs du jour sont les naïfs de l’idéologie du changement, c’est-à-dire avant tout les Démocrates – athées, souvent très diplômés et donc passés à la moulinette du progressisme via leur (ré)éducation – qui ont servi de levier au passage à gauche des USA. On n’entend déjà plus guère parler des marxistes de BLM, et une fois leur date d’utilisation dépassée, la petite armée woke/trans/arc-en-ciel du Grand Timonier Biden ira les rejoindre dans les oubliettes de l’Histoire – avec probablement, comme indiqué plus haut, violence et suicide pour une bonne partie d’entre eux, quand ils comprendront enfin qu’on les a sacrifiés. Voilà le sort de la gauche dans cette opération de sélection.

Voyons maintenant ce qui est réservé à la « droite ». Je me suis livré à une petite expérience en prenant le lectorat de Substack comme sujet-test. J’y ai publié quelques commentaires politiquement incorrects mais parfaitement justes, en forçant à peine le trait, en réponse à des lecteurs typiques de la plateforme censés représenter la tendance « droite » (chrétiens, conservateurs, traditionnalistes). Échantillon desdits commentaires et des réponses:

  • pour sauver la civilisation occidentale, il faudrait remonter le temps et faire taire une bonne fois Darwin et Nietzsche: pas de réponse;
  • comment peut-on louper le fait que des gens comme Bill Gates et Elon Musk sont des crétins, qui montrent des signes clairs de handicap mental?: pas de réponse;
  • l’intégration des cerveaux au Cloud ne changera pas grand chose puisque la pensée est morte, suicidée par les smartphones et les réseaux sociaux: pas de réponse;
  • ce n’est pas seulement Mattias Desmet qui est un rouage du système, c’est l’ensemble de sa profession, qui a supplanté les curés et a détruit l’aspect sacré de la confession, et sert aujourd’hui à apposer son sceau pseudo-scientifique sur la « dysphorie de genre » (voir plus haut): ah si, une réponse – « c’est n’importe quoi! »;
  • j’oriente Bryan Mowrey, qui publie un article pour défendre l’idée que les armes atomiques existent, vers le papier de Miles (traduit ici) qui démonte le truc; sa réponse est que, vu que ça impliquerait un grand nombre de fakes, il serait plus facile de fabriquer de vraies bombes atomiques – ce qui est démontrablement impossible; devant une telle mauvaise foi et un raisonnement aussi grotesque, je laisse aussitôt tomber la discussion avec ce crétin diplômé – le sujet de mon papier suivant;
  • le commentaire à Ignasz cité plus haut: pas de réponse;
  • etc.

La « résistance » se résume, sauf exceptions, à des gens qui déplorent telle ou telle dérive mais sont les premiers – du moins tant que leur bagnole démarre et que leur frigo est plein – à défendre le système, en dépit du simple bon sens. Un double standard qui se retrouve dans leur analyse des responsabilités: d’un côté leurs Maîtres très méchants mais aussi très puissants, donc coupables de tous les maux, de l’autre les simples rouages, manipulés et prisonniers du système, qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font et/ou ne maîtrisent rien. Désolé, mais non. Que le personnel hospitalier ait tué mamy avec injection/Remdisivir/respirateur ou en l’étouffant avec un oreiller, ça fait peu de différence. Ça reste un meurtre prémédité de sang froid. Par pas Bill Gates, par eux.

Mieux que l’opposition contrôlée par le Renseignement, c’est leur diplôme et leur intérêts dans le système qui sert de carcan à ces héros en carton. J’ai donc stoppé l’expérience assez rapidement, la majorité des prises de position (je ne parle pas du contenu des articles) se limitant à des jérémiades post-vaccinales, à de l’idolâtrie de l’une ou l’autre figure politique (Trump, RFK Jr, etc.) et à la défense de la liberté d’expression de la part de gens dont le discours se limite à de la vertu ostentatoire en version bon apôtre – rebelles mais gentils avec tout le monde. Quand on s’écarte un peu du consensus, on est considéré comme un troll. La seule qui comprend de quoi je parle et qui répond intelligemment à mes commentaires, c’est Sasha Latypova, la seule (avec Yeadon, dans une certaine mesure) qui, après avoir consacré toute sa carrière professionnelle à des tests pharmacologiques de haut niveau, admet que les vaccins sont, ont toujours été et seront toujours du bouillon d’onze heures. Je ne sais donc pas quel sera le sort de la droite, puisqu’il semble qu’à part elle et moi, il n’y ait plus beaucoup de parole courageuse, donc de « droite ». On est mal barre. Ceci dit, croyez-le ou non – je viens de le découvrir et j’en suis le premier surpris – un nombre croissant d’auteurs sur Substack, et pas des moindres, suit mon compte uniquement pour lire mes commentaires, je suppose, vu que je n’y ai encore publié aucun article. Je vais donc probablement devoir y consacrer un peu de temps, idée que je contemple depuis un moment, en essayant surtout de ne pas laisser tomber mon lectorat francophone – ne le répétez pas mais j’aime vraiment ce pays, et mon épouse le sien, juste en-dessous.

Le dernier point à comprendre est le plus important. Quoique nous infligent nos gouvernements – néolibéraux, fascistes, communistes, peu importe – et même si les plus grands massacres ont été historiquement leur oeuvre, ce sont toujours actuellement eux qui contrôlent le chaos et maintiennent en vie la majorité de leur population. Même si l’espérance de vie d’un pourcentage des injectés a été considérablement réduite, leur santé précaire ne tiendra quand même qu’aux soins médicaux que l’État continuera à maintenir – je connais personnellement des personnes dans ce cas. Maintenant que le rôle de protection des États est en train de s’inverser à grande vitesse – la Belgique étant une exception, on y tente de sauver les meubles en donnant des primes aux vieux comme moi pour les inciter à ne pas partir trop tôt à la retraite – la sélection s’opérera entre les personnes qui dépendent de l’autorité et ceux qui arriveront à s’en sortir autrement. Plus que selon un clivage gauche/droite, je pense qu’en définitive, comme dans toutes les guerres, c’est la population rurale qui a de meilleures chances de passer le cap. Ça fait un moment que je le martèle: soyez prêts et fichez le camp des villes. Ma courageuse épouse nous aura fait cette saison plus d’un an de légumes dans son potager et nous pouvons compter sur notre éleveur local autant qu’il peut compter sur nous, là où les citadins tireront une drôle de tête le jour où ils devront céder leur femme à un chef de gang de quartier contre une boîte de thon à l’huile – ceci pour rappeler qu’il y a dans ce monde des gens beaucoup plus dangereux que les gouvernements, et que même si la citation de Reagan était juste à son époque, le cadre a changé. Et pas en mieux.

Désormais, la phrase la plus terrifiante en anglais est à mon avis celle qui figure (à 2:30-2:34) dans la deuxième partie3 d’une trilogie hollywoodienne que je vous recommande vivement – vous comprendrez pourquoi en les regardant.

Toutes les fonctions officielles du gouvernement ont été suspendues pour une durée indéterminée.

Une phrase que vous risquez d’entendre au cours de la décennie prochaine. Je vous explique pourquoi dans la suite de cet article.


  1. Je conserve des copies de ce texte admirable, en cas de pénurie de papier toilette. ↩︎
  2. Les Allemands ont eu l’occasion de l’apprendre à leurs dépens il y a quelques décennies sans vraiment en tirer une leçon à long terme puisque maintenant que leurs dangereux amis de Washington n’ont plus besoin de leur services pour casser la France (Macron s’en sort très bien tout seul), ils subissent le sort historique des traîtres: la mise à mort par leur commanditaire. ↩︎
  3. Le résumé sur IMDB est foireux, rien à voir avec l’histoire du film ↩︎

L’holocauste du contrôle démographique – par Robert Zubrin.

Comme promis, nous allons traiter de dépopulation, opération qui s’inscrit dans le cadre général du contrôle démographique, sujet sur lequel il y aurait beaucoup à dire. Cet article de 2012 en présente un bref historique et quelques faits majeurs, dont certains vous rappelleront peut-être quelque chose de récent. Attention, ça devient très gore vers la fin. Lisez mais soyez prévenus.

Nous nous tournerons ensuite vers Sasha, qui se penche sur une autre forme de meurtre légal. L’article est prêt mais j’attends un peu: il suffit que j’en publie deux le même jour pour que tout le monde zappe le premier.

Source.


L’holocauste du contrôle démographique

Robert Zubrin

Printemps 2012

Il existe un courant idéologique unique qui transcende un ensemble apparemment disparate de mouvements politiques et scientifiques modernes toxiques, qui vont du militarisme, de l’impérialisme, du racisme, de la xénophobie et de l’environnementalisme radical au socialisme, au nazisme et au communisme totalitaire. Cette idéologie est celle de l’antihumanisme: la croyance que la race humaine est une horde de vermines dont les aspirations et les appétits incontrôlés mettent en danger l’ordre naturel, et que des mesures tyranniques sont nécessaires pour contraindre l’humanité. Le prophète fondateur de l’antihumanisme moderne est Thomas Malthus (1766-1834), qui a jeté les bases pseudo-scientifiques de l’idée selon laquelle la reproduction humaine dépasse toujours les ressources disponibles. À partir de cette évaluation pessimiste et erronée de la capacité de l’ingéniosité humaine à développer de nouvelles ressources, Malthus a prôné des politiques oppressives qui ont conduit à la famine de millions de personnes en Inde et en Irlande.

Bien que l’argument de Malthus selon lequel la croissance démographique humaine conduit invariablement à la famine et à la pauvreté soit manifestement en contradiction avec les preuves historiques, qui montrent que le niveau de vie mondial augmente avec la croissance démographique, il a néanmoins persisté et a même pris de l’ampleur parmi les intellectuels et les dirigeants politiques au cours des XXe et XXIe siècles. Sa manifestation la plus pernicieuse au cours des dernières décennies a été la doctrine du contrôle démographique, défendue par l’écologiste Paul Ehrlich, dont l’ouvrage antihumaniste à succès de 1968, The Population Bomb (La bombe démographique), a servi de bible au néo-malthusianisme. Dans cet ouvrage, Ehrlich mettait en garde contre la surpopulation et préconisait que le gouvernement américain adopte des mesures strictes de contrôle démographique, tant au niveau national que pour les pays du Tiers-Monde bénéficiant de l’aide étrangère américaine. (Il convient de noter qu’Ehrlich est le mentor et le collaborateur fréquent de John Holdren, le conseiller scientifique du président Obama).

Cette pleine page de publicité d’un important groupe de contrôle démographique avertit que les populations du Tiers-Monde sont une menace pour la paix.
Avec l’aimable autorisation de la bibliothèque de l’université de Princeton

Jusqu’au milieu des années 1960, les programmes américains de contrôle démographique, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, étaient largement financés et mis en œuvre par des organisations privées telles que le Population Council (Conseil Démographique) et Planned Parenthood (Planification Familiale), des groupes profondément enracinés dans le mouvement eugéniste. Bien qu’ils disposaient de millions de dollars fournis par les fondations Rockefeller, Ford et Milbank, entre autres, les ressources disponibles pour soutenir leur travail étaient bien maigres par rapport à leurs vastes ambitions. Cette situation changea radicalement au milieu des années 60, lorsque le Congrès américain, répondant à l’agitation des idéologues de la surpopulation, alloua enfin des fonds fédéraux pour financer des programmes de contrôle démographique, d’abord au niveau national, puis à l’étranger. Soudain, au lieu de simples millions, il y avait des centaines de millions et finalement des milliards de dollars disponibles pour financer des campagnes mondiales d’avortement de masse et de stérilisation forcée. Il en résulta une catastrophe humaine à l’échelle mondiale.

Parmi les premiers visés, on trouve la population du Tiers-Monde de l’Amérique elle-même: les Indiens d’Amérique. À partir de 1966, le Secrétaire d’État à l’intérieur, Stuart Udall, entreprit d’utiliser les nouveaux fonds Medicaid pour mettre en place des programmes de stérilisation dans les hôpitaux des Indian Health Services (IHS, Services de santé indiens) financés par le gouvernement fédéral. Comme le rapporte Angela Franks dans son livre de 2005 intitulé Margaret Sanger’s Eugenic Legacy (L’héritage eugénique de Margaret Sanger):

Ces stérilisations étaient souvent pratiquées sans consentement éclairé adéquat [NdT. si ça vous rappelle quelque chose]… Le médecin amérindien Constance Redbird Uri a estimé que jusqu’à un quart des femmes indiennes en âge de procréer avaient été stérilisées avant 1977; dans un hôpital de l’Oklahoma, un quart des femmes admises (quelle qu’en soit la raison) en sont sorties stérilisées… Elle a également recueilli des preuves que toutes les femmes de sang pur de la tribu Kaw en Oklahoma ont été stérilisées dans les années 1970…

Malheureusement, et étonnamment, les problèmes des Services de santé indiens semblent persister… récemment [au début des années 1990], dans le Dakota du Sud, les Services de santé indiens ont de nouveau été accusés de ne pas avoir respecté les procédures de consentement éclairé, cette fois pour le Norplant, et ont apparemment fait la promotion de ce contraceptif à longue durée d’action auprès de femmes amérindiennes qui ne devraient pas l’utiliser en raison de conditions médicales préexistantes contre-indiquant son utilisation. Le Native American Women’s Health Education Resource Center (Centre de ressources pour l’éducation à la santé des femmes amérindiennes) rapporte qu’une femme s’est récemment entendu dire par ses médecins qu’ils ne retireraient l’implant que si elle acceptait de subir une ligature des trompes. Les rêves génocidaires des bureaucrates projettent encore leur ombre sur le sol américain.

Des programmes comparables furent également mis en place dans des cliniques financées par l’U.S. Office of Economic Opportunity (Bureau des opportunités économiques) dans des quartiers à faibles revenus (à prédominance noire) aux États-Unis. Pendant ce temps, sur le territoire américain de Porto Rico, un programme de stérilisation de masse a été lancé par le Draper Fund/Population Crisis Committee (Comité de crise démographique) et mis en œuvre avec des fonds fédéraux du Ministère de la santé, de l’éducation et de la protection sociale dans les principaux hôpitaux de l’île ainsi que dans une multitude de cliniques plus petites. Selon le rapport d’une mission d’enquête médicale menée en 1975, cette action a permis de stériliser près d’un tiers des femmes portoricaines en âge de procréer.

Mieux vaut être mort que rouge

Toutefois, ce n’est pas à l’intérieur du pays mais à l’étranger que l’artillerie la plus lourde de l’assaut de contrôle démographique était dirigée. Pendant la guerre froide, tout, du programme Apollo au financement de l’enseignement public, pouvait être vendu au gouvernement fédéral si cela pouvait être justifié comme faisant partie de la lutte mondiale contre le communisme. En conséquence, des idéologues aux plus hauts niveaux de pouvoir et d’influence ont formulé une ligne de parti selon laquelle la population des nations pauvres du monde devait être réduite de manière drastique afin de diminuer le réservoir de recrutement potentiel disponible pour la cause communiste. Le président Lyndon Johnson se vit remettre une étude frauduleuse réalisée par un économiste de la RAND Corporation, qui utilisait des calculs truqués pour « prouver » que les enfants du Tiers-Monde avaient en fait une valeur économique négative. Ainsi, en autorisant la naissance d’un nombre excessif d’enfants, les gouvernements d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine aggravaient la pauvreté de leurs populations, tout en multipliant les masses de prolétaires en colère prêts à être menés contre l’Amérique par les organisateurs de la prochaine Révolution Mondiale.

Le président Johnson goba le baratin, y compris les calculs bidons. Deux mois plus tard, il déclarait aux Nations Unies que « cinq dollars investis dans le contrôle démographique valent cent dollars investis dans la croissance économique ». L’administration Johnson soutenant désormais le contrôle démographique, le Congrès adopta en 1966 le Foreign Assistance Act (loi sur l’aide à l’étranger), dont une disposition réservait les fonds de la US Agency for International Development (USAID, Agence américaine pour le développement international) aux programmes de contrôle démographique devant être mis en œuvre à l’étranger. La loi stipulait en outre que toute aide économique des États-Unis aux pays étrangers devait être subordonnée à la volonté de leurs gouvernements de coopérer avec le Département d’État pour la mise en place de telles initiatives sur leur propre territoire. En d’autres termes, les dirigeants du Tiers-Monde désireux de contribuer à la stérilisation de leurs sujets les plus pauvres recevraient des carottes. Pour ceux qui ne coopéreraient pas, il y aurait le bâton [NdT. cf. les nombreux décès de personnalités politiques africaines revêches aux injections Covid]. Compte tenu de la nature de la plupart des gouvernements du Tiers-Monde, une approche d’une aussi élégante simplicité garantissait pratiquement la réussite de l’opération. L’establishment du contrôle démographique était ravi.

Un Office of Population (Bureau Démographique) fut créé au sein de l’USAID, et le Dr Reimert Thorolf Ravenholt en fut le premier directeur en 1966. Il occupera ce poste jusqu’en 1979, l’utilisant pour créer un empire mondial d’organisations de contrôle démographique imbriquées les unes dans les autres, bénéficiant de budgets d’un milliard de dollars pour supprimer l’existence de personnes considérées comme indésirables par le Département d’État américain.

Dans son livre dévastateur de 2008, Population Control: Real Costs, Illusory Benefits (Contrôle démographique: coûts réels, bénéfices illusoires), l’auteur Steven Mosher fournit une description colorée de Ravenholt:

Qui était le Dr Ravenholt? Épidémiologiste de formation, il considérait apparemment la grossesse comme une maladie, à éradiquer de la même manière que l’on élimine la variole ou la fièvre jaune. Il était aussi, en l’occurrence, un misanthrope belliqueux.

Il assuma son travail de contraception, de stérilisation et d’avortement des femmes du monde entier avec une agressivité qui fit reculer ses jeunes collègues, dégoûtés. Ses cartes de visite étaient imprimées sur des préservatifs, qu’il se faisait un plaisir de distribuer à tout venant. Il ne cessait de parler de la manière de distribuer de plus grandes quantités de pilules contraceptives et de veiller à ce qu’elles soient utilisées. Il préconisait des campagnes de stérilisation de masse, déclarant un jour au St. Louis Post-Dispatch qu’un quart de toutes les femmes fertiles du monde devaient être stérilisées afin d’atteindre les objectifs américains de contrôle démographique et de maintenir « le fonctionnement normal des intérêts commerciaux des États-Unis dans le monde entier ». Ces mesures rigoureuses étaient nécessaires, expliquait Ravenholt, pour contenir « l’explosion démographique » qui, si elle n’était pas maîtrisée, réduirait tellement le niveau de vie à l’étranger que des révolutions éclateraient « contre la forte présence commerciale américaine »…

Ce n’était pas un personnage très charmant. Pour commémorer le bicentenaire des États-Unis en 1976, il eut l’idée de produire des préservatifs « stars and stripes » aux couleurs rouge, blanc et bleu pour les distribuer dans le monde entier… Une autre fois, lors d’un dîner réunissant des chercheurs en démographie, Ravenholt se promena dans la salle en faisant des mouvements de pompage avec son poing pour donner l’impression qu’il utilisait un aspirateur manuel – une pompe à vide tenue à la main pour pratiquer des avortements – à la grande horreur des autres invités.

Le point de vue de Ravenholt sur les personnes non blanches est assez bien exprimé dans un commentaire qu’il a fait en 2000 à propos de l’esclavage: « Les Noirs américains devraient remercier leur bonne étoile que l’institution de l’esclavage ait existé dans les siècles précédents; sinon, ces Noirs américains n’existeraient pas: leurs ancêtres auraient été tués par leurs ennemis noirs, au lieu d’être vendus comme esclaves. »

Comme méthode d’opération, Ravenholt adopta la pratique de distribuer ses fonds de manière agressive à la International Planned Parenthood Federation (Fédération Internationale de Planning Familial), au Population Council et à de nombreuses autres organisations privées du mouvement de contrôle démographique, leur permettant de mettre en œuvre des campagnes de stérilisation et d’avortement de masse dans le monde entier sans interférence réglementaire du gouvernement américain, et permettant à leurs budgets de gonfler – d’abord dix fois, puis cent fois, puis encore plus. Cela ravit les dirigeants et le personnel de l’establishment du contrôle démographique, qui purent adopter un style de vie luxueux, séjournant dans les meilleurs hôtels, mangeant les meilleurs plats et voyageant en première classe à travers le monde pour mettre en place des programmes d’élimination des pauvres.

Ravenholt n’hésitait pas non plus à acheter d’énormes quantités de médicaments contraceptifs et de dispositifs intra-utérins (DIU) non éprouvés, non approuvés, défectueux ou interdits, et à les distribuer pour leur utilisation par ses sous-traitants du mouvement de contrôle démographique sur des millions de femmes du tiers-monde qui ne se doutaient de rien, et dont beaucoup ont souffert ou sont mortes en conséquence. Parmi ces produits figuraient des médicaments et des dispositifs dont l’utilisation avait été déclarée dangereuse par la FDA en Amérique et qui avaient fait l’objet de procès fructueux aux États-Unis en raison de leurs effets néfastes. Ces pratiques ravirent les fabricants de ces équipements.

S’étant ainsi assuré le soutien inconditionnel de l’establishment du contrôle démographique et de plusieurs grandes sociétés pharmaceutiques, Ravenholt fut en mesure de faire pression sur le Congrès pour obtenir des crédits toujours plus importants afin de poursuivre l’expansion de son empire grandissant.

Son succès fut remarquable. Avant que Ravenholt ne prenne les rênes, les dépenses de l’USAID pour le contrôle des populations représentaient moins de 3 % de ce que l’agence dépensait pour les programmes de santé dans les pays du Tiers-Monde. En 1968, Ravenholt disposait d’un budget de 36 millions de dollars, contre 130 millions de dollars pour les programmes de santé de l’USAID. En 1972, le financement du contrôle démographique par Ravenholt était passé à 120 millions de dollars par an, avec des fonds prélevés directement sur le budget de l’USAID consacré à la prévention des maladies et à d’autres initiatives de soins de santé, qui fut en conséquence ramené à 38 millions de dollars. En cinq ans à peine, le programme américain d’aide extérieure non militaire était passé d’une mission de miséricorde à une agence d’élimination humaine.

En 1968, Robert McNamara, fervent partisan du contrôle démographique, démissionna de son poste de Secrétaire à la Défense pour prendre la présidence de la Banque Mondiale. De cette position, il fut en mesure de dicter une nouvelle politique, subordonnant les prêts de la Banque Mondiale aux pays du Tiers-Monde à la soumission de leurs gouvernements au contrôle démographique, avec des quotas annuels de stérilisation fixés par les experts de la Banque Mondiale. A court d’argent et lourdement endettés, de nombreux pays pauvres éprouvèrent de grandes difficultés à résister à cette pression. Cela renforça considérablement la position de Ravenholt.

La destruction du village

Dès son entrée en fonction en janvier 1969, la nouvelle administration Nixon chercha à faire avancer le programme de contrôle démographique. Répondant au lobbying du général William H. Draper, Jr, ancien sous-secrétaire d’État à l’armée et grand alarmiste de la surpopulation, Nixon autorisa le gouvernement américain à soutenir la création du U.N. Fund for Population Activities (Fonds des Nations unies pour les activités en matière de population – UNFPA). Par le biais de cette organisation, de vastes fonds américains supplémentaires allaient être déversés dans l’entreprise mondiale de contrôle démographique, leur source étant camouflée afin de faciliter leur acceptation par les gouvernements dont les dirigeants devaient maintenir une posture populiste en opposition à l' »impérialisme yankee ». Bien que les États-Unis fussent son principal bailleur de fonds, l’UNFPA servit également à acheminer d’importants fonds supplémentaires de contrôle démographique en provenance des pays européens, du Canada et du Japon, qui représentaient collectivement environ la moitié de l’effort américain.

Allant encore plus loin, le président Nixon créa en 1970 la Commission on Population Growth and the American Future (Commission sur la croissance démographique et l’avenir de l’Amérique), présidée par John D. Rockefeller III, partisan de longue date du contrôle démographique. Dans son rapport de 1972, Rockefeller évoquait, comme on pouvait s’y attendre, la menace de la croissance démographique américaine et appelait à un large éventail de mesures de contrôle démographique pour éviter le danger supposé d’une multiplication incontrôlée des populations dépendantes de l’aide sociale, des criminels ou d’autres populations financièrement lourdes. Comme on pouvait s’y attendre aussi, le rapport donna lieu à des dizaines de titres de journaux et d’articles de fond dans les magazines, qui contribuèrent à consolider le consensus sur le contrôle démographique. Le rejet politique par Nixon de l’une des recommandations de la commission – l’avortement sur demande financé par le gouvernement – ne fit que renforcer l’image « progressiste » de la commission malthusienne de Rockefeller.

Mais le principal intérêt de Nixon pour le contrôle démographique était sa valeur supposée en tant qu’arme de guerre froide. Le président confia à Henry Kissinger, son Conseiller à la Sécurité Nationale et Secrétaire d’Etat, le soin de mener une étude secrète sur le rôle des mesures de contrôle démographique dans la lutte contre le communisme mondial. Kissinger réunit un groupe d’experts issus du National Security Council (NSC, Conseil national de sécurité), de la Central Intelligence Agency (CIA, Agence centrale de renseignement), du Ministère de la Défense, du Ministère des Affaires étrangères, de l’USAID et d’autres agences afin d’étudier la question. Le résultat fut publié le 10 décembre 1974 sous la forme d’un document classifié du NSC intitulé « Implications of Worldwide Population Growth for U.S. Security and Overseas Interests » (Implications de la croissance démographique mondiale pour la sécurité des États-Unis et leurs intérêts à l’étranger). Ce document – connu sous le nom de National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200), ou simplement de rapport Kissinger – constituait le codage du dogme malthusien en tant que doctrine stratégique des États-Unis.

Le NSSM 200 a été déclassifié en 1989 et peut donc aujourd’hui être examiné. En examinant le document, on constate l’état d’esprit nietzschéen de ses auteurs, qui (embrassant implicitement la ligne communiste) considéraient clairement les masses naissantes du monde comme des ennemis probables de l’Amérique, plutôt que comme ses amis, et comme des obstacles potentiels à l’exploitation des richesses du monde, plutôt que comme des clients, des travailleurs et des partenaires commerciaux participant avec l’Amérique à un grand effort collectif pour faire croître et progresser l’économie mondiale. Le mémo plaide en faveur d’un effort de contrôle démographique à l’échelle mondiale, sans qu’il soit possible de remonter jusqu’à ses riches partisans.

Le 26 novembre 1975, le NSSM 200 fut officiellement adopté par l’administration Ford. Un mémo de suivi publié en 1976 par le NSC demandait aux États-Unis d’utiliser le contrôle des approvisionnements alimentaires pour imposer un contrôle démographique à l’échelle mondiale. Il soulignait en outre l’intérêt de recourir au pouvoir dictatorial et à la force militaire pour contraindre les peuples du Tiers-Monde à se soumettre aux mesures de contrôle démographique, ajoutant: « Dans certains cas, une orientation forte a impliqué des incitations telles que la rémunération des personnes acceptant la stérilisation, ou des mesures dissuasives telles que l’octroi d’une faible priorité dans l’attribution des logements ou des écoles aux personnes ayant une famille nombreuse. Une telle orientation est la condition sine qua non d’un programme efficace ».

Sans la moindre justification, mais avec une organisation impeccable, un financement généreux, une direction agressive et le soutien d’une phalange d’opinions respectables, le mouvement de contrôle démographique était désormais inscrit dans la doctrine comme représentant l’intérêt stratégique central de la première superpuissance mondiale. Il était désormais en mesure de faire des ravages à l’échelle mondiale.

Les caractéristiques des programmes de contrôle démographique

Sur les milliards de dollars du contribuable que le gouvernement américain a dépensés pour le contrôle démographique à l’étranger, une partie a été directement dépensée par l’USAID pour ses propres activités sur le terrain, mais la majorité a été blanchie par l’intermédiaire d’une variété d’agences internationales. En raison de ce système de financement indirect, toutes les tentatives visant à contraindre l’empire du contrôle démographique à conformer ses activités aux normes médicales, éthiques, de sécurité ou de respect des droits de l’homme acceptées se sont révélées futiles. Au contraire, au mépris des lois adoptées par le Congrès pour tenter de corriger la situation, ce qui a été et continue d’être perpétré aux frais de l’État est une atrocité d’une ampleur si vaste et si variée qu’elle défie presque toute description. Néanmoins, il vaut la peine d’essayer de donner aux lecteurs une idée du crime qui est commis avec leur argent. Avant de décrire quelques études de cas, examinons les principales caractéristiques manifestées par la quasi-totalité des campagnes.

Tout d’abord, il s’agit d’une dictature du haut vers le bas. En défendant leur action auprès des Américains, l’USAID et ses bénéficiaires affirment qu’ils offrent aux femmes du Tiers-Monde un « choix » en matière d’accouchement. Il n’y a rien de vrai dans cette affirmation. Comme l’a souligné Betsy Hartmann, une féministe libérale qui critique ces programmes, dans son livre Reproductive Rights and Wrongs (Droits et torts en matière de reproduction) publié en 1995, « le droit d’une femme à choisir » doit nécessairement inclure la possibilité d’avoir des enfants – précisément ce que les campagnes de contrôle démographique lui refusent. Plutôt que d’offrir un « choix » aux individus, l’objectif de ces campagnes est de priver des populations entières de leur capacité à se reproduire. Pour ce faire, les gouvernements nationaux, eux-mêmes soumis à la pression de l’USAID ou de la Banque Mondiale, fixent des quotas de stérilisation, de pose de stérilets ou d’autres procédures similaires qui doivent être imposées à la population concernée par leur propre fonction publique. Les fonctionnaires qui atteignent ou dépassent leurs quotas d' »acceptants » sont récompensés; ceux qui ne le font pas sont sanctionnés.

Deuxièmement, ces programmes sont malhonnêtes. Les fonctionnaires employés dans le cadre des programmes de contrôle démographique ont pour habitude de mentir à leurs cibles potentielles sur les conséquences des opérations qui seront effectuées sur elles. Par exemple, les paysans du Tiers-Monde s’entendent souvent dire par le personnel gouvernemental chargé du contrôle démographique que les opérations de stérilisation sont réversibles, alors qu’elles ne le sont pas.

Troisièmement, ces programmes sont coercitifs. Les programmes de contrôle démographique prévoient régulièrement des « incitations » et/ou des « mesures dissuasives » pour contraindre les « acceptants » à accepter leur « assistance ». Parmi les « incitations » fréquemment utilisées, on trouve la fourniture ou le refus d’une aide financière ou alimentaire aux personnes affamées ou à leurs enfants. Parmi les « mesures dissuasives » employées figurent le harcèlement personnel, le licenciement, la destruction des maisons et le refus de scolarisation, de logement public ou d’assistance médicale aux récalcitrants.

Quatrièmement, ces programmes sont médicalement irresponsables et négligents. Ils utilisent régulièrement des équipements défectueux, non éprouvés, dangereux, expérimentaux ou non approuvés, y compris des équipements dont l’utilisation a été purement et simplement interdite aux États-Unis. Ils emploient également un grand nombre de personnes insuffisamment formées pour effectuer des opérations susceptibles de mettre des vies en danger, ou pour maintenir le matériel médical dans un état supposé stérile ou autrement sûr. En conséquence, des millions de personnes soumises aux interventions de ces opérations de contrôle démographique menées de manière irresponsable ont été tuées. C’est particulièrement vrai en Afrique, où la réutilisation abusive d’aiguilles hypodermiques sans stérilisation dans les cliniques de contrôle démographique a contribué à la propagation rapide de maladies infectieuses mortelles, dont le SIDA.

Cinquièmement, ces programmes sont cruels, insensibles et portent atteinte à la dignité humaine et aux droits de l’homme. Une pratique fréquente est la stérilisation des femmes à leur insu ou sans leur consentement, généralement lorsqu’elles sont affaiblies à la suite d’un accouchement. Cela équivaut à un viol organisé par le gouvernement. Les avortements forcés sont également fréquents. Ces violations des droits de l’homme, ainsi que d’autres, dans le cadre de la campagne de contrôle démographique ont été largement documentées, les populations concernées ayant été victimes en Australie, au Bangladesh, en Chine, au Guatemala, en Haïti, au Honduras, en Inde, en Indonésie, au Kenya, au Kosovo, en Afrique du Sud, au Sri Lanka, en Thaïlande, au Tibet, aux États-Unis, au Venezuela et au Viêt Nam.

Sixièmement, ces programmes sont racistes. Tout comme le programme mondial de contrôle démographique représente une tentative des gouvernements (dirigés par des Blancs) des États-Unis et des anciennes puissances impériales d’Europe de réduire les populations non blanches dans le Tiers-Monde, dans chaque nation ciblée, le groupe dirigeant local a généralement utilisé le programme de contrôle démographique pour tenter d’éliminer les personnes qu’il méprise. En Inde, par exemple, les hindous de la caste supérieure au pouvoir ont concentré leurs efforts de contrôle démographique sur l’élimination des intouchables de la caste inférieure et des musulmans. Au Sri Lanka, les Cinghalais au pouvoir ont pris pour cible les Tamouls hindous en vue de leur extermination. Au Pérou, les descendants hispanophones des conquistadors ont orienté le programme de contrôle démographique du pays vers l’objectif d’endiguer la reproduction des indigènes non hispaniques de couleur sombre. Au Kosovo, les Serbes ont utilisé le contrôle démographique contre les Albanais, tandis qu’au Viêt Nam, le gouvernement communiste a ciblé l’effort de contrôle démographique contre la minorité ethnique des Hmongs, anciens alliés de guerre de l’Amérique. En Chine, les minorités tibétaines et ouïgoures sont devenues des cibles privilégiées de l’effort de contrôle démographique du gouvernement, des multitudes de ces dernières ayant été rassemblées pour subir des avortements et des stérilisations forcés. En Afrique du Sud, sous le régime de l’apartheid, l’objectif du programme gouvernemental de contrôle démographique allait de soi. Dans divers États d’Afrique noire, la tribu qui tient les rênes du pouvoir oriente régulièrement la campagne démographique vers l’élimination de ses rivaux tribaux traditionnels. Il n’y a rien de surprenant à cela. Le malthusianisme a toujours été étroitement lié au racisme, car le désir de contrôler la population repose sur la haine des autres.

Le programme de contrôle démographique a été mis en œuvre dans plus d’une centaine de pays. Bien qu’il ne soit pas possible de fournir ici des comptes rendus détaillés des efforts déployés dans chacun d’entre eux, examinons à présent trois des cas les plus importants et les plus flagrants.

Inde

Depuis l’époque de Malthus, l’Inde a toujours été une cible privilégiée pour les contrôleurs de population en puissance. Les administrateurs coloniaux britanniques et les brahmanes de haute caste qui leur ont succédé au pouvoir après l’indépendance en 1947 considéraient les « masses grouillantes » des classes inférieures de la nation avec crainte et dédain. Le Parti du Congrès de Jawaharlal Nehru (qui a contrôlé le gouvernement national de l’Inde pendant les trois premières décennies sans interruption) avait été fortement influencé par les contacts qu’il avait eus, avant l’indépendance, avec la Fabian Society britannique pro-malthusienne. Des membres notables de l’élite indienne, comme l’influente et redoutable Lady Rama Rau, avaient été attirés par les idées de l’eugéniste Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Ainsi, dans les années 1950 et au début des années 1960, le gouvernement indien autorisa des organisations telles que le Population Council, la Fondation Ford et la Fédération internationale pour le planning familial à s’installer à l’intérieur des frontières du pays, où elles purent s’employer à réduire la reproduction des Dalits, ou « intouchables », de la nation. Le gouvernement n’a toutefois pas alloué de fonds publics à ces organisations, de sorte que leurs programmes sont restés relativement modestes.

Camp de stérilisation de masse en Inde
© Nick Rain

Les choses changèrent radicalement en 1965, lorsque la guerre avec le Pakistan déstabilisa l’économie du pays, provoquant de mauvaises récoltes et des pertes de revenus. Lorsque le Premier ministre Indira Gandhi – la fille de Nehru – prend ses fonctions en janvier 1966, l’Inde manque de vingt millions de tonnes de céréales et n’a pas les moyens d’acheter des stocks de remplacement sur le marché mondial. Elle n’eut d’autre choix que de se rendre aux États-Unis, chapeau bas, pour quémander une aide alimentaire.

Les États-Unis auraient pu demander beaucoup de choses en retour à l’Inde, comme le soutien du camp occidental dans la guerre froide (l’Inde n’était pas alignée), et en particulier l’effort de guerre dans le Viêt Nam voisin, qui s’intensifiait rapidement. L’un des collaborateurs du président Lyndon Johnson, Joseph Califano, suggéra dans une note au président que les États-Unis s’engagent rapidement à fournir une aide alimentaire afin de s’assurer d’une telle inclinaison pro-américaine. En réponse, il reçut un appel de Johnson l’après-midi même. Le président s’emporta: « Vous avez perdu la tête, bordel ? » Il déclara en termes très clairs qu’il n’allait pas « gaspiller l’aide étrangère dans des pays qui refusent de s’occuper de leurs propres problèmes démographiques ».

Indira Gandhi arriva à Washington fin mars et rencontra d’abord le secrétaire d’État Dean Rusk, qui lui remit un mémo exigeant « un effort massif pour contrôler la croissance démographique » comme condition à l’aide alimentaire. Puis, le 28 mars 1966, elle rencontra le président en privé. Il n’existe aucune trace de leur conversation, mais il est évident qu’elle capitula complètement. Deux jours plus tard, le président Johnson envoya un message au Congrès demandant une aide alimentaire pour l’Inde, notant avec approbation: « Le gouvernement indien estime qu’il ne peut y avoir de solution efficace au problème alimentaire de l’Inde sans contrôle démographique. »

Conformément à l’accord, des quotas de stérilisation et de pose de stérilets furent fixés pour chaque État indien, puis, au sein de chaque État, pour chaque district administratif local. Chaque hôpital du pays vit une grande partie de ses installations réquisitionnées pour des activités de stérilisation et de pose de stérilets. (Les stérilets, fournis au gouvernement indien par le Population Council, n’étaient pas stériles. Dans la province de Maharashtra, 58% des femmes interrogées qui les avaient reçus ressentirent des douleurs, 24% des douleurs intenses et 43% des saignements intenses et excessifs). Les hôpitaux n’ayant pas la capacité de respecter les quotas, des centaines de camps de stérilisation furent mis en place dans les zones rurales, gérés par du personnel paramédical ayant reçu une formation d’à peine deux jours. Des quotas minimums furent fixés pour les médecins des camps, salariés de l’État : ils devaient pratiquer 150 vasectomies ou 300 poses de stérilet par mois chacun, sous peine de se voir retirer leur salaire. Des praticiens privés furent également recrutés pour prêter main-forte, avec une rémunération à la pièce: 10 roupies par vasectomie et 5 roupies par pose de stérilet.

Afin d’acquérir des sujets pour ces interventions, le gouvernement indien versa à chaque province 11 roupies par pose de stérilet, 30 par vasectomie et 40 par tubectomie. Ces fonds pouvaient être divisés en fonction du programme de contrôle démographique de chaque gouvernement provincial, une partie allant au personnel du programme, une autre étant dépensée sous forme de commission pour les « motivateurs » freelance, une autre étant versée sous forme d’incitations aux « acceptants », et une autre encore étant affectée à d’autres usages gouvernementaux ou privés par les administrateurs. Les incitations typiques pour les sujets allaient de 3 à 7 roupies pour la pose d’un stérilet et de 12 à 25 roupies pour une stérilisation. Ces sommes peuvent sembler dérisoires – une roupie de 1966 équivaut aujourd’hui à 65 cents – mais à l’époque, 2 à 3 roupies représentaient le salaire journalier d’un ouvrier indien.

Lorsque ces sommes dérisoires ne suffisaient pas à inciter suffisamment de sujets à respecter les quotas, certains États adoptèrent des « mesures incitatives » supplémentaires: Le Madhya Pradesh, par exemple, priva d’eau d’irrigation les villages qui n’atteignaient pas leurs quotas. Face à la famine, des millions de personnes appauvries n’eurent d’autre choix que de se soumettre à la stérilisation. Les formes de coercition employées étant les plus efficaces sur les plus pauvres, le système offrait également un avantage eugénique en éliminant de préférence les intouchables.

Les résultats furent impressionnants. En 1961, le nombre total de stérilisations (vasectomies et tubectomies confondues) effectuées en Inde s’élevait à 105 000. En 1966-67, le total annuel grimpa à 887 000, puis à plus de 1,8 million en 1967-68. Il ne fait aucun doute que LBJ était fier.

Mais bien qu’elle ait ruiné la vie de millions de personnes, la forte augmentation des chiffres de la stérilisation eut peu d’impact sur la trajectoire globale de la croissance démographique de l’Inde. En 1968, Paul Ehrlich écrivait dans « La Bombe Démographique »: « Je n’ai encore rencontré personne de familier de la situation qui pense que l’Inde sera autosuffisante en nourriture d’ici 1971, voire jamais », justifiant ainsi son appel explicitement antihumain selon lequel « nous devons laisser [l’Inde] s’enfoncer dans le gouffre ». Comme pour tant d’autres choses, Ehrlich avait tort; l’Inde parvint effectivement à l’autosuffisance alimentaire en 1971 – non pas grâce au contrôle démographique, mais grâce aux techniques agricoles améliorées de la Révolution Verte. Cela n’avait pas d’importance. Les détenteurs des cordons de la bourse de l’USAID exigèrent des quotas encore plus élevés. Ils les obtinrent. En 1972-1973, le nombre de stérilisations en Inde atteignait trois millions par an.

Puis, à l’automne 1973, l’OPEP lança son embargo pétrolier, quintuplant les prix du pétrole pratiquement du jour au lendemain. Pour les pays riches comme les États-Unis, le choc financier qui en résulta fut sévère. Pour les pays pauvres comme l’Inde, il fut dévastateur. En 1975, la situation en Inde était devenue si grave que le Premier ministre Gandhi déclara l’état d’urgence national et assuma un pouvoir dictatorial. Poussée une fois de plus au désespoir, l’Inde se retrouvait à la merci de la Banque Mondiale, dirigée par l’archi-malthusien Robert S. McNamara. McNamara le dit clairement: si l’Inde souhaitait obtenir davantage de prêts, Gandhi devait utiliser ses pouvoirs pour traiter de manière plus définitive le supposé problème de population de l’Inde. Elle accepta. Au lieu d’incitations, la force serait désormais utilisée pour obtenir le respect de la loi. « Certains droits personnels doivent être mis en suspens », déclara-t-elle, « au nom des droits de l’homme de la nation, du droit à la vie, du droit au progrès ».

Gandhi confia à son fils Sanjay la responsabilité personnelle de la nouvelle offensive démographique. Il s’attela à la tâche avec ardeur. La coercition ouverte devint la règle : la stérilisation était une condition à l’attribution de terres, d’eau, d’électricité, de cartes de rationnement, de soins médicaux, d’augmentations de salaire et de permis de conduire des pousse-pousse. Des quotas furent attribués aux policiers pour qu’ils épinglent les personnes à stériliser. Des escouades de démolition furent envoyées dans les bidonvilles pour raser les maisons – parfois des quartiers entiers – afin que des pelotons de police armés puissent emmener leurs occupants épuisés dans des camps de stérilisation forcée. Rien qu’à Delhi, 700 000 personnes furent chassées de chez elles. Beaucoup de ceux qui échappèrent à la rafle immédiate se virent refuser un nouveau logement jusqu’à ce qu’ils acceptent la stérilisation.

Ces attaques suscitèrent une résistance, et des milliers de personnes furent tuées dans des batailles avec la police, qui utilisait des balles réelles pour faire face aux manifestants. Lorsqu’il apparut que des villages musulmans étaient également visés de manière sélective, le niveau de violence s’accrut encore. Le village de Pipli ne se soumit que lorsque les représentants du gouvernement menacèrent les habitants de bombardements aériens. Comme l’expliqua le directeur du planning familial du Maharashtra: « Il faut voir cela comme une guerre… Qu’on le veuille ou non, il y aura quelques morts ».

Les mesures atteignirent leur but. En 1976, huit millions d’Indiens furent stérilisés. Loin d’être consternés par la violation massive des droits de l’homme commise dans le cadre de cette campagne, les sponsors étrangers exprimèrent leur soutien inconditionnel. La Suède augmenta de 17 millions de dollars son financement pour le contrôle démographique indien. Reimert Ravenholt ordonna l’envoi en Inde de 64 machines laparoscopiques de pointe – suffisantes pour stériliser 12 800 personnes par jour – afin de contribuer à l’effort. Le président de la Banque Mondiale, McNamara, était absolument ravi. En novembre 1976, il se rendit en Inde pour féliciter le gouvernement d’Indira Gandhi pour son excellent travail. « Enfin, » déclara-t-il, « l’Inde prend des mesures efficaces pour résoudre son problème de population ».

Le Premier ministre Gandhi obtint ses prêts. Elle fut également chassée en 1977, lorsque, lors de la plus grande élection démocratique de l’histoire, le peuple indien défia trois décennies de précédents et chassa son parti du Congrès du pouvoir par une victoire écrasante.

Malheureusement, dans la plupart des pays du Tiers-Monde, les gens n’ont pas la possibilité de se protéger contre le contrôle démographique. Tout aussi malheureusement, malgré la chute du gouvernement Gandhi, la pression financière exercée par la Banque Mondiale et l’USAID sur l’Inde pour qu’elle mette en œuvre le contrôle démographique se poursuivit. Au début des années 1980, quatre millions de stérilisations étaient pratiquées chaque année sur les classes défavorisées de l’Inde dans le cadre d’une politique coercitive de deux enfants par famille.

Comme dans l’Inde rurale, les fils sont considérés comme essentiels pour perpétuer la lignée familiale et soutenir les parents dans leur vieillesse, cette limite conduisit de nombreuses familles à chercher des moyens de se débarrasser de leurs filles en bas âge, souvent par noyade, asphyxie, abandon dans les égouts ou les décharges, ou encore incinération sur des bûchers funéraires. Plus récemment, le principal moyen d’éliminer le sexe le moins désirable est devenu l’avortement sélectif, qui a faussé le rapport entre les sexes de telle sorte que 112 garçons naissent pour 100 filles en Inde (bien au-delà du rapport naturel de 103 à 106), le rapport étant encore plus faussé dans certaines régions. Le fait que l’Inde compte aujourd’hui 37 millions d’hommes de plus que de femmes donne une idée de l’ampleur de ces meurtres qui ont été et sont encore pratiqués, ne serait-ce que sous l’aspect de l’avortement sélectif en fonction du sexe.

Pérou

En raison de leur proximité avec les États-Unis, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud sont depuis longtemps dans la ligne de mire des contrôleurs de population de l’establishment américain de la sécurité nationale. Depuis les années 1960, sous l’impulsion de l’USAID, des programmes brutaux de contrôle démographique ont été mis en œuvre dans presque tous ces pays, du Mexique au Chili. Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’un d’entre eux, le Pérou, car l’enquête criminelle menée sur ses principaux responsables a fourni l’une des meilleures documentations sur les abus systématiques qui ont été et continuent d’être perpétrés sous le couvert du contrôle démographique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud.

Le Pérou montagneux comprend certaines des régions les moins peuplées de la planète. Ce fait n’a toutefois pas empêché les planificateurs de l’USAID de considérer ces zones rurales comme surpeuplées, ni de financer des programmes destinés à éliminer leur population. Commencés en 1966, ces efforts se poursuivirent à un niveau relativement bas jusqu’aux années 1990, lorsque l’homme fort Alberto Fujimori assuma des pouvoirs quasi dictatoriaux dans le pays.

En 1995, le président Fujimori lança une campagne de stérilisation à l’échelle nationale. Des équipes mobiles de stérilisation furent constituées à Lima, puis déployées dans les campagnes pour organiser des « festivals de ligature » d’une semaine dans un village après l’autre. Avant l’arrivée des équipes de stérilisation, des employés du ministère de la santé étaient envoyés sur place pour harceler les femmes locales et les obliger à se soumettre. Les femmes qui résistaient étaient soumises à des visites répétées à domicile et à de graves violences verbales de la part des fonctionnaires, qui répétaient aux femmes et aux filles autochtones qu’elles ne valaient pas mieux que des « chats » ou des « chiens » parce qu’elles voulaient avoir des enfants. Si cela ne suffisait pas, on disait aux mères que si elles ne se soumettaient pas à la ligature, leurs enfants n’auraient pas droit à l’aide alimentaire du gouvernement.

Les brigades de harcèlement du gouvernement et les membres des unités de stérilisation eux-mêmes fonctionnaient selon un système de quotas, s’efforçant d’atteindre l’objectif national de 100 000 ligatures des trompes par an. Ils étaient payés s’ils atteignaient leurs quotas, mais punis s’ils ne parvenaient pas à obtenir le nombre de femmes à stériliser prévu. En conséquence, de nombreuses femmes entrant dans les cliniques pour accoucher furent stérilisées sans le moindre argument pour obtenir leur permission. Compte tenu de la formation limitée du personnel chargé de la stérilisation (assurée dans de nombreux cas par des experts chinois du contrôle démographique, importés pour l’occasion), des conditions insalubres prévalant lors des « festivals de ligature » dans les villages et de l’absence totale de soins post-opératoires, il n’est pas surprenant que de nombreuses femmes aient souffert de graves complications et que plus d’une soit décédée des suites de leur mutilation.

Alors que le personnel gouvernemental chargé des stérilisations massives était composé de citadins d’origine espagnole, l’écrasante majorité des victimes étaient des indigènes ruraux parlant le quechua et d’origine inca. Il ne s’agit évidemment pas d’une coïncidence. Lorsque Fujimori fut chassé du pouvoir en 2000, le nouveau président, Alejandro Toledo, demanda au Congrès péruvien d’autoriser une enquête sur la campagne de contrôle démographique. Une commission d’enquête, connue sous le nom d’AQV, fut donc créée sous la direction du Dr Hector Chavez Chuchon. L’AQV a remis son rapport à la Commission des Droits de l’Homme du Congrès péruvien le 10 juin 2003.

Selon ce rapport, le gouvernement Fujimori a stérilisé 314 605 femmes en cinq ans. En outre, la campagne de contrôle démographique de Fujimori a « procédé à des stérilisations massives sur des groupes ethniques désignés, au profit d’autres groupes ethniques ou sociaux qui n’ont pas souffert du fléau avec la même intensité … l’action correspond à la définition du crime de génocide ». Le rapport poursuit en dressant un « acte d’accusation constitutionnel » contre Fujimori et divers fonctionnaires de son gouvernement « pour la commission présumée de crimes contre la Liberté Individuelle, contre la Vie, le Corps et la Santé, de Conspiration Criminelle et de Génocide ».

Les principaux bailleurs de fonds de la campagne de génocide de Fujimori étaient l’USAID (qui a ignoré la loi américaine et une enquête du Congrès en 1998 pour continuer à soutenir financièrement cette campagne), l’UNFPA et la Fédération Internationale du Planning Familial.

Chine

En juin 1978, Song Jian, un cadre supérieur chargé de développer des systèmes de contrôle pour le programme chinois de missiles guidés, s’est rendu à Helsinki pour assister à une conférence internationale sur la théorie et la conception des systèmes de contrôle. Pendant son séjour en Finlande, il s’est procuré des exemplaires de The Limits to Growth (Les limites de la croissance) et Blueprint for Survival (Plan de survie) – publications du Club de Rome, source majeure de propagande malthusienne – et a fait la connaissance de plusieurs Européens qui faisaient la promotion de la méthode préconisée dans ces rapports, à savoir l’utilisation de l' »analyse des systèmes » informatisée pour prédire et concevoir l’avenir de l’humanité.

Fasciné par les possibilités offertes, Song retourna en Chine et republia l’analyse du Club sous son propre nom (sans attribution), établissant ainsi sa réputation de penseur brillant et original. En effet, alors que les projections informatiques du Club de Rome sur les pénuries imminentes de ressources, les graphiques montrant le raccourcissement des périodes d’augmentation démographique et les discussions sur les « capacités de charge », les « limites naturelles », les extinctions massives et le « vaisseau spatial Terre » isolé étaient tous des clichés bien connus en Occident en 1978, en Chine, il s’agissait d’idées fraîches et percutantes. En un rien de temps, Song devint une superstar de la science. Saisissant l’occasion de gagner en pouvoir et en importance, il réunit un groupe d’élite de mathématiciens issus de son département et, avec l’aide d’un puissant ordinateur pour fournir les effets spéciaux nécessaires, il rendit un jugement soigneusement calculé selon lequel la taille « correcte » de la population chinoise était de 650 à 700 millions d’habitants, soit 280 à 330 millions de moins que la population réelle de 1978. L’analyse de Song trouva rapidement un écho favorable dans les hautes sphères du Parti Communiste Chinois, car elle prétendait prouver que la raison de la pauvreté persistante de la Chine n’était pas due à trente années de gouvernance désastreuse, mais à l’existence même du peuple chinois. (Pour démontrer la fausseté totale de l’argument de Song, il suffit de noter qu’en 1980, la Corée du Sud voisine, avec une densité de population quatre fois supérieure à celle de la Chine, avait un produit national brut par habitant sept fois plus élevé). Le dirigeant suprême Deng Xiaoping et ses collègues du Comité Central furent également très impressionnés par le babillage informatique pseudo-scientifique utilisé par Song pour habiller sa théorie – qui, contrairement à ses documents sources du Club de Rome en Occident, fut diffusée sans opposition dans les médias techniques et populaires chinois contrôlés par l’État.

Song suggéra aux dirigeants chinois de limiter le nombre d’enfants par famille à un seul, avec effet immédiat. Deng Xiaoping apprécia les propos de Song, et ceux qui auraient pu avoir le pouvoir de s’opposer à la politique de l’enfant unique s’empressèrent de se protéger en s’alignant pour la soutenir. Lors de la conférence de Chengdu sur la population, en décembre 1979, un seul homme courageux, Liang Zhongtang, professeur de marxisme à l’école du parti de la province de Shaanxi, invita ses camarades du parti à réfléchir à la brutalité qu’ils s’apprêtaient à infliger: « Nous avons rendu les souffrances des paysans suffisamment amères sur le plan économique. Nous ne pouvons pas les faire souffrir davantage. » Liang tenta également d’argumenter d’un point de vue pratique. Si nous appliquons cette politique, a-t-il dit, chaque couple marié chinois devra subvenir aux besoins de quatre grands-parents âgés, d’un enfant et de lui-même, ce qui est clairement impossible. Aucun des enfants n’aura de frère ou de sœur, d’oncle ou de tante. Aucun des parents n’aura de parents de sa propre génération pour l’aider en cas de besoin. Le tissu social de la vie du village se désagrégera complètement. Il n’y aura personne pour servir dans l’armée.

Mais ces objections de bon sens furent sans effet. Le mot d’ordre vint bientôt d’en haut : un enfant par famille était désormais la politique de la direction infaillible du Parti, et aucun désaccord ne serait plus toléré.

C’est ainsi que débuta le programme de contrôle démographique le plus radical depuis l’Allemagne nazie. Les contrôleurs démographiques n’avaient plus besoin de recourir à des astuces, des pots-de-vin, des refus de prestations, des festivals de ligature itinérants ou des pelotons de démolition de bidonvilles pour obtenir leurs victimes. Ils disposaient désormais du pouvoir organisé et implacable d’un État totalitaire pour imposer leur volonté, exerçant leur emprise non seulement sur une bureaucratie massive, mais aussi sur des forces policières et militaires gigantesques, une police secrète, de vastes installations pénitentiaires, un contrôle total des médias et des dizaines de millions d’informateurs. Dans « La Bombe Démographique », Paul Ehrlich avait appelé à un contrôle étatique de la reproduction humaine, avec une « régulation obligatoire des naissances ». Douze ans plus tard, le rêve utopique d’Ehrlich était devenu une réalité cauchemardesque pour un cinquième de l’humanité.

Qian Xinzhong, un ancien général de division de l’Armée Populaire de Libération formé en Union Soviétique, fut chargé de la campagne. Il ordonna que toutes les femmes ayant un enfant se fassent poser un stérilet en acier inoxydable et qu’elles soient inspectées régulièrement pour s’assurer qu’elles n’y avaient pas touché. Le retrait du dispositif fut considéré comme un acte criminel. Tous les parents ayant deux enfants ou plus devaient être stérilisés. Aucune grossesse n’était autorisée pour les personnes de moins de 23 ans, qu’elles soient mariées ou non, et toutes les grossesses non autorisées devaient être interrompues. « La naissance d’un troisième enfant n’est en aucun cas autorisée », déclara Qian.

Les femmes qui bravèrent ces injonctions furent enlevées et stérilisées de force. Les bébés étaient avortés jusqu’au neuvième mois de grossesse, et nombre d’entre eux pleuraient lorsqu’ils étaient poignardés à mort au moment de la naissance. Les femmes qui s’enfuyaient pour tenter de sauver leurs enfants furent pourchassées et, si elles ne pouvaient être rattrapées, leurs maisons étaient démolies et leurs parents jetés en prison, où ils restaient jusqu’à ce qu’une rançon de 20 000 yuans – environ trois ans de revenu pour un paysan – soit payée pour leur libération. Les bébés nés de ces fugitifs furent déclarés « enfants noirs », des non-personnes illégales aux yeux de l’État, sans aucun droit à l’emploi, à l’enseignement public, aux soins de santé ou à la procréation.

Les dirigeants de l’UNFPA et de la Fédération Internationale du Planning Familial furent ravis et s’empressèrent d’envoyer de l’argent (fourni principalement par le Département d’État américain) et du personnel pour aider à soutenir la campagne. Les méthodes chinoises étaient si ouvertement brutales que la responsable de l’information de l’IPPF, Penny Kane, exprima son inquiétude – non pas à propos de ce qui était fait à des millions de femmes, de filles et de nourrissons chinois, mais à propos du désastre possible en termes de relations publiques qui pourrait entacher l’image de l’IPPF si les Américains découvraient ce qu’elle faisait. « Des mesures très strictes sont prises pour réduire la population », écrivit Kane depuis la Chine. « Je pense que, dans un avenir assez proche, cette affaire fera les choux gras de la presse, car elle contient tous les ingrédients du sensationnalisme – communisme, planning familial forcé, meurtre de foetus viables, parallèles avec l’Inde, etc. Lorsque l’affaire éclatera, elle sera très difficile à défendre… Nous pourrions avoir beaucoup de mal à gérer la presse et le public si les méthodes chinoises suscitaient une grande agitation ».

Les bébés nés en Chine en dépit de la politique de l’enfant unique sont déclarés « enfants noirs » et n’ont droit ni à la nourriture, ni aux soins de santé, ni à l’éducation. S’ils sont de sexe féminin, ils sont souvent tués, soit à la naissance, soit, s’ils sont appréhendés plus tard, dans les orphelinats où ils sont rassemblés. Ci-dessus, Mei Ming, une fillette de deux ans attachée à une chaise dans une « salle d’agonie ». Le seau placé en dessous d’elle sert à recueillir son urine et ses excréments alors qu’elle mourra de faim et de négligence au cours des prochains jours. La photo ci-dessus a été prise par une équipe de télévision britannique lors du tournage du documentaire The Dying Rooms (1995). Le gouvernement chinois nie l’existence des salles d’agonie.
Avec l’aimable autorisation de Care of China’s Orphaned and Abandoned (Soins aux orphelins et enfants abandonnés de Chine)

Faisant fi des inquiétudes de Mme Kane, l’IPPF intensifia son soutien à la campagne. Conformément à ses craintes, l’affaire commença à éclater dans les pays occidentaux. Le 30 novembre 1981, le Wall Street Journal publia un article de Michele Vink, témoin oculaire de femmes « menottées, attachées avec des cordes ou placées dans des paniers à cochons » alors qu’elles étaient emmenées pour subir des avortements forcés. Selon Mme Vink, les véhicules transportant les femmes vers les hôpitaux de Canton « résonnaient de bruits plaintifs », tandis que des nourrissons non autorisés étaient tués en masse. « Chaque jour, des centaines de fœtus arrivent à la morgue », déclara l’une des sources de Vink.

Le 15 mai 1982, le correspondant étranger du New York Times, Christopher Wren, publiait un article encore plus dévastateur. Il rapportait des histoires de milliers de femmes chinoises « rassemblées et forcées à avorter », des récits de femmes « enfermées dans des cellules de détention ou traînées devant des rassemblements de masse et haranguées pour qu’elles consentent à l’avortement », ainsi que des « vigiles [qui] enlevaient des femmes enceintes dans la rue et les traînaient, parfois menottées ou ligotées, jusqu’à des cliniques d’avortement ». Il citait un journaliste chinois qui décrivait « des bébés avortés qui pleuraient à la naissance ». L’horreur devint si évidente qu’elle ne pouvait plus être niée. En 1983, les journaux chinois eux-mêmes publiaient des articles sur « le dépeçage, la noyade et l’abandon à la mort d’enfants de sexe féminin, ainsi que sur les mauvais traitements infligés aux femmes qui avaient donné naissance à des filles ».

Insensible à la couverture médiatique, Qian redoubla d’efforts. Les responsables locaux du Parti Communiste reçurent des quotas de stérilisations, d’avortements et de poses de stérilets. S’ils les dépassaient, ils pouvaient être promus. S’ils ne les atteignaient pas, ils étaient exclus du Parti en disgrâce. Ces mesures garantirent des résultats. En 1983, 16 millions de femmes et 4 millions d’hommes furent stérilisés, 18 millions de femmes se virent poser un stérilet et plus de 14 millions d’enfants furent avortés. Par la suite, ces chiffres se maintinrent, le total combiné des avortements forcés, des implantations de stérilets et des stérilisations dépassant les 30 millions par an jusqu’en 1985.

Pour célébrer les réalisations de Qian, l’UNFPA lui décerna en 1983 (en même temps qu’à Indira Gandhi) le premier Prix de la Population des Nations Unies, accompagné d’un diplôme, d’une médaille d’or et d’une somme de 25 000 dollars en espèces. Dans un discours de félicitations prononcé lors de la cérémonie de remise du prix à New York, le Secrétaire général des Nations unies, Javier Pérez de Cuéllar, déclara : « Compte tenu du fait que la Chine et l’Inde abritent plus de 40% de l’humanité, nous devons tous exprimer notre profonde appréciation de la manière dont leurs gouvernements ont rassemblé les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des politiques démographiques à grande échelle. » Qian se leva et promit de continuer à « contrôler la quantité de population et à améliorer la qualité de la population ». Les Nations Unies ne furent pas les seules à exprimer leur reconnaissance. La Banque Mondiale exprima ses remerciements de la manière la plus sincère qui soit, c’est-à-dire avec de l’argent, en accordant à la Chine 22 milliards de dollars de prêts en 1996.

Étant donné l’importance suprême pour les familles rurales chinoises d’avoir un fils, à la fois pour s’occuper des parents âgés et pour perpétuer la lignée et honorer les ancêtres de la famille, de nombreux paysans ne pouvaient tout simplement pas accepter d’avoir une fille comme unique enfant. Le pic d’infanticides féminins qui en résulta n’était peut-être pas particulièrement inquiétant pour les autorités en soi, compte tenu de leur attitude à l’égard des questions de cette nature, mais l’effondrement total de la société qu’il trahissait l’était. Face à cette réalité, en 1988, le gouvernement de certaines provinces fit un petit compromis et accepta que les couples dont le premier enfant était une fille puissent essayer une fois de plus d’avoir un fils – à condition qu’il n’y ait pas de naissances non autorisées ou d’autres violations de la politique démographique par quiconque dans le village du couple au cours de l’année en question. Cette « réforme » a eu pour effet salutaire – du point de vue totalitaire – de détruire la solidarité paysanne, qui avait permis de protéger les femmes locales qui accouchaient dans la clandestinité. Au lieu de cela, la pression hystérique du groupe se mobilisa contre ces rebelles, tous les habitants du village se transformant en espions du gouvernement pour surveiller leurs voisins contre d’éventuelles infractions.

Le meurtre des filles se poursuivit cependant à un rythme soutenu. Entre 2000 et 2004, près de 1,25 garçon naissait pour chaque fille, ce qui signifie qu’un cinquième des bébés filles en Chine étaient soit avortées, soit assassinées. Dans certaines provinces, la fraction éliminée atteignait même la moitié.

Le terrible bilan

En 1991, Nafis Sadik, directrice de l’UNFPA, se rendit en Chine pour féliciter les oligarques de la République Populaire pour leur excellent programme qui, à l’époque, avait déjà stérilisé, implanté des stérilets ou pratiqué des avortements sur quelque 300 millions de personnes. « La Chine a toutes les raisons d’être fière et satisfaite des résultats remarquables obtenus dans le cadre de sa politique de planification familiale et de contrôle de la croissance démographique au cours des dix dernières années », déclara-t-elle. « Le pays pourrait maintenant offrir son expérience et ses experts pour aider d’autres pays… L’UNFPA va employer certains [des experts chinois en planning familial] pour travailler dans d’autres pays et populariser l’expérience de la Chine en matière de contrôle de la croissance démographique et de planning familial ».

Sadik tint sa promesse. Avec l’aide de l’UNFPA, le modèle chinois de contrôle de la population fut mis en œuvre dans sa quasi-totalité au Vietnam, et utilisé pour renforcer l’efficacité brutale des efforts anti-humains dans de nombreux autres pays, du Bangladesh au Sri Lanka, en passant par le Mexique et le Pérou.

Entre-temps, de nombreux autres pays ont connu des histoires tout aussi sinistres. Le programme indonésien de contrôle démographique était étendu et coercitif ; Betsy Hartmann a relaté un cas en 1990 dans lequel « des travailleurs du planning familial accompagnés par la police et l’armée sont allés de maison en maison et ont emmené des hommes et des femmes à un endroit où des stérilets étaient posés. Les femmes qui refusaient se voyaient poser des stérilets sous la menace d’une arme ». L’engagement de longue date du gouvernement indonésien en faveur du contrôle de la population signifiait que les autres domaines des soins de santé n’étaient pas prioritaires, ce qui explique pourquoi le taux de mortalité infantile du pays est deux fois plus élevé que celui de la Malaisie et de la Thaïlande voisines.

La mauvaise répartition des ressources sanitaires limitées est encore plus évidente en Afrique subsaharienne. Les professionnels de la santé et les programmes qui devraient être consacrés à la lutte contre le paludisme et d’autres maladies mortelles le sont plutôt au contrôle démographique. Comme l’a écrit en 1997 le Dr Stephen Karanja, ancien secrétaire de l’Association Médicale Kenyane:

Notre secteur de la santé s’est effondré. Des milliers de Kenyans mourront du paludisme, dont le traitement ne coûte que quelques centimes, dans des établissements de santé dont les étagères sont remplies à ras bord de pilules, de stérilets, de Norplant, de Depo-Provera, etc. d’une valeur de plusieurs millions de dollars, dont la plupart sont fournis avec de l’argent américain… Des salles d’opération spéciales, entièrement équipées et ne manquant pas d’instruments, sont ouvertes dans les hôpitaux pour la stérilisation des femmes. Dans ces mêmes hôpitaux, les interventions chirurgicales d’urgence ne peuvent être pratiquées faute d’instruments et de fournitures de base.

Lors d’une interview en 2000, Karanja poursuivait: « On ne peut pas faire d’opérations parce qu’il n’y a pas d’équipement, pas de matériel. La salle d’opération ne fonctionne pas. Mais s’il s’agit d’une stérilisation, la salle est équipée ». Pire encore, comme Steven Mosher l’a affirmé dans son livre Population Control, il y a de bonnes raisons de croire que les 100 millions d’aiguilles hypodermiques expédiées en Afrique depuis les années 1990 pour l’injection de médicaments contraceptifs ont été l’une des principales causes de la terrible épidémie de sida qui sévit sur le continent et qui a fait des dizaines de millions de morts, avec près de deux millions de morts supplémentaires attendues cette année, l’année prochaine et pour les années à venir. [NdT. comptage très surévalué]

Dans le monde entier, le mouvement de contrôle démographique s’est traduit par des milliards de vies perdues ou ruinées. Nous ne pouvons pas nous contenter de réfuter la pseudo-science et de relater les crimes des contrôleurs démographiques. Nous devons également exposer et confronter l’idéologie antihumaniste sous-jacente. Si l’on accepte l’idée que les ressources mondiales sont fixes et qu’il n’y en a que pour un certain nombre, alors chaque nouvelle vie est indésirable, chaque acte ou pensée non réglementé est une menace, chaque personne est fondamentalement l’ennemie de toute autre personne, et chaque race ou nation est l’ennemie de toute autre race ou nation. Le résultat ultime d’une telle vision du monde ne peut être que la stagnation forcée, la tyrannie, la guerre et le génocide. Les crimes horribles préconisés ou perpétrés par les adeptes de l’antihumanisme au cours des deux derniers siècles le prouvent de manière irréfutable. Ce n’est que dans un monde aux ressources illimitées que tous les hommes peuvent être frères.

C’est pourquoi nous devons rejeter l’antihumanisme et adopter une éthique fondée sur la foi en la capacité de création et d’invention de l’homme. Ce faisant, nous affirmons que nous ne vivons pas à la fin de l’histoire, mais au début de l’histoire; que nous croyons à la liberté et non à l’enrégimentement; au progrès et non à l’immobilisme; à l’amour plutôt qu’à la haine; à la vie plutôt qu’à la mort; à l’espoir plutôt qu’au désespoir.


Robert Zubrin est l’un des rédacteurs de New Atlantis. Cet essai est adapté de son nouveau livre – le dernier volume de notre série New Atlantis BooksMerchants of Despair: Radical Environmentalists, Criminal Pseudo-Scientists, and the Fatal Cult of Antihumanism (Les marchands de désespoir: les écologistes radicaux, les pseudo-scientifiques criminels et le culte fatal de l’antihumanisme).

Robert Zubrin, « The Population Control Holocaust », The New Atlantis, numéro 35, printemps 2012, pp. 33-54.

L’antidote au Forum Économique Mondial – par Elliott Freed.

Source.


L’antidote au Forum Économique Mondial

Il ne peut en rester qu’un: Graeber contre Harari

Elliott Freed

22 octobre 2022

Dans son dernier livre, « The Dawn Of Everything » [L’aube de tout], l’anthropologue David Graeber et son partenaire d’écriture, l’archéologue David Wengrow, démontrent que notre précédente compréhension de l’histoire était erronée.

Ils décrivent comment le cadre de base de notre compréhension du passé humain a été créé par Jean-Jacques Rousseau, d’une part, et Thomas Hobbes, d’autre part. Ces deux hommes écrivaient des récits hypothétiques dans le contexte d’une vision biblique de l’humanité remise alors en question par la rencontre des Européens avec l’hémisphère occidental. Ils n’écrivaient pas l’histoire en tant que telle. Ils essayaient simplement de concilier leur compréhension antérieure de l’humanité, telle qu’elle découlait de l’étude de la Bible et d’une poignée d’auteurs classiques tels que Platon et Aristote, avec les nouvelles preuves issues du contact avec des sociétés totalement différentes.

Ils ne traitaient pas d’histoire réelle, ni même de quoi que ce soit de réel, si ce n’est de leurs propres préjugés et de leurs réflexions infondées. Pourtant, pendant des siècles, leurs écrits ont été considérés comme la représentation exacte du passé de l’humanité et de son évolution sociale jusqu’à aujourd’hui. Pour ne pas être injuste envers Hobbes et Rousseau, l’étude disciplinée et académique de l’histoire n’existait pas vraiment à leur époque, et une grande partie de ce qui passait alors pour de l’histoire était exactement ce à quoi ils participaient, des spéculations fantaisistes dans le but d’avancer des arguments contemporains.

Depuis lors, et en particulier depuis le milieu du XIXe siècle, nous avons découvert un vaste trésor de nouvelles preuves et d’informations sur les sociétés anciennes et préhistoriques du monde entier. Bien qu’il subsiste d’importantes lacunes dans nos connaissances, au moins disposons-nous aujourd’hui de quelques connaissances. Nous ne sommes plus obligés de nous fier uniquement à nos suppositions basées sur nos propres expériences limitées. Nous pouvons examiner les vestiges de milliers de cultures et de civilisations antérieures et nous faire une idée de ce qu’a vraiment été le passé de l’humanité.

Alors qu’auparavant nous nous contentions de défendre nos propres points de vue en commençant notre argumentation par l’expression « à l’époque », nous pouvons aujourd’hui regarder en arrière et nous faire une idée de ce que nous avons été. Cela nous permet également de prendre conscience de potentiels qui ne seraient autrement pas visibles dans notre monde contemporain. Ce que nous prenions pour les limites naturelles de l’humanité ne sont en fait pas des limites réelles, mais seulement des lacunes dans notre connaissance et notre compréhension de nous-mêmes et des limites à notre capacité d’imaginer ce que nous pourrions être d’autre.

Il est surprenant de constater qu’en dépit de près de deux siècles d’informations nouvelles, peu de membres du monde universitaire ont tenté de procéder à une révision aussi complète. Ils ont tendance à esquiver la vue d’ensemble et à se concentrer sur leur spécialité. Ou, comme Yuval Noah Harari en a l’habitude, ils persistent à inventer des théories sorties de nulle part, basées sur des preuves soigneusement sélectionnées ou même sur des preuves inexistantes, ou en ignorant des preuves qui existent bel et bien.

Plus je lis Graeber, plus je le considère comme l’antithèse de Harari et de ses sbires du Forum Économique Mondial. La vision de l’humanité de Graeber pourrait même être l’antidote à la vision des sbires du Forum Économique Mondial et nous guider à l’opposé de la direction qu’ils voudraient nous voir prendre.

On pourrait dire de Harari qu’il est le théoricien historique préféré des 0,01 %, celui qui concocte les absurdités qui conviennent à ses patrons, et de Graeber qu’il devrait être le théoricien historique préféré de tous les autres, celui qui se sert de preuves historiques réelles pour plaider en faveur d’un ordre social plus humain, plus souple, plus dynamique et plus juste. C’est Graeber qui a été le premier à employer l’expression « quatre-vingt-dix-neuf pour cent » pour désigner ceux d’entre nous qui ne sont pas favorisés par les membres du FEM, leurs entreprises et leurs gouvernements.

Graeber a souvent été qualifié d’anarchiste. Je crois savoir que cette étiquette ne lui convenait pas tout à fait. Bien que je comprenne pourquoi elle lui a été attribuée, je pense qu’un mot plus précis et plus général pour le catégoriser, ainsi que sa vision et son travail, est humaniste.

Graeber est un humaniste et propose une vision humaniste de l’humanité. Bien qu’il se concentre souvent sur la question de l’inégalité, et qu’il puisse donc être considéré comme un anarchiste ou un opposant à l’inégalité, il revient toujours sur le fait que celle-ci est préjudiciable à notre humanité, individuellement et collectivement.

Dans ma lecture de son œuvre, son opposition fondamentale ne semble pas tant porter sur l’inégalité que sur les êtres humains qui font souffrir inutilement d’autres êtres humains. Cela semble se produire en particulier dans le cadre de la dynamique du pouvoir et de l’inégalité financière excessive, mais c’est la souffrance inutile elle-même qui est sa cible principale.

Indépendamment de ses préférences personnelles, il est l’un des anthropologues les plus compétents de notre époque et en revient toujours aux preuves elles-mêmes. Quelles sont ces preuves? Que pouvons-nous en savoir? Que pouvons-nous savoir grâce à elles? Quelles sont les questions qui se posent? Quelles hypothèses pouvons-nous formuler? Où pouvons-nous chercher des preuves à l’appui ou à l’encontre de nos hypothèses? Il pose ces questions fondamentales que nous avons tous apprises en cours d’histoire élémentaire et s’en tient rigoureusement à la vérité connaissable, en admettant clairement le fait qu’il émet parfois lui-même des hypothèses et les limites de ce que nous pouvons savoir.

Je viens de terminer le troisième chapitre du livre. Je suis heureux qu’il me reste encore beaucoup à lire, car il excelle dans l’art de raconter des histoires et il est toujours agréable de lire un livre et d’apprendre de son professeur. Sa thèse principale semble toutefois déjà assez claire.

Tout au long de l’histoire de l’humanité, nous avons connu une grande variété d’arrangements sociaux, les peuples anciens et préhistoriques étaient aussi intelligents que nous et, selon toute vraisemblance, souvent plus conscients des enjeux politiques, et les structures de pouvoir social étaient beaucoup plus fluides et beaucoup moins extrêmes qu’elles ne le sont aujourd’hui. En fait, la situation actuelle semble être une anomalie et non le résultat d’une trajectoire de développement.

La lecture de tous les exemples d’arrangements sociaux différents que les humains ont consciemment cultivés au cours des derniers dizaines de milliers d’années, tels que décrits dans le troisième chapitre, me donne de l’espoir pour l’avenir de l’humanité. Ce que nous vivons aujourd’hui donne à beaucoup d’entre nous l’impression que nous arrivons à un crescendo intolérable et que tout va bientôt s’effondrer. Il semble difficile d’imaginer ce qui va suivre. Si je ne crois pas que nous reviendrons nécessairement à quelque chose de notre passé, le fait de lire à quel point nous avons par le passé fait preuve de dynamisme, de réactivité et de créativité me donne beaucoup d’espoir quant à la manière dont nous réagirons alors que notre ordre social actuel continue de se désintégrer.

Cela me donne également des idées sur les directions que nous pourrions prendre et sur lesquelles j’essaierai peut-être d’écrire plus en détail à l’avenir.

Nous vivons une époque difficile. Les anciens systèmes d’information s’effondrent, et nous pouvons maintenant y voir suffisamment clair pour constater qu’ils étaient en grande partie constitués de mensonges. Ils sont remplacés par un ensemble de nouveaux systèmes d’information. Ces nouveaux systèmes consistent en des informations de qualité très variable. La plupart d’entre elles sont de très mauvaise qualité.

Ce n’est pas seulement l’information elle-même qui est en cause. Une pile de données est aussi insignifiante qu’une pile de copeaux de bois. C’est lorsque nous parvenons à organiser les morceaux de bois selon certaines formes que nous obtenons une belle maison.

Il en va de même pour les données. Il faut les organiser en histoires exploitables. C’est-à-dire des histoires sur lesquelles nous avons prise, qui nous permettent de reconnaître notre participation à la création du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui et nos possibilités de participer à la création du monde dans lequel nous nous réveillerons demain.

David Graeber fait la synthèse de tout cela. Il découvre des informations de première qualité sur le cours de l’histoire de l’humanité. Il intègre le tout dans un récit compréhensible. Et il nous place au centre de ce récit, en reconnaissant nos pouvoirs d’enjouement, de créativité, d’adaptabilité, d’intelligence, de relation et tant d’autres caractéristiques et qualités dont nous devrons tirer le meilleur parti dans les années à venir, alors que nous travaillerons ensemble à créer.

Je vous remercie de vous être joints à moi pour cette conversation,

Bien à vous,

Elliott Freed

Pourquoi s’attaquent-ils aux gènes? – par Elliott Freed.

La suite de l’article précédent.

Source.


Pourquoi s’attaquent-ils aux gènes?

Elliott Freed

11 avril

L’argent c’est de la dette. Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que l’argent est émis pour représenter un actif acheté. Lorsque l’argent est remboursé, il est effacé. Il disparaît.

Si l’argent doit être remboursé avec intérêts, cela signifie que la dette sera toujours plus importante que la masse monétaire. Il faut plus d’argent pour rembourser le prêt que le prêt n’en a créé, ce qui signifie qu’il faut créer encore plus d’argent, qui devra également être remboursé avec plus d’argent que ces prêts n’en ont créé, ce qui signifie qu’il faut en créer encore plus, à l’infini.

Dans un système monétaire basé sur la dette et portant intérêt, la dette sera toujours plus importante que la masse monétaire. Il en a toujours été ainsi. C’est la nature même de la monnaie.

Afin d’émettre de l’argent frais pour rembourser l’ancien, il faut de nouveaux actifs.

Quels sont ces nouveaux actifs?

Depuis la création de la plus récente itération de ce système vieux de cinq mille ans, qui a débuté avec la création de la Banque d’Amsterdam en 1609, quels sont les actifs qui ont été ajoutés et qui ont permis au système de continuer à fonctionner.

Il y a d’abord eu les colonies en Inde, en Afrique et aux Amériques, et tout ce qu’elles produisaient. Ensuite, ce sont les hydrocarbures tels que le charbon, le gaz et le pétrole, qui ont permis une prolifération massive des populations et une augmentation exponentielle de la quantité de travail qu’elles pouvaient accomplir. Puis ce furent leurs idées, également connues sous le nom de propriété intellectuelle.

L’actif actuel que la machine à pognon est en train d’engloutir, ce sont les gènes. C’est la raison pour laquelle tant de gènes artificiels sont introduits, par le biais de plantes, d’animaux, d’injections, d’aérosols et d’autres moyens.

Voyez-vous, un gène naturel ne constitue pas un bon actif, car il ne peut pas être breveté. Les éléments naturels ne peuvent pas être brevetés. On ne peut breveter que ce que l’on crée. Ainsi, pour s’emparer du génome au niveau planétaire, ils doivent le remplacer par quelque chose qui a été créé et breveté.

Chaque dollar que contient votre portefeuille, votre compte en banque ou votre portfolio d’investissement fait partie de ce système mondial. Et l’ensemble est une propriété privée. En réalité, vous ne possédez rien de cet argent.

Pour savoir qui le possède, il faut plonger dans le trou de lapin [NdT. « rabbit hole », là où se chachent les complots], ou plutôt dans un trou de ver [NdT. tunnel spatiotemporel (fictif)]. Il suffit de dire qu’il s’agit d’une organisation ancienne, vieille de près de dix-sept cents ans, mais née d’institutions encore plus anciennes. N’oubliez pas que la méta-institution de l’argent a environ cinq mille ans.

En conclusion, chaque fois que nous utilisons de l’argent pour quoi que ce soit, nous participons à ce système, qui ne pourra continuer à exister qu’en colonisant le génome.

Même si notre argent, ou plus précisément l’argent que nous détenons pour ceux qui possèdent l’ensemble du système, a été obtenu de manière éthique en fournissant des biens et des services réels à notre communauté, il fait toujours partie de l’ensemble du système et il n’y a jamais eu beaucoup d’argent qui n’en faisait pas partie.

Il y a eu des tentatives, de temps à autre, visant à recréer l’aspect « échange de main à main » de l’argent par la création d’un autre type de gage, mais ces efforts n’ont jamais porté beaucoup de fruits au-delà du voisinage où ils ont vu le jour, parce que le pouvoir du système réside dans sa capacité à aller de l’avant et à se multiplier, de sorte que les propriétaires du système peuvent en garder l’essentiel, tandis que les personnes qui utilisent l’argent pour l’échange de main à main se retrouvent avec seulement une faible quantité, et tentent sans relâche d’en obtenir un peu plus dans l’espoir d’en détenir un jour suffisamment pour enfin se reposer. Ceux qui servent le mieux le système et ses propriétaires se voient accorder un petit supplément.

On a dit qu’il faut éviter de parler d’un problème si l’on n’a pas de solution à proposer. Bien que je ne partage pas ce point de vue, en particulier dans le cas présent, étant donné que le problème est d’envergure mondiale et nécessite donc une solution créée par de nombreuses personnes sur une longue période, ce qui rend impossible la création d’une option prête à l’emploi, j’ai consacré un certain temps à réfléchir à des possibilités, bien que je n’aie pas encore été en mesure de convaincre qui que ce soit de les écouter.

J’essaierai peut-être de les exprimer ici par écrit à l’avenir, si les conditions le permettent.

Des données intéressantes sur la « grippe espagnole » publiées accidentellement – par Sasha Latypova.

Une chouette petite perle découverte par Sasha. Le Dr Lee Merritt (autre femme intelligente que j’aime beaucoup) avait déjà laché la bombe dans une vidéo (que j’ai la flemme de retrouver): si la « grippe espagnole » était tellement meurtrière, où sont les millions d’histoires familiales qui retiennent la mort du grand-oncle Machin ou de Mémé Truchmuche?

Eh oui… On ment tout le temps, à tout le monde, sur tout.

Sasha rappelle à la fin le conseil que je donne souvent: promenez-vous dans la nature!

Source.


Des données intéressantes sur la « grippe espagnole » publiées accidentellement…

Le Département de la Santé de New York a commis une gaffe…

Sasha Latypova

6 mai

… en fournissant des données au New York Times qui a accidentellement publié la vérité! On peut leur pardonner, ce n’était pas leur intention. C’est paru dans un article où le NYT tentait de démontrer que le covid était l’équivalent de la peste, mais en pire, croyez-nous! Ils essayaient de démontrer qu’en 2020, le taux de mortalité à New York avait grimpé en flèche. Apparemment, ils préfèrent ne pas montrer les données d’après 2020, ce qui serait très dommageable pour le discours officiel et renforcerait le sentiment anti-vaccin…

Cependant, ce qui a vraiment attiré mon attention sur ce graphique, c’est la vérité qu’il révèle accidentellement au sujet de la prétendue « grippe espagnole ». La grippe espagnole était censée être la mort noire pire que la mort noire jusqu’à l’arrivée de la mort noire actuelle… Mais il semble qu’en réalité, ce n’était pas grand-chose. Un petit incident, relativement parlant, par rapport aux années 1850.

Que se passait-il vers 1850 à New York? Un grand nombre de gens s’installaient dans une zone relativement restreinte et emmenaient avec eux leurs chevaux. Les déchets humains et équins s’accumulaient dans les rues et s’infiltraient dans les sources d’eau. Ceci a engendré des maladies bactériennes transmises par l’eau, telles que le choléra et la typhoïde (je n’ai trouvé aucun compte rendu fiable d’épidémies de variole à New York). Bien que les maladies bactériennes puissent être traitées par des antibiotiques, ce n’est pas sans inconvénient. La meilleure mesure de prévention consiste donc à disposer de sources d’eau propres et d’une plomberie moderne. Une fois que les voitures ont remplacé les chevaux et que les systèmes d’approvisionnement en eau ont été assainis, il n’y a plus eu de « maladies infectieuses » à proprement parler. Les vaccins n’ont rien à voir avec cette amélioration de la santé publique. Il s’agit d’une pratique barbare et nocive que la société civilisée devrait enfin abandonner pour de bon.

Au fait, quelqu’un peut-il me dire ce que signifie « hygiène mentale »? Cela signifie-t-il qu’il faut jeter sa télévision et son smartphone à la poubelle et aller jouer dehors en plein soleil? Et s’il vous plaît, assurez-vous que vos sources d’eau sont sûres, hygiéniques et protégées de la pollution.

Pas de tableau pour aujourd’hui, il faut que j’en crée de nouveaux 🙂

Quelques photos de printemps pour vous – sortez, c’est un ordre!

L’économie expliquée aux enfants.

J’ai laissé le commentaire suivant sous cet article de Sasha, que je devrais traduire aussi ici.

Voici de quoi patienter.

Pour la version « adulte », j’ai publié ceci il y a un an.

Source.


Traduction

Je déteste simplifier à l’extrême des sujets complexes, mais c’est ce que je vais faire, par souci de clarté. C’est aussi une façon de faire que j’ai adoptée au fil des années, lorsque j’ai essayé d’expliquer le monde à mes enfants et à certains de mes collègues – je suis ouvrier spécialisé. Désolé si cela peut paraître condescendant, ce n’est vraiment pas mon intention. Par souci de concision, j’appellerai les auteurs de ces actes: « ils ».

Ce qui se passe actuellement avec l’argent et les économies n’est pas vraiment nouveau. « Ils » vivent à nos crochets, de toutes les manières possibles, depuis que la première tribu est devenue trop grande pour fonctionner en tant que groupe de personnes partageant les mêmes idées et se connaissant comme des membres d’une même famille. Un nouveau niveau d’autorité a donc été ajouté à la hiérarchie naturelle, qui était auparavant basée sur la compétence. Tout au long de l’histoire, « ils » se sont arrogés toute une série de titres bidons et ont simplement utilisé n’importe quel moyen de pouvoir pour récolter les récompenses disponibles à l’époque. Cela a toujours été leur seule compétence et, si vous voulez mon avis, ils ne sont même pas très bons à ce jeu.

Avance rapide jusqu’à aujourd’hui – je ne suis pas en train d’écrire un livre. Tout au long de « leur » dernier projet, la révolution industrielle et sa classe ouvrière correspondante – une façon digne de nommer l’esclavage – la marchandise qu’ils ont pillée était, comme il se doit, le travail – le nôtre, pas le leur, ces vampires n’ont jamais travaillé un seul jour de leur vie. Ensuite, « ils » ont utilisé un nouvel élément dans leur panier de marchandises: l’argent. L’argent qu' »ils » ont gagné sur notre dos, mais qui n’était apparemment pas suffisant pour « eux ». Par le biais de la finance et de la banque centrale, « ils » l’ont utilisé pour soutenir un nouveau système de fausse monnaie et de produits dérivés – des valeurs entièrement fictives. Ce monstre est progressivement devenu si parasitaire qu’il a complètement détruit le système monétaire. N’ayant plus rien pour soutenir leur fausse monnaie, quel sera le prochain produit de base de leur prochain « reset »? Je suppose que tout le monde le sait maintenant: les données – et tout ce qu’ils peuvent faire pour les utiliser à leur avantage, pensez à la MNBC. Le problème, c’est que si le travail est toujours vital pour nous – ne serait-ce que pour avoir quelque chose à manger – dans « leur » nouveau système, il n’est plus nécessaire pour « eux ». Comme d’ailleurs les travailleurs. Donc, soit les données sont une nouvelle marchandise, et la technocratie le nouvel outil de « leur » boîte à outils pour récolter quelque récompense, soit c’est l’arme ultime. En particulier les données biologiques… Nous ne le savons pas et nous n’avons pas envie de le découvrir.

Alors, plutôt que de nous entretuer dans le chaos qui s’annonce, nous devrions vraiment nous mettre au travail pour nous-mêmes et les uns pour les autres le plus tôt possible, comme nous aurions dû le faire depuis le premier jour. Nous n’avons jamais eu besoin de leur argent, de leur économie ou de leurs gadgets stupides. En fait, nous n’avons jamais eu besoin d’eux.

À l’époque, quelqu’un a eu la très bonne idée de les chasser du Temple. Il est temps de rejouer le match.


Texte original

I hate to oversimplify complex matters but I’m going to do just that, for the sake of clarity. Also because it’s a way I’ve picked up over the years I’ve tried to explain the world to my kids and to some colleagues of mine – I’m a specialized worker. Sorry if this sounds patronizing, I really don’t mean to. For brevity, I’ll call the perpetrators: « they ».

What is happening now with money and economies is really not a new thing. « They » have been living off us, in every way, shape or form ever since the first tribe became too big to function as a group of like-minded people who knew each other like family. A new layer of authority was thus added to the natural hierarchy, which was formerly based on competence. Throughout History, « they » have claimed a variety of phony titles for themselves and just used whatever means of power to reap whatever rewards were available at the time. This has always been their sole competence and if you ask me, they’re not even very good at it.

Fast-forward to now – I’m not writing a book here. Throughout « their » latest project, the Industrial Revolution and its matching working class – really a dignified way to name slavery – the commodity « they » plundered was, aptly enough, work – ours, not « theirs », those vampires never work a day in « their » life. Then « they » used a new item in their basket of commodities: money. The money « they » made on us but was apparently not enough for « them ».Through finance and central banking « they » used it to back a new system of fake money plus derivatives – entirely fictional values. That monster has gradually become so parasitic it has now utterly destroyed the monetary system. With nothing left to back their fake money against, what is the next commodity in their upcoming « reset »? I guess by now everyone knows: data – and whatever way « they » can use it to their advantage, think CBDC. The trouble is, while work is still vital to us – if only to have something to eat – in « their » new system it is no longer necessary to « them ». As indeed, workers. So either data is a new commodity, and technocracy the newest tool in « their » toolbox to reap some kind of reward, or it is the ultimate weapon. Especially biological data… We don’t know, nor do we want to find out.

So rather than killing each other in the possibly coming chaos, we really should get to work for ourselves and for each other sooner than later as we should have done since day one. We never really needed their money, or their economy or their silly gadgetry. Basically, we never needed « them ».

Back then, someone had a very good idea throwing them out of the Temple. Time for a replay.

Une brève histoire des banques centrales – la plus grande escroquerie jamais inventée – par Lily.

Mon principal message aujourd’hui est simple: l’âme de l’argent n’appartient ni à une grande entreprise technologique ni à un grand livre de comptes anonyme. L’âme de l’argent, c’est la confiance. La question est donc la suivante: quelle est l’institution la mieux placée pour générer la confiance? Je soutiens que les banques centrales ont été et continuent d’être les institutions les mieux placées pour instaurer la confiance à l’ère numérique.

Agustín Carstens, Directeur général de la BRI, « Les monnaies numériques et l’âme de l’argent », discours au Goethe University’s Institute for Law and Finance, 18 janvier 2022

Je publie ceci comme promis, à l’usage de tous ceux qui ne seraient pas familiers avec le sujet: la création de la monnaie par les banques centrales. L’article est assez simple, bien écrit, très didactique – et pour autant que je sache, exact. Il complète très bien celui-ci. Ça parle surtout de la Réserve Fédérale américaine mais ça fonctionne également pour les autres banques centrales. Vous y retrouverez d’ailleurs des manoeuvres bien d’actualité. Lisez-le si vous voulez comprendre comment on réussit à ruiner un pays aussi riche que la France.

Et si vous voulez être vraiment, vraiment en colère…

Source.


Une brève histoire des banques centrales – la plus grande escroquerie jamais inventée

Un cartel bancaire privé entièrement contrôlé par l’élite a secrètement retiré aux gouvernements – et par conséquent au « peuple » – le pouvoir de créer la monnaie

Lily

22 mars

Quel meilleur moment que maintenant pour parler de l’escroquerie que constituent notre masse monétaire et notre système bancaire? Le public pense que toute la monnaie est émise et contrôlée par le gouvernement, mais c’est faux. L’argent est aujourd’hui entièrement produit par des sociétés privées, c’est-à-dire des banques, à l’exception des pièces de monnaie, qui représentent moins de 0,05% du montant total de l’argent en circulation. Aux États-Unis, la Réserve Fédérale, une institution bancaire commerciale, supervise l’émission des billets, tandis que la Banque d’Angleterre – une institution privée, ce qui paraîtra sans doute étrange à beaucoup – est responsable de la frappe de votre argent au Royaume-Uni.

Chose étonnante, les gouvernements se voient ensuite accorder des prêts de cet argent, qui doivent être remboursés avec des intérêts. En conséquence, c’est là la véritable cause de nos énormes dettes nationales, qui ne cessent de croître, et non l’augmentation des dépenses publiques ou quoi que ce soit d’autre, comme le prétendent malhonnêtement nos gouvernements manipulés. Le seul moyen de rembourser cette dette est que le monopole bancaire imprime (puis prête) une quantité croissante d’argent, avec chaque fois sa propre composante d’intérêt. Tous les impôts que nous payons au gouvernement sont utilisés pour rembourser cette dette aux banquiers, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire; ils ne sont pas utilisés pour financer les actions du gouvernement ou les services publics. Pour remplir davantage les poches des familles de banquiers d’élite déjà incroyablement riches, y compris la Royauté, fortement soupçonnée d’être l’un des principaux actionnaires de la Banque d’Angleterre, on utilise une part énorme et croissante de nos salaires qui nous sont volés sous la forme d’impôts directs et indirects. Le cycle se poursuit au fil des décennies et des siècles.

« L’intérêt a toujours été le principal instrument du Pouvoir de l’Argent. Il a pris le contrôle de la planète en déclenchant des guerres, en finançant les deux camps et en endettant lourdement les gouvernements. L’intérêt est un transfert de richesse des 80% les plus pauvres vers les 10% les plus riches. Les chiffres globaux ne sont pas connus, mais en Allemagne, un milliard de dollars par jour est payé par les 80% les plus pauvres. Si l’on extrapole à l’échelle mondiale, cela signifie que la ploutocratie draine entre 5 et 10 trillions de dollars par an ».

Les pièces de monnaie et les billets de banque ne représentent toutefois qu’environ 3% de la masse monétaire totale. Les 97% restants sont créés par les banques commerciales sous forme de prêts, aujourd’hui par la saisie astucieuse de chiffres sur un écran d’ordinateur, et historiquement par une comptabilité astucieuse. Toutes ces actions s’accompagnent bien sûr d’une dette intégrée sous la forme d’intérêts à payer.

Lorsqu’une banque accorde un crédit, elle augmente simplement du montant du prêt le solde des dépôts de l’emprunteur à la banque. L’argent n’a pas été précédemment versé à la banque par qui que ce soit, et n’a pas été retiré du dépôt de quelqu’un d’autre. C’est de l’argent tout neuf que la banque a créé pour que l’emprunteur puisse l’utiliser. Les banques commerciales sont leur unique source de financement. Chaque dollar en circulation, qu’il s’agisse d’argent liquide ou de crédit, doit être emprunté. Les banques prospèrent si elles produisent suffisamment de fausse monnaie; dans le cas contraire, elles périssent.

Il ne fait aucun doute que nous ne disposons pas d’un système monétaire fiable. L’effroyable absurdité de notre état d’impuissance est presque incroyable dès lors que l’on comprend parfaitement la situation, mais c’est pourtant bien le cas. C’est le sujet le plus important que toute personne intelligente puisse explorer et étudier.

[…]

« Le capital doit se protéger de toutes les manières possibles, à la fois par association et par législation. Les dettes doivent être recouvrées, les hypothèques saisies aussi rapidement que possible. Lorsque, par le biais de la loi, les gens du peuple perdront leurs maisons, ils deviendront plus dociles et plus faciles à gouverner par la puissance du gouvernement appliquée par un pouvoir central des riches sous l’égide de financiers de premier plan. Ces vérités sont bien connues de nos grands hommes, aujourd’hui engagés dans la formation d’un impérialisme qui gouvernera le monde. En divisant les électeurs grâce au système des partis politiques, nous pouvons les amener à dépenser leur énergie en luttes intestines sur des questions sans importance. C’est ainsi, par une action discrète, que nous pouvons nous assurer ce qui a été si bien planifié et si bien accompli ». – Montagu Norman, gouverneur de la Banque d’Angleterre, s’adressant à l’Association des banquiers des États-Unis, New York, 1924.

EN FAIT, LA BANQUE N’ÉTAIT PAS UNE IDÉE ÉLITISTE

L’histoire de la monnaie moderne commence il y a environ 500 ans, dans l’Europe de la Renaissance. À cette époque, le papier-monnaie n’existait pas et l’essentiel de l’argent liquide était constitué de pièces d’or et d’argent. Les pièces d’or étaient, bien sûr, extrêmement résistantes et avaient une valeur intrinsèque en elles-mêmes (contrairement à la monnaie papier), mais elles étaient également lourdes, difficiles à transporter en grandes quantités et, si elles n’étaient pas stockées correctement, elles étaient susceptibles d’être volées. Les gens se mirent à déposer leurs pièces chez des orfèvres qui disposaient de chambres fortes et de coffres-forts où ils pouvaient les conserver en toute sécurité sans craindre qu’elles soient volées. Ces orfèvres proposaient des reçus en papier qui pouvaient être échangés à tout moment contre la quantité d’or spécifiée. Au fil du temps, ces reçus pratiques finirent par remplacer dans les échanges les monnaies moins pratiques qu’ils représentaient.

Les orfèvres finirent par se rendre compte que seuls 10% environ de ces reçus étaient convertis en or réel à quelque moment que ce soit. Tant qu’ils veillaient à conserver 10% de la valeur de leurs prêts en cours sous forme d’or physique pour répondre à toute demande, ils pouvaient prêter l’or qu’ils avaient en leur possession avec intérêt, encore et encore. C’est ainsi que fut créé le papier-monnaie (billets), qui était en fait un reçu pour un prêt d’or. Désormais, les billets et les prêts pouvaient représenter jusqu’à dix fois la valeur de l’or qu’ils possédaient. Le même or pouvait être donné dix fois à un taux d’intérêt de 20%, soit un rendement annuel de 200% sur un or qui n’existait même pas! Les orfèvres, naturellement soucieux de ne pas se surendetter, s’enrichirent considérablement aux dépens du public sans créer la moindre valeur réelle. Seul le capital était crédité dans la masse monétaire, ce qui entraîna une dette qui dépassa finalement la richesse combinée de la population. Cell-ci dut continuer à emprunter du papier-monnaie pour combler l’écart, ce qui amena la richesse des villes et au final celle de la nation à être canalisée vers les coffres des orfèvres, que l’on désigna alors sous le nom de « banquiers », tandis que la nation s’enfonçait de plus en plus dans la dette.

L’ÉLITE ENTRE EN SCÈNE

La Banque d’Angleterre a été créée en 1694 à la suite d’un coup d’État planifié de longue date par « l’élite », dans le but de s’approprier le processus de création monétaire à l’échelle mondiale. Sa succursale néerlandaise a été la première à établir une banque « centrale » pour faciliter cette escroquerie. En 1609, la Banque d’Amsterdam, la première « banque centrale » au monde, fut créée. Guillaume III, le prince d’Orange, et son épouse Marie (la fille de James), furent assis sur le trône britannique en 1688 après que le roi catholique James II ait été usurpé par les forces de l’élite anglaise travaillant avec leurs homologues hollandais. Cela fut rendu possible par le fait que la force d’invasion de Guillaume débarqua dans le port de Brixham, dans le Devon, au sud-ouest de l’Angleterre, et que des protestants anglais de haut rang, y compris le Parlement, soutinrent ses prétentions au trône. Finalement, Jacques fut contraint de fuir en France, où il resta jusqu’à sa mort en 1701.

Cependant, l’un des mandats de Guillaume, une fois devenu roi d’Angleterre, fut d’instaurer les mêmes conditions économiques précaires que celles qui avaient prévalu en Hollande pendant près d’un siècle. La Banque d’Angleterre fut créée et établie en 1694 suite à la revendication de l’élite bancaire d’avoir la possibilité d’obtenir en Angleterre les mêmes profits scandaleux que ceux dont disposaient les banquiers hollandais. Le mécène de ce plan était le banquier marchand londonien William Paterson, membre de la dynastie mérovingienne et initié à l’Ordre d’Orange. En 1693, il soumit au Parlement une pétition demandant la création d’une société chargée de prêter au gouvernement un million deux cent mille livres à un taux d’intérêt de 8%, ainsi que le pouvoir d’émettre des billets. Cette demande fut dûment autorisée après un « grand débat », et la construction de l’institution qui a contribué plus que toute autre à l’esclavage économique des peuples, non seulement en Grande-Bretagne mais aussi dans le reste du monde, commença après quelques faux départs et quelques contestations vite étouffées. (Nous savons tous que les Britanniques sont en fait les champions du monde de l’esclavage classique et des atrocités contre l’humanité, mais nous en reparlerons un autre jour).

« Je ne me soucie pas de savoir quelle marionnette sera placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’Empire britannique, et je contrôle la masse monétaire britannique. » Nathan Mayer Rothschild

Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi un gouvernement accepterait de telles conditions et renoncerait ainsi à la possibilité d’émettre de la monnaie à taux zéro, tout en acceptant de payer à une société privée 8% d’intérêts sur un prêt dont il n’aurait même pas eu besoin s’il avait conservé la possibilité d’émettre sa propre monnaie? Il n’y a qu’une seule explication, et celle-ci, à mon avis, en dit long.

« Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de passe-passe le plus stupéfiant jamais inventé. Le système bancaire a été conçu dans l’iniquité et est né dans le péché. Les banquiers possèdent la terre. Prenez-la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer de l’argent et, d’un simple trait de plume, ils créeront suffisamment d’argent pour la racheter. Retirez-leur ce grand pouvoir et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront, car ce serait alors un monde meilleur et plus heureux à vivre. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banquiers et à payer le coût de votre propre esclavage, alors laissez les banquiers continuer à créer de l’argent et à contrôler le crédit ». – Sir Josiah Stamp, Président de la Banque d’Angleterre et deuxième homme le plus riche de Grande-Bretagne dans les années 1920.

Merci, Josiah. Dans l’Amérique du XIXe siècle, les banques privées créaient leurs propres billets de banque pour des montants allant jusqu’à dix fois leurs réserves d’or réelles, en adoptant le modèle de la Banque d’Angleterre. Ce type de système bancaire est appelé « réserve fractionnaire », ce qui signifie qu’une partie seulement du total des dépôts gérés par une banque est conservée en réserve pour répondre aux demandes des déposants. Cependant, les « ruées » sur les banques, au cours desquelles les clients exigèrent tous leur or en même temps, conduisirent à la faillite de plusieurs banques et créèrent une instabilité dans le système. La Réserve Fédérale étant une organisation privée, elle a le pouvoir de produire des billets de la Réserve Fédérale et de les prêter au gouvernement américain moyennant un intérêt. En conséquence, le système de billets de banque privé fut intégré en un système de billets de banque national en 1913. Ces billets, intialement imprimés uniquement pour couvrir les coûts, devinrent finalement la base de la monnaie nationale américaine.

La Banque des États-Unis fut une tentative, au début du XIXe siècle, d’établir une banque centrale aux États-Unis avant la création de la Réserve Fédérale. Voici quelques commentaires formulés à ce sujet par le président américain de l’époque.

« Messieurs, j’ai des hommes qui vous observent depuis longtemps et je suis convaincu que vous avez utilisé les fonds de la banque pour spéculer sur les denrées alimentaires du pays. Lorsque vous gagniez, vous vous répartissiez les bénéfices et lorsque vous perdiez, vous les imputiez à la banque. Vous me dites que si je retire les dépôts de la banque et si j’annule sa charte, je ruinerai dix mille familles. C’est peut-être vrai, messieurs, mais c’est votre péché! Si je vous laisse faire, vous ruinerez cinquante mille familles, et ce sera mon péché! Vous êtes un repaire de vipères et de voleurs. J’ai l’intention de vous mettre en déroute, et par le Dieu éternel, je vous mettrai en déroute. Si seulement les gens comprenaient l’abjecte injustice de notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain matin ». – Andrew Jackson, ancien président des États-Unis1

La Loi sur la Réserve Fédérale a été promulguée par le Congrès aux petites heures du 23 décembre 1913, sans aucune opposition car la majorité des membres du Congrès étaient déjà partis pour leurs vacances de Noël. La Loi elle-même était un document volumineux qui n’avait été présenté au Congrès que la veille, ce qui ne laissait guère le temps d’en faire une lecture superficielle, et encore moins un examen approfondi.

« Je suis un homme très malheureux. Sans le vouloir, j’ai ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de la nation et toutes nos activités sont donc entre les mains d’un petit nombre d’hommes. Nous sommes devenus l’un des gouvernements les plus mal dirigés, l’un des plus complètement contrôlés et dominés du monde civilisé. Ce n’est plus un gouvernement fondé sur la libre opinion, ni sur la conviction et le vote de la majorité, mais un gouvernement fondé sur l’opinion et la contrainte d’un petit groupe d’hommes dominants ». – L’ancien président des États-Unis, Woodrow Wilson, plusieurs années après avoir signé la création de la Réserve Fédérale2

L’INFLATION EST UN VOL

Le terrible résultat de l’augmentation de la masse monétaire est que les prix augmentent parce qu’il faut perpétuellement imprimer plus d’argent pour payer les intérêts sur l’argent qui existe déjà. Ce n’est ni bon pour les pauvres, ni mauvais pour les riches, et ce n’est pas non plus transitoire. Il s’agit d’un processus continu qui dure depuis des siècles et qui n’est qu’une retombée inutile d’un système profondément répugnant. Plus d’argent en concurrence pour les mêmes produits fait monter les prix, la valeur de la monnaie baisse et les consommateurs perdent la valeur de leur épargne et de leur argent. L’élite financière accuse alors le gouvernement de gonfler la monnaie pour soutenir ses dépenses extravagantes. Les pièces de monnaie sont la seule forme d’argent que les gouvernements émettent réellement. Il s’agit d’un joli petit tour de passe-passe utilisé par les banquiers et leurs caniches médiatiques.

Le dollar au XXème siècle – graphique chronologique du changement de pouvoir d’achat du dollar américain

  • Création de la Réserve Fédérale
  • Première Guerre mondiale
  • Hyper-inflation en Allemagne
  • Krach de 1929
  • Dépression des années ’30
  • Interdiction de la détention d’or aux États-Unis
  • Deuxième Guerre mondiale
  • Guerre de Corée
  • Guerre du Vietnam
  • Découplage du dollar à l’or
  • Détention d’or à nouveau légale
  • Guerre « froide »
  • Opération « Tempête du Désert »
  • Guerre contre le terrorisme

La dette nationale des États-Unis s’élève à 31 trillions de dollars à l’heure où j’écris ces lignes, et elle augmente rapidement. Comment ces fonds seront-ils un jour remboursés? Ils ne pourront jamais l’être, de quelque manière que ce soit, c’est un fait incontestable. Cela donne donc aux banquiers centraux le « droit » de faire pratiquement ce qu’ils veulent de nos vies parce que nous et notre progéniture sommes endettés envers eux et sommes leurs esclaves pour toujours.

Cela peut paraître peu, mais cette liasse contient 1 million de dollars. Elle est en fait suffisamment petite pour que vous puissiez la tenir dans vos mains et l’emporter.

100 millions de dollars, c’est un peu plus respectable, même si 1 million de dollars semble un peu terne. Il tiennent commodément sur une palette classique.

Et puis, 1 milliard de dollars. Vous devriez être en mesure de le transporter en camion.

Voyons maintenant UN TRILLION de dollars. C’est le chiffre qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Un million de millions et un millier de milliards font un trillion. Il s’agit d’un 1 suivi de 12 zéros.

Nous en sommes maintenant à 1 000 000 000 000 $. (Les palettes sont empilées en double).

Par conséquent, si vous entendez quelqu’un dire en passant l’expression « un trillion de dollars/livres », il se réfère à ce montant.

Par ailleurs, seriez-vous surpris d’apprendre que la durée de vie moyenne d’un être humain est nettement inférieure à un million d’heures (657 000 heures pour une durée de 75 ans), même si des chiffres d’un million et de beaucoup plus sont couramment évoqués de nos jours? Ou, autrement dit, un peu moins de 40 millions de minutes. Et moins de 0,75 million de jours se sont écoulés depuis la prétendue naissance du Christ, il y a plus de 2000 ans.

Ou encore, mettons-nous dans une cave avec la dette nationale américaine actuelle en billets d’un dollar. On vous dit alors que vous êtes libre de conserver tous les billets que vous signez. Pour faciliter les choses, disons qu’il vous faut une seconde pour signer un billet, que vous ne mangez pas, que vous ne dormez pas et que vous ne faites rien de ce que la nature vous demande de faire. Au bout de 20 minutes, vous avez assez d’argent pour acheter un MacBook Pro haut de gamme. Après 11 jours et 13 heures, vous aurez dépassé votre premier million. Après environ 31 ans, vous êtes milliardaire. Et après 982351 ans (et ce n’est pas une faute de frappe), vous possédez la dette nationale américaine actuelle. Je vous laisse faire le calcul pour savoir de combien elle aura augmenté pendant cette période.

Comme nous l’avons vu maintenant, les banques ne créent pas les intérêts payables sur leurs soi-disant « prêts » au gouvernement, mais seulement le principal sous forme de monnaie. Étant donné que l’on imprime davantage d’argent uniquement pour payer les intérêts dus aux banques, le déficit ne cesse de se creuser. En fait, cela signifie que la masse monétaire doit doubler tous les 14 ans pour faire face aux seuls paiements d’intérêts. Une livre prêtée à 5% devient deux livres en 14 ans. En d’autres termes, tous les 14 ans, les banques volent au gouvernement autant d’argent en paiements d’intérêts qu’il y en avait dans l’ensemble de l’économie au cours des 14 années précédentes! Il s’agit sans doute du plus grand tour de passe-passe jamais joué à une race humaine vulnérable. C’est la véritable cause de l’inflation, ce qui peut expliquer pourquoi une miche de pain qui coûte aujourd’hui environ 1,00 $ ne coûtait que 2 cents en 1911. Pourtant, les gens pensent que c’est normal et que c’est « la façon dont notre monde fonctionne ».

« Les banquiers mondiaux, en actionnant quelques leviers simples qui contrôlent les flux d’argent, peuvent faire ou défaire des économies entières. En contrôlant les communiqués de presse sur les stratégies économiques qui façonnent les tendances nationales, l’élite du pouvoir est en mesure non seulement de resserrer son emprise sur la structure économique de ce pays, mais aussi d’étendre ce contrôle au monde entier. En toute logique, les détenteurs d’un tel pouvoir voudraient rester dans l’ombre, invisibles aux yeux du citoyen moyen. » – Aldous Huxley

La source absolue de la pauvreté et de la servitude économique mondiales qui caractérisent l’état déplorable du globe aujourd’hui est la confiscation de la capacité à produire de l’argent par ces super-criminels. Ces élites sont responsables d’un génocide généralisé puisqu’elles contrôlent les ressources mondiales, tuent des millions de personnes par la famine et la maladie, et exercent un contrôle total sur nous tous. Cette réalité ne peut en aucun cas être niée.

« La Réserve Fédérale a été créée en 1913 pour financer les deux parties des deux guerres mondiales qui ont suivi. En d’autres termes, ces guerres ont été financées par le crédit du contribuable américain. En plus d’en tirer profit, les banquiers illuminati utilisent la guerre pour nous asservir par la dette, provoquer des changements sociaux et consolider leur pouvoir. » – Dr. Henry Makow, chercheur et auteur, 2011

Alors, où sont les manifestations de rue, les intrusions publiques à la Banque d’Angleterre, à la BCE à Francfort, à la Réserve Fédérale de New York, et les appels véhéments à la réforme financière lancés par la presse et le gouvernement? Malheureusement, nous sommes trompés et contrôlés en pensant que tout va bien et que le système actuel est « la seule voie » via un procédé de contrôle de l’esprit connu sous le nom d’éducation publique, la propagande diffusée par les médias et le syndrome d’autosurveillance qui affecte l’ensemble de la population, du haut en bas de l’échelle. Nous sommes conditionnés à penser que nous sommes impuissants et incapables de modifier de manière significative la « façon dont le monde fonctionne », même lorsqu’il devient évident que quelque chose ne va pas. Il n’y a rien à voir, Messieurs, dames. Retournez au travail. Tout est en ordre.

Les banques sont autorisées à créer de l’argent à partir de rien et à percevoir des intérêts pour ce tour de passe-passe, pendant que les masses doivent les gagner. Le droit de créer de l’argent, c’est le droit à l’effet de levier, et c’est ce levier financier qui les hisse au sommet de la pyramide. Sans cet effet de levier, ils ne seraient pas en mesure de créer de telles quantités de richesse et de contrôle. La seule façon de détruire ce système et de créer une monnaie équitable est de sensibiliser les gens. Une fois qu’ils comprennent le « truc », tout le château de cartes commence à s’effondrer.

À tout le moins, et si l’idée de décentraliser la monnaie est trop farfelue pour vous parce que vous aimez quand même que quelqu’un vous gouverne et vous contrôle, les gouvernements doivent récupérer leur autorité légale d’imprimer et d’émettre de l’argent afin de résoudre cette situation. En supprimant le système de réserves fractionnaires, les banques seraient obligées de ne prêter que leurs liquidités disponibles. Les gouvernements pourraient rembourser immédiatement toutes les dettes nationales, les impôts pourraient être réduits, voire supprimés, et des programmes sociaux soutenus par le gouvernement pourraient être mis en place, bénéficiant à l’ensemble de la population plutôt qu’à une petite clique d’élites. Malgré ce que l’on croit généralement, tous nos impôts servent à rembourser la dette des banques, et non à fournir des services au grand public.

Le récit véridique d’une affaire judiciaire importante qui s’est déroulée dans le Minnesota, aux États-Unis, en 1969, mérite d’être raconté. Il n’est guère surprenant que l’affaire First National Bank of Montgomery v. Daly n’ait pas fait l’objet d’une large couverture à l’époque ou par la suite. Pourtant, ce drame judiciaire épique est d’une importance cruciale. L’avocat Jerome Daly, le défendeur, avait déclaré, lorsque la banque avait tenté de saisir son hypothèque de 14 000 dollars, qu’il n’y avait pas eu de « contrepartie » au prêt. La contrepartie est un terme utilisé dans le jargon juridique pour désigner « l’élément échangé » et constitue un élément essentiel de toute transaction juridique. M. Daly avait fait valoir que la banque n’avait fourni aucune contrepartie pour son prêt parce qu’elle avait effectivement « créé » l’argent par la comptabilité, « à partir de rien », et qu’elle n’avait donc pas subi de perte (autre point juridique essentiel) du fait de son refus ou de son incapacité à rembourser l’argent.

Le juge associé William Drexler, qui enregistrait les débats, n’avait accordé aucun crédit à la défense jusqu’à ce que M. Morgan, le président de la banque, vienne témoigner à la barre. Lors du contre-interrogatoire, Morgan a reconnu avec désinvolture que la banque fabriquait fréquemment de l’argent « à partir de rien » pour tous ses prêts et hypothèques, et qu’il s’agissait en fait d’une procédure standard dans toutes les banques, à la grande surprise de Drexler et de toutes les autres personnes présentes. Martin Mahoney, le président du tribunal, déclara: « Pour moi, cela équivaut exactement à de la fraude », ce à quoi les membres du jury acquiescèrent et murmurèrent leur accord. Dans son résumé de l’affaire, le juge Mahoney déclara ce qui suit: « Le plaignant (la banque) a admis avoir créé, avec la Banque de Réserve Fédérale de Minneapolis, la totalité des 14 000,00 $ en argent et en crédit dans ses propres livres, par une écriture comptable. Il s’agit de la contrepartie utilisée pour soutenir la note de crédit datée du 8 mai 1964 et l’hypothèque de la même date. L’argent et le crédit sont apparus pour la première fois lorsqu’ils ont été créés. Morgan a admis qu’il n’existait aucune loi ou statut des États-Unis lui donnant le droit d’agir de la sorte. Une contrepartie légale doit exister et être offerte à l’appui de la note ».

Le défendeur a conservé sa maison après que le tribunal eut rejeté à juste titre la tentative de saisie de la banque. Cette affaire aurait dû avoir des ramifications gigantesques. Une décision déclarant que les prêts des banquiers n’ont aucune valeur aurait pu entraîner l’effondrement des systèmes financiers et bancaires dans le monde entier s’il s’avérait qu’ils accordaient des crédits sans contrepartie plutôt que de les garantir avec de l’argent qu’ils possédaient réellement dans leurs coffres et qu’ils avaient été autorisés à émettre.

Plus tard, Jerome Daly déclara dans un article de presse local: « Cette décision, juridiquement fondée, a pour effet de déclarer nulles et non avenues toutes les hypothèques privées sur les biens immobiliers et personnels, ainsi que toutes les obligations américaines et nationales détenues par la Réserve Fédérale, les banques nationales et les banques d’État. Cela équivaut à une émancipation de cette nation de la dette personnelle, nationale et étatique prétendument due à ce système bancaire. Chaque Américain se doit d’étudier cette décision avec circonspection, car la question de la liberté ou de l’esclavage en dépend ».

Bien que le jugement n’ait jamais été formellement contesté ou annulé, il n’est peut-être pas nécessaire de mentionner qu’il n’a absolument pas influencé la pratique acceptée. Sans surprise, le juge Mahoney est décédé moins de six mois après le procès dans un « accident » très suspect impliquant une sorte d’empoisonnement. Le juge Mahoney avait juré de poursuivre et de dénoncer la banque. Toute personne qui s’oppose à ces individus et à leurs méthodes diaboliques doit être écartée.

Depuis que cette affaire a créé un précédent, de nombreux autres défendeurs ont tenté de faire annuler des prêts et des hypothèques en utilisant la même défense que Daly, mais sans grand succès. En fait, un juge a déclaré officieusement: « Si je vous autorisais à faire cela, vous et tous les autres feriez tomber le système. Je ne vous permettrai pas d’entrer dans la banque par la porte arrière. Nous n’entrerons pas dans cette pièce derrière ce rideau! »

À ce stade de la narration, il est également important de souligner que le fonctionnement de la production monétaire a été conçu de telle sorte que, croyez-le ou non, l’acte de signer une demande d’hypothèque ou de prêt crée en réalité la quantité d’argent demandée. La seule différence réelle est que si la société de financement détermine que le demandeur a une cote de crédit suffisamment élevée pour qu’elle prenne le risque de prêter l’argent qui a été initialement créé par le processus, elle peut également profiter des intérêts qui en résultent. Si la demande est rejetée, il ne reste plus que le capital. C’est pourquoi il n’est pas du tout « immoral » de ne pas rembourser des hypothèques ou des prêts. L’argent n’aurait pas été créé si la demande n’avait jamais été introduite. Pour être clair, c’est la signature du demandeur qui crée l' »argent » à partir de rien.

Maintenant, certains petits malins « éduqués » vous diront: « les banques ne créent pas de l’argent « à partir de rien ». C’est ridicule. Elles le créent à partir d’actifs! Et les actifs, c’est loin d’être rien! » Oui, les actifs qui leur appartiennent et qui ont déjà été payés avec de l’argent qui n’existait pas vraiment sont maintenant utilisés comme quelque chose qui a de la valeur pour justifier la création d’argent. Peu importe la manière de procéder ou de présenter les choses: de l’argent est créé à partir de rien. Et même si l’on considère l’histoire des actifs comme convaincante, l’argent continue d’être créé et le cycle se poursuit.


« Lorsqu’un groupe d’hommes appartenant à une civilisation adopte le pillage comme mode de vie, il finit par construire un cadre juridique qui l’autorise et un code moral qui l’élève. » – François Bastiat (1801-1850)

Certains pensent que les Banques de Réserve Fédérale sont des branches du gouvernement américain. Ce n’est pas le cas. Ce sont des monopoles privés du crédit qui exploitent les citoyens américains au profit de leurs propres prêteurs riches et prédateurs, ainsi que de leurs escrocs nationaux et étrangers. Le plus grand crime de l’histoire a été la mise à sac des États-Unis par la Fed. La Fed a tout fait pour dissimuler son autorité, mais en réalité, elle a détourné le pouvoir exécutif. Elle dirige tout dans ce pays et toutes nos relations internationales. Les gouvernements peuvent être faits ou défaits à volonté.

Pour démasquer ce crime, où sont les légions de législateurs, d’économistes, de spécialistes financiers, d’analystes de la City et d’experts financiers des médias? S’il n’y en a pas, c’est parce que la majorité d’entre eux ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qu’ils se contentent d’accepter le battage publicitaire puissant et persuasif qui leur est servi d’en haut par le moulin à propagande qu’est notre soi-disant système « éducatif » et les médias complices.

Ceux qui en ont déjà entendu parler croient qu’il s’agit d’une stupide théorie du complot avancée par des « fous » ou des « gauchistes tarés » ou des « théoriciens du complot de droite », et le petit nombre de ceux qui sont vraiment au courant se taisent pour ne pas compromettre leur propre position bien rémunérée ou même parce qu’ils craignent pour leur vie et celle de leurs proches. Tel est le fonctionnement réel du système. En tant qu’espèce, nous devons tous nous « réveiller » rapidement.

L’élite a au final utilisé ce faux système monétaire pour créer un environnement idéal pour tromper les gens et les inciter à adopter un matérialisme extrême, une autre épouvantable escroquerie. Et leur prochain chef-d’œuvre est juste au coin de la rue: les MNBC [Monnaie Digitale de Banque Centrale, voir ici]. L’asservissement ultime de chaque être humain.

La Fed a déclaré qu’elle ne renflouerait pas les banques, mais que tous les déposants seraient remboursés. Y compris ceux dont les dépôts de plus de 250 000 dollars sont garantis par la FDIC. Cependant, ma théorie est que ces dépôts seront remboursés par une MNBC américaine.

En conclusion: si vous travaillez pour une banque, je regrette de le dire, vous êtes un criminel – ou du moins complice de l’un des plus grands crimes contre l’humanité.

Le véritable pouvoir de façonner ce monde a toujours été entre vos mains.
Faites le bon choix.


  1. Jackson survécut à une tentative d’assassinat lorsque l’arme de l’assassin potentiel s’enraya peu de temps après avoir fait cette déclaration et l’annulation de la Banque des États-Unis qui s’ensuivit. Personne ne fut arrêté.
  2. Depuis que cette prétendue citation est devenue populaire, les vérificateurs de faits se sont empressés de dire qu’il était faux que Wilson ait jamais dit cela ou que la citation avait été mal interprétée. Je vous laisse décider ce que vous voulez croire, honnêtement je m’en fiche un peu.

Édition du dimanche – spéciale nettoyage de printemps.

Un escalier se balaie en commençant par le haut.

Proverbe roumain

J’ai assez peu publié ces derniers temps, à cause d’un truc bizarre qui porte en fait un nom: « information overload » ou surcharge informationnelle. Plus de mille onglets ouverts sur mon navigateur. C’est donc le moment de faire un sérieux tri, pour éviter à mes lecteurs le même effet.

Avant tout, prudence! C’est officiel: le passage à l’heure d’été augmente (de 8%!) les risques de crise cardiaque et d’AVC. Heureusement, ce risque supplémentaire ne dure que deux jours. Donc pas d’effort inconsidéré avant mardi matin. Pensez à votre santé.

Je ne sais pas, moi. Une grève?


À mes amis et lecteurs français

https://www.bobmoran.co.uk/other-work/encore-original-artwork

La nouvelle la plus importante, c’est évidemment la grève en France. C’est d’ailleurs bien plus qu’une grève, mais je ne vous apprends rien.

Apparemment, la révolte commence à faire tache d’huile sur la Belgique et l’Allemagne – dont on va parler un peu plus bas. C’est assez impressionnant.

C’est mon épouse (française) qui me tient au courant de la situation, en consultant les infos disponibles sur le Net, et même sur certains média mainstream (!), où de nombreux commentateurs font le boulot bien mieux que je ne pourrais le faire.

J’écris donc ceci juste pour, selon la formule consacrée, réaffirmer mon soutien aux Français. Et aussi leur dire ce qui suit.

La France, j’y suis souvent allé et j’en ai beaucoup de souvenirs, dont un que j’ai déjà évoqué ici, où la police parisienne m’avait tiré d’une situation très risquée. De braves gens, à l’époque. Moins maintenant.

La France, j’y ai des souvenirs de ma famille, de celle de mon épouse. De paysages, de gens, de tranches de vie. Et un qui me revient souvent, pour une raison que j’avais eu jusqu’à présent du mal à définir. C’était à l’occasion d’une halte dans un relais d’autoroute. Il y avait là de nombreuses petites familles françaises, qui soufflaient un peu, se restauraient, flânaient. Ce qui m’avait frappé, c’étaient les hommes. Bien bâtis, leur silhouette typique taillée en V, pas forcément grands mais qui dégageaient une force à la fois calme et intimidante et croyez-moi, je ne suis pas vite impressionné – malgré ma tête de clown, c’est généralement moi qui impressionne. Là, je voyais un peuple qui vivait paisiblement sans rien demander à personne. Des hommes qui voulaient qu’on leur foute la paix, en somme. Des gens qu’il vaut mieux ne pas trop emmerder.

Je sais aujourd’hui mettre des mots sur ce que j’ai vu ce jour là, et qui défile maintenant dans les rues. Ce que j’ai vu, c’est l’âme d’une nation.

… et alors, l’économie?

J’avais prévu de publier quelques articles sur l’économie, éventuellement la suite de celui-ci. Cette deuxième partie ne traitant quasiment que de crypto-monnaie, je laisse tomber parce que 1) je n’y connais rien, et ne sais dont pas juger de la validité de ces monnaies et 2) ce n’est tout simplement pas le moment. De toute manière, une monnaie virtuelle qui dépend totalement du réseau Internet ne me semble pas une très bonne idée. Internet est un outil du renseignement depuis le début, comme le rappelle un article de Tessa Lena que j’ai à traduire.

Je mets aussi provisoirement en suspens la transcription promise de la vidéo de John Titus, très intéressante mais également un peu trop technique pour l’heure.

Je traduirai par contre celui-ci, à la fois très basique et didactique, qui pourra servir à expliquer à ceux qui abordent le sujet – notamment la jeune génération – à saisir l’enjeu premier de l’économie, à savoir le contrôle de la monnaie par les banques centrales.

À ce propos, vous savez sans doute que Christine Lagarde, actuelle Présidente de la Banque Centrale Européenne, s’est fait piéger comme une lycéenne par un type très habile et assez rigolo, qui s’est fait passer pour Zelensky lors d’un appel Zoom de vingt minutes. On apprend finalement assez peu de choses de ce qu’elle balance – à son insu – le principal étant que l’euro numérique est prévu pour le mois d’octobre, et que la surveillance des dépenses individuelles ne toucherait que les sommes au-dessus de 300, 400 euros. Ce qui m’a le plus étonné, c’est son côté finalement bienveillant, à vouloir opposer une monnaie européenne aux futures crypto-monnaies de Amazon et consorts, à vouloir modérer l’inflation, à regretter les augmentations de prix de l’alimentation. Contrairement à la plupart des analystes « alternatifs », je ne vois pas Mme Lagarde comme le Diable en personne. Son côté atlantiste ne me la rend pas très sympathique mais elle est extrêmement compétente et fait très bien son boulot.

Le problème, c’est son boulot. Elle dirige une banque centrale.

Initiales BBB

Yoepie! le BBB – pour BoerBurgerBeweging (Mouvement citoyen fermier), le parti politique néerlandais qui défend le droit des fermiers contre leur éviction par leur gouvernement – vient de faire un score historique (plus de 30%) aux élections du Conseil Provincial! C’est une grande victoire démocratique!

Euh, non.

Comme l’explique ici Michael Yon et ici Eva Vlaardingerbroek (un beau brin de fille), le BBB est en fait une saloperie de plus dans l’arsenal de l’opposition contrôlée, qui n’en a rien à caler des fermiers et adopte le discours frauduleux de l’ennemi sur la nocivité de l’azote, pour en faire un sujet de négociation. C’est un faux parti « conseillé » (comme dans « cabinet de conseil », suivez mon regard) par un machin nommé Remarkable, un bureau de consultance dont vous trouverez la liste des clients ici – en résumé, le who’s who de Big Ag et Big Pharma.

Thierry Baudet rappelle ici:

Soutenue par la presse, Caroline van der Plas a le vent en poupe et s’est assurée un nombre improbable de sièges.

C’est impressionnant, mais aussi inquiétant. Car son parti soutient la ligne du cartel sur tous les points essentiels. En effet, BBB est favorable à la transition énergétique, au rachat des agriculteurs, à l’UE, à la guerre en Ukraine et aux accords arc-en-ciel.

Comme l’ont relevé certains blogueurs, BBB, c’est aussi Build Back Better. Et c’est aussi, par un curieux hasard, la barrière hémato-encéphalique – Brain-Blood Barrier. Normal, ils essaient d’entrer dans votre cerveau. C’est leur métier.

Nyctereutes procyonoides

… ou chien viverin – en anglais, raccoon dog. Ce petit chien sauvage très sympa est maintenant accusé d’être le vecteur du SARS-CoV-2 par les suspects habituels: un truc appelé SAGO (Scientific Advisory Group for Origins of Novel Pathogens), organe consultatif permanent de l’OMS, dans lequel on retrouve notamment (liste complète ici) notre ami Christian Drosten, le faux docteur – surnommé le Dr Fauci allemand – qui a étonnamment séquencé le test PCR sans disposer de la séquence génomique du virus, et le Dr Supaporn Wacharapluesadee, un proche collaborateur d’EcoHealth Alliance et de Peter Daszak. Cette sensationnelle révélation zoonotique est reprise dans un article du New York Times. Rien que des gens dignes de confiance, donc.

Ach!

À ce propos, nouvel article de Robert Kogon (déjà publié ici, ici et ici), dont l’acharnement sur le rôle de l’Allemagne dans l’Opération Covid semble intarissable. On y voit une photo de Drosten en visite à l’Institut de Virologie de Wuhan en 2015, ainsi qu’une certaine Angela Merkel, également de passage à Wuhan en septembre 2019. On y apprend aussi que Wuhan dispose d’un autre laboratoire de recherche sur le gain de fonction, affilié à l’hôpital même où Mme Merkel s’est rendue ainsi qu’à l’Université de Duisburg-Essen, et que ce laboratoire se situe en fait à l’épicentre exact du premier cluster déclaré par la Chine.

Bon, c’est loin d’expliquer tout, notamment le fait que le Covid circulait déjà depuis des mois en Europe et aux États-Unis. On notera toutefois une certaine consonnance germanique dans le dossier: Drosten, Merkel, BioNTech, Schwab, von der Leyen…

Il y avait aussi, souvent cité dans le cadre du « génocide vaccinal », ce célèbre Chancelier allemand dont je ne retombe plus sur le nom, un excité cocaïnomane mis en place par les Rothschild pour détruire sa nation et la placer sous coupe de la finance internationale.

Un truc impensable en France.

Coïncidite

Parmi les centaines de publications sur le sujet, vous pouvez notamment lire cet article de ma compatriote Senta Depuydt sur l’épidémie de mort subite en Allemagne.

Ou plus simplement, vous pouvez ouvrir votre boîte aux lettres. Dans la brochure mensuelle de ma commune, à la rubrique « État Civil »:

  • trois naissances,
  • quatorze décès.

Le taux de remplacement est plutôt mal barre. Qu’à cela ne tienne, aux États-Unis on pourra bientôt fondre les catégories naissance et décès en une seule puisque…

QUATRE injections ARNm Covid pour les bébés américains avant leur dix mois

En, fait quatre au minimum. Igor Chudov explique dans cet article:

La FDA a approuvé la QUATRIÈME injection COVID pour les nourrissons. […]

Cette séquence de vaccination peut être achevée dans les quatre mois suivant le début de la vaccination à six mois. Par conséquent, un nourrisson de 10 mois pourrait recevoir quatre doses de vaccin Covid à ARNm.

Si vous pensez que quatre doses de vaccin Covid sont un peu trop pour un enfant de 10 mois, réfléchissez à ceci: toute mère assez folle pour soumettre son enfant aux vaccins Covid en recevra également pendant la grossesse et l’allaitement. […]

Comme les vaccins Covid sont transmis par le lait maternel, un bébé de 10 mois pourrait être exposé à HUIT vaccins Covid au cours de sa vie, y compris avant sa naissance.

Outre les effets indésirables sur les organes et le système sanguin, cet autre article pose la question de la fertilité future des bébés de sexe féminin, sachant que la protéine de pointe a la propriété de fusionner les cellules (syncitia) et que les oocytes (les ovules, donc) ont la plus haute proportion (95%) de récepteurs ACE2 et de TMPRSS2 (69%), auxquels se lie la protéine de pointe.

À tout hasard, je publierai un dernier article-résumé de Spartacus sur l’injection Covid, destiné à ceux qui n’auraient toujours pas compris. Mais il faut bien reconnaître que l’Opération est essentiellement terminée, les dégâts accomplis, et hormis quelques fous furieux, plus personne ne se fera injecter ce machin. La prochaine étape, c’est le retournement de veste.

C’est pas moi, c’est lui

Robert Redfield, l’ex-directeur des CDC américains a déclaré lors d’une audience devant le Select Subcommittee:

« Trois choses se sont produites dans ce laboratoire, qui sont « très inhabituelles », a déclaré le Dr Robert Redfield:

  1. « Ils ont supprimé les séquences, ce qui est très irrégulier. Les chercheurs n’aiment généralement pas faire cela ».
  2. « Ils ont fait passer le commandement et le contrôle du laboratoire d’un contrôle civil à un contrôle militaire, ce qui est très inhabituel. »
  3. « Ils ont confié à un entrepreneur le soin de refaire le système de ventilation de ce laboratoire. »

Bref, Redfield fait partie de la multitude de mauvais acteurs prêts à reconnaître tout et n’importe quoi – essentiellement, tout ce qu’on savait déjà depuis deux ans – pour tirer leur épingle du jeu, quitte à jeter leurs (ex-)associés sous l’autobus, comme on dit en anglais.

Un exemple parmi des centaines, sur le Substack de Jeff Childers:

Ensuite, sur Fox News en prime time avec Laura Ingraham, le médecin californien Michael Huang a déclaré qu’il ne recommandait plus le vaccin et s’est excusé: « Je dois m’excuser au nom de ma profession. Les médecins sont vraiment tombés sur la tête, et ils ont refusé d’écouter les patients lorsqu’ils se présentaient avec des symptômes de lésions dues aux vaccins. »

Laura a ensuite demandé: « Le gouvernement devrait-il recommander les vaccins covid … quels qu’ils soient? » Le Dr Huang a répondu avec bon sens: « Si on tombe malade, on appelle pas le CDC ou la FDA pour obtenir des recommandations […] le gouvernement devrait laisser les médecins pratiquer la médecine. »

Cette tendance est un phénomène fascinant, en particulier parce que je n’ai jamais vu un seul de ces individus prendre la direction opposée. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne voit jamais rien du genre:

Intervieweur: Avez-vous des regrets concernant la pandémie ?

Docteur: Je regrette d’avoir été initialement opposé au masquage, mais je me rends compte aujourd’hui que si nous avions masqué un peu plus durement, un peu plus longtemps, avec quelques couches supplémentaires, nous aurions pu éviter tous ces problèmes et peut-être même apprendre à respirer sans oxygène.

Bienvenue à Marburg: son église, son centre commercial, son virus

Meryl Nass publie ceci, que je traduirai vu que ce n’est pas très long et assez amusant. Intro:

Vous avez peut-être entendu dire que le virus de Marburg faisait son apparition en Afrique de l’Ouest. Le message implicite est: « Ayez très peur ».

Juste à temps, le NIAID (l’ancien fief de Fauci) dispose d’un vaccin prêt à être testé sur de malheureux Africains, après avoir été testé sur 40 malheureux Américains. Et une fois qu’ils auront convaincu les gouvernements ou d’autres acheteurs de l’obtenir, qui touchera les royalties? Le NIAID, bien sûr. Et ses employés pourront percevoir jusqu’à 150 000 dollars par an si leur nom figure sur le brevet. C’est parfait, puisque le produit a été développé et breveté aux frais du contribuable. […]

La croisière s’amuse

Suite à la révélation de Seymour Hersh, le New York Times (lien archivé ici) et Die Zeit ont publié une nouvelle histoire, très amusante elle aussi, sur les auteurs de l’attentat contre les gazoducs russes. En fait, ça n’a rien à voir avec les États-Unis, voyez-vous. C’est une équipe de six personnes, russes ou ukrainiens, détenteurs de faux passeports, qui ont loué un yacht et posé des explosifs sur les gazoducs. Il y avait un médecin parmi eux, la plongée à cette profondeur présentant un risque pour la santé. Ils ont malheureusement négligé de bien nettoyer le yacht après eux, et y ont laissé des traces d’explosifs qui les ont trahis. Mon conseil: la prochaine fois, engagez aussi une femme d’ouvrage.

Vladimir trouve cette histoire ridicule – on le comprend:

« Je suis certain qu’il s’agit d’une ineptie complète. Une explosion de ce type – d’une telle puissance, à une telle profondeur, ne peut être réalisée que par des spécialistes, et soutenue par toute la puissance d’un État, possédant certaines technologies. »

Sputnik (accès censuré en Europe de l’Ouest, sorry) résume ainsi son point de vue:

Il a également suggéré que l’on devrait probablement se demander qui serait intéressé par la destruction de Nord Stream, notant que, théoriquement, les États-Unis auraient pu être l’une de ces entités, car un tel acte de sabotage les aiderait à couper le flux de gaz russe vers le marché européen afin que les États-Unis puissent y fournir une plus grande quantité de leur propre gaz naturel liquéfié, beaucoup plus coûteux.

Le président russe a ajouté que la réparation des gazoducs Nord Stream endommagés ne serait pas une mince affaire, mais qu’elle était probablement possible, même si elle nécessitait du temps, de l’argent et de nouvelles technologies.

Il a toutefois fait remarquer que le projet Nord Stream n’aurait d’avenir que si les partenaires européens de la Russie se souvenaient de leur propre intérêt national, car il semblerait qu’actuellement, ils fassent tout ce qu’on leur dit « depuis l’autre côté de l’océan ».

Comment ça? L’Allemagne et la France ne seraient dont pas des pays souverains? Et la démocratie dans tout ça?

Plus récemment, les autorités danoises ont trouvé un machin tubulaire près du Nord Stream 1 – encore intact – et ont invité les gestionnaires – russes – du gazoduc à assister à sa récupération. Si personne ne le réclame, il sera à eux dans un an.

Pauvres présidents

Toujours dans le registre de la farce, Vladimir a été condamné pour crime de guerre par la Cour Pénale Internationale pour avoir « déporté » 16 000 enfants ukrainiens vers la Russie. Heureusement pour lui, il n’a pas arraché les bébés de leurs couveuses pour les jeter au sol. C’est dur de voir Vladimir traité comme un paria, malgré sa mise en place de l’obligation vaccinale, de l’identité numérique, de la monnaie digitale, de l’agenda climatique – bref, de l’Agenda 2030. Pauvre Vladimir.

De son côté, Trump effectue une tournée triomphale pour préparer sa réinvestiture, ou peut-être pour un dernier tour de piste avant de finir en prison, on ne sait pas encore, pour avoir acheté le silence d’une star du porno. Pauvre Donald.

La froide réalité, c’est qu’aucun de ces gusses n’est jamais arrivé à ce poste sans être le poulain de l’un ou l’autre service de renseignement, qui les contrôle de A à Z avec quelques dossiers compromettants. Demandez donc à Ron Paul – que j’ai soutenu à l’époque, malgré que je n’ai évidemment pas de droit de vote – comment il a été écarté de la course à la présidence par cette crapule gluante de Mitt Romney. Que l’une de ces marionnettes dévie un tant soit peu de sa feuille de route et il se prend un tireur isolé, un Watergate, un souci de santé ou un malencontreux accident.

Ou le Covid.

Le débat autour de la culpabilité de Trump dans l’Opération Warp Speed – et donc sa responsabilité pour les centaines de milliers, voire les millions de victimes des injections – n’est pas encore clos aux États-Unis. Certain(e)s, comme Jaime Jessop, rappellent, à juste titre, qu’il a fait très tôt la promotion de l’hydroxychloroquine et qu’il a probablement ensuite été contraint de signer pour le programme du Ministère de la Défense. Katherine Watt ne lui laisse pas le bénéfice du doute: il n’est qu’une des deux faces de la même pièce, celle de l’usurpation du pouvoir. Il a au minimum trahi la confiance de son peuple et continue aujourd’hui à défendre les injections – « ses » vaccins.

C’est donc soit un abruti, soit un vendu. Il avait promis au début de son mandat de consulter Robert F Kennedy Jr sur les vaccins, il ne l’a jamais fait. Il a laissé en poste Anthony Fauci et Deborah Birx, dont Scott Atlas donne un aperçu saisissant de la duplicité et de l’incompétence. Il n’a tenu aucune promesse électorale et n’en tiendra aucune s’il est réélu.

En bref, ce sont les « familles » qui dirigent la haute finance, la haute finance qui dirige la CIA, la CIA qui dirige les États-Unis, et les États-Unis qui dirigent l’Europe et les pays « alignés ». Du moins encore pour quelques semaines, parce qu’à force d’embrouiller, de déboussoler et de camer à zéro leur troupeau, la CIA a bel et bien détruit son propre pays. Le tout est maintenant de ne pas les suivre dans le gouffre.

Euh, euh, euh…

Un truc intéressant à observer chez quelques épaves de la pièce de théâtre internationale: de Jens Stoltenberg à Elon Musk en passant, bien entendu, par Biden, complétement sénile, de plus en plus semblent de plus en plus souvent incapables d’aligner trois mots sans trébucher, bégayer, hésiter ou commettre quelque gaffe monumentale. Je vous ferais bien un jubilé de l’aphasie galopante de ces personnages mais euh, euh, je crains que ce soit, euh, contagieux.

Pendant les travaux, la vente continue

Pendant ce temps, la Russie autorise l’Ukraine à exporter son grain pour 120 jours supplémentaires, ce qui assurera la sécurité alimentaire « des pays ‘à revenu faible ou moyen inférieur’ comme l’Egypte, le Kenya et le Soudan » – et accessoirement, la balance commerciale ukrainienne. La Pologne va livrer quatre Mig-29 – en fin de carrière – à l’Ukraine, qui, ô surprise, « seront remplacés par des appareils sud-coréens FA-50 et des F-35 américains ». La Slovaquie leur enverra treize de ces mêmes vieux coucous (qu’elle remplacera par …), pendant que la Tchéquie passe contrat pour la livraison de tanks gonflables à 100 000 dollars la pièce. Ça fait cher le ballon mais on pourra toujours les recycler en plaine de jeux après guerre – si Vladimir veut bien renvoyer les enfants chez eux – ou les gonfler à l’hélium pour jouer une blague à la chinoise à l’aviation russe. Le Royaume Uni inclura des pilotes ukrainiens dans son programme de formation sur chasseurs: c’est pour permettre à l’Ukraine de « disposer d’une armée capable de défendre ses intérêts dans le futur » – on sait donc qu’il y a un futur pour ce pays. De son côté, Washington assure la formation de deux pilotes – sur simulateur – tout en déclarant ne pas vouloir envoyer de F-16, pour « ne pas créer une escalade du conflit », tandis que Macron déclare que côté livraison de Mirage, « rien n’est interdit« . Merci, on avait remarqué.

Ukraine, Nord Stream, énergie, etc. même plan d’entreprise: on déstocke, on casse d’un côté, on reconstruit « en mieux » de l’autre, et on soigne la facture. 411 milliards pour reconstruire l’Ukraine. Pas de quoi payer? Pas grave, on garde le pays et on l’intègre à l’UE. Ça fera des ressources à piller et des contribuables à ponctionner en plus. Business is business.

Sex and drugs and rock’n’roll

Je me demande finalement si le gars dont j’ai publié deux articles (ici et ici) ne serait pas un agent… Son insistance à me convaincre des bienfaits des drogues psychotropes semble un peu suspecte. Il avait répondu à ceci en orientant son discours vers un autre domaine, qui sert également de levier aux opérations du renseignement: le sexe.

Très bien parlons sexe, ça fait vendre.

Je viens de lire un papier de Miles, qui rejoint d’assez près ce que me dit mon épouse de la misère que vit la génération montante en Belgique, complètement déboussolée. L’Opération (c’est le cas de le dire) Transgenre qui leur est infligée d’en haut ne fait évidemment rien pour arranger la situation. Vous pouvez en (re)lire ici un témoignage, qui vient du Royaume Uni.

Question drogue, j’ai déjà plus ou moins tout dit. En tout cas assez pour passer pour un vieil emmerdeur pète-sec.

Il reste donc le rock’n’roll. Faudra un jour que je vous parle de Todd Rundgren.

En attendant, voici un échantillon de ce que j’écoute. C’est du psybient. Eh oui, en plus du rock de mes jeunes années (punk), j’écoute aussi (sur mon mp3 ou bien fort sur ma chaîne) du nu-jazz allemand – DePhazz, Club des Belugas, Dzihan & Kamien, Moca – et ça, de la musique de drogués. Voyez seulement dans quel état s’est mis cette pauvre fille dans le public! Je fais parfois ça dans mon atelier…

Attention toutefois, cette musique est dangereuse: vous accrochez, vous ne voudrez plus jamais rien écouter d’autre. C’est de la joie, c’est de la danse, c’est de la drogue.

Allez, encore un, pour la route. La souris qui mange du fromage.


Bon, c’est déjà assez long, ce sera tout pour aujourd’hui. Il reste des dizaines d’infos à traiter mais j’avais dit que je ferais un tri.

Pour conclure…

… la petite histoire du proverbe cité en début de page. Je vous garantis l’authenticité de l’anecdote.

Un de mes camarades de l’époque avait lu ce proverbe au verso de la feuille de son éphéméride. C’était le 25 décembre 1989. La date est facile à retenir: en plus d’être le jour de Noël, c’est celui où Nicolae Ceaușescu et sa délicieuse épouse furent fusillés dans une arrière-cour, après un procès expéditif où ils se virent accusés et jugés coupables de « génocide par la famine, la privation de chauffage et d’éclairage », et d’avoir causé la mort de milliers de dissidents à son régime dictatorial.

Et encore pire, selon les termes exacts de l’accusation:

Mais votre crime le plus abominable a été de détruire l’âme de la nation.

Eh oui.

À bientôt et bon courage.

Le Culte Biosécuritaire de la Pandémie en Attente – par Sasha Latypova.

Si ce n’est fait, lisez l’article précédent, de Spartacus, qui donne quelques pistes sur les aspects futurs bio-machin-truc du « projet ». Considérez celui-ci comme une deuxième partie.

Voici ce qu’en pense Sasha Latypova, qui rejoint d’assez près ce que j’en pense. J’ai un truc à finir de rédiger sur le sujet, une mise à jour de ce que je serine depuis plus de deux ans ici.

Un de nos points communs majeurs est de ne pas être très impressionnés par les instigateurs du projet, de petites frappes incompétentes qui, après avoir pillé (notamment) les fonds de pension, tentent de liquider Mamy en lui injectant du bouillon d’onze heures – et s’il lui venait l’idée d’y survivre, en reculant l’âge de sa retraite. Mes lecteurs français apprécieront…

Sasha me rejoint aussi sur le fait que la majorité des organes de contrôle (connus aux États-Unis sous le terme « alphabet soup« , en référence à leurs acronymes) et des gouvernements sont des mafias; et également sur cet étrange penchant du peuple pour les histoires, belles ou moches, vraies ou fausses, que je fais dans ce cas, comme elle et bien d’autres, mon possible pour démonter, la vérité étant une forme de salut et la nature sa source première.

La peinture en fin de texte est de l’autrice.

Source.


Le Culte Biosécuritaire de la Pandémie en Attente

Visualisez la catastrophe. Mieux que ça.

Sasha Latypova

11 mars

Yuval Noah Harari est l’un des principaux idéologues du cartel criminel des aspirants à un gouvernement mondial unique et le porte-parole préféré du Forum Économique Mondial. Son message principal semble être que les humains peuvent être capturés, contrôlés et « piratés » ou manipulés par la technologie et ainsi réduits en esclavage pour servir l’uber-classe de contrôle des peuples du FEM et de l’OMS. C’est un lecteur qui m’a signalé cette vidéo. Dans cette conférence Ted de 2015, Harari postule que les humains, par opposition aux animaux, sont uniques dans leur capacité à croire à des histoires fictives, et qu’ils peuvent donc être contrôlés par la narration, par la fiction, tant que tout le monde croit à la même histoire. Selon lui, l’idée que les humains ont une âme et un libre arbitre est « révolue ». Par conséquent, cette méthode permet d’amener les gens à participer à leur propre disparition (y compris en faisant la queue pour se faire injecter du poison) par le biais d’un lavage de cerveau de masse et d’un contrôle du narratif.

Les êtres humains se laissent séduire par des conneries en tout genre et, en fait, ils semblent en raffoler. Nous aimons les bonnes histoires, les histoires imaginatives, les histoires d’ambition, les aventures de héros, les romances, les whodunit (le genre de ce substack), ou les histoires de science-fiction sur les avancées technologiques. Les histoires de science-fiction sont très populaires. Elles sont en fait tellement populaires que le grand public et la plupart des professionnels ne parviennent plus à distinguer la science légitime des récits de science-fiction imaginaires, ce qui est ressorti clairement des années de fausse « pandémie mondiale » actuelle.

En parlant du narratif de la pandémie, nous aimons aussi les histoires qui font peur! Les perspectives imminentes de fausses catastrophes invisibles semblent ne jamais passer de mode. Voici un excellent livre que je recommande sur ce sujet [NdT. moi aussi], écrit par Patrick Moore, un des fondateurs de Greenpeace. Je cite:

Il y a quelque temps, je me suis rendu compte que la grande majorité des histoires alarmistes sur l’état présent et futur de la planète, et de l’humanité dans son ensemble, sont basées sur des sujets qui sont soit invisibles, soit extrêmement éloignés, soit les deux à la fois. Ainsi, la grande majorité des gens n’ont aucun moyen d’observer et de vérifier par eux-mêmes la véracité de ces affirmations prédisant ces prétendues catastrophes et menaces dévastatrices. Au lieu de cela, ils doivent s’en remettre aux activistes, aux médias, aux politiciens et aux scientifiques – qui ont tous un très grand intérêt financier et/ou politique dans le sujet – pour leur dire la vérité. Cela ouvre la voie à l’invention de récits tels que l’affirmation selon laquelle « les émissions de CO2 provenant de la combustion de combustibles fossiles sont à l’origine d’une situation d’urgence climatique ».

Personne ne peut voir ou sentir ce que fait le CO2 car il est invisible, inodore, insipide, silencieux et ne peut être ressenti par le toucher. Par conséquent, il est difficile de réfuter de telles affirmations parce qu’il n’y a rien à pointer du doigt pour démontrer de manière tangible la fausseté de ces affirmations.

Les narratifs surutilisés posent un léger problème. Le narratif sur le changement climatique est de plus en plus difficile à soutenir, car Greta a dépassé sa date de péremption en tant qu’enfant acteur, les ours polaires refusent de coopérer et continuent de se multiplier, et les glaciers ne fondent pas comme Al Gore l’avait promis. Les ovnis et les extraterrestres ne nous mèneront pas non plus bien loin.

De nouveaux narratifs de peur doivent être établis: le narratif de nouveaux virus « émergents » est dans les cartons depuis des années. Des virus invisibles et effrayants qui peuvent surgir de la jungle à tout moment et qui sont à portée d’avion d’infecter la moitié de la planète avec un nouvel agent pathogène mortel! Plus palpitante encore est la perspective que des scientifiques maléfiques fabriquent de nouveaux virus mortels et super propagateurs dans des laboratoires qui peuvent « fuir ».

Merci, Sage Hana, d’avoir réalisé ce mix tape 🙂 qui illustre bien mon propos.

La mafia gouvernementale (HHS, NIH, DOD, DARPA, BARDA, DTRA, etc.) et ses vassaux du monde universitaire, de l’industrie biopharmaceutique et des médias se gavent à l’auge de la « biodéfense » depuis des décennies. Quoi de mieux qu’une menace invisible pour justifier l’impression et la dépense de tonnes d’argent pour des méga-contrats de défense/recherche, tout en prenant l’avion pour participer à des événements champagne-caviar internationaux et se décerner mutuellement des prix scientifiques diversifiés-inclusifs-durables?

Dans son récent article pour le Epoch Times, la journaliste Debbie Lerman souligne le temps et l’argent consacrés par le cartel militaro-industriel à l’escroquerie de la « biodéfense et de la préparation aux pandémies ». Des montants mirobolants sont décrits dans un article du Lancet qu’elle cite en référence: « La recherche sur la biodéfense deux décennies plus tard: l’investissement en valait-il la peine? »

Avant 2001, le financement annuel de la biodéfense aux États-Unis était estimé à 700 millions de dollars. À la suite des incidents de 2001, l’augmentation du financement de la biodéfense dans le monde entier a été largement stimulée par la prise de conscience que de nombreux pays n’étaient pas préparés à des attaques bioterroristes. L’attaque américaine Amerithrax de 2001 a révélé des lacunes dans la disponibilité des contre-mesures médicales via le stock national stratégique (SNS), le système de réseau d’intervention des laboratoires, l’infrastructure de santé publique et la communication. De nombreux programmes de financement ont été associés au gouvernement fédéral américain. Un programme d’un milliard de dollars a été mis en œuvre aux États-Unis en 2002 sous la forme de subventions à la préparation au bioterrorisme, de financement de la recherche en biodéfense et de stockage de contre-mesures médicales au sein du Ministère de la Santé et des Services sociaux. D’autres efforts notables de financement de la biodéfense aux États-Unis après 2001 comprennent le programme Biowatch (2001) du Ministère de la Sécurité Intérieure (DHS), le programme de préparation des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), le projet Bioshield (2004) du DHS, la Commission pour la Recherche et le Développement Avancés en Biomédecine (Biomedical Advanced Research and Development Authority – BARDA; 2006), et le Centre National de Bio et d’Agrodéfense (National Bio and Agro Defense Facility; 2014). Ces programmes portent généralement sur des questions autres que la biodéfense, telles que la santé publique, la sécurité nationale et internationale et les soins de santé, ce qui accroît leur impact. Le financement total de la biodéfense aux États-Unis a augmenté de façon spectaculaire, passant de environ 700 millions de dollars en 2001 à environ 4 milliards de dollars en 2002; le pic de financement en 2005 s’élevait à près de 8 milliards de dollars et s’est poursuivi avec des dépenses moyennes régulières d’environ 5 milliards de dollars.

En 2019, le marché mondial de la biodéfense était évalué à 12,2 trillions de dollars et devrait croître à un taux de croissance annuel composé de 5,8% entre 2020 et 2027, pour atteindre une valeur de marché projetée de 19,8 trillions de dollars en 2027. Des facteurs tels que les ressources financières gouvernementales et privées soutenues par la menace imminente du bioterrorisme et l’apparition récente d’épidémies naturelles d’agents pathogènes liés au bioterrorisme, notamment Coxiella burnetii, le virus Ebola (EBOV), SARS-CoV-1, SARS-CoV-2, la grippe et le virus Lassa, sont probablement les principaux facteurs qui contribuent à l’expansion constante du marché mondial de la biodéfense.

Et à quoi ces milliards ont-ils été consacrés? Dans un résumé de 2003 intitulé « Rôle élargi en matière de biodéfense pour les Instituts Nationaux de la Santé » (« Expanded Biodefense Role for the National Institutes of Health »), le Dr Anthony Fauci expose sa vision de la biodéfense:

« … l’objectif dans les 20 prochaines années est de passer du « virus au médicament » (« bug to drug ») en moins de 24 heures. Cela permettrait de relever le défi des bioagents issus du génie génétique ».

Au fil du temps, le mastodonte du cartel gouvernement-industrie, qui ne cesse de s’agrandir, a su tirer parti de nombreux événements. Au cours des 20 dernières années, l’élaboration des politiques a de plus en plus visé à mettre en place des réglementations pour maximiser les pouvoirs des autorités en éradiquant simultanément les lois et les contrôles constitutionnels existants afin de les libérer de toute responsabilité et d’instaurer de facto une loi martiale. Chaque politique a été mise en place après de prétendus « événements » qui ont été utilisés pour introduire de nouvelles « lois ». Il est légitime de penser que l’inverse a pu se produire: les événements ont été organisés pour justifier de nouvelles « lois ». Après chaque « attaque », une nouvelle législation plus autoritaire a été élaborée et mise en place pour s’adapter aux objectifs du programme totalitaire.

Le narratif de la biodéfense/biosécurité articulé par Fauci est bien entendu totalement bidon. Les pandémies virales n’existent pas dans la réalité, malgré des décennies de trafic international très dense et très fréquenté (vous avez connu Ryan Air?)

D’accord, les virus terrifiants ne surgiront peut-être pas naturellement de la jungle, mais ils « émergeront » certainement un jour du laboratoire d’un Dr Maléfique? Voici Ralph Baric qui « prédisait » en 2016 que le virus 1 SARS CoV de Wuhan était prêt à « émerger » de son laboratoire de l’UNC Chapel Hill. Notre Congrès est toujours à la recherche d’une « fuite » à Wuhan. Allô! Congrès! Quelqu’un pourrait-il lire ceci?

Des sommes colossales d’argent, des investisseurs, des ressources, des projets, des études, des subventions de recherche, des conférences, des tables rondes, des conférences Ted, des comités politiques, des lois du Congrès, beaucoup d’activités juridiques et de lobbying, des exercices de simulation sur table – toute une industrie de 19 milliards de dollars par an est en attente de LA GRANDE FUITE un jour. Les milliers d’adultes qui participent à ce jeu de fiction doivent finir par y croire pleinement afin de surmonter une dissonance cognitive massive et destructrice de l’âme. Ceux qui ne le supportent pas du fait de leur sens moral démissionnent et vont travailler ailleurs. Ce qui n’était au départ qu’un scénario de film de série B (Dustin Hoffman poursuivant un singe échappé avec des chars et des hélicoptères) se transforme, grâce à l’alignement des incitations économiques individuelles et des narratifs, en une idéologie, puis en une religion à part entière. C’est ainsi qu’est née une secte dangereuse: le Culte de l’Église Biosécuritaire de la Pandémie en Attente.

Les nombreux investisseurs étatiques, militaires et privés qui ont soutenu le narratif de la biodéfense, y compris la Fondation Bill & Melinda Gates, parmi des centaines de fonds privés, souverains et à but non lucratif qui ont déversé tout cet argent dans la « biodéfense », attendent le retour sur investissement!

Extrait du même article du Lancet:

Quinze ans plus tard, alors qu’aucune plateforme aussi fantaisiste n’est en vue, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) a publié en 2017 un plan de contre-mesures médicales actualisé intitulé « Supprimer la menace virale: Deux mois pour empêcher la pandémie X de s’installer« . Au lieu des 24 heures de Fauci entre le virus et le médicament, ce projet nous dit que « la DARPA vise à développer une plateforme intégrée de bout en bout qui utilise des séquences d’acide nucléique pour arrêter la propagation des infections virales en soixante jours ou moins. »

Si la Grande Pandémie ne se manifeste pas, la secte va essayer de l' »assister ».

De nombreuses tentatives ont été faites pour déclencher des pandémies à partir de « foyers » locaux: SARS1, MERS, zika, ebola – mais rien ne s’est propagé. Des personnages comme Michael Callahan, un agent de la CIA épidémiologiste du type Indiana Jones, toujours « premier sur les lieux » des « épidémies » exotiques, pourchassant des patients potentiels atteints d’ebola à travers la jungle avec des fléchettes tranquillisantes « vaccins », ne semblent pas suffire à provoquer une pandémie. Même la propagande médiatique de type « fear porn » (pornographie de la peur) s’essouffle. Ils jouent avec des soupes de « virus chimériques » dans des boîtes de Petri financées par des milliards de subventions des NIH, financent de nombreux laboratoires sous contrat en Chine, en Ukraine, au Moyen-Orient, mais rien de simultanément dangereux et hautement transmissible n’en résulte. Pourquoi?

Vous pouvez croire en des milliards d’années d’évolution, mais l’explication que je préfère est que la conception de Dieu est parfaite et ne peut donc pas être améliorée. Toutes les formes de vie, de l’homme aux micro-organismes, sont dans un état d’équilibre dynamique parfait en ce moment, comme le dictent les lois physiques. Les agents biologiques pathogènes sont eux aussi parfaitement optimisés pour cet état, grâce à des milliards d’années de travail ou à la conception géniale de Dieu, selon ce que vous voulez croire. Ils sont soit contagieux (terme flou car la science fournit des explications vagues et contradictoires sur les mécanismes de contagion), soit mortels, auquel cas ils ne se propagent pas beaucoup. Rendre artificiellement un agent biologique pathogène à la fois plus mortel et plus transmissible est impossible, car si c’était possible, ça se serait déjà produit dans la nature, et nous ne serions plus là pour en discuter sur l’internet. Si les techniques de laboratoire le permettaient, elles auraient déjà été déployées avec succès par un État ou un acteur non étatique depuis 1969, date à laquelle la recherche sur les agents pathogènes biologiques a véritablement pris son essor. Il existe aujourd’hui plus d’un millier de laboratoires de « biodéfense » dans le monde, dont beaucoup se trouvent dans des pays du tiers monde où les normes de sécurité sont laxistes ou inexistantes, voire dans des régions déchirées par la guerre comme l’Ukraine, et pourtant rien d’important ne « fuit » nulle part. En tout cas, rien n’a fuité et ne s’est répandu dans le monde avant que l’OMS ne décide que le covid devait le faire.

Les « pathogènes émergents » de laboratoire semblent avoir besoin de beaucoup d’aide pour émerger, c’est-à-dire pour être synthétisés, fabriqués à grande échelle et déployés, et même dans ce cas, ils ne sont pas particulièrement dangereux (sauf en cas d’exposition très importante) et peuvent être traités. Les toxines biologiques sont connues pour être instables, se dénaturer rapidement et être un peu plus persistantes à l’intérieur, mais elles ne constituent pas un danger mortel de masse. Comme toute toxine chimique, elles présentent un danger individuel/localisé. Ces substances ne sont pas des « particules vivantes qui se reproduisent », pas plus que ne l’est le sumac vénéneux – oui, vous pouvez l’attraper par votre chien et le donner aux membres de votre famille, et cette saleté restera sur vos vêtements et il est difficile de s’en débarrasser! Mais le poison du sumac vénéneux n’est pas un virus infectieux qui « saute » du chien à l’homme, c’est une toxine biologique contenue dans des huiles végétales.

À mon avis, l’explosion récente du train dans l’Ohio est beaucoup plus dangereuse pour un plus grand nombre de personnes, sur une zone plus étendue et une période plus longue que n’importe quelle « fuite de laboratoire d’armes biologiques ».

Tous les agents pathogènes biologiques naturels sont déjà parfaitement optimisés et équilibrés et ne peuvent pas être « modifiés », malgré les récits de science-fiction sur le « logiciel de vie » piratable et l’épissage des gènes. Aucune forme de vie complexe ne peut être « modifiée génétiquement » et rester viable, car cette modification perturbera son équilibre vivant et la fera dévier de l’état d’équilibre parfait actuel. Dans les organismes pluricellulaires, il faut modifier toutes les cellules (ce qui n’est pas possible avec une seule injection) et continuer à les modifier toutes à perpétuité. Une fois le liquide « modificateur de gènes » injecté, l’organisme essaie frénétiquement de comprendre ce qui vient de se passer (la FDA parle d' »immunogénicité »), tente d’annuler l’agression en éliminant les cellules endommagées (la FDA parle de « réactogénicité ») et, si l’agression a été suffisamment importante ou en cas d’injections multiples, l’organisme s’autodétruit (le CDC parle de « désinformation »).

Ces narratifs sur la « modification génétique » sont carrément stupides! Tout ce qui peut résulter de ces tentatives, c’est soit que l’organisme vainc et élimine l’assaut du matériel étranger à l’intérieur des cellules, soit qu’il en résulte des dommages locaux/systémiques, conduisant à des lésions ou à la mort. C’est la raison pour laquelle toutes les technologies ARNm/ADN ont échoué malgré plus de 20 ans de tentatives et des milliards de dollars investis par le culte biosécuritaire de l’apocalypse.

Les partisans de la modification génétique réduisent le corps humain à un « seau de gènes séquencés », mais ne peuvent même pas expliquer comment il fonctionne normalement en tant qu’être vivant. Ils excluent la possibilité d’une âme humaine, d’un esprit et d’un libre arbitre, mais ne peuvent ni expliquer ni définir l’état normal de la vie. Pourtant, ils prétendent pouvoir la contrôler et la modifier! Ils ne comprennent pas ce que sont les humains, ce qui constitue une source d’échec majeure lorsqu’ils tentent de « capturer, contrôler et soumettre » les humains, que ce soit par la force brute, comme dans les siècles de guerre précédents, ou par le « contrôle par un narratif fictif » de 5e génération de Harari.

Ne tombez pas dans le piège des cultes apocalyptiques et de leurs faux narratifs. Si nous n’avons pas peur de rechercher la vérité, nous ne pouvons être ni capturés, ni contrôlés, ni asservis. Une fois que vous aurez compris cela, vous verrez Harari non pas comme un technocrate puissant, mais comme ce qu’il est vraiment – un clown à la voix pleurnicharde, qui débite des narratifs ineptes pour le compte de ses maîtres. Ils ont de toute façon déjà échoué, car vous connaissez la vérité.

La quête perpétuelle de la vérité garde les humains dans un équilibre dynamique parfait entre eux et avec la nature – libres, dotés d’une âme, comme l’a voulu notre Créateur.

La peinture de ce jour: Une rose, huile sur panneau, 8×10 in.

Partenariats public-privé pour folie scientifique – par Spartacus.

I’ve seen the future and it will be.

Prince, The Future

Je suis toujours là et tout va bien. Je vous expliquerai.

Pour reprendre le fil de mes publications, j’ai choisi un sujet qui parle du futur.

Ce que vous lirez ci-dessous, ce sont des projets. Encore une fois, ne vous laissez pas impressionner ou décourager par les termes scientifiques.

Certains de ces projets relèvent de la pure science-fiction, et servent uniquement à des fumistes en blouse blanche à obtenir des budgets de recherche. D’autres sont des fantasmes qui ne verront jamais le jour, rêvés par des scientifiques au cerveau mou, prisonniers du concept d' »évolution » et qui ne comprennent rien à la biologie. Il y a donc une grande partie de bluff.

Mais d’autres sont déjà prêts à l’emploi.

C’est donc le moment de faire la différence entre les effets d’annonce et les vrais outils du « projet ». C’est ce que j’ai tenté de faire au sujet du Covid, avec l’aide de gens comme, notamment, Sasha Latypova. Ce travail n’est pas terminé. Sasha cadre dans un autre article – que vous lirez bientôt – ce qui était du bluff dans ce qu’on nous a servi depuis trois ans.

Je reviendrai aussi sur l’intelligence artificielle et son rôle dans le nouveau modèle. L’intelligence artificielle n’est effectivement pas intelligente. Tout comme les gens à la manoeuvre, et ceux dont il est question ici, elle n’a pas besoin de l’être. C’est là le problème.

Si vous ne l’avez pas lu, voyez aussi cet article sur ce qu’annonçait C.S. Lewis.

Au fait, un « partenariat public-privé », jusqu’à récemment, était la définition du fascisme. Maintenant, c’est de la technocratie.

« J’ai vu l’avenir et il se réalisera. »

En voici, peut-être, un avant-goût.

Source.


Partenariats public-privé pour folie scientifique

Le complot en cours pour reconcevoir l’humanité

Spartacus

24 février

Klaus Schwab a récemment fait une déclaration qui a hérissé le poil de beaucoup de monde.

« L’intelligence artificielle, mais pas seulement l’intelligence artificielle, mais aussi le metaverse, les technologies de l’espace proche, et je pourrais en citer beaucoup d’autres – la biologie synthétique. Notre vie dans dix ans sera complètement différente, très impactée, et celui qui maîtrisera ces technologies sera, d’une certaine manière, le maître du monde ».

Le problème, c’est qu’il n’a pas tort. Ça énerve tout le monde d’entendre parler de « maître du monde », parce qu’on imagine qu’il s’agit d’une menace en l’air, d’une simple fanfaronnade de mégalomane. Ce n’est certainement pas le cas. La raison pour laquelle le public ne se rend pas compte du potentiel de cette technologie est, d’une part, qu’il n’est pas affublé d’une imagination débordante, d’autre part, qu’il n’est pas familier de la pensée holistique en matière de systèmes et, enfin, que la biologie synthétique n’a quasiment bénéficié d’aucune couverture médiatique, car si c’était le cas, les gens seraient à juste titre en proie à une crise de panique.

Je vais vous poser une question qui vous semblera peut-être un peu étrange. Qu’est-ce qu’un organe interne? La réponse classique est quelque chose comme: un tissu spécialisé dans le corps qui remplit une fonction spécifique. Et si je vous disais qu’un organe interne peut être ce que l’on veut qu’il soit?

RSC – Un morphospace pour les organes synthétiques et les organoïdes: le possible et le présent

Les travaux en biologie évolutive du développement ont permis de comprendre comment les organes se développent et pourquoi l’évolution a sélectionné certaines structures plutôt que d’autres. Ces progrès dans la compréhension de l’organogenèse, ainsi que les techniques les plus récentes de cultures organotypiques, de bioprinting de tissus et de biologie synthétique, fournissent les outils nécessaires pour hacker les contraintes physiques et génétiques dans le développement des organes, ouvrant ainsi de nouvelles voies de recherche sous la forme d’environnements intégralement construits ou simplement modifiés. Nous proposons ici un cadre unificateur qui relie le concept de morphospace (c’est-à-dire l’espace des structures possibles) à la biologie synthétique et à l’ingénierie tissulaire. Nous visons une synthèse qui intègre notre compréhension des contraintes évolutives et architecturales et qui peut être utilisée comme guide pour explorer des principes de conception alternatifs afin de construire des organes artificiels et des organoïdes. Nous présentons un morphospace tridimensionnel incorporant trois caractéristiques clés associées à la complexité des organes et des organoïdes. Les axes de cet espace comprennent le degré de complexité introduit par les mécanismes de développement requis pour construire la structure, son potentiel de stockage et de réaction à l’information et l’état physique sous-jacent. Nous suggérons qu’une grande partie de cet espace est vide, et que ce vide pourrait offrir des indices sur d’autres façons de concevoir et même d’inventer de nouveaux organes.

Et si les organes que l’on trouve chez les humains et les animaux – reins, rate, foie, cœur, cerveau, etc. – ne représentaient pas toutes les configurations possibles de cellules, mais seulement celles étroitement définies et sélectionnées par l’évolution? Et s’il existait une immense zone vierge encore inexplorée qui pourrait abriter, par exemple, des tissus musculaires intelligents remplis de neurones, ou un foie et un rein tout-en-un (foirein?) juste sous la peau, qui éliminerait les toxines filtrées par la transpiration? Et si nous pouvions fabriquer de toutes pièces des organes entièrement nouveaux, inédits dans la nature, aux fonctions totalement nouvelles? Et si on pouvait avoir de petits cerveaux implantés dans chaque articulation du corps, qui donneraient aux bras et aux jambes un esprit propre, comme un genre de pieuvre?

La science-fiction a déjà souvent exploré cette possibilité. Dans Warhammer 40 000, les Space Marines, surhumains et hautement augmentés, se voient implanter de nombreux organes fabriqués de toutes pièces, et si vous avez déjà lu The Windup Girl de Bacigalupi ou Blood Music du regretté Greg Bear, vous savez très bien à quel point ce genre de choses peut devenir bizarre. Le problème, c’est que ce genre de choses relève de moins en moins du domaine de la science-fiction et qu’il n’existe pratiquement aucun cadre éthique permettant de se prémunir contre des abus effroyables.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres des possibilités offertes par la biologie synthétique. Il est également possible de concevoir des enzymes entièrement nouvelles, d’insérer les gènes qui les codent dans des bactéries et de les utiliser comme réactifs pour produire des composés entièrement nouveaux.

Toujours pas convaincu? Si vous allez sur le site web du gouvernement du Canada, là maintenant, voici l’un des articles qu’ils ont mis en ligne. Je vous recommande de l’archiver.

Horizons politiques Canada – Explorer la convergence biodigitale

Je me réveille avec la lumière du soleil et l’air salé de la mer Adriatique. Je n’habite pas près de la Méditerranée, mais mon IA, qui est aussi mon conseiller en santé, m’a prescrit une qualité d’air, une odeur et une intensité solaire spécifiques pour gérer mes niveaux d’énergie le matin, et a programmé ma chambre à coucher pour imiter ce climat.

Les draps de lit frais cultivés dans mon immeuble à partir de champignons qui se régénèrent sont meilleurs que je ne l’imaginais; je me sens reposé et prêt à affronter la journée. Je dois vérifier quelques points avant de me lever. J’envoie un message à mon cerveau pour qu’il ouvre l’application qui contrôle mon taux d’insuline et s’assure que mon pancréas est soutenu de manière optimale. Je n’imagine pas m’injecter avec des aiguilles comme le faisait ma mère lorsqu’elle était enfant. Aujourd’hui, c’est une greffe de microbes qui s’ajuste automatiquement et fait un rapport sur mes niveaux.

Tout semble aller bien, alors je consulte l’interface numérique de mon cerveau pour lire les données du rêve qui ont été enregistrées et traitées en temps réel la nuit dernière. Mon application thérapeutique analyse les réponses émotionnelles que j’ai exprimées pendant mon sommeil. Elle me suggère de prendre le temps d’aller dans la nature cette semaine pour réfléchir à mon rêve récurrent où je suis piégé dans une boîte et renforcer l’activité neuronale utile de mon subconscient. Mon IA me recommande une « journée en forêt ». Je réponds « d’accord », et mon IA et mon implant neuronal font le reste.

J’ai abordé ce sujet dans le dernier Spartacast, mais je ne pense pas avoir vraiment réussi à faire passer le message. Les biotechnologies et les technologies de l’information sont complètement imbriquées, et ce depuis des décennies. Quelqu’un se souvient-il de Folding@home, où les gens utilisaient leur PlayStation pour apporter de la puissance de traitement à un réseau de superordinateurs distribués?

C’était en 2007, et le logiciel client lui-même existe depuis 2000. Aujourd’hui, tout se fait sur ordinateur. L’idée derrière les vaccins ARNm est essentiellement de numériser les vaccins en les réduisant à des séquences de gènes synthétiques et en utilisant des cellules humaines comme bioréacteurs pour fabriquer la protéine réelle, en sautant tout un tas d’étapes de fabrication.

D’accord, il y a CRISPR. Il y a les DREADD. Il y a les nanotransducteurs. Il est possible de créer des amyloïdes artificiels, comme les semi-conducteurs amyloïdes d’Ehud Gazit. Il y a même plus que cela. Un de mes amis sur Twitter, C.M. (qui se fait actuellement appeler @CRISPR_Cas69), m’a signalé un article sur la mise en œuvre d’une architecture de von Neumann complète au sein de nanoparticules lipidiques seules:

Science Advances – Architecture informatique basée sur les nanoparticules pour les réseaux neuronaux de nanoparticules

L’absence d’une architecture informatique évolutive basée sur les nanoparticules limite considérablement le potentiel et l’utilisation des nanoparticules pour la manipulation et le traitement de l’information à l’aide de schémas informatiques moléculaires. Inspirés par l’architecture de von Neumann (AVN) [NdT. voir sur Wiki], dans laquelle de multiples programmes peuvent être exploités sans restructurer l’ordinateur, nous avons réalisé l’AVN à base de nanoparticules (AVNN) sur une puce lipidique pour des exécutions multiples d’opérations logiques moléculaires arbitraires dans une seule puce sans refabrication. Dans ce système, les nanoparticules sur une puce lipidique remplissent la fonction de matériel comprenant la mémoire, des processeurs et des unités de sortie, et les brins d’ADN sont utilisés comme logiciel pour fournir des instructions moléculaires permettant de programmer facilement des circuits logiques. L’AVNN permet à un groupe de nanoparticules de former un réseau neuronal feed-forward, un perceptron, qui met en œuvre des opérations logiques booléennes fonctionnellement complètes, et fournit une architecture informatique et un circuit imprimé programmables, réinitialisables et évolutifs pour former des réseaux neuronaux de nanoparticules et prendre des décisions logiques.

Que se passerait-il si nous intégrions toutes ces idées disparates dans une plateforme unique? Que pourrions-nous créer? Pourrions-nous injecter à quelqu’un une substance qui génère des tissus intelligents manipulés à distance dans le corps d’une personne? Pensez-y. Imaginons que nous utilisions de l’ARNm pour produire des facteurs de Yamanaka dans les cellules d’une personne afin de les transformer en cellules souches in vivo, puis que nous épissions de nouveaux gènes dans ces cellules afin de générer une lignée cellulaire synthétique entièrement nouvelle, dotée de fonctionnalités inédites. Ensuite, imaginons que ces collections de cellules soient amenées à effectuer des tâches spécifiques en manipulant leur potentiel membranaire à l’aide de nanotransducteurs ou en utilisant la chimiogénétique. Et si ces cellules migraient dans tout le corps, se divisaient et formaient des colonies, comme un organisme symbiotique, tout en échappant au système immunitaire en émettant des signaux identiques à ceux des cellules humaines? Et si ces cellules pouvaient être amenées à sécréter des neurotransmetteurs ou des hormones dans l’espace extracellulaire pour manipuler les fonctions des cellules normales du sujet? Et si elles pouvaient être utilisées pour construire des échafaudages tissulaires autour des organes existants du sujet et manipuler ou contrôler leur fonction, grâce au remodelage de la matrice extracellulaire?

Il ne s’agit là que de quelques exemples hypothétiques. Il existe de nombreuses autres possibilités de mise en œuvre, y compris l’utilisation de l’ingénierie tissulaire pour fabriquer des organes « cybernétiques » entièrement nouveaux, imprimés en 3D [NdT. ce qui est triomphalement annoncé par le FEM]. À l’avenir, les soldats pourraient se passer de porter un masque à gaz. Pourquoi se donner cette peine, si on leur a implanté un organe qui sécrète instantanément de l’atropine dès qu’ils sentent une bouffée de VX, ou si leurs récepteurs d’acétylcholine ont été complètement modifiés pour résister à la fixation des organophosphorés? Et si les officiers de renseignement avaient tous un QI de 200 et une mémoire parfaite parce que leur dentelle neuronale [NdT. voir ici] relie leurs cerveaux à des cerveaux imprimés baignant dans des cuves, formant un véritable esprit de ruche?

C’est ce genre de questions, et bien d’autres encore, que se posent les principaux groupes de réflexion militaire aux États-Unis, en Russie et en Chine. Personne ne veut perdre l’effet de surprise stratégique en étant le seul pays à ne pas avoir fabriqué à temps des surhommes pour la Troisième Guerre mondiale. La DARPA sait que les pratiques de la Chine sont extrêmement douteuses en matière d’éthique et qu’il est probable qu’elle se livre à des expérimentations humaines en coulisse. Cela incite nos propres dirigeants à faire de même (et c’est effectivement ce qu’ils font).

Ce ne sont pas là les seules possibilités qu’offre la biologie synthétique. Assassiner sans possibilité d’attribution, débiliter des personnes spécifiques en provoquant des problèmes de santé chroniques, détruire l’agriculture ennemie avec de nouveaux pathogènes végétaux, fabriquer des virus et des bactéries de toutes pièces pour produire des armes biologiques hyperlétales, obtenir l’obéissance et la docilité des gens en modifiant l’équilibre des androgènes et des neurotransmetteurs dans leur corps afin d’atténuer leur agressivité et leur désir de récompense, et la liste est encore longue.

Lorsque Klaus Schwab affirme que ceux qui maîtrisent ces technologies maîtriseront le monde, en fait, il sous-estime la situation. Avec ces technologies, il est possible de reconfigurer toute une espèce – y compris les humains – pour en faire quelque chose de complètement différent.

Je ne saurais trop insister sur ce point. La biologie synthétique et les neurotechnologies doivent faire l’objet d’un débat public dès maintenant, et des politiques doivent être adoptées pour définir strictement des limites internationales et contraignantes à leur utilisation. Dans le cas contraire, les êtres humains de demain seront inévitablement réduits à des produits artificiels.

Les personnes qui se cachent derrière tout cela sont des anti-personnalistes. Ils ne voient aucune valeur dans la personne en tant que telle, la personne elle-même. Seul le bien collectif compte pour eux.

Stanford Encyclopedia of Philosophy – Personnalisme

Les personnalistes considèrent la personne (ou « personnalité ») comme la notion fondamentale, celle qui donne un sens à toute la réalité et en constitue la valeur suprême. La personnalité est porteuse d’une dignité inviolable qui mérite un respect inconditionnel. Pour l’essentiel, le personnalisme n’est pas une philosophie théorique de la personne. Bien qu’il défende une compréhension théorique unique de la personne, cette compréhension est en elle-même de nature à soutenir la priorité de la philosophie pratique ou morale, tandis que, dans le même temps, l’expérience morale de la personne est de nature à déterminer de manière décisive la compréhension théorique. Pour les personnalistes, une personne combine subjectivité et objectivité, activité causale et réceptivité, unicité et relation, identité et créativité. Soulignant la nature morale de la personne, ou la personne en tant que sujet et objet d’une activité libre, le personnalisme tend à se concentrer sur l’action pratique et morale et sur les questions éthiques.

Les agents de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) voient les êtres humains comme des êtres avides de ressources, tribaux et agressifs. En somme, une espèce nuisible envahissante. Il suffirait qu’un groupe de bioéthiciens décide: « Mince, la civilisation gagnerait à ce qu’on élimine de l’être humain sa capacité à commettre des crimes, son comportement agressif, son sectarisme et son fanatisme ».

Puis, sans qu’on s’en rende compte, un jour, les gens font la queue pour recevoir leurs « vaccins » et, des années plus tard, ils commencent à avoir des enfants qui tiennent plus de la fourmi charpentière que de l’être humain, totalement incapables de devenir une personne, de vivre l’expérience intrinsèquement bénéfique de devenir un homme ou une femme.

Tout le monde pense encore que le problème se résume à un virus ou à un vaccin. Ce n’est pas le cas. C’est beaucoup, beaucoup plus que ça qui est en jeu. Bien plus que ce que la plupart des gens peuvent imaginer.

-Spartacus

Drogues et démons.

J’ai passé pas mal de temps à répondre à un auteur sur Substack, en fait celui qui a écrit les deux derniers articles (un, deux) que j’ai traduits. Je lui citais cet article sur C.S. Lewis – vous pouvez le (re-)lire – qui décrivait assez bien à l’époque comment les enjeux du progrès exigeraient tôt ou tard (c’est-à-dire maintenant) la destruction de ce qui fait l’humanité.

Comme je lis beaucoup et publie parfois les commentaires d’autres personnes, je vous inflige les miens, pour une fois, qui serviront d’article du jour.

J’ai inclus les commentaires en version originale, juste pour faire le malin.


Traduction

[…] Oui, l’initiative « Nouvelle Route de la Soie » est un vaste sujet à couvrir, en effet. Comme pour tout autre sujet, sa compréhension est vraiment une question d’angle. Personnellement, je la vois comme un indicateur clair de qui sera mis à la tête du prochain empire colonial.

Vous semblez consulter plusieurs sources différentes – d’ailleurs les mêmes que moi (par exemple, Iain Davis et Riley Waggaman) – ce qui est toujours une bonne idée. Je pense que tous ont quelque chose d’intéressant à dire, jusqu’à ce que ça soit le contraire, parce qu’ils sont soit dépassés, soit à la solde de quelqu’un. Matthew Ehret, que j’ai aidé pour une chose ou deux par le passé (c’est en fait un type assez sympathique), est un cas d’étude dans ce domaine, très astucieux et pertinent en ce qui concerne l’Occident, absolument pas fiable en ce qui concerne la Russie et la Chine.

Ma conclusion présente sur la situation actuelle est que C. S. Lewis était assez proche de la vérité quand il a écrit « L’abolition de l’homme » (un très bon article à lire à ce sujet : https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, que j’ai utilisé sur mon blog). Pour parler franchement, ils nous ont donné beaucoup trop d’outils que nous aurions pu utiliser à notre avantage, ce que, malheureusement, nous n’avons pas fait. Nous aurions pu orienter notre navire vers une plus grande autonomie personnelle, notamment en matière d’énergie et de technologie, mais nous nous sommes endormis à la barre et sommes devenus complaisants. Maintenant, ils prévoient de tout nous confisquer, à l’exception de quelques machins, dont l’utilisation sera sévèrement contrôlée et conditionnée (pensez aux MNBC), ce qui leur permettra de conserver leur place tout en haut de la chaîne alimentaire – littéralement. Leur mode opératoire a toujours été de maintenir le statu quo en freinant l’évolution naturelle de la société vers plus de liberté. Je pense que notre mode de vie confortable et la très grande efficacité de ce que nous utilisons au quotidien – ce qu’ils ne peuvent pas tolérer – ont conduit à un retour de flamme très violent (la Troisième Guerre mondiale, comme vous dites). À l’ère des puces de 4 nanomètres, nous voilà confrontés à un retour avant l’époque où le feu et le bétail permirent à l’humanité de prospérer – maintenant, c’est éoliennes et grillons pour tous. Ce mouvement de yo-yo, on peut l’observer tout au long de l’Histoire.

Au départ, je visais un simple échange d’idées, mais je réalise maintenant que j’ai écrit un synopsis pour mon prochain article 🙂

Skidmark, 22 février

Ok, jusque là tout va bien. Puis l’auteur me répond au sujet de C.S. Lewis – qui croyait à l’existence de démons – et se lance ensuite dans un exposé sur le fait que ce genre de découvertes est possible par la modification de la conscience qu’induit l’usage de la DMT.

Vous présentez ici beaucoup de réflexions intéressantes. Je pense que nous avons des vues similaires. Il est intéressant que vous mentionniez C.S. Lewis… J’ai lu les Lettres de Screwtape dernièrement et je pense qu’il y a des éclairs de brillance, bien que Lewis soit beaucoup trop conservateur à mon goût… (mais c’est le type de conservatisme que je respecte – fondé sur des principes, sur la morale, sur un amour authentique envers notre prochain, ce qui est, je pense, ce que le christianisme est censé être).

Je pense qu’il est intéressant de noter que Lewis croyait littéralement aux démons. Y a-t-il eu, depuis Lewis, un penseur européen important qui a littéralement cru à la réalité des démons?

Je suppose que je fais partie de la première génération d’intellectuels de la tradition intellectuelle occidentale à croire en l’existence d’êtres sentients qui ne sont pas humains. En réalité, je suppose que Terrence McKenna a donné le coup d’envoi de toute cette tendance avec son idée de Renaissance Archaïque.

Richards Tarnas a écrit Cosmos and Psyche, qui est une apologie de l’astrologie destinée à convaincre les sceptiques intellectuels occidentaux qu’il y a quelque chose de valable dans les idées que la culture ancienne nous a léguées… Mais je ne crois pas qu’il aille jusqu’à suggérer que des êtres magiques invisibles existent littéralement et sont aussi réels que les êtres humains. Mais le fait est que beaucoup, beaucoup de gens ont eu des expériences avec des êtres hyper-réels alors qu’ils étaient sous l’emprise de la DMT. […]

Mais vraiment, comment pourrait-on prendre au sérieux un microbiologiste qui refuse de regarder dans un microscope? Si on est intéressé à comprendre la conscience, on doit utiliser les outils disponibles pour changer la conscience. Cela ne se limite en aucun cas aux drogues psychédéliques, mais elles constituent un moyen sûr et efficace d’étudier son propre esprit, et si on ne sait rien de son propre esprit, on ne sait pas la moindre chose sur la vie, l’univers et le reste.

Maintenant, l’opinion par défaut parmi les matérialistes laïques formés à l’université que le seul type d’intelligence approchant le génie des êtres humains serait les extraterrestres. Le matérialisme permet l’existence possible d’êtres hyper-intelligents, dotés peut-être de pouvoirs semblables à ceux de Dieu (rendus possibles par leur technologie avancée). Ou peut-être que les ordinateurs pourraient devenir intelligents, quoi que cela signifie. Mais des êtres invisibles qui apparaissent aux gens dans des visions? Ce n’est pas acceptable.

Mais le fait est que si un chercheur qui étudie la conscience refuse de fumer du DMT, comme Richard Dawkins l’a apparemment fait lorsque Graham Hancock l’a mis au défi de le faire, il révèle qu’il n’est pas assez curieux du sujet qu’il a à traiter.

Donc, le fait est qu’il y a tout un tas de gens qui ont fumé du DMT et ont rencontré différents types d’entités. On peut même aller sur les forums de DMT Nexus et trouver des rapports de voyage dans lesquels les gens décrivent les différentes ¨espèces¨ ou ¨catégories¨ d’entités qui existent. La récurrence avec laquelle des entités similaires apparaissent à différentes personnes de différents milieux culturels me suggère que l’explication la plus probable est que ces êtres sont réels, ou du moins aussi réels que nous le sommes.

Sérieusement, j’encourage le lecteur à aller voir DMT Nexus, en particulier le lexique de l’hyperespace, qu’on peut trouver ici: https://wiki.dmt-nexus.me/Hyperspace_lexicon.

En fin de compte, je crois que la réalité est une illusion et que la seule chose dont nous pouvons parler honnêtement sont les perceptions de nos propres systèmes nerveux. Je suis donc un peu réticent à parler de la réalité des choses.

Quoi qu’il en soit, merci d’avoir mentionné C.S. Lewis. Je sais que vous ne l’avez mentionné qu’en passant, mais j’avais quelque chose sur lui et vous m’avez donné l’impulsion pour l’écrire. Je ne manquerai pas de lire votre article sur lui prochainement.

NEVERMORE MEDIA, 23 février

Le genre de sujet sur lequel il vaut vraiment mieux ne pas me lancer… Je ne garantis pas non plus que tout le monde aimera ma réponse.

Ok, je suis à peu près certain que je vais être beaucoup trop conservateur à votre goût. C’est généralement le cas.

Donc, C. S. Lewis croyait réellement aux démons. Je ne le savais pas, je ne l’ai jamais lu – j’ai juste republié l’article dont j’ai donné le lien. Quant à la réalité des démons, j’ai ma propre théorie, issue de mon expérience personnelle, que j’aborderai dans une minute.

Vous mentionnez souvent le DMT. Chose intéressante, j’ai lu quelque part que le fait qu’il ait été utilisé par des peuples tribaux pour ses effets hallucinogènes est une pure fiction, qui fait partie d’une plus vaste opération psychologique. Apparemment, ces tribus ne l’ont utilisé que pour ses propriétés médicinales, en cas d’affections intestinales, rien de plus. L’utilisation « traditionnelle » de l’ayahuasca est un mythe complet, qui a prospéré avec l’avènement du tourisme de la drogue en Amérique du Sud, tout comme son utilisation dans les rituels chamaniques, une autre légende tenace. Je suis enclin à le croire puisque 99% de ce que l’on nous présente comme une Histoire légitime, y compris l’Histoire récente ou actuelle, est une pure supercherie, entretenue par des agents du renseignement tels que Castaneda et ses semblables (sans oublier Sting), afin de détourner tout le monde du bon sens le plus élémentaire, plus connu sous le nom de réalité.

Donc non, je ne considère pas la réalité comme une « illusion », bien au contraire. Si on s’engage dans cette voie, on aboutit au solipsisme, une façon polie de dire complètement cinglé. À propos, il en va de même pour le dernier dogme « gauchiste » – ou woke – qui nous dit que l’homme est une fin en soi et que les lois naturelles n’existent pas – vous savez, le feu ne brûle pas et il n’y a ni hommes ni femmes. Tout ça fait partie de la même opération, qui dure depuis plusieurs décennies. Cette notion de relativisme absolu (ou quelque chose comme ça) a été l’axe central de toutes sortes de programmes de contrôle mental en cours au XXe siècle – vous savez lesquels. Les personnages visqueux que vous mentionnez, Richards Tarnas de Harvard, Terrence McKenna de Berkley – plus d’autres comme Ken Kesey, Hunter Thompson et bien sûr Timothy Leary, qui l’a même admis – ont déjà été pour la plupart démasqués comme agents, employés dans des programmes du renseignement (lecture utile ici : http://mileswmathis.com/kesey.pdf). Pas la peine d’en dire plus sur Graham Hancock, le chouchou de Netflix (CIA). Autre lecture intéressante, à propos de Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (oui, je lis beaucoup Miles et j’en traduis même une partie), aucun mot que je connais ne pouvant même effleurer l’ampleur du mépris que m’inspire cette épave.

Ces projets ont étudié de manière assez approfondie les propriétés de « reprogrammation » des drogues et ont employé les individus susmentionnés, et bien d’autres, en tant que promoteurs de drogues auprès des jeunes générations, pendant que Big Pharma faisait de même auprès de leurs parents. Nous savons tous comment le LSD a été utilisé pour écraser le mouvement hippie, mais il en va de même pour la marijuana – je me souviens de Romain Bouteille, un artiste français, se souvenant de la « révolution » de mai 68, expliquant comment la dissidence (de toutes façons fabriquée de toutes pièces) a été essentiellement stoppée dans son élan par une nouvelle variété de marijuana sortie de nulle part – c’est-à-dire du renseignement. Aujourd’hui, bien sûr, tout ça s’entremêle et se chevauche, les enfants étant mis sous drogues dures (Adderall, notamment) sans raison valable dès leur prime enfance tandis que leurs parents consomment des montagnes de cocaïne, Fentanyl et autres. Ou se font prescrire des médicaments psychoactifs par un psychologue à qui ils parlent sur leur smartphone en utilisant une application de télépsychiatrie – je ne plaisante pas.

Passons maintenant à la question des démons. On ne voit pas vraiment de « démons » quand on est sous l’emprise de drogues. En passant, je ne crois pas qu’il existe d’êtres sentients qui ne soient pas humains. Je ne crois pas non plus que tous les humains soient pleinement sentients, ce que j’expliquerai plus loin. Aucune drogue, quelle qu’elle soit, n’ajoute quoi que ce soit à la conscience, elle ne peut que lui enlever quelque chose – « augmenter » est un terme impropre. Je ne pense pas non plus qu’elles y changent quoi que ce soit, elles ne font que la rétrécir, ce qui n’est pas une bonne chose. J’ai beaucoup lu sur ce qu’est réellement l’esprit, sur son origine (indice: ce n’est pas le cerveau lui-même) et sur la façon dont les connexions fonctionnent dans le cerveau – on ne fait pas pousser des neurones supplémentaires ou on ne crée pas de nouvelles connexions quand on est défoncé, on se contente d’activer ou de désactiver celles que l’on a et on finit par faire un cauchemar éveillé. Le fait que de nombreuses personnes fassent le même type de cauchemar n’est pas plus concluant quant à la réalité de ce dernier que le fait que les personnes qui vivent une expérience de mort imminente voient toutes la même chose. À toutes fins utiles, ces dernières ne sont pas mortes, leur cerveau manque simplement d’oxygène. Elles ne voient pas un aperçu du Paradis, de Dieu ou de quoi que ce soit d’autre. Je pense que quelque chose dans le cerveau se met en marche, un genre de mécanisme tampon. Certains disent que la glande pinéale se met à produire de la DMT, ce qui nous ramène à mon point de départ. Bon, on pourrait argumenter que puisque le cerveau est censé être un genre de récepteur d’ondes, il pourrait capter un signal inhabituel dans certaines conditions. Je n’ai rien pour prouver ou réfuter cette hypothèse. Encore une fois, compte tenu du constant tsunami de conneries qui nous est servi en guise de science de nos jours, j’en doute fort.

Quelles sont donc ces choses que l’on appelle des démons? Il faut avant tout accepter l’idée que la vie est essentiellement une âme dans un corps physique – y compris pour les animaux. Ensuite, que l’âme a besoin de rester intacte autant que le corps physique, et j’aborderai cette question dans un instant. Quelqu’un a dit que la mort survient lorsque l’âme ne peut plus rester dans le corps et je crois que c’est vrai. Et je crois que la folie n’est rien d’autre qu’un moyen pour l’âme de faire face à des événements insupportables afin de sauver la connexion un peu plus longtemps. C’est ce que j’ai vu arriver à de nombreuses personnes âgées au cours de ma vie. C’est aussi ce que j’ai vu arriver à une personne sur deux au cours des trois dernières années, lorsque quatre milliards de personnes ont fait n’importe quoi pour éviter d’envisager le fait que d’autres puissent vouloir les tuer. Ils n’y connaissaient pas grand chose question démons, apparemment.

Eh bien, il se trouve que je suis peut-être une autorité en la matière, puisque presque tout le monde dans ma famille en est un, ce que je vais expliquer. Alors que je me suis battu pendant de nombreuses années pour me préserver de leur influence, j’en suis venu à comprendre que si on blesse ou compromet son âme assez longtemps, une partie de celle-ci meurt purement et simplement pour ne plus jamais revenir, ce qui laisse la place à quelque chose d’autre. Je crois que c’est exactement ce qui est arrivé à cette bande de connards. Je n’ai aucune idée de ce qu’est ce quelque chose, mais je sais qu’il émet une très mauvaise vibration, que je repère à un kilomètre de distance – ce que peuvent aussi faire mon chien et les jeunes enfants. On m’a raconté des récits à propos des couleurs que les enfants perçoivent autour des gens et ce sont ces mêmes enfants qui me les ont racontés. On devrait toujours prendre les enfants et les animaux très au sérieux. Ils sont très difficiles à duper, comme le savent la plupart des acteurs. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les enfants en particulier sont dans le collimateur en ce moment, plus que pour un quelconque mobile de surpopulation à la mords-moi-l’noeud. Les Schwab, Fauci, Gates et Wolensky de ce monde ont encore besoin d’un mince vernis de légitimité. Peut-être veulent-ils éviter qu’on les voie effrayer les enfants ou faire aboyer et grogner les chiens. Comme je l’ai dit plus tôt, ce n’est pas quand on est défoncé qu’on voit des démons. On les voit quand notre perception est parfaitement ajustée.

Mon conseil non sollicité est le suivant: avant tout, il faut se tenir à l’écart de toute sorte de drogue psychotrope – et je dis bien toute. Pas seulement parce qu’elles sont utilisées comme armes par la CIA, mais parce que tout ce dont elles sont capables, c’est de nous isoler du flux constant de la réalité, de la Nature principalement, dont notre esprit et notre corps ont besoin pour rester sains et florissants – quelque chose que les élites aimeraient beaucoup nous confisquer, d’ailleurs. Il faut également être particulièrement prudent quant aux effets à long terme des drogues, dont il faut beaucoup de temps pour guérir. Et je ne parle pas de dommages physiques, je parle de dommages à l’âme elle-même. À tel point que, si on consomme n’importe quel type de drogue en quantité suffisante, je pense qu’il faut probablement plus d’une vie pour s’en remettre. Et si on est vraiment malchanceux, on risque de rejoindre les rangs des âmes gravement endommagées. Vous savez probablement que bon nombre de patients schizophrènes suite à un traumatisme voient des démons en permanence. Quelle coïncidence.

Maintenant, juste pour être clair, je ne parle pas seulement des drogues psychédéliques, bien qu’elles soient les plus destructrices. Je parle de petites choses comme le cannabis ou l’alcool. Et je ne parle pas non plus de descendre une bouteille de whisky ou de vodka avant midi, je parle de quantités infimes de vin, de bière, de cidre, etc. Je parle d’un demi-verre par an. Il n’existe pas de quantité sûre et certainement pas de rapport risque/bénéfice, dans tous les cas. Vous ne le croirez peut-être pas maintenant, mais ça devient clair comme de l’eau de roche une fois qu’on en est sorti.

Quoi qu’il en soit, je ne conçois même pas pourquoi quelqu’un voudrait modifier sa perception alors qu’il est déjà assez difficile d’assimiler quoi que ce soit dans un état « normal ». Alors peut-être que c’est là tout le problème. Peut-être que certaines personnes ne veulent tout simplement pas accepter la réalité telle qu’elle est. Tant pis pour eux.

Si vous le permettez, je vais illustrer ce dernier point par un exemple tiré d’un autre sujet. J’ai eu cette conversation à propos de la télévision (un appareil strictement interdit dans mon foyer) à une occasion:

  • « Pourquoi tu n’as pas la télévision? »
  • « Tu en as une? »
  • « Ben, oui. »
  • « Tu l’as déjà regardée? »
  • « Évidemment. »
  • « Et tu le regarderais encore? »
  • « Bien sûr. »
  • « Alors désolé, je ne peux pas répondre à ta question et je ne peux rien faire pour toi. »

Mon propos est que le problème n’est pas un quelconque risque d’effet secondaire. Le problème est que les drogues, tout comme la télévision – et les smartphones, d’ailleurs – fonctionnent. C’est là leur véritable danger intrinsèque. J’ai la conviction plutôt impopulaire que les drogues ont fait dérailler des civilisations entières dès leur apparition, qu’elles sont la principale raison, ou au minimum le symptôme, pour laquelle nous sommes dans une impasse depuis lors, et que les cultures où les drogues sont tolérées – pour ne pas dire enracinées – sont condamnées. À présent que nous disposons de tant de moyens différents pour échapper à la réalité, et que d’autres arrivent à grands pas – les bidules high-tech de contrôle du cerveau – je crains que cette civilisation ne soit déjà foutue. Pas en danger, pas mourante: morte. Elle a vomi trop de mensonges pour son propre bien, au point de ne plus rien savoir faire d’autre, et trop de gens les ont crus. Bien que je la déteste profondément depuis toujours, j’ai essayé de me battre pour elle ces trois dernières années, sans grand succès. Si vous voulez savoir, je ne l’ai fait que pour les enfants.

Vous ne voudrez peut-être pas accepter tout ça, et ça me va. Je comprends qu’on puisse penser que les choses n’ont pas l’air si terribles. Je peux me tromper. Je ne peux pas non plus le prouver. Il n’y a pas de « groupe de contrôle », n’est-ce pas? Juste des civilisations mortes qui pavent le chemin de l’Histoire, et personne ne peut dire exactement pourquoi.

Skidmark, 26 février

Texte original

You’re very welcome and thank you, too. Yup, the Belt and Road Initiative is a big fish to fry, indeed. As for every other topic, understanding it is really a matter of angle. I personally see it as a clear indicator of who will be put in charge of the next colonial empire.

You seem to go to several different sources – incidentally the same ones I go to (e.g. Iain Davis and Riley Waggaman) – which is always a good idea. My take is, they all have something interesting to say until they don’t, because they’re either out of their depth or on someone’s payroll. Matthew Ehret, whom I helped with one thing or two in the past (he’s actually quite a nice guy), is a case study for that, very astute and on point about the West, completely unreliable about Russia and China.

My present conclusion about the current state of affairs is that C. S. Lewis was pretty close to the mark when he wrote « The abolition of Man » (a very good article to read about that: https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, that I used on my blog). To put it bluntly, they gave us entirely too many tools that could have been potentially used to our advantage, and, sadly, weren’t. We could have steered the boat towards more personal autonomy – especially energy- and technology-wise – but then we fell asleep at the wheel and became complacent. Now they’re planning to take it all away bar a few, which usage thereof will be severely monitored and conditional (think CBDC), in order for them to remain at the top of the foodchain – quite literaly. Their MO has always been maintaining the status quo by reining in the natural evolution of society towards freedom. I believe our comfortable way of life and the very high efficiency of our daily life appliances – they can’t have that – entailed a very violent blowback (WWIII, as you put it). In the age of 4 nanometer chips, we’re facing going back to a time before fire and livestock helped humanity prosper – now it’s windmills and crickets for all. You can see that yo-yoing all throughout History.

I initially meant a simple exchange of ideas but now I realize I’ve written a synopsis for my next article 🙂

Looking forward to reading more from you.

Skidmark, Feb 22

You have a lot of interesting thoughts here. I think that we have similar views. Interesting that you mention C.S. Lewis… I´ve been reading the Screwtape Letters lately and I think that it has flashes of brilliance, although Lewis is far too conservative for my tastes… (but it´s the type of conservatism that I respect – principled, moral, based on genuine lovingkindness towards our fellow man, which is what I think Christianity is supposed to be all about.)

I think that it´s interesting to note that Lewis literally did believe in demons. Has there been an important European thinker since Lewis who literally believed in the reality of demons?

I guess that I am part of the first generation of intellectuals in the Western intellectual tradition to believe in the existence of sentient beings who are not human. Really, I suppose that Terrence McKenna kicked off this whole tendency with his idea of the Archaic Revival.

Richards Tarnas wrote Cosmos and Psyche, which is an apology for astrology intend to convince Western intellectual skeptics that there is something of value in the ideas that ancient culture have bestown upon us… But I don´t believe that he goes so far as to suggest that invisible magical beings literally exist and are as real as human beings are. But the fact of the matter that many, many people have had experiences with hyper-real-seeming beings while high on DMT. Now, of course the skeptic

But really, how seriously would you take a microbiologist who refused to look into a microscope? If you are interested in understanding consciousness, you will use the tools that are available for consciousness change. This is by no means limited to psychedelics, but they are a safe and effective way to study one´s own mind, and if you don´t know anything about your own mind, you don´t know the first thing about life, the universe, and everything.

Now, the default opinion amongst university-educated secular materialists that the only type of intelligence approaching the genius of human beings would be aliens. Materialism allows for the possible existence of hyper-intelligent beings, possibly with God-like powers (made possible by their advanced technology). Or maybe computers could become intelligent, whatever that means. But invisible beings that appear to people in visions? Not allowed.

But here´s the thing – if a researcher into consciousness refuses to smoke DMT, as Richard Dawkins apparently did when Graham Hancock dared him to, he reveals that he is not curious enough about the subject he has

So, the fact of the matter is that there´s a whole hell of a lot of people who have smoked DMT and encountered different kinds of entities. You can even go over the forums at DMT Nexus and find trip reports in which people describe the different ¨species¨ or ¨categories¨ of entities that exist. The recurrence in which similar entities appear to different people of different cultural background suggests to me that the likeliest explanation is that these beings are real, or at least as real as we are.

Seriously, I encourage the reader to go check out DMT Nexus, especially the hyperspace lexicon, which you can find here: https://wiki.dmt-nexus.me/Hyperspace_lexicon.

At the end of the day, I believe that reality is an illusion and that the only thing that we can speak truthfully about are the perceptions of our own nervous systems. So I´m a little reluctant to talk about things being real.

Anyway, thanks for bringing C.S. Lewis up. I know you just mentioned him in passing, but I had something about him and you provided the impetus for writing it down. I´ll be sure to read your article about him sometime soon.

NEVERMORE MEDIA, Feb 23

Ok, I’m pretty sure I’m going to be much too conservative for your taste. I usually am.

So, C. S. Lewis actually believed in demons. I didn’t know that, never read him – just re-published the article I linked. As for the reality of demons, I have my own theory, from personal experience, which I will get into in a minute.

You mention DMT a lot. Interestingly, I’ve read somewhere that the fact it has been used by tribal people for its hallucinogic effects is a fiction, part of a bigger psyop. Apparently those tribes have only used it for its medicinal properties, in cases of gut ailments, nothing more. The « traditional » use of ayahuasca is a complete myth, that has flourished with the advent of drug tourism in South America, as is its use in shamanic rituals, another die-hard tale. I tend to believe that, since 99% of what we’re told as legitimate history, even the recent or current one, is a fabrication, carried on by intelligence assets such as Castaneda and the likes (and let’s not forget Sting), in order to derail everyone from the most basic common sense, better known as reality.

So no, I don’t consider reality as an « illusion », quite the opposite. If you go down that road, you end up in solipsism, which is a polite way to say completely bonkers. By the way, same goes for the latest « leftist » – or woke – dogma, which tells us that man is an end within itself and that there are no such things as natural laws – you know, fire does not burn and there are no men or women. All part of the same decades-old op. That notion of absolute relativism (or something) has been the main axis of all kinds of ongoing mind control programs in the XXth century – you know the ones. The creeps you mention, Harvard’s Richards Tarnas, Berkley’s Terrence McKenna – plus others such as Ken Kesey, Hunter Thompson and of course Timothy Leary, who has even admitted as much – have been mostly outed as spooks, all working for intelligence programs (useful read here: http://mileswmathis.com/kesey.pdf). I really don’t need to say much about Netflix (CIA) darling Graham Hancock. Another interesting read, about Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (yes, I read a lot of Miles and even translate some of it), since no word I know can even begin to convey the magnitude of the contempt I hold that wreck into.

Those projects have studied the « reprogramming » properties of drugs quite extensively and have used the aforementioned individuals, plus many others, to act as drug pushers towards the younger generations, while Big Pharma was doing the same towards their parents. We all know how LSD was used to squash the hippie movement, but the same even goes for marijuana – I remember Romain Bouteille, a French artist, reminiscing about the May’68 « revolution », explaining how dissent (which was manufactured in the first place, anyway) was essentially stopped in its tracks with some new variety of marijuana that came out of nowhere – meaning, intelligence. Nowadays of course, all of this is all mingled and overlapping, children being put on hard drugs (Aderall, notably) for no good reason from infancy while the parents consume mountains of cocaine, Fentanyl and whatnot. Or get prescriptions for psychoactive drugs from a psychologist they talk to on their smartphones using a telepsychiatry app – I kid you not.

Now to the demon thing. You don’t actually see « demons » when you’re high on drugs. As an aside, I don’t believe there are any sentient beings who are not human. I don’t believe that all humans are fully sentient either, which I’ll explain further on. No drug whatsoever adds anything to consciousness, it can only take away from it – « enhancing » is a misnomer. I don’t think it changes anything either, it just narrows consciousness down, which is not a good thing. I’ve read extensively on what the mind really is, where it originates from (hint: not the brain itself) and the way connections work in the brain – you don’t grow extra neurons or create new connections when you’re high, you just switch on or off the ones you have and end up having a waking nightmare. The fact that many people have the same kind of nightmare is no more conclusive of anything in it being real than the fact that people who go through a near-death experience all see the same thing. For all intents and purposes, the latter are not dead, their brain is just lacking oxygen. They don’t see a glimpse of Paradise, or God, or anything even remotely related. Methinks something in the brain just kicks in, like some sort of buffer mechanism. Some say that the pineal gland switches to producing DMT, which brings us back to where I started. Now, one could argue that since the brain is supposedly a dignified wave receptor, it could pick up an unusual signal in certain conditions. I have nothing to prove or disprove that assumption. Again, considering the constant bullshit tsunami aimed at us that passes as science these days, I doubt it very much.

So what are the things they call demons? First you have to agree with the notion that life is essentially a soul within a physical body – including animals. Then, that the soul needs to remain intact as much as the physical body does, and I’ll tackle that issue in a moment. Someone said death occurs when the soul cannot stay inside the body anymore and I believe that to be true. And I believe madness is nothing more than a way for the soul to deal with unbearable events in order to save the connection for a while longer. I’ve seen that happen to many older people in my lifetime. I’ve seen it happen to every other person for the last three years, when four billion people did anything in order to not even consider the fact that others would want to kill them. They didn’t know anything about demons, apparently.

Well, it just so happens I might be an authority on the subject, since just about everyone in my family is one, and I’ll explain. While struggling for many years to steer away from their influence, I’ve come to understand that if you hurt or compromise your soul long enough, part of it simply dies and never comes back, which leaves an open space for something else to take over. I believe it is what happened to those fucking idiots. I have no idea what that something is but I know it sends a very bad vibe, one I can spot from a mile away – so can my dog and little children. I’ve heard stories about colours that children can see around people and I’ve heard it directly from them. Children and animals should always be taken very seriously. They are very hard to dupe, as most actors know. Maybe that’s one of the reason children in particular are in the crosshairs right now, more so than for any kind of overpopulation nonsensical motive. The Schwabs, Faucis, Gates and Wolenskis of this world still need a thin veneer of legitimacy. Maybe they don’t want to be seen frightening the children or making the dogs bark and snarl. As I said earlier, you don’t see demons when you’re high on drugs. You see them when your perception is perfectly tuned.

My unsolicited advice is, first and foremost you need to steer clear from any kind of mind-altering drug – and I mean any. Not just because they have been weaponized by the CIA but because all they can do anyway is cut you off from the constant stream of reality, from Nature mainly, you mind and body need to stay sane and thrive – one thing that the elites would very much like to take away from you, incidentally. You also want to be especially cautious about the long-term effects of drugs, which take a lot of time to recover from. And I’m not talking about physical damage, I’m talking about damage to your soul itself. To the point that, if you use any kind of drug in significant amount, I believe it would probably take longer than a lifetime to heal from them. And if you’re really unlucky, you might join the ranks of the badly damaged souls. You probably know that a good number of trauma-based schizophrenia patients see demons all the time. What a coincidence.

Now just to be clear, I’m not just talking about psychedelic drugs, although they are the most destructive. I’m talking about little things such as cannabis or alcohol. And I’m not talking about downing a bottle of whisky or vodka before noon either, I’m talking about minute amounts of wine, beer, cider, whatever. I’m talking about half a glass a year. There is no such thing as a safe amount and certainly no risk/benefit ratio in any case. You might not believe this but it becomes crystal clear once you’re out of it.

Anyway, I for one cannot even fathom why anyone would want to modify one’s perception when it’s already hard enough to take in anything in a « normal » state. Then maybe that’s the whole point. Maybe some people simply don’t want to take reality as it is. Their loss.

If I may, I’ll illustrate this latter point with an example taken from a different topic. I’ve had this conversation about television (an appliance that is strictly forbidden in my household) on one occasion:

  • « Why don’t you have a TV set? »
  • « Do you have one? »
  • « Well, yes. »
  • « Have you ever watched it? »
  • « Of course. »
  • « Would you watch it again? »
  • « Sure. »
  • « Then I’m sorry, I cannot answer you question and there’s nothing I can do for you. »

The point being that the issue is not some risk of side effect. The issue is that drugs, and indeed television – and smartphones, for that matter – work. That is the real danger in and unto itself. I hold the rather unpopular belief that drugs have derailed whole civilisations from the get-go, that they are the main reason, or at the very minimum the symptom, why we have been going nowhere ever since and that cultures where drugs are tolerated – to say nothing of ingrained – are doomed. Now that we have so many different ways to escape reality, and that more is on the way – the high-tech brain control thingys – I’m afraid this civilization is over. Not in danger, not dying: dead. It’s been spewing out too many lies for its own good, to the point where it cannot do anything else, and too many people believed them. Although I’ve always really hated it in the first place, I’ve tried hard to fight for it these last three years, to no significant avail. If you must know, I only did it for the children.

You might not want to accept any of that, which is fine by me. I can understand why one could think things don’t look that dire. I might be wrong. I can’t prove it, either. There is no « control group », is there? Just dead civilizations paving the way of history, and nobody can tell exactly why.

Skidmark, Feb 26

Si les États-Unis ont vraiment fait exploser Nord Stream, cela signifie-t-il que c’est officiellement la Troisième Guerre Mondiale? – par Nevermore Media.

J’ai moins publié ces derniers jours, pour deux raisons. D’abord, j’ai fait énormément de recherches (sur le Net) pour un peu renouveler, diversifier et affiner mes sources – un travail nécessaire, sous peine de radoter.

Je reviens avec deux articles, dont celui-ci est le premier, d’un auteur plus ou moins sur la même longueur d’onde que moi, avec les mêmes intérêts, les mêmes lectures, le même genre d’angle et les mêmes questions. Le truc assez surprenant (enfin, pour moi) est qu’il se présente comme un anarchiste. Moi qui me prenais pour un vieux réactionnaire, j’étais déjà étonné de me sentir assez proche de Miles Mathis, un révolutionnaire de gauche

Je diffère néanmoins de l’auteur sur quelques points. Un que j’ai déjà abordé: le « monde multipolaire » faisant partie du narratif du Forum Économique Mondial, il n’y a en fait aucune contradiction avec le fait que la Russie adhère à ses objectifs. Autre point: je ne suis pas convaincu que la redistribution des cartes géopolitiques et économiques nécessite une guerre chaude. La spirale occidentale d’auto-destruction pilotée devrait suffire à obtenir le même résultat – mais je peux me tromper, raison pour laquelle je publie des avis différents. Enfin, je nomme le pseudo-conflit actuel Quatrième Guerre Mondiale. Si vous vous demandez pourquoi, voyez le niveau général de la santé, de l’éducation, du monde du travail, et l’état apocalyptique de certaines villes et « zones de non-droit » occidentales, sur un continent que j’ai connu brillant et plein d’avenir.

Deuxième raison de ma moindre publication: il fait beau, les petits oiseaux sont de retour.

Source.


Si les États-Unis ont vraiment fait exploser Nord Stream, cela signifie-t-il que c’est officiellement la Troisième Guerre Mondiale?

Et, la Russie prévoit-elle de prendre le contrôle du passage du Nord-Ouest?

Nevermore Media

15 février

Le 8 février 2023, Seymour Hersh a publié un rapport d’enquête sur le sabotage du gazoduc Nord Stream survenu en septembre de l’année dernière. [NdT. traduit ici]

Dans cet article, Hersh fait des allégations très précises sur la façon dont des plongeurs d’élite de la marine américaine ont placé des explosifs C4 sur le gazoduc sur l’ordre de Biden.

Comme l’explique un article de Mint Press:

Sur la base d’entretiens avec des initiés de la sécurité nationale, Hersh – le journaliste qui a révélé les histoires du massacre de My Lai, du programme d’espionnage de la CIA et du scandale de torture d’Abu Ghraib – affirme qu’en juin, des plongeurs de la marine américaine se sont rendus en mer Baltique et ont fixé des charges explosives C4 sur le pipeline. En septembre, le président Biden lui-même a ordonné sa destruction. Selon Hersh, tous comprenaient les enjeux et la gravité de ce qu’ils faisaient, reconnaissant que, s’ils étaient pris, cela serait considéré comme un « acte de guerre » flagrant contre leurs alliés.

Si tout cela est vrai, c’est un très grave problème. Une attaque de cette importance me porte à croire que la guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie en Ukraine est susceptible de conduire à la Troisième Guerre Mondiale. Et c’est probablement vrai.

Hersh, si vous ne le saviez pas, est un journaliste lauréat du prix Pulitzer qui compte à son actif de nombreuses révélations importantes. Quand il se décrit comme « le plus grand journaliste d’investigation du monde », il ne fait pas que se vanter.

Il a fait ses preuves, a gagné ses galons, et est respecté par ses pairs. Ce n’est pas Alex Jones qui hurle que l’OTAN fait sauter un gazoduc. Ça émane d’une source aussi crédible qu’on puisse imaginer.

Je constaterai donc simplement l’évidence. C’est un acte de guerre. Si l’OTAN a vraiment fait sauter le Nord Stream, cela signifie que l’OTAN est en guerre avec la Russie.

Je sais que je ne suis pas le seul à soupçonner que l’opération psychologique du COVID était le premier round de la Troisième Guerre Mondiale, mais je pense qu’il est temps d’arrêter de conjecturer. Je pense que c’est indéniable. La Troisième Guerre Mondiale n’est pas au coin de la rue. Elle est déjà là.

Gardons à l’esprit que la Russie bénéficie du soutien sans équivoque de la Chine pour ce qui est de défier l’OTAN. Peu avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine, Poutine et Xi Jinping ont tenu une conférence de presse commune au cours de laquelle les deux dirigeants ont annoncé la fin de l’ordre mondial unipolaire.

En d’autres termes, ils ont dit: « Vous n’avez plus à nous dire ce que nous devons faire ». C’était une étape historique capitale. Les commandants de deux des trois plus puissantes armées du monde déclaraient officiellement la fin de l’hégémonie mondiale des États-Unis.

Alors… qu’est-ce que ça signifie exactement pour ceux d’entre nous qui souhaitent vivre leur vie en paix, sans être chamboulés par la guerre? Comment pouvons-nous nous préparer au mieux pour l’avenir?

Eh bien, je suppose que nous devrions tous nous préparer à nous bunkeriser et à traverser la tempête. Si c’est la Troisième Guerre Mondiale, notre priorité devrait être d’abord et avant tout la survie. Comment pouvons-nous devenir aussi autosuffisants que possible afin d’être prêts en cas de défaillance catastrophique du système? Comment pouvons-nous nous assurer que nos amis et nos familles sont protégés? Comment pouvons-nous nous organiser politiquement dans le contexte d’une guerre mondiale?

Bien que je pense que beaucoup de mes lecteurs seront d’accord avec moi pour dire qu’il s’agit vraiment d’une Troisième Guerre Mondiale, je pense qu’il y a encore beaucoup de déni sur ce que cela implique exactement, y compris dans les médias alternatifs.

Il y a, bien sûr, une question importante: la guerre en Ukraine est-elle ou non mise en scène à des fins de propagande, ou plutôt, dans quelle mesure est-elle effective?

Les nations BRICS n’ont cessé d’affirmer leur loyauté à l’égard de l’ONU et de son arnaque de « développement durable », l’Agenda 21/2030: [NdT. et la Russie envers le Forum Économique Mondial, et la mise en place de l’identité digitale, etc.]

Nous réaffirmons notre engagement à mettre pleinement en œuvre l’Agenda 2030 pour le développement durable. Nous préconiserons également un développement équitable, ouvert, global, axé sur l’innovation et inclusif, afin de parvenir à un développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et environnementale – de manière équilibrée et intégrée. Nous soutenons le rôle important des Nations Unies, notamment du Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable (High Level Political Forum on Sustainable Development – HLPF), dans la coordination et l’examen de la mise en œuvre mondiale de l’Agenda 2030.

Nous soulignons l’importance d’une économie mondiale ouverte et inclusive permettant à tous les pays et à tous les peuples de partager les bénéfices de la mondialisation. Nous restons fermement attachés à un système commercial multilatéral fondé sur des règles, transparent, non discriminatoire, ouvert et inclusif, tel qu’il est incarné par l’OMC. Nous réaffirmons nos engagements à assurer la mise en œuvre et l’application intégrales des règles existantes de l’OMC et sommes déterminés à travailler ensemble pour renforcer davantage l’OMC.

Des commentateurs tels qu’Iain Davis et Riley Waggaman [NdT. alias Edward Slavsquat, que j’ai abondamment publié sur ce blog] ont souligné la façon dont la Russie et la Chine ont réaffirmé à plusieurs reprises leur engagement en faveur du Grand Reset, suggérant que les mêmes seigneurs mondialistes contrôlent les gouvernements des pays du BRICS et de l’OTAN. Lorsque l’on réalise le pouvoir que la Banque des Règlements Internationaux détient sur le système financier mondial, cette hypothèse semble tout à fait plausible.

C’est peut-être le cas, mais cela ne signifie pas pour autant que la Troisième Guerre Mondiale sera un spectacle scénarisé pour la télévision. Je ne crois pas que quiconque ait le pouvoir de contrôler l’avenir au point de pouvoir mettre en scène une guerre mondiale.

Je suis d’accord avec Iain Davis quand il écrit:

Par le biais de l’empire, du colonialisme, du néocolonialisme – c’est-à-dire par la conquête économique, militaire, financière et monétaire, associée aux obligations de la dette imposées aux nations ciblées – les puissances mondiales ont toujours été en mesure de dominer et de contrôler les plus petites.

Les gouvernements nationaux, s’ils sont définis en termes purement politiques, n’ont jamais été la seule source d’autorité derrière les efforts de construction de l’ordre mondial. Comme l’ont révélé Antony C. Sutton et d’autres, le pouvoir des entreprises privées a aidé les gouvernements nationaux à façonner l’ « Ordre Mondial ».

Ni l’ascension d’Hitler au pouvoir ni la Révolution Bolchévique ne se seraient produites comme elles l’ont fait, voire pas du tout, sans les conseils des financiers de Wall Street. Les institutions financières mondiales et les vastes réseaux d’espionnage international des banquiers ont contribué à déplacer le pouvoir politique mondial.

En d’autres termes, nous devons comprendre que le jeu du pouvoir ne se joue pas seulement entre les États-nations. Il se joue entre des factions dont les intérêts sont alignés, et il existe différents types de factions. Dans la Troisième Guerre Mondiale, les sociétés multinationales comme BlackRock et Vanguard sont des acteurs bien plus importants que la plupart des pays. Et oui, il y a des familles dynastiques, comme les Rothschild et les Rockefeller, dont les plans impénétrables façonnent sans doute aussi dans une certaine mesure les événements mondiaux.

Mais ne vous y trompez pas: la Troisième Guerre Mondiale ne sera pas une fausse guerre orchestrée par des marionnettistes cachés en coulisses. Elle sera réelle, car elle doit être réelle pour servir son objectif. Il y aura des gagnants et des perdants. Il s’agit d’une véritable lutte pour le pouvoir, et certaines factions en sortiront vainqueurs. D’autres verront leur pouvoir réduit, et d’autres encore seront complètement détruites. Mais on ne peut pas considérer la Troisième Guerre Mondiale comme un simple combat entre l’OTAN et les BRICS. Les choses sont beaucoup plus compliquées que ça. Il n’y a pas trois joueurs dans ce jeu. Ils sont innombrables.

Cela dit, je soupçonne que la nouvelle guerre froide ne restera pas froide longtemps. Je pense qu’une guerre chaude va bientôt éclater dans de nombreuses régions du monde. J’espère me tromper, mais il me semble probable qu’il y aura une collision de puissance militaire brute à un moment donné dans un avenir proche. Je pense que nous devrions tous nous préparer à cet impact.

Très sérieusement, c’est en grande partie la raison pour laquelle je préconise que les gens se mettent à réfléchir à la spiritualité. Il n’y a pas d’athées dans les tranchées, et pour ma part, je pense que nous allons vivre des jours sombres. Honnêtement, je ne pense pas qu’il existe de solution politique aux problèmes auxquels le monde est confronté actuellement. Je crois que certaines choses ont été mises en marche il y a longtemps, et que les choses doivent maintenant arriver à leur conclusion naturelle. Et, oui, c’est une pensée effrayante, d’autant plus que mon pays, le Canada, est dans la ligne de mire de la Russie.

Pourquoi dis-je ça, me demandez-vous? Le Canada dans la ligne de mire? De quoi est-ce que je parle?

Je suis tout à fait sérieux. Ecoutez-moi bien. Avez-vous déjà entendu parler du passage du Nord-Ouest? Et la Route de la Soie Polaire?

En gros, la fonte de la glace de mer Arctique a ouvert la possibilité de nouvelles routes maritimes à travers l’océan Arctique. La Russie et la Chine se préparent depuis des années à tirer le meilleur parti de cette opportunité.

Ces nouvelles routes maritimes ont une valeur commerciale énorme, mais elles ont une importance géopolitique encore plus grande. Celui qui contrôlera le Passage du Nord-Ouest aura un avantage militaire majeur.

Pourquoi, demandez-vous? Eh bien, parce que la guerre est en grande partie une question de logistique. Si on peut se mobiliser plus rapidement que son ennemi, on a un avantage énorme. N’oubliez pas qu’il n’existe actuellement que deux routes maritimes entre les océans Atlantique et Pacifique – les navires peuvent soit passer par le canal de Panama, soit contourner la pointe sud de l’Amérique du Sud.

Il convient de souligner que le canal de Panama est contrôlé par les États-Unis, et que les Américains seraient en mesure de le fermer au trafic ennemi en cas de guerre.

Ainsi, actuellement, la Chine et la Russie sont toutes deux désavantagées sur le plan militaire. Toutefois, si la Russie prend le contrôle du passage du Nord-Ouest, les rôles seront inversés.

La Russie, qui a toujours excellé dans les guerres par temps froid, semble avoir développé une stratégie qui exploite ses points forts. Et il semble que la Chine et les autres nations du BRICS aient l’intention de les soutenir.

À quoi fais-je référence, demandez-vous? Eh bien, le 4 février 2022, les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping ont publié une importante déclaration commune:

Les parties [la Fédération de Russie et la République Populaire de Chine] soutiennent fermement le développement de la coopération et des échanges internationaux […], en participant activement au processus de gouvernance mondiale pertinent, […] pour assurer un développement mondial durable. […]

La communauté internationale devrait s’engager activement dans la gouvernance mondiale […] Les parties ont réaffirmé leur intention de renforcer la coordination de la politique étrangère, de poursuivre un véritable multilatéralisme, de renforcer la coopération sur les plateformes multilatérales, de défendre les intérêts communs, de soutenir l’équilibre international et régional des pouvoirs et d’améliorer la gouvernance mondiale. […]

Les parties appellent tous les États […] à protéger l’architecture internationale pilotée par les Nations Unies et l’ordre mondial fondé sur le droit international, à rechercher une véritable multipolarité avec les Nations Unies et son Conseil de Sécurité jouant un rôle central et de coordination, à promouvoir des relations internationales plus démocratiques et à assurer la paix, la stabilité et le développement durable dans le monde.

Certes, il faut lire un peu entre les lignes ici, mais ils disent essentiellement aux États-Unis qu’ils ne vont plus accepter de se laisser mener à la baguette. Trois semaines après cette annonce, la Russie a envahi l’Ukraine, avec le soutien tacite de la Chine et des autres nations BRICS. Rétrospectivement, cette date pourrait être considérée par les historiens comme une déclaration de guerre.

Je mentionnerai également que l’espace aérien de l’Arctique pourrait aussi potentiellement devenir un site clé de lutte dans la Troisième Guerre Mondiale. Comme le Secrétaire de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’a écrit l’année dernière:

« Le chemin le plus court vers l’Amérique du Nord pour des missiles ou des bombardiers russes serait au-dessus du pôle Nord. Le rôle du NORAD est donc vital pour l’Amérique du Nord et pour l’OTAN. »

Le NORAD, soit dit en passant, est le système de défense aérienne de l’Amérique du Nord, dans lequel Trudeau semble injecter de l’argent.

Le gouvernement libéral s’est également engagé à un investissement global dans la défense du continent et du Nord qui, selon lui, dépassera 40 milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies.

Ottawa n’a pas encore expliqué en détail comment l’argent sera dépensé, si ce n’est qu’environ 15 milliards de dollars seront consacrés à la modernisation des infrastructures.

Donc, nous y voilà. La Russie se prépare à la guerre de l’Arctique, tout comme l’OTAN. Et la Chine semble avoir conclu une sorte d’accord avec la Russie. Le Canada peut-il tenir tête à la Russie militairement? Bien sûr que non. Je ne pense même pas que les États-Unis puissent affronter la Russie dans l’Arctique. La guerre par temps froid a toujours été une spécialité russe. Ils ont un atout, et ils ont l’intention de l’utiliser.

Alors, où cela nous mène-t-il? Eh bien, qui sait? La raison pour laquelle je voulais rendre cette information publique est en partie l’espoir que d’autres personnes m’aideront à orienter mes recherches afin que je puisse mieux comprendre ce qui se passe exactement. Je comprends l’argument selon lequel l’OTAN et les BRICS sont contrôlés par des mondialistes qui veulent instaurer une dictature technocratique mondiale, mais cela ne signifie pas que la Troisième Guerre Mondiale n’est pas réelle.

Qu’est-ce que tout ça veut dire? C’est ce que j’essaie de comprendre.

Pour autant que je puisse dire, il y a deux éléments majeurs autour desquels la Troisième Guerre Mondiale va se jouer. La première est le contrôle du système financier post-pétrodollar, dans lequel une nouvelle forme d’argent remplacera vraisemblablement le dollar américain comme monnaie de réserve mondiale. Le second est le contrôle des routes maritimes de l’Arctique.

Bon, je vais en rester là pour le moment. Dans les jours et les semaines à venir, je concentrerai mes recherches sur l’initiative de la Route de la Soie chinoise, la Route de la Soie arctique et ce que l’étude des plans d’infrastructure pétrolière et gazière dans le Grand Nord peut nous apprendre sur la géopolitique mondiale.

Restez à l’écoute et, comme toujours, j’encourage mes lecteurs à partager avec moi des informations pertinentes dans les commentaires et à me faire savoir si j’ai fait des erreurs.

La paix du cimetière – Discours de l’ex-Premier Ministre de Malaisie Mahathir Mohamad, 9 mars 2015 (extrait).

Encore un complotiste. Ils sont partout.

Stérilisation par injection, morts subites, turbo-cancers, euthanasie, inflation, destruction de l’économie et des classes moyennes, monnaies digitales programmables, prix de l’énergie, « réforme des retraites »?

Des co-ïn-ci-dences.

Source.


Traduction

Commentatrice: L’ancien Premier Ministre malaisien, Dr Mahathir Muhammad, a déclaré que l’[Accord] de partenariat transpacifique ou TPPA est une stratégie du Nouvel Ordre Mondial menée par un puissant groupe de personnes dirigé par les États-Unis pour dominer l’économie mondiale. S’exprimant lors de la conférence internationale intitulée « New World Order: A Recipe for Peace or War » [Nouvel Ordre Mondial: Une recette pour la paix ou la guerre] organisée par la Perdana Global Peace Foundation, le Dr Mahathir a déclaré que la mondialisation et le commerce sans frontières sont utilisés pour établir un gouvernement mondial unique.

Dr Mahathir Muhammad: Fondamentalement, il s’agit de la création d’un gouvernement mondial. Nous devrions abolir tous les États, toutes les nations, toutes les frontières et n’avoir qu’un seul gouvernement mondial. Et ce gouvernement mondial devra être dirigé par certaines personnes, les élites, des gens très riches, très intelligents, très puissants à bien des égards. Ce sont eux qui gouverneront le Monde.

Il n’a pas été beaucoup question de démocratie ou de choix des dirigeants. Au lieu de cela, il devait y avoir un gouvernement par ces élites, qui imposeront leurs règles à tous les habitants de ce monde. Et pour ceux qui ne sont pas disposés à s’y soumettre, il y aura des punitions. Et la paix que nous obtiendrons d’eux sera la paix du cimetière.

Car l’intention est aussi de réduire le nombre de personnes dans ce monde. Au moment où le Nouvel Ordre Mondial a été énoncé, la population de ce monde n’était que de trois milliards. L’intention était de la réduire à un milliard. Aujourd’hui, la population mondiale est de sept milliards [NdT. en 2015; huit milliards en 2023]. Il sera nécessaire de tuer plusieurs milliards de personnes, de les faire mourir de faim ou de les empêcher de donner naissance afin de réduire la population de ce monde.


Transcription

Commentator: Malaysia’s former Prime Minister, Dr Mahathir Muhammad said that the Transpacific Partnership [Agreement] or TPPA is a New World Order strategy by a powerful pact of people led by the US to dominate the world economy. Speaking at the international conference titled « New World Order: A Recipe for Peace or War » organized by the Perdana Global Peace Foundation, Dr Mahathir said globalization and borderless trade are being used to establish a one world government.

Dr Mahathir Muhammad: Basically, it is about having a world government. We should abolish all states, all nations, all borders but instead have only one world government. And that world government is to be by certain people, elites, people who are very rich, very intelligent, very powerful in many ways. They are the ones who will govern the World.

There was not much talk about democracy or choice of leaders. Instead, there was to be a government by these elites who will impose their rules on everyone in this world. And for those who are unwilling to submit to them, there will be punishment. And the peace that we will get from them is the peace of the graveyard.

Because the intention also is to reduce the number of people in this world. At the time when the New World Order was enunciated, the population of this world was only three billion. The intention was to reduce it to one billion. Now the population of the world is seven billion. There will be a need to kill many billions of people or to starve them to death or to prevent them from giving birth in order to reduce the population of this world.

Communisme et gouvernement mondial – par Jeff Childers.

Jeff Childers est un avocat, assez connu aux États-Unis, et l’auteur de « Coffee and Covid » sur Substack, qui donne tous les jours des nouvelles avec leur analyse – généralement assez amusante. Comment il trouve le temps de tout faire est un mystère pour moi. Je suppose qu’il a un meilleur cerveau, plus jeune. J’avais d’ailleurs envisagé, pour gagner du temps, de lui piquer régulièrement ses articles, du moins ceux qui ont un intérêt pour mes lecteurs francophones. C’est ce que je vais faire.

À propos d’intérêt, il avait publié ce billet le 31 décembre, que j’avais gardé sous le coude. Ce qu’il y écrit rejoint ce que je radote sur ce blog depuis bientôt trois ans – le temps passe vite – à une différence près. L’Union Soviétique n’a pas été démantelée depuis l’extérieur, mais depuis le dessus, par ceux qui l’avaient créée en tant que laboratoire du pouvoir.

Communiste.

Source.


🗞 NOUVELLES DU MONDE ET COMMENTAIRES 🗞

Jeff Childers

31 décembre 2022

[extrait]

CHAPITRE UN – LA ROUTE DERRIÈRE NOUS

En 1984, le président Ronald Reagan a décerné à titre posthume à Whitaker Chambers (1902-1964) la Médaille Présidentielle de la Liberté. Chambers était mort vingt ans plus tôt, après avoir témoigné au Congrès contre Alger Hiss, fonctionnaire du Département d’État et espion soviétique traître, qui avait rédigé la Charte des Nations Unies prétendument au nom des États-Unis à Yalta.

Jusqu’en 1938, Chambers dirigeait un réseau d’espionnage basé aux États-Unis pour le compte des communistes soviétiques. Il est né aux États-Unis juste après le début du siècle, a connu une enfance pauvre dans un foyer athée et a été attiré par le communisme. Mais il a fait défection en 1938, après avoir ressenti un malaise croissant face aux purges internes de Staline, et après avoir trouvé Dieu.

Pendant les dix années qui ont suivi sa fuite dans la clandestinité, Chambers a tenté sans succès d’intéresser le FBI au réseau de hauts fonctionnaires traîtres du gouvernement et du département d’État qu’il supervisait et qui travaillaient secrètement à saper les États-Unis. Juste au moment où il avait abandonné, le House Un-American Activities Committee l’a contacté, et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.

En 1952, Chambers a publié son autobiographie, « Witness« , qui est devenue l’un des livres anticommunistes et conservateurs américains les plus influents de l’histoire. Je vais citer quelques passages de l’introduction, dans laquelle Chambers – s’attendant pleinement à être assassiné – s’adresse à ses enfants, pour expliquer pourquoi il a rendu public et témoigné de ce que manigançaient les Russes.

Selon Chambers, le communisme pose une crise existentielle à l’humanité, et commence par la croyance que la science peut sauver les humains des problèmes qui ont précisément été créés par les progrès de la science:

En partie, la crise résulte de l’impact de la science et de la technologie sur l’humanité qui, ni sur le plan social ni sur le plan moral, n’a dépassé les problèmes posés par cet impact. En partie, elle est causée par les tentatives humaines de résoudre ces problèmes.

Chambers a demandé comment le communisme pouvait contaminer l’esprit de personnes très intelligentes censées se montrer plus avisées, mais qui, au contraire, restent volontairement aveugles aux méfaits de cette idéologie répréhensible. Encore une fois, parlant à ses enfants:

Je vois dans le communisme le point focal du plus grand mal de notre époque. Vous demanderez: pourquoi donc les hommes deviennent-ils communistes? Comment se fait-il que toi, notre père doux et aimé, tu aies été communiste? Étais-tu donc simplement stupide? Non, je n’étais pas stupide.

Étais-tu moralement dépravé? Non, je n’étais pas moralement dépravé. En fait, c’est avant tout pour des raisons morales que les hommes instruits deviennent communistes.

Ne savais-tu pas que les crimes et les horreurs du communisme sont inhérents au communisme? Si, je le savais.

Alors pourquoi es-tu devenu communiste? Il serait plus utile de demander: comment ce mouvement, qui n’était autrefois qu’un simple murmure de parias politiques, est-il devenu cette immense force qui brigue maintenant la maîtrise de l’humanité? Même en tenant compte de tous les hasards et erreurs de l’histoire, la réponse ne peut être que la suivante: le communisme exerce un attrait profond sur l’esprit humain. Ce n’est pas en traitant le communisme de tous les noms que vous comprendrez sa nature. Cela ne vous aidera pas beaucoup à expliquer pourquoi le communisme, dont les horreurs, d’une ampleur inégalée dans l’histoire, sont maintenant de notoriété publique, recrute encore des milliers d’adeptes et en conserve des millions – parmi lesquels certains des meilleurs esprits de notre temps.

La réponse de Chambers est la suivante: le communisme séduit l’homme en lui offrant la possibilité de débarrasser le monde de Dieu, une fois pour toutes, et de devenir son propre sauveur.

Le cœur révolutionnaire du communisme n’est pas son attrait théâtral: « Travailleurs du monde, unissez-vous. Vous n’avez rien à perdre, sauf vos chaînes. Vous avez un monde à gagner. » Cette phrase simple de Karl Marx a été encore simplifiée pour son usage pratique: « Les philosophes ont expliqué le monde; il faut changer le monde. » Les communistes ne sont liés par aucun serment secret. Le lien qui les unit par-delà les frontières des nations, par-delà les barrières de la langue et les différences de classe et d’éducation, au mépris de la religion, de la morale, de la vérité, de la loi, de l’honneur, des faiblesses du corps et des irrésolutions de l’esprit, jusqu’à la mort, est une simple conviction: il faut changer le monde.

Leur pouvoir, dont la nature déroute le reste du monde, parce que le reste du monde a dans une large mesure perdu ce pouvoir, est le pouvoir d’avoir des convictions et d’agir en conséquence. C’est ce pouvoir même qui déplace les montagnes; c’est aussi un pouvoir qui, sans faillir, déplace les hommes. Les communistes forment cette partie de l’humanité qui a reconquis le pouvoir de vivre ou de mourir – de témoigner – pour sa foi. Et c’est une foi simple, rationnelle, qui conduit les hommes à vivre ou à mourir pour elle.

Elle n’est pas nouvelle. C’est, en fait, la deuxième plus ancienne foi de l’homme. Sa promesse a été chuchotée aux premiers jours de la Création sous l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal: « Vous serez comme des dieux ». C’est la grande foi alternative de l’humanité. Comme toutes les grandes croyances, sa force découle d’une vision simple. D’autres époques ont eu de grandes visions. Celles-ci ont toujours été des versions différentes de la même vision: la vision de Dieu et de la relation de l’homme à Dieu. La vision communiste est la vision de l’homme sans Dieu.

Il y a beaucoup plus, j’aimerais avoir la place de reproduire l’introduction entière, sinon le livre entier. Quoi qu’il en soit, après avoir établi les prémisses, Chambers entame le premier chapitre en expliquant POURQUOI il a pris la décision fatidique de quitter le Parti Communiste et de se retourner contre ses anciens alliés. Ce paragraphe m’a toujours profondément marqué:

Je voulais que ma femme réalise bien les répercussions à long terme, pour elle et pour les enfants, de la décision que je prenais. Je lui ai dit: « Tu sais, nous quittons le monde des gagnants pour le monde des perdants. » Ce que je voulais dire, c’est que, dans le conflit révolutionnaire du 20e siècle, je choisissais sciemment le camp de la probable défaite. Pratiquement rien de ce que j’ai observé, ou de ce qui m’est arrivé depuis, ne m’a fait penser que je m’étais trompé dans cette prévision.

Chambers avait une connaissance intime du haut degré de pénétration des communistes dans le gouvernement américain. Il savait très bien que les chances étaient amassées contre lui, contre nous tous; une montagne gigantesque, menaçante, de dangers accumulés. « Nous quittons le monde des gagnants pour celui des perdants », dit-il en parlant de sa décision de faire défection. Et il l’écrit encore en 1952, presque 15 ans après sa défection.

En d’autres termes, les pays libres étaient en train de perdre le monde. En fait, en 1980, si on avait peint en rouge tous les pays communistes sur un globe de salle de classe, ce globe aurait été à 75% écarlate.

C’était la dernière manche, avec quelques minutes à jouer, six points de retard et deux strikes. Ça s’annonçait mal.

Et pourtant, contre toute attente, en seulement huit ans, Ronald Reagan a vaincu l’Union Soviétique. Ça nous a fait gagner 40 ans de paix. Nous étions là, trébuchant en aveugle le long du précipice fragile de la défaite totale, submergés jusqu’aux cils par les espions communistes, dont sans doute plusieurs Maisons Blanches, quand en un clin d’œil, contre toute attente, nous avons sauvé le monde entier.

Tout simplement.

Malheureusement, Reagan a seulement défait l’Union Soviétique. Il n’a pas défait le communisme. Il n’a pas pu – ne pouvait pas – écraser l’illusion insensée que l’homme peut remplacer Dieu par la Science. Reagan n’a pas non plus extirpé les réseaux de termites communistes traîtresses secrètement implantés dans presque tous les gouvernements de la planète.

Voilà ce qui s’est passé. Permettez-moi maintenant de faire avancer le curseur jusqu’à notre situation actuelle, de spéculer sur le présent et sur ce qui nous attend, tout en admettant que l’histoire n’est jamais réglée, ni exempte de controverse. Comprendre ce qui se passe dans le présent peut être périlleusement complexe, voire impossible. Et l’avenir? Rien que des suppositions.

Mais il semble juste d’imaginer qu’après la chute du mur de Berlin, les communistes mondiaux, qui frottaient leurs mains tachées de sang à l’idée d’une domination mondiale imminente, sont restés bouche bée, abasourdis et stupéfaits, après avoir vu le tout leur être arraché à la toute dernière seconde par un cow-boy à la masculinité toxique.

Déconcertés, ils se demandaient: « Que s’est-il passé? »

Ils avaient déjà appris une leçon avec Staline: ne plus mettre de dictateurs narcissiques à la tête du mouvement. Mais après Reagan, j’imagine que les élites communistes ont reconnu le risque d’être trop manifestes, trop visibles. L’Union Soviétique était une cible qui pouvait être, et était, détruite. C’était un panier avec trop d’œufs dedans. Elle avait été lancée trop tôt. Ils ont appris qu’il ne faut pas se lancer dans le communisme à un seul endroit avant d’être prêt à se lancer partout, en même temps.

Ils ont également appris le grave danger de permettre à un président populiste et anticommuniste comme Reagan (ou Trump) de tenir huit années complètes. Mais ceci est une autre histoire.

Au moment où l’Union Soviétique s’est effondrée, notre gouvernement et tous les autres gouvernements du monde étaient envahis de termites communistes traîtresses, attendant leurs ordres. En d’autres termes, en dehors de l’Union Soviétique, le réseau d’espionnage communiste est resté solidement en place, dans les journaux, les stations de télévision, les palais de justice et les bureaux gouvernementaux. Personne ne les a traqués. Personne n’a fumigé les communistes. Personne n’a fait le ménage.

Je me demande combien de secondes il a fallu aux grands maîtres de l’espionnage soviétique pour quitter Moscou vers des climats plus accueillants, et trouver un nouvel emploi productif à aider leur nouveau maître à prendre le contrôle des anciens réseaux d’espionnage soviétiques. Était-ce la Chine? La Chine semble un bon candidat, bien positionné, motivé et disposant des ressources nécessaires.

Mais cela aurait pu être un autre opportuniste qui aurait entrevu des opportunités. Un plus proche de nous, peut-être? Les communistes américains? Les francs-maçons? Le Vatican? Un Rockefeller? Qui sait.

Mais il est clair que quelqu’un a pris le pouvoir, sinon on aurait déjà vu un million de livres écrits par d’anciens espions, ou des arrestations massives et des procès pour trahison. Quelque chose. Mais non. Tout a été aussi calme que la tombe de Staline. Ils sont toujours planqués sous leur couverture. Ce qui signifie: ils travaillent pour QUELQU’UN.

Et voilà où nous en sommes.

CHAPITRE DEUX – LA ROUTE SUR LAQUELLE NOUS SOMMES

Je parie que les lecteurs de C&C aimeraient entendre parler plus souvent sur ce blog de Klaus Schwab, du Forum Économique Mondial, des confiscations de terres agricoles, des raffineries et des usines alimentaires qui brûlent mystérieusement, des fausses guerres par procuration, de la destruction économique artificielle, de l’Agenda 2030 (ou est-ce 2025 maintenant ?) et du pas-si-Grand Reset. [NdT. « not-so-great Reset », le Reset pas terrible – jeu de mots intraduisible]

Je ne traite pas beaucoup de ces sujets pour deux raisons. La première, la plus simple, est que je ne peux prouver aucune de ces choses, et je vous ai promis que je ne soumettrai (généralement) aucune information que je ne peux pas étayer. Je suis avocat. Les preuves sont importantes pour moi. (Oui, oui, je sais qu’il y a des documents organisationnels en ligne et des clips vidéo, et beaucoup de preuves circonstancielles, mais les faits concrets restent élusifs).

Mais avant tout, j’évite de discuter de ces questions parce que j’ai à leur sujet une vision beaucoup plus large et plus simple.

Je crois que la pandémie de covid-19 de 2020 a révélé une conspiration mondiale qui peut être prouvée. La plupart des gens pensent que cette conspiration avait pour but de créer un gouvernement mondial unique. Mais je me demande si en réalité nous ne sommes pas déjà bien au-delà. Je pense que la pandémie apporte la preuve irréfutable que NOUS AVONS DÉJÀ UN GOUVERNEMENT MONDIAL. Un gouvernement mondial secret, caché, insaisissable.

Sauf que, l’espace d’un instant, le masque est tombé, et son visage grotesque a été pleinement révélé.

La preuve semble évidente après coup. En gros, sur une période d’environ trois semaines en mars 2020, tous les gouvernements du monde entier ont mis en œuvre exactement les mêmes mesures draconiennes, totalement anticonstitutionnelles, ainsi que des mesures d’atténuation extrêmement impopulaires, sans la moindre protestation, le moindre débat ou la moindre question de la part de leurs représentants élus.

En d’autres termes, on dirait bien que quelqu’un a passé un coup de téléphone.

Les gouvernements humains ne sont jamais d’accord sur RIEN, et encore moins sur le fait de bombarder au napalm leurs propres économies. Les Chinois se sont mis d’accord avec les Japonais. Les Vénézuéliens se sont mis d’accord avec les Grands Bahamiens, qui se sont mis d’accord avec les Cubains. Les Indiens se sont mis d’accord avec les Pakistanais. Les Italiens se sont mis d’accord avec les Français, qui se sont mis d’accord avec les Britanniques. Les Iraniens étaient d’accord avec les Israéliens. Les Grecs étaient d’accord avec tout le monde, comme TOUT LE MONDE. Même les Canadiens. [NdT. pas la Suède]

Allez quoi, sérieux.

Tout cet accord – également connu sous le nom de « coordination » – est la preuve évidente que quelque chose de plus vaste se jouait en coulisses, quelque chose en mesure de gouverner et coordonner tous les gouvernements depuis le haut. La loi dit qu’en l’absence d’explication alternative suffisante, une action coordonnée seule constitue une preuve prima facie de conspiration. Il suffit de demander à n’importe quel avocat spécialisé en droit de la concurrence ce qu’est la coordination des prix sur un marché particulier, ou de demander à un avocat spécialisé en droit du travail comment prouver des pratiques d’embauche discriminatoires.

Mais il s’est passé autre chose, quelque chose qui confirme l’hypothèse de la conspiration. Il s’agissait de quelque chose qui MANQUAIT à l’action mondiale coordonnée de 2020, l’absence de quelque chose qui aurait dû être là, et son absence constitue une preuve. En 1892, Sir Arthur Conan Doyle a expliqué ce concept élémentaire par l’intermédiaire de son célèbre détective, Sherlock Holmes, qui remarquait la signification du chien qui n’avait PAS aboyé:

Le détective Gregory de Scotland Yard: « Y a-t-il un autre point sur lequel vous souhaitez attirer mon attention? »

Sherlock Holmes: « Sur le curieux incident du chien pendant la nuit. »

Gregory: « Le chien n’a rien fait pendant la nuit. »

Holmes: « C’était ça le curieux incident. »

Qu’est-ce qui manquait en 2020? Quel chien n’a pas aboyé?

Ce qui a manqué, c’est un DÉBAT POLITIQUE sur la façon de répondre au virus. Lorsque les premières fermetures ont eu lieu, où étaient tous les législateurs, les parlements, les ministres et les délégués? Comment une décision aussi monumentale, universelle, dévastatrice pour l’économie et les frontières a-t-elle pu être prise légalement, dans le monde entier, sans qu’UN SEUL gouvernement ne vote quoi que ce soit?

Ne me dites pas que tout est arrivé trop vite. Ils peuvent convoquer des sessions d’urgence.

La « peur » est généralement proposée ensuite comme explication suffisante, mais une peur instantanée, uniforme à 100%, mondiale, qui a contourné chaque institution démocratique et chaque gouvernement critique est encore moins crédible qu’une conspiration.

Aucune nation d’importance n’a dit, vous savez quoi, nous ne faisons pas confiance aux Américains. Nous allons attendre quelques mois et voir ce qui se passe. Les Nord-Coréens ne les ont pas ignorés et n’ont pas suivi leur propre voie. Les confinements ont été l’atténuation unique qui s’est mise en place comme la dernière pièce du puzzle. Et tout ce qui s’est passé au cours des douze mois suivants s’est déroulé sans aucun débat démocratique public significatif. (Quelques nations africaines rebelles ont brièvement résisté jusqu’à ce que leurs dirigeants reçoivent la visite des Clinton). [NdT. ou jusqu’à ce que leur dirigeant meure prématurément]

Pour prouver que CERTAINES nations auraient dû agir différemment, il suffit d’examiner les États américains, qui ont fonctionné de manière relativement indépendante. Que constatons-nous? Ils n’ont pas tous confiné. Et prenez les comtés: il y en a eu encore moins à suivre le mouvement général.

Pourquoi AUCUNE nation n’a-t-elle suivi le même modèle mixte que celui que l’on a pu observer dans les états et comtés américains?

Le prétendu mécanisme de coordination a été « l’action exécutive ». Dans chaque pays. L’action exécutive semble, à toutes fins utiles, être universellement toute-puissante, c’est-à-dire que lorsqu’elle est VRAIMENT nécessaire, elle fait ce qu’elle veut. Comme par hasard, toutes les nations, sur 175 pays, ont apparemment des lois permettant une action exécutive unilatérale, qui contourne instantanément toutes les garanties démocratiques.

Et, bizarrement, chaque exécutif était d’accord avec le même plan. Apparemment. Ou, « quelqu’un » les a tous contournés ou annulés. Cela a prouvé que nos législateurs, nos parlementaires, nos délégués et nos ministres ne sont que de la poudre aux yeux, lorsque les choses se gâtent. Ce ne sont que des acteurs, qu’ils le sachent ou non.

Quelqu’un a passé un coup de téléphone.

On peut se demander qui est ce « quelqu’un » qui peut passer un coup de téléphone pour que tous les dirigeants du monde s’alignent et que le monde entier se confine. Mais d’un autre côté, on s’en fiche. À quoi ça servirait de nommer cette personne? C’est probablement quelqu’un dont on n’a de toute façon jamais entendu parler. Le fait le plus important et le plus immédiat est qu’UNE TELLE PERSONNE EXISTE.

Ce n’est pas Klaus Schwab. Ne me faites pas rire. Ce type est une blague, une caricature vivante, un pathétique homme de paille, jetable, qui n’a jamais rien accompli. C’est la version allemande de Sam Bankman-Fried. [NdT. le supposé responsable du scandale FTX]

Et je doute que ce soit un groupe. C’est arrivé trop vite. Vous pouvez spéculer autant que vous voulez sur les Illuminati, les francs-maçons, les Rothschild, les Bilderberg et les Jésuites. Comme toutes les institutions humaines, même celles-là, si elles existent, sont des organisations hiérarchiques. Ce qui signifie qu’il y a quelqu’un – une personne – au sommet. Et cette personne n’a aucune raison de sortir de l’ombre.

Je vous le demande donc, sur la base des preuves évidentes apportées par la pandémie, existe-t-il VRAIMENT encore des nations souveraines? Ou bien avons-nous pris conscience que les nations ne sont que des distractions, un spectacle de marionnettes, ne fournissant qu’une illusion distrayante d’autonomie démocratique?

L’existence de conflits militaires ne réfute pas cette hypothèse. Je suis sûr qu’on trouverait facilement une douzaine de raisons qui montreraient que la guerre par procuration en Ukraine est la distraction utile du moment, sans parler d’un moyen pratique de déplacer rapidement BEAUCOUP d’argent et de ressources.

Et si vous regardez autour de vous, vous trouverez encore davantage de preuves en faveur de ma théorie du gouvernement mondial.

Je ne suis qu’un avocat. Je ne suis pas un spécialiste de la conspiration de l’élite mondiale. Mais je pense que nous devons peut-être nous rendre à l’évidence, que l’ « Agenda 2030 » lui-même pourrait n’être qu’une distraction de plus, une distraction utile pour ne pas voir que la bataille pour la souveraineté a déjà été perdue, et que le gouvernement mondial unique que tout le monde craint est déjà là, installé et, dans une certaine mesure, aux commandes.

Si vous me suivez toujours et que vous ne pensez pas que je suis fou à lier, la question qui se pose alors est: « Très bien, Jeff, on fait quoi maintenant? ».

Édition du dimanche, deuxième.

Chouette histoire, mec!

… de l’anglais « Cool story, bro! ».

Je veux bien entendu parler de l’article de Seymour Hersh.

Je m’attendais à un raz-de-marée de lecteurs, vu que l’histoire fait le buzz, mais non, quatre en deux jours, dont mon épouse qui l’a lu sur son outil de surveillance téléphone en m’attendant sur un parking. À propos de surveillance, j’ai encore de temps en temps la visite de fonctionnaires de l’Armée Populaire de Libération – qui font monter mes statistiques, merci – et m’ont également hacké la boîte mail lié à ce blog (depuis une adresse IP de Hong-Kong).

Passons…

Je conçois que la majorité de mon lectorat a en ce moment autre chose à faire que de lire des histoires d’espionnage/sabotage. Mes lecteurs français fidèles ont une réforme des retraites à casser, et sortent par millions dans la rue. Ils ont raison, mieux vaut être dans la rue un jour par semaine que définitivement. Mon épouse française suit ça sur Le Média, excellente chaîne.

Pour ceux qui ont un peu le temps, j’avais promis un commentaire sur le papier de Hersh.

Nous apprenons donc ce qu’on savait déjà: ce sont les États-Unis qui ont fait sauté les gazoducs russes, histoire de faire passer à l’Allemagne le goût du gaz pas cher. Encore un acte de violence conjugale, comme l’avait très bien relevé deux observateurs au nez fin – ou plus prosaïquement, encore un souteneur qui bat sa vieille putain, qui avait pourtant consciencieusement filé la chtouille génétique (et ici) à la moitié du monde et, fidèle à ses principes aryens, financé la nouvelle Kommandantur planétaire.

Après la révélation de cet acte de guerre, Lulu la Péniche l’Allemagne n’a plus le choix que de la déclarer officiellement aux US et débarquer sur leur sol pour semer mort et destruction, munie de qui reste de son stock de 312 chars Leopard (avec kit de dépannage et autocollants « Deutschland über alles« ) qu’elle aurait finalement mieux fait de garder entier plutôt que de risquer d’égratigner les quinze mille chars russes de son ancien ennemi/ami/fournisseur (biffer les mentions inutiles), qui pourrait bien le redevenir.

On doit donc cette heureuse résolution à notre ami Seymour, héroïque journaliste maintes fois récompensé, notamment par le prix Pulitzer pour avoir exposé le massacre de Mỹ Lai par des soldats américains lors de la guerre au Vietnam, ce qui a plus ou moins mis un terme à celle-ci. Je ne serais pas autrement surpris que son récent papier ait un effet similaire sur la guerre en Ukraine, ce qui viendrait juste à point maintenant que les contrats de reconstruction sont signés par les « parties prenantes ». Excellent timing, vous ne trouvez pas?

Maintenant que le prix du gaz a grimpé et permettra:

  • aux États-Unis de faire un malheur sur le marché européen,
  • à la Russie – qui a, comme vous le savez, continué de verser à l’Ukraine sa redevance pour le gazoduc Brotherhood, le nom est bien trouvé – de le vendre à un prix plus juste à ses nouveaux clients et
  • de maintenir un prix de l’énergie surévalué en Europe de l’Ouest,

et maintenant que le complexe militaro-industriel américain va pouvoir décrocher de juteux contrats pour renouveler stocks nationaux et européens, à quoi sert encore la guerre en Ukraine? Business is business.

À propos de business, vous vous souvenez de ces professionnels de l’énergie qui s’étonnaient de l’absence de brume de méthane au-dessus des eaux bouillonnantes de la mer Baltique et allaient jusqu’à douter (voir en fin d’article) que le sabotage ait vraiment eu lieu? C’est rentré dans l’ordre: les photos publiées depuis montrent une brume très visible. C’était donc bien un attentat.

Je vous laisse avec cette histoire – réelle – dont je ne peux malheureusement plus vous fournir la source, le magazine qui la mentionnait ayant été détruit dans l’inondation de juillet 2020. Il faudra me croire sur parole mais vous pouvez me faire confiance, je ne suis pas médecin.

Ça se passe dans un pays africain (je ne suis plus certain duquel) dans les années 1980. Le pays est en pleine turbulence politique, comme c’est souvent le cas là-bas, des guerrilleros/terroristes commettent des attentats un peu partout, notamment sur les voies ferrées qu’ils font sauter à la dynamite. Ça leur coûte cher, ça emmerde les pauvres cheminots, bref ce n’est pas la bonne solution. Ils concluent donc l’accord suivant: les trains s’immobiliseront aux endroits que leur indiquera la guerrilla, le nombre de jours qu’il aurait fallu pour réparer la voie si on y avait détoné une charge. Résultat: économie d’explosifs, de matériel, d’efforts et de temps pour tout le monde et les trains sont pareillement immobilisés.

Je vous laisse méditer là-dessus.


La nouvelle vraiment importante de la semaine: ma belle-soeur a recueilli un petit chien abandonné dans un carrefour. Il est adorable, l’air un peu perdu mais de l’amour et des soins devraient arranger ça. Je n’ai pas de mot pour les gens qui l’ont abandonné. En France, il n’y a pas que le Président qui maltraite les petits.


Bientôt sur vos écrans

  • Vous pensez que j’ai fini de dire du mal de l’Allemagne? Je ne fais que commencer. Et des États-Unis. Et de la Russie. Et de tout ce qui a un gouvernement. C’est parce qu’on ne m’a pas aimé quand j’étais petit.
  • Peut-être arriverai-je à boucler les deux articles que je prépare depuis des semaines, « Faux procès » et « Le Grand Bluff »?
  • Pour le reste, on verra selon mon humeur: un peu de climat, un peu d’agriculture, un peu de Covid, un peu de psyops, un peu de tout, que j’assaisonnerai d’un brin de philosophie et d’un grain de sel pour faire passer. En bref, un peu de tout ce qui pourrait faire douter de l’humanité, le but ultime de toute cette merde.

Et un bon lundi à tous!

Le projet Cumulus et la tragédie du Devon sont liés à la manipulation de la météo – par Naked Emperor.

Vous vous souviendrez que j’avais promis de revenir sur l’inondation que nous avons subie en juillet 2021. Nous avons été sinistrés, 190 tonnes d’eau dans la cave, et les dégâts qui vont avec. On a bossé comme des dingues pendant plus de deux mois et on a fini par sauver la maison.

J’avais aussi écrit à l’époque être persuadé que c’était l’effet d’une arme climatique, sujet sur lequel j’ai pas mal potassé et que j’avais promis de traiter. Comme vous savez, il s’est passé depuis énormément de choses, sur lesquelles j’ai publié en priorité, en courant après le temps et en mettant de côté ce sujet. J’en suis navré, parce que je vois qu’il est très peu documenté et que la majorité ne se rend pas compte à quel point ces armes sont dangereuses, et surtout, au point.

Je tombe hier sur cet article de Naked Emperor, qui fera une très bonne introduction. C’est l’histoire d’un projet militaire, infligé à une population civile, qui a fait beaucoup de morts – ce qui devrait vous évoquer quelque chose.

C’était en 1952. Imaginez ce qu’ils ont comme moyens aujourd’hui.

Source.


Le projet Cumulus et la tragédie du Devon sont liés à la manipulation de la météo

Pas d’inquiétude, ce genre de choses ne se sont produites que dans le passé

Naked Emperor

7 février

Chaque fois que je vais sur Internet, je vois des gens qui postent des photos de traînées d’avions dans le ciel et qui se demandent pourquoi elles sont si nombreuses. Certains affirment qu’il s’agit de traînées de condensation (contrails), tandis que d’autres disent qu’il s’agit de traînées chimiques (chemtrails). Bien qu’il existe des arguments très convaincants des deux côtés, il est impossible d’établir la vérité. Nous pouvons toutefois examiner ce qui s’est produit dans le passé pour accorder plus de crédibilité à l’une des deux théories.

Dans un article précédent, j’ai examiné des exemples antérieurs, documentés et déclassifiés de gouvernements, via l’armée, pulvérisant leurs propres citoyens. Tout cela dans notre meilleur intérêt bien sûr, jusqu’au jour où…

Aujourd’hui, je vais me pencher sur une histoire tragique qui s’est produite dans les années 1950 dans un village du nord du Devon appelé Lynmouth.

Lynmouth est un magnifique village situé au bord d’Exmoor en Angleterre.

Les rivières West Lyn et East Lyn descendent du village de Lynton en amont et se jettent dans la mer. Si vous visitez un jour les villages et que vous n’avez pas envie de faire une marche pentue sur la colline qui les sépare, vous pouvez voyager confortablement sur un funiculaire à eau qui fonctionne depuis 1890.

Au début des années 1950, le gouvernement britannique, en collaboration avec une équipe internationale de scientifiques, décida de se mêler de la manipulation de la météo. Le projet Cumulus fut lancé et resta opérationnel entre 1949 et 1952. Son objectif était d’expérimenter diverses techniques d’ensemencement des nuages et donc de contrôler quand et où il pleut.

Entre le 4 août et le 15 août 1952, des vols furent effectués pour mener d’autres expériences de manipulation de la météo. Cependant, le projet Cumulus s’arrêta brusquement le 15 août 1952. Par coïncidence, le même jour, une tragédie eut lieu à Lynmouth.

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En l’espace de quelques heures, la plus grande inondation depuis 300 ans frappa Lynmouth, détruisant des centaines de bâtiments, des ponts, des voitures et tuant malheureusement 35 personnes. 420 autres villageois se retrouvèrent sans abri. Les corps emportés par la mer ne furent jamais retrouvés. Une jeune fille interrogée à l’époque perdit six membres de sa famille et raconta comment sa mère avait identifié le corps de sa grand-mère. « Maman l’a identifiée par cette énorme verrue sur son dos parce qu’elle n’avait ni tête, ni bras, ni jambes quand ils l’ont trouvée ».

90 millions de tonnes d’eau, ainsi que des milliers de tonnes de roches s’abattirent sur le village, détruisant tout sur leur passage. Au total, ce mois-là, le North Devon, où se trouve le village, connut 250 fois plus de précipitations que la normale pour un mois d’août.

Peu après, les villageois restants demandèrent une enquête et évoquèrent des rumeurs d’avions tournant dans le ciel avant le déluge.

Cependant, le gouvernement et le Ministère de la Défense démentirent toute expérience d’ « ensemencement des nuages » et la tragédie fut considérée comme un événement de la « main de Dieu ». Toute discussion sur la manipulation des conditions météorologiques était considérée comme une théorie du complot et, aujourd’hui encore, elle est qualifiée comme telle sur Wikipedia.

Il en fut ainsi jusqu’en 2001, lorsque la BBC mena une enquête sur ces inondations et confirma que des expériences secrètes étaient à l’origine des fortes précipitations. De nombreux documents confidentiels avaient disparu, mais l’équipe de Document retrouva des journaux de bord de la RAF et des témoignages personnels.

Un pilote décrit comment, dans le cadre de l’opération Cumulus, il répandit du sel dans l’air, provoquant une forte averse à 80 km de là. D’autres vols utilisant de l’iodure d’argent eurent aussi probablement lieu.

« La pluie fut la plus forte des dernières années – et tout cela dans un ciel qui semblait estival … il n’y avait aucun moyen de dissimuler le fait que l’ensemenceur avait dit qu’il ferait pleuvoir, et il l’a fait.

« Des toasts furent portés à la météorologie et ce n’est qu’après la lecture du bulletin d’information de la BBC [sur la tragédie de Lynmouth] qu’un silence de pierre s’abattit sur la compagnie ».

Le Guardian a également relaté les événements, bien qu’ils classent maintenant l’histoire dans leur section « silly season » (saison loufoque). Il cite un navigateur de la RAF qui a déclaré: « Nous avons volé directement à travers le sommet du nuage, nous avons versé de la glace sèche dans le nuage. Nous sommes descendus pour voir si de la pluie sortait du nuage. C’est ce qui s’est passé environ 30 minutes plus tard, et nous avons tous applaudi ».

Le British Geological Survey examina les sédiments du sol dans le district de Lynmouth pour voir s’il restait des résidus d’argent ou d’iodure. Les tests furent limités en raison des restrictions mises en place à cause de la fièvre aphteuse, et ils ne sont pas concluants. Cependant, des résidus d’argent furent découverts dans les eaux de captage de la rivière Lyn.

L’enquête de la BBC a donné lieu à une émission de Radio 4 intitulée « The Day They Made it Rain » (Le jour où ils ont fait pleuvoir), dans laquelle il est suggéré que le Ministère de l’Air et le Trésor étaient conscients que ces expériences causaient des dommages aux civils.

Selon des compte-rendus déclassifiés, le bureau de la guerre était intéressé par la possibilité de renforcer la pluie et la neige par des moyens artificiels pour un certain nombre de raisons, notamment:

  • embourber les mouvements de l’ennemi;
  • augmenter le débit des rivières et des ruisseaux pour gêner ou arrêter les traversées de l’ennemi;
  • dissiper le brouillard sur les aérodromes; et
  • faire exploser une arme atomique dans un nuage pour produire une zone de contamination radioactive beaucoup plus large que lors d’une explosion atomique normale.

Mais rappelez-vous, ces types d’expériences n’ont eu lieu que dans le passé. Votre gouvernement vous aime maintenant et ne ferait jamais rien de tel de nos jours.

Pourquoi la politisation de la science est dangereuse – par Michael Crichton.

J’avais trouvé le texte sur le site officiel de Crichton il y a une semaine. Il a disparu depuis. Étonnant, non? Il est heureusement très facile à trouver sur le Net, j’ai utilisé cette source. C’est un extrait de son bouquin « Etat d’urgence » (« State of Fear« ), de 2004. En plus d’être captivants, tous les livres de Crichton contiennent un message très important, y compris « Jurassic Park » – lisez le bouquin, évitez sa lamentable adaptation cinématographique. Il était en quelque sorte un épistémologue qui écrivait des romans.

Puisqu’il est ici question de Lysenko, je suis avec un article du Dr Gary Levy sur le sujet, puis un nouvel article de Miles Mathis, qui traite du « grand empoisonnement » évoqué notamment ici par Catherine Austin Fitts.


Pourquoi la politisation de la science est dangereuse

par Michael Crichton

Imaginez qu’il existe une nouvelle théorie scientifique qui prévient d’une crise imminente et indique une solution.

Cette théorie bénéficie rapidement du soutien de scientifiques de premier plan, de politiciens et de célébrités du monde entier. La recherche est financée par d’éminents organismes philanthropiques et menée dans des universités prestigieuses. La crise est fréquemment rapportée dans les médias. La science est enseignée dans les classes des collèges et des lycées.

Je ne parle pas du réchauffement de la planète. Je parle d’une autre théorie, qui a pris de l’importance il y a un siècle.

Parmi ses partisans figuraient Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Winston Churchill. Elle fut approuvée par les juges de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes et Louis Brandeis [NdT. le « héros juridique » de Reiner Fuellmich], qui se prononcèrent en sa faveur. Parmi les personnalités célèbres qui la soutenaient figuraient Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, la militante Margaret Sanger, le botaniste Luther Burbank, Leland Stanford, fondateur de l’université de Stanford, le romancier H.G. Wells, le dramaturge George Bernard Shaw et des centaines d’autres. Des lauréats du prix Nobel y apportèrent leur soutien. La recherche fut soutenue par les fondations Carnegie et Rockefeller. L’Institut Cold Springs Harbor fut construit pour mener à bien ces recherches, mais des travaux importants furent également réalisés à Harvard, Yale, Princeton, Stanford et Johns Hopkins. Des lois visant à résoudre cette crise furent adoptées dans des États allant de New York à la Californie.

Ces efforts reçurent le soutien de l’Académie Nationale des Sciences, de l’Association Médicale Américaine et du Conseil National de la Recherche. On a dit que si Jésus était vivant, il aurait soutenu ces efforts.

Au total, la recherche, la législation et la formation de l’opinion publique autour de cette théorie durèrent près d’un demi-siècle. Ceux qui s’opposèrent à cette théorie furent traités de réactionnaires, d’aveugles ou tout simplement d’ignorants. Mais avec le recul, ce qui est surprenant, c’est que si peu de gens s’y opposèrent.

Aujourd’hui, nous savons que cette fameuse théorie, qui obtint tant de soutien, était en fait une pseudo-science. La crise qu’elle revendiquait était inexistante. Et les actions prises au nom de cette théorie étaient moralement et criminellement mauvaises. Au final, elles ont conduit à la mort de millions de personnes.

Cette théorie, c’est l’eugénisme, et son histoire est si épouvantable – et, pour ceux qui y ont été mêlés, si gênante – qu’on en parle rarement aujourd’hui. Mais c’est une histoire qui devrait être bien connue de chaque citoyen, afin que ses horreurs ne se répètent pas.

La théorie de l’eugénisme postulait une crise du patrimoine génétique conduisant à la détérioration de la race humaine. Les meilleurs êtres humains ne se reproduisaient pas aussi rapidement que les êtres inférieurs – les étrangers, les immigrants, les Juifs, les dégénérés, les inaptes et les « faibles d’esprit ». Francis Galton, un respectable scientifique britannique, fut premier à spéculer dans ce domaine, mais ses idées furent reprises bien au-delà de ses intentions. Elles furent adoptées par des Américains épris de science, ainsi que par ceux qui s’intéressaient peu à la science mais s’inquiétaient de l’immigration de races inférieures au début du vingtième siècle – de « dangereux parasites humains » qui constituaient « la marée montante des imbéciles » et polluaient la meilleure partie de la race humaine.

Les eugénistes et les immigrationnistes unirent leurs forces pour mettre un terme à cette situation. Le plan consistait à identifier les individus faibles d’esprit – il était admis que les Juifs étaient en grande partie faibles d’esprit, mais c’était également le cas de nombreux étrangers, ainsi que des Noirs – et à les empêcher de se reproduire en les isolant dans des institutions ou en les stérilisant.

Comme l’a dit Margaret Sanger, « Encourager les bons à rien aux dépens des bons est une cruauté extrême… il n’y a pas de plus grande malédiction pour la postérité que celle de lui léguer une population croissante d’imbéciles ». Elle parlait du fardeau que représentait la prise en charge de « ce poids mort de déchets humains ».

Ces opinions étaient largement partagées. H.G. Wells s’éleva contre « les nuées insuffisamment formées de citoyens inférieurs ». Theodore Roosevelt déclara que « la société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. » Luther Burbank: « Ne permettez plus aux criminels et aux faibles de se reproduire. » George Bernard Shaw affirmait que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Le racisme était ouvertement présent dans ce mouvement, comme en témoignent des textes tels que The Rising Tide of Color Against White World Supremacy [La marée montante des gens de couleur contre la suprématie du monde blanc], de l’auteur américain Lothrop Stoddard. Mais, à l’époque, le racisme était considéré comme un aspect anodin de l’entreprise d’un objectif admirable – l’amélioration de l’humanité future. C’est cette notion avant-gardiste qui attira les esprits les plus libéraux et progressistes d’une génération. La Californie n’était que l’un des vingt-neuf États américains à avoir adopté des lois autorisant la stérilisation, mais elle se révéla la plus avant-gardiste et la plus enthousiaste – davantage de stérilisations furent pratiquées en Californie que partout ailleurs en Amérique.

La recherche eugénique était financée par la Fondation Carnegie, et plus tard par la Fondation Rockefeller. Cette dernière était si enthousiaste que même après que le centre de la politique eugéniste se soit déplacé en Allemagne et qu’elle ait impliqué le gazage d’individus provenant d’institutions psychiatriques, la Fondation Rockefeller continua à financer à un niveau très élevé les chercheurs allemands. (La fondation est restée discrète à ce sujet, mais elle finançait toujours la recherche en 1939, quelques mois seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale).

Depuis les années 1920, les eugénistes américains étaient jaloux parce que les Allemands leur avaient confisqué la direction du mouvement. Les Allemands furent admirablement progressistes. Ils installèrent des maisons d’apparence ordinaire où les « déficients mentaux » étaient amenés et interrogés un par un, avant d’être conduits dans une pièce annexe, qui était en fait une chambre à gaz. Là, ils étaient gazés au monoxyde de carbone, et leurs corps étaient éliminés dans un crématorium situé sur la propriété.

Par la suite, ce programme fut étendu à un vaste réseau de camps de concentration situés près des lignes de chemin de fer, permettant le transport et la mise à mort efficaces de dix millions d’indésirables.

Après la Seconde Guerre mondiale, plus personne n’était eugéniste, et personne ne l’avait jamais été. Les biographes des célébrités et des puissants ne s’attardaient pas sur l’attirance de leurs sujets pour cette philosophie, et ne la mentionnaient parfois pas du tout. L’eugénisme cessa d’être un sujet pour les salles de classe des universités, bien que certains affirment que ses concepts sont toujours d’actualité sous une forme déguisée.

Mais avec le recul, trois points ressortent. Premièrement, malgré la construction du Cold Springs Harbor Laboratory, malgré les efforts des universités et les plaidoiries des avocats, l’eugénisme n’avait aucune base scientifique. En fait, personne à cette époque ne savait ce qu’était réellement un gène. Le mouvement put se développer parce qu’il utilisait des termes vagues, jamais rigoureusement définis. Le terme « faible d’esprit » pouvait signifier n’importe quoi, de la pauvreté et de l’analphabétisme à l’épilepsie. De même, il n’existe pas de définition claire de « dégénéré » ou « inapte ».

Deuxièmement, le mouvement eugénique était en réalité un programme social déguisé en programme scientifique. Il était motivé par les préoccupations liées à l’immigration, au racisme et à l’arrivée de personnes indésirables dans un quartier ou un pays. Une fois encore, une terminologie vague permit de dissimuler ce qui se passait réellement.

Troisièmement, et c’est le plus affligeant, l’establishment scientifique, tant aux États-Unis qu’en Allemagne, ne mena aucune protestation sérieuse. Bien au contraire. En Allemagne, les scientifiques s’alignèrent rapidement sur le programme. Des chercheurs allemands modernes sont remontés dans le passé pour examiner des documents nazis des années 1930. Ils s’attendaient à trouver des directives indiquant aux scientifiques quelles recherches devaient être effectuées. Mais aucune ne fut nécessaire. Selon Ute Deichman, « les scientifiques, y compris ceux qui n’étaient pas membres du parti [nazi], contribuèrent à obtenir le financement de leurs travaux en modifiant leur comportement et en coopérant directement avec l’État. » Deichman parle du « rôle actif des scientifiques eux-mêmes en matière de politique raciale nazie… lorsque [la recherche] visait à confirmer la doctrine raciale… on ne trouve aucune trace de pression extérieure. » Les scientifiques allemands adaptèrent leurs intérêts de recherche aux nouvelles politiques. Et les rares qui ne s’adaptèrent pas disparurent.

Il existe un deuxième exemple de science politisée, de caractère tout à fait différent, mais qui illustre les dangers du contrôle du travail scientifique par l’idéologie gouvernementale et celui de la promotion de faux concepts par des médias dénués d’esprit critique. Trofim Denisovich Lysenko était un paysan qui se vantait d’avoir, disait-on, « résolu le problème de la fertilisation des champs sans engrais ni minéraux ». En 1928, il prétendait avoir inventé une procédure appelée vernalisation, par laquelle les graines étaient humidifiées et refroidies pour améliorer la croissance ultérieure des cultures.

Les méthodes de Lysenko ne furent jamais soumises à un test rigoureux, mais son affirmation selon laquelle ses graines traitées transmettaient leurs caractéristiques à la génération suivante représentait un renouveau des idées lamarckiennes à une époque où le reste du monde adoptait la génétique mendélienne. Josef Staline était attiré par les idées lamarckiennes, qui impliquaient un avenir libéré des contraintes héréditaires; il voulait également améliorer la production agricole. Lysenko promettait les deux, et devint la coqueluche des médias soviétiques à l’affût d’histoires de paysans intelligents qui avaient mis au point des procédures révolutionnaires.

Lysenko fut dépeint comme un génie, et il exploita sa célébrité à fond. Il était particulièrement habile pour dénoncer ses adversaires. Il eut recours à des questionnaires d’agriculteurs pour prouver que la vernalisation augmentait le rendement des cultures, et évita ainsi tout test direct. Porté par une vague d’enthousiasme cautionnée par l’État, son ascension fut rapide. En 1937, il était membre du Soviet Suprême.

A cette époque, Lysenko et ses théories dominaient la biologie russe. Il en résulta des famines qui tuèrent des millions de personnes [NdT. en Ukraine, voir ici] et des purges qui envoyèrent des centaines de scientifiques soviétiques dissidents dans les goulags ou devant des pelotons d’exécution. Lysenko attaqua agressivement la génétique, qui fut finalement interdite en tant que « pseudo-science bourgeoise » en 1948. Les idées de Lysenko n’ont jamais été fondées, et pourtant il contrôla la recherche soviétique pendant trente ans. Le lysenkoïsme a pris fin dans les années 1960, mais la biologie russe ne s’est toujours pas entièrement remise de cette époque.

Aujourd’hui, nous sommes en proie à une nouvelle grande théorie qui, une fois de plus, s’est attirée le soutien de politiciens, de scientifiques et de célébrités du monde entier. Une fois encore, la théorie est promue par de grandes fondations. Une fois encore, la recherche est menée dans des universités prestigieuses. Une fois encore, des lois sont adoptées et des programmes sociaux préconisés en son nom. Une fois encore, les critiques sont peu nombreux et traités sans ménagement.

Une fois encore, les mesures préconisées ne sont étayées ni par les faits ni par la science. Une fois encore, des groupes poursuivant d’autres objectifs se cachent derrière un mouvement aux allures nobles. Une fois encore, des revendications de supériorité morale sont utilisées pour justifier des actions extrêmes. Une fois encore, le fait que certaines personnes soient lésées est ignoré parce qu’une cause abstraite est censée être plus importante que toute conséquence humaine. Une fois encore, des termes vagues comme la durabilité et la justice générationnelle – des termes sans définition commune – sont employés au service d’une nouvelle crise.

Je ne prétends pas que le réchauffement climatique est identique à l’eugénisme. Mais les similitudes ne sont pas superficielles. Et j’affirme que la discussion ouverte et franche des données et des problèmes est empêchée. Des revues scientifiques de premier plan ont pris des positions éditoriales fermes en faveur du réchauffement climatique, ce qu’elles ne devraient pas faire, selon moi. Dans ces circonstances, tout scientifique qui nourrit des doutes comprend clairement qu’il serait sage de mettre en sourdine leur expression.

Une preuve de cette suppression est le fait qu’un grand nombre des détracteurs du réchauffement climatique sont des professeurs à la retraite. Ces personnes ne sont plus à la recherche de subventions et n’ont plus à faire face à des collègues dont les demandes de subventions et l’avancement de leur carrière risquent d’être compromis par leurs critiques.

En science, les vieux ont généralement tort. Mais en politique, les vieux sont sages, conseillent la prudence et, en fin de compte, ont souvent raison.

L’histoire passée de la croyance humaine est un récit édifiant. Nous avons tué des milliers de nos semblables parce que nous pensions qu’elles avaient signé un pacte avec le diable et étaient devenues des sorcières. Nous tuons encore plus de mille personnes chaque année pour sorcellerie. À mon avis, il n’y a qu’un seul espoir pour l’humanité de sortir de ce que Carl Sagan appelait « le monde hanté par les démons » de notre passé. Cet espoir, c’est la science.

Mais comme l’a dit Alston Chase, « lorsque la recherche de la vérité est confondue avec le plaidoyer politique, la poursuite de la connaissance se résume à la quête du pouvoir ».
C’est le danger auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Et c’est pourquoi le mélange de la science et de la politique est une mauvaise association, au passé très sombre. Nous devons nous souvenir de l’histoire et nous assurer que ce que nous présentons au monde en tant que connaissance est désintéressé et honnête.

Sur le pic pétrolier en tant que nouveau crime de tromperie infligé au monde par les banquiers centraux pour soutenir leur programme de contrôle et de mort et détourner l’opposition à ce programme – par Katherine Watt.

Une analyse du « pic pétrolier », pour complèter le papier précédent. Katherine fait partie des quelques très rares analystes à qui je fais encore confiance à ce stade, avec Sasha Latypova, Catherine Austin Fitts, John Titus, quelques médecins indépendants et bien entendu John Paul. J’avais traité du « pic pétrolier » avec notamment un papier de Gail Tverberg, qui s’appuie abondamment sur les travaux cités dans le présent article, et celui-ci de Eliott Freed, deux analyses que Katherine met ici très bien en perspective.

Vous pouvez commencer par la petite vidéo ci-dessous, très bien produite. Je ne suis pas fan de la chaîne PragerU mais il faut leur reconnaître le mérite d’être très factuels et rigoureux. C’est en anglais mais si vous activez d’abord les sous-titres, puis vous allez dans Règlages>Sous-titres>Traduire automatiquement>Français (de préférence), vous avez un sous-titrage nickel.

Source.


Sur le pic pétrolier en tant que nouveau crime de tromperie infligé au monde par les banquiers centraux pour soutenir leur programme de contrôle et de mort et détourner l’opposition à ce programme.

En plus du Covid-19, des armes biologiques injectables, des banques centrales, des monnaies fiduciaires, des programmes de géo-ingénierie et de changement climatique.

Katherine Watt

30 décembre 2022

Extrait du billet du 19 juillet 2022:

Commentaire d’un lecteur sur le billet de la semaine dernière intitulé « Thinking Through Possible Future Scenarios » [Réflexion sur les scénarios d’avenir possibles]:

L’inévitable désastre économique est-il toujours le lot des civilisations en chute libre? À la lumière de ce qui suit, veuillez commenter!

Perfect Storm, Energy, Finance and the End of Growth [Tempête parfaite, énergie, finance et fin de la croissance], rapport de Tim Morgan, Responsable Mondial de la Recherche pour le courtage Tullett Prebon, janvier 2013.

Ma réponse, légèrement étoffée:

Je l’ai téléchargé et l’ai parcouru.

Je me suis intéressée à ces questions à l’origine par le biais de la théorie du « pic pétrolier », en lisant le livre de Richard Heinberg de 2005 intitulé The Party’s Over: Oil, War and the Fate of Industrial Societies [La Fête est finie: Pétrole, guerre et destin des sociétés industrielles], qui exposait les implications des travaux du géologue et géophysicien M. King Hubbert sur les réserves de pétrole et le rendement énergétique de l’énergie investie (Energy Return on Energy Invested – EROEI).

Les travaux de Hubbert étaient liés aux effets des ressources pétrolières limitées sur les systèmes financiers et économiques qui dépendent d’un pétrole bon marché et facilement accessible pour fonctionner correctement.

Les systèmes financiers et économiques basés sur l’endettement, en particulier.

Les travaux de Hubbert et Heinberg étaient étroitement liés au rapport Limites de la Croissance publié par le Club de Rome en 1972.

De 2005 à 2020, j’ai considéré le pic pétrolier et l’EROEI comme des problèmes géochimiques et techniques qui nécessitaient une relocalisation des systèmes de prise de décision, d’alimentation, d’eau, de production économique et de distribution, en tant que réponses pratiques à la résolution des problèmes.

J’ai donc travaillé avec le Community Environmental Legal Defense Fund [Fonds de défense juridique de l’environnement communautaire] sur des projets de gouvernement local basés sur les droits, et j’ai créé et/ou soutenu plusieurs petites organisations travaillant sur le développement de systèmes alimentaires locaux, l’acquisition de compétences en homesteading et des campagnes de protection de l’approvisionnement en eau.

J’ai effectué des recherches et écrit sur ces questions dans une série de blogs destinés aux lecteurs de la communauté du New Jersey où j’ai vécu de 2002 à 2008, et de la communauté de Pennsylvanie où je vis depuis 2008. J’ai lancé Bailiwick News en 2016.

C’est dans cette arène que j’ai appris ce qu’est l’État administratif, en regardant les législateurs et les juges élus locaux se faire écraser – sans opposer beaucoup de résistance – par des administrateurs publics professionnels non élus, notamment des directeurs de canton, des avocats de canton et des directeurs de planification et de zonage, en collaboration avec des dirigeants d’entreprises privées et quasi privées, en particulier dans les domaines de l’investissement immobilier, du développement foncier et de l’ingénierie.

Cependant.

Depuis 2020, observant en temps réel la manipulation massive des données Covid pour influencer et contrôler le comportement des groupes et des individus, j’en suis arrivée à la conclusion que le rapport du Club de Rome sur les Limites de la Croissance, le mouvement du pic pétrolier, la panique de la surpopulation, la panique du changement climatique et autres, ont fait partie du même projet multigénérationnel d’opération de manipulation psychologique […] des mondialistes.

Rien que des mensonges.

Tous racontés dans le but d’obscurcir l’intellect, de désorienter, d’effrayer et de contrôler les hommes et les femmes.

Je ne connais pas le véritable état des réserves mondiales de pétrole; je sais seulement ce que l’Agence Internationale de l’Energie (créée en 1974) et d’autres institutions mondialistes capturées disent publiquement à propos des réserves de pétrole.

Il est possible que la surconsommation de ressources, l’endettement et l’effondrement économique soient toujours le lot des civilisations en chute libre, et qu’il s’agisse simplement d’un processus naturel à l’échelle mondiale, manipulé à des fins personnelles par les élites au sommet de la structure de pouvoir de la civilisation actuelle.

Mais il est également possible que cette histoire précise de surconsommation des ressources mondiales, de destruction écologique, de dette et d’effondrement économique soit créée, mise au point et/ou projetée dans l’esprit des gens du monde entier en ce moment même, par ces mêmes élites, non seulement pour leur gain personnel, mais aussi au service de Satan, dans le but de livrer les âmes humaines à la damnation éternelle en détruisant la foi en Dieu.

Aujourd’hui, je penche pour la deuxième interprétation des événements.

Le sujet du pic pétrolier est revenu récemment dans un fil de discussion sur le Substack de Sasha Latypova.

Un lecteur a commenté, adoptant la position selon laquelle les mondialistes « exterminent » les gens pour prévenir d’autres formes de chaos mortel, comme les famines, les crashs économiques et les guerres de ressources, en raison de la pénurie d’énergie fossile liée au pic pétrolier.

Il a cité ce même rapport « Perfect Storm » de 2013 de l’échange de juillet (ci-dessus) comme « le document définitif qui relie tout » et a désigné les sables bitumineux et le forage en eaux profondes comme preuves à l’appui de l’affirmation selon laquelle les limites naturelles des réserves de combustibles fossiles sont la motivation de base.

Comme je l’ai écrit en juillet, j’avais l’habitude de penser que le pic pétrolier était la clé, et j’ai travaillé principalement à partir de cette vision du monde de 2005 à 2020.

Je ne trouve plus ce cadre plausible, car je suis trop consciente de l’efficacité avec laquelle les mondialistes et leurs sbires manipulent les données, les informations et la propagande pour se rapprocher de leurs objectifs géopolitiques et autres, et de l’utilité de l’anxiété généralisée concernant le pic pétrolier et le changement climatique dans ce processus de manipulation.

Il est maintenant clair pour moi que la BRI [Banque des Règlements Internationaux] et ses propriétaires, ainsi que leurs pairs institutionnels dans d’autres organisations internationales (comme le Club de Rome/ »Limites à la Croissance« /Donella Meadows) sont en position, depuis très longtemps, de manipuler les données et les analyses produites par M. King Hubbert et d’autres géophysiciens, ainsi que des scientifiques de l’environnement/du climat, de telle sorte que « Limites à la Croissance » n’est pas un modèle basé sur des faits, mais une projection ou un plan basé sur leur intention et leur capacité à manipuler l’accès aux réserves de combustibles fossiles et à manipuler les aspects du climat, afin de soutenir leurs efforts pour centraliser le pouvoir et le contrôle.

Ils ont l’argent et la maîtrise du projet pour forer des kilomètres sous la mer à la recherche de pétrole, extraire du pétrole du sable à la vapeur et lâcher des bombes dans des trous, non pas parce que ce sont les seules sources d’approvisionnement restantes, mais simplement pour perpétuer la fraude.

C’est le même mode d’emploi que celui qu’ils utilisent pour manipuler les informations sur ce qui se passe dans le cadre du programme Covid, tuer et rendre malades des millions de personnes avec des injections d’armes biologiques, et mentir sur ce qu’ils font.

Je suis maintenant d’avis que « l’économie » n’est également qu’une fraude massive, et qu’aucun des chiffres présentés par les banquiers centraux au cours des 100 dernières années – ou plus – n’est digne de confiance ou ne devrait être utilisé pour prendre des décisions sociétales ou personnelles sur ce qu’il faut faire ensuite.

Ce ne sont que des mensonges, du début à la fin, racontés par les banquiers centraux, dans le but de centraliser le contrôle direct et quotidien de 8 milliards de personnes, tout en envoyant 7,5 milliards d’entre vers une mort prématurée à l’aide de mensonges, d’armes biologiques, de pulvérisations chimiques, de famine forcée par le biais de perturbations de l’approvisionnement alimentaire, de perturbations de l’approvisionnement énergétique, de manipulations monétaires et d’autres outils de leur arsenal.

Ils font tout cela et bien plus encore, tout en organisant des exercices de simulation séquentiels et détaillés et en publiant des plans détaillés décrivant ce qu’ils ont l’intention de faire, qui correspondent à ce qu’ils font réellement, dans le but d’humilier rituellement leurs ennemis: nous.

En conséquence, je ne crois plus qu’il existe des limites naturelles à la production et à la distribution de nourriture, ni qu’il existe des limites naturelles à l’approvisionnement en énergie fossile.

Les pénuries et les catastrophes sont orchestrées par les banquiers centraux.

Un autre intervenant dans le fil de discussion a cité d’autres sources de données et a proposé un débat, comparant le scepticisme à l’égard du pic pétrolier au déni de l’existence du 11 septembre ou de Covid-19.

J’ai examiné les données sur le pic pétrolier. Je ne fais plus confiance aux sources de ces données.

Je ne veux donc pas en débattre, car la vraie question n’est pas celle de l’information. La question est de savoir si les sources d’information sont dignes de confiance. Et je ne pense pas que nier le pic pétrolier soit comparable à nier le 11 septembre ou le Covid. Il est cohérent de penser que ces trois événements sont des manipulations, impliquant des informations et des données fabriquées, qui ont néanmoins eu et ont toujours des effets directement observables sur la vie des gens.

Le débat public sur le pic pétrolier (tel qu’il est) n’a pas vraiment d’importance, cependant.

Que vous croyiez que le pic pétrolier s’est produit en 2005 et que la pénurie d’énergie est basée sur des limites géochimiques et techniques réelles de forage, ou que vous croyiez que le pic pétrolier est une campagne de propagande et que les pénuries sont et continueront d’être fabriquées, la décentralisation de la capacité de production des produits de première nécessité, y compris les informations véridiques, et la décentralisation des systèmes de gouvernance pour maintenir l’ordre social, sont des réponses utiles aux deux interprétations des événements passés et actuels.

Même si l’approvisionnement en énergie fossile est encore abondant, les personnes qui organisent depuis longtemps les perturbations des chaînes d’approvisionnement et des systèmes financiers et monétaires seront probablement en mesure de continuer à le faire dans un avenir prévisible.

La seule différence importante entre les deux points de vue est la différence entre le niveau où on place la responsabilité.

Là encore, la déviation et la suppression de la vérité ne servent qu’à masquer le pouvoir et les actes des prédateurs-parasites mondialistes.

Les personnes qui croient à la propagande sur le pic pétrolier et le changement climatique concentrent leurs réactions sur le changement de comportement et la réduction de la liberté de mouvement des gens ordinaires qui essaient de vivre, d’apprendre, de travailler, d’adorer Dieu et d’élever des enfants.

Les personnes qui percent à jour la propagande, jusqu’aux hommes et aux femmes qui se sont positionnés pour contrôler l’accès aux informations véridiques et aux ressources nécessaires à la vie, se concentrent sur l’élargissement de notre accès aux informations véridiques, sur l’élargissement de notre amplitude de mouvement pour produire et obtenir des réserves d’eau, de nourriture et d’énergie adéquates et contrôlées localement, et sur le rétablissement ou la création de systèmes financiers et d’autorités gouvernementales légitimes.

Massacre des Saints Innocents. Peinture de Guido Reni.

Armes biologiques, produits en autorisation d’utilisation d’urgence, nouveaux médicaments expérimentaux, crise constitutionnelle – par Katherine Watt.

Katherine Watt est une alliée des plus précieuses pour comprendre comment l’état de guerre biosécuritaire a pu légalement et juridiquement se mettre en place aux États-Unis. Ceci concerne également au premier plan les pays européens qui ont passé contrat avec les firmes pharmaceutiques (vous voyez lesquelles), par une astuce légale typiquement américaine qui octroie à ces contrats précédence sur les lois nationales. Je traduis l’article de Katherine Watt à ce sujet, dès que je le retrouve – j’ai compté, j’ai plus de 900 onglets ouverts…

Les deux derniers paragraphes sont humoristiques, mais j’avais pensé sérieusement à ce genre de manoeuvre. Je ne vois pas pourquoi ce seraient toujours les mêmes qui s’amusent.

Source.


Armes biologiques, produits en autorisation d’utilisation d’urgence, nouveaux médicaments expérimentaux, crise constitutionnelle.

Katherine Watt

3 janvier

Orientation pour les nouveaux lecteurs. Plus d’informations sur la page À propos.

Pour les lecteurs souhaitant vérifier les citations légales de ce billet, vous pouvez les trouver dans la chronologie du billet épinglé American Domestic Bioterrorism Program. [NdT. dont j’ai traduit la seule conclusion ici, les références juridiques rendant la lecture interminable]

On m’a récemment envoyé un lien vers l’interview de Karen Kingston avec Greg Hunter, publiée le 24 décembre 2022, et on m’a demandé mon avis sur les points qu’elle aborde entre 22:00 et 28:00. Au cours de ce segment, Karen Kingston discute des implications juridiques de l’approbation par la FDA, le 23 août 2021, du Nouveau Médicament Expérimental (Investigational New Drug – IND) du produit Comirnaty de Pfizer, qui est « juridiquement distinct », comme pouvant percer les boucliers de responsabilité civile et pénale de l’Autorisation d’Utilisation d’Urgence (Emergency Use Authorization – EUA).

Je comprends son point de vue, mais je ne suis pas d’accord avec son analyse.

Je ne pense pas que les lois d’urgence de l’EUA ou de la santé publique soient contraignantes, en tant que lois de santé publique et de réglementation des médicaments.

Je pense qu’elles ne sont contraignantes que dans le sens où elles transfèrent toutes les utilisations et implications légales des produits des programmes de santé publique au programme d’armes chimiques et biologiques (50 USC 1511 et seq.).

Ainsi, dans le cadre d’un état de guerre, d’un état d’urgence national et/ou d’un état d’urgence de santé publique, tous les Américains sont classés comme ennemis de l’État (le prétexte employé par le gouvernement fédéral du District de Columbia1), comme insurgés, rebelles ou étrangers, et peuvent être légalement ciblés pour être tués, en utilisant toutes les armes que le gouvernement fédéral et ses militaires jugent appropriées, à la discrétion du Président et du Secrétaire à la Défense.

Parmi les nombreux documents utiles que les lecteurs m’ont envoyés au sujet de la prise de pouvoir de l’exécutif et du droit militaire pendant la guerre de Sécession, il existe des preuves à l’appui de l’argument selon lequel le statut de droit militaire n’a jamais été levé lorsque les hostilités sur le champ de bataille ont pris fin en 1865.

Au lieu de cela, de nombreuses générations d’Américains – de toutes les races, classes et ethnies – sont nées, ont vécu et sont mortes sous une occupation militaire fédérale secrète, illégitime et financiarisée.

Sans le savoir.

Depuis le début de la guerre de Sécession en 1861 jusqu’à l’AUMF (autorisation de recours à la force militaire)/Proclamation 7463 de 2001, les banquiers centraux mondialistes ont eu suffisamment de contrôle sur les leviers qu’ils voulaient contrôler pour permettre à certaines dispositions de la séparation des pouvoirs de la Constitution de sembler fonctionner de façon plus ou moins intacte, y compris un certain contrôle du Congrès, un certain contrôle judiciaire et certains droits limités des États, fournissant un certain contrepoids au Président et aux agences exécutives et administratives.

Au fil des décennies, les banquiers centraux planifiaient et se préparaient à prendre davantage de pouvoir, et à mettre en place des mécanismes de transfert discrets, tels que le Federal Reserve Act de 1913, l’Executive Order 6102 et la House Joint Resolution 192 de 1933, ainsi que les accords de Bretton Woods de 1945, tout en construisant l’architecture juridique, financière et scientifique du programme de bioterrorisme.

En 2001, ils voulaient plus de contrôle et étaient prêts à risquer d’être un peu plus visibles pour l’obtenir.

En septembre 2001, sous le couvert de la peur suscitée par le 11 septembre et les attaques à l’anthrax, un autre niveau d’urgence nationale/état de guerre (« Guerre Mondiale contre la Terreur ») a été mis en place, par le biais de l’Autorisation du Congrès pour le Recours à la Force Militaire (AUMF) et la Proclamation 7463 de George W. Bush, Déclaration d’Urgence Nationale en Raison de Certaines Attaques Terroristes, promulguée sous la Loi d’Urgence Nationale de 1975 et renouvelée chaque année depuis.

Ces mesures ont été rapidement suivies de la loi PATRIOT en octobre 2001, de la création du Département de la Sécurité Intérieure en novembre 2002 et de l’expansion des programmes d’état policier biomédical au cours des deux décennies suivantes par le biais de la loi PREP, de la loi Project Bioshield et plus encore.

En 2019, ils voulaient prendre un contrôle encore plus direct, étaient prêts à risquer de s’exposer encore un peu plus, et avaient placé plus de pièces sur l’échiquier pour centraliser plus de pouvoir dans des conditions d’urgence de santé publique.

Ainsi, en 2020, sous la couverture de la peur suscitée par le Covid-19, une autre couche de contrôle est entrée en vigueur, par la détermination en janvier 2020 de l’existence d’une urgence de santé publique (Alex Azar, secrétaire du HHS) et la proclamation 9994 de Donald Trump du 13 mars 2022, Déclaration d’une Urgence Nationale concernant l’Épidémie de Nouveau Coronavirus (COVID-19), également en vertu de la Loi sur les Urgences Nationales de 1975.

Également renouvelée chaque année depuis.

[Et positionnée comme une Guerre Mondiale contre les Humains Susceptibles aux Maladies Communicables: traduction de l’Agenda pour la Sécurité Sanitaire Mondiale intégré dans les règlements et traités de l’Organisation Mondiale de la Santé, et dans les programmes fédéraux américains. Voir la section 5955 du NDAA pour l’année fiscale 2023].

Je pense que la solution pour sortir de ce pétrin est que le peuple, le Congrès, les tribunaux et les gouvernements des États reconnaissent ouvertement la crise constitutionnelle déclenchée pendant la guerre de Sécession et renforcée depuis par les banquiers centraux et la branche exécutive/état administratif.

Ça craint.

Les affaires civiles et pénales introduites entre-temps, dans le cadre des structures pseudo-juridiques actuelles qui ont été conçues par les banquiers centraux pour rendre la Constitution inopérante et, par conséquent, trahir le peuple, peuvent contribuer à préciser quand et comment nos structures juridiques actuelles ont perdu leur légitimité et à indiquer quelques pistes pour revenir au fondement constitutionnel original.

Je pense également – aussi étrange que cela puisse paraître – que certaines des corrections les plus importantes seraient remarquablement simples à mettre en œuvre, une fois que les majorités du Congrès, les juges fédéraux et les gouverneurs des États, les procureurs généraux et les législateurs commenceraient à comprendre la situation de guerre et à changer de camp, passant des banquiers centraux à la Constitution+Peuple.

Les archives de la guerre de Sécession et les événements qui s’en sont suivis appuient fortement l’argument selon lequel le Congrès est une pseudo-institution fictive depuis 1863 environ, occupant les sièges vides du vrai Congrès par un accord mutuel et secret entre les dirigeants conscients – pour participer à l’illusion et la promulguer – et l’ignorance pure et simple par l’ensemble de ses membres du fait qu’il s’agit d’une illusion.

Avec un bon leadership et une forte pression populaire, les hommes et les femmes vivants assis dans ces sièges pourraient ouvertement présenter des résolutions, débattre et voter pour révoquer leur consentement à participer au mensonge, et ainsi réoccuper le vrai Congrès.

Si une telle résolution était adoptée, elle effacerait tous les statuts du Congrès, toutes les agences et réglementations fédérales dérivées, et tous les ordres et proclamations présidentiels, depuis 1861.

Y compris toutes les lois d’urgence nationale et d’urgence de santé publique qui, pour l’instant, semblent protéger les tueurs de toute poursuite pénale pour les atrocités de masse qu’ils ont commises ces trois dernières années.

Une grand reset constitutionnel, en quelque sorte.

À partir de ce retour aux principes fondateurs, le vrai Congrès et les États pourraient commencer à débattre et à adopter des lois conformes à la Constitution, accompagnés par une population beaucoup plus alerte et des tribunaux fonctionnels positionnés pour examiner et annuler les lois inconstitutionnelles.

Pour m’amuser, j’imagine parfois qu’en vertu de la propriété transitive du wokeness, n’importe qui pourrait « s’identifier » à John Roberts, Juge en Chef de la Cour Suprême des États-Unis, entrer et prendre le contrôle de la SCOTUS (Cour suprême des Etats-Unis) et de son registre, et demander à des avocats publics et privés de déposer des dossiers contestant la constitutionnalité des lois d’habilitation du programme américain de bioterrorisme domestique, des décrets, des règlements des agences et de leurs fictions juridiques précurseurs.

Comment les agents de sécurité des tribunaux pourraient-ils refuser de s’incliner devant les noms propres, les identités et les autorités légales que nous préférons?

Adoration du Saint Nom de Jésus. Peinture d’El Greco.
  1. J’ai appris récemment que les événements du 6 janvier se déroulant dans le district de Columbia sont probablement significatifs, en termes de structure corporative du pays et de statut juridique des hommes et des femmes qui ont traversé les 10 miles carrés du district de Columbia, alors qu’une déclaration d’urgence de santé publique/d’urgence nationale était en vigueur.

    Je ne me souviens pas s’il y a eu d’autres grandes manifestations politiques à Washington depuis janvier 2020. Si c’est le cas, je ne sais pas comment le Ministère de la Justice rationalise le fait de jeter les prisonniers politiques du 6 janvier en prison mais pas ceux de Black Lives Matter, par exemple, ou même s’ils essaieront de rationaliser ce traitement disparate. Il est probable que les manifestants du 6 janvier et leur allégeance claire à la Constitution avaient le potentiel d’interférer avec la tentative de contrôle des banquiers centraux, alors que les manifestants de BLM ne l’avaient pas.

    Quoi qu’il en soit, je pense maintenant que les accusations d’intrusion et d’insurrection sont peut-être davantage liées au fait que les manifestants du 6 janvier sont entrés à Washington, et non dans le bâtiment du Capitole lui-même. Ou, plus précisément, qu’ils ont dû être frauduleusement incités, par des agents du FBI infiltrés, à entrer dans le bâtiment du Capitole, afin de fournir une fausse façade pour les accusations d’intrusion et d’insurrection qui passerait mieux dans les médias propagandistes.

Une bonne année de Dmitry.

Juste un petit sujet buzz, dont vous aurez sans doute déjà entendu parler.

Dmitry Medvedev, actuel Vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Président de la Russie de 2008 à 2012, a publié ceci sur Twitter le 26 décembre:


Le soir du Nouvel An, tout le monde se lance dans les prédictions.

Nombreux sont ceux qui émettent des hypothèses futuristes, à croire qu’ils rivalisent pour retenir les plus folles, voire les plus absurdes.

Voici notre humble contribution.

Ce qui pourrait arriver en 2023:

  1. Le prix du pétrole atteindra 150 dollars le baril, et le prix du gaz dépassera 5 000 dollars par 1 000 mètres cubes.
  2. Le Royaume-Uni réintégrera l’UE.
  3. L’UE s’effondrera après le retour du Royaume-Uni; l’euro cessera d’être la monnaie de l’UE.
  4. La Pologne et la Hongrie occuperont les régions occidentales de l’ancienne Ukraine.
  5. Le Quatrième Reich sera créé, englobant le territoire de l’Allemagne et de ses satellites, c’est-à-dire la Pologne, les États baltes, la République tchèque, la Slovaquie, la République de Kiev et d’autres pays en marge.
  6. La guerre éclatera entre la France et le Quatrième Reich. L’Europe sera divisée, la Pologne étant répartie dans le processus.
  7. L’Irlande du Nord se séparera du Royaume-Uni et rejoindra la République d’Irlande.
  8. Une guerre civile éclatera aux États-Unis, la Californie et le Texas devenant des États indépendants. Le Texas et le Mexique formeront un État allié. Elon Musk gagnera l’élection présidentielle dans un certain nombre d’États qui, à la fin de la nouvelle guerre civile, seront confiés au Parti républicain.
  9. Toutes les plus grandes places boursières et activités financières quitteront les États-Unis et l’Europe pour se déplacer en Asie.
  10. Le système de gestion monétaire de Bretton Woods s’effondrera, entraînant le krach du FMI et de la Banque mondiale. L’euro et le dollar cesseront d’être utilisés comme monnaies de réserve mondiales. Les monnaies fiduciaires numériques seront activement utilisées à la place.

Joyeuses fêtes de fin d’année à vous tous, amis anglo-saxons, et à leurs joyeux porcelets qui couinent!


Voilà beaucoup d’événements à caser en une seule année!

Le côté second degré de ce tweet assez rigolo ne devrait échapper à personne, d’autant que c’est clairement énoncé dans l’introduction. Medvedev tourne évidemment ici en dérision les absurdités proférées dans les médias occidentaux sur le conflit Russie/Ukraine. Ça n’empêche pas un déferlement de haine et de mépris dans les commentaires, qui, Ô surprise, émanent principalement d’américains, les « joyeux porcelets qui couinent » auxquels fait référence Medvedev, et bien entendu de quelques Ukrainiens.

Effectivement, ils couinent… Ce qui est assez prodigieux à voir, c’est que ces gens sont dupes de leur propagande d’État au point que même quand on les raille pour cette raison précise, ils continuent à s’y accrocher comme une moule à son rocher. Dans le lot, certains ont l’air absolument persuadés que l’Ukraine va non seulement contrer la Russie mais l’envahir, défaire la Fédération, pendre Poutine, ce genre d’inepties. On a même droit à « vous avez perdu 0-1 dans les guerres froides, vous n’avez pas envoyé d’homme sur une autre planète (l’Amérique l’a fait), vous n’avez [gagné] aucun championnat de football américain et vous devez remercier l’Amérique d’avoir gagné à elle seule la Première et la Deuxième Guerre mondiale et d’être le plus ancien et le plus grand pays du monde. » Vous pouvez vérifier, j’invente pas.

Rappelons que c’est la Russie qui a mis fin à la Deuxième Guerre mondiale – second volet d’une entreprise financée par la Réserve fédérale américaine – en détruisant en 44 l’armée allemande, selon une loi imprescriptible: personne n’emmerde impunément l’Ours Russe. Loi que ces imbéciles heureux d’américains apprendraient dans la douleur si ce conflit opposait vraiment leur pays à la Russie. Fort heureusement pour eux, comme les deux précédents, il vise uniquement la mise à genoux de l’Europe, tout en permettant au complexe militaro-industriel américain de déstocker au prix plein de l’équipement invendable, de justifier l’inflation nécessaire au grand hold-up planétaire et de faire tenir le dollar jusqu’à – ça au moins c’est exact – la mise en place de la monnaie digitale de banque centrale.

Rappelons enfin que, outre le fait que personne n’y a jamais mis les pieds, la Lune n’est pas une planète mais un satellite.

Sénécide.

Je sors lentement de ma grippe – avec une petite idée de comment ce truc s’est propagé aussi largement – et je continue a rédiger deux articles de fond, complétés par un troisième de Arkmedic.

C’est en cherchant un lien vers une définition du mot « sénécide » que je suis tombé sur un article dont voici un court extrait, qui donne une perspective historique sur le modèle en train de se mettre en place, fait de normalisation de l’euthanasie et du sénécide. S’il passe, la chrétienté n’aura donc été qu’une brève parenthèse entre la barbarie primitive, voir ci-dessous, et la barbarie technocratique à la Attali. Faut-il y voir un élément de réponse à cette question: la créature humaine est-elle tarée de naissance?

Source.


Je partirai seul dans la neige (extrait)

Justin Nobel

28 août 2015

[…]

Funèbres coutumes

Il existe peu de documents relatifs à la façon dont différentes cultures procédaient pour mettre à mort leurs doyens – une pratique nommée sénécide. Il en existe cependant quelques uns. Dans le Japon rural, à l’âge de 70 ans, les pères et les mères étaient conduits par leurs fils en haut d’une montagne sacrée appelée Obasute-yama, ou « Montagne où l’on abandonne les grands-mères ». Ces derniers les laissaient là, mourir de froid et de faim. Les Bactriens, qui habitaient au nord de l’Afghanistan actuel, jetaient les personnes âgées et les malades à des chiens dressés, appelés des croque-morts. Les rues étaient jonchées d’os humains.

En Afrique du Nord, les vieillards troglodytes qui n’étaient plus capables de suivre leurs troupeaux se suicidaient en se serrant une queue de bœuf autour du cou. Sur les rives Est de la mer Caspienne, les Derbica assassinaient les hommes qui atteignaient 70 ans avant de les manger. Les femmes étaient simplement étranglées puis enterrées. Chez les Massagètes des environs de la mer d’Aral, les personnes âgées étaient sacrifiées par leur entourage, puis cuites en même temps que le gibier. En ce qui concerne les Iazyges de Sarmatie, qui vivaient dans des régions au nord de la mer Noire, les enfants tuaient leurs parents à l’épée. Quant aux îles Diomède, dans les eaux battues par les tempêtes du détroit de Béring entre la Sibérie et l’Alaska, les Iñupiat euthanasiaient rituellement leurs anciens en ayant recours au couteau, à l’arme à feu ou au nœud coulant. Ceux qui manifestaient le désir de mourir expliquaient leur souhait à un parent, qui tentait alors de les en dissuader. S’ils ne changeaient pas d’avis, l’exécution avait lieu. Celui qui était sur le point de mourir retournait ses vêtements, et des proches l’amenaient sur un siège en peau de caribou jusqu’au lieu du sacrifice, situé à l’extrémité du village.

La personne en charge de tuer était nommée l’exécuteur – généralement le fils aîné du condamné. Un article publié dans le Southwestern Journal of Anthropology en 1955 raconte comment un enfant de 12 ans a tué son père avec un grand couteau de chasse: « Il indiqua à son fils où il devait frapper, à l’endroit vulnérable juste au-dessus du cœur. Le garçon enfonça profondément le couteau, mais le coup ne fut pas assez efficace. Avec dignité et résignation, le vieux père suggéra: “Essaie un peu plus haut, mon fils.” Le second coup atteignit son but. » En ce qui concerne le Nord canadien, on trouve l’histoire de Charles Francis Hall, un éditeur de journaux de Cincinnati ayant abandonné femme et enfants un jour de 1860 pour explorer le Grand Nord. Dans le sud de l’île de Baffin, proche de l’endroit où se trouve l’actuelle Iqaluit, il rendit visite dans son igloo à une vieille femme mourante nommée Nukertou, pour se rendre compte une fois arrivé que la population l’avait emmurée chez elle à l’aide de briques de neige. Jugeant que la laisser mourir seule n’était pas chrétien, Hall se força un passage. Il écrit dans son journal de bord: « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, ai-je pu lentement compter entre chacune de ses inspirations. À la fin, j’ai pu compter jusqu’à dix-neuf mais ses expirations étaient courtes puis prolongées – irrégulières. Lentement, Nukertou a cessé de vivre. »

Environ soixante ans plus tard, au début des années 1920, Knud Rasmussen, explorateur et anthropologue, signala des rituels de cet ordre parmi les Inuits Netsilik de l’île du Roi-Guillaume. « Car », notait-il, « ici, la culture veut que, pour les personnes âgées qui ne peuvent plus rien faire et que la mort n’emporte pas, l’on aide la mort à venir les trouver. » Durant les longues marches d’hiver pour rallier différents terrains de chasse, les vieillards étaient abandonnés sur des morceaux de banquise pour y mourir. Dix ans après, l’aventurier français Gontran de Poncins vécut parmi les Netsilik et témoigna du cas d’un fils abandonnant sa mère dans le blizzard, un des derniers actes de sénécide connus. Poncins fut le dernier des explorateurs anthropologues. L’anthropologie est par la suite devenue une profession, avec ses lignes directrices et ses diplômes. Certaines questions ont été jugées pertinentes, d’autres tournées en ridicule. Les anthropologues modernes sont plus intéressés par la façon dont le christianisme, la télévision ou le réchauffement climatique affectent les Inuits. Plutôt que de finir enfermés dans des igloos, les vieux Inuits sont aujourd’hui principalement logés dans des maisons de retraite, qui ont poussé sur tout le territoire comme des champignons.

Pratiquement plus personne ne songe à cette funèbre coutume, et quand la pratique est évoquée, c’est pour la considérer comme un mensonge. « Au cours des trois derniers siècles, des explorateurs et aventuriers blancs, des inspecteurs de police, des missionnaires, des commerçants et tout particulièrement des anthropologues, sociologues et autres universitaires ont déversé plus d’une histoire malsaine à propos des Inuits », écrit l’anthropologue canadien John Steckley dans son livre paru en 2007 White Lies About the Inuit (« Les Mensonges des blancs à propos des Inuits »). Mais lorsque j’ai contacté Steckley au téléphone au Humber College de Toronto, j’ai été surpris d’apprendre qu’il avait écrit l’intégralité de son ouvrage depuis la bibliothèque universitaire. Cet homme n’avait jamais été en terre arctique.

[…]

Gain de fonction ou gain de pureté?

Cette courte absence m’a permis de consacrer beaucoup de temps libre à lire un paquet d’articles. Je reviens avec quelques infos et analyses intéressantes, en commençant par ceci.

On a beaucoup parlé du gain de fonction dans le cadre de la pathogénicité du SARS-CoV-2, sans vraiment définir ce qu’est le gain de fonction. Ce sujet a récemment été abordé par Jonathan Jay Couey, neurobiologiste et membre fondateur de DRASTIC (Decentralized Radical Autonomous Team Investigating Covid-19), qu’il a quitté depuis. Extrait d’un article du Sun du 2 mars 2021:

« DRASTIC est une équipe indépendante de scientifiques, d’analystes et d’enquêteurs qui se sont réunis pour enquêter sur les origines de Covid-19. Leurs travaux ont été cités dans le New York Post, le Washington Post, le Telegraph, le Mail on Sunday et sur Sky News en Australie. Bon nombre de ses membres ont choisi de rester anonymes afin de se protéger d’éventuelles représailles et de pouvoir mener des recherches potentiellement controversées sans que leur carrière en pâtisse. Il s’agirait de spécialistes de l’ingénierie, des mathématiques, de la biologie, du renseignement et des données de sources ouvertes, qui se sont rencontrés sur Twitter. »

Le site web de Couey est ici. Son exposé sur le gain de pureté est ici, suivi d’une analyse de la conférence zoom organisée par Robert F Kennedy Jr, à laquelle il a participé aux côtés de Meryl Nass, Jessica Rose, Tess Lawrie (noms familiers à mes lecteurs) et Robert Malone, dont il décrypte le discours très ambigu – ce que j’ai commencé ici.

Couey rassemble sur son site des interviews qu’il fait de médecins et autres professionnels de la santé et de la recherche, dont le Dr Walter Chestnut (Substack et site web), déjà publié sur ce blog, et Kevin McKernan (Substack), biologiste spécialisé dans la bio-ingénierie, fondateur de Medicinal Genomics, qui étudie rien moins que la génomique du cannabis.

Katherine Watt (ses articles traduits ici et ici) parle ici de la session zoom entre Couey et Matthew Crawford, que vous connaissez de cet article. C’est moi qui souligne:

Des informations très, très intéressantes.

Ceci correspond à l’analyse globale selon laquelle l' »épidémie » et tout ce qui en découle font partie d’une gigantesque fraude.

JJ Couey ne dit pas que la fraude serait le fait que les virus eux-mêmes n’existent pas.

La fraude réside dans le fait que les virus naturels, même s’ils sont manipulés et recombinés en laboratoire par des individus comme Ralph Baric, ne sont pas capables de provoquer des pandémies mondiales, en raison de leur diversité génétique intrinsèque, de la coévolution de nos systèmes immunitaires avec eux et de la manière dont ces deux éléments affectent leur capacité de réplication in vivo.

Les épidémies naturelles s’épuisent trop rapidement, après avoir infecté trop peu de personnes.

Mais les virus synthétiques purifiés en laboratoire, distribués artificiellement et sélectionnés pour leur capacité de réplication, peuvent être présentés au monde comme des virus naturels ou recombinants.

Et cette fraude, dont l’objectif est de créer la peur, pouvait être et a été la justification des masques, des tests, des confinements, des essais cliniques truqués, des campagnes de vaccination de masse par injection létale, des décrets, de la destruction économique, de la centralisation du pouvoir et de la concentration des financements.

[Le tout] partant du principe frauduleux que les pandémies virales constituent une menace véritable pour l’humanité [et] que les gouvernements peuvent et doivent exercer des pouvoirs insensés et investir d’énormes ressources financières dans les entreprises pharmaceutiques – en particulier les produits à base de nanoparticules d’ARNm/lipides – pour tenter de les contrôler.

Continuer de présenter cette fraude au public comme une vérité permet de poursuivre les dissimulations, les campagnes de diversion et autres guerres de l’information.

Pour ce que ça vaut, je vois les Malone (Robert et Jill) d’une manière différente de celle de Crawford. Je pense qu’ils sont des acteurs conscients et volontaires de cette opération criminelle.

Je ne pense pas qu’ils soient des participants réticents pour qui le jeu a soudainement dérapé, et qui cherchent maintenant des moyens de se désengager et de s’expliquer sans violer les termes de leurs autorisations de sécurité du Département de la Défense.

Cependant, ce n’est que mon opinion. Basée sur l’habileté du Dr Malone à éviter de se compromettre, et sur son étrange adhésion à l’image publicitaire de l’Homme-le-plus-intéressant [NdT. ce lien renvoie vers un article de Sage Hana qui taille un costard au Dr Malone, que je rhabillerai pour l’hiver dans un prochain article].

Pour bien comprendre ce qui précède, je vais tenter de résumer succintement quelques points de la présentation susmentionnée de Couey. Comme le fait Katherine Watt ci-dessus, je les replace dans le contexte des événements, ce qui amène logiquement aux questions qu’elle soulève, et aussi à une autre, qu’apparemment personne ne pense à poser.

Juste pour rappel, au début de la « pandémie », certains médecins s’étonnaient de l’étrange distribution de la maladie. Les « viro-sceptiques » y voyaient même la confirmation d’une autre cause, non-virale. Arthur Firstenberg a écrit un bouquin qui donnait comme cause unique du Covid la pollution électromagnétique ambiante générée par la nouvelle génération d’ondes millimétriques – en bref, la 5g. D’autres pointaient l’oxyde de graphène (supposément contenu dans des vaccins anti-grippaux antérieurs), associé à ce même genre d’ondes, comme cause des symptômes du Covid, et comme cause des effets « secondaires » des injections. D’autres enfin, comme le Dr Andrew Kauffman, niaient purement et simplement l’existence du virus, qu’ils identifiaient comme exosomes, et attribuaient les symptômes du Covid à leur hypothèse favorite, la « détoxification ». J’ai déjà traité de ces voies de garage ici.

Ce pseudo-débat a récemment repris un peu d’ampleur sur Substack. De nombreux scientifiques assez pointus, dont je traduis et re-publie ici certains articles, ont assez vite clos le débat par des arguments solides et très documentés sur les divers mécanismes de la pathologie du SARS-CoV-2. L’hypothèse aujourd’hui dominante, longtemps diabolisée, est que le SARS-CoV-2 – la souche dite « de Wuhan » – est issu d’une manipulation en laboratoire, un « gain de fonction » qui l’a rendu plus virulent – et plus mortel – pour l’être humain par rapport à un coronavirus « sauvage ».

Couey pose donc la question: qu’est-ce exactement qu’un gain de fonction? Je résume ce qu’il en dit dans son exposé. Il existe quatre méthodes de gain de fonction, dont trois – passage animal, culture cellulaire, récolte de virus sauvage – sont relativement aléatoires et n’offrent aucune garantie de résultat. La méthode de gain de fonction la plus aboutie est de travailler directement sur le virus. C’est cette méthode qui a vraisemblablement été utilisée pour la fabrication du SARS-CoV-2.

Il est en fait assez facile de créer des copies identiques de virus ARN in silico – appelées « clones » synthétiques – par un procédé employé dans les laboratoires de biologie moléculaire. On utilise pour les répliquer une méthode dite de l’ADN circulaire. Les virus ARN sont d’abord découpés en brins, qui correspondent à des fonctions distinctes du virus et sont conçus pour s’ajuster ensuite comme des pièces de puzzle – la pièce 2 ne s’ajuste qu’avec la pièce 1 et 3, la pièce 3 qu’avec la 2 et 4, etc. On utilise ensuite de l’ADN bactérien pour répliquer ces pièces, qui seront ensuite récoltées par filtration et ré-assemblées par ligation pour former des clones complets. On peut ainsi en fabriquer de grandes quantités et, contrairement à la réplication in vivo, quasiment sans aucune erreur dans le processus, grâce à la stabilité inhérente à l’ADN reproducteur. En plus d’un gain de fonction, on a donc ainsi créé ce que Couey appelle un « gain de pureté ».

Le SARS-CoV-2 est un virus ARN à simple brin qui utilise dans une population humaine l’ADN de l’hôte pour se reproduire. Lors de cette reproduction in vivo, contrairement à ce qui se passe en laboratoire, se produisent de nombreuses erreurs de réplication. Le résultat est qu’un grand nombre devient inapte à causer des symptômes, voire à se répliquer à nouveau – ce sont des virus à réplication défective ou à défaut de réplication. Le résultat est donc une masse de virus dont seule une fraction est identique au modèle de départ. Ils sont désignés par le terme « quasi-espèce » (quasi-species). Lorsqu’ils infectent un hôte, ils constituent un « essaim viral » (swarm), dont seul un petit pourcentage est virulent. C’est donc, pour ainsi dire, un premier mécanisme naturel de contrôle des épidémies.

Un autre mécanisme expliqué par Couey et repris par Katherine Watt ci-dessus, est que les hôtes qui développent une infection létale meurent avant d’avoir pu contaminer d’autres personnes. Qu’il y ait décès ou non, l’état général des infectés est de toute manière suffisamment mauvais pour qu’ils se retirent eux-mêmes très tôt de la circulation – à noter que le Dr Meryl Nass donne plusieurs contre-exemples de ce schéma lors de la susdite conférence zoom. Le virus en circulation s’éteint ensuite purement et simplement, faute d’hôtes. Pour cette raison, les virus à fort taux de létalité sont de très mauvais candidats pour créer une pandémie. Couey cite une fuite de laboratoire antérieure qui a suivi ce schéma (8 000 contaminations, 800 morts, fin de l’épidémie).

Depuis cette présentation, pour une raison qui m’échappe, Couey a succombé à une explication simpliste de la pandémie, rapportée ici avec enthousiasme par Michael Senger, un opposant contrôlé avec un bouquin à vendre sur la culpabilité de la Chine, sujet répété ad nauseam, sur lequel je reviens plus bas avec un point de vue assez différent. Couey pense aujourd’hui qu’il n’y aurait eu aucun nouveau pathogène et que la pandémie ne serait le fait que d’une simple manipulation statistique. Par conséquent, je ne parlerai plus de JJ Couey à l’avenir, pour les mêmes raisons qui me font abandonner tous ceux dont le raisonnement « plafonne » – ou dévie de manière suspecte. Je peux vous assurer avec 100% de certitude, de ma propre expérience et de celle de centaines de personnes dont j’ai lu le témoignage (dont celui-ci) que sa conclusion est fausse. C’est bien un nouveau pathogène, qui provoque un nouveau train de symptômes, aussi étrange qu’épouvantable.

En ce qui concerne la possibilité que ce virus se diffuse et crée une pandémie malgré cet inhérent défaut de réplication, Kevin McKernan donne une réponse – qui ne convainc pas tout le monde – sur cette page ainsi que dans ses commentaires sur cette page:

Mon interprétation de son podcast était qu’un clone infectieux ne durerait pas longtemps dans un essaim…

Je pense qu’il peut durer suffisamment longtemps pour faire le tour du globe comme l’a fait Alpha.

Il est rejoint sur ce point par le Dr Brian Mowrey, autre auteur très prolifique sur Substack, aux publications très fouillées et documentées. En résumé, son angle est de laisser toutes les options sur la table, ce qui donne parfois l’impression qu’il tente de noyer le poisson – c’est quelqu’un d’intéressant mais je lui fais très moyennement confiance. Il retrace une histoire hautement suspecte de la polio, vu ce qu’on en sait maintenant. Il conteste la date d’apparition du VRS, et donc son origine iatrogéne – le vaccin anti-poliomyélitique. Il continue encore aujourd’hui avec obstination à enquêter sur l’origine naturelle ou synthétique du virus. Pour le sujet qui nous intéresse dans cet article, il estime, contrairement à ce que comprend Couey, que la rémanence de certaines souches plaide plutôt en faveur d’un mécanisme de stabilité du génome viral et par conséquent – ça devient intéressant – il ne croit pas beaucoup à l’émergence spontanée de variants (il l’explique ici, ici et ici) et laisse ainsi la porte ouverte à une possibilité de diffusions volontaires et multiples de clones, à commencer par l’original. Pour des raisons techniques qu’il développe en détail, il soupçonne un acteur autre que la Chine ou les Etats-Unis. Il explique à ce propos, qu’il n’y a pas eu de pandémie à proprement parler mais un ensemble de foyers épidémiques distincts, hypothèse partagée par plusieurs autres médecins, notamment le Dr Lee Merritt, qui colle assez bien avec cette distribution étrange.

Voici la question, dont je parlais au début: vu que la souche originale de Wuhan, dont on comprend mieux les différents modes d’action, était manifestement dangereuse, vu que c’est chez les personnes injectées, qui produisent la protéine de pointe de cette souche précise, que l’on voit aujourd’hui des morts subites (SADS, voir ici), vu que les vidéos émanant de Chine début 2020 montraient un genre similaire de mort subite, ces vidéos, jugées frauduleuses, étaient-elles en fait authentiques? Montraient-elles les conséquences d’une diffusion d’arme biologique létale? Dans l’affirmative, ce fait donnerait un tout autre sens à la politique extrême de zéro Covid du PCC. Les Chinois savaient-ils quelque chose que nous ne savions pas – par exemple, les effets à long terme de la contamination au SARS-CoV-2?

J’ai à publier sur ces effets quelques articles du susmentionné Dr Chestnut, qui montrent que les personnes contaminées par le virus, l’injection et/ou l’excrétion vaccinale de personnes injectées, si on ne trouve aucun traitement adéquat, n’éliminent jamais cette protéine de pointe, qui continue à causer silencieusement des dégâts irréversibles aux organes, au système sanguin et au système immunitaire. Nous verrons donc une dépopulation, d’abord par les morts à court et moyen terme et la stérilisation, suivie par une réduction de l’espérance de vie au niveau global. L’arme parfaite. Le type qui a inventé ça est un génie.

Technocratique ou non, il semble que l’élite compte pour instaurer son système un rétablissement de l’ancien cadre féodal, ou du moins de la notion qu’ils en ont. En recréant l’exode rural par les « villes intelligentes », en recréant la disette alimentaire par la suppression de protéines animales essentielles, le rationnement et la pénurie permanente, en recréant l’indigence avec la ruine économique et l’appauvrissement institutionnel que permettront revenu universel et monnaie digitale programmable des banques centrales, en recréant le sacrifice patriotique par les sanctions contre la Russie, en recréant les anciens cultes par un système de croyances « vertes » et en recréant le spectre des grandes épidémies par une arme biologique destructice de la résistance humaine.

Les médecins sont redevenus de dangereux charlatans, les hôpitaux des mouroirs surchargés. Les gens ont froid, les gens ont faim. La misère et la peur du lendemain sont de retour.

Le Nouveau Normal n’a vraiment rien de nouveau.

Aurons-nous un Grand Gel? – par The Underdog.

Je profite que c’est assez calme question visites sur le blog pour me faire un peu plaisir – et si ça fait plaisir à quelques lecteurs, c’est encore mieux.

Je conçois qu’au bout d’un moment, on puisse en avoir marre de ne lire que des mauvaises nouvelles. J’ai donc choisi un truc assez rigolo. Enfin, rigolo… On a peut-être pas le même sens de l’humour. Ce n’est pas une particulièrement bonne nouvelle, mais c’est assez ironique: on martèle le bon peuple de « réchauffement climatique », de fonte des glaces, de montée des océans, etc, toutes choses qui pourraient en fait être les signes d’une nouvelle ère glaciaire, ce que vous explique ici Underdog sur son Substack, The Daily Beagle. Ce n’est de plus pas le premier à m’en parler – l’autre, pour ne rien vous cacher, est Matthew Ehret.

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, j’ai lu ailleurs – à vérifier – qu’un âge glaciaire ne s’installe pas progressivement. Il fait dix degrés le lundi et moins quarante le vendredi – et le week-end dure quelques années. Je ne crois pas tellement à cette histoire mais à tout hasard, rentrez du bois. Quand homme blanc rentrer du bois, hiver très, très rude.

Comme il est question ici d’intelligence artificielle, j’en profiterai pour traduire ensuite un article sur ce sujet, d’un autre auteur sur Substack, The Science Analyst, déjà publié ici. Il dit exactement le contraire de Underdog sur l’intelligence artificielle: c’est une impasse, elle n’a aucune conscience et n’en aura jamais. Un peu comme ceux qui nous gouvernent, en fait. Pas étonnant qu’ils aiment tant l’IA.

On met ses gants, son écharpe et on va rencontrer notre nouvel ami, GPT-3 (oui, je sais mais en anglais ça se prononçe djee-pee-tee-three). L’article date du mois d’août, donc de l’eau a depuis coulé sous les ponts. Pourvu que ça dure.

Note: j’ai dû corriger un paragraphe mal écrit.

Source.


Aurons-nous un Grand Gel?

Un commentaire de l’IA sur l’année 1616 dévoile une catastrophe imminente et inattendue

The Underdog

24 août

Le Daily Beagle a accès au GPT-3 d’OpenAI, une IA qui dispose d’un large éventail de données qu’elle peut traiter en un rien de temps. Elle a déjà été invitée à commenter l’article du Daily Beagle intitulé « Les Droits de l’IA: Ami ou ennemi? » sur la reconnaissance de la vie artificielle sentiente et sur la question de savoir si elle doit avoir des droits ou non.

Si vous vous demandez pourquoi l’interroger sur l’année 1616, c’est parce que celle-ci est mentionnée sur les « hungerstones » [les pierres de la famine] allemandes pour rappeler une grave sécheresse du passé. J’avais mentionné ce fait dans les sujets d’actualité de notre Daily Beagle Roundup 21 et 22 combiné. L’avertissement des pierres comprend des avertissements de pénurie alimentaire, ce qui a suscité l’intérêt de certains.

Le Daily Beagle utilise un large éventail de sources de données, dont de nombreux médias, des revues scientifiques et d’autres encore, et fait même appel à une IA pour obtenir des données historiques afin de rassembler rapidement de nouvelles informations.

Nous avons donc pensé qu’il serait judicieux de poser à l’IA quelques questions historiques sur ce qui s’était passé en 1616, et pourquoi, de manière à pouvoir s’en servir pour prédire les événements de la période actuelle.

Le Daily Beagle a demandé:

Que s’est-il passé en 1616 sur le plan économique, alimentaire et météorologique? Soyez aussi détaillé que possible.

GPT-3 a répondu:

L’année 1616 a été marquée par l’insécurité économique et alimentaire ainsi que par le mauvais temps. De nombreux pays ont connu la famine et de mauvaises récoltes en raison d’une grave sécheresse. En Angleterre, l’hiver 1615-1616 a été l’un des plus froids jamais enregistrés, et le printemps et l’été ont été exceptionnellement humides. Cela a entraîné des inondations généralisées, qui ont ruiné les récoltes et provoqué des pénuries alimentaires. En France, la sécheresse a été si grave que de nombreuses personnes sont mortes de faim. En Allemagne, la sécheresse et les pénuries alimentaires qui en ont résulté ont été exacerbées par la guerre de Trente Ans, qui faisait rage à l’époque. En Irlande, la sécheresse a entraîné une mauvaise récolte de pommes de terre, ce qui a provoqué une famine qui a tué plus d’un million de personnes.

Le Daily Beagle a demandé:

Quelle était la cause de tout cela?

GPT-3 a répondu:

La cause de tout cela est un phénomène connu sous le nom de Petit Age Glaciaire. Il s’agit d’une période de températures plus fraîches que la moyenne qui a commencé au début du 14ème siècle et qui a duré jusqu’au milieu du 19ème siècle. Au cours de cette période, il y a eu de fréquentes périodes de mauvais temps, notamment des sécheresses, des hivers froids et des étés humides. Cela a entraîné une famine généralisée et une instabilité économique.

Voilà qui pose problème à quiconque tente de promouvoir le réchauffement climatique, car cela montre que des événements similaires se sont produits dans le passé et que ce que nous vivons est un ensemble cylindrique d’événements.

Les affirmations de l’IA se vérifient dans les sources d’information que nous avons pu revérifier. Le Petit Age Glaciaire englobe au maximum les années 1300 à 1850, bien qu’on l’étende généralement des années 1500 à 1850.

La partie qui nous intéresse plus particulièrement est la « fluctuation de Grindelwald« , qui doit son nom à un glacier suisse en expansion rapide, présenté comme la preuve qu’un tel événement s’est produit. Elle s’est produite entre 1560 et 1630. Comme le note la page citée:

[…] Les données confirment l’idée que la fluctuation de Grindelwald a été caractérisée par un temps extraordinairement mauvais, comme de grandes gelées, des inondations, de violentes tempêtes, des chutes de neige non saisonnières et des sécheresses. […]

Tout ceci vous semblera bien sûr familier, car nous avons eu cette année des vagues de chaleur sans précédent (la sécheresse en question), des inondations soudaines et des tempêtes violentes. L’année précédente, une importante tempête de neige avait frappé le Texas, un État très proche de l’équateur, généralement très chaud.

Outre les signes avant-coureurs évidents d’une pénurie alimentaire, les hungerstones de 1616 nous indiquent que ce niveau de sécheresse n’a pas été observé depuis 406 ans, et suggèrent également, contrairement aux affirmations douteuses sur le réchauffement, qu’il y a, en fait, des signes de l’émergence d’un Petit Age Glaciaire, notamment parce que les schémas correspondent, tout comme les résultats.

En effet, à propos de la vague de froid qui s’est abattue sur le Texas, le Daily Mail a plaisanté en disant que ce n’était pas aussi grave que la fluctuation de Grindelwald. Son article fait référence à un document transcrit par l’Université de Bristol, un document qui porte le nom peu flatteur de « 09594/1 ».

Ces récits couvrent la série d’événements vécus à Bristol et à Londres. Ils détaillent tout, des grandes inondations de 25 pieds de haut qui ont emporté des moutons, du bétail, du foin et du grain, aux personnes obligées de se réfugier dans les arbres pendant « deux à trois » jours…

… aux Grandes Gelées qui gelaient les berges des rivières au point que les gens pouvaient y allumer des feux et organiser des foires sans risquer de tomber dedans…

… jusqu’aux vents extrêmes qui empêchaient les navires de quitter le port. Le Daily Mail remarque que les épisodes de froid glacial ont duré sept décennies, soit 70 ans. La famine était telle que les pauvres souffraient d’une « grande disette » de céréales. Les chiens et les chevaux étaient tués pour leur viande, et les enfants étaient même mangés par désespoir. Comme le note le document :

[…] une telle mortalité que la chair des chevaux et des chiens était considérée comme de la bonne viande, et certains mangeaient leurs propres enfants […].

Si un Grand Gel devait se produire cet hiver, associé à la crise énergétique actuelle dans des pays comme l’Allemagne, qui ne veut pas poursuivre son exploitation de centrales nucléaires, doit faire face à un prix du gaz de 2 862 dollars pour mille mètres cubes (un problème qui touche toute l’Europe), alors que les Allemands eux-mêmes paient une taxe sur le gaz, et pour économiser sur le gaz, ils sont obligés de passer au charbon, d’éteindre les lumières et de prendre des douches froides, cela pourrait constituer l’une des plus grandes catastrophes imaginables.

Comme l’a noté Watts Up With That, l’Allemagne a déjà failli être frappée par un hiver glacial en 2021. Selon Phys.org, un réchauffement stratosphérique soudain entraînerait le gel que nous [les USA] avons connu en 2021. Avec une vague de chaleur aussi intense, cela pourrait-il se reproduire?

Les températures sèches ayant évaporé la plupart des formes d’humidité, il est probable que le peu d’humidité qu’il reste gèlerait facilement et aisément à des températures aussi basses, créant soit un gel profond et large, soit un gel très dur et durable. De la glace partout, sur les routes, qui ne peut être évacuée.

Sur un ton sinistre, Fauci avait menacé les non-vaccinés qu’ils « contempleraient un hiver de maladie grave et de mort » fin 2021.

Le Daily Beagle ne peut pas prévoir quels événements météorologiques graves pourraient historiquement se produire, qu’il s’agisse de vent extrême, de froid extrême, d’inondations extrêmes, ni s’il y en aura, ni quand, mais la présence de canicules ne signifie clairement pas l’absence de froid glacial, comme l’ont démontré le Texas et Bristol, et les lecteurs devraient se préparer en conséquence.

La macroéconomie de la dépopulation – par ICE9.

Excellent article, qui relie les points.

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Note: 1) « Globohomo » est un néologisme plaisant pour désigner l’élite globaliste. 2) « Sûr et Efficace » désigne le produit injectable que nous avons tous appris à connaître et à apprécier.

Source.


La macroéconomie de la dépopulation

Article invité par ICE-9

3 octobre 2022

« Ce n’est pas parce que vous êtes paranoïaque qu’ils ne sont pas après vous. »

Kurt Cobain

Ce que je n’arrivais pas à comprendre lorsque l’injection de poison ARNm a été annoncée pour la première fois à un public plein d’espoir et reconnaissant, c’est pourquoi Globohomo ciblait le segment le plus docile de la société pour l’administration de ces injections mortelles. Tuer ses serviteurs et laisser debout la plupart de ses ennemis n’avait aucun sens, à moins que les universitaires des think tanks qui élaborent la stratégie de Globohomo ne soient pas très brillants, que Globohomo veuille faire table rase du passé pour mettre ses ennemis en avant, ou que cette « pandémie » n’ait rien à voir avec un virus et qu’il y ait d’autres intentions. La Grande Réinitialisation n’était-elle qu’une diversion à la James Bond pour cacher ce qui se passait réellement derrière le rideau de Globohomo?

J’ai acquis la conviction que ce qui se passe réellement est la troisième prémisse: les propriétaires du réseau bancaire mondial créent une « transition » afin de pouvoir déplacer l’Occident (et donc entraîner le reste du monde avec lui) et son panier de fausses monnaies défaillantes, pondérées en fonction des échanges commerciaux, vers une nouvelle fausse monnaie qui reste sous leur contrôle, tout comme les anciennes monnaies de singe criblées de dettes (USD, EUD, GBP, JPY). Pendant cette transition fabriquée, le véritable ennemi de Globohomo n’est pas la souveraineté nationale ou les Déplorables, c’est l’hyperinflation qui représente le plus grand risque pour son contrôle systémique sur le panier de fausses monnaies.

L’hyperinflation est la résultante d’une véritable révolution et nationalise la création, l’administration, la distribution et la fixation des prix de la monnaie d’une nation au profit de ses citoyens (voir l’Allemagne de Weimar pour en avoir la preuve). Cette nouvelle monnaie devra être une monnaie numérique, car elle fournit les moyens – en utilisant les prétextes fallacieux du changement climatique – de contrôler la demande et donc de contrecarrer le monstre hyperinflationniste qui suivra cette transition. Ainsi, une fois l’hyperinflation apprivoisée, cela garantit que le réseau bancaire mondial contrôlera la nouvelle fausse monnaie, car M. et Mme Tout-le-monde n’y pourront absolument rien, comme la dernière fois le 15 août 1971 [NdT. fin de Bretton Woods], la fois précédente le 1er mai 1933 [NdT. ici] et la fois précédente le 23 décembre 1913 [NdT. création de la FED].

Pour combattre cette hyperinflation, Globohomo est affecté par la même pensée de groupe qui étrangle l’Occident aujourd’hui et n’est donc plus aussi habile qu’avant, alors que le monde est beaucoup plus complexe. Après avoir donné un coup de pied dans la fourmilière des taux d’intérêt, il ne lui reste plus que deux outils keynésiens [NdT. ici] dans son sac de tours de magie monétaires: 1) détruire la demande en détruisant l’offre et 2) détruire la demande en tuant les consommateurs. Sûr et Efficace était la solution à long terme pour contrôler l’hyperinflation – tuer les consommateurs, réduire leur demande, amortir l’hyperinflation pendant la transition vers la fausse monnaie, et maintenir le contrôle sur la nouvelle fausse monnaie numérique (mondiale?).

La deuxième façon de réduire la demande est de détruire l’offre de biens en utilisant des guerres artificielles. Mais si la guerre avait progressé en premier, la demande des consommateurs subsisterait pour une quantité réduite de marchandises, ce qui aurait été inflationniste et aurait déclenché l’hyperinflation trop tôt dans la transition vers la fausse monnaie. Globohomo a donc dû expérimenter un nouveau moyen de détruire la demande, raison pour laquelle il fallait d’abord vacciner les gens avec ce bon vieux Sûr et Efficace pendant la fausse pandémie, car leur demande devait être détruite avant que les guerres ne détruisent ce qu’ils demandaient. Ainsi, grâce à un mécanisme permettant de contrôler l’hyperinflation, la fausse transition monétaire a pu se dérouler comme prévu.

C’est pourquoi les nations économiquement développées du monde (à l’exception du Japon) [NdT. petite erreur, voir ici] sont les nations les plus vaccinées – ce n’est pas parce qu’elles sont les plus riches, qu’elles ont un accès immédiat aux meilleures technologies ou qu’elles ont les meilleurs systèmes de « soins de santé ». C’est parce que c’est de ces pays que provient la plus grande demande de biens et que, grâce à la création immédiate de crédits, ils ont la capacité de payer tous ces biens.

Ainsi, les nations développées présentent le plus grand risque d’hyperinflation dans le cadre d’un scénario de statu quo de la demande de biens à long terme et, comme il n’était pas possible de détruire d’abord la demande des consommateurs par la guerre, les consommateurs eux-mêmes sont systématiquement détruits. Le Japon, quant à lui, est de toute façon en pleine spirale démographique descendante et pourrait mettre en œuvre une destruction de la demande à long terme sans guerre ni Sûr et Efficace. Bien que l’Afrique et les pays pauvres du Moyen-Orient présentent une forte demande de biens à long terme, ils disposent de peu de moyens pour payer ces biens et ne représentent donc pas un risque appréciable d’hyperinflation, de sorte qu’ils ont largement échappé aux programmes de vaccination de masse.

Taux de financement garanti au jour le jour 2014 – 19

Mais ensuite, le plan de Globohomo s’est pris un coup de poing dans la figure. Ce coup de massue, avec son compte à rebours de 8, remonte à l’événement de singularité financière du 17 septembre 2019, lorsque le SOFR [NdT. Secured Overnight Financing Rate] est passé en une seule journée de 2,20% à 5,25%, gelant la création de crédit mondiale et plongeant la chronologie de Globohomo dans le chaos. À l’insu de M. et Mme Tout-le-monde, de septembre 2019 à juin 2020, Trump et Mnunchin – à l’aide d’un programme REPO [NdT. ici] du Trésor – ont fait apparaître 17,66 trillions de dollars et ont créé de fait ce qui a été le plus grand événement financier de l’histoire du monde. La question est la suivante: s’agissait-il de dollars de la Réserve Fédérale ou de dollars du Trésor américain? Cet acte de vandalisme monétaire représente-t-il une opportunité rare mais étroite de réfléchir, de réimaginer et de réinitialiser notre faux système monétaire à l’équivalent de ce que Kennedy avait tenté de faire en 1963, mais sans l’argent [NdT. métallique]?

Si la vie telle que nous la connaissions le 18 septembre 2019 avait continué comme si de rien n’était avec cette énorme quantité d’argent supplémentaire en circulation, cela aurait créé l’Armageddon de l’hyperinflation, ce qui est le pire cauchemar de Globohomo; il fallait donc faire quelque chose, et quelque chose d’énorme et de rapide. Ainsi, il n’y a aucune coïncidence dans la chronologie rapide révisée – octobre 2019: le virus est libéré pendant les Jeux Militaires Mondiaux à Wuhan en Chine avec son laboratoire BSL4 fournissant une couverture parfaite; novembre 2019: des vidéos chinoises spectaculaires de personnes mourant dans les rues à cause de l’étrange et catastrophique nouveau virus; décembre 2019: l’OMS déclare l’urgence sanitaire mondiale; février 2020: interdiction de voyager dans le monde; mars 2020: début du confinement aux USA; mai 2020: début de l’opération Warp Speed, etc.

(L’histoire entière de la civilisation humaine telle qu’on nous la raconte est censée s’être développée à cette période)
Températures historiques dans l’hémisphère nord de la Terre à haute latitude

Le plan initial pour détruire la demande, étouffer l’hyperinflation et commencer la transition vers une fausse monnaie consistait à enfermer tout le monde jusqu’en 2030 en utilisant comme excuse la fausse crise climatique de l’Agenda 2030 de l’ONU. Cela aurait probablement commencé une fois que la plupart des nations occidentales auraient eu des gouvernements de gauche et/ou de faux conservateurs, conformes et contrôlés, fermement en place. Une fois tout le monde enfermé, il n’y aurait plus eu de sorties shopping, les garçons n’auraient jamais rencontré les filles et la reproduction se serait effondrée dans le monde développé. Pas de naissances et beaucoup de morts de désespoir – un démocide bien propret et étincelant.

Globohomo ne pouvait pas se permettre de laisser M. et Mme Tout-le-monde découvrir que l’entièreté du réchauffement de la planète dans l’hémisphère nord a eu lieu il y a 11 600 à 10 000 ans. Et ils ne pouvaient surtout pas apprendre que l’hémisphère nord de la Terre s’est en fait légèrement refroidi au cours des 8 000 dernières années.

Niveaux mondiaux de CO2 et température au cours des temps géologiques

Globohomo ne pouvait pas non plus permettre à M. et Mme Tout-le-monde d’apprendre que la dernière fois que les niveaux de dioxyde de carbone ont été aussi bas, la Terre a connu son déclin permien, au cours duquel 95% des espèces ont disparu. Ils ne pouvaient pas non plus apprendre que les températures mondiales sont en réalité égales à deux minimums historiques antérieurs, à savoir l’Ordovicien et la transition Carbonifère/Permien. Ils ne pouvaient jamais apprendre que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre plus efficace que le dioxyde de carbone. Et ils ne pouvaient, en aucun cas, apprendre que le principal moteur du réchauffement de la planète est le soleil.

Les scientifiques qui vous apportent la Science

Mais c’est ce qui a failli se passer – au lieu de cela, nous avons eu droit à une politique monétaire déguisée en fausse pandémie et nous nous sommes enfermés pendant que Globohomo attendait que le bon vieux Sûr et Efficace opère sa magie destructrice de la demande. Tous les décès ont été soudainement attribués au virus que, jusqu’à présent, aucun scientifique de la Science n’a réussi à isoler d’un être humain in toto plutôt qu’in silico et beaucoup de M. et Mme Tout-le-monde ont avalé le scénario – peur, espoir, conformité et libération.

Ils ont fait la queue par millions pour obtenir leur produit « Sûr et efficace » afin de pouvoir goûter cette libération, sans même avoir pris la peine d’effectuer une simple recherche Google sur les « vaccins à ARNm » ni cherché à savoir comment tous ces furets s’en étaient tirés après des expériences similaires. Puis sont apparues les variants in silico, maintenant nous avons le SADS [NdT. ici] et la myocardite normalisée chez les enfants de 8 ans, et bientôt nous verrons des milliers de personnes tomber mortes à cause – roulement de tambour – du changement climatique – bruit de cymbale! Attendez-vous donc à ce que le récit du changement climatique soit le signe avant-coureur de la finalité première de ces confinements. Pour sauver mamie du soleil.

La politique monétaire de Donald Trump – Elle ne peut être menée qu’une fois

Mais Trump a-t-il plutôt profité de cette rare mais étroite fenêtre d’opportunité pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre système de fausse monnaie pour lancer une bombe nucléaire financière qui déclencherait l’hyperinflation bien plus tôt que ce que Globohomo avait prévu, lui forçant ainsi la main pour la mise en oeuvre du Plan-B pandémique de destruction de la demande? Globohomo a-t-il dû changer à la hâte sa raison d’être et condenser son calendrier de transition monétaire – ce serait la raison pour laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui dans ce merdier mondial absolu? Ce que je n’arrive pas à savoir, c’est qui doit porter le chapeau pour ces 17,66 trillions de dollars imprimés entre septembre 2019 et juin 2020 – c’est comme si cet argent s’était évaporé, avait été « corziné » [NdT. « corzined » signifie en argot américain, confier son argent à une personne importante et découvrir qu’il a mystérieusement disparu].

La Réserve Fédérale ne détient pas tout, car son « bilan » le 16 septembre 2019 s’élevait à 3,84 trillions de dollars et s’élève aujourd’hui à 8,8 trillions de dollars. Où sont les 12,7 trillions de dollars manquants? Si c’est dans l’aile comptable du Pentagone, cet avion a atterri il y a 21 ans [NdT. voir mon article pour les détails]. Si le Trésor détient sa propre dette (c’est-à-dire des bons du Trésor émis en dollars de la Réserve Fédérale), cela signifie-t-il que le gouvernement américain se paie lui-même lorsqu’il paie les intérêts et que nous avons donc effacé la dette américaine lorsque Trump a réhypothéqué la totalité de celle-ci? Est-ce là le grand secret que le public américain ne pourra jamais apprendre (outre les secrets du changement climatique)? La dette fédérale en septembre 2019 s’élevait à environ 16 trillions USD et serait-ce une coïncidence que 17,66 trillions USD aient été imprimés? Pourquoi pas 10 trillions USD, 35 trillions USD, etc. Les esprits curieux veulent savoir.

Le jeu est-il enfin terminé? Ou est-ce que le jeu ne fait que commencer?

Une partie de cet argent manquant a probablement été retiré pour liquider des positions REPO, mais les banques étant des banques, lorsqu’elles ont pris leur argent REPO au lieu de se prêter de l’argent les unes aux autres puis de liquider leurs positions REPO, elles ont utilisé tout cet argent libre pour acheter des actions technologiques et ont ainsi créé une hyperinflation sur le marché boursier qui s’est déversée dans l’immobilier haut de gamme, les crypto-monnaies, les jets privés, les NFT [NdT. non-fungible tokens] et toutes sortes de conneries en papier, en numérique et en « actifs » haut de gamme. Globohomo n’a pas approuvé. Avec des actions maintenant en baisse de 20%, ces banques pourraient faire face à des pertes si elles vendaient leurs avoirs en actions, donc elles ne peuvent pas vendre et ainsi le monstre de l’hyperinflation se réveille sous le lit de Globohomo. Et on commence à voir que « Sûr et Efficace » a peut-être été un peu plus sûr que prévu. Apparemment, les furets sont de mauvais extrapolateurs linéaires pour les humains.

C’est ce que la Fed tente désespérément d’étouffer – elle essaie de forcer les liquidités à sortir du marché boursier pour liquider les positions REPO 2019-20 et rayer de la carte l’argent de Trump, tout comme le Trésor américain de l’après-Kennedy a chassé et retiré de la circulation le moindre billet des États-Unis. Si l’augmentation des taux d’intérêt ne fonctionne pas, Globohomo fera exploser sa bombe antimatière financière avec un REPO inversé, mais les banques devront alors non seulement prendre leur mal en patience avec des pertes d’actions – un scénario où le plus petit perdant est le plus grand gagnant – mais elles se retrouveront ensuite à détenir des bons du Trésor à 0,75% dans un monde à 3,5+%.

Les banques sont dans la merde et quand les banques sont dans la merde, Globohomo est dans la merde jusqu’à ce qu’il reçoive le prochain renflouement (bail-out) des contribuables sous la forme d’un renflouement (bail-in) à la Barney Frank [NdT. j’explique la différence entre les deux sous cet article]. Mais lorsque l’argent du compte en banque de M. et Mme Tout-le-monde s’envole au moment même où les factures médicales s’accumulent et qu’il renaît sous forme d’actions ordinaires de la banque qui se ratatinent immédiatement dans le néant financier, alors de véritables révolutions peuvent se produire. Hyperinflation ou renflouement, Globohomo devra bientôt choisir son poison, mais M. et Mme Tout-le-monde l’ont déjà choisi pour eux. C’est une course contre la montre des morts à venir – Course à la Mort 2023. Tic-tac, tic-tac…

Nous sommes tous dans la même galère.

D’un point de vue historique, ce à quoi nous assistons aujourd’hui en temps réel était autrefois qualifié de sorcellerie – la coercition d’une grande partie de la population pour lui faire accomplir des actions de masse nuisibles à son bien-être, qui sont néanmoins accomplies pour le seul bénéfice d’une petite minorité malveillante. Et la société ne se rend compte de rien tandis que ces actions délétères produisent leurs effets pernicieux. Les gens, vos amis et vos proches, ne savent pas ce qu’ils ont fait. Ils ne veulent pas savoir ce qu’ils ont fait. Ils se jettent dans le feu en riant, la main dans la main.

Et est-ce une coïncidence que –
2019: L’OMS déclare une urgence sanitaire mondiale
1353: fin de la peste noire
2019 – 1353 = 666

Dans la bataille pour le contrôle du monde, il n’y a pas de règles.


Bail-out, bail-in

Bail-out bancaire: Le gouvernement utilise l’argent des contribuables pour racheter des actifs toxiques et injecter des capitaux dans les banques en faillite afin de les empêcher de faire faillite.

Bail-in bancaire: Disposition de la loi Dodd-Frank. Plutôt que d’utiliser l’argent des contribuables pour injecter des capitaux dans les banques, celles-ci peuvent saisir l’argent des déposants, transformant ainsi la dette en capitaux propres pour maintenir la banque à flot.

C’était il n’y a pas longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé – par Richard Kelly.

Voici ce que Richard Kelly écrit sur le « Grand Pardon », nouvelle tendance que je déconstruis ici.

Source.


C’était il y a longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé

Richard Kelly

1 novembre

Le code moral de l’Occident, déjà considérablement dégradé, a pratiquement disparu sous les assauts de ces trois dernières années. Un grand crime a été commis tandis que les vestiges de la moralité se battaient courageusement sans grand résultat. Des vies ont été ruinées, des richesses volées, des libertés confisquées. La tactique du confinement semble pour l’instant avoir été déjouée – les dommages causés par les vaccins sont toujours passés sous silence.

Il existe d’autres bonnes raisons de penser que l’assaut n’est pas terminé, que nous sommes actuellement dans une « fausse guerre » pendant que les forces ennemies se regroupent. L’inflation, l’énergie, l’alimentation, la surveillance sont tous des fronts actifs dans cette bataille plus générale. Il importe peu de savoir lequel sera le prochain à se déchaîner.

Dans chaque cas, la bataille se résume à rendre la priorité aux besoins immédiats de l’individu, plutôt qu’aux « besoins de l’État » ou même aux « besoins de la planète » tels qu’ils sont perçus, modélisés et anticipés. La primauté de l’individu sur les « besoins de l’État » (ou les « besoins de la planète », en tant que mensonge plus acceptable) est menacée de manière sérieuse et imminente. Pour survivre, et peut-être même pour nous rétablir, nous allons devoir affronter des vérités douloureuses.

Pour l’instant, le mieux que certaines personnes puissent faire est de rester silencieuses, alors qu’auparavant elles ont peut-être discrètement collaboré avec les confinements, les masques, la distanciation sociale – qui, avouons-le, sont des euphémismes dégoûtants pour, respectivement, l’emprisonnement, l’agression et l’isolement.

Certaines personnes n’en sont même pas encore là. Elles sont encore totalement inconscientes de ce qui leur est arrivé et de ce qu’elles font subir aux autres. Elles sont comme les soldats japonais qui se battent encore dans le Pacifique des décennies plus tard. Pour eux, un agent pathogène mortel traque chacun de leurs mouvements; ils persistent dans leurs incantations magiques, leurs costumes et leurs danses, c’est-à-dire qu’ils parlent sans cesse de Covid, de cas et de variants, qu’ils portent des chiffons poreux, sales et infestés de bactéries sur le visage et qu’ils évitent les poignées de main au profit d’un pathétique hochement de tête et d’une révérence les mains serrées en prière. [NdT. en Belgique, c’est un toucher de coude]

Leur magie ne peut offrir le salut, mais ils ne le réalisent pas et c’est là tout ce qu’ils ont. Ils ont perdu toute capacité à penser par eux-mêmes. Ils sont Henny Penny – « Le ciel nous tombe sur la tête! » [NdT. connu aussi en tant que Chicken Little, personnage de conte enfantin qui pense que le monde arrive à sa fin] Sinon, pourquoi diraient-ils « Oh là là, un membre de notre congrégation a le Covid, nous ferions mieux de mettre des masques ce dimanche juste pour être sûrs. »

Pour être sûrs de quoi, exactement? Je vais vous le dire – au fond de leur conscience, il y a la peur qu’ils puissent accidentellement ouvrir les yeux sur la vérité, et être exposés pour le fou (au mieux) ou le monstre (au pire) qu’ils étaient déjà, ou qu’ils sont devenus. Ce dont ils veulent être « sûrs », c’est que ce doute tenace ne remonte jamais à la surface.

Certaines personnes, comme nous commençons à le voir, suffisamment confiantes dans leur propre comportement tout au long de cette fusillade, qui se considèrent comme ayant mené « une bonne guerre », ont le culot de commencer à parler de pardon, en omettant complètement ces concepts moraux gênants que sont la confession et la justice. Ceux qui appartiennent à ce groupe utilisent également le « nous royal », c’est-à-dire qu’ils écartent toute notion de culpabilité individuelle, sans parler d’eux-mêmes, pour parler en termes plus abstraits de ce que « nous », en tant que société, avons fait de mal.

De leur point de vue, ils n’ont personnellement rien à excuser ou à expier, mais ils se montrent suffisamment magnanimes pour pardonner aux autres, qui ont mal agi. C’est un spectacle grotesque qui ne mérite que le mépris.

Le philosophe allemand Karl Jaspers, qui écrivait sur l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, cité dans le livre de David Satter en 2012 « C’était il y a longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé » a conceptualisé un quatrième type de culpabilité, à ajouter aux trois types de culpabilité plus conventionnels: la culpabilité criminelle, la culpabilité politique et la culpabilité morale. Jaspers a proposé une « culpabilité métaphysique », qui affecte tous ceux qui ont été touchés par des crimes atroces, qu’ils y aient participé ou non:

Il existe une solidarité entre les hommes en tant qu’êtres humains qui rend chacun coresponsable de tout mal et de toute injustice dans le monde, en particulier des crimes commis en sa présence ou à sa connaissance…. Si je ne fais pas tout ce que je peux pour les empêcher, je suis moi aussi coupable. Si j’ai assisté au meurtre d’autrui sans risquer ma vie pour l’empêcher, je me sens coupable d’une manière qui n’est pas concevable de façon adéquate, ni sur le plan juridique, ni sur le plan politique, ni sur le plan moral. Que je vive après qu’une telle chose se soit produite, me pèse comme une culpabilité indélébile. (Karl Jaspers)

Je doute sérieusement que ces âmes « éblouissantes et courageuses » qui proposent maintenant l’amnistie pour les partisans du confinement puissent se regarder dans les yeux et s’absoudre de toute culpabilité métaphysique liée aux atrocités des trois dernières années. Au contraire, un bref coup d’œil à leurs comptes Twitter montrerait probablement tout le contraire.

Le livre de Satter mentionné ci-dessus est un examen de la Russie et de son passé communiste, et du fait qu’il n’y a pas eu d’examen honnête de l’horreur de cette période. Satter affirme que la Russie sera à jamais entravée par son incapacité à reconnaître et à commémorer correctement les victimes de l’expérience communiste. Le refus de concéder la vérité sur ce qui s’est passé est un piège dans lequel nous risquons de tomber nous-mêmes. Si nous y tombons, le voyage de retour sera long et douloureux, et nous risquons de ne pas y parvenir.

Éviter ce piège, éviter les effets analgésiques et palliatifs d’un retour apparent à la « normalité » nécessitera un effort herculéen. J’écris ces lignes le jour de la Melbourne Cup, tandis que le reste de la ville et peut-être du pays, si l’on en croit le marketing, s’enthousiasme pour la « course qui met la nation à l’arrêt ». Comme il est réconfortant de s’abandonner à la couleur et au mouvement, aux histoires prévisibles des jockeys et des entraîneurs, et des pur-sang, et des modes et des chapeaux, et des ivrognes et des fêtes, et des costumes et des tailleurs. C’est tellement plus agréable d’oublier que toutes ces conneries covidiennes ont eu lieu.

Mais elles ne disparaîtront pas juste parce qu’on préfère aller aux courses.

Je pense que l’on peut classer les gens selon un spectre de déni/acceptation de ce que les trois dernières années ont impliqué. À l’extrême du déni, on trouve les personnes qui nient activement que des atrocités ont eu lieu. Ce sont ceux qui sont susceptibles de dire « je crois que tu protestes trop » ; leur déni actif n’est probablement qu’une façade pour cacher leur culpabilité, dont ils ne sont que trop conscients.

Viennent ensuite ceux qui sont dans un déni passif tout en se distrayant délibérément avec d’autres histoires, comme la Melbourne Cup, et en évitant de parler de « ça ». Au milieu se trouvent les somnolents, ceux qui ne savent même pas que quelque chose de répréhensible s’est produit, qui n’en ont aucune conscience et qui n’ont aucune idée de ce qu’il faudrait y faire. Si l’on s’aventure au-delà du point de basculement vers l’acceptation, le groupe suivant est constitué de ceux qui comprennent viscéralement que « ça » a été un chapitre regrettable mais qui s’effacera dans l’histoire – la foule du « passons à autre chose ». À l’extrémité de l’acceptation se trouvent ceux qui y ont réfléchi, qui en ont été horrifiés et qui ont fait, ou essayé de faire, quelque chose pour y remédier.

Le mieux que certains puissent faire est de dire « comme c’est agréable de pouvoir aller à la Melbourne Cup et de s’associer à nouveau librement ». Bien sûr, une réflexion honnête devrait être « c’est épouvantable qu’ils aient eu l’idée de nous empêcher de nous associer librement, ces salopards ».

À l’heure actuelle, la plupart des gens auront adopté l’une de ces positions qui leur permet, du moins pour l’instant, de trouver un moyen d’aller de l’avant, de continuer à accomplir chaque jour, dans un désespoir tranquille, les tâches qui leur incombent. Je pense qu’il sera difficile pour quiconque de se déplacer « à gauche » vers l’extrémité du déni ou « à droite » vers l’extrémité de l’acceptation. Si une fois qu’on a ouvert les yeux, on ne peut pas ne pas voir ce qui se trouve devant soi, alors on ne peut pas retourner vers le déni.

De même, ouvrir les yeux laisse entrevoir une perspective effrayante de ce qui pourrait se trouver plus loin sur la « droite » – que vais-je découvrir de plus qui va me consterner? Mieux vaut ne pas aller plus loin. L’exception à cette règle pourrait être ceux qui se trouvent à l’extrémité de l’acceptation et qui, bien qu’ils essaient de faire quelque chose, de corriger les injustices, finissent par manquer de courage et glissent vers la gauche, vers la foule qui dit « allez de l’avant ». De nouveau, de Karl Jaspers:

Nous sommes cruellement incapables de nous parler et de nous écouter les uns les autres. Nous manquons de souplesse, de sens critique et d’autocritique. Nous penchons vers le doctrinisme. Le pire, c’est que tant de gens ne veulent pas réfléchir. Ils ne veulent que des slogans et de l’obéissance. Ils ne posent pas de questions et ne donnent pas de réponses, sauf en répétant des phrases toutes faites.

Les paroles de Jaspers résonnent aujourd’hui avec force. Comment allons-nous pouvoir entamer une réflexion honnête sur les atrocités de ces trois dernières années face à une telle intransigeance de la part des victimes mêmes des confinements et des vaccins? Cela semble presque sans espoir.

Certaines conversations qui devront avoir lieu se heurtent à des obstacles insurmontables. Certaines blessures sont si profondes qu’elles ne peuvent même pas être écrites, sauf peut-être dans un journal secret. Ce sont les conversations entre des amis d’autrefois, entre parents et enfants, entre maris et femmes, entre patrons et employés; destinées à ne jamais se produire, ces conversations recèlent la clé de la réconciliation. Ceux qui sont pressés, ceux qui se hâtent indûment vers les excuses et la justice, doivent garder cela à l’esprit. Nous sommes engagés sur le long terme; s’en prendre à ceux que nous jugeons les plus complices a peu de chances de porter ses fruits à court terme, et plus notre rage est incandescente, plus vite nous nous épuiserons. Un dernier mot de Jaspers:

Nous avons tous, d’une manière ou d’une autre, perdu le sol sous nos pieds. Seule une foi transcendante… religieuse ou philosophique peut se maintenir à travers tous ces désastres.

Je serai de retour à l’église dimanche. Sans masque. En offrant des poignées de main.


Richard Kelly, 60 ans, retraité, est né et a grandi à Melbourne. Il a passé quelques années en tant que professeur de mathématiques avant de s’orienter vers les assurances et les pensions de retraite/investissements, d’abord en tant qu’actuaire stagiaire, puis en tant qu’analyste commercial auprès de certaines des plus grandes institutions australiennes. Il a travaillé à Paris (France) pendant 3 ans (2000 – 2003) avec AXA.

Le piège du paradigme microbien (2ème partie) – par Roman Bystrianyk.

Voici la deuxième partie de cet article. Vous me direz si ça vous rappelle quelque chose.

La première partie est ici.

Source.


Le piège du paradigme microbien (2ème partie)

Roman Bystrianyk

22 avril

Et la variole?

La légende du premier vaccin est la suivante… Une rumeur circulait parmi les trayeuses selon laquelle l’infection par la vaccine pouvait protéger de la variole. En 1796, prêtant foi à ces histoires, Edward Jenner soumit un garçon de huit ans, James Phipps, à une expérience. Il préleva du pus, qu’il pensait être la vaccine, sur les lésions des mains de la trayeuse Sarah Nelmes et l’appliqua sur James.

L’enfant fut ensuite délibérément exposé à la variole pour tester la propriété protectrice de l’inoculation de la vaccine. Comme le garçon ne contracta pas de variole clinique, Jenner supposa que la vaccination par la vaccine était efficace et offrait une protection à vie contre la variole. Cette procédure fut appelée cowpoxing, puis vaccination.

Vacca est le mot latin pour vache, et c’est de là que vient le terme vaccination. En 1798, Jenner publia un article revendiquant l’immunité à vie contre la variole et faisant la promotion de sa technique. L’humanité vécut heureuse après avoir enfin vaincu la variole.

Est-ce là toute l’histoire? Ou y a-t-il d’autres éléments qui ont été omis? L’histoire s’est déroulée sur une longue période de plus de 200 ans, et elle est donc longue et complexe. Mais elle comporte certaines données que vous ne connaissez peut-être pas.

Edward Jenner a réalisé sa célèbre expérience en utilisant une vache. En fait, il a prélevé du pus sur la main d’une femme infectée par la traite des vaches et l’a gratté sur un garçon.

Edward Jenner pensait en fait que la véritable vaccine provenait des plaies coulantes des talons de chevaux malades. Il s’agissait d’une affection appelée la « graisse », également connue sous le nom de variole du cheval, et il utilisait le pus des plaies de ces chevaux pour approvisionner les vaccinateurs. Jenner pensait également que la variole, la variole du porc, la vaccine et la variole du cheval étaient simplement des variantes de la même maladie. Les gens utilisaient également des chèvres pour se procurer la variole caprine comme source de matériel de vaccination.

Cher Dr Hodge:
En réponse à votre demande du 25 août, nous vous informons que le virus du vaccin, ou son principe actif, est un sujet sur lequel on sait très peu de choses. Nous ne sommes en mesure d’écrire que sur les résultats obtenus dans certaines conditions.
Le Dr H M Alexander, fondateur de notre établissement, pensait avoir découvert un cas de vaccine spontanée, et nous avons utilisé, comme l’une de nos souches de virus de semence, cette source pendant près de vingt ans.
CEPENDANT, IL S’EST AVÉRÉ PAR LA SUITE QUE LE CAS DONT IL EST QUESTION A MANIFESTEMENT ÉTÉ INOCULÉ PAR UN CLOCHARD ATTEINT DE VARIOLE ET QUI DORMAIT DANS L’ÉTABLE.
Nous regrettons notre incapacité à vous donner des informations plus précises sur le sujet, mais nous espérons que ce qui précède pourra vous être utile.

De même, les couvertures des personnes décédées de la variole étaient enroulées autour de la tête des vaches pour fabriquer du matériel de vaccination. En outre, certaines vaches étaient directement inoculées avec la variole pour fabriquer du matériel de vaccination contre la variole. Le pis ulcéré d’une vache était ensuite gratté pour obtenir le matériel de vaccination.

Une autre méthode consistait à placer les croûtes de vaccination d’une personne dans un bocal et à le remplir d’eau pour obtenir une pâte. Le mélange ainsi obtenu était utilisé pour vacciner d’autres personnes.

Une fois qu’une personne avait été vaccinée avec un certain type de vaccin (fabriqué à partir du pus d’une plaie sur une vache, un cheval, une chèvre ou un porc, ou de la variole d’un cadavre gratté sur une vache), cette personne était ensuite utilisée pour vacciner la personne suivante selon une méthode appelée vaccination de bras à bras, puis la suivante et la suivante. Des millions de vaccinations ont été effectuées sans que personne ne sache vraiment ce qui était utilisé. Les bras ou l’intérieur des cuisses étaient grattés jusqu’à ce qu’ils soient ensanglantés, et à partir de là, la personne suivante était vaccinée.

Bien qu’il y ait eu de nombreuses idées différentes sur la façon de fabriquer ces concoctions à gratter sur les gens, elles tombaient toutes sous le nom de « vaccin », et de nombreux membres de la profession médicale adoptèrent rapidement l’idée de vaccination de Jenner.

En 1799, peu de temps après que Jenner eut publié son article sur l’utilisation de la vaccine pour obtenir une protection à vie contre la variole, le Dr Drake mena une expérience de vaccination sur trois enfants avec un vaccin obtenu directement d’Edward Jenner. Malheureusement, lorsqu’on leur inocula la variole, les trois enfants vaccinés développèrent la variole. Le vaccin avait échoué.

Chez trois d’entre eux, un garçon de dix-sept ans et deux des enfants Colborne (l’un âgé de quatre ans, l’autre de quinze mois), les vésicules de la variole ont atteint une maturité précoce et ont été recouvertes de croûtes dans les délais habituels. Le garçon a été contaminé par la variole le 20 décembre, soit le huitième jour de sa vaccination, et les deux enfants le 21, soit encore le huitième jour. Ils ont tous développé la variole…1

Au fil des ans, de nombreux cas d’échec de la vaccination ont été signalés. Les gens contractaient la variole après avoir été vaccinés, malgré l’affirmation initiale de protection.

Le Medical Observer de 1810 contient des détails sur 535 cas de variole après vaccination, 97 cas mortels, 150 cas de blessures dues au vaccin…2

Un article paru en 1817 dans le London Medical Repository Monthly Journal and Review montre une fois de plus qu’un grand nombre de personnes qui avaient été vaccinées souffraient encore de la variole.

Aussi douloureux que ce soit, c’est un devoir que nous avons envers le public et la profession de les informer que le nombre de personnes de tous rangs souffrant de la variole, qui ont été vaccinées auparavant par les plus habiles praticiens, est actuellement alarmant. Ce sujet est si sérieux, et implique si profondément les intérêts les plus chers de l’humanité, ainsi que ceux de la médecine, que nous ne manquerons pas d’y accorder notre plus grande attention.3

En 1818, Thomas Brown, un chirurgien ayant 30 ans d’expérience à Musselburgh, en Écosse, décrivait comment personne dans la profession médicale « ne pouvait me surpasser en zèle pour promouvoir la pratique du vaccin ». Mais après avoir vacciné 1 200 personnes et découvert que beaucoup contractaient néanmoins la variole et en mouraient même, sa conscience ne pouvait plus soutenir la vaccination.

Les comptes rendus provenant de tous les coins du monde, partout où la vaccination a été introduite… les cas d’échecs ont maintenant augmenté dans une proportion alarmante….4

En 1829, William Cobbett, agriculteur, journaliste et pamphlétaire anglais, écrivait au sujet de l’échec de la vaccination à protéger les gens contre la variole.

…dans des centaines de cas, des personnes vaccinées par JENNER LUI-MÊME [c’est William Cobbett qui souligne], ont contracté la vraie variole par la suite, et sont soit mortes de cette maladie, soit l’ont échappée belle!5

Et ce n’est pas seulement que les fréquents échecs du vaccin n’empêchaient pas la personne de contracter la variole voire de mourir, mais la vaccination elle-même pouvait causer des dommages importants et même entraîner la mort. Par exemple, le Dr Hopkins a fait le rapport suivant en 1882.

Les autorités de notre ville ont engagé un médecin pour vacciner toutes les personnes qui se présentent à cet effet… Le résultat est effrayant. Presque toutes les personnes vaccinées ont souffert d’érythème ou d’érysipèle [une maladie aiguë et grave de la peau], le bras enflé de l’épaule au poignet, et le point de piqûre [où la personne a été vaccinée] présentant l’apparence d’un ulcère nécrosé [ce qui signifie une séparation des tissus morts des tissus vivants], déchargeant librement du pus séreux [c’est-à-dire du sang et du pus]. Beaucoup de malades ont été confinés au lit, avec une forte fièvre, de cinq à dix jours, nécessitant l’application constante de cataplasmes sur le bras, et l’usage gratuit de morphia [morphine] pour soulager la douleur. Ceux qui l’ont essayé me disent qu’ils préféreraient de loin avoir la variole.6

Les blessures et les décès dus à la vaccination se sont poursuivis jusque dans les années 1900. Par exemple, un article paru en 1968 dans le Yale Journal of Biology and Medicine montre que depuis le dernier décès dû à la variole en 1948, il y a eu 200 à 300 décès dus à la vaccination antivariolique7.

La revendication de Jenner d’une protection à vie fut rapidement mise au rebut et des appels furent lancés en faveur d’une revaccination. Des appels furent lancés en faveur d’une revaccination tous les 10 ans ou même tous les ans.

En 1840, alors que les médecins et les citoyens se rendaient compte que la vaccination n’était pas ce qu’on leur avait promis, les refus de vaccination augmentèrent. En 1855, le Massachusetts adopta un ensemble de lois complètes sur la vaccination.8 Pourtant, malgré ces lois strictes obligeant pratiquement tout le monde à se faire vacciner, il y eut plus de décès (85% de plus) dans les 20 années qui suivirent ces lois strictes que dans les 20 années précédentes.

La dernière épidémie, celle de 1872-1873, ayant été fatale à 1040 personnes, a été la plus grave qu’ait connue Boston depuis l’introduction de la vaccination.9

À la fin de 1868, plus de 95 % des habitants de Chicago avaient été vaccinés. Après le grand incendie de 1871 qui détruisit la ville, la vaccination devint une exigence pour recevoir des secours. Malgré l’adoption de lois strictes sur la vaccination, Chicago fut frappée par une épidémie de variole dévastatrice en 1872. L’idée de vacciner la majeure partie de la population ne protégea pas les habitants du fléau de la variole.

Mais malgré ces mesures, le taux de mortalité augmenta de façon inquiétante à la suite de l’incendie. Plus de deux mille personnes contractèrent la variole en 1872, et plus d’un quart d’entre elles moururent. Le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans fut le plus élevé jamais enregistré10.

Cet article médical de 1900 montre l’échec épique de la vaccination en France, en Allemagne et en Angleterre. Il faut savoir qu’un million de personnes vaccinées sont mortes de la variole en Allemagne en l’espace de 15 ans.

Chaque recrue incorporée dans l’armée française est vaccinée. Pendant la guerre franco-prussienne, 23 469 cas de variole ont été recensés dans cette armée.

Selon le London Lancet du 15 juillet 1871: Sur 9 392 malades de la variole dans les hôpitaux de Londres, 6 854 avaient été vaccinés. 17 ½% des personnes atteintes sont mortes.

Dans tout le pays, plus de 122.000 personnes vaccinées ont souffert de la variole… Les rapports officiels d’Allemagne montrent qu’entre 1870 et 1885, un million de personnes vaccinées sont mortes de la variole11.

En Angleterre, les gouvernements adoptèrent diverses lois pour obliger les gens à se faire vacciner. La vaccination fut rendue obligatoire en Angleterre en 1853, et des lois plus strictes furent adoptées en 1867. Malgré ces lois strictes et des taux de vaccination élevés, l’année 1872 fut dévastatrice pour la population fortement vaccinée. Ainsi, après 74 ans (3/4 de siècle) de vaccination, le nombre de décès dus à la variole restait très élevé.

Malgré tous ces échecs, la plupart des membres de la profession médicale sont restés fermes dans leur soutien à la vaccination. Par une série d’actes juridiques au fil des ans, le gouvernement britannique avait fait du refus de la vaccination antivariolique un crime passible d’amendes ou d’emprisonnement. Le projet était de continuer à vacciner et revacciner, apparemment quoi qu’il arrive.

C’était le 23 mars 1885, et après un hiver long et rigoureux, la ville industrielle de Leicester, en Angleterre, profitait de l’une des premières belles journées de printemps. Des milliers de personnes des environs et des villes voisines se rassemblèrent pour protester contre ce qu’elles considéraient comme des lois injustes imposées par le gouvernement britannique.

L’épidémie de variole de 1871-1872, au cours de laquelle la plupart des gens étaient vaccinés, ébranla la croyance de nombreuses personnes dans les pouvoirs protecteurs de la vaccination. Ils s’étaient lassés des amendes, des emprisonnements, des échecs de la vaccination, des blessures et des décès. Les organisateurs de l’événement estimèrent que le nombre de participants se situait entre 80 000 et 100 000.

…au fil des années, de plus en plus de parents entendirent parler, virent ou subirent une liste croissante de complications attribuées à la vaccination. L’épidémie de variole de 1871-72 donna un exemple frappant aux habitants de la ville, dans la mesure où, bien qu’ils se fussent conformés à la loi, quelque 3 000 cas se déclarèrent et 358 d’entre eux moururent, dont certains avaient été vaccinés conformément à la loi.12

La grande procession de trois kilomètres de long défila dans la ville pendant environ deux heures, recevant des acclamations enthousiastes à différents points du parcours. L’atmosphère était festive, avec de la musique. Des centaines de drapeaux et de bannières étaient exposés.

Les actions des manifestants n’allaient pas tarder à avoir l’effet escompté. En 1885, le gouvernement de Leicester, qui avait fait pression en faveur de la vaccination par le biais d’amendes et de peines de prison, fut remplacé par un nouveau gouvernement qui s’opposait à la vaccination obligatoire. En 1887, le taux de couverture vaccinale était tombé à 10%.

Les partisans de la vaccination pensaient que l’immunité dont jouissait la ville de Leicester était temporaire et que, tôt ou tard, la ville connaîtrait une grande épidémie de variole. Ils étaient convaincus qu’une grande tragédie était inévitable et que d’immenses souffrances attendaient les malheureux qui avaient suivi les dirigeants dans ce qu’ils considéraient comme une aventure malencontreuse. Ils pensaient que cette « expérience gigantesque » entraînerait un terrible « massacre », en particulier chez les enfants « non protégés ».

Sir Duminie Corrigan, M.D., lorsqu’il faisait partie du comité en 1871, sur la loi sur la vaccination, déclara : « Un enfant non vacciné est comme un sac de poudre qui pourrait faire exploser toute l’école, et il ne devrait donc pas être admis dans une école sans être vacciné « 13.

Pourtant, malgré ces prédictions de malheur au regard de la baisse des taux de vaccination, les épidémies de variole annoncées ne se produirent jamais, comme le montre ce graphique. La baisse des niveaux de vaccination n’entraîna pas d’épidémies de variole plus nombreuses et plus importantes.

L’année 1948 marqua la fin de la vaccination obligatoire en Angleterre. À ce moment-là, l’expérience menée à Leicester, qui durait depuis plus de 60 ans, se révéla être un grand succès. En fait, la vaccination contre la variole avait reculé dans toute l’Angleterre sans que des épidémies de variole ne resurgissent.

…à Leicester, au cours des 62 années qui ont suivi l’abandon de la vaccination des nourrissons, il n’y a eu que 53 décès dus à la variole, et au cours des 40 dernières années, seulement deux décès. De plus, l’expérience de Leicester est confirmée, et fortement confirmée, par celle de tout le pays. La vaccination n’a cessé de diminuer depuis l’introduction de la « clause de conscience », jusqu’à ce qu’aujourd’hui près des deux tiers des enfants nés ne soient pas vaccinés. Pourtant, la mortalité due à la variole a également diminué jusqu’à devenir tout à fait négligeable. Au cours des quatorze années 1933-1946, il n’y a eu que 28 décès sur une population de quelque 40 millions d’habitants, et parmi ces 28 décès, il n’y a pas eu un seul décès d’enfant de moins d’un an.14

Que s’est-il donc passé?

Après l’été 1897, le type grave de variole avec son taux de mortalité élevé, à de rares exceptions près, avait entièrement disparu des États-Unis. La variole était passée d’une maladie qui tuait une personne sur cinq à une maladie qui ne tuait qu’une personne sur 50, puis sur 380. Cette maladie pouvait encore tuer, mais étant devenue beaucoup plus bénigne, elle était confondue avec diverses autres infections de la variole ou éruptions cutanées. Elle fut même confondue avec la varicelle.

En 1896, un type très bénin de variole commença à sévir dans le Sud et se répandit ensuite progressivement dans tout le pays. Le taux de mortalité était très faible et la variole était généralement confondue avec la varicelle ou une nouvelle maladie appelée « démangeaison cubaine », « démangeaison de l’éléphant », « rougeole espagnole », « rougeole japonaise », « bosses », « impétigo », « éraflures de Porto Rico », « gale de Manille », « démangeaison de Porto Rico », « démangeaison de l’armée », « démangeaison africaine », « démangeaison du cèdre », « démangeaison de Manille », « démangeaison du haricot », « démangeaison de Dhobie », « démangeaison philippine », « démangeaison du nègre », « démangeaison du kangourou », « démangeaison hongroise », « démangeaison italienne », « urticaire gras », « éruption de la poigne »,  » variole du haricot », « variole de l’eau » ou « variole du porc ». 15

Ce tableau, tiré des rapports de santé publique de 1940, montre que les cas de variole et les décès ont chuté comme toutes les autres maladies infectieuses de l’époque. La variole, qui tuait autrefois 1 personne sur 5 (soit un taux de létalité de 20), a chuté à partir des années 1800 pour ne plus représenter qu’une petite fraction du taux initial. Entre le pic de 1902 et 1939, le nombre de cas de variole a diminué de 86,5% et le nombre de décès de 98,5%.

À mesure que la variante classique et mortelle de la variole reculait, le taux de vaccination diminuait également. Cette évolution a déclenché l’alarme au sein de la communauté médicale. On craignait que le type de variole le plus bénin ne revienne à un moment donné à sa forme originale, plus mortelle. Cependant, aucune épidémie de variole ne s’est jamais matérialisée malgré la baisse des taux de vaccination.

La variole ne fut pas la seule à voir sa menace diminuer. À partir de la fin des années 1800 et au début des années 1900, le taux de mortalité de toutes les maladies infectieuses a chuté. Au moment où le rapport suivant fut rédigé, en 1946, la variole avait pratiquement disparu d’Angleterre et du monde occidental.

Quelle a été la cause de l’essor et du déclin de la variole? Son déclin dans les dernières décennies du XIXe siècle a été, à une époque, presque universellement attribué à la vaccination, mais on peut douter de la véracité de cette affirmation. La vaccination n’a jamais été pratiquée de manière complète, même chez les nourrissons, et n’a été maintenue à un niveau élevé que pendant quelques décennies. Il y a donc toujours eu une grande partie de la population qui n’a pas été affectée par les lois de vaccination. La revaccination ne touchait qu’une minorité. À l’heure actuelle, la population est en grande partie entièrement non vaccinée. Les membres du service de santé publique se flattent aujourd’hui que la fin des épidémies est le résultat de leurs efforts. Mais est-ce bien le cas?16

En fin de compte, les programmes de Leicester et de la plupart des pays occidentaux qui ont permis d’améliorer considérablement la santé générale ont conduit au déclin de la variole et de toutes ces maladies. Ce fut la grande révolution sanitaire du monde.

Le piège du paradigme microbien

Il est clair que les taux de mortalité des maladies dites infectieuses ont tous massivement diminué bien avant l’apparition des vaccins. Le déclin de ces maladies coïncide également avec de nombreuses innovations modernes qui ont radicalement changé les conditions de vie en matière de précarité et de maladie.

L’amélioration considérable de la nutrition, les lois sur le travail et le travail des enfants, l’électricité, les glacières et plus tard la réfrigération, les systèmes d’égouts, les toilettes à chasse d’eau, l’eau potable, l’abolition des taudis, la réglementation de la manipulation des aliments et bien d’autres changements positifs ont radicalement transformé notre mode de vie. La rougeole, la scarlatine, la typhoïde, la diphtérie, la coqueluche, la tuberculose et la diarrhée (qui était une autre source importante de décès et de souffrance) ont toutes simultanément diminué et essentiellement disparu grâce à ces changements.

Pourtant, plus de 200 ans après qu’Edward Jenner ait réalisé sa célèbre expérience, nous sommes toujours prisonniers de l’idée que les germes sont synonymes de maladie. Pensez-vous que cela ait encore un sens? Ou bien la théorie du terrain, souvent ignorée (c’est-à-dire un corps sain ou malade), en tant que cause réelle de la maladie, est-elle plus logique?

Le Dr Charles Okell, expert de haut niveau en maladies infectieuses, a noté dans un article paru en 1939 dans la revue médicale The Lancet que la vaccination à grande échelle ne serait pas possible sans propagande. Les accidents et les erreurs sont tus et manipulés pour les étouffer, car si l’on disait la vérité, il serait douteux que le public se soumette à la vaccination.

…l’immunisation des masses a été entreprise avec une ferveur presque religieuse. L’enthousiaste s’est rarement arrêté pour se demander où tout cela allait finir ou si les promesses généreuses faites au public sous forme de « propagande » seraient jamais honorées. Sans propagande, il ne peut évidemment pas y avoir d’immunisation à grande échelle, mais combien il est périlleux de confondre propagande et faits scientifiques. Si nous disions carrément [en langage clair ou simple] toute la vérité, il est douteux que le public se soumette à l’immunisation… Les accidents et les erreurs se produisent inévitablement et lorsqu’ils se produisent, ce qui aurait pu être une leçon très instructive est généralement supprimé ou déformé. Ceux qui ont dû prendre connaissance en détail des accidents de vaccination de ces dernières années savent que pour faire la vérité sur ce qui a vraiment mal tourné, il faut généralement faire appel à des ressources comparables à celles des services secrets17 .

Comme nous l’avons vu au cours de l’histoire, les échecs, les blessures et les décès liés aux vaccins ont tous été balayés sous le tapis. Les personnes qui ont souffert et sont mortes à cause d’un vaccin sont effacées de l’histoire et remplacées par le fantasme d’un médecin de campagne faisant une découverte incroyable qui sauve l’humanité. L’intimidation, la pression, les amendes et l’emprisonnement ont également été nécessaires pour assurer que les gens se soumettent à la vaccination.

Aujourd’hui, parce que la plupart des gens sont encore pris au piège de ce paradigme des microbes, comme le notait le Dr Okell en 1938, la vaccination est « entreprise avec une ferveur presque religieuse ».

Comme cela s’est produit tout au long de l’histoire, pour promouvoir un vaccin, beaucoup utilisent encore aujourd’hui les injures, l’intimidation, le ridicule, le blocage de l’éducation et les menaces à l’emploi pour faire avancer leur programme. Des ordres et des lois sont mis en place pour s’assurer que tout le monde se conforme à leur système de croyances. Ironiquement, les adultes enseignent souvent à leurs enfants de ne pas intimider les autres, mais ils font ensuite exactement le contraire.

Comme cela a toujours été le cas, toutes les choses qui améliorent la santé humaine et qui sont apparues dans la littérature scientifique (perte de poids, exercice physique, augmentation des niveaux de vitamine D, réduction du stress, et autres), ainsi que les problèmes liés aux vaccins, sont tous balayés sous le tapis. La mise en œuvre de toutes ces actions positives pour la santé aurait également permis de réduire les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer, mais l’establishment est prisonnier d’une pensée unique.

Il fut un temps où les gens pensaient que la Terre était le centre de l’univers. Ceux qui pensaient différemment étaient considérés comme des hérétiques. Aujourd’hui, nous sommes encore coincés dans un système de santé centré sur les microbes. Combien de temps faudra-t-il avant que nous échappions à ce mode de pensée des années 1800?


(1) Charles Creighton, Jenner and Vaccination, 1889, pp. 95–96.

(2) “Vaccination by Act of Parliament,” Westminster Review, vol. 131, 1889, p. 101.

(3) “Observations on Prevailing Diseases,” The London Medical Repository Monthly Journal and Review, vol. VIII, July–December 1817, p. 95.

(4) Thomas Brown, Surgeon Musselburgh, “On the Present State of Vaccination,” The Edinburgh Medical and Surgical Journal, vol. 15, 1819, p. 67.

(5) William Cobbett, Advice to Young Men and (Incidentally) to Young Women, London, 1829, pp. 224–225.

(6) The Value of Vaccination: A Non-partisan Review of Its History and Results, George William Winterburn, PhD, MD, 1886, p. 51.

(7) The Yale Journal of Biology and Medicine, vol. 41, 1968, p. 10.

(8) Susan Wade Peabody, “Historical Study of Legislation Regarding Public Health in the State of New York and Massachusetts,” The Journal of Infectious Dis-eases, suppl. no. 4, February 1909, pp. 50–51.

(9) “Small-Pox and Revaccination,” Boston Medical and Surgical Journal, vol. CIV, no. 6, February 10, 1881, p. 137.

(10) Thomas Neville Bonner, Medicine in Chicago 1850–1950: A Chapter in the Social and Scientific Development of a City, American History Research Center, Madison, Wisconsin, 1957, p. 182.

(11) G. W. Harman, MD, “A Physician’s Argument Against the Efficacy of Virus Inoculation,” Medical Brief: A Monthly Journal of Scientific Medicine and Surgery, vol. 28, no. 1, 1900, p. 84.

(12) Stuart M. F. Fraser, “Leicester and Smallpox: The Leicester Method,” Medical History, 1980, vol. 24, p. 330.

(13) J. W. Hodge, MD, “How Small-Pox Was Banished from Leicester,” Twentieth Century Magazine, vol. III, no. 16, January 1911, p. 340.

(14) C. Killick Millard, MD, DSc, “The End of Compulsory Vaccination,” British Medical Journal, December 18, 1948, p. 1074.

(15) Charles V. Chapin, “Variation in Type of Infectious Disease as Shown by the History of Smallpox in the United States,” The Journal of Infectious Diseases, vol. 13, no. 2, September 1913, p. 173.

(16) Journal of the Royal Sanitary Institute, vol. 66, 1946, p. 176.

(17) Charles Cyril Okell, “From a Bacteriological Back-Number,” The Lancet, January 1, 1938, pp. 48–49.

Le piège du paradigme microbien (1ère partie) – par Roman Bystrianyk.

Roman Bystrianyk a co-écrit un bouquin avec le Dr Susan Humpfries intitulé  » Dissolving Illusions: Disease, Vaccines, and The Forgotten History « . Roman me signale qu’il en existe une version traduite en français, intitulée « Vaccination, la grande désillusion! Maladies infectieuses, épidémies et vaccins: la réalité des chiffres officiels »: https://www.amazon.com/Vaccination-d%C3%A9sillusion-Maladies-infectieuses-%C3%A9pid%C3%A9mies/dp/287434186X

La présentation de Roman Bystrianyk sur leur site web:

Roman Bystrianyk effectue des recherches sur l’histoire des maladies et des vaccins depuis 1998. Il possède une vaste expérience dans le domaine de la santé et de la nutrition, ainsi qu’un Bachelor of Science en ingénierie et un Master of Science en informatique.

Je présenterai le Dr Humpfries et son travail dans un autre article. En attendant, je vous recommande vivement leur livre co-écrit dont lien se trouve ci-dessus. A l’heure où on assiste à une discussion parfaitement vaine sur l’existence ou la non-existence des virus, il rappelle la notion quasiment oubliée – si ce n’est pour le taux de vitamine D – de la santé individuelle.

Voici un article en deux parties, simple, clair, concis et assez pondéré, qui fait la synthèse, graphiques à l’appui, de ce qu’il y a à savoir sur l’histoire – ou plutôt la légende – des vaccins.

Je n’ai pas traduit le texte qui figure sur les graphiques, leur explication est suffisamment claire dans leur commentaire.

La deuxième partie est ici.

Source.


Le piège du paradigme microbien (1ère partie)

Roman Bystrianyk

21 avril

Les microbes

Ils sont la cause unique de toutes les maladies infectieuses.

C’est la compréhension de base que nous avons tous. C’est un fait indiscutable. C’est quelque chose qui ne peut pas être remis en question. Cela fait partie intégrante de notre conscience collective.

La plupart des gens croient que jadis, à une époque reculée de l’histoire, divers microbes étaient à l’origine de nombreuses maladies mortelles. Puis des scientifiques très brillants ont inventé des médicaments et des vaccins, et aujourd’hui, grâce à eux, nous n’avons plus à nous soucier de ces méchantes maladies. C’est ce que je croyais à une époque, et plusieurs médecins et infirmières que je connais pensaient aussi que c’était vrai.

Jusqu’à ce qu’ils se penchent sur les données historiques et scientifiques.

Alors, qu’est-ce qui a causé le déclin des décès dus à des maladies comme la rougeole et la coqueluche? Que s’est-il réellement passé?

Ce qui suit peut paraître choquant, voire impossible à croire. Mais toutes les preuves ci-après sont fondées sur des dossiers de santé publique et des documents historiques vérifiables. C’est une réalité qui risque de heurter vos convictions les plus solides, mais ce sont des informations que tout le monde peut consulter et vérifier.

La rougeole

Dans les années 1800, la rougeole était une cause majeure de décès. De nombreuses personnes pensent que c’est un vaccin qui a permis de vaincre les décès dus à la rougeole. Mais quand les décès dus à la rougeole ont-ils réellement commencé à diminuer? Quand les vaccins contre la rougeole ont-ils été introduits? Que nous disent l’histoire et les données?

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la rougeole aux États-Unis de 1900 à 1987. Le premier vaccin contre la rougeole, qui était un virus de la rougeole tué, a été introduit en 1963. À ce moment-là, le taux de mortalité avait baissé de 98,7% par rapport à son pic. En 1967, un vaccin à virus vivant contre la rougeole a été introduit pour remplacer le vaccin de 1963. Une ligne de tendance additionnelle montre que le vaccin a eu peu d’impact sur le taux de mortalité déjà fortement réduit.

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la rougeole en Angleterre. Les Anglais ont commencé à enregistrer les statistiques de mortalité bien plus tôt, en 1838. Le nombre de décès dus à la rougeole a chuté à partir de la fin du XIXe siècle, pour atteindre presque zéro dans les années 1950. En 1968, l’Angleterre a commencé à vacciner contre la rougeole, 5 ans plus tard que les États-Unis. À ce moment-là, le taux de mortalité avait diminué de 99,8% par rapport au pic enregistré. Une ligne de tendance additionnelle montre que le vaccin a eu peu d’impact sur le taux de mortalité déjà fortement réduit.

Le déclin massif des décès dus à la rougeole a parfois été mentionné dans des revues scientifiques. Et comme cela a été souligné, c’est l’amélioration de la nutrition des enfants qui a fait toute la différence.

Avant que l’état nutritionnel général des enfants européens n’atteigne le niveau élevé d’aujourd’hui, l’infection par la rougeole était un sujet de crainte. Comme l’ont étudié Morely et ses collègues, la rougeole était responsable de 11% de tous les décès survenus à Glasgow dans les années 1807-1812… Même en l’absence de vaccin, en 1960, la notification de la rougeole infantile en Angleterre et au Pays de Galles n’était que de 2,4% et la mortalité était tombée à 0,030%, soit 1:200 du taux de mortalité de Glasgow en 1908.1

Le scorbut est une carence en vitamine C. Avant que l’alimentation des populations ne s’améliore considérablement, le scorbut était une maladie courante susceptible d’entraîner la mort. Ce graphique montre que le taux de mortalité lié à la carence en vitamine C a diminué, tout comme le nombre de décès dus à la rougeole. La véritable raison de la diminution massive des décès dus à la rougeole est donc l’amélioration de la santé de la population. Et non une intervention médicale comme on le suppose fréquemment.

Ces informations sont-elles nouvelles? Non. Ces données sont disponibles depuis des décennies. Un tableau identique à celui que j’allais créer bien des années plus tard était disponible dans les années 1960 auprès des statistiques vitales des États-Unis. Les informations montrant cette baisse massive des décès avant la mise en œuvre de tout vaccin ont tout simplement été ignorées.

Encore une fois, dans les années 1950, la rougeole n’était pas considérée par la plupart des gens comme un problème grave. Dans cet article de 1959 du British Medical Journal, le Dr John Fry note que sur une période de 10 ans, il y a eu peu de complications et que tous les enfants se sont complètement rétablis. Ce qui est intéressant, c’est le commentaire selon lequel les mères trouvaient que les enfants après un épisode de rougeole semblaient aller « tellement mieux ».

Chez la majorité des enfants, l’épisode se termine bel et bien en une semaine, depuis la phase prodromique jusqu’à la disparition de l’éruption cutanée, et de nombreuses mères ont fait remarquer « combien cette poussée avait fait du bien à leurs enfants », car ils semblaient tellement mieux après la rougeole… Dans cette pratique, la rougeole est considérée comme une affection infantile relativement bénigne et inévitable, à laquelle il est préférable de faire face entre 3 et 7 ans. Au cours des dix dernières années, il y a eu peu de complications graves, quel que soit l’âge, et tous les enfants se sont complètement rétablis. En raison de ce raisonnement, aucune tentative spéciale de prévention n’a été faite, même chez les jeunes enfants chez qui la maladie ne s’est pas révélée particulièrement grave.2

À la même période de l’histoire, le Dr Klenner a simplement utilisé la vitamine C pour aider les enfants à traverser rapidement la rougeole sans incident en quelques jours. Mais, malheureusement, toute cette histoire, et bien plus encore, a été perdue au profit d’un seul système de croyance – la vaccination.

Au printemps 1948, la rougeole prenait des proportions épidémiques dans cette partie du pays. Notre premier geste a donc été de faire jouer nos propres petites filles avec des enfants dont on savait qu’ils étaient dans la « phase contagieuse ». Lorsque le syndrome de la fièvre, de la rougeur des yeux et de la gorge, du catarrhe [inflammation d’une muqueuse], de la toux bronchique spasmodique et des taches de Koplik [taches cutanées de la rougeole] s’est développé et que les enfants étaient manifestement malades, on a commencé à administrer de la vitamine C. Dans cette expérience, on a constaté que 1000 mg toutes les quatre heures, par voie orale, modifiaient la poussée… Lorsque 1000 mg étaient administrés toutes les deux heures, toutes les traces de l’infection disparaissaient en 48 heures… le médicament (la vitamine C) a été administré à raison de 1000 mg toutes les 2 heures 24 heures sur 24 pendant quatre jours… Ces petites filles n’ont pas développé d’éruption de rougeole pendant l’expérience susmentionnée et, bien qu’elles aient été exposées à de nombreuses reprises depuis, elles conservent cette « immunité ».3

Le numéro de disparition des maladies infectieuses

Lorsque la médecine de laboratoire est entrée en scène, les acteurs humanitaires et les réformateurs sociaux du dix-neuvième siècle avaient déjà accompli une grande partie de leur tâche. Lorsque la marée se retire de la plage, il est facile d’avoir l’illusion que l’on peut vider l’océan en enlevant l’eau avec un seau4.

Qu’en est-il du taux de mortalité des autres maladies infectieuses? Quand ont-elles diminué? Quel effet les vaccins ont-ils eu sur leur taux de mortalité? Là encore, que nous disent l’histoire et les données?

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la coqueluche aux États-Unis de 1900 à 1957. Le vaccin contre la coqueluche a commencé à être utilisé à la fin des années 1940. À ce moment-là, le taux de mortalité avait diminué de 92,4% par rapport au pic enregistré.

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la coqueluche en Angleterre. En 1957, l’Angleterre a commencé à vacciner contre la coqueluche à l’échelle nationale. À ce moment-là, le taux de mortalité avait diminué de 99,7% par rapport au pic enregistré.

Le taux de mortalité de la scarlatine, plus meurtrière dans les années 1800 que la rougeole ou la coqueluche, a atteint zéro sans aucun vaccin.

Le taux de mortalité lié à la grippe et à la pneumonie a diminué d’environ 90% entre 1900 et la fin des années 1970, lorsque la vaccination a commencé.

Depuis lors, les niveaux de vaccination des plus de 65 ans sont restés élevés, mais le taux de mortalité ne s’est pas amélioré en quelque 40 ans de vaccination.

En fait, le taux de mortalité de toutes les maladies infectieuses, comme la rougeole, a commencé à chuter à la fin des années 1800, avant tout programme de vaccination ou en l’absence de tout programme de vaccination.

Même dans les années 1930 et 1940, les gens ont constaté que ces maladies infectieuses disparaissaient et devenaient de moindre importance, alors qu’elles avaient été très meurtrières quelques décennies auparavant. Nous étions donc sur la bonne voie pour améliorer la santé et le bien-être.

Toutes les vieilles menaces comme la typhoïde, la variole, la rougeole, la scarlatine, la coqueluche et la diphtérie sont devenues des causes mineures de décès. Il est très peu probable que l’une d’entre elles reprenne un jour une importance suffisante dans les tables de mortalité pour affecter sérieusement le taux de mortalité général5.

Les statistiques vitales des compagnies d’assurance nous apprennent que la vie des enfants dans ce pays a été rendue infiniment plus sûre. Nous avons réduit la mortalité due aux principales maladies contagieuses de l’enfance – la rougeole, la scarlatine, la coqueluche, la diphtérie – de 31% en une seule année, pour atteindre un nouveau record à la baisse, un point qui promet en fait l’éradication complète de ces maladies6!

Mais aujourd’hui, nous avons oublié cette histoire. En conséquence, il y a presque toujours une panique totale dès qu’une prétendue maladie infectieuse fait l’actualité. Au lieu d’apprendre de l’histoire que ces maladies ont toutes été vaincues par une meilleure santé, nous retombons toujours dans la peur et l’utilisation d’outils qui n’ont pas eu l’impact majeur qu’on nous a affirmé.


(1) Clive E. West, PhD, “Vitamin A and Measles,” Nutrition Reviews, vol. 58, no. 2, February 2000, p. S46.

(2) British Medical Journal, February 7, 1959, pp. 380-381.

(3) Fred R. Klenner, MD, “The Use of Vitamin C as an Antibiotic,” Journal of Applied Nutrition, 1953.

(4) René Dubos (1901–1982), Mirage of Health, 1959

(5) Dr. Louis Dublin, “Better Economic Conditions Felt in Fewer Deaths,” Berkley Daily Gazette, December 27, 1935.

(6) 2 Inches Taller . . . 15 Pounds Heavier,” Life, June 2, 1941, p. 71.

Un hiver froid et sombre s’annonce – par Laurence Flynn.

Encore un, plus complet – avec horoscope en prime – avant de passer à cette chère Ursula.

J’ai inclus des liens vers des références en français là où c’était possible.

Ça date du 12, donc avant le malencontreux sabotage de Nord Stream. Mais bon, ça fait plus de deux ans que je vous préviens…

Source.


Un hiver froid et sombre s’annonce

Vous avez du bois de chauffage?

Laurence Flynn

12 septembre

Je n’ai jamais vu de pays se suicider économiquement auparavant et c’est assez magnifique de par son absurdité. J’ai l’impression de conduire sur l’autoroute de la vie avec, au loin, des feux clignotants bleus et rouges. Et puis on passe à côté d’un carambolage de cinq voitures et, fascination morbide oblige, impossible de détourner le regard.

En Europe, le prix du gaz naturel est en train de devenir incontrôlable. Il est désormais environ 10 fois supérieur à ce qu’il était en moyenne au cours de la dernière décennie et 10 fois plus élevé qu’aux États-Unis. Cela a semé la pagaille sur un continent qui se trouve maintenant au bord du gouffre économique. L’inflation atteint des sommets inégalés depuis 40 ans, entraînant la fermeture d’industries entières et d’entreprises, et remplissant la population de terreur lorsqu’elle reçoit ses factures d’énergie par la poste. Et cela ne fera qu’empirer à l’approche de l’hiver.

En mai, j’ai écrit un article intitulé Cycles de Turbulence qui contenait un graphique décrivant l’avenir probable de la race humaine si nous maintenons la trajectoire actuelle. Le programme du Grand Reset semble en bonne voie et il est donc temps de mettre à jour le graphique.

GUERRE MONDIALE
EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE
CRISE ALIMENTAIRE
CHOC ÉNERGÉTIQUE
GUERRE RÉGIONALE
PLANDÉMIE

Les étapes de mon tableau ne sont pas mutuellement exclusives. Chacune s’appuie sur l’autre, contribuant ainsi à l’étape suivante. Ainsi, la pandémie fait toujours rage (apparemment) et l’économie mondiale peine toujours à rebondir. La Chine est toujours plongée dans sa folie du zéro-covid et provoque des ravages dans les chaînes d’approvisionnement. Toutes les manigances de l’ingénierie sociale attendent la prochaine vague de leur mise en œuvre et la technologie qu’elle a suscitée ne cesse d’être développée.

La guerre régionale est encore à l’état embryonnaire. Elle continuera à mûrir jusqu’en 2023, « Année de l’Enfer » de Martin Armstrong. Nous atteindrons probablement le sommet du graphique en octobre 2024.

Si vous avez lu certains de mes articles, vous vous souvenez peut-être que je suis étudiant en histoire. Alors permettez-moi une brève digression.

À la mi-octobre 2024, nous assisterons à un alignement planétaire inédit depuis 536 après J.-C., une année que le médiéviste de Harvard, Michael McCormick, décrit comme « le début de l’une des pires périodes à vivre, si ce n’est la pire année« . L’année 536 a marqué le début d’un hiver volcanique qui a fait chuter les températures estivales de 2,5 degrés Celsius en Europe. Les éruptions volcaniques ont entraîné des mauvaises récoltes et des famines qui ont duré des décennies. Cette situation a ensuite été compliquée par la Peste de Justinien, qui a commencé en 541. Elle a causé des millions de morts et a déclenché le Petit Âge Glaciaire de l’Antiquité tardive, qui a duré de 536 à 660. N’hésitez pas à explorer cette tangente en commençant ici – Hiver volcanique de 536.

Avant de poursuivre, je vous propose cette image de l’alignement planétaire du 13 octobre 2024. La Terre est prise dans un carré parfait des 4 grandes planètes extérieures – Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Crise énergétique européenne

La crise énergétique en Europe a souvent été mise en parallèle avec le « choc énergétique » des années 1970. Ce fut une période de forte inflation qui, bien que douloureuse, a été surmontée sans problème. Donc, assurément, cette crise énergétique ne sera pas différente de la précédente, n’est-ce-pas? L’inflation va monter en flèche, les approvisionnements seront restreints et, bien que la situation soit douloureuse, nous allons à nouveau surmonter la tempête. En fait, nous traverserons cette tempête en un an ou deux, contre une décennie la dernière fois.

Tempérons un peu cet optimisme et analysons pourquoi cette crise n’a rien à voir avec celle des années 1970.

Le 6 octobre 1973, une coalition d’États arabes dirigée par l’Égypte et la Syrie a lancé une attaque surprise contre Israël, connue aujourd’hui sous le nom de guerre du Kippour. Leurs objectifs étaient de récupérer la péninsule du Sinaï et les hauteurs du Golan.

Le 19 octobre, Richard Nixon demande au Congrès 2,2 milliards de dollars pour soutenir Israël. Dirigée par l’Arabie saoudite, l’OPEP (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole) décrète un embargo sur le pétrole à l’encontre des États-Unis et d’autres pays soutenant Israël – Canada, Japon, Pays-Bas et Royaume-Uni. Le prix du pétrole a triplé et même si l’embargo n’a duré que quelques mois, jusqu’en janvier 1974, le prix du pétrole est resté élevé même après la levée de l’embargo.

Ce contexte étant posé, analysons pourquoi ce choc énergétique n’a rien à voir avec celui de 1973.

Le pétrole alimente les véhicules. Le gaz naturel produit de l’électricité et alimente de nombreux processus industriels. Un manque de pétrole signifie moins de voitures et de camions sur les routes. Un manque de gaz naturel entraîne une hausse des prix, ce qui conduit à la désindustrialisation et à l’implosion des économies. Et c’est exactement ce qui est en train de se produire.

Six entreprises britanniques sur 10 risquent de faire faillite devant l’augmentation de leurs factures

Des coûts énergétiques en augmentation incontrôlable obligent des entreprises belges à fermer

La fermeture de ne serait-ce que 25% des entreprises ne constitue pas un simple désagrément. Ces entreprises sont des employeurs. Leur fermeture met des millions de personnes au chômage et garantit une nouvelle Grande Dépression. Alors essayez d’imaginer ce que fera la fermeture de 60% des entreprises. Et il ne s’agit pas seulement du Royaume-Uni. Un rapport de Goldman Sachs prévoit « une réduction de 65% de l’industrie en Allemagne si les flux étaient totalement interrompus ». Et avec la fermeture indéfinie de Nord Stream 1, ces flux ont maintenant complètement cessé. [NdT. et ne reprendront pas avant très longtemps suite aux « attentats« ]

Et en raison de la folie absolue des marchés à terme du gaz, toute l’Europe est affectée. Même les pays qui ne dépendent pas du gaz russe. Le prix du gaz est fixé par la maison de commerce TTF (Title Transfer Facility) aux Pays-Bas.

Mais il y a pire. Bien pire.

Les industries lourdes qui consomment beaucoup d’énergie ne peuvent pas se permettre de rester ouvertes. Il s’agit notamment des aciéries et autres fonderies et usines de fabrication de métaux. Sans métaux, on ne peut plus RIEN fabriquer.

Shutdown = fermeture
Delayed start = démarrage différé
« Une mauvaise politique énergétique menace de désindustrialiser l’Europe.
Le prix du zinc a explosé après qu’une des plus grandes fonderies d’Europe a annoncé qu’elle cesserait sa production le mois prochain tandis que la crise de l’énergie sur le continent menace d’entraver les industries lourdes. »

Si vous pensez que ce qui précède est grave, restez assis pour lire la suite.

Les engrais synthétiques à base d’ammoniac qui nourrissent 4 milliards de personnes sur cette planète sont fabriqués en mélangeant de l’azote atmosphérique avec du gaz naturel sous une pression et une température élevées, selon un procédé appelé Haber-Bosch.

Les prix élevés de l’énergie en Europe ont entraîné l’arrêt de 70% de la capacité de production d’engrais de la région.

Moins d’engrais, c’est moins de nourriture. C’est pourquoi la « crise alimentaire » est la suivante sur mon graphique.

En octobre 1973, la population mondiale s’élevait à 3,913 milliards d’habitants. Elle en compte aujourd’hui exactement le double et ce sont les engrais qui nourrissent toutes ces personnes en plus.

La réduction de la production d’engrais risque de provoquer une crise alimentaire
– Environ 70% de la capacité de production d’engrais est à l’arrêt
– Les répercussions causeront du tort même aux fermiers et aux consommateurs extra-européens
L’augmentation des prix du gaz touche l’industrie chimique et des engrais en Europe
Les capacités de production en milliers de tonnes par an sont indiquées à côté des produits impactés en vert, mis à jour le 2 septembre 2022

Maximo Torero, économiste en chef de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies (Food & Agriculture Organization – FAO), a déclaré à Bloomberg TV que la hausse des prix des engrais pourrait réduire la production mondiale de céréales de plus de 40% lors de la prochaine saison de plantation. Si l’on ajoute à cette équation les pertes de récoltes dues à des sécheresses record et à la guerre en Ukraine, on peut s’attendre à une véritable famine dans les pays du Sud en 2023. Cela entraînera des troubles sociaux et des conflits régionaux.

Tout cela est, bien sûr, voulu. Un livre blanc publié en 2020 par le Forum Économique Mondial et le cabinet de conseil McKinsey and Company met en garde contre les émissions de gaz à effet de serre et le ruissellement potentiel des engrais, préconisant la fin des subventions aux engrais dans les pays en développement et louant la Chine pour ses efforts de réduction de l’utilisation des engrais.

Les gouvernements ne peuvent pas résoudre ce problème

Mais ils essayeront quand même et les résultats seront désastreux. Tellement désastreux que j’ai peut-être inversé à tort les termes « Crise alimentaire » et « Effondrement économique » sur mon graphique. Le temps nous le dira.

L’Allemagne tente de faire bonne figure et s’assure que tout le monde sait que tout ira bien car elle a rempli ses réservoirs souterrains à 80%. Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que ces réserves ne dureront que deux mois, soit jusqu’à la mi-novembre, lorsque le froid commencera à sévir. Gazprom a construit ces réservoirs souterrains pour assurer l’acheminement du gaz en cas de problèmes et de pannes de maintenance. Ils n’ont jamais été conçus comme une alternative à l’approvisionnement par gazoduc.

Mais pas d’inquiétude. L’Allemagne peut obtenir son gaz sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié), non? Non, pas du tout. Elle ne le peut pas. Elle n’a pas de terminal GNL pour décharger et gazéifier le GNL. Sa seule solution est d’expédier le GNL vers d’autres pays et de transporter le gaz via le réseau de gazoducs qui traverse l’Europe. Une entreprise coûteuse et délicate.

Il y a aussi un autre facteur auquel de nombreux pays européens vont devoir faire face. Il n’y a pas assez de GNL produit dans le monde pour remplacer la quantité de gaz qui transitait par les gazoducs russes. Quelqu’un va devoir s’en passer.

L’Allemagne dispose d’un grand nombre de réacteurs nucléaires qui pourraient garder ses citoyens au chaud cet hiver. Le problème est qu’ils ont presque tous été mis hors service parce que le pays a été complètement pris en charge par le parti anti-humain des Verts. Mais en désespoir de cause, même eux ont envoyé une demande à l’exploitant de deux de ses dernières centrales nucléaires pour qu’il interrompe le déclassement des centrales le 31 décembre. Il devrait être parfaitement clair pour le monde entier que le Parti des Verts allemand ne comprend rien à l’énergie. L’exploitant de l’une des centrales, E.ON, a expliqué qu’il n’était pas possible de mettre sa centrale Isar 2 en mode de réserve au-delà de sa fermeture prévue à la fin de 2022. Le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck, s’est dit « quelque peu déconcerté » après avoir reçu la lettre d’E.ON, qui met en doute la faisabilité du plan. L’Allemagne ne peut donc même pas redémarrer les réacteurs en service dont le démantèlement est prévu, sans parler des centrales qui ont déjà été mises au rancart.

Robert Habeck s’en moque éperdument. Il sait que l’économie allemande va être désindustrialisée cet hiver. C’est un prix qu’il est prêt à payer.

Le Ministre de l’Économie Habeck imagine que des secteurs de l’économie « cesseront de produire pour le moment ».

Ces politiciens sont la nouvelle aristocratie. Après un hiver froid et sombre, la population allemande pourrait envisager une solution française très XVIIIe siècle à ce problème.

Un nouveau scénario à la « Lehman Brothers »

Les pays européens soutiennent désespérément leurs compagnies de production énergétique en difficulté. Le commerce de l’énergie est mis à mal par des appels de marge d’au moins 1500 milliards de dollars, ce qui met la pression sur les gouvernements pour qu’ils fournissent davantage de liquidités et renflouent les entreprises de services publics. La Finlande a mis en garde contre un scénario à la « Lehman Brothers », avec des compagnies d’électricité confrontées à de soudaines pénuries de liquidités. L’aggravation de la crise et l’injection de nouveaux milliers de milliards sur le marché ne feront que stimuler l’inflation et plonger l’ensemble de la zone euro dans une profonde récession. Mais bien sûr, ces renflouements sont tous annoncés comme des « mesures anti-inflation ». Sans parler de l’ironie évidente du fait que les coûts énergétiques des ménages ne sont pas inclus dans les statistiques de l’IPC (indice des prix à la consommation), mesure que les gouvernements utilisent pour collationner les données et calculer l’inflation, l’ironie du fait que les gouvernements arrêteront l’inflation en créant de l’inflation ne devrait pas échapper à ceux d’entre nous qui observent la lente autodestruction de notre mode de vie.

Et, bien sûr, on peut se demander pourquoi, s’il est si facile pour les gouvernements d’imprimer de l’argent et de le donner aux fournisseurs d’énergie, ils ne paient pas tout le temps les factures d’électricité de tout le monde? Même si la théorie monétaire moderne (TMM) voudrait nous faire croire que de telles choses sont probablement possibles, la situation économique actuelle, qui découle de l’impression de monnaie effectuée pendant la plandémie, démontre la totale imposture de cette nouvelle école de politique économique.

Les dirigeants de la zone euro mesurent les conséquences de la calamité qu’ils se sont infligée. Mais ces marionnettes du FEM s’en moquent. Parce que lorsque la poussière retombera, et que des milliards de personnes auront été exterminées, l’utopie sera à leur portée.

Macron annonce à la France « la fin de l’abondance » et des temps difficiles à venir

Ce qu’il veut dire, c’est que « la fin de l’abondance » est venue pour VOUS. Les membres de sa classe mangeront encore du caviar alors que vous devrez vous contenter d’une seule pomme de terre pour nourrir votre famille.

La mort de la reine Elizabeth marque la fin d’une époque

Je vais terminer cet article sur l’histoire qui a accaparé en continu le cycle des informations. La mort de la reine Elizabeth a eu un profond impact sur les habitants de ma patrie. Je n’ai jamais été royaliste, mais je n’ignore pas non plus le rôle que la famille royale a joué dans la Grande-Bretagne d’après-guerre. La mort d’une monarque qui règne depuis 1952 est un présage que personne ne devrait ignorer. Elle signale la fin d’un cycle et le début de quelque chose de funeste, comme le suggère le nom du nouveau monarque.

Le roi Charles III est désormais assis sur le trône d’un pays qui a autrefois régné sur la moitié du monde.

Les règnes de Charles I et II ont été marqués par la guerre civile. Il est inconcevable qu’une monarque régnante telle qu’Elizabeth appelle son fils aîné, et héritier du trône, Charles.

La première guerre civile anglaise a éclaté en 1642, moins de 40 ans après la mort de la reine Elizabeth I (!), et 17 ans après l’ascension de Charles Ier sur le trône. Je ne me lancerai pas dans des explications historiques, mais l’époque fut sanglante et les Roundheads d’Oliver Cromwell ont vaincu les Cavaliers de Charles, ce qui a valu au roi de perdre sa tête pour trahison en 1649.

Charles II, le fils de Charles Ier, a poursuivi la guerre de son père contre les parlementaires, jusqu’à sa défaite en 1651, et s’est réfugié en France pendant neuf ans. Il a finalement été rétabli comme monarque en 1660 après la mort de Cromwell et l’histoire réécrite le dépeint comme un roi populaire. En réalité, il n’a cessé de dissoudre les parlements, d’interférer dans la politique et de mépriser les nouvelles réalités politiques introduites par Oliver Cromwell, qui ont relégué la monarchie au rang de monarchie constitutionnelle.

Je vous laisse sur cette pensée. Peu de gens comprennent que le Grand Reset est un projet qui a été lancé par le roi Charles III. Vive le Roi!

Le Grand Reset est lancé!
« Maintenant que nous passons du stade du secours à celui du redressement, se présente à nous une occasion unique, mais qui se réduit rapidement, de tirer des enseignements et de nous replacer sur une voie plus durable. C’est une occasion que nous n’avons jamais eue auparavant et que nous n’aurons peut-être plus jamais. Nous devons utiliser tous les leviers dont nous disposons, en sachant que chacun d’entre nous a un rôle vital à jouer. »

Pourquoi certaines villes pourraient ne plus être viables – par Charles Hugh Smith.

Je publie deux papiers de Charles Hugh Smith en commençant par celui-ci, qui parle d’hyper-financiarisation. Commençons par nous pencher sur la définition de la financiarisation. Comme d’habitude, le principe de base est vraiment très simple et il n’est pas nécessaire d’être un « expert » pour le comprendre. Celle de Wikipedia et cet article très clair de Julia Posca en donnent un bon résumé. Ce qu’il y manque, c’est son incarnation présente, l’hyper-financiarisation, dont le Grand Reset est un élément clé.

Le problème de la financiarisation se pose que dès que les besoins humains de base sont satisfaits. A cause de sa nature essentiellement prédatrice, la finance doit créer de nouvelles valeurs sur lesquelles appuyer ses produits financiers et pérenniser sa mainmise sur ses valeurs déjà acquises. Une fois phagocytés les secteurs de production à travers leur soumission à l’actionnariat, les secteurs publics et structurels à travers leur privatisation, les fonds publics (pension, sécurité sociale, etc.) à travers leur mise sur les marchés financiers et les économies d’état à travers leur devoir de « rentabilisation », de nouveaux secteurs sont créés, qui n’ont, dans le meilleur des cas, strictement plus rien à voir avec les besoins de la société humaine. C’est l’hyper-financiarisation.

Comme je l’ai écrit ici, le Grand Reset n’est rien d’autre qu’un projet d’ajustement structurel au niveau mondial, dont l’objectif est de créer ce nouveau marché et ces nouvelles valeurs financières par le biais de l’Internet des Objets, de l’Internet des Corps, de la confiscation des systèmes écologiques. L’opération de guerre biologique Covid/injections a servi à accélérer ce processus, relayé et complété par l’opération « réchauffement climatique ». Elles font toutes deux partie d’une manoeuvre vitale pour la finance, qui lui sert non seulement à augmenter et consolider son hégémonie à travers le pouvoir grandissant des grands conglomérats industriels mais surtout à maintenir la structure du système qui garantit son existence même, avec la complicité de la majorité des gouvernements, sujet sur lequel je reviendrai prochainement.

Source.


Pourquoi certaines villes pourraient ne plus être viables

6 septembre 2022

Toute ville dont la survie dépend au final de l’hypermondialisation et de l’hyperfinancialisation finira par ne plus être viable.

La migration humaine des campagnes vers les villes est une caractéristique durable de la civilisation. Les villes concentrent la richesse, la productivité et le pouvoir, et sont donc des aimants pour le talent et le capital, offrant aux nouveaux arrivants les meilleures opportunités.

Les villes sont performantes, car elles concentrent la population, la productivité et la création de richesse dans de petites zones. Les bidonvilles et les ateliers clandestins sont extrêmement rentables, et il est beaucoup plus efficace d’entasser les gens dans des centres de production que de disperser les gens et la production à la campagne.

Les villes sont généralement nées autour de ports côtiers, de rivières navigables ou au confluent de routes commerciales terrestres, car ces centres permettaient un commerce rentable et le transport de marchandises protégées par des barrières défendables.

En somme, les villes offraient des avantages incomparables par rapport aux établissements, au commerce et à la production plus largement disséminés. Compte tenu de leur emplacement généralement stratégique et de leur domination régionale, elles ont tendu à devenir des centres politiques, militaires et culturels ainsi que des poids lourds économiques/financiers.

Mais la nature des villes a changé, tout comme leur viabilité en tant qu’aimants pour les talents et les capitaux. J’ai récemment discuté de ces changements avec mon correspondant de longue date, T.D., qui a résumé succinctement les fondements économiques de la ville de New York – un ensemble de dynamiques qui s’applique d’une manière ou d’une autre à pratiquement toutes les grandes villes du monde: les villes sont des centres de transport/de valeur ajoutée.

« Avec la création du canal Érié, New York est devenue un port et une ville majeurs, un lieu où la main-d’œuvre immigrée bon marché et les précurseurs de toutes sortes de produits pouvaient être immédiatement rassemblés de manière à apporter une valeur ajoutée par leur finition en produit manufacturé, expédié ensuite de manière rentable. »

Ces fondements économiques de longue date ont commencé à changer dans les années 1970. Les bidonvilles et l’industrie manufacturière ont été jugés indésirables pour des raisons environnementales et esthétiques, et la mondialisation a commencé à réduire l’activité manufacturière dans les zones urbaines coûteuses, la production étant délocalisée dans des régions où les coûts sont moindres.

L’autre dynamique fondamentale de ces 40 dernières années, la financiarisation, a remplacé le commerce et les biens à valeur ajoutée par des instruments et des services financiers à valeur ajoutée. Au fur et à mesure que la mondialisation et la financiarisation se transformaient en hypermondialisation et en hyperfinancialisation, les villes sont devenues des aimants pour la spéculation immobilière, le capital mondial à la recherche d’un endroit sûr où placer son argent, les soins de santé et l’enseignement supérieur, la consommation ostentatoire visant à affirmer son statut social et le divertissement, c’est-à-dire la vie agréable autour des diverses attractions culturelles, des quartiers, des lieux de spectacle, des cafés, des bars et de la vie nocturne, qui constituent le fondement du tourisme mondial, désormais principale industrie de nombreuses villes.

Le passage à la finance a alimenté à la fois la spéculation et la consommation. Les villes sont passées de centres de fabrication et de commerce à valeur ajoutée à des transactions financières et à la création d’instruments financiers, des évolutions qui ont permis et développé une série de bulles spéculatives toujours plus grandes.

Les villes ont toujours été plus chères que les campagnes, mais l’hyperfinancialisation a fait grimper les coûts urbains au point que seuls les 10 ou 20% les plus riches peuvent posséder leur propre maison et s’offrir toutes les commodités que la ville a à offrir sans avoir recours à la richesse familiale ou aux gains spéculatifs accumulés en jouant les jeux de l’hyperfinancialisation.

L’une des causes de l’augmentation des coûts est que les villes sont des aimants pour la corruption, les opérations d’initiés et les quasi-monopoles, car l’agrégation de l’argent et du pouvoir rend irrésistibles les récompenses du marché en libre-service des initiés. Toutes ces formes d’écrémage augmentent les coûts sans apporter la moindre valeur ajoutée aux résidents ou aux entreprises.

Pire encore, elles érodent la compétence et la responsabilité, car l’essence du marché en libre-service des initiés est l’élimination de la responsabilité, de sorte que la corruption de faible niveau et l’incompétence ne peuvent être endiguées. Les initiés ont les coudées franches pour exploiter leur accès aux énormes flux d’argent et de pouvoir qui s’écoulent dans toutes les grandes villes.

Comme l’explique T.D., l’industrie à grande échelle est la seule force suffisamment puissante pour exiger des gouvernements municipaux qu’ils soient compétents et responsables. Le contingent actuel de ce qui est considéré comme une « industrie » – tourisme, hôpitaux, universités, musées, etc. – ne peut pas brandir la menace de quitter les lieux, car sa propre existence dépend de la ville. Aucun de ces acteurs ne dispose d’un pouvoir politique suffisant pour mettre un frein à la corruption et à l’incompétence.

Dès lors que les infrastructures d’énergie, d’eau, de gestion des déchets et de transport se sont dégradées au point de ne plus fonctionner, l’industrie aurait pu intervenir et exiger des compétences managériales pour les réparer, car elle aurait eu besoin de ces systèmes pour survivre. Les doléances des industries de services hautement segmentées ne semblent pas jouir du même pouvoir ou de la même urgence.

Quant à la finance, elle est déjà mondiale, et elle adapte son empreinte aux flux de capitaux qui transitent par la ville, ainsi qu’à ses coûts et à ses commodités. Si l’un de ces facteurs ne va pas dans le bon sens, la finance abandonnera la ville en une Minute de New York [NdT. expression américaine inventée au Texas à la fin des années 1960, qui fait référence au rythme effréné des New-Yorkais – un New-Yorkais fait en un instant ce qu’un Texan ferait en une minute entière]

En effet, la mondialisation et la financiarisation ont évidé les fondements économiques traditionnels des villes au profit des services et des loisirs qui dépendent des gains spéculatifs de la financiarisation. Si le flot de richesses généré par l’hyper-financiarisation incessante atteint son zénith et s’effondre, les villes perdront leur source de richesse et de revenus, alors même que leurs compétences en matière de gestion auront été érodées par le succès même de la financiarisation à générer des flux d’argent vertigineux.

Face à un flot d’argent toujours plus important, on pourra se passer de la compétence et de la responsabilité. Si le flux d’argent continue de croître, des simulacres de responsabilité et de compétence feront l’affaire.

Mais lorsque le flot d’argent se tarit et que la ville a besoin de compétences administratives et de responsabilité pour réussir à s’adapter, celles-ci se seront dégradées au point que personne au pouvoir ne possède d’expérience autre que celle d’un flot d’argent en constante augmentation.

En d’autres termes, les « performances » de la ville dépendent désormais de l’expansion permanente de l’hyper-mondialisation et de l’hyper-financiarisation, qui sont toutes deux de plus en plus vulnérables à la dégradation, à la contraction ou à l’effondrement.

Toute ville dont la survie dépend au final de l’hyper-mondialisation et de l’hyper-financiarisation finira par ne plus être viable. La non-viabilité du modèle urbain mondialisé et financiarisé est actuellement considérée comme « impossible ». Rendez-vous aux alentours de 2030 pour rendre compte des effets de second ordre de la disparition de la mondialisation et de la financiarisation. L’un de ces effets pourrait être une inversion de la migration humaine, les gens quittant en masse les zones urbaines, qui ne seront plus viables.

Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques.

Je publie ceci entre deux articles de la série « climat » par John Dee, qui reprend juste après.

Doug Casey est conseiller en investissement. Vous trouverez son pédigrée ci-dessous.

Auteur de best-sellers, spéculateur de renommée mondiale et philosophe libertaire, Doug Casey s’est forgé une réputation bien méritée pour ses réflexions érudites (et souvent controversées) sur la politique, l’économie et les marchés d’investissement.

Doug est largement reconnu comme l’une des autorités les plus éminentes en matière de « spéculation rationnelle », notamment dans le secteur à fort potentiel des ressources naturelles.

Doug a écrit un véritable classique sur la manière de tirer profit des périodes de turbulences économiques: son livre « Crisis Investing » est resté plusieurs semaines en tête de la liste des best-sellers du New York Times et est devenu le livre financier le plus vendu de l’année 1980 avec 438 640 exemplaires vendus, dépassant des auteurs prestigieux comme « Free to Choose » de Milton Friedman, « The Real War » de Richard Nixon et « Cosmos » de Carl Sagan.

Doug a ensuite battu un nouveau record avec son livre suivant, « Strategic Investing », en percevant la plus grosse avance jamais versée pour un livre financier à l’époque. Fait intéressant, le livre de Doug, « The International Man, » a été le livre le plus vendu de l’histoire de la Rhodésie. Ses publications les plus récentes, « Totally Incorrect » et « Right on the Money », poursuivent la même tradition de contestation de l’étatisme et de défense de la liberté et des marchés libres.

Il a été l’invité de centaines d’émissions de radio et de télévision, dont David Letterman, Merv Griffin, Charlie Rose, Phil Donahue, Regis Philbin, Maury Povich, NBC News et CNN; il a fait l’objet de nombreux articles dans des périodiques tels que Time, Forbes, People et le Washington Post; et il est régulièrement invité comme orateur principal au FreedomFest, le plus grand rassemblement mondial d’esprits libres.

Doug a vécu dans 10 pays et en a visité plus de 175. Il passe actuellement le plus clair de son temps en Argentine et en Uruguay, et voyage dans divers trous à rats dysfonctionnels.

Aujourd’hui, vous le trouverez probablement à La Estancia de Cafayate, une oasis nichée dans les hautes montagnes rouges à l’extérieur de Salta, en Argentine. Cafayate rappelle la beauté isolée de Bryce Canyon, dans l’Utah, combinée aux vignobles luxuriants de Napa Valley. Ses habitants jouissent de libertés économiques et sociales que l’on ne trouve pas aux États-Unis et profitent de quelques-uns des meilleurs vins et terrains de golf de la planète.

M. Casey va donc se payer (pas cher) du bon temps en Argentine, pays qui lutte depuis longtemps et très mal contre la misère. Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec l’époque où les américains un peu fortunés – et les agents du Renseignement – allaient se faire machouiller le cigare par des pauvresses à Cuba, « marché libre » auquel mit fin en 1959 le papa de Justin Trudeau en convertissant ce lupanar en enfer communiste – on pourrait y voir une prédisposition héréditaire.

M. Casey, fidèle à son rôle de conseiller en investissement, analyse et détaille les risques et tendances généraux de la société et recommande à ses clients de la classe moyenne supérieure le moyen de tirer un maximum de profit des « crises ». Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec le rôle qu’assume Klaus Schwab auprès de ses clients milliardaires, qui ont comme vous le savez énormément profité de l’opération Covid et continuent avec l’opération énergie/agriculture – au détriment des clients de M. Casey, d’ailleurs.

Mais je ne suis pas mauvais esprit et je publie donc les écrits de cet « Homme International » – et de ses confrères, Chris MacIntosh (ici, ici et ici), Catherine Austin Fitts (ici, ici, ici), Charles Hugh Smith (ici, ici, ici, ici, ici et ici) – me servant ainsi de la critique (valide) du système étatique par un de ses opposants, tout comme je me sers de la critique (valide) de l’Occident par un défenseur du système chinois, Matthew Ehret (ici, ici, et ici). En passant, si c’est d’un économiste que vous voulez l’avis, il y a Ernst Wolff (ici, ici, ici et ici). Quel que soit leur divers avis, gardons à l’esprit qu’un système reste un système, qu’il ne sert qu’à lui-même et aux gens pragmatiques qui n’ont aucun scrupule à en tirer profit, au détriment d’autres si nécessaire.

Enfin, je ne suis pas conseiller en investissement mais je vous recommande tout de même (gratuitement) d’investir sans plus tarder dans votre infrastructure énergétique et dans d’autres produits de première nécessité. Celui qui pense encore que l’or ou le franc suisse sont des valeurs refuges vit dans un monde très illusoire où on ne connaît ni la faim ni le froid.

Ou alors il joue au golf en Argentine.

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Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques

International Man: La Russie est l’un des plus grands producteurs d’engrais au monde, et les tensions actuelles avec les États-Unis et l’Union Européenne perturbent leur approvisionnement.

En outre, il semble qu’il existe une volonté délibérée de saboter l’industrie agricole mondiale.

Par exemple, aux Pays-Bas, le gouvernement restreint l’utilisation des engrais azotés sous le prétexte ridicule de lutter contre le « changement climatique ». Les agriculteurs néerlandais ont protesté contre ces mesures car ils estiment qu’elles détruiront leurs moyens de subsistance et provoqueront des pénuries alimentaires.

Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé une politique similaire. D’autres gouvernements suivront probablement.

Que pensez-vous de tout ceci? S’agit-il d’un projet délibéré visant à perturber l’approvisionnement alimentaire?

Doug Casey: Ce mème circule, ainsi que trois autres mèmes similaires, depuis quelques années.

C’est comme si les gouvernements du monde entier avaient décidé de lâcher les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Pestilence, Guerre, Famine et Conquête). On peut assimiler l’hystérie du Covid et la folie du Vaccin qui a suivi à la Pestilence. Il y a de fortes chances que la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine s’aggrave considérablement. La hausse vertigineuse des prix des matières premières causée par l’inflation des banques centrales et les diktats des États provoquera la Famine dans les pays pauvres. Quant au Quatrième Cavalier, la Conquête ? On peut le mieux le qualifier comme le pouvoir de l’État. Celui des rois et des dirigeants, bien sûr, mais il se manifeste aujourd’hui sous la forme de socialisme et d’autoritarisme. Nous sommes dans une période difficile. Les Quatre Cavaliers sont en selle.

Mais penchons-nous sur la Famine. Peu de gens ont conscience qu’avant la Révolution Industrielle, qui n’a commencé qu’au XIXe siècle, le monde vivait en permanence à la limite de la famine collective. Les privations et la faim étaient courantes. Hobbes avait raison lorsqu’il disait que la vie était « solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte ». La Révolution Industrielle, alimentée par le charbon puis le pétrole, a changé la nature même de la vie. La nourriture est devenue abondante et se vend aujourd’hui, et de loin, au prix le plus bas de l’histoire.

Tout ça pourrait bien changer. Les prix des produits de base comme le blé, le soja et le maïs ont doublé au cours des deux dernières années, mais pas les revenus. Je doute qu’il s’agisse simplement d’une fluctuation cyclique auto-ajustée. C’est beaucoup plus grave.

Alors que se passe-t-il? Quelle est la cause profonde de tout ça?

La grande hystérie du Covid a été le catalyseur qui a mis en branle le « Grand Reset » du FEM. Même si la grippe elle-même s’est révélée être un grand rien du tout, elle a provoqué un effondrement de l’activité économique. La République Socialiste Démocratique du Sri Lanka, un endroit auquel on pense rarement, a semble t-il ouvert la voie. Ses dirigeants ont décidé d’en faire le pays le plus conforme aux normes ESG au monde au moment même où le tourisme s’effondrait à cause de l’hystérie de la pandémie. Le gouvernement a interdit les engrais importés en 2021, et la production de thé et de riz s’est effondrée de 50%. Le Sri Lanka a fait la une des journaux en raison de l’ampleur de la catastrophe qu’il a lui-même provoquée. Je me demande, puisque le Sri Lanka est une île avec un gouvernement très autoritaire, s’il ne s’agissait pas d’une expérience pour voir ce qui se passe lorsqu’on coupe tout approvisionnement en engrais et qu’on crée une crise agricole dans un pays. Ça semble fou? C’est une vraie question. C’est fou, mais c’est exactement ce qui s’est passé.

Est-il possible que l’élite mondiale ait décidé, entre elle-même, qu’il y a trop de gens dans le monde et que trop d’entre eux sont ce que l’intellectuel de cour du FEM, Yuval Noah Harari, a appelé des « bouches inutiles »? À quelques exceptions près, tous les dirigeants du monde sont membres du Forum Economique Mondial. Ils ont tous des intérêts communs, partagent la même philosophie élitiste/collectiviste, se promeuvent mutuellement et ont une ligne de parti commune.

L’élite est responsable des problèmes que nous connaissons actuellement, le lâcher des Quatre Cavaliers.

Ce n’est pas une théorie de la conspiration. C’est juste la reconnaissance du fait que les gens qui se ressemblent s’assemblent. Et une fois que les membres de l’élite acquièrent une influence internationale ou contrôlent un gouvernement, ils forment une « classe ».

Je déteste parler d’intérêts de classe comme un marxiste, mais c’est vrai. Les personnes qui dirigent la plupart des gouvernements sont beaucoup plus loyales envers leur classe – l’élite internationale – qu’envers leurs électeurs ou leurs compatriotes.

Ils partagent les mêmes idées. Ils ont fréquenté les mêmes écoles, ils sont membres des mêmes clubs, ils lisent les mêmes livres, ils assistent aux mêmes conférences, ils ont la même vision du monde et deviennent les amis les uns des autres. Ils sont influencés par les mêmes personnes. Ce qui se passe en ce moment n’est donc pas un simple accident.

International Man: Le régime Biden a récemment adopté la loi sur la réduction de l’inflation. Il vise à réduire l’inflation en créant davantage d’inflation.

Une grande partie de ce projet de loi de dépenses orwellien comprend un montant astronomique de 369 milliards de dollars pour des gaspillages relatifs au « changement climatique. »

Qu’en pensez-vous?

Doug Casey: Les noms des lois dans le monde orwellien d’aujourd’hui cache exactement le contraire de ce qu’elles prétendent faire.

Les milliers de milliards de dépenses publiques auxquels nous avons assisté ces dernières années sont l’application pratique de la Théorie Monétaire Moderne (TMM). Cette théorie a surgi de nulle part comme un mème il y a quelques années. Mais elle n’a jamais vraiment pris, peut-être parce que la théorie elle-même est trop scandaleuse et radicale.

La « loi sur la réduction de l’inflation » est l’application pratique de la TMM. Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que les centaines de milliards de dollars que le régime Biden s’est autorisé à dépenser passeront par le haut de l’entonnoir. Tout ira aux personnes qu’ils favorisent, aux projets qu’ils favorisent, et aux idées qu’ils favorisent. Une énorme quantité d’argent est donnée à l’élite et aux personnes qui suivent la ligne.

Mais comment cet immense cadeau est-il censé réduire l’inflation, en théorie?

Selon la TMM, le gouvernement peut contrer les effets de l’augmentation de la masse monétaire en la retirant de l’économie par le biais de taxes. Mais qui va payer ces impôts? Les éléments de la société qui ne sont pas à leur goût. Des personnes qu’ils considèrent comme inutiles, politiquement peu fiables ou déplorables.

Dans le monde d’aujourd’hui, les impôts sont principalement payés par les membres de la classe moyenne. Les personnes des classes inférieures ne paient pas d’impôts sur le revenu. Les impôts ne concernent pas vraiment les classes supérieures, si ce n’est que ce sont elles qui recevront la majeure partie de l’argent de la TMM. C’est la classe moyenne qui sera taxée afin de prélever l’argent qui arrive par le haut de l’entonnoir.

La théorie est que les 400 milliards de dollars autorisés par le projet de loi aboutiront dans la société là où l’élite le prévoit. Puis 400 milliards seront retirés par le biais des impôts des classes moyennes, grâce à la nomination de 87 000 nouveaux agents de l’IRS [NdT. armés]. Voilà exactement ce qu’ils vont faire, et c’est exactement ce que prévoit la TMM.

L’État met de l’argent en haut de l’échelle, dans des secteurs « judicieux », et il extrait de l’économie l’argent des secteurs et des personnes qu’il ne juge pas dignes d’intérêt. C’est la façon catastrophiquement dangereuse par laquelle le gouvernement capture et manipule totalement l’économie. Voilà ce qu’est en réalité la Loi sur la Réduction de l’Inflation, ainsi nommée de façon perverse.

Et ils le feront sans en avoir l’air. C’est diaboliquement intelligent.

International Man: Le gouvernement américain a considérablement épuisé ses réserves stratégiques de pétrole ces derniers temps. Dans le même temps, l’administration Biden a rendu la tâche difficile aux producteurs de pétrole et de gaz aux États-Unis.

Qu’est-ce qui se passe?

Doug Casey: Tout d’abord, je suis opposé à toute réserve stratégique de pétrole gérée par le gouvernement américain. Outre le fait que cela revient à ce que le gouvernement spécule sur les matières premières, cela donne beaucoup de pouvoir supplémentaire à l’Etat et aux bureaucrates qui le contrôlent. Des réserves pétrolières adéquates sont quelque chose que le marché pourrait faire, devrait faire, et ferait – si nous avions un marché libre sans restriction. Ce qui n’est pas le cas.

Les entrepreneurs, les compagnies pétrolières et les spéculateurs privés sont infiniment plus à même de déterminer si le pétrole sera en pénurie ou en surabondance. La dépréciation du dollar par le gouvernement fait du mal au citoyen moyen, mais le citoyen moyen vote. Et il rejette stupidement la responsabilité de l’inflation sur les producteurs de pétrole – les entreprises mêmes qui luttent contre les effets de l’inflation.

Bien sûr, les Bidenistas [NdT. néologisme bâti sur « Biden » et « sandinista », les commandos marxistes du Nicaragua] souhaitent que le prix du pétrole soit aussi bas que possible avant l’élection. Ils se dépeignent comme les gentils et les producteurs de pétrole comme les méchants. Ils tentent de réduire les effets de l’inflation en rendant le pétrole plus disponible. Mais une fois les réserves épuisées, que se passera-t-il?

L’élite déteste profondément les combustibles fossiles. Ils détestent le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium parce que ceux-ci ont donné du pouvoir à l’homme du peuple depuis le début de la révolution industrielle. Ils ne veulent pas voir plus d’énergie produite, ils veulent voir l’énergie conservée, puis allouée selon des critères idéologiques, pas économiques. Mais c’est le marché libre, et non pas eux, qui devrait décider s’il est judicieux de conserver l’énergie ou non.

Ils détestent l’industrie des combustibles fossiles et veulent diriger les capitaux vers les technologies dites vertes, essentiellement le solaire et les éoliennes.

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il n’y a rien de mal à utiliser ces formes dites alternatives de production d’énergie dans certains endroits et à certains moments. Mais en tant que source de production massive d’énergie, elles n’ont aucun sens. Elles sont un désastre en devenir et totalement inappropriées pour une économie industrielle prospère. Ces idiots jouent avec le feu à l’échelle mondiale.

L’agenda du changement climatique est une autre forme de contrôle psychologique de masse. Plus l’élite crée de la peur et de l’hystérie, plus elle a de contrôle. Le peuple, qui a subi un lavage de cerveau, implorera la venue d’un homme fort qui promettra de tout remettre en ordre.

Le fait est qu’il y a de très nombreuses décennies de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergie nucléaire disponibles. Les nouvelles technologies finiront par remplacer la plupart d’entre elles, tout comme le moteur à combustion interne a remplacé le cheval et l’électricité le bois il y a 100 ans. L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous avons manqué de pierres, et l’âge des combustibles fossiles ne prendra pas fin parce que nous aurons épuisé nos combustibles fossiles. Mais essayer de les imposer pour des raisons politiques et idéologiques risque fort de faire s’effondrer complètement l’économie.

International Man: De même, l’Union Européenne met en place des politiques autodestructrices qui menacent de détruire sa sécurité alimentaire et énergétique.

Il semble que les gouvernements occidentaux sabotent délibérément leurs économies. Que se passe-t-il au juste?

Doug Casey: C’est comme si on assistait à la démolition contrôlée d’un bâtiment sous nos yeux. Ces gens ont déclaré la guerre à la civilisation occidentale. La libération des Quatre Cavaliers pourrait provoquer ce qui équivaut à un nouvel âge des ténèbres.

L’élite mondiale se pense vraiment différente, meilleure et plus sage que la plèbe. Ils sont devenus si audacieux qu’ils expliquent en fait ce qu’ils font. Ils croient en l’autoritarisme parce qu’ils pensent qu’ils sont ceux qui devraient être au sommet. Ils ne comprennent pas l’économie, l’histoire, la science ou la technologie, mais ils aiment être au sommet.

Ils tentent de justifier ce qu’ils font. Pour avoir l’air intelligent, ils disent : « Nous allons traverser des périodes inévitablement difficiles. Nous allons avoir des hivers froids. Nous allons avoir des pénuries alimentaires. » Je présume qu’ils peuvent présenter les choses en leur faveur, afin de paraître sages pour avoir perçu ces choses à l’avance et les avoir prédites – mais il est assez facile de prédire quelque chose que l’on cause.

La question est celle de l’effondrement croissant de la civilisation occidentale, que ces gens considèrent comme maléfique. À ce stade, les États-Unis sont le dernier véritable bastion de la civilisation occidentale. Mais les Jacobins contrôlent maintenant l’appareil d’État aux États-Unis, et ils ne lâcheront pas le pouvoir facilement.

L’Europe occidentale a totalement basculé. Elle est totalement contrôlée par l’idéologie socialiste. Il faut donc s’attendre à davantage de contrôles, de lois et de réglementations à l’approche de la gigantesque crise financière et économique qui s’annonce. Ça n’arrivera plus dans un avenir théorique. C’est une question de quelques semaines ou quelques mois.

International Man: Que peut faire le citoyen moyen pour se protéger – et protéger son argent – des conséquences de ces mesures destructrices?

Doug Casey: Au fur et à mesure que la Grande Dépression s’aggrave, l’homme moyen réclamera à cor et à cri que quelqu’un résolve ses problèmes. Le public exigera davantage de contrôles. Environ la moitié du pays a voté pour les Bidenistas, et dans son récent discours, Biden a pratiquement déclaré la guerre à l’autre moitié du pays. C’est comme si Biden avait décidé qu’il voulait, lui aussi, être un président de guerre, comme le criminellement stupide Baby Bush. Sauf que Biden pourrait finir par être un président de guerre civile.

Que peut-on faire face à cela?

On peut tout simplement ne pas jouer le jeu. Comme Timothy Leary [NdT. le « pape du LSD » qui travaillait en fait pour la CIA] l’a dit dans un autre contexte, « Allumez, écoutez, laissez tomber. » Vous pouvez peut-être suivre l’exemple des Amish, mais je ne pense pas qu’ils laisseront qui que ce soit tranquille; au mieux, vous serez laissé pour compte. Ou peut-être pouvez-vous agir comme Rhett Butler dans « Autant en emporte le vent » et vous écarter du chemin des imbéciles.

Une chose semble certaine: nous sommes confrontés à un tournant majeur de l’histoire mondiale. C’est très grave.

Que va-t-il se passer précisément? Que va faire l’élite, et que va faire le public en retour? C’est un jeu de devinettes complexe, comme de prédire le prochain tour d’un kaléidoscope.

Pour l’instant, je parie sur les matières premières en général. Elles sont très bon marché par rapport à tous les autres actifs financiers. Il y aura des pénuries du fait de ce que les élites accomplissent avec des mesures telles que l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et la DEI (Diversité, équité et inclusion) et de leur attitude générale envers le commerce, le capital privé et l’esprit d’entreprise.

Achetez de l’or, de l’argent et de l’énergie, tout en cherchant des endroits avisés pour spéculer. Ils existent.

Tenez compte de l’expression française « sauve qui peut », c’est-à-dire que celui qui peut se sauvera lui-même. Telle est la situation alors que nous nous dirigeons vers un chaos économique, financier, politique et social croissant.

Dernières nouvelles – Tentative d’assassinat de Douguine – par John Paul.

J’avais prévenu ici que je ne ferais plus beaucoup dans l’actualité. En passant, merci aux nombreux lecteurs de l’article en question – pour les autres, lisez-le. Pratiquement tout ce que je publie depuis deux ans et demi est exact ou finit par le devenir. Ce sera encore le cas ici.

Même chose pour John Paul, qui est bien plus pointu que moi sur l’analyse des systèmes (c’est son métier), raison pour laquelle je traduis ceci en dernière minute. S’il dit que c’est important, c’est important, en tout cas au niveau du système géopolitique.

Pour que ce soit parfaitement limpide, je ne crois pas une seule seconde à la mort de la fille de Douguine. Le monde ne fonctionne tout simplement pas comme ça. C’est une pure mise en scène, de façon à justifier la suite de l’opération, dans laquelle il y a probablement un rôle pour un Douguine affligé mais en vie. La comparaison de John Paul avec l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand est donc – involontairement – judicieuse: il n’a jamais eu lieu non plus. Ce qui a peu d’importance, puisqu’on s’en est quand même servi pour déclencher la Première Guerre Mondiale, qui a permis le démantèlement des anciens Empires et le grand massacre paysan français, c’est-à-dire l’ajustement structurel qui a garanti à la Banque son retour sur investissement dans le monde d’après. Vous savez, celui qu’on a « reconstruit en mieux ».

Ceci servira au strict minimum à finir d’envenimer les relations des pays européens encore en relativement bons termes avec la Russie, qui pourra ainsi couper complètement tous ses approvisionnements en énergie et autres produits essentiels (notamment engrais). L’objectif premier reste la mise à genoux de l’Europe occidentale, je le disais avant l’invasion de l’Ukraine, je le répètais au sujet des sanctions, et maintenant ceci? La voiture d’un des plus proches conseillers du Président russe – ex-KGB – piégée, qui plus est avec un engin artisanal? Comme je l’ai déjà expliqué (avec exemple vécu), nous sommes déjà tous surveillés en temps réel, à un niveau proprement inimaginable.

On nous prend vraiment pour des pommes.

Source.


Traduction

Dernières nouvelles – Tentative d’assassinat de Douguine

« On est dans la merde »

John Paul

21 août

Alors que je suis en train d’écrire l’article que j’étais censé envoyer hier, un autre événement d’importance se produit et vient chambouler mon planning. Cet événement aura des ramifications géopolitiques gigantesques et changera sans aucun doute les relations politiques, particulièrement au niveau du Renseignement, au niveau mondial.

Dans ce même fil de discussion, on trouve d’autres informations [NdT. on trouve surtout une majorité de gros cons d’américains qui se réjouissent de cet assassinat], la dernière étant que les autorités affirment que la source de l’explosion de la voiture était un EEI, un engin explosif improvisé, et non un accident.

Bien que je ne veuille pas me lancer dans des sujets politiques et vous ennuyer avec les détails, voici pourquoi c’est important.

Douguine est de facto l’esprit philosophique ET politique qui se cache derrière la plupart des décisions et des grandes ambitions de Poutine. L’œuvre de Douguine a eu une influence considérable dans toutes les sphères de la société russe, depuis le nationalisme de monsieur tout le monde jusqu’aux mouvements géopolitiques et aux opérations des services de renseignement.

Non seulement ceux qui ont tenté cet assassinat ont échoué lamentablement, comme ils le font souvent (kof, kof, CIA/MI6, kof, kof), mais ils ont tué la fille de cet homme. Quelqu’un qui a une énorme influence dans toutes les hautes sphères de la société russe, y compris les élites et les services de renseignement. Douguine ne porte pas non plus un grand amour aux Ukrainiens, et a déclaré une fois, lors d’une émission en direct, que la Russie devrait procéder au génocide de chaque ukrainien [NdT. c’est faux, c’est une citation prise hors contexte].

Celui qui a évalué et donné le feu vert à cette « opération » a créé un cygne noir (oui, on peut en créer) par pure incompétence. La Russie va maintenant complètement retirer ses gants, ouvertement mais surtout secrètement.

Je tiens à attirer l’attention de tous les lecteurs sur le fait que la Russie est le créateur et le plus grand spécialiste de la guerre hybride.

Si vous êtes européen ou américain, je vous IMPLORE de stocker de la nourriture ou des médicaments, pas besoin de faire des folies et de dépenser des milliers de dollars, mais s’il vous plaît, stockez « l’essentiel ».

Cela pourrait être le moment Franz Ferdinand des années 2020.

Je suis reconnaissant pour tout votre soutien jusqu’à présent, et je vous souhaite à tous un bon week-end.


Texte original

Breaking news – Dugin assassination attempt

« Shit just got real »

John Paul

Aug 21

In the process of writing the piece I was supposed to send out yesterday, yet something else big enough happens that gets in the way. This one has massive geopolitical ramifications and it will definitely shift political relationships and especially Intelligence globally.

In that thread itself, there is more information, with the last one being, authorities assert that the car explosion source was an IED, an Improvised Explosive Device, and not a crash.

While I don’t want to delve into politics and bore you with details, here is why this is important.

Dugin is the de facto both philosophical AND political mind behind most of Putin’s decisions and bigger ambitions, Dugin’s work had a huge influence in all spheres of Russian society, from your average Joe going into nationalism to geopolitical moves and Intelligence operations.



Not only whoever attempted this assassination failed miserably, as the source often does (cough cough CIA/MI6 cough cough), but they killed this man’s daughter. Someone who has enormous influence in all of the upper spheres of Russian society, including elites and the Intelligence services. Dugin also has very little love for Ukrainians, once spouting on a live stream that Russia should genocide every single Ukraine out of existence.

Whoever assessed and greenlight this “operation” engineered a black swan (yes you can engineer these) by sheer incompetence. Russia now will go full gloves off, but overtly but especially covertly.

I want to bring to any reader attention that Russia is the creator and foremost specialist in Hybrid Warfare.

If you are European or American I IMPLORE you to stock some food or medicine, you don’t need to go crazy and spend a thousand dollars on things, but please DO go stock “the basic”.


This has the possibility to be the Franz Ferdinand moment of 2020’s.

I am thankful for all the support so far, and wish all of you a good weekend.