Une leçon sur le communisme tirée de nos deux premières colonies – par David Ziffer.

D’un auteur sur Substack que j’aime beaucoup, voici un article, fruit de sa recherche personnelle, qui constitue la condamnation la plus accablante possible du communisme. Son danger mortel – dont je rappelais ici les conséquences, dont le cannibalisme, dans l’histoire récente de l’Ukraine – y est décrit ici dans le cadre de très modestes sociétés pastorales, ce qui ne devrait laisser aucun doute sur le fait qu’il va non seulement à l’encontre de la nature et de la dignité humaine mais qu’il mène aux pires dévoiements.

À enseigner aux enfants, pour ne plus jamais en arriver au point où en sont aujourd’hui les États-Unis et la France, deux pays économiquement détruits par leur États mais où l’on continue à voter à gauche. Voilà ce qui arrive à ceux qui oublient leur Histoire. Voici de quoi la leur rappeler.

Note: pour ne rien vous épargner, j’ai également traduit un extrait de l’article en lien sous la photo.

Source.


Une leçon sur le communisme tirée de nos deux premières colonies

Certaines choses ne changent jamais.

David Ziffer

04 août 2023

Une reconstitution de « Jane », qui aurait été mangée par ses compagnons de Jamestown.

Un problème important à résoudre lorsqu’on dirige un pays est d’inciter les gens à travailler. Il existe un éventail de solutions entre ces deux extrêmes: laisser les gens libres d’agir (libertarianisme) ou les forcer à produire sous la menace d’une arme (communisme):

  • Lorsqu’on laisse les gens libres d’agir, ils sont confrontés à la possibilité d’un échec; ils n’auront pas de toit, pas de nourriture et pourraient manquer d’autres produits de première nécessité, à moins qu’ils ne travaillent pour les produire. Cela peut paraître cruel dès lors qu’on les estime incapables de résoudre leurs propres problèmes. En revanche, si on les en croit capables, les laisser libres d’agir leur apportera la plus grande incitation et la plus grande liberté pour survivre par leurs propres moyens.
  • L’approche inverse peut sembler plus compassionnelle: fournir aux gens un revenu garanti, un logement, de la nourriture, etc. Mais ce système tue toute motivation à produire, de sorte que toute promesse de sécurité est vaine: le gouvernement ne peut en effet rien garantir si personne ne produit quoi que ce soit. Les sociétés communistes répondent aux échecs de production en forçant les gens à travailler sous peine d’emprisonnement, de torture ou pire.

Les deux premières colonies américaines « permanentes », Jamestown (1607) et Plymouth (1620), illustrent de manière saisissante les vertus de l’incitation. Toutes deux étaient initialement communistes, comme le précisaient les contrats passés avec leurs investisseurs. Tous les actifs étaient détenus par un commonwealth [fonds commun]. Il n’y avait pas de propriété individuelle, de sorte que personne ne pouvait accumuler de richesse personnelle; tout allait dans le magasin commun.

Ainsi, ces premières communautés se sont formées en dehors de toute notion de propriété privée – tout était communautaire, comme il se devait pour des personnes voulant créer leur propre version du Paradis sur Terre. Et pourtant, communauté après communauté, cette grande expérience a échoué.

La colonie de Jamestown, 1607

En décembre 1606, la Virginia Company envoie trois navires vers le Nouveau Monde avec un total de 133 colons, dont seulement 105 débarquent à Jamestown au mois de mai suivant. Parmi eux se trouve le capitaine John Smith, soldat-aventurier et promoteur de la compagnie, qui en devient le principal historien. On dit qu’il a sauvé la colonie de la famine pendant l’hiver 1608-1609 en obtenant du maïs des indigènes avec lesquels il s’était lié d’amitié. Mais la charité ne suffit pas; en 1614, Smith écrit:

« Lorsque notre peuple était nourri à partir de la réserve commune et travaillait ensemble, heureux était celui qui pouvait se reposer de son labeur ou s’assoupir sur sa tâche, peu importe comment; en fait, les plus honnêtes d’entre eux entreprenaient à peine autant de vrais efforts en une semaine que ce qu’ils font aujourd’hui pour eux-mêmes en un jour. Ils ne se souciaient pas non plus d’accroissement, supposant que, quelle que soit la prospérité de la récolte, le magasin général devait les entretenir, de sorte que nous n’avions pas récolté autant de maïs du labeur de trente personnes que trois ou quatre n’en produisent aujourd’hui pour elles-mêmes. Pour éviter cela, Sir Thomas Dale a alloué à chaque homme trois acres de terrain clair, en nature de fermes … qui sont exemptés sauf d’un mois de service dans l’année, qui ne doit être ni le temps des semences ni celui de la récolte, pour lequel ils ne paient aucun autre droit au magasin que deux barils et demi de maïs ».

S’agissait-il d’un hasard, peut-être d’un défaut de caractère des premiers colons européens dans ce qui est aujourd’hui la Virginie? Apparemment, non.

La colonie de Plymouth.

Dix ans plus tard, William Bradford, le principal historien d’une expérience sociale similaire menée dans la colonie des Pèlerins de Plymouth, s’exprimait ainsi au sujet d’un groupe différent de personnes installées dans un lieu différent:

« Ils commencèrent donc à réfléchir à la manière dont ils pourraient récolter autant de maïs qu’ils le pouvaient et obtenir une meilleure récolte que celle qu’ils avaient obtenue, afin de ne pas continuer à croupir dans la misère. Enfin, après avoir longuement discuté, le gouverneur (avec l’avis du chef d’entre eux) décida qu’ils devaient cultiver du maïs, chacun pour ce qui le concernait, et se fier à eux-mêmes à cet égard; pour tout le reste, ils devaient continuer à faire comme avant.

On attribua donc à chaque famille, selon la proportion de leur nombre, une parcelle de terre à cette fin, uniquement pour l’usage présent (mais on ne fit aucun partage pour l’héritage), et l’on rangea tous les garçons et les jeunes gens sous l’autorité d’une famille. Cette mesure eut un grand succès, car elle rendit tout le monde très industrieux, de sorte que l’on planta beaucoup plus de maïs qu’on ne l’aurait fait autrement par n’importe quel moyen que le gouverneur ou n’importe qui d’autre aurait pu utiliser, ce qui lui épargna beaucoup d’ennuis et lui donna un bien meilleur rendement. Les femmes allaient maintenant volontiers dans les champs et emmenaient leurs petits avec elles pour semer le maïs, alors qu’auparavant elles auraient allégué leur faiblesse et leur incapacité, et que les contraindre aurait été considéré comme une grande tyrannie et une grande oppression.

L’expérience que l’on a faite de cette voie commune et de cette condition, pendant plusieurs années, parmi des hommes pieux et sobres, peut bien montrer la vanité de cette idée de Platon et d’autres anciens, applaudie par certains plus tard, selon laquelle le fait d’enlever la propriété et de réunir la communauté dans un fonds commun les rendrait heureux et florissants, comme s’ils étaient plus sages que Dieu. En effet, il s’est avéré que cette communauté (dans la mesure où elle existait) engendrait beaucoup de confusion et de mécontentement, et retardait beaucoup d’emplois qui auraient été à leur avantage et à leur confort.

Les jeunes gens les plus capables et les plus aptes au travail et au service se plaignaient de devoir consacrer leur temps et leurs forces à travailler pour les femmes et les enfants d’autrui sans aucune rétribution. Le fort, ou l’homme de tête, n’avait pas plus à partager les vivres et les vêtements que celui qui était faible et incapable de faire le quart de ce que l’autre pouvait faire; cela était considéré comme une injustice. Les hommes les plus âgés et les plus graves étaient mis sur un pied d’égalité en matière de travail, de nourriture, de vêtements, etc. avec les plus jeunes et les plus méchants, ce qui était considéré comme une indignité et un manque de respect à leur égard. Quant à l’obligation faite aux femmes des hommes de rendre des services à d’autres hommes, de préparer leur viande, de laver leurs vêtements, etc., elles y voyaient une sorte d’esclavage, ce que beaucoup de maris ne pouvaient pas non plus tolérer.

Quant au fait que tous doivent avoir la même chose et que tous doivent faire la même chose, ils se considéraient comme étant dans la même condition et comme étant aussi bons les uns que les autres; et ainsi, si cela ne rompait pas les relations que Dieu a établies entre les hommes, cela diminuait et supprimait au moins beaucoup les égards mutuels qui devraient être réservés entre eux. Et cela était pire s’il s’agissait d’hommes d’une autre condition. Qu’on ne m’objecte pas qu’il s’agit là de la corruption des hommes, et qu’il n’y a rien à voir avec la voie elle-même. Je réponds que, tous les hommes ayant cette corruption en eux, Dieu, dans sa sagesse, a vu une autre voie plus convenable pour eux ».

Les résultats furent frappants: sans incitations individuelles, les gens mourront littéralement de faim plutôt que d’accomplir le travail nécessaire pour produire une quantité suffisante de nourriture commune. Les deux colonies ne survécurent que parce qu’elles abandonnèrent leur « magasin commun » et permirent à chaque famille de conserver la majeure partie de la nourriture qu’elle produisait, ce qui entraîna d’énormes changements de comportement bien documentés. Ainsi, alors que l’approche communiste/socialiste semble toujours bonne sur le papier, elle est en fait l’option la plus cruelle, mais parce que tant de gens (en particulier les jeunes) ignorent le rôle des incitations dans la stimulation de la production, nos sociétés finissent par s’engager sur la voie de l’autodestruction « compatissante ».

Ce qui est encore plus étonnant (pour moi), c’est que je n’ai finalement découvert les écrits de Smith et de Bradford que par hasard.1 Pour l’essentiel, tous les récits concernant Jamestown et Plymouth voudraient vous faire croire que les souffrances des colons étaient dues à des conditions incontrôlables du Nouveau Monde, telles que:

  • une végétation inconnue,
  • la cruauté du climat,
  • et les hostilités occasionnelles des indigènes.

Bien que ces facteurs aient pu contribuer à la situation, la réalité était tout autre. Dans une société communiste, les gens se rendent rapidement compte que les résultats de tout effort supplémentaire qu’ils déploient sont dilués dans l’ensemble de la communauté, ce qui réduit tellement leur motivation qu’ils travaillent très peu et produisent par conséquent très peu.

Cela soulève deux questions intéressantes:

  • Pourquoi nos livres d’histoire fournissent-ils généralement leurs propres récits sur les causes de la famine des colons plutôt que de citer les explications des historiens qui étaient réellement présents sur place?
  • Si des personnes très motivées ayant déjà survécu à des saisons de quasi-famine ne peuvent être incitées à produire suffisamment de nourriture dans le cadre d’un système communautaire pour éviter encore plus de pauvreté (bien qu’elles aient la capacité de produire tout ce qui est nécessaire), quelles sont les perspectives pour les autres?
J’ai une idée!
Divisons un pays en deux, avec une moitié capitaliste et une moitié socialiste pour voir ce qui fonctionne le mieux
… Oh, attendez
Corée du Sud / Corée du Nord

  1. En 1992, un vendeur à domicile m’a convaincu d’acquérir un jeu complet de l’Encyclopedia Britannica, qui occupe toujours la majeure partie d’une de mes bibliothèques. En prime, elle était accompagnée d’un ensemble de 21 volumes intitulé Annals of America (Annales de l’Amérique). Les Annales contiennent des écrits originaux de personnes associées à ce qui allait devenir les États-Unis, à commencer par le rapport de Christophe Colomb de 1493 détaillant son premier voyage aux « Indes », qui étaient en fait ce que nous appelons aujourd’hui les Bahamas. Mon coffret est resté intouché pendant des années avant que je ne commence à le lire intégralement à ma femme, point par point, à l’heure du coucher. Les Annales m’ont appris à ne pas nécessairement faire confiance aux livres d’histoire, qui ont tendance à contenir les opinions de leurs auteurs plutôt que les textes originaux des personnes qui ont réellement vécu l’expérience. Par exemple, on peut lire de nombreux récits sur Jamestown et Plymouth, à la fois sur papier et en ligne, sans rencontrer une seule mention du fait que les hommes qui ont documenté les deux colonies ont attribué leurs quasi-échecs à leur contrat social communiste, ou que les deux colonies se sont redressées de manière spectaculaire après être revenues à un système d’incitations personnelles. Se peut-il que nos historiens modernes omettent intentionnellement ce qui est sans doute la leçon la plus importante que l’on puisse tirer de la lecture de la véritable histoire? ↩︎

Les colons affamés de la colonie de Jamestown ont eu recours au cannibalisme

De nouvelles preuves archéologiques et analyses médico-légales révèlent qu’une jeune fille de 14 ans a été cannibalisée par désespoir

Joseph Stromberg

30 avril 2013

Détail des marques de coupure trouvées sur la mâchoire de la jeune fille, ou mandibule inférieure, sur une photo stéréo-microscopique. Smithsonian Institution / Don Hurlbert

Le rude hiver de 1609 dans la colonie de Jamestown, en Virginie, a contraint les habitants à faire l’impensable. Des fouilles récentes sur le site historique ont permis de découvrir des carcasses de chiens, de chats et de chevaux consommées pendant la saison communément appelée « période de famine ». Mais quelques autres ossements récemment découverts racontent une histoire bien plus effroyable: le démembrement et la cannibalisation d’une jeune Anglaise de 14 ans.

« Les entailles au front sont très hésitantes, très incomplètes », explique Douglas Owsley, l’anthropologue judiciaire du Smithsonian qui a analysé les ossements après leur découverte par des archéologues de Preservation Virginia. « Le corps a ensuite été retourné et quatre coups ont été portés à l’arrière de la tête, dont l’un, le plus fort, a fendu le crâne en deux. Une blessure pénétrante a ensuite été faite à la tempe gauche, probablement par un couteau à une face, qui a été utilisé pour ouvrir la tête et retirer le cerveau ».

On ignore encore beaucoup de choses sur les circonstances de ce repas macabre: qui était exactement la jeune fille que les chercheurs appellent « Jane », si elle a été assassinée ou si elle est morte de causes naturelles, si plusieurs personnes ont participé au dépeçage ou s’il s’agissait d’un acte isolé. Mais comme l’ont révélé Owsley et l’archéologue principal William Kelso aujourd’hui lors d’une conférence de presse au Musée National d’Histoire Naturelle, nous disposons désormais de la première preuve directe de cannibalisme à Jamestown, la plus ancienne colonie anglaise permanente des Amériques. « Les historiens n’ont pas toujours été d’accord sur la question de savoir si ce genre de choses s’est réellement produit à Jamestown », explique Owsley. « Si l’on examine ces os retrouvés dans une fosse à ordures, taillés et dépecés, il est clair que ce corps a été démembré pour être consommé ».

On a longtemps supposé que les conditions difficiles auxquelles étaient confrontés les colons de Jamestown les avaient poussés en désespoir de cause à manger d’autres humains – et peut-être même à commettre des meurtres pour ce faire. La colonie a été fondée en 1607 par 104 colons à bord de trois navires, le Susan Constant, le Discovery et le Godspeed, mais seuls 38 d’entre eux ont survécu aux neuf premiers mois de vie à Jamestown, la plupart succombant à la famine et à la maladie (certains chercheurs supposent que l’eau potable empoisonnée par l’arsenic et les déchets humains a également joué un rôle). En raison des difficultés rencontrées pour cultiver les terres – ils sont arrivés au milieu de l’une des pires sécheresses régionales depuis des siècles et de nombreux colons n’étaient pas habitués aux durs travaux agricoles [NdT. bel exemple d’omission dont David Ziffer parle ci-dessus] – les survivants sont restés dépendants des approvisionnements apportés par les missions suivantes, ainsi que du commerce avec les Amérindiens.

Au cours de l’hiver 1609, la sécheresse extrême, les relations hostiles avec les membres de la confédération locale Powhatan et la perte en mer d’un navire de ravitaillement placèrent les colons dans une situation véritablement désespérée [NdT. rebelote]. Seize ans plus tard, en 1625, George Percy, qui avait été président de Jamestown pendant la période de famine, écrivit une lettre décrivant le régime alimentaire des colons pendant ce terrible hiver. « Après nous être nourris de nos chevaux et d’autres bêtes aussi longtemps qu’ils ont duré, nous fûmes heureux de nous accommoder de vermines comme les chiens, les chats, les rats et les souris… ainsi que de manger des chaussures de bottes ou tout autre cuir », écrivit-il. « Et maintenant que la famine commence à paraître affreuse et pâle sur tous les visages, rien n’a été épargné pour maintenir la vie et faire ces choses qui paraissent incroyables, comme déterrer des cadavres hors des tombes et les manger. Et certains ont léché le sang qui était tombé de leurs compagnons d’infortune ».

Malgré ces références textuelles au cannibalisme et d’autres, il n’y avait jamais eu de preuves physiques tangibles que cela s’était produit – jusqu’à aujourd’hui. L’équipe de Kelso a découvert les restes de la jeune fille au cours de l’été 2012. « Nous avons trouvé un dépôt de déchets contenant des os de cheval et de chien dépecés. Cela ne se faisait qu’en période de famine extrême. En creusant, nous avons trouvé des dents humaines, puis un crâne humain incomplet », explique Kelso.

Kelso les a apportés à Owsley pour une batterie de tests médico-légaux, y compris des analyses microscopiques et isotopiques. « Nous avons effectué un CT scan des os, puis nous les avons reproduits sous forme de modèles virtuels en 3D avant de les assembler, pièce par pièce, pour reconstituer le crâne », explique Owsley. En reproduisant numériquement les fragments pour combler les lacunes, l’équipe a pu réaliser une reconstitution faciale en 3D bien qu’elle n’ait disposé que de 66% du crâne.

Les chercheurs ont utilisé cette reconstruction, ainsi que d’autres données, pour déterminer que le spécimen était une femme, âgée d’environ 14 ans (d’après le développement de ses molaires) et d’origine britannique. Selon Owsley, les marques de coupure sur la mâchoire, la face et le front du crâne, ainsi que celles sur le tibia [NdT. voir les autres photos sur la page source], sont des signes révélateurs de cannibalisme. « L’intention était clairement de prélever le tissu facial et le cerveau pour les consommer. Ces personnes étaient dans une situation désespérée. Toute chair disponible aurait donc été utilisée », explique Owsley. « La personne qui a fait cela était inexpérimentée et ne savait pas comment dépecer un animal. Au lieu de cela, on constate des hésitations, des essais, des tentatives et un manque total d’expérience ».

[…]

Owsley suppose que le corps de Jamestown en question appartenait à un enfant probablement arrivé dans la colonie en 1609 à bord de l’un des navires de ravitaillement. Il s’agissait soit d’une servante, soit de l’enfant d’un gentleman et, compte tenu du régime alimentaire riche en protéines indiqué par l’analyse isotopique des os de l’enfant réalisée par son équipe, il penche pour cette dernière hypothèse. L’identité de celui qui l’a consommée est totalement inconnue, et Owsley suppose que plusieurs cannibales ont pu être impliqués, car les marques de coupure sur son tibia indiquent un boucher plus habile que celui qui a démembré sa tête.

Il semble que son cerveau, sa langue, ses joues et les muscles de ses jambes aient été mangés, le cerveau ayant probablement été mangé en premier, car il se décompose très rapidement après la mort. Il n’y a aucune preuve de meurtre, et Owsley pense qu’il s’agit d’un cas où des colons affamés ont simplement mangé le seul aliment qui leur restait, en dépit des tabous culturels. « Je ne pense pas qu’ils l’aient tuée, loin de là », dit-il. « C’est juste qu’ils étaient si désespérés et si acculés que, par nécessité, ils ont recouru à cette solution ».

L’équipe d’archéologues de Kelso continuera à fouiller le fort, à la recherche d’autres corps qui pourraient nous aider à comprendre les conditions dans lesquelles vivaient certains des premiers colons européens du pays. Il s’agit peut-être du premier spécimen prouvant des actes de cannibalisme, mais Owsley est persuadé qu’il y en aura d’autres. La lettre de Percy décrit également comment, en tant que président de la colonie, il a torturé et brûlé vif un homme qui avait avoué avoir tué, salé et mangé sa femme enceinte – les restes de cette femme, ainsi que d’autres victimes de cannibalisme, attendent peut-être encore d’être découverts sous terre. « Il est assez convaincant, maintenant que nous avons vu celui-ci, que ce n’était pas le seul cas », dit-il. « D’autres exemples sont mentionnés ici et là dans la littérature. La seule question qui se pose est donc: où sont les autres corps?

Interview du Colonel Douglas Macgregor, 3 juillet 2024.

Notre bon vieux Colonel (déjà publié ici) fait ici un point de la situation, et donne ses solutions. Je publie ceci en pensant en particulier à mes lecteurs français, qui noteront les nombreuses et troublantes similitudes avec ce qui se déroule dans leur pays (un exemple entre mille, remplacez « Washington » par « Paris »). La France est citée comme exemple de pôle de résistance au bord de l’insurrection, ce qui est très possible vu la volatilité de la situation actuelle. Toutes les options, selon l’expression, sont sur la table – et la porte est cette chose en bois dans le mur, mon cher Manu.

Vous trouverez probablement certaines questions de l’hôte très anecdotiques et peu pertinentes, ce qui n’empêche toutefois pas Macgregor d’y répondre intelligemment. Bonne lecture!

Note: ma transcription originale figure sous ma traduction, dans laquelle j’ai inclus quelques clarifications et liens pour les personnalités et événements américains cités dans le texte.

Source.


Traduction

Stephen Gardner : Il se passe des tas de choses, notamment un changement du niveau d’alerte de l’armée américaine. Un autre risque important reçoit enfin le traitement médiatique qu’il mérite, à savoir l’état mental du président Joe Biden. Pour m’aider à y voir plus clair, j’ai fait appel au colonel à la retraite Douglas Macgregor. Colonel Macgregor, merci de vous joindre à moi.

Col. Douglas Macgregor : Avec plaisir.

Stephen Gardner : Donc, les grands médias sont incapables de défendre le président. J’aimerais revenir sur ce point. Mais d’abord, j’ai besoin d’aide pour comprendre ce que je lis sur Twitter: le Pentagone et l’armée ont relevé leur niveau d’alerte à Charlie, en particulier dans la zone européenne. Qu’est-ce que ça signifie? Pourquoi l’armée serait-elle en alerte renforcée?

Col. Douglas Macgregor: Je n’ai pas connaissance des instructions qui ont été données, mais je sais que les soldats et les aviateurs stationnés en Europe ont reçu l’ordre de ne pas porter leur uniforme hors de leur poste ou de leur base, et de se promener en vêtements civils plutôt qu’en uniforme. En général, cela signifie qu’il existe des preuves de menaces à l’encontre des militaires américains. Mais j’ignore de qui proviennent ces menaces. Faut-il craindre des attaques de la part de musulmans ou d’islamistes? Ou s’inquiète-t-on de l’hostilité que certains Européens pourraient nourrir à notre égard en raison de notre politique dans l’est de l’Ukraine? Je n’en sais rien. Mais n’importe lequel de ces éléments pourrait être à l’origine de cette décision.

Stephen Gardner: Je me doutais bien de quelque chose, mais quand j’ai vu ça, je me suis dit, patience, je vais recevoir le colonel. Je vais essayer de mieux comprendre. Vous et moi avons ouvertement parlé de la démence de Biden, du fait qu’il n’est pas en bonne santé mentale. Maintenant, le monde entier le sait. Même Jake Tappert, de CNN, dit à son auditoire qu’il était loin de se douter que Biden avait autant de problèmes de santé mentale. Je ne sais pas si c’est un mensonge ou si Jill Biden l’a maintenu si bien isolé que beaucoup de gens à Washington DC et dans les médias ne s’en sont tout simplement jamais rendu compte. Quoi qu’il en soit, Biden est maintenant traité en paria ou placé sous les feux de la rampe. Que pensez-vous de toute cette affaire?

Col. Douglas Macgregor : Il est évident que Jake Tappert a reçu de ses maîtres l’autorisation d’énoncer l’évidence. Je pense que c’est ça l’explication. Ça n’a rien de nouveau pour vous et moi. Ce qui était intéressant, c’était de voir à quel point c’était flagrant pendant le débat. Bien entendu, je ne me suis jamais préoccupé de Biden lui-même. Il n’est qu’une façade creuse. Il a toujours été un pantin. Ce qui importe, c’est de savoir qui est derrière lui, qui dirige le jeu. Et je pense qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments. Il est clair que les membres du cabinet, des gens comme Blinken [NdT. Secrétaire d’État américain], Mayorcas au Ministère de la Sécurité Intérieure, Garland au Ministère de la Justice [NdT. Procureur général], Wray au FBI [NdT. Directeur général], font tous partie de la cabale qui nous gouverne, celle qui tire les ficelles. Mais derrière eux, il y a un certain nombre d’autres personnes. En règle générale, on ne les mentionne pas. Je ne les mentionne pas. Ce sont des bureaucrates non élus ou des représentants d’oligarques milliardaires, qui tentent tous de nous orienter dans une direction bien précise en matière de politique étrangère et intérieure. Ça fait longtemps qu’ils mènent la danse. Le problème, c’est que les gens se focalisent tellement sur le Président qu’ils se disent qu’en recourant au 25e amendement, ils pourront destituer Biden. D’accord. Quelle différence cela fera-t-il? La réponse est: aucune. Ce qu’il faut, c’est un nouveau gouvernement. Ce gouvernement a utilisé l’arme de l’immigration de masse aux États-Unis contre le peuple américain. Ce gouvernement a parrainé des personnes au sein du Ministère de la Justice qui sont ravies de voir les Américains agressés et attaqués dans les villes et villages de tout le pays par des criminels remis en liberté. Ce gouvernement fait effectivement la guerre à tous ceux qui comme vous et moi croient ou professent leur foi en une doctrine telle que le christianisme. Voilà la simple réalité. Je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup plus loin que ça. Ce gouvernement est ouvertement nihiliste, athée, et semble penser que la plus grande menace pour ce pays est, entre guillemets, la suprématie blanche. Aux dernières nouvelles, les trois types qui croient fermement à la suprématie de la race blanche n’ont pas réussi à retourner dans la cabine téléphonique où ils se cachaient. Je ne vois donc pas les choses de cette manière, mais vous et moi sommes considérés comme faisant partie du problème. Nous sommes automatiquement rangés dans cette catégorie et sommes donc l’ennemi. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au FBI. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au Ministère de la Justice. Voilà la simple réalité.

Stephen Gardner: Pour quelle raison – vous venez de m’y faire penser – 51 anciens membres des services de renseignement, y compris le chef intérimaire de la CIA, Mike Morell, auraient-ils approuvé la lettre qu’Antony Blinken leur avait demandé de rédiger afin d’étouffer l’affaire de l’ordinateur portable d’Hunter Biden [NdT. pour plus de détails, voir ici]. Serait-ce du simple bon sens ou de la simple logique de penser que la CIA pourrait être aux commandes du gouvernement américain à l’heure actuelle?

Col. Douglas Macgregor : Encore une fois, je pense qu’il faut regarder comment se répartissent les personnes clés, les figures clés. J’en ai mentionné quelques-unes lorsque j’ai parlé de Blinken, Mayorkas, Garland et Wray. Il faut examiner l’ensemble de la bureaucratie fédérale et identifier les individus qui partagent tous ce même point de vue. Ce sont eux qui voudraient que la juge Kagan, [NdT. pour plus de détails, voir ici] par exemple, soit en charge de la Cour suprême et légifère pour la magistrature. Ces personnes sont toutes des oiseaux de même plumage et partagent un même point de vue bien précis. Leur vision les réunit dans un camp où on déteste les gens comme nous et où on veut les détruire. Je pense que les Américains l’ont compris et qu’ils ont décidé qu’ils n’aimaient pas ça. Si on arrive à débarrasser le gouvernement de Biden, ce ne sera pas très utile, car de toute façon, ce n’est pas lui qui prend les décisions cruciales. C’est pourquoi j’ai parlé d’organiser des élections anticipées. Le seul problème, c’est qu’il n’est possible d’organiser des élections anticipées que si le Congrès vote en ce sens. Or, qu’est-ce que le Congrès ferait? Le Congrès est acheté et payé. Comme je le répète, et comme beaucoup le répètent depuis des années, nous avons le meilleur gouvernement que l’argent puisse acheter.

Pourquoi faisons-nous la guerre en Ukraine? Pourquoi continuons-nous à y envoyer de l’argent et des systèmes d’armement alors que cette guerre était perdue dès le départ et qu’elle n’avait de toute façon aucune chance d’être gagnée? Ça a été une décision désastreuse de notre part. Et pourquoi cautionnons-nous aujourd’hui tout ce que M. Netanyahou veut entreprendre au Moyen-Orient? Pourquoi encourageons-nous la guerre dans cette région et celle en Ukraine? Pourquoi nos frontières sont-elles toujours ouvertes? C’était une comedie tragique de voir ou d’écouter le directeur Wray déclarer que l’ouverture des frontières a permis à de dangereux éléments islamistes d’entrer dans le pays. C’est tout? Nous sommes loin d’imaginer la gravité de la situation. Comme je l’ai dit, l’immigration est devenue une arme de destruction massive entre les mains de ces personnes, du gouvernement Biden et du Congrès. Alors, qui mène la danse? Et pourquoi sommes-nous gouvernés de cette manière? Le peuple américain n’a été consulté sur aucune de ces questions. Quand a-t-on jamais demandé aux Américains combien de ces personnes, dont nous ne savons rien, ils souhaitaient accueillir dans leur pays? Quand a-t-on jamais demandé aux Américains s’ils voulaient ou non faire la guerre au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine? Personne ne le leur a demandé. Nous ne contrôlons pas le gouvernement. On ne nous demande pas notre avis. C’est leur propre notion de la démocratie, qui a beaucoup plus en commun avec la notion de démocratie de Lénine qu’avec le libéralisme classique traditionnel ou la démocratie anglo-saxonne.

Stephen Gardner : Récemment, alors que Biden rencontrait les autres dirigeants du G7, on a assisté à cette scène que l’on dit maintenant être un « cheap fake » ou un « deep fake » d’un Biden distrait et égaré. La Première Ministre italienne a dû le ramener dans le groupe, dans la foule. À votre avis, que pensent les autres dirigeants du G7? Pensent-ils que ce n’est pas à eux de dicter à l’Amérique ce qu’elle doit faire ou pensez-vous qu’au fond d’eux-mêmes, ils se disent: « Bon sang, l’Amérique est dirigée par un homme atteint de démence »? Avez-vous une idée de ce que pensent les autres dirigeants du G7?

Colonel Douglas Macgregor: Des gens comme Macron ou Scholtz, par exemple, font partie de la classe dirigeante mondialiste. Ils ont été installés au pouvoir avec l’aide, le soutien et l’argent de gens comme George Soros. Dans l’environnement de l’après-Seconde Guerre mondiale, ils ont un lourd passé d’adoption et de croyance dans tous les mensonges et l’idéologie qui caractérisent les mondialistes. Nous les appelions internationalistes lorsqu’ils étaient bolcheviks en 1919 et 1920. Aujourd’hui, nous les appelons mondialistes. Leur objectif est le même. Dénationaliser l’Occident, écraser la civilisation occidentale et la remodeler en quelque chose de nouveau. Nous convertir tous en une masse amorphe de consommateurs endormis sans aucune notion de qui ou de ce qu’ils sont, sans aucune identité nationale, en considérant les gens comme des marchandises fongibles qui peuvent être exploitées et utilisées de toutes les manières nécessaires pour le bien commun. Qui définit le bien commun? La classe dirigeante, ce que nous appelions autrefois la dictature du prolétariat, l’avant-garde de la révolution. De qui s’agit-il? C’était Lénine et les bolcheviks. Nous sommes en train de subir le même genre de conséquences de la part d’un nouveau groupe qui se voit sous le même jour.

Stephen Gardner: Je voulais recueillir votre avis sur le fait que la propre sœur du président, Valerie Biden, se manifeste maintenant et accuse Jill Biden de maltraitance envers une personne âgée, en disant:  » Votre orgueil et votre ego, votre désir d’être célèbre, d’être invités à dîner et de vous sentir importants, nuisent à la sécurité de l’Amérique. Mon frère n’est pas en bonne santé mentale. Il n’est pas apte à diriger le pays ». Les démocrates peuvent-ils encore l’ignorer ou la situation est-elle comparable à celle où les démocrates ont soutenu le gouverneur Andrew Cuomo jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus le protéger et qu’ils s’en sont violemment pris à lui? [NdT. pour plus de détails, voir ici] Sommes-nous sur le point de voir cela se produire?

Col. Douglas Macgregor : Peut-être. Je n’en sais rien. Franchement, Tucker Carlson en parlait il y a deux ans, il parlait de maltraitance des personnes âgées. Ce n’est pas nouveau. Beaucoup d’entre nous le pensaient déjà lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence. Ce qui m’a semblé stupéfiant dans ce débat, c’est de voir deux hommes, l’un âgé de 79 ans, l’autre de 80 ans, se disputer la présidence. Était-ce bien réel? Je trouve ça bizarre. Ça n’a aucun sens. Notre banc est-il si faible? [NdT. le « banc » est l’appellation courante de la fonction judiciaire et par extension, politique] Je pense que oui. Si l’on considère les personnes qui siègent au Sénat et à la Chambre des représentants, combien d’entre elles pourraient être actuellement considérées comme présidentiables? Pas beaucoup, à mon avis. Je pense que nous sommes de plus en plus conscients du fait que ces personnes sont à Washington pour de nombreuses raisons, dont la moindre n’est pas de devenir millionnaires. Ils semblent tous en sortir très bien lotis. Comment cela se fait-il? Il faut regarder du côté des lobbyistes. Qui sont ces lobbies? Les industries pharmaceutiques, les lobbies étrangers, le lobby israélien, les lobbyistes du changement climatique. La liste est longue. Il y en a de toutes sortes, les lobbies du pétrole et du gaz… Ils ont tous beaucoup d’argent et sont ravis de glisser quelques billets sous la porte de toute personne occupant un poste politique ou se présentant à un poste politique afin d’en prendre le contrôle. Et les gens ont tendance à dire que c’est très bien ainsi.

Il y avait un homme nommé Buck. Je ne me souviens plus de son prénom. [NdT. il s’agit de Ken Buck] Il était membre du Congrès du Colorado et venait de Westminster, dans la banlieue de Denver. Il a écrit un livre intitulé The Swamp is Deeper Than You Think. [NdT. le titre exact est Drain the Swamp: How Washington Corruption Is Worse Than You Think (Nettoyer le marais: la corruption de Washington et pire que ce vous imaginez)] Il a finalement pris sa retraite et quitté le Congrès après quelques mandats parce qu’il disait qu’on ne pouvait pas y survivre à moins de faire volontairement partie de la machine de corruption. En effet, dès votre arrivée, on vous dit que vous devez verser régulièrement un montant X au Comité national républicain ou au Comité national démocrate, selon votre choix. Ce à quoi il a répondu: « Je ne dispose pas de ce genre de fonds. Où vais-je le trouver? Mes électeurs ne peuvent pas réunir autant d’argent. » Et on lui a répliqué: « C’est pour ça qu’il y a des lobbyistes, sortez par la porte de derrière et allez dans la rue K. [NdT. K Street à Washington était traditionnellement la rue des lobbyistes] Vous y trouverez beaucoup de lobbyistes. Ils ont les fonds, allez récolter l’argent dont vous avez besoin et ensuite donnez-le-nous. » Voilà comment ça se passe depuis longtemps. Ce n’est pas nouveau. Nous avons donc aujourd’hui un gouvernement largement déconnecté de la réalité. Washington est une bulle parce que les gens qui y vivent ne sont plus vraiment liés au peuple américain. Oh, ils jetteront occasionnellement un os à l’un de leurs électeurs. Ils déclareront haut et fort: « Je vous ai fait bénéficier de ces avantages en matière de prix des médicaments » ou « Je vous ai fait bénéficier d’un nouvel emploi dans une usine appartenant à l’un des cinq grands groupes de défense », ce genre de choses. Mais en réalité, ils se fichent éperdument des gens qu’ils représentent. Ils vous diront que ce ne sont pas les électeurs qui gagnent les élections, mais les donateurs. Et ils savent que s’ils ne font pas ce que le donateur veut, ce dernier soutiendra leur adversaire et les fera tomber lors des élections primaires ou générales. Leur attitude est donc la suivante: soit j’entre dans ce jeu et je fais ce qu’il faut pour y rester, soit quelqu’un d’autre s’en chargera. Et avec le temps, ça devient très rentable. Ils apprennent à manipuler le système. Pensez à tous les délits d’initiés. On pourrait probablement inculper 80% des membres de la Chambre des représentants et du Sénat pour délit d’initié à un moment ou à un autre [de leur carrière]. Ils disposent d’informations et ils en profitent. Qui va les poursuivre? On pourrait occuper des hordes de procureurs spéciaux jusqu’à ce que l’enfer gèle si on se mettait à enquêter sur les agissements de tous ces gens.

C’est la raison pour laquelle, lorsque j’ai parlé d’organiser des élections, je voulais dire qu’il fallait repartir à zéro, car ce que nous avons est trop pourri pour être réparé. Bien que tout le monde parle de réforme, il y a des limites à ce que l’on peut réformer. Dans la plupart des cas, on finit par rafistoler ça et là, parce que tout le monde dit qu’il est trop difficile de tout réparer, un peu comme dans une vieille maison. On a acheté une vieille maison et on y a vécu toute sa vie. On continue à y vivre, mais on sait qu’elle tombe en ruine. Elle souffre de graves problèmes. Il y a des termites dans les fondations, des termites dans les murs, des rats dans le sous-sol. Le système de chauffage ne fonctionne plus très bien. On se dit alors qu’il faut réparer cette maison. Elle est si vieille et si pourrie que pour la réparer, il faut arracher tous les rivets. Il faut tout démonter. Il faut tout démolir et tout reconstruire à partir de zéro. C’est ce que nous devons faire à Washington. Je pense que de plus en plus d’Américains s’en rendent compte. J’ai toujours mis l’accent sur la Défense, mais cela ne se limite pas à la Défense. La communauté du Renseignement entre dans la même catégorie. C’est le cas de la plupart des administrations fédérales. Prenons l’exemple du Ministère de l’agriculture: nous étions autrefois la plus grande puissance agricole du monde. Nous nous sommes tirés une balle dans le pied. Nous ne le sommes plus. Nous pourrions le redevenir, d’ailleurs, en termes de production alimentaire. Quand on va à Washington et qu’on voit le Ministère de l’agriculture, on s’aperçoit que ces bâtiments sont magnifiques. Ils sont énormes et s’étendent sur plusieurs pâtés de maisons, mais nous ne jouons plus notre rôle dans ce domaine. Pourtant, c’est toute l’idée de la redistribution de l’argent des contribuables qui est en jeu. Le Ministère de l’agriculture, dont nous n’avons pas besoin pour ce qu’il a été conçu à l’origine, est devenu un des nombreux centres d’échange d’argent, distribué à divers personnages clés et à diverses entreprises clés actives dans le secteur de l’agriculture. Il en va de même pour la Défense. Quand on fait le tour de Washington et qu’on voit toutes ces agences fédérales, on finit par se demander si tout ça est vraiment nécessaire. Quelqu’un vous dira: « Oh non, rien de tout ça n’est nécessaire ». Ce n’est pas vrai. Une partie est nécessaire. Mais si on veut faire les choses correctement, il ne suffit plus de réparer, il faut repartir à zéro. À mon avis, on a dépassé le stade de la réforme dans de nombreux domaines. Il faut vraiment repartir de zéro et tout reconstruire sur de nouvelles bases.

Stephen Gardner : Oui, j’aimerais beaucoup que ça soit possible. Vous et moi…

Col. Douglas Macgregor : Prenons le marché du Trésor, c’est du Trésor à long terme, le Trésor à 10 ans dont je parle. Que s’y passe-t-il? Eh bien, le taux est en train de remonter. Il y a quelques jours ou quelques semaines, le taux était de 4%. Puis il est passé à 4,2%. Puis à 4,5%. Lorsqu’il atteindra 5%, on sera foutus parce qu’on ne pourra pas assurer le service de la dette. Nous déboursons déjà un trillion par an pour la Défense. Des trillions doivent être dépensés chaque année pour assurer le service de la dette. On va arriver à un point où on ne pourra plus gérer, ce sera impossible. Il faudra alors s’adresser aux détenteurs de la dette, à ceux qui ont acheté les bons du Trésor et qui ont en fait financé le gouvernement américain. On leur dira: « Je dois renégocier le prêt » – des termes que l’Américain moyen peut comprendre. Ils répondront « Vous pouvez toujours essayer de le renégocier, mais qu’est-ce qui prouve que vous allez le rembourser? Vous êtes négligent. Vous avez mal géré vos finances. Vous êtes tellement endetté que vous ne pourrez jamais vous en remettre. » Vous vous dites alors que vous pouvez procéder à des changements. Mais que voulez-vous changer? Personne ne veut changer quoi que ce soit à Washington, parce que changer quelque chose signifie perturber le flux d’argent. Tout le monde veut que l’argent continue à circuler, mais ce n’est pas possible. Alors qu’allez-vous faire? Il faut réduire les dépenses. Réduire les dépenses! C’est scandaleux. C’est impossible. Nous avons plus de 2 000 programmes regroupés sous le titre général d’aide sociale pour diverses personnes, allant des bons d’alimentation à l’aide médicale, etc. Comment faire face à ça? Ces 2 000 programmes étaient à l’origine des solutions temporaires qui sont devenues permanentes. Ce sont désormais des droits. Vous allez réduire ces droits? Vous allez réduire la Défense? Oh, on ne peut pas réduire la Défense. Pourquoi? Eh bien, parce que nous avons de nombreux ennemis à l’extérieur du pays. Vraiment? Ou les ennemis sont-ils à l’intérieur du pays? La porte est ouverte depuis longtemps. Ils sont déjà là et la plupart d’entre eux vivent à Washington, DC. Ils sont en train de nous tuer. C’est pourquoi j’ai dit que l’immigration ou la migration était devenue une arme de destruction massive entre les mains de notre gouvernement. Ils la brandissent contre nous et ils adorent ça. Et ils sont arrogants. Ils pensent qu’ils sont au pouvoir pour l’éternité. Essayez seulement de gagner une élection, et vous verrez jusqu’où vous irez.

Qu’ont-ils fait? Ils adressent à chaque migrant qui passe la frontière mexicaine un numéro à quatre chiffres, qui fait partie du code de la sécurité sociale. Et ce numéro donne droit à certaines choses. Et puis on change la loi. Et on décide qu’en vertu de la loi fédérale actuelle, et c’est ce qui s’est passé sous Obama, si quelqu’un se présente pour voter et pense être un citoyen, il a le droit de le faire. Il n’a pas besoin de le prouver. « Si on vous demande quoi que ce soit », disent-ils à ces migrants, « vous avez ce numéro à quatre chiffres. Dites-leur d’appeler le département de la sécurité sociale. » Ils appellent donc la sécurité sociale. « Oui, nous avons ces numéros. » Ils ne sont pas citoyens, mais ils reconnaîtront qu’on leur a donné ces numéros. Comment voulez-vous alors organiser des élections libres et équitables?

Ces gens à Washington connaissent le jeu. Ce sont eux qui l’ont mis au point. Ils sont très doués pour y jouer. Nous sommes donc face à un problème. Ces personnes à Washington sont convaincues de leur autorité morale et de leur suprématie sur tous les autres. En d’autres termes, ils sont là pour une raison, pour nous guider. Nous ne savons pas ce que nous faisons. Nous devons être recyclés, rééduqués et orientés dans de nouvelles directions. D’où pensez-vous que viennent la diversité, l’inclusion et l’équité ? [NdT. Diversity, Equity, Inclusion – DEI] Tout cela n’a rien à voir avec l’égalité devant la loi, qui est la pierre angulaire [de la société]. Combien de décennies, certains diraient un siècle ou plus, ont-elles été consacrées à garantir l’égalité devant la loi? Nous y sommes parvenus. Ce n’est pas suffisant. Nous devons maintenant créer des catégories spéciales d’êtres humains, tout comme nous avons aujourd’hui plusieurs genres. Il n’existe pas d’homme ou de femme. Ce sont des constructions artificielles. Maintenant, il y a les « queer », les « non-binaires », peu importe ce que c’est. Il suffit de consulter la liste. Tout ça est insensé, mais c’est codifié et on nous oblige à l’avaler parce que les responsables en savent plus que nous. Et si nous remettons tout ça en question, nous sommes des Néandertaliens. Nous sommes des arriérés du Moyen-Âge. Nous ne comprenons pas le nouveau monde dans lequel nous vivons. C’est ce qui se passe en Europe et c’est ce qui se passe ici. L’Europe est sur le point de sombrer. La France en est le premier exemple. Les gens sont sur le point de se révolter. Ils sont au bord d’une révolution nationale. Ce n’est que le début et ça finira par déferler sur l’Allemagne et sur le reste de l’Europe. Souvenez-vous du vieil adage, le Ministre autrichien des affaires étrangères [Von] Metternich avait l’habitude de dire, quand Paris éternue, l’Europe s’enrhume. L’Europe va donc suivre. La France est en première ligne. Elle est le témoin. Nous connaîtrons bientôt des événements similaires ici.

Quelles sont toutes ces règles étranges en matière de vote? Les Français ont essayé le vote par correspondance. Les Français ont essayé le vote en ligne. Finalement, ils se sont débarrassés de tout ça et ont dit: « Non, vous devez vous présenter en personne pour voter parce que la fraude est devenue incontrôlable ». Nous savons que c’est également le cas ici. Les gens trichent. Nous parlions autrefois du péché originel. S’ils en ont l’occasion, les êtres humains font ce qu’il ne faut pas faire. C’est pourquoi nous avons des lois. Si les hommes étaient des anges, ils n’auraient pas besoin de lois. Souvenez-vous, je crois que c’est James Madison qui a dit cela. [NdT. la citation exacte: « Si les hommes étaient des anges, les gouvernements ne seraient pas nécessaires »] Nous avons donc bricolé toutes les orientations juridiques et les lois que nous respections et faisions appliquer, et nous ne les appliquons plus aujourd’hui. Nous appliquons d’autres mesures qui n’ont aucun sens et qui vont à l’encontre des intérêts du peuple américain.

Je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas si nous aurons vraiment des élections. Je le dis depuis longtemps, je ne suis pas favorable à l’effondrement de la loi et de l’ordre, parce que dès qu’ils disparaissent, on est confronté à de graves problèmes. Je ne veux pas voir ce genre de choses se produire. Je ne veux pas voir de violence dans les rues, car je sais où ça mène. Quiconque a étudié l’histoire, même superficiellement, le comprend, mais ce que nous avons fait jusqu’à présent ne nous mènera pas très loin. Et je ne vois pas beaucoup de preuves que cette élection, si elle a bien lieu, portera au pouvoir de nouvelles personnes qui feront réellement la différence, parce qu’il ne suffit pas de regarder le candidat, il faut aussi regarder ceux qui l’entourent.

Stephen Gardner: Oui. Beaucoup d’Américains se demandent comment ils vont pouvoir payer leur loyer. Comment vais-je pouvoir me payer une maison? Comment vais-je réparer ma voiture, mon lave-vaisselle, ma machine à laver, mettre de la nourriture sur la table? Et pourtant, Biden annonce que 2,3 milliards de dollars supplémentaires seront versés à Zelensky. Pourquoi l’administration Biden n’est-elle pas disposée à se rendre aux tables de négociations de paix? Et pourquoi continue-t-elle à laisser Zelensky décider de la fin de la guerre au lieu de laisser l’OTAN dire: « Cette guerre est terminée, vous avez perdu des terres, vous avez perdu plus d’un demi-million de personnes, vous devez y mettre un terme. » Où est l’adulte dans la pièce?

Col. Douglas Macgregor: Tout d’abord, toutes les personnalités politiques dont vous parlez, ici et en Europe, sont des fugitifs de la redevabilité. Ils sont arrivés là où ils sont en prenant le train en marche. Ils ont bricolé le train, bricolé la locomotive. La locomotive est sur le point de gripper. Elle ne fonctionne plus très bien. Et les passagers du train qui traînent derrière eux ne sont pas très heureux. Les élites sont assises dans le wagon-restaurant et s’amusent. Tous les autres sont malheureux. Cela me rappelle un peu la célèbre scène du Dr Zhivago où les élites russes, avant la révolution, sont en train de dîner et de s’amuser, tandis que les pauvres Russes chantent dans les rues une sorte d’hymne, ou peut-être l’Internationale, l’hymne socialiste international, peu importe ce que c’était. Les gens écoutent et soudain Rod Steiger se lève et dit: « Espérons qu’ils chanteront juste après la révolution ». En d’autres termes, ha ha ha. C’étaient des fugitifs de la redevabilité. Des fugitifs de la redevabilité, il y en a beaucoup.

On en revient à la bulle. Et nous avons une bulle. Il y a une bulle à Paris. Il y a une bulle à Berlin. Il y a une bulle à Londres. Ces gens ne sont pas en contact avec la réalité. Ils n’admettront pas leurs erreurs. Ils ne diront pas qu’ils se sont trompés. Ils ne diront pas, « Écoutez, nous n’avons pas fait d’analyse stratégique. Nous avons simplement décidé que les Russes étaient arriérés et stupides, que nous pouvions les intimider et que nous étions technologiquement supérieurs. » Nous avons oublié que les Russes n’étaient pas arriérés. Nous avons oublié que les Russes sont de vraies personnes avec un vrai pays, une vraie nation, et qu’ils entendaient défendre leurs intérêts. Ils n’allaient pas se coucher devant les mondialistes, permettre que leur pays soit violé pour ses ressources, que son peuple soit détruit et que son identité nationale soit réduite en poussière. C’est ce qui s’est passé dans une grande partie du reste de l’Europe, en tout cas en Europe occidentale.

Tout le monde s’excuse d’être nationaliste. Si vous croyez en votre pays, si vous vous identifiez à quelque chose et si vous avez des valeurs cohérentes avec cette identité et cette culture nationales, alors il y a quelque chose qui ne va pas chez vous. Les Russes ne croient pas à cet argument. Il s’agit en fait d’un combat contre le dernier État nationaliste d’Europe, à bien des égards, qui possède une véritable identité nationale sous-jacente, et une culture orthodoxe russe. Il y a des musulmans en Russie qui vivent dans des régions où ils sont concentrés et où ils sont citoyens russes. Ils sont égaux devant la loi et heureux d’être citoyens russes. Mais ils ne voient pas non plus de conflit entre le fait d’être musulman et celui d’être un nationaliste russe. C’est pourquoi les Tchétchènes se sont battus si efficacement en Ukraine. Poutine a donc très, très bien géré la situation. Il comprend son peuple. Il comprend ce qui motive les hommes et les femmes. Ce n’est pas notre cas. Nous ne comprenons pas nos propres populations. Et nos populations sont en train d’atteindre un point où elles disent qu’elles en ont assez. Et les premiers à le faire sont manifestement les Français, ce qui est intéressant car nous devons beaucoup à la France. La culture et la civilisation françaises font partie de l’Occident. Nous leur devons tout. Ils ont produit des penseurs remarquables, une science, une technologie, des mathématiques, une culture remarquables, et j’en passe. Ils ne sont pas les seuls, mais ils étaient au premier plan, à l’avant-garde, à bien des égards, au sortir du Moyen Âge. Ils redécouvrent donc qui ils sont, ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent être. La question est de savoir combien de temps il nous faudra encore attendre avant d’entreprendre le même voyage de découverte. Je n’en sais rien.

Stephen Gardner: Mon inquiétude est que vous et moi avons grandi à une époque où l’on nous enseignait l’histoire américaine, nos pères fondateurs, le bien, le mal et l’inavouable de l’Histoire de l’Amérique. Mais je ne sais pas si l’on enseigne la même chose aux jeunes dans les universités de nos jours. Il semble qu’on leur apprenne à haïr leur pays, à s’attendre à ce que tout leur soit donné, à se plaindre lorsque les choses sont injustes et à obtenir ce qu’ils veulent. Je m’inquiète vraiment pour la prochaine génération parce que je n’ai que 10 ou 15 ans d’avance sur eux, mais il y a une énorme différence dans leur façon de penser par rapport à ma génération.

Col. Douglas Macgregor: Je suis sûr que certains de vos auditeurs ont lu le célèbre ouvrage de Murray, « The Bell Curve », et plus récemment « Coming Apart », dans lequel il examine toutes ces questions et tente de les comprendre. Je pense qu’il faudrait revenir sur les 40 ou 50 dernières années et décortiquer systématiquement tous les changements profonds du système éducatif et de la façon dont nous faisons des affaires qui nous ont amenés là où nous en sommes. Pour faire simple, comme je l’ai dit au début, nous sommes arrivés à un point où, dans pratiquement toutes les activités importantes liées à notre société, nous devons tout recommencer à zéro. Mais comment faire? Faut-il revenir en arrière et essayer de réanimer ce qui existait? Nous pouvons le faire en partie, mais nous avons besoin d’une nouvelle direction et nous devons être capables de forger l’unité de ce pays. Et c’est très, très important. D’après les personnes chargées du recensement, il y a actuellement aux États-Unis au moins 52 millions de personnes qui ne sont pas nées en Amérique. C’est un chiffre énorme. Et n’oubliez pas que l’un des principaux changements administrés ou mis en œuvre par l’administration Obama était que l’on pouvait devenir citoyen américain et vivre aux États-Unis, mais que l’on n’avait pas besoin d’être Américain. Que l’on peut vivre sur son île, peu importe ce que l’on veut être. Et que ce n’est pas un problème. Mais c’est un gros problème, car les États multinationaux, multiculturels et multilingues ne fonctionnent pas très bien, d’un point de vue historique. Ils ne durent pas longtemps. Ils finissent par s’effondrer. Et on peut les citer tous: l’Autriche-Hongrie, la Russie tsariste, la Yougoslavie, l’Union soviétique.

Nous devons donc revenir en arrière. Nous devons trouver comment redéfinir notre identité américaine. Et nous devons, d’une manière ou d’une autre, cultiver le sens du service et le dévouement à notre pays. La notion de service a presque complètement disparu. Je pense toujours à l’académie militaire où j’ai étudié pendant quatre ans et où nous avions cette notion de devoir envers notre pays. Au moins à l’époque, il y avait ce sens profond du service qui consistait à dire qu’avant tout, il y avait notre pays, toujours, et la mission qui nous était confiée par notre pays. Ensuite, les soldats, les marins, les aviateurs et les marines que nous pourrions commander, et en dernier lieu nous-même. Aujourd’hui, les choses sont inversées. Les gens pensent d’abord et avant tout à eux-mêmes et tout le reste vient en deuxième, troisième ou quatrième position. Je l’entends tout le temps. « Je m’en fous. Je ne ferai ni ceci, ni cela, ni rien d’autre. Vous ne me verrez pas là-dedans ». En d’autres termes, ils ne se sentent plus appartenir au pays. La pauvreté suscite toujours un certain degré de dévouement à la patrie et de zèle religieux. J’espère que nous n’aurons pas à sombrer dans la pauvreté pour en arriver là. Mais ça fonctionne.

Le fait est que nous allons devoir forger un nouveau pays à partir du gâchis qui a été créé. Cela prendra du temps, mais il faut y arriver. Et les institutions de gouvernance ne peuvent pas être réformées. Elles doivent être fondamentalement modifiées. Pour l’instant, ce ne sont que des façades creuses. C’est là le problème. C’est de là que nous avons entamé cette discussion.

Stephen Gardner: Je peux entendre AOC [NdT. Alexandria Ocasio-Cortez, « socialiste démocrate », égérie du Green New Deal et de l’ouverture des frontières] faire un discours. « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour vous-même. »

Col. Douglas Macgregor: Je pense que c’est probablement plus répandu que nous le pensons, mais pas partout. Nous sommes beaucoup plus nombreux que ne le pensent les élites de Washington. Et nous allons le découvrir dans les mois à venir, j’en suis sûr. Le fait est que nous devons nous serrer les coudes et nous forger une nouvelle voie, une nouvelle identité. Mais nous devons nous concentrer sur notre pays. Toutes ces choses qui se passent à l’étranger ne sont que des distractions. Aucune personne saine d’esprit ne veut nous faire la guerre. Personne ne lancera une arme nucléaire sur les États-Unis parce qu’il sait qu’à la minute où il le fera, son pays sera réduit en cendres. Poutine l’a dit à maintes reprises. Il a dit qu’il ne voulait pas d’échange nucléaire et qu’il n’utiliserait pas d’arme nucléaire. Mais que s’il était menacé par cette arme, il riposterait. Et que si les deux utilisent des armes nucléaires, tout le monde mourra. Et bien entendu, il ajoute, avec un sourire en coin, que parce qu’ils sont de bons chrétiens orthodoxes, ils seront des martyrs. Je n’ai pas envie de martyriser qui que ce soit, et je pense que la plupart des Américains non plus. Mais nous avons créé ces croquemitaines à l’étranger. Voyez tous les Chinois qui affluent aux États-Unis. Oui, eh bien, c’est nous qui avons ouvert les vannes. Nous les avons ouvertes, et des milliers de Chinois ou des dizaines de milliers d’autres personnes, dont nous ne savons rien, sont entrées [aux États-Unis]. Les gens semblent penser qu’il s’agit d’une armée en attente d’un signal secret de Pékin pour prendre le pouvoir. C’est loin d’être le cas. La moitié de ces Chinois sont recherchés par les autorités chinoises pour avoir été fortement impliqués dans des affaires de corruption. Le plus grand défi auquel sont confrontés les Chinois à l’heure actuelle est la corruption à l’intérieur de leur propre pays. Ça a toujours été un problème. Chaque mois, des généraux, des amiraux et divers directeurs d’entreprises sont arrêtés pour corruption. Ils construisent des navires dont la coque est fissurée. Ils ont des batteries de fusées, des batteries de missiles où, d’une manière ou d’une autre, le carburant des fusées et des missiles est manquant – il a probablement été vendu. Ce n’est pas le Japon impérial, loin s’en faut. Ce sont des impérialistes, mais des impérialistes capitalistes. Leur objectif est de faire des affaires. Leur objectif est la prospérité. Ça ne veut pas dire qu’ils sont bons ou mauvais. C’est juste un fait. C’est nous qui avons ouvert nos frontières de manière stupide. Fermer les frontières et renvoyer ces gens chez eux, voilà ce que nous devons faire. Sinon, nous ne survivrons pas. C’est aussi simple que ça.

Ça n’a pas besoin de se passer dans la violence. Ça n’a pas besoin non plus se faire de façon odieuse. On peut dire à tous ces gens, écoutez, en partant, si vous vous inscrivez chez nous, lorsque nous aurons une meilleure économie et que nous serons à nouveau plus forts en termes de société et de situation financière, nous pourrons vous faire revenir. Si vous vous enregistrez auprès de nous en sortant, ça montre que vous êtes prêt à obéir à la loi et à coopérer. Mais si vous restez ici en violation de la loi alors que nous vous demandons de partir, vous serez incarcéré et finalement expulsé du pays. Nous devons en arriver là. Il n’y a pas d’autre solution. Sinon, l’État de droit, qui est la pièce maîtresse de notre société, qui a fait notre grandeur [disparaîtra]. Demandez à n’importe quel ressortissant de n’importe quel pays du monde venu ici pour faire des affaires et finalement devenu citoyen. Peu importe qu’il s’agisse de Turcs d’Anatolie, de Chinois, de Vietnamiens ou d’Indiens, n’importe qui dans le monde vous dira que c’est un pays merveilleux. C’est un endroit où l’on peut faire des affaires parce qu’il n’est pas nécessaire de soudoyer tout le monde pour faire des affaires. Il n’est pas nécessaire de soudoyer le plombier pour qu’il répare la plomberie. Il n’est pas nécessaire de soudoyer l’électricien pour qu’il vienne refaire l’installation électrique de la maison. Il travaillera pour un certain prix et fera du bon travail. Son travail vaut de l’or. Voilà ce qu’ils vous diront. Tout ça cessera d’exister si nous n’appliquons pas la loi. Toutes ces choses simples que nous tenons pour acquises seront perdues. Il ne s’agit pas seulement des gangs criminels vénézuéliens qui violent, agressent et assassinent des fillettes de 11 ans. Il ne s’agit pas seulement de ça. Nous savons que c’est un problème et nous devons traiter ces personnes avec sévérité. Ils devraient être exécutés pour ce qu’ils font. Tous ceux qui font ça devraient être exécutés. Nous n’appliquons pas la loi. Nous sommes devenus mous. Tout le monde a la vie trop facile, Stephen. Il suffit de regarder la population. Tout le monde se promène dans les centres commerciaux, avec 20, 30, 40 kilos en trop, ne mange que de la mauvaise nourriture, puis se précipite à la maison pour regarder le match à la télévision. De quoi s’inquiètent-ils?

Stephen Gardner: De pas grand chose.

Col. Douglas Macgregor: Ce genre de population ne se révolte pas. Elle s’éteint, simplement. Ça peut changer, mais ce n’est pas encore le cas. Mais c’est en train de changer en France et ça va changer dans le reste de l’Europe. Tout d’un coup, les gens vont se demander, « Mais que faisons-nous dans l’est de l’Ukraine? Les Russes ne vont pas débarquer. Les Russes ne veulent pas envahir l’Europe. » Vous pensez que Poutine veut gérer le désordre qui règne aujourd’hui en Europe occidentale? Mon Dieu. La dernière chose qu’il veut, c’est conquérir et occuper la Pologne. Elle est pleine de Polonais. Ils détestent les Russes. Pourquoi ferait-il ça? C’est stupide. Ça n’arrivera pas. Il ne veut pas le faire. Personne ne le veut en Russie. Les Russes veulent recommencer à faire des affaires. Ils aimeraient faire des affaires avec nous, mais ils ne peuvent pas à cause de ces gouvernements. Ils sont horribles. Ils doivent disparaître.

C’est là tout l’intérêt de l’idée d’organiser des élections anticipées. Plus vite nous mettrons fin aux fonctions de ce gouvernement et plus vite nous pourrons nommer de nouvelles personnes, mieux ce sera. Tout ne changera pas du jour au lendemain. Mais il faut mettre en place des personnes qui ne font pas partie du problème. Je crois que c’est George Will [NdT: en fait William Buckley] qui a dit, il y a de nombreuses années, que s’il avait le choix de doter le gouvernement des meilleurs cerveaux de l’université de Harvard et de Yale, il préférerait prendre les 500 premiers noms de l’annuaire téléphonique de Boston et les mettre au gouvernement parce qu’ils feront un meilleur travail. Et il n’avait pas tort, car ce sont des Américains qui se soucient des Américains. Ils sont en contact avec la réalité. Nous avons besoin de gens qui sont « America first » dans un sens très positif, qui comprennent que tout dépend de ce que nous faisons dans notre pays, et non de ce que nous faisons au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine. Ces régions existent depuis des milliers d’années. Ils se débrouillent très bien sans nous. Et aucun d’entre eux ne veut venir ici pour nous faire exploser. C’est absurde. Nous devons donc comprendre tout ça et nous concentrer sur ce que nous faisons ici. Et je pense que c’est ce que la plupart des électeurs américains commencent à penser, mais ils doivent passer à la phase opérationnelle.

Stephen Gardner : Oui, je suis tout à fait d’accord avec vous. Je pense que beaucoup de gens se sont réveillés la semaine dernière. Je pense que ça a même ouvert les yeux à beaucoup de démocrates qui se sont dit, minute, le président n’est pas… On nous ment, on nous enfume, on nous manipule.

Eh bien, Colonel, je vous remercie d’être venu. Ce fut une excellente discussion. Je me réjouis de vous recevoir à nouveau. Je vous remercie. J’espère que votre famille passera une bonne semaine du 4 juillet et que nous nous reverrons lors de la prochaine émission.

Col. Douglas Macgregor : La même chose pour vous et pour tout le monde. Au revoir.


Transcription

Stephen Gardner: Okay, we’ve got a lot going on with the U.S. military changes in risk status. We’ve also have big risk that is finally getting the mainstream media exposure that it deserves, that is President Joe Biden’s mental status. To help me go through this, I have retired Colonel Douglas McGregor. Colonel McGregor, thank you for joining me.

Col. Douglas Macgregor: Sure, happy to be here.

Stephen Gardner: So, man, the mainstream media is unable to cover for the president. I want to go through that. But first thing I need some help understanding is I’m seeing on Twitter that the Pentagon and the military have heightened their risk level to Charlie, specifically in the European region. What does that mean? Why would the military be on a higher heightened alert?

Col. Douglas Macgregor: Well, I haven’t seen the instructions that were given, but I do know that soldiers and airmen in Europe have been told to essentially take off their uniforms if they are going off post or off base and to walk around and be seen in civilian clothes as opposed to uniforms. And that usually means there is evidence for threats to American servicemen. And now, who are the threats, that I don’t know. Are they worried about attacks by Muslims or Islamists? Or are they worried about hostility that some of the Europeans may feel towards us because of our policies in eastern Ukraine? I have no idea. But any number of those things could be a reason for it.

Stephen Gardner: I figured there was something, but when I saw that, I was like, okay, wait a minute, I’m getting on with the colonel. I’ll try to better understand that. You and I have openly talked about Biden’s dementia, the fact that he’s not mentally well. Now the whole world knows it. Even Jake Tappert of CNN is telling his audience that he had no idea Biden was struggling so much with his mental health. I don’t know if that’s a lie or if Jill Biden has really kept him so well sequestered that many people in Washington DC and the media simply didn’t know. Either way, Biden is now being thrown under the bus or out into the spotlight. What are your thoughts on this whole situation?

Col. Douglas Macgregor: Well, obviously Jake Tappert has been given permission by his masters to state the obvious. I think that’s what’s happened. There’s nothing new for you and me. What was interesting was how blatant it was during the debate. And of course, my concern has never been Biden per se. He’s an empty facade. He’s always been an empty suit. It’s who’s behind him, who’s actually running the show. And I think that’s a combination of things. Clearly members of the cabinet, people like Blinken, Mayorcas at the Department of Homeland Security, Garland in the Justice Department, Wray at the FBI, they are all part of the cabal that is governing us, calling the shots. But behind them are a number of other people. We don’t normally mention them. I don’t. But they’re unelected either bureaucrats or representatives of billionaire oligarchs, all of whom are trying to drive us in a particular direction in foreign and domestic policy. They’ve been running the show for a long time. And the problem that people have is that they focus so much on the president, they think, well, if we use the 25th Amendment, we can remove Biden. Okay. What difference is that going to make? The answer is none. What we need is new government. You know, this government has weaponized mass migration into the United States against the American people. This government has sponsored people in the Justice Department who are happy to see Americans under assault and under attack in cities and towns across the country by criminals that are being released onto the streets. This is a government that is effectively waging war on everyone and anyone who is like you and I and who believes in anything like Christianity or professes to. And that’s the simple truth of the matter. I don’t think you need to be too much more complex than that. This government is blatantly nihilistic, atheistic, and seems to think that the greatest threat to this country is, quote unquote, white supremacy. The last I heard, those three guys that are big believers in white supremacy haven’t been able to get back into the telephone booth where they’ve been hiding out. So I certainly don’t see it that way, but you and I are viewed as part of that problem. We are automatically in that category and therefore the enemy. And that’s why people don’t trust the FBI. It’s why people don’t trust the Justice Department. I mean, it’s the simple fact of the matter.

Stephen Gardner: Is there any chance – you just sparked a thought – if 51 former intelligence people, including the head of the CIA, approved the letter, the acting person, Mike Morell, you had Anthony Blinken asking them to put this letter together in order to cover up the Hunter Biden laptop. Is there common sense or a logical trend that perhaps the CIA is behind running the American government at this point?

Col. Douglas Macgregor: Well, again, I think you have to look at the sprinkling of key people, key figures. I mentioned some of them when I spoke about Blinken and Mayorkas, Garland and Wray. You have to go through the whole federal bureaucracy in the government and identify the individuals that all share those views. They’re the people that would like Justice Kagan, as an example, to be in charge of the Supreme Court and legislating for the bench. These people are all birds of a feather and they all share the same particular outlook. That outlook puts them into the camp of hating people like us and wanting to destroy us. I think Americans have figured this out and I think they’ve decided that they don’t like it. If you can rid the government of Biden, that’s not terribly helpful because he’s not making the critical decisions anyway. That’s why I talked about « hold elections early ». Now, the only problem is holding elections early could be done, but the Congress has to vote for it. Well, what is the Congress likely to do? Well, the Congress is bought and paid for. As I say, repeatedly and many have for years, we have the best government money can buy.

Why are we waging war in Ukraine? Why are we continuing to ship money and weapon systems over there when that war was lost almost at the very beginning and never had a chance to win anyway? And it was a disastrous decision on our part. Well, why are we now underwriting anything that Mr. Netanyahu wants to undertake in the Middle East? Why are we cheering on war there as well as war in Ukraine? Why are our borders still open? I mean, I thought it was almost tragic comedy to see or to listen to Director Wray testify that the open border has allowed dangerous Islamist elements into the country. Is that all? I mean, we can’t even begin to understand the gravity of that situation. As I said, migration has become a WMD in the hands of these people, of the Biden government and of Congress. So who’s calling the shots? And why are we being governed this way? None of these things are issues where the American people have necessarily been consulted. When is the last time anybody asked Americans how many people they want to admit to the country that we know nothing about? When is the last time anybody asked the American people whether or not they wanted to wage war all over the Middle East or in eastern Ukraine? Nobody has. We don’t control the government. We’re not asked. This is their notion of democracy, which has a great deal more in common with Lenin’s notion of democracy than it does with any traditional classical liberalism or Anglo-Saxon democracy.

Stephen Gardner: Just not too long ago, Biden was meeting with the other G7 leaders, there was this scene that they’re now saying was a cheap fake or a deep fake of Biden getting distracted, wandering off. The Prime Minister of Italy has to go and bring him back over to the group, over to the crowd. What do you think the other G7 leaders are thinking? Are they thinking it’s not our place to tell America what to do or do you think inside they’re going « Holy cows, America is being led by somebody with dementia »? Any thoughts on what the other G7 leaders are thinking?

Col. Douglas Macgregor: When you talk about people like Macron or Scholtz, for instance, they’re part of the globalist ruling class. They’ve been installed in power with the help and the backing and the money of people like George Soros. They have long pedigrees in the post-Second World War environment of adopting and believing in all the lies and ideology that come with being a globalist. We used to call them internationalists when they were Bolsheviks back in 1919 and 1920. Now we call them globalists. Their goal is the same. Denationalize the West, essentially crush Western civilization and reshape it into something new. Convert all of us to an amorphous mass of people who are sedated consumers but have no notion of who and what we are, without any national identity, believe that people are fungible commodities that can be exploited and utilized any way that is necessary for the greater good. Who determines the greater good? The ruling class determines the greater good, what we used to call the dictatorship of the proletariat, the vanguard of the revolution. Who are they? Well, that was Lenin and the Bolsheviks. We’re being treated to the same sort of outcome by a new group that sees itself in the same light.

Stephen Gardner: One thing that I wanted to get your thoughts on is the president’s own sister, Valerie Biden, is now coming forward and she is accusing Jill Biden of elder abuse, saying, « listen, your own pride and ego, your desire to be famous, to be wined and dined and important, is getting in the way of America’s safety. My brother is not mentally well. He is not fit to run the country. » Can the Democrats ignore this anymore or is this kind of like how the Democrats had the back of Governor Andrew Cuomo until they couldn’t hide it anymore and then they all turned on him viciously? Are we about to see that happen?

Col. Douglas Macgregor: Maybe. I don’t know. Frankly, Tucker Carlson said that two years ago, talked about elder abuse. That’s not new. A lot of us thought that that was the case when he was made candidate for president. What I thought was really stunning about the debate was that you had two men, one was 79, the other is 80, competing for the presidency. Is that real? That’s bizarre. That makes no sense. Is our bench that weak? I guess it is. I mean, as you look across the people on the Hill at the individual sitting in the Senate in the house, how many of them would you readily impute presidential abilities to? I don’t think very many. I think we’re increasingly aware of the fact that these people are in Washington for many reasons, not the least of which is to make themselves millionaires. They all seem to come out of the place very well heeled. Well, how does that happen? Well, you have to look at the lobbyists. Who are the lobbies? Pharmaceutical industries, foreign lobbies, the Israel lobby, the climate change lobbyists. You just go down the list. There are all sorts of people, the oil and gas lobbies. They all have money and they’re happy to sort of slip cash under the door to anyone holding political office or running for political office in order to get control of them. And people have tended to say, well, that’s fine.

There was a gentleman named Buck. I can’t remember his first name, who was a congressman from Colorado, came from Westminster, Colorado outside of Denver. He wrote a book called « The Swamp is Deeper Than You Think ». And he finally retired and left Congress after a couple of terms because he said, you couldn’t survive there unless you willingly became part of the corruption machine. Because as soon as you arrived, we’re told that you have to pay X number of dollars on a routine basis to the Republican National Committee, the Democratic National Committee, whichever one you want to choose. And he said, well, I don’t have money like that. Where am I going to get it? My constituents can’t raise that kind of money. And they’d say, well, that’s why you have the lobbyists, go out of the back door here and go down to K Street. There are lots of lobbyists there. They have the money, get the money you need, and then you give it to us. That’s been going on for a while. This is not new. And so we have a government right now that is largely disconnected from reality. Washington is a bubble because the people that live in it are no longer really tied to the American people. Oh, they’ll throw a bone occasionally in the direction of somebody who’s a constituent. They’ll stand up there and say, I brought these benefits for drug pricing to you, or I brought you a new manufacturing job in a plant that’s owned by one of the big five defense corporations, things like that. But in reality, they couldn’t care less about the people that they represent. And they will tell you, voters don’t win elections, donors do. And they know that if they don’t do what the donor wants, the donor will support their adversary, their opponent, and unseat them either in the primary or in the general election. So their attitude is, it’s either I get into this game and I do what I have to do to stay here or somebody else will do it. And then over time, it becomes very profitable. They learn how to manipulate this thing. Look at all the insider trading. You could probably indict 80% of the members of the House and the Senate for insider trading at some point. I mean, this information is available to them, and they take advantage of it. Who’s prosecuting them? We’d have special prosecutors all over the place, busy until hell freezes over if we started to dig into what all of these people are up to.

So that’s why when I said hold elections, the point is, let’s start over, because what we’ve got is too rotten to the core to fix. Whereas everybody talks about reform, you can only reform so much. You end up tinkering on the market in most cases because everybody says, well, it’s too difficult to fix things because it’s like an old house. You buy an old house and you’ve lived in the old house forever. You keep living there, but you know the thing’s falling apart. It’s got serious problems. You’ve got termites in the foundation, termites in the walls, rats in the basement. The heating system doesn’t work very well anymore. So you say, I’ve got to fix this thing. Well, to fix it, it’s so old and so rotten, you got to pull out all the rivets. You got to pull everything apart. You got to tear everything out and rebuild this thing from the ground up. That’s what we need to do in Washington. I think more and more Americans are realizing it. I’ve always focused on defense, but it’s not just defense. The intelligence community falls into the same category. Most of the federal government does. You look at this Department of Agriculture, we were once the world’s greatest agrarian power. We shot ourselves in the foot. We no longer are. We could be again, by the way, in terms of food production. If you go to Washington, you look at the Department of Agriculture, these buildings are magnificent. They’re huge and they go for several blocks, but we’re not in that business anymore. Yet the whole idea behind redistribution of taxpayer money and cash comes into play. The Department of Agriculture that we don’t actually need for what it was originally designed is another clearinghouse for cash that’s doled out to various key figures, various corporations, that are involved in agriculture. The same thing is true in defense. You can go throughout Washington, look at all these federal agencies, and you come away with a conclusion of « do we really need to do all of this? » And somebody will say, « Oh no, we don’t need to do any of it ». Well, that’s not true. Some of it needs to be done. But if we’re going to get it done properly, we’re not going to fix anything, we’re going to have to start over. It’s beyond the point of, in my judgment, reforming a lot of things. We really got to start over and build everything from the ground up.

Stephen Gardner: Yeah. I would love for that to be able to happen. You and I both…

Col. Douglas Macgregor: Well, look at the Treasury market, the long-term Treasury, the 10-year Treasury is what I’m talking about. What’s happening there? Well, we’re inching up. It was a few days ago or a few weeks ago, it was 4%. Then it’s 4.2%. Then it’s 4.5%. When it hits 5%, we’re done because we can’t service the debt. We’re already paying out a trillion out a year for defense. Trillions have to go every year to service the debt. You’re going to reach a point where you can’t manage it, you can’t do it. So then you go to the people that own your debt, the people that have bought your treasuries and effectively have been funding the US government. You say, I need to renegotiate the loan, if you will, in terms that the average American can understand. They say, well, you can try and renegotiate it, but what evidence is there that you’re going to pay it off? You are negligent. You have mismanaged your finances. You’re so deeply in debt, how can you ever recover? Well, then you say, well, I can make changes. Well, what do you want to change? Nobody wants to change anything in Washington because to change something means that you disrupt the money flow. Everybody wants to keep the money going, but you can’t. So what are you going to do? You got to cut spending. Cut spending. That’s outrageous. That can’t be done. We have over 2,000 programs that fall under the sort of broad title of welfare for various people, everything from food stamps to medical support and so forth. How do you deal with that? Those 2,000 programs were all originally temporary fixes that all became permanent. They’re now entitlements. You’re going to cut entitlements? You’re going to cut defense? Oh, we can’t cut defense. Why not? Well, we have all these enemies outside the country. Do we really? Or are the enemies inside the country? The gate’s been open for quite a while. They’re already here and most of them live in Washington, DC. They’re killing us. That’s why I said immigration or migration has become a WMD in the hands of our government. They wield it against us and they love it. And they’re arrogant. They think they’re in power for perpetuity. Just you try to win an election, see how far you get.

You know, what have they done? You’re turning to each migrant that comes up through the Mexican border and you’re saying, here’s a four-digit number. It’s part of a social security number. And this entitles you to things. And then we change the law. And we say under federal law right now, and this happened under Obama, if someone walks in to vote and thinks they’re a citizen, then they may vote. There’s no provision to prove it. And if you’re asked anything, they’re telling these migrants, you’ve got this four-digit number. Tell them to call in the Social Security Department. They’ll call Social Security. Yeah, we have those numbers. They’re not citizens, but they’ll acknowledge that they were given those numbers. How are you going to hold a free and fair election?

These people in Washington know the game. They’ve developed it. They’re very skilled at playing it. So you’ve got a problem. These are people in Washington who are convinced of their moral authority and supremacy to everyone else. In other words, they’re there for a reason, to guide us. We don’t know what we’re doing. We have to be retrained, reeducated, and moved in new directions. Where do you think you’ve got diversity, inclusion, and equity? This has nothing to do with equality before the law, which is a cornerstone. How many decades, somebody would say a century or more, has been spent in ensuring equality before the law. We achieved that. That’s not good enough. Now we have to create special categories of human beings, just as we have multiple genders now. There’s no such thing as a man or a woman. Those are artificial constructs. Now you have queer, non-binary, whatever that is. I mean, just go down the list. All this is insanity, but it’s codified and it’s now being shoved down our throats because the people in charge know better than we do. And when we question any of this, we’re Neanderthals. We’re throwbacks to the Middle Ages. We don’t understand the new world that we’re living in. This is happening in Europe and it’s happening here. In Europe, it’s about to go under. France is the first example. People are about to revolt. They’re on the verge of a national revolution. That’s just the beginning and it’s going to sweep into Germany and the rest of Europe eventually. Remember the old adage, Austrian Foreign Minister [Von] Metternich used to say, when Paris sneezes, Europe catches a cold. So Europe will follow. France is leading. It’s the bellwether. We’re going to have similar experiences here.

What are all these strange rules on voting that we have? The French tried absentee voting. The French tried voting online. They finally got rid of all of this business and said, no, you got to show up and vote because the fraud was just out of control. Well, we know that’s the case here as well. People will cheat. I mean, there is this thing that we used to talk about, original sin. Given the opportunity, human beings will do the wrong thing. So that’s why we have laws. If men were angels, they wouldn’t need laws. Remember, I think it was James Madison who said that. So we’ve tinkered with all the legal guidance and the laws that we used to uphold and enforce, and we now don’t enforce those. We’re enforcing these other things that don’t make any sense that are antithetical to the interests of the American people.

So I don’t know what’s going to happen. I don’t know if we’re really going to have an election. I’ve said that for a long time and I’m not for the breakdown of law and order because once that goes, you’re in a lot of trouble. I don’t want to see that happen. I don’t want to see violence in the streets because I know where that leads. Anybody who’s studied history even superficially understands that, but we’re not going to get very far with what we’ve been doing. And I don’t see much evidence that this election, if it is held, is going to bring new people to power who are going to do very much that’s different because you’ve got to not only look at the candidate, look at who surrounds the candidate.

Stephen Gardner: Yeah. A lot of Americans are struggling knowing, how am I going to pay rent? How am I going to afford a house? How am I going to repair my car, my dishwasher, my laundry machine, put food on the table? And yet Biden announces another $2.3 billion heading to Zelensky. Why is the Biden administration unwilling to go to the peace talk tables? And why do they continue to let Zelensky decide when the war ends versus letting NATO say, this war is over, you’ve lost land, you’ve lost half a million plus people, you need to end this thing. Where’s the adult in the room now?

Col. Douglas Macgregor: Well, first of all, all the political figures that you’re talking about here and in Europe are fugitives from accountability. They’ve gotten where they are by riding the train. They’ve been tinkering with the train, tinkering with the locomotive. The locomotive is close to seizing up. It’s not performing very well anymore. And the people on the train that are dragging behind them aren’t very happy. The elites are sitting in the dining car enjoying themselves. Everybody else is miserable. Sort of reminds me of that famous scene in Dr. Zhivago where the Russian elites before the revolution are dining and enjoying themselves and outside in the streets are the poor Russians singing some sort of hymn or perhaps it was the Internationale, the international socialist hymn, whatever it may have been. And then people are listening and suddenly Rod Steiger stands up and says, hopefully they’ll sing in tune after the revolution. In other words, ha ha ha. They were fugitives from accountability. We have lots of fugitives from accountability.

It’s back to the bubble. And we have a bubble. There’s a bubble in Paris. There’s a bubble in Berlin. There’s a bubble in London. They’re not in touch with reality. They are not going to admit mistakes. They’re not going to say we were wrong. They’re not going to say, look, we didn’t perform any strategic analysis. We just decided the Russians were backward and stupid and that we could bully them and that we were technologically superior. And we forgot that the Russians were not backward. We forgot that the Russians are real people with a real country, a real nation, and they were going to defend their interests. They weren’t going to roll over for the globalists, allow their country to be raped for its resources and its people to be destroyed and its national identity be grounded into dust. That’s what’s happened in much of the rest of Europe, certainly in Western Europe.

Everyone is apologizing for being a nationalist. If you believe in your country and you identify with something and you have values that are consistent with that national identity and culture, well, then there’s something wrong with you. The Russians don’t buy that argument. This is really a fight between, in many ways, the last nationalist state in Europe with a true underlying national identity and Russian Orthodox culture. Now, there are Muslims in Russia and they live in areas where they are concentrated and where they are Russian citizens. They are equal before the law and they are happy to be Russian citizens. But they also see no conflict between being a Muslim and being a Russian nationalist. And that’s why you’ve seen the Chechens fight so effectively in Ukraine. So Putin has managed this very, very well. He understands his people. He understands what motivates men and women. We don’t. We don’t understand our own populations. And our populations are now reaching a point where they’re saying we’ve had enough. And the first to do it demonstrably are the French, which is interesting because we owe so much to France. French culture and civilization as being part of the West. We owe them everything. I mean, they produced remarkable thinkers, remarkable science, technology, mathematics, culture, you name it. They’re not the only ones, but they were in the forefront, the vanguard, in many ways, coming out of the Middle Ages. So they’re rediscovering who they are and what they are and what they want to be. The question is, how much longer do we go on before we embark on the same voyage of discovery? I don’t know.

Stephen Gardner: Well, my worry is, you know, you and I grew up in a time where we were taught about the American history, our founding fathers, the good, the bad, and the ugly of becoming the America. But you know, I don’t know that the kids in the universities these days are being taught that same thing. It seems they’re being taught to hate their country, to expect everything to be handed to them, that they can whine when things are unfair and they’ll get their way. I really do worry about this next generation because I’m only maybe, you know, 10 or 15 years ahead of them, but there’s such a difference in the way they think compared to my generation.

Col. Douglas Macgregor: Well, I’m sure some of your listeners have read Murray’s famous book, « The Bell Curve », and then more recently, « Coming Apart », where he looks at all of these issues and tries to understand them. I think you’d have to go back over the last 40 or 50 years and systematically pick apart all of the profound changes in the educational system and the way we do business that have brought us to this point. My point simply, as I made at the beginning, is that we’ve reached the point in virtually every important activity associated with our society where we have to start over. Now, how do we do that? Do we go backwards and try to reanimate what was there? We can do some of that, but we need a new direction and we need the ability to forge unity in this country. And that’s very, very important. We have at least, according to the people that are involved with the census, at least 52 million people inside the United States right now who were not born in America. That’s an enormous number. And remember that one of the major changes that the Obama administration administered or implemented was that you could become an American citizen and live inside the United States, but you don’t need to be an American. You can live on your island, whatever it is that you want to be. And that’s okay. Well, that’s not okay because multinational, multicultural, multilingual states historically don’t do very well. They don’t last long. They eventually fall apart. And we can look at all of them, Austria-Hungary, Tsarist Russia, Yugoslavia, the Soviet Union.

So we have to get back. We’ve got to figure out how do we redefine this thing of being an American. And then we have to some way or another cultivate a sense of service and devotion to the country. The notion of service is almost completely vanished. And I always look at the military academy where I went to school for four years where we had this notion of duty on our country. But at least at the time there was this profound sense of service that first and foremost came your country, always, and the mission assigned to you by your country. After that, the soldier, sailors, airmen, and Marines you may command, last yourself. Well, we’ve inverted that now. People are now thinking first and foremost about themselves and everything else comes second, third, or fourth. I hear that all the time. « I don’t give a damn. I’m not going to do this, that or the next thing. You’re not going to see me in that. » In other words, they don’t feel part of the country anymore. Now, poverty always instills a certain amount of devotion to the country and religious zealotry. I hope we don’t have to sink to poverty to get there. But that does work.

But the point is we’re going to have to forge a new country out of the mess that has been created. That’s going to take some time, but it has to happen. And the institutions of governance cannot be reformed. They have to be changed fundamentally. Right now, they’re empty facades. That’s the point. That’s where we started this discussion.

Stephen Gardner: I can hear AOC giving a speech. « Ask not what your country can do for you, but what you can do for yourself.« 

Col. Douglas Macgregor: I think that’s probably more widespread than we think, but not everywhere. There’s a lot more of us left than I think the elites in Washington think. And we’re going to discover that in the months ahead, I’m sure. The point is we’ve got to pull together and we’ve got to forge a new path, a new identity. But we’ve got to focus here at home. See, all these things happening overseas are really distractions. No one in their right mind wants to go to war with us. There’s no one that’s going to launch a nuclear weapon at the United States because they know the minute they do that, their country is going to be turned into ash. Putin has said that many times. He said, we don’t want a nuclear exchange and we’re not going to use a nuclear weapon. But if we’re threatened with this, we will respond. And if we both use nuclear weapons, we will all die. And then of course he says, with a wry smile, of course, because we’re good Orthodox Christians we’ll be martyrs. Well, I’m not interested in martyring anybody, you know, and I don’t think most Americans are. But we’ve created these boogeymen overseas. You know, look at all the Chinese pouring into the United States. Yeah, well, we opened the floodgates. We opened this, thousands of Chinese or tens of thousands of lots of other people coming in about whom we know nothing. Now, people seem to think that this is an army in waiting that’s going to get a secret signal from Beijing and take over. Far from it. Half of those Chinese are wanted by the authorities in China, because they were heavily engaged in corruption. The biggest challenge to the Chinese right now is corruption inside their own country. It’s always been an issue. Every month, generals and admirals and various directors of enterprises are arrested on corruption charges. You know, they’re building ships with cracks in the hulls. They have rocket batteries, missile batteries where somehow or another the fuel is missing from the rockets and the missiles – probably sold it off. I mean, this is not Imperial Japan by any stretch of imagination. They are imperialists, but they are capitalist imperialists. They’re about business. They’re about prosperity. Now, that doesn’t make them good or bad. It’s just a fact. We’re the ones that opened our borders stupidly. Close the borders and send these people home. That’s what we’ve got to do. If we don’t do that, we won’t survive. That’s the simple fact.

Now, it doesn’t have to be violent. It doesn’t have to be ugly. You can tell all of these people, listen, on your way out, if you register with us, you know, when we have a better economy and we’re stronger again in terms of our society and our financial situation, we can bring you back. If you register with us on the way out, that indicates that you’re willing to obey the law and cooperate, sure. But if you stay here against the law and we tell you to leave, you’re going to be incarcerated and eventually shipped out of the country. We got to go there. There’s no other way. If we don’t do that, the rule of law, which is the centerpiece of our society, which has made us great – I mean, talk to anybody from any country in the world that comes here to do business and eventually becomes a citizen. I don’t care if they’re Turks from Anatolia, Chinese, Vietnamese, Indians, anybody from anywhere in the world will say, this is a wonderful country. This is a place where you could do business because you don’t have to bribe everybody to do business. You don’t have to bribe the plumber to fix the plumbing. You don’t have to bribe the electrician to come and rewire the house. He’ll work for a price and he’ll do good work. His labor is golden. That’s what they’ll tell you. Now that will go away if we don’t enforce the law. These simple things we take for granted will be lost. It’s not just the obvious Venezuelan gang criminals that are raping, assaulting, and murdering 11-year-old girls. It’s not just that. We know that’s a problem and we ought to deal harshly with those people. They should be executed for what they do. Anybody that does that should be executed. We’re not enforcing the law. We’ve grown soft. Everybody has it too easy, Stephen. Just look at the population. Everybody wanders down the mall, 20, 30, 40 pounds overweight and continues to eat bad food, then rushes home to watch the game on TV. What are they worried about?

Stephen Gardner: Not much.

Col. Douglas Macgregor: That kind of population doesn’t revolt. It just dies out. Now that can change, but it’s not changing yet. But it’s changing now in France and it’s going to change in the rest of Europe. Then suddenly people are going to say, what are we doing in eastern Ukraine? The Russians aren’t coming. The Russians don’t want to invade Europe. You think Putin wants to manage the mess that exists today in western Europe? Good God. The last thing he wants is to conquer and occupy Poland. It’s full of Poles. They hate Russians. Why would you do that? It’s stupid. It’s not going to happen. He doesn’t want to do it. Nobody does in Russia. They want to get back to doing business. They would like to do business with us, but they can’t because of these governments. They’re horrible. They’ve got to go away.

That was the whole point of « let’s hold elections early ». The sooner we turn out this government and put new people in the better. Everything will not change overnight. But you’ve got to put people in there that are not part of the problem. I think it was George Will [actually it was William Buckley] many, many years ago who said, if I have a choice of staffing the government with the top minds at Harvard University and Yale, I would rather have the first 500 names in the phone book in Boston and take them and put them into government because they’ll do a better job. And he wasn’t wrong because they’re Americans that care about Americans. They’re in touch with reality. We need people that are America first in a very positive sense that they understand that everything stands or falls on the basis of what we do in our country, not what we’re doing in the Middle East or Eastern Ukraine. Those places have been there for thousands of years. They’re going along quite well without us. And none of them want to come here and blow us up. That’s nonsense. So we’ve got to come around understanding these things and focus on what we’re doing here. And I think that’s what most American voters are beginning to think, but they’ve got to operationalize it.

Stephen Gardner: Yeah, I completely, completely agree with you. I do think a lot of people are waking up this last week. I think it even opened a lot of Democrats eyes that, wait a minute, the president is not, you know, we’re being lied to, we’ve been gas lit, we’ve been manipulated.

Well, Colonel, I appreciate you coming on. This was a great discussion. I look forward to having you on again. Thank you. I hope your family has a nice Fourth of July week and we’ll see you on the next show.

Col. Douglas Macgregor: Same to you and everybody else. Bye bye.

À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].

D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.

Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?

Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.

J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.

Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.

Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).

Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…

Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.

It’s a clown world!

Source ici ou ici.


À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Miri AF

16 avril 2024

Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…

Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.

Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.

L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.

Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:

« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.

Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.

Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.

Et devinez quoi? Ce matin, ils l’ont tous rouvert.

Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.

Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .

Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.

Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).

Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.

Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).

Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.

On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.

Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).

Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].

L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:

Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .

Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.

Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.

À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.

Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.

L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.

L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.

Dans tout conflit mondial, l’Iran serait probablement soutenu par la Russie et la Chine, qui possèdent les deuxième et troisième armées les plus puissantes au monde.

La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.

… n’est-ce pas?

Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.

Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.

En effet, lors du conflit ukrainien, les hommes de moins de 60 ans se sont vu interdire de quitter le pays, et les réfugiés étaient en grande majorité des femmes et des enfants.

Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.

Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.

Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?

Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.

Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».

Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».

Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:

[NdT. vidéo incrustée dans la page source]

Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.

Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…

Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.

Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.

On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.

Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?

Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.

Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.

Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).

Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.

Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.

Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.

Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.

Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses… 30 enfants minimum« ).

Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.

La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.

Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.

En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.

Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…

Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.

Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?

Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.

« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »

Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».

Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.

Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?

Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.

C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.

Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.

La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.

Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.

Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.

Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.

L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.

Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.

De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.

Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.

Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…

Neuf repas – par Cygnus X-1.

« Civil War« .

C’est le titre d’un nouveau film, actuellement sur les écrans. Je ne l’ai pas vu mais il me semble très mauvais. Aucune importance: c’est de la programmation prédictive. Ce qui indiquerait qu’« ils » tiennent vraiment à déclencher une guerre civile… Je n’y crois qu’à moitié mais je peux me tromper. Vu l’extrême gravité de la situation économique aux US, all bets are off – tout peut arriver. Ce qui s’applique aussi bien à la France. Les parallèles sont évidents.

Voici ce qu’en pense un conservateur américain plus vrai que nature, très remonté contre une autorité fédérale qui travaille à la liquidation de l’Union, de son mode de vie et de consommation – encore une fois, comme ce qui se passe en France, méthodiquement détruite depuis Paris. Bref, « la fin de l’abondance » – voir aussi ici.

Comme on dit, la rédaction ne partage pas nécessairement les vues de l’auteur. Je vous livre les miennes juste après, avec une conclusion légèrement différente.

Source.


Neuf repas

Cygnus X-1

30 mars 2024

« Entre l’humanité et l’anarchie, il n’y a que neuf repas ». Attribué à Alfred Henry Lewis en 1906, et souvent répété depuis.

Il existe un vernis de civilisation très fragile et très fin qui peut facilement s’effondrer. Lorsque les gens ont faim et peur, ils deviennent désespérés. En Amérique, un ménage moyen dispose de trois jours de réserve de nourriture. Au-delà, tout peut arriver. Pour la plupart des gens, le stock de nourriture se résume à un bocal de cornichons périmé et à moitié vide au fond du réfrigérateur.

Ceux qui disposent des réserves de nourriture supplémentaires seront diabolisés et traités de « stockeurs ». En 1994, le président Clinton a signé l’ordre exécutif 10998, qui comprend une loi autorisant le gouvernement fédéral à saisir les réserves alimentaires stockées, qu’elles proviennent de sources publiques ou privées. Ce qui se passe maintenant a été planifié depuis longtemps.

Les exemples de pénuries alimentaires et de famines sont nombreux dans l’histoire. Il en sera de même dans une Amérique divisée et désunie. C’est l’indisponibilité, l’imprévisibilité et l’incertitude de l’approvisionnement en nourriture qui augmentent la peur, créent la panique et la violence.

La nourriture est généralement citée en exemple, mais nous savons tous qu’en vertu de la règle des trois, l’air, l’eau et la protection contre les éléments (en fonction de l’environnement) constituent des priorités plus importantes que la nourriture.

La capacité à se défendre est en fait la première priorité. Si on meurt, le reste n’a pas d’importance.

La peur est sans doute notre émotion la plus puissante. La peur de la mort est la peur la plus puissante. La peur de mourir de faim est un instinct de survie fondamental. Même les esprits faibles comprennent la gravité du problème.

Lorsque la peur, la panique et la faim s’installent, les gens sont prêts à tout pour survivre. Mentir, tricher, voler, tuer. Même les personnes saines d’esprit perdent le contrôle de leur esprit en présence d’une PEUR écrasante et débilitante. C’est ainsi que l’on utilise la peur pour manipuler et contrôler les gens. Combien de personnes ont reçu le VAX mortel et ont porté le masque?

Vous souvenez-vous de la grande psyop de la pénurie de papier hygiénique pendant l’escroquerie du covid? C’était une expérience psychologique, un test bêta sur la façon de manipuler un public généralement stupide. Il suffit de publier quelques gros titres sur une pénurie de papier toilette pour que celle-ci se transforme instantanément en événement auto-réalisateur. Panique et chaos pour du papier hygiénique. Imaginez maintenant une pénurie de nourriture.

Faites quelques recherches sur la chaîne d’approvisionnement en flux tendu. Ajoutez-y tous les incendies d’usines de transformation alimentaire. Les déraillements de trains. L’effondrement des ponts. Les aliments OGM. L’ARNm dans l’approvisionnement alimentaire. Bill Gates et la Chine qui achètent toutes les terres agricoles. Les pesticides. La guerre contre les agriculteurs.

Ils envoient le SWAT chez les fermiers Amish pour avoir vendu du lait « cru », mais ils autorisent des jeunes urbains enragés à piller les magasins et à se livrer à des actes de vandalisme. Le programme ne pourrait pas être plus clair.

S’il y a bien une chose qui fera bouger Joe Sixpack [NdT. surnom des buveurs de bière sur canapé, en référence aux canettes vendues par six] de son canapé, c’est un ventre vide (ou une pénurie de bière). Une fois que les gens qui voulaient qu’on leur foute la paix [NdT. voir ici] seront forcés de s’impliquer, ce sera une tempête de merde épique aux proportions bibliques. Les gauchistes peuvent brûler des villes, mais les conservateurs brûlent des pays entiers.

Les « Blue Hives » [NdT. « ruches bleues », zones sous contrôle Démocrate] sont des pièges mortels. Des milliers de magasins ont fermé et d’autres mettent sous clé leurs marchandises pour tenter de rester ouverts, car ils sont régulièrement et systématiquement pillés par ceux que les médias ne doivent pas nommer. Appelons-les simplement « jeunes urbains ». Je n’ai pas encore vu une seule vidéo d’« adolescents » amish pillant un magasin.

Plus de 3 000 personnes ont été abattues à Chicago l’année dernière. Six cents mortellement. Cinquante personnes ont reçu une balle dans les parties. Consultez le lien.

Plus de 300 personnes sont abattues chaque jour en Amérique. Plus de 30% d’entre elles meurent. Le rapport entre le nombre de blessés et le nombre de tués dans l’armée américaine varie aujourd’hui entre 10:1 et 17:1. Il y a plus de chances de survivre à une blessure par balle dans une zone de guerre qu’à Chicago.

Tout ce qui se passe en ce moment se produit à une époque relativement favorable. Qu’en sera-t-il pendant les périodes difficiles qui s’annoncent? Lorsque les rayons des magasins seront vides, que le réseau électrique tombera en panne, que les incendies seront incontrôlables, que l’assistance médicale ne sera pas disponible et que les policiers seront occupés à protéger leur propre famille.

Ajoutez à cela 40 millions de clandestins. Que feront-ils lorsque leurs cartes EBT [NdT. Electronic Benefit Transfer: système électronique qui permet aux services sociaux des États de délivrer des prestations par le biais d’une carte de paiement codée magnétiquement] ne fonctionneront plus? J’en ai parlé dans un précédent billet.

L’élite sera en sécurité dans ses communautés fermées avec une sécurité privée d’anciens militaires et ses bunkers de luxe comme celui que Zuckerturd [NdT. Zuckerberg + « turd » (étron)] est en train de construire. Vous serez livrés à vous-mêmes.

Il y a 400 millions d’armes et des milliards de munitions. Personne ne restera tranquillement à la maison à mourir de faim. Même ceux qui ne sont pas enclins à la violence seront obligés de se défendre ou de périr. Comme le dit Gerald Celente, lorsque les gens n’ont plus rien à perdre, ils perdent le contrôle [NdT. « they lose it », jeu de mots intraduisible].

Plus de 800 000 personnes ont été massacrées à la machette au Rwanda. Que pensez-vous qu’il se passera aux États-Unis avec des millions d’armes à feu? Une fois le feu allumé, il deviendra incontrôlable jusqu’à ce que tout le « carburant » soit épuisé.

L’anarchie est définie par Webster comme « un état d’anarchie ou de désordre politique dû à l’absence d’autorité gouvernementale ». Webster est incapable de faire la différence entre de la merde et de la brillantine [NdT. « shit from Shinola », encore intraduisible mais avouez que l’image est éloquente].

Ce n’est pas ça qui va arriver. Ce qui va arriver, c’est un état d’anarchie créé et soutenu par le gouvernement. Le gouvernement ne fera rien pour vous, mais il livrera des palettes de briques aux émeutiers. Il fera affluer des millions de clandestins et les postera dans votre quartier en attendant le début des festivités.

La mémoire est courte, mais la plupart des gens se souviennent des émeutes BLM, Antifa, etc. Des milliards de dégâts. Les troubles civils s’aggravent et deviennent de plus en plus violents. Avec le déclin exponentiel de la civilité en Amérique, il faut de moins en moins de catalyseurs pour donner le coup d’envoi.

Personne ne viendra vous sauver, surtout pas le gouvernement. Les choses ne vont pas bien se passer dans les « Blue Hives ». Les forces de l’ordre et les services d’urgence seront rapidement débordés. Même si votre téléphone fonctionne encore, composer le 911 ne servira à rien.

Lorsqu’un journaliste a demandé à la maire de Baltimore de commenter la manière dont la police avait réagi face aux manifestants, elle a répondu qu’elle avait donné pour instruction aux agents de laisser les manifestants s’exprimer et que « nous avons également donné à ceux qui souhaitaient détruire le champ libre pour le faire « . Et s’ils veulent détruire votre quartier?

Les États-Unis sont déjà sans État de droit. Le système de « juste nous » à deux niveaux [NdT. « just us », à la place de « justice », sorry, encore un jeu de mot intraduisible] n’a jamais été aussi flagrant ou évident. Le toxicomane Hunter et son ordinateur portable pédopornographique sont en liberté, tandis que la petite grand-mère du 6 janvier aux cheveux grisonnants qui a franchi les portes ouvertes du Capitole, tout en restant à l’intérieur des cordes en velours, est allée en prison.

Ils pensent que les persécutions du 6 janvier dissuaderont les citoyens respectueux de la loi de se révolter à l’avenir. Ils se trompent lourdement. La « loi » est la seule chose qui les protège de nous. Une fois que les gens auront compris que le gouvernement n’obéit pas à la loi, ils se rendront compte qu’ils n’ont pas à le faire non plus. Les tyrans locaux seront les premiers à en subir les conséquences.

Ils essaient de désarmer les citoyens respectueux de la loi tout en armant les envahisseurs illégaux et en les plaçant dans la police et l’armée. Le gouvernement américain est depuis longtemps de mèche avec les cartels de la drogue qui leur fournissent des armes. Fast and Furious, ça vous dit quelque chose?

Des événements majeurs se produiront avant novembre et je ne pense pas qu’ils attendront la dernière minute pour une « surprise d’octobre ». [Ndt. la surprise d’octobre est un événement fabriqué pour influencer les élections présidentielles de novembre, voir ici]

Ce ne sont ni les virus, ni le changement climatique, ni le cancer – par Miriam Finch.

Cet article de Miriam Anne Finch traite de la vraie raison de la soumission à la tyrannie – voir également le précédent. J’avais un article en suspens sur ce thème précis – avec, comme d’habitude, pas le temps de le finir – où j’en arrivais exactement à la même conclusion. Y’a pas de raison, je lui pique donc le sien. Comme nos pensées sont assez similaires, il y en aura d’autres.

Source.


Ce ne sont ni les virus, ni le changement climatique, ni le cancer.

Miri AF

16 janvier 2024

Ce ne sont pas les armes nucléaires, les terroristes kamikazes ou les extraterrestres.

Ce n’est même pas Dieu, pas en tant que tel.

C’est la peur. C’est elle le moteur de toutes les opérations psychologiques, de toutes les supercheries et de tous les programmes obscurs qui saturent notre réalité, et c’est elle qui permet de les utiliser si efficacement comme armes contre la population.

Ce dont les gens sont amenés à avoir peur, en fin de compte, n’a pas vraiment d’importance, et fluctue avec le temps (ooh, c’est le changement climatique!) – mais le fondement psychologique reste exactement le même.

C’est pourquoi il est fondamentalement important, lorsque l’on s’attaque à la tyrannie sous toutes ses formes, de reconnaître que « le dernier truc en date » que l’on conditionne les gens à craindre (et qui est par conséquent utilisé pour modifier radicalement leur comportement), n’est pas ce sur quoi il faut se focaliser, pour la simple et évidente raison que, si on se concentre uniquement sur « le truc », et non sur la trame de la peur elle-même, la population apeurée reportera simplement sa terreur sur autre chose, et restera tout autant sous l’emprise des autorités despotiques, et de leurs diverses programmations fondées sur la peur.

Je soulève ce point aujourd’hui suite à une nouvelle dispute que j’ai eue avec la brigade « pas de virus ». Bien que je sois persuadée (comme je l’ai dit clairement à maintes reprises) que la virologie standard est erronée et que le modèle de « contagion » de la maladie n’est pas exact, je pense également que l’importance de la thèse «  »pas de virus » a été largement surestimée, au point qu’elle paralyse désormais ses partisans les plus zélés et les amène à l’inaction sur tous les autres fronts, car ils pensent que « c’est la seule chose qui compte »: par exemple, en réfutant le modèle viral, c’est tout le château de cartes qui s’écroule.

Ce qui est terriblement malavisé et faux, car même si on réfute les virus en tant que responsables de problèmes de santé (et donc en tant que moyens d’effrayer les gens), les seigneurs de l’ombre disposent toujours, pour n’en citer que quelques-uns:

  • du cancer
  • du changement climatique
  • de la guerre nucléaire
  • des terroristes
  • des extraterrestres
  • de Dieu (comme dans les régimes ultra-religieux tels que l’Afghanistan qui contrôlent les populations en disant « vous devez faire telle ou telle chose ou Dieu sera en colère »).

Les classes dirigeantes n’ont pas besoin de se limiter aux virus pour susciter la peur, alors qu’elles disposent d’une large panoplie d’autres trucs hyper-terrifiants avec lesquels manipuler et contrôler les gens. Ainsi, même s’il était prouvé de manière concluante et universellement acceptée que les virus ne causent pas de maladies, cela ne mettrait nullement un terme au programme tyrannique de contrôle mondial.

En outre, comme je l’ai expliqué dans cet article, les thèses « virus » et « pas de virus » sont loin d’être aussi distinctes que certaines personnes semblent le penser, elles sont en fait extrêmement similaires, elles utilisent simplement un vocabulaire différent pour décrire la même chose; par exemple, ce que les adeptes des « virus » appellent infection, les adeptes du « pas de virus » l’appellent désintoxication; ce que les adeptes des virus appellent « contagion » (le phénomène observable de plusieurs personnes dans le même environnement qui tombent malades en même temps), les adeptes du « pas de virus » l’appellent « influence » (les corps « s’influencent » mutuellement pour accomplir certaines fonctions en même temps, comme cela se produit avec la synchronisation menstruelle), et ainsi de suite.

Au sein de la « communauté pour la vérité », où ce débat fait rage, les deux camps s’accordent à dire que ces processus – qu’on les appelle infections ou désintoxications – ne sont pas à craindre (il s’agit soit de l’élimination d’un virus par le corps, soit de la désintoxication de poisons, donc dans les deux cas, ils sont bénéfiques); qu’ils doivent être traités avec des remèdes naturels (repos, liquides, vitamine C, etc.); et, surtout, que les interventions telles que confinements, masques, tests et vaccins sont dangereuses et inutiles, et doivent être évitées à tout prix.

Ces points de vue, une fois réduits à l’essentiel, sont donc extrêmement similaires, les différences tenant davantage à la sémantique qu’à des points de vue radicalement différents.

Pour connaître mon point de vue complet sur la question, voir ici, mais ce que je veux souligner aujourd’hui, c’est qu’il est crucial de comprendre, non seulement que la question du « pas de virus » n’est pas « le point essentiel qui fera s’effondrer tout le régime », mais aussi que ce « point essentiel » n’existe pas – pas dans le sens de « si nous pouvions convaincre les gens sur ce point… » ils deviendraient soudainement invulnérables au contrôle de l’État.

En effet, même si l’on parvient à réfuter « le dernier truc en date » utilisé pour susciter la peur au sein de la population, des manipulateurs chevronnés – ce que sont assurément les classes dirigeantes – trouveront simplement (et facilement) un nouveau croquemitaine pour terroriser les gens, ce qu’ils font d’ailleurs depuis des temps immémoriaux.

Ils le font parce que la peur est connue pour être de loin le moyen le plus efficace de contrôler les gens. Peu importe de QUOI ils ont peur, ce qui compte c’est qu’ils en aient peur, de quoi dépendra largement du contexte culturel. Par exemple, si on veut (comme le font généralement les propriétaires d’esclaves) que la population se couvre le visage pour induire la mentalité dissociative de l’esclave que crée notoirement le fait de se couvrir le visage, si on préside un califat religieux strict comme l’Afghanistan, il sera alors possible de semer la peur dans la population en disant:

« Couvrez-vous le visage ou vous risquez la colère de Dieu et une damnation infernale pour l’éternité! »

En revanche, si on cherche à contrôler des Occidentaux majoritairement laïques qui en sont venus à vénérer La Science (TM), on optera pour:

« Couvrez-vous le visage parce que La Science l’a dit et que vous risquez de contracter des virus maléfiques si vous ne le faites pas! »

Le « truc » spécifique dont on dit aux gens d’avoir peur est différent (les virus, Dieu), mais la psychologie sous-jacente et le résultat final (une population craintive, docile et obéissante qui fait ce que les autorités lui disent de faire) sont exactement les mêmes.

La peur étant si extraordinairement efficace pour modifier radicalement le comportement des gens, il faut se demander de quoi, en fin de compte, les gens ont si peur.

Le « dernier truc en date » dont ils ont peur change sans arrêt – mais la peur elle-même reste exactement la même.

Pourquoi ont-ils si peur des « virus », du cancer, des divinités en colère ou de toute autre chose citée au début de cet article?

Quelle est la cause fondamentale de toute cette peur?

C’est la peur de la mort. La raison pour laquelle nous avons peur de la mort (alors que cette peur n’est pas universelle ni partagée par tous les êtres) est que l’on nous a menti de manière épique sur ce qu’elle est: nous sommes maintenus dans l’ignorance et donc terrifiés.

Imaginez, si vous le voulez bien, qu’il existe un groupe de personnes nées avec un trouble neurologique qui les empêche de dormir. Bien qu’ils n’aient jamais connu le sommeil, ils ont entendu de leurs gouvernements et de leurs écoles de sinistres histoires à ce sujet – qu’il existe un phénomène terrifiant qui peut affliger les gens, où ils perdent soudainement toute conscience pendant des heures et des heures après la tombée de la nuit. Ils deviennent aveugles, sourds et muets, et complètement vulnérables, ne se contrôlant pas et ne maîtrisant pas ce qui se passe autour d’eux.

De plus, dans cette prison sensorielle de paralysie et d’inconscience, leur cerveau commencerait à évoquer des illusions hallucinogènes toutes puissantes, des illusions parfois abjectement terrifiantes qui pousseraient la personne à crier de terreur, tandis qu’elle serait paralysée et incapable d’échapper aux horreurs de son esprit…

Pouvez-vous imaginer à quel point cette idée vous effraierait si vous n’aviez jamais connu le sommeil? A quel point ce serait hideux, à quel point ce serait pétrifiant? Comment, si un « expert » venait vous dire qu’il y a quelque chose appelé « mélatonine » qui circule dans l’air et qui peut vous « infecter » et vous faire dormir, vous feriez tout pour l’éviter? Vous seriez ridiculisé et méprisé par les « pro-sommeil » qui ne tiendraient pas compte de ces inquiétudes et insisteraient sur le fait qu’il n’y a rien à craindre du sommeil.

En réalité, nous savons tous que le sommeil est un état totalement inoffensif qui ne justifie aucune réaction de peur – même si la description qui en est faite dans le paragraphe ci-dessus est techniquement vraie. Nous sommes inconscients, nous sommes paralysés, nous sommes dans un état altéré, privés du contrôle de nous-mêmes que nous avons en état d’éveil – et pourtant nous n’en avons pas peur.

Évidemment, ce que je veux dire, c’est que nous pourrions dire la même chose de la mort, comme l’ont fait de nombreuses cultures: il n’y a rien à craindre, c’est juste un autre type d’expérience, tout comme l’expérience du sommeil est un type d’expérience différent de celui de l’éveil.

La peur de la mort – de quoi que ce soit – est basée sur l’inconnu: on a souvent dit que la peur provient de l’ignorance, ce qui ne veut pas dire de la stupidité, mais d’un manque de connaissances issu d’un manque d’expérience.

Évidemment, par définition, aucun d’entre nous n’a jamais connu la mort, mais de nombreuses personnes au cours de l’histoire ont connu des « expériences de mort imminente« , et le consensus général de ceux qui ont vécu de telles expériences est qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur de la mort – et les seules personnes qui ont une expérience désagréable ou traumatisante de la mort sont celles qui ont mené une vie négative, au sens où elles ne respectent pas les normes morales ancestrales qui consistent à ne pas maltraiter ou exploiter autrui.

C’est à peu près ce que disent la plupart des grandes religions et des cultures avancées: il y aura des conséquences posthumes négatives pour vous si vous faites de mauvais choix dans cette vie. Je les crois: je pense simplement que les religions doivent distiller les choses en termes très simples pour plaire à un éventail de personnes aussi large que possible. Les religions doivent être accessibles à tous, et pas seulement aux penseurs profonds et brillants. Elles diront donc des choses comme « sois bon et tu iras au paradis; sois mauvais et tu iras en enfer », parce que c’est quelque chose que tout le monde peut comprendre. Je pense que ce qui se passe réellement est plus complexe et nuancé que cela, et je ne le comprends pas entièrement (je ne suis pas sûre que nous soyons censés le comprendre), mais oui, dans l’ensemble, il semble que la façon dont on fait l’expérience de la mort dépend de ce que l’on fait ici-bas.

Je ne prétends certainement pas avoir une vision unique du « sens de la vie » (bien que j’aie écrit un article portant ce titre… ma conclusion était que ça a à voir avec les chats), mais la vie semble être une sorte de test, et la façon dont on passe ce test sera examinée d’une manière ou d’une autre après la mort.

Chaque individu sera soumis à beaucoup de tests différents, et tout le monde n’est pas testé de la même manière, mais le chapitre « Covid » a été un test majeur pour chacun d’entre nous.

Les personnes qui se sont conformées aux programmes gouvernementaux fondés sur la peur exigeant des masques, des tests et des vaccinations – et en particulier celles qui ont fait pression sur les autres pour qu’elles fassent de même – ont échoué à ce test, à des degrés divers.

Si l’on extrapole, chaque fois que nous nous soumettons à un programme fondé sur la peur, quel qu’il soit – et quelle que soit la « peur du jour » vendue – nous échouons au test. Nous sommes ici pour affronter et surmonter les états limitatifs de basse vibration comme la peur, et non pour fonder notre vie sur eux. La peur, de diverses manières, nourrit nos ennemis – et ils nous le disent tout le temps (par exemple dans le film pour enfants « Monsters Inc« , étrangement révélateur, où des monstres venus d’un autre monde terrorisent des enfants pour se nourrir de leurs cris. Ce qui bloque l’approvisionnement en énergie des monstres, c’est lorsque les enfants cessent d’être effrayés et se mettent plutôt à rire).

Notez bien que la conscience pertinente d’un danger est un concept complètement différent de la peur. Je suis consciente, comme la plupart d’entre nous, que traverser une route représente un danger potentiel, et c’est pourquoi je regarde des deux côtés avant de le faire – une précaution pertinente pour atténuer le risque. Mais je n’ai pas « peur » de traverser les routes. De même, je n’ai pas « peur » des masques ou des vaccins – je ne tremble pas de terreur si je passe devant un cabinet médical où je sais qu’il y sont stockés – mais je suis consciente qu’ils sont dangereux, alors je les évite et je préviens les autres des dangers qu’ils représentent.

Bien sûr, il y a beaucoup de choses dangereuses dans le monde dont nous devons évaluer les risques avant de décider si ou comment nous allons les aborder – mais cela ne signifie jamais que nous devons en avoir peur, la peur étant l’émotion la plus inutile et la plus paralysante de toutes – et celle qui semble nourrir et enhardir les entités obscures.

La peur est bien pire que la colère (une émotion très injustement dénigrée) car, canalisée correctement, la colère peut être incroyablement galvanisante et catalyser l’action positive et le changement rationnel, alors que la peur ne fait qu’inhiber. Elle empêche la personne d’agir positivement et inhibe l’esprit rationnel – la raison précise pour laquelle les personnes craintives croient que des morceaux de mouchoirs détrempés qui claquent sur leur visage les protègent des maladies mortelles et que les fléaux virulents ne peuvent pas les atteindre s’ils se tiennent debout sur des cercles et mangent des oeufs à l’écossaise.

Ces croyances sont aussi ridicules que les absurdités superstitieuses les plus médiévales, mais les superstitions étaient très populaires à l’époque des ténèbres pour une raison bien précise: lorsque les gens sont suffisamment effrayés, ils sont prêts à croire tout ce qui peut les aider à apaiser leur peur.

Et, comme nous l’avons dit, quelle est la peur ultime? De toute évidence, c’est celle de la mort – depuis toujours.

La question que nous devons donc nous poser est la suivante: et si nous étions libérés de cette peur ultime? Et si nous ne craignions vraiment et sincèrement pas la mort?

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les « élites » ont tant de mal à éradiquer l’islam, ce qu’elles essaient assurément de faire par tous les moyens (elles veulent éradiquer toutes les religions, pour instaurer leur dystopie d’un monde unique « sans pays, sans possessions, sans religions »).

C’est parce que beaucoup de musulmans n’ont pas peur de la mort, croyant qu’ils seront récompensés au paradis, etc. C’est pourquoi les terroristes internationaux appelés gouvernements mondiaux qui bombardent sans cesse les pays islamiques pour les réduire en miettes n’obtiennent pas l’effet escompté de les démoraliser et de les soumettre, et l’islam reste plus fort que jamais dans le monde – parce que la menace « nous vous tuerons si vous ne vous soumettez pas » ne fonctionne pas. (C’est également la raison pour laquelle les guerres mondiales n’ont pas réussi à détruire le christianisme et que les ingénieurs sociaux ont dû se tourner vers la guerre psychologique).

Je ne suggère pas que nous devions tous devenir musulmans, ou adeptes d’une religion particulière, pour nous débarasser de notre peur de la mort, mais que les cultures qui (à juste titre) ne la craignent pas (même si leurs raisons de ne pas la craindre ne sont pas toujours exactes à 100%) sont dans une position beaucoup plus forte – beaucoup mieux immunisée contre la tyrannie de l’État – que les cultures qui la craignent.

Nos cultures laïques et athées sont absolument terrifiées par la mort, car la croyance largement répandue en Occident est que « c’est tout ce qu’il y a » – que lorsque l’on meurt, c’est comme éteindre la télévision à la fin d’un film: Fin. Le noir total. C’est terminé, les amis.

Évidemment, pour ceux qui le croient, la peur de la mort sera extraordinaire. Les classes dirigeantes ont intentionnellement conçu un modèle de la mort du style « éteindre la télé » afin d’induire une peur maximale de la mort dans la population, et ainsi réussir à mettre en œuvre toutes leurs opérations psychologiques fondées sur la peur.

Si vous ne craigniez pas la mort, si vous la considériez simplement comme faisant partie de la vie – comme le repos (ce n’est peut-être pas une coïncidence si cette expression [repos éternel] a été utilisée pendant si longtemps comme euphémisme pour désigner la mort) – comment les seigneurs de l’ombre parviendraient-ils à vous manipuler et à vous contrôler avec des virus, le cancer, le changement climatique ou quoi que ce soit d’autre?

(C’est la raison pour laquelle le fait que les gens croient ou non aux virus n’a pas d’importance, comme le pensent les partisans du « pas de virus » : ce qui compte, c’est qu’ils les craignent. De nombreuses personnes anti-restriction croient que les virus propagent des maladies, y compris certains activistes très prolifiques et louables, mais elles ne les craignent pas non plus et ne sont donc pas susceptibles d’être soumises à la tyrannie de l’État. Ce n’est pas la « croyance dans les virus » qui pousse les gens à se plier à la tyrannie, c’est la PEUR des virus. Il en va de même pour tout le reste: ce ne sont pas les croyances qui importent, mais plutôt le fait que ces croyances amènent à vivre dans la peur).

Pour en revenir au sommeil, il est remarquable de constater le peu d’attention que la culture lui accorde, alors que nous passons tant de temps à dormir. Une personne passe en moyenne vingt-six ans de sa vie à dormir.

Imaginez que vous ayez une relation qui dure vingt-six ans, un travail ou un enfant de cet âge, et que vous n’en parliez jamais?

Contrairement au travail, aux relations et à d’autres choses qui occupent une grande partie de notre temps, le sommeil n’est pas vraiment un sujet de conversation dans notre culture, ni les mystérieuses profondeurs de notre inconscient dont nous faisons l’expérience dans cet état (en particulier les expériences mystiques telles que les rêves prophétiques et lucides) – et peut-être est-ce ainsi parce que l’expérience du sommeil – être inconscient et « ne pas être soi-même » – est trop similaire à la mort. Nous ne pouvons pas expliquer le phénomène du sommeil et des rêves de manière directe et logique, en nous référant à La Science (TM), alors nous l’ignorons largement et nous l’excluons du récit culturel. Même s’il s’agit d’un aspect tout à fait normal et non-effrayant de la vie quotidienne.

La mort fait également partie de la vie quotidienne. Des milliers de personnes meurent chaque jour, nous mourrons tous, et la plupart de nos ancêtres historiques sont déjà morts. Elle ne devrait donc pas être si effrayante et perçue uniquement comme négative. Ça n’a pas de sens. Si nous ne considérons pas la naissance et la vie uniquement comme des expériences effrayantes et négatives (même si elles peuvent certainement présenter ces aspects), pourquoi verrions-nous la mort de cette manière?

Bien sûr, ne pas craindre la mort ne signifie pas s’y précipiter ou ne pas vouloir utiliser son temps ici aussi efficacement que possible – tout comme ne pas craindre le sommeil ne signifie pas que l’on veuille dormir tout le temps ou s’endormir très tôt dans la journée.

J’aime dormir et rêver (il m’arrive de faire des rêves lucides, qui sont plutôt splendides), mais ce n’est certainement pas tout ce que je veux faire (même si l’on peut pardonner à ceux qui ont vécu avec moi à l’adolescence de penser le contraire).

Je ne veux donc pas mourir maintenant, ni avant de nombreuses années, tout comme je ne veux pas m’endormir à 15 heures – il est trop tôt et il y a encore trop de choses à faire.

Et ce n’est pas parce que je sais que je finirai par être fatiguée et par m’endormir que je vis ma vie en redoutant ce moment ou en prenant des mesures extrêmes pour l’éviter.

Je pense que j’ai suffisamment martelé l’analogie entre le sommeil et la mort et que vous avez compris, mais le point essentiel que j’essaie d’illustrer est que nous devons nous concentrer sur la véritable racine de la peur des gens, qui n’est pas les virus, les extraterrestres, le changement climatique ou même Dieu – c’est la mort. Et une incompréhension fondamentale de celle-ci, créée intentionnellement et agressivement promue par les classes dirigeantes.

Comme je l’ai raconté dans mon article « Le sens de la vie« , mon merveilleux chat, Tiger, est mort il y a quelques mois. Il n’était pas âgé – il venait d’avoir neuf ans – mais il s’était blessé d’une manière ou d’une autre lorsqu’il était dehors, ce qui était évident à la manière dont il bougeait et vocalisait lorsqu’il est rentré, et il était rentré à la maison pour mourir. Je l’ai su parce qu’il s’est glissé sous l’escalier du grenier, où il faisait très sombre et très calme – ce qu’il n’avait jamais fait auparavant – et je savais que c’est ce que font les chats lorsqu’ils savent qu’ils vont mourir: trouver une cachette paisible pour passer tranquillement de vie à trépas.

Et le fait est qu’il n’a pas eu peur. Moi, oui, et je l’ai emmené d’urgence chez le vétérinaire, car être confronté à la mort est évidemment dévastateur pour ceux qui restent, mais Tiger, l’être confronté à la mort lui-même, n’était pas du tout effrayé. Il était totalement détendu et acceptait la situation, et lorsque j’ai passé la main sous l’escalier pour le caresser, il a ronronné et posé sa patte sur ma main.

Les animaux sont instinctifs et savent qu’ils n’ont pas à craindre la mort. C’est pourquoi les seigneurs de l’ombre n’ont jamais dépensé des milliards de livres sterling pour essayer de réorganiser socialement les chats et d’en faire des esclaves muselés (vous imaginez essayer de museler un chat? Mon Dieu…). Cela ne fonctionnerait pas, car il n’y a pas de peur de la mort à exploiter.

Ainsi, lorsque l’on tente de démanteler les différents récits fondés sur la peur, il faut se demander quelle est la peur sous-jacente, car elle est toujours la même: un désir désespéré de nier notre propre mortalité.

Une fois cette peur vaincue, aucune opération psychologique – peste, cancer, terroristes, extraterrestres, etc. – n’a plus le moindre pouvoir.

Il semble que les êtres humains soient piégés dans une boucle de peur depuis des millénaires, et c’est ce qui permet en fin de compte aux classes dirigeantes de continuer à exploiter, à dominer et à contrôler.

Par conséquent, la première étape pour les renverser et renverser leur emprise sur nous est d’imaginer un monde libéré de la peur ultime: que, bien que nous ne voulions pas mourir prématurément et que nous prenions des précautions raisonnables pour l’éviter (comme ne pas marcher sur la route sans regarder, ou ne pas faire confiance à des criminels en série pour nous injecter des sérums expérimentaux qu’ils ont fabriqués à la hâte), nous ne vivions pas non plus dans la peur de notre destin inévitable.

Si nous commençons à imaginer cette possibilité et à en discuter avec d’autres, nous commençons à faire de réels progrès vers un monde libre et libéré.

Il suffit de regarder les chats, les êtres libres par excellence. Ils vivent exactement comme ils l’entendent, insensibles à toute tentative de les rassembler ou de les enfermer (c’est pourquoi ceux qui ont des tendances narcissiques et contrôlantes ne les aiment pas). Et regardez comme ils ne craignent pas la mort et comme ils l’acceptent calmement lorsque leur heure est venue.

Comme toujours, nous avons beaucoup à apprendre d’eux et, comme je l’ai déjà dit, je ne sais pas quel est le sens de la vie, mais je suis presque sûre qu’il a quelque chose à voir avec les chats…

On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

Tabita a vécu la révolution roumaine de 1989. Si vous devez écouter quelqu’un, écoutez-la!

Interview réalisée par « cafe locked out ». Vidéo complète ici – https://shor.by/tabita

Source.

Q: Selon vous, que nous faudrait-il faire pour avancer?

R: Le plus important, c’est qu’on échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

Q: C’est quelque chose que vous avez appris?

Je l’ai appris. Mes parents ont connu le communisme pendant 45 ans. Il ont enduré le communisme pendant 45 ans. Ils ont tenté de s’y soumettre. Et ça n’a jamais cessé d’empirer. Ça ne s’est jamais amélioré. On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

C’est le message que je voudrais donner. Si les gens ne doivent se souvenir que d’une seule chose de cette interview, c’est celle-ci. On échappe jamais à la tyrannie en se soumettant.

Soit on se montre courageux, on résiste sans attendre, tant qu’il reste encore quelques libertés – tant qu’on peut encore descendre dans la rue sans se faire tirer dessus ou tuer – donc soit on résiste sans attendre, soit on devient esclave pour le restant de ses jours. Ou jusqu’à ce que les gens prennent leur courage à deux mains et se battent comme nous nous sommes battus pendant la révolution.

Mais quand on attend pour résister, quand on choisit de résister plus tard, ça coûte des vies. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Si on attend pour résister, ça coûtera la vie à beaucoup de gens.


Q: Ceci n’est qu’un petit complément à la deuxième partie. Comment ont-ils finalement gagné? Ils se faisaient tirer dessus dans la rue. Comment le fait de se faire tirer dessus dans la rue s’est-il transformé en victoire?

Vous n’allez pas le croire. Je voudrais expliquer la différence entre une manifestation et une révolution. Parce que nous appelons souvent nos manifestations des révolutions. Ce ne sont pas des révolutions. Ce sont des manifestations. Non pas que je sois contre le fait de les qualifier de révolution. Mais je tiens à faire cette distinction, parce que dans une révolution, les gens sont là pour gagner. Et ils disent: « Nous ne rentrerons pas chez nous tant que ce gouvernement n’aura pas été renversé. Tuez-nous. Faites ce que vous voulez de nous. Nous ne rentrerons pas chez nous. »

Une manifestation, on y va, on défile gentiment et puis on rentre chez soi. Il y a donc une énorme différence entre une manifestation et une révolution. C’est ce que je voulais expliquer.

Les gens sont arrivés en masse, ils sont rentrés dans les stations de médias et ont chassé tout le monde. On regardait la télé et soudain on a vu une ligne, bzzz, et puis plus rien. On s’est tous dit « Wow, c’est du jamais vu à la télé. »

Quelques secondes plus tard, on a vu les gens de la Révolution Populaire déclarer: « Nous avons pris le contrôle des médias. Ils nous appartiennent désormais. À partir de maintenant, vous allez entendre la vérité. Fini l’endoctrinement. » Ils sont rentrés dans les commissariats de police ou les écoles, dans tous les bureaux du gouvernement, et ils ont viré toute leur merde et tous leurs outils d’endoctrinement communiste, leurs livres, tout. Ils en ont fait un grand feu de joie au milieu de la ville, ils ont tout brûlé et les ont tous chassés.

Et en fait, en réalité, la raison pour laquelle nous avons gagné, c’est parce que la police et l’armée avaient reçu l’ordre de tirer sur la foule. C’est ce qu’ils ont fait pendant un certain temps, quelques jours. Mais à un moment donné, leur humanité a pris le dessus. À un moment donné, ils ont réalisé qu’ils étaient des êtres humains, et qu’ils ne pouvaient pas faire ça à leurs semblables […] dans les rues. Ils se sont dit, ça pourrait être ma mère, ça pourrait être mon père, ça pourrait être mon frère ou mon ami. Et je tire sur eux parce que j’en ai reçu l’ordre de cette dictature corrompue, et de ce gouvernement corrompu.

Quand on me dit que les gouvernements sont bons, je réponds « Vous ne vous rendez pas compte de ce que les gouvernements sont capables d’infliger aux peuples. Vous ne vous rendez pas compte que les communistes ont tué cent millions de personnes dans le monde. En cent ans de communisme, ils ont tué cent millions de personnes. Savez-vous qu’il y a eu dans le monde plus de personnes tuées par les gouvernements que par n’importe quoi d’autre? Les communistes, cent millions. »

La vraie menace, c’est le gouvernement. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons gouvernements. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons politiciens et de bonnes personnes. Mais quand le gouvernement devient voyou, quand le gouvernement se transforme en dictature, alors nous devons, nous avons le devoir de résister et de nous défendre, de défendre nos libertés, de défendre nos familles, de défendre notre avenir et l’avenir de notre nation et l’avenir de nos enfants.

Diagnostics.

Bonne année 2024!

L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.

Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…

Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.

D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.

D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.

En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:

Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.

Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.

… et bonne santé!

J’ai:

  • une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
  • une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
  • des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),

mais pas le Covid!

Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.

Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.

Et comment vont les autres?

Covid-19

Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.

Si vous souffrez des symptômes suivants:

  • toux sèche persistante,
  • courbatures,
  • fièvre modérée,
  • douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
  • très forte diarrhée, système digestif HS,

… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.

Je range ma casquette, passons à la suite des événements.

En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?

Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.

Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.

Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…

D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…

Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.

Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.

Épidémie de crises cardiaques

Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:

Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model«  (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.

Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.

C’est donc une sorte de croyance religieuse.

Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:

L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.

L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.

J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.

S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.

Opposition contrôlée

Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.

Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.

Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.

La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.

D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.

Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?

La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.

La fin du pétrole?

Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.

Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…

Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.

Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.

Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.

Israël/Hamas

Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:

« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».

12 octobre 2023, NBN TV

Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israël rappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.

Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:

  • le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
    • donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
  • le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
    • donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
  • c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
    • après les avoir radicalisés via le Hamas?
  • les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
    • donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
  • l’ONU préconise la solution à deux États;
    • donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
  • la « faille de sécurité » suscite un sérieux doute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
    • ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
  • le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
    • ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?

Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.

La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).

La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.

En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.

Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.

Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.

Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.

Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.

À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.

Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.

Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.

L’industrie du transgenre, qui brasse des milliards de dollars, laisse des familles et des vies brisées – par Darlene McCormick Sanchez.

L’article a plus d’un an mais est toujours très lu sur Epoch Times. J’ai tenté d’en savoir plus sur le sort du petit James Younger sans trouver d’information plus récente que celle de l’article.

L’histoire d’un pauvre gosse pris entre une mère pédiatre qui l’a détraqué depuis ses deux ans, des juges et des écoles pleinement complices – tous fous à lier – et un père au mains tenues par des lois abjectes.

Protégez vos enfants!

Source.


L’industrie du transgenre, qui brasse des milliards de dollars, laisse des familles et des vies brisées

Darlene McCormick Sanchez

7 octobre 2022

Jeff Younger assis seul derrière les photos de ses jumeaux dans sa maison du nord du Texas le 16 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)

Des photos des jumeaux souriants de Jeff Younger sont affichées un peu partout dans sa maison de la banlieue de Dallas – des moments heureux, figés dans le temps.

À côté de la porte arrière, une corde à sauter et un casque de boxe pour jeunes n’ont pas bougé du coin où ils ont été jetés il y a 13 mois. À l’extérieur, un sac de frappe est suspendu en silence à un solide arbre d’ombrage qui domine une cour autrefois remplie du bruit des petits poings frappant la toile.

Younger a passé des heures dans cet espace avec ses garçons, James et Jude, qui avaient 9 ans à l’époque, leur apprenant à lutter et à donner des coups de poing, comme son père le lui avait appris lorsqu’il était enfant.

« Je me souviens des gens par les choses qu’ils font », nous dit Younger.

Jeff Younger dans le jardin de sa maison, où il avait l’habitude de boxer avec ses fils, le 16 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)

Il emmenait les garçons dans des parcs, leur apprenait à lancer des bâtons et à traquer des lapins le long d’un ruisseau, tout cela dans le but de faire de ses garçons des hommes.

Mais pour James, aujourd’hui âgé de 10 ans, cette masculinité ne viendra peut-être jamais.

James est comme tant d’autres, emporté par l’engouement pour le transgendérisme, qui fait partie d’une tendance en pleine explosion chez les jeunes et les jeunes adultes. Et Younger fait partie d’une nuée d’opposants, dont beaucoup sont des parents, qui mènent une bataille difficile contre une industrie transgenre de 2,1 milliards de dollars aux États-Unis.

L’ex-femme de Younger, Anne Georgulas, pédiatre à Coppell (Texas), affirme que James veut s’identifier à une fille depuis l’école maternelle, qu’il porte des robes et qu’il s’appelle Luna. Younger n’a pas pu voir James depuis plus d’un an parce qu’il a refusé d’accepter l’idée que James est une fille.

Aujourd’hui, ce père texan, qui est impliqué dans une bataille très médiatisée pour la garde de son enfant, craint qu’une décision de justice rendue en septembre ne permette à son ex-femme de s’installer en Californie et de castrer chimiquement son fils.

Younger craint que son ex-femme ne procède à la transition médicale de James. Il a déclaré que les documents qu’il a obtenus au cours de la procédure judiciaire montrent qu’elle a emmené James chez un thérapeute qui a recommandé que la famille « explore » la possibilité d’une transition de genre à la clinique médicale Genecis, basée à Dallas.

Younger a déclaré que le cabinet médical de son ex-femme devrait fermer le 31 octobre. Contacté par The Epoch Times, Georgulas a refusé de commenter un éventuel déménagement en Californie.

Mais la Californie est une terre d’accueil pour les jeunes qui souhaitent effectuer une transition médicale.

Le 29 septembre, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a signé une loi donnant à l’État l’autorité sur les mineurs transgenres, ce qui pourrait constituer un cauchemar pour Younger. La chirurgie et les médicaments de modification du genre, appelés « soins d’affirmation du genre » par leurs partisans, sont légaux en Californie, et la nouvelle loi protège les Californiens contre les lois et les actions en justice d’autres États qui pourraient bloquer les traitements de transition.

Jeff Younger avec son fils James Younger, alors âgé de 7 ans. En pleine bataille juridique, Jeff Younger, qui s’oppose à la transition de James, craint que son ex-femme ne castre chimiquement son fils, aujourd’hui âgé de 10 ans (avec l’autorisation de SaveJames.com).

Younger pense que la nouvelle loi californienne permettra à son ex-femme de contourner une précédente décision de justice du Texas interdisant à l’un ou l’autre parent de traiter l’enfant avec une thérapie de suppression hormonale, des bloqueurs de puberté ou une chirurgie de réaffectation transgenre sans le consentement des deux parents ou une décision de justice.

La machine à fric du transgenre

Selon Clifford Alan Hopewell, neuropsychologue à Fort Worth, qui s’est entretenu avec The Epoch Times, l’argent et une épidémie d’hystérie sont les moteurs du phénomène du transgendérisme.

Comportementaliste de formation, ancien président de la Texas Psychological Association et membre de l’American Psychological Association, il affirme que la thérapie est devenue la porte d’entrée d’une économie transgenre en pleine effervescence.

Clifford Alan Hopewell, neuropsychologue à Fort Worth. (Photo avec l’aimable autorisation du cabinet de Hopewell)

La dysphorie de genre est un diagnostic relativement nouveau, créé pour que les compagnies d’assurance couvrent les coûts des soins dits d’affirmation du genre, explique-t-il.

Les thérapeutes rédigent une ordonnance sans poser de questions, dit-il. Les prestataires de soins de santé mentale « ne voient que l’argent ».

« C’est complètement bidon », déclare Hopewell. « C’est la machine à fric du transgenre en action ».

Le marché actuel de la chirurgie transgenre devrait passer de 2,1 milliards de dollars en 2022 à 5 milliards de dollars en 2030, soit un taux de croissance annuel composé de 11%, selon Grand View Research, une société d’études de marché.

La chirurgie mammaire ou thoracique chez les femmes en transition vers le sexe masculin a montré la plus grande croissance en termes de chirurgies de transition, qui a augmenté de 15 pour cent sur la période 2019-20, selon les statistiques sur la chirurgie plastique de la Société Américaine des Chirurgiens Plasticiens.

Le cycle est d’une absurdité stupéfiante, affirme Hopewell.

Un homme ou une femme peut se rendre chez un prestataire de santé mentale agréé et exprimer son désir de devenir du sexe opposé. Le thérapeute accrédite le patient, qui s’est autodiagnostiqué, explique-t-il.

Si vous vous présentez en disant: « ‘Amputez-moi la jambe’, personne ne le fera », dit Hopewell. Si vous vous présentez en disant: « Amputez-moi le pénis », « [la réponse est] oh, d’accord, on va vous inscrire immédiatement sur la liste des opérations chirurgicales ».

Il cite une vidéo de 2018 de l’université Vanderbilt, récemment révélée, dans laquelle un représentant de l’hôpital parle des possibilités de gagner de l’argent dans l’industrie transgenre. Les opérations mammaires pourraient rapporter 40 000 dollars par patient, y explique le représentant avec enthousiasme.

Créer un besoin

Les personnes qui décident d’effectuer une transition ont besoin de soins transgenres pour le reste de leur vie, explique Hopewell. Les hormones et autres médicaments nécessaires peuvent coûter 200 000 dollars ou plus au cours de la vie d’une personne transgenre.

Mais comme certains transgenres l’ont découvert, le coût total peut être bien plus élevé et ne se compte pas seulement en dollars.

Scott Newgent, une femme biologique qui a subi une opération chirurgicale pour paraître un homme, est présentée dans le documentaire « What is a Woman » de Matt Walsh (2022). (Avec l’aimable autorisation de Scott Newgent)

Pour Scott Newgent, 49 ans, une femme qui a commencé sa transition vers l’apparence masculine il y a sept ans, le parcours a été jalonné de médicaments coûteux, d’opérations chirurgicales et de complications.

Newgent, qui vit au Texas, estime que la transition a coûté environ 1,2 million de dollars jusqu’à présent.

Comme Hopewell, Newgent pense que la transition représente une nouvelle source de revenus lucratifs pour l’industrie des soins de santé.

« Tout cela est très, très diabolique », a déclaré Newgent à The Epoch Times. « Il y a trop d’argent en jeu ».

Les hormones transsexuelles prescrites à Newgent ont coûté environ 30 000 dollars. Le prix de la phalloplastie s’élève à 309 000 dollars. Au cours de cette intervention, le chirurgien pratique une incision dans l’avant-bras pour retirer un lambeau de tissu afin de former et d’attacher un pseudo-pénis et d’allonger l’urètre.

L’assurance a pris en charge une grande partie de la transition, précise Newgent, notant que sans assurance, l’opération aurait coûté 70 000 dollars en espèces.

La peau du bras de Scott Newgent a été découpée dans le cadre d’une opération de transition, ce qui a laissé des cicatrices permanentes. (Avec l’aimable autorisation de Scott Newgent)

Newgent qualifie aujourd’hui de « monstre » le chirurgien qui a pratiqué l’opération. Les complications liées aux interventions ont entraîné des mois d’infections, de visites aux urgences et de douleurs insoutenables. Le coût des soins a encore augmenté de 850 000 dollars.

Dans un documentaire récemment publié et intitulé « What is a Woman? » (Qu’est-ce qu’une femme?), Newgent décrit en termes vibrants ses souffrances dans l’espoir d’alerter le monde sur les dangers des chirurgies de transition.

Si elle en avait connu les dangers, la transition n’aurait pas été une option envisageable à ses yeux, déclare Newgent.

L’industrie du transgenre, qui semble maintenant cibler les enfants, est motivée par l’appât du gain, explique Newgent, soulignant que le coût des hormones pour les enfants en transition est huit fois plus élevé que celui des adultes.

Une réserve d’un an d’hormones de blocage de la puberté pour les enfants, comme le Supprelin LA, a un prix de vente de 37 300 dollars. En revanche, le coût du Vantas, une hormone prescrite aux adultes, est de 4 400 dollars, rapportait la National Public Radio en 2020.

Hystérie sociale

Le boom des transgenres est alimenté par une épidémie d’hystérie, dont certains disent qu’elle provient des médias sociaux, selon Hopewell.

L’hystérie peut avoir un impact sur les petites communautés et tend à toucher davantage les femmes que les hommes.

Il compare la montée en puissance de la dysphorie de genre, qui fait l’objet de discussions obsessionnelles dans certaines communautés en ligne, à d’autres phénomènes d’hystérie de masse. Il cite l’apparition soudaine et inexpliquée de cas de troubles de la personnalité multiple et les procès historiques et tragiques des sorcières de Salem.

Dans les années 1980, des cas de troubles de la personnalité multiple – aujourd’hui connus sous le nom de troubles dissociatifs de l’identité – ont commencé à apparaître au Texas et ailleurs à un tel rythme que de nouveaux hôpitaux ont été construits pour faire face au problème, explique Hopewell.

Mais lorsque les compagnies d’assurance ont commencé à limiter leur prise en charge des troubles de la personnalité multiple, les cas se sont soudainement taris. Aujourd’hui, ces diagnostics sont redevenus rares.

« Je n’en ai jamais vu de toute ma carrière », déclare-t-il. « Jamais personne n’est venu me voir pour me dire qu’il avait des personnalités multiples. »

Une croissance explosive

Les études montrent que la croissance du transgendérisme est en plein essor dans le groupe démographique le plus vulnérable de la société: les enfants. Pour Hopewell, la tendance à l’affirmation du transgenre chez les mineurs s’apparente à de la maltraitance d’enfants.

Un lycéen transgenre (C) et un camarade de classe (G) visitent le stand de l’hôpital pour enfants de Los Angeles lors d’une convention sur l’enseignement supérieur et les carrières au Los Angeles Convention Center, le 8 décembre 2010. (Kevork Djansezian/Getty Images)

Un rapport récent basé sur les données des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) montre qu’environ 150 000 adolescents âgés de 13 à 17 ans s’identifient comme transgenres.

Les chiffres étaient similaires pour les Américains âgés de 18 à 24 ans. En 2017, 206 000 jeunes adultes s’identifiaient comme transgenres. En 2020, ce nombre atteignait 399 000.

La méthodologie et des données plus complètes peuvent expliquer l’augmentation de l’identification transgenre, selon le Williams Institute.

Chloe Cole, une jeune femme de 18 ans qui regrette d’avoir subi une ablation chirurgicale des seins, tient un médicament à base de testostérone utilisé pour les patients transgenres en Californie du Nord, le 26 août 2022. (John Fredricks/The Epoch Times)

Passerelle transgenre

Selon Hopewell, le chemin vers le transgenre commence souvent par un prestataire de soins de santé mentale.

Les patients qu’il a vus dans les années 1970, alors qu’il travaillait à la branche médicale de l’université du Texas à Galveston, semblaient, lorsqu’ils demandaient une opération de changement de sexe, suivre un scénario qui leur permettait d’obtenir le diagnostic qu’ils souhaitaient. Ils souffraient en outre de troubles mentaux, d’après lui. On ignore qui a produit et distribué le scénario.

Mais aujourd’hui, les médias et les universités ont coupé court aux discussions et aux études sur les causes de la mode transgenre et sur les dommages qu’elle peut causer, en particulier chez les enfants.

« La science a été pervertie. La psychologie, franchement, n’est plus scientifique », dit Hopewell.

Les séances de thérapie coûtent jusqu’à 5 000 dollars par an, selon health.costhelper.com. Les traitements pour les « soins d’affirmation du genre » qui en résultent peuvent inclure des bloqueurs de puberté, des hormones et des évaluations psychologiques.

Une lettre d’un prestataire de santé mentale agréé est généralement nécessaire avant d’aller plus loin dans la « chirurgie du haut » ou la « chirurgie du bas », comme on les appelle.

Un éventail d’options est disponible.

Pour les hommes qui souhaitent devenir des femmes, les procédures à envisager comprennent une orchidectomie pour retirer les testicules et une vaginoplastie, qui vise à créer un vagin et une vulve. Les seins peuvent être reconstruits à l’aide d’implants, ce qui coûte environ 8 000 dollars.

La chirurgie du bas pour enlever les testicules et créer un vagin coûte environ 20 000 dollars, selon un site web d’information de l’Université de Floride sur ces procédures. La chirurgie visant à adoucir les traits du visage et à féminiser la voix peut coûter entre 19 000 et 45 000 dollars.

Les options pour les femmes qui espèrent vivre en tant qu’hommes comprennent une hystérectomie pour enlever l’utérus et une mastectomie pour enlever les seins et sculpter la poitrine pour qu’elle ait l’air plus masculine. Avec la phalloplastie, le chirurgien cherche à créer un pénis.

Pour les transitions de femme à homme, le prix de la chirurgie du haut est de 6 000 à 8 000 dollars. La chirurgie du bas coûte 21 000 dollars ou plus.

Certaines interventions, telles que l’hystérectomie, peuvent s’avérer nécessaires après des années de traitement hormonal.

Abel Garcia, qui est un pseudonyme, est redevenu un homme après avoir réalisé qu’il ne serait jamais une femme. Il tient dans ses bras des documents détaillant ses procédures médicales, chez un ami dans la région de Dallas, le 18 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)

On lui a vendu un mensonge

Lorsque Abel Garcia, à 19 ans, a décidé qu’il était transgenre en 2016, il s’est empressé de se recréer en tant que femme.

Garcia – qui a demandé à utiliser un pseudonyme – a autorisé les médecins à lui injecter des hormones et a payé des chirurgiens pour lui implanter des seins. Il s’est rebaptisé April.

En tant qu’architecte de son nouveau moi, Garcia a déclaré à The Epoch Times qu’il était persuadé que cela comblerait un manque dans sa vie.

Mais au bout de six ans, Garcia, 25 ans, qui vit aujourd’hui dans le nord du Texas, est devenu l’un des nombreux « détransitionnistes » qui se rendent compte qu’ils ne seront jamais de l’autre sexe. Il s’est rendu compte qu’on lui avait vendu un mensonge.

« À ma connaissance, personne n’a essayé de m’arrêter ou de faire quoi que ce soit », dit-il. « La seule personne qui ait jamais remis en question quoi que ce soit, c’est ma mère. Mais c’est quand je lui ai dit pour la première fois ».

Sa mère a pleuré en apprenant la nouvelle. Son père a essayé de le convaincre qu’il était un homme.

Peu après l’annonce, son père a demandé à Garcia de le conduire à un rendez-vous chez le dentiste au Mexique. Ensuite, son père lui a dit qu’ils allaient au restaurant, mais en réalité, il a emmené son fils voir une prostituée.

Le père de Garcia pensait que cela guérirait le jeune homme de sa confusion.

L’expérience d’avoir des relations sexuelles pour la première fois, avec une étrangère avec laquelle il n’avait aucun lien, a été traumatisante. Elle a eu l’effet inverse de celui recherché par son père. Cela l’a poussé à vouloir devenir une femme, dit Garcia.

Abel Garcia ( un pseudonyme) à Denton, au Texas, sur une photo récente. (Avec l’aimable autorisation d’Abel Garcia)

Garcia raconte qu’il a reçu une éducation solitaire et qu’il voulait explorer ses sentiments sur le genre avec un thérapeute.

Fils d’immigrés mexicains entrés illégalement aux États-Unis pour trouver du travail, il se souvient d’avoir déménagé d’une ville à l’autre lorsqu’il était enfant dans la région de la Central Valley en Californie du Sud.

N’étant pas enraciné dans une communauté, il lui était difficile de se faire des amis en grandissant. Ses parents travaillaient constamment et son père était absent pendant de longues périodes.

« Je n’ai pas vraiment eu de modèle dans mon enfance, car mon père travaillait 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », explique-t-il. « Je n’ai donc jamais vraiment appris à être un homme. »

Garcia est né dans l’Utah, le premier des enfants de ses parents à être né aux États-Unis. Bien que ses parents aient fini par obtenir la nationalité américaine, il a toujours eu le sentiment tenace de ne pas être à sa place.

Lorsqu’il est allé voir une thérapeute pour faire le point sur ses sentiments en matière de genre, celle-ci ne l’a jamais interrogé. Au contraire, elle lui a immédiatement adressé une lettre de recommandation pour entamer le processus de transition, qui a commencé par la prise d’hormones, dit-il.

« Elle m’a dit que j’étais assurément transgenre, alors qu’il s’agissait de ma première séance », a-t-il déclaré.

Garcia a été élevé dans l’idée de faire confiance aux professionnels de la santé parce qu’ils sont « formés et bien informés ».

« Je me suis dit: ‘Super. Cette thérapeute sait de quoi elle parle. Je dois certainement être transgenre' ».

Après un an d’hormones, la thérapeute a écrit une autre lettre, recommandant cette fois une intervention chirurgicale pour des implants mammaires.

Sans demander une deuxième recommandation, il a reçu une lettre lui recommandant une chirurgie du « bas », une inversion du pénis pour transformer ses organes génitaux masculins en parties d’apparence féminine.

Abel Garcia a été autorisé par une professionnelle de la santé mentale à subir une chirurgie transgenre sans qu’aucune question ne lui soit posée. (Darlene Sanchez/The Epoch Times)

Quelque chose lui disait d’attendre pour la chirurgie du bas. Au fond de lui, sa conscience le taraudait pour savoir si c’était la bonne chose à faire, dit Garcia.

Il se rend compte aujourd’hui que la thérapeute travaillait dans une clinique pro-transgenre, où les demandes de ce type ne peuvent être qu’approuvées. Il se souvient qu’une militante transgenre travaillant dans la clinique lui avait dit qu’il deviendrait « la femme qu’il a toujours voulu devenir », et qu’elle encourageait ceux qui envisageaient de changer de sexe.

Un jour, alors que Garcia était assis dans une salle en attendant son rendez-vous, l’activiste lui a demandé de se lever et de « faire une petite pirouette ».

Garcia raconte que l’activiste s’est exclamée: « Oh, oui, je peux affirmer avec certitude que vous étiez censé naître en tant que femme. L’image de votre corps le montre ».

Le coût humain

De nombreux médias et plateformes de médias sociaux présentent la transition comme ayant un effet bénéfique sur la santé mentale des personnes souffrant de dysphorie de genre. Ceux qui ne soutiennent pas les personnes transgenres sont qualifiés de bigots et de transphobes.

Certaines personnes déclarent se sentir plus heureuses après une transition sociale et médicale.

Morgan, une jeune femme de 18 ans en transition vers le sexe masculin, déclarait à Buzzfeed News en 2017 que depuis le début du processus, sa santé mentale s’était considérablement améliorée.

« Je ressens une véritable joie de vivre maintenant que j’ai un avenir. Je suis enfin amoureuse de mon corps. Je n’ai jamais eu autant confiance en moi jusqu’à aujourd’hui, et je ne me suis jamais sentie aussi heureuse! » déclarait Morgan au média.

La plupart des récits anecdotiques cités dans l’article de Buzzfeed concernent des personnes qui en sont aux premiers stades de la transition.

C’est souvent plus tard que les personnes en transition rencontrent des problèmes, ont expliqué des détransitionneurs à The Epoch Times.

Une étude menée sur 30 ans par la chercheuse Cecilia Dhejne a suivi 324 personnes ayant changé de sexe en Suède. Elle a calculé leur mortalité, leur morbidité et leur taux de criminalité après l’opération jusqu’en 2003.

L’étude, publiée en 2011, montre que les personnes qui changent de sexe par la chirurgie ou les hormones ont un taux de mortalité plus élevé, notamment par suicide. Elle révèle également que les personnes en transition présentent un risque accru de tentatives de suicide et de soins psychiatriques.

Les défenseurs de la transition soulignent que l’étude n’affirme pas que le changement de sexe est à l’origine de l’augmentation de la morbidité et de la mortalité. Selon eux, les résultats auraient pu être pires si les participants n’avaient pas changé de sexe.

De nombreux médias ignorent le coût humain de la transition, souvent payé en termes de familles et de vies brisées, affirment les détransitionnistes. Au lieu de cela, ils se posent en défenseurs des droits.

Un récent titre de Vox portait sur les « droits » des enfants transgenres. « Qu’y a-t-il de si effrayant à propos d’un enfant transgenre? Cessez de vous inquiéter de ce qui se passera si nous laissons les enfants changer de sexe. Préoccupez-vous de ce qui se passe si nous ne le faisons pas », lit-on dans le titre.

Environ trois mois après avoir reçu des implants mammaires en 2018, Garcia a su que quelque chose clochait. Il s’est réveillé un jour en ayant l’impression d’avoir fait une terrible erreur.

« Mais qu’est-ce que je suis en train de faire? », se rappelle-t-il avoir pensé. « C’est alors que j’ai regardé mon corps et que j’ai réalisé que, peu importe ce que j’aurais fait, je serais toujours un homme. Je deviendrais juste une caricature de ce que je croyais être une femme ».

Garcia s’est fait retirer ses implants mammaires en 2020 dans le cadre de la détransition, mais il reconnaît qu’il ne sera peut-être plus jamais le même.

Abel Garcia, photographié dans une maison de Dallas le 18 septembre 2022, montre ses cicatrices suite au retrait d’implants mammaires. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)

Garcia a déclaré que des années d’hormones transsexuelles ont rendu la miction difficile. Il craint que les médicaments ne l’aient rendu stérile, une réalité qui briserait son espoir d’avoir un jour des enfants.

Depuis sa détransition, Garcia s’est ouvertement opposé au mouvement de réassignation de genre, qu’il compare à une secte.

Les activistes transgenres prétendent vous « aimer » et devenir votre nouvelle famille, dit-il. Il s’est rendu compte trop tard que leurs tactiques étaient abusives et destinées à diviser les familles.

« Tous ceux qui ne vous soutiennent pas sont taxés de bigots haineux et transphobes », explique Garcia. « Ils essaient de vous ostraciser, de se mettre entre vous et votre famille. »

Comme Garcia, Newgent considère que l’idée de devenir le sexe opposé n’est qu’une illusion.

« Je ne serai jamais un homme » dit Newgent.

Et il n’y a aucun moyen de revenir à l’apparence féminine après l’opération, dit-elle.

Selon Newgent, un schéma de malaise chez certains transsexuels apparaît cinq ou six ans après la fin de toutes les opérations. C’est souvent à ce moment-là qu’ils réalisent qu’ils ne seront jamais du sexe opposé.

Lorsque la réalité s’impose et que les complications surviennent, cela peut donner lieu à une conjonction dévastatrice qui peut pousser certains à se suicider, ajoute-t-elle.

Selon Newgent, la phalloplastie est une procédure « barbare » qui devrait être interdite.

Elle pense que même les meilleurs chirurgiens rencontreraient des difficultés face à la complexité de la reconnexion des vaisseaux sanguins et de l’extension de l’urètre. Il n’est donc pas étonnant que ces opérations échouent.

Après sa phalloplastie, la douleur causée par une infection non diagnostiquée était si forte que Newgent ne parvenait plus à dormir. Les visites aux urgences étaient devenues la norme nuit après nuit, une tentative désespérée de trouver un soulagement, pour s’entendre dire que tout allait bien.

À un certain moment, elle fut persuadée que sa mort était proche. Au début, ce fut un soulagement. Mais ensuite, Newgent, qui a trois enfants, imagina ce que serait leur vie.

Elle promit au Tout-Puissant de raconter au monde l’histoire de ce qu’est réellement la transition.

Finalement, un médecin découvrit la source de la douleur: un poil de six pouces avait poussé à l’intérieur de l’urètre étendu, provoquant une infection. Le chirurgien avait utilisé un type de peau inapproprié qui permettait la croissance de poils à l’intérieur du nouvel appendice, expliqua-t-on à Newgent.

En découvrant que les mêmes procédures sont maintenant pratiquées sur des enfants qui veulent changer de sexe, sa détermination l’a poussée à se battre en s’élevant contre la transition.

Newgent a maintenant un site web appelé TreVoices et déclare qu’il s’agit « du premier site trans contre les groomers« . [NdT. « groomers » désigne les personnes qui manipulent les enfants, soit vers une « transition », soit pour abuser d’eux sexuellement]

Jeff Younger à son domicile au Texas le 16 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)

Younger ne connaît que trop bien les conséquences de la transition des enfants. Vêtu d’un tee-shirt noir portant l’inscription « Save James » sur le devant, il a un regard intense lorsqu’il parle de son fils.

Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, Younger était boxeur dans l’armée et a assumé sa masculinité. Il souhaite que ses fils fassent de même.

Mais son ex-femme a la garde complète des garçons, James et Jude.

Elle a commencé à remettre en question le sexe de James lorsqu’il était tout petit, raconte Younger.

Elle a soutenu que James avait choisi de s’identifier comme fille dès son plus jeune âge. Finalement, elle a procédé à la transition sociale du garçon et l’a présenté à l’école maternelle comme fille. L’école a soutenu cette démarche après la séparation du couple en 2015.

Younger a accusé son ex-conjointe d’avoir conduit leur jeune enfant à une transition sociale avant qu’il ne puisse comprendre le concept ou ses implications. Il a déclaré que James rejetait son identité féminine et ne portait pas de robes chez lui lors des visites.

En 2021, Mary Brown, juge du district de Dallas, a déchu Younger de la plupart de ses droits parentaux, confiant la garde complète de l’enfant à son ex-femme dans le cadre d’une ordonnance temporaire. Cette décision a été prise après que Younger ait été en retard dans le paiement de la pension alimentaire, de l’aide médicale et des intérêts, comme l’avait ordonné le tribunal.

Brown a également ordonné à Younger de payer des centaines de dollars pour chaque visite surveillée et lui a interdit de retirer sa robe à James lorsqu’il lui rendait visite. Younger a refusé d’accepter ces conditions.

Ce qui a commencé comme une bataille pour la garde de son enfant est maintenant entré dans l’arène politique pour Younger.

Au printemps dernier, il a tenté, sans succès, de se faire élire à la législature de l’État dans l’espoir de modifier la loi du Texas, qui rendrait illégale la transition des enfants.

« La puberté est le remède à la dysphorie de genre », affirme Younger.

La tendance à la transition est, selon lui, une « mutilation génitale de masse ».

Il veut à tout prix éviter à son fils le sort réservé à d’autres personnes en transition et s’est engagé à continuer à s’exprimer malgré l’ordre de bâillonnement émis par le juge.

Younger a déclaré qu’il n’abandonnerait jamais son combat pour James.

« Je suis un père texan », a-t-il déclaré. « Je n’abandonne jamais ».


Darlene McCormick Sanchez
Auteur

Darlene McCormick Sanchez travaille pour The Epoch Times depuis le Texas. Elle écrit sur une variété de sujets, en particulier sur la politique texane, la fraude électorale et l’érosion des valeurs traditionnelles. Auparavant, elle a travaillé comme journaliste d’investigation et a couvert la criminalité, les tribunaux et le gouvernement pour des journaux du Texas, de Floride et du Connecticut. Son travail sur la série The Sinful Messiah, qui exposait le leader des Branch Davidians David Koresh, a été nommé finaliste du prix Pulitzer pour le journalisme d’investigation dans les années 1990.

Des musulmans californiens empêchent la cérémonie de Noël – par Yudi Sherman.

Avec un peu de retard…

J’ai perdu quelques lecteurs récemment, principalement pour quatre raisons, à mon avis:

  1. j’ai supprimé le gentil article de Scott Ritter, qui recommandait pour Israël la gentille solution à deux États (on se demande bien comment, d’ailleurs),
  2. j’ai publié un article qui stigmatise (j’adore ce mot) les gentils manifestants pro-Hamas Palestiniens,
  3. j’ai publié sporadiquement ces dernières semaines (je me rattrape maintenant), ce qui ne fidélise pas beaucoup le lecteur,
  4. et ce sont les « fêtes de fin d’années » – autrefois connues sous l’appellation « Noël » – sauf bien entendu si ça dérange les susmentionnés au point 2, avec l’assentiment du gentil gouverneur démocrate Gavin Newsom dont on reparle dans l’article juste après.

Source.


Des musulmans californiens empêchent la cérémonie de Noël

Le drapeau de l’OLP hissé au-dessus du Golden Gate Bridge

Yudi Sherman

8 décembre 2023

Des partisans de l’organisation islamique Hamas ont contraint mardi la ville de Californie à reprogrammer sa cérémonie de Noël et à la remplacer par une diffusion en ligne.

La cérémonie annuelle d’illumination des arbres en Californie, qui se tient chaque année dans un lieu public depuis près de 100 ans, était prévue pour mardi soir. Mais après avoir appris que la Coalition Régionale de Sacramento pour les Droits des Palestiniens prévoyait de marcher sur le Capitole cette nuit-là, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a décidé d’organiser l’événement virtuellement en raison des « manifestations qui se déroulent dans tout le pays ».

« Étant donné que nous continuons à assister à des manifestations dans tout le pays impactant la sécurité des événements à tous les niveaux – et pour la sécurité de tous les membres participants et des invités, y compris les enfants et les familles – la cérémonie de cette année sera virtuelle », a déclaré M. Newsom dans un communiqué de presse.

La cérémonie préenregistrée a été diffusée mercredi soir.

Mercredi matin, quelques heures après la décision de M. Newsom, d’autres partisans islamiques du Hamas ont hissé le drapeau de l’OLP au-dessus du Golden Gate Bridge à San Francisco.

Ces incidents ont suscité des inquiétudes quant à l’expansionnisme musulman, alors que les célébrations de Hanoukka ont également été annulées dans tout le pays.

Le mois dernier, des habitants d’Oakland, en Californie, ont empêché le conseil municipal de condamner le Hamas au motif de « racisme » à l’égard de l’islam.

Le conseil municipal d’Oakland a voté à l’unanimité en faveur d’un cessez-le-feu permanent à Gaza entre Israël et le Hamas. Un membre du conseil a proposé d’ajouter un amendement condamnant explicitement le Hamas, mais il a été immédiatement rejeté par des partisans de l’islam.

« Qualifier le Hamas d’organisation terroriste est ridicule, raciste et fait partie de la propagande génocidaire qui inonde nos médias et que nous devrions faire tout notre possible pour combattre », a déclaré une femme portant un masque.

« En tant qu’Arabe, demander dans ce contexte de condamner le Hamas est très raciste et anti-arabe », a déclaré une autre femme au conseil.

« Question: quelqu’un a-t-il remarqué que ceux qui s’opposent à cette résolution sont de vieux suprémacistes blancs? » a demandé une jeune femme.

« Les entendre se plaindre de la violence du Hamas, c’est comme écouter un homme qui bat sa femme se plaindre lorsque celle-ci se redresse enfin et se défend », a déclaré un manifestant de sexe masculin.

« Je soutiens le droit des Palestiniens à résister à l’occupation, y compris par l’intermédiaire du Hamas, la branche armée de la résistance palestinienne unifiée », a déclaré une autre femme.

« Le Hamas n’est pas une organisation terroriste simplement parce que les États-Unis et Israël le considèrent comme tel », a déclaré une autre femme qui a apparemment téléphoné au cours de la réunion. « Le Hamas est une organisation de résistance qui lutte pour la libération du peuple palestinien sur sa terre. »

Vaccination Covid obligatoire pour les bébés brésiliens.

On citait dans l’article précédent le serial killer communiste à la tête du gouvernement brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva. On peut également ajouter ceci à son brillant palmarès: la solution au problème de la pauvreté dans le pays. La vidéo où il se fait injecter de l’eau salée, je suppose – on est jamais trop prudent – est particulièrement édifiante.

Deux articles sur le sujet qui se complètent assez bien – il y a juste deux fois la même citation.

PS: j’ai traduit en français plus ou moins correct son babil de crétin analphabète.

PPS: j’ai un souci de santé qui me cloue à la maison, je vais donc en profiter pour publier.

Source du premier, source du deuxième.


Le Brésil va forcer les enfants à se faire vacciner contre le COVID

Martin Armstrong

10 novembre 2023

Je vous avais conseillé de porter votre regard sur le Brésil en 2024, et ce pour plusieurs raisons. Luiz Inácio Lula da Silva, connu sous le nom de Lula, est une marionnette du Forum Économique Mondial. À l’instar de ce qui s’est passé aux États-Unis, le Brésil est passé d’un « président de droite radicale » à une marionnette mondialiste installée. Lula soutient toutes les causes du FEM, du changement climatique à l’élimination de la monnaie telle que nous la connaissons. En 2010, Lula est intervenu lors d’un événement pour déclarer « la nécessité d’établir un nouvel ordre économique international, plus juste et plus démocratique« .

Nous savons maintenant que les vaccins COVID inefficaces n’étaient qu’un outil de contrôle de la population et d’adaptation des masses à des lois qui violent leur autonomie corporelle. Ainsi, en 2024, le Programme National d’Immunisation brésilien (PNI) rendra obligatoire le vaccin COVID. « Pendant la pandémie, un programme distinct a été mis en place pour distribuer le vaccin COVID-19 en dehors de notre programme national. Cette année, nous intégrons ce vaccin dans le programme national de vaccination », a expliqué Ethel Maciel, Secrétaire à la santé et à la surveillance de l’environnement au Ministère de la Santé.

Le Brésil a en fait élargi les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, les qualifiant de « limitées ». Bolsonaro a hésité à vacciner la population et a été publiquement humilié pour avoir suggéré des traitements alternatifs comme l’ivermectine. Lula a veillé à ce que la majorité des Brésiliens se fassent vacciner, 82% de la population ayant reçu au moins deux doses. Les parents étaient réticents à faire vacciner leurs enfants en raison de ce que les médias ont appelé « la campagne de désinformation de Bolsonaro », et le vaccin COVID sera donc inclus dans les vaccinations annuelles obligatoires. Les bébés de six mois devraient recevoir le vaccin. La dernière campagne vise spécifiquement les enfants de moins de 5 ans, et le Ministère de la Santé a lancé une campagne massive dans tout le pays pour promouvoir ce poison.

Si on ne peut pas faire de choix relatifs à la santé de son enfant, c’est qu’on ne vit pas dans un pays libre.


Le Brésil rend obligatoire le vaccin COVID-19 pour les enfants

La vaccination des enfants requise pour bénéficier de l’aide sociale

Yudi Sherman

1er novembre 2023

Le Ministère de la Santé brésilien a annoncé mardi que le vaccin COVID-19 serait désormais ajouté au Programme National de Vaccination (PNI) annuel obligatoire pour les enfants.

L’administration Lula donnera la priorité aux enfants âgés de six mois à cinq ans pour les vaccins, rapporte Gazeta Brasil.

« Pendant la pandémie, un programme parallèle a été créé pour rendre opérationnel le vaccin Covid-19, en dehors de notre programme national », a déclaré Ethel Maciel, secrétaire à la santé et à la surveillance de l’environnement au Ministère de la Santé. « Cette année, nous avons intégré le vaccin contre le Covid-19 dans le programme national de vaccination. Le vaccin est désormais recommandé dans le calendrier des enfants. Pour tous les enfants nés ou séjournant au Brésil, âgés de 6 mois à moins de 5 ans, le vaccin devient obligatoire dans le calendrier de vaccination ».

Les parents d’enfants non vaccinés se verront refuser l’aide sociale et pourront être soumis à des amendes, rapporte Revista Oeste. Les enfants non vaccinés se verront refuser l’accès aux écoles.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva s’est montré ouvertement totalitaire à l’égard des vaccins, qu’il a qualifiés de « garantie de vie », et a accusé les parents qui ne vaccinent pas leurs enfants de ne pas les aimer.

« Pour l’amour de Dieu, nous ne pouvons pas être ignorants au point de penser qu’il ne vaut pas la peine de se faire vacciner », a déclaré Lula. « Je ne cesse de me demander quel genre d’amour porte cette mère à ses enfants pour ne pas s’occuper d’eux au moment le plus important, celui où ils peuvent être vaccinés et éviter une maladie plus délicate dans leur vie », a-t-il ajouté.

En janvier, peu après avoir pris ses fonctions pour la troisième fois, Lula a annoncé qu’il subordonnerait le programme d’aide sociale brésilien Bolsa Familia à la vaccination des enfants. Bolsa Familia fournit une aide sociale aux familles brésiliennes qui ont des enfants jusqu’à leurs 17 ans et qui vivent dans la pauvreté ou l’extrême pauvreté.

« La Bolsa Familia revient, et elle revient avec quelque chose d’important : elle revient avec des conditions. Les enfants doivent aller à l’école. S’ils ne vont pas à l’école, la mère perd le bénéfice de l’allocation », a déclaré Lula. « Les enfants doivent être vaccinés. Supposons qu’ils n’aient pas de certificat de vaccination. Dans ce cas, la mère perd le bénéfice de l’allocation ».

En décembre, Lula a promis d’utiliser le pouvoir de sa fonction pour obliger les opposants au vaccin COVID-19 à s’excuser.

« Nous ne pouvons pas, à la hâte, penser que nous allons annoncer le vaccin et que les gens iront le prendre. Non. Les gens doivent être à nouveau convaincus de l’efficacité du vaccin, et nous allons devoir demander des excuses à un grand nombre de personnes qui se sont opposées au vaccin », a déclaré M. Lula, selon CNN Brasil.

M. Lula, qui pratique la religion officielle du Brésil, le catholicisme, a également promis de s’attaquer aux églises évangéliques et de les confronter à leur position sur les injections.

« Je compte au moins me rendre dans plusieurs églises évangéliques et discuter avec leurs dirigeants de la question suivante: « Quel est votre comportement en ce qui concerne la question des vaccins? Sinon, nous vous tiendrons pour responsables de la mort de certaines personnes », a déclaré M. Lula.

En avril, le Ministère de la Santé brésilien a exigé du Conseil Fédéral de Médecine (CFM) des mesures contre les experts en santé qui n’acceptent pas tous les vaccins, ce qu’il a qualifié de « négationnisme ». Le ministère a affirmé que des informations erronées ont été propagées par des professionnels dans tous les domaines de la santé et que « l’hésitation face aux vaccins a causé du tort à la population ».

Pour étayer ses propos, le ministère a cité l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a déterminé que l’hésitation vaccinale était l’une des dix plus grandes menaces pour la santé mondiale.

COP28: le projet mondialiste n’a jamais été aussi flagrant – par Kit Knightly.

« Le langage politique est conçu pour faire paraître les mensonges véridiques et les meurtres respectables, et pour donner une apparence de solidité à du vent ».

George Orwell

Bon, le COP28… J’étais disposé à écrire mon propre article là-dessus mais, bien que je n’aime pas beaucoup Kit Knightly ni OffGuardian, celui-ci fera l’affaire, moyennant le court préambule qui suit.

Comme on le voit depuis quelques mois – curieusement, depuis la sortie des mesures Covid – le langage « climatique » devient exponentiellement délirant. Il est possible que ces gens soient légitimement fous mais c’est difficile à dire: leur médiocrité est telle que ça passerait inaperçu. Non, ce qui motive leur spectaculaire étalage d’idiotie, c’est qu’ils sont pressés. Et il y a une raison.

Pourquoi l’urgence climatique est-elle urgente, à votre avis? L’actuel cycle de réchauffement – qui a fait augmenter naturellement le taux de CO2 atmosphérique – se termine dans deux ans, après quoi les températures vont se mettre à diminuer, ce qui sera suffisamment perceptible d’ici cinq ans pour que le trucage actuel des chiffres, déjà assez pitoyable, devienne infaisable. Il faut donc imprimer et distribuer quelques trillions d’ici là pour que la magie opère.

Comme vous le savez, le CO2 atmosphérique provenant de l’activité humaine (4% de 0,04%) n’a strictement aucun effet mesurable sur le climat global – j’ai encore un truc à publier sur le sujet. C’est l’aménagement des sols – principalement l’artificialisation et l’urbanisation – qui modifie les sous-climats locaux (voir mes traductions de John Dee), variations dont on se sert pour établir analyses fallacieuses et prévisions grotesques – sur base de « modélisations » – dont aucune ne s’est jamais réalisée. L’objectif de cette opération n’a donc absolument rien à voir avec le climat. Alors, avec quoi?

Eh bien, le pétrole.

L’ordre du jour est que le prix du pétrole doit augmenter, la consommation énergétique doit diminuer et l’élevage industriel doit disparaître – ce qui énerve les auteurs comme Knightly et la plupart de leurs lecteurs.

Désolé, mais je suis entièrement d’accord sur tous ces points.

En fait, je pense même qu’ils sont largement insuffisants et surtout, qu’ils interviennent trop tard. Je l’ai écrit, le prix du pétrole aurait dû être beaucoup plus élevé dès le départ, ce qui aurait freiné l’industrialisation démesurée de tout – surtout de secteurs auxquels il ne fallait pas toucher – et empêché la carte économique et énergétique du monde actuel, la pire configuration de l’Histoire, où la Chine fait fabriquer de la camelote par ses esclaves pour alimenter la consommation globale, où l’agriculture intensive organisée au niveau international a privé les régions de leur autonomie, où les intérêts pétroliers et gaziers foutent le bordel permanent dans la géostratégie globale (cf. Israël/Palestine, Arabie Saoudite/Yemen, Irak/Koweit, Russie/Tchétchénie, etc.) et où l’Occident fait encore semblant d’être riche. Excepté les quelques idiots utiles de « Stop Oil » et consorts, qui en seraient les premières victimes, personne dans la classe improductive occidentale (donc l’immense majorité), n’est prêt à abandonner ce « progrès », qui n’est qu’une émanation de la notion de « croissance », elle-même issue de l’usure bancaire. Le monde contemporain est un projet financier, basé sur l’utilisation du pétrole et incapable de fonctionner sans, comme une Cadillac avec une pile 9V, ce qui est une bonne image de la capacité énergétique du « renouvelable ». Malheureusement, la vieille bagnole va droit dans le mur et ceux qui sont à bord ont oublié comment marcher.

Y a-t-il moyen de sortir de cette course en avant, sans faire huit milliards de victimes? La solution de l’élite mondiale est l’établissement d’un régime communiste global, la destruction de la science, la maîtrise totale de la consommation et l’abrutissement généralisé – le Nouveau Normal. Et vraisemblablement la « dépopulation » des zones les plus énergivores, c’est-à-dire nous – le bilan des injections Covid ne devrait laisser aucun doute à ce sujet. C’est ce contre quoi s’insurgent des auteurs comme Kit Knightly, qui revendiquent qu’on subvienne à leurs besoins juste parce qu’ils l’exigent, et qu’on soit généralement gentil avec eux. Bonne chance…

Une autre solution serait de tout arrêter, c’est-à-dire laisser crever ce système et apprendre à faire sans. Ce n’est évidemment pas l’option la plus séduisante, ni la plus reposante, et encore moins la plus sûre. Mais, sauf erreur ou omission de ma part, je pense que c’est la seule.

Source.


COP28: le projet mondialiste n’a jamais été aussi flagrant

Kit Knightly

4 décembre 2023

Ce matin marque le quatrième jour du sommet sur le changement climatique qui se tient à Dubaï depuis deux semaines.

Oui, comme chacun peut le constater pour la millième fois, de véritables flottes de jets privés se sont posées dans le désert pour permettre aux banquiers et aux milliardaires de discuter des mesures à prendre pour nous empêcher de rouler en voiture ou de manger trop de fromage.

Quel est l’ordre du jour? Le mondialisme, et cela n’a jamais été aussi évident.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva l’a dit en substance:

La planète en a assez des accords sur le climat non respectés. Les gouvernements ne peuvent se soustraire à leurs responsabilités. Aucun pays ne résoudra ses problèmes seul. Nous sommes tous obligés d’agir ensemble au-delà de nos frontières ».

Les discours d’ouverture de jeudi ont été, comme on pouvait s’y attendre, empreints de pessimisme, Son Altesse Royale Charles III et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, se livrant au traditionnel jeu du bon et du mauvais flic.

Charlie a prévenu que nous nous embarquions dans une « expérience gigantesque et effrayante », demandant « à quel point nous sommes prêts à rendre notre monde dangereux ».

Tony, quant à lui, n’a offert qu’une infime parcelle d’espoir aux dirigeants mondiaux:

Il n’est pas trop tard […] Il est possible d’éviter que la planète s’écrase et brûle [NdT. référence à un crash d’avion]. Nous disposons des technologies nécessaires pour éviter le pire du chaos climatique – si nous agissons maintenant ».

Les deux semaines restantes seront sans doute consacrées aux lobbyistes, aux banquiers, aux membres de la famille royale et aux hommes politiques qui décideront exactement comment ils vont « agir ». Ou, plus précisément, comment ils vont vendre leurs actions déjà convenues à leurs populations de bétail.

Ils nous annoncent littéralement leurs projets, il suffit de les écouter.

Par exemple, les journées de vendredi et samedi ont été consacrées au « Sommet Mondial de l’Action pour le Climat », au cours duquel plus de 170 dirigeants mondiaux se sont engagés à soutenir l’Agenda 2030.

Le site web de la COP28 s’en vante fièrement :

Les 1er et 2 décembre, 176 dirigeants mondiaux se sont réunis pour le Sommet Mondial de l’Action pour le Climat (SMAC), signalant une nouvelle ère d’action climatique d’ici à 2030.

Soit 176 dirigeants mondiaux sur environ 195 pays, ce qui couvre plus de 90% de la planète.

Parmi les accords et les engagements signés au sommet jusqu’à présent figure la « Déclaration des Émirats sur l’agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l’action climatique ». Selon la BBC, cette déclaration s’engage à:

s’attaquer aux aliments qui réchauffent la planète »

Nous assistons tous à cette comédie depuis assez longtemps pour comprendre ce que cela signifie, non?

Cela signifie plus de viande ni de produits laitiers, et beaucoup plus d’insectes et de cubes de soja OGM.

Ils ne le disent jamais, bien sûr. En fait, ils ne mentionnent jamais d’aliments ou de pratiques spécifiques [vous pouvez lire l’intégralité de la déclaration ici].

Au lieu de cela, ils se contentent d’utiliser des phrases comme « orienter les politiques [pour] réduire les émissions de gaz à effet de serre », ou « passer de pratiques plus émettrices de gaz à effet de serre à des approches de production et de consommation plus durables ».

Maintenir un déni plausible par le biais d’un langage vague fait partie du jeu, mais quiconque prête attention sait exactement de quoi ils parlent.

Et ce n’est pas tout. Les dirigeants mondiaux ont également convenu de créer un « fonds pour les pertes et les dommages », une ressource de 430 millions de dollars destinée aux pays en développement qui ont besoin de se « remettre » après avoir été « endommagés » par le changement climatique.

Ajay Banga, directeur de la Banque Mondiale, cette célèbre organisation caritative, est tout à fait favorable à cette idée et soutiendra le projet en acceptant de « mettre en pause » les remboursements de la dette de tout gouvernement touché par le changement climatique.

On sait comment cela fonctionne, on a vu la même chose dans les amendements du RSI à la suite du Covid – c’est une réserve de pots-de-vin. Celle-ci servira à la fois à appuyer le narratif du changement climatique et à édicter des politiques dans le tiers-monde. Tout gouvernement d’un pays en développement désireux d’obtenir une part de ce gâteau devra parler publiquement de tous les impacts négatifs du changement climatique sur son pays.

Dans le même temps, pour avoir accès à l’argent, ils devront très certainement accepter d’« adopter des politiques respectueuses du climat » et/ou de soumettre leurs politiques climatiques à un « groupe d’experts indépendants » nommé par les Nations Unies.

Le président du Kenya s’est déjà exprimé à ce sujet:

En Afrique de l’Est, des inondations catastrophiques ont suivi la sécheresse la plus grave que la région ait connue depuis plus de 40 ans… La tendance à ignorer les besoins de l’Afrique en matière de développement et d’industrie n’est plus une position tenable… Faire de l’Afrique une centrale verte n’est pas seulement essentiel pour le continent, c’est aussi vital pour l’industrialisation mondiale et la décarbonisation. »

…on peut presque voir les signes de dollars dans ses yeux.

Outre l’engagement en matière d’alimentation et le fonds pour les pertes, il y a l’Engagement Mondial pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique, qui vise à accroître la dépendance aux « énergies vertes ». Plus de 120 pays l’ont signé.

Enfin, il y a l’Engagement Mondial sur le Méthane, qui a été signé par 155 gouvernements ainsi que par 50 compagnies pétrolières.

Ces dernières représentent environ la moitié de la production mondiale de pétrole et veulent uniquement aider la planète, elles n’ont aucun intérêt financier dans cette situation [NdT. c’est faux mais je suppose que c’est de l’humour].

Il y a aussi la Déclaration sur le Climat, l’Aide, le Relèvement et la Paix, plus modeste, qui a été signée par seulement 70 pays (et 39 ONG). Cette déclaration souligne le lien entre la guerre et les émissions de carbone et vise à « renforcer le soutien financier en faveur de la résilience climatique dans les régions fragiles et déchirées par la guerre », ce que cela signifie concrètement, je ne sais pas trop.

Et, bien sûr, 124 pays (dont l’UE et la Chine) ont signé l’inévitable « Déclaration sur le Climat et la Santé ».

Elle est financée à hauteur d’un MILLIARD de dollars par des donateurs tels que la Fondation Rockefeller, et vise prétendument à

mieux exploiter les synergies à l’intersection du changement climatique et de la santé pour améliorer l’efficacité et l’efficience des flux financiers ».

… ce qui est sans doute la pire phrase jamais écrite.

J’ai suffisamment écrit sur les objectifs qui sous-tendent l’établissement d’un lien entre le changement climatique et la santé publique pour toute une vie. Vous pouvez lire une analyse plus approfondie du sujet ici, ici et ici… et ici et ici et ici.

Tout cela va culminer dans ce qu’ils appellent le « Global Stocktake ». Il s’agit essentiellement d’un rapport à mi-parcours pour les accords de Paris, qui peut être « utilisé pour accélérer l’ambition dans leur prochain cycle de plans d’action climatique prévu pour 2025 ».

Quelle que soit la signification de l’expression « utilisé pour accélérer l’ambition », vous pouvez être sûrs que tous les gouvernements participants s’y conformeront avec plaisir.

Cela inclut tous les gouvernements de l’OTAN, de l’Union européenne et des BRICS, au fait.

Cela inclut les États-Unis et la Chine. Cela inclut la Russie et l’Ukraine.

Cela inclut Israël… et la Palestine.

Bien sûr, on signale un soupçon d’animosité, certaines délégations ayant quitté avec fracas des réunions avec les Israéliens, mais fondamentalement, même les victimes et les auteurs d’un génocide peuvent apparemment surmonter leurs inconciliables divergences pour accepter de faire semblant que le changement climatique est un vrai problème.

En gros, c’est une nouvelle version du Covid.

Nous savons que, comme pour le Covid, le récit officiel du changement climatique est un mensonge.

Nous savons que, comme pour le Covid, le changement climatique est utilisé comme prétexte pour instaurer un contrôle social massif et une gouvernance mondiale.

Et nous savons que, comme pour le Covid, presque tous les gouvernements mondiaux, des deux côtés de tous les clivages, le soutiennent.

Même s’ils ne sont pas toujours d’accord, même s’ils sont heureux de tuer leurs citoyens respectifs en grand nombre, ils sont tous à bord du même train de la prospérité mondialiste, ils vont tous dans la même direction vers la même destination, et cela n’a jamais été aussi évident.


Bonus:

Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle – par Tyler Durden.

Ce billet de Tyler Durden donne la raison pour laquelle j’ai supprimé de ce blog l’article précédent de Scott Ritter. Aussi rigoureuses soient ses analyses militaires, sa vision politique reflète surtout celle de la Fédération de Russie, son nouvel employeur, qui n’est pas forcément dans l’intérêt du bloc d’en face – et énerve considérablement M. Weitman.

Le problème de ce conflit est précisément sa récupération politique, conçue pour diaboliser la vieille droite – le fauteur de guerre – au profit de la gauche – source de paix. Le court historique de Durden servira ici à rappeler de quel genre de paix il s’agit, et quel est son prix.

Source.


Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle

par Tyler Durden

Vendredi 1er décembre 2023

Au cours des premières années de la Révolution Culturelle, Mao et les communistes purs et durs furent confrontés au déclin croissant de leur influence sur la société chinoise, car leurs opposants politiques souhaitaient des marchés plus libres et des changements dans la structure du pouvoir du PCC. Afin de rétablir sa domination, Mao exploita la naïveté et l’impulsivité des jeunes en âge d’aller à l’université et recourut à la propagande pour éveiller leurs penchants naturels à la rébellion et évoquer ainsi un cri de ralliement en faveur du renouveau communiste. Après avoir suscité la ferveur idéologique, c’est la peur qui allait devenir l’arme ultime de Mao.

C’est ainsi que débuta la Révolution Culturelle, une guerre contre les valeurs concurrentes et les ennemis politiques de Mao, déguisée en « activisme de la jeunesse ». La foule devint l’armée itinérante de l’establishment, terrorisant la population en ciblant les symboles de ce qu’elle appelait les « Quatre Vieilleries » [NdT. ici]:

Les vieilles cultures, les vieilles idées, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes. En d’autres termes, tout ce qui était susceptible de faire obstacle au culte communiste dans l’esprit du public. Aucune idée n’était autorisée en dehors des idées d’extrême gauche.

Les musées furent contestés, saccagés et détruits. Des centres d’apprentissage furent fermés. Des statues, des œuvres d’art et des symboles de l’histoire de la Chine furent démolis. Des propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers furent harcelés, battus ou tués. Des séances de lutte [NdT. ici] étaient organisées régulièrement, les foules traînant les accusés devant des tribunaux fantoches et les forçant à confesser le péché de ne pas être assez communistes.

Finalement, le meurtre et le génocide furent rationalisés en tant que tactique pour l’avancement de la révolution. Tant que les activistes tuaient les ennemis potentiels de Mao et maintenaient la population sous contrôle, ils n’étaient pas inquiétés. La Garde Rouge avait pour ordre de ne pas intervenir et de permettre aux activistes de faire ce qu’ils voulaient. Il n’y avait aucun espoir pour les personnes désignées par la foule; personne ne viendrait les sauver. Il fallait faire quotidiennement étalage [NdT. « virtue signal », ici] de sa loyauté envers la menace rouge et Mao, et même dans ce cas, on n’était pas sûr d’être en sécurité.

Si tout cela vous semble familier, c’est parce que ces mêmes tactiques sont utilisées aujourd’hui par l’establishment et la gauche politique en Amérique et en Europe. Nous n’en sommes pas encore au stade des massacres au nom de la « diversité, de l’équité et de l’inclusion », mais avec un peu de temps, c’est probablement ce vers quoi se dirige la civilisation occidentale.

L’hystérie Black Lives Matter est désormais en perte de vitesse [NdT. un des fondateurs de BLM a affirmé son soutien à Donald Trump le mois dernier sur Fox News] le public est de plus en plus lassé par la propagande militante des homosexuels et des transgenres, le battage médiatique entourant le 6 janvier ne parvient pas à dresser le public contre les conservateurs comme l’espéraient les médias, et plus personne ne se soucie de l’alarmisme sur le changement climatique – la gauche politique se retrouve sur une trajectoire de perte de crédibilité à mesure que tous ses sujets d’actualité préférés passent à l’arrière-plan. Elle a besoin d’un nouveau conflit à coopter.

La guerre entre le Hamas et Israël est subitement devenue la préoccupation majeure des gauchistes occidentaux. La plupart d’entre eux n’ont jamais voyagé dans la région, n’ont aucun lien génétique ou culturel avec elle, n’ont reçu aucune éducation historique sur les origines de cette division et beaucoup d’entre eux pensent réellement que la culture musulmane est compatible avec les idéaux progressistes.

C’est manifestement très étrange. Il n’y a pas si longtemps, ces mêmes militants défendaient avec acharnement Israël et des organisations comme l’ADL, accusant ses critiques conservateurs d' »antisémitisme ». Aujourd’hui, ils scandent des slogans tels que « de la rivière à la mer », un mantra appelant à éradiquer Israël.

Pourquoi les gauchistes prennent-ils parti sur la question d’Israël? Parce que c’est politiquement commode. Ils se moquent bien du sort des Palestiniens ou des Israéliens, ils ne s’intéressent qu’aux mouvements de pouvoir social et à l’utilisation de ces causes pour satisfaire leurs objectifs. Pendant un certain temps, la cause israélienne/juive leur a été utile. L’ADL et d’autres organisations similaires servaient d’amplificateur à l’activisme woke et les conservateurs pouvaient être diabolisés en tant que racistes s’ils dénonçaient les opérations de l’ADL. Les deux groupes travaillaient en équipe.

Aujourd’hui, Israël est plus utile à la gauche en tant que monstre à abattre, car celle-ci a des vues sur ce qu’elle considère comme une ressource inexploitée parmi les migrants musulmans, qui majoritairement haïssent aussi l’Occident. L’appel à la « décolonisation » est le thème récurrent; qu’il s’agisse d’Israël, des États-Unis ou de l’Europe, la finalité est la déconstruction de toutes les idées qui ne relèvent pas de l’idéologie « woke« . La décolonisation n’est rien d’autre qu’un prétexte – une façon de dissimuler une déclaration de guerre derrière le masque vertueux de l’activisme. Et tout comme lors de la Révolution Culturelle en Chine, les forces de l’ordre censées contrôler les actes d’intimidation sont visiblement absentes ou réduites à l’impuissance. C’est comme si elles avaient reçu l’ordre de limiter leur intervention au minimum.

Une enseignante est contrainte de se cacher dans une pièce fermée à clé pendant qu’une foule d’élèves se déchaîne après avoir appris qu’elle avait assisté à un rassemblement pro-israélien. Cela s’est passé dans un lycée du Queens, à New York.

L’objectif de cette révolution est de démanteler les « Quatre Vieilleries » de l’Occident, et les gauchistes espèrent que les migrants musulmans seront la force de frappe qui les aidera à achever le travail.

Ils tentent de consolider un large éventail de causes incompatibles entre elles dans un cadre qu’ils seront capables de contrôler, mais il est difficile de voir exactement comment leur organisation pourrait fonctionner. Les progressistes peuvent-ils conjuguer les causes du féminisme, socialisme, athéisme et endoctrinement LGBT avec la culture musulmane de la charia, qui cherche à toutes les abolir? On peut en douter, mais les deux groupes semblent se considérer comme mutuellement bénéfiques pour l’instant.

Lorsque les musulmans auront joué leur rôle, les progressistes les jetteront également dans la fosse aux déplorables [NdT. l’appellation des électeurs de Trump aux US], tout comme ils se sont retournés contre leurs anciens alliés d’Israël. En attendant, on continuera à voir des vagues successives de mouvements de foule aux États-Unis et en Europe, où des slogans musulmans et du Hamas côtoieront des pancartes de protestation BLM, Antifa, féministes et LGBT. C’est une révolution culturelle; son objectif est de détruire l’ancienne culture par tous les moyens nécessaires et de régler le reste plus tard.

Nouvelles du front.

Je lis les nouvelles pour que vous n’ayez pas à le faire

« Les recherches de nombreux commentateurs ont déjà jeté beaucoup d’obscurité sur cette question, et il est probable que, si elles se poursuivent, nous ne saurons bientôt plus rien du tout à son sujet. »

Mark Twain

Injections, climat, économie, énergie, transmaoïsme et maintenant Gaza: excepté ceci sur OffGuardian, personne ne semble faire le lien entre cette dernière opération et les précédentes. C’est pourtant simple. Le lien, c’est le basculement dans le communisme – alias le « plus grand complot de l’Histoire ». Nous vivions dans l’abondance économique, énergétique et agricole1. Le pouvoir politique n’avait plus vraiment de raison d’être, la suite pouvant être gérée par une simple bureaucratie. On a donc créé de nouvelles crises.

Au-dessus du politique, il y a une technocratie, aux commandes depuis des siècles: une technocratie d’abord financière qui cède graduellement le pas à une technocratie digitale. Sa force c’est l’information: celle qu’elle récolte, celle qu’elle cache, celle qu’elle manipule et celle qu’elle crée selon ses besoins. Il lui est donc nécessaire de contrôler la science, l’histoire, l’économie, etc. ce qui est plus facile si on dispose d’un outil universel. Cet outil, c’est le communisme. Le Grand Reset, le Green New Deal, la taxe carbone, la monnaie digitale et ce genre de projets délirants – j’allais oublier les pandémies – en sont la version actuelle et le Forum Économique Mondial, les nouveaux bolchéviques. Ils servent à remplacer les régimes stables – c’est-à-dire de droite ou théocratiques – dans le chemin du « progrès » par du marxisme politique, économique, idéologique et maintenant sanitaire, qui leur permettent de tout contrôler et de tout piller. Vous aurez remarqué, et j’ai assez écrit et publié d’autres auteurs sur le sujet.

Mais…

On ne passe d’un modèle à l’autre d’un claquement de doigts – même si on est très pressé, ce qu’ils sont manifestement. Il faut encore parfois sortir de la boîte quelques vieux outils, un peu usés, un peu salissants, certes, mais tellement efficaces. Les guerres, par exemple.

Bon, Gaza2. Question infos, les deux camps ne se privent pas de raconter tout et n’importe quoi. Exemple: Scott Ritter démonte ici (cité par Peter Lincoln puisque je n’ai pas accès au site web de RT) cette histoire d’hôpital détruit par un missile israëlien.

… on peut avancer l’hypothèse suivante.

Une cellule du Hamas a été contrainte de quitter son abri souterrain et de prendre position dans le parking de l’hôpital Al-Ahli. La déclaration de Naftali concernant le Hamas « lançant des roquettes à partir d’hôpitaux » et « utilisant des civils comme boucliers humains » implique également un aperçu de la méthodologie opérationnelle des personnes ciblées.

Cette spécificité suggère que les Israéliens utilisaient des renseignements très précis, tels que la capacité d’intercepter et de suivre les communications associées à une cellule ou à un dirigeant spécifique du Hamas.

Mais pourquoi le Hamas supprimerait-il les preuves qu’Israël a effectivement mené la frappe sur l’hôpital? Si une roquette Mikholit était en fait le coupable, le Hamas disposerait sans aucun doute des preuves matérielles nécessaires pour étayer cette conclusion. L’un des problèmes que pourrait poser la publication de telles informations est qu’elle modifie le scénario d’une manière qui pourrait être gênante pour le Hamas. Dans l’état actuel des choses, le Hamas contrôle un récit qui se prête commodément à l’indignation mondiale suscitée par les bombardements aveugles d’Israël sur Gaza et le massacre de civils qu’ils ont entraîné. L’indignation suscitée par ces actions israéliennes s’est cristallisée autour de l’incident de l’hôpital Al-Ahli. Elle s’est manifestée par des manifestations dans le monde entier qui, au fur et à mesure qu’elles se déroulent, profitent clairement au Hamas.

Si le Hamas devait produire des preuves attestant que l’attaque n’était pas le résultat d’un bombardement israélien aveugle, mais qu’elle avait été menée à l’aide d’une roquette Mikholit, la situation changerait radicalement. Loin d’être un cas de massacre gratuit, l’attaque revêtirait plutôt le caractère d’une action israélienne délibérée contre une cellule du Hamas dont l’existence et les activités ne seraient pas rendues publiques par le Hamas – surtout si les faits se prêtent à un récit selon lequel le Hamas utiliserait les civils palestiniens entassés sur le parking de l’hôpital comme boucliers humains.

Les sensibilités opérationnelles des deux parties conduiraient, dans un tel scénario, Israël et le Hamas à dissimuler la vérité sur ce qui s’est passé à l’hôpital Al-Ahli, une collusion perverse avec un fait commun: la volonté des deux parties de traiter le peuple palestinien comme des pions tragiques dans une lutte de pouvoir plus large entre deux puissances opposées qui sont toutes deux criminellement indifférentes au carnage humain qui en résulte.

Israël et le Hamas mentent donc entre leurs dents – c’est la guerre! – avec deux versions sur mesure du même événement: une pour énerver les pro-Palestiniens, l’autre pour exciter les pro-Israëliens. Comme je l’ai déjà rappelé, les juifs et le musulmans sont parfaitement capables de vivre en paix, sauf si on monte sciemment les uns contre les autres. Pour ce faire, on donne aussi à lire aux miliciens israëliens ce genre de littérature – des passages du Talmud assez gratinés – lors de leur formation. C’est un premier point. Je signale au passage que l’hôpital en question est chrétien

Deuxième point (traité dans mon article précédent) l’apparition d’une cinquième colonne dans l’armée israëlienne, qui défend les droits de la communauté trans, une des chevilles ouvrières de l’anti-sionisme. Il y aurait donc comme un paradoxe: dans l’armée israëlienne – dont la vocation est de défendre son État – une faction milite pour un groupe qui veut abattre cet État.

Exemple: Ita Segev est un trans h/f israëlien exilé aux States. Voici son pamphlet:

Israël produit les hormones dont j’ai besoin, mais je soutiens la libération de la Palestine

« Une grande partie de la communauté transgenre aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions affirmatives et la revendication de liberté de nos frères et sœurs palestiniens. »

18 mai 2018

Je suis une femme trans israélienne qui a désespérément besoin que la Palestine soit libre. J’en ai besoin parce que je refuse d’accepter que le massacre de manifestants pacifiques à Gaza soit le fait de mon peuple. J’en ai besoin parce que je comprends que la libération des transgenres et la libération des Palestiniens sont liées.

Il y a environ 10 mois, j’ai décidé de commencer un traitement hormonal substitutif et de procéder ainsi à une transition médicale. De nombreuses raisons ont motivé cette décision, mais l’une d’entre elles était la prise de conscience que le fait d’avoir grandi en tant qu’Israélien et trans à Jérusalem, tout en étant censé devenir un homme sioniste, avait laissé des séquelles dans mon corps. J’avais besoin d’aide pour guérir, et j’ai senti que le fait de grandir dans un corps plus rond et plus tendre m’aiderait à me connecter à l’enfant féminin épris de justice qui est en moi, et que le fait d’avoir un tel corps m’aiderait à grandir depuis ce lieu de douceur.

J’étais déjà ancrée dans mon identité israélienne antisioniste. Après avoir déménagé à New York, j’ai été ravie de découvrir que le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) me permettait de travailler de manière non violente et tangible sous la direction des Palestiniens pour mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine. Pourtant, je continuais à souhaiter secrètement un moment qui me soulagerait des difficultés de mon passé. Et j’ai décidé que ce serait le moment de commencer les hormones.

J’ai donc attendu le nouvel an juif pour me rendre à la pharmacie et entamer cette phase de ma transition. J’ai imaginé le petit rituel que je ferais en prenant cette première pilule de couleur sarcelle – nouvelle année, nouvelle juive, nouvelle moi. Mais lorsque la pharmacie m’a remis les flacons contenant mes médicaments, j’ai regardé l’étiquette portant la mention « produit par Teva Pharmaceuticals » et mon cœur s’est arrêté.

Teva, un mot qui signifie « nature » en hébreu, est une entreprise pharmaceutique appartenant à Israël dont j’ai vaguement entendu parler en tant que participant à l’économie de l’occupation. Je me suis dit qu’il devait s’agir d’une erreur.

« Excusez-moi », ai-je dit lorsque je suis retournée voir mon pharmacien. « Cet œstrogène est produit par une entreprise israélienne et je suis une partisane du BDS. Pourrais-je, s’il vous plaît, obtenir une ordonnance d’un autre fabricant? »

Le pharmacien s’est empressé de répondre: « C’est le seul fabricant que nous vendons ».

J’étais sous le choc. Comment était-ce possible? En rentrant chez moi, j’ai envoyé un texto à toutes mes sœurs trans médicalisées et je leur ai posé une question simple: « Qui fabrique vos hormones? » Beaucoup d’entre elles ne le savaient pas. Il faut beaucoup de luttes et de questionnements pour que de nombreuses personnes trans mettent la main sur ce médicament qui sauve des vies, et une fois que c’est le cas, nous voulons démarrer immédiatement et mettre un terme aux questions relatives à la validité de notre identité et de nos choix. Mais mes sœurs ont entendu l’urgence de mon appel et se sont renseignées. Au fur et à mesure que les réponses arrivaient, toutes [les hormones] provenaient soit de Teva, soit d’une entreprise qu’une recherche rapide sur Google permettait d’identifier comme étant liée à Teva.

Comment cette seule entreprise israélienne a-t-elle pu jouer un rôle aussi important sur le marché des hormones transgenres? [NdT. c’est une excellente question] Comment mon corps s’est-il retrouvé une fois de plus comme un champ de bataille, un règlement, un pion permanent dans ce jeu sioniste?

Plus tard, j’ai pris contact avec un étudiant trans juif et antisioniste du Mills College, Daryn Copland, qui m’a contactée en ligne. Il m’a dit qu’il avait consacré l’année dernière ses recherches à la compréhension des liens entre la production d’hormones transgenres aux États-Unis et en Israël. Il m’a dit qu’il avait lui aussi découvert que sa testostérone était fabriquée par Teva et qu’il voulait comprendre ce que nous devrions faire à ce sujet en tant que personnes transgenres qui soutiennent le mouvement BDS.

Il ne s’agissait plus seulement pour moi de me sentir libre dans mon corps. Une grande partie de la communauté trans aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions qui affirment notre vie et la demande de liberté de nos frères et sœurs palestiniens.

Après le déchirement nécessaire pour accepter d’être une fois de plus complice du régime que je veux si désespérément démanteler, j’ai trouvé le pouvoir d’avoir une plateforme pour faire quelque chose à ce sujet.

C’est pourquoi Daryn et moi essayons de lancer une ressource en ligne ouverte qui répertorie les entreprises affiliées à Teva. Nous espérons trouver d’autres fabricants pour nos frères et sœurs transgenres, sans jamais négliger les besoins de notre communauté en matière de prix bas et de forte demande. Plus important encore, j’espère que toutes les personnes trans, GNC et queer qui lisent ceci nous aideront à faire passer le message haut et fort – le sionisme a essayé de lier la libération trans à l’oppression palestinienne, mais nous refusons d’accepter cela comme notre réalité.

D’où la déclaration du parlementaire israëlien qui taxait la communauté LGBT de menace pire pour son pays qu’ISIS ou le Hezbollah – l’ironie suprême étant qu’Israël soit menacé par un mouvement inspiré par Marx et Engels. Ce même parlementaire omet d’autres personnes qui constituent aussi une « menace existentielle » pour son pays, probablement plus immédiate.

Amir Weitmann, fondateur et président du groupe parlementaire libertaire au sein du parti Likoud du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, menace ici la Russie de représailles, en direct sur RT, ce qui amuse beaucoup le présentateur, à juste titre. D’abord, des représailles avec quoi? Des « missiles nucléaires »? Les lasers de son nouveau Iron Dome, tout juste capables d’arrêter les pétard-fusées du Hamas? Ensuite, ce Monsieur promet qu’Israël assurera la victoire des Ukrainiens contre les Russes, c’est-à-dire d’un pays allié à l’Allemagne nazie contre celui qui a libéré les camps de concentration. Dans le numéro de cirque qu’est le monde politique, il arrive que certains clowns se mettent à croire à leurs propres délires. C’est vraiment dangereux. Comme le rappelait Gonzalo Lira, les Russes ne mentent jamais (sauf, bien entendu, sur leur « arsenal nucléaire »): s’ils disent qu’ils ont de quoi détruire l’Europe en quelques minutes, c’est le cas. Cet énergumène paranoïaque pense sans doute qu’Israël ferait le poids parce qu’ils ont les USA comme allié. Voyons ça.

Question armement, les Russes ont le Khinzal (qui vole à Mach 10), le Zircon (hypersonique également) et des avions capables de le lancer, le K-300P Bastion-P (système de missiles de défense côtier), il y a des missiles anti-navires Yakhont en Syrie et Dieu sait quoi d’autre encore en Iran et autour, j’en passe et des meilleures. Enfin, vous voyez le tableau.

Le Pentagone a envoyé des porte-avions dans la zone, et des troupes sont prêtes à être déployées. Certains pensent que ce ne sont pas des mesures dissuasives mais que tout cela sera utilisé sur d’autres cibles que le Hamas – la Syrie (j’en doute) ou l’Iran (c’est plus vraisemblable). D’autres pensent que, vu l’armement Russe présent dans la région, tout ce bel équipement ferait un « sitting duck » idéal, coulé six minutes après le premier signe d’agression.

La Russie est capable de mener une guerre qui n’a rien à voir avec le conflit en Ukraine, dont l’objectif était d’annexer un partie du pays, pas de le détruire – une « Opération Militaire Spéciale ». Comparativement, les États-Unis n’ont jamais été en guerre3, ils se sont contentés d’aller ici et là incinérer des pauvres pour voler leur pétrole, défendre leurs propres intérêts commerciaux et tester leurs armes très onéreuses, histoire de les vendre ensuite. Leur grande victoire, la « libération » de l’Europe en 1945, était une mise en scène – meurtrière, mais une mise en scène – où le gros de l’armée allemande avait été stratégiquement placé plus au Nord, histoire de laisser le passage ouvert – ce qui me rappelle quelque chose tout à coup.

Le boulot de l’administration Biden de démolition contrôlée du dollar, d’appauvrissement général, spécialement des zones démocrates, et évidemment de « dépopulation » fait de l’État fédéral des États-Unis de facto une dictature communiste, qui risque d’imploser d’un moment à l’autre – beaucoup de discours de sécession dans les commentaires des forums. Il y manque juste une défaite militaire cuisante, qu’ils pourraient bien récolter d’ici peu, et c’en sera fini de son Empire – le Forum Économique Mondial est très explicite sur ce point. Et ce sera encore une mise en scène, et leurs alliés les suivront dans l’abîme. Pour citer Henry Kissinger: « Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être son ami est fatal ».

Les pays BRICS sont une notion inventée par Goldmans-Sachs. Si on veut comprendre de quoi sera fait le monde demain, ils vous le disent aujourd’hui. C’est là, et en Afrique, qu’ils ont placé leurs billes: un nouvel Eldorado de main d’oeuvre à bas prix, démographiquement dans le vert, débordant de ressources à piller, avec tout le champ pour mettre en place les nouvelles technologies et des chantiers d’infrastructures monumentaux à la clé, qui seront confiés à la Chine – la Nouvelle Route de la Soie. Même pas besoin de guerre pour tout démolir avant de « développer ». L’affaire du siècle.

À l’ère de la « biosécurité », du « climat », de l' »identité digitale », du « genre » e tutti quanti, les guerres chaudes ne seront plus strictement nécessaires. Les affrontements militaires en Ukraine et au Moyen-Orient seront probablement parmi les derniers, les nouveaux moyens rendant obsolète l’utilisation d’un pays pour en mettre un autre à genoux – ou plus exactement, pour s’emparer des deux. Les pays qui ne se maintiennent que par la violence militaire – ce qui inclut les États-Unis et Israël – font tache et seront également voués à s’adapter ou à disparaître. S’il y a quelque chose à comprendre de ces trois dernières années, c’est que le complexe militaro-industriel a déjà déplacé ses billes dans la « biosécurité » et la « cybersécurité » beaucoup plus rentables que les armes conventionnelles et plus en phase avec le projet global.

Dans ce projet, les civils Palestiniens sont des victimes collatérales, hissées au rang de martyrs. Tous les médias américains les présentent comme tels, un discours assez nouveau pour eux et surtout le signe qu’Israël est dans le collimateur. Si « l’initié » de Hersh dit vrai, la cible serait son gouvernement. Si l’Iran entre dans l’équation, la cible sera l’État lui-même et les rêves de vengeance de M. Weitmann risquent d’être remis à plus tard.

Une personne sensée aurait depuis longtemps plié bagage et décampé de cette zone de guerre permanente. Elle aurait vu que le monde n’est pas peuplé de huit milliards de Nazis et que les juifs vivent en sécurité un peu partout dans le monde – en France, où cette branche de ma famille4 a très bien vécu ou dans le village voisin, où j’ai une vieille amie qui coule des jours paisibles. Nous avons une nature magnifique, et beaucoup d’oiseaux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour être heureux. L’observation de la Nature est aussi un excellent remède contre l’orgueil et le narcissisme. On y réalise à quel point l’homme est futile et peu intelligent, souvent même pas capable d’agir dans son propre intérêt.

Eyal Neveh, militaire de carrière depuis 25 ans est probablement un type bien. Il aime ses huit enfants, il aime son pays. Il devrait toutefois se souvenir que si, comme il le dit, l’armée est dans son ADN, cet ADN a été compromis par la volonté de son propre gouvernement, qui se moque bien de lui, des ses camarades morts pour la patrie et de l’avenir des ses enfants. Pour encore citer Kissinger: « Les militaires ne sont que des animaux stupides et abrutis à utiliser comme des pions dans la politique étrangère ».

Beaucoup de commentateurs pensent qu’Israël est tombée dans un piège. En réalité, c’est le pays lui-même qui est un piège. Il a été créé pour des motifs purement géostratégiques, économiques, énergétiques – peu importe – par des gens qui se foutaient éperdument des juifs, tout comme les gens qui ont créé le National-Socialisme se foutaient éperdument du peuple Allemand.

D’ailleurs, ce sont les mêmes.

« Dans dix ans, il n’y aura plus d’Israël. »

Henry Kissinger, circa 2012?

  1. On produit encore chaque année de quoi nourrir 10 milliards d’êtres humains. ↩︎
  2. Au fait, pour ceux qui voudraient s’émouvoir du sort des peuples musulmans, je leur rappelle qu’il y a aussi une guerre au Soudan en ce moment-même. Just sayin’ ↩︎
  3. Je parle de guerres à l’étranger ↩︎
  4. Il y a des chrétiens, des orthodoxes et des juifs dans cette famille – et, j’ai honte de le dire, des socialistes. ↩︎

Manœuvres.

Que s’est-il passé en Israël le 7 octobre?

J’ai déjà indiqué le lien vers le papier de Miles dans mon précédent article sur le sujet. Je ne suis pas entièrement convaincu. Voyons maintenant ce qu’en disent deux autres personnalités. Seymour Hersh en premier, qui commence son article (payant), « Netanyahu est fini », avec ceci:

Il y a plusieurs dizaines d’années, j’ai passé trois ans à écrire The Samson Option (1991), un exposé sur la politique non déclarée des présidents américains, depuis Dwight Eisenhower, qui consistait à détourner le regard alors qu’Israël entamait le processus de construction d’une bombe atomique.

Okey-dokey, c’est « l’heure du conte » pour les petits enfants. Israël n’a pas de bombe atomique, parce que personne n’a de bombe atomique. L’auteur est donc soit un naïf, soit un agent. À votre avis? On va tout de même continuer à parcourir ses arguments, pour comprendre avec quoi on veut nous enfumer, ce qui est au moins aussi intéressant que la réalité…

Juste comme ça, au passage, puisque Israël n’a rien pour jouer la carte du chantage atomique, pourquoi les pays arabes – qui lui sont supposément tellement hostiles et militairement supérieurs – se sont-ils finalement accommodés de sa présence à leur porte? La vente de leur pétrole, peut-être? Une « aide »?

On continue avec les révélations de « l’initié » (Hersh semble connaître beaucoup d’initiés):

La chose la plus importante que je devais comprendre, m’a dit l’initié israélien, c’est que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu

« est fini. C’est un mort-vivant. Il ne restera en fonction que jusqu’à ce que les tirs cessent… peut-être encore un mois ou deux ».

Il a été premier ministre de 1996 à 1999, puis de 2009 à 2021 en tant que chef du parti de droite Likoud, avant de revenir pour un troisième mandat à la fin de l’année 2022. « Bibi a toujours été opposé aux accords d’Oslo de 1993, qui donnaient initialement à l’Autorité palestinienne le contrôle nominal de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Lorsqu’il est revenu au pouvoir en 2009, « Bibi a choisi de soutenir le Hamas » comme alternative à l’Autorité palestinienne, « il leur a donné de l’argent et les a installés à Gaza ».

Un accord a été conclu avec le Qatar, qui a commencé à envoyer des centaines de millions de dollars aux dirigeants du Hamas avec l’approbation d’Israël. L’initié m’a dit que « Bibi était convaincu qu’il aurait plus de contrôle sur le Hamas avec l’argent du Qatar » – leur permettant de tirer occasionnellement des roquettes sur le sud d’Israël et d’avoir accès à des emplois à l’intérieur d’Israël – qu’il n’en aurait avec l’Autorité palestinienne. Il a pris ce risque.

« Ce qui s’est passé cette semaine », a déclaré l’initié,

« est le résultat de la doctrine de Bibi selon laquelle il est possible de créer un Frankenstein et d’en avoir le contrôle. »

L’attaque du Hamas était le résultat direct d’une décision prise par Bibi, malgré les protestations des commandants militaires locaux, « d’autoriser un groupe de colons orthodoxes à célébrer Souccot en Cisjordanie ».

Souccot est une fête annuelle d’automne qui commémore le voyage ancestral des Juifs dans les profondeurs du désert. Il s’agit d’un festival d’une semaine célébré par la construction d’une structure extérieure temporaire, connue sous le nom de soukka, dans laquelle tous peuvent partager la nourriture de leurs prédécesseurs et se connecter viscéralement à la saison des récoltes.

Cette demande est intervenue à un moment de tension extrême à la suite d’un autre incident en Cisjordanie, au cours duquel des colons juifs, selon l’Associated Press, « se sont déchaînés dans une ville emblématique » le 6 octobre et ont tué un jeune homme arabe de 19 ans. La mort du jeune homme, ajoute l’AP, « est la dernière en date d’une recrudescence des affrontements israélo-palestiniens qui, jusqu’à présent, ont tué près de 200 Palestiniens cette année, soit le bilan annuel le plus élevé depuis une vingtaine d’années ».

Les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de M. Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, comptant chacun environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza, de se concentrer sur la fête de Souccot.

« Il ne restait donc plus que 800 soldats, m’a dit l’initié,

« pour garder les 51 kilomètres de frontière entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifie que les citoyens israéliens du sud ont été laissés sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été livrés à eux-mêmes. Et c’est pourquoi Bibi est fini. Cela prendra peut-être quelques mois, mais il est fini ».

L’initié a qualifié l’attaque dans le sud d’Israël de « plus grand échec militaire de l’histoire israélienne » et a souligné que « seuls des soldats ont été tués lors de la guerre de 73 » – l’attaque surprise du Yom Kippour au cours de laquelle Israël a été brièvement envahi par les troupes égyptiennes et syriennes.

« Samedi dernier, vingt-deux colonies du sud ont été contrôlées par le Hamas pendant des heures, et ils sont allés de maison en maison, massacrant femmes et enfants. »

Il y aura une réponse militaire, a déclaré l’initié, notant que 360 000 réservistes ont été appelés.

Ok, on a bien compris. Netanyahu est de droite, il est copain avec les orthodoxes pour qui il a compromis la sécurité des kibboutzs, tout est de sa faute, il est fini politiquement. Voilà qui est simple à comprendre, pas d’autre niveau de lecture. Et surtout, pas d’autre suspect.

On va maintenant ajouter un peu de contexte. D’abord, Netanyahu était depuis des mois dans la ligne de mire d’un mouvement de protestation contre la réforme légale de la Cour Suprême israëlienne – France24 vous explique:

La Cour suprême israélienne a commencé, mardi 12 septembre, à examiner des recours déposés contre la réforme judiciaire, un projet très controversé du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les 15 juges de la plus haute juridiction israélienne sont réunis pour entendre les arguments contre une disposition visant à annuler la possibilité pour le pouvoir judiciaire de se prononcer sur le « caractère raisonnable » des décisions du gouvernement.

Cette disposition a été adoptée par le Parlement en première lecture en juillet dernier. Elle restreint les pouvoirs de la Cour suprême pour réviser ou invalider une loi ou une décision du gouvernement.

Les détracteurs de cette mesure estiment qu’il s’agit d’une façon pour le gouvernement d’affaiblir le pouvoir judiciaire et de marquer ainsi un tournant autoritaire.

Depuis son annonce en janvier, ce projet est contesté massivement dans la rue et il est même à l’origine d’un des plus importants mouvements de mobilisation populaire de l’histoire du pays.

Voilà donc un mouvement de protestation très idéologique – libertaire, LGBTQWERTY+++, et tout ce genre de choses – contre un leader de droite nationaliste et conservateur (traduction de « autoritaire »), si ça vous rappelle quelque chose. Pour vous aider, Netanyahu est assez pote avec Trump, à qui on le compare parfois – plus ou moins à juste titre.

Bon, on ne va pas tourner autour du pot, ces contestataires sont les idiots utiles des globalistes. Quand ce genre de boîte à outils est composée de jeunes dégénérés, ça ne pose pas de risque majeur – excepté pour les tableaux de maîtres. Quand elle contrôle des gens entraînés, armés, à qui on confie les clés de la sécurité nationale, c’est une autre histoire.

L’idée n’est pas de moi: c’est Adam Curry qui a levé ce lièvre dans le dernier numéro en date de NoAgenda (n°1599). En fait ça lui a été signalé par un « initié », probablement vraiment initié puisque ce podcast est écouté par un million d’auditeurs (pardon, de producteurs), dont beaucoup travaillent dans la communauté du Renseignement – et contrairement à l’agent Hersh, Adam n’a jamais caché que toute sa famille ascendante a travaillé pour la CIA.

Premier lièvre de Adam (enfin, hase, c’est une dame): Shikma Bressler. Voici sa tête:

Merci qui? Merci Wikipedia!

Extraits de cette même page Wiki (ma traduction, j’ai supprimé les liens):

Mme Bressler est physicienne à l’Institut Weizmann des sciences. Elle a obtenu son baccalauréat, avec distinction, en physique et en mathématiques au Technion, où elle a également obtenu un master en physique en 2006 et un doctorat en 2011. En 2012, elle a rejoint la faculté de l’Institut Weizmann.

[…] Bressler dirige un groupe de recherche en physique au sein du département de physique des particules et d’astrophysique de l’Institut Weizmann et s’occupe de la recherche sur le boson de Higgs.

Ok, donc en un mot, rien. Si vous lisez les papiers de Miles sur la physique des particules, vous saurez que le boson de Higgs fait partie des nombreuses arnaques pseudo-scientifiques qui permettent de pomper des milliards dans le Trésor public. Cette dame commence déjà à m’énerver. Continuons. C’est moi qui souligne et qui fait des commentaires simplistes (les lecteurs adorent ça).

En mars 2020, Mme Bressler a fondé et dirigé les « manifestations du drapeau noir », avec deux de ses frères, Yarden et Eyal, et deux amis de la famille.

[…] et la troisième revendication était l’adoption d’un amendement à la loi fondamentale relative à la formation du gouvernement et à la réglementation des pouvoirs du gouvernement afin qu’à l’avenir, une personne inculpée au pénal ne puisse pas se présenter au poste de Premier ministre. Le mouvement de protestation s’est étendu à tout le pays et a été connu sous le nom de « Protestation du drapeau noir ».

= Trump.

Le 23 mars 2023, Mme Bressler a été arrêtée par la police lors de l’une des nombreuses manifestations de la « Journée de la perturbation » organisées dans tout Israël dans le cadre des manifestations israéliennes de 2023 contre la réforme judiciaire. Elle a ensuite été relâchée. L’ancien Premier ministre et leader des manifestations, Ehud Barak, a tweeté que l’arrestation de Mme Bressler était « une dictature en action ». Merav Michaeli, membre de la Knesset et chef du parti travailliste, a déclaré que « dans un pays normal, Shikma Bressler recevrait le prix Israël. Dans l’État de Netanyahu et de Ben-Gvir, elle est arrêtée comme une criminelle de droit commun ».

Ehud Barak = Biden. Ça commence à sentir la recette.

Ok, maintenant écoutons sa réthorique (Adam, merci pour les clips). C’est moi qui souligne et ce n’est pas ma traduction qui est foireuse, c’est son anglais qui est nullissime.

Animatrice: Alors, Shikma, je vous pose la question: qu’est-ce qui compte maintenant?

Bressler: Cela peut sembler un peu dramatique, mais ce qui importe maintenant, c’est de sauver la démocratie israélienne, de sauver l’État et la nation d’Israël.

Dans le cadre de mes fonctions et de mon travail à Weizmann, et en tant que membre d’une énorme collaboration internationale, je parle à de nombreuses personnes de l’étranger. Et ce qui est clair pour moi, c’est que les gens ne sont pas conscients des choses dramatiques qui se passent ces jours-ci en Israël. Et le fait que si nous en discutons dans un mois, nous pourrions déjà avoir dépassé le point de non-retour.

Ce que les gens doivent retenir de cette conversation, sans attendre la fin, c’est qu’ils doivent comprendre que nous sommes aujourd’hui confrontés à un véritable coup d’État, en ce sens que si nous ne sommes pas capables d’arrêter ce qui se passe en ce moment, dans quelques semaines, quelques jours, peut-être, Israël ne sera plus une démocratie.

Et une fois le point de non-retour passé, il faudra des décennies pour revenir en arrière. Et peut-être même que ce ne sera pas possible.

Je sais que cela semble dramatique, mais c’est dramatique. Mais ce sont les circonstances. C’est ce qui compte aujourd’hui.

Je pense que les gens ne digèrent pas vraiment, pleinement, ce qui se passe. Et c’est dramatique. Et cela se passe maintenant.

Intéressant, n’est-ce pas? Des personnes de l’étranger? Et il faut agir vite? On continue.

Animatrice: Comment pourriez-vous, juste pour faire l’avocat du diable, comment pourriez-vous gagner? La coalition gouvernementale adoptera les projets de loi de réforme parce qu’elle le peut, elle est au pouvoir, elle le fera. Qu’est-ce qui serait une victoire pour vous?

Bressler: Tout d’abord, dans une certaine mesure, nous sommes déjà en train de gagner. Nous gagnons peut-être une bataille, mais pas toute la guerre. Mais il faut comprendre qu’ils essaient. Si on regarde les changements qu’Orbán a opérés en Hongrie au cours de la dernière décennie et qu’on les compare à ce qui se fait ici, ils essaient de faire en deux mois ce qu’Orbán a fait en dix ans en Hongrie.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas une seule loi qu’ils essaient de faire passer, mais plus de 120 lois qui sont en train de nous être imposées. Et cela ne se passera probablement pas comme ils le souhaitent. Ils pensaient qu’ils allaient adopter cette législation et qu’ils en auraient terminé en un rien de temps, sans opposition. Et maintenant, ils ont besoin de changer cela. Ils reviennent donc sur une grande partie de leurs projets et se concentrent uniquement sur cette commission pour l’élection des juges, qui est l’élément central. Si on revient à la Hongrie, vous verrez que c’est ainsi qu’Orbán a commencé à prendre le contrôle du système judiciaire, des tribunaux et des juges. Ils se concentrent donc sur ce point.

Évidemment, Orbán est le Mal, il est lui aussi nationaliste. Imaginez un peu: il s’est opposé aux obligations vaccinales, à l’achat des fioles de Pfizer par l’UE et – crime abominable – à l’invasion migratoire. Il tente apparemment de sauver son pays et bénéficie d’un soutien populaire énorme. Mais où va le monde? Il sera encore question d’Orbán dans la vidéo plus loin.

Je pense donc que si, comme je l’ai dit, ces lois sont adoptées, par définition, le système judiciaire israélien sera soumis au système politique, le gouvernement, par définition, ce ne sera plus une démocratie. Et alors nous devrons, nous nous réveillerons un jour avec quelque chose de complètement différent de ce à quoi nous étions habitués.

Je pense que ce que nous verrons alors, c’est que les conditions du pays s’effondrent, vous savez, s’effondrent rapidement. Nous avons entendu hier des groupes importants de l’unité de réserve de l’armée dire que si cela arrivait, ils ne serviraient pas une dictature.

Nous sommes ici, nous avons tous prêté serment pour protéger un pays démocratique, un pays juif démocratique et non un dictateur.

Je pense que nous le voyons déjà, nous serons affectés économiquement de manière très dramatique, nous serons affectés dans tous les domaines. Cela ne se produira peut-être pas en un jour, mais encore une fois, si vous regardez les pays qui se sont engagés dans cette voie, leur situation, et puis ce sera une énorme et longue bataille, qui, vous savez, nous perdrons tous, mais ce sera terrible.

Pour info, les « pays qui se sont engagés dans cette voie » vont un peu moins mal que les autres, merci, pendant que les fiefs Démocrates américains sont devenus un cauchemar – la France, je te dis pas – mais on ne va pas s’embêter avec des faits.

Outre qu’on peut mesurer ici la vacuité intersidérale du cerveau de cette dame, qui bafouille parce qu’elle n’a en fait rien à dire (effet secondaire de la « gauche »), il est intéressant de retenir les déclarations de « groupes importants de l’unité de réserve de l’armée ». Étant nous-mêmes démocrates dans l’âme, nous allons maintenant leur laisser l’occasion de s’exprimer.

Pas d’inquiétude, je traduis le tout ci-dessous. Adam en a passé un court extrait, je vous fais la vidéo complète. C’est un peu long mais c’est du lourd. Je n’ai pas cherché le nom de l’animatrice, nous l’appellerons donc ainsi.

Animatrice: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend aux Etats-Unis avec l’intention de rencontrer le Président Biden à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, alors que son pays est confronté à ce qui est peut-être la pire crise intérieure qu’il ait jamais connue. Et il ne s’agit pas du conflit palestinien. Il s’agit d’Israéliens qui se battent contre des Israéliens.

Des foules massives sont descendues dans la rue pour protester contre la coalition Netanyahu, le gouvernement israélien le plus à droite de son histoire, et contre sa décision d’affaiblir le système judiciaire. La réforme du système judiciaire est considérée comme tellement radicale que le président Biden a exhorté M. Netanyahu à s’en écarter, en lui disant au téléphone de respecter « nos valeurs démocratiques communes ». (L’histoire se poursuivra dans un instant).

C’est ce que font jusqu’à 200 000 Israéliens à travers le pays chaque samedi soir depuis plus de huit mois. Cette manifestation massive se déroule à Tel Aviv. Certaines nuits ont tourné à la violence, avec des affrontements avec la police, des contre-manifestations et des voitures fonçant dans la foule. On a l’impression que le pays est en train de s’effondrer.

Les manifestations ont été déclenchées par l’initiative judiciaire du gouvernement visant à priver la Cour suprême d’une grande partie de ses pouvoirs. Une grande majorité du pays considère l’affaiblissement de la Cour comme une prise de pouvoir, car elle est le seul organe de contrôle du gouvernement en Israël. Des personnes qui n’avaient jamais manifesté de leur vie sont descendues dans la rue, comme Eyal Neveh. Il dirige un groupe de dizaines de milliers de réservistes militaires qui sont à l’avant-garde de ce mouvement démocratique. Ils s’appellent eux-mêmes « Frères et Sœurs d’armes », comme l’indique leur tee-shirt. Ils sont pilotes, combattants, officiers de renseignement. Certains sont des héros de guerre. Nombre d’entre eux effectuent encore des missions dangereuses.

Scherf: Et maintenant, le danger vient de l’intérieur.

Animatrice: Plus que les ennemis de l’extérieur.

Scherf: Plus, beaucoup plus. Il s’agit d’une menace existentielle pour Israël.

Animatrice: Nous avons parlé à trois d’entre eux. Shira Etting.

Etting: J’étais pilote d’hélicoptère de combat.

Animatrice: Ron Scherf.

Scherf: Commandant des forces spéciales.

Animatrice: Et Omri Ronan.

Ronan: Je suis un ancien officier d’une unité de commandement d’élite.

Scherf: Lorsqu’un régime, un gouvernement, veut obtenir un pouvoir illimité, les gens ont peur. Et les gens dans les rues aujourd’hui ont peur que le gouvernement obtienne un pouvoir illimité sans contrôle judiciaire.

Animatrice: Ils ont tous servi sous les gouvernements précédents de Netanyahu sans hésitation, mais ils craignent celui-ci, une coalition de colons extrémistes et d’ultra-orthodoxes. Le chef de la sécurité nationale a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour son soutien au terrorisme contre les Arabes. Le ministre des finances est un homophobe fasciste qui se décrit lui-même comme tel. Quant à M. Netanyahu, il fait l’objet de trois procès distincts pour corruption.

Les manifestants affirment que les lois introduites par son gouvernement, plus de 200, non seulement affaibliraient les tribunaux, mais contrôleraient la presse et réduiraient les droits individuels. C’est ainsi que des démocraties comme la Hongrie sont devenues autocratiques.

Ronan: Ce qui s’est passé en Hongrie et en Pologne ne se produira pas ici.

Animatrice: Il y a une tendance et elle va à votre encontre.

Ronan: Oui.

Animatrice: Partout dans le monde.

Etting: Nous serons les premiers à l’arrêter.

Animatrice: Vous êtes tous déterminés.

Ronan: Nous ne plaisantons pas. Nous essayons vraiment de l’arrêter et nous y parviendrons.

Animatrice: L’une de leurs grandes préoccupations est que sans une Cour suprême forte, le bloc ultra-orthodoxe et le gouvernement pourraient transformer Israël en une théocratie où les lois bibliques prévaudraient.

Ronan: Notre Cour suprême est notre dernière ligne de défense. C’est notre dernier garde-fou. Nous avons besoin qu’elle soit habilitée. Nous avons besoin qu’elle soit indépendante. C’est pour cela que nous nous battons.

Animatrice: Quels sont les enjeux pour les femmes, Shira?

Etting: Nous serons assises à l’arrière de l’autobus.

Animatrice: Littéralement?

Etting: Littéralement.

Animatrice: Êtes-vous mariée ?

Etting: Je suis mariée à une femme, un médecin. Nous avons une fille. Elle a un an et huit mois.

Animatrice: Sa crainte d’une attaque contre les droits des femmes et des homosexuels est bien fondée. Un membre du gouvernement a déclaré que la communauté homosexuelle est plus dangereuse que l’ISIS et le Hezbollah. Une autre plainte majeure est que les ultra-orthodoxes ne paient pratiquement pas d’impôts et n’ont pas à servir dans l’armée, ce qui est obligatoire pour tous les autres Israéliens juifs. La Cour suprême a jugé cette situation injuste. Mais, défiant la Cour, les orthodoxes prévoient de faire passer une loi à la Knesset, le parlement israélien, qui transformerait leur exemption militaire officieuse en une loi inflexible.

Neveh: Ils veulent une loi qui les empêche d’aller à l’armée. Mon fils de 15 ans, dans trois ans, ira à l’armée. Je ne pourrai pas dormir pendant ces trois ans. Et l’autre père, le père ultra-orthodoxe, dormira tout le temps.

Animatrice: Eyal Neveh, père de six enfants, est tellement passionné par cette question qu’il travaille 24 heures sur 24 chez Frères et Sœurs d’armes. Ron et lui servent ensemble dans l’unité commando la plus célèbre d’Israël, semblable aux Bérets verts, appelée Seyarat Matkal. Ils utilisent leurs compétences militaires pour mener une campagne de désobéissance civile et de harcèlement, y compris au domicile des membres de la Knesset, afin de faire pression sur eux pour qu’ils votent contre la réforme judiciaire.

Etting: Il faut faire comprendre aux élus que ce qu’ils font est mal. Il faut les réveiller et les secouer. Et ce n’est pas en étant gentil qu’on y parvient.

Animatrice: Cela signifie former des chaînes humaines devant le Ministère de la Défense. Ils bloquent les principales artères de circulation. Leur barricade devant la Knesset a fait sortir les canons à eau de la police. Des membres, dont Ron, ont été arrêtés et interrogés. Ici, ils encerclent la voiture du Ministre de la justice et Vice-Premier Ministre Yairiv Levine, l’architecte de la refonte controversée du système judiciaire. Ils sèment la pagaille devant son domicile en brûlant des pneus et en dérangeant ses voisins. Il dit qu’il respecte leur droit de protester, mais qu’il ne faut pas oublier que c’est son gouvernement qui a gagné les élections.

Levine: Aucune démocratie ne peut accepter que le gouvernement, le gouvernement élu, qui dispose d’une majorité au parlement, ne soit pas en mesure d’adopter un projet de loi et de faire quoi que ce soit parce qu’il y a des protestations, parce qu’il y a des gens qui s’y opposent.

Animatrice: Vous dites que les personnes qui craignent qu’il n’y ait pas d’égalité des droits pour tous se trompent complètement et que leurs accusations sont sans fondement. Cependant, vous faites partie du gouvernement le plus à droite qu’Israël ait jamais eu.

Levine: Je suis fier de faire partie de ce gouvernement et je pense que c’est ce que les Israéliens voulaient voir.

Animatrice: Mais vous avez dans votre cabinet des personnes qui ont fait des déclarations ouvertement racistes et homophobes et qui sont ministres.

Levine: Je peux vous assurer que la grande majorité des membres du Parlement qui appuient ce gouvernement soutiennent fermement les principes démocratiques et libéraux.

Animatrice: Mais selon vos règles, si elles sont toutes adoptées, le gouvernement pourrait annuler la décision de la Cour. Ai-je tort?

Levine: Ce n’est pas ce que je propose. La situation en Israël est que la Cour suprême est au-dessus du gouvernement, du parlement et même de la volonté du peuple. Ce que je veux faire, c’est l’équilibrer.

Animatrice: Il dit que la Cour est un bastion de l’élite qui prend trop souvent le pas sur les législateurs choisis par le peuple. La bataille autour de la Cour a plongé le pays dans une guerre civile froide. En juillet, la première étape de la réforme judiciaire de M. Levine a été adoptée, limitant considérablement le pouvoir de la Cour d’annuler les décisions du gouvernement.

Quelque 10 000 réservistes militaires ont été tellement bouleversés qu’ils se sont engagés à ne plus se présenter au service. Certains alliés de Netanyahou ont suggéré qu’ils soient jugés, voire exécutés.

Etting: Si on veut que les pilotes puissent voler et tirer des bombes et des missiles sur des maisons en sachant qu’ils risquent de tuer des enfants, il faut qu’ils aient la plus grande confiance dans les personnes qui prennent ces décisions.

Scherf: Dans leurs valeurs morales.

Etting: Exactement.

Animatrice: Lorsqu’ils ont pris leur décision, de nombreux Frères et Sœurs d’armes ont fondu en larmes.

Neveh: C’était une chose très difficile à faire. Quand on est dans son ADN, un soldat, c’est ça que je fais. 25 ans, c’est dans mon sang. C’est comme se couper une main.

Animatrice: Savez-vous ce qu’on dit de vous, de votre groupe ? Que vous n’êtes pas patriotes et que vous êtes des traîtres.

Neveh: Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Je suis une patriote. Chaque année, je vais dans la réserve et je sers. Je quitte la maison, je quitte mes enfants, je quitte ma femme, je quitte tout le monde pour servir. Mes amis sont morts pour ce pays.

Animatrice: L’armée a prévenu que la perte d’un si grand nombre de pilotes et de réservistes de haut rang pourrait compromettre l’état de préparation et nuire à la sécurité nationale. Mais plusieurs anciens chefs de l’armée et du Mossad appuient la protestation et reprochent au gouvernement d’avoir laissé la situation en arriver là.

Animatrice: Si vous découvriez qu’Israël est en danger à cause du départ de tant de réservistes, feriez-vous marche arrière et retireriez-vous vos propositions ?

Levine: Quel est le prix de la démocratie? Que me suggérez-vous de faire? Nous dirons aux citoyens israéliens: OK, n’allez pas voter. Il n’est pas nécessaire d’organiser des élections. Nous irons voir ces ex-militaristes et nous leur demanderons ce que nous sommes autorisés à faire ou non?

Animatrice: Une question rarement mentionnée par les Frères et Sœurs d’armes est l’occupation israélienne de la Cisjordanie.

Animatrice: Si vous n’incluez pas les droits des Palestiniens dans votre lutte, comment pouvez-vous dire que vous luttez pour la démocratie?

Etting: De nombreux Israéliens ont des opinions différentes sur le conflit palestinien et c’est une question qui divise beaucoup.

Animatrice: Votre coalition se diviserait donc? La coalition de protestation?

Etting: Si on veut pouvoir résoudre l’occupation un jour, et je pense que tout le monde ici le veut, la seule façon de l’arrêter et de la résoudre est de s’assurer qu’Israël reste une démocratie.

Animatrice: La semaine dernière, la Cour suprême a tenu une audience pour décider de révoquer ou non la première étape de l’ensemble des mesures judiciaires de M. Levine. Si la Cour le fait, Netanyahou ne dira pas s’il se conformera à cette décision. S’il ne le fait pas, une crise sans précédent s’ensuivra, laissant à l’armée, à la police et aux citoyens le soin de décider qui, des tribunaux ou des élus, doit suivre les ordres.

Frères et Sœurs d’armes affirme que l’avenir d’Israël est en état d’alerte rouge, la démocratie étant en jeu.

Animatrice: Mais, vous savez, en termes de démocratie, vous ne pouvez pas ignorer qu’il s’agit d’un gouvernement qui a été élu par le peuple d’Israël. Et c’est cela la démocratie.

Etting: Toutes les démocraties qui se sont transformées en dictatures ont été élues de manière démocratique. C’est ainsi que les démocraties se transforment en dictatures.

Scherf: Et ce n’est pas comme de se réveiller un jour et de dire, OK, maintenant nous sommes en dictature. De petites choses changeront le visage d’Israël. Les gens ont tendance à se dire : « Wow, dans mon pays, ça peut arriver? Non, non, ce ne sont que ces types qui crient. Mais c’est pourtant ce qui est en train d’arriver.

Comme vous voyez, même discours à la con que Biden, « menace existentielle », « droit des femmes et des homosexuels », et la droite, c’est le Mal, la version woke de ¡No pasarán!

Sinon, ces gens sont des patriotes. Pas de problème, je suis prêt à les croire. Je doute fort que ce soient eux derrière la « brêche de sécurité » – ça vient de beaucoup plus haut. Et je pense qu’ils sont vraiment aussi neuneu qu’ils en ont l’air. C’est comme ça: les moins de soixante ans ont la cervelle confite – et comme le montre la mémére qui frétille d’aise à faire sa BA anti-fasciste, beaucoup de vieux aussi, hélas. Je ne pensais quand même pas voir un jour des tueurs professionnels lutter pour le droit des trans.

La question serait, qui serait encore plus de gauche que patriote? Vous savez, la gauche qui a sur les mains le sang de soixante millions de Russes ou de quatre-vingt millions de Chinois. La gauche qui passe à l’action. Dans ce cas précis, avec un nouveau massacre de civils pour déboulonner le croque-mitaine et sauver la « démocratie ».

Y a-t-il une révolution colorée en Israël? Quelqu’un aurait-il jugé opportun de craquer une allumette dans cette poudrière? Un petit génie qui aurait trouvé intelligent de faire péter à Bibi son bébé Hamas dans la face, l’obligeant ainsi, pour ne pas casser son image, à réagir de la pire manière qui soit – militairement – créant ainsi le prétexte parfait à l’attaque du dernier maillon des Wesley Clark Seven (l’Iran), ce qui permettra de faire grimper le prix du pétrole, d’imprimer quelques trillions de dollars de plus et de foutre le bordel dans l’économie mondiale – ce qu’on nous a d’ores et déjà promis – bref, la relève parfaite de l’Ukraine? Et si c’est le cas, les démocrates de Tsahal reprendront-ils le rôle des Sturmtruppen d’Azov dans la nouvelle boucherie du Bien contre le Mal? Juste comme ça, ce serait intéressant de regarder les mouvements de Wall Street dans les prochains jours.

De toute manière, les dès sont jetés, exactement comme pour le Covid, si vous me permettez cette comparaison. Le terrain est contaminé (l’attentat), le corps surréagit avec une tempête de cytokine (la militarisation du conflit) et il y a un intérêt financier à ne pas soigner le malade.

La question est: était-ce une fuite ou quelqu’un a-t-il libéré le virus?

Nous n’avons pas encore atteint le pic de l’alarmisme climatique – par Brad.

On va encore faire dans le climat. Vous allez voir, c’est assez gratiné.

En préambule, vous pouvez lire ceci. C’est en anglais mais je vais de toute manière en citer quelques passages édifiants, en commençant par le titre, qui donne le ton: « La chaleur extrême due au climat pourrait rendre certaines régions de la Terre trop chaudes pour l’homme ».

C’est moi qui souligne.

Les résultats d’un nouvel article publié aujourd’hui (9 octobre) dans Proceedings of the National Academy of Sciences indiquent que le réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels deviendra de plus en plus dévastateur pour la santé humaine sur l’ensemble de la planète.

L’homme ne peut supporter que certaines combinaisons de chaleur et d’humidité avant que son corps ne commence à éprouver des problèmes de santé liés à la chaleur, tels qu’un coup de chaleur ou une crise cardiaque. À mesure que le changement climatique fait monter les températures dans le monde, des milliards de personnes pourraient se retrouver au-delà de ces limites.

Mon épouse a beaucoup voyagé, notamment au sud de la Crète et dans des régions au Brésil où il fait 45°C en journée. Pas de problème, c’est parfaitement supportable et le gens y vivent très bien. Ils y sont d’ailleurs en bien meilleure santé que les Occidentaux, et comme par hasard, la nourriture y est saine et abondante (voir ci-dessous). C’est-à-dire que ce sont eux qui cultivent.

Les résultats de l’étude indiquent que si les températures mondiales augmentent de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, les 2,2 milliards d’habitants du Pakistan et de la vallée de l’Indus en Inde, le milliard de personnes vivant dans l’est de la Chine et les 800 millions d’habitants de l’Afrique subsaharienne connaîtront chaque année de nombreuses heures de chaleur dépassant le seuil de tolérance humaine. […] « Ainsi, même si les États-Unis échappent à certains des pires effets directs de ce réchauffement, nous connaîtrons plus souvent des chaleurs mortelles et insupportables. Et si les températures continuent d’augmenter, nous vivrons dans un monde où les récoltes seront mauvaises et où des millions ou des milliards de personnes tenteront de migrer parce que leurs régions d’origine sont inhabitables. »

Vous la voyez venir, la « migration climatique »? On a la clim (solaire), les frigos pleins (enfin, pas pour nos sans-abris), les contrats de travail (sous-payé) et le bulletin de vote (prérempli).

Les données utilisées dans cette étude portaient sur la température centrale du corps, mais les chercheurs ont indiqué que pendant les vagues de chaleur, les personnes souffrent de problèmes de santé dus à d’autres causes. Par exemple, Kenney a déclaré que la plupart des 739 personnes décédées pendant la vague de chaleur de 1995 à Chicago avaient plus de 65 ans et souffraient d’une combinaison de température corporelle élevée et de problèmes cardiovasculaires, entraînant des crises cardiaques et d’autres causes de décès d’origine cardiovasculaire.

Voilà ce qui s’appelle préparer le terrain. Bref, vous avez compris l’astuce?

Soulignons que les auteurs de ce papier ne sont pas complètement fous. Ce sont des universitaires, qui savent très bien ce qu’ils font: se vendre au plus offrant. Par contre, ceux qui les croient sont complètement fous, comme nous l’allons voir maintenant.

C’est ce moment où la bêtise et l’ignorance se métamorphosent en folie furieuse et destructrice. Après le covidisme, la démence a été recyclée vers l’alarmisme climatique, le transgendérisme, la justice sociale et l’anti-racisme, qui se confondent et se superposent et mobilisent le même type de marxistes de salon, lavettes incultes et paresseuses adeptes de la « décroissance » – c’est-à-dire ne rien glander en attendant son aide sociale – fils-à-papa élevés au soja et jeunes connasses vegan qui ne savent rien, sont incapables de toute forme de raisonnement basique et refusent d’admettre le simple témoignage de leur propres sens – le principe de base de la « gauche ». Ils constituent, outre les bureaucrates vendus mentionnés ci-dessus, la réserve d’idiots utiles aux familles de criminels internationaux – les Biden, Gore, Kerry, etc. – qui raflent la mise de la « transition énergétique », en détruisant au passage les nations occidentales, avec l’aide des Trudeau, Macron et autres marionnettes du FEM.

Pour conclure, une anecdote? Un jour d’août où il faisait particulièrement moche (13°C, ciel gris, vent), ce qui empêchait mon épouse d’emmener en promenade les enfants dont elle s’occupe au boulot, son collègue lui a signalé que c’était la faute au réchauffement climatique.

Le combat contre la bêtise et l’ignorance n’est donc pas gagné d’avance.

Source.


Nous n’avons pas encore atteint le pic de l’alarmisme climatique

Mais on y est presque

Brad

28 septembre

Des militants marquent le début de la Semaine du Climat à New York lors d’une manifestation appelant le gouvernement américain à prendre des mesures contre le changement climatique et à rejeter l’utilisation des combustibles fossiles, le 17 septembre 2023. | Reuters

« Partout dans le monde, on voit des gens qui défilent dans les rues, qui exigent qu’on mette un terme à ce qui nous tue », a déclaré la semaine dernière la députée Alexandria Ocasio-Cortez aux quelque 75 000 manifestants pour le climat réunis à l’occasion de la Marche de New York pour l’élimination des combustibles fossiles. « Nous devons devenir trop nombreux et trop radicaux pour être ignorés ».

Cette manifestation d’une semaine, qui s’est soldée par l’arrestation de près de 150 va-t-en-guerre du « maintenant ou jamais » bien décidés à jouer la carte de l’alarmisme, a été organisée à l’occasion de l’arrivée des dirigeants mondiaux à New York pour l’Assemblée générale annuelle des Nations unies et le Sommet sur l’Ambition Climatique. De nombreux manifestants étaient issus de Just Stop Oil et Extinction Rebellion, deux groupes de frappadingues qui font du radicalisme climatique un exercice d’auto-expression thérapeutique. Ces dernières années, ils sont parvenus à hypermoraliser le débat sur le changement climatique, de sorte que celui-ci est passé d’une question pratique sur la manière d’améliorer notre environnement à une croisade contre des forces maléfiques dont les activités et les propos mensongers sont censés causer des ravages sur le climat.

Une des tendances de ces « éco-guerriers » mérite d’être mentionnée. Il s’agit d’une sorte de narcissisme décomplexé qui les autorise à profaner des œuvres d’art célèbres, à vandaliser commerces et entreprises, à bloquer des autoroutes et à bien d’autres choses que seuls les sévèrement handicapés par leur stupidité envisagent comme moyen de protestation contre ce qu’ils considèrent comme une dégradation de la planète Terre. Voyez par exemple ces deux âmes courageuses de Just Stop Oil qui sont entrées dans la salle 43 de la National Gallery de Londres l’année dernière, ont ouvert deux boîtes de soupe à la tomate Heinz et en ont jeté le contenu sur les Tournesols de Vincent van Gogh, d’une valeur de 84,2 millions de dollars, puis ont collé leurs mains au mur, ce qui fait apparemment partie de la procédure habituelle.

« Qu’est-ce qui vaut le plus, l’art ou la vie? » a demandé l’un de ces deux spécimens. « Êtes-vous plus préoccupés par la protection d’un tableau ou par la protection de notre planète et de ses habitants? »

Bien que de portée limitée, les actions de ces activistes climatiques sont suffisantes pour mettre à l’épreuve même le défenseur le plus convaincu des libertés civiles dans son opposition au waterboarding (torture par noyade) occasionnel. Cette race particulière d’abrutis, qui montre une tendance à l’orgueil délirant typique des ignorants, se distingue particulièrement par son exhibitionnisme narcissique, un phénomène qui s’est manifesté pour la première fois en politique lors du mouvement antinucléaire des années 1970, lorsque de jeunes libéraux se sont auto-convaincus que les manifestations de rue et d’autres formes de militantisme public en mode « Hé, regardez-moi » allaient permettre de débarrasser le monde des armes nucléaires. Lorsque la guerre froide a pris fin et que la menace de l’armageddon nucléaire s’est estompée, les alarmistes apocalyptiques ont fait du changement climatique leur nouvelle cause.

Depuis lors, on comprend que les apôtres de l’apocalypse climatique sont généralement taillés dans la même étoffe que les mondialistes progressistes. Ce n’est pas une coïncidence si leur unique solution de rédemption est en parfaite adéquation avec les programmes économiques de la gauche: davantage d’impôts, davantage d’interventionnisme, moins de capitalisme et moins de liberté.1 Ainsi, dans la section « Consolider la réponse » du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), vous ne serez pas surpris de voir que les scientifiques préconisent « des instruments économiques qui tiennent compte de l’équité économique et sociale et des impacts distributifs; des programmes qui tiennent compte de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, ainsi qu’un meilleur accès au financement pour les communautés locales, les peuples autochtones et les petits propriétaires terriens ».

Le cofondateur d’Extinction Rebellion, Stuart Basden, a déclaré que son mouvement « n’a rien à voir avec le climat », mais qu’il se préoccupe plutôt de renverser la suprématie blanche, le patriarcat, l’hétéronormativité et la hiérarchie des classes. Comme le dit un autre militant: « La justice environnementale est à l’intersection de la justice sociale et de l’environnementalisme, où l’inégalité dans la dégradation de l’environnement est également prise en compte ».


Beaucoup de bruit pour rien

Admettons que le changement climatique soit une réalité et qu’il ait des conséquences. Comme l’a noté le gourou de l’environnement Michael Shellenberger, la surface des 37 glaciers répertoriés du Parc national des Glaciers a diminué de 34% entre 1966 et 2015, tandis que le nombre et la taille des lacs glaciaires ont augmenté à l’échelle mondiale, posant ainsi une menace d’inondations. L’augmentation de la température de l’eau et les vagues de chaleur dues au changement climatique provoquent le blanchiment, la perte de pigments et la mort du corail, un animal invertébré. Il est également prouvé que des précipitations plus abondantes se produisent dans le monde entier et contribuent aux inondations, tandis que la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) prévoit que les ouragans s’intensifieront de 5% à l’avenir.

Pourtant, selon le GIEC des Nations unies, il y a peu de preuves d’une augmentation des inondations dues aux débordements des lacs glaciaires, qui peuvent être évitées grâce à des barrages; alors que les températures plus élevées augmentent leur blanchiment, les scientifiques ont découvert que les coraux s’adaptent à l’eau plus chaude et des gens élèvent des coraux qui peuvent survivre à des températures plus chaudes; les dégâts causés par les inondations sont très probablement dus à un manque de gestion appropriée de l’eau pour canaliser les eaux pluviales à travers des systèmes de drainage améliorés, et non pas à des précipitations légèrement plus élevées; et la NOAA estime que les ouragans deviendront 25% moins fréquents.

Il ne s’agit évidemment pas des seuls faits et réfutations disponibles sur le changement climatique, mais la conclusion est toujours la même: les changements environnementaux sont loin d’être aussi menaçants que les activistes le prétendent. Selon eux, le changement climatique représente un danger apocalyptique et « des milliards de personnes mourront » au cours des deux prochaines décennies. La vérité, qui refroidit la rhétorique surchauffée des activistes climatiques, est qu’il n’y a aucune base scientifique justifiant les affirmations d’apocalypse climatique. En fait, toutes les grandes tendances environnementales s’améliorent.

Il n’est pas vraiment surprenant de constater que les phobies apocalyptiques se concentrent principalement chez les Américains d’obédience libérale, pour qui l’alarmisme climatique est devenu une attrayante sous-catégorie émergente de l’hystérie Démocrate. De la même manière que ces personnes avaient (et dans de nombreux cas, ont toujours) une perception complètement faussée du risque réel que représente le covid2, ils partagent la même crainte démesurée et non scientifique du changement climatique. Par exemple, 71% des Démocrates sont d’accord avec la fausse déclaration suivante: « Le changement climatique augmente le coût des catastrophes naturelles en pourcentage du PIB »3 ; 76% sont d’accord avec l’affirmation suivante: « Les décès dus au changement climatique sont plus importants que ceux dus aux catastrophes naturelles ». 76% sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle « les décès dus aux catastrophes naturelles augmenteront à l’avenir en raison du changement climatique »4; et 88% considèrent désormais le changement climatique comme une « menace majeure pour la nation ».

Comment expliquer cette vision apocalyptique disproportionnée au sein de la gauche du changement climatique? Eh bien, on pourrait commencer par les imbécilités des médias grand public,5 qui entretiennent une relation fétichiste avec la pornographie de la peur de la fin du monde, ce qui, il va sans dire, est incompatible avec l’engagement professionnel d’exactitude dont ils se prévalent autant pour la forme. Pour se faire une idée de la fréquence à laquelle ces personnes produisent de la pseudoscience environnementale sensationnaliste, il suffit de lire quelques titres récents de The Atlantic, le salon amiral de la classe dirigeante:

Les dirigeants Démocrates sont également coutumiers des discours alarmistes. « Le changement climatique est littéralement une menace existentielle pour notre nation et pour le monde », a déclaré Joe Biden en juillet dernier lorsqu’il a annoncé le plan de son administration pour faire face à l’« urgence climatique ». De même, Nancy Pelosi a déclaré qu’il était impératif de « faire face à la menace existentielle de notre époque: la crise climatique ». Alexandria Ocasio-Cortez, quant à elle, a affirmé que « ce sera la fin du monde d’ici 12 ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique », et que la lutte pour atténuer les effets du changement climatique est la Seconde Guerre mondiale de sa génération.

Il y a aussi beaucoup d’argent en jeu. Ce n’est pas une surprise. Les universitaires et les ONG qui étudient l’environnement reçoivent des fonds lorsqu’ils se livrent à des prévisions catastrophistes; il faut un problème à résoudre pour que leurs recherches soient soutenues. Le pouvoir y joue aussi un rôle, car le meilleur moyen de contrôler les gens est de les effrayer. Et si la pandémie nous a appris quoi que ce soit, c’est que l’alarmisme institutionnel peut guider les masses sur la voie souhaitée sans pour autant résoudre les problèmes.

Michael Shellenberger a également rassemblé de nombreuses preuves que l’environnementalisme apocalyptique sert de religion de substitution pour les progressistes, qui ont tendance à être plus laïques que les conservateurs et ont donc davantage besoin d’une perception du monde qui les console de leur désespoir existentiel:

Les progressistes ont recréé le judéo-christianisme sous la forme d’un environnementalisme apocalyptique, qui inclut une déchéance de la Nature, la culpabilité d’avoir péché contre le Dieu-victime de la Nature, et le désir d’une apocalypse qui détruira la civilisation industrielle avant d’inaugurer une nouvelle harmonie utopique de paradis sur Terre.6

Endoctrinés dans des universités qui enseignent un dogme nihiliste déguisé en évangile scientifique, de nombreux membres de la gauche sont devenus des apôtres inconditionnels de cette nouvelle religion apocalyptique qui exige que nous expiions nos péchés contre la Nature en adoptant des énergies renouvelables et un mode de vie à faible consommation d’énergie. Cet « activisme de nature religieuse » s’inscrit en droite ligne de la politique de la gauche. Après avoir progressivement abandonné les religions traditionnelles, les adeptes trouvent un réconfort psychologique dans l’Église du Woke et ses trois articles de foi: l’antiracisme, l’identité de genre et l’apocalyptique climatique, qui sont tous devenus des doctrines intouchables malgré le fait qu’elles exigent une sérieuse suspension de l’incrédulité.

L’apocalyptique climatique, en particulier, semble répondre aux besoins psychologiques de certaines personnes. Il leur donne un but: sauver le monde du changement climatique ou d’une autre catastrophe environnementale. Il leur fournit également une histoire qui fait d’eux des héros et des êtres spéciaux sur le plan cosmique, tout en maintenant l’illusion chez les adeptes qu’ils sont des gens de science et de raison, et non des superstitieux et des fantaisistes.

Le problème de la nouvelle religion environnementale est qu’elle génère de l’anxiété et de la dépression sans répondre aux besoins existentiels et spirituels plus profonds que recherchent ses adeptes ostensiblement laïques. Et comme nous l’avons vu pendant la pandémie, une exagération persistante des faits déforme la réalité. En 2017, l’American Psychological Association a diagnostiqué une « éco-anxiété » croissante et l’a qualifiée de « peur chronique de la catastrophe environnementale ». Cette peur a eu un impact considérable sur le bien-être psychologique des jeunes, des études faisant état d’une anxiété et d’une dépression croissantes concernant « le monde dont ils hériteront ». En 2020, une vaste enquête nationale a révélé qu’un enfant britannique sur cinq faisait des cauchemars nourris de changement climatique.

Les prédications de feu et de soufre des écolo-apocalypstes, bien qu’elles soient de véritables foutaises, ont un impact certain sur les gens.


Le nihilisme et le narcissisme communautaire des radicaux climatiques

« Les fanatiques les plus féroces sont souvent des égoïstes qui ont été amenés, par des lacunes innées ou des circonstances extérieures, à perdre confiance en eux-mêmes. Ils dissocient le très performant instrument de leur égoïsme de leur moi inefficace et l’attachent au service d’une cause sacrée. »

Eric Hoffer, The True Believer: Thoughts on the Nature of Mass Movements

Ironiquement, à part « quelques dommages mineurs au cadre », les Tournesols de Vincent van Gogh n’ont pas été endommagés par les deux ploucs qui ont jeté de la soupe à la tomate sur le tableau, car celui-ci était recouvert d’un « glacis » protecteur. Mais comme il n’est pas évident pour l’observateur profane que le tableau était protégé, la réaction viscérale atteint l’objectif visé par ces enfants, à savoir déstabiliser les gens. Si cette attaque contre des œuvres d’art précieuses a un effet aussi viscéral, c’est précisément parce que nous comprenons qu’elle représente une répudiation de ce qu’il y a de mieux dans la civilisation humaine. Rappelons qu’ISIS a tout fait pour détruire des œuvres d’art parce que, à l’instar de nombreux activistes actuels, ils considèrent les valeurs du monde occidental comme essentiellement toxiques.

Pour ces incroyablement vaillants hémophiles aux sentiments si délicats, armés de soupe à la tomate, les Tournesols de Vincent van Gogh sont une affectation bourgeoise vide de sens et purement divertissante, dont la valeur ne peut être comprise que par son prix en dollars plutôt que par sa véritable valeur artistique, qui se mesure à son pouvoir éducatif, à la promotion de valeurs culturelles, à l’élimination des barrières sociales, culturelles et économiques, et à l’inspiration d’un niveau de pensée plus élevé.

Il faut bien comprendre que de tels coups d’éclat ne relèvent pas de l’avant-garde. Il ne faut pas non plus les considérer comme de simples émanations d’un « idéalisme juvénile » et d’un « activisme théâtral », attitude que de nombreuses personnes ont adoptée. Non, il s’agit d’actes de profanation et de criminalité emblématiques d’un modèle plus large de philistinisme né à l’ère des médias sociaux, par lequel de nombreuses personnes refusent de reconnaître la valeur de tout ce qui n’est pas spécifiquement au service d’un programme politique ou ne s’inscrit pas dans un certain cadre idéologique. Nous en avons vu un exemple dans les tendances récentes de la critique historique, où les personnages du passé sont jugés sur la base des mœurs intersectionnelles imbéciles du présent et sur la question de savoir si leur héritage est conforme ou non au récit approuvé d’aujourd’hui.

Quelques heures après avoir été qualifiés de « voyous et vandales » par le Ministre britannique de l’Intérieur, des militants écologistes ont peint à la bombe la salle d’exposition d’Aston Martin à Londres.

Tout au long de l’histoire, les politiques radicales ont toujours servi à remplir des existences creuses, à donner un sens et un but à ceux qui avaient le moins à gagner du statu quo et le plus à gagner de son bouleversement. Mais les éco-apocalypstes d’aujourd’hui sont uniques en ce sens qu’ils ont tendance à être infectés par une combinaison de nihilisme et de narcissisme communautaire. Bien entendu, on peut s’attendre à ce qu’ils restent béatement ignorants de ce fait; d’une manière générale, il n’y a chez ces activistes enragés que peu de signes de l’activité du lobe frontal nécessaire à un examen de soi, qui pourrait les aider à comprendre que leur grandiloquence pitoyable n’est qu’une lutte pour la réalisation du moi, déguisée en lutte pour une cause.

Les militants de Just Stop Oil et de Extinction Rebellion se sont également collés à La Cène de Léonard de Vinci, au Primavera de Botticelli et au Massacre en Corée de Picasso à la National Gallery of Victoria de Melbourne.

Ces djihadistes climatiques dépendent des autres pour valider leur estime d’eux-mêmes. Ce qu’ils désirent ardemment, c’est jouer un rôle dans un drame exaltant joué devant un vaste public. Affligés d’un besoin pathologique de se considérer comme exceptionnels ou remarquables à tout moment, leur objectif est toujours la séduction des autres, d’arriver à captiver leur attention, à susciter leurs éloges ou leur sympathie, afin de consolider leur identité chancelante. Libérée et déconnectée des liens sociaux traditionnels, ils utilisent leur individualité pour accroître leur propre sentiment d’insécurité, qu’ils ne pourront surmonter qu’en contemplant le reflet de leur moi grandiose dans les yeux des autres, lorsqu’ils s’engagent dans un geste héroïque.

Parce que l’état d’esprit catastrophiste des écologistes considère que, vu l’apocalypse climatique imminente, le monde n’a pas d’avenir, il est logique de ne vivre que pour le moment présent et que « nos yeux restent fixés sur notre propre représentation privée, que nous devenions des connaisseurs de notre propre décadence, que nous cultivions une attention transcendantale à l’égard de nous-mêmes », comme l’a dit l’historien américain Christopher Lasch.

Au Royaume-Uni, les personnes qui exigent un avenir basé sur les plantes déversent du lait dans les épiceries. Curieux de savoir ce que les gens en pensent.

Produits d’une société de plus en plus agnostique et à l’ère des rendements décroissants, de nombreux jeunes adultes finissent également par se tourner vers des mouvements politiques en lieu et place d’un mode de vie sécularisé. Ce n’est pas le salut personnel qu’ils recherchent, encore moins la restauration d’un âge d’or antérieur, mais le sentiment, ou même simplement l’illusion, d’une direction à leur vie et d’une certitude absolue. La lutte pour établir un sens solide de soi conduit invariablement certaines personnes à noyer leur identité dans une cause plus vaste, espérant surmonter leurs sentiments d’insignifiance et de désenchantement par l’investissement de leurs énergies dans une action collective radicale et performative. Comme l’a écrit Eric Hoffer, « on a l’impression que les frustrés tirent autant de satisfaction – si ce n’est plus – des moyens utilisés par un mouvement de masse que des fins qu’il préconise ».

Tant que l’apocalyptisme climatique continuera à fournir aux activistes un but artificiel et quelque chose à quoi s’accrocher, le son de cloche du mouvement vert continuera à sonner sans relâche, et les priorités écologiques urgentes – que Biden a décrites comme un « impératif moral » – seront non seulement utilisées pour justifier davantage de vandalisme et d’austérité écologique, mais serviront de prétexte à d’autres types de projets utopiques d’ingénierie sociale menés sous la bannière du Progrès™.


  1. Ils utilisent la question du climat comme excuse pour imposer une réglementation politique aux économies de marché. ↩︎
  2. Très tôt dans la pandémie, on savait qu’il n’y avait que 1 à 5% de risque qu’une personne atteinte de covid doive être hospitalisée. Pourtant, en avril 2021, 41% des Démocrates pensaient encore qu’il y avait plus de 50% de chances que ce soit le cas. ↩︎
  3. En réalité, la part du PIB consacrée aux catastrophes naturelles a diminué ou est restée stable lorsqu’elle est « normalisée », c’est-à-dire lorsque les scientifiques prennent en compte l’augmentation de la richesse dans la zone sinistrée. ↩︎
  4. Selon Michael Shellenberger, « en 1931, 3,7 millions de personnes sont mortes à la suite de catastrophes naturelles. En 2018, elles n’étaient plus que 11 000. » Et cette baisse du nombre de décès s’est produite alors que la population humaine a quadruplé. Ni le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies, ni aucun autre organisme scientifique réputé ne prévoit un renversement de la tendance à long terme à la baisse du nombre de décès, même en cas de réchauffement important. ↩︎
  5. Les libéraux font beaucoup plus confiance aux médias que les conservateurs. Ils consomment également davantage d’informations grand public à caractère catastrophiste. Un duo efficace: ils ingurgitent davantage de contenu et croient ce qu’on leur dit. ↩︎
  6. Notez à quel point l’alarmisme climatique comporte toujours des accents bibliques caractéristiques: les incendies et les inondations sont considérés comme des avertissements adressés à une humanité perverse et dévastatrice, tandis que les anomalies météorologiques sont des châtiments célestes et l’expression du mécontentement divin. La nature est considérée comme une force sensible qui nous réprimande pour notre orgueil et nos crimes climatiques. Nous sommes « coupables en diable », s’écrie le rédacteur en chef du Guardian chargé de l’environnement. « Face aux incendies de forêt, aux inondations et aux pandémies, on se croirait à la fin des temps, et tout cela est de notre propre faute », écrit un rédacteur du Hill. Une partie du mouvement écologiste est calviniste, en ce sens que le monde est maléfique et qu’il vaudrait mieux le détruire et le rendre au règne naturel. ↩︎

À l’intérieur de l’empire transgenre – par Christopher F. Rufo.

Le terme « Transmaoïsme » (que j’utilise comme tag pour mes articles sur le sujet) a été créé par Adam Curry, suite à la diffusion sur NoAgenda de l’interview (que je traduirai si je la retrouve) d’une vieille dame chinoise expatriée au US, qui voyait dans le transgendérisme une version actualisée de la Révolution Culturelle à laquelle elle avait échappé. Voici un article qui confirme pleinement cette analyse.

Le lecteur qui pense que ce phénomène concerne surtout les États-Unis n’aurait pas entièrement tort mais j’attire son attention sur les tentatives d’imposer dans les écoles en France et en Belgique (où ils ont suscité un vrai tollé) des programmes d’« éducation sexuelle » très orientés théorie du genre…

Attention: il y a des passages assez « graphiques ». Personnes sensibles, s’abstenir.

Source.


À l’intérieur de l’empire transgenre

Christopher F. Rufo

Septembre 2023

Le texte qui suit est adapté d’une conférence prononcée le 12 septembre 2023 au Allan P. Kirby, Jr. Center for Constitutional Studies and Citizenship sur le campus de Hillsdale à Washington, D.C., dans le cadre de la Série de Conférences de la Fondation Familiale AWC.

Le mouvement transgenre fait pression pour imposer son projet partout. Le plus ouvertement, des enseignants activistes font de la propagande en son nom dans les salles de classe et des professionnels de la santé activistes encouragent la mutilation d’enfants sous la bannière euphémique des « soins d’affirmation du genre ». La montée soudaine et omniprésente de ce mouvement suscite deux questions: d’où vient-il et comment a-t-il connu un tel succès? L’histoire a des racines plus profondes que la plupart des Américains ne le pensent.

À la fin des années 1980, un groupe d’universitaires, dont Judith Butler, Gayle Rubin, Sandy Stone et Susan Stryker, a établi les disciplines de la « théorie queer » et des « études transgenres ». Ces universitaires considéraient le genre comme une « construction sociale » utilisée pour opprimer les minorités raciales et sexuelles, et dénonçaient les catégories traditionnelles d’homme et de femme comme un faux binaire conçu pour soutenir le système de l’« hétéronormativité », c’est-à-dire la structure de pouvoir blanche, masculine et hétérosexuelle. Ce système, selon ce groupe, devait être impitoyablement déconstruit. Et le meilleur moyen d’y parvenir, selon ce groupe, était de promouvoir le transgendérisme. Si les hommes peuvent devenir des femmes et les femmes des hommes, la structure naturelle de la Création peut être renversée.

Susan Stryker, professeur transgenre homme-femme actuellement à l’université de l’Arizona, a révélé l’orientation et le ton généraux de l’idéologie transgenre dans sa conférence du prix Kessler à l’université de la ville de New York en 2008, décrivant son travail comme « un sermon laïque qui prône sans complexe l’adoption d’un pouvoir disruptif et refiguratif du pouvoir genderqueer ou transgenre en tant que ressource spirituelle pour la transformation sociale et environnementale ». Dans l’essai le plus connu de Stryker, « My Words to Victor Frankenstein above the Village of Chamounix: Performing Transgender Rage » (Mon message à Victor Frankenstein au-dessus du village de Chamounix: représentation de la rage transgenre), il affirme que le « corps transsexuel » est une « construction technologique » qui représente une guerre contre la société occidentale. « Je suis un transsexuel, et donc un monstre », écrit Stryker. Et ce monstre, poursuit-il, est destiné à canaliser sa « rage et sa vengeance » contre « l’ordre hétérosexuel naturalisé », contre les « valeurs familiales traditionnelles » et contre « l’oppression hégémonique » de la nature elle-même.

Il ressort clairement de cette étude et d’autres études sur les transgenres que le mouvement transgenre est intrinsèquement politique. Sa reconstruction de l’identité personnelle vise à faire progresser une reconstruction ou une transformation politique collective. Certains militants transgenres considèrent même leur mouvement comme l’avenir du marxisme. Dans un recueil d’essais intitulé Transgender Marxism, l’écrivaine activiste Rosa Lee affirme que les transgenres peuvent servir de nouvelle avant-garde du prolétariat, promettant d’abolir l’hétéronormativité de la même manière que le marxisme orthodoxe promettait d’abolir le capitalisme.

« À une autre époque », écrit Lee,

les marxistes parlaient de la construction d’un « nouvel homme socialiste » comme d’une tâche cruciale dans le processus plus large de construction du socialisme. Aujourd’hui, à l’heure de la montée conjointe du fascisme et de l’émergence d’un mouvement socialiste, notre défi consiste à transsexualiser notre marxisme. Nous devrions envisager le projet de transition vers le communisme à notre époque – la communisation – comme incluant la transition vers de nouveaux moi communistes, de nouvelles façons d’être et d’être en relation les uns avec les autres.

Tel est le grand projet du mouvement transgenre: abolir les distinctions entre l’homme et la femme, transcender les limites établies par Dieu et la nature, et relier la lutte personnelle des transgenres à la lutte politique pour transformer la société de manière radicale.

De la marge au centre

Le mouvement transgenre est donc né en marge du monde universitaire américain. Mais comment a-t-il pu se hisser si rapidement au centre de la vie publique américaine? Comme beaucoup d’autres choses, il a commencé par un afflux d’argent, lorsque certaines des personnes les plus riches du pays se sont mises à consacrer d’énormes sommes d’argent à la promotion du transgendérisme.

L’une de ces personnes est Jennifer Pritzker, née James Pritzker en 1950. Après avoir servi plusieurs années dans l’armée américaine, Pritzker s’est lancé dans les affaires, grâce à l’héritage d’une part importante de la fortune de l’hôtel Hyatt. En 2013, il a annoncé sa transition de genre homme-femme et a été salué dans la presse comme le « premier milliardaire transgenre ». Presque immédiatement, il s’est mis à verser une quantité inouïe de millions à des universités, des écoles, des hôpitaux et des organisations militantes pour promouvoir la théorie queer et les expériences médicales sur les trans.

Cet argent était associé au pouvoir politique, puisque le cousin de Pritzker, le gouverneur démocrate de l’Illinois J.B. Pritzker, a signé une loi en 2019, sa première année au pouvoir, pour injecter la théorie du genre dans le programme d’enseignement de l’État et pour affecter les fonds Medicaid de l’État à des opérations chirurgicales transgenres. S’exprimant devant un public de militants transgenres, il a proclamé:

[N]otre gouvernement d’État est fermement de votre côté, du côté de chaque personne gay, lesbienne, bisexuelle, transgenre et queer dans l’État de l’Illinois […] Ceux d’entre vous qui sont dans cette salle savent mieux que quiconque que l’égalité du mariage n’a jamais été la finalité […] Nous allons nous assurer que tous les transgenres de l’Illinois jouissent de leurs droits fondamentaux et que des services de santé leur soient fournis pour qu’ils puissent s’épanouir.

Voici un exemple de la manière dont cette combinaison d’activisme bien financé et d’influence politique fonctionne dans la pratique: les activistes financés par Pritzker au Lurie Children’s Hospital (le plus grand hôpital pour enfants de Chicago) fournissent aux écoles locales des formations, du matériel et du personnel qui promeuvent les transitions de genre pour les enfants, en utilisant la réputation de l’hôpital pour donner à leur idéologie un vernis scientifique. Et à mesure que l’on enquête, on trouve de pire en pire. Les enfants sont exposés, par exemple, non seulement à l’idéologie transgenre, mais aussi à des concepts tels que le « kink » (goûts inhabituels en matière de comportement sexuel), le « BDSM » (bondage, domination, soumission et masochisme), les corsets pour aplatir les seins et les pénis prothétiques.

Le Lurie Children’s Hospital, par le biais de ses présentations dans les écoles publiques de Chicago, encourage les enseignants et les administrateurs scolaires à soutenir la « diversité des genres » dans leurs districts, à « affirmer » automatiquement les élèves qui annoncent des transitions sexuelles et à « communiquer une compréhension non binaire du genre » aux enfants dans la classe. L’objectif, comme le suggère une version de la présentation, est de perturber les « normes [de genre] enracinées dans la société occidentale » et de faciliter la transition vers un monde plus « créatif en matière de genre ». Les districts scolaires sont encouragés à désigner des « coordinateurs de soutien au genre » pour faciliter les transitions sexuelles et de genre des enfants, qui, en vertu de la politique de « confidentialité » recommandée, peuvent être tenues secrètes vis-à-vis des parents et des familles.

En fait, cela aboutit à la mise en place d’une filière sophistiquée entre les écoles et les cliniques du genre. Les enseignants, les conseillers, les médecins et les militants sur les médias sociaux et ailleurs – dont beaucoup sont employés ou subventionnés par des membres de la famille Pritzker – poussent les enfants vers ce que la « détransitionniste » de la région de Chicago, Helena Kerschner, se souvenant de sa propre expérience, appelle « le trou du lapin de l’identité transgenre ». Et malgré les fréquentes affirmations contraires, il ne s’agit pas d’un processus temporaire ou réversible. Parmi les enfants qui commencent à prendre des bloqueurs de puberté, la littérature médicale suggère qu’environ 95% d’entre eux passent aux hormones transsexuelles, et que 50% des femmes qui commencent des traitements hormonaux transsexuels passent à des chirurgies « d’affirmation de la transidentité ».

La synthèse de toutes les oppressions

Mon enquête sur le mouvement transgenre m’a également conduit à Highland Park, dans le Michigan, une ville d’environ 9 000 habitants située à environ six miles au nord du centre-ville de Détroit. Depuis des décennies, Highland Park est en proie à la pauvreté, à la violence et à la criminalité. De nombreuses maisons et entreprises ont été abandonnées ou démolies. Elle est au bord de l’insolvabilité, mais elle abrite une institution qui déborde de fonds: le Ruth Ellis Center, le laboratoire central de Détroit pour la synthèse de la science et de la politique transgenres.

Le discours marketing du Ruth Ellis Center est un amalgame de tous les euphémismes habituels: « soins tenant compte des traumatismes », « justice réparatrice », « réduction des dommages », « équité raciale » et « soins d’affirmation du genre ». Au nom de ces principes, l’Ellis Center et ses partenaires mènent des expériences médicales à grande échelle sur une population de jeunes noirs majoritairement pauvres.

Le docteur Maureen Connolly, pédiatre à la Henry Ford Health, dirige le partenariat médical de l’Ellis Center, qui fournit des bloqueurs de puberté, des hormones de sexe opposé et des recommandations chirurgicales à des quantités d’enfants de Détroit. Voici comment elle décrit le processus de changement de sexe chez l’enfant:

La transition est un terme générique qui décrit le processus par lequel passe une personne pour que son apparence extérieure soit plus étroitement alignée sur son identité de genre. Pour certaines personnes, cela peut signifier changer l’expression de leur genre et les vêtements qu’elles portent ou la façon dont elles se coiffent. Cela peut signifier utiliser un nouveau nom et des pronoms différents. Et c’est merveilleux. Pour d’autres, il peut s’agir de prendre des médicaments pour que leur corps corresponde mieux à la façon dont ils s’identifient en termes de genre – typiquement, il s’agit de médicaments masculinisants ou féminisants ou d’une thérapie hormonale. Les personnes peuvent également choisir de subir une chirurgie d’affirmation du genre, c’est-à-dire une intervention chirurgicale visant à rendre leur corps plus conforme à leur identité de genre.

N’oublions pas que, dans le contexte de son rôle à l’Ellis Center, Connolly ne parle pas ici des personnes transgenres aisées, éduquées et de sexe masculin-féminin qui constituent le visage public du mouvement transgenre. Elle parle surtout des enfants du ghetto de Détroit qui souffrent d’un taux élevé d’éclatement de la famille, de toxicomanie, de maladie mentale et de comportement autodestructeur. À ce titre, on peut supposer qu’ils sont particulièrement vulnérables à l’affirmation selon laquelle la transition de genre résoudra tous leurs problèmes.

« Je m’appelle Vertueuse, d’abord et avant tout », déclare une patiente de l’Ellis Center qui s’identifie désormais comme non-binaire et utilise les pronoms « elles/elles » (« they/them » en anglais):

Je pense que j’avais environ huit ans au moment où je me suis souvenue (sic) ou que je me souviens d’avoir pensé à être transgenre ou non conforme au genre […] J’avais l’impression d’être une étrangère à tout ce monde de l’Amérique. En plus de ne pas être, tu vois, un Européen-Américain, j’étais noire […] La plus grande partie de ma dysphorie vient du fait que les gens se trompent sur mon genre. Avec des soins d’affirmation du genre, je pouvais obtenir gratuitement les hormones dont j’avais besoin.

Vertueuse est donc un parfait exemple de la nouvelle synthèse entre la science et la politique transgenres. Elle milite non seulement pour le mouvement transgenre, mais aussi pour une coalition intersectionnelle plus large (c’est-à-dire une coalition de groupes opprimés et marginalisés), y compris, par exemple, le mouvement pour l’abolition de la police. Elle représente l’identité des personnes opprimées à la fois par la nature et par l’éducation, et met à profit cette « position » unique pour faire avancer l’ensemble des politiques sociales de gauche.

Frankenstein Redux

En 1818, Mary Shelley a écrit le célèbre roman « Frankenstein ou le Prométhée moderne ». Le livre part du principe que la science moderne, débarrassée des contraintes de l’éthique et de la nature, finira par créer des monstres. Les médecins « trans-affirmants » sont la version post-moderne du protagoniste du livre, le docteur Frankenstein.

Selon des enquêtes, jusqu’à 80% des personnes trans souffrent de graves psychopathologies et un quart des jeunes noirs trans tentent de se suicider chaque année. Les « soins d’affirmation du genre » ne parviennent pas à résoudre ces problèmes, mais les médecins utilisent ces échecs pour justifier des interventions encore plus extrêmes, jusqu’à la dernière: la reconstruction génitale.

Le Dr Blair Peters est un chirurgien plasticien (il utilise les pronoms he/they) qui pratique des chirurgies génitales trans à l’université publique Oregon Health & Science University et dont la spécialité est la création d’organes sexuels artificiels. « Je pense que ce pour quoi nous sommes en train de devenir très connus à l’OHSU, c’est la chirurgie génitale », explique-t-il. « La phalloplastie, qui consiste à créer un pénis, en est un excellent exemple. Et nous avons maintenant un programme de vaginoplastie robotisée [qui] a en quelque sorte changé la donne pour les soins aux patients. »

Comme je l’ai déjà expliqué dans le City Journal, le processus de vaginoplastie assistée par robot est atroce:

Selon un manuel publié par l’OHSU, les chirurgiens commencent par couper la tête du pénis et retirent les testicules. Ils retournent ensuite la peau du pénis et du scrotum et, avec les tissus de la cavité abdominale, la transforment en un vagin artificiel rudimentaire. « Les bras robotiques sont introduits par de petites incisions autour du nombril et sur le côté du ventre », peut-on lire dans le manuel. « Ils sont utilisés pour créer l’espace du canal vaginal entre la vessie et le rectum. »

Cette procédure est émaillée de complications. L’OHSU met en garde contre la séparation de la plaie, la nécrose des tissus, la défaillance du greffon, les projections d’urine, les hématomes, les caillots sanguins, la sténose vaginale, les lésions rectales, les fistules et les accidents fécaux. Les patients doivent rester à l’hôpital pendant au moins cinq jours après l’intervention, afin de recevoir un traitement pour les plaies chirurgicales et d’être drainés par des tubes en plastique. Une fois rentrés chez eux, les patients doivent poursuivre leur traitement hormonal transgenre et dilater manuellement à perpétuité leur « néo-vagin » créé chirurgicalement, faute de quoi le tissu cicatrisera et la cavité se refermera.

Le secteur de la castration est en plein essor. Selon Peters, la clinique du genre de l’OHSU a « le volume le plus élevé de la côte ouest » et, avec l’aide du robot, son équipe peut effectuer plusieurs vaginoplasties par jour. Le programme de phalloplastie a une liste d’attente de 12 à 18 mois pour les consultations et une liste d’attente supplémentaire de trois à six mois pour les rendez-vous chirurgicaux.

Une opération moins courante mais plus symbolique pratiquée par Peters et ses collègues est connue sous le nom de « nullification », qui consiste à créer un revêtement cutané lisse et continu de l’abdomen à l’aine à la suite d’une castration ou d’une vaginectomie. En d’autres termes, les organes génitaux sont remplacés par rien. La chirurgie de nullification est le symbole parfait de l’idéologie qui sous-tend le mouvement trans: la recherche du nullum, qui signifie « rien » en latin, ou du nihil, qui est la racine du mot anglais « nihilism » (nihilisme). L’idéologie trans est animée par un profond nihilisme qui nie la nature humaine et autorise la barbarie au nom du progrès.


L’avenir de la médecine transgenre est en mouvement. Les grandes institutions américaines se sont ralliées à son soutien, les principales associations médicales allant jusqu’à demander au gouvernement fédéral d’enquêter et de poursuivre ses détracteurs. Dans le même temps, certaines failles apparaissent. Les détransitionnistes, un groupe composé principalement de jeunes femmes qui ont accepté leur sexe biologique après avoir effectué une transition à divers degrés, dénoncent publiquement les dangers de la médecine de genre en des termes personnels très touchants. Des organisations telles que Do No Harm [NdT. ne pas nuire ou « primum non nocere »] ont intenté des procès et lancé des campagnes de sensibilisation pour limiter les interventions transgenres sur les mineurs. De plus en plus de médecins, qui s’étaient auparavant murés dans le silence, commencent à s’exprimer. Les législateurs des États ont également pris conscience de la situation. Au début de l’année, j’ai collaboré avec des dénonciateurs de l’hôpital pour enfants du Texas pour exposer les procédures de changement de sexe pratiquées en secret sur des enfants. Cet exposé a attiré l’attention des législateurs texans, qui ont immédiatement adopté la version finale d’un projet de loi visant à interdire ces procédures.

Jennifer Pritzker, Maureen Connolly, Blair Peters et leurs semblables occupent les sommets du pouvoir et du prestige, mais comme le docteur Frankenstein, ils ne pourront pas échapper aux conséquences de ce qu’ils ont créé. Ils condamnent des légions d’enfants à une vie de chagrin et de besoins médicaux, le tout basé sur des théories postmodernes douteuses qui ne répondent pas à l’injonction d’Hippocrate dans son ouvrage « Des épidémies »: « D’abord, ne pas nuire ». Si les individus peuvent être annulés, la nature, elle, ne peut l’être. Quelles que soient les avancées des produits pharmaceutiques et chirurgicaux trans, la réalité biologique de l’homme et de la femme ne peut être abolie; les limites naturelles de la création de Dieu ne peuvent être transcendées. La tentative d’y parvenir provoquera le même déchirement et la même aliénation que dans la scène finale du roman de Mary Shelley: le monstre à la carrure imposante, rejeté par la société et trahi par son père, rempli de désespoir et dérivant vers la banquise – un symbole des conséquences de l’orgueil prométhéen.

Un médecin d’un grand hôpital pour enfants avait ce commentaire sur les effets des bloqueurs de puberté sur l’esprit, le corps et l’âme d’un enfant:

Ce médicament est appelé « agoniste de l’hormone de libération des gonadotrophines » et se présente sous la forme d’injections mensuelles ou d’un implant. Comme il simule l’activité de cette hormone, il bloque l’activité de l’hypothalamus. L’hypothalamus est une structure de la taille d’une amande située dans le cerveau, c’est l’une des structures les plus primitives que nous ayons, et elle contrôle toutes les autres structures hormonales du corps – le développement sexuel, les émotions, la réaction de lutte ou de fuite, tout […] Et je pense toujours que si quelqu’un me demandait : « Où chercheriez-vous l’étincelle divine dans chaque individu? Je dirais qu’elle se trouve quelque part « sous la chambre intérieure », ce qui est la dérivation grecque du terme hypothalamus. Arrêter ce système, c’est arrêter ce qui fait de nous des êtres humains.

C’est pour cette raison que nous devons nous battre pour que l’empire transgenre disparaisse à jamais.


Christopher F. Rufo est senior fellow au Manhattan Institute, rédacteur en chef du City Journal et membre distingué du Hillsdale College. Il est titulaire d’un Bachelor of Science in Foreign Service de l’université de Georgetown et d’un Master of Liberal Arts in Extension Studies de l’université de Harvard. Il a réalisé quatre documentaires pour PBS et est l’auteur de America’s Cultural Revolution: How the Radical Left Conquered Everything (La révolution culturelle américaine: comment la gauche radicale a tout conquis).

Hors-la-loi.

Note: édition largement revue et augmentée le 19/08.


« Les neuf mots les plus terrifiants de la langue anglaise sont: ‘Je suis du gouvernement et je suis venu vous aider' ».

Ronald Reagan

« J’ai promis au peuple américain, lorsque j’ai pris mes fonctions, que l’aide arriverait rapidement ».

Joe Biden

Et voilà.

En quarante ans, le gouvernement US est passé du néo-libéralisme et de l’anti-communisme primaire à la dictature maoïste – quarante ans, durée qui correspond au programme d’endoctrinement de deux générations décrit par Youri Besmenov. Un programme tellement efficace que les discours néo-libéraux de Reagan seraient sans doute aujourd’hui taxés de complotistes, comme on taxe ceux de Trump, politicien centriste par excellence, d’extrémisme.

Fidèle à sa tradition, ce patient coup d’État communiste a bien sûr comme objectif la suppression de la classe moyenne – celle qui a construit la prospérité du pays, dans ce cas, la classe ouvrière et entrepreneuriale plutôt que paysanne – en en éliminant physiquement un certain pourcentage et en réduisant le reste à la pauvreté et à la soumission, selon le modus operandi classique. Avant de décrire celui-ci, un bref rappel de la ligne temporelle des événements.

Après avoir délocalisé vers le Tiers-Monde son système d’esclavage – le « prolétariat », dont le sang et la sueur a permis la Révolution Industrielle – le pouvoir financier, appuyé sur ses empires coloniaux, a ensuite métamorphosé la classe ouvrière occidentale en « classe moyenne » dans le modèle consumériste inventé tout spécialement pour écouler sa production. Cela a donné une période de grâce durant laquelle l’Occident a vécu, et continue temporairement de vivre, au-dessus de ses moyens et de ses ressources sans prévoir l’après, c’est-à-dire la perte de son abondance énergétique et de son empire, confisqués aujourd’hui par le bloc BRICS. Comme disent les anglophones, the chicken have come to roost – on recolte ce qu’on a semé. Fin de l’encadré.

Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il est utile de se rappeler que la société humaine sert avant tout à contrôler la loi naturelle – à la mitiger quand tout va bien et à la retourner contre les peuples quand les choses se gâtent. Pour la contrôler, on l’a subtilement codifiée en « Droits de l’Homme »1, qui redéfinissent les besoins naturels humains comme des « droits » généreusement octroyés par le pouvoir, autorisant celui-ci à les moduler, à en faire des obligations, à les accorder à certains au détriment d’autres et/ou à les utiliser comme outil de pression ou d’agression – voir la militarisation de la « démocratie » par le Pentagone.

Le problème de la loi naturelle, c’est qu’elle peut être contenue jusqu’à un certain point mais jamais abolie. Quand on la pousse par la porte, elle rentre par la fenêtre. Un de ses effets, qu’on peut observer dans la monoculture intensive, est d’égaliser les systèmes déséquilibrés. C’est ce qui se passe en ce moment, sous le relatif contrôle d’une élite financière qui tient à tout prix à conserver sa place en haut de la pyramide.

Autre point à comprendre, la dépopulation en cours n’est pas que quantitative, elle est aussi qualitative. Le pouvoir crée une version perverse, que nous allons détailler maintenant, d’un mécanisme clé de la loi naturelle, la survie du plus fort. Nous ne sommes donc pas dans une logique de dépopulation aveugle, nous sommes en phase de sélection.

Ce n’est pas une pandémie, c’est un test de QI.

J’ai piqué la photo ci-dessus à un article de VST, qui met en garde ses lecteurs sur le danger de cette idée, qu’il qualifie d’eugéniste – donc mauvaise et source de division. Je me suis permis de lui rappeler que, question division, la majorité des injectés a longuement traité les non-injectés de parias ignorants, irresponsables et/ou assassins de mamys, qu’un bon pourcentage d’entre eux étaient ravis qu’on les envoie dans des « camps » et/ou souhaitait leur mort, traitaient ceux qui osaient parler sur les réseaux sociaux de leur effets secondaires « vaccinaux » (y compris les plus épouvantables) de menteurs, complotistes, etc. quand ce n’est pas leur famille elle-même qui les reniait (voir ma copine Truthbird). J’aurais aussi pu lui rappeler certaines similitudes entre l’opération Covid et certains événements du siècle passé: l’ennemi caché, les camps, la crise économique et le toujours utile « Je ne faisais qu’obéir aux ordres ». Détail amusant, le sobriquet des foules enthousiastes de la République de Weimar, qui applaudissaient depuis leurs balcons les défilés militaires du Troisième Reich, convient aussi très bien à ceux qui applaudissaient plus récemment le personnel médical depuis les mêmes balcons – avant de souhaiter un peu plus tard la mort des mêmes, si réfractaires à l’injection – à l’heure recommandée par le pouvoir: les balconazis, terme très élégant que j’utiliserai désormais pour les désigner.

Ignasz s’élève également contre l’appellation « pure blood » (pur-sang) des non-injectés, d’après lui autre source de division, glissant sur le fait que le code génétique des récipendiaires de la « thérapie génique » a été compromis, et que celui de leur progéniture sera, si on en croit Parrhesia, définitivement modifié – ce qui ferait officiellement d’eux des mutants, de facto propriété intellectuelle des firmes pharmaceutiques. Mais selon lui, nous devons éviter de tomber dans la division… Ignasz n’ayant pas répondu, je le laisse donc à sa mémoire sélective et à sa position étonnament conciliante. L’année de la redevabilité a décidément du mal à démarrer.

Pour ma part, je n’oublie rien de ce qui a été dit, ni par qui, et vu ma fâcheuse tendance à garder des rancunes de plus de cinquante ans – enfant unique, je n’ai donc pas appris le jeu de je-te-fais-une-crasse-tu-me-pardonnes, me dit mon épouse – je ne suis pas très client du pitoyable exercice de réinterprétation des faits actés et des paroles prononcées ces trois dernières années. Patient, j’attends donc avec confiance qu’une forme de justice immanente s’occupe de régler les dettes, comme je l’ai souvent constaté et comme nous l’allons voir tout de suite puisque c’est le sujet du présent article.

Revenons d’abord brièvement sur cette accusation d’eugénisme. Je l’ai dit et je le répète, l’eugénisme fait partie intégrante des choix humains. Il n’est ni bon ni mauvais, le tout est de savoir qui l’exerce. Au niveau de la famille, c’est le simple choix du nombre d’enfants, en adéquation avec les ressources disponibles de l’endroit et du moment. Au niveau des États, il peut aller des politiques natalistes bienveillantes aux massacres de masse et aux génocides. C’est donc encore un domaine dont la politique n’a pas à se mêler, ni dans un sens ni dans l’autre.

C’est pourtant exactement ce qu’elle fait en ce moment. En réalité, on est bien au-delà d’un test de QI: c’est une action militaire et c’est un test de survie – on pourrait même dire que c’est un test d’humanité. Et c’est la « gauche » qui, après avoir préparé le terrain depuis quarante ans, est assez logiquement chargée de le faire passer: quand il s’agit de juger, condamner et massacrer leur propre peuple, ils sont les plus qualifiés. Voici la méthode.

Pour résumer, la majorité de ceux qui ont scrupuleusement suivi les directives de tests PCR, masquage, distanciation sociale, délation et comme je le rappelais plus haut, persécution et ostracisme des non-conformes, pour ensuite se ruer sur les vaccins, étaient de bons citoyens obéissants et confiants – c’est-à-dire des étatistes, ceux qui constituent l’armée personnelle de la gauche, chargée de la première phase de l’opération. C’est encore beaucoup plus marqué aux États-Unis, où le clivage Démocrates/Républicains se joue en premier sur la notion des limites du rôle de l’État fédéral. Nous sommes entrés dans la deuxième phase de l’opération. Pour la comprendre, restons aux States, où on trouve entre autres dans les opérations post-Covid:

  • l’opération Ozempic, médicament initialement réservé aux diabétiques, dont les effets secondaires assez redoutables – paralysie stomacale, nécrose intestinale, perte de tissu organique, effondrement des traits du visage – en font l’arme idéale pour détruire ce qui reste de la santé des obèses (40% de la population) encore en vie, qui peuvent à présent s’en faire injecter hors prescription comme médicament de perte de poids (une version orale existe sous la marque Wegovy);
  • l’opération Trans, programme de mutilation/stérilisation de masse, qui, par le truchement du réseau enseignement et pédopsychiatrie – tous deux sous emprise de directives très punitives, si ça vous rappelle quelque chose – vise tous les enfants et jeunes adolescents mais touche principalement les familles « progressistes »; à noter parmi ses victimes le très haut pourcentage d’enfants autistes (20% minimum), dont le nombre a littéralement explosé suite aux dégâts vaccinaux et aux addictions à l’écran – c’est donc bien de l’eugénisme d’État; outre les atrocités chirurgicales que ces jeunes subissent, le bombardement hormonal intensif des jeunes filles provoque des états de violence extrême, qui se sont déjà soldés par des tueries à l’arme à feu, et iront en s’aggravant – je ne suis pas le seul à prédire qu’ils finiront par se retourner contre le corps médical et contre leurs propres parents;
  • l’opération Fentanyl-Tranq, qui décime en premier les sans-abri et les dépendants de l’aide sociale, électeurs Démocrates pour des motifs pragmatiques.

À première vue, il pourrait paraître absurde que la gauche soit occupée à décimer préférentiellement ses propres rangs. C’est une ironie qui n’en est pas une: elle suit une très ancienne méthode, celle de « tuer les tueurs » une fois leur mission remplie2. Les tueurs du jour sont les naïfs de l’idéologie du changement, c’est-à-dire avant tout les Démocrates – athées, souvent très diplômés et donc passés à la moulinette du progressisme via leur (ré)éducation – qui ont servi de levier au passage à gauche des USA. On n’entend déjà plus guère parler des marxistes de BLM, et une fois leur date d’utilisation dépassée, la petite armée woke/trans/arc-en-ciel du Grand Timonier Biden ira les rejoindre dans les oubliettes de l’Histoire – avec probablement, comme indiqué plus haut, violence et suicide pour une bonne partie d’entre eux, quand ils comprendront enfin qu’on les a sacrifiés. Voilà le sort de la gauche dans cette opération de sélection.

Voyons maintenant ce qui est réservé à la « droite ». Je me suis livré à une petite expérience en prenant le lectorat de Substack comme sujet-test. J’y ai publié quelques commentaires politiquement incorrects mais parfaitement justes, en forçant à peine le trait, en réponse à des lecteurs typiques de la plateforme censés représenter la tendance « droite » (chrétiens, conservateurs, traditionnalistes). Échantillon desdits commentaires et des réponses:

  • pour sauver la civilisation occidentale, il faudrait remonter le temps et faire taire une bonne fois Darwin et Nietzsche: pas de réponse;
  • comment peut-on louper le fait que des gens comme Bill Gates et Elon Musk sont des crétins, qui montrent des signes clairs de handicap mental?: pas de réponse;
  • l’intégration des cerveaux au Cloud ne changera pas grand chose puisque la pensée est morte, suicidée par les smartphones et les réseaux sociaux: pas de réponse;
  • ce n’est pas seulement Mattias Desmet qui est un rouage du système, c’est l’ensemble de sa profession, qui a supplanté les curés et a détruit l’aspect sacré de la confession, et sert aujourd’hui à apposer son sceau pseudo-scientifique sur la « dysphorie de genre » (voir plus haut): ah si, une réponse – « c’est n’importe quoi! »;
  • j’oriente Bryan Mowrey, qui publie un article pour défendre l’idée que les armes atomiques existent, vers le papier de Miles (traduit ici) qui démonte le truc; sa réponse est que, vu que ça impliquerait un grand nombre de fakes, il serait plus facile de fabriquer de vraies bombes atomiques – ce qui est démontrablement impossible; devant une telle mauvaise foi et un raisonnement aussi grotesque, je laisse aussitôt tomber la discussion avec ce crétin diplômé – le sujet de mon papier suivant;
  • le commentaire à Ignasz cité plus haut: pas de réponse;
  • etc.

La « résistance » se résume, sauf exceptions, à des gens qui déplorent telle ou telle dérive mais sont les premiers – du moins tant que leur bagnole démarre et que leur frigo est plein – à défendre le système, en dépit du simple bon sens. Un double standard qui se retrouve dans leur analyse des responsabilités: d’un côté leurs Maîtres très méchants mais aussi très puissants, donc coupables de tous les maux, de l’autre les simples rouages, manipulés et prisonniers du système, qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font et/ou ne maîtrisent rien. Désolé, mais non. Que le personnel hospitalier ait tué mamy avec injection/Remdisivir/respirateur ou en l’étouffant avec un oreiller, ça fait peu de différence. Ça reste un meurtre prémédité de sang froid. Par pas Bill Gates, par eux.

Mieux que l’opposition contrôlée par le Renseignement, c’est leur diplôme et leur intérêts dans le système qui sert de carcan à ces héros en carton. J’ai donc stoppé l’expérience assez rapidement, la majorité des prises de position (je ne parle pas du contenu des articles) se limitant à des jérémiades post-vaccinales, à de l’idolâtrie de l’une ou l’autre figure politique (Trump, RFK Jr, etc.) et à la défense de la liberté d’expression de la part de gens dont le discours se limite à de la vertu ostentatoire en version bon apôtre – rebelles mais gentils avec tout le monde. Quand on s’écarte un peu du consensus, on est considéré comme un troll. La seule qui comprend de quoi je parle et qui répond intelligemment à mes commentaires, c’est Sasha Latypova, la seule (avec Yeadon, dans une certaine mesure) qui, après avoir consacré toute sa carrière professionnelle à des tests pharmacologiques de haut niveau, admet que les vaccins sont, ont toujours été et seront toujours du bouillon d’onze heures. Je ne sais donc pas quel sera le sort de la droite, puisqu’il semble qu’à part elle et moi, il n’y ait plus beaucoup de parole courageuse, donc de « droite ». On est mal barre. Ceci dit, croyez-le ou non – je viens de le découvrir et j’en suis le premier surpris – un nombre croissant d’auteurs sur Substack, et pas des moindres, suit mon compte uniquement pour lire mes commentaires, je suppose, vu que je n’y ai encore publié aucun article. Je vais donc probablement devoir y consacrer un peu de temps, idée que je contemple depuis un moment, en essayant surtout de ne pas laisser tomber mon lectorat francophone – ne le répétez pas mais j’aime vraiment ce pays, et mon épouse le sien, juste en-dessous.

Le dernier point à comprendre est le plus important. Quoique nous infligent nos gouvernements – néolibéraux, fascistes, communistes, peu importe – et même si les plus grands massacres ont été historiquement leur oeuvre, ce sont toujours actuellement eux qui contrôlent le chaos et maintiennent en vie la majorité de leur population. Même si l’espérance de vie d’un pourcentage des injectés a été considérablement réduite, leur santé précaire ne tiendra quand même qu’aux soins médicaux que l’État continuera à maintenir – je connais personnellement des personnes dans ce cas. Maintenant que le rôle de protection des États est en train de s’inverser à grande vitesse – la Belgique étant une exception, on y tente de sauver les meubles en donnant des primes aux vieux comme moi pour les inciter à ne pas partir trop tôt à la retraite – la sélection s’opérera entre les personnes qui dépendent de l’autorité et ceux qui arriveront à s’en sortir autrement. Plus que selon un clivage gauche/droite, je pense qu’en définitive, comme dans toutes les guerres, c’est la population rurale qui a de meilleures chances de passer le cap. Ça fait un moment que je le martèle: soyez prêts et fichez le camp des villes. Ma courageuse épouse nous aura fait cette saison plus d’un an de légumes dans son potager et nous pouvons compter sur notre éleveur local autant qu’il peut compter sur nous, là où les citadins tireront une drôle de tête le jour où ils devront céder leur femme à un chef de gang de quartier contre une boîte de thon à l’huile – ceci pour rappeler qu’il y a dans ce monde des gens beaucoup plus dangereux que les gouvernements, et que même si la citation de Reagan était juste à son époque, le cadre a changé. Et pas en mieux.

Désormais, la phrase la plus terrifiante en anglais est à mon avis celle qui figure (à 2:30-2:34) dans la deuxième partie3 d’une trilogie hollywoodienne que je vous recommande vivement – vous comprendrez pourquoi en les regardant.

Toutes les fonctions officielles du gouvernement ont été suspendues pour une durée indéterminée.

Une phrase que vous risquez d’entendre au cours de la décennie prochaine. Je vous explique pourquoi dans la suite de cet article.


  1. Je conserve des copies de ce texte admirable, en cas de pénurie de papier toilette. ↩︎
  2. Les Allemands ont eu l’occasion de l’apprendre à leurs dépens il y a quelques décennies sans vraiment en tirer une leçon à long terme puisque maintenant que leurs dangereux amis de Washington n’ont plus besoin de leur services pour casser la France (Macron s’en sort très bien tout seul), ils subissent le sort historique des traîtres: la mise à mort par leur commanditaire. ↩︎
  3. Le résumé sur IMDB est foireux, rien à voir avec l’histoire du film ↩︎

La question que tout le monde se pose.

Qu’est-ce qui va encore nous tomber dessus?

  • Le Covid (Xiéme vague/variant)?
  • La grippe aviaire?
  • La maladie de Marburg ou une autre fièvre hémorragique?
  • La « contagion catastrophique »?
  • La guerre civile?
  • La guerre chaude en Europe?
  • L’hyperinflation?
  • Les pénuries
    • d’énergie?
    • de matières premières?
    • alimentaires – la famine?
  • La catastrophe climatique?
  • L’invasion migratoire?
  • Une cyber-attaque?
  • Le black-out?
  • Le contrôle total par les monnaies numériques?
  • La fin de l’humanité par l’intelligence artificielle?
  • Une invasion extra-terrestre?
  • Un concert de Francis Lalanne?

Un peu de tout?

Autre chose?

Rien?

Une lectrice sur Substack fait ce commentaire:

L’opération covid n’a jamais été fonction d’une protéine de pointe ou d’une nanoparticule lipidique ou d’un bolus [NdT. injection rapide et brève d’une substance dans un vaisseau sanguin] ou d’un coronavirus ou d’un laboratoire de biologie spécifique ou d’un scientifique ou d’un personnage public en particulier.

Les personnes que nous voyons sur nos écrans, à de rares exceptions près, ne sont ni des supergénies ni des superméchants intentionnels. Et ils sont loin d’avoir sur Mère Nature autant d’emprise qu’ils voudraient nous le faire croire.

La puissance des forces qui se dressent contre l’humanité réside dans leur capacité à collecter et à interpréter des données à une échelle colossale. OODA. Depuis plusieurs décennies, ils ont étudié et analysé les systèmes de la société humaine. Après de nombreux essais, et après avoir déterminé à leur satisfaction qu’ils sont désormais capables de fournir aux différents éléments de la société humaine les informations qui provoqueront l’autodestruction de l’humanité, ils ont mis en œuvre l’opération covid-19 en direct.

Leur opération comporte d’innombrables redondances. Si la première piqûre ne vous tue pas, peut-être que la dixième le fera. Si vous échappez à l’injection, on vous laissera dans la misère et vous mourrez de désespoir. Ou vous serez déclaré fou et hospitalisé de force. Ou vos enfants vous seront enlevés. Ou votre eau en bouteille sera contaminée par du poison. Si vous n’avez pas sur vous le traceur électronique que Big Data vous aura attribué, vous ne pourrez ni acheter ni vendre. Si vous utilisez un système de paiement décentralisé astucieux, il sera réglementé jusqu’à devenir inutile après que l’on vous ait d’abord volé votre argent. Si vous décidez de vous révolter, des algorithmes de pré-crime détecteront vos intentions et la police vous arrêtera. Et ainsi de suite.

Les forces qui se dressent contre l’humanité savent que leur cible est un organisme complexe et vital dont le comportement ne se prête pas toujours à la prédiction. Elles ajustent constamment leur opération.

Sabina Pade, 27 Nov 2022

Très bien, voyons ça.

D’abord, ce n’est pas « l’opération » qui est ajustée mais l’ensemble de la société. Autrement dit, la société est l’opération. Une des manières traditionnelles de l’ajuster est l’alternance de totalitarisme étatique d’un côté et de laisser-faire de l’autre – la « gauche » et la « droite ». La gauche, c’est ce qui déresponsabilise, infantilise et endoctrine l’individu et lui enlève tout pouvoir de décision au nom du « bien commun » – ce que nous avons eu ces trois dernières années en version sanitaire. La droite, c’est ce qui le tient pour seul responsable de son sort, le punit pour la moindre faiblesse (ou pour rien, d’ailleurs), quitte à le laisser crever – on a un échantillon assez violent des deux avec le règne de Macron, qui en a surtout retenu l’aspect Stasi/Tonton macoute – l’idée étant qu’une fois qu’on a été trop loin dans l’un ou l’autre sens, il suffit de passer le relais à l’autre équipe, qui rattrapera la mayonnaise.

La question est de savoir si la mayonnaise est encore rattrapable et quel est l’avenir d’un monde plus stupide, plus laid, plus fou et plus violent à chaque minute – bref, dangereux – où les gouvernements s’en prennent directement à leurs populations de façon aussi peu courtoise.

Reprenons quelques éléments de l’opération:

  • Dépopulation
  • Stérilisation
  • Zombification
  • Destruction de l’enseignement
  • Destruction de l’économie
  • Destruction de la paix sociale
  • Destruction du réseau de production d’énergie
  • Destruction de l’agriculture et de l’élevage
  • Destruction du réseau médical
  • Destruction des moyens de transport
  • Contrôle de la consommation

… ce qui se décline aujourd’hui en mesures sanitaires, monnaies numériques, revenu universel, contre-mesures climatiques, intelligence artificielle et tout ce genre de connerie. Le fait que tout déboule en même temps montre qu’on est dans les mesures d’urgence, des moyens de contrôle de dernier recours justifiés par les catastrophes annoncées, réelles ou fictives: pandémies, réchauffement planétaire, tarissement du pétrole, rarification des ressources, chômage de masse, krach financier, etc. Le Grand Reset étant un livre de science-fiction écrit par des fonctionnaires, infaisable en vrai, il semble que la stratégie est finalement de « brûler le village pour le sauver ». Nous ne sommes donc pas « en transition » mais en plein stage de survie à l’échelle planétaire. Le système est étonnament résilient mais pour combien de temps? Il tiendra le coup jusqu’à son point de bascule, moment auquel il s’effondrera, surtout si on l’aide un peu en coulisses. Y aura-t-il une prise de conscience suivie d’une révolte, comme l’annonce Parrhesia? On en est déjà à des millions de morts et question révolte, à part beaucoup de paroles – le rôle de l’opposition contrôlée – et quelques manifestations complètement inutiles, rien n’est fait. Faisons un rapide tour d’horizon du théatre des opérations avec trois exemples concrets.

Même s’il ne fait plus guère la une, on pourrait se demander combien de temps va encore durer le conflit Russie/Ukraine, qui, en toute logique, aurait dû être bouclé en deux semaines – comme dans « deux semaines pour aplatir la courbe ». Il ne tient encore que par le déstockage (payant) d’armements américains et européens – dont on perd la trace mais dont une partie finit apparemment en Afrique, nouveau théatre des opérations, et en Europe de l’Ouest, dans le cadre de la vaste manoeuvre de déstabilisation/changement de régime en cours. L’Opération Militaire Spéciale russe est ainsi devenue de facto une guerre d’attrition, un Verdun à l’échelle nationale où, comme lors de la Première Guerre mondiale, la classe paysanne est envoyée à une mort lente mais certaine pour préparer le pays, initialement utilisé par les États-Unis comme plaque tournante de corruption, à la mainmise de ces derniers sur les riches terres agricoles de l’Est – comme dit John C Dvorak, « Autant barrer Ukraine tout de suite et inscrire Cargill à la place ». Pour des raisons ethniques, la Russie gardera vraisemblablement les territoires russophones, qu’ils sont sans doute les seuls à pouvoir durablement gérer. Tout ça sent l’opération commerciale entre deux super-puissances, dans laquelle l’Europe se voit une fois nouvelle fois léser, pour rester poli. Mais ne m’écoutez pas, demandez plutôt à Victoria Nuland de vous expliquer.

En Russie même, la plateforme ARNm – en collaboration avec AstraZeneca – semble avoir de beaux jours devant elle. Ça ne risquera pas d’arranger leur problème de déclin démographique mais n’empêche toutefois pas leur président de rappeler à chaque occasion la décadence de l’Occident, pendant que la Fédération s’engage sur la voie des smart cities et que leurs voisins et amis mettent en place des villes de 15 minutes – les solutions « durables » chères au Forum Économique Mondial. Tout ça pour rappeler qu’ils ne sont pas, malgré ce que tentent de vous en faire croire leurs porte-paroles occidentaux (payés), les « résistants » au Nouvel Ordre Mondial: ils en sont l’avant-garde et le futur centre.

Côté États-Unis, que se passera-t-il l’année prochaine? Après la campagne de décérébration intensive de ces trois dernières années à coups de Covid, « transmaoïsme » (sujet extrêmement bien traité par John et Adam depuis le n°1541 de NoAgenda, auquel j’aurais pu consacrer des dizaines d’articles si j’avais eu le temps), wokisme, marxisme idéologique et drogues psychotropes, deux camps inconciliables ont été créés, situation qui pourrait bien sonner le glas de l’American Way of Life. Pour rattraper ladite mayonnaise, on parle aujourd’hui de gouvernance bi-partite Démocrates/Républicains, qui se concrétiserait par la désignation de Robert F Kennedy Jr comme candidat Démocrate à la présidence et par sa « victoire » possible dans son rôle revendiqué de rassembleur. En réalité, à l’instar du rôle d’homme providentiel de Robert Malone dans le « mouvement pour la liberté médicale », RFK a été adoubé en haut lieu pour gérer l’après-Covid en version très soft. Après avoir focalisé – notamment par le biais de son bouquin « The real Anthony Fauci » – la faute des injections sur les seules institutions de régulation (la FDA, les CDC, etc.), son projet politique pour l’avenir est, avec l’aide de Malone, de « rétablir la confiance » envers ces institutions, qui ne seraient tenues qu’à de simples excuses pour ces trois dernières années, en glissant discrètement sur le fait qu’il s’agissait d’une opération militaire (voir les articles de Katherine Watt sur ce blog). Bref, le Grand Pardon. [Edit: je tombe justement aujourd’hui même sur cet article où Malone présente le nouveau bouquin de RFK, consacré aux coulisses militaires/renseignement de la « biodéfense ». En attendant de le lire, je retire temporairement ce que j’ai dit quatre lignes plus haut.]

Pour remplir ce rôle, il cumule quelques atouts électoraux, qui joueront ou non en sa faveur: énorme et précieux travail d’information médicale et travail sur le terrain à travers Children’s Health Defense, Démocrate mais capable de faucher les votes MAGA à Trump (le poulain du Renseignement militaire discrédité par l’Opération Warp Speed), grand défenseur des mesures « climatiques » anti-pétrole et anti-nucléaire (sur lesquelles il a bâti sa carrière d’avant-Covid) et de l’agriculture régénérative (sans engrais ni pesticides), son programme est une mise à jour des grands axes « progressistes » verts à la sauce « libertaire », ce qui le rendra à moitié digeste pour une droite inquiète de son possible avenir sous dictature sanitaire (menace brandie et exacerbée par sa base de soutien), tout en restaurant la ligne traditionnelle d’une gauche qui devra gérer tôt ou tard ses traumatismes idéologiques et accepter qu’il est leur seule option. Son programme très vertueux laisse toutefois un détail mineur à régler: même en les rationnant sévèrement, comment il compte faire pour fournir énergie et nourriture à 360 millions d’américains reste un mystère.

Plus près de nous, est-il encore possible de désamorcer la poudrière de la France, sa déstabilisation télécommandée depuis Washington et Langley, sa politique énergétique sabotée par l’Allemagne, et surtout qui est encore capable? Le récent « coup d’État » au Niger scellera encore un peu plus la fin de la Françafrique, que la Chine, la Russie – en position de force par son contrôle militaire des exportations de céréales ukrainiennes – et dans une moindre mesure, les États-Unis sont en train de se partager, grâce à l’ineptie du caractériel Macron, qui aura ainsi achevé sa tâche de transformer, à coups corruption institutionnelle, le pays qui lui a été « confié » en république bananière, soumise à un pillage comparable à ce qu’a subi la Russie après la fin de l’ère soviétique.

Tout ceci indique que nous ne sommes pas (ou plus) dans un scénario de guerre économique. L’élite financière sait pertinemment que le système monétaire et la taxation qui le soutient sont totalement morts. Elle est donc engagée dans une guerre des ressources – une des raisons pour lesquelles elle tente de réduire la consommation par crises artificielles, inflation, prétexte « climatique », contrôle par MNBC et score social. La Russie et la Chine – et le bloc BRICS en général – partent gagnantes dans cette guerre, en jouant la carte du bon sens énergétique, et celle de la diplomatie « win-win » en Afrique et ailleurs – dans le cas de la Chine, dans tous les territoires traversés par sa Nouvelle Route de la Soie.

Pendant ce temps, ce ne sont pas seulement les Français qui ont perdu leur pays mais tout l’Occident qui est au bord de l’implosion. Le nombre de gens à la rue ne cesse de croître et rien n’est fait pour eux – autre méthode de réduction de l’espérance de vie (la moyenne de survie pour un sans-abri est de dix ans). Au Canada, on leur propose le suicide médicalement assisté. Même phénomène en Belgique, où la crise du logement prend des proportions bibliques, le réseau d’hébergement des enfants étant saturé au point où des bébés sont pris en charge dans des services hospitaliers psychiatriques. À part cette masse sans cesse grandissante d’exclus, tout va bien ici pour l’instant pour le citoyen lambda, toujours très bien payé et donc encore très taxable, le pays étant (bien) géré par une bureaucratie indéboulonnable et relativement imperméable aux possibles délires de la caste politique – relativement rares dans un pays où la médiocrité est élevée au rang de vertu et protégé par son statut de conciergerie des institutions atlantistes et européennes.

Voilà un bref aperçu de la situation dans ses grands axes, telle qu’elle est visible aujourd’hui, en gardant à l’esprit que d’autres éléments, dont nous n’avons pas la moindre idée, agissent probablement en coulisses. Quoiqu’il advienne ensuite, vu l’impasse dans laquelle est engagé le système, les réponses finiront tôt ou tard par s’articuler sur le même type de contrôle démographique que celui employé pour le Tiers-Monde, dont le Covid et ses produits dérivés en sont une première salve, comme l’a expliqué Catherine Austin Fitts: une dépopulation, quel que soit le nouveau nom qu’on lui donne – guerre de cinquième génération, iatrogénocide, etc.

Ce qui amène la question que j’ai déjà évoquée ici: y a-t-il encore moyen de faire autrement? Cette société est conçue pour fonctionner selon des paramètres économiques, industriels et démographiques assez rigides – la variable d’ajustement à laquelle « ils » semblent tenir le plus étant la démographie, celle qui se décide en haut lieu pour préserver le modèle. La solution serait bien entendu de changer de modèle – d’urgence – mais est-il encore temps et quels peuples sont-ils prêts à en faire l’effort physique et moral? C’est-à-dire, refuser de s’enfoncer dans la décadence dont nous parle Vladimir – qui n’est pas, et de loin, l’exclusivité de l’Occident mais un problème de civilisation, dont la fragilité a été bien mise en avant par la crise Covid.

La médecine, qui n’a jamais cessé de faire reculer les limites de l’acceptable (voir notamment ici et tous mes articles sur les injections et thérapies géniques) et torturé les animaux pour des questions « de sécurité », a maintenant complètement basculé dans la monstruosité sénécide, fratricide et, signe de fin des temps, infanticide (ici, ici, ici, ici, liste non-exhaustive). Le Dr Hodkinson mentionne ici le sacrifice d’enfants chez les Aztèques, pour apaiser la colère des dieux. Je pense que c’est exactement là où nous en sommes, ce qui devrait nous rappeler que la civilisation n’est jamais qu’un arrangement temporaire, jamais loin de la barbarie, et que les civilisations ont une curieuse tendance à disparaître. La question serait de comprendre comment, ce que nous allons tenter en creusant un peu l’Histoire dans la suite à cet article. Apparemment, il existerait un phénomène récurrent qui remettrait les pendules à zéro, ferait table rase des mensonges, fausses excuses, ambitions de demi-dieux, décadence et tutti quanti. Un « Build Back Better« , un « Grand Reset » et une dépopulation à une échelle inimaginable, qui donneraient une autre raison aux mesures d’urgence.

Je pense que c’est ça qui va nous tomber dessus.

Le Covid était une opération de la NSA – par Elliott Freed.

Selon ma triste habitude, je publie un peu dans le désordre – du moins par rapport au programme annoncé. Vous verrez que ce n’est qu’un désordre apparent, le même qui règne sur mon bureau, mon navigateur, dans mes notes et ma vieille cervelle.

Voici non pas un, ni deux, mais trois articles de Elliott Freed en succession rapide, qui se complètent parfaitement. Après ça, décollez les yeux de vos écrans et profitez de ces premières magnifiques et généreuses journées de printemps – généreuses aussi en pollen, ce qu’auront remarqué les allergiques comme mon épouse, de retour de chez le pépiniériste les bras chargés de plants d’oeillet d’Inde (la liste de ses propriétés ici), dont le parfum lui a murmuré « c’est de moi dont tu as besoin, plante-moi dans ton jardin! »

Ce premier article, qui contrebalancera un peu cette très sévère critique de RFK Jr, parle du rôle du Renseignement dans la crise Covid – sujet déjà abordé par Katherine Watt et Sasha Latypova, donc simple rappel pour les lecteurs réguliers qui pourront directement passer à l’article suivant. Quoiqu’il en soit, je vous garantis l’extrême intérêt de ces lectures.

Je reprendrai l’analyse du rôle de RFK Jr et de celui du Dr Malone avec deux articles de Sage Hana et conclurai comme prévu cette série moi-même avec ce qui se passe réellement en coulisses de la grande opération en cours.

Je suivrai bientôt, c’est-à-dire dès que j’en aurai fini la (très longue) traduction, avec un article sur la véritable origine du SARS-CoV-2, qui vous laissera – excuse my French – sur le cul (original ici). La gestion de la « crise » Covid était en effet une opération militaire mais pas le virus.

Source.


Le Covid était une opération de la NSA

Une citation de RFK Jr.

Elliott Freed

16 mai

« Ce qui est étrange dans cette pandémie, c’est l’implication constante de la CIA, des agences de renseignement et de l’armée. Lorsque l’opération Warp Speed a été présentée au comité de la FDA appelé VRBPAC et qu’elle en a remis les organigrammes [NdT. cf. l’article susmentionné de Sasha], classifiés à l’époque, tout le monde a été choqué de voir qu’elle n’était gérée ni par le HHS, ni le CDC, ni le NIH, ni la FDA ni quelque agence de santé publique. Elle était gérée par la NSA, une agence d’espionnage qui a chapeauté et dirigé l’opération Warp Speed.

Les vaccins n’ont été développés ni par Moderna ni par Pfizer. Ils ont été développés par le NIH, qui en détient les brevets, au moins à 50%. Ils n’ont même pas été fabriqués par Pfizer ni par Moderna. Ils ont été fabriqués par des entreprises militaires. En fait, Pfizer et Moderna ont été payés pour apposer leur cachet sur ces vaccins comme s’ils provenaient de l’industrie pharmaceutique. Ce qui n’était pas le cas.

Dès le départ, il s’agissait d’un projet militaire.

J’ai dénombré 20 simulations différentes de coronavirus et de pandémies menées par le gouvernement. Elles ont commencé en 2001. La première a eu lieu juste avant les attaques à l’anthrax. Et chaque année, la CIA les a toutes sponsorisées. La dernière a été l’Événement 201 en octobre 2019. Et l’un des participants était Avril Haines, l’ancienne Directrice adjointe de la CIA, qui a organisé des opérations de dissimulation toute sa vie. Elle s’est occupée de Guantanamo Bay, entre autres. Elle est aujourd’hui Directrice du Renseignement National, ce qui fait d’elle l’officier le plus haut placé de la NSA – qui a géré la pandémie.

C’est donc une espionne qui organise ces simulations de pandémie et, dans chacune de ces simulations depuis 20 ans, ce n’est pas une réponse de santé publique qu’on simule. On ne réfléchit pas à des questions telles que: comment stocker de la vitamine D? Comment inciter les gens à sortir, à perdre du poids, à faire de l’exercice? Comment développer une grille d’information pour les 15 millions de médecins de première ligne dans le monde, afin de leur fournir des informations sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas? Rien de tout cela ne s’est produit. Nous avions une occasion incroyable de gérer une pandémie de manière intelligente, sensible et radicale contre la maladie, mais nous n’avons rien fait de tout cela.

À la place, tout s’est joué sur la façon d’utiliser une pandémie pour imposer la censure. Comment l’utiliser pour imposer le confinement?

À ce propos, tous les documents de préparation à la pandémie adoptés par les principales agences de santé publique, qu’il s’agisse du CDC, de l’OMS, de l’Agence de Santé européenne ou des services de santé nationaux de Grande-Bretagne, stipulaient qu’il ne fallait pas recourir à des confinements, qu’il fallait mettre les malades en quarantaine et protéger les personnes vulnérables. Et laisser tous les autres retourner au travail, car le confinement amplifie en fait l’impact de la maladie. En isolant les gens, on les rend plus vulnérables, on affaiblit leur système immunitaire. En les enfermant à l’intérieur, on propage le virus respiratoire.

Toutes les mesures qu’ils exercent visent à renforcer leur contrôle totalitaire ».

Robert F. Kennedy, Jr.

C’est en 2008 que j’ai entendu parler pour la première fois du projet de vaccination forcée de tous les habitants de la planète. Les personnes qui m’en ont parlé en avaient connaissance depuis les années 1990. Alex Jones et David Icke en parlent publiquement depuis au moins cette époque, comme d’autres. J’ai découvert par moi-même que l’objectif était l’insertion dans chaque individu de gènes modifiés, brevetés et propriété d’entreprises, afin de coloniser le génome, de s’approprier l’humanité et d’être en mesure de nous exploiter commercialement. La première fois que j’ai publié au sujet de ce programme, c’était sur Facebook en 2015.

Aujourd’hui, la vérité est révélée au monde entier.

On tente de la bloquer avec le projet de loi sénatoriale S686. Il s’agit officiellement du « Restrict Act« . Officieusement, on l’appelle le projet de loi sur l’interdiction de Tiktok. Si vous le lisez, vous constaterez qu’il s’agit du Patriot Act sous stéroïdes, adapté à l’ère numérique. Pour l’instant, le projet de loi n’avance pas très vite dans le processus législatif, mais restez vigilants.

https://www.congress.gov/bill/118th-congress/senate-bill/686/text

À partir de maintenant, considérez que tout ce que le gouvernement ou les entreprises, y compris la presse corporative, font ou disent fait partie d’une guerre de l’information.

Le « Communisme de la Décroissance » : le communisme vert dont le but explicite est la destruction de l’économie – par Eric Worrall.

Source.


Le « Communisme de la Décroissance » : le communisme vert dont le but explicite est la destruction de l’économie

Essai d’Eric Worrall

5 mars

Ces gens enseignent à nos enfants: le chercheur suédois Timothée Parrique chante les louanges d’une nouvelle souche virulente de l’idéologie communiste universitaire.

La croissance économique alimente le changement climatique – un nouveau livre propose le « communisme de décroissance » comme solution

Timothée Parrique
Chercheur en économie écologique, Université de Lund
3 mars 2023 17.09pm AEDT

On me dit souvent que la décroissance, c’est-à-dire la réduction planifiée de la production et de la consommation afin de diminuer la pression sur les écosystèmes de la Terre, n’est pas facile à vendre. Mais un professeur agrégé de 36 ans de l’université de Tokyo s’est fait un nom en soutenant que le « communisme de la décroissance » pourrait mettre un terme à l’escalade de l’urgence climatique.

Kohei Saito, auteur du best-seller « Le Capital dans l’Anthropocène », revient avec un nouveau livre: « Marx dans l’Anthropocène: vers la notion de communisme de décroissance« . Le livre est dense, surtout pour ceux qui ne maîtrisent pas le jargon marxiste et qui, je suppose, se soucient peu de savoir si Karl Marx s’était ou non mis à se préoccuper de la nature à la fin de sa vie.

Pourtant, la façon dont Saito mobilise la théorie marxiste pour plaider en faveur de « l’abondance de la richesse dans le communisme de décroissance » (titre du dernier chapitre de son livre) est aussi précise que captivante. C’est ce qui a attiré mon attention en tant qu’économiste travaillant sur la décroissance: les tentatives de Saito pour réconcilier le marxisme avec des idées plus récentes sur les alternatives à la croissance économique pourraient amener les critiques du capitalisme à un niveau de popularité sans précédent.

La croissance économique crée la pénurie

Saito retourne le concept de croissance économique. Nombreux sont ceux qui pensent que la croissance nous rend plus riches, mais si c’était exactement le contraire?

[…]

Suite de l’article: https://theconversation.com/economic-growth-is-fuelling-climate-change-a-new-book-proposes-degrowth-communism-as-the-solution-199572

J’ai toujours pensé que le communisme, avec ses famines, ses purges et ses abus, était sans doute le pire système de gouvernement que l’on puisse infliger à un peuple.

Aujourd’hui, ça me semble encore plus clair.

Avant de rejeter la notion de communisme de décroissance comme trop absurde pour gagner du terrain, considérez sa capacité à réconcilier certaines contradictions politiques majeures au sein de l’aile gauche radicale de la politique.

Nous aimons tous nous moquer des Verts en les qualifiant de pastèques [NdT. verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur], mais le mouvement ouvrier communiste de l’ère soviétique, qui mettait l’accent sur la production industrielle et le bien-être matériel des travailleurs (du moins selon le prospectus), n’a jamais réussi son mariage avec le mouvement des Verts.

On retrouve aujourd’hui cette tension dans la politique australienne, dans la lutte entre le gouvernement travailliste australien, qui veut préserver les emplois des travailleurs syndiqués dans les mines de charbon, et ses partenaires de la coalition junior du Parti Vert, qui veulent fermer les industries extractives qu’ils considèrent comme contribuant au changement climatique.

Les Verts ont longtemps caressé l’idée d’un féodalisme médiéval déguisé en socialisme à l’échelle d’un village, mais ils n’ont jamais réussi à établir un lien solide, une voie de succession directe depuis les mouvements idéologiques de la gauche du 20e siècle. Un tel lien aurait pu fournir aux Verts la base électorale nécessaire à la matérialisation de leurs visions.

Le Communisme de la Décroissance est peut-être le chaînon manquant qu’ils recherchent, le pont permettant de relier les jeunes verts radicaux à leurs parents militants syndicaux de la gauche radicale. Son principal argument, à savoir que la croissance économique est une tromperie qui a appauvri les gens ordinaires, est conçu pour séduire les personnes de tous âges, pour attiser le ressentiment de ceux qui estiment ne pas recevoir leur juste part de la manne sociétale.

Les partisans du Communisme de la Décroissance prétendent s’appuyer sur certains des derniers écrits de Karl Marx, dans lesquels Marx aurait exprimé son désarroi face aux dégâts écologiques causés par le Capitalisme, et exprimé l’espoir que le Communisme pourrait être plus respectueux de la nature – ce qui fournit la voie de succession, le pont idéologique qui relie le mouvement vert du 21ème siècle aux mouvements radicaux travaillistes du 20ème siècle.

Attendez-vous à entendre parler de plus en plus du « Communisme de la Décroissance » dans les années à venir, je ne pense pas que cette idée soit sur le point de disparaître. Si les partisans du Communisme de la Décroissance réussissent à réimaginer la gauche, s’ils parviennent à renouveler la gauche radicale en réconciliant l’activisme industriel radical avec le communisme vert, ils pourraient devenir encore plus forts.

Édition du dimanche – et nouvelles en vrac.

… avec un léger décalage. Je passe en revue des sujets de la semaine écoulée et j’aborde brièvement ceux que je n’ai pas traités

J’ai passé pas mal de temps à éplucher cette histoire de déraillement de train dans l’Ohio, qui ne mène à mon humble avis nulle part, d’où ce léger retard.

Pour ceux qui ne les ont pas lus, je remets les liens vers les articles. Vous devriez vraiment lire celui-ci.

Tammy Nichols

Je ne suis pas très photo – surtout quand c’est celle d’une personne politique (voir plus loin) – mais j’ajoute celle-ci à ma traduction de la proposition de loi de l’État de l’Idaho. C’est Tammy Nichols, une des deux sénatrices qui l’a rédigée. Chouette nana, assez balèze, bien fringuée (rarissime aux US), maman de cinq enfants, Républicaine, courageuse. Normale, quoi.

La Sénatrice de l’Idaho Tammy Nichols au Capitole de l’État le 9 janvier 2023.

Trans-communisme

Mes lecteurs attentifs auront peut-être vu un lien entre l’article de Jeff Childers et le témoignage de cette pauvre étudiante, surtout s’ils connaissent un peu Youri Besmenov (le lien est en français).

Le lien, c’est que la folie totale qui règne dans des pays qui représentaient, il n’y a pas si longtemps, la civilisation chrétienne, n’est pas un simple égarement. C’est un travail de sape, long, patient, méticuleux, inexorable. Il est articulé sur ce principe purement marxiste: le monde est injuste, il faut le changer. Tout est source d’injustice: le genre, le capitalisme, la religion, le climat, la famille, la propriété… Tout.

En définitive, l’Homme lui-même. Leur solution finale à l’injustice humaine est de changer l’humain ou de l’éliminer. Plus de droit à la vie, puisque ce droit nous a été donné par Dieu et qu’ils ont décidé de lui piquer sa place. Ils ont tous les droits. Nous sommes donc des créatures du passé. Ça fait bientôt trois ans qu’ils vous le disent.

Ce qu’ils ne vous disent pas, mais qui n’est pas très difficile à comprendre, c’est qu’ils n’en ont strictement rien à caler du communisme ni de ses lendemains qui chantent, dont la version actuelle est le « Nouveau Normal », fait d’équité, d’inclusion et tout ce genre de mirages. Ce qui les intéresse, c’est ce que permet cette idéologie de mes deux et la structure de pouvoir qui va avec. Le communisme est une invention de banquiers – articulée par un de leurs rejetons (c’est un papier de Miles, en anglais), pour tout vous voler et même le reste.

FBI contre terroristes

Depuis quelques semaines, Kyle Seraphin, ancien agent du FBI, fait le buzz sur Twitter et autres plateformes – un peu trop pour être honnête, à mon avis. Il a même maintenant sa propre chaîne sur Rumble – il est également passé dans l’émission de Tucker Carlson (opposition contrôlée) sur Fox News – en révélant un document interne qui circule chez son ancien employeur. Cette note décrit (officiellement) le profil d’une catégorie de terroristes domestiques potentiels: les catholiques traditionnels radicaux (voir ci-dessous). Seraphin pense qu’il ne s’agit que de la première phase d’un programme, qui vise à diaboliser (si j’ose dire) toutes les religions aux États-Unis – qui, ironiquement, fut autrefois le refuge des personnes persécutées pour leur foi.

Les catholiques sont dangereux mais heureusement faciles à identifier: ils vont à la messe (de préférence en Latin), où les femmes se couvrent parfois les cheveux d’un foulard (!), ils lisent la Bible et tentent de vivre selon ses principes, ne reconnaissent ni Vatican II ni le Pape Francois et sa propagande pro-vaccin/changement climatique, sont contre l’avortement, ne sont généralement pas Démocrates, sont d’ardent défenseurs de la liberté de foi et de parole (Premier Amendement de la Charte des Droits de la Constitution américaine), convaincus que leur gouvernement outrepasse ses pouvoirs et qu’il est contrôlé par l’État profond, l’ONU et d’autres réseaux d’influence internationaux, et que leur pays est menacé de destruction.

Ils sont donc complotistes, anti-vax, transphobes, homophobes, anti-gouvernement et patriotes (ce qui n’est pas un paradoxe pour les Démocrates) et – malgré que bon nombre d’entre eux soient d’origine « africaine-américaine » – racistes/suprémacistes blancs.

Et pire que tout, anti-communistes.

Des créatures du passé, vous-dis-je.

De très mauvais clients pour la Banque.

La guerre des ballons

Comme mes lecteurs le savent, j’écoute NoAgenda d’Adam Curry et John C Dvorak pour leur excellente revue des médias mainstream ainsi que pour les infos fournies par certains auditeurs/producteurs professionnels qualifiés pour éclaircir les aspects techniques de ce qui sort dans les médias. Voici ce que l’un d’entre eux a à écrire sur cette histoire de « phénomène aérien non identifié ». Juste pour le fun.

Note: ITM (In The Morning) est TYFYC (Thank You For Your Courage) sont des formules/abréviations familières des auditeurs du podcast.

ITM,

Merci de préserver mon anonymat.

Je travaille à XXXXXXXXX (veuillez ne pas le mentionner.)

J’ai été intimement impliqué dans cette affaire de ballon et de phénomène aérien non identifié (Unidentified Arial Phenomenon – UAP) depuis le début et je souhaite apporter un éclairage sur toutes les informations rendues publiques, dans l’intérêt du podcast.

Premièrement, le « ballon espion chinois » est/était effectivement une plateforme de collecte d’informations. Nous savons d’où il provenait et nous le surveillions depuis un moment. Sa charge utile est curieusement intacte et est en cours de récupération et d’analyse. Je suis convaincu qu’un jour, de plus amples informations seront divulguées. Le dispositif et les munitions utilisés pour le descendre (le mot que j’emploie) ont été choisis en fonction de l’altitude et de la vitesse du ballon. Le F-22 ne peut pas utiliser ses canons au-dessus de 15 000 mètres. De plus, l’utilisation des canons serait trop risquée pour le pilote. En raison de l’engagement rapproché requis, de la vitesse lente de l’objet et de la vitesse rapide du jet (Mach 1.3), le jet risquait de traverser le champ de débris ou l’objet lui-même.

L’une des raisons pour lesquelles le ballon n’a pas été abattu immédiatement après avoir pénétré dans notre ADIZ (zone d’identification de défense aérienne – Air Defense Identification Zone) est qu’il n’a pas démontré d’acte ou d’intention hostile, et que l’autorité pour l’abattre se situait au niveau du POTUS/SECDEF (le Président des États-Unis/le Secrétaire à la Défense). Sinon, le général Vanherck – le commandant du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale – North American Air Defense Command) et de l’USNORTHCOM (Commandement Nord des États-Unis – United States Northern Command) aurait pu donner l’ordre.

Les autres UAP sont un peu différents. Je me suis présenté au travail vendredi dernier en pensant que nous étions envahis, sans déconner. Il s’avère que nos radars ont été re-calibrés pour mieux détecter les objets lents. Le général Vanherck ne mentait pas quand il disait qu’on ne savait pas ce que sont ces objets. Si et quand nous trouverons ceux que nous avons abattus, nous en saurons peut-être plus. Le seul problème que nous ayons avec l’identification et l’abattage de ces objets est qu’ils sont petits et lents et que nos jets sont trop rapides. Notre système de défense aérienne est conçu pour détruire des avions et non des ballons. La raison pour laquelle l’AIM-9-X a été utilisé est qu’il utilise l’infrarouge pour identifier et suivre la cible et peut différencier un objet de son environnement en fonction de la température. Il n’est pas parfait. Il est conçu pour tirer sur des objets se déplaçant à la vitesse d’un avion, comme les bombardiers russes. Il existe peut-être d’autres plateformes dans notre arsenal mieux adaptées aux problèmes actuels. Peut-être avons-nous besoin d’un nouveau programme de plusieurs milliards de dollars pour traiter ce nouveau phénomène LOL.

J’espère que cette information pourra apporter un peu de contexte à la folie actuelle.

TYFYC!

Source

La Maison Blanche a depuis publié que les trois autres UAP étaient des machins civils.

Les responsables américains ont déclaré au cours de la semaine que les trois objets abattus après la destruction du ballon espion chinois étaient probablement bénins et qu’il s’agissait probablement d’objets commerciaux ou liés à la recherche climatique.

Source

En fait l’un d’entre eux était un genre d’antenne relais (volante) pour radio-amateurs.

Pendant ce temps, la Chine prévient qu’elle ne tolèrera pas non plus les ballons qui survolent son matériel militaire nucléaire.

La Chine se prépare à abattre un objet non identifié survolant les eaux proches de la ville portuaire de Qingdao, qui abrite une importante base navale de l’Armée Populaire de Libération, a rapporté le média chinois The Paper.

[…]

Les États-Unis et le Canada ont abattu trois objets aériens à haute altitude ce mois-ci, dont un qui, selon Washington, avait été envoyé délibérément par la Chine à des fins de surveillance. Pékin a rétorqué qu’il s’agissait d’un dispositif inoffensif de surveillance météorologique qui a dévié de sa trajectoire.

Source

Hmm… Tout ça ne tombe-t-il pas bien à point pour consolider l’idée d’un conflit USA/Chine en 2025? Après l’Ukraine, on va donc pouvoir fabriquer des armes contre le Péril Jaune et les ballons.

Pendant ce temps, l’Europe continue à se faire avoir par l’Allemagne, la chienne des les États-Unis pour sa défense, de la Russie pour son énergie, de la Chine pour son industrie et de plus ou moins le reste du Monde pour sa capacité d’accueil.

La foire habituelle…

… et

Je laisse aussi parfois un commentaire sur Substack. Celui-ci, sous un article de Sasha – que je traduirai. Je répondais à un autre commentaire, qui tentait de disculper Trump.

Je suis d’accord avec vous que Trump a initié ce génocide, mais comment voulez-vous qu’un président sache quelque chose qu’on ne lui a pas dit à propos du vaccin.

Sonja, 18 février

Premièrement, je n’attends RIEN d’une personnalité politique. Ils ne me représentent pas. Ils ne me connaissent pas.

Je les connais.

Ensuite, je suis assez vieux pour ne pas croire au binaire « incompétent ou malveillant ». Si quelqu’un est incompétent et continue à occuper une position d’autorité, ça fait de lui quelqu’un de malveillant. Si cette personne n’est pas consciente de sa propre incompétence, la question qui se pose est la suivante: les personnes qui lui ont confié cette autorité sont-elles compétentes pour choisir leur dirigeant?

Voilà la mécanique de la politique en quelques mots. Comme vous pouvez le constater, les résultats ne sont pas entièrement convaincants.

Regardez les choses en face.

Skidmark, 18 février

C’était un peu court, mais j’ai d’autres machins à terminer.

Communisme et gouvernement mondial – par Jeff Childers.

Jeff Childers est un avocat, assez connu aux États-Unis, et l’auteur de « Coffee and Covid » sur Substack, qui donne tous les jours des nouvelles avec leur analyse – généralement assez amusante. Comment il trouve le temps de tout faire est un mystère pour moi. Je suppose qu’il a un meilleur cerveau, plus jeune. J’avais d’ailleurs envisagé, pour gagner du temps, de lui piquer régulièrement ses articles, du moins ceux qui ont un intérêt pour mes lecteurs francophones. C’est ce que je vais faire.

À propos d’intérêt, il avait publié ce billet le 31 décembre, que j’avais gardé sous le coude. Ce qu’il y écrit rejoint ce que je radote sur ce blog depuis bientôt trois ans – le temps passe vite – à une différence près. L’Union Soviétique n’a pas été démantelée depuis l’extérieur, mais depuis le dessus, par ceux qui l’avaient créée en tant que laboratoire du pouvoir.

Communiste.

Source.


🗞 NOUVELLES DU MONDE ET COMMENTAIRES 🗞

Jeff Childers

31 décembre 2022

[extrait]

CHAPITRE UN – LA ROUTE DERRIÈRE NOUS

En 1984, le président Ronald Reagan a décerné à titre posthume à Whitaker Chambers (1902-1964) la Médaille Présidentielle de la Liberté. Chambers était mort vingt ans plus tôt, après avoir témoigné au Congrès contre Alger Hiss, fonctionnaire du Département d’État et espion soviétique traître, qui avait rédigé la Charte des Nations Unies prétendument au nom des États-Unis à Yalta.

Jusqu’en 1938, Chambers dirigeait un réseau d’espionnage basé aux États-Unis pour le compte des communistes soviétiques. Il est né aux États-Unis juste après le début du siècle, a connu une enfance pauvre dans un foyer athée et a été attiré par le communisme. Mais il a fait défection en 1938, après avoir ressenti un malaise croissant face aux purges internes de Staline, et après avoir trouvé Dieu.

Pendant les dix années qui ont suivi sa fuite dans la clandestinité, Chambers a tenté sans succès d’intéresser le FBI au réseau de hauts fonctionnaires traîtres du gouvernement et du département d’État qu’il supervisait et qui travaillaient secrètement à saper les États-Unis. Juste au moment où il avait abandonné, le House Un-American Activities Committee l’a contacté, et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.

En 1952, Chambers a publié son autobiographie, « Witness« , qui est devenue l’un des livres anticommunistes et conservateurs américains les plus influents de l’histoire. Je vais citer quelques passages de l’introduction, dans laquelle Chambers – s’attendant pleinement à être assassiné – s’adresse à ses enfants, pour expliquer pourquoi il a rendu public et témoigné de ce que manigançaient les Russes.

Selon Chambers, le communisme pose une crise existentielle à l’humanité, et commence par la croyance que la science peut sauver les humains des problèmes qui ont précisément été créés par les progrès de la science:

En partie, la crise résulte de l’impact de la science et de la technologie sur l’humanité qui, ni sur le plan social ni sur le plan moral, n’a dépassé les problèmes posés par cet impact. En partie, elle est causée par les tentatives humaines de résoudre ces problèmes.

Chambers a demandé comment le communisme pouvait contaminer l’esprit de personnes très intelligentes censées se montrer plus avisées, mais qui, au contraire, restent volontairement aveugles aux méfaits de cette idéologie répréhensible. Encore une fois, parlant à ses enfants:

Je vois dans le communisme le point focal du plus grand mal de notre époque. Vous demanderez: pourquoi donc les hommes deviennent-ils communistes? Comment se fait-il que toi, notre père doux et aimé, tu aies été communiste? Étais-tu donc simplement stupide? Non, je n’étais pas stupide.

Étais-tu moralement dépravé? Non, je n’étais pas moralement dépravé. En fait, c’est avant tout pour des raisons morales que les hommes instruits deviennent communistes.

Ne savais-tu pas que les crimes et les horreurs du communisme sont inhérents au communisme? Si, je le savais.

Alors pourquoi es-tu devenu communiste? Il serait plus utile de demander: comment ce mouvement, qui n’était autrefois qu’un simple murmure de parias politiques, est-il devenu cette immense force qui brigue maintenant la maîtrise de l’humanité? Même en tenant compte de tous les hasards et erreurs de l’histoire, la réponse ne peut être que la suivante: le communisme exerce un attrait profond sur l’esprit humain. Ce n’est pas en traitant le communisme de tous les noms que vous comprendrez sa nature. Cela ne vous aidera pas beaucoup à expliquer pourquoi le communisme, dont les horreurs, d’une ampleur inégalée dans l’histoire, sont maintenant de notoriété publique, recrute encore des milliers d’adeptes et en conserve des millions – parmi lesquels certains des meilleurs esprits de notre temps.

La réponse de Chambers est la suivante: le communisme séduit l’homme en lui offrant la possibilité de débarrasser le monde de Dieu, une fois pour toutes, et de devenir son propre sauveur.

Le cœur révolutionnaire du communisme n’est pas son attrait théâtral: « Travailleurs du monde, unissez-vous. Vous n’avez rien à perdre, sauf vos chaînes. Vous avez un monde à gagner. » Cette phrase simple de Karl Marx a été encore simplifiée pour son usage pratique: « Les philosophes ont expliqué le monde; il faut changer le monde. » Les communistes ne sont liés par aucun serment secret. Le lien qui les unit par-delà les frontières des nations, par-delà les barrières de la langue et les différences de classe et d’éducation, au mépris de la religion, de la morale, de la vérité, de la loi, de l’honneur, des faiblesses du corps et des irrésolutions de l’esprit, jusqu’à la mort, est une simple conviction: il faut changer le monde.

Leur pouvoir, dont la nature déroute le reste du monde, parce que le reste du monde a dans une large mesure perdu ce pouvoir, est le pouvoir d’avoir des convictions et d’agir en conséquence. C’est ce pouvoir même qui déplace les montagnes; c’est aussi un pouvoir qui, sans faillir, déplace les hommes. Les communistes forment cette partie de l’humanité qui a reconquis le pouvoir de vivre ou de mourir – de témoigner – pour sa foi. Et c’est une foi simple, rationnelle, qui conduit les hommes à vivre ou à mourir pour elle.

Elle n’est pas nouvelle. C’est, en fait, la deuxième plus ancienne foi de l’homme. Sa promesse a été chuchotée aux premiers jours de la Création sous l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal: « Vous serez comme des dieux ». C’est la grande foi alternative de l’humanité. Comme toutes les grandes croyances, sa force découle d’une vision simple. D’autres époques ont eu de grandes visions. Celles-ci ont toujours été des versions différentes de la même vision: la vision de Dieu et de la relation de l’homme à Dieu. La vision communiste est la vision de l’homme sans Dieu.

Il y a beaucoup plus, j’aimerais avoir la place de reproduire l’introduction entière, sinon le livre entier. Quoi qu’il en soit, après avoir établi les prémisses, Chambers entame le premier chapitre en expliquant POURQUOI il a pris la décision fatidique de quitter le Parti Communiste et de se retourner contre ses anciens alliés. Ce paragraphe m’a toujours profondément marqué:

Je voulais que ma femme réalise bien les répercussions à long terme, pour elle et pour les enfants, de la décision que je prenais. Je lui ai dit: « Tu sais, nous quittons le monde des gagnants pour le monde des perdants. » Ce que je voulais dire, c’est que, dans le conflit révolutionnaire du 20e siècle, je choisissais sciemment le camp de la probable défaite. Pratiquement rien de ce que j’ai observé, ou de ce qui m’est arrivé depuis, ne m’a fait penser que je m’étais trompé dans cette prévision.

Chambers avait une connaissance intime du haut degré de pénétration des communistes dans le gouvernement américain. Il savait très bien que les chances étaient amassées contre lui, contre nous tous; une montagne gigantesque, menaçante, de dangers accumulés. « Nous quittons le monde des gagnants pour celui des perdants », dit-il en parlant de sa décision de faire défection. Et il l’écrit encore en 1952, presque 15 ans après sa défection.

En d’autres termes, les pays libres étaient en train de perdre le monde. En fait, en 1980, si on avait peint en rouge tous les pays communistes sur un globe de salle de classe, ce globe aurait été à 75% écarlate.

C’était la dernière manche, avec quelques minutes à jouer, six points de retard et deux strikes. Ça s’annonçait mal.

Et pourtant, contre toute attente, en seulement huit ans, Ronald Reagan a vaincu l’Union Soviétique. Ça nous a fait gagner 40 ans de paix. Nous étions là, trébuchant en aveugle le long du précipice fragile de la défaite totale, submergés jusqu’aux cils par les espions communistes, dont sans doute plusieurs Maisons Blanches, quand en un clin d’œil, contre toute attente, nous avons sauvé le monde entier.

Tout simplement.

Malheureusement, Reagan a seulement défait l’Union Soviétique. Il n’a pas défait le communisme. Il n’a pas pu – ne pouvait pas – écraser l’illusion insensée que l’homme peut remplacer Dieu par la Science. Reagan n’a pas non plus extirpé les réseaux de termites communistes traîtresses secrètement implantés dans presque tous les gouvernements de la planète.

Voilà ce qui s’est passé. Permettez-moi maintenant de faire avancer le curseur jusqu’à notre situation actuelle, de spéculer sur le présent et sur ce qui nous attend, tout en admettant que l’histoire n’est jamais réglée, ni exempte de controverse. Comprendre ce qui se passe dans le présent peut être périlleusement complexe, voire impossible. Et l’avenir? Rien que des suppositions.

Mais il semble juste d’imaginer qu’après la chute du mur de Berlin, les communistes mondiaux, qui frottaient leurs mains tachées de sang à l’idée d’une domination mondiale imminente, sont restés bouche bée, abasourdis et stupéfaits, après avoir vu le tout leur être arraché à la toute dernière seconde par un cow-boy à la masculinité toxique.

Déconcertés, ils se demandaient: « Que s’est-il passé? »

Ils avaient déjà appris une leçon avec Staline: ne plus mettre de dictateurs narcissiques à la tête du mouvement. Mais après Reagan, j’imagine que les élites communistes ont reconnu le risque d’être trop manifestes, trop visibles. L’Union Soviétique était une cible qui pouvait être, et était, détruite. C’était un panier avec trop d’œufs dedans. Elle avait été lancée trop tôt. Ils ont appris qu’il ne faut pas se lancer dans le communisme à un seul endroit avant d’être prêt à se lancer partout, en même temps.

Ils ont également appris le grave danger de permettre à un président populiste et anticommuniste comme Reagan (ou Trump) de tenir huit années complètes. Mais ceci est une autre histoire.

Au moment où l’Union Soviétique s’est effondrée, notre gouvernement et tous les autres gouvernements du monde étaient envahis de termites communistes traîtresses, attendant leurs ordres. En d’autres termes, en dehors de l’Union Soviétique, le réseau d’espionnage communiste est resté solidement en place, dans les journaux, les stations de télévision, les palais de justice et les bureaux gouvernementaux. Personne ne les a traqués. Personne n’a fumigé les communistes. Personne n’a fait le ménage.

Je me demande combien de secondes il a fallu aux grands maîtres de l’espionnage soviétique pour quitter Moscou vers des climats plus accueillants, et trouver un nouvel emploi productif à aider leur nouveau maître à prendre le contrôle des anciens réseaux d’espionnage soviétiques. Était-ce la Chine? La Chine semble un bon candidat, bien positionné, motivé et disposant des ressources nécessaires.

Mais cela aurait pu être un autre opportuniste qui aurait entrevu des opportunités. Un plus proche de nous, peut-être? Les communistes américains? Les francs-maçons? Le Vatican? Un Rockefeller? Qui sait.

Mais il est clair que quelqu’un a pris le pouvoir, sinon on aurait déjà vu un million de livres écrits par d’anciens espions, ou des arrestations massives et des procès pour trahison. Quelque chose. Mais non. Tout a été aussi calme que la tombe de Staline. Ils sont toujours planqués sous leur couverture. Ce qui signifie: ils travaillent pour QUELQU’UN.

Et voilà où nous en sommes.

CHAPITRE DEUX – LA ROUTE SUR LAQUELLE NOUS SOMMES

Je parie que les lecteurs de C&C aimeraient entendre parler plus souvent sur ce blog de Klaus Schwab, du Forum Économique Mondial, des confiscations de terres agricoles, des raffineries et des usines alimentaires qui brûlent mystérieusement, des fausses guerres par procuration, de la destruction économique artificielle, de l’Agenda 2030 (ou est-ce 2025 maintenant ?) et du pas-si-Grand Reset. [NdT. « not-so-great Reset », le Reset pas terrible – jeu de mots intraduisible]

Je ne traite pas beaucoup de ces sujets pour deux raisons. La première, la plus simple, est que je ne peux prouver aucune de ces choses, et je vous ai promis que je ne soumettrai (généralement) aucune information que je ne peux pas étayer. Je suis avocat. Les preuves sont importantes pour moi. (Oui, oui, je sais qu’il y a des documents organisationnels en ligne et des clips vidéo, et beaucoup de preuves circonstancielles, mais les faits concrets restent élusifs).

Mais avant tout, j’évite de discuter de ces questions parce que j’ai à leur sujet une vision beaucoup plus large et plus simple.

Je crois que la pandémie de covid-19 de 2020 a révélé une conspiration mondiale qui peut être prouvée. La plupart des gens pensent que cette conspiration avait pour but de créer un gouvernement mondial unique. Mais je me demande si en réalité nous ne sommes pas déjà bien au-delà. Je pense que la pandémie apporte la preuve irréfutable que NOUS AVONS DÉJÀ UN GOUVERNEMENT MONDIAL. Un gouvernement mondial secret, caché, insaisissable.

Sauf que, l’espace d’un instant, le masque est tombé, et son visage grotesque a été pleinement révélé.

La preuve semble évidente après coup. En gros, sur une période d’environ trois semaines en mars 2020, tous les gouvernements du monde entier ont mis en œuvre exactement les mêmes mesures draconiennes, totalement anticonstitutionnelles, ainsi que des mesures d’atténuation extrêmement impopulaires, sans la moindre protestation, le moindre débat ou la moindre question de la part de leurs représentants élus.

En d’autres termes, on dirait bien que quelqu’un a passé un coup de téléphone.

Les gouvernements humains ne sont jamais d’accord sur RIEN, et encore moins sur le fait de bombarder au napalm leurs propres économies. Les Chinois se sont mis d’accord avec les Japonais. Les Vénézuéliens se sont mis d’accord avec les Grands Bahamiens, qui se sont mis d’accord avec les Cubains. Les Indiens se sont mis d’accord avec les Pakistanais. Les Italiens se sont mis d’accord avec les Français, qui se sont mis d’accord avec les Britanniques. Les Iraniens étaient d’accord avec les Israéliens. Les Grecs étaient d’accord avec tout le monde, comme TOUT LE MONDE. Même les Canadiens. [NdT. pas la Suède]

Allez quoi, sérieux.

Tout cet accord – également connu sous le nom de « coordination » – est la preuve évidente que quelque chose de plus vaste se jouait en coulisses, quelque chose en mesure de gouverner et coordonner tous les gouvernements depuis le haut. La loi dit qu’en l’absence d’explication alternative suffisante, une action coordonnée seule constitue une preuve prima facie de conspiration. Il suffit de demander à n’importe quel avocat spécialisé en droit de la concurrence ce qu’est la coordination des prix sur un marché particulier, ou de demander à un avocat spécialisé en droit du travail comment prouver des pratiques d’embauche discriminatoires.

Mais il s’est passé autre chose, quelque chose qui confirme l’hypothèse de la conspiration. Il s’agissait de quelque chose qui MANQUAIT à l’action mondiale coordonnée de 2020, l’absence de quelque chose qui aurait dû être là, et son absence constitue une preuve. En 1892, Sir Arthur Conan Doyle a expliqué ce concept élémentaire par l’intermédiaire de son célèbre détective, Sherlock Holmes, qui remarquait la signification du chien qui n’avait PAS aboyé:

Le détective Gregory de Scotland Yard: « Y a-t-il un autre point sur lequel vous souhaitez attirer mon attention? »

Sherlock Holmes: « Sur le curieux incident du chien pendant la nuit. »

Gregory: « Le chien n’a rien fait pendant la nuit. »

Holmes: « C’était ça le curieux incident. »

Qu’est-ce qui manquait en 2020? Quel chien n’a pas aboyé?

Ce qui a manqué, c’est un DÉBAT POLITIQUE sur la façon de répondre au virus. Lorsque les premières fermetures ont eu lieu, où étaient tous les législateurs, les parlements, les ministres et les délégués? Comment une décision aussi monumentale, universelle, dévastatrice pour l’économie et les frontières a-t-elle pu être prise légalement, dans le monde entier, sans qu’UN SEUL gouvernement ne vote quoi que ce soit?

Ne me dites pas que tout est arrivé trop vite. Ils peuvent convoquer des sessions d’urgence.

La « peur » est généralement proposée ensuite comme explication suffisante, mais une peur instantanée, uniforme à 100%, mondiale, qui a contourné chaque institution démocratique et chaque gouvernement critique est encore moins crédible qu’une conspiration.

Aucune nation d’importance n’a dit, vous savez quoi, nous ne faisons pas confiance aux Américains. Nous allons attendre quelques mois et voir ce qui se passe. Les Nord-Coréens ne les ont pas ignorés et n’ont pas suivi leur propre voie. Les confinements ont été l’atténuation unique qui s’est mise en place comme la dernière pièce du puzzle. Et tout ce qui s’est passé au cours des douze mois suivants s’est déroulé sans aucun débat démocratique public significatif. (Quelques nations africaines rebelles ont brièvement résisté jusqu’à ce que leurs dirigeants reçoivent la visite des Clinton). [NdT. ou jusqu’à ce que leur dirigeant meure prématurément]

Pour prouver que CERTAINES nations auraient dû agir différemment, il suffit d’examiner les États américains, qui ont fonctionné de manière relativement indépendante. Que constatons-nous? Ils n’ont pas tous confiné. Et prenez les comtés: il y en a eu encore moins à suivre le mouvement général.

Pourquoi AUCUNE nation n’a-t-elle suivi le même modèle mixte que celui que l’on a pu observer dans les états et comtés américains?

Le prétendu mécanisme de coordination a été « l’action exécutive ». Dans chaque pays. L’action exécutive semble, à toutes fins utiles, être universellement toute-puissante, c’est-à-dire que lorsqu’elle est VRAIMENT nécessaire, elle fait ce qu’elle veut. Comme par hasard, toutes les nations, sur 175 pays, ont apparemment des lois permettant une action exécutive unilatérale, qui contourne instantanément toutes les garanties démocratiques.

Et, bizarrement, chaque exécutif était d’accord avec le même plan. Apparemment. Ou, « quelqu’un » les a tous contournés ou annulés. Cela a prouvé que nos législateurs, nos parlementaires, nos délégués et nos ministres ne sont que de la poudre aux yeux, lorsque les choses se gâtent. Ce ne sont que des acteurs, qu’ils le sachent ou non.

Quelqu’un a passé un coup de téléphone.

On peut se demander qui est ce « quelqu’un » qui peut passer un coup de téléphone pour que tous les dirigeants du monde s’alignent et que le monde entier se confine. Mais d’un autre côté, on s’en fiche. À quoi ça servirait de nommer cette personne? C’est probablement quelqu’un dont on n’a de toute façon jamais entendu parler. Le fait le plus important et le plus immédiat est qu’UNE TELLE PERSONNE EXISTE.

Ce n’est pas Klaus Schwab. Ne me faites pas rire. Ce type est une blague, une caricature vivante, un pathétique homme de paille, jetable, qui n’a jamais rien accompli. C’est la version allemande de Sam Bankman-Fried. [NdT. le supposé responsable du scandale FTX]

Et je doute que ce soit un groupe. C’est arrivé trop vite. Vous pouvez spéculer autant que vous voulez sur les Illuminati, les francs-maçons, les Rothschild, les Bilderberg et les Jésuites. Comme toutes les institutions humaines, même celles-là, si elles existent, sont des organisations hiérarchiques. Ce qui signifie qu’il y a quelqu’un – une personne – au sommet. Et cette personne n’a aucune raison de sortir de l’ombre.

Je vous le demande donc, sur la base des preuves évidentes apportées par la pandémie, existe-t-il VRAIMENT encore des nations souveraines? Ou bien avons-nous pris conscience que les nations ne sont que des distractions, un spectacle de marionnettes, ne fournissant qu’une illusion distrayante d’autonomie démocratique?

L’existence de conflits militaires ne réfute pas cette hypothèse. Je suis sûr qu’on trouverait facilement une douzaine de raisons qui montreraient que la guerre par procuration en Ukraine est la distraction utile du moment, sans parler d’un moyen pratique de déplacer rapidement BEAUCOUP d’argent et de ressources.

Et si vous regardez autour de vous, vous trouverez encore davantage de preuves en faveur de ma théorie du gouvernement mondial.

Je ne suis qu’un avocat. Je ne suis pas un spécialiste de la conspiration de l’élite mondiale. Mais je pense que nous devons peut-être nous rendre à l’évidence, que l’ « Agenda 2030 » lui-même pourrait n’être qu’une distraction de plus, une distraction utile pour ne pas voir que la bataille pour la souveraineté a déjà été perdue, et que le gouvernement mondial unique que tout le monde craint est déjà là, installé et, dans une certaine mesure, aux commandes.

Si vous me suivez toujours et que vous ne pensez pas que je suis fou à lier, la question qui se pose alors est: « Très bien, Jeff, on fait quoi maintenant? ».

Le lysenkoïsme médical aux Etats-Unis – par le Dr Gary Levy.

Pour compléter l’article précédent et celui-ci. Mêmes causes, mêmes effets.

Source.


Le lysenkoïsme médical aux Etats-Unis

Dr Gary Levy

27 octobre 2022

Je suis un réfugié soviétique, et ce fait affecte ma vision du monde.

En Union Soviétique, la science était contrôlée par l’idéologie politique. L’exemple le plus tristement célèbre est le Lysenkoïsme. Défendu par Trofim Lysenko, le Lysenkoïsme était une école de pensée idéologique qui rejetait la génétique mendélienne et la sélection naturelle en tant que science bourgeoise en faveur d’une théorie conforme à la philosophie marxiste-léniniste. Ignorant les principes fondamentaux de la science – tels que la rationalité, l’observation et la pensée empirique – l’application du Lysenkoïsme à l’agriculture a entraîné une famine désastreuse, tandis que les médias soviétiques célébraient les succès de Lysenko. Face à la réalité et à la calamité évidente, de véritables scientifiques, opposés à la poursuite de l’application de l’idéologie, ont été publiquement humiliés, jugés lors de simulacres de procès publics, condamnés aux travaux forcés et exécutés.

Malheureusement, les principes du Lysenkoïsme médical deviennent omniprésents dans la science médicale américaine. Nous assistons à la suppression des divergences d’opinion raisonnables, à des tests de pureté idéologique et à des tentatives de légiférer sur les pratiques médicales acceptables pour les conformer au dogme idéologique souhaité. Les domaines dans lesquels les exemples sont les plus évidents sont la politique COVID-19, les sujets liés à la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) et la gestion de la dysphorie de genre.

J’ai été de nouveau confronté au Lysenkoïsme médical lorsque la législature californienne a récemment approuvé un projet de loi désignant la fourniture d’informations fausses ou trompeuses comme conduite non professionnelle pouvant entraîner des mesures disciplinaires de la part du conseil médical de l’État. Ces mesures disciplinaires comprennent la révocation de la licence médicale d’un médecin reconnu coupable d’avoir diffusé des informations non considérées comme appropriées par la loi. La loi, AB-2098 Physicians and Surgeons: Unprofessional Conduct [Médecins et chirurgiens: Conduite non professionnelle], est maintenant la première dans la nation à légiférer sur ce qui est une information acceptable dans la science médicale. Selon le projet de loi, il a été rédigé pour cibler les informations erronées et la désinformation liées à la pandémie de SARS-CoV-2. Je crains cependant que la cible de ce projet de loi ne s’étende à l’ensemble de la science médicale.

La question fondamentale soulevée par l’AB-2098 sera bien sûr: qui est l’arbitre de ce qui est et de ce qui n’est pas de la désinformation ou de la fausse information? La pratique médicale et l’élaboration des politiques médicales dépendent de l’interprétation des preuves médicales – l’application des preuves à l’individu ou à la population à travers un prisme professionnel. Il existe des recommandations et des directives de pratique publiées par les sociétés médicales professionnelles, mais c’est le médecin, en consultation avec son patient, qui détermine en dernier ressort le traitement optimal.

Examinons les trois domaines dans lesquels le Lysenkoïsme médical semble le plus marqué. Pendant la pandémie de COVID-19, les preuves scientifiques ont évolué particulièrement rapidement, les thérapies et les traitements ont changé et les médecins individuels ont interprété et appliqué les informations disponibles différemment selon les cas. Le masque en tissu en est un bon exemple. Une étude désormais célèbre a démontré que les masques en tissu étaient inefficaces pour prévenir la propagation du SARS-CoV-2. Ce résultat a finalement été reconnu par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) en janvier 2022. Étant donné que tous les États et le gouvernement fédéral avaient précédemment rendu obligatoire le port de masques en tissu, il fut un temps où un médecin qui déclarait que les masques en tissu ne minimisaient pas la propagation du SARS-CoV-2 (la vérité) aurait pu être tenu coupable en vertu de la loi sur la désinformation.

Le fait de rendre obligatoire une pratique acceptable alors que les preuves scientifiques sont rares ou, pire encore, lorsque les directives contredisent l’ensemble de la littérature publiée, est alarmant. La plupart des pratiques médicales ne sont basées que sur une compréhension partielle de la maladie et de la thérapeutique. J’aimerais croire que les auteurs de la législation californienne l’ont rédigée de bonne foi. Mais le précédent historique de corruption médicale, lorsqu’elle est associée au pouvoir gouvernemental, est solide. Je crains que la loi, telle qu’elle est rédigée, ne menace de faire passer l’establishment médical sous le parapluie de la hiérarchie, en lui donnant un outil pour propager son programme Lysenkoïste.

Un deuxième exemple. Les écoles de médecine filtrent les candidats en fonction de leur conformité à une idéologie politique. Le processus d’inscription à l’école de médecine comprend une candidature commune primaire et des candidatures secondaires spécifiques aux écoles. Un rapport récent de l’organisation Do No Harm (une organisation dont le mandat est de « lutter pour les patients individuels – et contre les politiques identitaires ») a démontré l’omniprésence des tests de conformité idéologique dans le processus de candidature. Le rapport a révélé que 72% des 50 premières écoles de médecine (et 8 des 10 premières écoles) utilisent des questions pour vérifier si les candidats souscrivent à l’idéologie préférée de l’institution en matière d’actions personnelles fondées sur la race. Par exemple, le SUNY Downstate Medical Center-College of Medicine demande directement comment le candidat a été, est ou sera un défenseur, un apparatchik, de sa cause: « Quelle(s) activité(s) actuelle(s) ou future(s) a/auront contribué à la diversité, à l’équité en matière de santé et à la justice sociale? »

Le but de la conformité idéologique dans l’éducation médicale américaine, je le crains, est d’exproprier l’éducation médicale des normes imparfaites, basées sur l’excellence, en faveur de la formation d’individus qui en fera des « apparatchiks » d’une cause idéologique. Dans ce cas, tout scepticisme, même empirique, ne doit pas être toléré. Le cas du Dr Norman Wang est une anecdote exemplaire qui se lit comme une « séance de lutte« . En 2020, le Dr Wang a rédigé un livre blanc dans le Journal of the American Heart Association (dont il est impossible de donner le lien car il a été rétracté). Le Dr Wang a retracé l’histoire de la discrimination positive et a critiqué, bien que légèrement, les politiques de DEI. Il a avancé des idées controversées telles que: « En fin de compte, tous ceux qui aspirent à une profession dans le domaine de la médecine et de la cardiologie doivent être évalués en tant qu’individus sur la base de leurs mérites personnels, et non de leur identité raciale et ethnique. » Comme on pouvait s’y attendre (dans l’atmosphère actuelle), il a été attaqué sur les médias sociaux et le journal a rétracté l’article (contre les objections du Dr Wang). Le Journal s’est excusé, a dénoncé les opinions exprimées dans l’article et a déclaré que l’article était une déformation des faits. L’American Heart Association [Association américaine de cardiologie] a lancé une enquête officielle pour « mieux comprendre comment un article incompatible avec les valeurs fondamentales de l’association a été publié« . En d’autres termes, pour éliminer la possibilité que d’autres réflexions contre-révolutionnaires soient publiées. Il va sans dire que l’université qui employait le Dr Wang l’a dûment licencié et que ses collègues l’ont publiquement dénoncé pour son crime de pensée.

Il est probable qu’aucun autre domaine ne démontre aussi bien le Lysenkoïsme médical que la gestion des adolescents souffrant de dysphorie de genre. Aux États-Unis, l’approche politiquement acceptable de la thérapie consiste à accepter l’identité de genre de l’individu et à utiliser des traitements médicaux et chirurgicaux pour mettre le corps en conformité avec le genre subjectif. L’autre point de vue considère que la pratique actuelle va à l’encontre de la pratique médicale établie, selon laquelle la non-congruence entre le sexe biologique et l’identité de genre est pathologique.

Le débat sur la prise en charge de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents est bien réel. D’un côté, il y a les patients et les parents qui pensent vraiment que les soins d’affirmation du genre sont dans leur meilleur intérêt et celui de leurs enfants. Il s’agit d’une population de patients à haut risque de préjugés, d’ostracisme et de suicide. De l’autre côté, il y a un groupe qui voit de nouvelles thérapies, avec des impacts à vie, être appliquées depuis peu de temps et avec peu de données. Ils notent que les procédures médicales et chirurgicales associées ont des taux de complication élevés et peuvent engager les patients dans des soins médicaux à vie. En outre, les preuves en faveur d’une approche d’affirmation du genre sont de faible qualité et limitées.

Compte tenu de l’absence de débat ouvert, il est probablement utile d’exposer les preuves et les événements récents dans ce domaine. Récemment, il y a eu la fermeture très médiatisée de la clinique du genre Tavistock au Royaume-Uni après qu’une étude du Service National de Santé britannique (NHS) ait cité des études contredisant l’approche d’affirmation du genre. Il s’agit par exemple d’une étude suédoise menée sur 30 ans, qui a suivi des personnes après une opération de réassignation sexuelle et a démontré un taux de mortalité plus élevé pour les patients en transition. Le National Institute for Health and Care Excellence [Institut national britannique pour la santé et l’excellence des soins] a évalué la prise en charge médicale par « bloqueurs de puberté » et hormones de changement de sexe chez les enfants et a constaté qu’il n’y avait que peu ou pas de changements dans leur fonctionnement ou leur santé mentale et qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour décider d’une politique. Ils ont déclaré que toutes les études évaluées étaient de faible qualité et qu’il n’y avait aucun moyen de déterminer si ces « traitements apportent un bénéfice ou un préjudice aux mineurs. » Le Council for Choices in Health Care de Finlande [Conseil pour le Choix des Soins de Santé] a qualifié le « changement de sexe des mineurs de pratique expérimentale », la dysphorie de genre dans l’enfance ayant un taux de résolution élevé.

Dans tous ces cas, les avis discordants semblent de plus en plus malvenus. À l’instar des Lysenkoïstes soviétiques qui ignoraient les citoyens affamés et éliminaient les scientifiques qui osaient remettre en question leurs méthodes, les partisans de la thérapie d’affirmation du genre ne semblent pas disposés à envisager un autre point de vue. Des enregistrements récents de réunions médicales au Centre Médical de l’Université Vanderbilt montrent que l’institution menace de représailles les médecins qui s’opposent à la transition médicale des enfants et leur suggère de trouver un autre emploi. Le biologiste Colin Wright a été sanctionné pour avoir déclaré que le sexe était binaire et non un spectre.

En tant que réfugié soviétique, je vois de plus en plus de signes qui me rappellent la vie en Union Soviétique où la censure et l’autocensure étaient monnaie courante. Souvent, les professionnels de la santé ne s’expriment pas en faveur de la vérité, ou du moins d’un débat civil, par crainte de représailles. Avec des médecins et des scientifiques censurés et licenciés pour avoir débattu de questions discutables qui ne s’alignent pas sur les tendances politiques acceptables, la science médicale américaine glisse vers le Lysenkoïsme. La science est dissidence, désaccord et discussion. Si ce processus, né au siècle des Lumières, est subverti, nous ne sommes plus des scientifiques ou des médecins. La censure des opinions sur les médias sociaux (ou la conscience d’un besoin d’autocensure) est non-scientifique et non-américaine. La tension dans ce domaine est particulièrement forte dans la communauté médicale pour les personnes qui critiquent ou désapprouvent les politiques du COVID, les initiatives DEI et le traitement de la dysphorie de genre.

Pour atténuer et inverser cette dérive, nous devons nous appuyer sur des bases scientifiques. Cela implique de recourir à l’empirisme pour parvenir à des conclusions, peu importe qu’elles soient incompatibles avec notre vision du monde. Nous devons nous engager à ne pas sélectionner les données, même si elles sont inadéquates, pour justifier un engagement continu envers une idéologie. Nous devons encourager et promouvoir la dissidence afin de garantir que nos conclusions et nos politiques résistent à l’examen permanent de l’évolution des connaissances. Nous devons refuser de qualifier tout scepticisme de « phobique » ou de « conspirationniste », version Lysenkoïste moderne de « démolisseurs, saboteurs et contre-révolutionnaires ». En fin de compte, nous devons montrer du courage: le courage de défendre la vérité et le courage de tenir tête aux médias qui ont réussi à réquisitionner la vérité et à devenir des apparatchiks qui sélectionnent l’information pour modeler la société selon la vision du monde qu’ils souhaitent. Et nous devons avoir le courage de nous opposer aux foules des médias sociaux qui ont réussi à contraindre de nombreuses revues médicales à rétracter des articles scientifiques jugés inacceptables ou subversifs pour la ligne du parti.

Nous devons continuer à nous montrer vigilants à défendre et promouvoir l’empirisme et les données, ainsi que le dialogue permanent avec les divergences d’opinion raisonnables. La restriction du discours scientifique n’est pas acceptable pour l’épanouissement humain. Le précédent historique est on ne peut plus clair, et il est de notre devoir d’empêcher une ère Lysenkoïste aux États-Unis.

Le Dr Gary Levy est gynécologue-obstétricien, endocrinologue de la reproduction, directeur de programme de résidence, professeur associé de gynécologie-obstétrique et médecin militaire. Il est un réfugié de l’ancienne Union Soviétique et est préoccupé par les similitudes qui apparaissent dans la science et la médecine avec les aspects totalitaires de la société soviétique. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas le point de vue du Service Médical de l’Armée, la politique ou la position officielle du Département de l’Armée, du Ministère de la Défense ou du Gouvernement des Etats-Unis.

Pourquoi la politisation de la science est dangereuse – par Michael Crichton.

J’avais trouvé le texte sur le site officiel de Crichton il y a une semaine. Il a disparu depuis. Étonnant, non? Il est heureusement très facile à trouver sur le Net, j’ai utilisé cette source. C’est un extrait de son bouquin « Etat d’urgence » (« State of Fear« ), de 2004. En plus d’être captivants, tous les livres de Crichton contiennent un message très important, y compris « Jurassic Park » – lisez le bouquin, évitez sa lamentable adaptation cinématographique. Il était en quelque sorte un épistémologue qui écrivait des romans.

Puisqu’il est ici question de Lysenko, je suis avec un article du Dr Gary Levy sur le sujet, puis un nouvel article de Miles Mathis, qui traite du « grand empoisonnement » évoqué notamment ici par Catherine Austin Fitts.


Pourquoi la politisation de la science est dangereuse

par Michael Crichton

Imaginez qu’il existe une nouvelle théorie scientifique qui prévient d’une crise imminente et indique une solution.

Cette théorie bénéficie rapidement du soutien de scientifiques de premier plan, de politiciens et de célébrités du monde entier. La recherche est financée par d’éminents organismes philanthropiques et menée dans des universités prestigieuses. La crise est fréquemment rapportée dans les médias. La science est enseignée dans les classes des collèges et des lycées.

Je ne parle pas du réchauffement de la planète. Je parle d’une autre théorie, qui a pris de l’importance il y a un siècle.

Parmi ses partisans figuraient Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Winston Churchill. Elle fut approuvée par les juges de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes et Louis Brandeis [NdT. le « héros juridique » de Reiner Fuellmich], qui se prononcèrent en sa faveur. Parmi les personnalités célèbres qui la soutenaient figuraient Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, la militante Margaret Sanger, le botaniste Luther Burbank, Leland Stanford, fondateur de l’université de Stanford, le romancier H.G. Wells, le dramaturge George Bernard Shaw et des centaines d’autres. Des lauréats du prix Nobel y apportèrent leur soutien. La recherche fut soutenue par les fondations Carnegie et Rockefeller. L’Institut Cold Springs Harbor fut construit pour mener à bien ces recherches, mais des travaux importants furent également réalisés à Harvard, Yale, Princeton, Stanford et Johns Hopkins. Des lois visant à résoudre cette crise furent adoptées dans des États allant de New York à la Californie.

Ces efforts reçurent le soutien de l’Académie Nationale des Sciences, de l’Association Médicale Américaine et du Conseil National de la Recherche. On a dit que si Jésus était vivant, il aurait soutenu ces efforts.

Au total, la recherche, la législation et la formation de l’opinion publique autour de cette théorie durèrent près d’un demi-siècle. Ceux qui s’opposèrent à cette théorie furent traités de réactionnaires, d’aveugles ou tout simplement d’ignorants. Mais avec le recul, ce qui est surprenant, c’est que si peu de gens s’y opposèrent.

Aujourd’hui, nous savons que cette fameuse théorie, qui obtint tant de soutien, était en fait une pseudo-science. La crise qu’elle revendiquait était inexistante. Et les actions prises au nom de cette théorie étaient moralement et criminellement mauvaises. Au final, elles ont conduit à la mort de millions de personnes.

Cette théorie, c’est l’eugénisme, et son histoire est si épouvantable – et, pour ceux qui y ont été mêlés, si gênante – qu’on en parle rarement aujourd’hui. Mais c’est une histoire qui devrait être bien connue de chaque citoyen, afin que ses horreurs ne se répètent pas.

La théorie de l’eugénisme postulait une crise du patrimoine génétique conduisant à la détérioration de la race humaine. Les meilleurs êtres humains ne se reproduisaient pas aussi rapidement que les êtres inférieurs – les étrangers, les immigrants, les Juifs, les dégénérés, les inaptes et les « faibles d’esprit ». Francis Galton, un respectable scientifique britannique, fut premier à spéculer dans ce domaine, mais ses idées furent reprises bien au-delà de ses intentions. Elles furent adoptées par des Américains épris de science, ainsi que par ceux qui s’intéressaient peu à la science mais s’inquiétaient de l’immigration de races inférieures au début du vingtième siècle – de « dangereux parasites humains » qui constituaient « la marée montante des imbéciles » et polluaient la meilleure partie de la race humaine.

Les eugénistes et les immigrationnistes unirent leurs forces pour mettre un terme à cette situation. Le plan consistait à identifier les individus faibles d’esprit – il était admis que les Juifs étaient en grande partie faibles d’esprit, mais c’était également le cas de nombreux étrangers, ainsi que des Noirs – et à les empêcher de se reproduire en les isolant dans des institutions ou en les stérilisant.

Comme l’a dit Margaret Sanger, « Encourager les bons à rien aux dépens des bons est une cruauté extrême… il n’y a pas de plus grande malédiction pour la postérité que celle de lui léguer une population croissante d’imbéciles ». Elle parlait du fardeau que représentait la prise en charge de « ce poids mort de déchets humains ».

Ces opinions étaient largement partagées. H.G. Wells s’éleva contre « les nuées insuffisamment formées de citoyens inférieurs ». Theodore Roosevelt déclara que « la société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. » Luther Burbank: « Ne permettez plus aux criminels et aux faibles de se reproduire. » George Bernard Shaw affirmait que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Le racisme était ouvertement présent dans ce mouvement, comme en témoignent des textes tels que The Rising Tide of Color Against White World Supremacy [La marée montante des gens de couleur contre la suprématie du monde blanc], de l’auteur américain Lothrop Stoddard. Mais, à l’époque, le racisme était considéré comme un aspect anodin de l’entreprise d’un objectif admirable – l’amélioration de l’humanité future. C’est cette notion avant-gardiste qui attira les esprits les plus libéraux et progressistes d’une génération. La Californie n’était que l’un des vingt-neuf États américains à avoir adopté des lois autorisant la stérilisation, mais elle se révéla la plus avant-gardiste et la plus enthousiaste – davantage de stérilisations furent pratiquées en Californie que partout ailleurs en Amérique.

La recherche eugénique était financée par la Fondation Carnegie, et plus tard par la Fondation Rockefeller. Cette dernière était si enthousiaste que même après que le centre de la politique eugéniste se soit déplacé en Allemagne et qu’elle ait impliqué le gazage d’individus provenant d’institutions psychiatriques, la Fondation Rockefeller continua à financer à un niveau très élevé les chercheurs allemands. (La fondation est restée discrète à ce sujet, mais elle finançait toujours la recherche en 1939, quelques mois seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale).

Depuis les années 1920, les eugénistes américains étaient jaloux parce que les Allemands leur avaient confisqué la direction du mouvement. Les Allemands furent admirablement progressistes. Ils installèrent des maisons d’apparence ordinaire où les « déficients mentaux » étaient amenés et interrogés un par un, avant d’être conduits dans une pièce annexe, qui était en fait une chambre à gaz. Là, ils étaient gazés au monoxyde de carbone, et leurs corps étaient éliminés dans un crématorium situé sur la propriété.

Par la suite, ce programme fut étendu à un vaste réseau de camps de concentration situés près des lignes de chemin de fer, permettant le transport et la mise à mort efficaces de dix millions d’indésirables.

Après la Seconde Guerre mondiale, plus personne n’était eugéniste, et personne ne l’avait jamais été. Les biographes des célébrités et des puissants ne s’attardaient pas sur l’attirance de leurs sujets pour cette philosophie, et ne la mentionnaient parfois pas du tout. L’eugénisme cessa d’être un sujet pour les salles de classe des universités, bien que certains affirment que ses concepts sont toujours d’actualité sous une forme déguisée.

Mais avec le recul, trois points ressortent. Premièrement, malgré la construction du Cold Springs Harbor Laboratory, malgré les efforts des universités et les plaidoiries des avocats, l’eugénisme n’avait aucune base scientifique. En fait, personne à cette époque ne savait ce qu’était réellement un gène. Le mouvement put se développer parce qu’il utilisait des termes vagues, jamais rigoureusement définis. Le terme « faible d’esprit » pouvait signifier n’importe quoi, de la pauvreté et de l’analphabétisme à l’épilepsie. De même, il n’existe pas de définition claire de « dégénéré » ou « inapte ».

Deuxièmement, le mouvement eugénique était en réalité un programme social déguisé en programme scientifique. Il était motivé par les préoccupations liées à l’immigration, au racisme et à l’arrivée de personnes indésirables dans un quartier ou un pays. Une fois encore, une terminologie vague permit de dissimuler ce qui se passait réellement.

Troisièmement, et c’est le plus affligeant, l’establishment scientifique, tant aux États-Unis qu’en Allemagne, ne mena aucune protestation sérieuse. Bien au contraire. En Allemagne, les scientifiques s’alignèrent rapidement sur le programme. Des chercheurs allemands modernes sont remontés dans le passé pour examiner des documents nazis des années 1930. Ils s’attendaient à trouver des directives indiquant aux scientifiques quelles recherches devaient être effectuées. Mais aucune ne fut nécessaire. Selon Ute Deichman, « les scientifiques, y compris ceux qui n’étaient pas membres du parti [nazi], contribuèrent à obtenir le financement de leurs travaux en modifiant leur comportement et en coopérant directement avec l’État. » Deichman parle du « rôle actif des scientifiques eux-mêmes en matière de politique raciale nazie… lorsque [la recherche] visait à confirmer la doctrine raciale… on ne trouve aucune trace de pression extérieure. » Les scientifiques allemands adaptèrent leurs intérêts de recherche aux nouvelles politiques. Et les rares qui ne s’adaptèrent pas disparurent.

Il existe un deuxième exemple de science politisée, de caractère tout à fait différent, mais qui illustre les dangers du contrôle du travail scientifique par l’idéologie gouvernementale et celui de la promotion de faux concepts par des médias dénués d’esprit critique. Trofim Denisovich Lysenko était un paysan qui se vantait d’avoir, disait-on, « résolu le problème de la fertilisation des champs sans engrais ni minéraux ». En 1928, il prétendait avoir inventé une procédure appelée vernalisation, par laquelle les graines étaient humidifiées et refroidies pour améliorer la croissance ultérieure des cultures.

Les méthodes de Lysenko ne furent jamais soumises à un test rigoureux, mais son affirmation selon laquelle ses graines traitées transmettaient leurs caractéristiques à la génération suivante représentait un renouveau des idées lamarckiennes à une époque où le reste du monde adoptait la génétique mendélienne. Josef Staline était attiré par les idées lamarckiennes, qui impliquaient un avenir libéré des contraintes héréditaires; il voulait également améliorer la production agricole. Lysenko promettait les deux, et devint la coqueluche des médias soviétiques à l’affût d’histoires de paysans intelligents qui avaient mis au point des procédures révolutionnaires.

Lysenko fut dépeint comme un génie, et il exploita sa célébrité à fond. Il était particulièrement habile pour dénoncer ses adversaires. Il eut recours à des questionnaires d’agriculteurs pour prouver que la vernalisation augmentait le rendement des cultures, et évita ainsi tout test direct. Porté par une vague d’enthousiasme cautionnée par l’État, son ascension fut rapide. En 1937, il était membre du Soviet Suprême.

A cette époque, Lysenko et ses théories dominaient la biologie russe. Il en résulta des famines qui tuèrent des millions de personnes [NdT. en Ukraine, voir ici] et des purges qui envoyèrent des centaines de scientifiques soviétiques dissidents dans les goulags ou devant des pelotons d’exécution. Lysenko attaqua agressivement la génétique, qui fut finalement interdite en tant que « pseudo-science bourgeoise » en 1948. Les idées de Lysenko n’ont jamais été fondées, et pourtant il contrôla la recherche soviétique pendant trente ans. Le lysenkoïsme a pris fin dans les années 1960, mais la biologie russe ne s’est toujours pas entièrement remise de cette époque.

Aujourd’hui, nous sommes en proie à une nouvelle grande théorie qui, une fois de plus, s’est attirée le soutien de politiciens, de scientifiques et de célébrités du monde entier. Une fois encore, la théorie est promue par de grandes fondations. Une fois encore, la recherche est menée dans des universités prestigieuses. Une fois encore, des lois sont adoptées et des programmes sociaux préconisés en son nom. Une fois encore, les critiques sont peu nombreux et traités sans ménagement.

Une fois encore, les mesures préconisées ne sont étayées ni par les faits ni par la science. Une fois encore, des groupes poursuivant d’autres objectifs se cachent derrière un mouvement aux allures nobles. Une fois encore, des revendications de supériorité morale sont utilisées pour justifier des actions extrêmes. Une fois encore, le fait que certaines personnes soient lésées est ignoré parce qu’une cause abstraite est censée être plus importante que toute conséquence humaine. Une fois encore, des termes vagues comme la durabilité et la justice générationnelle – des termes sans définition commune – sont employés au service d’une nouvelle crise.

Je ne prétends pas que le réchauffement climatique est identique à l’eugénisme. Mais les similitudes ne sont pas superficielles. Et j’affirme que la discussion ouverte et franche des données et des problèmes est empêchée. Des revues scientifiques de premier plan ont pris des positions éditoriales fermes en faveur du réchauffement climatique, ce qu’elles ne devraient pas faire, selon moi. Dans ces circonstances, tout scientifique qui nourrit des doutes comprend clairement qu’il serait sage de mettre en sourdine leur expression.

Une preuve de cette suppression est le fait qu’un grand nombre des détracteurs du réchauffement climatique sont des professeurs à la retraite. Ces personnes ne sont plus à la recherche de subventions et n’ont plus à faire face à des collègues dont les demandes de subventions et l’avancement de leur carrière risquent d’être compromis par leurs critiques.

En science, les vieux ont généralement tort. Mais en politique, les vieux sont sages, conseillent la prudence et, en fin de compte, ont souvent raison.

L’histoire passée de la croyance humaine est un récit édifiant. Nous avons tué des milliers de nos semblables parce que nous pensions qu’elles avaient signé un pacte avec le diable et étaient devenues des sorcières. Nous tuons encore plus de mille personnes chaque année pour sorcellerie. À mon avis, il n’y a qu’un seul espoir pour l’humanité de sortir de ce que Carl Sagan appelait « le monde hanté par les démons » de notre passé. Cet espoir, c’est la science.

Mais comme l’a dit Alston Chase, « lorsque la recherche de la vérité est confondue avec le plaidoyer politique, la poursuite de la connaissance se résume à la quête du pouvoir ».
C’est le danger auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Et c’est pourquoi le mélange de la science et de la politique est une mauvaise association, au passé très sombre. Nous devons nous souvenir de l’histoire et nous assurer que ce que nous présentons au monde en tant que connaissance est désintéressé et honnête.

Forum Economique de Merde – par Quoth the Raven.

Un amusant petit résumé de la dernière édition du FEM. Amusant mais hélas parfaitement réaliste: ces gens sont évidemment là pour défendre leurs investisseurs et leurs propres comptes en banque – juste à titre d’exemple, la fortune d’Al Gore est passée en vingt ans de 1,7 millions à 330 millions de dollars – mais on a aussi l’impression, à les écouter et à voir leur tronche, qu’ils sont devenus complètement fous.

Et ce sont ces gens qui ont pénétré les cabinets – pour imposer par leur doctrine communiste leur idée d’un partenariat public/privé – qui est comme vous le savez la définition du fascisme. Le meilleur de deux mondes…

Je pense effectivement, comme le président colombien, que nous avons atteint un point de non-retour. Pas celui du « climat », celui du mensonge. Malgré la masse d’ignorants qui n’a toujours rien compris, l’Opération Covid commence à montrer ses limites. Les cadavres deviennent difficiles à cacher par la propagande. « Ils » ont pris un très gros risque, que leur rêve humide de censure aura du mal à mitiger. Leur nouveau mensonge « d’extinction massive » colle d’un peu trop près à leur programme. Entre pandémies, climat, famine et guerre, on commence aussi à voir ces mensonges pour ce qu’ils sont: des menaces de moins en moins voilées. Si, comme ils semblent le penser, la Terre n’est pas assez grande pour eux et pour nous, la question qu’ils se posent à notre sujet pourrait donc bientôt se retourner: qu’est-ce que nous allons bien pouvoir faire de ces (gros) mangeurs inutiles?

Source.


Forum Economique de Merde

Rien d’autre qu’un gouvernement mondialiste non élu qui émerge lentement des coulisses, impatient de faire main basse sur vos droits et de vous dire comment vivre. Vraiment… rien à voir ici.

Quoth the Raven

19 janvier

Parmi les nombreux trucs minables, vaseux et ignobles qui me donnent de plus en plus la nausée à mesure que les jours s’écoulent dans le sablier de ma vie, il y a le Forum Economique Mondial: un collectif d’élites mondiales bien-pensantes qui dispensent des vertus, des valeurs, des leçons, des conférences et des initiatives politiques à nous autres, les petites gens qui vivons de par le monde.

Le « Forum » commence de plus en plus à ressembler à un gouvernement mondialiste, composé de turbo-frappadingues non élus au niveau mondial, qui se sont discrètement regroupés en coulisses sans que personne ne le remarque.

Un moment, vous n’avez jamais entendu parler d’eux – saviez-vous que le FEM existe depuis environ cinq décennies? – l’instant d’après, le « Forum » exerce une influence incroyable, principalement auprès d’idiots bureaucratiques « utiles » de la gauche, trop heureux de recevoir, de la part de quiconque voudra bien les aider et quelle que soit sa motivation, des conseils sur la méthode à suivre pour napalmiser les droits individuels et faire avancer leurs programmes.

Le fondateur du FEM, Klaus Schwab, donnant ou recevant un « Global Citizen Award » à la con, dont aucune personne normale n’a jamais entendu parler et se fiche éperdument.

C’est exact: l’époque est révolue où je plaisantais sur le Grand Reset, sur le fait de ne rien posséder et d’aimer ça et sur le fait de passer à un régime de vers de farine et de grillons.

J’ai dépassé ce stade – j’en suis arrivé à éprouver un réel dégoût de voir des gens qui ne me représentent en aucune façon, ni moi ni les personnes de mon entourage, jacasser sur ce à quoi ressemblera ou ne ressemblera pas mon avenir et quelles choses que je défends sont « bonnes » ou « mauvaises ».

C’est dans la déclaration de mission du FEM:

Le Forum Economique Mondial est une organisation internationale indépendante qui s’engage à améliorer l’état du monde en engageant les entreprises, les politiques, les universitaires et les autres leaders de la société à façonner des programmes mondiaux, régionaux et industriels.

La vérité est que, autant ces invités narcissiques et probablement psychotiques aimeraient parler au nom de millions, voire de milliards de personnes, ils ne parlent en fait que pour eux.

Je n’attends pas de ces personnes qu’elles comprennent les conséquences de politiques à taille unique et je ne pense pas qu’elles s’en soucient. Prenons l’exemple des vaccins Covid. L’idée d’injecter chaque personne sur Terre, indépendamment de son âge, de son état de santé et de son mode de vie (sans même se poser la question de son consentement) n’est-elle pas d’une folle imprudence?

Bien sûr que si. Mais ça n’a pas d’importance – parce que quelqu’un voulait que ce soit fait… et donc, ce fut fait.

Source: NY Times

Dingue, non? Cette mise en œuvre unilatérale des obligations pendant le Covid, sans égard à la volonté de l’individu pour lui-même et pour sa famille, fut pour les crétins qui se réunissent chaque année au Forum Economique Mondial un pur régal autoritaire. Je suis certain que ça a amené de nombreux participants à penser: nous l’avons fait avec les vaccins – nous les avons empêchés de voyager, nous avons mis leur emploi et leurs moyens de subsistance en jeu et nous les avons même arrêtés et emprisonnés – nous pouvons désormais le faire avec n’importe quoi d’autre.

Je n’ai pas besoin d’être à Davos cette semaine pour comprendre que j’ai peu de choses en commun avec les membres du Forum Economique Mondial. Je le sais parce que j’étais récemment à Washington DC lors de la dernière branlette collective réunion mondiale du Fonds Monétaire International.

Ceux qui pensent que ces réunions rassemblent des personnes qui vivent comme eux et les représentent se trompent lourdement: je n’ai jamais vu autant de Rolex, de Bentley, de tenues à cent mille dollars et, surtout, de sécurité armée, que dans un rayon de dix pâtés de maisons autour du FMI cette semaine-là.

C’était un festival d' »ambassadeurs » mondiaux qui ressemblaient collectivement à un amalgame de tous les méchants corrompus qu’on peut voir dans les films de James Bond.

Gardant cela à l’esprit, jetons un coup d’œil aux idées remarquables que le Forum… a proposées cette année pour « façonner les programmes mondiaux, régionaux et industriels ».

Tout le monde sait que la peur est le meilleur moyen d’amener les gens à écouter et à faire ce qu’on leur dit (voir: vaccinations, Covid, Fauci et. al pgs. 1-∞). Ceci étant dit, le Forum s’est ouvert par un joyeux babil, avec notamment la proclamation que « nous sommes maintenant confrontés… à une extinction massive » et que « l’avenir de l’humanité est en danger. »

Putain de merde – pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt? Je ferais bien d’écouter les recommandations du FEM sur la manière de régler ce problème, parce que « extinction massive » ne figure nulle part dans mon agenda de 2023… et j’ai un rendez-vous à ne pas manquer chez le dentiste dans plusieurs semaines.

Un type qui a clairement bien lu le mémorandum sur la « peur » – et qui, à en juger par son emportement, avait en plus des aiguillons à bétail réglés à fond plantés dans le cul – c’est Al Gore.

L’homme qui avait prédit, à tort, que l’Arctique serait aujourd’hui complètement dépourvu de glace a profité du FEM pour faire sa meilleure imitation de Keith Olbermann [NdT. ex-présentateur démocrate des news – le lien renvoie vers une tirade grotesque et insultante envers les anti-vaxx] en hurlant à pleins poumons sans reprendre son souffle sur diverses questions sociales, telles que le changement climatique.

Al nous a également rappelé poliment que nous n’obéissons pas assez vite à son goût:

« Nous devons agir! Donc, pour répondre à votre question, je dirais qu’il nous faut éprouver un sentiment d’urgence beaucoup plus fort que celui que nous avons eu jusqu’à présent… et que nous devons avoir… et que nous devons faire des changements! »

Voici Al Gore qui parlait hier au FEM de Davos de la prochaine vague de « un milliard de réfugiés climatiques » qui causeront aux nations occidentales la « perte de leur capacité à s’auto-gouverner ». Il en parle comme d’un problème, comme si ce n’était pas exactement ce qu’attendent les mondialistes dans son genre.

« Nous continuons à y injecter 162 millions de tonnes [de gaz à effet de serre] chaque jour et la quantité accumulée piège maintenant autant de chaleur supplémentaire que celle qui serait libérée par 600 000 bombes atomiques de classe Hiroshima explosant chaque jour sur la Terre », a-t-il poursuivi. « C’est ce qui fait bouillir les océans, [NdT. il faudra donc annuler vos vacances à la mer] crée ces rivières atmosphériques, et les bombes de pluie, et aspire l’humidité de la terre, et crée les sécheresses, et fait fondre la glace et augmente le niveau de la mer, et cause ces vagues de réfugiés climatiques! »

Putain de merde… des bombes de pluie?! Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt? Je ferais bien d’écouter les recommandations du FEM sur la manière exacte de résoudre cet autre problème.

Pendant ce temps, assis à côté d’Al, juste bien placé pour recevoir ses postillons pendant qu’il hurlait, se trouvait le président colombien Gustavo Francisco Petro Urrego. [NdT. pour l’anecdote, ils sont dans une merde noire en Colombie]

Gusto a creusé profondément la toile complexe de son esprit pour y trouver la suggestion, digne d’un jeu d’échecs 4D, que le capitalisme tel qu’il existe aujourd’hui condamnera irrévocablement l’humanité parce qu’il a créé le changement climatique.

Merde encore. Mais on est vraiment incapables de faire quoi que ce soit de bien?

Par conséquent, sa solution, toute en nuances, consiste à supprimer complètement le capitalisme et, pouf, le problème du réchauffement climatique disparaît avec lui. Son raisonnement est solide comme le roc:

« [Nous] parlons de politique et de discours politiquement corrects alors que nous savons que les statistiques signifient que nous atteignons un point de non-retour? », a-t-il déclaré. « Le capitalisme que nous connaissons aujourd’hui a une force motrice et une logique, qui est d’augmenter nos profits de cette manière, et c’est ainsi que nous parlons de l’histoire pour tout réglementer sans frontières politiques ou sociales. C’est celle que nous avons. Cela a donné lieu à une sorte d’anarchie mondiale. »

« Nous devons mettre un terme à cela si nous voulons vivre sur notre planète. Notre capitalisme peut-il le faire? D’après les données actuelles, nous ne pourrons pas le faire. Par conséquent, nous devrions peut-être mener la réflexion suivante: si le capitalisme en est incapable, soit l’humanité mourra avec lui, soit l’humanité vaincra le capitalisme pour que nous puissions vivre sur notre planète. »

Le président colombien Urrego au FEM: « Le capitalisme a engendré » le réchauffement climatique et notre situation « d’anarchie mondiale »
« L’humanité doit vaincre le capitalisme pour que nous puissions vivre sur notre planète » [NdT. avec de nombreuses fautes d’anglais, ce type est un analphabète à la Bourla]

Et puis bien sûr, sur la scène latérale […], il y avait un panel intitulé « Le danger manifeste et immédiat de la désinformation », ironiquement dirigé par un journaliste récemment licencié dont l’émission, aussi ironiquement appelée Reliable Sources [Sources fiables], a été, aussi ironiquement, virée de la télévision par câble pour, je suppose, avoir mortellement cumulé le fait d’avoir presque tout faux et celui d’être généralement nul à chier.

Ce journaliste, Brian Stelter, a interviewé la vice-présidente de la Commission Européenne, Věra Jourová, dont je vous garantis que vous n’avez jamais entendu parler avant de lire son nom aujourd’hui. Ce qui ne l’empêche pas de vous dire que votre liberté d’expression devrait non seulement vous être retirée, mais aussi constituer un délit lorsqu’elle est utilisée pour exprimer des opinions impopulaires.

Elle a dit à Stelter, le moniteur de désinformation: « Nous avons besoin des personnes qui comprennent la langue et la jurisprudence dans le pays, car ce qui est qualifié de discours de haine — un discours de haine illégal, que vous aurez bientôt aussi aux États-Unis… Je pense qu’il existe une raison solide pour que cela soit inscrit dans le droit pénal. »

Portez une attention particulière au regard brûlant d’inquiétude réelle sur le visage de Stelter.

Ce n’est pas nouveau, l’année dernière le thème était le même – « recalibrer » ce que vous pouvez et ne pouvez pas dire. Bien sûr, les directives de discours « approuvées » ne seront pas données par Dieu ni par la constitution de votre pays ou de votre État, mais par une douzaine de marxistes, désireux de suivre la ligne de l’initiative mondialiste par tous les moyens possibles. Après tout, ils sont désormais Dieu. Ils sont désormais la constitution.

Dans un prochain podcast avec Chris DeMuth Jr, je soulève l’idée que, quelle que soit leur idéologie ou leur politique, les gens en général en ont assez d’être involontairement assignés à participer à des causes sociales, quelles qu’elles soient.

Ce n’est pas parce que je travaille pour une certaine entreprise, que j’utilise certains produits ou que j’achète dans certains magasins que je m’aligne sur les politiques et les idéologies de ces personnes, de ces lieux et de ces choses – fin de l’histoire. C’est pourquoi je trouve offensant d’entrer dans un Whole Foods et de voir un panneau qui dit des conneries comme « La haine n’a pas sa place ici » accroché au-dessus de l’entrée principale.

Je suis socialement libéral et je veux que les gens vivent leur vie comme ils l’entendent sans empiéter sur les droits des autres. Je n’ai pas besoin d’un panneau dans une épicerie pour me le dire. En fait, c’est dégradant et insultant.

Dans le même ordre d’idées, je suis un citoyen du monde – mais je n’ai pas besoin d’un forum mondial pour parler en mon nom ou pour m’engager involontairement dans une cause idéologique ou de justice sociale qu’ils jugent importante. Ce qui est le mieux pour une personne n’est pas nécessairement le mieux pour une autre, et l’arrogance d’un « groupe d’êtres humains sélectionnés » qui pense pouvoir parler et agir pour tout le monde sous le prétexte fabriqué de « sauver la planète » et de faire ce qui est le mieux pour chacun révèle tout ce qu’il y a à savoir sur ces sociopathes.

Mais ne dites pas ça à John Kerry – il s’est presque consacré lui-même comme divinité extraterrestre. Ici, on croirait entendre un membre officiel de la Sea Org de Ron Hubbard.

John Kerry déclare que « nous, un groupe d’êtres humains sélectionnés » parlent de « sauver la planète » au FEM. « C’est quasiment extra-terrestre », a-t-il ajouté.

Et enfin, vous le savez déjà tous, leur hypocrisie est éblouissante.

Les mêmes personnes qui se plaignent du changement climatique s’y sont rendues en jet privé. Quand ils rentrent chez eux, ils conduisent des véhicules électriques remplis de métaux de batterie extraits par des enfants en Afrique. Ils portent des chaussures, des chemises et des pantalons fabriqués dans des ateliers clandestins. Ils utilisent des iPhones fabriqués par des ouvriers en Chine qui endurent des conditions de travail horribles. Ils utilisent des produits pétroliers tous les jours. Ils se plaignent des inégalités mais soutiennent la suppression des droits individuels, les monnaies numériques traçables, les scores de crédit social et un système bancaire central qui creuse systématiquement le fossé des inégalités.

L’aéroport privé à Davos est plein.
L’élite y parque ses jets privés, puis se rend au FEM en hélicoptère pour y discuter politique climatique.

Oui, les mêmes personnes qui prétendent travailler à l’amélioration de l’existence des Terriens vivent dans des couches sociales dont vous, moi et nos amis ne ferons jamais partie et dont nous ne voudrions jamais faire partie.

Parce que même si nous utilisons les mêmes iPhones et le même pétrole, nous ne nous plantons pas au milieu de la place en clamant à quel point nous sommes vertueux. Nous essayons de faire les choses que nous savons être justes dans nos coeurs, et nous savons que nous faisons du mieux que nous pouvons avec ce que nous avons. C’est un accomplissement suffisant pour beaucoup d’entre nous. Nous n’avons pas besoin de nous auto-consacrer.

En fin de compte, qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie que si le Forum Economique Mondial est vraiment à la recherche d’idées nouvelles, novatrices et originales qui aideront les citoyens de la Terre, il devrait peut-être simplement essayer de nous foutre la paix, bordel.

L’OMS et son Sommet Mondial de la Santé vendent la mèche – par Meryl Nass.

En attendant mes propres articles – qui me prennent un temps monstrueux à rédiger, j’ai compris pourquoi et je l’expliquerai – il se passe des choses qu’il serait dommage de louper. Je vous les fais en tir de barrage. Voici la première.

Meryl Nass décrypte ici le rapport de la récente réunion des parasites habituels et en donne une traduction en langage humain, que j’apprécie d’autant mieux pour m’être moi-même goinfré ce genre de littérature – rédigée en « globalien » – à l’époque maudite où je bossais dans les appels d’offres internationaux. Et au cas où vous vous demanderiez – question légitime – si ces clowns croient à leurs propres salades, la plupart sont prêts à croire n’importe quoi. Ils vivent dans un monde de croyances et de doctrines, qui leur tiennent lieu de savoir. Quant aux autres, ils n’en ont juste rien à caler de vous, de personne. Ce sont des gens cyniques et extrêmement dangereux.

J’ai ajouté à la fin quelques commentaires judicieux de lecteurs, qui complètent bien l’article.

Source.


L’OMS et son Sommet Mondial de la Santé vendent la mèche

Ils nous révèlent ouvertement leurs priorités

Meryl Nass

27 décembre 2022

L’OMS et ses partenaires ont tenu un Sommet Mondial de la Santé en octobre, et ils y ont déballé tout ce qu’ils comptent nous faire subir. J’énumère leurs Partenaires Stratégiques: Fondation Bill & Melinda Gates, CEPI, Charité – Universitätsmedizin Berlin [NdT. qui emploie notre ami Drosten], Fondation ENI, Ministère Fédéral de la Santé allemand, Johnson & Johnson, Pfizer, Roche, Sanofi, Siemens Healthineers, Wellcome Trust, YouTube Health. La Fondation Rockefeller, le Fonds Mondial (les Clinton) et le Projet de Gouvernance Mondiale sont également partenaires, dans un autre genre.

Si vous préférez sauter les détails et passer directement aux Thèmes Principaux, faites défiler la page jusqu’au milieu. C’est sous le couvert de ces THÈMES que notre autonomie est censée nous être confisquée.

Mike Benz m’a appris aujourd’hui que le sens du terme « résilience » a été détourné pour y inclure la censure instaurée par le gouvernement américain. Pour ce faire, on a renommé nos cerveaux, nos opinions et notre présence sur les médias sociaux en tant qu' »infrastructure ». C’est en protégeant l’infrastructure contre les dommages (des idées dangereuses) que l’infrastructure (nos esprits) est rendue résiliente. Plutôt astucieux, non ?

Trouver des solutions pour la santé mondiale

L’objectif du Sommet Mondial de la Santé conjoint était de créer des synergies et de combiner les forces pour le développement de la santé mondiale en engageant tous les dirigeants et les parties prenantes de la santé mondiale de tous les secteurs dans toutes les régions du monde.

Le Sommet Mondial de la Santé 2022 a permis de renforcer les échanges, d’encourager les solutions innovantes aux problèmes de santé, d’élever la santé mondiale au rang de question politique clé et de promouvoir le débat sur la santé mondiale dans l’esprit des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Aujourd’hui, la santé est « élevée » au rang de question politique clé. J’appelle ça un aveu, celui que la santé sera utilisée pour en tirer des avantages politiques. Côté développement durable, le sommet a encouragé les participants à ne pas prendre l’avion et tous les repas étaient végétariens.

Réduire l’impact climatique

Le changement climatique est l’un des problèmes de santé les plus urgents de notre époque et figure depuis longtemps à l’ordre du jour du Sommet Mondial de la Santé.

Projets de réduction des émissions

Les émissions de carbone estimées pour les vols des intervenants au Sommet Mondial de la Santé ont été entièrement compensées par le soutien d’un projet de réduction des émissions dans l’État de Karnataka, en Inde. Certifié par Gold Standard, le projet Kolar Biogas fournit des unités de biogaz aux ménages ruraux, réduisant ainsi l’utilisation du bois et du kérosène pour la cuisine. Le projet présente également des avantages pour la santé des ménages participants grâce à la réduction de la pollution de l’air intérieur, et est désigné comme apportant une contribution particulière à l’ODD3 ( Bonne Santé et Bien-être). [J’ai fait des recherches sur ce projet et j’ai trouvé très peu d’informations à son sujet. Les bénéficiaires transforment-ils réellement les déjections animales en gaz de cuisson, ou s’agit-il simplement d’un autre système de transfert d’argent et de crédits carbone sans aucun avantage pour l’environnement ou les personnes? – Nass]

Alternatives au transport aérien

Les orateurs et les participants sont encouragés à éviter de prendre l’avion si possible. Des prix spéciaux sont disponibles auprès de la Deutsche Bahn pour les participants au Sommet Mondial de la Santé. [C’est un sommet MONDIAL et ils demandent aux participants d’éviter de prendre l’avion. C’est une blague? Ce qui aurait pu être significatif, c’est d’interdire les avions privés – Nass].

Restauration

Les repas du Sommet Mondial de la Santé sont entièrement végétariens et préparés à partir de produits régionaux et saisonniers provenant principalement de sources locales. [Pas de grillons au menu donc].

L’un des événements était intitulé: Le rôle des parlementaires pour faire avancer le programme mondial de la santé.

Réunion-débat (PD 13) – Europe

« Les parlements jouent un rôle crucial dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de la législation, des politiques et des programmes pertinents pour la réalisation du droit de chacun à jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible et pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la santé. »

Cette phrase contient des termes en vogue [NdT. buzzwords] à la fois importants et inquiétants.

  • Qui décide de ce qu’est le meilleur état de santé possible? Cela pourrait-il impliquer une multitude de vaccinations?
  • De même, qui décide du meilleur niveau de santé mentale possible? Est-ce qu’il nécessite des médicaments? S’agit-il d’un état soporifique? Un état dans lequel on ne pense jamais à défier l’autorité?
  • Et pourquoi les objectifs de développement durable sont-ils systématiquement invoqués?

Venons-en maintenant aux thèmes centraux de la conférence:

Investir dans la santé et le bien-être

L’urgence d’investir de manière durable et équitable dans la santé et le bien-être s’avère plus importante que jamais compte tenu de l’imbrication des défis mondiaux actuels. Des discussions approfondies ont eu lieu sur la nécessité d’accroître les investissements dans la santé, notamment à la suite de l’impact de la pandémie de COVID19; les institutions financières sont plus engagées et plusieurs nouveaux instruments financiers ont été proposés. Si l’on constate une évolution vers des investissements responsables de la part des investisseurs privés et institutionnels, particulièrement en ce qui concerne l’impact sur le climat, il reste encore beaucoup à faire pour que les grands flux financiers soutiennent la santé, améliorent l’impact des acteurs économiques sur la santé et élargissent l’approche ESG pour y inclure des considérations sanitaires. Les groupes de personnes vulnérables et marginalisées étant particulièrement touchés, les investissements ciblés sur la santé et ses déterminants jouent également un rôle crucial pour l’équité en matière de santé.

Traduction de Nass: Nous vous avons escroqué pour que vous nous donniez des montagnes d’argent afin de prévenir le changement climatique (sans aucun résultat à la clé), alors pourquoi ne ferions-nous pas de même pour la santé, puisque l’OMS n’a pratiquement rien fait pour la santé depuis sa création en 1948, et que vous ne l’avez jamais remarqué?

Changement climatique et santé planétaire

Le changement climatique est la plus grande menace pour la santé planétaire. Des millions de personnes sont victimes des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des tempêtes, de la faim et de la propagation des maladies infectieuses, de l’élévation du niveau de la mer et des migrations et de l’instabilité politique qui en résultent. Nous constatons que de nouvelles inégalités sanitaires importantes apparaissent en conséquence. Pour changer de cap, il faut adopter de nouvelles approches audacieuses en matière d’élaboration des politiques, de recherche et de commerce. Un défi sans précédent exige une réponse sans précédent. De nouvelles coalitions se forment entre les défenseurs et les militants de la santé et du climat, et des organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont en train d’accumuler des preuves et de créer des alliances pour placer ce programme au centre de l’action sanitaire mondiale. De nouvelles voies de transformation dans le secteur de la santé et au-delà, tant au niveau local que mondial, doivent être développées. L’une de ces voies consiste, pour les pays et les systèmes de santé, à fixer l’objectif d’une émission nette de carbone nulle dans les systèmes de santé et à aider les pays à faible et moyen revenu à décarboner leurs systèmes tout en développant les soins de santé universels et les soins de santé primaires. Une autre voie consiste à ce que la communauté de la santé publique intègre pleinement l’agenda de la santé planétaire.

Traduction de Nass: Pendant que nous prenons en charge la santé, n’oublions pas que nous devons encore lutter contre le changement climatique. Fusionnons simplement les deux concepts, appelons le climat le plus grand défi sanitaire mondial, et exigeons des actions sur les deux, toujours.

Architecture pour la préparation aux pandémies

Malgré les efforts considérables investis dans la préparation mondiale à la pandémie au cours des deux dernières décennies, [150 milliards de dollars US dépensés pour rien, si ce n’est davantage de virus à gain de fonction! – Nass] la pandémie de COVID-19 a souligné la nécessité d’être mieux préparé à identifier et à répondre aux nouvelles menaces pandémiques et épidémiques. Plusieurs groupes d’experts et commissions de haut niveau ont recommandé d’améliorer l’architecture mondiale de la santé publique, tandis que le G7 et le G20 ont inscrit la préparation à la pandémie en bonne place dans leur ordre du jour. Un défi majeur, tant au niveau mondial qu’au niveau national, consiste à mettre en place une surveillance plus forte et plus intelligente, notamment pour la détection rapide des agents pathogènes inconnus, associée à des capacités de prise de décision et de réponse efficaces. Une réalité fondamentale est qu’une meilleure intelligence des pandémies et des épidémies exige que tous les pays soient mieux préparés et capables de collaborer efficacement les uns avec les autres. Pour cela, les aspects structurels sont importants, comme les cadres juridiques internationaux, les mécanismes de financement, l’amélioration de la collaboration multisectorielle et le renforcement des organisations mondiales de santé publique existantes, notamment l’Organisation Mondiale de la Santé.

Traduction de Nass: Nos copains de l’industrie de la biodéfense ont dit qu’il fallait développer considérablement leur industrie. Et sous couvert de préparation, nous pourrons usurper l’autorité des pays pour gérer les pandémies, augmenter la surveillance mondiale non seulement des virus mais aussi des personnes, créer de nouveaux traités et règlements exécutoires, et demander beaucoup plus d’argent pour payer tout cela, le tout sous l’égide de l’OMS.

Transformation numérique de la santé

La transformation numérique de la santé progresse à grande vitesse. Aujourd’hui, les technologies numériques représentent une composante essentielle sur la voie de la connaissance de la santé, des systèmes de santé durables et de la couverture sanitaire universelle. Des changements fondamentaux sont actuellement en cours dans le domaine de la santé en ce qui concerne la manière dont les soins médicaux sont dispensés et dont les informations sont obtenues et diffusées. Les stratégies « Digital Health First » se développent rapidement, car de nombreuses grandes entreprises technologiques entrent dans l’arène de la santé. Le rôle des grandes plateformes technologiques en matière d’informations sanitaires fiables a été mis en évidence pendant la pandémie de COVID-19 et les infodémies sont devenues une menace majeure pour la santé. Ces développements ont conduit à de nouvelles formes de coopération entre les organisations internationales et l’industrie technologique au niveau mondial. Cependant, dans de nombreux pays, d’importants investissements dans les infrastructures sanitaires et numériques sont nécessaires et l’environnement réglementaire est faible. L’extraction de données et la perte de souveraineté numérique suscitent des inquiétudes. Les pays ont besoin de stratégies de santé numérique solides qui intègrent le leadership, les ressources financières, organisationnelles, humaines et technologiques, ainsi que le soutien nécessaire pour surmonter les principaux obstacles auxquels ils sont confrontés.

Traduction de Nass: Les dossiers médicaux électroniques ont contribué à ruiner les soins de santé aux États-Unis, mais ont considérablement amélioré les possibilités de chantage et de surveillance. Alors étendons-les au reste du monde. Le contrôle de l’espace numérique nous permettra une plus grande censure. Donnez-nous plus d’argent pour déployer la grille de contrôle numérique.

Systèmes alimentaires et santé

Les systèmes alimentaires nous rendent malades, entraînent des changements climatiques et sapent la santé des écosystèmes. L’alimentation est au cœur de la santé humaine, des écosystèmes et des animaux. Le programme est vaste : nous devons changer notre façon de penser, de produire, de distribuer, de consommer, d’éliminer et de valoriser les aliments, pour obtenir de meilleurs résultats en matière de santé. Il existe cinq voies interconnectées et interdépendantes : les régimes alimentaires malsains et l’insécurité alimentaire; les agents pathogènes zoonotiques et la résistance antimicrobienne; les aliments dangereux et frelatés; la contamination et la dégradation de l’environnement et les risques professionnels. Nous avons besoin d’une transformation des systèmes pour faire évoluer les systèmes alimentaires vers la fourniture de régimes alimentaires sains et durables pour tous. Si les systèmes alimentaires sont transformés, ils peuvent devenir une force motrice puissante pour mettre un terme à la faim, à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sous toutes ses formes. Le paquet d’actions comprend la taxation des options malsaines et la subvention des options saines, la protection des enfants contre le marketing nuisible des aliments et des boissons, la garantie d’un étiquetage nutritionnel clair et précis, la réduction des niveaux de sel, de sucres et de graisses nocives dans les aliments et les boissons transformés, l’enrichissement des aliments de base en ajoutant des vitamines et des minéraux supplémentaires, la garantie que des aliments nutritifs pour des régimes plus sains sont servis ou vendus dans les écoles, les hôpitaux et autres lieux publics, l’amélioration de la surveillance et de la réponse aux maladies d’origine alimentaire et l’évaluation et le renforcement des systèmes nationaux de contrôle alimentaire.

Traduction de Nass: Pour prendre le contrôle du système alimentaire mondial, nous avions besoin d’un très Gros Mensonge. Nous avons donc associé le changement climatique à l’affirmation selon laquelle la nourriture nous rend malades (ce ne sont finalement pas les additifs ni la malbouffe). C’est vous, les gens, qui avez bousillé la production alimentaire, alors maintenant laissez-nous fournir des grillons sains et durables à tous. Et prétendre réparer toutes ce que nos partenaires Pharma/Big Ag présents à cette conférence ont jusqu’à présent empêché les autorités de régulation de réparer. Et lancer des « systèmes nationaux de contrôle alimentaire ».

Je me souviens du temps où la Rhodésie a mis en place un système de contrôle alimentaire. Les noirs étaient soumis à des régimes de famine pour les empêcher de partager la nourriture avec les guérilleros. Oh oh.

Résilience et équité des systèmes de santé

La résilience des systèmes de santé et l’équité en matière de santé sont deux éléments clés d’une réponse efficace et efficiente à des crises telles que celle du COVID-19. Si un système de santé n’est pas en mesure de résister aux pressions exercées par un choc, il peut cesser de fonctionner ou s’effondrer, laissant en particulier les plus vulnérables en danger. Il est donc urgent de s’engager au niveau mondial et national à progresser durablement vers la couverture sanitaire universelle et la sécurité sanitaire, tout en s’engageant à respecter l’équité. Cela nécessite une approche intégrée pour construire et reconstruire des systèmes de santé qui répondent aux besoins de la population, avant, pendant et après les urgences de santé publique. Il faut s’adapter aux changements à long terme, apprendre en permanence, assurer les fonctions essentielles de santé publique, renforcer la santé primaire, gérer les risques d’urgence de toutes sortes et faire participer l’ensemble de la société. L’OMS a publié sept recommandations de politique générale sur la mise en place de systèmes de santé résilients fondés sur les soins de santé primaires et le suivi des inégalités en matière de santé effectué par l’OMS fournit une base factuelle pour les politiques, programmes et pratiques axés sur l’équité visant à combler les écarts existants.

Traduction de Nass: Définissez résilience, sécurité sanitaire, approche intégrée, ensemble de la société, pratiques axées sur l’équité. De quoi parlez-vous au juste? Puis donnez-moi un seul exemple dans lequel l’OMS a réalisé quoi que ce soit de ce genre, où que ce soit.

La santé mondiale pour la paix

Le monde connaît le plus grand nombre de conflits depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon les Nations Unies, deux milliards de personnes, soit un quart de la population mondiale, vivent aujourd’hui dans des zones touchées par des conflits. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a réagi en lançant l’Initiative Mondiale Santé pour la Paix (Global Health for Peace Initiative – GHPI) qui vise à positionner la santé comme un facteur d’influence de la paix et l’OMS comme un acteur qui aide à soutenir la paix par des interventions sanitaires qui sont sensibles aux conflits et donnent des résultats en matière de paix dans les zones touchées par les conflits. La GHPI encourage et soutient l’élaboration de programmes de santé qui tiennent compte de la dynamique de la paix et des conflits et qui, dans la mesure du possible, contribuent aux résultats de la paix. Sur la base du principe « Do no harm » (ne pas nuire), il vise à concevoir des interventions qui tiennent compte de la dynamique, des moteurs et des acteurs du conflit et cherche des moyens de contribuer aux résultats de la paix tout en poursuivant des objectifs de santé. Elle comprend la santé mentale et le soutien psychosocial, le dialogue communautaire et les initiatives de promotion de la santé inclusives. Les interventions sanitaires peuvent faire une réelle différence, elles peuvent servir de point de départ pour rassembler les gens. Elles contribuent également à permettre et à renforcer le dialogue, la participation, l’inclusion et l’instauration de la confiance.

Traduction de Nass: Nous avons inventé le chiffre de « 2 milliards » de personnes vivant dans des zones de conflit afin de faire croire que nos interventions peuvent avoir un impact beaucoup plus important que ce qui est possible. Puis nous avons inventé un concept: « la paix grâce aux interventions sanitaires ». Cela nous a permis de prétendre qu’on peut demander à une organisation de santé (l’OMS) d’apporter la paix dans les zones de conflit, même si c’est le travail de l’ONU, pas le nôtre. Et nous utiliserons la promotion de la santé pour gagner la confiance des gens. Et peut-être pourrons-nous droguer les combattants et appeler ça santé mentale.


Pour en savoir plus sur cette conférence, vous pouvez consulter toutes les sessions ou vous concentrer sur les discours de Bill Gates, Tedros Ghebreyesus (directeur général de l’OMS) ou Antonio Guterres (secrétaire général des Nations unies).


Commentaire n°1:

L’une de ces voies consiste, pour les pays et les systèmes de santé, à fixer l’objectif d’une émission nette de carbone nulle dans les systèmes de santé et à aider les pays à faible et moyen revenu à décarboner leurs systèmes tout en développant les soins de santé universels et les soins de santé primaires. Une autre voie consiste à ce que la communauté de la santé publique intègre pleinement l’agenda de la santé planétaire.

Les systèmes de santé occidentaux, utilisés dans la plupart des hôpitaux publics du monde, sont tous des systèmes à forte émission de carbone et à forte consommation d’énergie. Cette déclaration nous dit simplement qu’ils continueront à détruire les hôpitaux dans le monde entier. Ils ont amorcé le mouvement avec le covid, mais ils avaient déjà préparé le terrain des années auparavant. Ceux qui comprennent les systèmes émetteurs de carbone savent que le « net zéro » est impossible. Ceux qui travaillent dans la médecine occidentale savent à quel point elle est gourmande en énergie. Ils vont littéralement briser les systèmes de santé au nom de la durabilité et de l’équité, ce qui entraînera la mort de millions de personnes. C’est une destruction systématique de toutes les grandes infrastructures sociétales. Banque, santé, défense, juridique, agriculture, et gouvernance.

Commentaire n°2:

Il est extrêmement irritant de lire la salade de mots toxiques générée par ces destructeurs. Les leçons apprises de la pandémie nous permettent de traduire leur vision en une description concise des objectifs réels. Ils veulent que les gouvernements financent l’exécution de leur guerre contre toute vie humaine. Rien n’est plus durable et bénéfique pour les riches psychopathes que de générer d’énormes profits dans leur entreprise d’élimination des mangeurs inutiles.

Commentaire n°3:

Bon sang, certaines personnes aiment vraiment en contrôler d’autres. Malheureusement, cela semble aller crescendo jusqu’au moment où ces personnes aiment vraiment en tuer d’autres.

Who are you? Who, who, who, who?

Commentaire n°4:

Les humains sont du « carbone ». Toute matière vivante est du carbone. C’est une guerre contre la création de Dieu. Il a déjà gagné la guerre, mais l’ennemi de notre âme et ceux qui le servent causeront autant de souffrance que possible en attendant. Tournez-vous vers Jésus pour trouver la paix et l’espoir.

Commentaire n°5:

C’est facile à résumer. C’est le Nouveau Manifeste Néo-Communiste et il est en train de se réaliser parce que personne ne comprend le langage qu’ils utilisent.


Raison pour laquelle Meryl et votre serviteur sont heureux de vous en faire la traduction.

À très bientôt!

Ah oui, et bonne année.

C’était il n’y a pas longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé – par Richard Kelly.

Voici ce que Richard Kelly écrit sur le « Grand Pardon », nouvelle tendance que je déconstruis ici.

Source.


C’était il y a longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé

Richard Kelly

1 novembre

Le code moral de l’Occident, déjà considérablement dégradé, a pratiquement disparu sous les assauts de ces trois dernières années. Un grand crime a été commis tandis que les vestiges de la moralité se battaient courageusement sans grand résultat. Des vies ont été ruinées, des richesses volées, des libertés confisquées. La tactique du confinement semble pour l’instant avoir été déjouée – les dommages causés par les vaccins sont toujours passés sous silence.

Il existe d’autres bonnes raisons de penser que l’assaut n’est pas terminé, que nous sommes actuellement dans une « fausse guerre » pendant que les forces ennemies se regroupent. L’inflation, l’énergie, l’alimentation, la surveillance sont tous des fronts actifs dans cette bataille plus générale. Il importe peu de savoir lequel sera le prochain à se déchaîner.

Dans chaque cas, la bataille se résume à rendre la priorité aux besoins immédiats de l’individu, plutôt qu’aux « besoins de l’État » ou même aux « besoins de la planète » tels qu’ils sont perçus, modélisés et anticipés. La primauté de l’individu sur les « besoins de l’État » (ou les « besoins de la planète », en tant que mensonge plus acceptable) est menacée de manière sérieuse et imminente. Pour survivre, et peut-être même pour nous rétablir, nous allons devoir affronter des vérités douloureuses.

Pour l’instant, le mieux que certaines personnes puissent faire est de rester silencieuses, alors qu’auparavant elles ont peut-être discrètement collaboré avec les confinements, les masques, la distanciation sociale – qui, avouons-le, sont des euphémismes dégoûtants pour, respectivement, l’emprisonnement, l’agression et l’isolement.

Certaines personnes n’en sont même pas encore là. Elles sont encore totalement inconscientes de ce qui leur est arrivé et de ce qu’elles font subir aux autres. Elles sont comme les soldats japonais qui se battent encore dans le Pacifique des décennies plus tard. Pour eux, un agent pathogène mortel traque chacun de leurs mouvements; ils persistent dans leurs incantations magiques, leurs costumes et leurs danses, c’est-à-dire qu’ils parlent sans cesse de Covid, de cas et de variants, qu’ils portent des chiffons poreux, sales et infestés de bactéries sur le visage et qu’ils évitent les poignées de main au profit d’un pathétique hochement de tête et d’une révérence les mains serrées en prière. [NdT. en Belgique, c’est un toucher de coude]

Leur magie ne peut offrir le salut, mais ils ne le réalisent pas et c’est là tout ce qu’ils ont. Ils ont perdu toute capacité à penser par eux-mêmes. Ils sont Henny Penny – « Le ciel nous tombe sur la tête! » [NdT. connu aussi en tant que Chicken Little, personnage de conte enfantin qui pense que le monde arrive à sa fin] Sinon, pourquoi diraient-ils « Oh là là, un membre de notre congrégation a le Covid, nous ferions mieux de mettre des masques ce dimanche juste pour être sûrs. »

Pour être sûrs de quoi, exactement? Je vais vous le dire – au fond de leur conscience, il y a la peur qu’ils puissent accidentellement ouvrir les yeux sur la vérité, et être exposés pour le fou (au mieux) ou le monstre (au pire) qu’ils étaient déjà, ou qu’ils sont devenus. Ce dont ils veulent être « sûrs », c’est que ce doute tenace ne remonte jamais à la surface.

Certaines personnes, comme nous commençons à le voir, suffisamment confiantes dans leur propre comportement tout au long de cette fusillade, qui se considèrent comme ayant mené « une bonne guerre », ont le culot de commencer à parler de pardon, en omettant complètement ces concepts moraux gênants que sont la confession et la justice. Ceux qui appartiennent à ce groupe utilisent également le « nous royal », c’est-à-dire qu’ils écartent toute notion de culpabilité individuelle, sans parler d’eux-mêmes, pour parler en termes plus abstraits de ce que « nous », en tant que société, avons fait de mal.

De leur point de vue, ils n’ont personnellement rien à excuser ou à expier, mais ils se montrent suffisamment magnanimes pour pardonner aux autres, qui ont mal agi. C’est un spectacle grotesque qui ne mérite que le mépris.

Le philosophe allemand Karl Jaspers, qui écrivait sur l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, cité dans le livre de David Satter en 2012 « C’était il y a longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé » a conceptualisé un quatrième type de culpabilité, à ajouter aux trois types de culpabilité plus conventionnels: la culpabilité criminelle, la culpabilité politique et la culpabilité morale. Jaspers a proposé une « culpabilité métaphysique », qui affecte tous ceux qui ont été touchés par des crimes atroces, qu’ils y aient participé ou non:

Il existe une solidarité entre les hommes en tant qu’êtres humains qui rend chacun coresponsable de tout mal et de toute injustice dans le monde, en particulier des crimes commis en sa présence ou à sa connaissance…. Si je ne fais pas tout ce que je peux pour les empêcher, je suis moi aussi coupable. Si j’ai assisté au meurtre d’autrui sans risquer ma vie pour l’empêcher, je me sens coupable d’une manière qui n’est pas concevable de façon adéquate, ni sur le plan juridique, ni sur le plan politique, ni sur le plan moral. Que je vive après qu’une telle chose se soit produite, me pèse comme une culpabilité indélébile. (Karl Jaspers)

Je doute sérieusement que ces âmes « éblouissantes et courageuses » qui proposent maintenant l’amnistie pour les partisans du confinement puissent se regarder dans les yeux et s’absoudre de toute culpabilité métaphysique liée aux atrocités des trois dernières années. Au contraire, un bref coup d’œil à leurs comptes Twitter montrerait probablement tout le contraire.

Le livre de Satter mentionné ci-dessus est un examen de la Russie et de son passé communiste, et du fait qu’il n’y a pas eu d’examen honnête de l’horreur de cette période. Satter affirme que la Russie sera à jamais entravée par son incapacité à reconnaître et à commémorer correctement les victimes de l’expérience communiste. Le refus de concéder la vérité sur ce qui s’est passé est un piège dans lequel nous risquons de tomber nous-mêmes. Si nous y tombons, le voyage de retour sera long et douloureux, et nous risquons de ne pas y parvenir.

Éviter ce piège, éviter les effets analgésiques et palliatifs d’un retour apparent à la « normalité » nécessitera un effort herculéen. J’écris ces lignes le jour de la Melbourne Cup, tandis que le reste de la ville et peut-être du pays, si l’on en croit le marketing, s’enthousiasme pour la « course qui met la nation à l’arrêt ». Comme il est réconfortant de s’abandonner à la couleur et au mouvement, aux histoires prévisibles des jockeys et des entraîneurs, et des pur-sang, et des modes et des chapeaux, et des ivrognes et des fêtes, et des costumes et des tailleurs. C’est tellement plus agréable d’oublier que toutes ces conneries covidiennes ont eu lieu.

Mais elles ne disparaîtront pas juste parce qu’on préfère aller aux courses.

Je pense que l’on peut classer les gens selon un spectre de déni/acceptation de ce que les trois dernières années ont impliqué. À l’extrême du déni, on trouve les personnes qui nient activement que des atrocités ont eu lieu. Ce sont ceux qui sont susceptibles de dire « je crois que tu protestes trop » ; leur déni actif n’est probablement qu’une façade pour cacher leur culpabilité, dont ils ne sont que trop conscients.

Viennent ensuite ceux qui sont dans un déni passif tout en se distrayant délibérément avec d’autres histoires, comme la Melbourne Cup, et en évitant de parler de « ça ». Au milieu se trouvent les somnolents, ceux qui ne savent même pas que quelque chose de répréhensible s’est produit, qui n’en ont aucune conscience et qui n’ont aucune idée de ce qu’il faudrait y faire. Si l’on s’aventure au-delà du point de basculement vers l’acceptation, le groupe suivant est constitué de ceux qui comprennent viscéralement que « ça » a été un chapitre regrettable mais qui s’effacera dans l’histoire – la foule du « passons à autre chose ». À l’extrémité de l’acceptation se trouvent ceux qui y ont réfléchi, qui en ont été horrifiés et qui ont fait, ou essayé de faire, quelque chose pour y remédier.

Le mieux que certains puissent faire est de dire « comme c’est agréable de pouvoir aller à la Melbourne Cup et de s’associer à nouveau librement ». Bien sûr, une réflexion honnête devrait être « c’est épouvantable qu’ils aient eu l’idée de nous empêcher de nous associer librement, ces salopards ».

À l’heure actuelle, la plupart des gens auront adopté l’une de ces positions qui leur permet, du moins pour l’instant, de trouver un moyen d’aller de l’avant, de continuer à accomplir chaque jour, dans un désespoir tranquille, les tâches qui leur incombent. Je pense qu’il sera difficile pour quiconque de se déplacer « à gauche » vers l’extrémité du déni ou « à droite » vers l’extrémité de l’acceptation. Si une fois qu’on a ouvert les yeux, on ne peut pas ne pas voir ce qui se trouve devant soi, alors on ne peut pas retourner vers le déni.

De même, ouvrir les yeux laisse entrevoir une perspective effrayante de ce qui pourrait se trouver plus loin sur la « droite » – que vais-je découvrir de plus qui va me consterner? Mieux vaut ne pas aller plus loin. L’exception à cette règle pourrait être ceux qui se trouvent à l’extrémité de l’acceptation et qui, bien qu’ils essaient de faire quelque chose, de corriger les injustices, finissent par manquer de courage et glissent vers la gauche, vers la foule qui dit « allez de l’avant ». De nouveau, de Karl Jaspers:

Nous sommes cruellement incapables de nous parler et de nous écouter les uns les autres. Nous manquons de souplesse, de sens critique et d’autocritique. Nous penchons vers le doctrinisme. Le pire, c’est que tant de gens ne veulent pas réfléchir. Ils ne veulent que des slogans et de l’obéissance. Ils ne posent pas de questions et ne donnent pas de réponses, sauf en répétant des phrases toutes faites.

Les paroles de Jaspers résonnent aujourd’hui avec force. Comment allons-nous pouvoir entamer une réflexion honnête sur les atrocités de ces trois dernières années face à une telle intransigeance de la part des victimes mêmes des confinements et des vaccins? Cela semble presque sans espoir.

Certaines conversations qui devront avoir lieu se heurtent à des obstacles insurmontables. Certaines blessures sont si profondes qu’elles ne peuvent même pas être écrites, sauf peut-être dans un journal secret. Ce sont les conversations entre des amis d’autrefois, entre parents et enfants, entre maris et femmes, entre patrons et employés; destinées à ne jamais se produire, ces conversations recèlent la clé de la réconciliation. Ceux qui sont pressés, ceux qui se hâtent indûment vers les excuses et la justice, doivent garder cela à l’esprit. Nous sommes engagés sur le long terme; s’en prendre à ceux que nous jugeons les plus complices a peu de chances de porter ses fruits à court terme, et plus notre rage est incandescente, plus vite nous nous épuiserons. Un dernier mot de Jaspers:

Nous avons tous, d’une manière ou d’une autre, perdu le sol sous nos pieds. Seule une foi transcendante… religieuse ou philosophique peut se maintenir à travers tous ces désastres.

Je serai de retour à l’église dimanche. Sans masque. En offrant des poignées de main.


Richard Kelly, 60 ans, retraité, est né et a grandi à Melbourne. Il a passé quelques années en tant que professeur de mathématiques avant de s’orienter vers les assurances et les pensions de retraite/investissements, d’abord en tant qu’actuaire stagiaire, puis en tant qu’analyste commercial auprès de certaines des plus grandes institutions australiennes. Il a travaillé à Paris (France) pendant 3 ans (2000 – 2003) avec AXA.

Le Grand Pardon aura-t-il lieu?

On chausse ses bottes et ses gants en caoutchouc et on replonge dans la fosse septique de l’actualité.

Le narratif autour du Covid est en train d’évoluer lentement mais sûrement. Le foutage de gueule entre dans une nouvelle phase, qui n’est pas moins spectaculaire que la précédente. Voici quatre histoires qui tournent autour de cette nouvelle manoeuvre. Pour la quatrième, je vous laisse juges mais dans tous les cas, accrochez-vous à vos chaussettes.

Le tout est assez long, ça m’a pris pas mal de temps, mais croyez-moi, ça en vaut la peine. Je ne sais pas dans quelle mesure on en parle sur le Net francophone, vu que, comme vous le savez, je passe beaucoup de temps à lire des dizaines d’articles en anglais, d’où le fait que je suis aussi souvent le premier à en parler. Ceci sera donc peut-être une exclusivité?

Bon, ça c’est fait.

Un article dans « The Atlantic » – un des torchons américains qui servent de vitrine idéologique à la CIA – signé Emily Oster, fait le buzz, notamment sur Substack (ici, ici, ici et ailleurs, c’est en anglais) depuis sa parution le 31 octobre. Cette dame est professeur(e?) d’économie à l’Université de Stanford. Le papier de Mme Oster s’intitule « Déclarons une amnistie pandémique ». Personnellement je ne trouve pas ce qu’elle dit tellement choquant. Le problème est plutôt ce qu’elle ne dit pas. Voici un extrait d’un article précité sur Substack:

Je suis certaine que d’autres auteurs de Substack se joindront à moi pour exprimer leur incrédulité face à l’audace et au culot de cette femme qui suggère que nous devrions pardonner et oublier les crimes commis contre l’humanité simplement parce que les gens étaient « dans le noir » et faisaient pipi dans leur culotte à cause d’une maladie manifestement moins dangereuse pour la majorité de la population qu’une mauvaise grippe. Je voudrais juste ajouter mon grain de sel ici. Ils ne se contentaient pas de salir leurs slips et leurs matelas; certains saisissaient activement l’occasion (en piétinant les droits de l’homme) d’accroître leur richesse et/ou leur pouvoir grâce à la panique hystérique sans précédent générée par l’apparition du SARS-CoV-2. Emily Oster les soutenait:

Faire honte à ceux qui ne se sont pas fait vacciner ne fonctionnera maintenant plus (peut-être plus jamais).
Alors que faire?
Une pression de la famille sur l’individu: peut-être exiger le vaccin pour ce que les gens veulent faire (voyages en avion/train dans le pays, travail, événements sportifs): oui.
On peut le faire sans honte.

Maintenant, elle veut que nous pardonnions, que nous oubliions et que nous allions de l’avant – sans le moindre soupçon d’excuses pour son comportement déplorable ni aveu de culpabilité!

[…] On ne détruit pas les droits de l’homme, on ne met pas à la poubelle cent ans de science épidémiologique et immunologique, on ne déchire pas le Code de Nuremberg, on ne tue pas et on ne blesse pas des millions de personnes parce qu’on « était dans le noir ».

De Igor:

Nous savons intuitivement que quelque chose s’est très mal passé.

Nous devons nous assurer que cela ne se reproduira plus jamais pour les générations suivantes. D’une manière ou d’une autre, nous devons créer une force de dissuasion contre les futurs fraudeurs. Nous n’obtiendrons pas cette dissuasion en accordant à chacun une « amnistie » sans même savoir qui a fait quoi.

Est-il possible que chacun ait agi dans notre intérêt et que les erreurs n’aient pas été intentionnelles? Les personnes qui demandent l’amnistie sont-elles des sympathisants désorientés ou des criminels du Covid, qui ont empoisonné des millions de personnes par malveillance, cupidité et mépris de la sécurité? Pour avoir la réponse, nous devons d’abord savoir ce qui s’est passé!

Ce n’est qu’après une enquête révélant ce qui a eu lieu que nous pourrons juger si une « amnistie » est appropriée et, si oui, pour qui. Pas avant.

Vous aurez compris que l’affaire de Mme Oster n’est pas gagnée. J’ajouterai juste que l’ironie de sa demande, assez mal venue dans le contexte, est que cette dame attend le Grand Pardon sans proposer la moindre réparation, contrairement à ce qui se pratiquait dans le monde d’avant, entre gens de bonne volonté et plus particulièrement dans le cadre de la confession chrétienne, qui incluait la notion de pardon divin – je précise ceci pour mes plus jeunes lecteurs, qui n’ont peut-être jamais entendu parler de cette notion. Seul Dieu peut pardonner.

Sur l’échelle du toupet, Mme Oster est déjà assez bien placée, mais on a trouvé mieux.


Toujours dans la catégorie buzz, nous avons un certain Richard Rowe. Même s’il fait partie de la même sphère que Mme Oster – les « pro-vaccins » – il existe deux différences majeures entre elle et lui. Premièrement, il est ouvertement vindicatif et insultant envers les non-injectés, et deuxièmement, il est mort.

Les captures d’écran et les extraits proviennent de cet article en anglais. Je ne garantis pas l’authenticité de l’information, vu que le décès est daté du 28 octobre et l’article du 26. C’est donc soit une erreur soit de l’enfumage. Si c’est de l’enfumage, c’est qu’on tente d’y faire passer un message, et c’est ce message qui m’intéresse ici.

Dans des captures d’écran de la page Facebook de Richard Rowe, chauffeur routier et candidat du district 23, le politicien pro-vaccins de 41 ans se moquait des anti-vaccins qui, selon lui, ont « contribué à tuer 700 000 Américains » avant de décéder lui-même le 28 octobre 2021.

« Je vais être très clair: je me fous complètement de ce qui arrive aux anti-vaccins. Je m’en fous. Laissez Darwin faire son travail. Ils ont aidé à tuer 700.000 Américains. Je n’ai ni pitié ni de larmes à verser pour aucun d’entre eux. Ça s’est tari à présent. Désolé. A ce stade. J’espère juste qu’ils ressentent 1/10e de la douleur qu’ils ont causé à tous les autres. Les enfants iront bien. EUX, ils vont souffrir. Et putain, je pense qu’ils l’ont bien mérité. »

En postant une photo montrant sa carte de vaccin Covid, Rowe a reconnu qu’il se faisait vacciner alors qu’il avait déjà contracté le Covid, et il écrivait: « J’ai déjà eu le COVID l’année dernière, donc je ne m’inquiète pas de l’attraper. Mais je veux conserver mon sentiment arrogant de supériorité morale et intellectuelle tout en me moquant des anti-vax Darwiniens. C’est en fait assez noble, en réalité. »

Fait intéressant, Rowe est décédé le mois suivant. Un de ses amis a déclaré qu’il était mort subitement en promenant son chien.

Voilà le genre de type qui me rappelle les gosses dont je parle ici, ignorants, sûrs d’eux-mêmes et très forts tant qu’ils sont en groupe. Ces personnages passaient plus ou moins inaperçus avant que les choses se gâtent, mais on a vu leurs vraies couleurs dès que le cadre leur a été propice.

Quel cadre?

Evidemment, la diabolisation initiale de refuseniks de l’injection, qui représentaient un danger pour les injectés (on a toujours pas compris pourquoi, mais plus c’est con mieux ça passe). Le cadre se construisait alors autour de la mythologie des « vaccinés » en tant que gens altruistes et responsables, avec une pincée de devoir patriotique – celui traditionnellement brandi par les assassins de sang froid qui envoient les peuples au massacre, c’est-à-dire les gouvernements. Les non-injectés étaient d’ailleurs plus ou moins considérés comme des déserteurs – après tout, c’est une guerre. Mais comme je le disais en début d’article, le cadre est en train de changer, et pas qu’un peu, maintenant que les chiffres de la catastrophe sanitaire commencent à progressivement filtrer sur la place publique – à titre d’exemple, le pourcentage officiel des hospitalisés Covid est de 99% de « vaccinés », ça la fout mal. A part pour les acharnés de l’ignorance, le narratif devient donc intenable. Il fallait donc réactualiser le cadre. Suivez bien parce que la manipulation est assez subtile et extrêmement perverse.

A présent, les « vaccinés » sont toujours des héros altruistes et patriotiques puisqu’ils ont rempli leur devoir. Sauf qu’il faudra désormais les considérer comme des héros tombés au champ d’honneur. Voyez-vous, les injections étaient finalement assez dangereuses mais puisque le Parti agissait pour le bien du peuple, ceux qui ont obéi sont par avance normalisés (j’y reviens plus loin) et bien entendu, amnistiés. C’est la nouvelle ligne du Parti. Oui, celui d’Orwell.

Pour ceux qui n’auraient pas prêté attention, quasiment tout l’Occident vit à présent sous dictature communiste, désignée par l’appellation « démocratie ». Quelle que soit la nature du régime, c’est une démocratie. C’est devenu le leitmotiv. Pour rappel et comme exemple, les Etats-Unis d’Amérique sont une République constitutionnelle, c’est-à-dire l’opposé exact d’une « démocratie ». Le fait que ce slogan soit devenu omniprésent acte tout simplement le fait que la République n’existe plus, et qu’elle a effectivement été remplacée par une dictature communiste. Depuis que Biden occupe la Maison Blanche, la formule/mantra répétée dans les médias est « menace pour la démocratie » – à propos de « l’insurrection » du 6 janvier, des Républicains MAGA (pro-Trump) et plus généralement des blancs, non-woke, non-cisgenrés, etc. Bref, comme dans 1984 de Orwell, à propos de tout ce qui ne suit pas exactement la ligne du Parti. C’est-à-dire à peu près tout.

Permettez-moi d’insister sur ce point – ou alors lisez les bouquins de Vladimir Boukovski. Ceux qui demanderont « la liberté ou la mort » dans une dictature communiste, auront la mort. C’est à peu près tout ce que le communisme a à offrir en guise de liberté. On a promis la liberté aux vaccinés, ils auront la mort. Il me semble que c’est assez clair. Il n’y a d’ailleurs même pas besoin de demander quoi que ce soit. Le fait qu’on vous le promet est amplement suffisant. Ce sont eux qui décident. Apparemment, ils ont décidé que mourir était un acte patriotique. Engagez-vous. Il y a trop de gens sur Terre.

Richard Rowe était donc un vrai démocrate: il a obéi au Parti. Et c’était un vrai patriote: il est mort.

On aurait pu lui dire que ce n’était vraiment pas la peine. La vraie vie, ce n’est pas se faire injecter de la merde pour faire partie du groupe. Mais bon, c’est trop tard.


Troisième élément du nouveau narratif Covid, pas vraiment récent mais qui prend maintenant tout son sens: les dignitaires du Parti, Biden, Fauci, et Wolenski, prétendument hyper-injectés, après avoir pendant des mois vendu le « clotshot » (injection à caillots, j’aime bien l’appellation) comme forteresse infranchissable pour le virus, font le Covid?

A moins d’être un incurable naïf, il est impossible de croire que ces personnages 1) ait reçu une quelconque injection Covid, 2) ne disposent pas de traitement prophylactiques qui les mettent à l’abri du Covid – vitamine D, ivermectine, hydroxychloroquine/zinc, voire DRACO, 3) avoueraient avoir contracté le Covid sans raison, puisque ça contredit tout ce qu’ils ont seriné pendant des mois sur le vaccin – et qu’ils y ajoutent une mauvaise pub pour le Paxlovid.

Alors, pourquoi?

J’ai déjà en partie répondu à la question dans l’article sur le rebond de Fauci: c’est de la normalisation. Il faut normaliser le fait que les vaccins sont inefficaces. Et ce n’est pas tout, on présente dans les médias américains le fait qu’un candidat démocrate (j’ai oublié son nom) a souffert d’un récent AVC comme humanisant. Ce qui, bien que le vaccin ne soit pas cité, normalise aussi le fait qu’il est dangereux. Le Parti honore ainsi ceux qui ont fait le sacrifice. Comme Richard Rowe.

Comme je le disais plus haut, le cadre change. Le narratif de la « protection » des autres grâce au vaccin n’est plus le discours dominant, il est subtilement remplacé par une espèce de culte du martyr des injectés. Un culte de mort, donc. Après la phase d’arrogance, d’agressivité et de mépris des injectés, on va donc se retrouver face à une foule de malades chroniques portés en héros par le Parti et, du fond de leur misère humaine, des gens probablement jaloux et revanchards, ou quelque chose dans le genre. Ma constatation personnelle de la majorité des injectés est que, hormis ceux qui le regrettent humblement, ce sont généralement des lâches sournois et hypocrites – le profil typique de ceux qui se réfugient dans le groupe. Ceux qui n’ont aucun état d’âme à pousser les autres à la flotte.

Tout ça est assez moche. Si vous pensez que ça ne peut pas être pire, attendez de lire la suite…


Je reviens temporairement sur ma décision de boycotter les déclarations du Dr Robert Malone. Vous allez en comprendre l’intérêt, et le lien étroit avec les points précédents.

Je remercie au passage John et Adam pour les clips sonores qui suivent, avec leur traduction, extraits du 1500ème épisode de No Agendafélicitations les gars! C’est extrait d’une des récentes allocutions de Malone, dont je ne trouve pas le fichier original sur le Net, sorry, mais dont je suis certain de l’authenticité. Le découpage des clips est moyen, mais on s’en contentera.

Je veux que vous compreniez la différence entre la charge utile et la plateforme. Nous parlons des principes fondamentaux de la pharmacologie de cette catégorie de produits. Et je veux que vous compreniez comment et pourquoi on les impose. Il s’agit plutôt pour moi d’essayer de vous donner un aperçu et une compréhension de ce qui se passe, vu à travers cette seule lentille qu’est la technologie ARNm. J’ai parlé de la formation des masses, du Forum Economique Mondial, de l’Etat administratif. Il y a tellement de variables en jeu que nous pourrions en parler pendant huit heures, mais je vais me concentrer sur l’ARN. Pourquoi les vaccins ARNm? Pourquoi est-ce qu’on les impose?

[…] pourquoi c’est universel et global. Et comprenez que ce que vous avez vécu ici en Virginie reflète ce que des gens à qui je parlais il y a une heure et demie lors d’une conférence à Padoue, en Italie, [vivent]. Les mêmes choses ont été vécues au Brésil, dans tout le monde occidental. Pourquoi cela a-t-il été imposé? Quel est le besoin non satisfait auquel on répond? Je ne cherche pas à savoir s’ils ont raison ou tort. Je veux juste que vous compreniez la logique sous-jacente, du moins à la surface. Le problème qui se pose est que la technologie permettant aux individus de concevoir des armes biologiques est devenue si triviale qu’un étudiant de dernière année qui travaille à partir de là, ou quelqu’un d’un niveau d’éducation similaire, qui peut s’auto-former, qui travaille dans son garage avec du matériel qu’il peut trouver sur eBay, peut facilement recréer les combinaisons de pathogènes les plus mortelles que notre gouvernement a développées dans le programme de guerre biologique que nous avons mené pendant des années. Et je ne dis pas que nous ne le faisons plus, nous le faisons sous un autre nom, nous l’appelons recherche défensive sur les armes biologiques, pas recherche offensive sur les armes biologiques et je ne vois pas bien la différence. Mais c’est le langage qui est imposé par le traité de guerre biologique qui a été signé. Il fuit comme une passoire, mais je veux que vous compreniez, et juste pour définir le cadre, qu’avec la technologie traditionnelle des vaccins, nous prévoyons avoir des vaccins – si tout va bien – pour tous les agents de guerre biologique déployés jusqu’à la fin de la deuxième Guerre Mondiale – donc la tularémie, la variole et tout le reste – des vaccins pour tous les agents de guerre biologique déployés jusqu’à la fin de la deuxième Guerre Mondiale. Et nous les aurons tous d’ici 2050, si tout va bien.

Nous sommes maintenant dans un environnement dans lequel un jeune adulte ou un dangereux individu, dans n’importe quelle partie du monde, est en mesure de créer des armes biologiques très puissantes. Clairement, nous n’avons pas la capacité d’y répondre efficacement. C’est là le besoin médical non satisfait sous-jacent. C’est le problème et nous devons être très clairs à ce sujet. Nous sommes très remontés et je ne défends en aucun cas la façon dont cela a été déployé. Je ne dis pas que cette solution est la meilleure. Je dis simplement qu’il y a un besoin médical non satisfait, c’est-à-dire une menace très importante. Ce n’est pas anodin, ce n’est pas le fruit de l’imagination de Cheney, que des agents de guerre biologique puissent être fabriqués. Jusqu’à présent, c’est nous qui avons réalisé la majeure partie de l’ingénierie et ce qui va sortir du prochain livre de Bobby [NdT. Robert f. Kennedy Jr?] va vous faire exploser les circuits au regard de ce que nous avons fait en Géorgie et en Ukraine. Ces choses sont en cours de réalisation et le problème est qu’une fois qu’elles sont lâchées, ce que nous avons tous vécu au cours des trois dernières années – cela fait presque trois ans maintenant, en fait c’était en septembre, fin septembre, les données montrent que le début de l’épidémie était au moins en septembre 2019, si ce n’est plus tôt – une fois que ces choses sont lâchées, elles peuvent déferler sur le monde et la technologie est maintenant avancée au point que les agents pathogènes peuvent être modifiés de manière à être relativement spécifiques pour différents groupes ethniques en fonction de leur génétique. Les agents pathogènes peuvent être modifiés et je peux vous dire que mes amis ou ceux qui étaient mes copains à la DETRA, Defense Threat Reduction Agency, division chimie/bio, sont extrêmement conscients que des agents peuvent être modifiés pour cibler des groupes ethniques.

Voilà le champ de bataille, voilà l’environnement réel dans lequel nous nous trouvons. Nous devons donc disposer d’une technologie permettant une réaction rapide et de capacités qui puissent être déployées au niveau de la population. Cette technologie de l’ARN est l’une de celles, avec les anticorps monoclonaux, dont le gouvernement pense depuis longtemps qu’elles ont un énorme potentiel pour permettre ce type de réponse rapide. En fait, ils préfèrent les anticorps monoclonaux. Le principe qu’ils aiment vraiment chez ces anticorps monoclonaux est qu’on peut administrer ces produits à un contingent de forces spéciales. Ils se rendent sur le théâtre des opérations, font leur travail, reviennent, vont voir leur femme, les anticorps monoclonaux disparaissent, c’est réglé. Le problème est que la technologie n’a tout simplement pas fonctionné. La technologie des anticorps monoclonaux est trop lourde, trop encombrante et nous avons appris au cours des trois dernières années que les virus et les agents pathogènes peuvent évoluer pour échapper à cette technologie assez rapidement parce qu’ils [les anticorps monoclonaux] sont assez spécifiques. Nous avons tous observé l’évolution virale en temps réel. Nous en avons fait l’expérience. Voilà donc le besoin médical non satisfait auquel on tente de répondre. Du moins, c’est la justification sous-jacente, à savoir qu’il existe un besoin non satisfait d’une technologie qui permettra désormais une réponse rapide aux agents pathogènes émergents et aux agents pathogènes modifiés, tels que les agents pathogènes issus de la guerre biologique ou du terrorisme.

La vérité est que DARPA, qui est la branche de développement opérationnel, en fait la CIA, est tombée amoureuse de la technologie de l’ARN il y a plus de dix ans et a décidé de la capitaliser et de l’imposer sur le marché. Et par exemple, ce sont eux qui ont capitalisé à travers In-Q-Tel, leur bras d’investissement, les nouvelles installations de fabrication d’ARN au Canada. C’est un programme de la CIA, il n’y a aucune ambiguïté là-dessus. Je ne révèle pas de secrets d’État. La technologie a été littéralement sortie de la poubelle parce qu’elle avait été supprimée par Merck après que je l’ai développée il y a plus de trente ans et elle a été perfectionnée de manière très agressive par DARPA. DARPA a financé et essentiellement construit Moderna. Ils continuent à imposer tout ça et ils le font à travers le gouvernement. Et ce que vous voyez, c’est le pouvoir de la communauté du renseignement et du nouveau complexe industriel de la biodéfense qui s’est développé depuis les attaques à l’anthrax, et cela va même au-delà, dans leur capacité à imposer leur programme au gouvernement. Quand on voit tout ce qui est documenté par Paul, tous ces contournements des procédures et des règles normales, cela arrive parce que, dans une large mesure, notre communauté du renseignement l’impose par le biais de la structure administrative de l’État.

Tous ces contournements des procédures et des règles normales se produisent parce que notre communauté du renseignement les impose par le biais de la structure administrative de l’État. Et pourquoi le font-ils? Je pense que si nous prenons un peu de recul et essayons de leur accorder pour un moment le bénéfice du doute, je pense qu’ils croient devoir l’appuyer, devoir faire accepter cette technologie parce qu’il n’y a pas d’alternatives et que la menace est si grave à leur avis, dans leur monde d’agents secrets, la menace est si grave qu’il faut que quelque chose existe et c’est ce quelque chose auquel ils se sont accrochés. Et je ne dis pas ça pour les défendre. Je dis ça pour essayer de vous aider à comprendre ce à quoi vous avez été soumis.

Ok, réfléchissons deux minutes.

Je suis assez de l’avis de Adam Curry sur le gars. Il s’est lentement forgé une place dans le contingent des médecins qui luttent contre l’Opération Covid/Injections, à travers ses nombreuses interventions (le podcast de Joe Rogan, le FLCCC, l’équipe de Robert F. Kennedy Jr, etc.) d’où il peut maintenant apporter son témoignage d’insider des services secrets. Ce témoignage.

Ce discours n’est pas vraiment nouveau de la part de Malone, il l’évoque déjà dans l’interview dont j’ai fait la transcription et la traduction. Le Dr Igor Shepherd, qui provient du même milieu en URSS, fait également référence à ce genre de recherche militaire, aux objectifs exactement similaires – quoiqu’au contraire du Dr Malone, il est extrêmement remonté contre ce genre de pratique.

Le Dr Malone a beau déclarer ici ne pas porter de jugement sur ceux qui mènent cette opération, la façon dont il présente cette dernière est plutôt biaisée: tout ça était pour notre bien, pour nous protéger de futures attaques biologiques – dont je ne consteste absolument pas le risque réel, j’ai publié ceci sur le sujet. Je rappelle juste qu’on attend toujours une vraie attaque « terroriste », de n’importe quelle nature. Pour autant que je sache, toutes les opérations de ce type proviennent de réseaux gouvernementaux, voire internationaux, et elles sont toujours liés au réseau du Renseignement, y compris et surtout l’Opération Covid. Pour se faire une idée supplémentaire de la bonne foi du Dr Malone, il cite ici comme source fiable Dick Cheney, ancien Vice-Président des Etats-Unis sous George W. Bush, qui, s’il n’est pas lui-même un des organisateurs des attentats sous faux drapeau du 11 septembre, a systématiquement menti sur tous ses aspects, notamment le fait que les attaques subséquentes à l’anthrax, que mentionne ici le Dr Malone comme point de départ du « complexe industriel de la biodéfense », utilisaient une souche issue de Fort Detrick, le centre de recherches biologiques de l’Armée américaine. Si ce n’est pas du faux drapeau, je ne sais pas ce qu’est du faux drapeau. Et c’est le faux drapeau qui nous a menés au Covid et aux injections. Katherine Watt s’est tapé le boulot monstrueux de passer en revue tous les aménagements légaux qui ont permis l’opération en cours, en toute impunité. Sa conclusion.

Parlons maintenant des hasards.

Sommes-nous censés croire que ces « révélations » interviennent par hasard juste après que Alexandra Latypova ait déjà levé le voile sur le nid de vipères du Renseignement à l’oeuvre derrière toute l’Opération?

Sommes-nous aussi censés croire que le timing de l’Opération est le fait du hasard? Que le SARS-CoV-2 est sorti juste à point pour camoufler l’effondrement économique et financier qui avait commencé quelques semaines auparavant, juste à point pour opérer le plus grand hold-up économique de l’Histoire (voir ici), juste à point pour lancer à plein le Grand Reset?

Puisque, au fond, c’était pour notre bien, sommes-nous censés accepter qu’il faudrait aussi accorder à nos bienfaiteurs une « amnistie pandémique »?

Les Américains ont une expression que j’aime bien: « You must think we’re little children« .

Vous nous prenez vraiment pour des gosses!


Nous sommes bien d’accord que David Icke fait partie de l’opposition contrôlée. Il n’empêche qu’il est très intéressant d’écouter ce qu’il dit – je vous le répète, il faut écouter tout le monde. Ça prend du temps mais c’est très instructif. Et voici ce qu’il disait en 1997:

[…] qu’ils allaient créer en laboratoire de nouveaux virus résistants aux médicaments, qu’ils allaient les utiliser pour éliminer la population, qu’ils allaient utiliser les vaccinations pour éliminer la population. Ils allaient également changer la façon dont les soins de santé traitaient les personnes âgées, de sorte que de plus en plus de personnes âgées meurent et ne vivent pas longtemps parce que, de leur point de vue extraordinairement malade, les personnes âgées leur sont inutiles. Et ce que nous voyons maintenant très clairement, c’est une tentative de jouer cette carte de l’immunisation mondiale de masse, avec l’excuse de ce virus fabriqué, pour avoir accès aux corps, aux systèmes informatiques corporels, dirais-je, de quasiment tout le monde sur la planète. Et ils ne font pas ça parce qu’ils veulent protéger les gens de quoi que ce soit de bizarre. La force qui dit « faites-vous vacciner » est la force qui a créé le virus contre lequel ils disent de se faire vacciner. [NdT. c’est également l’avis de Spartacus] Ils font cela pour avoir accès à la population mondiale pour des raisons très, très malveillantes. Et ce que les gens doivent comprendre, c’est que ces familles n’ont pas la même perspective que nous sur la vie et le respect. Elles voient les humains comme du bétail, rien de plus que du bétail, comme la plupart des humains voient le bétail. Elles n’ont donc aucune empathie pour les conséquences de leurs actions sur la population humaine. Donc quand les gens disent « ils ne feraient jamais ça, mon pote ». Non, non, vous ne feriez jamais ça. Ils le font tout le temps.


Et on termine en musique.

Aucun d’entre vous n’a voulu m’aider quand je faisais du pain
Maintenant, vous voulez tous m’aider à le manger
Je vois que vous êtes très bien nourris
Ce qui indique que vous n’en avez pas besoin

Assez parlé!
Assez parlé!

Arrêtez-vous et je vous dirai ce que demain vous réserve
Arrêtez-vous et je vous dévoilerai le projet que j’ai pour vous

Prenez tous les leaders du monde entier
Mettez-les ensemble sur un grand ring
Télévisez ça comme le spectacle le plus minable de la planète
Et laissez-les se battre comme des diables pour voir qui est le roi

Ramassez les morceaux quand le combat est terminé
Alors vous découvrirez que la vie peut vraiment être amusante

Le prochain truc que je vous dirai sera vrai
Le dernier truc que je vous ai dit était faux
Rappellez-vous de ne rien faire quand vous ne savez pas quoi faire

Vous vouliez un monde que vous pouviez comprendre
Mais quelque chose est arrivé pendant que vous dormiez
Vous vouliez une vie agréable dont vous pourriez vous vanter
Dommage qu’ils aient pris les parties que vous vouliez garder

Assez parlé!
Assez parlé!

Arrêtez-vous et je vous dirai ce que demain vous réserve
Arrêtez-vous et je vous dévoilerai le projet que j’ai pour vous

Prenez tous les leaders du monde entier
Mettez-les ensemble sur un grand ring
Télévisez ça comme le spectacle le plus minable de la planète
Et laissez-les se battre comme des diables pour voir qui est le roi

Ramassez les morceaux quand le combat est terminé
Alors vous découvrirez que la vie peut vraiment être amusante

Assez parlé!

DEVO, « Enough said » (1981), Paroliers : Gen. Boy / Gerald Casale / Mark Allen Mothersbaugh

Assez parlé!

Consensus scientifique, 1ère partie.

Il n’existe rien de tel qu’un consensus scientifique. Si c’est un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final.

Michael Crichton

Avant d’entamer une série sur le détournement du sens des mots, je me penche sur la notion de « science ». Je vais donc faire un peu d’épistémologie sauvage. Je l’ai déjà dit, je le répète, il n’est pas indispensable d’être un expert pour examiner ces questions. L’angle du simple bon sens et celui de la morale font l’affaire.

Comme on en a eu l’illustration avec le Covid, la science – son financement, sa reconnaissance et sa diffusion – est totalement captive d’un cadre, celui du « consensus »- John Dee l’illustre très bien dans la série sur le climat que j’ai commencé à publier. Le « consensus » du Covid et de ses produits dérivés – protocoles et injections – ont fait et continuent de faire l’objet d’un terrorisme d’un niveau inédit depuis l’ère bolchévique. Ce n’est ni de la science ni du consensus, ni même un consensus scientifique, c’est de la propagande de guerre – tribunaux et ostracisme à l’appui – menée par un réseau de scientifiques gouvernementaux relayés par des officines de pouvoir, et bien entendu par les médias. Petit point d’actualité: notre vieil ami Anthony Fauci et quelques autres personnages doivent répondre de leur rôle actif dans la censure médiatique lors de l’opération Covid.

Dans une ordonnance de 28 pages, le juge Terry Doughty a ordonné au directeur du NIAID, Anthony Fauci, à l’ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, au chirurgien général Vivek Murthy et à d’autres hauts fonctionnaires fédéraux chargés de la réponse au Covid de déposer dans l’affaire Missouri contre Biden, dans laquelle NCLA Legal représente les plaignants, dont Jay Bhattacharya et Martin Kulldorff, contre l’administration Biden pour avoir contraint les sociétés de médias sociaux à violer la liberté d’expression pendant le Covid.

Nous verrons ce que ça donne…

Revenons-en à notre sujet. Dwight B. Larson décrit parfaitement le phénomène du consensus dans la partie épistémologie de son bouquin The Case against the Nuclear Atom, que j’ai déjà cité, où il rappelle que l’atome de Bohr est une théorie, qu’elle fonctionne dans le monde réel jusqu’à un certain point avant de requérir des bibliothèques entières de théories secondaires pour ne pas s’effondrer.

Je vais donc donner un léger coup de pied aux fondations de trois domaines « scientifiques », et voir ce qui reste debout ensuite. Aujourd’hui, la psychologie.

Psychologie

Je suis récemment tombé sur de très vives critiques, notamment de la part de l’insupportable Jon Rappoport, de la théorie de la « Formation de Masse » (Mass Formation) de mon compatriote, le Pr Mattias Desmet (que j’ai publié ici et ici). Ce qui est reproché à ce dernier est que, puisque le mécanisme psychologique dont il parle (consulter les liens ci-avant) est inconscient, sa théorie dispenserait à la fois l’individu et ses manipulateurs de leur responsabilité personnelle. Ce n’est pas tout à fait exact et le Dr Desmet se défend, fort bien à mon sens, de cette critique assez malhonnête dans cet article (en anglais) sur son Substack. Malheureusement, dans ce débat, ni le Pr Desmet, ni ses détracteurs ne prennent la peine de se pencher sur les limites de la psychologie, ni même sur ce que c’est.

D’abord, la psychologie est-elle un science? Apparemment, ça fait encore l’objet d’un débat (tapez la question sur Google juste pour voir), et même d’un bouquin. Wiki tranche sans trop se compromettre (c’est leur métier) en en faisant une discipline qui fait partie des sciences humaines. En fait, ça n’a que peu d’importance puisqu’elle est utilisée comme un science, y compris devant les tribunaux: on se souviendra du traitement infligé au Dr Fourtillan. Il y en a bien d’autres, dont le Dr Meryl Nass (récit de sa comparution devant l’Inquisition médicale ici, en anglais). Je vous recommande aussi vivement cet excellent article du Dr Lyons-Weiler.

Ce qui nous indique que, comme au bon vieux temps de la psychiatrie soviétique – aujourd’hui ressuscitée – on fait faire et dire ce qu’on veut à la psychologie, qui n’est donc qu’une pseudo-science, à géométrie variable. Dictatures communistes, libéralisme consumériste ou Nouveau Normal, elle y trouve sa place puisqu’elle est conçue pour fonctionner dans tous les modèles sociétaux modernes – c’est-à-dire des sociétés sans foi, où l’homme est désacralisé, les lois naturelles niées, la morale relative et la notion de péché oubliée, où la notion de tolérance se substitue à la notion de compassion et la relation du patient avec le thérapeute à celle du fidèle avec l’homme de foi. Bref, les psys sont les nouveaux curés. Leur analyse des mécanismes mentaux n’est pas fausse mais très réductrice, et elle ne va jamais à la source: une vie spirituelle dénuée de sens, conscience ou moralité – et une hygiène de vie malsaine. Leur solution est de pallier aux ravages mentaux ainsi occasionnés par des bricolages sémantiques et surtout de la chimie dangereuse. On en a l’illustration claire dans le modèle américain, où la psychiatrisation des enfants atteint des sommets inimaginables. Depuis les jours du traitement à la Ritaline du TDAH – en fait, un maladie-tiroir inexistante – jusqu’à la campagne médiatique actuelle, qui monte en épingle des parents inquiets de la pénurie d’Aderall (prescrit pour les mêmes symptômes). Pour ceux que ça intéresse, une alimentation qui respecte l’équilibre de la flore intestinale améliore généralement – parfois spectaculairement – l’état de ces enfants. Et surtout, si vous voulez vraiment rendre un gosse complètement dingue et irrécupérable par la psychiatrie, il y a ça. Il suffirait donc de modérer – ou de supprimer – leur exposition à la télévision – et aux jeux vidéos et au smartphone – ce qui irait à l’encontre des moeurs américaines. Donc, médicalisons, médicalisons, il en restera toujours bien quelque chose.

Voilà un des leviers de l’opération Covid, question à laquelle j’ai commencé à répondre ici. Pour suivre, je vous sers (encore!) une de mes anecdotes personnelles.

Quand j’étais gamin, ma mère m’avait casé pour un mois d’été dans une colonie de vacances, située à proximité d’un home pour handicapés physiques et mentaux dans lequel elle avait décroché un boulot temporaire. Cette colonie était située près d’une magnifique rivière belge très sauvage, la Semois, sur la rive de laquelle on nous larguait pour des journées entières.

Un jour que j’étais assis sur une berge en promontoire, un des gosses vint s’asseoir à côté de moi, très près du bord – trop, si bien qu’il finit par perdre l’équilibre et tomber à l’eau. Il m’accusa aussitôt devant les autres de l’avoir poussé. Ses camarades entreprirent donc de le venger et à la première occasion, un groupe attendit que je sois sur la rive pour me pousser dans la rivière.

Ma grand-mère, qui avait eu la gentillesse de venir me rendre visite dans cette colonie et m’y avait trouvé en état de grande détresse, avait intimé à ma mère de m’en extraire. Je passai donc le reste du mois avec les éducateurs du home, tous très sympas avec moi. J’ai croisé plus tard, au hasard de la vie, deux d’entre eux, qui se souvenaient très bien de ce gentil petit garçon. De la vie dans ce home, j’ai gardé des images hallucinantes de gens très diminués physiquement et mentalement, mais où règnait une étrange sérénité, en contraste absolu avec la sournoiserie des enfants « normaux » de la colonie. Avec le confinement de 2020 (j’en parle ici), ce furent les meilleures vacances de ma vie.

Si je vous relate cette histoire lamentable, ce n’est pas pour me plaindre, ou me faire plaindre – ça va très bien pour moi, je vous remercie. Il y a un parallèle à faire avec ce qui se passe aujourd’hui, une morale à en tirer et une leçon à prendre. Pour commencer, d’un point de vue scientifique, je dirais que le concept de formation de masse n’est pas une théorie particulièrement révolutionnaire. L’analyse du Dr Desmet des 30%/40%/30%, évite juste – par clientélisme et pour ne pas grever son fonds de commerce – de formuler le problème de façon moins académique. Les 30% pris d’après lui dans la formation de masse ne sont pas soumis à un mécanisme psychologique inéluctable, ils savent très bien ce qu’ils font. Ce sont les gosses qui, forts de la certitude de leur bon droit et de leur impunité, poussent les autres à l’eau si l’occasion se présente. Les 40% d’indécis sont ceux qui les laissent faire. Quant aux 30% de résistants, après plus de deux ans et demi de cette guerre, je suis un peu sceptique sur leur nombre. La théorie du Dr Desmet ne nous éclaire donc pas tellement. Il suffit de vivre et d’observer que la majorité – enfants et adultes – fonctionne avant tout en groupe (j’y reviendrai quand j’aborderai le mot « vaccin ») et jusqu’où ils sont prêts à aller pour y rester.

C’est aussi par mon vécu que j’ai constaté n’être pas, et de loin, le seul à former un lien prioritaire avec des humains en détresse: handicapés, malades, sans-logis… Ça devrait être la norme chez les médecins – et les éducateurs, les policiers, etc – qui sont théoriquement en première ligne (avant même les psychologues) pour recueillir les appels à l’aide des autres. Ces deux dernières années ont montré que c’est l’exception plutôt que la règle. La morale à en tirer c’est que la majorité des médecins – le groupe – ne valent pas mieux que les gosses qui balancent à la flotte celui qui dérange. J’ai cité le Dr Meryl Nass, je pourrais aussi citer le Dr Peter McCullough, dont le CV commence à la page 208 de ce document et se termine à la page 379. C’est un des médecins le plus publiés de l’Histoire. Vous pouvez chercher ce que j’ai publié d’eux dans la page Sommaire. Ils sont tous deux traduits devant des « conseils de l’ordre » – et pour le Dr McCullough, privé de tous ses postes de responsabilité. Ces « conseils de l’ordre » font partie du groupe responsable des morts et malades de l’injection. Ils obéissent au consensus. Et ils ont des torrents de sang sur les mains.

Il y a aussi et surtout une leçon à prendre. Les Drs Nass, McCullough, et quelques centaines d’autres de cette trempe, savent nager. Ils savent même porter secours à ceux qui se noient, et leur garder la tête hors de l’eau. Le Dr McCullough ne prend plus du tout de gants pour dire ce qu’il pense. Le Dr Nass n’en a jamais mis mais à présent, elle note soigneusement la moindre parole de ses adversaires, qu’elle utilisera, avec son avocat, pour intenter des procès en diffamation. La leçon, c’est qu’il y a des gens qu’il ne vaut mieux ne pas pousser à l’eau.

J’ai dit beaucoup de mal des psychologues, mais pour être tout à fait honnête, j’en ai consulté un, quand j’avais la vingtaine. Ça ne m’a pas servi à grand chose – c’est plutôt la vie qui m’a appris ce que je devais savoir et comprendre – sauf à une chose, très concrète et assez inattendue.

J’ai appris à nager.

Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques.

Je publie ceci entre deux articles de la série « climat » par John Dee, qui reprend juste après.

Doug Casey est conseiller en investissement. Vous trouverez son pédigrée ci-dessous.

Auteur de best-sellers, spéculateur de renommée mondiale et philosophe libertaire, Doug Casey s’est forgé une réputation bien méritée pour ses réflexions érudites (et souvent controversées) sur la politique, l’économie et les marchés d’investissement.

Doug est largement reconnu comme l’une des autorités les plus éminentes en matière de « spéculation rationnelle », notamment dans le secteur à fort potentiel des ressources naturelles.

Doug a écrit un véritable classique sur la manière de tirer profit des périodes de turbulences économiques: son livre « Crisis Investing » est resté plusieurs semaines en tête de la liste des best-sellers du New York Times et est devenu le livre financier le plus vendu de l’année 1980 avec 438 640 exemplaires vendus, dépassant des auteurs prestigieux comme « Free to Choose » de Milton Friedman, « The Real War » de Richard Nixon et « Cosmos » de Carl Sagan.

Doug a ensuite battu un nouveau record avec son livre suivant, « Strategic Investing », en percevant la plus grosse avance jamais versée pour un livre financier à l’époque. Fait intéressant, le livre de Doug, « The International Man, » a été le livre le plus vendu de l’histoire de la Rhodésie. Ses publications les plus récentes, « Totally Incorrect » et « Right on the Money », poursuivent la même tradition de contestation de l’étatisme et de défense de la liberté et des marchés libres.

Il a été l’invité de centaines d’émissions de radio et de télévision, dont David Letterman, Merv Griffin, Charlie Rose, Phil Donahue, Regis Philbin, Maury Povich, NBC News et CNN; il a fait l’objet de nombreux articles dans des périodiques tels que Time, Forbes, People et le Washington Post; et il est régulièrement invité comme orateur principal au FreedomFest, le plus grand rassemblement mondial d’esprits libres.

Doug a vécu dans 10 pays et en a visité plus de 175. Il passe actuellement le plus clair de son temps en Argentine et en Uruguay, et voyage dans divers trous à rats dysfonctionnels.

Aujourd’hui, vous le trouverez probablement à La Estancia de Cafayate, une oasis nichée dans les hautes montagnes rouges à l’extérieur de Salta, en Argentine. Cafayate rappelle la beauté isolée de Bryce Canyon, dans l’Utah, combinée aux vignobles luxuriants de Napa Valley. Ses habitants jouissent de libertés économiques et sociales que l’on ne trouve pas aux États-Unis et profitent de quelques-uns des meilleurs vins et terrains de golf de la planète.

M. Casey va donc se payer (pas cher) du bon temps en Argentine, pays qui lutte depuis longtemps et très mal contre la misère. Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec l’époque où les américains un peu fortunés – et les agents du Renseignement – allaient se faire machouiller le cigare par des pauvresses à Cuba, « marché libre » auquel mit fin en 1959 le papa de Justin Trudeau en convertissant ce lupanar en enfer communiste – on pourrait y voir une prédisposition héréditaire.

M. Casey, fidèle à son rôle de conseiller en investissement, analyse et détaille les risques et tendances généraux de la société et recommande à ses clients de la classe moyenne supérieure le moyen de tirer un maximum de profit des « crises ». Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec le rôle qu’assume Klaus Schwab auprès de ses clients milliardaires, qui ont comme vous le savez énormément profité de l’opération Covid et continuent avec l’opération énergie/agriculture – au détriment des clients de M. Casey, d’ailleurs.

Mais je ne suis pas mauvais esprit et je publie donc les écrits de cet « Homme International » – et de ses confrères, Chris MacIntosh (ici, ici et ici), Catherine Austin Fitts (ici, ici, ici), Charles Hugh Smith (ici, ici, ici, ici, ici et ici) – me servant ainsi de la critique (valide) du système étatique par un de ses opposants, tout comme je me sers de la critique (valide) de l’Occident par un défenseur du système chinois, Matthew Ehret (ici, ici, et ici). En passant, si c’est d’un économiste que vous voulez l’avis, il y a Ernst Wolff (ici, ici, ici et ici). Quel que soit leur divers avis, gardons à l’esprit qu’un système reste un système, qu’il ne sert qu’à lui-même et aux gens pragmatiques qui n’ont aucun scrupule à en tirer profit, au détriment d’autres si nécessaire.

Enfin, je ne suis pas conseiller en investissement mais je vous recommande tout de même (gratuitement) d’investir sans plus tarder dans votre infrastructure énergétique et dans d’autres produits de première nécessité. Celui qui pense encore que l’or ou le franc suisse sont des valeurs refuges vit dans un monde très illusoire où on ne connaît ni la faim ni le froid.

Ou alors il joue au golf en Argentine.

Source.


Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques

International Man: La Russie est l’un des plus grands producteurs d’engrais au monde, et les tensions actuelles avec les États-Unis et l’Union Européenne perturbent leur approvisionnement.

En outre, il semble qu’il existe une volonté délibérée de saboter l’industrie agricole mondiale.

Par exemple, aux Pays-Bas, le gouvernement restreint l’utilisation des engrais azotés sous le prétexte ridicule de lutter contre le « changement climatique ». Les agriculteurs néerlandais ont protesté contre ces mesures car ils estiment qu’elles détruiront leurs moyens de subsistance et provoqueront des pénuries alimentaires.

Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé une politique similaire. D’autres gouvernements suivront probablement.

Que pensez-vous de tout ceci? S’agit-il d’un projet délibéré visant à perturber l’approvisionnement alimentaire?

Doug Casey: Ce mème circule, ainsi que trois autres mèmes similaires, depuis quelques années.

C’est comme si les gouvernements du monde entier avaient décidé de lâcher les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Pestilence, Guerre, Famine et Conquête). On peut assimiler l’hystérie du Covid et la folie du Vaccin qui a suivi à la Pestilence. Il y a de fortes chances que la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine s’aggrave considérablement. La hausse vertigineuse des prix des matières premières causée par l’inflation des banques centrales et les diktats des États provoquera la Famine dans les pays pauvres. Quant au Quatrième Cavalier, la Conquête ? On peut le mieux le qualifier comme le pouvoir de l’État. Celui des rois et des dirigeants, bien sûr, mais il se manifeste aujourd’hui sous la forme de socialisme et d’autoritarisme. Nous sommes dans une période difficile. Les Quatre Cavaliers sont en selle.

Mais penchons-nous sur la Famine. Peu de gens ont conscience qu’avant la Révolution Industrielle, qui n’a commencé qu’au XIXe siècle, le monde vivait en permanence à la limite de la famine collective. Les privations et la faim étaient courantes. Hobbes avait raison lorsqu’il disait que la vie était « solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte ». La Révolution Industrielle, alimentée par le charbon puis le pétrole, a changé la nature même de la vie. La nourriture est devenue abondante et se vend aujourd’hui, et de loin, au prix le plus bas de l’histoire.

Tout ça pourrait bien changer. Les prix des produits de base comme le blé, le soja et le maïs ont doublé au cours des deux dernières années, mais pas les revenus. Je doute qu’il s’agisse simplement d’une fluctuation cyclique auto-ajustée. C’est beaucoup plus grave.

Alors que se passe-t-il? Quelle est la cause profonde de tout ça?

La grande hystérie du Covid a été le catalyseur qui a mis en branle le « Grand Reset » du FEM. Même si la grippe elle-même s’est révélée être un grand rien du tout, elle a provoqué un effondrement de l’activité économique. La République Socialiste Démocratique du Sri Lanka, un endroit auquel on pense rarement, a semble t-il ouvert la voie. Ses dirigeants ont décidé d’en faire le pays le plus conforme aux normes ESG au monde au moment même où le tourisme s’effondrait à cause de l’hystérie de la pandémie. Le gouvernement a interdit les engrais importés en 2021, et la production de thé et de riz s’est effondrée de 50%. Le Sri Lanka a fait la une des journaux en raison de l’ampleur de la catastrophe qu’il a lui-même provoquée. Je me demande, puisque le Sri Lanka est une île avec un gouvernement très autoritaire, s’il ne s’agissait pas d’une expérience pour voir ce qui se passe lorsqu’on coupe tout approvisionnement en engrais et qu’on crée une crise agricole dans un pays. Ça semble fou? C’est une vraie question. C’est fou, mais c’est exactement ce qui s’est passé.

Est-il possible que l’élite mondiale ait décidé, entre elle-même, qu’il y a trop de gens dans le monde et que trop d’entre eux sont ce que l’intellectuel de cour du FEM, Yuval Noah Harari, a appelé des « bouches inutiles »? À quelques exceptions près, tous les dirigeants du monde sont membres du Forum Economique Mondial. Ils ont tous des intérêts communs, partagent la même philosophie élitiste/collectiviste, se promeuvent mutuellement et ont une ligne de parti commune.

L’élite est responsable des problèmes que nous connaissons actuellement, le lâcher des Quatre Cavaliers.

Ce n’est pas une théorie de la conspiration. C’est juste la reconnaissance du fait que les gens qui se ressemblent s’assemblent. Et une fois que les membres de l’élite acquièrent une influence internationale ou contrôlent un gouvernement, ils forment une « classe ».

Je déteste parler d’intérêts de classe comme un marxiste, mais c’est vrai. Les personnes qui dirigent la plupart des gouvernements sont beaucoup plus loyales envers leur classe – l’élite internationale – qu’envers leurs électeurs ou leurs compatriotes.

Ils partagent les mêmes idées. Ils ont fréquenté les mêmes écoles, ils sont membres des mêmes clubs, ils lisent les mêmes livres, ils assistent aux mêmes conférences, ils ont la même vision du monde et deviennent les amis les uns des autres. Ils sont influencés par les mêmes personnes. Ce qui se passe en ce moment n’est donc pas un simple accident.

International Man: Le régime Biden a récemment adopté la loi sur la réduction de l’inflation. Il vise à réduire l’inflation en créant davantage d’inflation.

Une grande partie de ce projet de loi de dépenses orwellien comprend un montant astronomique de 369 milliards de dollars pour des gaspillages relatifs au « changement climatique. »

Qu’en pensez-vous?

Doug Casey: Les noms des lois dans le monde orwellien d’aujourd’hui cache exactement le contraire de ce qu’elles prétendent faire.

Les milliers de milliards de dépenses publiques auxquels nous avons assisté ces dernières années sont l’application pratique de la Théorie Monétaire Moderne (TMM). Cette théorie a surgi de nulle part comme un mème il y a quelques années. Mais elle n’a jamais vraiment pris, peut-être parce que la théorie elle-même est trop scandaleuse et radicale.

La « loi sur la réduction de l’inflation » est l’application pratique de la TMM. Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que les centaines de milliards de dollars que le régime Biden s’est autorisé à dépenser passeront par le haut de l’entonnoir. Tout ira aux personnes qu’ils favorisent, aux projets qu’ils favorisent, et aux idées qu’ils favorisent. Une énorme quantité d’argent est donnée à l’élite et aux personnes qui suivent la ligne.

Mais comment cet immense cadeau est-il censé réduire l’inflation, en théorie?

Selon la TMM, le gouvernement peut contrer les effets de l’augmentation de la masse monétaire en la retirant de l’économie par le biais de taxes. Mais qui va payer ces impôts? Les éléments de la société qui ne sont pas à leur goût. Des personnes qu’ils considèrent comme inutiles, politiquement peu fiables ou déplorables.

Dans le monde d’aujourd’hui, les impôts sont principalement payés par les membres de la classe moyenne. Les personnes des classes inférieures ne paient pas d’impôts sur le revenu. Les impôts ne concernent pas vraiment les classes supérieures, si ce n’est que ce sont elles qui recevront la majeure partie de l’argent de la TMM. C’est la classe moyenne qui sera taxée afin de prélever l’argent qui arrive par le haut de l’entonnoir.

La théorie est que les 400 milliards de dollars autorisés par le projet de loi aboutiront dans la société là où l’élite le prévoit. Puis 400 milliards seront retirés par le biais des impôts des classes moyennes, grâce à la nomination de 87 000 nouveaux agents de l’IRS [NdT. armés]. Voilà exactement ce qu’ils vont faire, et c’est exactement ce que prévoit la TMM.

L’État met de l’argent en haut de l’échelle, dans des secteurs « judicieux », et il extrait de l’économie l’argent des secteurs et des personnes qu’il ne juge pas dignes d’intérêt. C’est la façon catastrophiquement dangereuse par laquelle le gouvernement capture et manipule totalement l’économie. Voilà ce qu’est en réalité la Loi sur la Réduction de l’Inflation, ainsi nommée de façon perverse.

Et ils le feront sans en avoir l’air. C’est diaboliquement intelligent.

International Man: Le gouvernement américain a considérablement épuisé ses réserves stratégiques de pétrole ces derniers temps. Dans le même temps, l’administration Biden a rendu la tâche difficile aux producteurs de pétrole et de gaz aux États-Unis.

Qu’est-ce qui se passe?

Doug Casey: Tout d’abord, je suis opposé à toute réserve stratégique de pétrole gérée par le gouvernement américain. Outre le fait que cela revient à ce que le gouvernement spécule sur les matières premières, cela donne beaucoup de pouvoir supplémentaire à l’Etat et aux bureaucrates qui le contrôlent. Des réserves pétrolières adéquates sont quelque chose que le marché pourrait faire, devrait faire, et ferait – si nous avions un marché libre sans restriction. Ce qui n’est pas le cas.

Les entrepreneurs, les compagnies pétrolières et les spéculateurs privés sont infiniment plus à même de déterminer si le pétrole sera en pénurie ou en surabondance. La dépréciation du dollar par le gouvernement fait du mal au citoyen moyen, mais le citoyen moyen vote. Et il rejette stupidement la responsabilité de l’inflation sur les producteurs de pétrole – les entreprises mêmes qui luttent contre les effets de l’inflation.

Bien sûr, les Bidenistas [NdT. néologisme bâti sur « Biden » et « sandinista », les commandos marxistes du Nicaragua] souhaitent que le prix du pétrole soit aussi bas que possible avant l’élection. Ils se dépeignent comme les gentils et les producteurs de pétrole comme les méchants. Ils tentent de réduire les effets de l’inflation en rendant le pétrole plus disponible. Mais une fois les réserves épuisées, que se passera-t-il?

L’élite déteste profondément les combustibles fossiles. Ils détestent le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium parce que ceux-ci ont donné du pouvoir à l’homme du peuple depuis le début de la révolution industrielle. Ils ne veulent pas voir plus d’énergie produite, ils veulent voir l’énergie conservée, puis allouée selon des critères idéologiques, pas économiques. Mais c’est le marché libre, et non pas eux, qui devrait décider s’il est judicieux de conserver l’énergie ou non.

Ils détestent l’industrie des combustibles fossiles et veulent diriger les capitaux vers les technologies dites vertes, essentiellement le solaire et les éoliennes.

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il n’y a rien de mal à utiliser ces formes dites alternatives de production d’énergie dans certains endroits et à certains moments. Mais en tant que source de production massive d’énergie, elles n’ont aucun sens. Elles sont un désastre en devenir et totalement inappropriées pour une économie industrielle prospère. Ces idiots jouent avec le feu à l’échelle mondiale.

L’agenda du changement climatique est une autre forme de contrôle psychologique de masse. Plus l’élite crée de la peur et de l’hystérie, plus elle a de contrôle. Le peuple, qui a subi un lavage de cerveau, implorera la venue d’un homme fort qui promettra de tout remettre en ordre.

Le fait est qu’il y a de très nombreuses décennies de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergie nucléaire disponibles. Les nouvelles technologies finiront par remplacer la plupart d’entre elles, tout comme le moteur à combustion interne a remplacé le cheval et l’électricité le bois il y a 100 ans. L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous avons manqué de pierres, et l’âge des combustibles fossiles ne prendra pas fin parce que nous aurons épuisé nos combustibles fossiles. Mais essayer de les imposer pour des raisons politiques et idéologiques risque fort de faire s’effondrer complètement l’économie.

International Man: De même, l’Union Européenne met en place des politiques autodestructrices qui menacent de détruire sa sécurité alimentaire et énergétique.

Il semble que les gouvernements occidentaux sabotent délibérément leurs économies. Que se passe-t-il au juste?

Doug Casey: C’est comme si on assistait à la démolition contrôlée d’un bâtiment sous nos yeux. Ces gens ont déclaré la guerre à la civilisation occidentale. La libération des Quatre Cavaliers pourrait provoquer ce qui équivaut à un nouvel âge des ténèbres.

L’élite mondiale se pense vraiment différente, meilleure et plus sage que la plèbe. Ils sont devenus si audacieux qu’ils expliquent en fait ce qu’ils font. Ils croient en l’autoritarisme parce qu’ils pensent qu’ils sont ceux qui devraient être au sommet. Ils ne comprennent pas l’économie, l’histoire, la science ou la technologie, mais ils aiment être au sommet.

Ils tentent de justifier ce qu’ils font. Pour avoir l’air intelligent, ils disent : « Nous allons traverser des périodes inévitablement difficiles. Nous allons avoir des hivers froids. Nous allons avoir des pénuries alimentaires. » Je présume qu’ils peuvent présenter les choses en leur faveur, afin de paraître sages pour avoir perçu ces choses à l’avance et les avoir prédites – mais il est assez facile de prédire quelque chose que l’on cause.

La question est celle de l’effondrement croissant de la civilisation occidentale, que ces gens considèrent comme maléfique. À ce stade, les États-Unis sont le dernier véritable bastion de la civilisation occidentale. Mais les Jacobins contrôlent maintenant l’appareil d’État aux États-Unis, et ils ne lâcheront pas le pouvoir facilement.

L’Europe occidentale a totalement basculé. Elle est totalement contrôlée par l’idéologie socialiste. Il faut donc s’attendre à davantage de contrôles, de lois et de réglementations à l’approche de la gigantesque crise financière et économique qui s’annonce. Ça n’arrivera plus dans un avenir théorique. C’est une question de quelques semaines ou quelques mois.

International Man: Que peut faire le citoyen moyen pour se protéger – et protéger son argent – des conséquences de ces mesures destructrices?

Doug Casey: Au fur et à mesure que la Grande Dépression s’aggrave, l’homme moyen réclamera à cor et à cri que quelqu’un résolve ses problèmes. Le public exigera davantage de contrôles. Environ la moitié du pays a voté pour les Bidenistas, et dans son récent discours, Biden a pratiquement déclaré la guerre à l’autre moitié du pays. C’est comme si Biden avait décidé qu’il voulait, lui aussi, être un président de guerre, comme le criminellement stupide Baby Bush. Sauf que Biden pourrait finir par être un président de guerre civile.

Que peut-on faire face à cela?

On peut tout simplement ne pas jouer le jeu. Comme Timothy Leary [NdT. le « pape du LSD » qui travaillait en fait pour la CIA] l’a dit dans un autre contexte, « Allumez, écoutez, laissez tomber. » Vous pouvez peut-être suivre l’exemple des Amish, mais je ne pense pas qu’ils laisseront qui que ce soit tranquille; au mieux, vous serez laissé pour compte. Ou peut-être pouvez-vous agir comme Rhett Butler dans « Autant en emporte le vent » et vous écarter du chemin des imbéciles.

Une chose semble certaine: nous sommes confrontés à un tournant majeur de l’histoire mondiale. C’est très grave.

Que va-t-il se passer précisément? Que va faire l’élite, et que va faire le public en retour? C’est un jeu de devinettes complexe, comme de prédire le prochain tour d’un kaléidoscope.

Pour l’instant, je parie sur les matières premières en général. Elles sont très bon marché par rapport à tous les autres actifs financiers. Il y aura des pénuries du fait de ce que les élites accomplissent avec des mesures telles que l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et la DEI (Diversité, équité et inclusion) et de leur attitude générale envers le commerce, le capital privé et l’esprit d’entreprise.

Achetez de l’or, de l’argent et de l’énergie, tout en cherchant des endroits avisés pour spéculer. Ils existent.

Tenez compte de l’expression française « sauve qui peut », c’est-à-dire que celui qui peut se sauvera lui-même. Telle est la situation alors que nous nous dirigeons vers un chaos économique, financier, politique et social croissant.

Le chaos à venir, première partie – par John Paul.

Comme promis. La deuxième partie est publiée juste après.

Source.


Traduction

Le chaos à venir

Première partie

John Paul

20 juillet

Les points de données et l’analyse de nombre de mes observations et opinions figurant ici ont été largement couverts dans la plupart des articles intitulés Beyond Mathematical Odds. Je vais écrire un nouvel article de la série Beyond Mathematical Odds qui couvrira une grande partie de ce que je « prévois » et discute ici dans les prochains jours.

Au cas où vous l’ignoreriez, le titre fait référence à l’essai intemporel et génial de Robert Kaplan, The Coming Anarchy.

La démocratie est une bête capricieuse et fragile, soumise aux caprices de la population, et les personnes menacées de pauvreté échangeront la démocratie contre ce que l’adversaire appellera démocratie, qu’il s’agisse d’autocratie ou de « progressisme » (du communisme sous d’autres formes). La majeure partie de la population mondiale n’a pas la capacité cognitive fondamentale de sacrifier ses avantages pour maintenir sa liberté. Plus rares sont ceux qui ont la clairvoyance de penser quelques semaines à l’avance, sans parler des effets de deuxième et troisième ordre, et au-delà. Mais les gens affamés? Ils donneront le pouvoir à quiconque leur fera des promesses vides, car lorsqu’on est affamé, on n’est pas rationnel. La démocratie meurt souvent non pas par idéologie, mais par des estomacs vides.

Les mots « impossible » et « se produire » ont probablement traversé votre esprit et ont été prononcés. Il en est allé de même à d’autres moments de l’histoire. Pour comprendre où je veux en venir, il nous faut d’abord établir quelques repères.

Peu de gens comprennent la complexité en dehors du domaine de la théorie, la complexité est souvent reléguée aux recherches académiques, aussi une partie des objectifs de ce Substack était de rendre progressivement les gens plus attentifs à la façon dont les systèmes complexes fonctionnent, même si vous n’en êtes pas conscient, inconsciemment vous accordez maintenant plus d’attention à l’intrication du système qu’aux événements singuliers. À ce stade, de nombreux lecteurs comprennent comment certains événements peuvent avoir un effet disproportionné sur le système.

Comme dans la nature, où la disparition d’une espèce spécifique d’insecte peut entraîner l’effondrement d’un (petit) écosystème, appelé cascade de coextinction, notre système mondialisé ressemble à un niveau simpliste aux réseaux naturels.

L’un des événements qui a eu un effet disproportionné sur l’ensemble de la planète a été l’interdiction par la Chine des exportations de phosphate, l’un des engrais les plus utilisés sur la planète, à laquelle s’est ajoutée la crainte d’une action similaire de la part de la Russie, qui a également interdit les principales exportations d’engrais l’année dernière, et qui a continué à répondre aux manœuvres géopolitiques occidentales en étendant cette interdiction.

Les gouvernements sont souvent réactifs, et non proactifs, et encore moins capables d’une quelconque forme de prévision. Une planification médiocre, marquée par des modélisations erronées de la part de petites organisations, et des relations incestueuses avec des groupes de réflexion et d’autres organisations, nous ont conduits à la situation actuelle, où les gouvernements, sous l’emprise des entreprises, tentent d’interdire dans la précipitation l’utilisation des engrais. Le gouvernement canadien fait pression dans ce sens depuis des mois, et le gouvernement néerlandais a imposé à la hâte une législation similaire et a récolté en retour la réponse qui convenait. Une révolte populaire.

Accidents, révoltes et soupçons d’écoterrorisme [NdT. ma traduction ici]

Comme je l’ai couvert récemment dans plusieurs articles, de nombreux gouvernements suivant des politiques Vertes et des exigences ESG, que je m’abstiendrai de commenter ici, se sont retrouvés dans des difficultés économiques croissantes, voire se sont même carrément effondrés (Sri Lanka). En l’espace de trois semaines, nous sommes passés de quelques manifestations à près de deux douzaines.

Il n’y a pas si longtemps, le Sri Lanka a reçu l’un des meilleurs scores ESG =)
Des étiquettes antivol allemandes sur le beurre.

La Chine fait face à des paniques bancaires depuis des semaines et lutte contre l’effondrement de son marché immobilier depuis des mois (il s’agit du moteur de la « fausse » économie chinoise, et une grande partie de l’Occident y a fortement investi). L’Europe est maintenant confrontée à une pénurie d’énergie, à des coupures de courant et à la menace d’un hiver rigoureux, ce qui ne devrait pas être un scoop.

Au-delà des probabilités mathématiques – Les ondes de Weimar [Ndt. non traduit]

Dans nombre de mes articles les plus analytiques, j’ai prédit les événements à venir, j’ai dit que l’Europe connaîtrait un rationnement de l’énergie, et peut-être de la nourriture, et cela s’est produit, il y a une grande pénurie d’huile de cuisson dans de nombreux pays, l’inflation se poursuit sans relâche. Et la Russie a complètement arrêté le flux de gaz vers l’Europe pour « maintenance programmée », ce que l’UE considère comme une menace de non-reprise [NdT. il a repris]. En fait, voici un point de référence pour mon argumentaire suivant.

Ça date de début janvier 2022

Les événements de cette semaine ont déjà cimenté le premier et peut-être le deuxième trimestre de l’année. Les effets en cascade sont faciles à suivre rien qu’en lisant ce qui est exposé ici.

D’une part, les difficultés énergétiques de l’Europe, comme nous l’avons souligné précédemment, s’aggravent, et même si l’Europe connaît un hiver plus chaud qui profite à une partie des stocks de GNL [gaz naturel liquide], la pression financière et les politiques de confinement malavisées viennent chercher leur dû.

Les pays européens commencent à décliner sous la lourde pression du sort inévitable de l’EROI [NdT. L’Energy Return On Investment (Eroi) est le ratio entre l’énergie utilisable et celle consommée pour l’obtenir]. Rien ne survit à une énergie coûteuse ou inefficace.

Les événements des quatre dernières semaines ont confirmé ce qui se passera très probablement dans les six à dix prochains mois. À court terme, de nombreux Européens seront confrontés à de nombreuses difficultés, à des pannes d’électricité, à des coupures de courant, à des mesures d’économie d’énergie (euphémisme pour rationnement), l’industrie sera une nouvelle fois touchée, Yara, l’un des plus grands producteurs d’engrais d’Europe, réduira probablement sa production (une nouvelle fois) en raison de la disponibilité et du prix du gaz. La simple exécution du rationnement, qui vise généralement les gros consommateurs (l’industrie), aura un impact important sur l’industrie manufacturière, affectant à la fois l’approvisionnement et d’autres parties de l’industrie elle-même. Le rationnement de l’énergie explique en grande partie pourquoi les problèmes survenus en Chine l’année dernière ont entraîné une cascade d’événements affectant l’industrie mondiale des mois plus tard. Le rationnement en Europe aura un impact similaire, même si ce n’est que pour quelques semaines « seulement ».

Plus tôt cette année, dans mes articles plus longs, j’ai averti que la dynamique non linéaire et les tendances de cette période allaient créer un problème de famine massive dans la région MENA (Middle East Northern Africa – Moyen-Orient et Afrique du Nord), et ce point a été confirmé plus tard par les analyses et les données de l’ONU, et peu après, même des chefs d’État comme Macron ont mis en garde contre cette tendance inquiétante. Aujourd’hui, on attend au moins 20 millions de migrants rien que dans les prochains mois, en raison des politiques désastreuses, des dommages causés par les confinements et des problèmes énergétiques mondiaux.

Dans des circonstances normales, l’Europe serait à peine capable de gérer, d’accueillir et de se permettre 5 millions de migrants, mais sous la pression systémique actuelle, l’Europe ne serait pas capable de gérer 5, et encore moins 20 millions de migrants affamés. Mais 20 millions est une estimation assez prudente, le nombre pourrait être de 50 millions. L’Europe pourrait sombrer dans le chaos le plus total, ou devenir l’otage des pays limitrophes de la région MENA, qui seront eux aussi confrontés à une pénurie de ressources et exigeront des paiements astronomiques sous de nombreuses formes pour ne pas laisser les hordes entrer en Europe. Cela deviendra une question politique mondiale, et c’est une menace continentale, étant donné les circonstances virologiques actuelles…

Il y a maintenant un point de discussion parmi les médias et certaines institutions politiques que « la démocratie est attaquée », précisément à cause de tout ce que j’ai décrit ici, et dans le premier paragraphe de ce texte. La démocratie ne dure que tant que l’on peut se permettre de se nourrir et d’avoir un approvisionnement énergétique suffisant, et à mesure que les perturbations augmentent en intensité et en quantité, les démocraties plient sous leur propre poids bureaucratique. Confrontée à la réalité d’une population privée de nourriture et disposant de peu d’argent, l’UE revient sur certaines de ses sanctions à l’encontre de la Russie, pour tenter d’acheter du carburant et des engrais. Pourtant, les rendements sont déjà compromis (nous en parlerons dans le prochain numéro, ne vous inquiétez pas).

Ai-je mentionné qu’il y a des discussions entre les propriétaires d’usines chinoises qui reçoivent l’ordre du gouvernement de convertir leurs usines pour produire des équipements de guerre? Comme je l’ai dit dans l’article sur les révoltes ci-dessus, la Chine est susceptible d’envahir Taïwan cette année, et tout ce qui précède les points de données dans cet article l’indique, la fuite des données d’identification de plus d’un milliard de personnes ne fait que le confirmer.

Les tendances actuelles du climat, quelle qu’en soit la source, alimentent les discussions sur le « tout climat » dans de nombreux pays, et comme je l’ai couvert plus tôt et superficiellement sur mon Twitter, l’écoterrorisme n’est pas seulement une réalité, mais un problème croissant depuis une décennie, et vous pouvez vous attendre à ce que des incendies plus importants et de très grande ampleur commencent à se produire dans le monde industrialisé au cours des prochains mois lorsque tout sera sec, parmi d’autres formes de perturbation, car des activistes détraqués pensent que les choses n’avancent pas « assez vite ».

Tout cela pour dire qu’à court terme, il n’y aura pas de stabilité, les tendances inflationnistes persistent même avec la destruction de la demande, et les tendances perturbatrices continues ne garantissent qu’un faible répit pour le bon fonctionnement de notre système mondialisé. Si le monde s’arrêtait maintenant, et si les gouvernements devenaient totalement compétents ou cessaient d’exister, les événements se dérouleraient à peu près de la même manière.

La deuxième partie contiendra suffisamment de données et de sources pour que vous compreniez mes opinions et mon analyse/prévision partielle sur ce sujet. Je recommande vivement à mes lecteurs européens d’envisager sérieusement de penser à l’avenir et d’adopter une « mentalité de préparation », dans le seul but d’être prêts lorsque « l’impensable » se produira. Il n’y aura pas assez de nourriture pour nourrir la planète entière, l’inflation alimentaire n’est PAS aussi grave maintenant qu’elle le deviendra, les problèmes énergétiques sont loin d’être terminés, ils font l’objet d’un énorme conflit politique entre différentes factions de la haute société, l’Europe rationne déjà l’énergie et le carburant se fait rare.

Dans une moindre mesure, la même chose s’applique aux Américains, aux Canadiens et aux autres pays, car plus les systèmes complexes commencent inévitablement à tomber en panne, plus ils deviennent chaotiques – pas étonnant que la complexité en tant que domaine universitaire ait commencé avec la « théorie du chaos ». La guerre ukrainienne ne sera pas la dernière guerre que nous verrons, et si certains pays sont suffisamment désespérés, ils pourraient déclencher un conflit pour de multiples raisons, toutes basées sur la seule réponse émotionnelle humaine.

Un certain nombre de mes articles précédents contiennent le cadre nécessaire pour vous permettre de comprendre ce qui va se passer, et comment les choses pourraient (vont) se dérouler. Après avoir lu celui-là, dites-moi, qu’est-ce qui a changé? C’était il y a 4 mois, et si quelque chose, la dynamique actuelle est en passe de rendre les choses bien pires.

Comme je vous en avais averti plus tôt cette année. Il y avait une nuée de cygnes noirs en route, et ils nous bombardent maintenant en piqué.

Au-delà des probabilités mathématiques VIII – Plein pot et vers l’abîme

Vous devriez également prêter une attention toute particulière à mes remarques finales qui figurent ici… [NdT. que je traduis juste sous le lien]

Au-delà de la probabilité mathématique – La guerre hybride

L’Occident tout entier, le Tiers-Monde et l’OTAN, ses alliés, sont incroyablement mal préparés à mener des guerres telles qu’elles sont menées actuellement et depuis 18 mois. Je ne commenterai même pas le chemin actuel et suicidaire que prend l’armée américaine, et je ne parle pas de politique identitaire.

S’il y a un conflit en Ukraine, vous feriez mieux de prier Dieu pour que les Russes ou d’autres acteurs étatiques aient plus de moralité que moi. Compte tenu de la campagne de vaccination actuelle, il est facile, rapide et bon marché d’anéantir toute force active dans un conflit. Il suffit de prendre quelques bidons de… quelque chose. Et ce ne serait pas considéré comme une attaque biologique, car il y a une législation à ce sujet. La guerre du futur n’est-elle pas magnifique?

Je vous laisse avec deux citations.

un « tourbillon de violence », une dévastation surprise et gratuite qui est plus motivée par la rage que par un plan précis.

Vous savez ce qui est cool avec la technologie, la guerre hybride et le monde post-pandémique? Tout le monde peut s’y engager, et les joueurs fantômes sont, littéralement, partout. Décentralisés.

Je vais faire écrouler tout ce putain de temple malade sur ta tête. Ça va être Biblique.

Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !


Texte original

The Coming Chaos

Part 1

John Paul

Jul 20

Data points and analysis of many of my observations and opinions here have been covered extensively in most of the pieces titled Beyond Mathematical Odds. I will write a new Beyond Mathematical Odds that cover much of what I am “forecasting” and discussing here in the next few days.

If by any chance you are not aware, the title is a reference to the timeless, amazing essay The Coming Anarchy by Robert Kaplan.

Democracy is a fickle and fragile beast, at the whims of the population, and people under the threat of poverty will trade democracy, for whatever the adversary labels as democracy, be it autocracy, “progressivism” (communism by other means). Most of the world lacks the basic cognitive capacity to sacrifice amenities to maintain freedom. Fewer even the foresight to think a few weeks ahead, let alone second, third order effects, and beyond. Starving people though ? They will give power to anyone who feeds them empty promises because when you are starving, you are not rational. Democracy often dies not by ideology, but by empty stomachs.


The words impossible and happen probably crossed your mind and were spoken. The same happened other times in history. To understand where I am going, first, we need a few points.

Few people understand complexity outside the realm of theory, complexity is often relegated to academic pursuit, so part of the efforts of this Substack was to slowly make people more observant of how complex systems works, even if you were not aware, subconsciously you now pay more attention to the intricacy of the system, than to singular events. At this point, many of the readers understand how certain events can have a disproportional effect on the system.

Like in nature, where the loss of specific species of insect can lead to the collapse of a (small) ecosystem, named coextinction cascade, our globalized system resembles natural networks at a simplistic level.

One of the events that had a disproportional effect on the whole planet was China’s ban on phosphate exports, one of the most used fertilizers on the planet, compounded by a similar fear from Russia, which also banned major fertilizer exports last year, and kept responding to Western geopolitical moves by extending said ban.

Governments are often reactive, not proactive, let alone attempting any form of foreseeing, poor planning riddled with wrong modeling by small organizations, and incestuous relationships with think tanks and other organizations got us to our current predicament. Where governments, let by corporate capture attempt to rush the ban of fertilizer use. The Canadian government has been pushing this one for months, and the Dutch government rushed similar legislation and got a proper response in return. Popular Revolt.

Accidents, revolts and hints of ecoterror

As I covered recently in quite a few pieces, many governments following Green policies and ESG demands, which I will abstain from commenting on here, found themselves in growing economic difficulties, or outright collapse (Sri Lanka). In the span of 3 weeks, we went from a few protests to almost 2 dozen.

Sri Lanka was given one of the highest ESG scores not long ago =)
German antitheft tags on Butter.

China has been facing bank runs for weeks and fighting the collapse of its real estate market for months (it is the engine of China’s “fake” economy », and a lot of the West is heavily invested in it). Europe is now facing energy shortage, blackouts, and the threat of a severe winter, and this should not be news.

Beyond Mathematical Odds – The Weimar vibes

In many of my more analytical pieces, I forecasted events coming down now, I did say Europe would experience rationing of energy, and possibly of food, and this came to pass, there is a big shortage of cooking oil in many countries, inflation runs unabated. And Russia completely stopped gas flows to Europe for “programmed maintenance”, which the EU sees as a threat of never coming back. In fact, here, is a reference point for my following argument.

From early January, 2022.

Events over the last 4 weeks cemented what will most likely happen in the next 6 to 10 months. In the short-term, many Europeans will be faced with a lot of hardships, brownouts, blackouts, measures to conserve (semantics for rationing) energy, the industry will be affected once again, Yara one of Europe’s biggest fertilizer producers will probably cut production (again) because of gas supply and prices. Merely executing rationing, usually aimed at big consumers (industry) will have a big impact on manufacturing, affecting both supply and other parts of the industry itself. Rationing energy is another big part of why the problems in China last year led to a cascade of events affecting the global industry months later, rationing in Europe will have a similar impact, even if it is for a few weeks “only”.

Earlier this year, in my longer pieces, I warned that the non-linear dynamics and the trends back then would create a massive famine problem in MENA (Middle East Northern Africa), and this point was later confirmed by UN analysis, data, and soon after even head of states such as Macron was warning of this concerning trend. Now they expect at least 20 million migrants in the next months alone because of disastrous policies, damage from lockdowns, and the global energy woes.

Under normal circumstances, Europe would barely be able to deal with, accommodate, and afford 5 million migrants, but under the current systemic pressure, Europe would not be able to deal with 5, let alone 20 million starving migrants. But 20 million is a fairly conservative estimation, the number could be as high as 50 million. Europe could fall into complete chaos, or become a hostage of bordering countries with MENA, as they will too face resource scarcity, and demand astronomical payments in many forms over not letting the hordes get into Europe. This will become a global political issue, and it is a continental threat, given the current virological circumstances…

There is now a talking point among the media and certain political institutions that “democracy is under attack”, precisely because of everything I described here, and in the first paragraph of this text. Democracy only last as long as you can afford food and have a sufficient energy supply, as disruptions grow in intensity and quantity, democracies will buckle under their own bureaucratic weight. Faced with the reality of a population without food, with little money won’t go down easy, the EU is now reverting some of its sanctions on Russia, to attempt to buy fuel and fertilizers. Still, yields are already compromised (will cover in the next one don’t worry).

Did I mention there are talks among Chinese factory owners on orders from the government that they must convert their factories to produce items of war ? As I said in the revolts piece above, China is likely to invade Taiwan this year, and everything before the data points in that piece pointed towards it, the ID leak of over a billion people just solidified it.

Current trends in climate, regardless of where its source is are fueling talks of Climate everything in many countries, and as I covered earlier and superficially on my Twitter, Ecoterrorism is not only a thing, but a decade-old growing problem, and you can expect bigger, massive fires to start happening in the first world the next months when everything gets dry, among other forms of disruption as unhinged activists don’t think things are moving “fast enough”

All this to say, short-term there will be no stability, the inflationary trends persist even with demand destruction, and the continuous disruptive trends do all but guarantee little reprieve of proper functioning of our globalized system. If the world stopped right now, and governments achieved complete competency or ceased to exist, events would pretty much happen in almost the same manner.

Part II will have enough data points, and sources so you understand my opinions and partial analysis/forecast on this one. I highly recommend my European readers to seriously consider thinking way ahead, and adopting a “prepping mindset”, for the sole purpose of being ready when the “unthinkable” happens. There will not be enough food to feed the entire planet, food inflation is NOT as bad as it will get, the energy woes are far from over, are a huge political dispute between different factions of upper society, Europe is already rationing energy and fuel is getting scarce.

To a lesser degree, the same applies to Americans, Canadian, and elsewhere, as complex systems inevitably begin cascading into failure, the more chaotic they become, no wonder Complexity as an academic field started with “Chaos Theory”. The Ukrainian war won’t be the last war we see, and if certain countries get desperate enough, they might instigate conflict for multiple reasons, all based on nothing but human emotional response.

Quite a few of my earlier pieces, have the necessary framework for you to understand what is about to happen, and how things might (will) play out. After reading that one, tell me, what changed ? That was from 4 months ago, if anything the current dynamics are about to make that look good.

As I warned earlier this year. There was a flock of black swans coming, and they are dive bombing us.

Beyond Mathematical Odds VIII – Full-bore and Into the Abyss

You should also play very close attention to my closing remarks here…

Beyond mathematical probability – Hybrid war

A very big thank you to all supporters here and those who use KoFi =) !

Non-essentiels.

[revu et augmenté le 17/08]

Préambule

Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.

Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.

Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.

Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.

Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.

Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.

En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.

C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.

Deux ans de blog

Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.

Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.

Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».

J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.

Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.

Covid

Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.

  1. Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
  2. Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
  3. La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
  4. Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
  5. Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
  6. Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
  7. Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
  8. Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
  9. Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
  10. Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
  11. Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
  12. Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
  13. Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
  14. Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
  15. Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
  16. A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
  17. La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
  18. Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.

Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.

Energie

L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.

Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.

Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.

Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.

Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».

L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.

La catastrophe

[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]

Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.

En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.

Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.

Pas comme on veut nous l’imposer.

L’ancien Monde

On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.

Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…

Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.

Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.

Le nouveau Monde

Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.

L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.

On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.

Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.

Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.

Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.

Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.

La Banque

« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »

Gutle Schnaper Rothschild

C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.

La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.

L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.

Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.

Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.

Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.

Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.

Ce ne seront pas les seuls.

Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.

On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.

We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.

It was fun while it lasted.

https://sagehana.substack.com/p/turbo-cancer-it-feels-like-im-watching/comment/8111050

Pourquoi?

L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.

The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.

https://off-guardian.org/2022/03/25/two-weeks-to-flatten-the-world/#comment-494956

La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.

Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.

Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.

C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.

Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.

Conclusion

Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.

Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.

Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.

C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.

Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.

Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.

Les rituels ne font que commencer.

Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.

Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.

C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.

[…]

Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.

Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.

Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.

Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.

Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.

Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.

Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.

Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.

Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.

Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.

Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.

[…]

Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.

Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.

[…]

Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.

Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.

C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.

L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.

Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.

Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.

Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.

Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.

Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.

Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.

Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.

Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.

A bientôt.

La nouvelle la plus importante jamais rapportée – par Jeff Childers.

Je vais parfois piocher dans le billet quotidien que Jeff Childers publie sur son Substack. Jeff fait ici du bon boulot – si ce n’est qu’il est dupe de l’arnaque du nucléaire militaire, sujet sur lequel vous lirez bientôt ma traduction de l’article de Miles Mathis déjà mentionné sur ce blog, et qu’il devrait également s’intéresser aux textes de loi américains qui légalisent la guerre biologique contre ses propres citoyens et ceux du monde entier, voir mes deux récents articles ici et ici.

Source.


🔥 L’histoire qui suit pourrait bien être la nouvelle la plus importante que j’ai jamais rapportée, et je ne pense pas exagérer. La nouvelle est que la vice-présidente de la Douma d’État russe (Congrès) Irina Yarovaya a fait le point hier sur l’enquête officielle de la Russie sur les laboratoires microbiologiques américains en Ukraine.

Ce que disent les Russes n’est pas très flatteur. Et ils affirment avoir une montagne de preuves. Jusqu’à présent, les États-Unis n’ont daigné répondre à aucune de ces allégations extrêmement graves.

Rappelez-vous qu’en mai dernier, les Russes ont présenté des preuves au Conseil de Sécurité de l’ONU, arguant que les États-Unis avaient développé – ET TESTÉ – des armes biologiques illégales en Ukraine, accusant notamment les trois dernières administrations Démocrates de travailler avec George Soros, Bill Gates et les grandes entreprises pharmaceutiques pour violer des traités, développer des technologies d’armement illégales, libérer des armes biologiques en Ukraine, tester ces armes sur des soldats et des malades mentaux et, surtout, infecter le peuple et les cultures agricoles russes.

Plus précisément, les Russes ont identifié une étonnante liste d’individus et de groupes clés qui seraient à l’origine de la conspiration:

  • Le *Parti Démocrate National*
  • *Barack Obama*
  • *Hilary Clinton*
  • *Joe Biden*
  • *George Soros*

Je n’invente rien. C’est ce que disent les Russes. Un magnifique diagramme montre tous les acteurs présumés et va bien au-delà de ceux nommés ci-dessus, en y incluant Pfizer, la Fondation Bill et Melinda Gates, et d’autres.

Les Russes accusent les Démocrates de haut niveau d’avoir facilité la recherche illégale à des fins militaires en collaboration avec les grandes entreprises pharmaceutiques, mises à contribution lors de chaque test et de chaque fuite pour mettre au point des traitements lucratifs contre les nouvelles maladies. En retour, ont affirmé les Russes, les grandes entreprises pharmaceutiques ont versé des sommes énormes aux Démocrates en tant que contributions électorales, créant ainsi une boucle de rétroaction virale sinistre et démoniaque.

Les médias grand public américains – qui se sont jetés avec fureur sur l’histoire inventée du Russiagate et qui, pendant des semaines, ont relayé à en perdre haleine des allégations infondées contre Brett Kavenaugh – ont complètement ignoré les accusations incroyablement sérieuses des Russes, les rejetant en bloc en les qualifiant de « désinformation russe », qui ne valent même pas la peine d’être mentionnées. L’administration Biden a même essayé de mettre en place un « conseil de gouvernance de la désinformation » dirigé par un ancien collaborateur de Zelensky, dans le but apparent de verrouiller encore davantage l’information.

La semaine dernière, les Russes ont annoncé qu’ils avaient l’intention de publier prochainement – avant les élections de mi-mandat – un rapport complet sur le programme américain de laboratoires microbiologiques, et hier, comme je l’ai dit, la présidente Yarovaya a fait le point sur la situation devant la Douma, ou assemblée législative russe.

🔥 Yarovaya a entamé ses commentaires hier comme suit:

« Comme preuve aujourd’hui, la commission parlementaire peut déjà présenter des faits selon lesquels les laboratoires biologiques supervisés par le Pentagone sur le territoire de l’Ukraine ne répondaient pas aux critères de sécurité. Dans leur mode d’activité actuel, ils constituaient et constituent encore une menace colossale pour les citoyens ukrainiens et pour le monde entier.

L’installation n’était pas seulement peu sûre. Malgré le fait qu’ils travaillaient avec des virus et des agents pathogènes dangereux, ils connaissaient aussi des fuites. Il est fort probable que cela explique la multiplication des épidémies en Ukraine.

Mais le plus probable, c’est que ceux qui ont créé ces laboratoires tenaient à s’assurer qu'[ils] n’étaient pas suffisamment protégés, non seulement pour des raisons de corruption, mais aussi dans le but de réaliser une expérience grandeur nature; pour de cette manière surveiller quelle serait la réaction de la population, quel serait le taux de mortalité, quelles seraient les conséquences. »

En d’autres termes, les Russes disent que les États-Unis ont été INTENTIONNELLEMENT négligents. L’idée serait que les États-Unis pourraient délibérément laisser échapper des agents pathogènes et se cacher ensuite derrière l’excuse que ce n’était qu’un accident, parce que chacun sait que les laboratoires sont très peu fiables. Un peu comme lorsque votre enfant agite les bras comme un fou et qu’il frappe « accidentellement » son petit frère sur le nez. Désolé, pas désolé!

La théorie des Russes semble ridicule sauf si on examine le cas de Wuhan. Le Département d’État a publié à partir de 2018 une série de rapports sur le fait que le laboratoire de microbiologie de l’Institut de Virologie de Wuhan était très peu sécurisé et mal géré. Et rien n’a été fait à ce sujet. Puis le virus Covid a « accidentellement » fuité et a bouleversé le monde. Ces rapports du Département d’État ont donc été rétrospectivement très utiles, en détournant les soupçons du fait que la fuite du virus était intentionnelle.

C’était juste un accident.

Les Russes ont également allégué que les coupables américains se réfugiaient derrière la « recherche sur les animaux », la greffe génétique de capacités d’infection humaine sur des virus animaux existants leur permettant de revendiquer des origines naturelles pour les microbes nouvellement développés. Comme avec le Covid. Ou la variole du singe.

Si c’est vrai, cela donnerait une explication à tous les laboratoires de « recherche vétérinaire » que les États-Unis ont construits dans tous ces pays du tiers-monde qui manquent de surveillance ou de contrôle efficace et où les régulateurs, quand il y en a, regardent ailleurs lorsque les circonstances le demandent. Et probablement pour pas cher.

Mme Yarovaya a déclaré que le résultat de toute cette négligence intentionnelle a donné lieu à « des situations imprévues dans le monde entier ». Elle a pointé du doigt les États-Unis pour l’épidémie de variole du singe. « Il faudrait faire une recherche dans les tubes à essai des laboratoires américains sur tout ce qui concerne le coronavirus, la variole du singe », a-t-elle déclaré.

Par une coïncidence totalement aléatoire, le même Institut de Virologie de Wuhan où le Covid a été mis au point menait également des expériences sur la variole du singe.

Bon.

🔥 Du fait que les Russes citent des individus spécifiques, on peut penser qu’ils ont l’intention de lancer une plainte pénale internationale de type Nuremberg, conformément aux souhaits de tant d’Américains. Il semble également que les Chinois se rangent du côté des Russes. Les Chinois ont de bonnes raisons de se ranger du côté des Russes.

Un article publié en 2017 dans le Journal of Health Security s’intitule « Taiwan’s Public Health National Laboratory System: Success in Influenza Diagnosis and Surveillance » [Système de laboratoire national de santé publique de Taïwan: une réussite en matière de diagnostic et de surveillance de la grippe]. Il inclut quelques statistiques intéressantes.

Taiwan est à peu près aussi peuplé que l’État de Floride. L’article rapporte que, pour quelque raison, le pays compte « 1.251 laboratoires microbiologiques dans un système à plusieurs niveaux qui répond aux besoins médicaux, agricoles, alimentaires et environnementaux. » Ça fait beaucoup de laboratoires de microbiologie; ça équivaut à 18 laboratoires de microbiologie pour chaque comté de Floride.

Selon l’article, Taiwan a « un laboratoire national BSL-4 dans le nord de Taiwan, affilié au Centre Médical de la Défense Nationale ». En d’autres termes, il est militaire. Il y a également 31 « laboratoires nationaux » qui « servent de centres de référence dans les domaines de la virologie, de la bactériologie, de la parasitologie, de la mycologie et de la biologie des vecteurs ».

La biologie vectorielle est l’étude des porteurs, comme les tiques et les moustiques, qui peuvent transmettre des maladies infectieuses à l’homme.

Les allégations russes, et la justification qu’elles apportent à l’invasion de l’Ukraine, fournissent également une justification parfaite à une invasion chinoise de Taïwan.

Dans son dernier article sur Substack, le Dr Naomi Wolf, qui a dirigé l’effort de crowdsourcing de l’examen du dumping des documents de Pfizer, affirme avoir découvert des informations montrant que Pfizer appartient en partie au Parti Communiste Chinois, ou du moins que le PCC est propriétaire d’un important fabricant du médicament à ARNm.

Selon Wolf, son projet l’a convaincue que nous sommes déjà en guerre, mais que nous ne nous en rendons pas encore compte. Facing the Beast – Outspoken avec le Dr Naomi Wolf. [NdT. flûte, encore un truc à traduire]

🔥 Toutes ces allégations – complètement ignorées par les médias institutionnels – sont incroyablement sérieuses. Les Russes accusent les États-Unis d’une attaque aux armes biologiques de destruction massive. La politique officielle des États-Unis dit depuis longtemps qu’une attaque aux armes biologiques est équivalente à une attaque nucléaire, et justifierait une réponse nucléaire.

Peu importe qu’ils aient ou non raison. Les Russes semblent croire qu’ils disposent d’une justification légale à riposter contre les États-Unis avec des armes de destruction massive. Et ils étayent leurs arguments en s’appuyant sur un grand nombre d’affaires louches auxquelles se livrent les États-Unis et leurs alliés de l’État profond.

Ce serait vraiment le moment pour le gouvernement américain de s’exprimer et de se montrer totalement transparent sur le but légitime de tous ces laboratoires. En supposant qu’il y AIT un but légitime.

Mais les coupables, qui qu’ils soient, préfèreront certainement risquer une guerre nucléaire pour protéger leurs secrets si la moitié seulement de ce que disent les Russes est vrai. Donc, consciemment ou non, nous sommes tous impliqués dans un jeu mortel de poule mouillée nucléaire. [NdT. le jeu de la poule mouillée est un jeu théorique qui décrit généralement deux joueurs se dirigeant l’un vers l’autre. Si les joueurs continuent sur le même chemin, ils se heurtent l’un à l’autre; si l’un fait une embardée et pas l’autre, celui qui fait l’embardée « perd » et est considéré comme la poule mouillée, tandis que le deuxième joueur, implicitement plus courageux, gagne.]

Et notre conducteur est Joe Biden.

Quoi qu’il en soit, il semble de plus en plus probable que Naomi Wolf ait raison, que la Troisième Guerre mondiale ait déjà commencé il y a plus de deux ans, en janvier 2020, avec le Covid. Nous pensions tous que la Troisième Guerre mondiale serait menée sous la forme d’une guerre thermonucléaire mondiale. Mais ce style de guerre est tout simplement trop coûteux, alors la guerre a évidemment évolué, ou muté. L’arsenal de cette guerre mondiale semble en fait être à base d’armes biologiques – et de leurs thérapies obligatoires.

Nouvelles en vrac, édition internationale.

Tout va parfaitement bien et ira encore mieux demain, hormis quelques détails mineurs.

Shangaï, c’est fini (et dire que c’était le sujet de mon prochain article).

En fait, non.

Ce n’est pas du tout fini, contrairement à ce que vous aurez lu récemment un peu partout ailleurs, sauf sur l’excellent Covidémence, qui fait le boulot et dont je reparle un peu plus loin (en bien). Même le Substack le plus pointu sur la Chine (l’auteur parle le mandarin) est un peu dans le flou. Heureusement, votre dévoué blogger écoute au boulot dans son lecteur mp3 le meilleur podcast de l’Univers, qui reçoit des rapports de terrain (boots on the ground reports) de ses producteurs/auditeurs, dont l’un réside à Shangaï. Lecture ici, à partir de 2:32:37, du rapport qui figure également dans les shownotes sur cette page (cliquer sur China) et dont voici la traduction:

Voici les dernières nouvelles de Shanghai
(1) À partir du 1er juin 2022, Shanghai a mis en place la règle d’obligation de « se faire tester toutes les 72 heures ». Les résultats étaient prévisibles.
(a) certaines personnes ont été testées positives, le code QR de leur téléphone est devenu rouge – elles ne pouvaient donc entrer dans aucun établissement public, centre commercial, magasin, etc.
(b) nous avons des amis, et connaissons des familles des camarades de classe de ma fille, qui ont été reconfinées, à l’intérieur de leur immeuble ou de leur complexe d’appartements ou de copropriétés, en raison de leur proximité avec QUELQU’UN d’autre qui a été « testé positif ».
(c) pendant les DEUX premiers jours d' »ouverture », les « stations de dépistage » ont été submergées par une forte demande – et par de longues files d’attente (45 à 60 minutes). Cependant, à l’heure actuelle, parce que les gens craignent un risque de « contact Covid » dans la file d’attente, qui ferait passer leur code au ROUGE, un nombre moindre de personnes se présentent aux stations de dépistage publiques (qui sont GRATUITES).
(d) Il existe maintenant un système de dépistage à DEUX niveaux. Les gens qui ont de l’argent vont dans des hôpitaux privés (ils paient 180 RMB, soit environ 25 dollars US, pour un test valable pendant 72 heures), en partant du principe que les « bonnes personnes » ont toujours un test négatif, c’est-à-dire qu’ils courent moins de risques de fréquenter les mauvais « Sneetches » [NdT. personnages issus d’un conte du Dr Seuss]; et dans les complexes plus riches, comme le mien, l’association de logement a passé un contrat avec la ville pour obtenir un centre de dépistage dans notre enceinte, qui est limité à nos résidents.
ET MAINTENANT …
(2) à partir du samedi 11 juin 2022, la ville commence un confinement  » tournant  » – différents quartiers de la ville seront fermés – personne ne pourra entrer ou sortir. Tout le monde sera soumis à un prélèvement (prélèvement de gorge) pendant 3 à 5 jours. C’est la politique du ZERO Covid, appliquée au niveau des sous-districts.
(3) AUCUNE personne de Shanghai n’est autorisée à voyager dans les provinces voisines – et si elle est autorisée à descendre d’un train, elle devra se soumettre à une quarantaine de deux semaines dans l' »hôtel Covid » local.
(Et n’oubliez pas que Shanghai a un taux de vaccination de 90 % (2 injections); et qu’environ 67 % ont fait 3 injections).
D’un autre côté
(4) Les restaurants et la livraison de nourriture à Shanghai ont repris – mais qui sait pour combien de temps.
(5) Les supermarchés ordinaires sont ouverts et reçoivent des livraisons de l’extérieur – les yaourts sont de retour, les fromages et les viandes importés garnissent les rayons. Les produits locaux sont également de retour – depuis des semaines, il n’y avait plus de carottes, de patates douces ou de mangues sur les marchés. TOUT est rentré dans l’ordre.
(6) Les frais de taxi ont augmenté d’environ 50% pour les trajets de plus de 20 minutes.
(7) En gros, TOUT LE MONDE, partout, porte un masque – en faisant du vélo, en conduisant un scooter, seul dans une voiture, en promenant son chien. C’est pitoyable. La folie est générale.

L’expérience chinoise se poursuit donc en grandeur nature, contre toute forme bon sens et de logique – à moins que ce soit de l’humour chinois. Heureusement, quelqu’un a l’explication.

Les Russes arrivent!

C’est officiel… ou alors les Chinois. Ou les deux. C’est le toujours très posé (mode sarcasme) Mike Adams, le fondateur de Brighteon, qui relaye ici l’information tirée d’une interview d’un certain M. Wang – dont on donne pas le prénom mais qui pourrait être Long, les anglophones apprécieront ce gag désopilant.

Résumé des points de l’interview par Mike Adams:

– La Chine finance la guerre de la Russie en Ukraine. (Rien que ce point est déjà très choquant).
– La Chine a utilisé les faux confinements covid pour vider les rues afin de déplacer efficacement les équipements militaires dans les grandes villes chinoises en vue des attaques contre les États-Unis / charger des navires avec du matériel militaire, etc. [NdT. parce que évidemment les Etats-Unis ne disposent pas de personnel qualifié pour analyser les images par satellite]
– Les équipements militaires sont déguisés en équipements d’intervention en cas d’épidémie, tels que des ambulances ou des véhicules de santé publique.
– L’APL utilise des fréquences de communication civiles plutôt que des fréquences militaires afin de déjouer les capacités de surveillance militaire des États-Unis. [NdT. parce que évidemment les Américains sont trop stupides pour espionner les fréquences civiles]
– La Chine prévoit de bloquer Taïwan plutôt que de l’envahir dans un premier temps. Ce blocus empêchera Taïwan de recevoir de la nourriture, du carburant, des médicaments et une aide militaire. Taïwan se rendra plus tard, après la défaite des États-Unis, selon le plan du PCC. [NdT. j’ai un article intéressant de John Paul sur la situation Chine/Taiwan, que je traduirai si j’ai le temps]
– Une fois Taïwan bloquée, la Chine utilisera la « guerre sans restriction » et le « chantage nucléaire » pour tenter d’isoler les États-Unis tout en essayant de contrôler les sphères politiques du Japon, de Taïwan et de la Corée du Sud, en affirmant son contrôle sur leurs exportations et en refusant ainsi ces exportations aux États-Unis. Cette manœuvre, si elle réussissait, ferait s’effondrer l’économie américaine pratiquement du jour au lendemain. La chaîne d’approvisionnement en pièces détachées, en composants électroniques et en biens de consommation serait immédiatement interrompue.
– La « guerre sans restriction » comprend des cyberattaques, des attaques financières telles que la mis au ban du dollar et la vente de toute la dette du Trésor américain, des attaques à l’arme biologique, des attaques de guerre d’information et même des attaques par impulsion électromagnétique visant à désactiver le réseau électrique américain.
– Les meilleures troupes militaires de la Russie n’ont pas été déployées en Ukraine mais sont positionnées pour une guerre contre les États-Unis et le Canada. Cela signifie que la Russie a réservé ses troupes les plus performantes pour la véritable guerre contre les États-Unis.
– La Russie n’a pas encore utilisé ses armes les plus puissantes en Ukraine, qui pourraient être déployées contre les États-Unis: 1) sa flotte de sous-marins à capacité nucléaire, et 2) des missiles balistiques intercontinentaux (MBCI) tels que le système Sarmat-II qui transporte 10 à 15 MIRV (véhicules nucléaires de rentrée) et peut échapper aux capacités anti-MBCI des États-Unis.
– La Chine fabrique des armes pour la Russie dans une usine qui se présente comme « une subdivision de la société Norinco » (China North Industries Corporation). Il s’agit d’un autre moyen pour la puissance économique de la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie.
– Une fois l’appareil d’état américain destitué par les forces d’invasion, le Président Biden sera exposé à la foule dans son plus simple appareil, coiffé d’un entonnoir. C’est Matthew Ehret qui sera nommé Premier Ministre du Canada et Lauren Katlin première Présidente des Etats-Unis.

Ok, j’avoue, c’est moi qui ai ajouté le dernier point.

Outre le côté hautement ridicule de ces révélations, la question serait, pourquoi quiconque se donnerait-il la peine d’envahir les Etats-Unis et l’Europe alors que la manière la plus sûre – et la plus économique – de les détruire serait de les laisser faire. L’Occident n’a aucun besoin de la Chine ou de la Russie pour imploser. VonderLeyen, Macron, Biden, Trudeau et leurs acolytes se débrouillent très bien tout seuls. Enfin, presque. Même si les menaces (article payant) de représailles militaires de Poutine ne se concrétisent pas, vu le volume d’armes de guerres prélevées sur les « dons » à l’Ukraine à vendre sur le Dark Web et le risque beaucoup plus réaliste de se voir couper le gaz russe, le niveau de violence criminelle en Europe pourrait bien grimper assez vite et assez haut. Un peu ce que prévoit Gonzalo Lira, sauf qu’il appelle ça indûment une « guerre civile ».

Gonzalo Lira

J’ai un peu laissé tomber ses vidéos ces derniers temps, avec l’intention de revenir sur certains points sous forme de résumé (voir ma remarque en début de cet article). Je suis d’autant plus allergique au format vidéo que dans son cas, ça signifie se farcir quotidiennement un quart d’heure d’un type très arrogant qui tente de camoufler sa calvitie sous une casquette de d’jeun. Encore un gauchiste qui veut se faire passer pour un homme de droite. Mais bon, Serge de Beketch n’est plus parmi nous, et il n’en reste plus beaucoup pour prendre la relève de sa manière d’appeler un chat un chat.

Après plusieurs semaines de bavardage dans sa cuisine, Gonzalo Lira en arrive plus ou moins à mi-chemin de l’analyse que j’avais faite ici le 23 janvier de cette année, c’est à dire un mois avant le début de l’opération militaire en Ukraine. En résumé, l’OTAN va se désintégrer et l’Europe va souffrir cruellement d’avoir compromis ses relations commerciales avec la Russie. M. Lira évoque le fait – ou plutôt la rumeur – qu’une faction en Europe, qui ne fait pas partie de la majorité actuellement au pouvoir, est en train de négocier l’après-victoire russe, pour tenter de sauver le continent de la misère et du chaos. Il évoque parallèlement la possibilité d’une révolution des ventres vides en Europe dès la fin de cette année, évidemment aggravée par la pénurie d’énergie (programmée) qui privera une partie du peuple du minimum vital, notamment de chauffage – bref, des événements que j’annonce depuis deux ans sur ce blog. Il prévoit aussi une aggravation des mesures désespérées d’une élite qui n’a plus rien à perdre devant le crash imminent du système.

Comme je l’ai maintes fois répété, il n’y aura aucune révolution. Les pitoyables revendications d’un peuple à peine capable d’une vague réaction poujadiste seront aussitôt tuées dans l’oeuf. Pour une analyse très éclairée de l’état mental du peuple français (et d’autres), je vous renvoie vers l’excellent site de Nicolas Bonnal, qui a le bagage culturel nécessaire et trouve encore en lui la ressource de haranguer une plèbe en perdition totale.

M. Lira prévoit aussi qu’en cas d’intégration de la Finlande et de la Suéde à l’OTAN, la Russie s’emparerait militairement de ces deux pays, sans effort et avec beaucoup moins de précautions que celles prises vis-à-vis du peuple ukrainien. L’OTAN soit n’interviendrait pas, soit se ferait immédiatement ratatiner. En ce qui concerne l’Australie, il qualifie de manoeuvre suicidaire sa manoeuvre autoritaire de revendication des Iles Salomon vis-à-vis de la Chine.

Volontairement ou non, M. Lira reste prisonnier de sa lecture binaire des événements et s’en tiendra probablement à sa stance actuelle, d’une Russie légitime contre un Occident pervers et en fin de vie. Il laisse pourtant échapper dans cette vidéo un signe qu’il en sait plus qu’il ne veut bien en dire quand il dit que la Russie n’envahira pas l’Europe, malgré que ce ne serait qu’un retour de l’Histoire (je paraphrase), référence à mon avis à la Nouvelle Chronologie de Fomenko. Dans ce cas, il ne vous dira donc pas non plus ce qu’il sait peut-être aussi, que j’ai dit et que je répète: l’ensemble de l’opération sert à reconstituer la Grande Russie (Finlande incluse), qui a deux ans pour succéder aux Etats-Unis et (re)devenir le pôle central du monde blanc. Il s’agit d’un changement civilisationnel, organisé depuis le niveau au-dessus des « chefs d’Etat », dans lequel ils sont tous complices, de A à Z et à 100%.

Le retour du Dr Buttar

Comme promis, la suite de cette passionnante histoire.

La conférence est terminée depuis deux semaines et impossible de trouver sur le Net le moindre extrait de quelque intervention que ce soit d’aucun des participants, parmi lesquels je reconnais quelques spooks notoires, notamment le Dr David Martin et l’architecte Richard Gage qui avait créé à l’époque Architects & Engineers for 9/11 Truth, un organe majeur d’opposition contrôlée. Pas grand chose non plus sur la propre chaîne du Dr Buttar, si ce n’est une conversation avec Bryan Ardis à propos des révélations grotesques de ce dernier sur la véritable nature du Sars-CoV-2, des vaccins et du Remdesivir – c’est du venin de serpent. Un peu comme ce qu’il raconte.

Rappelons que le Dr Buttar avait promis révéler lors de cette conférence la contre-mesure efficace à l’opération prévue pour cet automne, qui provoquerait la mort de centaines de millions de personnes. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le maximum pour diffuser cette info mais non, apparemment, les seuls qui seront sauvés sont ceux qui auront payé leur place à sa conférence. Quand ce n’est pas le prix d’un ticket d’entrée, ces gens ont toujours quelque chose à vendre: leurs thérapies coûteuses, leurs produits naturopathiques et leurs explications fumeuses. J’ai déjà donné.

L’antidote le plus puissant étant d’en rigoler, je vous rappelle donc que Docteur sur Covidémence fait un excellent travail depuis plus de deux ans et que ses articles sur la ou les diverses varioles (mentales incluses) sont assez bien tournés et sourcés. Je vous en proposerai peut-être d’autres bientôt mais en attendant, il veillera sur votre santé (mentale aussi).

Quelques lectures un peu plus médicales sur le site de l’AIMSIB (un, deux, trois, quatre, cinq) pour comprendre que même en cas de vaccin « sûr et efficace » (il en existe pour les animaux), le problème est la stratégie vaccinale: la vaccination des « cas contacts » aggrave l’épidémie, qui finit par s’éteindre d’elle-même par manque de victimes et grâce aux mesures d’isolation des malades. Beaucoup d’autres articles utiles sur leur site – et ils n’ont rien à vous vendre.

Europa unter alles

Sans même tenir compte de tous les délires réels ou fictifs décrits ci-avant, il est plausible qu’il se prépare une action majeure en Europe, quelle que soit sa forme. Tout concrètes qu’elles soient, les rumeurs de guerre, de famine, de crash financier, d’épidémie – bref, des symptômes typiques de fin de système – jouent un autre rôle. Elles annoncent l’arrivée de quelque chose de moche – programmation prédicitive – ce qui aidera à la faire accepter comme une fatalité et contribuera à détruire le peu de confiance qui pouvait encore subsister dans l’ancien système. Toute l’opération des vaccins Covid repose sur ce seul principe. Ça s’appelle un complot, parce que c’est un complot.

En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, on vit trop bien et surtout trop longtemps, on a trop de privilèges, on gagne trop d’argent. C’est un mauvais exemple pour le reste du monde, qui pourrait vouloir prétendre à l’équité sur cette base. Il faut donc diaboliser le présent modèle et le rendre concrètement dangereux pour faire la place au modèle suivant, qui amènera sa version de la paix (militaire, sociale, raciale, morale, sanitaire, écologique, climatique, etc.) au prix de la notion de libre choix, de l’espérance de vie et de quelques millions de têtes. Ça s’appelle une guerre, parce c’est une guerre.

Démocratie

Le grand cirque médiatique américain autour du non-événement du 6 janvier 2021, lui-même articulé sur le non-événement des élections présidentielles de 2020 est un spectacle sans intérêt qui camoufle de façon perverse un point très important. Comme dans tous les autres spectacles politiques, on ne cesse de brandir des deux côtés de la frontière du pouvoir le mot « démocratie ». Ici, il s’agit carrément de protéger la démocratie aux Etats-Unis. Une bonne fois pour toutes (enfin, probablement pas), la démocratie est l’antithèse de la république et de ses lois, qui se tiennent au-dessus du pouvoir. D’un point de vue purement légaliste, toute personne qui prétend défendre la démocratie dans une république devrait donc en toute logique être considérée comme traître, voire comme terroriste, et traîtée comme telle. Ça n’arrivera bien entendu jamais mais gardez ça à l’esprit quand vous entendrez les jacassements de l’un ou l’autre, ami ou ennemi.

Sinon…

Il y en aurait encore des tombereaux à écrire, analyser, décortiquer et désarmer, mais ça ira très bien pour cette fois.

Merci pour la patience que mes lecteurs consacrent à lire mes articles. Si ce que j’y rapporte les use autant que moi, une suggestion pour utiliser cette patience à meilleur escient: soyez bons avec les animaux et venez en aide aux sans-abri.

C’est la meilleure façon de faire obstacle à la misère.

La pathologisation de la raison, de la logique et du savoir mettra fin à la civilisation occidentale – par James Lyons-Weiler.

James Lyons-Weiler est un des premiers médecins à avoir pris la parole en public pour dénoncer les absurdités et dangers de la campagne de mesures sanitaires et vaccinations Covid-19. Je n’avais pas encore publié cet auteur sur ce blog, non par manque d’intérêt mais par manque de temps. Pour faire suite à mon article précédent qui traite du mécanisme bureaucratique de la prise de pouvoir mondiale via cartel Big Pharma, je vous propose aujourd’hui cette intéressante publication, une de celles qui aborde le mieux le sujet des nouvelles « mesures », c’est-à-dire la militarisation de la psychologie en mode communiste, dont l’objectif est d’encadrer et de faire passer en force les mesures « sanitaires » – donc, selon toute définition, la fin de la civilisation occidentale. Je ne saurai trop vous recommander à cet égard la lecture du bouquin de Vladimir Boukovski, « Et le vent reprend ses tours » (lisez au moins l’article en lien!) qui vous donnera une perspective historique sur les méthodes décrites dans cet article – je n’ai pas lu « Cette lancinante douleur de la liberté », du même auteur (cité dans mon article précédent), sûrement aussi intéressant.

Le point de vue du Dr Lyons-Weiler s’articule sur l’éthique de sa profession mais il s’agit en définitive d’une question de décision individuelle. Je suivrai donc cet article avec ma propre conclusion personnelle. A mon avis, un très mauvais exemple à suivre.

Source.


Traduction

La pathologisation de la raison, de la logique et du savoir mettra fin à la civilisation occidentale

Conformément ce qu’on trouve dans le manuel du PCC, selon certains, vous êtes désormais un malade mental si vous remettez en question le récit officiel. À partir de 2021, votre cerveau constitue le champ de bataille. Protégez-le à tout prix.

James Lyons-Weiler

17 mai

Un article complet gratuit, comme toujours, riche en liens vers des documents de référence.

Deux ans avant le COVID-19, j’avais prévenu que Big Pharma allait manœuvrer via nos institutions pour rendre obligatoires les médicaments psychotropes dans la population générale. Avec cet article, je tire à nouveau la sonnette d’alarme. Cette bataille concerne nos droits, oui, et nos cerveaux en constituent le champ de bataille.

Le savoir fondamental – la base de notre compréhension de la réalité – n’est pas seulement en voie de décomposition. Il est détruit, systématiquement, par ceux qui profitent grassement de l’ignorance imposée par la censure et la police de la pensée. Sans liberté d’expression, il ne peut y avoir de liberté de pensée. C’est l’un des arguments que Benjamin Franklin faisait valoir, sous le nom de Silence Dogood, lorsqu’il écrivait dans New England Courant (1722):

« Sans Liberté de Pensée, il ne peut y avoir de Sagesse, ni de Liberté Publique, sans la Liberté de Parole, qui est le Droit de chaque Homme, dans la mesure où par elle, il ne blesse pas ou ne contrarie pas le Droit d’un autre: Et c’est le seul Contrôle qu’elle doit subir, et les seules Limites qu’elle doit connaître.

« Ce Privilège sacré est si essentiel aux Gouvernements libres, que la Sécurité de la Propriété et la Liberté de Parole vont toujours de pair; et dans ces misérables Pays où un Homme ne peut s’approprier sa Langue, il ne peut guère s’approprier autre chose. Quiconque veut renverser la Liberté d’une Nation, doit commencer par soumettre la Liberté de Parole; une Chose terrible pour les Traîtres publics ».

Les réalités dont moi-même, et d’autres, avons fait état dès février 2020, sont aujourd’hui des faits évidents pour presque toute personne réfléchie. Au cours des deux dernières années, vos processus de pensée – votre compréhension – de la réalité des campagnes de désinformation sur le COVID-19, les vaccins COVID-19 et les traitements COVID-19 ont été pathologisés dans la littérature biomédicale dans une mesure difficile à imaginer. Cet article de #PopularRationalism fait la chronique de ce gaslighting [manipulation] en détail, cataloguant et caractérisant leurs diverses méthodes de pathologisation de la dissidence.

Le nombre d’articles, d’études, de lettres à la rédaction et de rapports de médias en ligne qui reflètent des processus de pensée de scepticisme rationnel et d’analyse critique de messages clairement frauduleux est stupéfiant.

Depuis le début de l’année 2020, des centaines de personnes déterminées à propager leur croyance et leur foi dans les messages trompeurs à facettes multiples de Fauci ont tenté de pathologiser (c’est-à-dire de faire passer pour une maladie psychiatrique clinique) la vigilance face au risque vaccinal. La vigilance face au risque vaccinal est l’une des expressions que j’ai proposées pour contrecarrer l’étiquette « anti-vaccinisme »; elle a été popularisée en 2015 par un commentaire de Del Bigtree sur The Highwire. La vigilance face au risque vaccinal correspond à la connaissance du risque vaccinal associée à la connaissance des programmes destinés à minimiser la perception du risque par le public.

Il semble exister de multiples méthodes pour pathologiser la vigilance face au risque vaccinal – et avec celle-ci, la pathologisation des meilleurs outils dont notre société dispose pour établir les bases rationnelles et scientifiques d’un avenir stable. D’après mon examen approfondi de la question, ces méthodes sont les suivantes:

  • L’attribution de signes de maladie mentale au scepticisme à l’égard des vaccins. Parmi les meilleurs exemples, citons un rapport publié en avril 2020 par l’Université de Manchester, au Royaume-Uni, qui affirmait que les enfants de malades mentaux étaient moins susceptibles d’être vaccinés. L’article affirmait qu’étant donné qu’1/4 des mères au Royaume-Uni sont atteintes de maladies mentales, 1/4 des enfants au Royaume-Uni pourraient poser un risque. Le rapport ne semble pas autrement s’alarmer de ses propres statistiques selon lesquelles 1/4 des mères au Royaume-Uni souffriraient de troubles mentaux.
  • La psychologie de salon. Cela est illustré par des articles qui énumèrent – et apparemment inventent de toutes pièces – des « faits » concernant ceux qui comprennent mieux que d’autres les risques et le manque de bénéfices des vaccins COVID-19 – comme « The 9 psychological barriers that lead to COVID-19 vaccine hesitancy and refusal » [Les 9 barrières psychologiques qui conduisent à l’hésitation et au refus du vaccin COVID-19] paru dans The Conversation (29 septembre 2021). Parmi les barrières « psychologiques » énumérées? La méfiance à l’égard des ingrédients. « Crise de confiance ». « Dépendance et évitement des conflits ». « Sentiment de rejet et d’exclusion ». « Anxiété et déni ». « Sentiment d’impuissance ». Lisez l’article et voyez si vous êtes d’accord avec moi – ce ne sont pas des barrières psychologiques. « Sentiment de rejet et d’exclusion? » Oui, en gros, si on se fait virer de son travail ou exclure de sa communauté par la majorité des gens vaccinés, qui maintenant continuent à attraper et à propager le COVID-19, on ressentira en premier un sentiment de rejet et d’exclusion parce que c’est bien ce qui nous arrive. Toute crise de confiance est en réalité un problème pour ceux qui perpétuent l’arnaque.
  • « Études » attribuant directement la vigilance face au risque vaccinal à une maladie mentale. Un bon exemple se trouve dans l’article de synthèse « Psychological factors affecting COVID-19 vaccine hesitancy » [Facteurs psychologiques influant sur l’hésitation à recevoir le vaccin COVID-19] (mai 2021, Irish Journal of Medical Science). Les auteurs écrivent:
    « Le concept d' »hésitation vaccinale » est considéré par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme « l’une des dix principales menaces pour la santé mondiale. » On se pose la question de savoir si l’épidémie de COVID-19, qui peut être définie comme une situation d’urgence globale, permettra de résoudre le problème du rejet des vaccins, une préoccupation pour la santé publique depuis quelques décennies [3]. La plupart des publications actuelles sur l’hésitation et la résistance aux vaccins se concentrent sur les causes évidentes exprimées par des individus contre un vaccin particulier ou contre les programmes de vaccination en général [4]. L’identification des processus psychologiques qui distinguent les individus hésitants et résistants aux vaccins des individus réceptifs aux vaccins constituera une approche directrice [5]. Cette approche peut également offrir la possibilité d’adapter les messages de santé publique en fonction des tendances psychologiques de ces individus [6]. À ce jour, de nombreuses structures psychologiques ont été étudiées en rapport avec l’hésitation vaccinale. Par exemple, les croyances altruistes [7]; les traits de personnalité que sont le névrosisme et la conscienciosité [8]; les croyances conspirationnistes, religieuses et paranoïaques [9]; la méfiance à l’égard des membres autorisés de la société tels que les représentants du gouvernement, les scientifiques et les professionnels de la santé ont été associés à des attitudes négatives envers les vaccins [12]. »
    Notez que les cibles désignées sont « les structures psychologiques ». Les auteurs omettent d’explorer ou de relayer la légitimité du fondement de l’un ou l’autre de ces facteurs, notamment la méfiance bien méritée envers ce qu’ils appellent les « membres autorisés de la société »… des autorités dont il a été démontré qu’elles ont tout faux sur pratiquement toutes les connaissances qu’elles ont tenté de revendiquer. Leur panoplie de prétendues psychoses liées au risque vaccinal est elle-même déconnectée de la réalité: la plupart de leurs exemples montrent chez eux un biais de confirmation basé sur une fausse présomption de sécurité des vaccins.
    Un autre exemple est l’article paru dans BMJ Open qui établit un lien entre « l’hésitation vaccinale » et les traumatismes de l’enfance. Je vais d’abord résumer la façon dont j’interprète les résultats: Les personnes qui ont subi un traumatisme dans leur enfance sont moins faciles à manipuler. Ce n’est pas une surprise. Encore une fois, les auteurs préconisent une manipulation de la perception, sans s’attaquer à ce qui fait problème dans les vaccins ou aux études qui occultent l’efficacité des traitements précoces:
    « Il est urgent de mieux comprendre comment accroître leur confiance dans les systèmes de santé et leur respect des recommandations sanitaires. Si l’on ne réfléchit pas à la meilleure façon d’impliquer ces personnes, certaines risquent d’être effectivement exclues des interventions de santé publique, de rester exposées à des risques d’infection plus élevés et de poser un risque potentiel de transmission à d’autres. » –BMJ
    On peut citer d’autres exemples, notamment ceux d’un Numéro Spécial du Journal Vaccines du MDPI, consacré aux “Aspects psychologiques de l’adoption du vaccin COVID-19: Principes et stratégies empiriques« , sous la direction de Efrat Neter (Israël) et Karen Morgan (Royaume-Uni). Leur article stipule, entre autres, que:
    « Comme vous le savez tous, le développement d’un vaccin contre le COVID19 est notre meilleur espoir de lutter efficacement contre l’épidémie mondiale actuelle.
    Cependant, il ne suffit pas de mettre au point un vaccin efficace (ou plusieurs): Encore faut-il que les gens reçoivent réellement le vaccin. Afin de parvenir à une compréhension plus approfondie des connaissances scientifiques récentes qui s’appliquent à d’éventuels vaccins liés au COVID-19 (c’est moi qui souligne), ce numéro spécial se concentrera sur les questions essentielles, les défis, les réussites et les nouvelles façons de considérer la prise d’un vaccin contre le COVID-19.« 
    Pourquoi ne pas plutôt résoudre les problèmes relatifs aux vaccins? Il ne fait guère de doute que la revue ne publiera jamais un article qui rapporte les faits suivants: (a) que l’hypothèse explicite de la justification du Numéro Spécial est frauduleuse (voir c19study.com), (b) le fait de manipuler les gens pour qu’ils acceptent un vaccin pire qu’inutile est discutable et hautement contraire à l’éthique, et en fait irresponsable – comme le prouvent toutes les données du monde réel sur l’efficacité négative, et les résultats du Dr Fantini sur la facilitation de l’infection par anticorps.
    Voici un autre exemple  » d’étude  » qui met en avant des facteurs psychologiques derrière la vigilance face au risque vaccinal (pardon, je veux dire  » l’hésitation vaccinale « ): Pas de vaccination psychologique: L’hésitation vaccinale est associée à des réactions psychiatriques négatives chez les Israéliens ayant reçu le vaccin COVID-19. Les auteurs affirment que leurs résultats démontrent que chez les personnes vaccinées, des niveaux plus élevés d’hésitation vaccinale étaient liés à un niveau plus élevé d’anxiété, de dépression et de détresse péritraumatique. C’est une « étude » étrange parce que la véritable vigilance face au risque vaccinal n’est pas représentée dans leur échantillon (les participants à l’étude étaient tous vaccinés), et les auteurs semblent avoir aboli la loi de la causalité: si des personnes vaccinées deviennent « hésitantes face au vaccin » et souffrent d’une anxiété nouvelle, d’une dépression nouvelle ou d’une détresse péritraumatique, ne peut-on pas raisonnablement considérer le vaccin comme un facteur contribuant à ces états mentaux? Les conclusions complètes des auteurs:
    « Les résultats démontrent que chez les personnes vaccinées, des niveaux plus élevés d’hésitation vaccinale étaient liés à un niveau plus élevé d’anxiété, de dépression et de détresse péritraumatique. Ces résultats soutiennent l’idée que le fait d’avoir des attitudes ambivalentes à l’égard de la vaccination est lié à la morbidité de la santé mentale (Fusick et al., 2020). En outre, il semble que le fait de recevoir des vaccins COVID-19 n’élimine pas l’effet de l’hésitation vaccinale sur la morbidité psychiatrique, et que certains individus qui déclarent une hésitation vaccinale continuent, malgré leur décision de recevoir le vaccin, à manifester des niveaux cliniques d’anxiété, de dépression et de stress, peut-être en raison de leurs craintes concernant la sécurité et les effets à long terme du vaccin (Palamenghi et al., 2020). »
    Quelle contorsion de la logique. La logique la plus élémentaire et la plus simple nous dit que lorsqu’on annonce à des personnes vaccinées qu’elles continueront à devoir se masquer, qu’elles devront continuer à se faire vacciner encore et encore, après leur avoir promis un retour à la normale, beaucoup, si ce n’est la plupart des gens, se sentiront angoissés, mis au pied du mur et manipulés.
  • Ré-ré-étiquetage. Les articles décrivant la résistance aux vaccins comme une « hésitation vaccinale » sont bien connus, mais saviez-vous qu’on tente de changer cette terminologie en « anxiété vaccinale »?
    Voici un article de septembre 2021 qui suggère que « les manifestants anti-vaccins sont habités par une anxiété existentielle« , citant un psychologue de l’Université Acadia (Joseph Hayes) qui suggère également que la meilleure façon de convaincre les personnes qui protestent contre les obligations vaccinales du COVID-19 est de « promouvoir l’idée que se faire vacciner aidera les gens à retrouver leurs libertés d’avant la pandémie » ainsi que « la valeur personnelle ou le caractère héroïque » de la vaccination. Bien sûr, nous savons tous maintenant que les vaccins COVID-19 n’empêchent pas la propagation du SARS-CoV-2, et Hayes n’est pas au courant des conclusions du Dr Fantini selon lesquelles la vaccination contre le variant de Wuhan pourrait, après Bêta, entraîner la facilitation de l’infection par anticorps. Hayes est un psychologue qui étudie certains aspects intéressants de la façon dont les gens réagissent aux menaces, mais il n’est ni vaccinologue, ni épidémiologiste, ni virologue, ni biologiste de l’évolution. Cette personne entend parler de choses qui dépassent son domaine d’expertise, fait la promotion de la manipulation, et décrit la notion de liberté individuelle comme une incitation à s’exposer à des risques qui étaient, en septembre 2021, tout à fait évidents.
    Cette tendance à rebaptiser le scepticisme rationnel en « anxiété » associe des cas d’anxiété clinique existante (établie) au refus du vaccin. Voici un article d’Ilene Rush, essayiste indépendante et auteur de fiction: « Comment gérer l’anxiété liée au vaccin contre le coronavirus« . Elle écrit que « Alors que la vaccination généralisée offre le meilleur espoir de mettre fin à la pandémie de COVID-19, des facteurs de stress liés à la santé mentale (appelons-les anxiété liée au vaccin COVID) découragent certaines personnes de se faire vacciner. » Rush cite ainsi Thea Gallagher, PsyD, professeur adjoint et directeur de la clinique externe du Centre de Traitement et d’Étude de l’Anxiété (Clinic at the Center for the Treatment and Study of Anxiety – CTSA) de la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie : « La meilleure façon de combattre l’hésitation vaccinale causée par l’anxiété est de s’appuyer sur des données fiables » – en d’autres termes, il faut accepter le récit malgré les études frauduleuses qui « montrent » prétendument que l’ivermectine n’est pas efficace; malgré le fait que les données d’Israël, du comté de Barnstable et d’ailleurs ont montré une efficacité négative, et malgré (encore) les résultats remarquables du Dr Fantini qui montrent que la facilitation de l’infection par anticorps se manifeste depuis décembre 2020 – dès le début du programme de vaccination.
    Mme Gallagher pense détenir la solution à l’anxiété vaccinale. D’abord, elle préconise de citer des « sites fiables » pour obtenir des « informations valables »…
    « Parmi les sites fiables qu’elle recommande pour obtenir des informations valables figurent les Centers for Disease Control, qui s’efforcent de publier des données claires aussi rapidement que possible. Vous pouvez également vous référer à un spécialiste des maladies infectieuses de confiance, comme le Dr Anthony Fauci, ou à un expert en vaccins, comme Paul Offit, MD. Ou encore, contactez votre propre médecin ou un spécialiste des maladies infectieuses en qui vous avez confiance pour parler de vos craintes. »
    Je doute que le sophisme invoqué ici ait besoin d’être expliqué.
    Elle propose ensuite d’autres « conseils » pour « combattre l’anxiété » suscitée par le vaccin COVID, notamment, littéralement, selon ses indications, en restreignant votre pensée (bien sûr):
    •  » Freinez votre imagination (c’est moi qui souligne): L’anxiété liée au vaccin COVID est souvent alimentée par des scénarios imaginaires qui envisagent tout ce qui pourrait mal tourner. Par exemple, si vous craignez de vous faire vacciner par crainte d’une réaction allergique, consultez les faits: une étude sur le vaccin Pfizer a montré que des réactions allergiques surviennent environ 11,1 fois par million de patients. Sachez qu’avant de recevoir un vaccin, vous devez remplir un questionnaire sur vos antécédents de réactions allergiques à des injections antérieures. (c’est moi qui souligne). De plus, on vous demandera de demeurer au centre de vaccination pendant 15 à 30 minutes pour s’assurer que aucune réaction ne se produise. « (JLW: « Freinez votre imagination » signifie « n’utilisez pas les pouvoirs d’inférence logique que nous utilisons normalement: Si cela arrive aux autres, cela peut m’arriver à moi ».
      En ce qui concerne l’allergie, il est ironique de constater que cette dame est médicalement négligente si on se réfère au tableau 4 du CDC. Si vous suivez ses conseils, vous serez tout de même vacciné, sans avoir à vous soucier des problèmes chroniques à long terme liés à l’anaphylaxie qui survient chez certaines personnes après la vaccination).
    •  » Faites une analyse risques-avantages: Penser au vaccin en termes de risques par rapport aux avantages peut aider à recadrer votre anxiété liée au vaccin COVID puisque les risques de contracter le COVID-19 sont bien pires que tout risque posé par les vaccins. « Rappelez-vous que les femmes enceintes reçoivent actuellement le vaccin parce que les risques du coronavirus sont bien pires que de se faire vacciner », déclare Mme Gallagher.
      Elle ignore ici le fait que toute analyse risque-bénéfice sur les vaccins et la santé publique exige une correspondance parfaite entre le discours relatif au risque et le risque réel lui-même. Tout indique que le déni du risque, des blessures et des décès liés aux vaccins et la minimisation de la perception du risque sont les modes opératoires utilisés pour accroître l’utilisation des vaccins.
    • Restez dans l’instant présent: En termes pratiques, M. Gallagher suggère d’établir un programme clair : prévoyez comment et quand vous vous rendrez au centre de vaccination, comment vous vous ferez vacciner, comment vous vous assiérez après pour attendre toute réaction négative.  » Travaillez sur ce que vous devez faire pour franchir chaque étape et évitez d’anticiper le pire « , conseille-t-elle.
      Après vous avoir dit de renoncer à vos propres prévisions, elle vous explique ensuite ce que vous êtes autorisé à faire en matière d’imagination, de prévision et de planification. Incroyable.
      Elle recommande ensuite une thérapie, complétant ainsi le message de pathologisation (si vous n’êtes pas d’accord avec le discours dominant, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez vous et vous avez besoin d’une aide clinique):
      « Si l’anxiété continue à vous empêcher de vous faire vacciner, ou si vous avez fait toutes les recherches nécessaires auprès de sources fiables et que vous avez encore trop peur pour vous faire vacciner, ou si vous avez pris un rendez-vous et que vous l’avez évité, alors vous avez peut-être besoin de consulter un thérapeute », dit-elle.
  • Mettre l' »anxiété liée aux vaccins » sur le compte de la « désinformation ». Le Journal of Family Medicine and Primary Care a publié une lettre à la rédaction intitulée  » La désinformation induit des anxiétés et des peurs affectant les programmes de vaccination  » rédigée par deux auteurs. Ces auteurs attribuent « l’hésitation à se faire vacciner » au fait que
    « des niveaux élevés de dispositions psychologiques telles que (i) la sensibilité aux aiguilles et au sang (anxiété), (ii) le besoin de résolution cognitive (manque de tolérance à l’ambiguïté) et (iii) le désir de pureté morale (sentiments de dégoût) sont liés à la désinformation et à l’hésitation vaccinale. Les personnes des deux premiers groupes étaient plus sensibles à la désinformation sur les vaccins, et le troisième groupe était moins susceptible d’être affecté par la désinformation. Si le refus ou l’hésitation à se faire vacciner peuvent être associés aux facteurs mentionnés, certains facteurs émotionnels peuvent être à l’origine de l’hésitation, comme le fait de choisir de subir les conséquences négatives du rejet plutôt que les effets indésirables de la vaccination. »
    et ils suggèrent que
    « La psychologie sociale peut jouer un rôle important dans la transformation des attitudes et de la perception des gens, en leur rappelant les normes sociales qui définissent que les gens considèrent que se faire vacciner est une norme et en utilisant les théories de la psychologie sociale pour modifier le comportement des gens. »
    Encore une fois, leur solution consiste à gérer la perception du risque, mais ne fait rien pour atténuer le risque réel. Tout ce qu’ils ont à proposer, c’est le négationnisme. Et dans celui-ci, le fait de « subir les conséquences négatives du rejet plutôt que les effets indésirables de la vaccination  » est présenté comme un risque de propagation du COVID-19. Si les gens comprennent les risques, le coût des « conséquences négatives du rejet » cité doit être considéré comme faible par rapport au coût des effets indésirables aigus et chroniques. Comment cela pourrait-il être le cas, si le monde est entièrement noyé dans la désinformation sur les risques liés aux vaccins?
  • Amalgamer la raison et la logique fondées sur la connaissance des droits personnels avec les processus de pensée affectifs. Le NYTimes et la revue Becker Hospital ont tous deux exhumé une étude de 2017 intitulée « Association of moral values with vaccine hesitancy » (association des valeurs morales avec l’hésitation vaccinale) qui faisait état d’associations significatives entre les notions de pureté et de liberté et l’hésitation. Plutôt que d’applaudir la connaissance des parents de leurs droits au consentement éclairé et des droits constitutionnels à l’autonomie corporelle, Becker’s Hospital Review explique qu’ « Il s’agit de croyances, pas de connaissances: Un ensemble de traits psychologiques lié au scepticisme à l’égard des vaccins » et le New York Times rapporte que « Le scepticisme à l’égard des vaccins était considéré comme un problème de connaissances. Il s’agit en fait de croyances viscérales. L’identification de ces traits psychologiques pourrait aider les responsables de la santé à convaincre la minorité non négligeable d’Américains qui ne veulent pas d’un vaccin contre le coronavirus. Le simple partage de l’information n’a pas fonctionné.« 
    Considérer la connaissance de ses propres droits comme des « croyances psychologiques profondément ancrées » est une considération sans appel. Elle obéit au modèle dans lequel l’une des parties à un débat tente d’orienter la discussion vers le domaine émotionnel en provoquant son adversaire. L’approche du NYTimes reprise par Becker Hospital Review est subtile: qualifier la connaissance des droits d’une personne d' »intuition morale » – affective, non fondée sur le fait de la loi – afin de pouvoir la dépeindre comme fallacieuse.
    Tiré du texte de Becker:
    « En 2018, des scientifiques ont trouvé des schémas similaires dans un large échantillon de personnes hésitant à se faire vacciner dans 24 pays.
    À la base, il y a ces intuitions morales – ces sentiments instinctifs – et elles sont très fortes’, a déclaré Jeff Huntsinger, PhD, un psychologue social à l’Université Loyola de Chicago… ‘Il est très difficile de les neutraliser avec des faits et des informations. On ne peut pas les raisonner de cette façon.' »
    Vous voulez dire que vous ne pouvez pas combattre les faits avec des mensonges, Jeff?
    Pour faire simple, le programme de manipulation de la perception des risques liés aux vaccins a échoué. Chacune des ressources citées partait de la fausse prémisse « Tout le monde sait que les vaccins COVID-19 sont le meilleur moyen de revenir à la normale » ou d’une formule similaire – certaines dataient même d’avant la mise au point des vaccins – pour ensuite dépeindre comme mentalement déficient quiconque montre l’une des compréhensions personnelles suivantes de l’équation risques/bénéfices:
    (a) le risque relatif de la vaccination est plus élevé que le bénéfice personnel de la vaccination, ou
    (b) le risque de la vaccination n’est pas suffisamment connu et/ou le bénéfice personnel potentiel n’est pas suffisamment connu, ou
    (c) ma perception et ma compréhension du risque de la vaccination ou du bénéfice de la vaccination ont été manipulées, et je n’ai donc pas confiance dans les allégations de bénéfice > risque, ou
    (d) ma perception et ma compréhension du risque ou du bénéfice de la vaccination reposent sur des informations solides, car j’ai fait preuve de diligence raisonnable et trouvé d’autres preuves ignorées par ceux qui promulguent le récit officiel.
    Toute personne assumant ces positions dispose d’un argument parfaitement rationnel pour refuser les vaccins COVID-19 en se basant sur des connaissances, la logique et la raison. Où vous situez-vous? Envoyez un commentaire ci-dessous.
    Tout ceci est un élément de la grande bataille pour le contrôle de notre pensée.
    Les oligarques aux commandes qui ont remplacé la médecine allopathique occidentale par le système de Santé Publique considèrent comme nécessaire la bataille visant à faire de la pensée rationnelle et de l’inférence un trouble psychologique, faute de quoi leurs chers programmes de vaccination ne pourront pas se poursuivre. Ils jouent la carte de l’incompréhension face à la spirale descendante de la confiance du public envers le CDC. Comme je l’ai expliqué ailleurs, chaque personne blessée, chaque parent ou enfant tué par des vaccins éveille davantage de personnes à la responsabilité légitime de faire ses propres choix de santé sur la base d’informations vérifiées. La confiance du public dans les « autorités » a disparu parce que celles-ci ont trahi cette confiance, à maintes reprises; l’utilisation de propagande ouverte à propos du COVID-19 a fortement renforcé la méfiance à l’égard des CDC, de l’industrie pharmaceutique et des médias.
    Leur avant-dernière tactique est la suivante: « maintenant, si vous n’êtes pas d’accord avec les récits dominants, vous êtes un malade mental ».
    Leur dernière tactique sera d’accuser les personnes qui décident de ne pas se faire vacciner de mettre en danger la santé mentale et la vie des autres. Il s’agit d’une tactique tirée du « premier programme de santé mentale » de la Chine, qui habilite le PCC à poursuivre un individu accusé de mettre en danger la santé mentale d’autrui.
    Une fois achevée la pathologisation de la logique et de la raison, nous verrons une nouvelle société dans laquelle les gens ne pourront pas aller à l’école, travailler, se marier, avoir des enfants, etc. à moins de passer le test de « croyance et compréhension normatives » de l’État. Ils seront bourrés de psychotropes, soumis à une rééducation visant à « normaliser » leurs processus cognitifs. L’utilisation de médicaments psychotropes aux États-Unis atteint des sommets – en 2012, l’APA a indiqué qu’un citoyen américain adulte sur cinq, soit 20 %, utilise aujourd’hui au moins une forme de médicaments psychotropes. Depuis, cette estimation a fluctué chaque année, jusqu’en 2021, date à laquelle les CDC ont indiqué qu’un Américain adulte sur cinq utilisait au moins une forme de médicament psychotrope « dans le contexte du COVID-19 » (soit une augmentation de 6,5 % par rapport aux années précédentes). Il ne fait aucun doute que l’industrie pharmaceutique est en train de ronger son frein pour trouver des moyens de faire figurer le reste d’entre nous – les 80% qui ne prennent pas encore de médicaments psychotropes – sur leur liste de consommateurs.
    Pendant ce temps, l’Organisation Mondiale de la Santé a fait de l’un de ses 30 points sur les considérations de santé mentale un décret selon lequel tous devraient « Assurer la disponibilité des médicaments psychotropes essentiels et génériques à tous les niveaux de soins de santé« .
    Le fait d’associer le scepticisme rationnel à un état clinique traitable n’est qu’un premier pas vers l’application clinique de modes de cognition spécifiques. C’est ce que nous ont enseigné de nombreuses œuvres de science-fiction, notamment le Brave New World d’Aldous Huxley et 1984 de George Orwell.
    De toute évidence, les mondialistes et leurs alliés de la Santé Publique n’ont pas été notifiés. Ces histoires dystopiques de science-fiction ont été présentées par leurs auteurs comme des avertissements, et non comme des recommandations.
    Vous aimez ce que vous avez lu? Envisagez de suivre des cours d’un semestre complet avec le Dr Lyons-Weiler et d’autres professeurs de l’IPAK-EDU! Les inscriptions sont ouvertes pour le trimestre d’été et les semestres d’automne! Vous ne le regretterez pas!

Texte original

The Pathologization of Reason, Logic and Knowledge Will End Western Civilization

Pulling a page from the CCP playbook, according to some, now you’re mentally ill if you question the official narrative. From 2021 onward, your brain is the battlefield. Protect it at all costs.

James Lyons-Weiler

May 17

A free full article, as always, full of links to reference material.

Two years before COVID-19, I warned that Pharma would work via our institutions toward mandating psychotropic medicines for the general population. With this article, I am ringing that alarm bell again. This a battle over rights, yes, and our brains are the battlefield.

Foundational knowledge – the basis of our understanding of reality – is not just in decay. It is being destroyed, systematically, by those who profit massively from imposed ignorance via censorship and the thought police. Without freedom of speech, there can be no freedom of thought. That’s one of the points that Benjamin Franklin made, writing as Silence Dogood, when he penned in the New England Courant (1722):

“Without Freedom of Thought, there can be no such Thing as Wisdom; and no such Thing as publick Liberty, without Freedom of Speech; which is the Right of every Man, as far as by it, he does not hurt or controul the Right of another: And this is the only Check it ought to suffer, and the only Bounds it ought to know.

“This sacred Privilege is so essential to free Governments, that the Security of Property, and the Freedom of Speech always go together; and in those wretched Countries where a Man cannot call his Tongue his own, he can scarce call any Thing else his own. Whoever would overthrow the Liberty of a Nation, must begin by subduing the Freeness of Speech; a Thing terrible to Publick Traytors.”

The realities that I, and others, had been reporting on as early as February 2020 are now vividly obvious as fact to nearly any thinking individual. During the past two years, your thought processes – your knowledge – your understanding – of the reality of disinformation campaigns about COVID-19, COVID-19 vaccines, and COVID-19 treatments has become pathologized in the biomedical literature to an extent that is difficult to imagine. This #PopularRationalism article chronicles that gaslighting in detail cataloging and characterizing their various methods of pathologizing dissent.

The number of articles, studies, letters to the editor, and online medium reports that represent thought processes of rational skepticism and critical analysis of clearly fraudulent messaging is stunning.

From early 2020 onward, hundreds of individuals bent on spreading their belief and faith in Fauci’s multifaceted misleading messaging attempted to pathologize (that is, turn into clinical psychiatric disease) vaccine risk awareness. Vaccine risk awareness is one of phrases I offered to counter the label “anti-vaccinism”; it was made popular in 2015 by a mention by Del Bigtree on The Highwire. Vaccine risk awareness is the knowledge of vaccine risk coupled with the knowledge of programs designed to minimize the public’s perception of risk).

There seem to be multiple approaches to the pathologization of vaccine risk awareness – and with it the best tools we have as a society for a rational and scientific basis for a stable future. Based on my deep dive into the issues, these include:

  • Association of mental illness with vaccine skepticism. The best examples of this include an April 2020 report from the UK’s University of Manchester that claimed that children of mentally ill others are less likely to be vaccinated. The article claimed that since 1/4 of mothers in the UK are mentally ill, 1/4 of the children in the UK could be a risk. The report did not seem to be bothered by their own statistic that 1/4 of mothers in the UK are mentally ill.
  • Armchair Psychology. This is exemplified by articles that list – and apparenly just make up out of thin air – “facts” about those who understand better than others the risks and lack of benefit of COVID-19 vaccines – such as “The 9 psychological barriers that lead to COVID-19 vaccine hesitancy and refusal” from TheConversation (Sept 29, 2021). Among the “psychological” barriers listed? Mistrust of ingredients. “Crisis of confidence”. “Dependency and conflict avoidance”. “Sense of rejection and exclusion”. “Anxiety and denial”. “Feeling of helplessness”. Read the article and see if you agree with me – these are not psychological barriers. “Sense of rejection and exclusion?” Yes, pretty much if you’re fired from your job or excluded from your community by the majority who vaccinated – and who now still get and spread COVID-19, you’re going to initially feel a sense of rejection and exclusion because that’s what the f- happened to you. Any crisis of confidence is really a problem for those perpetuating the con.
  • “Studies” attributing vaccine risk awareness directly to mental illness.
    A good example is the review article “Psychological factors affecting COVID-19 vaccine hesitancy” (May 2021, Irish Journal of Medical Science). The authors write:
    “The concept of “vaccine hesitancy” is seen by the World Health Organization (WHO) as “one of the top ten threats to global health.” It is wondered whether the COVID-19 outbreak, which can be defined as a global and emergency situation, will solve the vaccine rejection problem that is worrying for public health for the last few decades [3]. Most of the current literature on vaccine hesitancy and resistance focuses on the clear causes individuals exhibit against a particular vaccine or vaccination programs in general [4]. Identifying psychological processes that distinguish vaccine-hesitant and resistant individuals from vaccine-sensitive individuals will be a guiding approach [5]. This approach may also provide the opportunity to adapt public health messages in accordance with the psychological tendencies of these individuals [6]. To date, many psychological structures have been investigated in relation to vaccine hesitancy. For example, altruistic beliefs [7]; personality traits neuroticism and conscientiousness [8]; conspiracy, religious, and paranoid beliefs [9]; distrust of authorized members of society such as government officials, scientists, and healthcare professionals have been associated with negative attitudes towards vaccines [12].”
    Note the target is “psychological structures”. The authors fail to explore or relay the legitimacy of the basis of any of these factors, notably the well-earned mistrust of what they call “authorized members of society”… the authorities who have been shown to be wrong on just about every knowledge claim they have tried to make. Their mixed bag of alleged vaccine-risk related psychoses themselves are detached from reality: most are examples of confirmation bias based the false presumption of vaccine safety.
    Another example is the article in BMJ Open that linked “vaccine hesitancy” to childhood trauma. I’ll summarize how I interpret the results first: People who have experienced childhood trauma are less easy to gaslight. No surprise there. Again, the authors suggest perception manipulation, not correcting what’s wrong with the vaccines or the studies hiding early treatment efficacy:
    “A better understanding of how to increase their trust in health systems and compliance with health guidance is urgently required. Without consideration of how best to engage such individuals, some risk being effectively excluded from population health interventions, remaining at higher risks of infection and posing a potential transmission risk to others.”  -BMJ
    Other examples include those in an entire Special Issue of the MDPI Journal Vaccines to “Psychological Aspects of COVID-19 Vaccine Uptake: Principles and Empirical Strategies”, with Editors Efrat Neter (Israel) and Karen Morgan (UK). Their call for papers reads, in part:
    “As you are all well aware, developing a vaccine for COVID19 is our best hope for successfully confronting the current global epidemic. However, coming up with an effective vaccine (or several of them) is not enough: People need to actually take the vaccine. To achieve a more extensive understanding of recent scientific knowledge as it applies to possible COVID19-related vaccines (emphasis added), this Special Issue will focus on the critical issues, challenges, successes, and new ways of thinking about uptake of a COVID-19 vaccine.”
    How about fixing what’s wrong with the vaccines? There is little doubt that the journal would ever publish any paper that reports the facts (a) that the explicit assumption for the justification of the Special Issue has been shown to be false (see c19study.com), (b) the fact that manipulating people into taking a worse-than-useless vaccine moot and is highly unethical and is, indeed reckless – as evidenced by all of the real-world data on negative efficacy, and Dr. Fantini’s results on antibody dependent enhancement.
    Another example of a “study” that points to psychological factors determining vaccine risk awareness (I’m sorry, I meant “vaccine hesitancy”) is: No psychological vaccination: Vaccine hesitancy is associated with negative psychiatric outcomes among Israelis who received COVID-19 vaccination. The authors claim that their results demonstrate that among vaccinated individuals, higher levels of VH were related to higher level of anxiety, depression and peritraumatic distress. It’s a weird “study” because, well, true vaccine risk awareness is not represented in their sample (the study participants were all vaccinated), and the authors seem to have suspended the law of causality: if people are vaccinated and become “vaccine hesitant” and have new anxiety, new depression, or are suffering from peritraumatic distress, might one reasonably look to the vaccine as a potential contributor to these mental states? The authors’ full conclusions:
    “The results demonstrate that among vaccinated individuals, higher levels of VH were related to higher level of anxiety, depression and peritraumatic distress. These findings support the notion that holding ambivalent attitudes toward vaccination are related to mental health morbidity (Fusick et al., 2020). Furthermore, it seems that receiving COVID-19 vaccinations does not eliminate the effect of VH on psychiatric morbidity, and that some individuals who report VH continue, despite their decision to receive the vaccine, to demonstrate clinical levels of anxiety, depression, and stress, possibly due to their fears regarding its safety and long-lasting effects (Palamenghi et al., 2020).”
    What a contortion of logic. Basic, simple logic tells us that when people who are vaccinated are told they will still need to mask; they will still need to vaccinate over and over, after being promised a return to normal – well, many if not most people would feel distressed, put-upon and otherwise gas-lit.
  • Re-Re-Labeling. Articles describing vaccine resistance various as “vaccine hesitancy” are well known, but do you know of the attempt to shift that terminology to “vaccine anxiety”?
    Here’s an article from September, 2021, that proposed that “Anti-vaccine protesters fueled by existential anxiety”, citing a psychologist from Acadia University (Joseph Hayes) who also suggest that the best way to convince people protesting COVID-19 vaccine mandates was to “promote the idea that getting vaccinated will help people regain the freedoms they had before the pandemic” and also “‘the personal value or heroic nature’ of getting vaccinated”. Of course, we all now know that COVID-19 vaccines do not stop the spread of SARS-CoV-2, and Hayes does not know about Dr. Fantini’s findings that vaccination against the Wuhan variant could, after Beta, lead to antibody-dependent enhancement. Hayes is a psychologist who studies some interesting aspects of how people respond to threats, but he is none of the following: a vaccinologist, an epidemiologist, a virologist, an evolutionary biologist. This person is willing to speak about things beyond his area of expertise, offering a clearly manipulative manner, holding personal freedom out as bait for self-exposure to risks that were, in Sept 2021, abundantly evident.
    This move to recast rational skepticism as “anxiety” associates existing (established) clinical anxiety with vaccine refusal. Here’s an article from Ilene Rush, a freelance essayist and fiction writer: “How to Handle Coronavirus Vaccine Anxiety”. She offers “While widespread vaccination offers the best hope to end the COVID-19 pandemic, mental health stressors (call it COVID vaccine anxiety) are making some people less willing to receive a shot.” Rush cites Thea Gallagher, PsyD, assistant professor and director of Outpatient Clinic at the Center for the Treatment and Study of Anxiety (CTSA) in the Perelman School of Medicine at the University of Pennsylvania thusly: “The best way to combat vaccine hesitancy from anxiety is with reputable data” – in other words, accept the narrative in spite of fraudulent studies allegedly “showing” that ivermectin is not effective; in spite of the fact that the data from Israel, Barnstable County and elsewhere showed negative efficacy, and in spite (again) of Dr. Fantini’s remarkable results that show that ADE has been occurring since December 2020 – right from the start of the vaccine program.
    Gallagher believes that she has the solution for vaccine anxiety. First, she says cite “reliable sites” for “valid information”…
    “‘Among reliable sites she recommends for valid information are the Centers for Disease Control, which works to put out clear data as quickly as possible. Or, refer to a trusted infectious disease specialist such as Dr. Anthony Fauci or a vaccine expert such as Paul Offit, MD. Or contact your own doctor or an infectious disease doctor you trust to talk about your fears.”
    I doubt the fallacy invoked here needs to be explained.
    She then offers other “tips” to “combat anxiety” over the COVID vaccine, including, literally, per her direction, restricting your thought (of course):
    • “Check your imagination (emphasis added): COVID vaccine anxiety is often fueled by ‘what-if’s’—imagined scenarios of the many ways events can head south. For example, if you fear getting the vaccine because you might have an allergic reaction, consult the facts: one study of the Pfizer vaccine showed that allergic reactions occurred about 11.1 times per million patients. Know that before you receive a vaccine you must complete a questionnaire on your history of allergic reactions from earlier injections. (emphasis added). In addition, you will be asked to remain at the vaccination center for 15 to 30 minutes to assure a reaction does not occur. (JLW: “Check your imagination” means “do not use the powers of logical inference that we normally use: If it happens to others, it might happen to me”. Regarding allergy, ironically, she is medically negligent per CDC’s Table 4.
      Under her advice, you will still be vaccinated, with no concern over long-term chronic problems with anaphylaxis that occur in some people following vaccination).
    • “Run a risk-benefit analysis: Thinking of the vaccine in terms of risk vs. benefits may help reframe your COVID vaccine anxiety since the risks of contracting COVID-19 are much worse than any risk posed by vaccines. “Remember that pregnant women are currently receiving the vaccine because the risks of coronavirus are much worse than taking the shot,” says Gallagher.
      Here she ignores the fact that any risk-benefit analysis on vaccines and public health requires perfect correspondence between the messaging on risk and the actual risk itself, with all evidence pointing to vaccine risk, injury and death denialism and risk perception minimization as the M.O.s to increase vaccine uptake.
    • Stay in the moment: In practical terms, Gallagher suggests setting up a clear plan: map how and when you will get to the vaccination center, how you will get the shot, how you will sit afterward to wait for any negative reaction. “Work on what you need to do to follow through with each step and avoid anticipating the worst,” she advises.
      After telling you to shut down your own forecasting, she then wants to tell you the imagining – the forecasting and planning – you are allowed to do. Incredible.
      She then recommends therapy, completing the pathologization message (if you don’t agree the the mainstream narrative, there’s something wrong with you and you need clinical help):
      “If anxiety continues to keep you from getting a shot, or if you’ve researched everything from reliable sources and you’re still too scared to sign up for a vaccine, or if you’ve made an appointment and avoided it, then you might need to see a therapist for help,” she said.
  • Blaming “Vaccine Anxiety” on “Misinformation”. The Journal of Family Medicine and Primary Care published a Letter to the Editor entitled « Misinformation induced anxieties and fear affecting vaccination programs » by two authors. These authors attribute “vaccine hesitancy” to
    “high levels of psychological dispositions such as (i) needle/blood sensitivity (anxiety), (ii) need for cognitive closure (lack of tolerance to ambiguity), and (iii) desire for moral purity (feelings of disgust) are related with vaccine misinformation and hesitancy. The people on first two were more susceptible to vaccine misinformation, and the third was less likely to be affected by misinformation. While vaccine refusal or hesitancy may be associated with the mentioned factors, some emotional factors may cause hesitancy, such as choosing to suffer negative consequences of rejection rather than the adverse effects of getting vaccinated.”
    and they suggest that
    “Social psychology can play a significant role in transforming the attitudes and perception of people, reminding them of social norms where people see getting vaccination is a norm and using social psychological theories in altering the behaviour of people.”
    Again, their solution is to manage the perception of risk, but do nothing to mitigate actual risk. All they have is denialism. And in this one, the act of “suffer(ing the) negative consequences of rejection rather than the adverse effects of getting vaccinated is portrayed as a risk for spreading COVID-19. If people understand the risks, the cost of the cited “negative consequences of rejection” must be considered to be small compared to the cost of acute and chronic adverse reactions. How can this be so, if the world is blanketed and carpeted with disinformation about vaccine risk?
  • Conflating Reason and Logic Based on Knowledge of Personal Rights with Affective Thought Processes. The NYTimes and Becker Hospital review both dredged up a 2017 study “Association of moral values with vaccine hesitancy” that reported significant associations of purity and liberty with hesitancy. Rather than applaud parents’ knowledge of their rights to informed consent and the constitutional rights to bodily autonomy, Becker’s Hospital Review reported “It’s about beliefs, not knowledge: Set of psychological traits linked to vaccine skepticism” and the New York Times reported Vaccine Skepticism Was Viewed as a Knowledge Problem. It’s Actually About Gut Beliefs. Identifying those psychological traits may help health officials convince the sizable minority of Americans who don’t want a coronavirus vaccine. Simply sharing information hasn’t worked.”
    To consider knowledge of one’s own rights as “deeply held psychological beliefs” is beyond reproach. It’s consistent with the pattern in which one party in an argument attempts to move the discussion to an emotional realm by provoking their opponent. The approach by NYTimes parroted by Becker Hospital Review was subtle: label a person’s knowledge of rights as “moral intuition” – affective, not based on the fact of law – so they might portray them as spurious.
    From Becker:
    “In 2018, scientists found similar patterns in a broad sample of vaccine-hesitant people in 24 countries.
    ‘At the root are these moral intuitions — these gut feelings — and they are very strong,’ said Jeff Huntsinger, PhD, a social psychologist at Loyola University Chicago… ‘It’s very hard to override them with facts and information. You can’t reason with them in that way.’”
    You mean you can’t fight facts with falsehoods, Jeff?
    Put simply, the vaccine risk perception manipulation program has failed. Each of the resources cited started with the false premise “Everyone knows COVID-19 vaccines are the best way back to normal” or similar – some even before the vaccines were developed – and then went on to portray as mentally defective anyone who holds any of the following personal understanding of the risk/benefit equation:
    (a) the relative risk of vaccination is higher than the personal benefit of vaccination, or
    (b) the risk of vaccination of not sufficiently well-known and/or the potential personal benefit is not sufficiently well known, or
    (c) my perception and understanding of either the risk of vaccination or the benefit of vaccination has been manipulated, and I therefore do not trust any claim of benefit > risk, or
    (d) my perception and understanding of either the risk of vaccination or the benefit of vaccination is based on solid information because I did my due diligence and found other evidence ignored by those who promulgate the official narrative.
    Anyone with these positions has a perfectly rational argument for refusing COVID-19 vaccines based on knowledge, logic and reason. Where do you fall? Drop a comment below.
    This Is Part of a Larger Battle Over Our Minds
    The oligarchs in charge who have replaced Western allopathic medicine with Public Health see the battle to make rational thought and inference a psychological disorder as necessary, otherwise, their beloved vaccination programs will not be able to continue. They act befuddled in the face of the downward spiral in public trust of the CDC. As I’ve explained elsewhere, every injured person, every dead parent or child killed by vaccines awakens more people to the legitimate responsibility of making one’s own health choices based on verified information. The public trust in “authorities” is gone because they have betrayed that trust, time and again; the use of overt propaganda on COVID-19 has largely cemented distrust in the CDC, Pharma and MSM.
    Their second-to-last-best gambit is “now, if you disagree with the core narratives, you are mentally ill”.
    Their last-best gambit will be to accuse individuals who decide to not vaccinate of putting other people’s mental health and lives at risk. This is a tactic taken from China’s “first mental health program”, which empowers the CCP to prosecute an individual charged with endangering the mental health of others.
    Once the pathologization of logic and reason is complete, we’ll see a new society in which people will not be able to go to school, work, get married, have children, etc. unless they can pass the State’s “Normative Belief and Understanding” test. They will be drugged up, subjected to re-education to “normalize” their cognitive processes. The use of psychotropic medicine in the US is off the charts – in 2012, APA reported that one is five, or 20% of adult American citizens are now using at least one form of psychotropic medicines. That estimate has varied every year since then, until 2021 when CDC reported that 1 in 5 adult American citizens are using at least one form of psychotropic medicines “amid COVID-19” (allegedly up 6.5% from previous years). Pharma is not doubt chomping at the bit to find ways to get the rest of us – the 80% not yet on psychotropic medicines – on their consumer list.
    Meanwhile, the World Health Organization made one of its 30-points about mental health considerations a decree that all should “Ensure availability of essential, generic psychotropic medications at all levels of health care”.
    The association of rational skepticism with a treatable clinical conditions is just a first step toward clinical enforcement of specific modes of cognition. We’ve seen this in so many sci-fi pieces – from Aldous Huxley’s Brave New World and George Orwell’s 1984, among others.
    Evidently, the globalists and their allies in Public Health did not get the memo. These dystopian sci-fi stories were offered by their authors as warnings, not as prescriptions.
    Like what you’ve read? Consider taking full-semester courses with Dr. Lyons-Weiler and other faculty at IPAK-EDU! Registration is open for the summer term and Fall Semesters! You won’t regret it!

Consolidation des systèmes mondiaux de prévention et de réaction aux menaces biologiques à haut risque – extraits.

« Si la loi exige que chaque paquet de cigarettes porte la mention « Le tabac est nocif pour votre santé », pourquoi ne pas proposer un projet de loi qui rende obligatoire de mentionner sur la couverture de chaque livre marxiste: « L’application de cette théorie a entraîné la mort de plusieurs dizaines de millions d’hommes au cours des derniers soixante ans »? Un tel projet de loi ne serait pas compris, car le marxisme est devenu partie intégrante de la mentalité occidentale. »

Vladimir Boukovski – Cette lancinante douleur de la liberté

Je vous agonis encore de quelques articles sur le dossier « sanitaire ». Pas pour vous torturer – c’est le boulot des médias et des gouvernements – mais parce que je voudrais vraiment passer au chapitre géoingénierie, que j’ai mis en veilleuse depuis plus d’un an. J’ai promis à Nikki Florio de BeeHeroic de faire le boulot pour le public francophone, avec sa précieuse et scientifique collaboration. Protéger la nature est un sujet un peu plus vivant et motivant que la mort et la maladie. En attendant, je fais le tour des dernières nouveautés sur le Covid et bien entendu sur notre nouvel amie, la variole du singe – dont le profil semble tout aussi atypique que le Covid et qui aurait fait l’objet de (Ô surprise!) recherches sur le gain de fonction, info à scrupuleusement vérifier.

On se penche ici sur le compte-rendu de ce désormais célèbre exercice de simulation. J’en avais déjà traduit une bonne partie avant de réaliser à quel point ça allait ennuyer le lecteur, pour le dire poliment. J’ai donc laissé tombé la toute fin du texte (la Quatrième constatation) – si vous y tenez absolument, faites-le moi savoir et je finis le boulot. De toute manière, ce genre de littérature hermétique n’est pas vraiment faite pour être lue de A à Z. Ce que j’ai traduit suffira à établir trois choses, sachant que le plus important est à trouver dans ce qui manque.

Premièrement, on a de nouveau affaire au schéma exercice/événement « réel », le premier précèdant de peu, voire chevauchant, le second. C’est une des signatures de quasiment tous les attentats sous faux drapeau (le plus récent étant évidemment l’Evénement 201/Covid). A ce stade il est prématuré de conclure avec certitude à un (nouvel) attentat sanitaire mais sans chercher plus loin, on voit déjà une énorme campagne de propagande médiatique couplée à une combine d’achat massif de vaccins – voir l’article précédent pour le cui bono.

Deuxièmement, les mesures envisagées ici sont de la même nature que celles du Covid, qui n’ont soit, selon les mêmes institutions qui les avaient initialement recommandées, servi à rien – masques, tests, confinements, distanciation sociale, traçage, interdiction des rassemblements, « aplatir la courbe » – soit à tuer un certain nombre de patients – respirateurs et subséquemment, « vaccins ». Zéro mention des traitements. Pour rappel, en décembre dernier, après avoir demandé à son équipe de calculer le taux de sous-déclaration des « événement indésirables » des injections Covid au VAERS et comparé le résultat avec d’autres recherches (taux probable=44, ce qui donnait un nombre réel de l’ordre de 388.000 décès), notre vieil ami Steve Kirsch a récemment mené une mini-enquête auprès de ses lecteurs pour estimer le nombre de décès post-vaccins toutes causes confondues aux Etats-Unis, ce qui donne la bagatelle de 500.000 décès. On peut émettre un doute sur sa méthodologie mais la progression semble cohérente. A ce stade, l’examen des données empiriques est en tout cas plus réaliste que d’attendre que les états publient honnêtement les chiffres. Pour en revenir au document ci-dessous, le plus beau est qu’on présente ici la recherche « à double usage » [dual-use research], c’est-à-dire la militarisation des pathogènes destinée à « prévenir » une éventuelle future épidémie/attentat sanitaire, comme l’ultime mesure de prévention. Après tout ce qui vient de se produire depuis deux ans et demi, ces gens ne manquent pas de toupet. Le Sars-CoV-2 était censé faire partie de ce type de recherche et on a vu à quel point ça a donné une prévention efficace. Notez aussi le mensonge « Comme on le sait, un certain nombre de pays plus riches, dotés de solides systèmes de santé publique, n’ont pas réagi de manière proactive et opportune et ont donc connu des résultats bien pires que les nations moins riches mais qui ont réagi de manière plus proactive. »

Troisièmement, à aucun endroit dans le texte il n’est question de libre consentement, de choix individuel ou de quoi que ce soit de cet ordre. Cette nouvelle crise surgit au moment opportun où l’OMS tente d’établir son projet de contrôle absolu sur les politiques sanitaires des gouvernements nationaux, qui devront abandonner toute souveraineté en cas « d’urgence », même genre de rouleau compresseur politique qui se met en marche dans le domaine du climat. On « exigera que l’ensemble du gouvernement s’engage rapidement, afin que les obstacles bureaucratiques internes ne causent pas de retards critiques. » Apparemment, question bureaucratie, on est pas encore arrivés au niveau d’inhumanité nécessaire pour le Grand Reset. On parle pourtant ici des mêmes gouvernements qui ont interdit les traitements précoces (hydroxychloroquine, ivermectine, etc.), imposé « l’euthanasie » des vieux en institution, d’abord au Rivotril puis au « vaccin » (encore un exemple récent, assez spectaculaire). Ils continuent donc sur leur lancée, en toute impunité.

En définitive, cet exercice tient plutôt d’une assemblée de propriétaires qui discute de la gestion d’une épidémie dans un cheptel d’animaux d’élevage. Si vous suivez ce qui se passe dans ce domaine, vous aurez constaté que la solution vedette est soit le confinement extrême, soit l’abattage massif – comme pour les humains, mais en moins discret. Vous remarquerez aussi que le scénario « terroriste » correspond assez fidèlement à ce que nous annonçait l’oracle/médecin en chef/devin-plombier Gates dans cet article.

Tant que nous laisserons ces criminels contrôler le réseau sanitaire, ils feront ce qu’ils veulent, comme ils veulent, à qui ils veulent.

« Sans regrets ».

Source.


Traduction (extraits)

Consolidation des systèmes mondiaux de prévention et de réaction aux menaces biologiques à haut risque

Résultats de l’exercice de simulation de 2021 mené en partenariat avec la Conférence de Munich sur la Sécurité

RÉSUMÉ

En mars 2021, la NTI s’est associée à la Conférence de Munich sur la Sécurité pour mener un exercice de simulation sur table sur la réduction des menaces biologiques à haut risque. L’exercice a examiné les lacunes dans les architectures nationales et internationales de biosécurité et de préparation aux pandémies – en étudiant les possibilités d’amélioration des capacités de prévention et de réponse aux événements biologiques à haut risque. Ce rapport résume le scénario de l’exercice, les principales conclusions de la discussion et les recommandations pratiques destinées à la communauté internationale.

[…]

Résumé exécutif

En mars 2021, l’Initiative sur la Menace Nucléaire (Nuclear Threat Initiative – NTI) s’est associée à la Conférence de Munich sur la Sécurité (Munich Security Conference – MSC) pour réaliser un exercice de simulation portant sur la réduction des menaces biologiques à haut risque. Réalisé virtuellement, l’exercice a permis d’examiner les lacunes des architectures nationales et internationales de biosécurité et de préparation aux pandémies et d’explorer les possibilités d’améliorer les capacités de prévention et de réponse aux événements biologiques à haut risque. Parmi les participants figuraient 19 hauts responsables et experts venus d’Afrique, des Amériques, d’Asie et d’Europe et possédant des décennies d’expérience combinée dans les domaines de la santé publique, de l’industrie biotechnologique, de la sécurité internationale et de la philanthropie.

Le scénario de l’exercice décrivait une pandémie mondiale mortelle impliquant une souche inhabituelle du virus de la variole du singe, apparue dans la nation fictive de Brinia et qui s’est propagée dans le monde entier en 18 mois. En fin de compte, le scénario de l’exercice a révélé que l’épidémie initiale avait été causée par une attaque terroriste utilisant un agent pathogène fabriqué dans un laboratoire dont les dispositions en matière de biosécurité et de sûreté biologique étaient inadéquates et dont la surveillance était faible. À la fin de l’exercice, la pandémie fictive a entraîné plus de trois milliards de cas et 270 millions de décès dans le monde.

[…]

La discussion a été organisée en trois « mouvements » séquentiels correspondant aux développements du scénario, suivis d’une table ronde sur les questions plus générales de biosécurité et de préparation à la pandémie. L’approche par étapes pour révéler les développements du scénario reflétait les limites des informations dont disposent les décideurs du monde réel, ainsi que l’incertitude qui en résulte, associée à une pandémie d’origine inconnue (voir Figure 1).

Le premier mouvement (qui se produit le 5 juin 2022, selon le calendrier du scénario) commence par une épidémie inhabituelle de variole du singe à Brinia (250 millions d’habitants), avec des rapports faisant état de 1 421 cas et de quatre décès. Il n’y a pas de preuve immédiate d’une propagation internationale, mais l’épidémie a lieu pendant une fête nationale avec de nombreux déplacements nationaux et internationaux des Briniens. La variole du singe n’étant pas naturellement présente à Brinia, les experts locaux et internationaux considèrent cette épidémie comme inhabituelle. Le gouvernement brinien accueille favorablement les enquêtes internationales sur les épidémies et demande l’aide médicale de l’OMS. Le séquençage du génome d’échantillons de patients atteints de variole du singe révèle que la souche présente à Brinia contient des mutations qui la rendent résistante aux vaccins existants.

La discussion qui a suivi a porté sur la manière dont le système international est positionné pour analyser les premiers indicateurs du risque de pandémie et pour communiquer les avertissements appropriés.

Le deuxième mouvement (10 janvier 2023) se produit six mois plus tard. À ce moment-là, le virus s’est propagé dans 83 pays, avec 70 millions de cas signalés, causant plus de 1,3 million de décès. En l’absence de thérapies ou de vaccins efficaces connus, les pays ont dû s’appuyer principalement sur des interventions non pharmaceutiques (INP) pour atténuer les effets de la pandémie. Mettant en évidence des résultats nationaux très différents dans la gestion de la pandémie, certains gouvernements, dont la République fictive de Dranma, ont rapidement adopté des mesures agressives pour ralentir la transmission du virus en interdisant les rassemblements de masse, en imposant des mesures d’éloignement social et en mettant en place des obligations de port de masque. Ces pays ont également mis en place des opérations de dépistage et de recherche des contacts à grande échelle et renforcé leurs systèmes de santé pour faire face à l’augmentation prévue du nombre de cas. En revanche, le scénario dépeint un autre groupe de pays, dont le Cardus fictif, qui ont donné la priorité au maintien de l’ouverture de leur économie, à la mise en place de peu ou pas d’INP et à la minimisation du virus et de ses impacts potentiels. Ces pays ont connu des résultats bien pires en termes de maladie et de mortalité (figure 2) que ceux qui ont réagi rapidement et énergiquement. Comme le montre la figure 3, Dranma a connu beaucoup moins de cas et de décès que Cardus.

La discussion des participants lors du mouvement 2 s’est concentrée sur l’exploration des conditions qui devraient déclencher des actions nationales de réponse à la pandémie et sur la discussion des stratégies et des défis pour la mise à l’échelle des interventions de santé publique.

Le troisième mouvement (10 mai 2023) se déroule 12 mois après l’épidémie initiale, avec plus de 480 millions de cas et 27 millions de décès dans le monde (figure 4). À ce stade, les participants apprennent que la pandémie a été provoquée par une attaque bio-terroriste régionale qui a largement dépassé les objectifs de ses auteurs.

Plus précisément, les services de renseignements briniens révèlent que le virus de la variole du singe a été développé de manière illicite dans le principal institut de virologie du pays fictif d’Arnica. Arnica (75 millions d’habitants) a toujours été en conflit avec son voisin Brinia (voir la carte de la figure 5). Un groupe terroriste arnicain indépendant – la SPA – a travaillé avec des scientifiques de laboratoire sympathisants pour créer un agent pathogène mortel hautement contagieux et le disperser dans les gares bondées de Brinia pendant la fête nationale, alors qu’une grande partie de la population voyageait à l’intérieur du pays et à l’étranger.

La SPA a exploité la faiblesse du gouvernement arnicain en matière de surveillance de ses laboratoires de recherche en sciences biologiques. Des sympathisants de la SPA travaillant dans le principal institut de virologie d’Arnica ont utilisé des publications scientifiques accessibles au public pour guider leurs travaux visant à modifier le virus de la variole du singe afin de le rendre plus transmissible et résistant aux vaccins actuellement disponibles.

La discussion du mouvement 3 a porté sur la gouvernance de la recherche bioscientifique à double usage ainsi que sur les faiblesses actuelles des systèmes de biosécurité et de sûreté biologique qui exacerbent les risques biologiques.

La phase finale de l’exercice a consisté en une table ronde qui a examiné les disparités en matière de préparation à la santé publique dans le monde et la nécessité qui en découle de mettre en place des mécanismes de financement plus efficaces pour accélérer le renforcement des capacités de préparation à la pandémie. Reconnaissant que la préparation à une pandémie nécessite des investissements coûteux que les pays à revenu faible et moyen inférieur ne peuvent se permettre de faire, les participants ont été invités à discuter de stratégies visant à catalyser ces investissements de manière durable.

[…]

Résumé de la discussion et des conclusions de l’exercice

Les discussions qui ont eu lieu tout au long de l’exercice de simulation ont permis de dégager un large éventail d’informations et de conclusions essentielles. En particulier, les participants à l’exercice ont convenu que, malgré les améliorations apportées à la suite de la réponse mondiale au COVID-19, le système international de détection, d’analyse, d’alerte et de réponse aux pandémies est terriblement inadéquat pour relever les défis actuels et futurs.

Les participants à l’exercice s’accordent à dire que les lacunes de l’architecture internationale de biosécurité et de préparation aux pandémies sont importantes et fondamentales, et qu’elles sapent la capacité de la communauté internationale à organiser des réponses efficaces aux futurs événements biologiques – et ils notent qu’une préparation robuste nécessitera une transformation fondamentale sur plusieurs fronts. Compte tenu de la latence inhérente à l’acquisition de données définitives sur les menaces de pandémie (répartition géographique, taux de transmission et létalité) et des conséquences très graves d’un retard dans la réponse à une pandémie, les participants ont observé que le système international et les gouvernements nationaux doivent être transformés pour mettre l’accent sur des actions d’anticipation prédéterminées « sans regrets ». Un tel système nécessite des améliorations significatives de la capacité de la communauté internationale à détecter, évaluer et alerter sur les menaces de pandémie, ainsi qu’à développer des plans de réponse proactifs au niveau national et des organes de décision. Les participants s’accordent à dire que la communauté internationale doit également renforcer son système de gouvernance pour la recherche sur les sciences de la vie à double usage, et ils concluent que les gouvernements du monde entier sous-investissent gravement dans la préparation aux pandémies, en particulier dans les pays à revenu faible et moyen inférieur. Ces résultats consensuels encadrent les conclusions plus détaillées présentées ci-dessous.

Première constatation

La communauté internationale a besoin d’un système de détection, d’évaluation et d’alerte précoce plus robuste et transparent, capable de communiquer rapidement des alertes exploitables sur les risques de pandémie.

Les participants à l’exercice ont constaté que le monde continue de manquer d’un système cohérent de détection et d’évaluation des pandémies qui serait efficace dans toute la gamme des scénarios plausibles. Dans cet exercice, le scénario décrivait sans doute le « meilleur cas » où le pays d’origine signalait ce qu’il savait à l’OMS en temps utile et accueillait favorablement l’enquête internationale. Pourtant, même dans ce cas, les participants à l’exercice se sont inquiétés du fait qu’il serait extrêmement difficile de discerner les signaux d’alerte suffisamment tôt pour contenir ou au moins atténuer les effets de l’épidémie initiale.

Par conséquent, plusieurs participants ont souligné que la communauté internationale avait besoin d’un réseau de biosurveillance international mieux coordonné, qui intègre également le séquençage du génome des agents pathogènes. En examinant le potentiel pandémique des épidémies, les participants à l’exercice ont identifié un certain nombre d’indicateurs clés pour un système efficace d’évaluation des risques basé sur les données de biosurveillance.

Les participants ont souligné que les indicateurs les plus importants pour analyser le potentiel pandémique d’une épidémie sont son épidémiologie et la distribution géographique des cas. Un nouveau virus jugé hautement virulent et transmissible, que ce soit sur la base d’observations épidémiologiques directes ou d’autres prédictions fondées sur des preuves, méritera une attention particulière. L’analyse d’autres caractéristiques du virus sera également importante. Par exemple, le virus change-t-il et/ou est-il différent des variants précédemment détectés ? Un participant a fait remarquer que le nombre de décès ne serait pas une bonne mesure à suivre au début d’une pandémie, car il s’agit d’un indicateur tardif à un moment où la croissance des cas est exponentielle.

Les participants ont également suggéré que la prise en compte du contexte social, politique et économique du pays d’origine ou de la détection initiale pourrait être utile pour l’évaluation des risques. Les facteurs clés comprennent le degré d’ouverture sociétale du pays et l’ampleur des voyages internationaux à travers ses frontières – deux caractéristiques qui pourraient contribuer à une propagation plus rapide. Il convient également de prendre en compte la solidité du système de santé publique du pays et de déterminer si la population réduit le risque de propagation en utilisant des IPN et en évitant les rassemblements de masse.

Dans la séquence d’événements qui suit la détection et l’analyse, l’étape suivante est l’alerte. Tous les participants ont convenu que le principal moyen d’alerte internationale au risque de pandémie actuellement en place – la déclaration par le directeur général de l’OMS d’une Urgence de Santé Publique de Préoccupation Internationale (Public Health Emergency of International Concern – PHEIC) – nécessite une réforme importante. Parmi les lacunes qu’ils ont identifiées dans l’approche actuelle des PHEIC figure le fait qu’il s’agit d’un outil binaire pour un monde où les risques de pandémie sont caractérisés par différents niveaux de risque qui évoluent dans le temps. L’approche actuelle des PHEIC peut regrouper des risques tels qu’une épidémie régionale limitée d’Ebola et un événement biologique catastrophique à l’échelle mondiale. Les deux sont préoccupants, mais à des degrés très différents, et ils justifient des réponses différentes. La nature binaire de l’approche PHEIC crée aussi involontairement des incitations à retarder les alertes. En effet, si les analystes et les décideurs n’ont que deux choix, ils risquent de miser sur la certitude avant d’activer un système d’alerte international.

Les participants ont souligné qu’un système d’alerte pandémique graduel – analogue aux systèmes graduels utilisés pour les ouragans et autres catastrophes naturelles – constituerait sans doute un système plus souple, plus informatif et plus facile à mettre en œuvre pour communiquer les risques. En vertu du Règlement Sanitaire International actuel (RSI 2005), l’OMS pourrait être habilitée à fournir des évaluations de risque plus détaillées aux États membres. Un participant a fait remarquer que le passage formel du PHEIC de l’OMS à un système gradué pourrait nécessiter une modification du RSI, ce qui pourrait poser des défis politiques importants.

Les participants à l’exercice ont observé que, quels que soient les arrangements institutionnels particuliers choisis pour les systèmes internationaux de détection, d’analyse et d’alerte en cas de pandémie, ces systèmes doivent être transparents. En particulier, les délibérations qui se déroulent actuellement à huis clos – le Comité d’Urgence de l’OMS, par exemple – gagneraient à ce que, au minimum, un groupe d’experts extérieur puisse analyser les données et tirer des conclusions en parallèle. On peut penser que cela contribuerait à valider et à conférer un poids indépendant aux conclusions officielles, ou pourrait remettre en question les conclusions si elles sont incompatibles avec les données disponibles.

Évaluation des origines des épidémies

Les participants ont noté que les incidents biologiques d’origine inconnue présentent une lacune dans le système des Nations Unies. L’OMS, comme l’a souligné un participant, est l’équivalent pour les épidémies d’un pompier et non d’un policier; l’organisation est mieux adaptée à la santé publique et à la réponse médicale, et non aux enquêtes de sécurité. Dans les cas où une épidémie est délibérément provoquée, une enquête de sécurité menée par le mécanisme du Secrétaire général des Nations unies (UNSGM) serait appropriée. Cependant, les moyens par lesquels l’OMS et le Secrétaire général des Nations Unies opèrent en parallèle, voire en coordination, ne sont toujours pas clairs. Plus problématiques encore sont les cas où l’origine d’un incident n’est pas claire ou est suspecte. Dans ces cas, les rôles respectifs du Secrétaire Général des Nations Unies et de l’OMS doivent être clairement définis.

Les participants ont discuté d’autres défis politiques internationaux qui pourraient faire obstacle à une enquête efficace sur une épidémie. Premièrement, la communauté internationale exige la coopération et la transparence du pays d’origine présumé. Deuxièmement, bien que le Secrétaire Général ait le pouvoir d’utiliser son mécanisme d’enquête en réponse à une demande de n’importe quel État membre, ce mécanisme n’a jamais été utilisé pour enquêter sur un incident biologique, et les tensions entre les États membres de l’ONU pourraient causer des retards. De même, les objections de l’un des principaux États membres donateurs de l’OMS pourraient nuire à l’efficacité de l’organisation dans la coordination de la détection et de l’évaluation rapides.

Deuxième constatation

Les gouvernements devraient améliorer l’état de préparation en élaborant des plans d’intervention en cas de pandémie au niveau national, fondés sur un système cohérent de  » déclencheurs  » qui incitent à une action anticipée sur une base  » sans regrets « .

Les participants à l’exercice de simulation ont convenu que le scénario de l’exercice et les leçons plus larges tirées de la réponse mondiale au COVID-19 soulignent la nécessité d’établir des plans de réponse nationaux avec une série de  » déclencheurs  » de planification, ou conditions de seuil, qui garantissent des mesures anticipées dès le début d’une pandémie potentielle. Le scénario de l’exercice et la réponse au COVID-19 démontrent que les actions précoces des gouvernements nationaux ont un impact positif significatif sur la gestion de l’impact de la maladie. Étant donné que la nature de la transmission exponentielle de la maladie punit sévèrement les retards, même modestes, les réponses lentes des gouvernements nationaux entraînent une augmentation du nombre de cas, des taux de mortalité plus élevés, voire l’effondrement du système de santé publique et du système médical.

Les avantages d’une action précoce

Un participant a observé que les résultats de l’exercice étaient cohérents avec les performances nationales lors de la réponse au COVID-19; les gouvernements qui ont réagi rapidement et énergiquement aux alertes pandémiques ont beaucoup mieux réussi à protéger leurs populations. Comme on le sait, un certain nombre de pays plus riches, dotés de solides systèmes de santé publique, n’ont pas réagi de manière proactive et opportune et ont donc connu des résultats bien pires que les nations moins riches mais qui ont réagi de manière plus proactive.

Qu’est-ce qu’un élément déclencheur?

Dans les plans nationaux d’intervention en cas de pandémie, des mesures de préparation spécifiques seraient « déclenchées » en fonction de facteurs liés à la gravité potentielle de l’épidémie, aux retards prévus dans la connaissance de la situation et au temps nécessaire pour mettre en œuvre les mesures d’intervention et en voir les résultats.

Les participants ont souligné que les décideurs au niveau national doivent élaborer des plans de déclenchement qui mettent l’accent sur une action précoce  » sans regrets « . Bien qu’il existe inévitablement un risque de fausses alertes, les participants ont estimé que le risque de retard était bien plus dommageable. L’action, selon un participant, doit être la « voie par défaut » car  » nous ne pourrons pas nous permettre le luxe d’attendre une certitude « .

Bien que les actions déclenchées varient en fonction des besoins particuliers du pays, dans la plupart des cas, les objectifs sont les mêmes : ralentir la propagation de la maladie pour gagner du temps et aplanir la courbe épidémiologique, tout en utilisant ce temps pour renforcer les systèmes de santé publique et médicaux afin de faire face à l’augmentation du nombre de cas et de sauver des vies. Les IPN telles que les masques obligatoires et l’arrêt des rassemblements de masse ont été jugées essentielles pour bloquer les chaînes de transmission des maladies. Les participants n’ont généralement pas approuvé les restrictions de voyage telles que la fermeture des frontières, mais les mesures de dépistage de la santé des voyageurs ont été jugées utiles.

Grâce au temps gagné par les IPN, les participants ont plaidé pour le renforcement de diverses capacités. La priorité absolue est de mettre en œuvre des tests à grande échelle et d’accroître la capacité des systèmes de santé en termes d’installations et de personnel. En outre, les pays devraient accélérer la production de l’ensemble des fournitures essentielles qui pourraient autrement provoquer des goulets d’étranglement dans les opérations de réponse, notamment les masques, les équipements de protection individuelle (EPI) pour les agents de santé, les réactifs de test, les réservoirs d’oxygène et les respirateurs.

Les déclencheurs ne doivent pas se limiter aux actions ; ils doivent également porter sur les relations institutionnelles. En effet, un certain nombre de participants ont souligné que le processus décisionnel pangouvernemental pour la réponse à une pandémie au niveau national doit être planifié et exercé le plus tôt possible, avant la prochaine pandémie. Plusieurs participants ont fait valoir que la plupart des gouvernements nationaux ont trop de « silos » de prise de décision qui doivent être rapidement intégrés pour une réponse réussie à la pandémie. Une réponse nationale efficace,  » sans regrets « , exigera que l’ensemble du gouvernement s’engage rapidement, afin que les obstacles bureaucratiques internes ne causent pas de retards critiques.

Renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement en cas de pandémie

Tous les participants ont convenu que le renforcement de la résilience de la chaîne d’approvisionnement serait essentiel dans les futures interventions en cas de pandémie, mais ils ont divergé sur la manière de relever le défi. En particulier, un débat s’est engagé sur la question de savoir si la bonne approche pour assurer la disponibilité des articles critiques consiste à constituer des stocks ou à maintenir une capacité de production « à chaud », ou un mélange des deux. Pour les articles ayant une longue durée de vie, comme les masques et autres EPI, certains participants ont fait valoir qu’il était prudent que les gouvernements nationaux et les institutions internationales constituent des stocks.

D’autres ont fait valoir que les gouvernements et/ou les organisations internationales devraient offrir des incitations pour maintenir ouvertes ou au moins « chaudes » les lignes d’approvisionnement à double usage – ce qui pourrait, par exemple, aider à la production à grande échelle de respirateurs pendant une urgence de santé publique internationale. Une solution scientifique et technique encore plus avancée, lorsque cela est possible, consisterait à développer des technologies de plate-forme, c’est-à-dire des outils permettant de mettre rapidement au point des diagnostics, des vaccins et d’autres contre-mesures médicales pour le large éventail d’agents pathogènes à potentiel pandémique.

Un participant a formulé une recommandation connexe en matière d’approvisionnement en vaccins qui établit un équilibre entre le stockage national et la coordination mondiale : il s’agit de sélectionner et de responsabiliser les gouvernements chefs de file dans chacune des régions du globe. Ce participant a notamment plaidé pour la création d’un réseau mondial de pays à faible population qui seraient chargés de fabriquer des vaccins à grande échelle pour leurs régions respectives. Une telle approche nécessiterait un accord régional et un financement coopératif pour renforcer les capacités des pays sélectionnés.

Troisième constatation

Le système international qui régit la recherche biologique à double usage n’est ni préparé à répondre aux exigences de sécurité actuelles, ni prêt à relever des défis beaucoup plus importants à l’avenir. Il existe des besoins de réduction des risques tout au long du cycle de vie de la recherche et du développement bioscientifiques.

Les participants à l’exercice ont discuté de l’importance de renforcer la biosécurité pour la recherche et le développement bioscientifiques. Les risques biologiques émergents associés aux progrès technologiques rapides ne sont pas nouveaux, mais les participants ont reconnu que la pandémie de COVID-19 a exacerbé ces risques. Ils ont souligné que la communauté internationale doit s’attendre à une expansion rapide des laboratoires à haut niveau de confinement (laboratoires de niveau de biosécurité 3 et 4), car un certain nombre de pays développent leurs capacités de recherche en biosciences et s’engagent dans davantage de recherches à double usage sur le SARS-CoV-2 et d’autres agents pathogènes à potentiel pandémique.

Les participants ont convenu que, bien qu’il soit essentiel d’éviter de restreindre la recherche biologique légitime, il est également crucial d’intégrer des mesures de biosécurité et de sûreté biologique plus strictes dans les processus de recherche et de développement bioscientifiques, depuis la conception et le financement du projet jusqu’à la publication ou la commercialisation de la technologie, en passant par l’exécution de la recherche.

Bailleurs de fonds

Au début du cycle de vie de la recherche et du développement, les bailleurs de fonds gouvernementaux, philanthropiques et industriels peuvent jouer un rôle dans l’examen précoce des projets de recherche proposés, créant ainsi un cadre plus solide pour la biosécurité et la recherche responsable. Les participants ont fait valoir que ces activités devront englober les bailleurs de fonds publics et privés, tout en reconnaissant que l’intégration de ces derniers peut être particulièrement difficile. Au cours de la discussion, plusieurs participants ont fait valoir que les bailleurs de fonds ne peuvent être le seul arbitre et que la mise en œuvre d’un examen de la biosécurité dans le cadre du processus d’évaluation pour le financement de nouveaux projets devra faire partie d’une solution plus globale.

[…]


Texte original (extraits)

Strengthening Global Systems to Prevent and Respond to High-Consequence Biological Threats

Results from the 2021 Tabletop Exercise Conducted in Partnership with the Munich Security Conference

SUMMARY

In March 2021, NTI partnered with the Munich Security Conference to conduct a tabletop exercise on reducing high-consequence biological threats. The exercise examined gaps in national and international biosecurity and pandemic preparedness architectures—exploring opportunities to improve prevention and response capabilities for high-consequence biological events. This report summarizes the exercise scenario, key findings from the discussion, and actionable recommendations for the international community.

[…]

Executive Summary

In March 2021, the Nuclear Threat Initiative (NTI) partnered with the Munich Security Conference (MSC) to conduct a tabletop exercise on reducing high-consequence biological threats. Conducted virtually, the exercise examined gaps in national and international biosecurity and pandemic preparedness architectures and explored opportunities to improve capabilities to prevent and respond to high-consequence biological events. Participants included 19 senior leaders and experts from across Africa, the Americas, Asia, and Europe with decades of combined experience in public health, biotechnology industry, international security, and philanthropy.

The exercise scenario portrayed a deadly, global pandemic involving an unusual strain of monkeypox virus that emerged in the fictional nation of Brinia and spread globally over 18 months. Ultimately, the exercise scenario revealed that the initial outbreak was caused by a terrorist attack using a pathogen engineered in a laboratory with inadequate biosafety and biosecurity provisions and weak oversight. By the end of the exercise, the fictional pandemic resulted in more than three billion cases and 270 million fatalities worldwide.

[…]

The discussion was organized into three sequential “moves” corresponding with scenario developments, followed by a roundtable discussion of broader biosecurity and pandemic preparedness issues. The step-by-step approach to revealing scenario developments reflected the limitations of information available to real-world decision makers, as well as the resulting uncertainty associated with a pandemic of unknown origin (see Figure 1).

Move 1 (occurring on June 5, 2022, in scenario time) starts with an unusual outbreak of monkeypox in Brinia (population 250 million), with reports of 1,421 cases and four fatalities. There is no immediate evidence of international spread, but the outbreak takes place during a national holiday with extensive domestic and international travel by Brinians. Because monkeypox is not naturally found in Brinia, local and international experts consider this outbreak to be unusual. The Brinian government welcomes international outbreak investigations and requests medical support from the WHO. Genome sequencing of monkeypox patient samples reveals that the strain in Brinia contains mutations that make it resistant to existing vaccines.

The discussion that followed considered how the international system is postured to analyze initial indicators of pandemic risk and to communicate appropriate warnings.

Move 2 (January 10, 2023) occurs six months later, at which point the virus has spread to 83 countries with 70 million reported cases, causing more than 1.3 million fatalities. With no known effective therapies or vaccines, countries have had to rely principally on non-pharmaceutical interventions (NPIs) to mitigate the impacts of the pandemic. Highlighting significantly different national outcomes in managing the pandemic, some governments, including the fictional Republic of Dranma, promptly adopted aggressive measures to slow virus transmission by shutting down mass gatherings, imposing social-distancing measures, and implementing mask mandates. These countries have also established large-scale testing and contact-tracing operations and scaled-up their health care systems to support anticipated growing case numbers. By contrast, the scenario depicts another group of countries, including fictional Cardus, that have prioritized keeping their economies open, undertaking little-to-no NPIs, and downplaying the virus and its potential impacts. These countries have experienced much worse outcomes in terms of illness and mortality (Figure 2) than those that responded early and energetically. As Figure 3 shows, Dranma experienced far fewer cases and fatalities than Cardus.

Participant discussion in Move 2 focused on exploring the conditions that should trigger national pandemic response actions and discussing strategies and challenges for scaling public health interventions.

Move 3 (May 10, 2023) occurred 12 months after the initial outbreak, with more than 480 million cases and 27 million fatalities globally (Figure 4). At this stage, participants learn that the pandemic was caused by a regional bio-terror attack that far exceeded the perpetrators’ goals.

Specifically, Brinian intelligence reveals that the engineered monkeypox virus was developed illicitly at the fictional country of Arnica’s leading institute for virology. Arnica (population 75 million) has a history of conflict with neighboring Brinia (see map in Figure 5). An independent Arnican terrorist group—the SPA—had worked with sympathetic laboratory scientists to engineer a highly contagious, deadly pathogen and disperse it at crowded train stations in Brinia during the national holiday, when much of the population was travelling domestically and internationally.

The SPA had exploited the Arnican government’s weak oversight of its bioscience research laboratories. SPA sympathizers working in Arnica’s leading virology institute used publicly available scientific publications to guide their work to modify the monkeypox virus to make it more transmissible and resistant to currently available vaccines.

The discussion in Move 3 focused on governance of dual-use bioscience research as well as current weaknesses in biosafety and biosecurity systems that exacerbate biological risks.

The final phase of the exercise was a roundtable discussion that considered disparities in public health preparedness around the globe and the resulting need for more effective financing mechanisms to accelerate pandemic preparedness capacity building. Recognizing that pandemic preparedness requires costly investments that lower- and lower-middle income countries cannot afford to make, participants were asked to discuss strategies to catalyze these investments in sustainable ways.

[…]

Summary of Exercise Discussion and Findings

The discussions throughout the tabletop exercise generated a wide range of valuable insights and keyfindings. Most significantly, exercise participants agreed that, notwithstanding improvements following the global response to COVID-19, the international system of pandemic detection, analysis, warning, and response is woefully inadequate to address current and anticipated future challenges.

Exercise participants agreed that gaps in the international biosecurity and pandemic preparedness architecture are extensive and fundamental, undermining the ability of the international community to mount effective responses to future biological events—and they noted that robust preparedness will require fundamental transformation across a number of fronts. Given the inherent latency in acquisition of definitive data on pandemic threats—e.g., geographic distribution, transmission rates, and lethality—and the very serious consequences of delay in pandemic response, participants observed that the international system and national governments must be transformed to emphasize pre-determined “no-regrets” anticipatory actions. Such a system requires significant improvements in the international community’s ability to detect, assess, and warn about pandemic threats as well as to develop proactive, national-level response plans and decision-making bodies. They agreed that the international community also must bolster its system of governance for dual-use life-science research, and they concluded that governments globally are severely underinvesting in pandemic preparedness—especially in low- and lower-middle income countries. These consensus findings frame the more detailed conclusions discussed below.

Finding 1

The international community needs a more robust, transparent detection, evaluation, and early warning system that can rapidly communicate actionable warnings about pandemic risks.

Exercise participants found that the world continues to lack a coherent system for pandemic detection and assessment that would be effective across the full range of plausible scenarios. In this exercise, the scenario arguably depicted a “best case” where the country of origin reported what it knew to the WHO in a timely manner and welcomed international investigation. Yet even in this case, exercise participants expressed concern that it would be extremely challenging to discern warning signals early enough to contain or at least mitigate the effects of the initial outbreak.

Consequently, several participants stressed that the international community requires a more coordinated international biosurveillance network, which also incorporates pathogen genome sequencing. In scrutinizing disease outbreaks for pandemic potential, exercise participants identified a number of key indicators for an effective risk assessment system based on biosurveillance data.

Participants stressed that the most important indicators for analyzing the pandemic potential of an outbreak are its epidemiology and the geographic distribution of cases. A novel virus that is assessed to be highly virulent and transmissible—either based on direct epidemiological observations or other evidence-based predictions—will warrant significant attention. Analyzing additional virus characteristics will also be important. For example, is the virus changing and/or is it different from previously detected variants? One participant observed that the number of fatalities would not be a good measure to track in the early period of a pandemic because it is a lagging indicator at a time of exponential growth in cases.

Participants also suggested that considering the social, political, and economic context of the country of origin or initial detection could be valuable for risk assessment. Key factors include the degree of societal openness of the country and the extent of international travel across its borders—both features that could contribute to faster spread. Another consideration is the strength of the country’s public health system and whether the population is reducing the risk of spread by using NPIs and avoiding mass gatherings.

In the sequence of events after detection and analysis, the next step is warning. All participants agreed that the principal means of international pandemic risk warning now in place—the WHO Director General’s declaration of a Public Health Emergency of International Concern (PHEIC)—requires significant reform. Among the shortfalls they identified in the current PHEIC approach is that it is a binary tool for a world where pandemic risks are characterized by different levels of risk that evolve over time. The current PHEIC approach potentially lumps risks like a limited regional Ebola outbreak with a globally catastrophic biological event. Both are concerning, but to very different degrees, and they warrant different responses. The binary nature of the PHEIC also unintentionally creates incentives to delay warnings. In effect, if analysts and decision makers only have two choices, they are likely to err on the side of certainty before activating an international alert system.

Participants stressed that a graded pandemic warning system—analogous to graded systems used for hurricanes and other natural disasters—would arguably provide a more flexible, informative, and actionable system for communicating risk. Under the current International Health Regulations (IHR 2005), the WHO could be empowered to provide more detailed risk assessments to member states. One participant noted that formally shifting the WHO PHEIC to a graded system might require a change to the IHR, which could pose significant political challenges.

Exercise participants observed that regardless of the particular institutional arrangements chosen for international systems of pandemic detection, analysis, and warning, these systems must be transparent. In particular, deliberations that currently occur behind closed doors—the WHO Emergency Committee, for example—would benefit if, at a minimum, an outside expert group could analyze the data and reach conclusions in parallel. Arguably, this would help validate and lend independent weight to official findings, or could challenge findings if they are inconsistent with available evidence.

Evaluating Outbreak Origins

Participants noted that biological incidents of unknown original fall into a gap in the UN system. The WHO, as one participant highlighted, is the outbreak equivalent of a firefighter, not a police officer; the organization is best suited to public health and medical response, not security investigations. In cases where an outbreak is deliberately caused, a security investigation by the UN Secretary-General’s Mechanism (UNSGM) would be appropriate. However, the means by which the WHO and the UN Secretary-General operate in parallel, if not in coordination, are still unclear. More problematic still are those cases where the origin of an incident is unclear or suspicious. In these cases, the respective roles of the UN Secretary-General and WHO must be clearly defined.

Participants discussed additional international political challenges that could pose obstacles to effective investigation of an outbreak. First, the international community requires cooperation and transparency from the putative country of origin. Second, although the Secretary-General has the authority to use its investigative mechanism in response to a request from any member state, the mechanism has never been used to investigate a biological incident, and tensions among UN member states could cause delays. Similarly, objections by any of the WHO principal member state donors could hamper the organization’s effectiveness in coordinating prompt detection and assessment.

Finding 2

Governments should improve preparedness by developing national-level pandemic response plans built upon a coherent system of “triggers” that prompt anticipatory action on a “no-regrets” basis.

Tabletop exercise participants agreed that the exercise scenario and the larger lessons from the global COVID-19 response highlight the need to establish national response plans with a series of planning “triggers,” or threshold conditions, that ensure anticipatory steps early in a potential pandemic. Both the exercise scenario and the COVID-19 response demonstrate that early actions by national governments have significant, positive impacts in managing the impact of the disease. Because the nature of exponential disease transmission severely punishes even modest delays, slow responses by national governments lead to higher caseloads, worse mortality rates, and potentially even the collapse of the public health and medical system.

The Benefits of Early Action

One participant observed that the exercise outcomes were consistent with national performance during the COVID-19 response; governments that responded early and energetically to pandemic warnings were much more successful in protecting their populations. As is widely recognized, a number of wealthier countries with strong public health systems were not proactive and timely in their responses and therefore experienced significantly worse outcomes than those nations that are less wealthy but responded more proactively.

What Is a Trigger?

In national pandemic response plans, specific readiness measures would be “triggered” based on factors related to the potential severity of the outbreak, expected delays in situational awareness, and the time it would take to implement response measures and see results.

Participants stressed that national-level decision makers must build trigger-based plans that emphasize a “no-regrets” bias toward early action. Although there is inevitably a risk of false-alarm responses, participants deemed the risk of delay as far more consequential. Action, one participant argued, must be the “default pathway” because “you will not have the luxury of waiting for certainty.”

Although triggered actions would vary depending upon the particular needs of the country, in most cases the goals are the same: slow the spread of disease to buy time and flatten the epidemiological curve, while using that time to scale up public health and medical systems to keep up with growing caseloads and save lives. NPIs such as mask mandates and ceasing mass gatherings were deemed to be critical for blocking chains of disease transmission. Participants generally did not endorse travel restrictions such as border closures, but travel health screening measures were viewed as valuable.

With the time bought by NPIs, participants argued for scaling up various capacities. The highest priority is implementing testing at scale and increasing health system capacity in terms of facilities and personnel. In addition, nations should ramp up production of the range of critical supplies that could otherwise cause bottlenecks in response operations, including masks, personal protective equipment (PPE) for health workers, testing reagents, oxygen tanks, and ventilators.

The triggers should not be limited just to actions; they should address institutional relationships as well. Indeed, a number of participants stressed that the whole-of-government decision-making process for national-level pandemic response must be planned and exercised as soon as possible, before the next pandemic. Several participants argued that most national governments have too many “silos” of decision making that must be swiftly integrated for a successful pandemic response. An effective, “no-regrets” national response will demand that the whole-of-government engage early, so internal bureaucratic hurdles do not cause critical delays.

Bolstering Pandemic Supply Chain Resilience

All participants agreed that bolstering supply-chain resilience would be critical in future pandemic responses, but they differed on how to address the challenge. In particular, a debate ensued about whether the right approach for ensuring the availability of critical items is stockpiling or maintaining “warm” production capacity, 3 or a mixture of both. For those items with long shelf lives—such as masks and other PPE—some participants argued that it is prudent for national governments and international institutions to stockpile.

Others argued that governments and/or international organizations should provide incentives to keep dual-use supply lines open or at least, “warm”—which could, for example, assist with large-scale ventilator production during an international public health emergency. An even more advanced scientific and engineering solution, where possible, would be to develop platform technologies—tools to rapidly develop diagnostics, vaccines, and other medical countermeasures for the wide range of pathogens with pandemic potential.

One participant offered a related vaccine supply recommendation that strikes a balance between national stockpiling and global coordination: selecting and empowering leading governments in each of the globe’s regions. In particular, this participant argued for the creation of a global network of small-population countries that would be charged with manufacturing at scale for their respective regions. Such an approach would require regional agreement and cooperative financing to build the capabilities in the selected countries.

Finding 3

The international system for governing dual-use biological research is neither prepared to meet today’s security requirements, nor is it ready for significantly expanded challenges in the future. There are risk reduction needs throughout the bioscience research and development life cycle.

Exercise participants discussed the importance of strengthening biosecurity for bioscience research and development. Emerging biological risks associated with rapid technology advances are not new, but participants recognized that the COVID-19 pandemic has exacerbated these risks. They pointed out that the international community should expect to see a rapid expansion of high-containment laboratories (biosafety level 3 and 4 labs) as a number of countries expand their bioscience research capabilities and engage in more dual-use research on SARS-CoV-2 and other pathogens with pandemic potential.

Participants agreed that, although it is essential to avoid restricting legitimate biological research, it also is critically important to incorporate stronger biosafety and biosecurity measures into bioscience research and development processes—from project design and funding, through research execution, and on to publication or technology commercialization.

Funders

At the beginning of the research and development life cycle, government, philanthropic, and industry funders can play a role in early review of proposed research projects, thereby creating a stronger framework for biosecurity and responsible research. Participants argued that these activities will need to encompass both public and private funders, while recognizing that incorporating the latter may be particularly challenging. During this discussion, several participants argued that the funders cannot be the only arbiter and that implementing a biosecurity review as part of the evaluation process for funding new projects will need to be part of a more comprehensive solution.

[…]

Nouvelles en vrac, troisième édition.

Plutôt que l’amour, que l’argent, que la gloire, donnez-moi la vérité. – Henry David Thoreau

Décès du Pr Luc Montagnier

C’est France-Soir qui l’a annoncé mercredi. Nous perdons un courageux scientifique.

Matthew Ehret – un brillant auteur qui travaille un peu trop pour la Chine à mon goût – a publié cet excellent article sur la recherche menée par le Professeur, ses découvertes et leurs implications. Je vais tenter de trouver le temps de le traduire. Si vous parlez la langue, n’hésitez pas à aller le lire. Vous pouvez éventuellement utiliser ce traducteur automatique.

GoFuckYourself

Long article du 5 février sur ZeroHedge, mis à jour, que je tente de résumer.

La plateforme GoFundMe avait récolté 9 millions de dollars de dons pour le Freedom Convoy canadien, somme qui leur permettrait de tenir le siège pendant quatre ans. Après avoir refusé d’obtempérer aux ordres du gouvernement canadien qui leur demandait de bloquer cette somme, GoFundMe en a initialement distribué un million aux bénéficiaires, les camionneurs, dont la revendication unique – contrairement à ce qui est relaté dans les médias – est la fin de l’obligation vaccinale, pour ensuite revenir sur sa décision.

Après le blocage de la ville d’Ottawa, de nombreuse villes canadiennes sont aujourd’hui paralysées. Exemple:

GoFundMe a ensuite aimablement proposé aux donateurs de réclamer un remboursement, faute de quoi les dons seraient distribués à des « oeuvres » de leur choix, possiblement des organes tels que BlackLivesMatter ou Antifa, pour qui ils ont déjà levé des fonds sans rechigner. Devant le risque de se voir réclamer 15$ par remboursement, GoFundMe a finalement procédé à un remboursement automatique.

Au moins deux nouvelles levées de fonds ont été faites depuis, une via GiveSendGo, qui a levé plus de neuf millions de dollars et via la plateforme Tallycoin, qui avait déjà levé 700.000$ le lendemain de l’annonce de GoFundMe – et plus de 900.000$ à l’heure ou j’écris ces lignes.

La police d’Ottawa menace de représailles en justice les participants au Freedom Convoy et les donateurs, décrits comme des agitateurs violents d’extrême-droite dans des médias qui font semblant de ne pas comprendre le sens réel des croix gammées taguées sur les bâtiments gouvernementaux.

Un Freedom Convoy (ou Convoi de la Liberté) européen se déroule en ce moment à Paris, où la police et l’armée ont été déployés. La police a d’ores et déjà exercé des violences sur la foule.

Pour plus d’infos, vous pouvez suivre ce fil sur Twitter. J’ai passé la soirée à le parcourir, ainsi que les fils connexes qui renvoient vers d’autres Convois et soulèvements populaires dans de nombreux autres pays. Ce convoi se rendra lundi à Bruxelles.

Nous vivons des moments historiques.

Mise à jour 27/02: un nouveau convoi parcourt les Etats-Unis et se dirige vers Washington, ici, ici et ici. En Europe, plus rien pour l’instant. On est trop occupés à avoir peur de la Russie, apparemment.

Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable. – JFK

Athlètes morts: mise à jour

Selon l’article mentionné sur cette page publiée le 27 décembre, les chiffres des arrêts cardiaques et des morts soudaines chez les sportifs injectés étaient alors respectivement de 383 et 220. Ils sont aujourd’hui de 642 et 398. Ils ont donc presque doublé en un mois et demi.

Gary Dempsey: Je suis joueur professionnel depuis presque 20 ans. Depuis 1996 [alors ça fait 25 ans, non?]. J’ai joué près de 500 matches. Dans des clubs et en international. Je n’y ai absolument jamais vu d’arrêt cardiaque. Ni dans le public, ni chez les joueurs. C’est vraiment très inquiétant.

A propos de ces chiffres, le Washington Post – donc la CIA – vous expliquera ceci:

« L’histoire d’athlètes morts à cause de vaccins contre le coronavirus trouve son origine dans de mystérieux sites Internet autrichiens liés au parti populiste d’extrême droite de ce pays, le Parti de la Liberté. »

Je suppose qu’il faut donc aussi considérer ce simple montage vidéo comme un pamphlet néo-nazi.

Récapitulons.

Vous êtes contre l’obligation vaccinale? Vous êtes d’extrême-droite.

Vous comptez les athlètes morts? Vous êtes d’extrême-droite.

Il fut un temps où il fallait au moins afficher une vague tendance politique – par exemple, ne pas être complètement de gauche – pour mériter cette étiquette. C’est désormais superflu, même si vous êtes de gauche: il suffit de vouloir rester en vie. Les seuls gauchistes autorisés sont ceux qui souhaitent la mort des non-injectés.

Attendez, il y a mieux.

Terroristes

La Maison Blanche lance un assaut sans précédent contre la liberté d’expression en Amérique. Elle ne se contente plus de contraindre les entreprises de médias sociaux à effacer les opinions dissidentes. Elle semble préparer le terrain pour recourir aux pouvoirs de la police fédérale.

Comment lire autrement le « National Terrorism Advisory System Bulletin » publié mardi par le Département de la Sécurité Intérieure? Sa première phrase:

SYNTHÈSE DE LA MENACE TERRORISTE POUR LES ÉTATS-UNIS: Les États-Unis demeurent dans un environnement de menace accrue alimenté par plusieurs facteurs, notamment un environnement en ligne qui abonde en récits faux ou trompeurs et en théories du complot… [c’est moi qui souligne]

Vous avez bien lu.

Le gouvernement affirme maintenant que les « récits trompeurs » sont le vecteur le plus dangereux du terrorisme contre les États-Unis.

La phrase suivante du bulletin:

Ces acteurs de la menace visent à exacerber les frictions sociétales dans le but de semer la discorde et de saper la confiance du public dans les institutions gouvernementales afin d’encourager une agitation qui pourrait potentiellement inspirer des actes de violence. [c’est moi qui souligne]

Vous avez encore bien lu.

Une agence fédérale déclare que le fait de « saper la confiance du public dans les institutions gouvernementales » est désormais considéré comme terrorisme. Le propos ne doit même pas inciter à la rébellion ou à la violence en général, et encore moins contre quelqu’un en particulier. Il doit juste « potentiellement inspirer » la violence.

Merci à Alex Berenson pour cet extrait de son article.

Psychopathes

Pour un point de vue intéressant sur ce genre de folie furieuse, voir également cet article.

Kylie Whiting: Quel est le meilleur endroit pour faire vacciner une enfant de 8 ans effrayée? J’aimerais qu’ils en fassent un événement important. Elle m’a vu m’effondrer après ma deuxième dose et elle a peur.

Cass Duncan: J’ai vécu la même situation et mes trois enfants (8 ans, 6 ans et 4 ans) ont vu qu’on a dû m’emmener en ambulance aux urgences après la deuxième dose. Je les ai emmenés à la clinique pour enfants Your GP Crace. C’était fantastique, des ballons et des sucettes et pas d’attente donc pas de risque d’anxiété.

Merci à Toby Rogers pour cette info complètement surréaliste, et pour ce qui suit.

Victoire!

Pfizer est contraint de retirer sa demande d’autorisation d’utilisation d’urgence d’injections destinées aux enfants de moins de 5 ans devant la vive réaction de l’opinion publique.

Wow! Première page, au-dessus du pli, du NY Times:

Revirement, la FDA retarde sa décision sur les vaccins pour les enfants de moins de 5 ans.

« L’agence et Pfizer-BioNTech ont déclaré qu’ils attendraient des données sur l’efficacité de trois doses du vaccin Covid de la société dans ce groupe d’âge avant de décider si l’on autorise un vaccin à deux doses. »

Que ce soit bien clair – C’EST GRACE A NOUS !!!

Grâce à mon Substack, j’ai lancé le premier appel à l’action pour s’opposer à la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence de Pfizer pour les enfants de moins de 5 ans – dans les 24 heures suivant son annonce.

Tous les grands groupes de défense des libertés médicales ont rapidement suivi le mouvement.

Notre message était simple: « La FDA ne doit pas approuver pour les enfants un médicament qui a échoué lors de l’essai clinique ».

Nous avons envoyé des dizaines de milliers de courriels, d’appels, de télécopies et de lettres aux responsables de la FDA. Nous avons soumis des milliers de commentaires officiels via le site web de la FDA. Notre campagne était en train de toucher le grand public et la position de la FDA était scientifiquement indéfendable. Pfizer et la FDA ont donc été contraints de retirer cette demande illégale.

NOTRE APPEL À L’ACTION A FONCTIONNÉ !!!!!!!!!

L’article complet est ici.

Crises cardiaques

La science progresse à grands pas, comme on l’a vu ces derniers mois. Le montage ci-dessus nous informe de quelques facteurs de risque de crise cardiaque nouvellement découverts:

Nous avons aussi:

Et le meilleur pour la fin:

Les NHS (National Health Services) anglais ont donc lancé une campagne nationale pour inciter les gens à appeler les services d’urgence dès les premiers signes – c’est délicat de leur part.

Curieusement – excepté celui sur les fans de foot – tous ces articles datent de fin 2021, début 2022. Ils ont pourtant omis un facteur de risque dans cette liste.

Vous voyez lequel?

Ukraine, avant, après et au-delà

J’ai déjà fait le tour de la question mais j’y reviens néanmoins parce que ce que je lis sur le sujet est d’un niveau atterrant – et c’est écrit par des spécialistes.

La question est: Poutine va-t-il envahir l’Ukraine?

Si on ouvre un livre d’Histoire – ou si on fait appel à sa mémoire – il y a un lien à faire avec un autre pays intialement anéanti économiquement, qui s’est ensuite redressé sous l’influence d’un chef d’Etat déterminé, par une politique nationaliste et un investissement massif dans son arsenal militaire, et qui, face à une pression économique et militaire organisée au niveau international et à une menace directe sur la vie de ses concitoyens isolés derrière la frontière d’un pays voisin – tracée en dépit du sens commun – décida l’invasion dudit pays voisin.

C’était en 1939, ce pays était l’Allemagne et la question était: Hitler va-t-il envahir la Pologne?

Combien de fois faudra-t-il que ce scénario soit rejoué avant d’être dénoncé pour ce qu’il est? Une redistribution des cartes planifiée, avec des gagnants et des perdants connus à l’avance. Et dont nous serons encore les perdants.

L’Europe dévastée fut colonisée dès 1945 par le nouveau pôle de domination: les Etats-Unis, qui disposaient de la capacité de production nécessaire à travers leur empire mondial et de leur force militaire nationale pour imposer leur modèle économique et leur monnaie, consolidée par les accords de Bretton Woods. Comme l’écrivait Thomas Friedmann,

« McDonald’s ne pourrait pas prospérer sans McDonnell Douglas ».

Le nouveau paradigme global fera cette fois de la Chine la nouvelle zone de production (ce qu’elle est déjà de facto) et de la Russie la nouvelle force de dissuasion militaire. Alexandre Dougine, l’intellectuel russe va-t-en-guerre remplit ici le rôle des neocons américains. Tout ça est assez transparent.

A l’attention des lecteurs obtus, je ne compare pas la personne de Poutine à celle de « Hitler », à savoir, l’agent dépéché par la finance internationale, Adolf Jacob Hiller, dont la mission fut la mise à genoux de l’Europe suivie par celle de l’Allemagne après sa défaite programmée. Je trouve en fait la gouvernance de Poutine assez convaincante, et je pense exactement la même chose de celle de Trump – et en passant, j’apprécie aussi beaucoup leur sens de l’humour. Là n’est pas la question.

La question est que tous ces gens nous maintiennent en état de subjugation en nous mentant en permanence sur beaucoup trop de sujets et surtout sur le seul sujet essentiel: nous n’avons pas besoin d’eux. Nous n’avons besoin ni de leur protection, ni de leur autorisation et encore moins de leur libération. Le seul pouvoir qu’ils détiennent est celui que nous leur accordons, et nous leur en avons accordé beaucoup trop.

Nous sommes, et nous avons toujours été libres. C’est ce moment dans l’Histoire où il est urgent pour tous d’avoir le courage de le voir, pour qu’au moins nos enfants le soient.

Des hommes et des femmes qui conduisent des camions l’ont vu.

La désobéissance est le véritable fondement de la liberté. Les obéissants seront esclaves. – Henry David Thoreau

Brock Hobb
Katie Hepburn
Nabil Yaghi
Odia Jean-Pierre
Randy
Sébastien Fortin

La guerre, en bref.

Je cours après le temps pour rédiger mes articles, traduire et publier ceux des autres avant qu’ils se fassent rattraper par une actualité lancée au galop. Pour y arriver, vous aurez peut-être remarqué que je filtre autant que possible les sujets secondaires, sans intérêt ou entièrement fabriqués, qui n’existent que pour vous faire perdre votre temps. En voici un.


Donc, la Russie menace d’envahir l’Ukraine.

Poutine, dangereux nationaliste nostalgique de l’Union Soviétique, veut retrouver la grandeur passée de son empire. Révélation-choc du renseignement américain: la Russie se préparerait à une opération sous faux drapeau, à savoir le sabotage d’une de ses propres installations, comme prétexte à une invasion militaire. Source d’angoisse supplémentaire, si la réponse des Etats-Unis de Biden n’est pas suffisamment ferme, Xi Jinping, après avoir reconquis Hong Kong, pourrait profiter de cette faiblesse pour envahir Taiwan.

Soyons sérieux.

L’action concertée qui se cache derrière cette comédie est le chapitre suivant d’un programme scénarisé depuis des décennies: l’implosion organisée du pôle de pouvoir étatsunien, qui laissera la place au nouveau modèle civilisationnel, le bloc Chine/Russie (j’en parlais notamment ici il y a un an et demi), que les trois susnommés interprètes sont chargés de vendre comme jeu d’échec géostratégique.

La reconquête de Taiwan est probablement déjà programmée et minutée, tout comme l’était la farce du retrait américain d’Afghanistan – avec abandon de matériel militaire en ordre de marche – comme cadeau à la Chine et à sa Nouvelle Route de la Soie. Biden menace à présent la Russie de nouvelles sanctions économiques, qui consisteront essentiellement au découplage de l’économie russe du dollar, « sanctions » impatiemment attendues par la Russie – ce que vous expliquera ici Xavier Moreau – les précédentes lui ayant permis de retrouver une nouvelle autonomie agricole tout en mettant à genoux ce secteur en Europe – un hasard. Côté américain, le résultat de ces nouvelles sanctions – donc leur objectif – sera évidemment d’accélerer la destruction du dollar, de l’hégémonie américaine en externe et de l’état fédéral en interne. Pour vendre le narratif de la Guerre Froide 2.0 ou plutôt de la Guerre Tiède, on remobilise le spokeshole attitré du hoax ukrainien, Victoria Nuland, qui en profite pour glisser quelques pathétiques accroches de Build Back Better à l’adresse d’un peuple russe peu enclin à une révolution colorée. Les lecteurs attentifs auront peut-être repéré le gag de « l’opération sous faux drapeau », gros clin d’oeil interne des scénaristes des services secrets qui tendent leur script à ces acteurs médiatiques – un genre de private joke et une occasion supplémentaire de se payer notre tête.

Quant au « hara-kiri énergétique » de l’occident, expliqué ici par F. William Engdahl, l’objectif est de préparer le terrain qui permettra à la Russie grâce à son pipeline de gaz naturel flambant neuf, qui court-circuitera celui de l’Ukraine à l’abandon depuis trente ans, de tenir par les burnes – encore un hasard – une Europe totalement exsangue. Après des décennies d’érosion par migration incontrôlée, désindustrialisation et faillite économique planifiée – une Troisième Guerre Mondiale qui ne dit pas son nom – les pays d’Europe sont en état de mort clinique. Dans l’Union Européenne, qui leur sert à la fois d’assassin et de fosse commune, la cible prioritaire est, comme on l’aura remarqué, la France, avec Emmanuel Macron en petit sergent agité chargé de lui tirer la nécessaire balle dans la nuque et de liquider les biens de la pauvre vieille – pas nécessairement dans cet ordre.

Pour conclure sur cette histoire d’invasion, prétendre qu’une nation peut en envahir une autre est en soi une imposture. Si ce n’est qu’en tant qu’élément du narratif médiatique, les nations n’existent plus. Elles sont remplacées par des zones sous tutelle bancaire, administrées par des fonctionnaires peints aux couleurs politiques adéquates qui remplissent le rôle de « chefs d’Etat ». D’un côté, de notoires petits apparatchiks sans envergure comme Biden ou Jinping, de l’autre, Poutine, ex-KGB donc hyper-formé dans les meilleurs services de renseignement de l’Histoire, et Trump, ex-homme d’affaires maintes fois repêché par la Banque et excellent baratineur, qui remettra le couvert en 2024 pour, si jugé nécessaire, amener le conflit final avec la Chine (il ne doit rester que 69 millions d’américains en 2025), en héros « nationalistes » en lutte contre « l’Etat profond », personnages créés sur mesure pour berner les naïfs de la « résistance », fournir un narratif à l’opposition contrôlée et le cas échéant envoyer leurs militaires au casse-pipe voulu par le suspect habituel, le réseau finance/gestion d’actifs et leur outil de rentabilisation, les multinationales pharmaceutiques et agroalimentaires.

C’est ce réseau, dont le porte-parole s’appelle Schwab et les employés « chefs d’Etat », qui constitue, à tout point de vue, « l’Etat profond » – plus si profond que ça puisqu’il agit aujourd’hui en plein jour.

Ceux qui vous diront autre chose sont soit dans le déni, soit payés pour. Vous voilà prévenus.

PS: vous pouvez lire ici le texte entier de la lettre dont est extraite la citation ci-dessus.

Klaus Schwab et sa Grande Réinitialisation fasciste – par Winter Oak.

2021 est passé très vite.

Il y a un an – presque hier – paraissait cet excellent article. Où en est le programme annoncé?

Depuis sont venues les injections et leurs divers effets, très documentés sur ce blog et ailleurs. La colère gronde chez les peuples, et pas qu’un peu, dans une proportion plus significative que celle mensongèrement rapportée par la propagande officielle. Cette colère était prévue par les instigateurs du coup d’Etat mondial – lire ci-dessous et dans le document publié en 2010 par la Fondation Rockefeller – mais peut-être pas son ampleur. Je m’étais à ce sujet adressé à Klaus, qui a malgré tout commis l’erreur de ne pas en tenir compte et s’en est pris aux enfants. Comme je l’explique ici, c’est très risqué.

C’est à mon avis la conséquence d’un point rarement évoqué sur la toile – sauf par Lucien Cerise ici et par Chris MacIntosh ici – qui est la profonde incompétence de cette pseudo-élite. J’en ai un peu assez de lire ou entendre encore et encore à quel point ces gens sont d’une intelligence diabolique. Diabolique, certes mais intelligents? Certainement pas. Ces gens sont d’une médiocrité profonde et leur projet d’une vulgarité repoussante. Les gens intelligents font autre chose de leur vie que de tenter de s’approprier celle des autres. Leur seul atout, quand ils arrivent à leurs fins, est d’avoir affaire à une population hallucinée par sa propre ignorance. Chaque lecteur que je gagne est un point de moins pour eux.

Autre point qui demande, à mon avis, un léger recadrage: le recours à une forme de bureaucratie, digitale dans ce cas, apparente davantage ces milliardaires aux vieilles badernes communistes qu’aux fringants assassins fascistes. Je devine que l’auteur est probablement « d’une sensibilité de gauche », ce qui expliquerait son réflexe, archi-classique, de qualifier tout ce qui lui déplaît de « fasciste » – je reviens sur ce sujet dans mon prochain article – à commencer par l’éternel malentendu autour du fait que le NSDAP était réellement un parti d’extrême-gauche. L’ouvrage qu’il critique ici n’est pourtant rien moins qu’un manifeste de normalisation du nouveau mode de pouvoir, même s’il s’exerce dans une économie de marché – plus pour longtemps, d’ailleurs, et j’y reviens aussi prochainement.

Au-delà des couleurs politiques, en définitive très circonstancielles, les chrétiens les plus acharnés voient dans les événements actuels la réalisation d’une prophétie, qui dit qu’à la Fin des Temps, celui-ci s’accélère – un peu comme l’année écoulée – et que le Mal n’aura pas le temps matériel de tuer tout le monde. Enfin une bonne nouvelle.

Si c’est le cas, une des options les plus raisonnables du cartel serait alors de cesser les menaces, de plier boutique et de venir chercher leur poulain Manu et son vieux mari, avant qu’un peuple passablement irrité et peu enclin à la réthorique, à la politique ou au manichéisme biblique leur fasse un mauvais sort en leur infligeant leur propre version d’une grande réinitialisation: un Ceaușescu 2.0.

Note: Il existe une autre traduction de cet article ici, je vous propose ici la mienne. Je n’ai pas reproduit les photos, que vous pouvez voir dans l’article source. Les références bibliographiques figurent à la fin du texte original sur cette page. J’ai fait de mon mieux pour conserver toute la poésie de la prose de Schwab, parce que c’est beau comme du Attali.

Source.


Traduction

Klaus Schwab et sa Grande Réinitialisation fasciste

winter oak, il y a un an

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisation et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur la vision glaçante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer d’en faire une réalité, non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire, comme ses propres termes le confirment encore et encore, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste retorse, qui fusionnera les humains avec les machines dans de « curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui contaminera nos corps par de la « poussière intelligente » et dans laquelle la police sera apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise du Covid-19 pour court-circuiter toute redevabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur agenda et l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation« .

Bien entendu, Schwab n’est pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004 [bien qu’étrangement, en octobre 2021, toute référence à Schwab semblait avoir été supprimée du site web du prix Dan David].

Mais le fascisme du XXIe siècle s’est trouvé d’autres voies politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet central de remodelage de l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens ouvertement autoritaires.

Ce nouveau fascisme apparaît aujourd’hui sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, du « Nouveau normal », du « Nouveau Pacte pour la Nature » et de la « Quatrième Révolution Industrielle ».

Schwab, fondateur octogénaire et président exécutif du Forum Economique Mondial, trône au milieu de cette matrice, telle une araignée sur une toile géante.

Le projet fasciste initial, en Italie et en Allemagne, consistait à fusionner l’État et les entreprises.

Alors que le communisme prévoit la prise de contrôle des entreprises et de l’industrie par le gouvernement, qui – théoriquement! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme a pour but d’utiliser l’État pour protéger et promouvoir les intérêts de son élite fortunée.

Schwab perpétuait cette approche dans le contexte dénazifié de l’après-guerre, lorsqu’il fondait en 1971 l’European Management Forum, qui tenait ses réunions annuelles à Davos, en Suisse.

Il y promeut son idéologie du « capitalisme partenaire », dans lequel les entreprises sont amenées à coopérer plus étroitement avec les gouvernements.

Le magazine économique Forbes décrit le « capitalisme partenaire » comme « la notion selon laquelle une entreprise s’attache à répondre aux besoins de toutes ses parties prenantes: clients, employés, associés, communauté et société dans son ensemble ».

Même dans le cas d’une entreprise spécifique, il s’agit invariablement d’une étiquette dénuée de sens. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie seulement que « les entreprises peuvent continuer à distribuer de l’argent à la pelle à leurs actionnaires et à leurs dirigeants, tout en maintenant une image publique d’exquise sensibilité sociale et d’altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de capitalisme partenaire apparaît encore plus néfaste, car il écarte toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, au profit d’un gouvernement axé sur les intérêts des entreprises.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab définit ce programme dès 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne des entreprises dans l’ingénierie mécanique), où son utilisation du terme « parties prenantes » (die Interessenten) redéfinit concrètement les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres de communautés, mais comme des participants secondaires à une entreprise commerciale de masse.

Chacun doit avoir comme projet de vie « d’assurer croissance et prospérité à long terme » à cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Le tout devient encore plus explicite en 1987, lorsque Schwab rebaptise son European Management Forum en World Economic Forum.

Le WEF se décrit sur son propre site web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé », ses admirateurs décrivant comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres leaders de la société pour ‘définir, discuter et faire avancer les questions clés de l’agenda mondialiste' ».

Les « partenariats » que le WEF établit visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial composé d’individus triés sur le volet et non élus, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais d’imposer la règle des 1% à ce public avec le moins d’interférence possible de la part du reste de la société.

Dans les livres que Schwab écrit pour le grand public, il s’exprime en recourant aux clichés à double sens de la propagande d’entreprise et de l’écoblanchiment.

Ce sont toujours les mêmes termes creux qui reviennent. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des parties prenantes et la distribution des bénéfices » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous vers un « avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière cette esbroufe, la véritable motivation de son « capitalisme partenaire », qu’il promouvait encore avec acharnement lors de la conférence du WEF à Davos de 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son ouvrage de 2016 intitulé The Fourth Industrial Revolution, Schwab évoque l’Uberisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, notamment les start-ups à croissance rapide de l’économie numérique: « Comme les plateformes de nuages humains classent les travailleurs dans la catégorie des indépendants, ils sont – pour le moment – libérés de l’obligation de payer le salaire minimum, les taxes patronales et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude à l’égard des personnes qui arrivent en fin de vie active et qui ont besoin d’un repos bien mérité: « Le vieillissement est un défi économique car, à moins que l’on ne relève radicalement l’âge de la retraite pour que les membres les plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage de personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde se réduit à des défis économiques, des impératifs économiques et des avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du Progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies conçues pour nous exploiter et nous contrôler et Schwab en joue lorsqu’il déclare que « la Quatrième Révolution Industrielle représente une source d’espoir significative pour poursuivre l’ascension du développement humain qui s’est traduit par des augmentations spectaculaires de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme : « La Quatrième Révolution Industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, au même titre que les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et une fois de plus, elle est guidée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas idéologiquement neutre, comme certains aiment à le prétendre. Selon lui, les technologies et les sociétés se façonnent mutuellement. « Après tout, les technologies sont liées à notre façon de comprendre les choses, de prendre des décisions et de réfléchir sur nous-mêmes et sur les autres. Elles sont liées à nos identités, à nos visions du monde et à nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course à l’espace, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation « développée » repose implicitement sur l’adoption de technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui en sont à l’origine, n’a jamais été une question de bien social, mais purement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa Quatrième Révolution Industrielle.

Il explique: « Les technologies de la Quatrième Révolution Industrielle sont véritablement perturbatrices – elles bouleversent les méthodes existantes de détection, de calcul, d’organisation, d’action et de livraison. Elles représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où le sens de « créer de la valeur » ne serait pas clair, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employés à coûts réduits qui travaillent parmi nous et effectuent des tâches qui nécessitaient autrefois l’intervention de personnes réelles » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus intelligents accroît rapidement la productivité des employés – par exemple, dans l’utilisation de bots de chat pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) l’assistance par chat en direct dans les interactions avec les clients ». (9)

Dans son ouvrage The Fourth Industrial Revolution, Schwab décrit en détail les merveilles de son meilleur des mondes qui permettent de réduire les coûts et d’augmenter les profits.

Il explique: « Plus tôt que ne le prévoient la plupart des gens, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les souscripteurs d’assurance ou les bibliothécaires pourrait être partiellement ou totalement automatisé… ».

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération automatique de récits, prévoit que d’ici le milieu des années 2020, 90% des nouvelles pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune sorte d’intervention humaine (à part la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui explique l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et entrons en relation les uns avec les autres ». (11)

Schwab s’exprime avec lyrisme sur la 4RI, qui, selon lui, « ne ressemble à rien de ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il s’extasie: « Pensez aux possibilités illimitées offertes par des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, à des capacités de stockage et à un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante des percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’internet des objets (IoT), les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage de l’énergie et l’informatique quantique, pour n’en citer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations n’en sont qu’à leurs débuts, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement, car elles s’appuient les unes sur les autres et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique. » (13)

Il envisage également une augmentation de l’enseignement en ligne, impliquant « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires » (14), des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et les accessoires, les villes, les réseaux de transport et d’énergie » (15) et des villes intelligentes, avec leurs indispensables « plateformes de données ». (16)

« Toutes les choses seront intelligentes et connectées à l’internet », affirme Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « les capteurs câblés dans le bétail pourront communiquer entre eux grâce à un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il aime l’idée des « usines cellulaires intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies de big data ». (19)

Ces dernières, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer à ce que les entreprises profitent de l’exploitation et de la vente d’informations relatives à chaque aspect de notre vie personnelle.

 » Il sera vital d’établir la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions « , insiste Schwab. « Les craintes des citoyens en matière de vie privée et l’établissement du principe de responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements dans les modes de pensée ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette exaltation pour la technologie tourne purement autour du profit, ou de la « valeur » comme Schwab aime la nommer dans son newspeak d’entreprise du XXIe siècle.

Ainsi, la fabuleuse technologie blockchain provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie du Grand Livre partagé, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui pourront rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

D’une manière générale, l’intérêt de la 4RI pour l’élite dirigeante du monde des affaires est qu’elle permettra de « créer des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donner naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer dans une mentalité ancrée dans la Troisième Révolution Industrielle ». (25)

Les technologies de la 4RI, déployées via la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab: « Les outils de la Quatrième Révolution Industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec une certaine délectation comment ces technologies « peuvent s’immiscer dans l’espace jusqu’ici privé de nos esprits, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit: « Au fur et à mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, les organismes chargés de l’application de la loi et les tribunaux seront de plus en plus tentés d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement extraire des souvenirs directement du cerveau des gens. Même le passage d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il arrive que le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un futur de science-fiction dans lequel « les voyages humains dans l’espace sur de longues distances et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et dans lequel « le prochain modèle commercial à la mode » pourrait impliquer qu’une personne « échange l’accès à ses pensées contre la possibilité de gagner du temps en tapant un message sur les médias sociaux par la seule pensée ». (31)

Evoquer le « tourisme spatial » sous le titre « La Quatrième Révolution Industrielle et la dernière frontière » (32) est presque comique, tout comme sa suggestion qu' »un monde plein de drones ouvre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde dépeint dans les livres de Schwab, moins tout cela semble comique.

La vérité est que cette personnalité très influente, qui occupe une place centrale dans le nouvel ordre mondial en cours d’établissement, est un transhumaniste pur et dur qui rêve de la fin d’une vie humaine et d’une communauté saine et naturelle.

Schwab répète ce message constamment, comme pour s’assurer que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la Quatrième Révolution Industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir remettra en question notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: « Les technologies de la Quatrième Révolution Industrielle ne se limiteront pas à faire partie intégrante du monde physique qui nous entoure – elles deviendront partie intégrante de nous. En effet, certains d’entre nous ont déjà l’impression que leurs smartphones sont devenus une extension de leur personne. Les dispositifs externes d’aujourd’hui – des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle – deviendront presque certainement implantables dans nos corps et nos cerveaux. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous serons mieux à même de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces évolutions soulèvent de profondes questions: où se situe la limite entre l’homme et la machine? Qu’est-ce qu’être humain signifie » (37)

Une section entière de ce livre est consacrée au thème « Modifier l’être humain ». Il s’y extasie devant « la capacité des nouvelles technologies à faire littéralement partie de nous » et évoque un avenir cyborg impliquant « de curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit: « Le fonctionnement de ces technologies sera intégré à notre propre biologie et changeront la façon dont nous interagissons avec le monde. Elles sont capables de franchir les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même « . (39)

Aucune transgression ne semble excessive pour Schwab, qui rêve de « puces implantables actives qui brisent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages intelligents », d' »informatique biologique » et d' »organismes conçus sur mesure ». (40)

Il est enchanté d’annoncer que « des capteurs, des interrupteurs de mémoire et des circuits peuvent être encodés dans des bactéries intestinales humaines communes » (41), que « les poussières intelligentes, des réseaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peuvent maintenant s’auto-organiser à l’intérieur du corps » [NdT. technologies dont il est beaucoup question par rapport aux « vaccins »] et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement par un smartphone « intégré », et des pensées ou humeurs potentiellement inexprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

« La biologie synthétique » est à l’horizon du monde de la 4RI de Schwab, donnant aux dirigeants capitalistes technocrates du monde « la capacité de personnaliser les organismes en écrivant l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des mémoires entièrement artificielles implantées dans le cerveau, suffit à donner la nausée à certains d’entre nous, tout comme « la perspective de connecter nos cerveaux à la réalité virtuelle par des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

C’est une maigre consolation d’apprendre que tout cela est – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste puisque cela « augure de nouvelles industries et de nouveaux systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer des systèmes de valeur entièrement nouveaux dans la Quatrième Révolution Industrielle ». (45)

Et que dire de « la bio-impression de tissus organiques » (46) ou de la suggestion que « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Quelqu’un aurait-il des objections éthiques à formuler?

Tout cela ne pose manifestement aucun problème à Schwab, qui annoncer avec satisfaction: « Le jour où les vaches seront modifiées pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles sont dépourvus, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier le génome de porcs dans le but de produire des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Il y a plus inquiétant encore. Depuis la mise en œuvre du sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans laquelle Schwab est né, cette science a été jugée inacceptable par la société humaine.

Mais aujourd’hui, il pense manifestement que l’eugénisme a droit à un renouveau, annonçant à propos de l’édition génétique: « Le fait qu’il soit désormais beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain au sein d’embryons viables signifie que nous sommes susceptibles d’assister à l’avenir à l’avènement de bébés sur mesure qui possèderont des traits particuliers ou qui seront résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans le célèbre traité transhumaniste de 2002, I, Cyborg, Kevin Warwick prédit : « Les humains seront capables d’évoluer grâce à la maîtrise de la super-intelligence et des capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en s’unissant à elles. Tout ceci laisse présager le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de « cyborgs ». Cela ne signifie pas que tout le monde doive devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre statut d’humain, vous pourrez rester tel que vous êtes. Mais attention, tout comme les humains se sont séparés de leurs cousins chimpanzés il y a bien des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui resteront des humains deviendront probablement une sous-espèce. Ils seront, en fait, les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine « supérieure » artificiellement améliorée, se démarquant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution: « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui exige des êtres humains une adaptation permanente. En conséquence, nous pourrions assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement contre ceux qui y résistent. »

« Cela engendre une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite précédemment. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens du terme. Les gagnants pourront même bénéficier d’une forme d’amélioration humaine radicale, générée par certains segments de la Quatrième Révolution Industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements tels que jamais vus auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une grande « transformation » en 2016 (52) et il est clairement déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour faire advenir son monde transhumaniste d’inspiration eugéniste, fait d’artifices, de surveillance, de contrôle et de profits exponentiels.

Mais, comme le révèle sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il s’inquiète clairement de la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et des possibilités d’aller de l’avant « si les technologies rencontrent une grande résistance de la part du public. » (54)

Les rencontres annuelles du WEF de Schwab à Davos ont depuis longtemps été accueillies par des maniifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité d’une nouvelle opposition, peut-être plus massive, à son projet, et des risques de « ressentiment, de peur et de retour de bâton politique ». (55)

Dans son livre le plus récent, il aborde la question dans un contexte historique, notant que « l’antimondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins forte pendant les années 1920, mais elle s’est ravivée dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression ». (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le retour de bâton politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer », (57) affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue dans le monde entier au cours des deux dernières années, citant notamment les Gilets Jaunes en France, et évoque le « sombre scénario » qui verrait « la même chose se reproduire ». (58)

Alors, comment un honnête technocrate est-il censé vendre l’avenir qu’il espère pour le monde sans l’accord de l’opinion publique mondiale? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous?

Une des réponses se trouve dans la propagande incessante de lavage de cerveau diffusée par les médias et les universités aux mains des 1% de l’élite – ce qu’ils se plaisent à appeler « un narratif ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à monter à bord de son express 4RI illustre la tragédie du fait que « le monde manque d’un narratif cohérent, positif et commun qui souligne les opportunités et les défis de la Quatrième Révolution Industrielle, un narratif essentiel si nous voulons responsabiliser un large éventail d’individus et de communautés et éviter un retour de bâton populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute: « Il est donc essentiel que nous consacrions de l’attention et de l’énergie à la coopération multipartite au-delà des frontières universitaires, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des narratifs positifs, communs et remplis d’espoir, qui permettront aux individus et aux groupes de toutes les parties du monde de participer aux transformations en cours et d’en tirer profit ». (60)

L’un de ces « narratifs » tente de justifier les raisons pour lesquelles la technologie 4RI doit être installée partout dans le monde le plus rapidement possible.

Schwab est frustré par le fait que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – n’a toujours pas accès à Internet » (61), 85% de la population des pays en développement demeurant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans les pays développés.

L’objectif réel de la 4RI est d’exploiter ces populations à des fins lucratives par le biais d’un techno-impérialisme mondial, mais on ne peut évidemment pas le mentionner dans le « narratif » de propagande nécessaire pour vendre le projet.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme Schwab le fait lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, les opportunités et la liberté à toutes les parties prenantes ». (62)

Il se pose en pieux gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant: « Penser de manière inclusive va au-delà de la simple considération de la pauvreté ou des communautés marginalisées comme une simple aberration – un problème que nous pouvons résoudre. Elle nous oblige à réaliser que ‘nos privilèges sont inscrits sur la même page que leur souffrance’. Cela va au-delà des revenus et des droits, même si ceux-ci restent importants. Au contraire, l’inclusion des parties prenantes et la distribution des bénéfices étendent les libertés de tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « narratif » conçu pour tromper les citoyens de bonne volonté pour obtenir leur soutien à un projet capitaliste impérialiste, a été largement utilisée dans le domaine du changement climatique.

Schwab est un grand fan de Greta Thunberg, bien sûr, qui, à peine relevée du trottoir après sa manifestation en solo à Stockholm, fut expédiée au WEF à Davos pour y prendre la parole.

Il est également partisan de la proposition de Nouveau Pacte Mondial pour la Nature, en particulier via Voice for the Planet, lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de conditionnement des jeunes créée par Schwab en 2011 et décrite avec justesse par le journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « un étalage grotesque de malfaisance corporative déguisée en bienfait ».

Dans son livre de 2020, Schwab relate en fait la manière dont ce faux « activisme des jeunes » est instrumentalisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une étonnante franchise: « Le militantisme des jeunes est en hausse dans le monde entier, révolutionné par les médias sociaux qui renforcent la mobilisation dans une mesure auparavant impossible. Il prend de multiples formes, de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits LGBTQ. La jeune génération est résolument à l’avant-garde du changement social. Il ne fait guère de doute qu’elle sera le catalyseur du changement et une source d’élan critique à la Grande Réinitialisation ». (64)

En fait, évidemment, le futur ultra-industriel proposé par Schwab est tout sauf vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à l’investissement dans les marchés verts et sociaux de pointe ». (65)

La pollution est synonyme de profit et la crise environnementale n’est qu’une nouvelle opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution: « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone passe du statut de polluant à effet de serre à celui d’actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone passe du statut de coût pour diminuer la pollution à celui d’installations rentables de capture et de production intégrant l’utilisation du carbone. Plus important encore, cela aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à une prise de conscience et à un engagement dans des stratégies visant à régénérer activement le capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et donner de l’espace à la biodiversité pour leur permettre de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages poignants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel signifient davantage du même poison, en pire.

La géo-ingénierie est un de ses projets favoris: « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’épandage chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Il ajoute: « De nouvelles approches sont actuellement conçues qui combineront des technologies de la Quatrième Révolution Industrielle, telles que les nanoparticules et autres matériaux de pointe ». (68)

Comme toutes les entreprises et les ONG pro-capitalistes qui soutiennent l’abominable Nouveau Pacte pour la Nature, Schwab est totalement et profondément anti-nature.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’une énergie « propre » et « durable » inclut la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter les plus de 4 milliards de personnes qui n’ont toujours pas accès à Internet ». (70)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab englobera le monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le déclare à plusieurs reprises.

L’avenir qu’il chérit « ne se réalisera que par une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une forme efficace de gouvernance mondiale » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un supposé « déficit de l’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant de façon improbable que l’Organisation Mondiale de la Santé « est accablée par des ressources limitées et décroissantes ». (75)

Ce qu’il veut réellement dire, c’est que sa société 4RI/Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle est imposée simultanément partout sur la planète, sinon « nous serons paralysés dans nos tentatives d’aborder et de répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet: « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres problématiques ». (77)

Cet empire ubiquitaire voit d’un très mauvais œil l’idée qu’une population donnée puisse décider démocratiquement de suivre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui ferait de ces nations les retardataires de la nouvelle économie numérique », (78) avertit Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance locale est considéré comme une menace dans la perspective impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4RI.

Il écrit: « Les individus ont longtemps défini leur vie en fonction d’un lieu précis, d’un groupe ethnique, d’une culture particulière ou même d’une langue. L’avènement de la participation en ligne et l’exposition accrue aux idées d’autres cultures signifient que les identités sont désormais plus fongibles qu’auparavant… Grâce à la combinaison des modèles de migration historiques et de la connectivité à faible coût, les structures familiales sont en passe d’être redéfinies ». (79)

Pour Schwab, la démocratie authentique relève essentiellement de la même catégorie. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas de leur plein gré des projets qui visent à détruire leur vie et à les asservir à un système d’exploitation techno-fasciste mondial, de sorte que leur donner la parole n’est tout simplement pas envisageable.

C’est pourquoi le concept de « partie prenante » revêt une telle importance dans le projet de Schwab. Comme nous l’avons vu plus haut, il s’agit de la négation de la démocratie, l’accent étant mis sur « la réalisation de solutions par les groupes de parties prenantes ». (80)

Si le public, les gens, sont inclus dans ce processus, c’est seulement à un niveau superficiel. L’agenda est déjà prédéterminé et les décisions sont prises en coulisses.

Schwab l’admet d’ailleurs lorsqu’il écrit: « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les parties prenantes afin de garantir une compréhension mutuelle qui permette d’instaurer une culture de la confiance entre les régulateurs, les organisations non-gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer à la mise en forme démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être pris en compte, après coup. Il n’est même pas directement consulté, juste « pris en compte »! Et le rôle du peuple, du demos, sera simplement de « participer » à la « mise en forme » des développements biotechnologiques. La possibilité que le public rejette en fait l’idée même des développements biotechnologiques est totalement écartée, en vertu des hypothèses délibérément intégrées dans la formule des parties prenantes.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de Schwab à Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: « Ce que vous pouvez faire pour façonner la Quatrième Révolution Industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être ni contestée ni arrêtée, mais simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme « leadership systémique » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont les 1% nous imposent à tous leur programme, sans nous donner la possibilité de dire « non ».

Il écrit: « Le leadership systémique consiste à cultiver une vision commune du changement – en travaillant avec toutes les parties prenantes de la société mondiale – puis à agir en fonction de celle-ci pour changer la manière dont le système fournit ses avantages, et à qui. Le leadership systémique requiert l’action de toutes les parties prenantes, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs politiques ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant d’un bout à l’autre du spectre de « gestion systémique de l’existence humaine » (84), bien que d’autres puissent préférer le terme « totalitarisme ».

L’un des traits distinctifs du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience devant les contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » dans le langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela devait être balayé pour permettre une Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons ressurgir ce même état d’esprit dans les appels de Schwab en faveur d’une « gouvernance agile », dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent inadéquats les cycles et processus d’élaboration des politiques antérieurs ». (85)

Il écrit: « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à correspondre à l’agilité, la fluidité, la flexibilité et la capacité d’adaptation des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » donne vraiment le ton ici. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées afin de répondre aux exigences du capitalisme et de ses technologies d’accroissement du profit.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de laboratoires politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite pour expérimenter de nouvelles méthodes de développement politique en utilisant des principes agiles » – et « encouragerait les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des « bacs à sable de développement » et des « bancs d’essai expérimentaux » pour développer des réglementations en utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire avancer les objectifs capitalistes, et non de les soumettre à une quelconque forme d’examen. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État dans la prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins enthousiaste à l’égard de sa fonction de réglementation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans les mains du secteur privé, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab aborde le problème des réglementations encombrantes et la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la vie privée.

Il avance la suggestion d' »accords de partage de données public-privé qui « brisent le verre en cas d’urgence ». Ces accords n’entrent en jeu que dans des circonstances d’urgence convenues à l’avance (comme une pandémie) et peuvent contribuer à réduire les délais et à améliorer la coordination des premiers intervenants, en autorisant temporairement un partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence convenues à l’avance » sont devenues une réalité.

Cela ne devrait pas être une trop grande surprise pour Schwab, puisque son WEF avait co-organisé la tristement célèbre conférence Event 201 en octobre 2019, qui modélisait une pandémie fictive de coronavirus.

Et il n’a pas perdu de temps pour sortir un nouveau livre, Covid-19: The Great Reset, coécrit avec Thierry Malleret, qui dirige ce qu’on appelle le Baromètre Mensuel, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait, et devrait, peut-être, ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que le Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2.000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du Covid-19 en termes de santé et de mortalité seront légères par rapport aux pandémies précédentes ». (92)

Ils ajoutent: « [La pandémie] ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, de façon incroyable, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme prétexte d’un changement social sans précédent sous la bannière de la « Grande Réinitialisation »!

Et bien qu’ils affirment explicitement que le Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs emploient à plusieurs reprises ce même vocable pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret situent le Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs de nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale: « La Seconde Guerre mondiale a été la quintessence de la guerre transformationnelle, déclenchant non seulement des changements fondamentaux de l’ordre mondial et de l’économie mondiale, mais entraînant également des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des politiques et des dispositions du contrat social radicalement nouvelles (comme le fait que les femmes ont rejoint la population active avant de devenir électrices). Il existe évidemment des dissemblances fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Toutes deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions jusqu’alors inimaginables ». (94)

Ils rejoignent également de nombreux « théoriciens du complot » contemporains en établissant une comparaison directe entre le Covid-19 et le 11 septembre: « C’est ce qui se produisit après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité, telles que l’utilisation généralisée de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des entrées et sorties des employés ou des visiteurs, sont devenues la norme. À l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme ‘normales' ». (95)

Lorsqu’un tyran s’arroge le droit de régner sur une population sans tenir compte de ses opinions, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement habilité à le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la tyrannie appuyée sur le Covid, la Grande Réinitialisation de Schwab, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant: « Certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à la pointe de la lutte contre le changement climatique voudront peut-être profiter du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus vastes. Ils feront ainsi un « bon usage » de la pandémie en ne laissant pas la crise se perdre ». (96)

L’élite dirigeante capitaliste mondiale a certainement fait de son mieux pour « tirer parti du choc infligé par la panique », en nous assurant à tous, depuis les tout premiers jours de l’épidémie, que, pour une raison insondable, rien ne serait plus jamais pareil dans nos vies.

Schwab et Malleret, inévitablement, s’en donnent à cœur joie dans leur recours au concept du Nouveau Normal, même s’ils admettent que le virus n’a jamais été que « léger ».

« C’est notre moment décisif », claironnent-ils. « Beaucoup de choses vont changer pour toujours ». « Un nouveau monde va émerger ». « Le bouleversement sociétal déclenché par le COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent: « Des changements radicaux sont à venir, d’une telle portée que certains experts ont parlé d’une ère « avant coronavirus » (BC) et « après coronavirus » (AC). Nous ne cesserons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements. Au fur et à mesure qu’ils s’imbriqueront les uns dans les autres, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront un « nouveau normal » radicalement différent de celui que nous abandonnerons progressivement. Nombre de nos croyances et de nos postulats sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler s’effondreront dans le processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait déjà « de nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prédisait : « L’ampleur et la portée de la révolution technologique en cours entraîneront des changements économiques, sociaux et culturels d’une ampleur si phénoménale qu’il est presque impossible de les envisager ». (101)

L’un des moyens par lesquels il avait espéré faire avancer son programme technocratique était, comme nous l’avons noté, les « solutions » bidon au changement climatique proposées par de pseudo-capitalistes verts.

Sous le titre « réinitialisation environnementale », Schwab et Malleret affirment: « À première vue, la pandémie et l’environnement pourraient sembler n’être que des cousins éloignés; mais ils sont beaucoup plus proches et imbriqués que nous le pensons ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatique et virale ont été utilisées par le WEF et ses semblables pour la promotion de leur programme de gouvernance mondiale. Comme le disent Schwab et son co-auteur, « elles sont mondiales par nature et ne peuvent donc être correctement traitées que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la manière dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) génèrent des profits massifs pour la plupart des mêmes secteurs des grandes entreprises.

Le Covid-19 fut manifestement une excellente nouvelle pour les capitalistes désireux de tirer profit de la destruction de l’environnement, comme le rapportent Schwab et Malleret: « La conviction que les stratégies ESG [Environnementales, Sociales et de Gouvernance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du prétendu « secteur de la durabilité » se frottent joyeusement les mains à l’idée de tout l’argent qu’ils vont gagner grâce à la Grande Réinitialisation fasciste sous prétexte de Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leurs profits hypocrites.

Schwab et Malleret notent: « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum Economique Mondial estime que la mise en place d’une économie positive pour la nature pourrait représenter plus de 10.000 milliards de dollars par an d’ici 2030… La remise à niveau de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Étant donné l’imbrication des crises climatiques et du Covid présentée par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation vers le Nouveau Normal sur le dos de la crise climatique.

Mais de toute évidence, toute la publicité faite autour de Greta Thunberg et de Extinction Rebellion, soutenue par les grandes entreprises, n’a pas suscité une panique publique suffisante pour justifier de telles mesures.

Le projet Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer l’ensemble du processus et de le faire passer sans examen préalable.

« Cette différence cruciale entre les horizons temporels respectifs d’une pandémie et ceux du changement climatique et de la dégradation de la nature implique qu’un risque de pandémie exige une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la dégradation de la nature exigent également une action immédiate, mais le résultat (ou ‘récompense future’, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, le Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils souhaitent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent: « La pandémie exacerbe et accélère clairement les tendances géopolitiques déjà apparentes avant l’éclatement de la crise ». (109)

« La pandémie marquera un tournant en accélérant cette transition. Elle a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils dissimulent à peine leur joie devant la direction que prend désormais la société: « La pandémie accélérera encore plus l’innovation, catalysant les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et « turbochargeant » toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la ‘transformation numérique’ à laquelle tant d’analystes font référence depuis des années, sans être exactement sûrs de ce qu’elle signifie, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur des confinements sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente.

« En avril 2020, plusieurs leaders de la tech ont observé avec quelle rapidité et quelle radicalité les nécessités créées par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois seulement, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption des technologies, ont a fait un bond en avant de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit manifestement à Klaus Schwab, car cette crise du Covid-19 a miraculeusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects du programme qu’il promeut depuis des décennies.

Ainsi, lui et Malleret rapportent avec satisfaction que « la pandémie va accélérer l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de davantage de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements survenus dans le monde entier ont, il va sans dire, donné un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent: « Les consommateurs ont besoin de produits et, s’ils ne peuvent pas faire de shopping, ils auront inévitablement recours à l’achat en ligne. Au fur et à mesure que l’habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais fait d’achats en ligne auparavant deviennent plus confiantes, tandis que les personnes qui faisaient déjà des achats en ligne occasionnels s’y fient vraisemblablement davantage. Ce phénomène a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché à eux deux 250.000 travailleurs pour faire face à l’augmentation de la demande et ont élaboré une infrastructure massive pour assurer les livraisons en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du secteur de la vente au détail en ligne sont susceptibles de sortir de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient dans l’ère pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent: « À mesure que des biens et des services de plus en plus nombreux et divers nous sont offerts via nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises de secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront. Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont apparues comme des ‘gagnants’ des confinements ». (115)

En guise de corollaire, nous pourrions suggérer que ce n’est « pas par hasard » que les gouvernements capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des organisations comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

Les bonnes nouvelles amenées par le Covid ne cessent de s’accumuler pour tous les secteurs d’activité susceptibles de bénéficier de la Quatrième Répression Industrielle.

« La pandémie pourrait s’avérer être une aubaine pour l’enseignement en ligne », rapportent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation bien plus élevée des entreprises d’éducation en ligne et davantage de capitaux disponibles pour les start-ups ‘ed-tech’… À l’été 2020, le sens de la tendance semble clair: le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur essor: « Pendant un temps, la distanciation sociale pourrait empêcher la pratique de certains sports, ce qui profitera en retour à l’expansion toujours plus puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Les nouvelles sont similaires dans le secteur bancaire: « Les interactions bancaires en ligne sont passées de 10 % à 90 % pendant la crise, sans baisse de qualité et avec une augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré par le Covid profite évidemment à Big Tech, qui tire d’énormes profits de la crise, comme le décrivent les auteurs: « La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a atteint record sur record pendant les confinements, dépassant même les niveaux d’avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de sitôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises concernées, qui ne doivent plus payer d’êtres humains pour travailler à leur service. L’automatisation est, et a toujours été, un moyen de réduire les coûts et donc d’augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture du Nouveau Normal fasciste fournira également des retombées lucratives pour des secteurs d’activité particuliers, comme l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie intensifiera certainement notre préoccupation pour l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher les produits que nous achetons. Des plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront mal vus et pourraient même devenir obsolètes ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique orienté profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent: « Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique sont susceptibles de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’activité d’accélérer l’automatisation. Au bout d’un certain temps, les inquiétudes persistantes concernant le chômage technologique s’estomperont à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à réduire au minimum les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre crainte persistante et peut-être durable d’être infecté par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera donc la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus susceptibles d’être automatisés ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab est depuis longtemps frustré par toutes les réglementations fastidieuses qui empêchent les capitalistes de faire autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise du Covid a fourni l’excuse parfaite pour se débarrasser d’une grande partie de ces obstacles démodés à la prospérité et à la croissance.

La santé est l’un des domaines dans lesquels la bureaucratie envahissante est abandonnée. Pourquoi une partie prenante saine d’esprit imaginerait-elle qu’une obligation particulière de soin et de diligence puisse empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité spécifique?

Schwab et Malleret se réjouissent de constater que la télémédecine va « bénéficier considérablement » de l’urgence du Covid: « La nécessité de faire face à la pandémie avec tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les travailleurs de la santé en leur permettant de travailler à distance) a levé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

La suppression des réglementations est un phénomène général dans le cadre du régime mondial du Nouveau Normal, comme l’expliquent Schwab et Malleret:

« Jusqu’à présent, les gouvernements ont souvent freiné le rythme d’adoption des nouvelles technologies en prenant le temps de réfléchir à un cadre réglementaire idéal, mais, comme le montre l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire née de la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-mondial des réglementations auparavant dans le chemin du progrès dans des domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de meilleur choix ou d’autre choix possible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… Les nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent: « L’impératif actuel de propulser, coûte que coûte, l' »économie sans contact » et la volonté subséquente des régulateurs de l’accélérer signifient que tous les coups sont permis ». (124)

« Tous les coups sont permis ». Ne vous y trompez pas: c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne ses prétentions à la démocratie libérale et passe en mode fasciste intégral.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces dernières, sous-tend leur Grande Réinitialisation.

Des sommes phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bien remplies des 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent: « En avril 2020, au moment où la pandémie commençait à envahir le monde, les gouvernements du monde entier avaient annoncé des programmes de relance de plusieurs milliers de milliards de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent: « Le COVID-19 a réécrit bon nombre des règles du jeu entre les secteurs public et privé. … Une plus grande ingérence, bienveillante (ou non), des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra de chaque pays et de son industrie, et prendra donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier, les gouvernements essayant d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique.

« De plus en plus, on demandera au gouvernement d’agir en tant que ‘payeur de dernier recours’ pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destruction d’entreprises déclenchée par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du ‘jeu’ de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son co-auteur se réjouissent à la perspective de voir les pouvoirs accrus de l’État être utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent: « L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante: les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison qu’il en soit autrement avec la pandémie de COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent: « En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais à des degrés d’intensité différents, qu’il est dans le meilleur intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître de façon permanente leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu est, une fois de plus, très réminiscente du langage fasciste, tout comme, bien sûr, l’idée d’accroître de façon permanente le rôle de l’État en aidant le secteur privé.

En effet, il est intéressant de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui répondit à la crise économique de 1931 en lançant un organe spécial d’urgence, l’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il déclara que c’était « un moyen de conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privées, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les nourrir ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la Grande Réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures d’État policier déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » Covid.

La force brute qui n’est jamais loin de la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible lorsqu’il entre dans sa phase fasciste, ce qui est tout à fait évident dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est utilisé à maintes reprises dans le contexte du Covid-19. Parfois, dans un contexte commercial, comme dans les déclarations selon lesquelles  » le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique désormais acquise  » ou que  » la micro-réinitialisation va forcer toutes les entreprises de tous les secteurs à expérimenter de nouvelles façons de faire des affaires, de travailler et de fonctionner « . (131)

Mais parfois, elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables se plaisent à nous considérer.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs, auparavant réticents à accorder une trop grande confiance aux applications et services numériques, ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain: regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en personne, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller à la salle de sport, etc…

« Nombre des comportements technologiques que nous avons été contraints d’adopter pendant le confinement nous deviendront plus familiers donc plus naturels. À mesure que la distance sociale et physique persiste, le fait de s’appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va, petit à petit, gagner du terrain sur les habitudes autrefois ancrées. » (132)

Dans un système fasciste, les individus n’ont pas le choix de se conformer ou non à ses exigences, comme Schwab et Malleret l’expliquent très clairement à propos de ce qu’on appelle le traçage des contacts: « Aucune application de traçage des contacts volontaire ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc refuse de fournir des informations sur une éventuelle infection, ses mouvements et ses contacts), tout le monde en pâtira ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale et son utilisation potentielle pour imposer leur Nouveau Normal: « Alors que dans le cas d’une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront à des politiques contraignantes dans le cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », que nous sommes tous censés accepter, impliqueront bien sûr des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent: « L’évolution des entreprises ira dans le sens d’une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises observeront et parfois enregistreront ce que fait leur personnel. Cette tendance pourrait prendre de nombreuses formes différentes, de la mesure de la température corporelle à l’aide de caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés se conforment à la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives sous une forme ou une autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à accepter les vaccins Covid actuellement en attente.

Schwab est profondément lié à ce monde, puisqu’il « tutoie » Bill Gates et qu’il a été salué par le pilier de Big Pharma, Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble ».

Il n’est donc pas surprenant qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu' »un retour complet à la ‘normale’ ne peut être envisagé avant qu’un vaccin soit disponible ». (136)

Il ajoute: « Le prochain obstacle est le défi politique consistant à vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaxxers ». (137)

 » Les « anti-vaxxers » figurent donc dans la liste des menaces de Schwab pour son projet, au même titre que les manifestants altermondialistes et anticapitalistes, les Gilets Jaunes et tous ceux qui sont engagés dans les « conflits de classe », la « résistance sociétale » et le « retour de bâton politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative articulée sur les parties prenantes, sa « gouvernance agile », sa « gestion systémique de l’existence humaine » totalitaire.

Mais comment envisage-t-il de gérer le « sombre scénario » d’un soulèvement des populations contre sa grande réinitialisation néo-normaliste et sa Quatrième Révolution Industrielle transhumaniste?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour garantir l’avènement de son nouvel âge technocratique?

La question fait froid dans le dos, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

Le Nouveau Normal Nazi d’Hitler était censé durer mille ans, mais il s’est effondré 988 ans plus tôt que prévu.

Ce n’est pas parce que Hitler a dit, avec toute la confiance que confère le pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, que ce fut le cas.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab, Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons dans la Quatrième Révolution Industrielle et que notre monde va changer pour toujours, que ce sera le cas.

Nous ne sommes pas tenus d’accepter leur Nouveau Normal. Nous ne sommes pas tenus de suivre leurs discours alarmistes. Nous ne sommes pas tenus de recevoir leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou modifier notre ADN. Nous ne sommes pas tenus de marcher, muselés et soumis, tout droit dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges! Exposer leur programme! Refuser leur récit! Rejeter leur idéologie toxique! Résister à leur fascisme!


Texte original

Klaus Schwab and his great fascist reset

winter oak, one year ago

Born in Ravensburg in 1938, Klaus Schwab is a child of Adolf Hitler’s Germany, a police-state regime built on fear and violence, on brainwashing and control, on propaganda and lies, on industrialism and eugenics, on dehumanisation and “disinfection”, on a chilling and grandiose vision of a “new order” that would last a thousand years.

Schwab seems to have dedicated his life to reinventing that nightmare and to trying to turn it into a reality not just for Germany but for the whole world.

Worse still, as his own words confirm time and time again, his technocratic fascist vision is also a twisted transhumanist one, which will merge humans with machines in “curious mixes of digital-and-analog life”, which will infect our bodies with “Smart Dust” and in which the police will apparently be able to read our brains.

And, as we will see, he and his accomplices are using the Covid-19 crisis to bypass democratic accountability, to override opposition, to accelerate their agenda and to impose it on the rest of humankind against our will in what he terms a “Great Reset“.

Schwab is not, of course, a Nazi in the classic sense, being neither a nationalist nor an anti-semite, as testified by the $1 million Dan David Prize he was awarded by Israel in 2004 [although strangely by October 2021 all reference to Schwab appeared to have been removed from the Dan David Prize website!].

But 21st century fascism has found different political forms through which to continue its core project of reshaping humanity to suit capitalism through blatantly authoritarian means.

This new fascism is today being advanced in the guise of global governance, biosecurity, the “New Normal”, the “New Deal for Nature” and the “Fourth Industrial Revolution”.

Schwab, the octogenarian founder and executive chairman of the World Economic Forum, sits at the centre of this matrix like a spider on a giant web.

The original fascist project, in Italy and Germany, was all about a merger of state and business.

While communism envisages the take-over of business and industry by the government, which – theoretically! – acts in the interests of the people, fascism was all about using the state to protect and advance the interests of the wealthy elite.

Schwab was continuing this approach in a denazified post-WW2 context, when in 1971 he founded the European Management Forum, which held annual meetings at Davos in Switzerland.

Here he promoted his ideology of “stakeholder” capitalism in which businesses were brought into closer co-operation with government.

“Stakeholder capitalism” is described by Forbes business magazine as “the notion that a firm focuses on meeting the needs of all its stakeholders: customers, employees, partners, the community, and society as a whole”.

Even in the context of a particular business, it is invariably an empty label. As the Forbes article notes, it actually only means that “firms can go on privately shoveling money to their shareholders and executives, while maintaining a public front of exquisite social sensitivity and exemplary altruism”.

But in a general social context, the stakeholder concept is even more nefarious, discarding any idea of democracy, rule by the people, in favour of rule by corporate interests.

Society is no longer regarded as a living community but as a business, whose profitability is the sole valid aim of human activity.

Schwab set out this agenda back in 1971, in his book Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Modern Enterprise Management in Mechanical Engineering), where his use of the term “stakeholders” (die Interessenten) effectively redefined human beings not as citizens, free individuals or members of communities, but as secondary participants in a massive commercial enterprise.

The aim of each and every person’s life was “to achieve long-term growth and prosperity” for this enterprise – in other words, to protect and increase the wealth of the capitalist elite.

This all became even clearer in 1987, when Schwab renamed his European Management Forum the World Economic Forum.

The WEF describes itself on its own website as “the global platform for public-private cooperation”, with admirers describing how it creates “partnerships between businessmen, politicians, intellectuals and other leaders of society to ‘define, discuss and advance key issues on the global agenda’.”

The “partnerships” which the WEF creates are aimed at replacing democracy with a global leadership of hand-picked and unelected individuals whose duty is not to serve the public, but to impose the rule of the 1% on that public with as little interference from the rest of us as possible.

In the books Schwab writes for public consumption, he expresses himself in the two-faced clichés of corporate spin and greenwashing.

The same empty terms are dished up time and time again. In Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: A Guide to Building a Better World Schwab talks of “the inclusion of stakeholders and the distribution of benefits” and of “sustainable and inclusive partnerships” which will lead us all to an “inclusive, sustainable and prosperous future”! (1)

Behind this bluster, the real motivation driving his “stakeholder capitalism”, which he was still relentlessly promoting at the WEF’s 2020 Davos conference, is profit and exploitation.

For instance, in his 2016 book The Fourth Industrial Revolution, Schwab writes about the Uberisation of work and the consequent advantages for companies, particularly fast-growing start-ups in the digital economy: “As human cloud platforms classify workers as self-employed, they are—for the moment—free of the requirement to pay minimum wages, employer taxes and social benefits”. (2)

The same capitalist callousness shines through in his attitude towards people nearing the end of their working lives and in need of a well-deserved rest: “Aging is an economic challenge because unless retirement ages are drastically increased so that older members of society can continue to contribute to the workforce (an economic imperative that has many economic benefits), the working-age population falls at the same time as the percentage of dependent elders increases”. (3)

Everything in this world is reduced to economic challenges, economic imperatives and economic benefits for the ruling capitalist class.

The myth of Progress has long been used by the 1% to persuade people to accept the technologies designed to exploit and control us and Schwab plays on this when he declares that “the Fourth Industrial Revolution represents a significant source of hope for continuing the climb in human development that has resulted in dramatic increases in quality of life for billions of people since 1800”. (4)

He enthuses: “While it may not feel momentous to those of us experiencing a series of small but significant adjustments to life on a daily basis, it is not a minor change—the Fourth Industrial Revolution is a new chapter in human development, on a par with the first, second and third Industrial Revolutions, and once again driven by the increasing availability and interaction of a set of extraordinary technologies”. (5)

But he is well aware that technology is not ideologically neutral, as some like to claim. Technologies and societies shape each other, he says. “After all, technologies are tied up in how we know things, how we make decisions, and how we think about ourselves and each other. They are connected to our identities, worldviews and potential futures. From nuclear technologies to the space race, smartphones, social media, cars, medicine and infrastructure—the meaning of technologies makes them political. Even the concept of a ‘developed’ nation implicitly rests on the adoption of technologies and what they mean for us, economically and socially”. (6)

Technology, for the capitalists behind it, has never been about social good but purely about profit, and Schwab makes it quite clear that the same remains true of his Fourth Industrial Revolution.

He explains: “Fourth Industrial Revolution technologies are truly disruptive—they upend existing ways of sensing, calculating, organizing, acting and delivering. They represent entirely new ways of creating value for organizations and citizens”. (7)

In case the meaning of “creating value” was not clear, he gives some examples: “Drones represent a new type of cost-cutting employee working among us and performing jobs that once involved real people” (8) and “the use of ever-smarter algorithms is rapidly extending employee productivity—for example, in the use of chat bots to augment (and, increasingly, replace) ‘live chat’ support for customer interactions”. (9)

Schwab goes into some detail about the cost-cutting, profit-boosting marvels of his brave new world in The Fourth Industrial Revolution.

He explains: “Sooner than most anticipate, the work of professions as different as lawyers, financial analysts, doctors, journalists, accountants, insurance underwriters or librarians may be partly or completely automated…

“The technology is progressing so fast that Kristian Hammond, cofounder of Narrative Science, a company specializing in automated narrative generation, forecasts that by the mid-2020s, 90% of news could be generated by an algorithm, most of it without any kind of human intervention (apart from the design of the algorithm, of course)”. (10)

It is this economic imperative that informs Schwab’s enthusiasm for “a revolution that is fundamentally changing the way we live, work, and relate to one another”. (11)

Schwab waxes lyrical about the 4IR, which he insists is “unlike anything humankind has experienced before”. (12)

He gushes: “Consider the unlimited possibilities of having billions of people connected by mobile devices, giving rise to unprecedented processing power, storage capabilities and knowledge access. Or think about the staggering confluence of emerging technology breakthroughs, covering wide-ranging fields such as artificial intelligence (AI), robotics, the internet of things (IoT), autonomous vehicles, 3D printing, nanotechnology, biotechnology, materials science, energy storage and quantum computing, to name a few. Many of these innovations are in their infancy, but they are already reaching an inflection point in their development as they build on and amplify each other in a fusion of technologies across the physical, digital and biological worlds”. (13)

He also looks forward to more online education, involving “the use of virtual and augmented reality” to “dramatically improve educational outcomes” (14), to sensors “installed in homes, clothes and accessories, cities, transport and energy networks” (15) and to smart cities, with their all-important “data platforms”. (16)

“All things will be smart and connected to the internet”, says Schwab, and this will extend to animals, as “sensors wired in cattle can communicate to each other through a mobile phone network”. (17)

He loves the idea of “smart cell factories” which could enable “the accelerated generation of vaccines” (18) and “big-data technologies”. (19)

These, he assures us, will “deliver new and innovative ways to service citizens and customers” (20) and we will have to stop objecting to businesses profiting from harnessing and selling information about every aspect of our personal lives.

“Establishing trust in the data and algorithms used to make decisions will be vital,” insists Schwab. “Citizen concerns over privacy and establishing accountability in business and legal structures will require adjustments in thinking”. (21)

At the end of the day it is clear that all this technological excitement revolves purely around profit, or “value” as Schwab prefers to term it in his 21st century corporate newspeak.

Thus blockchain technology will be fantastic and provoke “an explosion in tradable assets, as all kinds of value exchange can be hosted on the blockchain”. (22)

The use of distributed ledger technology, adds Schwab, “could be the driving force behind massive flows of value in digital products and services, providing secure digital identities that can make new markets accessible to anyone connected to the internet”. (23)

In general, the interest of the 4IR for the ruling business elite is that it will “create entirely new sources of value” (24) and “give rise to ecosystems of value creation that are impossible to imagine with a mindset stuck in the third Industrial Revolution”. (25)

The technologies of the 4IR, rolled out via 5G, pose unprecedented threats to our freedom, as Schwab concedes: “The tools of the fourth industrial revolution enable new forms of surveillance and other means of control that run counter to healthy, open societies”. (26)

But this does not stop him presenting them in a positive light, as when he declares that “public crime is likely to decrease due to the convergence of sensors, cameras, AI and facial recognition software”. (27)

He describes with some relish how these technologies “can intrude into the hitherto private space of our minds, reading our thoughts and influencing our behavior”. (28)

Schwab predicts: “As capabilities in this area improve, the temptation for law enforcement agencies and courts to use techniques to determine the likelihood of criminal activity, assess guilt or even possibly retrieve memories directly from people’s brains will increase. Even crossing a national border might one day involve a detailed brain scan to assess an individual’s security risk”. (29)

There are times when the WEF chief gets carried away by his passion for a sci-fi future in which “long-distance human space travel and nuclear fusion are commonplace” (30) and in which “the next trending business model” might involve someone “trading access to his or her thoughts for the time-saving option of typing a social media post by thought alone”. (31)

Talk of “space tourism” under the title “The Fourth Industrial Revolution and the final frontier” (32) is almost funny, as is his suggestion that “a world full of drones offers a world full of possibilities”. (33)

But the further the reader progresses into the world depicted in Schwab’s books, the less of a laughing matter it all seems.

The truth is that this highly influential figure, at the centre of the new global order currently being established, is an out-and-out transhumanist who dreams of an end to natural healthy human life and community.

Schwab repeats this message time and time again, as if to be sure we have been duly warned.

“The mind-boggling innovations triggered by the fourth industrial revolution, from biotechnology to AI, are redefining what it means to be human,” (34) he writes.

“The future will challenge our understanding of what it means to be human, from both a biological and a social standpoint”. (35)

“Already, advances in neurotechnologies and biotechnologies are forcing us to question what it means to be human”. (36)

He spells it out in more detail in Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: “Fourth Industrial Revolution technologies will not stop at becoming part of the physical world around us—they will become part of us. Indeed, some of us already feel that our smartphones have become an extension of ourselves. Today’s external devices—from wearable computers to virtual reality headsets—will almost certainly become implantable in our bodies and brains. Exoskeletons and prosthetics will increase our physical power, while advances in neurotechnology enhance our cognitive abilities. We will become better able to manipulate our own genes, and those of our children. These developments raise profound questions: Where do we draw the line between human and machine? What does it mean to be human?” (37)

A whole section of this book is devoted to the theme “Altering the Human Being”. Here he drools over “the ability of new technologies to literally become part of us” and invokes a cyborg future involving “curious mixes of digital-and-analog life that will redefine our very natures”. (38)

He writes: “These technologies will operate within our own biology and change how we interface with the world. They are capable of crossing the boundaries of body and mind, enhancing our physical abilities, and even having a lasting impact on life itself “. (39)

No violation seems to go too far for Schwab, who dreams of “active implantable microchips that break the skin barrier of our bodies”, “smart tattoos”, “biological computing” and “custom-designed organisms”. (40)

He is delighted to report that “sensors, memory switches and circuits can be encoded in common human gut bacteria”, (41) that “Smart Dust, arrays of full computers with antennas, each much smaller than a grain of sand, can now organize themselves inside the body” and that “implanted devices will likely also help to communicate thoughts normally expressed verbally through a ‘built-in’ smartphone, and potentially unexpressed thoughts or moods by reading brain waves and other signals”. (42)

“Synthetic biology” is on the horizon in Schwab’s 4IR world, giving the technocratic capitalist rulers of the world “the ability to customize organisms by writing DNA”. (43)

The idea of neurotechnologies, in which humans will have fully artificial memories implanted in the brain, is enough to make some of us feel faintly sick, as is “the prospect of connecting our brains to VR through cortical modems, implants or nanobots”. (44)

It is of little comfort to learn that this is all – of course! – in the greater interests of capitalist profiteering since it “heralds new industries and systems for value creation” and “represents an opportunity to create entire new systems of value in the Fourth Industrial Revolution”. (45)

And what about “the bioprinting of organic tissues” (46) or the suggestion that “animals could potentially be engineered to produce pharmaceuticals and other forms of treatment”? (47)

Ethical objections, anyone?

It’s all evidently good for Schwab, who is happy to announce: “The day when cows are engineered to produce in its [sic] milk a blood-clotting element, which hemophiliacs lack, is not far off. Researchers have already started to engineer the genomes of pigs with the goal of growing organs suitable for human transplantation”. (48)

It gets even more disturbing. Ever since the sinister eugenics programme of the Nazi Germany into which Schwab was born, this science has been deemed beyond the pale by human society.

But now, however, he evidently feels eugenics is due a revival, announcing with regard to genetic editing: “That it is now far easier to manipulate with precision the human genome within viable embryos means that we are likely to see the advent of designer babies in the future who possess particular traits or who are resistant to a specific disease”. (49)

In the notorious 2002 transhumanist treatise I, Cyborg, Kevin Warwick predicts: “Humans will be able to evolve by harnessing the super-intelligence and extra abilities offered by the machines of the future, by joining with them. All this points to the development of a new human species, known in the science-fiction world as ‘cyborgs’. It doesn’t mean that everyone has to become a cyborg. If you are happy with your state as a human then so be it, you can remain as you are. But be warned – just as we humans split from our chimpanzee cousins years ago, so cyborgs will split from humans. Those who remain as humans are likely to become a sub-species. They will, effectively, be the chimpanzees of the future”. (50)

Schwab seems to be hinting at the same future of a “superior” enhanced artificial transhuman elite separating from the natural-born rabble, in this particularly damning passage from The Fourth Industrial Revolution: “We are at the threshold of a radical systemic change that requires human beings to adapt continuously. As a result, we may witness an increasing degree of polarization in the world, marked by those who embrace change versus those who resist it.

“This gives rise to an inequality that goes beyond the societal one described earlier. This ontological inequality will separate those who adapt from those who resist—the material winners and losers in all senses of the words. The winners may even benefit from some form of radical human improvement generated by certain segments of the fourth industrial revolution (such as genetic engineering) from which the losers will be deprived. This risks creating class conflicts and other clashes unlike anything we have seen before”. (51)

Schwab was already talking about a great “transformation” back in 2016 (52) and is clearly determined to do everything in his not inconsiderable power to bring about his eugenics-inspired transhumanist world of artifice, surveillance, control and exponential profit.

But, as revealed by his reference above to “class conflicts”, he is clearly worried by the possibility of “societal resistance” (53) and how to advance “if technologies receive a great deal of resistance from the public”. (54)

Schwab’s annual WEF shindigs at Davos have long been met by anti-capitalist protests and, despite the current paralysis of the radical left, he is well aware of the possibility of renewed and perhaps broader opposition to his project, with the risk of “resentment, fear and political backlash”. (55)

In his most recent book he provides a historical context, noting that “antiglobalization was strong in the run-up to 1914 and up to 1918, then less so during the 1920s, but it reignited in the 1930s as a result of the Great Depression”. (56)

He notes that in the early 2000s “the political and societal backlash against globalization relentlessly gained strength”, (57) says that “social unrest” has been widespread across the world in the past two years, citing the Gilets Jaunes in France among other movements, and invokes the “sombre scenario” that “the same could happen again”. (58)

So how is an honest technocrat supposed to roll out his preferred future for the world without the agreement of the global public? How can Schwab and his billionaire friends impose their favoured society on the rest of us?

One answer is relentless brainwashing propaganda churned out by the mass media and academia owned by the 1% elite – what they like to call “a narrative”.

For Schwab, the reluctance of the majority of humankind to leap aboard his 4IR express reflects the tragedy that “the world lacks a consistent, positive and common narrative that outlines the opportunities and challenges of the fourth industrial revolution, a narrative that is essential if we are to empower a diverse set of individuals and communities and avoid a popular backlash against the fundamental changes under way”. (59)

He adds: “It is, therefore, critical that we invest attention and energy in multistakeholder cooperation across academic, social, political, national and industry boundaries. These interactions and collaborations are needed to create positive, common and hope-filled narratives, enabling individuals and groups from all parts of the world to participate in, and benefit from, the ongoing transformations”. (60)

One of these “narratives” whitewashes the reasons for which 4IR technology needs to be installed everywhere in the world as soon as possible.

Schwab is frustrated that “more than half of the world’s population—around 3.9 billion people—still cannot access the internet”, (61) with 85% of the population of developing countries remaining offline and therefore out of reach, as compared to 22% in the developed world.

The actual aim of the 4IR is to exploit these populations for profit via global techno-imperialism, but of course that cannot be stated in the propaganda “narrative” required to sell the plan.

Instead, their mission has to be presented, as Schwab himself does, as a bid to “develop technologies and systems that serve to distribute economic and social values such as income, opportunity and liberty to all stakeholders”. (62)

He piously postures as a guardian of woke liberal values, declaring: “Thinking inclusively goes beyond thinking about poverty or marginalized communities simply as an aberration—something that we can solve. It forces us to realize that ‘our privileges are located on the same map as their suffering’. It moves beyond income and entitlements, though these remain important. Instead, the inclusion of stakeholders and the distribution of benefits expand freedoms for all”. (63)

The same technique, of a fake “narrative” designed to fool good-thinking citizens into supporting an imperialist capitalist scheme, has been used extensively with regard to climate change.

Schwab is a great fan of Greta Thunberg, of course, who had barely stood up from the pavement after her one-girl protest in Stockholm before being whisked off to address the WEF at Davos.

He is also a supporter of the proposed global New Deal for Nature, particularly via Voice for the Planet, which was launched at the WEF in Davos in 2019 by the Global Shapers, a youth-grooming organisation created by Schwab in 2011 and aptly described by investigative journalist Cory Morningstar as “a grotesque display of corporate malfeasance disguised as good”.

In his 2020 book, Schwab actually lays out the way that fake “youth activism” is being used to advance his capitalist aims.

He writes, in a remarkably frank passage: “Youth activism is increasing worldwide, being revolutionized by social media that increases mobilization to an extent that would have been impossible before. It takes many different forms, ranging from non-institutionalized political participation to demonstrations and protests, and addresses issues as diverse as climate change, economic reforms, gender equality and LGBTQ rights. The young generation is firmly at the vanguard of social change. There is little doubt that it will be the catalyst for change and a source of critical momentum for the Great Reset”. (64)

In fact, of course, the ultra-industrial future proposed by Schwab is anything other than green. It’s not nature he’s interested in, but “natural capital” and “incentivizing investment in green and social frontier markets”. (65)

Pollution means profit and environmental crisis is just another business opportunity, as he details in The Fourth Industrial Revolution: “In this revolutionary new industrial system, carbon dioxide turns from a greenhouse pollutant into an asset, and the economics of carbon capture and storage move from being cost as well as pollution sinks to becoming profitable carbon-capture and use-production facilities. Even more important, it will help companies, governments and citizens become more aware of and engaged with strategies to actively regenerate natural capital, allowing intelligent and regenerative uses of natural capital to guide sustainable production and consumption and give space for biodiversity to recover in threatened areas”. (66)

Schwab’s “solutions” to the heart-breaking damage inflicted on our natural world by industrial capitalism involve more of the same poison, except worse.

Geoengineering is one of his favourites: “Proposals include installing giant mirrors in the stratosphere to deflect the sun’s rays, chemically seeding the atmosphere to increase rainfall and the deployment of large machines to remove carbon dioxide from the air”. (67)

And he adds: “New approaches are currently being imagined through the combination of Fourth Industrial Revolution technologies, such as nanoparticles and other advanced materials”. (68)

Like all the businesses and pro-capitalist NGOs backing the horrendous New Deal for Nature, Schwab is utterly and profoundly ungreen.

For him, the “ultimate possibility” of “clean” and “sustainable” energy includes nuclear fusion (69) and he looks forward to the day when satellites will “blanket the planet with communications pathways that could help connect the more than 4 billion people still lacking online access”. (70)

Schwab also very much regrets all that red tape preventing the unhindered onward march of GM food, warning that “global food security will only be achieved, however, if regulations on genetically modified foods are adapted to reflect the reality that gene editing offers a precise, efficient and safe method of improving crops”. (71)

The new order envisaged by Schwab will embrace the entire world and so global governance is required in order to impose it, as he repeatedly states.

His preferred future “will only come about through improved global governance” (72) he insists. “Some form of effective global governance” (73) is needed.

The problem we have today is that of a possible “global order deficit”, (74) he claims, adding improbably that the World Health Organization “is saddled with limited and dwindling resources”. (75)

What he is really saying is that his 4IR/great reset society will only function if imposed simultaneously everywhere on the planet, otherwise “we will become paralysed in our attempts to address and respond to global challenges”. (76)

He admits: “In a nutshell, global governance is at the nexus of all these other issues”. (77)

This all-englobing empire very much frowns on the idea of any particular population democratically deciding to take another path. These “risk becoming isolated from global norms, putting these nations at risk of becoming the laggards of the new digital economy”, (78) warns Schwab.

Any sense of autonomy and grassroots belonging is regarded as a threat from Schwab’s imperialist perspective and is due to be eradicated under the 4IR.

He writes: “Individuals used to identify their lives most closely with a place, an ethnic group, a particular culture or even a language. The advent of online engagement and increased exposure to ideas from other cultures means that identities are now more fungible than previously… Thanks to the combination of historical migration patterns and low-cost connectivity, family structures are being redefined”. (79)

Genuine democracy essentially falls into the same category for Schwab. He knows that most people will not willingly go along with plans to destroy their lives and enslave them to a global techno-fascist system of exploitation, so giving them a say in the matter is simply not an option.

This is why the “stakeholder” concept has been so important for Schwab’s project. As discussed above, this is the negation of democracy, with its emphasis instead on “reaching out across stakeholder groups for solution building”. (80)

If the public, the people, are included in this process it is only at a superficial level. The agenda has already been pre-supposed and the decisions pre-made behind the scenes.

Schwab effectively admits as much when he writes: “We must re-establish a dialogue among all stakeholders to ensure mutual understanding that further builds a culture of trust among regulators, non-governmental organizations, professionals and scientists. The public must also be considered, because it must participate in the democratic shaping of biotechnological developments that affect society, individuals and cultures”. (81)

So the public must “also” be considered, as an afterthought. Not even directly consulted, just “considered”! And the role of the people, the demos, will merely be to “participate” in the “shaping” of biotechnological developments. The possibility of the public actually rejecting the very idea of biotechnological developments has been entirely removed, thanks to the deliberately in-built assumptions of the stakeholder formula.

The same message is implied in the heading of Schwab’s conclusion to Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: “What You Can Do to Shape the Fourth Industrial Revolution”. (82) The techno-tyranny cannot be challenged or stopped, merely “shaped”.

Schwab uses the term “systems leadership” to describe the profoundly anti-democratic way in which the 1% imposes its agenda on us all, without giving us the chance to say ‘no’.

He writes: “Systems leadership is about cultivating a shared vision for change—working together with all stakeholders of global society—and then acting on it to change how the system delivers its benefits, and to whom. Systems leadership requires action from all stakeholders, including individuals, business executives, social influencers and policy-makers”. (83)

He refers to this full-spectrum top-down control as “the system management of human existence” (84) although others might prefer the term “totalitarianism”.

One of the distinguishing features of historical fascism in Italy and Germany was its impatience with the inconvenient restraints imposed on the ruling class (“the Nation” in fascist language) by democracy and political liberalism.

All of this had to be swept out of the way to allow a Blitzkrieg of accelerated “modernisation”.

We see the same spirit resurging in Schwab’s calls for “agile governance” in which he claims that “the pace of technological development and a number of characteristics of technologies render previous policy-making cycles and processes inadequate”. (85)

He writes: “The idea of reforming governance models to cope with new technologies is not new, but the urgency of doing so is far greater in light of the power of today’s emerging technologies… the concept of agile governance seeks to match the nimbleness, fluidity, flexibility and adaptiveness of the technologies themselves and the private-sector actors adopting them”. (86)

The phrase “reforming governance models to cope with new technologies” really gives the game away here. As under fascism, social structures must be reinvented so as to accommodate the requirements of capitalism and its profit-increasing technologies.

Schwab explains that his “agile governance” would involve creating so-called policy labs – “protected spaces within government with an explicit mandate to experiment with new methods of policy development by using agile principles” – and “encouraging collaborations between governments and businesses to create ‘developtory sandboxes’ and ‘experimental testbeds’ to develop regulations using iterative, cross-sectoral and flexible approaches”. (87)

For Schwab, the role of the state is to advance capitalist aims, not to hold them up to any form of scrutiny. While he is all in favour of the state’s role in enabling a corporate take-over of our lives, he is less keen about its regulatory function, which might slow down the inflow of profit into private hands, and so he envisages “the development of ecosystems of private regulators, competing in markets”. (88)

In his 2018 book, Schwab discusses the problem of pesky regulations and how best to “overcome these limits” in the context of data and privacy.

He comes up with the suggestion of “public-private data-sharing agreements that ‘break glass in case of emergency’. These come into play only under pre-agreed emergency circumstances (such as a pandemic) and can help reduce delays and improve the coordination of first responders, temporarily allowing data sharing that would be illegal under normal circumstances”. (89)

Funnily enough, two years later there was indeed a “pandemic” and these “pre-agreed emergency circumstances” became a reality.

This shouldn’t have been too much of a surprise for Schwab, since his WEF had co-hosted the infamous Event 201 conference in October 2019, which modelled a fictional coronavirus pandemic.

And he wasted little time in bringing out a new book, Covid-19: The Great Reset, co-authored with Thierry Malleret, who runs something called the Monthly Barometer, “a succinct predictive analysis provided to private investors, global CEOs and opinion- and decision-makers”. (90)

Published in July 2020, the book sets out to advance “conjectures and ideas about what the post-pandemic world might, and perhaps should, look like”. (91)

Schwab and Malleret admit that Covid-19 is “one of the least deadly pandemics the world has experienced over the last 2000 years”, adding that “the consequences of COVID-19 in terms of health and mortality will be mild compared to previous pandemics”. (92)

They add: “It does not constitute an existential threat, or a shock that will leave its imprint on the world’s population for decades”. (93)

Yet, incredibly, this “mild” illness is simultaneously presented as the excuse for unprecedented social change under the banner of “The Great Reset”!

And although they explicitly declare that Covid-19 does not constitute a major “shock”, the authors repeatedly deploy the same term to describe the broader impact of the crisis.

Schwab and Malleret place Covid-19 in a long tradition of events which have facilitated sudden and significant changes to our societies.

They specifically invoke the Second World War: “World War II was the quintessential transformational war, triggering not only fundamental changes to the global order and the global economy, but also entailing radical shifts in social attitudes and beliefs that eventually paved the way for radically new policies and social contract provisions (like women joining the workforce before becoming voters). There are obviously fundamental dissimilarities between a pandemic and a war (that we will consider in some detail in the following pages), but the magnitude of their transformative power is comparable. Both have the potential to be a transformative crisis of previously unimaginable proportions”. (94)

They also join many contemporary “conspiracy theorists” in making a direct comparison between Covid-19 and 9/11: “This is what happened after the terrorist attacks of 11 September 2001. All around the world, new security measures like employing widespread cameras, requiring electronic ID cards and logging employees or visitors in and out became the norm. At that time, these measures were deemed extreme, but today they are used everywhere and considered ‘normal’”. (95)

When any tyrant declares the right to rule over a population without taking their views into account, they like to justify their dictatorship with the claim that they are morally entitled to do so because they are “enlightened”.

The same is true of the Covid-fuelled tyranny of Schwab’s great reset, which the book categorises as “enlightened leadership”, adding: “Some leaders and decision-makers who were already at the forefront of the fight against climate change may want to take advantage of the shock inflicted by the pandemic to implement long-lasting and wider environmental changes. They will, in effect, make ‘good use’ of the pandemic by not letting the crisis go to waste”. (96)

The global capitalist ruling elite have certainly been doing their best to “take advantage of the shock inflicted by the panic”, assuring us all since the very earliest days of the outbreak that, for some unfathomable reason, nothing in our lives could ever be the same again.

Schwab and Malleret are, inevitably, enthusiastic in their use of the New Normal framing, despite their admission that the virus was only ever “mild”.

“It is our defining moment”, they crow. “Many things will change forever”. “A new world will emerge”. “The societal upheaval unleashed by COVID-19 will last for years, and possibly generations”. “Many of us are pondering when things will return to normal. The short response is: never”. (97)

They even go as far as proposing a new historical separation between “the pre-pandemic era” and “the post-pandemic world”. (98)

They write: “Radical changes of such consequence are coming that some pundits have referred to a ‘before coronavirus’ (BC) and ‘after coronavirus’ (AC) era. We will continue to be surprised by both the rapidity and unexpected nature of these changes – as they conflate with each other, they will provoke second-, third-, fourth- and more-order consequences, cascading effects and unforeseen outcomes. In so doing, they will shape a ‘new normal’ radically different from the one we will be progressively leaving behind. Many of our beliefs and assumptions about what the world could or should look like will be shattered in the process”. (99)

Back in 2016, Schwab was looking ahead to “new ways of using technology to change behavior” (100) and predicting: “The scale and breadth of the unfolding technological revolution will usher in economic, social and cultural changes of such phenomenal proportions that they are almost impossible to envisage”. (101)

One way in which he had hoped his technocratic agenda would be advanced was, as we have noted, through the phoney “solutions” to climate change proposed by fake green capitalists.

Under the title “environmental reset”, Schwab and Malleret state: “At first glance, the pandemic and the environment might seem to be only distantly related cousins; but they are much closer and more intertwined than we think”. (102)

One of the connections is that both the climate and virus “crises” have been used by the WEF and their like to push their agenda of global governance. As Schwab and his co-author put it, “they are global in nature and therefore can only be properly addressed in a globally coordinated fashion”. (103)

Another link is the way that the “the post-pandemic economy” and “the green economy” (104) involve massive profits for largely the same sectors of big business.

Covid-19 has evidently been great news for those capitalists hoping to cash in on environmental destruction, with Schwab and Malleret reporting: “The conviction that ESG strategies benefited from the pandemic and are most likely to benefit further is corroborated by various surveys and reports. Early data shows that the sustainability sector outperformed conventional funds during the first quarter of 2020”. (105)

The capitalist sharks of the so-called “sustainability sector” are rubbing their hands together with glee at the prospect of all the money they stand to make from the Covid-pretexted great fascist reset, in which the state is instrumentalised to fund their hypocritical profiteering.

Note Schwab and Malleret: “The key to crowding private capital into new sources of nature-positive economic value will be to shift key policy levers and public finance incentives as part of a wider economic reset”. (106)

“A policy paper prepared by Systemiq in collaboration with the World Economic Forum estimates that building the nature-positive economy could represent more than $10 trillion per year by 2030… Resetting the environment should not be seen as a cost, but rather as an investment that will generate economic activity and employment opportunities”. (107)

Given the intertwining of climate and Covid crises set out by Schwab, we might speculate that the original plan was to push through the New Normal reset on the back of the climate crisis.

But evidently, all that publicity for Greta Thunberg and big business-backed Extinction Rebellion did not whip up enough public panic to justify such measures.

Covid-19 serves Schwab’s purposes perfectly, as the immediate urgency it presents allows the whole process to be speeded up and rushed through without due scrutiny.

“This crucial difference between the respective time-horizons of a pandemic and that of climate change and nature loss means that a pandemic risk requires immediate action that will be followed by a rapid result, while climate change and nature loss also require immediate action, but the result (or ‘future reward’, in the jargon of economists) will only follow with a certain time lag”. (108)

For Schwab and his friends, Covid-19 is the great accelerator of everything they have been wanting to foist upon us for years.

As he and Malleret say: “The pandemic is clearly exacerbating and accelerating geopolitical trends that were already apparent before the crisis erupted”. (109)

“The pandemic will mark a turning point by accelerating this transition. It has crystallized the issue and made a return to the pre-pandemic status quo impossible”. (110)

They can barely conceal their delight at the direction society is now taking: “The pandemic will accelerate innovation even more, catalysing technological changes already under way (comparable to the exacerbation effect it has had on other underlying global and domestic issues) and ‘turbocharging’ any digital business or the digital dimension of any business”. (111)

“With the pandemic, the ‘digital transformation’ that so many analysts have been referring to for years, without being exactly sure what it meant, has found its catalyst. One major effect of confinement will be the expansion and progression of the digital world in a decisive and often permanent manner.

“In April 2020, several tech leaders observed how quickly and radically the necessities created by the health crisis had precipitated the adoption of a wide range of technologies. In the space of just one month, it appeared that many companies in terms of tech take-up fast-forwarded by several years”. (112)

Fate is obviously smiling on Klaus Schwab as this Covid-19 crisis has, happily, succeeded in advancing pretty much every aspect of the agenda he has been promoting over the decades.

Thus he and Malleret report with satisfaction that “the pandemic will fast-forward the adoption of automation in the workplace and the introduction of more robots in our personal and professional lives”. (113)

Lockdowns across the world have, needless to say, provided a big financial boost to those businesses offering online shopping.

The authors recount: “Consumers need products and, if they can’t shop, they will inevitably resort to purchasing them online. As the habit kicks in, people who had never shopped online before will become comfortable with doing so, while people who were part-time online shoppers before will presumably rely on it more. This was made evident during the lockdowns. In the US, Amazon and Walmart hired a combined 250,000 workers to keep up with the increase in demand and built massive infrastructure to deliver online. This accelerating growth of e-commerce means that the giants of the online retail industry are likely to emerge from the crisis even stronger than they were in the pre-pandemic era”. (114)

They add: “As more and diverse things and services are brought to us via our mobiles and computers, companies in sectors as disparate as e-commerce, contactless operations, digital content, robots and drone deliveries (to name just a few) will thrive. It is not by accident that firms like Alibaba, Amazon, Netflix or Zoom emerged as ‘winners’ from the lockdowns”. (115)

By way of corollary, we might suggest that it is “not by accident” that governments which have been captured and controlled by big business, thanks to the likes of the WEF, have imposed a “new reality” under which big businesses are the “winners”…

The Covid-inspired good news never stops for all the business sectors which stand to benefit from the Fourth Industrial Repression.

“The pandemic may prove to be a boon for online education,” Schwab and Malleret report. “In Asia, the shift to online education has been particularly notable, with a sharp increase in students’ digital enrolments, much higher valuation for online education businesses and more capital available for ‘ed-tech’ start-ups… In the summer of 2020, the direction of the trend seems clear: the world of education, like for so many other industries, will become partly virtual”. (116)

Online sports have also taken off: “For a while, social distancing may constrain the practice of certain sports, which will in turn benefit the ever-more powerful expansion of e-sports. Tech and digital are never far away!”. (117)

There is similar news from the banking sector: “Online banking interactions have risen to 90 percent during the crisis, from 10 percent, with no drop-off in quality and an increase in compliance”. (118)

The Covid-inspired move into online activity obviously benefits Big Tech, who are making enormous profits out of the crisis, as the authors describe: “The combined market value of the leading tech companies hit record after record during the lockdowns, even rising back above levels before the outbreak started… this phenomenon is unlikely to abate any time soon, quite the opposite”. (119)

But it is also good news for all the businesses involved, who no longer have to pay human beings to work for them. Automation is, and has always been, about saving costs and thus boosting profits for the capitalist elite.

The culture of the fascist New Normal will also provide lucrative spin-off benefits for particular business sectors, such as the packaging industry, explain Schwab and Malleret.

“The pandemic will certainly heighten our focus on hygiene. A new obsession with cleanliness will particularly entail the creation of new forms of packaging. We will be encouraged not to touch the products we buy. Simple pleasures like smelling a melon or squeezing a fruit will be frowned upon and may even become a thing of the past”. (120)

The authors also describe what sounds very much like a technocratic profit-related agenda behind the “social distancing” which has been such a key element of the Covid “reset”.

They write: “In one form or another, social- and physical-distancing measures are likely to persist after the pandemic itself subsides, justifying the decision in many companies from different industries to accelerate automation. After a while, the enduring concerns about technological unemployment will recede as societies emphasize the need to restructure the workplace in a way that minimizes close human contact. Indeed, automation technologies are particularly well suited to a world in which human beings can’t get too close to each other or are willing to reduce their interactions. Our lingering and possibly lasting fear of being infected with a virus (COVID-19 or another) will thus speed the relentless march of automation, particularly in the fields most susceptible to automation”. (121)

As previously mentioned, Schwab has long been frustrated by all those tiresome regulations which stop capitalists from making as much money as they would like to, by focusing on economically irrelevant concerns such as the safety and well being of human beings.

But – hooray! – the Covid crisis has provided the perfect excuse for doing away with great swathes of these outmoded impediments to prosperity and growth.

One area in which meddlesome red tape is being abandoned is health. Why would any right-minded stakeholder imagine that any particular obligation for care and diligence should be allowed to impinge on the profitability of this particular business sector?

Schwab and Malleret are overjoyed to note that telemedicine will “benefit considerably” from the Covid emergency: “The necessity to address the pandemic with any means available (plus, during the outbreak, the need to protect health workers by allowing them to work remotely) removed some of the regulatory and legislative impediments related to the adoption of telemedicine”. (122)

The ditching of regulations is a general phenomenon under the New Normal global regime, as Schwab and Malleret relate:

“To date governments have often slowed the pace of adoption of new technologies by lengthy ponderings about what the best regulatory framework should look like but, as the example of telemedicine and drone delivery is now showing, a dramatic acceleration forced by necessity is possible. During the lockdowns, a quasi-global relaxation of regulations that had previously hampered progress in domains where the technology had been available for years suddenly happened because there was no better or other choice available. What was until recently unthinkable suddenly became possible… New regulations will stay in place”. (123)

They add: “The current imperative to propel, no matter what, the ‘contactless economy’ and the subsequent willingness of regulators to speed it up means that there are no holds barred”. (124)

“No holds barred”. Make no mistake: this is the language adopted by capitalism when it abandons its pretence at liberal democracy and switches into full-on fascist mode.

It is clear from Schwab and Malleret’s work that a fascistic merging of state and business, to the advantage of the latter, underpins their great reset.

Phenomenal sums of money have been transferred from the public purse into the bulging pockets of the 1% since the very start of the Covid crisis, as they acknowledge: “In April 2020, just as the pandemic began to engulf the world, governments across the globe had announced stimulus programmes amounting to several trillion dollars, as if eight or nine Marshall Plans had been put into place almost simultaneously”. (125)

They continue: “COVID-19 has rewritten many of the rules of the game between the public and private sectors. … The benevolent (or otherwise) greater intrusion of governments in the life of companies and the conduct of their business will be country- and industry-dependent, therefore taking many different guises”. (126)

“Measures that would have seemed inconceivable prior to the pandemic may well become standard around the world as governments try to prevent the economic recession from turning into a catastrophic depression.

“Increasingly, there will be calls for government to act as a ‘payer of last resort’ to prevent or stem the spate of mass layoffs and business destruction triggered by the pandemic. All these changes are altering the rules of the economic and monetary policy ‘game’.” (127)

Schwab and his fellow author welcome the prospect of increased state powers being used to prop up big business profiteering.

They write: “One of the great lessons of the past five centuries in Europe and America is this: acute crises contribute to boosting the power of the state. It’s always been the case and there is no reason why it should be different with the COVID-19 pandemic”. (128)

And they add: “Looking to the future, governments will most likely, but with different degrees of intensity, decide that it’s in the best interest of society to rewrite some of the rules of the game and permanently increase their role”. (129)

The idea of rewriting the rules of the game is, again, very reminiscent of fascist language, as of course is the idea of permanently increasing the role of the state in helping the private sector.

Indeed, it is worth comparing Schwab’s position on this issue with that of Italian fascist dictator Benito Mussolini, who responded to economic crisis in 1931 by launching a special emergency body, L’Istituto mobiliare italiano, to aid businesses.

He declared this was “a means of energetically driving the Italian economy towards its corporative phase, which is to say a system which fundamentally respects private property and initiative, but ties them tightly to the State, which alone can protect, control and nourish them”. (130)

Suspicions about the fascistic nature of Schwab’s great reset are confirmed, of course, by the police-state measures that have been rolled out across the world to ensure compliance with “emergency” Covid measures.

The sheer brute force that never lies far beneath the surface of the capitalist system becomes increasingly visible when it enters its fascist stage and this is very much in evidence in Schwab and Malleret’s book.

The word “force” is deployed time and time again in the context of Covid-19. Sometimes this is in a business context, as with the statements that “COVID-19 has forced all the banks to accelerate a digital transformation that is now here to stay” or that “the micro reset will force every company in every industry to experiment new ways of doing business, working and operating”. (131)

But sometimes it is applied directly to human beings, or “consumers” as Schwab and his ilk prefer to think of us.

“During the lockdowns, many consumers previously reluctant to rely too heavily on digital applications and services were forced to change their habits almost overnight: watching movies online instead of going to the cinema, having meals delivered instead of going out to restaurants, talking to friends remotely instead of meeting them in the flesh, talking to colleagues on a screen instead of chit-chatting at the coffee machine, exercising online instead of going to the gym, and so on…

“Many of the tech behaviours that we were forced to adopt during confinement will through familiarity become more natural. As social and physical distancing persist, relying more on digital platforms to communicate, or work, or seek advice, or order something will, little by little, gain ground on formerly ingrained habits”. (132)

Under a fascist system, individuals are not offered the choice as to whether they want to comply with its demands or not, as Schwab and Malleret make quite clear regarding so-called contact-tracing: “No voluntary contact-tracing app will work if people are unwilling to provide their own personal data to the governmental agency that monitors the system; if any individual refuses to download the app (and therefore to withhold information about a possible infection, movements and contacts), everyone will be adversely affected”. (133)

This, they reflect, is another great advantage of the Covid crisis over the environmental one which might have been used to impose their New Normal: “While for a pandemic, a majority of citizens will tend to agree with the necessity to impose coercive measures, they will resist constraining policies in the case of environmental risks where the evidence can be disputed”. (134)

These “coercive measures”, which we are all expected to go along with, will of course involve unimaginable levels of fascistic surveillance of our lives, particularly in our role as wage slaves.

Write Schwab and Malleret: “The corporate move will be towards greater surveillance; for better or for worse, companies will be watching and sometimes recording what their workforce does. The trend could take many different forms, from measuring body temperatures with thermal cameras to monitoring via an app how employees comply with social distancing”. (135)

Coercive measures of one kind or another are also likely to be used to force people to take the Covid vaccines currently being lined up.

Schwab is deeply connected to that world, being on a “first-name basis” with Bill Gates and having been hailed by Big Pharma mainstay Henry McKinnell, chairman and CEO of Pfizer Inc, as “a person truly dedicated to a truly noble cause”.

So it is not surprising that he insists, with Malleret, that “a full return to ‘normal’ cannot be envisaged before a vaccine is available”. (136)

He adds: “The next hurdle is the political challenge of vaccinating enough people worldwide (we are collectively as strong as the weakest link) with a high enough compliance rate despite the rise of anti-vaxxers”. (137)

“Anti-vaxxers” thus join Schwab’s list of threats to his project, along with anti-globalization and anti-capitalist protesters, Gilets Jaunes and all those engaged in “class conflicts”, “societal resistance” and “political backlash”.

The majority of the world’s population have already been excluded from decision-making processes by the lack of democracy which Schwab wants to accentuate through his stakeholderist corporate domination, his “agile governance”, his totalitarian “system management of human existence”.

But how does he envisage dealing with the “sombre scenario” of people rising up against his great newnormalist reset and his transhumanist Fourth Industrial Revolution?

What degree of “force” and “coercive measures” would he be prepared to accept in order to ensure the dawning of his technocratic new age?

The question is a chilling one, but we should also bear in mind the historical example of the 20th century regime into which Schwab was born.

Hitler’s new Nazi normal was meant to last for a thousand years, but came crashing down 988 years ahead of target.

Just because Hitler said, with all the confidence of power, that his Reich would last for a millennium, this didn’t mean that it was so.

Just because Klaus Schwab and Thierry Malleret and their friends say that we are now entering the Fourth Industrial Revolution and our world will be changed for ever, this doesn’t mean that it is so.

We don’t have to accept their New Normal. We don’t have to go along with their fearmongering. We don’t have to take their vaccines. We don’t have to let them implant us with smartphones or edit our DNA. We don’t have to walk, muzzled and submissive, straight into their transhumanist hell.

We can denounce their lies! Expose their agenda! Refuse their narrative! Reject their toxic ideology! Resist their fascism!

Klaus Schwab is not a god, but a human being. Just one elderly man. And those he works with, the global capitalist elite, are few in number. Their aims are not the aims of the vast majority of humankind. Their transhumanist vision is repulsive to nearly everyone outside of their little circle and they do not have consent for the technocratic dictatorship they are trying to impose on us.

That, after all, is why they have had to go to such lengths to force it upon us under the false flag of fighting a virus. They understood that without the “emergency” justification, we were never going to go along with their warped scheme.

They are scared of our potential power because they know that if we stand up, we will defeat them. We can bring their project crashing down before it has even properly started.

We are the people, we are the 99%, and together we can grab back our freedom from the deadly jaws of the fascist machine!

RESOURCE

We don’t want their Great Fascist Reset! Printable A4 leaflet

FURTHER READING

Ronald Cohen, impact capitalism and the Great Reset

Shapers of slavery: the plan

Shapers of slavery: the leadership

Shapers of slavery: the empire

Shapers of slavery: the virus

Shapers of slavery: the awakening

Resist the Fourth Industrial Repression!

Fascism, newnormalism and the left

Liberalism: the two-faced tyranny of wealth

Organic radicalism: bringing down the fascist machine

The Great Reset

NOTES

(All references are from e-books, which do not have numbered pages. We have now provided % references.)

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: A Guide to Building a Better World (Geneva: WEF, 2018), e-book. 20%, 19%, 3%
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Geneva: WEF, 2016), e-book. 28%
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 18%
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 3%
5. Ibid. 3%
6. Ibid. 13%
7. Ibid. 1%
8. Ibid. 54%
9. Ibid. 9%
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 22%, 24%
11. Ibid. 3%
12. Ibid. 3%
13. Ibid. 3%
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 20%
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 12%
16. Ibid. 79%
17. Ibid. 76%
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 56%
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 79%
20. Ibid. 79%
21. Ibid. 80%
22. Ibid. 85%
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 6%
24. Ibid. 8%
25. Ibid. 9%
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 56%
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 35% 
28. Ibid. 6%
29. Ibid. 61%
30. Ibid. 49%
31. Ibid. 59%
32. Ibid. 74-75%
33. Ibid. 54%
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 57%
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 55%
36. Ibid. 2%
37. Ibid. 9%
38. Ibid. 27%
39. Ibid. 27%
40. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution, 30%, Schwab, The Fourth Industrial Revolution, 68%, Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 30%, 30%
41. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 30%
42. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 68%.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 8%, 14%
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 63%
45. Ibid. 59%
46. Ibid. 51%
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 14%
48. Ibid. 14%
49. Ibid. 15%
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London: Century, 2002), p. 4. See also Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex: Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 57%
52. Ibid. 3%
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 17%
54. Ibid. 17%
55. Ibid. 24%
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19: The Great Reset (Geneva: WEF, 2020), e-book. Edition 1.0. 39%
57. Ibid. 37%
58. Ibid. 30%, 39%
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 7%
60. Ibid. 5%
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 20%
62. Ibid. 20%
63. Ibid. 20%
64. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 36%
65. Ibid. 54%, 22%
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 39%
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 71%
68. Ibid. 72%
69. Ibid. 69%
70. Ibid. 75%
71. Ibid. 56%
72. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 40%
73. Ibid. 40%
74. Ibid. 37%
75. Ibid. 42%
76. Ibid. 41%
77. Ibid. 41%
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 44%
79. Ibid. 48%
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 84%
81. Ibid. 57%
82. Ibid. 78%
83. Ibid. 79%
84. Ibid. 60%
85. Ibid. 82%
86. Ibid. 82%
87. Ibid. 82%
88. Ibid. 82%
89. Ibid. 83%
90. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 1%
91. Ibid. 1%
92. Ibid. 89%
93. Ibid. 90%
94. Ibid. 5%
95. Ibid. 60%
96. Ibid. 52%
97. Ibid. 2%, 26%, 2%
98. Ibid. 89%, 90%
99. Ibid. 3%
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 3%
101. Ibid. 17%
102. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 48%
103. Ibid. 48%
104. Ibid. 21%
105. Ibid. 67%
106. Ibid. 54%
107. Ibid. 54%
108. Ibid. 48%
109. Ibid. 36%
110. Ibid. 34%
111. Ibid. 55%
112. Ibid. 55%
113. Ibid. 57%
114. Ibid. 64%
115. Ibid. 63%
116. Ibid. 73%
117. Ibid. 74%
118. Ibid. 64%
119. Ibid. 73%
120. Ibid. 71%
121. Ibid. 55%
122. Ibid. 64%
123. Ibid. 56%
124. Ibid. 56%
125. Ibid. 32%
126. Ibid. 65%
127. Ibid. 23%
128. Ibid. 31%
129. Ibid. 33%
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris: Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 75%, 76%
132. Ibid. 55%
133. Ibid. 59%
134. Ibid. 49%
135. Ibid. 59%
136. Ibid. 16%
137. Ibid. 16%

Reposts and translations of this article on other websites:

Wrong Kind of Green

Off-Guardian

325

Deutsch

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Español

Slovenščina

Français

Si les injections de rappel durent encore deux ans – par Edward Slavsquat.

J’ai trouvé un nouvel auteur très intéressant, et pour une fois, en Russie. Il s’appelle Riley Waggaman, et signe ses articles sur Substack du nom de Edward Slavsquat. En voici un, de circonstance. Il y en aura d’autres.

Source.

Bonne et heureuse année 2024!


Si les injections de rappel durent encore deux ans.

Un conte fantasque sur le Nouvel An moscovite

Edward Slavsquat

24 décembre

24 décembre 2021. MOSCOU – Depuis mon enfance, j’ai pris l’habitude de disparaître de temps à autre, et de me ressourcer en me plongeant dans d’autres mondes. Mes amis me recherchent et, au bout d’un certain temps, me considérent comme disparu.

Et maintenant, une fois de plus, j’avais disparu pendant un bon moment. Le présent avait pour moi perdu de son charme après presque deux ans de « quatorze jours pour aplanir la courbe » et je m’éclipsai pour changer un peu d’air. Je quittai ce plan de l’existence pour aller vivre dans un autre plan. Je passai quelque temps dans des zones reculées du passé, traversai des nations et des époques sans trouver satisfaction, observai les habituelles crucifixions, intrigues et périodes de progrès sur terre, puis je me retirai pour un temps dans le royaume cosmique.

Lorsque je revins, on était le 24 décembre 2023. Je fus déçu de voir les nations du monde toujours sous l’emprise d’une stupidité impressionnante.

En revanche, de grands progrès avaient été réalisés en matière d’égalité. Tous les pays se ressemblaient; même les divergences entre blocs rivaux avaient pratiquement disparu.

À l’échelle mondiale, on voyait une forte défiance devant tout déclin des tests PCR positifs, qui pourrait ne pas durer éternellement. Comme on n’avait pas encore établi de position assez solide en matière de santé publique, les gouvernements du monde entier s’étaient fermement résolus à maintenir un moratoire sur la vie.

Repéré au VDNH de Moscou.

Je retrouvai ma maison dans la banlieue de Moscou, en partie détruite par des pillards, mais encore en assez bon état pour y dormir. Cependant, il y faisait froid et inconfortable, les gravats sur le sol et la moisissure sur les murs étaient déprimants, et bientôt je sortis faire une promenade.

Le faubourg avait beaucoup changé. Il n’y avait plus de magasins et les rues étaient désertes. Très vite, un robot humanoïde équipé d’un écran plat affichant le visage d’Herman Gref [NdT. Herman Gref est le PDG de la banque Sber, qui a financé et fait la promotion du « vaccin » SputnikV] s’approcha de moi et se mit à aboyer en allemand.

La machine exigea de savoir ce que je faisais. Je répondis que je me promenais.

GrefBot: « Vous avez un permis? »

Je ne compris pas, une altercation verbale s’ensuivit, et la chose m’ordonna de la suivre. Le robot me conduit à un bâtiment arborant une pancarte géante où l’on pouvait lire: « Station SberSanté n°754314. »

À l’intérieur se trouvaient les locaux officiels habituels, d’où se dégageait une odeur de désinfectant pour les mains, de bureaucratie et de désespoir. Après diverses demandes de renseignements, on m’emmena dans la salle 72 pour un interrogatoire.

Le fonctionnaire assis derrière le bureau était la première personne que je voyais depuis mon retour de mes voyages cosmiques. Je me précipitai vers lui – un être humain! – et je m’approchai pour l’embrasser.

Il s’écarta aussitôt. « 1,5 mètre, s’il vous plaît! Vous ne pouvez pas respecter la distance sociale? » me réprimanda-t-il. Je lui répondis : « Non ». « Pourquoi pas ? » répondit-il . « Parce que je n’ai jamais appris comment », répondis-je timidement.

« De toute façon, » dit-il, « vous vous promeniez sans Certificat de Booster Sputnik pour Promenade. Vous l’admettez? »

« Oui », dis-je. « Ca semble exact. Je ne savais pas. Voyez-vous, j’ai été absent pendant un certain temps… »

Il me fit taire d’un geste de la main. « La sanction: il vous est interdit de porter des chaussures pendant trois jours. Enlevez vos chaussures! »

J’enlevai mes chaussures.

« Bon Dieu, mon gars! » Le fonctionnaire faillit tomber de sa chaise. « Des chaussures en cuir! Où les avez-vous trouvées? Vous avez complètement perdu la tête? »

« Je ne suis peut-être pas tout à fait normal, mentalement, je ne peux pas en juger moi-même. J’ai acheté ces chaussures il y a quelques années. »

« Ne savez-vous pas que le port, la consommation et l’utilisation générale de tous les produits d’origine animale, sous quelque forme que ce soit, par les SberClients sont strictement interdits? Vos chaussures sont confisquées! Et maintenant, voyons votre code QR, que je puisse vous fournir une paire de SberSandales à base de pâte de soja déshydratée. »

Dieu merci, je n’avais aucune identification numérique d’aucune sorte!

Peskov veut votre viande.
La Russie a autorisé l’introduction d’une taxe sur la viande.
[…] Selon le fonctionnaire, en raison du réchauffement climatique, combiné à une transition énergétique révolutionnaire, les autorités vont commencer à réviser les politiques visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. L’un des secteurs dans lesquels des restrictions pourraient apparaître sera celui de l’agriculture.

« Incroyable! », gémit le fonctionnaire. « Je n’ai rien vu de tel depuis plus d’un an! » Il fit appel à un GrefBot. « Emmenez cet homme au bureau 67, chambre 8c! »

On me fit marcher pieds nus dans plusieurs rues abandonnées. Nous entrâmes dans un autre bâtiment officiel, passâmes par une machine SberVérificationDeTemperature, respirâmes l’odeur stérile d’un monde sans âme; puis on me poussa dans une pièce et je fus interrogé par un autre fonctionnaire. Celui-ci était en uniforme.

« Vous avez été ramassé dans la rue sans code QR. Vous êtes condamné à une amende de deux mille SberPièces. Je vais débiter votre SberPortefeuille immédiatement. »

« Je vous demande pardon, » hésitai-je. « Je n’ai pas d’argent sur moi. Ne pourriez-vous pas plutôt m’enfermer quelque temps? »

Il rit bruyamment.

« Vous enfermer? Mon cher ami, quelle charmante idée! Vous voulez qu’on vous nourrisse aussi? Non, mon ami, si vous ne pouvez pas payer l’amende, je vais devoir imposer notre plus lourde sanction: le retrait temporaire de votre certificat d’existence Sputnik! Veuillez me remettre votre passeport d’existence. »

Je n’en avais pas.

Pour la Santé Publique.
Dans les écoles de Voronezh, la compagnie Sber Ecosystem va installer des détecteurs de métaux avec une caméra thermique.

Le fonctionnaire resta sans voix et entra dans un état d’inconfort physique qui ressemblait visuellement à un AVC. Il fit appel à deux GrefBots, ceux-là armés de missiles S-900 de type surface-non-vaxx. Ils discutèrent à voix basse, en faisant des signes répétés dans ma direction et en me regardant avec horreur et stupéfaction.

Puis le fonctionnaire me fit emmener dans une salle de détention, en attendant la délibération sur mon cas.

Là, plusieurs personnes étaient assises en silence; un GrefBot montait la garde devant la porte en acier renforcé. Je remarquai qu’à part mon absence de chaussures, j’étais de loin le mieux habillé et celui qui avait l’air le plus sain – ce qui est étrange, compte tenu du grand bond en avant qui avait été fait pour préserver la santé de chaque Russe.

Un petit homme nerveux s’approcha de moi, se pencha et me chuchota à l’oreille : « J’ai une magnifique affaire à vous proposer. J’ai une betterave chez moi, dans ma cave. Une betterave entière en parfait état, avec seulement un petit bout rongé par les souris. Elle est à vous si vous le souhaitez. Qu’est-ce que vous offrez? »

Il approcha son oreille de ma bouche, et je chuchotai.

« Faites une offre. Combien en demandez-vous? »

Il murmura doucement en retour: « Disons, 150 SberPièces! »

Je secouai la tête et détournai le regard. Très vite, je me plongeais dans mes pensées.

SberVie.

Après quelques heures, ils vinrent me chercher. On m’emmena au bureau 285, chambre 19f. Cette fois, le GrefBot bien armé resta avec moi et se plaça entre moi et le fonctionnaire.

« Vous vous êtes mis vous-même dans une situation très désagréable », commença le fonctionnaire. « Vous avez vécu dans la banlieue de Moscou sans passeport d’existence. Vous savez sans doute que les sanctions les plus lourdes sont en vigueur. »

Je me penchai légèrement.

« Si vous le voulez bien », interrompis-je. « Je n’ai qu’une seule requête. Je commence à me rendre compte maintenant de ce qui s’est passé en mon absence et que ma situation ne peut qu’empirer et se dégrader. Ne pourriez-vous pas me condamner à mort? Je vous en serais très reconnaissant. »

Le fonctionnaire me regarda dans les yeux avec gentillesse.

« Je comprends », dit-il aimablement. « Mais alors n’importe qui va venir ici et demander ça! Dans tous les cas, il vous faudrait une carte de mise à mort. Vous avez les moyens d’en acheter une? Elles coûtent 4.000 Sberpièces. »

C’est déjà fait.
Le vaccin COVID-19 est désormais obligatoire pour être euthanasié en Allemagne
« La proximité humaine, cependant, est une condition préalable et un terrain propice à la transmission du coronavirus », a déclaré l’organisation.

« Non, je n’ai pas autant d’argent. Mais je donnerais tout ce que j’ai. J’ai un désir immense de mourir. »

Il eut un sourire étrange.

« Je vous crois, vous n’êtes pas le seul. Mais mourir n’est pas si simple. C’est une question de santé publique. Je devrais signaler votre mort aux autorités, et très vite, elles me harcèleraient – ‘était-ce lié au COVID?’. Ma station SberSanté pourrait perdre son financement si votre cadavre se révélait positif. Vous devez sûrement le savoir. »

Il vit que je ne le savais pas. Il fit une courte pause avant de poursuivre.

« Au fait, je vois que vous êtes enregistré sous le nom de Slavsquat, Edward. Ne seriez-vous pas Slavsquat, le blogueur? »

« C’est moi ! »

« Oh, je suis si content. Je peux peut-être faire quelque chose pour vous? GrefBot 5542, vous êtes congédié. »

La machine quitta la pièce, le fonctionnaire enleva son gant en plastique jetable et me serra la main.

« J’ai lu votre blog avec grand intérêt », dit-il sur un ton amical. « Margarita Simonyan est vraiment une insupportable schizoïde [NdT. en plus d’être une schizoïde et une crapule, Margarita Simonovna Simonyan est rédactrice en chef des publications en langue anglaise, de la télévision, et du réseau d’actualités RT, et de l’agence gouvernementale d’informations Rossia Segodnia]. Au fait, saviez-vous qu’elle est maintenant Premier Ministre? Quoi qu’il en soit, je ferai de mon mieux pour vous aider. Mais bon Dieu, comment vous êtes-vous mis dans cet incroyable pétrin? »

« Ennemis du peuple »: RT attaque les militants russes qui s’opposent à la vaccination obligatoire

« Ennemis du peuple »: c’est le nom de la courageuse enquête de RT sur les militants russes qui émettent des réserves sur la vaccination obligatoire COVID.

Nous avons rencontré certains de ces « ennemis du peuple » et ils sont en fait tout à fait charmants et réfléchis.

« Eh bien, voyez-vous, j’ai été absent pendant un certain temps. Pendant plusieurs années, j’ai disparu dans l’éther, comme la Souche de Moscou, et franchement, j’avais plutôt espéré que le monde serait revenu à la raison à mon retour. Mais dites-moi, pouvez-vous m’obtenir une carte de mise à mort? Je vous en serais très reconnaissant. »

« Ça pourrait être possible. Mais d’abord, il vous faut un booster d’existence. Il est clair que sans ça, on ne peut rien faire. Je vais vous donner une note pour le bureau 13. Sur ma recommandation, ils vous délivreront un code QR temporaire pour que vous puissiez prendre rendez-vous pour un booster. Mais il ne sera valable que 45 minutes. »

J’étais ravi. Nous nous serrâmes la main une nouvelle fois.

« Encore une chose », dis-je doucement. « Puis-je vous poser une question? Vous devez vous rendre compte que je sais très peu de choses sur ce qui s’est passé ces deux dernières années. »

 » Allez-y. « 

« Eh bien, voici ce que j’aimerais savoir: comment peut-on continuer à vivre dans ces conditions? Comment les gens peuvent-ils supporter ça ? »

« Oh, ils ne sont pas si mal lotis. Votre situation est exceptionnelle: un NonBoosté et sans passeport d’existence! Il reste très peu de SberClients non boostés. La plupart reçoivent leur allocation mensuelle de 20 SberPièces et en sont reconnaissants. Bon nombre d’entre eux est réellement heureux. Petit à petit, on s’habitue à la misère et aux pénuries de nourriture organisées. Quand les bug-burgers [NdT. burgers à base d’insectes] ont disparu, nous sommes passés à la bouillie de sciure de bois – ils l’assaisonnent avec du goudron maintenant, c’est étonnamment savoureux. Nous pensions tous que ce serait insupportable, mais nous nous y sommes habitués. Et c’est pareil pour tout le reste ».

Une tendance globale.
La viande et le pain à base de protéines d’insectes feront leur apparition en Russie.

« Je vois », répondis-je. « Ce n’est pas tellement surprenant. Mais il y a une chose que je ne comprends toujours pas. Dites-moi: pourquoi le monde entier consent-il ces efforts colossaux? Pourquoi tolère-t-il de telles privations, toutes ces lois, ces milliers de médecins hygiénistes et de petits technocrates? »

Le fonctionnaire me regarda avec étonnement.

« Quelle question! » s’écria-t-il en secouant la tête. « Saviez-vous que seulement 94% des SberClients sont complètement boostés? L’immunité globale contre le Variant Triple Oméga est estimée à seulement 86%! Nos zones rouges de septicémie pourraient être submergées à tout moment! Et si votre propre mère mourait d’une surinfection transmise par l’hôpital, que diriez-vous alors? »

Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas une dangereuse escroquerie.
(1): Gunzburg espére que le SputnikV confèrera une immunité à vie.
(2): Gunzburg déclare que le SputnikV peut être réinjecté à l’infini.

« Oui », dis-je lentement. » Vous avez mis le doigt dessus. Le vaccin, en d’autres termes, est un trésor qui doit être préservé à tout prix. Oui, mais – je sais que c’est une question étrange – pourquoi attachez-vous une telle importance au vaccin? A-t-il tant de valeur? Est-ce vraiment un trésor? »

Le fonctionnaire me lança un véritable regard de pitié.

« Mon cher Monsieur Slavsquat. Vous avez perdu contact avec le monde. Sortez dans la rue, parlez aux gens, si vous en trouvez, puis faites un léger effort mental et demandez-vous: que nous reste-t-il? Quelle est l’essence de notre vie? Une seule réponse possible: le vaccin est tout ce qui nous reste! Le plaisir et le profit personnel, l’ambition sociale, la cupidité, l’amour, l’activité culturelle, tout ça a disparu. S’il reste encore un tant soit peu de loi, d’ordre ou de pensée dans le monde, c’est au vaccin que nous le devons. Vous comprenez maintenant? »

On ne fait que suivre la science.
« l’interdiction d’organiser des événements publics dans les écoles est prolongée jusqu’en 2024 »

Je compris. Je remerciai le fonctionnaire et pris congé.

Je me sentais extrêmement mal. Dehors, je fis de mon impression temporaire de code QR une boule de papier que je jetai sur une sentinelle GrefBot. Le robot me tira dessus de son lance-missiles S-900 de type surface-non-vaxxé, me vaporisant immédiatement.

L’histoire vraie ci-dessus est basée sur une autre histoire vraie de Hermann Hesse, intitulée: Si la guerre continue encore deux ans – fin 1917.


Texte original

If the booster shots go on another two years

A whimsical Moscow New Year tale

Edward Slavsquat

Dec 24

December 24, 2021. MOSCOW—Ever since I was a boy I have been in the habit of disappearing now and then, to restore myself by immersion in other worlds. My friends would look for me and after a time write me off as missing.

So now, once again, I vanished for a time. The present had lost its charm for me after nearly two years of “fourteen days to flatten the curve” and I slipped away to breathe different air. I left the plane on which we live and went to live on another plane. I spent some time in remote regions of the past, raced through nations and epochs without finding contentment, observed the usual crucifixions, intrigues, and moments of progress on earth, and then withdrew for a while into the cosmic realm.

When I returned, it was December 24, 2023. I was disappointed to find that the nations of the world were still under the spell of awe-inspiring stupidity.

On the other hand, great progress had been made towards equality. All countries looked the same; even the differences between rival blocs had virtually disappeared.

Globally, there was a strong sentiment against any ebb in positive PCR tests that might not last forever. Since unimpregnable public health had not yet been achieved, the governments of the world were resolutely committed to maintaining a moratorium on living.

Spotted at Moscow’s VDNH

I found my home in the outskirts of Moscow partly destroyed by looters but still more or less fit to sleep in. However, it was cold and uncomfortable, the rubble on the floor and the mold on the walls were distressing, and I soon went out for a walk.

A great change had come over the suburb. There were no shops to be seen and the streets were lifeless. Before long a humanoid robot with a flat-panel display showing Herman Gref’s face came up to me and began barking in German.

The machine demanded to know what I was doing. I said I was taking a walk.

GrefBot: “have you got a permit?”

I didn’t understand, a verbal altercation ensued, and the thing ordered me to follow it. The robot marched me to a building with a giant placard that read: “SberHealth Station No. 754314.”

Inside were the usual official premises, smelling of hand sanitizer, bureaucracy, and hopelessness. After various inquiries I was taken to Room 72 for interrogation.

The official sitting behind the desk was the first person I had laid eyes on since returning from my cosmic travels. I rushed up to him—a human being!—and reached out to embrace him.

He pulled away instantly. “1.5 meters, please! Can’t you social-distance?” he scolded me. “No,” I said. “Why not?” he replied. “Because I never learned how,” I said timidly.

“In any case,” he said, “you were taking a walk without a Sputnik Walking Booster Certificate. Do you admit that?”

“Yes,” I said. “That seems to be true. I didn’t know. You see, I’ve been away for quite some time…”

He silenced me with a wave of his hand. “The penalty: you are forbidden to wear shoes for three days. Take off your shoes!”

I took off my shoes.

“Good God, man!” The official nearly fell out of his chair. “Leather shoes! Where did you get them? Are you completely out of your mind?”

“I may not be quite normal, mentally, I myself can’t judge. I bought the shoes a few years ago.”

“Don’t you know that the wearing, eating and the general use of all animal products in any shape or form by SberClients is strictly prohibited? Your shoes are confiscated! And now let’s see your QR code so I can issue you a pair of SberSandals made from dehydrated soybean paste.”

Merciful heavens, I had no digital identification of any kind!

Peskov wants your meat.

“Incredible!” the official groaned. “I haven’t seen anything like it in over a year!” He called in a GrefBot. “Take this man to Office 67, Room 8c!”

I was frog-marched barefoot through several abandoned streets. We went into another official building, passed through a SberTemperatureCheck machine, breathed the smell of sterile soullessness; then I was pushed into a room and questioned by another official. This one was in uniform.

“You were picked up on the street without a QR code. You are fined two thousand Sbercoin. I will charge your SberWallet immediately.”

“I beg your pardon,” I faltered. “I haven’t any money on me. Couldn’t you lock me up for a while instead?”

He laughed aloud.

“Lock you up? My dear fellow, what a lovely idea! Do you expect us to feed you in the bargain? No, my friend, if you can’t pay the fine, I shall have to impose our heaviest penalty—temporary withdrawal of your Sputnik Existence Booster Certificate! Kindly hand over your existence passport.”

I had none.

For public health.

The official was speechless and entered a stroke-like state of visual physical discomfort. He called in two GrefBots—these ones armed with S-900 surface-to-unvaxxed missiles. They conferred in whispers, repeatedly motioning in my direction and looking at me with abject horror and amazement.

Then the official had me led away to a detention room, pending deliberation on my case.

There several persons were sitting in silence; a GrefBot stood guard at the reinforced steel door. I noticed that apart from my lack of shoes I was by far the best dressed and most healthy looking—odd, considering the great leap forward that had been made to safeguard the health of every Russian.

A squirrely little man sidled up to me, bent down, and whispered in my ear: “I’ve got a magnificent bargain for you. I have a beetroot at home in my cellar. A whole beetroot in near perfect condition—only one small corner gnawed away by mice. Yours for the asking. What do you offer?”

He moved his ear close to my mouth, and I whispered.

“You make an offer. How much do you want?”

He whispered softly back: “Let’s say 150 Sbercoin!”

I shook my head and looked away. Soon I was deep in thought.

SberLife

After a few hours they came for me. I was taken to Office 285, Room 19f. This time the well-armed GrefBot stayed with me and stationed itself between me and the official.

“You’ve put yourself in a very nasty position,” the official began. “You have been living in the suburbs of Moscow without an existence passport. You are aware no doubt that the heaviest penalties are in order.”

I bowed slightly.

“If you please,” I interrupted. “I have only one request. I’m starting to realize now what has happened in my absence and that my position can only get worse and worse. Couldn’t you condemn me to death? I should be very grateful.”

The official looked gently into my eyes.

“I understand,” he said amiably. “But anybody could come in here asking for that! In any case, you’d need a demise card. Can you afford one? They cost four thousand Sbercoin.”

It’s already happening.

“No, I haven’t got that much money. But I’d give all I have. I have an enormous desire to die.”

He smiled strangely.

“I can believe that, you’re not the only one. But dying isn’t so simple. This is a matter of public health. I would have to report your death to the authorities, and soon enough they would be breathing down my neck—‘was it COVID-related?’ My SberHealth station could lose funding if your corpse later tests positive. Surely you must know that.”

He saw that I did not know that. He paused for a moment, then continued.

“By the way—I see you’re registered under the name of Slavsquat, Edward. Could you be Slavsquat, the blogger?”

“That’s me!”

“Oh I’m so glad. Maybe I can do something for you? GrefBot 5542, you are dismissed.”

The machine left the room, the official took off his disposable plastic glove and shook my hand.

“I’ve read your blog with great interest,” he said in a friendly tone. “Margarita Simonyan really is an insufferable schizoid. By the way, did you know she is now prime minister? Anyway, I’ll do my best to help you. But good God, how did you get into this incredible mess?”

« Enemies of the people »: RT attacks Russian activists who oppose compulsory vaccination

“Enemies of the people”: this is the name of RT’s brave investigation into Russian activists who have reservations about compulsory COVID vaccination.

We’ve met some of these “enemies of the people” and actually they are quite charming and thoughtful.

“Well, you see, I was away for a while. For several years I vanished into the ether—like the Moscow Strain—and frankly I had rather hoped the world would have come to its senses by the time I got back. But tell me, can you get me a demise card? I’d be ever so grateful.”

“It may be possible. But first you need an existence booster. Obviously, nothing can be done without that. I’ll give you a note to Office 13. On my recommendation, they’ll issue you a temporary QR code so you can make a booster appointment. But it will only be valid for 45 minutes.”

I was overjoyed. We shook hands once again.

“One more thing,” I said softly. “May I ask you a question? You must realize how little I know about what’s been going on these past two years.”

“Go right ahead.”

“Well, here’s what I’d like to know: how can life go on under these conditions? How can people stand it?”

“Oh, they’re not so badly off. Your situation is exceptional: an Unboostered—and without an existence passport! There are very few unboostered SberClients left. Most get their monthly allowance of 20 Sbercoin and are grateful. A good many are genuinely happy. Little by little one gets used to the misery and organized food shortages. When the bug-burgers gave out we switched to sawdust gruel—they season it with tar now, it’s surprisingly tasty. We all thought it would be unbearable but then we got used to it. And the same with everything else.”

A global trend.

“I see,” I replied. “It’s really not so surprising. But there’s one thing I still don’t understand. Tell me: why is the whole world making these enormous efforts? Putting up with such hardships, with all these laws, these thousands of sanitary doctors and petty technocrats—what is all this meant to preserve and safeguard?”

The official looked at me in amazement.

“What a question!” he cried, shaking his head. “Did you know only 94% of SberClients are fully boostered? Global immunity against the Triple Omega Variant is calculated at a measly 86%! Our sepsis-filled red zones could be overwhelmed at any moment! What if your own mother died of a hospital-transmitted superinfection—what would you say then?”

Don’t worry, it’s not a dangerous scam.

“Yes,” I said slowly. “You’ve got something there. The vaccine, in other words, is a treasure that must be preserved at any cost. Yes, but—I know it’s an odd question—why do you value the vaccine so highly? Is it worth so much? Is it really a treasure?”

The official gave me a look of genuine pity.

“My dear Mr. Slavsquat. You’ve lost contact with the world. Go out into the streets, talk to people, if you can find them: then make a slight mental effort and ask yourself: what have we got left? What is the substance of our lives? Only one answer is possible: the vaccine is all we have left! Pleasure and personal profit, social ambition, greed, love, cultural activity—all of that has gone out of existence. If there is still any law, order, or thought left in the world, we have the vaccine to thank for it. Now do you understand?”

Just following the science.

I understood. I thanked the official and left.

I felt extremely ill. Outside, I crumpled my temporary QR code printout into a paper ball and threw it at a GrefBot sentry. The robot fired its S-900 surface-to-unvaxxed missile launcher, vaporizing me immediately.

The above true story is based on another true story by Hermann Hesse, titled: If The War Goes On Another Two Years—End of 1917.

Le Dr Robert Malone : « C’est la plus grande expérience jamais réalisée sur des êtres humains dans l’histoire du monde. » – Traduction (français)

Le Dr Robert Malone, un des inventeurs de la technologie à ARNm appliquée aux vaccins, a accordé cette interview à The New American le 9 novembre. J’ai entrepris le très long et fastidieux travail de la transcrire et de la traduire il y a une semaine, raison pour laquelle je n’ai rien publié depuis. Vous jugerez si l’attente en valait la peine.

Comme le Dr McCullough aux Etats-Unis et le Pr Perrone en France, qui ont tous deux supervisé les programmes d’évaluation des vaccins au niveau national, le Dr Malone est par son travail de chercheur et d’inventeur ce qu’on appelle en anglais un « insider », c’est-à-dire quelqu’un qui fait partie du système – à un niveau assez élevé, d’ailleurs. Ce statut lui donne une vue d’ensemble et un accès à des informations de premier ordre, notamment par les gens avec et pour qui il travaille. Il ne dévoile ici rien de vraiment confidentiel mais les informations qu’il donne à la fin de l’interview vous laisseront – excuse my French – sur le cul…

Il est aussi intéressant aussi de lire son parcours de prise de conscience de la corruption du système dans lequel il évolue. Par contre, on en apprendra ici relativement peu sur lesdits « vaccins » et leurs effets délétères, sujet pour lequel je vous renvoie vers les très nombreuses monographies scientifiques traduites et publiées précédemment sur ce blog.

Source de la page et de la vidéo.

La transcription originale en anglais est ici.

La version audio :


Traduction

Introduction

Dans un entretien exclusif et explosif d’une heure avec Veronika Kyrylenko du New American, le Dr Robert Malone, pionnier de la recherche sur l’ARNm, explique le fonctionnement extrêmement corrompu des organismes de réglementation gouvernementaux qui ont fait preuve d’une mauvaise gestion de la pandémie, évoque les problèmes du programme de vaccination et fait des révélations potentiellement explosives et susceptibles de changer la donne sur les origines obscures de la pandémie de Covid-19 à Wuhan, en Chine.

Qui est le Dr Robert Malone? Alors qu’il travaille au Salk Institute en 1988, le Dr Malone réalise d’importantes découvertes sur la transfection de l’ARN in-vivo et in-vitro. Il poursuit ses travaux sur cette technologie un an plus tard dans la start-up biopharmaceutique Vical, où il mène des expériences complémentaires. Selon sa biographie, « l’ARNm, les structures et les réactifs ont été développés par le Dr Malone à l’institut Salk et chez Vical ». Ses recherches englobent également d’importants travaux sur les vaccins à ADN. En plus de son œuvre fondamentale de développement de la technologie des vaccins à ARNm et à ADN, le Dr Malone est aussi médecin. Selon sa biographie, le Dr Malone « a reçu sa formation médicale à la Northwestern University (MD) et à la Harvard University (Clinical Research Post Graduate), ainsi qu’en pathologie à l’UC Davis ».

Peu de personnes sont aussi qualifiées que le Dr Malone pour commenter l’évolution de la pandémie de COVID et la campagne de vaccination de masse. Dans cette importante interview, il partage ses idées intimes et réfléchies sur des questions d’importance nationale et internationale.

Source de la bio : https://www.rwmalonemd.com/about-us


Interview

Dr Robert Malone : Nous savons que pour la quasi totalité des personnes qui regardent cette vidéo, le risque de décès ou d’hospitalisation est une fraction d’une fraction d’un pour cent. Pour la plupart d’entre vous, il n’y a aucun risque d’en mourir. En revanche, vous développerez votre immunité naturelle.

Veronika Kyrylenko : En 1986, la pire catastrophe technogène de l’Histoire se produisit lorsqu’un réacteur nucléaire de la centrale de Tchernobyl explosa. En conséquence, des centaines de milliers de personnes furent touchées par des radiations mortelles. Certaines d’entre elles moururent rapidement. Les autres souffrirent de divers cancers, de dommages neurologiques et reproductifs et de nombreuses autres conséquences. Tout comme en Union Soviétique, la santé des gens est sauvagement mise à mal ici en Amérique, en ce moment même. Et tout comme le Parti Communiste, notre establishment politique dit qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter. La vaccination de masse contre le Covid, une maladie dont le taux de mortalité est négligeable pour la plupart des individus en bonne santé, est devenue presque universelle et souvent obligatoire. Mais elle a déjà entraîné de graves répercussions sur la santé des personnes, voire leur mort. Pourtant, le gouvernement semble étrangement peu intéressé par l’analyse de ses propres données relatives aux effets secondaires des vaccins. Au lieu de procéder à une réelle analyse des données, il recourt aux pires tactiques autoritaires à l’encontre des personnes courageuses qui expriment la vérité et tentent de prévenir leurs concitoyens des risques associés aux vaccins.

Aujourd’hui, nous avons le privilège de nous entretenir avec l’une de ces personnes extraordinaires, le Dr Robert Malone, un des inventeurs de la technologie ARNm. L’un des professionnels les plus qualifiés et aussi les plus méprisés au monde, qui partage des informations scientifiques sur le Covid, les risques des vaccins, les traitements précoces et les personnes qui élaborent la stratégie de lutte contre la pandémie. Dr Malone, merci beaucoup de nous accueillir aujourd’hui. C’est un plaisir.

Dr Robert Malone : Merci d’être venue et de passer la journée avec nous.

Veronika Kyrylenko : Docteur, si vous le voulez bien, j’aimerais commencer par quelques notions de base. La campagne de vaccination de masse contre le Covid a commencé en mars de cette année et, bien sûr, la plupart des gens n’avaient aucune idée de ce que sont ces vaccins et de ce qu’est la technologie ARNm. Ils se sont donc naturellement tournés vers les sources officielles pour obtenir des informations. Les sites web des CDC décrivent la technologie comme suit : l’ARNm pénètre dans le muscle de l’épaule, y reste et instruit nos cellules sur la manière de produire une partie du virus, qu’ils qualifient de particule inoffensive, à savoir une protéine de pointe du virus qui déclenche la réponse immunitaire. Ensuite, nos cellules décomposent l’ARNm et s’en débarrassent quelques jours après la vaccination. Puisque nous savons que vous n’avez pas participé au développement des vaccins Covid, est-ce une description correcte de la technologie dont vous êtes le pionnier?

Dr Robert Malone : Dans l’ensemble, c’est assez bien dit, c’est une évaluation assez précise sous une forme très simplifiée. Je ne suis pas sûr de la durée de vie de l’ARN. Dans cette déclaration, si c’est bien ce qu’ils affirment, il n’y a pas de données pour étayer cette affirmation, à savoir combien de temps l’ARN reste présent. Il y a un certain nombre [d’affirmations fausses], évidemment la proposition selon laquelle la protéine de pointe est inoffensive est également fausse, démontrablement fausse. C’est un mensonge, encore un de ces pieux mensonges. L’idée qu’elle se contente de rester dans le muscle du bras est aussi clairement un mensonge. Quiconque a examiné le dossier réglementaire des autres produits Pfizer sait que ce n’est pas vrai. Donc, si nous leur accordions le bénéfice du doute, nous pourrions dire qu’il s’agit d’un autre exemple de la politique des pieux mensonges anodins, c’est-à-dire que l’on ne dévoile pas tous les faits au public, on leur raconte une histoire simplifiée, structurée de manière à ce que tout semble rassurant.

Veronika Kyrylenko : Vous dites donc que l’ARNm ne reste pas dans le muscle. Il se propage au-delà. Il voyage vers d’autres organes, dans tout le corps et ce fait est connu – et nous savons d’une étude de 2017 publiée dans Modern Publication [NdT. sorry, pas retrouvé l’étude] que le vaccin antigrippal à nanoparticules liquides, basé sur la technologie ARNm, circulait en fait dans tout le corps. Par ailleurs, le gouvernement japonais a mené une étude sur la biodistribution des vaccins Pfizer, qui montre que la protéine de pointe a été identifiée dans d’autres organes du corps humain. Cette étude mentionne les ovaires, la rate et le foie. N’était-ce pas là le signal pour arrêter immédiatement la campagne de vaccination?

Dr Robert Malone : Ok, je vais revenir un peu sur ce que vous venez de dire parce qu’il est important de bien préciser les détails. Et ce à quoi vous faites référence, je crois, est ce que l’on appelle le document technique commun [CTD – common technical document]. Il s’agit d’un dossier d’information soumis par Pfizer à diverses autorités gouvernementales de réglementation. Ce n’est donc pas le gouvernement japonais qui a réalisé une étude, mais plutôt l’autorité de réglementation japonaise qui a divulgué un document de Pfizer. Et la nuance qu’il est important de comprendre est que nos politiques ici aux États-Unis concernant la FDA et celle de l’Agence Européenne des Médicaments est que ces documents qui sont soumis par le développeur du produit…

Veronika Kyrylenko : Je crois que c’est l’étude menée par ces autorités gouvernementales de réglementation qui a trouvé…

Dr Robert Malone : Il s’agissait d’une étude Pfizer soumise aux autorités de réglementation, puis obtenue par Byram Bridle et d’autres. J’ai été parmi les premiers à l’analyser.

Veronika Kyrylenko : Bien, merci d’avoir apporté cette précision. C’est très important.

Dr Robert Malone : Le fait qu’il s’agisse de Pfizer est important. Et ce que ça a révélé, c’est que les autorités de réglementation partout dans le monde ont laissé Pfizer soumettre un document grossièrement incomplet pour justifier les études cliniques en cours concernant ce que nous appelons maintenant le Comirnaty – ou Comirnaty, je ne sais pas comment le prononcer, le produit BioNTech. Dans cette série d’études, ce qui m’a choqué, et ce qui a choqué beaucoup d’autres personnes qui les ont examinées – encore une fois, il s’agit d’un document soumis par Pfizer qui a servi de base pour autoriser l’utilisation de ce produit dans le monde entier – c’est que les autorités de réglementation ont permis à Pfizer de reprendre des données qui n’avaient pas été établies dans le cadre de ce vaccin, qui avaient été établies à d’autres fins. Elles ne répondaient pas aux exigences réglementaires standard en matière de rigueur, de soin apporté aux études. Ils n’ont pas respecté les normes visant à garantir que les études étaient menées de manière bien contrôlée, ce qui est systématiquement requis pour les essais cliniques, et ils ont permis à Pfizer d’utiliser des données qui avaient été établies avec d’autres ARN à d’autres fins, dans d’autres formulations – il ne s’agit pas de la formulation finale du produit – et de les soumettre, au lieu de fournir le travail exigé, qui a toujours été requis pour les vaccins depuis le début de ma carrière et pour lequel le monde entier s’accorde à dire que c’est la manière dont les études sont censées être menées. Les autorités de réglementation du monde entier ont pour ainsi dire accordé à Pfizer l’autorisation de soumettre, disons-le, des données de merde qui ne se rapportaient pas au vaccin proprement dit et de les utiliser pour justifier la poursuite des études sur l’être humain.

Ensuite, en ce qui concerne les études de biodistribution, auxquelles vous faites allusion en particulier, elles n’ont pas été réalisées correctement et elles ont été menées avec d’autres ARN, y compris l’ARN codant la protéine qui fait briller la queue de la luciole, sujet sur lequel beaucoup de gens se sont emballés, le nom de cette protéine étant luciférase. Alors oui, cela fait référence au Diable d’une certaine manière, mais en fait, c’est une protéine dont j’ai été le pionnier de l’utilisation chez les animaux dans les années 80, lorsque je travaillais chez Salk, et c’est juste ça, la protéine qui fait briller la queue de la luciole, qui produit de la lumière, ce qui est facile à détecter. Mais ce n’est pas l’ARN du vaccin.

Ce qu’ils ont fait dans les études auxquelles vous faites référence, c’est qu’ils ont examiné la distribution des lipides. Il y a des lipides qui entourent l’ARN et qui lui permettent de se glisser dans les cellules. Ces lipides sont synthétiques, ils sont produits en laboratoire, ce ne sont pas des produits naturels, ce ne sont pas des produits que le corps rencontrerait en temps normal. Il s’agit d’une « nouvelle entité chimique », pour employer les termes officiels. En règle générale, lorsqu’il s’agit d’une nouvelle entité chimique que l’on entend injecter à des milliards de personnes, des études rigoureuses sont menées sur sa sécurité, sa biodistribution, sa durée de vie et la possibilité qu’elle endommage l’ADN (génotoxicité) ou la capacité des animaux à se reproduire (toxicologie de la reproduction). C’est ce qui devrait normalement être exigé.

Ce qu’ils ont en fait réalisé, ce sont des expériences très superficielles et mal contrôlées. Elles ne répondaient pas aux normes en vigueur et ne portaient pas sur le produit pharmaceutique lui-même. Ce que les études ont montré chez les rongeurs, c’est que lorsqu’elles sont injectées dans un muscle chez ces rongeurs, les particules se propagent dans tout le corps, elles ne restent pas en place, certaines oui mais beaucoup d’entre elles se diffusent à d’autres endroits, et ils ont cherché à [détecter] la protéine produite par l’ARN – qui serait similaire à l’antigène – mais ils n’ont pas recherché la protéine de pointe parce qu’ils n’utilisaient pas l’ARNm de la protéine de pointe, ils utilisaient la luciférase de l’ARN lumineux de la luciole, ils recherchaient donc une production de lumière dans les différents organes et ils ont également cherché à savoir où la partie lipidique se diffusait. Les lipides vont dans l’ovaire et c’est l’une des choses qui a fait dire à beaucoup de gens « Il faut que cela soit suivi, il faut des tests plus rigoureux », ce qui n’a pas été fait. Apparemment, on ne les a jamais contraints à le faire.

Singulièrement, dans le cas de l’utilisation de la protéine luciférase, il existe de nombreuses façons différentes de détecter cette protéine. Et pour la détecter de manière très sensible, si on veut vraiment déterminer où la protéine est exprimée, il faut disséquer – après avoir sacrifié l’animal – tous les différents tissus et faire un test en tube à essai très sensible. On peut ainsi détecter exactement la quantité de protéines fabriquées dans tous les différents tissus du corps – le cerveau, les gonades, etc. Ce n’est pas ce qu’ils ont fait. Ils ont utilisé le test le moins sensible, c’est-à-dire qu’ils ont pris l’animal entier, ils ont injecté le substrat dans l’animal, puis ils ont observé la quantité de lumière qui traverse les tissus de l’animal en plaçant une caméra au-dessus de l’animal. Et vous comprendrez que ce sont des photons – vous avez une certaine formation scientifique, vous parliez de radiations. Les photons sont donc diffractés et la lumière détectée par la caméra au-dessus de l’animal ne provient que des zones qui présentent des niveaux élevés d’expression de la luciférase. Ils ont donc biaisé les résultats en utilisant le test le moins sensible. C’est en fait un tour de passe-passe qu’on utilise pour réussir à se faire publier, à avoir sa photo en couverture d’un magazine scientifique, mais ce n’est pas une méthode quantitative.

Je trouve incroyable et scandaleux de voir ce qui a été autorisé à passer, et je suis perplexe. Le fait que les organismes de réglementation du monde entier se soient laissés berner par les données de Pfizer est profondément décourageant, car cela signifie que les contrôleurs censés veiller à ce que vous et moi soyons protégés, à ce que votre santé reproductive soit protégée, à ce que la santé de nos enfants soit protégée, n’ont pas fait leur boulot. On ne peut pas le dire autrement.

Veronika Kyrylenko : Docteur, mais nous dépensons je ne sais combien de millions par an pour payer leurs salaires à la FDA et au CDC. Les meilleurs experts du monde, j’imagine, y travaillent. Et ils ont dû examiner ces données et y constater toutes ces irrégularités, ils ont dû voir qu’elles étaient grossièrement incomplètes et ils les ont quand même laissé passer?

Dr Robert Malone : Rappelez-vous que ce n’était pas seulement la FDA et le CDC. Il y avait aussi l’Agence Européenne des Médicaments, les autorités de réglementation japonaises. Mais il y a – encore une fois, pardonnez-moi de vous corriger – mais il y a certaines hypothèses dans ce que vous avez dit, vous avez dit les meilleurs experts du monde. Et ce n’est plus ce qu’on trouve dans ces agences de réglementation.

Veronika Kyrylenko : Oui, on pourrait le penser.

Dr Robert Malone : On pourrait l’espérer, n’est-ce pas? On pourrait espérer pouvoir compter sur eux ou que, si quelqu’un comme moi appelle Peter Marks au CBER, la branche qui contrôle l’homologation des vaccins, pour discuter avec lui de cette découverte et de ce qui a été observé concernant ce produit, Peter Marx se dise « Je ferais peut-être mieux d’écouter ce type, il a peut-être quelque chose à dire. Et je devrais y prêter attention parce que c’est lui qui a mis au point cette technologie et qu’il a peut-être un avis à donner. » J’ai donc passé cet appel, j’ai eu cette conversation téléphonique et Peter m’a assuré que tout serait réglé, qu’il n’y avait aucun signal de sécurité à redouter et que je devais juste lui accorder le temps de laisser le processus normal suivre son cours. Ils ont donc complètement… et j’ai d’autres amis à la FDA que j’avais alertés sur les risques potentiels de la protéine de pointe et cette information en provenance de ces personnes de second rang, qui sont de solides scientifiques que je respecte, a remonté la chaîne de commandement et la FDA en a été pleinement informée. Et ils ont estimé que ce que je leur indiquais n’était pas un signal significatif et qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.

J’ai donc fait mon travail en disant « Hé les gars, soyez attentifs à ces questions, s’il vous plaît » et la réponse que j’ai reçue a été en gros « Dégage, nous savons ce que nous faisons ». Mais la vérité est qu’ils ne disposent pas d’experts dans ce type de technologie et que tout ce dont ils disposent, ce sont des check-lists. Vous présumez – par exemple, parlons un peu de la FDA – vous présumez qu’il y a là un niveau de compétence élevé. La vérité est qu’ils sont payés environ 80% du salaire moyen. Et les personnes qui travaillent à la FDA à Rockville font partie d’un marché de l’emploi très bien payé. On se retrouve donc avec des gens qui sont pour la plupart de second ordre. S’ils pouvaient gagner beaucoup d’argent en travaillant pour Pfizer, ils le feraient. Et beaucoup d’entre eux le font quand ils partent, comme l’ancien commissaire de la FDA, Gottlieb.

Veronika Kyrylenko : C’est exact.

Dr Robert Malone : Il y a là une véritable porte tournante, et le jour où ils partent, ils s’en servent. Mais la plupart des gens opérationnels, ceux qui examinent ces documents, ne sont pas des scientifiques de haut niveau. Ce sont souvent des diplômés étrangers, pas formés aux États-Unis. Je ne veux pas être péjoratif à l’égard des scientifiques d’autres cultures, mais ils sont là et l’anglais n’est pas leur première langue. Et la manière dont la FDA travaille est la suivante : elle dispose de check-lists et elle a appliqué la check-list des vaccins en partant du principe qu’il s’agit d’un produit plus traditionnel – une protéine purifiée injectée avec un adjuvant. Elle n’a pas appliqué la check-list de la thérapie génique, alors qu’il s’agit en fait d’une technologie de thérapie génique appliquée à la formulation de vaccins. Les mesures qu’ils auraient dû normalement prendre pour toute technologie de thérapie génique n’ont pas été prises parce qu’ils se sont dit « Oh, c’est un vaccin ».

Nous présumons donc qu’il y aurait là une connaissance approfondie et nous imaginons des scientifiques se penchant sur ces questions difficiles. En réalité, ce sont plutôt des personnes opérationnelles. Vous avez parlé de la Russie et vous savez ce qu’est une bureaucratie, et c’est ce à quoi nous avons affaire, c’est un environnement bureaucratique guidé par des check-lists et une administration qui les pousse au derrière. Il s’est produit une fracture quand la FDA a perdu son indépendance. Une autre de vos hypothèses de base est que c’est nous qui payons les gens qui procèdent à ces contrôles. Ce n’est plus vrai. Ils travaillent pour l’industrie pharmaceutique. Ils sont payés par l’industrie pharmaceutique. C’est pour elle qu’ils travaillent. C’est de là que vient leur argent.

Comment en est-on arrivés là? Les lobbyistes de l’industrie pharmaceutique ont convaincu le Congrès qu’ils ne devaient plus faire payer les évaluations de la FDA par les contribuables américains. Ils devaient faire supporter tous ces frais à l’industrie. L’industrie a été très heureuse de payer, car aujourd’hui la FDA travaille pour l’industrie. Je vous remercie donc pour vos commentaires. Vos commentaires sont révélateurs de certaines croyances très répandues chez la plupart des gens sur le fonctionnement de ce processus, mais la réalité est tout autre. C’est ce que nous avons laissé se produire aux États-Unis – et le monde, comme vous l’avez dit, croit, a cru jusqu’à aujourd’hui que la FDA et le CDC représentent le summum de l’intégrité dans les domaines des réglementations et de la surveillance de la recherche sur les produits cliniques.

Je vais vous raconter une histoire. Il y a quelques semaines, j’étais au Portugal dans le cadre d’un colloque réunissant des scientifiques, des médecins, des politiciens et des leaders d’opinion. Nous avons organisé une table ronde. Nous avons pris les questions et réponses du public, environ 50 personnes sélectionnées. Une dame au premier rang m’a dit : « Nous avons toujours cru, nous autres Portugais, que la FDA et le CDC constituaient la référence en matière de recherche, d’intégrité et de science. Et nous avons finalement compris qu’ils sont bel et bien corrompus. » Et quand elle m’a dit ça, ça a fait tilt. Je ne l’avais jamais envisagé sous cet angle et parfois, comme vous le savez, la véritable sagesse vient des gens ordinaires. Quand elle a dit ça, j’ai compris ce qui s’était passé. Qu’en fait, elle a tout à fait raison et que ce que nous avons permis de se dérouler ici aux États-Unis est un processus. Nous le décrivons par le terme « capture réglementaire ». Mais ça banalise le phénomène. Nous avons permis à l’industrie, par le biais de multiples organismes de réglementation, de contrôler l’ensemble du processus décisionnel. Il y a des exemples, que tout le monde comprendra, comme celui du Département Américain de l’Agriculture. Le Département Américain de l’Agriculture est sous la coupe d’anciens dirigeants de Monsanto depuis plus d’une décennie et ce sous plusieurs administrations. Parce que le Département Américain de l’Agriculture a deux missions : réglementer l’agriculture et promouvoir l’agriculture, et c’est la promotion de l’agriculture qui est devenue la mission prioritaire. La promotion de Big Ag.

Un autre exemple que tout le monde comprendra : vous vous souvenez du 737 Max? Quel fiasco. Des gens sont morts, c’était clairement un système dysfonctionnel. L’administration fédérale de l’aviation, dont nous pensions qu’elle nous protégeait et assurait notre sécurité, a subi une capture réglementaire par Boeing. Parce qu’elle a la responsabilité de réguler l’aviation et de promouvoir l’aviation et les voyages.

Venons-en maintenant au CDC. Le CDC a deux missions principales relatives aux vaccins : la promotion de la prise de vaccin et la supervision de la sécurité des vaccins. Et la plupart de l’argent qu’ils perçoivent dans le cadre de cette épidémie sert à promouvoir les vaccins, de sorte que les personnes censées surveiller la sécurité sont sous-financées. Il n’est donc pas surprenant qu’ils ne disposent ni du personnel, ni du temps, ni des effectifs, ni des capacités nécessaires pour analyser les signaux de sécurité. Mais les responsables de la promotion sont omniprésents dans les médias et interviennent sur CNN et dans tous les autres médias.

Ensuite, venons-en à la FDA. Comme je viens de le dire, l’industrie a convaincu la législature américaine de faire supporter les coûts de la réglementation des médicaments par l’industrie pharmaceutique. Ce qui me rappelle, je ne sais pas si vous connaissez l’histoire de Frère Lapin et du carré de bruyère. C’est une histoire classique du Sud américain. Frère Lapin est un personnage qui se fait capturer et qui va être mangé par le loup. Il dit au loup : « Ne me jette pas dans ce carré de bruyère, ce serait horrible ». Et en fait, c’est là que vit Frère Lapin, dans le carré de bruyère. C’est pareil pour l’industrie pharmaceutique qui dit, « Ne nous faites pas payer » et qui fait main basse sur la FDA. C’est à peu près la situation dans laquelle nous nous trouvons et franchement, nous les avons laissés faire. La question est de savoir ce que nous pouvons faire maintenant et je ne le sais pas.

Veronika Kyrylenko : En fait, c’était ma question suivante. Quand et comment devons-nous intervenir, car il est clair, comme vous le dites, que le gouvernement, le CDC et la FDA sont si profondément corrompus qu’ils sont prêts à s’engager avec ce vaccin dans ce qui est en fait une expérimentation humaine.

Dr Robert Malone : Vous avez tout à fait raison. Il s’agit de la plus grande expérience menée sur les êtres humains dans l’histoire du monde et elle est menée par, elle est soutenue par une structure de réglementation qui n’est pas conçue pour nous protéger. Elle est conçue pour protéger l’industrie pharmaceutique et promouvoir l’industrie pharmaceutique. Et cette industrie pharmaceutique aux États-Unis, qui nous facture beaucoup plus d’argent qu’à la plupart des autres nations – le coût de nos médicaments est énorme par rapport à celui pratiqué dans la majorité des nations – elle génère tous ces revenus et les utilise comme une arme pour contrôler notre législature et nos organismes de réglementation.

Que faisons-nous à partir de là? Il y a une réponse à court terme et une réponse à long terme. Permettez moi d’élaborer ma pensée sur ce sujet. A court terme, nous sommes tous confrontés à ce problème. Nous sommes contrôlés par la peur. C’est un autre élément de contrôle, les médias sont maintenant tous achetés, les médias traditionnels. Nous sommes bombardés en permanence par des messages de CNN, du New York Times, du Washington Post et de tous les médias classiques qui nous disent à quel point ce virus est horrible et que nous allons tous mourir si nous sommes infectés.

Quand je fus infecté à la fin du mois de février 2020, alors que je travaillais sur les données et que je savais exactement ce qui se passait en Chine, je croyais que j’allais mourir. Mais le temps a passé. Nous disposons maintenant des statistiques. Nous savons que pour la quasi totalité des personnes qui regardent cette vidéo, le risque de décès ou d’hospitalisation est une fraction d’une fraction d’un pour cent. Pour la plupart d’entre vous, il n’y a aucun risque d’en mourir. En revanche, vous développerez votre immunité naturelle. Nous devons donc combattre cette peur. Et concernant nos enfants, si vos enfants sont par ailleurs en bonne santé, ils ont pratiquement zéro pour cent de risque d’être hospitalisés ou de mourir de ce virus. Leur système immunitaire est très robuste. Nous devons donc lutter contre cette peur et en réalité, nous allons voir le Delta Plus se répandre dans la population mondiale cet hiver.

Veronika Kyrylenko : Le Delta Plus?

Dr Robert Malone : Le Delta Plus. Je reviens tout juste d’Hawaï et pour illustrer mon propos, il y a deux cocktails d’anticorps monoclonaux disponibles aux États-Unis à l’heure actuelle comme traitement précoce. L’un d’eux est produit par Regeneron, l’autre par d’autres sociétés. Le gouvernement fédéral a informé le Service de Santé Publique d’Hawaï qu’il n’autoriserait plus l’importation de l’autre préparation d’anticorps monoclonaux à Hawaï parce qu’elle n’est pas active contre le Delta Plus et que plus de cinq pour cent des cas hawaïens sont maintenant des Delta Plus. Ils n’autorisent l’État de Hawaï qu’à acheter le cocktail Regeneron, car l’autre n’est plus efficace. Pourquoi? Parce que le virus a évolué pour échapper à ces anticorps, tout comme il a évolué pour échapper à ces vaccins. Ces vaccins sont destinés à un virus qui ne circule plus. Ils sont ce qu’on appelle mal assortis.

Donc le fait est que ce virus évolue rapidement, Delta Plus arrive, il va se répandre dans nos populations, qu’allons-nous faire? Parce que c’est là qu’on en est. Ce qui arrive à présent est en quelque sorte un combat de rue et comment protéger vos enfants? Comment protéger mes petits-enfants? Comment protéger nos aînés en particulier? Les personnes à haut risque. La seule réponse que je puisse apporter, ce n’est pas par la prise d’un vaccin, ce n’est pas par la prise d’une troisième injection qui a toute une… Chaque fois qu’on reçoit une nouvelle injection, on court tous les risques associés à cette injection, avec en plus le risque de supprimer la réponse immunitaire. Il existe une suppression à court terme et une suppression à long terme. Le problème n’est pas aussi simple qu’on nous le dit.

Donc nous devons nous unir et trouver les solutions qui nous protégeront au cours des prochains mois. Je pense qu’il existe des moyens d’y parvenir, mais ils doivent être ancrés dans la communauté. Les gens doivent recevoir des informations et vous y contribuez, avec ce que vous faites. Mais ils peuvent consulter les différents sites Web consacrés au traitement précoce et trouver ces informations. Il existe des médicaments en vente libre qui, si on les prend à temps, permettent d’éviter l’hospitalisation. Ce qui doit être fait, c’est d’empêcher les gens de se retrouver à l’hôpital. Et il y a de nombreux médecins – le Dr Zelenko a beaucoup de mérite pour avoir été l’un des premiers – il y a deux médecins dans l’Imperial Valley en Californie, ils sont tous deux âgés, ils travaillent bien au-delà de ce que… Ils devraient tous deux être à la retraite à présent. Et ils ont sauvé des milliers et des milliers de personnes dans l’Imperial Valley en Californie, en grande partie des pauvres, en grande partie des ouvriers agricoles – ça n’en fera pas des hommes riches – en mettant à disposition des protocoles de traitement précoce, il y a de très bons protocoles de traitement précoce par étapes.

Nous devons mettre en place des réseaux qui nous permettent d’appeler les gens de notre communauté et de nous assurer qu’ils vont bien. Parce que l’une des grandes tragédies, c’est de voir des personnes âgées affaiblies, sans accès à l’information, à Internet. Elles tombent malades, elles tentent de se faire hospitaliser et l’hôpital leur répond « Vous n’êtes pas encore assez malade, rentrez chez vous et attendez d’être encore plus malade ». Méditez donc là-dessus. « Rentrez chez vous et tombez encore plus malade, puis revenez quand votre corps sera vraiment endommagé et là, nous vous admettrons. En attendant, bonne chance, démerdez-vous. Tenez-nous au courant. » Et ces personnes âgées rentrent chez elles. Elles sont seules, elles sont socialement isolées et elles meurent seules. C’est une véritable tragédie. Trouvons donc les moyens de garder le contact avec ces personnes, de les suivre, de nous assurer qu’elles sont appelées, qu’elles ont accès à certains de ces médicaments d’intervention précoce, que tout le monde est informé – et nous ne pouvons pas compter sur le système actuel des grands médias pour fournir ces informations. Ils nous ont complètement lâchés.

Mais il y a certaines choses à faire. Premièrement, ne pas avoir peur. Deuxièmement, s’informer, trouver les informations. Troisièmement, s’organiser localement pour assurer un soutien à sa communauté afin que ces personnes ne se retrouvent pas seules. Je pense que si nous y parvenons, nous pourrons surmonter la prochaine vague.

Mais à long terme, la seule solution est de nature politique et juridique. Le gouvernement est maintenant hors la loi. Ils commettent des actes contraires à la loi et ils s’en moquent. Ils croient que… Je ne sais pas ce qu’ils croient mais forcer les gens à accepter un produit médical expérimental est illégal. C’est dans la loi fédérale, nous appelons ça la règle commune, ce n’est pas légal. Forcer les militaires à recevoir un produit non homologué et le ré-étiqueter, en le désignant comme un produit homologué – […] les militaires viennent me voir pour me dire que c’est ce qu’ils voient. Il existe une loi selon laquelle l’armée ne peut administrer de vaccins non homologués à son personnel. Cette loi découle de ce qui s’est passé lors de l’opération Tempête du Désert et des injections de vaccin contre l’anthrax, qui ont causé des dommages à de nombreux militaires. Ils ne sont pas autorisés à administrer des produits non homologués. Le Président leur ordonne donc de vacciner les troupes avec un produit non homologué.

Il y a maintenant un colonel au Pentagone – qui va bientôt prendre sa retraite, donc il est tranquille, c’est pour cela qu’ils l’ont choisi – ils ont demandé à un colonel d’écrire une série d’ordres complètement illégaux selon lesquels tout le personnel militaire doit être vacciné avec un vaccin non homologué, ce qui est illégal. En fait, ils disent au personnel militaire « Nous vous donnons le vaccin autorisé, le Comirnaty », mais ce vaccin n’existe pas. Et l’autre méthode consiste à prendre le vaccin Pfizer et à l’étiqueter en l’appelant Comirnaty – ce qui est d’ailleurs un crime. Ils s’en fichent. La loi n’est plus pertinente. Notre gouvernement est totalement incontrôlable.

Et le problème est que – les avocats se battent contre ça […] comme contre toutes ces obligations dans l’industrie et l’université que le gouvernement les force à appliquer en leur disant « Bon, si vous ne vaccinez pas votre personnel – imaginons que vous êtes directeur d’hôpital – si vous ne vaccinez pas les personnes qui travaillent dans votre hôpital, nous cesserons de vous indemniser pour Medicare et Medicaid. Nous vous mettrons en faillite financièrement. » Si vous êtes un leader académique, si vous êtes le président de l’université, on vous dit : « Si vous n’obligez pas tous vos enfants, vos étudiants, à se faire vacciner, nous vous retirerons vos subventions et vos contrats fédéraux. » Une nouvelle politique a été mise en place par le NIH, selon laquelle si vous voulez bénéficier d’une subvention ou d’un contrat fédéral, vous êtes tenu de faire vacciner tout le monde. C’est comme ça qu’ils s’y prennent. Ils le font par la coercition financière. Et ils le font à tous les niveaux.

Et le problème auquel tous ces universitaires et ces entreprises vont être confrontés est que dans toute cette chaîne, les fabricants de vaccins ont été exemptés, le gouvernement est protégé, ils ne porteront aucune responsabilité financière. Les gens vont subir des dommages et des préjudices. Cela ne manquera pas d’arriver. Et ils ont très peu de recours pour obtenir une compensation pour leurs dommages, pour une hospitalisation ou autre. Qui vont-ils poursuivre? Le seul groupe dans cette chaîne qui ne soit pas exempté est celui des présidents d’université et des dirigeants d’entreprise, etc. L’expression utilisée, dans le milieu de Wall Street, est « Qui portera le sac ? » Ce sont ces personnes qui vont devoir assumer la responsabilité légale et je peux vous dire que les avocats sont sur les rangs. Ce sera une véritable ruée vers l’or pour les avocats. Je prédis qu’à un moment donné, nous verrons des publicités sur CNN où à la place de « Prenez votre livre sur le mésothéliome »[NdT. le cancer du poumon prétendument causé par l’amiante, qui a donné lieu à des procès et des compensations énormes], on dira « Prenez votre livre sur les dommages causés par le Covid ». Les avocats vont s’en donner à cœur joie. Le problème est qu’une fois que ces précédents légaux seront établis, il faudra un an ou deux. Cela montera jusqu’à la Cour Suprême et ces grandes organisations devront faire face à des recours collectifs en masse.

Par ailleurs, il semble qu’il y ait un processus clair de suppression des options de traitement précoce de la part de membres du gouvernement, ce qui m’apparaît très clairement vu les personnes avec qui je traite et les informations auxquelles j’ai accès. Et nous savons que pour ces différents médicaments, l’hydroxychloroquine, l’ivermectine et d’autres, il a été élaboré une stratégie pour les délégitimer, comme nous l’avons constaté. Cela s’est manifesté de la manière la plus évidente dans l’affaire de l’ivermectine décrite comme un médicament pour chevaux, cette énorme campagne médiatique. Et rappelez-vous qu’elle a été finalisée sur les médias sociaux de la FDA par un tweet rédigé dans un langage péjoratif typiquement Sudiste : « Vous ne savez pas que l’ivermectine est un médicament pour les chevaux, les gars? », voilà en gros ce qu’ils ont écrit. C’était vraiment dégradant pour les gens de mon entourage, ici en Virginie et dans le Sud. C’était totalement déplacé. Dans un courriel, Janet Woodcock félicite la personne qui a écrit ce tweet, ce qui a déclenché toute une tempête médiatique relayée par Rachel Maddow [NdT. présentatrice hystériquement pro-démocrate et en ligne avec le gouvernement] et d’autres, qui ont propagé ce narratif grossièrement faux selon lequel l’ivermectine est un médicament pour les chevaux.

Comme je me plais à le dire dans les rassemblements et autres, je vais le dire à votre audience. Il existe un autre médicament dont des articles récents ont clairement démontré l’efficacité lorsqu’il est administré pour traiter le Covid à un stade précoce. Et c’est un médicament pour chevaux, c’est un autre médicament pour chevaux. Il est utilisé par les vétérinaires pour les chevaux et pour les chiens. Il s’agit de l’aspirine.

Veronika Kyrylenko : Voilà qui est surprenant.

Dr Robert Malone : Je suis sûr qu’on va voir l’aspirine disparaître des rayons, mais nous savons tous que l’aspirine est très efficace pour aider à lutter contre la coagulation du sang. Et l’un des problèmes de ce vaccin est qu’il déclenche des caillots sanguins. Tout comme la maladie elle-même. Et il s’avère que l’aspirine est efficace. Le médicament dont j’ai été le pionnier, le médicament contre l’acidité de l’estomac vendu sous le nom de Pepcid est tout aussi efficace. Le nom scientifique est famotidine, c’est son nom chimique, et nous avons maintenant démarré des essais cliniques, financés par le Département de la Défense, des essais cliniques massifs pour la combinaison du Pepcid et du Celebrex. Le Celebrex est un médicament contre l’arthrite, également appelé celecoxib, et il existe de bonnes bases scientifiques pour justifier l’utilisation de ces deux médicaments en tandem pour traiter cette maladie, à la fois en consultation externe et en hospitalisation. Et la FDA nous a donné son feu vert. Le Département de la Défense insiste sur le fait que tout ce qui concerne la réaffectation des médicaments doit être fait dans les règles. Nous avons donc suivi leur ligne, il nous a fallu un an et demi pour y arriver, mais nous sommes en phase de lancement [des essais].

Ce à quoi je veux en venir, c’est qu’il existe un certain nombre de ces médicaments réaffectés et que nous avons assisté à une attaque coordonnée des médias grand public, soutenue par l’industrie pharmaceutique et validée par la FDA, le CDC et le NIH, pour éliminer ces médicaments réaffectés qui sont hors brevet, incroyablement bon marché, mais qui sont en concurrence avec les médicaments que Tony Fauci met en avant et qui sont développés en grande partie avec l’argent des contribuables par Pfizer et Merck. Et vous remarquerez l’absence de promotion de la part du gouvernement fédéral pour les cocktails d’anticorps monoclonaux. Fait fascinant, Ron DeSantis s’en est fait le défenseur, comme vous vous en souvenez, et qu’a fait le gouvernement en réponse à ses résultats positifs en Floride? Ils ont dit « Nous allons vous restreindre la disponibilité de ces monoclonaux » Wow! Ça n’a aucun sens! Comme je l’ai dit, il y a une myriades de preuves de corruption profonde. Mais il y a des traitements précoces disponibles, ils sont bon marché, ils sont efficaces, mais il faut les impliquer le plus tôt possible.

Dernier point essentiel à souligner : il n’y a aucune raison de vacciner les enfants. Aucune. Il n’y a aucun avantage pour les enfants. À l’exception de ceux qui ont une maladie préexistante sévère, il y a environ 400 enfants qui sont morts avec le Covid, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont morts du Covid, depuis le début de l’épidémie. Chacun d’entre eux présentait des problèmes médicaux préexistants sévères. Pour les enfants normaux et en bonne santé, qui ne sont pas atteints d’obésité morbide, de mucoviscidose ou d’autres maladies préexistantes, le risque d’être hospitalisé ou de mourir de cette maladie est, comme je l’ai dit, nul. Mais leur risque d’avoir des dommages cardiaques est environ six fois plus élevé que le risque lié au virus lui-même. C’est encore minime, ne vous effrayez pas, mais ça arrive. Et les dommages cardiaques ne disparaissent pas. Ils ne guérissent pas. Il y a des lésions. Pourquoi faut-il s’en soucier? Le coeur garde des cicatrices. Ces cicatrices créent des petites zones dans le coeur. Elles conduisent l’électricité différemment. Ce qui se traduit en langage courant par un risque accru d’arythmies cardiaques. Les arythmies cardiaques provoquent la fibrillation auriculaire et la fibrillation ventriculaire. Elles peuvent entraîner une mort soudaine, car le cœur cesse de fonctionner du fait qu’il ne bat pas de manière uniforme. Nous savons qu’il existe un risque de cicatrisation du cœur. Donc quand vous entendez le CDC raconter « Oh, c’est une myocardite légère qui est passée par l’hôpital », une myocardite légère chez un enfant, ça n’existe pas. Ça n’arrive jamais. Ça n’arrive qu’après ces vaccins et dans une certaine mesure après le virus lui-même. Donc il n’y a aucune raison de vacciner les enfants. Ne le faites pas.

Veronika Kyrylenko : Hier, la FDA a approuvé les vaccins Pfizer pour les enfants à partir de 5 ans.

Dr Robert Malone : D’un comité infiltré, dont 7 des 11, ou 12 au total, ne s’abstiendront pas, 7 d’entre eux avaient des liens démontrables avec Pfizer. Le système est profondément corrompu.

Veronika Kyrylenko : Une autre preuve que le système est corrompu, avant même que la FDA ne se réunisse, l’administration Biden avait annoncé officiellement la semaine dernière qu’elle avait acquis 28 millions de doses de vaccins Pfizer pour enfants avant même qu’ils ne soient approuvés. Avant même que le comité ne soit saisi.

Dr Robert Malone : C’est un tribunal fantoche. Vous nous avez parlé de votre passé en Ukraine et en Union Soviétique, c’est ce qui vous a amenée ici. Et en tant qu’individu, vous avez vécu personnellement dans ce genre de système. Et j’écoute parler les gens qui ont vécu dans l’ancienne Union Soviétique ou au Portugal, c’était fascinant de séjourner là-bas parce qu’ils ont connu un autre régime autoritaire, celui de Salazar. […] Ce régime n’a pris fin que dans les années 70, donc beaucoup d’adultes et de personnes âgées au Portugal se souviennent de ce qu’est l’autoritarisme…

Veronika Kyrylenko : C’est pourquoi il est très effrayant de voir ça arriver ici.

Dr Robert Malone : Je viens de témoigner devant les juifs hassidiques. Ils ont une mémoire culturelle issue de l’Holocauste. Et tous ces gens disent « Regardez, réveillez-vous. Ce sont les signes. Ce sont les signes d’un contrôle autoritaire insidieux. Soyez attentifs. Ce n’est pas normal, ce n’est pas acceptable. » Je vous rends hommage pour avoir pris la parole, pour l’avoir identifié et pour avoir tenté d’avertir les autres. Je ne sais pas ce qui est arrivé à notre gouvernement. La presse a longtemps répété que la menace de l’autoritarisme viendrait de la droite. Mais ce n’est pas ce qui s’est produit. C’est essentiel à comprendre. Culturellement, nous n’aimons pas parler de ce qui est arrivé en Allemagne dans les années 30. Mais le Parti Socialiste était un parti de gauche qui a pris le pouvoir en Allemagne. Supposer que l’autoritarisme ne viendra que de la droite est insensé et naïf. Nous le voyons aujourd’hui.

Et étonnamment, ce qui semble s’être produit, c’est que nous avons permis au Forum Economique Mondial, à Bill Gates et à l’atelier de la CIA situé à Johns Hopkins de mener une série de jeux de guerre pendant des années et des années, d’élaborer un plan de bataille sur la façon de répondre à une véritable pandémie hautement létale, ce qui, pour une raison obscure, a toujours abouti à des mesures autoritaires. Rassemblez un groupe de personnes issues de cette communauté et voilà ce que vous obtenez. Ils ont élaboré un plan de bataille, c’est-à-dire une stratégie de riposte, et ils sont en train de l’appliquer. Ils ont également formé des leaders mondiaux tels que le gouverneur de Californie, Justin Trudeau, des membres du Parti Communiste Chinois, des leaders mondiaux, la femme qui gère une grande partie de la réponse à la pandémie en Australie avec des balles en caoutchouc, tous ces gens ont été formés lors de ces jeux de guerre organisés à Hopkins. Et ce ne sont pas les colosses intellectuels du monde. Ce sont des bureaucrates et des fonctionnaires à qui on a enseigné ce processus : voilà ce que nous devons faire.

Normalement, toute personne formée à la guerre, à l’art de la guerre, sait que le plan de bataille n’est bon que jusqu’à la première rencontre avec l’ennemi et qu’il faut alors l’adapter. Ces gens n’ont jamais changé leur plan de bataille en fonction de la réalité de ce que représente ce virus. Ce n’est pas un virus hautement mortel et nous ne disposons pas d’un vaccin hautement efficace. Ils s’en moquent. Ils ont leur petit programme, c’est comme à la FDA, ils ont leur check-list, « Voilà ce qu’on fait après, voilà ce qu’on fait après ». Et au fait, un tas de dirigeants des médias ont été impliqués dans tous ces jeux de guerre. Ce sont les gens que nous écoutons sur CNN, ce sont les gens qui écrivent pour le New York Times. Ils ont tous été endoctrinés sur le fait que c’est ce qu’ils doivent faire, c’est ainsi qu’ils doivent contrôler la population, c’est ainsi que nous sortirons de la pandémie.

Mais la réalité est tout autre et c’est pourquoi vous et tant d’autres personnes regardent alentour et disent « Mais, mais, mais ce vaccin ne fonctionne pas, il ne nous protège pas de l’infection. Pourquoi sommes-nous tous obligés de le recevoir sur notre lieu de travail alors qu’il ne garantit pas la sécurité de notre lieu de travail? Pourquoi les enfants sont-ils obligés de le recevoir? »

Veronika Kyrylenko : Les femmes enceintes.

Dr Robert Malone : Ça, c’est encore une toute autre boîte de Pandore. C’est totalement injustifié. Nous ne disposons pas de données qui prouvent la sûreté du produit chez la femme enceinte. Donc les gens ordinaires – normaux, mais je préfère dire ordinaires – dans le monde sont tous les mêmes. Certes, j’ai reçu une formation spécialisée, vous avez reçu une formation spécialisée, elles sont simplement différentes. Et j’ai consacré un temps fou à ma formation. Donc je sais des choses et je fais des choses. Elles sont différentes des vôtres mais ça ne nous rend pas différents, ça ne fait pas de moi quelqu’un de spécial par rapport à vous et ça ne veut pas dire que je suis doté d’un super pouvoir cérébral.

Les gens sont capables de discerner la vérité. Ils la connaissent. Ils la connaissent au plus profond d’eux-mêmes. Ils sentent qu’il y a quelque chose qui cloche. Souvent, ils n’ont pas le cadre, les mots pour y réfléchir parce que ce n’est pas leur métier. Ils conduisent un bus ou font d’autres choses, ils sont policiers, ils sont pilotes de ligne. Mais ils savent qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond parce que le mode de gestion qui émane du sommet ne correspond pas à ce qu’ils savent être la réalité du terrain. Et ça, je pense, c’est la grande, grande question. Pourquoi? Qu’est-ce qui se cache derrière tout ça?

Veronika Kyrylenko : Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière tout ça? Vous dites qu’ils ne sont pas flexibles, qu’ils s’en tiennent à leur scénario. Pensez-vous que c’est simplement parce qu’ils sont des bureaucrates très peu adaptables? Est-ce à cause de leur mode de pensée très conservateur, dans le mauvais sens du terme? Ou est-ce parce qu’ils sont tout simplement ivres de pouvoir et qu’ils aiment vraiment occuper une position où ils peuvent décider de la vie et de la mort de millions de personnes?

Dr Robert Malone : Ou ils se sentent piégés. Je ne connais pas la réponse, je ne suis pas psychologue et je ne peux pas entrer dans la tête de Tony Fauci ou de Bill Gates. Je suis convaincu que ces deux personnes ont une vision déformée du monde. Ils ne sont pas en contact avec la majorité. Ils vivent dans leur propre sphère privilégiée de pouvoir et de protection. Ils sont entourés de flagorneurs qui leur disent tout ce qu’ils veulent entendre. Ils parcourent les espaces internationaux en jet privé avec des gens qui leur ressemblent, mais ils n’ont pas vraiment affaire à des gens comme vous et moi, qui œuvrent dans le monde. Et maintenant, leur autorité est menacée. Ils ne sont pas menacés par moi, je le garantis, et ils ne sont pas menacés par vous. Ils sont menacés par les faits. Et les faits sont gênants. Quelle est leur réaction? « Nous allons supprimer les faits parce qu’ils sont gênants, parce qu’ils nous discréditent, pas parce que… » Ce à quoi nous sommes confrontés, ce sont des gens – je ne pense pas que cela puisse être nié, nous ne sommes pas confrontés à des gens dévoués à la santé publique, à la protection de chacun d’entre nous – nous sommes face à des gens déterminés à défendre leurs propres privilèges, leurs propres avantages et leur propre statut. Et tout tourne autour d’eux. Comment peut-on voir Tony Fauci et ne pas comprendre que tout tourne autour de lui?

Veronika Kyrylenko : Oh, oui.

Dr Robert Malone : Tout tourne autour de Tony. Et il passe continuellement dans les médias, il a de multiples… Ce type est le directeur de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses. Pourquoi a-t-il besoin de 30 personnes dans son équipe de communication? C’est fou. Pourquoi, de tous les scientifiques du NIH, est-il la seule personne autorisée à parler? Parce que tout tourne autour de Tony. Il est parvenu à amasser un pouvoir énorme, et puis il y a Bill Gates qui a pratiquement acheté l’Organisation Mondiale de la Santé par une série de circonstances. Et au-dessus de tout ça, il y a ces quatre grandes sociétés d’investissement qui se possèdent les unes les autres, comme Blackrock et Vanguard. Et toutes ces sociétés qui diffusent ce message dans le monde entier, les sociétés de médias, les sociétés informatiques, les sociétés pharmaceutiques, toute cette matrice qui est maintenant intégrée horizontalement est en fait composée de divisions d’une seule et même société.

Ce dont nous sommes témoins, ce sont les conséquences de la consolidation de la finance, de l’argent et du pouvoir au niveau mondial. Nous avions la loi anti-trust Sherman ici aux États-Unis pour briser le pouvoir de ces grands blocs de capitaux. Mais ce qui arrive aujourd’hui, c’est que le capital n’est plus contraint par l’état nation. Ces blocs de capitaux sont indépendants des pays. Ils sont plus puissants que les pays. Ils disent au Trésor américain ce qu’il doit faire. Ils disent à la Réserve Fédérale américaine ce qu’elle doit faire. Ce n’est plus l’inverse. Ils contrôlent les économies. Ils peuvent vous faire ou vous défaire, vous et moi et tout le monde qui nous entoure, par une simple décision financière. Et ils sont amoraux. Ils n’opèrent pas dans un monde où la moralité leur importe. Ils opèrent dans un monde où tout ce qui les intéresse est le retour sur investissement dans lequel nous sommes devenus de simples pions. Nous devenons simplement – la méthaphore est courante, je n’en connais pas de meilleure – nous sommes considérés comme du bétail. Nous ne sommes que des unités économiques susceptibles d’être déplacées comme bon leur semble. Ils sont constamment en quête du meilleur retour sur investissement. S’ils peuvent obtenir un meilleur retour sur investissement en réalisant une opération – fabriquer du sucre ou des chaussures ou que sais-je encore, en délocalisant en Europe de l’Est, au Vietnam, en Chine ou ailleurs – c’est là où ira l’argent.

L’argent vient du boulot de gens comme vous et moi – ça semble un peu marxiste mais c’est pourtant fondamental – c’est nous qui créons de la valeur. Et ce sont eux qui exploitent cette valeur pour se constituer d’énormes portefeuilles financiers et c’est là que réside, à mon avis, le véritable enjeu. Leur outil a été cette série de jeux de guerre, qu’ils ont financés, où ils ont formé les politiciens à leur application. Mon attitude par rapport à tout ça a été de résister fortement à cette manière de voir les choses. Beaucoup de gens me présentaient des informations sur Klaus Schwab et la Grande Réinitialisation et tout le reste, et je ne voulais pas y croire. Je ne voulais tout simplement pas y penser, ce n’était pas possible. Puis j’ai lu le livre de Bobby Kennedy et je l’ai révisé deux fois. Il m’a demandé de lui apporter mon aide. Et quand j’ai terminé ce livre, je me suis enfin rendu compte des rouages de notre gouvernement. Je je me suis enfin rendu compte des rouages du NIH, et de Tony Fauci.

La première fois que j’ai lu ce livre, j’ai fait une dépression pendant deux semaines. J’ai soudain compris à quel point tout avait été dévoyé. Et ça, ajouté au commentaire de cette Portugaise, a chamboulé mon univers. J’ai pris conscience que tout ce que j’avais présumé du fonctionnement des choses, de la formation que j’avais reçue et du monde, la croyance en ces choses, le fait qu’il y avait des règles, que nous obéissions tous à ces règles, que ces règles étaient conçues pour assurer notre sécurité et notre protection et pour garantir l’équité et une manière correcte de procéder, je me suis rendu compte que tout cela était profondément naïf. Et aujourd’hui, intellectuellement, je me retrouve à un stade où je ne sais rien des pratiques de la partie adverse. Je ne sais plus quelles sont les règles. Il ne semble pas y avoir de règles. C’est ce que disent les gens au pouvoir qui prévaut. Et vous avez vécu sous ce système, vous savez de quoi il en retourne et vous savez où cela mène.

Le problème, c’est que tout ça serait parfait si nous étions dans la République de Platon, où nous aurions un dictateur bienveillant, infiniment conscient de tout, sage et réfléchi. Malheureusement, nous n’avons pas encore trouvé ce genre de personne. Ce que nous constatons, c’est que les personnes qui occupent le sommet de ces structures autoritaires sont corrompues. Ils ne sont pas sages, ils ne sont pas pleinement informés et ils finissent par servir leurs propres intérêts et ceux de leur entourage, et cela se reproduit sans cesse. Nous connaissons tous cette expression « Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. » Et je ne sais pas…

Ce que j’ai découvert en parcourant le monde, en voyageant et en parlant aux gens, en Amérique latine, en Europe, en Asie, c’est que beaucoup de gens sont désormais très méfiants. Beaucoup de gens sont désormais très méfiants vis-à-vis de l’autorité centralisée. Et ils sont en quête de nouveaux modèles. De nouveaux modèles organisationnels, et ils ne veulent pas du communisme – nous savons que ça ne fonctionne pas. Mais ils n’aiment pas du tout ce genre d’autoritarisme de Commandement Centralisé et ce collectivisme de type  » Nous savons tout  » que nous voyons se mettre en place, qui arrive à grands pas… Le terme, qui fait référence à la Révolution française, de Jacobins, est approprié. C’est un des termes politiques sophistiqués auxquels on peut faire référence. Beaucoup de dirigeants français actuels se considèrent comme des Jacobins. Avec cette idée qu’ils savent ce qui est bon pour nous tous.

Veronika Kyrylenko : Le bien commun.

Dr Robert Malone : … et ils veulent l’appliquer, que cela nous plaise ou non. Nous assistons, à mon avis, à la conséquence de ce genre de pensée jacobine. L’idée qu’il y a une élite et qu’ils savent ce qui est bon pour nous et qu’ils nous l’imposeront de force. Je ne veux pas vivre dans ce monde et je pense que vous non plus, sinon vous ne seriez pas ici…

Veronika Kyrylenko : Non, merci.

Dr Robert Malone : … comme tant d’autres personnes, je pense. Mais le problème est qu’ils, ces forces qui tentent de mettre en œuvre ce genre de stratégie, sont hautement coordonnés. Ils l’ont planifiée depuis des décennies. Et les autres sont doucement en train de se réveiller en se demandant « Hé, mais que se passe-t-il? Je ne comprends pas, comment ça a pu arriver? » Comment se fait-il que nous nous retrouvions face à une censure si coordonnée des médias – j’aime répéter et je l’ai dit lors d’un rassemblement à O’ahu la semaine dernière – j’ai dit « Vous vous souvenez du temps où nous nous apitoyions tous sur le sort des Chinois parce que leur gouvernement contrôlait leur accès à l’information, leur gouvernement contrôlait leur Internet, leur gouvernement contrôlait ce qu’ils pouvaient faire, où ils pouvaient se déplacer, leur gouvernement les contraignait à disposer de passeports internes? Vous vous souvenez de l’époque où nous étions tous apitoyés sur le sort des Chinois? Réveillez-vous, car nous y sommes. »

Veronika Kyrylenko : Ne pensez-vous pas que le Covid-19 est survenu à un moment très opportun et quelle est votre opinion sur l’origine du SarsCoV-2?

Dr Robert Malone : Je suis de plus en plus persuadé que les données indiquent, que les données de séquençage indiquent qu’il s’agissait d’un virus fabriqué. A-t-il été modifié par la sélection naturelle et par le passage chez des animaux et des modèles animaux modifiés ou par des mécanismes moléculaires comme le système CRISPR cas9? Mais il a été modifié. C’est ce qui apparaît. J’ai un éclairage unique sur ce sujet – je dirais, assez unique, je l’ai déjà exprimé précédemment.

Veronika Kyrylenko : Est-ce confidentiel?

Dr Robert Malone : Non, ce n’est pas classé secret. Je l’ai d’abord présenté au groupe de Reiner Fuellmich lorsqu’ils m’ont demandé de témoigner en Allemagne. Un officier de la CIA m’a appelé le 4 janvier, il était à Wuhan et m’a dit que je devrais mobiliser mon groupe car ce virus représentait une menace majeure. Il était là sous couvert de sa mission pour l’école de médecine de Harvard. Il était à Wuhan lors du quatrième trimestre de 2019. Son nom est Michael Callahan. C’est un officier de la CIA. Il est l’un de nos meilleurs experts en guerre biologique. Il a dirigé des programmes de recherche sur le gain de fonction. Il a occupé un poste de direction au sein de la DARPA. Il était à Wuhan à l’époque et il était très au courant de cette histoire de virus. Un mois plus tard, il m’a confié : « Nous avons examiné ce virus et il ne présente aucune marque génétique d’une quelconque manipulation de laboratoire. »

Puis, il y a environ un mois et demi, un de mes collègues de très haut rang, classé GS 15, c’est-à-dire très haut, c’est l’équivalent civil d’un général de brigade, qui travaille pour le DOD, m’a appelé. Et je connais ce type depuis qu’il est post-doctorant. Il m’a appelé et m’a dit « Robert, je veux que tu arrêtes de parler de Mike Callahan. Il n’était pas en Chine, il a menti, nous n’avions aucun personnel là-bas à ce moment-là. » Pour moi, c’est un signal d’alarme, ça veut dire que ce haut fonctionnaire d’une agence de réduction des menaces de défense avec qui j’ai travaillé pendant des décennies me dit directement de me taire et que ce que j’ai entendu de mes propres oreilles et vu de mes propres yeux n’est pas vrai.

Le problème, c’est que Michael s’est confié au magazine Science et qu’il existe tout un article sur la famotidine dans lequel il dit avoir été à Wuhan à cette époque. Je sais que Michael s’est échappé de Wuhan, alors que la quarantaine était levée, par bateau, parce que sa présence n’était pas autorisée par le Parti Communiste. Et qu’ont-ils fait de lui après l’avoir récupéré sur le bateau? Il a ensuite géré l’épidémie du Diamond Princess, puis il est revenu et a travaillé pour Bob Kadlec à l’ASPR et au HHS, où il supervisait BARDA. Avons-nous été impliqués dans tout ça? Les documents montrent assez clairement que la recherche sur le gain de fonction dans ce laboratoire de Wuhan a été financée par le NIH et par la DARPA – pardon, la DETRA, Defense Threat Reduction Agency – des personnes avec lesquelles je travaille étroitement.

La recherche sur le gain de fonction est désignée par l’expression « recherche à double objectif ». La recherche à double objectif est classée secret défense par sa nature même, car elle peut être utilisée – pourquoi est-elle appelée recherche à double objectif? – elle peut être utilisée pour la biodéfense, la protection et la recherche, mais elle peut aussi être utilisée pour la guerre biologique. Il y a un autre aspect que j’ai mentionné aux Allemands et que personne n’a vraiment identifié. Il y a un vide dans le traité sur la guerre biologique que tout le monde aurait intérêt à connaître. Le traité de guerre biologique signé avec l’Union Soviétique par le gouvernement des États-Unis, en conséquence du développement par notre pays d’agents de guerre biologique hautement létaux qui auraient permis d’arrêter les commandants de chars de l’Union Soviétique en pleine guerre éclair avant qu’ils n’atteignent la Manche, c’est d’ailleurs à cette fin que nous l’avons développé, ce traité interdit les agents létaux. Il n’interdit pas les agents incapacitants. Les agents incapacitants ne sont pas interdits. Les gens avec qui je travaille savent que les agents incapacitants représentent une menace de premier ordre. Et l’inverse est également vrai.

Veronika Kyrylenko : Pourriez-vous nous expliquer cela? Quels sont ces agents et comment fonctionnent-ils?

Dr Robert Malone : On peut citer comme exemple classique les virus de l’encéphalite équine. Ils sont faciles à aérosoliser. Ils peuvent être inhalés. Nous développons des vaccins et des médicaments contre ces virus qui peuvent être déployés dans une zone limitée. Si on les inhale et qu’on est infecté, on attrape une encéphalite, une infection du cerveau. En général, ça ne tue pas, mais ça rend tellement malade qu’on n’est pas en mesure de livrer bataille. La nouvelle guerre, le Nouveau Monde, ce sont les opérations spéciales. Ce sont de petites équipes d’intervention. Nous connaissons les SEALS et nous avons déjà entendu ces termes. Voilà où en est la guerre moderne, de petites équipes d’intervention soutenues par des drones.

C’est une nouvelle forme de guerre. Ce ne sont plus les gros tanks et les armées et les explosions. Ça, c’est du passé. Ce sont de petites forces de frappe hyper compétentes, qui peuvent être engagées pour éliminer une cible tactique dans une région tactique ou pour accomplir une tâche spécifique, et qui sont soutenues par des drones de différents modèles – il en existe un large éventail. Je discutais avec un expert en sécurité chargé de la sécurité de personnes très, très riches – des chefs d’entreprise, etc. Ce qui le préoccupait le plus, c’était l’utilisation de drones civils pour commettre des assassinats.

Voilà le nouveau monde dans lequel nous entrons, et ces sortes d’agents incapacitants peuvent être stratégiquement déployés par des drones pour éliminer les menaces dans une région donnée, après quoi il est possible de positionner des unités d’intervention pour réaliser les actions souhaitées.

L’autre menace dont notre gouvernement est très conscient est qu’en analysant la génétique des différentes populations ou races, il est théoriquement possible de créer des agents pathogènes qui cibleront sélectivement différents groupes ethniques. Voilà le nouvel horizon, la nouvelle réalité, et nous devons tous nous mettre au diapason : nous avons affaire à un monde totalement différent dans lequel les agents biologiques, les drones et autres, ainsi que la manipulation des médias, la propagande, le contrôle et la censure sont tous intégrés pour parvenir à un pouvoir mondial.

Si on examine les contrats de Pfizer […] et j’ai des amis avocats qui ont examiné ces contrats et ont dit  » Grands dieux, je ne m’imagine pas pouvoir un jour obtenir des termes comme ceux-là. Je suis vraiment un bon-à-rien. Regardez ce que Pfizer a réussi à faire, c’est incroyable. Ils manipulent les gouvernements! » Et si on prend du recul, qu’on regarde ça d’en haut, qu’est-ce qui se passe? C’est une nouvelle OPEP. L’accès à ces technologies de développement de vaccins à réponse rapide est exploité pour des avantages géopolitiques. C’est un nouveau moyen d’exercer un pouvoir économique et politique au niveau mondial.

Et les pays en développement et le Moyen-Orient le savent. Ils savent qu’ils se font avoir par les nations occidentales. La Chine le sait. D’ailleurs, la Chine est occupée à essayer de conclure un accord avec Pfizer en ce moment même. Le problème de la technologie ARN n’est pas ces vaccins. Ces vaccins ne sont que le point d’entrée. La technologie de l’ARN permet de fabriquer rapidement des vaccins sur mesure, à partir d’informations génétiques. Et l’ensemble du processus de fabrication est normalisé, alors qu’avec les vaccins ordinaires et les produits biologiques ordinaires, il faut beaucoup, beaucoup de temps pour mettre au point un processus de fabrication, une mise sur le marché, des tests et tout le tralala pour un nouveau produit. Avec la technologie ARN, il suffit de changer la séquence à l’intérieur de l’ARN et tout le reste de la formulation reste chimiquement identique. Cela permet de fabriquer ces produits très rapidement et à petite échelle. C’est une révolution. C’est une révolution dans la médecine individualisée, dans la lutte contre le cancer, mais cela permet aussi de fabriquer des vaccins individualisés à court terme. Ils peuvent être déployés sur de petites populations. Si on pense que les méchants – métaphoriquement parlant – ont mis au point de nouveaux agents pathogènes et les utilisent dans telle ou telle zone géographique, cela implique qu’une fois obtenu un échantillon de cet agent pathogène, il est possible de le séquencer, de générer un vaccin correspondant, de vacciner les forces spéciales, de les envoyer sur le terrain, de les déployer et d’éliminer le groupe qui a mis au point ce nouvel agent. Ça, c’est une des versions de cette histoire.

Une autre version de cette même histoire est que si on veut concevoir un nouvel agent incapacitant militarisé, il devient très facile de fabriquer un nouveau vaccin pour protéger le personnel qui le déploiera stratégiquement dans la zone « Une-telle ». Notre gouvernement serait-il capable de faire ça? On peut l’imaginer. La CIA a-t-elle déjà assassiné des dirigeants dûment élus dans d’autres pays? Je ne pense pas avoir assez de doigts pour les compter. Voilà donc la réalité qui se cache derrière tout ça. Nous devons nous réveiller.

C’était une longue tirade!

Veronika Kyrylenko : Oui. Wow, ça fait peur rien que d’y penser et pourtant, cette réalité, comme vous l’avez dit, se déploie sous nos yeux. Mais, comme vous l’avez dit, il y a des stratégies que tout le monde peut adopter pour tenter de résister. Je sais que les ennemis sont puissants, bien organisés et bien financés. Mais il y a une opportunité, comme vous l’avez dit, d’organiser et d’informer les gens d’une menace dont ils ne sont peut-être même pas conscients. C’est très important. Et je crois que notre conversation d’aujourd’hui était un pas dans cette direction.

Dr Robert Malone : Je l’espère.

Veronika Kyrylenko : Oui, je l’espère vraiment. Alors merci beaucoup, Monsieur, de nous accueillir ici en cette belle journée dans votre belle ferme et merci pour vos arguments sincères et très percutants. Nous vous en sommes reconnaissants.

Dr Robert Malone : Je vous en prie. Je pense que la connaissance et l’information sont les deux éléments auxquels je peux contribuer. Je ne vais pas jouer le rôle de leader. Je ne suis pas un leader de grand mouvement de protestation ou de mouvement social. Mais j’apprécie votre volonté de me donner l’opportunité de partager ce que je sais, votre intérêt pour le sujet, votre leadership et le fait que vous soyez une figure des médias alternatifs qui veut et peut fournir des informations au public et les laisser prendre leurs propres décisions.

Veronika Kyrylenko : Merci beaucoup, Dr Malone, pour cette passionnante conversation. C’était Veronika Kyrylenko pour The New American.


Le Dr Robert Malone : « C’est la plus grande expérience jamais réalisée sur des êtres humains dans l’histoire du monde. » – Transcription originale (anglais)

Source de la page et de la vidéo.

La traduction en français est ici.


Introduction

In an exclusive and explosive one-hour interview with Veronika Kyrylenko of The New American, pioneering mRNA scientist Dr. Robert Malone explains the intensely corrupt workings of the government regulatory bodies that have mismanaged the pandemic, discusses the problems with the vaccine program and delves into potentially explosive and game-changing revelations about the shady origins of the Covid-19 pandemic in Wuhan, China.

Who is Dr. Robert Malone? While working at the Salk Institute in 1988, Dr. Malone discovered important findings about in-vivo and in-vitro RNA transfection. He continued his work on the technology a year later at the biopharma start-up Vical where he conducted additional experiments. According to his bio, “The mRNA, constructs, reagents were developed at the Salk institute and Vical by Dr. Malone.” His research has also included important work on DNA vaccines. In addition to his fundamental work developing mRNA and DNA vaccine technology, Malone is also a medical doctor. According to his bio, Dr. Malone “received his medical training at Northwestern University (MD) and Harvard University (Clinical Research Post Graduate) medical school, and in Pathology at UC Davis.”

Few people are as qualified to comment on the course of the COVID pandemic and the mass vaccination campaign as Dr. Malone. In this important interview he shares his unique and deep insights on matters of critical national and international importance.

Bio source: https://www.rwmalonemd.com/about-us

Transcription originale

Interview

Dr Robert Malone: We know that for almost everybody watching this your risk of death or hospitalization is a fraction of a fraction of one percent. You’re not gonna… for most of you there’s no way you’re going to die from this. What you will do is develop natural immunity.

Veronika Kyrylenko : In 1986, the world’s worst technogenic disaster happened when a nuclear reactor of the Chernobyl power plant exploded. As a result, hundreds of thousands of people were affected by deadly radiation. Some of them died quickly. The others suffered from various cancers, neurological and reproductive damage and so much more. Much like in the Soviet Union, people’s health is being savagely damaged here in America, right now. And much like the Communist Party, our political establishment says there is nothing to worry about. The mass vaccination against Covid, the disease that has a negligible death rate for most healthy individuals, has become nearly universal and often times mandatory. But it’s already cost people severe health implications and even death. Yet the government seems disturbingly uninterested in analyzing its own data on vaccines side effects. Instead of honest analysis of the data, it tries to employ the worst authoritarian tactics against those brave people who speak the truth and tried to warn their fellow citizens of the risks associated with the vaccines.

Today we have the privilege to get to speak with one of such outstanding people, Dr Robert Malone, an inventor of mRNA technology. One of the world’s most qualified and also the most despised professionals who shares scientific information about Covid, vaccines risks, early treatments and people who shape the pandemic response. Dr Malone, thank you very much for hosting us today. It’s a pleasure.

Dr Robert Malone : Thank you for coming and sharing the day with us.

Veronika Kyrylenko : Doctor, if you don’t mind I would like to start with some basics. So the mass vaccination campaign against Covid started in March of this year and of course most people had no idea what these vaccines are and what is the mRNA technology. So naturally they turned to official sources to find some information. So the CDC websites describes the technology like that, so it says that mRNA goes to you shoulder muscle, it stays there, it teaches our cells how to produce a part of the virus, they call it s a harmless particle, namely a spike protein of the virus that triggers the immune response. And then our cells break down mRNA and get rid of mRNA within a few days after the vaccination. And since we know that you did not participate in the development of the Covid vaccines, is it a correct description of the technology that you pioneered?

Dr Robert Malone : In general that’s pretty good, that’s a pretty accurate assessment in a very simplified way. I’m not sure about how long the RNA stays. In that statement, if that’s what they actually say, there’s no data to back that up, how long the RNA sticks around. There’s a number, obviously the statement that the spike protein is harmless is also false, demonstrably false. It’s a lie, it’s another one of the noble lies. The idea that it just stays in the arm muscle is also clearly a lie. Anybody that’s looked at the regulatory dossier for the Pfizer other products knows that this is not true. So if we were to give the benefit of the doubt, we could we could say that this is another example of kind of the logic of the benign noble lie, that we don’t tell people the full story, we tell them the simplified story that is structured in a way that makes everything sound non-threatening.

Veronika Kyrylenko : So you say that mRNA actually does not stay in the muscle. It travels further. It travels to other organs throughout the body and it has been known – and we know that a 2017 study published by the Modern Publication show that liquid nanoparticle influenza vaccine that used mRNA technology actually traveled through the body. And then the Japanese government conducted a study on Pfizer shots biodistribution and it shows that the spike protein was found in other organs in the human body. It said that included ovaries, spleen, liver. Was it not the signal for the vaccination campaign just to stop right away?

Dr Robert Malone : Okay, so I’m gonna backtrack a little bit on what you just said because it’s important that we get the details right. And what you’re referring to, I believe, is what’s called the common technical document. This is a dossier of information that is submitted to various government regulatory authorities by Pfizer. So it wasn’t the Japanese government performing a study but rather it was the Japanese regulatory authority which disclosed a Pfizer document. And the nuance there that’s important to understand is that our policies here in the United States with the FDA and with the European Medicines Agency is that those documents that are submitted by the developer of the product…

Veronika Kyrylenko : I believe that it was the study conducted by that regulatory government that found…

Dr Robert Malone : It was a Pfizer study that was submitted to the regulatory authorities and then was obtained by Byram Bridle and others. I was among the first to analyze it.

Veronika Kyrylenko : Well, thank you for clarifying that. This is very important.

Dr Robert Malone : So it’s important that it’s actually Pfizer. And what it revealed was that the regulatory authorities across the world allowed Pfizer to submit a grossly incomplete document in support of initiated clinical studies concerning the, what we call now, Comirnaty – or Comirnaty, I’m not sure how to pronounce it, the BioNTech product. So in that set of studies, what was shocking to me and many others that reviewed them – again this is a Pfizer-submitted document that became the basis for authorizing this thing to be used all over the world – is the regulatory authorities allowed Pfizer to take data the wasn’t actually developed with this vaccine, that they developed for other purposes. They didn’t meet the standard regulatory requirements for rigor, for how carefully the studies were done. It didn’t meet the norms for ensuring that the studies were done in a well-controlled fashion, which is always required for clinical trials, and they allowed Pfizer to use data that had been developed with other RNA’s in other purposes, in other formulations – it isn’t the final formulation of the product – and submit that in lieu of actually doing the work that they needed to do and that’s always been required for vaccines as far as my whole career and that the world has all agreed that these are the way studies are supposed to be done. The regulatory authorities across the world basically allowed Pfizer to submit, I’m just gonna say it, junk data that wasn’t related to the actual vaccine and use that to justify going forward in humans.

Now in terms of the biodistribution studies, which is what you’re talking about in particular, those were not done well and they were done with other RNA’s including the RNA that encodes the protein that makes the firefly tail glow, which many people have gotten excited about the name of that protein which is luciferase. So yes, it refers to the Devil in some ways but in fact this is a protein that I pioneered its use in animals back in the eighties when I was at the Salk and that’s all it is, it’s the protein that makes the firefly tail glow, which causes light to be produced, which is easy thing to detect. But it is not the vaccine RNA.

So what they did in those studies that you’re referring to is they did look at the distribution of the fat part. There’s fats that are put around the RNA that allows the RNA to slip in the cells and those fats include things that are synthetic, they are made in a test tube, they’re not a natural product, they’re not something that your body would normally encounter. They are a « new chemical entity » is the formal words. So typically with a new chemical entity that we’re gonna inject to billions of people, there would be rigorous studies done about their safety, the biodistribution, how long that thing lasts and whether it might cause damage to the DNA – genotoxicity – or the ability of animals to reproduce – reproductive toxicology – so birth defects and other things. Normally that would be required.

What they did was very superficial experiments that were not well controlled. They didn’t meet the normal standards, they didn’t actually involve the actual drug product. What the studies that they did do show in rodents was that when they injected into a muscle in these rodents, the particles distribute all over the body, they don’t stay put, some of them do, many of them go to other places and they looked at whether the protein produced by the RNA – so this would be akin to the antigen – but they didn’t look for spike protein. Because they weren’t using spike protein mRNA, they were using firefly glowing RNA luciferase, and so they were looking for a light production from the various organs and then they also looked for where the lipid part went. The lipids go to the ovary and that was one of the things that caused a lot of people to say « This needs to be followed up, this needs to have more rigorous testing » which wasn’t done. They never forced them to do that apparently.

And oddly for the using the luciferase protein, there’s a lot of different ways you can detect that protein. And to detect it very sensitively, if you really want to ask the question, where is the protein expressed, what you do is dissect – when you sacrifice the animal – you dissect all the different tissues and you do a test tube assay that’s super sensitive. And you can detect exactly how much protein is made in all the different tissues in the body – the brain, gonads, whatever. They didn’t do that. They used the assay that is least sensitive, which is they take the whole animal, and they inject the substrate into the animal and then they look at how much light comes through the tissue of the animal by putting a camera above the animal. And you can appreciate that, these are photons, these are little – you know, you have some scientific background, you were talking about radiation. So the photons get diffracted and basically the light that’s detected by the camera above the animal is only from the areas that have the strong, strong levels of luciferase expression. So they biassed the results by using the least sensitive assay. It’s basically a parlor trick to get your publications, your picture on the front of science magazine but it’s just not a quantitative way.

And I find the whole thing amazing and shocking about what was allowed to get through, and perplexing. That regulators the world over allowed themselves to be fooled by Pfizer with this data package is profoundly discouraging because it means that the gate keepers that are supposed to ensure that you and I are protected, that your reproductive health is protected, that our children’s health is protected, they didn’t do their job. There’s no other way to put it.

Veronika Kyrylenko : Doctor, but we spend I don’t know how many millions a year to actually pay their salaries at the FDA and at the CDC, the world’s top experts, I assume, work there. And they would need to look at that data and see all these irregularities and they would see that it is grossly incomplete and they would still let it through?

Dr Robert Malone : Remember it wasn’t just the FDA and the CDC. It was also the European Medicines Agency, Japanese regulatory authorities. But there’s – again, forgive me for correcting you – but there are some assumptions of what you said, you said the world’s top experts. And that’s not what we have anymore in these regulatory agencies.

Veronika Kyrylenko : We would expect that.

Dr Robert Malone : We would hope that, right? We would hope that that would need to be protected or if not, that if people like me would have called Peter Marks at CBER, the branch that controls vaccine licensure and have a discussion with him about this finding and what was observed with this package, that Peter Marx would say « Maybe I got to listen to this guy, maybe it’s got something to say. And I ought to pay attention to it because he was the guy that came up with this technology and maybe he has some insights. » So I made that call, I had that telephone conference and Peter assured me that this would all be taken care of, that there was no safety signal to be worried about and that I should give him time to just let the regular process work through. So they completely… and I have other friends at the FDA that I had alerted about the potential risks with spike protein and that information from those lower level people, who are good solid scientist that I respect, was sent up the chain of command and the FDA was fully informed of that. And they believed that what I was alerting them to was not an important signal and there was no cause for concern.

So I did do my job of of saying « Hey my friends, please pay attention to these things » and the response I got was basically « Go away, we know what we’re doing. » But the truth is that they don’t have experts that are deep in this kind of technology and what they do do is they have checklists. So now you’re assuming – for instance let’s talk about the FDA just for a moment – you’re assuming there’s a deep level of competency there. The truth is that they pay about 80 percent of market value. And the people that work at the FDA up in Rockville are in a very expensive real estate market. So what you end up with is people that are kind of largely second grade. If they could make big money working for Pfizer, they would. And many of them do when they leave, right, like the former FDA commissioner Gottlieb, right.

Veronika Kyrylenko : That’s right.

Dr Robert Malone : There’s this revolving door and then they go out and do that. But most of the folks that are operational, that are reviewing these documents, they’re not the top tier scientists. They’re often foreign graduates, not US-trained. I don’t mean to be pejorative about scientists from other cultures but they’re here and English is not their first language. And the way that the FDA has come to work is, they have checklists and they apply the vaccines checklist which assumes that it is a more traditional product – a purified protein that’s injected with an adjuvant – and they didn’t apply the gene therapy checklist but in fact this is gene therapy technology applied to the indication of vaccines. And so the things that they would normally do for any gene therapy technology, they didn’t do because they said « Oh this is a vaccine. »

And so we assume that there is a deep knowledge and we imagine that there’s scientists pondering these difficult questions. In truth they’re kind of operational. And you spoke about Russia and you understand bureaucracies and that’s what we’re dealing with, it’s a bureaucratic environment driven by checklists and an administration pushing those people. I mean, one of the breakdowns that’s happened is the independence of the FDA no longer exists. Another one of your core assumptions is that we are paying for these people that are doing this review. That’s no longer true. They work for the pharmaceutical industry. They’re paid by the pharmaceutical industry. That’s who they work for. That’s where their money comes from.

How did that happen? Pharmaceutical industry lobbyists convinced Congress that they should stop having to have the American taxpayers pay for FDA review. They should put all those charges on to the industry. The industry was very glad to do that because now the FDA works for the industry. So thank you for your comments. Your comments kind of reveal some common assumptions that most people have about the way things are but they aren’t that way. What we have allowed to happen in the United States – and the world, as you said, believes, has believed up till now that the FDA and the CDC represent the pinnacle of integrity in regulatory affairs and research oversight for clinical products.

Let me tell you a story. I was in a group of scientists and physicians and politicians and thought leaders in Portugal a few weeks ago, when I was in Portugal. We did a round table. We took Q&A from the audience, about 50 people, selected people. One of the women in the front row said to me « We have always believed, we Portuguese, that the FDA and the CDC were the gold standard for research, for integrity and science. And what we have now come to realize is that they’re corrupt. » And when she said that to me, it hit me like that. I hadn’t ever thought about it that way and sometimes, you know, from average people comes true wisdom. And she said this and I realized what has happened. That in fact she is absolutely right and what we’ve allowed to happen here in the United States is a process. We use this word, regulatory capture. But it trivializes what’s happened. We’ve allowed industry across multiple regulatory bodies to control the whole decision making process. And examples that everybody will understand include the US Department of Agriculture. And the US Department of Agriculture has been headed up by former Monsanto leadership now for well over a decade across multiple administrations. Because the US Department of Agriculture has two jobs: it’s to regulate agriculture, it’s to promote agriculture. And the promotion of agriculture has become the more important job. The promotion of Big Ag.

Another example that we’ll all understand: you remember 737 Max? What a fiasco. People died, it was clearly a broken system. The federal aviation administration that we have believed in was protecting us and our safety has undergone regulatory capture by Boeing. Because it has the responsibility to both regulate aviation and to promote aviation and travel.

Now we go to the CDC. The CDC has two core missions that relate to vaccines: promotion of vaccine uptake and oversight of vaccine safety. And most of the money that they’re getting in this outbreak is to promote vaccines and so the people that are supposed to be monitoring safety are underfunded. No surprise then they don’t have the personnel and the time and the staffing and the capabilities to analyze the safety signals. But the promotion people are all over the media talking to CNN and everything else.

And then we come to the FDA. As I just said the industry has convinced the US legislature to shift the costs of regulating drugs to the pharmaceutical industry. This reminds me, I don’t know if you know the story of Br’er Rabbit and the Briar Patch. This is a common American Southern story. Br’er Rabbit is a character and he gets caught and he’s gonna get eaten by the wolf and he tells the wolf « Don’t throw me in that Briar patch, that would be horrible. » And in fact that’s where Br’er Rabbit lives, it’s in the Briar Patch. It’s like the pharmaceutical industry saying « Don’t make us pay » and then they own the FDA. So that’s kind of the situation we’re in and frankly we let it happen. The question is what can we do about it now and I’m not sure.

Veronika Kyrylenko : That was actually my next question. When and how do we step in because clearly, you say, the government and the CDC and FDA are so profoundly corrupt that they have this willingness to engage in what is actually human experimentation with this vaccine.

Dr Robert Malone : You’re dead on. This is the largest experiment performed on human beings in the history of the world and it’s being driven by, it’s being enabled by a regulatory structure that is not designed to protect us. It’s designed to protect the pharmaceutical industry and promote the pharmaceutical industry. And that pharmaceutical industry in the United States which charges much more money to us than it does to most other nations – our cost for our drugs is huge compared to most nations – they generate all this revenue and they use that revenue, it’s weaponized to control our legislature and to control our regulatory bodies.

And where do we go from here? There’s a short term answer and a long term answer. And forgive me but I’m gonna riff on this. Over the short term we all face this problem. We’re being controlled through fear. That’s another thing that’s controlled, it’s the media’s now all owned, the legacy media. We’re constantly bombarded by messages from CNN and The New York Times and The Washington Post and all of the standard outlets about how horrible this virus is and we’re all gonna die if we get infected from this.

And when I got infected in late February of 2020 and I was deep in the data and I knew exactly what was going on in China, I was afraid I was going to die. But this is way later. Now we know the statistics. We know that for almost everybody watching this, your risk of death or hospitalization is a fraction of a fraction of one percent. You’re not gonna… for most of you there’s no way you’re going to die from this. What you will do is develop natural immunity. So we got to fight that whole fear thing. And for our children, if your children are otherwise healthy, they have virtually a zero percent chance of getting hospitalized or dying from this virus. They have some really strong immune systems. So we got to fight that and then the truth is that we’re looking at Delta Plus moving into the population throughout the world this winter

Veronika Kyrylenko : Delta Plus?

Dr Robert Malone : Delta Plus. I just come back from Hawaii and just to illustrate the point, there are two monoclonal antibody cocktails available in the United States right now for early treatment. One of them is produced by Regeneron, the other is produced by some other companies. And the federal government notified Hawaiian Public Health that they would no longer allow importation of the other monoclonal antibody preparation into Hawaii because it was not active against Delta Plus and over five percent of the Hawaiian cases are now Delta Plus. And so they would only allow Hawaii as a state to buy the Regeneron cocktail because the other one’s no longer effective. Why? Because the virus has evolved to escape those antibodies just as it’s evovled to escape these vaccines. These vaccines are for a virus that is no longer circulating. They are what we call mismatched.

So the point is that this virus is evolving rapidly, Delta Plus is coming, it will sweep through our populations, what are we gonna do about it? Because that’s we’re at. It’s kind of a street fight right now and how do you protect your children? How do I protect my grandchildren? How do we protect our elders in particular? The people that are at high risk. And the only answer I can come up with, it’s not a vaccine, it’s not taking the third jab that’s got a whole… Every time you take another shot, you have all of those risks associated with that shot yet again plus the risk of actually suppressing your immune response. There’s a short term suppression and there’s a long term suppression. It’s not as simple as we’re being told.

So we have to come together and find solutions that are gonna protect us over the next few months. And I think there’s ways that we can do this but it has to be community-based. People have to be provided with information and you’re helping with that, with what you’re doing. But they can go on the various websites for early treatment and find information. There are over the counter drugs that if you take them early they can keep you out of the hospital. That’s we have to do is keep people out of the hospital, okay. And many doctors, Dr Zelenko gets a lot of credit for being one of the first, there’s two physicians in the Imperial Valley in California, they’re both older, they’re working way beyond what… They should both be retired at this point. And they’ve saved thousands and thousands of people in the Imperial Valley of California, largely the poor, largely farm workers – they’re not getting rich on this – by making available early treatment protocols, there’s very good staged early treatment protocols.

We need to set up networks so that we can call on people in our community and make sure they’re okay. Because one of the tragedies is we have old people who are feeble. They don’t have very good access to information the Internet. And they get sick, they try to go to the hospital, the hospital says « You’re not sick enough yet, go home and get sicker. » Think about this. « Go home and get sicker and then come back when your body is really damaged and we’ll admit you. In the meantime, good luck, you’re on your own. Let us know. » And these old people go to their home. They’re alone, they’re socially isolated and they die alone. It is such a tragedy. So let’s find ways to be able to connect to those people, follow up with them, make sure they’re getting contacted, make sure they have access to some of these early intervention medicines, make sure that everybody has information – and we can’t rely on the system right now in the main media to provide that information. They’re completely failing us.

But there are things we can do. Number one, don’t be afraid. Number two, get informed, get information. Number three, organize locally to make sure that you can help support your community so these people are not alone. And I think if we do that, we can get through this next wave.

Now the long term, the only solution is political and legal. The government is now lawless. They are doing things that are against the law and they don’t care. They believe that… I don’t know what they believe but forcing people to take an experimental medical product is illegal. It is in federal law, we call it the common rule, it is not legal. Forcing the military to take an unlicensed product and then re-labeling it, calling it the license product – […] military people are coming to me and telling me this is what they’re doing. Because there’s a law that the military cannot administer unlicensed vaccines to its personnel. This is a law that came out of what happened with the Desert Storm and the anthrax vaccine shots where a lot of military personnel were damaged. And they’re not allowed to give unlicensed products. So the President commands them to vaccinate the troops with an unlicensed product.

There’s a Colonel now in the Pentagon – who will retire soon so you don’t have to worry anymore, that’s why they picked him – they got a Colonel to write a set of orders that are clearly illegal that all military personnel have to be vaccinated with the vaccine that’s not licensed, which is illegal. And what they’re doing is they’re telling the military personnel « We’re giving you the licensed vaccine Comirnaty » but that vaccine doesn’t exist. And so the other thing they’re doing is they’re taking the Pfizer vaccine and they’re putting labels on it calling it Comirnaty – which is by the way a felony. They don’t care. The law is no longer relevant. We have a government that is out of control.

And the problem is – the lawyers are fighting this, I mean the lawyers are – like with all these mandates in the industry and academia which the government is forcing them to do by saying « Well, if you don’t vaccinate your people – like, if you’re a hospital manager – if you don’t vaccinate the people that work in your hospital, we’re no longer going to compensate you for Medicare, Medicaid. We’re gonna put you out of business financially. » If you’re an academic leader, you’re President of the university, you’re being told « If you don’t force all your kids, your students, to get vaccinated then we’re going to take away your federal grants and contracts. » There’s been a new policy put in place by NIH that if you want to have a federal grant or contract, you have to have everybody vaccinated. So that’s how they’re doing it. They’re doing it through financial coercion. And they’re doing it across the board.

And the problem that all these academics and these companies are going to face is that in this whole chain, the vaccine companies have been indemnified, the government is protected, they’re not gonna have financial liability. People are gonna get damaged and harmed. That will happen. And they have very little recourse for getting compensated for their damages, for hospitalization or whatever. Who are they gonna sue? The one group that is in this food chain that is not indemnified is the university presidents and the corporate leadership, etc. The phrase that’s used, you know, in Wall Street is « Who’s gonna be the bag holder? » It’s those guys and gals that are going to have to take the legal liability and I can tell you that the lawyers are lining up. This is like a gold rush for lawyers, you know. We’re going to be, I predict we’re going to be seeing little adverts on CNN at some point that instead of saying « Get your mesothelioma book », it’s going to be « Get your Civid damages book. » You know, the lawyers are going to have a heyday with this. The problem is that once these legal precedents get set it’s going to take about a year or two. It will go to the Supreme Court and these large organizations are gonna face massive class action suits.

The other one that’s happened – that’s really clear to me because of who I deal with, the information I get access to – there appears to be a clear pattern of suppression of early treatment options by people in the government. And we know these various drugs hydroxychloroquin, ivermectin and others, there has been a strategy to delegitimize this and we’ve seen it. It is most obvious in the ivermectin-as-a-horse-drug thing, that huge media push. And recall that was capped off by somebody in social media at FDA posting a tweet using the pejorative southern language « Don’t you know that ivermectin is a horse drug, y’all? » basically is what they said. It was really demeaning for people around me here in Virginia and in the South. It was totally inappropriate. There’s a email of Janet Woodcock congratulating the person that wrote that tweet for having done that and it set off this whole media storm on Rachel Maddow et cetera, pushing this grossly false narrative that ivermectin is a horse drug.

I love to say this in rallies and things so I’m gonna say it to your audience. There’s another drug that recent papers have clearly demonstrated is effective when administered for Covid disease early on. And it’s a horse drug, it’s another horse drug. It’s used by horses in veterinarians and in dogs. It’s called aspirin.

Veronika Kyrylenko : That’s unexpected.

Dr Robert Malone : So I’m sure we’re gonna find aspirin coming off the shelves but we all know that aspirin is really good for helping with blood clotting. And one of the problems with this vaccine is it triggers blood clots. So does the disease itself. And aspirin, it turns out, is effective. The drug that I pioneered, the stomach acid drug that’s sold as Pepcid is also effective. The scientific name is famotidine, that’s the chemical name, and we now have clinical trials starting, funded by Department of Defense, major clinical trials for the combination of Pepcid and Celebrex. Celebrex is an arthritis drug otherwise called celecoxib and there’s good scientific-backed basis for why these two drugs are used together to treat this disease both in the outpatient and the inpatient environments. And we’ve been given full clearance by FDA. DOD insists that everything for us, for repurposing drugs, everything is got to be done by the books. And so we’ve been through it, it’s taken a year and a half to get to this point but we’re now launching those.

So my point is only that there are a number of these repurposed drugs available and we’ve seen this coordinated attack by the mainstream media backed by Pharma and enabled by the FDA and the CDC and the NIH to take down these repurposed drugs that are off patent, incredibly cheap but compete with the drugs that Tony Fauci is now pushing that are being developed largely with your taxpayer money by Pfizer and Merck. And you’ll notice the absence of advocacy on the part of the federal government about the monoclonal antibody cocktails. Fascinating note, Ron DeSantis championed that as you’ll recall and what did the government do in response to his success down in Florida? They said « We’re gonna restrict your availability on these monoclonal » and woah! how does that make any sense? As I say, there’s just so many signs of deep corruption. But there are early treatments available, they are cheap, they’re effective but you have to get them on board early.

The last key point to hit: there is no rationale for vaccinating the children. None. There is no benefit to the children. With the exception of those that have significant pre-existing disease, there is about 400 children that have died with Covid, it doesn’t mean they died of Covid, since the beginning of the outbreak. Every single one of those had major pre-existing medical conditions. For healthy normal children that aren’t morbidly obese and don’t have cystic fibrosis or some other major pre-existing conditions, their chance of getting hospitalized or dying from this is, like I said, zero. But their chance of having damage to their heart is about six times their risk from the virus itself. It’s still small, don’t get alarmed, but it happens. And the damage that’s caused to the heart doesn’t go away. It doesn’t heal. It scars, okay? So who cares? So the hearts scars. Those scars create little areas in your heart. They conduct electricity differently. What that translates to in common language is an increased risk of cardiac arythmias. What cardiac arythmias incur is atrial fibrillation, ventricular fibrillation. These are things that cause you to die suddenly because your heart stops working because it doesn’t beat in a uniform way. We know that’s a risk of scarring in the heart. So when you hear these stories from the CDC « Oh, it’s mild myocarditis that’s going to the hospital », there’s no such thing as mild myocarditis in a child. And it doesn’t happen. It’s only happening after these vaccines and to some extent after the virus itself. So there’s no reason to vaccinate the children. Don’t do it.

Veronika Kyrylenko : So just yesterday FDA approved that Pfizer shots for children as young as five.

Dr Robert Malone : From a stacked committee, 7 of the 11 of which, or 12 total, won’t abstain, 7 of them had demonstrable ties to Pfizer. I mean the system is deeply corrupt.

Veronika Kyrylenko : Hence as another proof of the system being corrupt, even before the FDA met, the Biden administration last week, they officially announced that they have acquired 28.000.000 doses of Pfizer vaccines for children even before if it got approved. Even before it got to the commitee.

Dr Robert Malone : It’s a kangaroo court. I mean, you spoke of your background in Ukraine and the Soviet Union, that was your lead here. And as an individual you’ve experienced that personally, that kind of system. And I hear from folks that have been in the former Soviet Union or in Portugal, it was fascinating being there because they were under another authoritarian regime, Salazar. And the people that, you know… That only ended in the seventies so a lot of the adults and older people in Portugal they remember what authoritarianism is about just like, you know…

Veronika Kyrylenko : This is why it is so scary to see it happening here.

Dr Robert Malone : And then I was just giving testimony to the hassidic Jews. They have cultural memory coming from the Holocaust. And all of these people are saying « Look, wake up. These are the signs. These are the signs of creeping authoritarianism control. Pay attention. This is not normal, this is not okay. » And so I honor you for speaking out and in recognizing this and trying to warn people. I don’t know what has happened to our government. And the press has said for a long time that the threat of authoritarianism was gonna come from the right. But it hasn’t. It’s important to recognize. We culturally don’t like to talk about what happened in Germany in the 1930’s. But the Socialist Party was a left wing party in Germany that took over. To assume that authoritarianism is only going to come from the right is foolish, it’s naive. And we’re seeing it now.

And what amazingly we seem to have had happened is we’ve allowed the World Economic Forum, Bill Gates and the CIA shop basically located at Johns Hopkins to run a series of war games over years and years and years, come up with the battle plan of how to respond to a true highly lethal pandemic that for some reason has always ended up with authoritarian measures. You know, you put together a bunch of folks coming from that community and that’s what you get. And they’ve developed a battle plan, basically a response plan and they are implementing it. And what they’ve done is they have trained world leaders like the governor of California, like Justin Trudeau, like people from the central Communist Party in China, world leaders, the woman that is managing a lot of the pandemic response in Australia with rubber bullets, these are all people that have been trained in these war games that have been run at Hopkins. And they are not the intellectual giants of the world. They’re a bunch of bureaucrats and functionaries and they’ve been taught this process, this is what we’re gonna do.

Normally anybody trained in war, in the art of war, knows that your battle plan is only as good until your first encounter the enemy and then you have to adapt it. These people have never changed their battle plan based on the reality of what this virus represents. It is not a highly lethal virus and we do not have a highly effective vaccine. They don’t care. They got their little plan, it’s just like the FDA, they got their check list, « This is what we do next, this is what we do next ». And by the way a bunch of media leadership have been involved in all of those war games. Those are the people that we’re listening to on CNN, those are the people that are writing for The New York Times. They’ve all been indoctrinated that this is what we have to do, this is how we have to control the population, this is how we get out of the pandemic.

But the reality is completely different and that’s why you and so many others are looking around and saying « But, but, but this vaccine doesn’t work, it doesn’t protect us from infection. Why are we all being forced to take it in our workplace when it’s not going to ensure that our workplace is safe? Why are children being forced to take it? »

Veronika Kyrylenko : Pregnant women.

Dr Robert Malone : Oh, that’s a whole other can of worms. That is totally unjustified. We don’t have the data to show safety in pregnancy. So the common – you know, normal, I do wanna say common – people in the world, you know, we’re really all the same. Yeah I’ve had speciality training, you’ve had speciality training, they’re just different. And I committed a stupid long time to my training. But so I know things and I do things. It’s different from what you do but that doesn’t make us different, that doesn’t make me more special than you and it doesn’t mean that I have some super brain power.

People can see truth. They know it. They know it in their bones. They can sense that there’s something wrong here. Often they don’t have the framework, the words to think about it because this isn’t what they do for a living. They drive a bus or do other things, they’re policemen, they’re airline pilots. But they know that there’s something wrong here because the management that’s coming from the top on this doesn’t fit with what they know to be the ground truth. And that, I think, is the big, big question. Why? What is behind this?

Veronika Kyrylenko : What is behind this really? You say that they’re not flexible, they’re sticking to that scenario. Do you think it is because they are just being so very unadaptive bureaucrats? Is it because of their very conservative, in the bad sense of words, type of thinking? Or is it because they just simply got drunk on power and they really like this position when they can decide on life and death of millions of people?

Dr Robert Malone : Or they feel like they’re locked in. So I don’t know the answer, I’m not a psychologist and I can’t get inside of Tony Fauci’s head or Bill Gates head. I’m convinced that both of those people have distorted views of the world. They are not in touch with most people. They live in their own special reality of power and protection. They’re surrounded by sycophants that are telling them whatever they want to hear. They travel in international spaces on private jets with people that are like them and they don’t really deal with people like you and me that are out in the world doing things. And so now their authority is being threatened. They’re not threatened by me, I guarantee, and they’re not threatened by you. They’re threatened by facts. And the facts are inconvenient. And so what is their reaction? « We’re going to suppress the facts because they’re inconvenient, because they make us look bad not because… » What we’re encountering is people, I don’t think you could deny, we’re not encountering people who are committed to public health, to protecting you and me. We’re encountering people that are committed to defending their own privilege and their own perks and their own status. And it’s very much about them. I mean, how can you look at Tony Fauci and not realize it’s all about Tony.

Veronika Kyrylenko : Oh, yeah.

Dr Robert Malone : It’s all about Tony. And he’s constantly on the media, he has multiple… I mean, the guy is the director of the National Institute of Allergy and Infectious Disease. What does he need 30 media people for? This is crazy. Why is he personally the only one allowed to speak of all the scientists at the NIH? Because it’s all about Tony. He’s been able to amass this massive amount of power and then you’ve got Bill Gates who has virtually bought the World Health Organization because of a series of circumstances. And then above all of that, you’ve got these four major investment firms that own all each other, like Blackrock and Vanguard. And all of these companies that are giving this messaging all over the world, the media companies, the IT companies, the pharmaceutical companies, all of this matrix that’s now horizontally integrated is really all divisions of one company.

What we’re seeing is the consequences of of consolidation of finances, of money and power globally. And that’s – we had the Sherman anti-trust act here in the United States to break up the power of these big blocks of capital. But what’s happened now is the capital is no longer constrained by nation state. These blocks of money are independent of countries. They’re more powerful than countries. They tell the US treasury what to do. They tell the US Federal Reserve what to do. It’s not the other way around anymore. They control economies. They can make or break you and I like that and everybody around us by making a financial decision. And they are amoral. They don’t operate in a world where they care about morality. They operate in a world in which all they care about is return on investment and we become pawns. We become just – the methaphor is being used, I don’t know of a better one – we’re like cattle. We are just economic units that can be moved about in whatever way to suit them. And they’re constantly looking for best return on investment. If they can get a better return on investment by doing something – manufacturing sugar or shoes or whatever, by going to Eastern Europe or to Vietnam or to China or wherever – that’s where the money will go.

The money is coming from what you do and I do – this sounds kind of Marxist but it’s fundamental – we’re the ones that are creating value. And they’re the ones that are drawing that value off in building their own huge economic portfolios and that’s what – in my mind – what’s really behind it. And the tool that they’ve used has been this series of war games, that they funded, and trained politicians on how to implement. And I gotta say, my thinking on all this was really, I resisted so strongly thinking about things in this way and I had many people coming to me and pointing out information about Klaus Schwab and the Great Reset and all this and I resisted that. I just didn’t want to think about that, it wasn’t possible. Then I read Bobby Kennedy’s book and I edited it twice. He asked me to help him with that. And when I finished that book I thought I understood what was going on in our government. I thought I understood what was going on in the NIH, with Tony Fauci.

The first time I read that book I was depressed for two weeks. Just realized how profoundly distorted everything has become. And that together with this comment from this Portuguese woman rocked my world. I was left aware that everything that I had assumed about the way things work and all the training I had received and the world, the way that I believed things were, that there were rules, that we all obey these rules, that these rules were designed to keep us safe and protect us and to ensure that there was equity and proper way of doing things, I realized that that was just grossly naive. And now intellectually I’m in a position where I don’t know what things look like on the other side. I don’t know what the rules are anymore. There don’t seem to be a any rules. It’s whatever those in power say is what goes. And you’ve lived under this system, you know what we’re talking about and you know where this goes.

Problem is, this would be great in Plato’s Republic where we have a benign benevolent dictator that is infinitely aware of everything and wise and profound. Unfortunately, we’ve yet to see that person. What we find is that people at the top of these authoritarian structures become corrupted. They’re not wise, they’re not fully informed and they end up serving their own interests and those around them and it happens again and again. We all know this expression « Power corrupts and absolute power corrupts absolutely. » And I don’t know…

What I encountered in moving about in the world, if you’re doing all this travel and talking to people, Latin America, Europe, Asia. Many people have become very distrustful of centralized authority. And they’re seeking other ways. Some other way to organize ourselves and they don’t like communism – we’ve proven that doesn’t work. But they sure don’t like this kind of Central Command authoritarianism and kind of we-know-best collectivism that we’re now seeing play out, that’s coming, I mean… The term, after the French Revolution, of Jacobins, applies. This is kind of sophisticated political language you’re talking about. Many of current French leadership think of themselves as Jacobins. This idea that they know what’s good for all of us…

Veronika Kyrylenko : Greater good.

Dr Robert Malone : … and they’re going to implement it whether we like it or not. We’re seeing, in my opinion, the consequence of that kind of Jacobin thinking. That there’s an elite and they know what’s best for us and they’re gonna give it to us good and hard. I don’t wanna live in that world and I suspect you don’t or you wouldn’t be here…

Veronika Kyrylenko : No, thank you.

Dr Robert Malone : … and I think a lot of other people. But the problem is that they, these forces that are trying to implement this kind of strategy are highly coordinated. They’ve been planning this for decades. And the rest of us are kind of waking up slowly going « Whoa, what happened? I don’t get it, how did this all happen? » How do we end up with the media that was so coordinated censoring – I like to say and said in a rally in O’ahu last week – I said « Do you remember the time when we all felt sorry for the Chinese because their government was controlling their access to information, their government was controlling their Internet, their government was controlling what they could do, where they can move, their government was forcing them to have internal passports? Remember when we all felt sorry for the Chinese? Wake up because here we are. »

Veronika Kyrylenko : Don’t you think Covid-19 happened very conveniently and what’s your opinion on SarsCoV-2 origin?

Dr Robert Malone : I am increasingly convinced that the data are showing, and the sequenced data indicate that this was an engineered virus. Was it engineered through natural selection and passaging in animals and animal models that were engineered or was it engineered through molecular mechanisms like the CRISPR cas9 system? But it was engineered. And that’s the appearance. I have some unique insight into this – I think, a little bit unique, I’ve shared it before.

Veronika Kyrylenko : Is it confidential?

Dr Robert Malone : No, it’s not classified. I first shared it with Reiner Fuellmich group when they were asking me to testify in Germany. I was called by a CIA officer on January 4, who was in Wuhan, telling me I needed to get my group spun out because this virus was a major threat. He was there under cover of his Harvard Medical School appointment. He was in Wuhan in the fourth quarter of 2019. His name is Michael Callahan. He is a CIA officer. He is one of our top experts in biowarfare. He has directed programs on gain of function research. He has held a senior position with DARPA. He was in Wuhan at the time and he was very familiar with what was happening with this virus. A month later he told me « We have looked at this virus and it has no genetic hallmarks of any kind of laboratory manipulation. »

Then about a month and a half ago, a very senior colleague of mine who is a GS 15, that’s a very high, that’s the civilian equivalent of a brigadier general, who works for DOD, called me. And I’ve known this guy since he was a postdoctor (?). He called me and he said « Robert, I want you to stop talking about Mike Callahan. He was not in China, he lied, we had no personnel there at that time. Now for me that’s a red flag, that’s basically saying, this is a high level government official in a defense threat reduction agency that I’ve worked with for decades telling me straight out to shut up and what I know from my own ears and eyes isn’t true.

Now the problem with that is that Michael went on the record with Science magazine and there’s a whole article about famotidine in which Michael talks about having been in Wuhan at that time. I know Michael escaped Wuhan, as the quarantine was dropping, by boat because he wasn’t authorized to be there by the Communist Party. And what did they do with him after they picked him up off the boat? He then managed the Diamond Princess outbreak and then he came back and worked for Bob Kadlec at ASPR and HHS overseeing BARDA. Were we involved in that? The documents are pretty clearly showing that that gain of function research in that Wuhan lab was funded by the NIH and was funded by DARPA – I mean, sorry DETRA, Defense Threat Reduction Agency – people that I work closely with.

And the thing about gain of function research, it’s called dual-purpose research. Dual-purpose research is classified by its very nature because it can be used – why is it called dual purpose research? – it can be used for biodefense, protection and knowledge but it can also be used for biowarfare. There’s another aspect to this that I mentioned to the Germans and people haven’t really recognized. There’s a hole in the biowarfare treaty, everybody needs to know this globally. The biowarfare treaty that was signed with the Soviet Union, by the United States government as a consequence of us developing highly lethal biowarfare agents that would stop tank commanders from the Soviet Union on a blitzkrieg before they got to the English Channel – that’s why we developed it. That treaty prohibits lethal agents. It does not prohibit incapacitating agents. And incapacitating agents are not blocked. The people that I work with know that incapacitating agents represent a major threat. And the converse is also true.

Veronika Kyrylenko : Would you explain that? What are those agents and how do they work?

Dr Robert Malone : Classic examples are the equine encephalitis viruses. They are readily aerosolized. You can inhale them. We’re developing vaccines and drugs against them and they can be deployed into a local area. And if you inhale them and get infected you get encephalitis, you get a brain infection. It typically doesn’t kill you but it makes you so sick that you’re not going to fight. So the new warfare, the New World is all about special ops. It’s about small strike teams. We’ve seen that SEALS and we hear these words. That’s where modern warfare is, it’s small strike teams backed by drones.

This is a new warfare. It’s not big tanks and armies and boom, boom. That’s yesterday. It’s small, highly competent strike forces that are able to be inserted to take out a tactical target in a tactical region or do whatever the task is and backed by drones of various types – there’s a whole spectrum of drones. I was with a security expert that does security for very, very wealthy people – you know, business leaders and stuff like that. The thing he’s most worried about is consumer drones as assassination tools.

That’s the new world we’re in and these kinds of incapacitating agents can be deployed by drone strategically to knock out threats within a region and then one can insert your strike forces to go do whatever it is they want to do.

The other threat that our government is very aware of is that by understanding the genetics of different populations or the races, it’s possible theoretically to engineer pathogens that will selectively target different ethnic groups. That’s the new horizon, that’s the new reality and we kind of got all get attuned to that’s what we’re dealing with is a totally different world in which biologic agents drones and other things and media manipulation, propaganda, control, censorship is all integrated to enable global power.

I mean, if you look at the Pfizer contracts […] and I’ve had lawyer friends that looked at those that went « Good Heavens, I can’t imagine that I would ever get terms like that, you know. I’m a slacker. Look at what Pfizer’s done, this is amazing. They’re leveraging governments! » What if you step back from that, look at it from above. What’s going on? It’s a new OPEC. Access to these technologies of rapid response vaccine development is being leveraged for geopolitical benefit. It is a new vehicle for exerting global economic and political power.

And the developing countries and the Middle East know it. They know they’re being had by the western nations. China knows it. China is busy trying to do a deal with Pfizer right now, by the way. The thing about the RNA tech is not these vaccines. These vaccines are just the entry point. The RNA tech makes it possible to make customized vaccines fast, based on genetic information. And the whole manufacturing process is standardised whereas with regular vaccines and regular biologics it takes a long, long time to develop a manufacturing process and release and testing and blah blah blah for a new product. With the RNA tech, basically just change the sequence inside the RNA and the whole rest of the formulation chemically, it stays the same. And that makes it possible to make these things really fast and it’s small scale. That is transformational. It’s transformational for personalized medicine, cancer but it also makes it possible to make customized vaccines on short notice. They can be deployed into small populations. If you think that the bad guys – metaphorically speaking – have come up with some new pathogens and they’re working on in this geographic area, it means that once you get a sample of that pathogen you can sequence it, you can generate a vaccine for it, you can vaccinate your special forces, they can go in and deploy and take out whatever that group is that’s building this new thing. That’s one version of that story.

Another version of that story is, if you want to come up with the new weaponized incapacitating agent then it’s really easy to make a new vaccine to protect the people that are going to deploy that strategically in to « fill in the blank » area. Now would our government ever do that? I can imagine. Has the CIA ever assassinated duly elected leaders in other countries? I don’t think I have enough fingers to count. So this is the reality that’s behind all this. And we need to wake up.

That was a riff.

Veronika Kyrylenko : Yes. Wow this is actually even scary to think about and yet, this reality, like you said, it’s unfolding before our eyes. But, like you said, there are strategies that people can use to try to resist. I know that the enemies are powerful and well organized and well funded. But there is a chance, like you said, organizing and informing people of a threat that they may be not even aware of. This is very important. And I believe that our conversation today was a step in that direction.

Dr Robert Malone : I hope so.

Veronika Kyrylenko : Yes, I really do. So thank you very much, Sir, for hosting us here in this beautiful day in your beautiful farm and thank for your candid and very strong arguments. We do appreciate it.

Dr Robert Malone : My pleasure. I think knowledge and information is the one thing I can help with. And I’m not gonna go lead. I’m not a leader of major protests and social movements. But I appreciate your willingness to provide an opportunity to share what I know and your interest in the topic and your leadership and as somebody in alternative media that is willing and able to provide information to people and let them make their own decisions.

Veronika Kyrylenko : Thank you very much, Dr Malone for this amazing conversation. This is Veronika Kyrylenko for the New American.

Nouvelles en vrac, deuxième.

Vieillissement prématuré

Quelques commentaires trouvés sur la même page que cet article :

Une dame âgée de mon immeuble était encore très agile il y a environ dix-huit mois. Il y a six mois, j’ai remarqué qu’elle se traînait avec un déambulateur. Il y a deux mois, je l’ai vue se déplacer à petits pas jusqu’à sa voiture. Elle se traînait à une vitesse glaciale. J’ai eu l’occasion de lui parler : … Elle souffrait d’une forme légère de SEP. Aujourd’hui, elle devrait être en maison de retraite et ne devrait certainement pas conduire. Cela m’a laissé perplexe. Pourquoi cette rapide et impressionnante détérioration? Puis, ça m’a frappé: je parie qu’elle a reçu l’injection. Le timing est clairement suspect. De plus, elle a beaucoup de mal à effectuer les mouvements physiques de base (s’étirer/se pencher/etc.) Très pénible à regarder.

L’autre jour, j’ai parlé avec un type dans notre immeuble. Je ne l’avais pas vu depuis quelques mois. C’est étrange, ai-je pensé. Il a l’air beaucoup plus vieux. Un vieillissement manifeste. Aujourd’hui, je l’ai vu promener son chien. Même de loin, son vieillissement était perceptible. Après avoir lu la remarque de Truthbird sur le « vieillissement accéléré », je me demande si cet homme a aussi reçu la toxine du diable? C’est fort probable. Les gens de ma région semblent être assez dociles. En toute honnêteté, peut-être qu’il a été contraint (ou peut-être que je me trompe au sujet de ces deux personnes). Quoi qu’il en soit, ce poison fait d’énormes dégâts, et les personnes malveillantes qui le poussent sont implacables. Cette « pandémie » frauduleuse est hautement organisée. Les politiciens invoquent constamment le terme bidon de « racisme systémique ». En fait, il s’agit d’un mal systémique mondial, à tous les niveaux du gouvernement. Mars 2020 a été un pas de géant vers un gouvernement totalitaire mondial.

– Il me semble que ce vaccin précipite les problèmes sous-jacents…

– En exacerbant les problèmes de santé antérieurs, oui. Mais il accélère aussi le vieillissement. Je le constate chez tous ceux que je connais qui ont été vaccinés – c’est-à-dire tout le monde, hélas. Nous avons tous l’air d’avoir dix à vingt ans de plus qu’il y a quelques mois. Nous avons tous eu des événements indésirables, bien que je sois la seule à réaliser que c’est le vaccin qui a provoqué ma catastrophe sanitaire. Ils nient que leurs nouveaux problèmes ou leurs crises de santé soient liés au vaccin.

– Nous avons remarqué la même chose. Les personnes vaccinées vieillissent rapidement. C’est triste à voir…

– En quoi ont-ils l’air plus âgés ?

– De diverses manières. Par exemple, nous nous déplaçons tous plus lentement qu’auparavant; la plupart d’entre nous ont pris un peu de poids; certains semblent avoir vu leur posture se détériorer de façon spectaculaire; telle personne a l’air hagarde et malade, a perdu beaucoup de poids et boite très visiblement lorsqu’elle promène son chien; tous ont beaucoup plus de cheveux gris qu’auparavant (bien que certains aient peut-être renoncé à les teindre ou ne consacrent tout simplement plus autant de temps et d’énergie à le faire); beaucoup plus de personnes âgées marchent maintenant avec des cannes ou des bâtons de randonnée (le genre que les personnes plus athlétiques utilisent pour les randonnées en montagne, mais ce sont des personnes âgées qui les utilisent simplement pour leur permettre de faire lentement le tour du pâté de maisons); beaucoup d’autres personnes âgées utilisent maintenant des déambulateurs pour se promener dehors: je n’ai jamais vu autant de personnes âgées avoir apparemment toutes besoin d’une forme d’assistance pour faire une simple promenade! L’une de mes voisines âgées est décédée récemment – je ne sais pas si sa mort est liée à l’une des injections Covid, mais je suppose que c’est le cas, car à ce stade, je considère tout décès dont je suis informée comme lié au vaccin, jusqu’à preuve du contraire.

Surveillance

Deux anecdotes pour illustrer le sujet: il y a quelques mois, j’explique à mon épouse un truc que j’ai vu sur YouTube, il y a plusieurs années. En Sibérie par grand froid, on voit quelqu’un lancer en l’air le contenu d’une casserole d’eau bouillante, qui gèle instantanément et retombe sous forme de glaçons. Le lendemain du jour où j’en ai parlé (en présence d’un smartphone), j’ai dans mes vidéos suggérées par YouTube une autre vidéo d’un type qui fait la même expérience…

La semaine dernière, un collègue me demande si je vais bientôt recevoir mon nouveau scooter. Entre parenthèses, je l’ai acheté suite à un accident qui laisse mon scooter actuel en attente de réparation jusqu’au mois de janvier. La dame qui s’est engagée sur la file de gauche et m’a percuté alors que j’effectuais une manoeuvre de dépassement parfaitement menée ne m’a tout simplement pas vu. Il paraît que ce serait un problème d’angle mort – donc pas forcément un « vaccident ». Quoiqu’il en soit, soyez extrêmement prudents sur la route comme je vous l’ai recommandé dans les nouvelles précédentes et considérez les autres usagers de la route comme susceptibles de comportements inattendus. La chute de l’histoire, c’est que le collègue précité a reçu sur son Facebook une publicité pour exactement le même scooter que celui que j’ai commandé, alors qu’il n’a aucune intention d’en acheter un, qu’il n’en a fait aucune recherche sur le Net (donc zéro cookie sur le sujet) et que ce modèle se vend très peu en Belgique.

Nous sommes surveillés à un point difficilement imaginable et ce depuis très longtemps – dans mon cas, ce n’est vraiment pas la peine, il suffit de lire mon blog. Le « capitalisme de surveillance » – annoncé notamment ici – est déjà bien en place. C’est une vieille tactique: prévenir d’un danger imminent seulement quand il est trop tard pour l’empêcher.

Mayday, mayday!

Le lieutenant-colonel Theresa Long a rédigé ce rapport, dans le but d’alerter sa hiérarchie des dangers inhérents aux vols militaires depuis que les pilotes montrent des signaux alarmants d’atteintes neurologiques, cardiaques et circulatoires suite à leurs injections. Enfin, alarmants pour elle, vu qu’on l’a essentiellement empêchée d’examiner les pilotes qui montrent ce genre de signes – je dois encore transcrire/traduire son témoignage devant le Sénateur texan Ron Johnson, un type assez courageux – mais j’ai cinquante trucs sur le feu et je procède par priorités.

Ça n’aura pas traîné: apparemment, il y a déjà eu deux événements liés à des crises cardiaques dans l’aviation civile. Un pilote et un co-pilote sont morts en plein vol. Heureusement, pas le même vol.

Rafles en Australie

Rappelons en préambule qu’une partie du don fait en mai 2020 de cinq millions de doses d’hydroxychloroquine par le millionnaire Clive Palmer a été détruit en avril de cette année parce que le gouvernement australien l’a refusé, après en avoir accepté 22 millions de doses, toujours détenues dans son stock sans intention de les distribuer. Leur date de péremption est en 2023.

Concernant les « mesures » actuellement en place, un extrait traduit de cet article sur The Covid World:

« Un internaute anonyme décrit en détail son vécu dans un camp de quarantaine australien. Cette personne affirme avoir été confinée après avoir pris un vol pour l’Australie depuis Singapour.

Bien qu’il soit vacciné et qu’il ait passé trois tests au cours de son voyage, tous négatifs, il a été contraint de séjourner dans le camp.

Dans son message, l’auteur raconte qu’il a été contraint de monter dans un bus aux vitres occultées par des gardes armés pour un trajet de deux heures jusqu’au camp de quarantaine. Les détenus seraient contraints de se faire vacciner, mais aussi de subir des tests réguliers et sont surveillés par des caméras et des gardes armés. Les détenus doivent payer 2 500 dollars pour leur séjour involontaire d’une durée de deux semaines.

Bien que les détenus disposent d’Internet, qui est vraisemblablement surveillé, le GPS est bloqué, ce qui les empêche de déterminer exactement où ils se trouvent. Cependant, d’autres internautes ont suggéré qu’il était emprisonné au « National Resilience Center » de Howard Springs. »


Un autre extrait traduit de cet article sur Natural News:

« Le gouvernement australien des Territoires du Nord-Ouest a désormais recours à des soldats et à des camions de l’armée pour rassembler de force les autochtones qui ont simplement côtoyé une personne dont le test de dépistage du covid est « positif ». Maintenant que les familles sont séparées sous la menace des armes, l’une des prédictions les plus horribles que nous avions faites s’est réalisée: la loi martiale militaire/médicale qui permet de rassembler des civils innocents sous la menace d’une arme et de les emmener dans ce qui est essentiellement un camp de concentration de covidés.

Ces victimes sont relogées de force dans le camp de quarantaine de Howard Springs à Darwin, en Australie. Michael Gunner, le chef du territoire, admet l’enlèvement par l’armée et la relocalisation forcée des indigènes australiens, au mépris de leurs structures familiales et en suggérant que ce sont des sauvages puisque de nombreux membres de la communauté interagissent entre eux comme des membres d’une même famille. »

Au cas où vous penseriez que l’auteur emploie ce vocabulaire superlatif pour exagèrer la gravité des événements, voici des liens vers des vidéos:

  • celle-ci, où on montre un autre campement à Queensland (vide pour l’instant), qui rappelera des installations similaires dans l’Histoire récente;
  • celle-ci, où on voit l’enlèvement par l’armée d’un vieillard aborigène;
  • celle-ci, où on voit un appel à l’aide très poignant d’une vieille aborigène qui n’a plus de nouvelles de ses proches enlevés;
  • celle-ci, où on voit le témoignage d’un soldat qui explique qu’on les entraîne à faire la tournée des maisons pour injecter tout le monde de force et à poursuivre les fugitifs;
  • celle-ci, où on voit le susnommé Gunner, physique d’assassin, regard et comportement de psychopathe.

Le parallèle avec le nazisme – ou les dictatures communistes, ou les invasions coloniales – est évident et il n’est pas accidentel de la part de ceux qui le mettent en place. Derrick Jensen explique très bien dans cet article pourquoi cette civilisation (la nôtre, donc) doit anéantir les peuples indigènes: pour bien vous convaincre qu’il n’y a pas de porte de sortie.

C’est faux, il y en a une.

Avantages et inconvénients d’une catastrophe

Comme je dois le faire depuis plusieurs mois, je vous parle de l’inondation qui a frappé notre région et de ce qui s’est passé dans notre village. Il y aurait des pages à écrire, je vous fais un très bref résumé. La rivière a débordé à un niveau que les plus vieux du canton n’avaient jamais vu de leur vie. Nous avons eu de l’eau jusqu’à la taille dans notre rue (qui est à une centaine de mètres du rivage) et nous sommes loin d’être les plus touchés. Dans certaines communes, l’eau est montée à plus de trois mètres dans les habitations et n’a commencé à redescendre que vingt-quatre heures plus tard. Dans les endroits pentus l’eau est arrivée en torrents, ce qui a été charrié a causé des dommages irréparables. Des centaines de maisons sont encore inhabitables et beaucoup seront démolies. Des centaines de personnes se sont retrouvées avec ce qu’elles avaient sur le dos, tout le reste a été détruit. Grâce à la diligence de notre bourgmestre (intérimaire, l’autre était en vacances), on a pu évacuer tout ce qui était irrécupérable – et malheureusement d’autres choses qui auraient pu être sauvées. Mon épouse et moi-même avons passé des centaines d’heures (toutes nos vacances et au-delà) à trier, nettoyer, sècher, refaire entièrement les murs de la cave, tout ranger. Les containers se sont succédés pendant une semaine et ont déversé leurs contenus sur une route désaffectée, ce qui a créé un tas de huit kilomètres de long.

La leçon majeure à en tirer est l’incroyable solidarité qui s’est créée instantanément, souvent entre des gens qui se parlaient à peine auparavant. J’ai aidé des personnes que je ne connaissais pas et ils nous ont aidés aussi. Maintenant relisez cette simple phrase dans la capsule précédente :

 » [L]e chef du territoire [suggère] que ce sont des sauvages puisque de nombreux membres de la communauté interagissent entre eux comme des membres d’une même famille. »

Ce que nous avons vu, c’est que nous sommes capables d’interagir entre nous comme des membres d’une même famille. Et nous allons devoir le faire. Si on décide de nous couper vivres, gaz, essence, électricité et – pire! – Internet, il faudra trouver mieux que de crever de faim chacun de son côté, en grelottant dans nos maisons éteintes.

Voilà pour les conséquences. En ce qui concerne les causes de cette inondation, nous y reviendrons en détail avec la conférence de Nikki Florio, grâce à laquelle vous comprendrez qu’il est très facile de créer des catastrophes climatiques. Evidemment, vous n’en entendrez jamais parler dans les médias. Selon ceux-ci, la cause majeure serait l’inanité de la gestion des barrages en aval des cours d’eau qui ont débordé en amont: seulement deux vannes sur sept ouvertes, et encore, seulement à un tiers, alors que les autorités ont incessamment exigé qu’elles soient ouvertes. Incompétence? Si on était complotistes, on pourrait penser qu’il s’agit de malveillance organisée, de façon à aggraver l’ampleur des dégâts. Il paraît qu’il y aura une enquête sur les responsabilités. Si ça se déroule comme la commission parlementaire sur l’affaire Dutroux, ça promet d’être une nouvelle farce dans une longue série de farces. D’ailleurs, à ce propos…

Plainte contre Bill Gates

« La Haute Cour de l’Inde saisie de l’affaire du premier meurtre commis à l’aide d’un vaccin contre Bill Gates et Adar Poonawalla. » Article ici. Pour davantage de détails sur ce M. Poonwalla et ses liens avec Gates, j’avais publié ceci sur ce blog. Entretemps, l’Inde a réhabilité l’ivermectine et l’épidémie est essentiellement terminée chez eux.

Donc, une action en justice contre Gates. J’ai pleinement confiance dans l’avenir de cette plainte. A ce niveau, ces personnages ne sont jamais inquiétés et les rares exceptions à cette règle sont de complètes mises en scène. Mais si quelqu’un veut tenter sa chance, bon courage.

De toute manière, ça n’a guère d’importance. Les Gates, Soros, Bezos, Zuckerberg, Musk et autres têtes de gondole servent avant tout de supports pour effets d’annonce dans les médias d’une part, et d’os à mâcher pour l’opposition contrôlée d’autre part, couvrant ainsi tout le spectre du récit pour les naïfs qui gobent l’une ou l’autre version de ce spectacle de guignols. Les méchants précités sont essentiellement des photos avec un chiffre à côté, celui de leurs prétendues centaines de milliards, qu’ils sont manifestement incapables d’avoir gagnés tout seuls au vu de leur têtes d’abrutis congénitaux. Quand on fait autant de bruit autour de l’une ou l’autre de ces entités, ça doit déclencher votre système d’alarme: c’est trop facile. Les meneurs du jeu sont bien mieux cachés que ça. Dans la liste de ces faux-semblants, on pourrait aussi citer Trump, créature des banques et traître par excellence, engagé pour discréditer toute idée de nationalisme tout en développant la phase finale du double programme injections/5g après avoir joué la comédie de l’anti-vax pendant sa campagne de 2016.

Ces gens sont généralement les arrière-cousins un peu lents des grandes familles, qui leur confient un rôle à leur mesure dans le jeu de Monopoly qu’est l’économie mondiale, jeu dont ils possèdent déjà toutes les cartes et les dés truqués et dans lequel l’argent, créé par leurs ancètres dans ce seul but, ne représente qu’une fiction utile à leur pouvoir séculaire.

Le grand hold-up actuel est imputé à des pantins milliardaires pour occulter le fait que le but de l’opération n’est pas de les enrichir mais de vous priver officiellement des moyens qu’ils vous ont déjà pillés depuis longtemps. Si l’analyse du narratif qui leur est confié n’est pas inutile, il est parfaitement vain de se focaliser sur l’une ou l’autre de ces entités. Je ne cherche ici à les affranchir de rien. Ce sont des crapules. Mais ils sont de simples rouages et seront remplacés par d’autres rouages. C’est le système qui est pourri. Le seul enjeu serait d’en créer un plus sain que le précédent et que celui destiné à le remplacer, systèmes amoraux dans lesquels tout le monde exploite ceux d’en-dessous, voir figure 1.

Ceci conclut notre édition du dimanche.

Mythe et réalité de la Russie du COVID – par Riley Waggaman.

Un petit article rigolo sur ce qui se passe en Russie. Après ça, j’en traduis un sur la Lithuanie (si j’ai le temps!)

Je ne me foule pas pour l’intro: j’ai trouvé ce qu’il faut dans les commentaires sous l’article.

Source.

« Il n’y a pas de camp rouge ou bleu, ni de menace russe ou chinoise.

Il n’y a qu’un seul réseau commercial mondial interconnecté d’anciennes familles d’élite marchandes qui agissent sous couvert (véritable sens du mot occulte), qui volent et escroquent les classes inférieures. Ils veulent vous empêcher de réaliser qu’ils dirigent la civilisation depuis le début, en tant que marchands, banquiers, affréteurs et forgerons. Ils ne veulent pas que vous réalisiez qu’ils possèdent tout et qu’ils ont toujours tout possédé.

Cela ne cadre pas avec la notion de démocratie qu’ils nous vendent depuis des centaines d’années.

Ce n’est pas un hasard s’ils sont TOUS apparentés à de grandes familles de la pairie, qui jouent leur rôle sur la scène mondiale. »

« There is no red/blue team, and no Russian or Chinese threat. 

There is only one interconnected global business network of ancient covert (true meaning of occult) merchant elite families stealing from & scamming the lower classes. They don’t want you realizing they have been ruling civilization from the beginning, as merchants, bankers, shippers and smiths. They don’t want you realizing they own everything and always have.

It doesn’t fit the notion of democracy they have been selling for hundreds of years.

Its no accident they are ALL related top families from the peerage, playing the part on the world stage. »


Traduction

Mythe et réalité de la Russie du COVID

Il est temps de dire adieu aux contes de fées qui apaisent les consciences.

Riley Waggaman

Le Sputnik V est sûr! » ; « Poutine ne fait que ‘jouer le jeu’ du COVID en attendant que le pétrodollar s’effondre! » ; « La Russie est le dernier bastion de la liberté! ».

Les médias alternatifs ont créé une réalité alternative de la Russie.

Le Kremlin a adopté exactement les mêmes « mesures de santé publique » violeuses d’âmes que celles qui terrorisent actuellement le monde occidental – et les gens sont soit dans le déni, soit à la recherche d’excuses.

La Russie Internet (à gauche) est légèrement différente de la Russie réelle (à droite).

« Il n’y a pas de vaccination obligatoire en Russie! »

Les 85 sujets fédéraux de la Fédération de Russie ont maintenant imposé des obligations vaccinales, ainsi que des règles exigeant des certificats de « santé » numériques pour accéder à certaines entreprises, lieux et institutions publiques. De nombreuses régions refusent les soins médicaux de routine à ceux qui ne possèdent pas de code QR.

Au niveau fédéral, le Kremlin a exprimé son soutien à « toute mesure » qui « encourage » les Russes à se faire vacciner, tout en insistant sur le fait que la vaccination reste totalement volontaire.

Un échantillon des versions régionales de la vaccination « volontaire » en Russie :

  • Dans la région de Novgorod, les enfants dont les parents n’ont pas été vaccinés sont interdits d’accès aux clubs parascolaires et autres activités extrascolaires.
  • Des passeports numériques de vaccination seront nécessaires pour utiliser les transports publics au Tatarstan. La nouvelle réglementation s’applique à tous les résidents âgés de plus de 18 ans sans exemption médicale.
  • À Saint-Pétersbourg, un test PCR négatif ne peut être utilisé pour obtenir un code QR. Cela signifie que les théâtres, les musées et les restaurants de la deuxième plus grande ville de Russie sont réservés exclusivement aux personnes vaccinées et à celles qui ont la preuve d’une infection antérieure.
  • Les Moscovites âgés de plus de 60 ans ont reçu l’ordre de s’auto-isoler jusqu’à la fin du mois de février. Les personnes vaccinées ou présentant une preuve d’infection antérieure sont exemptées de cette règle.

Vous avez probablement dû lire quelque part que Vladimir Poutine a interdit la vaccination obligatoire dans le cadre de son plan stratégique visant à détruire le système bancaire à réserves fractionnaires et à apporter la paix et l’harmonie au monde. Quelqu’un vous a menti. Désolé.

« …Mais Sputnik V est sûr ! »

Est-ce que le Kremlin a accès à un vortex temporel? Parce que nous ne cessons de lire des déclarations tapageuses sur les résultats inexistants des essais de sécurité et d’efficacité « à long terme » (ha-ha) de Spoutnik V – qui doivent se terminer le 31 décembre 2022.

Comme d’autres vaccins COVID, Sputnik V a passé en trombe les essais cliniques, avec un rapport « intérimaire » composé de six mois de données utilisées comme preuve de sa sécurité et de son efficacité inattaquables à long terme. Le fait que cet ensemble de données déjà limité ait fait l’objet de controverses (ainsi que d’un manque de transparence alarmant) n’a pas arrangé les choses.

Les essais de phase III sur les vaccins nécessitent généralement au moins cinq ans d’observation attentive. Par exemple, l’étude de l’innocuité à long terme du vaccin contre le virus Ebola de J&J – qui utilise la même plateforme de vecteur viral Ad26 que Sputnik V – a commencé en 2016 et ne se terminera pas avant 2023.

Sputnik V : un coup de zapping pour éviter toute paperasserie inutile.

Alexander Redko, président de l’Association Professionnelle des Travailleurs Médicaux de Saint-Pétersbourg, a noté en juillet que déclarer Sputnik V « sûr » sans même attendre la fin d’essais cliniques effectués à une vitesse délirante est à peu près aussi scientifique que de lire les cartes de tarot. A-t-il tort? Le gouvernement russe le pense clairement.

En décembre 2020, le Ministère russe de la Santé a annoncé qu’il mettait prématurément fin aux inscriptions aux essais de Sputnik V, arguant qu’il serait contraire à l’éthique d’administrer des injections placebo alors qu’un vaccin éprouvé et salvateur était déjà disponible pour le public.

« Tout a maintenant été prouvé, alors que la pandémie est en cours« , a expliqué Alexander Gintsburg, directeur du Centre Gamaleya – qui a développé Sputnik V – quatre mois seulement après le début des essais de phase III.

Les négateurs de la science affirment qu’il est irresponsable de contraindre des dizaines de millions de personnes à se faire injecter un médicament non testé, mais ce que ces théoriciens du complot ne comprennent pas, c’est que tout problème à long terme serait apparu au bout de quatre mois.

De plus, la Russie a mis en place un système solide et transparent pour signaler les effets secondaires.

Le gouvernement russe ne dispose pas d’une base de données de type VAERS pour signaler et surveiller les effets indésirables présumés, et les médecins qui mettent en doute la sécurité ou l’efficacité du vaccin sont menacés d’amendes exorbitantes et de peines de prison.

« Le fait est que rien ne fait l’objet d’un signalement en Russie. Par conséquent, il est très difficile de saisir le nombre de complications graves existantes. Il y a beaucoup de cas, et on peut dire qu’ils sont liés au vaccin. Il y aurait beaucoup à dire. Ou bien on peut faire l’autruche et dire qu’il n’y a rien du tout« , a déclaré Pavel Vorobyov, président de la Société Scientifique des Médecins de Moscou, lors d’une récente interview, faisant de lui un criminel de la haine anti-science aux yeux du gouvernement russe.

Le Ministère argentin de la Santé est également coupable de Hauts Crimes contre Sputnik V. En octobre, l’État sud-américain a révélé que le vaccin phare de la Russie était le leader du pays en matière de réactions indésirables, battant Sinopharm et AstraZeneca par des marges significatives (le rapport complet peut être lu ici) :

Pourquoi l’Argentine déteste-t-elle la science ?

On assiste même à des crimes de la pensée commis par les représentants élus de la Russie. Le député de la Douma Mikhaïl Delyagin a soutenu dans une tribune libre du mois d’août que les propres données du gouvernement suggéraient que la vaccination obligatoire de masse n’avait pas d’effet neutralisant évident et qu’elle aggravait la situation.

Pendant des mois, le gouvernement russe a soutenu qu’il était pratiquement impossible d’être hospitalisé pour cause de COVID si l’on était complètement vacciné. Lorsqu’il est devenu évident qu’il s’agissait d’une légère exagération, le directeur de Gamaleya a affirmé que 80 % des Russes vaccinés tombant malades avaient acheté de faux certificats et mentaient sur leur statut vaccinal.

L’histoire de Gintsburg a suscité des commentaires colorés dans les médias russes. Comme le dit un média :

Au début, ils ont dit qu’il suffisait de se faire vacciner une fois tous les deux ans pour ne pas tomber malade, puis une fois par an, puis une fois tous les six mois. Il s’avère aujourd’hui que la vaccination ne protège même pas vraiment contre les soins intensifs ou la mort. Et quelle est la solution? Certes, le Ministre de la Santé, M. Murashko, affirme toujours qu’il n’y a pas de décès parmi les citoyens qui ont reçu le vaccin. Mais les gens ne vivent pas sur Mars, ils sont, hélas, confrontés à ces décès de vaccinés dans la vie courante… Et là, les relations publiques cessent évidemment de fonctionner.

Il est douteux que les relations publiques aient jamais fonctionné. Le mois dernier, le Vice-Président de la Douma d’État Pyotr Tolstoy a admis que le gouvernement avait complètement échoué à convaincre le public que Sputnik V était sûr et efficace.

« Il y a peu de réponses aux questions de savoir pourquoi ceux qui sont vaccinés sont malades, pourquoi ceux qui sont vaccinés meurent, pourquoi il y a des problèmes et des complications après les vaccinations elles-mêmes« , a déclaré ce législateur de haut rang.

Le manque total de transparence a suscité la création de bases de données informelles et de canaux Telegram permettant de suivre les événements indésirables. Au lieu de redoubler d’efforts pour répondre aux préoccupations en matière de sécurité, le gouvernement russe a comparé les citoyens inquiets à des terroristes.

Le Kremlin et ses crédules supporters maintiennent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la sécurité à long terme, car Sputnik V est basé sur la plate-forme de diffusion à vecteur viral du Centre Gamaleya, qui a fait ses preuves. Par exemple, Kirill Dmitriev, l’ex-banquier de Goldman Sachs diplômé de Harvard qui dirige le Fonds Russe d’Investissement Direct (qui fournit le financement de Sputnik V), a affirmé dans un éditorial publié par RT:

La Russie a bénéficié de la modification pour le COVID-19 d’une plateforme vaccinale existante à deux vecteurs développée en 2015 pour la fièvre Ebola, qui a traversé toutes les phases des essais cliniques et a été utilisée pour aider à vaincre l’épidémie d’Ebola en Afrique en 2017.

Mais sur le site de Sputnik V, on apprend:

Environ 2 000 personnes en Guinée ont reçu des injections de vaccin contre la fièvre Ebola en 2017-18 dans le cadre d’un essai clinique de phase 3.

Dmitriev suggère-t-il vraiment qu’un essai de phase III tenu en 2017-18 a aidé la Guinée à vaincre Ebola?

C’est une affirmation assez audacieuse, sachant que la Guinée a été déclarée exempte d’Ebola en juin 2016 après une épidémie deux ans plus tôt. Au moment où la bouillie magique Ebola de Gamaleya est arrivée en Guinée (dans le cadre d’un essai clinique), il n’y avait plus d’Ebola à combattre. En février de cette année, la Guinée a signalé son premier décès dû à Ebola depuis 2016.

Dmitriev ou RT peuvent-ils apporter des précisions à ce sujet? Envoyez vos questions au Russia Desk de RT, réputé pour son intrépidité et son objectivité.

Au fait: pourquoi Dmitriev (et le propre site web de Sputnik V) se vanterait-il d’avoir injecté 2.000 Africains dans le cadre d’un essai clinique organisé un an après que la Guinée ait été déclarée exempte d’Ebola? Eh bien, parce que c’est en fait le plus grand triomphe de Gamaleya – avant d’inventer Sputnik V en un temps record.

Alexander Gintsburg, largement reconnu pour avoir mis fin à l’effroyable épidémie d’Ebola de 2017 en Guinée.

Sputnik V est le premier vaccin « à vecteur viral » du Centre Gamaleya à recevoir une autorisation d’utilisation d’urgence en dehors de la Russie. M. Gintsburg – qui dirige le Centre Gamaleya depuis 1997 – n’a pas encore réussi à mettre sur le marché un vaccin entièrement approuvé, malgré de multiples tentatives.

En fait, le premier vaccin à vecteur adénovirus de Gintsburg, AdeVac-Flu, a donné lieu à un scandale de détournement de fonds de plusieurs millions de dollars.

« Les scientifiques [de Gamaleya] ont « copié-collé » [Sputnik V] de leurs recherches antérieures, que la communauté scientifique a rejetées. Dans leur mémoire génétique – une affaire criminelle, le scepticisme de l’OMS et zéro médicament introduit sur le marché ».

…peut-on lire dans l’accroche d’une enquête publiée par fontanka.ru en juillet 2020.

Avec un bilan aussi impressionnant, il n’est guère surprenant que le Centre Gamaleya se présente comme « la première institution de recherche au monde. » Le centre dispose également d’installations de premier ordre. Sérieusement, admirez ces installations à la pointe du progrès :

Beaucoup de Russes sont également très impressionnés par le fait que le plus grand supporter de Sputnik V (et l’un des premiers investisseurs du programme) est un sympathique banquier qui tente d’introduire en Russie un système de paiement basé sur le code QR, et qui développe également une monnaie numérique en partenariat avec JP Morgan.

Lorsque votre analyste géopolitique préféré de WordPress s’exclame « Sputnik V est sûr! « , la réponse appropriée est : comment pouvez-vous le savoir, et pourquoi le gouvernement russe ne veut-il pas le savoir ?

« …Mais le gouvernement russe ne tromperait jamais son propre peuple ! ».

En juin, l’émergence d’une « souche moscovite » hautement mortelle – jugée plus tard comme un « phénomène hypothétique » – a contraint les autorités à introduire la première obligation vaccinale de Russie dans la capitale. D’autres régions ont suivi.

Oui, les gens ont râlé – mais les « cas » de COVID ont immédiatement commencé à chuter! Les « décès » dus au COVID ont atteint un plateau! C’était un véritable miracle.

L’élection de la Douma a été un événement de super-contamination ou quoi?

Puis quelque chose de vraiment étrange s’est produit: les politiques coercitives du COVID, étonnamment efficaces (mais très impopulaires), ont soudainement cessé de fonctionner immédiatement après les élections de la Douma, fin septembre.

Quelle étrange coïncidence. De toute évidence, le parti au pouvoir, Russie Unie – qui venait de s’assurer un nouveau mandat de cinq ans au Parlement après une victoire électorale inattendue et décisive – a été contraint d’imposer des politiques COVID encore plus coercitives. Si les Russes n’aiment pas ça, ils pourront toujours exprimer leur mécontentement dans les urnes, en 2026.

La descente de la Russie vers la vaccination obligatoire est une étude de cas sur le mensonge à l’échelle industrielle et la duplicité du gouvernement. C’est une histoire très intéressante.

« …Mais… mais… Poutine ! »

En janvier, le président russe a prononcé un discours liminaire au Forum Economique Mondial – son premier discours devant cet estimable organisme international depuis 2009.

Commençant son discours par un « cher Klaus » très amical et intime, M. Poutine a rappelé comment il avait rencontré M. Schwab pour la première fois en 1992 et comment, depuis, il avait régulièrement assisté aux événements organisés par le visionnaire de la Quatrième Révolution Industrielle.

M. Poutine a profité de ce discours très important pour appeler à « élargir la portée des tests et des vaccinations » dans le monde entier, décrivant le COVID comme une menace existentielle qui nécessite une étroite coopération internationale. L’ensemble de l’économie mondiale devra être reconstruite à partir de zéro par les banques centrales, car le virus est tellement mortel et destructeur :

[La] question clé aujourd’hui est de savoir comment élaborer un programme d’actions afin non seulement de rétablir rapidement les économies mondiales et nationales touchées par la pandémie, mais aussi de s’assurer que cette reprise est durable à long terme, qu’elle s’appuie sur une structure de qualité et qu’elle aide à surmonter le poids des déséquilibres sociaux. De toute évidence, compte tenu des restrictions et de la politique macroéconomique susmentionnées, la croissance économique reposera en grande partie sur des incitations fiscales, les budgets des États, les banques centrales jouant un rôle clé.

C’est comme ça qu’on dit « Reconstruire en Mieux » [Build Back Better] en russe?

Nous sommes tous piégés dans le même panpoopticon contrôlé par les oligarques. Il est peut-être temps de l’accepter, au lieu de faire comme si certains geôliers étaient plus « cool » que d’autres?

Nous vivons une époque de dingues. Bonne chance à tous.

Riley Waggaman est votre humble correspondant à Moscou. Il a travaillé pour RT, Press TV, Russia Insider, blablabla. Dans sa jeunesse, il a assisté à une fête sur la pelouse de la Maison Blanche où il a demandé à Barack Obama si le dénonciateur emprisonné Bradley Manning (Chelsea était encore un garçon à l’époque)  » avait passé de bonnes Pâques « . Le bon temps, le bon temps. Vous pouvez vous abonner à son Substack ici, ou le suivre sur Twitter.


Texte original

Myth vs. reality in COVID Russia

It’s time to part ways with the conscience-soothing fairytales

Riley Waggaman

Sputnik V is safe!”; “Putin is just ‘playing along’ with the COVID narrative until the petrodollar collapses!”; “Russia is the last bastion of freedom!”

Alternative media has created an alternative reality about Russia.

The Kremlin has embraced all the same soul-raping “public health measures” currently terrorizing the Western world—and people are either in denial or making excuses.

Internet Russia (left) is slightly different from Actual Russia (right)

“There is no compulsory vaccination in Russia!”

All 85 federal subjects of the Russian Federation now have vaccine mandates, as well as rules requiring digital “health” certificates for entry to certain businesses, venues, and public institutions. Many regions are denying routine medical care to those without QR codes.

At the federal level, the Kremlin has voiced support for “any measures” that “encourage” Russians to get jabbed—while insisting vaccination remains completely voluntary.

A sample of regional flavors of “voluntary” vaccination in Russia:

  • In the Novgorod region, children whose parents have not been vaccinated are banned from afterschool clubs and other extracurricular activities.
  • Digital vaccine passports will be required to use public transport in Tatarstan. The new regulation applies to all residents over the age of 18 without a medical exemption.
  • In St. Petersburg, a negative PCR test cannot be used to obtain a QR code. This means theaters, museums and restaurants in Russia’s second-largest city are reserved exclusively for the vaccinated and those with proof of prior infection.
  • Muscovites over the age of 60 have been ordered to self-isolate until the end of February. Those who have been vaccinated or have proof of prior infection are exempt from the rule.

Probably you read somewhere that Vladimir Putin outlawed compulsory vaccination as part of his master plan to destroy the fractional reserve banking system and bring peace and harmony to the world. Someone lied to you. Sorry about that.

“…But Sputnik V is safe!”

Does the Kremlin have access to a time-bending wormhole? Because we keep reading boastful claims about the non-existent results of Sputnik V’s “long-term” (ha-ha) safety and efficacy trials—which are scheduled to end on December 31, 2022.

Like other COVID vaccines, Sputnik V has zoomed through clinical trials, with an “interim” report consisting of six months’ worth of data used as proof of its unassailable long-term safety and efficacy. It didn’t help that this already limited dataset was plagued by controversy (as well as an alarming lack of transparency).

Phase III vaccine trials typically require at least five years of careful observation. For example, the long-term safety study for J&J’s Ebola vaccine—which uses the same Ad26 viral vector platform as Sputnik V—began in 2016 and won’t end until 2023.

Sputnik V: zooming past all the unnecessary red tape

Alexander Redko, chairman of the St. Petersburg Professional Association of Medical Workers, noted in July that declaring Sputnik V “safe” without even waiting for ludicrous-speed clinical trials to end is about as scientific as reading tarot cards. Is he wrong? The Russian government clearly thinks so.

In December 2020, Russia’s health ministry announced it was prematurely ending enrollment for Sputnik V trials, arguing that it would be unethical to administer placebo shots when a proven, life-saving vaccine was already available to the public.

“Everything has now been proven, while the pandemic is ongoing,” Alexander Gintsburg, director of the Gamaleya Center—which developed Sputnik V—explained, just four months after Phase III trials had begun.

Science-deniers claim it’s irresponsible to coerce tens of millions of people to get injected with an untested drug, but what these conspiracy theorists don’t understand is that any long-term issues would have become apparent within four months.

Furthermore, Russia has a robust and transparent system in place for flagging side effects.

The Russian government does not have a VAERS-like database for reporting and monitoring suspected adverse reactions, and doctors who question the vaccine’s safety or efficacy are being threatened with exorbitant fines and prison time.

“The fact is that nothing is registered in Russia at all. Therefore, it is very difficult to understand how many serious complications there are. There are many cases, and we can say that they are related to the vaccine. There is a lot to say. Or you can stick your head in the sand and say that there is nothing at all,” Pavel Vorobyov, Chairman of the Moscow Scientific Society of Physicians, said in a recent interview, making him an anti-science hate speech criminal in the eyes of the Russian government.

Argentina’s health ministry is similarly guilty of High Crimes Against Sputnik V. In October, the South American state revealed that Russia’s flagship vaccine was the nation’s leader when it came to causing adverse reactions, beating Sinopharm and AstraZeneca by significant margins (the full report can be read here):

Why does Argentina hate science?

There are even thought crimes being carried out by Russia’s elected representatives. Duma Deputy Mikhail Delyagin argued in an August op-ed that the government’s own data suggested that mass compulsory vaccination had no clear neutralizing effect and was making things worse.

For months, the Russian government maintained it was basically impossible to be hospitalized with COVID if you were fully vaccinated. When it became obvious that this was a slight exaggeration, Gamaleya’s director claimed 80% of jabbed Russians falling ill with the virus had purchased fake certificates and were lying about their vaccination status.

Gintsburg’s tall tale inspired some colorful commentary in Russian media. As one outlet opined:

At first they said that it was enough to get vaccinated once every two years so as not to get sick at all, then once a year, then once every six months. Now it turns out that vaccination does not even really protect against getting into intensive care or death. And what is the solution? True, the Minister of Health, Mr. Murashko, still claims that there are no deaths among citizens who have received the vaccine. But people do not live on Mars, they, alas, face these deaths of the vaccinated in life…And then the PR naturally stops working.

It’s doubtful if the PR ever worked. Last month, Deputy Speaker of the State Duma Pyotr Tolstoy conceded that the government had completely failed to convince the public that Sputnik V was safe and effective.

“There are few answers to the questions why those who are vaccinated are ill, why those who are vaccinated die, why there are problems and complications after the vaccinations themselves,” the high-ranking lawmaker said.

The total lack of transparency has spurred the creation of informal databases and Telegram channels where adverse events can be tracked. Instead of stepping up efforts to address safety concerns, the Russian government has compared concerned citizens to terrorists.

The Kremlin and its credulous cheerleaders maintain that there’s no need to worry about long-term safety because Sputnik V is based on the Gamaleya Center’s proven, time-tested viral vector-based delivery platform. For example, Kirill Dmitriev, the Harvard-educated ex-Goldman Sachs banker who heads the Russian Direct Investment Fund (which provides financing for Sputnik V), claimed in an op-ed published by RT:

Russia has benefitted from modifying for COVID-19 an existing two-vector vaccine platform developed in 2015 for Ebola fever, which went through all phases of clinical trials and was used to help defeat the Ebola epidemic in Africa in 2017.

But on Sputnik V’s website, we learn:

About 2,000 people in Guinea received injections of Ebola vaccine in 2017-18 as part of Phase 3 clinical trial.

Is Dmitriev really suggesting that a Phase III trial held in 2017-18 helped Guinea defeat Ebola?

That’s quite a brave claim, considering Guinea was declared Ebola-free in June 2016 following an outbreak two years earlier. By the time Gamaleya’s magic Ebola slurry arrived in Guinea (as part of a clinical trial), there was no Ebola left to fight. In February of this year, Guinea reported its first Ebola death since 2016.

Can Dmitriev or RT offer some clarification here? Send your questions to RT’s famously fearless and objective Russia Desk.

By the way: why would Dmitriev (and Sputnik V’s own website) brag about injecting 2,000 Africans as part of a clinical trial held a year after Guinea was declared Ebola-free? Well, because that’s basically Gamaleya’s greatest triumph — before inventing Sputnik V in record-time.

Alexander Gintsburg, widely credited with ending Guinea’s horrific 2017 Ebola epidemic

Sputnik V is the Gamaleya Center’s first “viral vector-based” vaccine to receive emergency use authorization outside of Russia. Gintsburg—who has been the director of Gamaleya since 1997—has yet to bring a fully approved vaccine to market, despite multiple attempts.

In fact, Gintsburg’s first vector adenovirus vaccine, AdeVac-Flu, resulted in a multimillion-dollar embezzlement scandal.

“[Gamaleya’s] scientists have ‘copy-pasted’ [Sputnik V] from their previous, not accepted by the scientific community, research. In their genetic memory—a criminal case, WHO skepticism and zero drugs introduced into the market,”

…read the teaser of an investigation published by fontanka.ru in July 2020.

With such an impressive track record, it’s hardly surprising that the Gamaleya Center refers to itself as “the world’s leading research institution.” The Center also has world-leading facilities. Seriously, feast your eyes upon these cutting-edge facilities:

A lot of Russians are also very impressed by the fact that Sputnik V’s #1 fan (and one of the drug’s original investors) is a friendly banker who is trying to introduce a QR code-based payment system in Russia, and is also developing a digital currency in partnership with JP Morgan.

When your favorite WordPress geopolitical analyst exclaims “Sputnik V is safe!” the appropriate response is: how could you possibly know, and why does the Russian government not want to know?

“…But the Russian government would never deceive its own people!”

In June, the emergence of a highly deadly “Moscow strain”—later deemed a “hypothetical phenomenon” — forced authorities to introduce Russia’s first vaccine mandate in the capital. Other regions followed suit.

Yes, the people grumbled — but COVID “cases” immediately began to plummet! COVID “deaths” plateaued! It was a true miracle.

Duma election was a super-spreader event or something?

Then something really strange happened: the amazingly effective (but highly unpopular) coercive COVID policies suddenly stopped working immediately after Duma elections in late September.

What a weird coincidence. Obviously, the ruling United Russia party—which had just secured parliament for another five years after an unexpectedly decisive electoral victory—was forced to impose even more coercive COVID policies. If Russians don’t like it, they can express their dissatisfaction at the polls, in 2026.

Russia’s descent into compulsory vaccination is a case study in industrial-scale lying and government duplicity. It’s a very interesting story.

“…But…but…Putin!”

In January, Russia’s president presented a keynote address at the World Economic Forum—his first speech before the esteemed international body since 2009.

Beginning his address with a very friendly and intimate “dear Klaus,” Putin recalled how he first met Mr. Schwab in 1992 and since then had regularly attended events organized by the Fourth Industrial Revolution visionary.

Putin used this very important speech to call for “expanding the scale of testing and vaccinations” around the world, describing COVID as an existential threat that required close international cooperation. The entire global economy will need to be rebuilt from the ground up by central banks, because the virus is just so deadly and destructive:

[T]he key question today is how to build a program of actions in order to not only quickly restore the global and national economies affected by the pandemic, but to ensure that this recovery is sustainable in the long run, relies on a high-quality structure and helps overcome the burden of social imbalances. Clearly, with the above restrictions and macroeconomic policy in mind, economic growth will largely rely on fiscal incentives with state budgets and central banks playing the key role.

Is that how you say “Build Back Better” in Russian?

We’re all trapped in the same oligarch-controlled panpoopticon. Maybe it’s time to accept that, instead of pretending that some jailers are more “based” than others?

Crazy times. Good luck to all.

Riley Waggaman is your humble Moscow correspondent. He worked for RT, Press TV, Russia Insider, yadda yadda. In his youth, he attended a White House lawn party where he asked Barack Obama if imprisoned whistleblower Bradley Manning (Chelsea was still a boy back then) “had a good Easter.” Good times good times. You can subscribe to his Substack here, or follow him on twitter.

Démocrates – par Truthbird.

Un témoignage de « Truthbird » sur cette page.

Traduction

Je suis une gauchiste de plus à avoir été dégoûtée à l’extrême par le parti Démocrate.

Ma famille – des croyants purs et durs du culte covidien – m’a « annulée » parce que je suis tombée extrêmement malade après avoir reçu la deuxième dose de l’injection covidienne de Pfizer. (Voilà ce qui s’appelle accuser la victime!)

Plus de six mois plus tard, je suis toujours malade et j’ai des séquelles graves et durables, notamment neurologiques. J’ai probablement eu plusieurs accidents ou microaccidents vasculaires cérébraux dans les semaines qui ont suivi la deuxième injection. Je souffre d’importantes pertes de mémoire et d’autres symptômes neurologiques (difficultés de concentration / brouillard cérébral, acouphènes, etc.). J’ai également souffert d’une inflammation fulgurante dans tout le corps pendant des mois. (J’ai également souffert de toutes sortes d’autres symptômes extrêmes et atrocement douloureux que je ne détaillerai pas ici). Les microcaillots dus à la protéine de pointe et l’inflammation massive et durable ont pu, l’un ou l’autre ou les deux en combinaison, causer les dommages cérébraux que je subis quotidiennement maintenant.

N’acceptez aucune des injections Covid et ne vous laissez PAS non plus contraindre à les laisser administrer à vos enfants. Elles sont maléfiques, sataniques, diaboliques.

Ma famille se refuse à reconnaître que mes maladies et mes lésions ont été causées par les vaccins, car cela menacerait leur réalité. Ils font partie d’un culte de masse, comme la plupart des Américains, et en tant que tel, ils rejettent activement toute information qui contredit le récit dominant et omniprésent du gouvernement. La propagande officielle est leur catéchisme, qu’ils connaissent par cœur et qui, dans leur esprit, est infaillible et incontestable, malgré ses préceptes contradictoires, insensés et en perpétuel changement.

Ils sont incapables d’exercer leur capacité innée à penser de manière critique. Ils perçoivent toute personne qui remet en question leur vision du monde comme un danger, un subversif, une menace. Ils sont comme des fondamentalistes purs et durs qui ont complètement incorporé en eux tous les dogmes religieux qu’on leur a endoctrinés et qui ne peuvent tolérer quiconque ne partage pas leurs croyances.

Autre analogie pertinente, ils ont montré leur vrai visage de fascistes: brutaux, intolérants à l’extrême, vicieux, cruels, prêts à ignorer tous les préceptes moraux ou éthiques auxquels ils ont pu adhérer ou auxquels ils ont théoriquement cru. Le fait qu’ils soient juifs et que leurs propres parents aient été victimes du fascisme il y a seulement quelques générations ne les protège manifestement pas contre le risque de devenir la proie de la même énergie malade qui s’était emparée des nazis et autres fascistes.

Ils sont tous « très instruits », c’est-à-dire qu’ils sont tous titulaires d’un diplôme de premier cycle ou d’un diplôme supérieur délivré par des universités prestigieuses dans le domaine des sciences sociales, du droit ou des sciences exactes (microbiologie / informatique / génie électrique). Cependant, leur « intelligence » ne les empêche pas d’être tout aussi facilement hypnotisés, manipulés et incapables d’esprit critique que n’importe quel autre être humain sur cette planète. En fait, cela les amène à se croire intellectuellement supérieurs au reste de l’humanité, à ceux qui ont moins d’éducation (selon leur conception de l’éducation), et surtout à ceux qui ont des croyances religieuses profondes ou qui reconnaissent la réalité de royaumes spirituels supérieurs. Leur cœur et leur esprit sont hermétiquement fermés à toute possibilité de vivre des expériences qui pourraient éventuellement remettre en question leur système de croyance matérialiste.

Ce sont ces personnes qui occupent des postes de pouvoir dans notre société laïque contemporaine. Ce n’est pas une coïncidence selon moi qu’ils soient tous de fervents athées. Ils considèrent leur absence de croyance et de sentiment religieux comme un signe de leur supériorité. Leur incapacité à reconnaître une réalité supérieure, quelle que soit la façon dont on choisit de la décrire – Dieu, Esprit, Divinité, Réalité transcendante, Mystère – va de pair avec leur fanatisme et leur fascisme.

L’une des citations préférées de ma mère était « Rien n’est bon ou mauvais, mais la pensée le rend tel ». (Hamlet, Shakespeare.) Je n’étais pas du tout d’accord avec elle quand j’étais enfant, quand elle disait cela, bien que je ne sachasse pas formuler mes objections très clairement à l’époque. L’athéisme, le matérialisme, le relativisme éthique et moral – la triade impie du laïcisme moderne – est le fondement de leur réalité. Non seulement cette réalité est stérile, sèche et froide, mais elle est dangereuse. On peut tout justifier – torturer des chiots beagle sans défense, par exemple, sans raison, en toute impunité – si l’on vit dans cette vision du monde. De là, il n’y a qu’un pas à franchir pour tuer les êtres humains avec lesquels on n’est pas d’accord – sur n’importe quel sujet, y compris les obligations en matière de masques, les confinements, les obligations en matière de vaccins, tout ce qu’on voudra. Voilà ce à quoi nous sommes confrontés.


Texte original

I’m another leftie who has become disgusted in the extreme by the Democratic party.

My family – die-hard covidian cult true believers all – have « canceled » me because I became extremely sick after getting the 2nd dose of the Pfizer covid injection. (Talk about blaming the victim!)

Over six months later I’m still sick and I have serious, lasting injuries, especially neurological ones. I must have had several strokes or microstrokes during the weeks following the 2nd shot. I suffer significant memory loss and other neurological symptoms (difficulty concentrating / brain fog, tinnitus, etc.) I also had raging, whole-body inflammation for months. (I had all sorts of other extreme and excruciatingly painful symptoms as well which I won’t go into here.) Microclots due to the spike protein and the massive sustained inflammation could either or both in combination have caused the brain damage I experience on a daily basis now.

Do not get any of the covid injections, and do NOT let your kids be coerced into getting them, either. They are evil, satanic, diabolical.

My family can’t acknowledge my vax-induced sickness and injuries because to do so would threaten their reality. They are in a mass cult, as are most Americans, and as such, they actively reject any information which contradicts the over-arching, ever-present government narrative. The official propaganda is their catechism, which they know by heart, and in their minds is infallible and unquestionable, despite its ever-changing, nonsensical, contradictory precepts.

They’re incapable of exercising their innate capacity to think critically. They perceive any one who challenges their worldview to be dangerous, a subversive, a threat. They’re like hard-core fundamentalists who have fully incorporated into themselves all the religious dogma they’ve been indoctrinated with, and can not tolerate anyone who does not share their beliefs.

Another apt analogy is that they’ve shown their true colors as fascists: brutal, intolerant in the extreme, vicious, cruel, willing to ignore every moral or ethical precept they might once have espoused or theoretically believed in. The fact that they are Jews, and that their own relatives were victims of fascism only a couple of generations ago evidently does nothing to inoculate them against falling prey to the same sick energy that the Nazis and other fascists embodied.

They’re all « highly educated, » i.e. they all have both undergraduate and higher degrees from prestigious universities in the social sciences, or law, or the hard sciences (microbiology / computer science / electrical engineering.) However, their “braininess” does not prevent them from being just as easily hypnotised, hood-winked, and incapable of critical thinking as any other human being on this planet. In fact, it leads them to believe that they are intellectually superior to the rest of humanity, to those with less education (as they understand education), and especially to those who have deeply held religious beliefs or acknowledge the reality of higher spiritual realms. Their hearts and minds are locked tight against any possibility of having any experiences which might possibly challenge their materialistic belief system.

These are the kinds of people who are in positions of power throughout our contemporary secular society. It’s no coincidence to me that they’re all staunch atheists. They see their lack of religious belief and feeling as a sign of their superiority. Their inability to acknowledge any higher reality, no matter how one chooses to describe that – God, Spirit, Divinity, Transcendent Reality, Mystery – goes hand in hand with their fanaticism and fascism.

One of my mother’s favorite quotes was “Nothing is good or bad but thinking makes it so.” (Hamlet, Shakespeare.) I strongly disagreed with her when I was a kid, when she said that, though I couldn’t articulate my objections very effectively at the time. Atheism, materialism, ethical and moral relativism – the unholy triad of modern secularism – is the foundation of their reality. Not only is that reality sterile, brittle, and cold, it is dangerous. One can justify anything – torturing helpless beagle puppies, for example, for no reason, with impunity – if one lives within that world view. From there it’s but a small step to killing those human beings with whom you disagree – about anything, including mask mandates, lockdowns, vax mandates, anything at all. This is what we are up against.

Ne vous y trompez pas, l’Amérique est en train d’être définitivement dépecée, comme une vache dans un abattoir – par Jim Stone.

Au cas où vous penseriez que ça se passe mieux là-bas.

Source.

Traduction

Ne vous y trompez pas, l’Amérique est en train d’être définitivement dépecée, comme une vache dans un abattoir

On entend souvent : « Ils ne pourront pas remplacer tous ces professionnels par des gens du Tiers Monde ».

J’ai vu ce commentaire circuler, comme si c’était une vérité évidente qui allait nous sauver.

Cette réalité ne nous sauvera pas.

Les gens qui ont conçu l’injection n’ont absolument aucune intention de JAMAIS remplacer les 30.000 pilotes qui démissionnent, les 600.000 travailleurs médicaux qui démissionnent ou QUI QUE CE SOIT D’AUTRE, y compris les militaires qui démissionnent, parce que c’est la fin de l’Amérique, ils démantèlent le pays. Non, ces gens ne seront pas remplacés et ils ne travailleront plus jamais.

Pire encore, lorsque les personnes à l’origine du vaccin créeront la prochaine vague d’urgences, les pilotes qui ONT reçu le vaccin s’écraseront fréquemment, créant encore plus de chaos, et les travailleurs médicaux qui l’ont reçu auront des crises cardiaques et commettront des erreurs à répétition dans un système totalement conçu pour échouer. Les soldats injectés qui constitueront alors le bas de l’échelle intellectuelle, craqueront sous la pression plutôt que de penser rationnellement, comme les plus doués d’entre eux qui en avaient compris assez pour partir à temps – et ils sombreront encore plus bas que leur faible niveau d’intelligence actuel. La Chine va écraser l’Amérique. Tout ça est programmé.

L’injection est l’arme la plus efficace jamais utilisée. Rien dans l’histoire n’aura fait autant de dégâts. Il ne s’agit pas seulement de la mort et de la mutilation de ceux qui sont touchés, les dégâts sont bien pires qu’une montagne de morts et de mutilations parce que cela a touché la colonne vertébrale intellectuelle des États-Unis plus durement que n’importe quelle attaque contre le pays, juste en provoquant des débrayages massifs. Ceux qui haïssent l’Amérique, notamment Pelosi, Soros, Biden et bien d’autres – l' »élite » – sont absolument ravis de la destruction rampante que provoquent leurs décrets. Ils savaient que cela arriverait et, en tant qu’acte de haine contre l’Amérique, c’était volontaire de leur part.

Si on voulait détruire l’armée américaine, quel meilleur moyen y aurait-il que de provoquer un départ massif des 40 % les plus importants des forces armées, tandis que les autres reçoivent une injection qui tue et mutile beaucoup d’entre eux, tout en diminuant les autres? Aucune bataille, – aucune guerre complète n’aura endommagé l’armée américaine autant que cette injection et ce décret. L’armée a été anéantie A DESSEIN.

Quelle attaque contre N’IMPORTE QUEL pays a-t-elle été assez sévère pour éliminer 600.000 infirmières et médecins? L’injection et le décret ont accompli cela. C’est le chiffre final, avec 40.000 pertes dans le seul État de New York. Quel genre d’attaque aurait-il pu faire pire? Les gens feraient bien de se réveiller d’ouvrir les yeux. « Ils ne peuvent pas faire ça parce que » ne suffit pas quand le seul objectif est de provoquer l’effondrement de la nation, il ne peut y avoir meilleure stratégie. Les pilotes, les ingénieurs, les médecins de première ligne, les équipes d’intervention d’urgence, les transporteurs et tout ce qui est essentiel pour l’Amérique est en train d’être dé-plateformé en ce moment même, et tout ce pour quoi ces gens ont travaillé finira directement dans la déchiqueteuse, pour ne plus jamais revenir. Le moment de de tirer sur les salauds qui en sont la cause est tellement derrière nous qu’il est peut-être déjà trop tard, à quoi bon « reprendre le pays » quand toutes les personnes haut placées ont déjà été éliminées et ont probablement enterrées derrière un campement? C’est l’objectif, et si ce n’est pas le cas, alors expliquez donc pourquoi le sommet est éliminé en premier.


Texte original

Make no mistake, America is being permanently dismantled like a cow in a meat packing plant

Heard frequently: « They cannot replace all these professionals with third worlders »

I have seen this comment going around, as if it was a self evident truth that will save us.

This reality will not save us.

The people behind the jab have no intention whatsoever of EVER replacing 30,000 pilots that walk out, 600,000 medical workers that walk out or ANYONE ELSE including the military that walks out because this is the end of America, they are dismantling the country. No, these people will not be replaced and they are never going to work again.

Worse, when the people behind the jab create the next wave of emergencies, the pilots that DO get the jab will be crashing frequently creating even more chaos and the medical workers that got it are going to be stroking out and screwing up left and right in a system that has been totally set up to fail. Soldiers who were jabbed will be on the low end of the intellect to begin with, who will crack under pressure rather than think rationally like the talent that had the picture well enough to walk out – and they will be further diminished beyond their already previously lower intellect. China is going to pummel America into the ground. It is all by design.

The shot is the greatest weapon ever wielded. Nothing in history has done so much damage. It is not only the deaths and maimings of those jabbed, the damage is so much worse than a pile of deaths and maimings because it has hit the top intellectual backbone of the United States harder than any attack on the country ever has just by causing such massive walk outs. Those who hate America, including Pelosi, Soros, Biden and more – the « elite » are absolutely thrilled by the rampant destruction their mandates are causing. They knew it would happen and as an act of hatred against America, they did it on purpose.

If you wanted to destroy America’s military, what better way could there possibly be than to cause a mass walk out of the top 40 percent of the armed forces while the rest of them get a shot that kills and maims a lot of them while it diminishes the rest? No battle, – no entire war has damaged the American military as badly as this shot and the mandate. The military has been annihilated ON PURPOSE.

What attack on ANY country has been so serious it took out 600,000 nurses and doctors? The jab and the mandate did. That’s the final number, with 40,000 lost in New York state alone. How much worse could an attack have possibly been? People had better wake up and smell the coffee. « They can’t do that because » does not cut it when if their only objective is to cause the collapse of the nation, there could not possibly be a better play. America’s pilots, engineers, front line medical, emergency response, shipping and everything else critical is being de-platformed right now, and every last thing these people worked for is going straight to the shredder, never to be returned to. It is so far past the time to shoot the bastards causing it that it might be too late already, what good is it going to do to « take the country back » when all of the top people have already been wiped out and probably buried behind a camp? That’s the objective, if it was not, then explain why the top is getting taken down first.

Reiser.

Voici un scan (mal fait) d’une double planche de Jean-Marc Reiser, extraites du recueil « Vive les vacances » publié en 1982. La planche a probablement été publiée un peu plus tôt, ce qui nous fait donc quarante ans.

Outre le fait qu’il dessinait les femmes comme personne, Reiser était un type prodigieusement intelligent. Il a montré dans son oeuvre dessinée une lucidité sans équivalent, avant ou après lui. Il s’intéressait aussi à l’énergie solaire et beaucoup de ses idées étaient assez réalistes pour changer la face du monde, si on l’avait un peu mieux écouté – mais comme je l’ai déjà expliqué, ça ne sert à rien d’être trop compétent dans ce monde de médiocrité. On voudra bien vous écouter un peu, trouver ça intéressant ou amusant, et puis on fera comme d’habitude. Il y a des intérêts en jeu.

Reiser n’était pas le seul esprit brillant issu de cette époque. Je me souviens aussi de Romain Bouteille, qui nous a quittés cette année, de son courage et son intégrité intellectuelle qui faisaient tache dans une France un peu trop douillettement sûre de ses certitudes. Et de Coluche. Et de Gébé et de son An 1, il y a cinquante ans – « On arrête tout et on réfléchit », si ça vous rappelle quelque chose. Cinquante ans plus tard, à force de ne pas arrêter et de ne pas réfléchir, quelqu’un le fait à notre place. Quand les meilleurs intellectuels du pays sont ses clowns, il est temps de se poser des questions. Du côté de l’humour bourgeois, vous pouvez aussi aller voir Raymond Devos, qui parlait déjà très bien de la catastrophe.

Mes fidèles lecteurs savent que je ne suis ni un vieux soixante-huitard ni un anarchiste, et encore moins un révolutionnaire. Je me fous complètement des doctrines. La doctrine ne fait pas l’homme. Elle en fait même souvent un assassin. Je regarde l’Histoire, récente ou ancienne, pour voir qui s’en sort mieux en tant qu’homme. Reiser y a gagné sa place.

Lisez attentivement « La pétanque dans la poussière ». Il vous y explique de façon cinglante ce qu’une clique de criminels sans états d’âme tente aujourd’hui de vous vendre comme un Grand Reset. Tout y était déjà.

Il y a quarante ans.

La suite des événements – par Chris McIntosh.

Note : j’ai finalement traduit ce long rapport de Chris McIntosh. J’ai un peu traîné pour le faire – presque un an!

Ok, j’ai honte.

Je l’avais trouvé en janvier 2021 mais il date d’août 2020 donc de bien avant les élections présidentielles américaines de novembre 2020.

Son point de vue est celui d’un conseiller en investissement. J’ai aussi publié sur ce blog quelques articles de Catherine Austin-Fitts, également conseillère en investissement et anciennement membre du gouvernement américain. Parce que le boulot des conseillers en investissement est de saisir les tendances sociétales et de faire des prévisions sur leurs développement, il est très instructif de les écouter.

Les prévisions de Chris McIntosh étaient claires, précises et surtout justes : elles sont en train de se réaliser très précisément l’une après l’autre – en pire, pour certaines. Ce qui donne à mon avis une force supplémentaire à son analyse et un intérêt à la lire même plus d’un an plus tard. Vous pouvez aussi lire un autre article de Chris ici, que j’avais publié en janvier de cette année.

J’en profite pour le remercier vivement de m’avoir donné accès au document original et pour tout son travail, évidemment.

Bonne lecture.

Source.


La suite des événements

LE TEMPS PRESSE

Le capital économique, social et politique est en pleine mutation. La vitesse de cette transition a pu s’accélére grâce aux verrouillages et à la révolution culturelle néo-marxiste radicale woke [NdT. Le mot woke est un terme apparu durant les années 2010 aux États-Unis, pour décrire un état d’esprit militant et combatif en faveur de la protection des minorités et contre le racisme. Il dérive du verbe wake (« réveiller »), pour décrire un état d’éveil face à l’injustice – Wikipedia] qui se déroule actuellement.

Dans le présent rapport spécial, nous nous tournerons vers l’Histoire pour mieux comprendre où nous nous situons actuellement, quels dangers nous courons et quelles en seront les conséquences pour notre bien-être physique et, naturellement, pour notre capital.

Je mentionne ici de nombreux liens vers des articles et des vidéos et je vous encourage à faire de ce rapport un point de référence. N’hésitez pas à le lire en plusieurs fois si ça vous convient mieux, mais idéalement consultez toutes ces références, même si ça doit vous prendre quelques jours ou quelques semaines en fonction de votre temps disponible. Je pense que nous vivons un moment d’une telle importance qu’il est absolument essentiel d’en comprendre le plus d’éléments possible. Eu égard à ce fait, vous êtes libre de partager ce rapport avec tous vos proches. Avant de rejeter quoi que ce soit de ce rapport, je vous exhorte à respirer un bon coup et à simplement considérer les preuves présentées, puis à en évaluer les probabilités. Si je me trompe, il n’y aura aucun souci à se faire ni aucun tort subi. Mais si je n’ai même qu’à moitié raison, toutes les actions que vous pourriez entreprendre en conséquence pourraient favorablement changer le cours de votre vie, littéralement.

En avant…

Il existe actuellement deux types de personnes dans le monde.

  1. Ceux qui s’inquiètent de ce qui se passe, et
  2. Ceux qui n’ont pas lu ou ne comprennent pas l’Histoire.

J’ai remarqué que mes collègues de l’espace financier, les gestionnaires de fonds, les analystes et compagnie, sont restés silencieux sur les troubles qui agitent le monde occidental. Ils n’y ont prêté attention que dans la mesure où ils ont exprimé leur opinion sur ce que les banques centrales peuvent ou ne peuvent pas faire, ou pour discuter de l’impact qu’auront les émeutes et les pillages sur l’économie tout en préférant «jouer la sécurité» et s’abstenir de parler des tendances sous-jacentes.

Ces tendances sont malheureusement de plus en plus taboues. On en discute à ses risques et périls. On risque d’être déplateformé, humilié et vilipendé. C’est la nouvelle religion du «woke». Elle est de nature marxiste et arrive plus vite qu’on l’imagine.

Un exemple anecdotique. Un de mes collègues, que j’apprécie beaucoup et qui n’a à coeur que mon intérêt, l’a résumé. « Chris, t’aventurer là-dedans ne mérite pas de sacrifier ta carrière, ni l’entreprise que tu as créée, cantonne-toi juste au côté financier, ne prends pas le risque de te lancer dans ce genre de trucs.« 

Et ça m’a fait réfléchir. À aucun autre moment de ma carrière n’ai-je entendu quelqu’un suggérer que dans le cadre d’une analyse de l’environnement macroéconomique mondial, il serait sage de négliger et d’ignorer ce qui se passe ici et maintenant. L’investissement macroéconomique a toujours compté un puissant aspect politique. Parfois, il est plutôt bénin et d’autres fois, il est la SEULE chose qui compte. Il semble totalement absurde en ce moment, où c’est tellement important, de fermer les yeux et de faire comme si ce n’était pas en train de se produire… et pourtant c’est exactement ce que fait toute la communauté financière… et bien d’autres. Je sais pourquoi… au fond, c’est ce que nous faisons tous.

Le silence qui règne ne se limite pas au secteur de la gestion d’actifs et des services financiers. Le monde universitaire et le monde de l’entreprise sont tous réduits au silence par une autocensure endémique. C’est le reflet fidèle de la situation actuelle de la société occidentale dans son ensemble. Trop peur de parler de crainte de perdre nos emplois, de voir nos carrières détruites, nos entreprises et nos personnes interdites sur les plateformes de médias sociaux, mises à l’index du monde des affaires et de voir nos vies ruinées simplement pour avoir déclaré des choses qui, il y a dix ans, auraient été jugées évidentes, et n’auraient suscité aucun intérêt, et bien qu’elles soient manifestement toujours vraies, c’est la vérité qui n’a plus d’importance car le troupeau furieux ne veut pas la vérité mais seulement le dogme du woke.

Je traiterai dans le présent rapport de cette guerre culturelle, de son probable développement et de ses ramifications économiques et sociales, puis nous examinerons les endroits du monde encore éclairés afin de nous permettre de nous positionner en conséquence. Mais le temps presse et les décisions prises aujourd’hui seront, je crois, parmi les plus importantes de notre vie.

La civilisation occidentale est engagée dans une guerre culturelle. Les enjeux sont extraordinairement élevés et si ceux qui prônent les valeurs de la démocratie libérale continuent de céder du terrain aux récits postmodernistes et radicaux de gauche, alors les libertés fondamentales, déjà dangereusement érodées, disparaîtront – et rapidement. Le tissu social de la société se déchire et les ramifications sont profondes.

En tant que gestionnaire d’actifs axé sur la macro et professionnel de l’investissement qui, certes, se fout complètement de ce que les autres pensent, l’idée que nous, chez Insider, ou dans notre société de gestion d’actifs Glenorchy Capital, devrions fermer les yeux sur l’éléphant dans la pièce – tout simplement parce que c’est source de litige – serait à la fois une abdication absolue de nos devoirs envers vous, nos clients, et serait moralement et éthiquement inacceptable. Je refuse de le faire.

Maintenant, ceci étant dit, permettez-moi de vous poser quelques questions.

  • Lorsque les Bolchéviques ont pris le pouvoir en 1917, était-ce un événement économique qui méritait d’être compris?
  • Lorsque le «Grand bond en avant» et la révolution culturelle qui a suivi ont commencé en 1966, était-ce un important événement économique mondial qui méritait d’être compris?
  • Cela aurait-il valu la peine d’identifier à l’avance le danger des Khmers Rouges de Pol Pot qui ont mené l’un des pires mouvements folie génocidaire dans leur détermination à l’édification sociale d’une société sans classes?
  • La Bulgarie, la Roumanie, la Yougoslavie, le Mozambique et tant d’autres… aurait-il été intéressant de voir les risques venir?

Bon Dieu, quelle question évidente, Chris. Oui, je sais!

LES CYCLES HISTORIQUES – SOUVENT MAL IDENTIFIÉS

Pourquoi les gens n’ont-ils pas vu venir la Première ou la Deuxième Guerre Mondiale?

Pourquoi tant de millions de gens n’ont-ils pas vu venir les Bolchéviques, la Révolution Culturelle de Mao ou la campagne meurtrière de Pol Pot?

Les réponses sont en partie dues au fait que les humains sont affligés :

  • d’un manque de connaissance de l’Histoire
  • de l’idée que nous savons des choses que nos ancêtres ignoraient. Par exemple, certains diront… «Oh si j’avais été allemand en 1940, j’aurais vu Hitler arriver et je me serais tiré.» Ah bon? Non, on dit ça parce qu’on connaît aujourd’hui l’issue et le vainqueur.
  • de l’adoption d’idéaux mal compris par ceux qui les adoptent. Tout comme un jeune adolescent peut être mené à prendre de la drogue lors d’une fête où les dangers de la drogue ne sont pas encore apparents, les idéaux marxistes sont également présentés en tant qu’idée utopique. Ils ne sont pas compris ou vus pour ce qu’ils sont réellement – meurtriers. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard et que la main de fer du contrôle les étrangle.

Nous imaginons que cela n’arrivera plus dans le futur, ni de notre vivant. Ce qui se produit régulièrement (comme les saisons) est assez facile à comprendre. Les cycles économiques sont faciles à comprendre. Tous les adultes en ont traversé donc ils sont indentifiables. Le cycles du crédit – qui durent environ 30 ans – sont plus difficiles à comprendre, car leur fréquence est bien moindre. Par conséquent, le supercycle de la dette à long terme surprend toujours les gens, car personne en vie à l’époque ne s’en souvient.

Pensée marxiste

On trouve dans l’idéologie marxiste un thème qui revient de façon récurrente. Les marxistes croient que le monde n’est pas constitué d’employeurs et d’employés, pas d’une personne faisant volontairement du commerce avec une autre, ou d’un collectif (comme une entreprise) faisant du commerce avec un autre, mais d’un oppresseur et d’un opprimé. Il n’y a pas de relation gagnant-gagnant, seulement une oppression avec un résultat binaire en fonction de quel côté de la transaction chaque partie se trouve. Le marxisme fait exactement le contraire de ce sur quoi les démocraties occidentales ont été construites. Il rend le collectif plus important que l’individu.

Ça peut sembler anodin. Ça ne l’est pas.

Lorsque l’individu est priorisé, l’individu a la capacité de former des groupes et d’entrer et de quitter n’importe quel groupe sans perdre ses droits personnels. Lorsque le groupe est la forme supérieure, alors on peut infliger les choses les plus inimaginables à l’individu… au nom du groupe. Toujours au nom du groupe.

C’est une manière nihiliste de voir l’Humanité, à l’origine de beaucoup des pires atrocités et entreprises génocidaires jamais commises.

C’est malheureusement ce qui arrive ici aujourd’hui. De cela, j’ai mis en garde depuis plusieurs années, mais pour être honnête, je pensais que nous aurions beaucoup plus de temps devant nous, et j’avais nourri l’espoir que nous entrerions simplement dans une sorte de lente agonie, où le socialisme finirait par succomber d’un krach obligataire et d’une évaporation de toutes les politiques sociales existantes. Douloureux oui, mais nécessaire. Mais pas quelque chose qui finirait dans le chaos, la tyrannie et le meurtre. Ce que nous voyons maintenant devenir réalité dépasse mes pires craintes.

Les fanatiques sectaires sont parmi nous depuis un certain temps… grandissant en puissance, en véhémence, en intolérance et en insistance. Ils ont pris de nombreuses initiatives sous leur aile. Il s’agit notamment du changement climatique, de l’éducation, du NHS, des droits des homosexuels, des droits des trans, de l’Union Européenne, des frontières ouvertes, du multiculturalisme, du mouvement ESG et maintenant des mouvements ANTIFA et Black Lives Matter.

Plus récemment, le coronavirus et les verrouillages sont devenus sacro-saints. Du moins jusqu’à ce que les émeutes contre le «racisme systémique» deviennent plus importantes. L’hypocrisie est époustouflante et éhontée. Vous aurez noté dans tout ce qui précède que le groupe est proclamé comme plus important que l’individu.

Prenez 12 minutes pour écouter la description la plus éloquente que j’ai trouvée de ce à quoi nous sommes confrontés. Professeur Jordan Peterson.

BLM

Le mouvement Black Lives Matter ne concerne PAS la vie des Noirs. Black Lives Matter est un mouvement révolutionnaire marxiste visant à transformer les États-Unis en une dystopie communiste.

BLM déclare vouloir abolir le noyau familial, l’hétéronormativité, la police, les prisons et le capitalisme lui-même. Les dirigeants du BLM ont menacé de «brûler le système» si leurs demandes ne sont pas satisfaites. Ils entraînent également ouvertement des milices. BLM et les groupes qui lui sont associés demandent un moratoire sur le loyer, les hypothèques et les services publics, et des réparations pour une longue liste de griefs.

Maintenant, avant de considérer que ces guerriers de la justice sociale ne sont qu’un groupe minoritaire aux idées loufoques et sans pouvoir réel, considérez que le Pew Research Center a révélé que plus des deux tiers des Américains soutiennent le mouvement BLM.

Les fondateurs de BLM admettent ouvertement être des idéologues marxistes. Leurs mentors avoués comprennent d’anciens membres du Weather Underground, un groupe terroriste radical de «gauche» qui cherchait à amener une révolution communiste aux États-Unis dans les années 1960 et 1970. Le BLM est ouvertement ami et partisan du dictateur vénézuélien Nicolas Maduro, dont les politiques socialistes ont entraîné une destruction presque totale des libertés civiles et un effondrement économique absolu et total et une pauvreté écrasante pour ses citoyens. Ceux qui ont compris ce qui allait arriver ont fui depuis longtemps, d’autres qui n’imaginaient pas l’étendue de l’enfer à venir, se sont accrochés pour se voir ensuite privés de la possibilité de partir. Après tout, impossible de fuir si on a bloqué les frontières et volé votre patrimoine tout en détruisant votre capacité à gagner votre vie. Cela se fait toujours au nom de la cause/du mouvement… toujours. Rappelez-vous: l’identité de groupe au-dessus de l’identité individuelle.

LA CAMPAGNE DE COLLECTE DE FONDS POLITIQUE LA PLUS RÉUSSIE DE L’HISTOIRE RÉCENTE?

Black Lives Matter a maintenant recueilli plus de 100 millions de dollars en dons, apparemment pour «lutter contre le racisme».

Ceci est le site Web pour les dons BLM: veuillez noter que les dons sont traités par «ActBlue.com». Voici le site Web d’ActBlue.com. Si vous faites défiler vers le bas, vous arriverez aux deux déclarations suivantes:

  • Propulser les candidats démocrates, les comités, les partis, les organisations et les c4 à travers le pays.
  • ActBlue est un outil inestimable non seulement pour le DCCC (c’est-à-dire le Comité de Campagne du Congrès Démocrate), mais pour l’ensemble du parti.

BLM est, de fait, une branche de collecte de fonds pour les Démocrates.

Vous comprendrez maintenant pourquoi les politiciens démocrates sont en faveur à la fois des confinements et des manifestations violentes. À première vue, cela semblerait être une incohérence logique jusqu’à ce qu’on comprenne les flux de capitaux.

Alors, que veut BLM?

Afin de comprendre leurs buts, regardons ce qu’ils déclarent eux-mêmes comme objectifs.

Voici 10 exigences, directement de la chef de BLM, Chanelle Helm. Je vous préviens, ils sont à la fois mal exprimés et mal pensés.

  • Les Blancs, si vous n’avez pas de descendants, léguez votre propriété à une famille noire ou brune. De préférence une qui vit dans la pauvreté générationnelle
  • Les Blancs, si vous héritez d’une propriété que vous avez l’intention de vendre après acceptation, donnez-la à une famille noire ou brune. Vous êtes obligé de gagner cet argent d’une autre manière blanche privilégiée.
  • Si vous êtes un promoteur ou un propriétaire immobilier de logements multifamiliaux, construisez un complexe durable dans un quartier noir ou brun et laissez les Noirs et les Bruns y vivre gratuitement.
  • Les Blancs, si vous pouvez vous permettre de réduire vos effectifs, abandonnez la maison dans laquelle vous vous trouvez à une famille noire ou brune.
  • Les Blancs, si l’une des personnes à qui vous avez l’intention de laisser votre propriété est un connard raciste, changez votre testament et léguez votre propriété à une famille noire ou brune.
  • Les Blancs, re-budgétisez votre budget mensuel afin de faire un don aux fonds noirs pour l’achat de terres.
  • Les Blancs, en particulier les femmes blanches (parce que c’est vot’ spécialité – Jenny la Curieuse et Kathy la Mèle-tout), faites virer un raciste. Vous savez ce qu’ils racontent, putain. Vous êtes complice si vous les ignorez. Faites virer votre patron parce qu’il est aussi raciste.
  • Tout ça devrait être facile, mais tous ces trouillards du Klan, ces Nazis et ces autres blancs à petit pénis retourneront au travail. Faites-les virer. Appelez la police, même s’ils ont que l’air suspect.
  • Si une personne blanche à votre travail ou lorsque vous entrez dans des espaces et que vous entendez une personne blanche louant les actions d’hier, prenez d’abord une photo. Obtenez leur nom et plus d’informations. Découvrez où ils travaillent, bordel – faites-les virer. Mais pour sûr vous les abordez et si au besoin, vous avez des mains – vous vous en servez.
  • Les Blancs vont s’engager à combattre la suprématie blanche où et comme ils peuvent (ça ne veut pas dire se mettre à tricoter, à moins que qu’ils fassent des écharpes pour les enfants noirs et bruns dans le besoin) et à financer des personnes noires et brunes dans leur travail.

Vous remarquerez que, aussi absurdes que soient ces demandes, un nombre effroyable d’entre elles ont déjà été mises en œuvre ou sont en cours de mise en œuvre. En outre, ce type de pensée fait son chemin dans le système éducatif occidental depuis maintenant des décennies. Nous ne devrions pas être surpris de le voir s’étaler en première page.

LA CHUTE DE L’ENSEIGNEMENT

La civilisation occidentale était fondée sur la science. La capacité de tenir une vue ou une thèse et de la tester afin de valider ou d’invalider la thèse.

Le monde démocratique occidental est attaqué par l’extrême gauche et la chose importante à comprendre est que les faits n’ont pas d’importance pour une idéologie.

C’est l’une des raisons pour lesquelles nous voyons des appels à annuler le financement des STEM. STEM étant la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques [science, technology, engineering and mathematics]. Pourquoi? Tout ce qui va à l’encontre de leurs croyances est maudit et attaqué. Quand on tance un enfant irascible, l’enfant ne veut pas – et n’est pas prêt à – découvrir la vérité quelle qu’elle soit.

Ils ne veulent que ce qu’ils veulent.

C’est ainsi que la civilisation occidentale était si puissante, car elle permettait un système par lequel, malgré les préjugés ou les croyances, les idées pouvaient être testées et validées… ou invalidées. Cela a conduit à la plus grande et la plus spectaculaire création de richesse de l’Histoire.

Cette méthode… le processus objectif, fondé sur des preuves et des éléments concrets, entre en conflit avec cette nouvelle religion… et selon ses fidèles, elle doit être abolie en tant que telle.

Lui laisser son rôle de pilier de la raison et de l’autorité reviendrait à laisser cet enfant irascible hurler et à refuser de céder à ses exigences hystériques. Naturellement, cela provoquera un accès de rage. Le problème est le suivant: ce sont des enfants irascibles qui n’ont jamais été autorisés à prendre leurs responsabilités et à grandir. Ils ont été choyés et «protégés» de tout ce qui pourrait les blesser.

Grimper dans les arbres? Non – trop dangereux.

Des gagnants et des perdants dans le sport? Non, non, pas acceptable. Tout le monde reçoit un trophée.

Vous dites quelque chose avec lequel ils ne sont pas d’accord? Non, ça non plus. Vous êtes un monstre.

Ils n’ont pas ce que quelqu’un d’autre a? C’est la faute au sexisme, au racisme ou à un autre «isme». La responsabilité personnelle n’existe pas dans ce pays.

Le problème est que ces enfants occupent désormais des postes de pouvoir. Ce sont des adultes. Pas des personnes matures, n’est-ce-pas… juste des enfants irascibles, indignes, arrogants, nihilistes, vengeurs, dans un corps adulte, et malheureusement pour nous, maintenant en position de pouvoir. C’est un cocktail empoisonné et nous entrons maintenant dans une tempête qui ne se dissipera pas toute seule.

Cela a mis du temps à se mettre en place, l’alerte a été sonnée par de nombreux intellectuels dont moi-même sur le blog gratuit.

Si vous ne l’avez pas encore vu, je vous recommande vivement le documentaire sur Bret Weinstein et l’Université Evergreen. Bret est un biologiste et théoricien de l’évolution qui a été attaqué verbalement et physiquement par la gauche radicale en refusant «d’obéir» aux demandes des étudiants pour la «journée pour les gens de couleur seulement» à l’Université.

Voici Bret qui nous avertit tous, après que l’université Evergreen ait succombé à la nouvelle religion du woke. Il nous prévenait que les problèmes à Evergreen en 2017 ne resteraient PAS cantonnés au campus. Il avait bien sûr raison.

«Il ne s’agit pas de liberté d’expression, et ça ne concerne que de manière indirecte les campus universitaires. Il s’agit d’une rupture dans la logique de base de la civilisation, et elle gagne du terrain. Les campus universitaires peuvent constituer une première ligne de front importante, mais bien sûr, le problème finira par se présenter dans les tribunaux. Il a déjà trouvé sa place dans le secteur de la technologie. Il fera son chemin vers le plus haut niveau du gouvernement si nous ne faisons pas attention, et il met en fait en péril la capacité de la civilisation de continuer à fonctionner. « 
Bret Weinstein, dans la troisième partie du documentaire de Mike Nayna sur Evergreen.


Aux yeux des marxistes, tout ce qui peut être considéré comme un produit ou un fondement de la civilisation occidentale doit être détruit. Rien ne sera épargné, s’ils réussissent.

C’est là que la «culture de l’annulation» [NdT. traduction approximative de « cancel culture »] entre en jeu. Quand on ne parvient pas à gagner la discussion avec des arguments logiques et des preuves, la seule flèche qui reste dans le carquois c’est de crier plus fort que l’opposant et lorsque ça échoue, il reste la violence physique, un peu comme pour l’enfant irascible qui jette ses jouets ou qui casse des objets.

Pour montrer jusqu’où ils vont, en restant dans le milieu universitaire, les mathématiques ont été jugées racistes.

Vous pouvez rire, mais le fait est que c’est vraiment enseigné dans les universités du monde occidental, et aux États-Unis et au Canada en particulier. Il y a maintenant trop d’exemples, je vais donc vous en donner un seul (vous pouvez faire vos propres recherches si vous le souhaitez).

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La science a été remplacée par la pseudo-science. Lorsque les faits et les preuves ne soutiennent pas leur point de vue, ils les falsifient. Et pour ne pas se fatiguer à les falsifier, ils étiquettent simplement ces outils comme racistes, sexistes ou ce genre de connerie tirée par les cheveux.

Le mouvement #DefundSTEM est l’attaque la plus récente et la plus agressive à cet égard. Si vous regardez qui réussit dans les STEM, ce sont majoritairement des Asiatiques. C’est pourquoi nous voyons la débâcle de Harvard contre l’Asie et c’est pourquoi les appels à la lutte contre le racisme ne s’étendent généralement pas aux Asiatiques.

Les Asiatiques, voyez-vous, ne se posent en victimes.

Une fois détruites la raison et la logique, il ne reste plus qu’une idéologie et on ne peut pas plus argumenter avec une idéologie qu’avec un chien. C’est ce qu’ils recherchent.

Il y a quelques semaines, j’ai fortement suggéré de lire un certain nombre de livres de notre liste de lecture recommandée. L’un d’eux est 1984 par George Orwell.

Cette citation particulière du livre est révélatrice.

La liberté est la liberté de dire que deux plus deux font quatre. Si cela est accordé, tout le reste suit.

Comme l’a fait remarquer l’un de vos collègues de Insider et gestionnaire de fonds spéculatifs Lyall Tailor:

«J’attendais le jour où les constructeurs sociaux, qui croient que la vérité objective est une valeur uniquement occidentale, essaieraient d’argumenter que 2 + 2 = 4 est culturel. C’est arrivé.

Si on a deux pommes et qu’on en trouve deux autres, seul un suprémaciste blanc croirait qu’on en a maintenant quatre.

Il est symptomatique du paradigme idéologique bien accepté parmi les universités des «sciences» sociales que la réalité est socialement construite et reflète la culture dominante.

Cette idéologie n’est ni marginale ni sans conséquence. C’est le fondement d’une grande partie de la «formation à la diversité» sur le «racisme systémique» que nous voyons actuellement déployée dans de nombreuses entreprises et institutions. Ils soutiennent que l’individualisme, l’objectivité, etc. sont des valeurs racistes et suprémacistes blanches. »

Bien dit, Lyall.

Ce à quoi nous assistons est le produit de ce que les Universités enseignent depuis des décennies. Que le racisme et le sexisme sont répandus dans tous les domaines de la société, et que la société elle-même est une construction patriarcale masculine blanche oppressive qui asservit les minorités.

C’est une ineptie pseudo-intellectuelle, mais – et c’est le plus important – on ne peut pas argumenter sur ce point.

Les preuves et les faits eux-mêmes ne sont pas autorisés à être présentés parce qu’ils sont, comme les mathématiques, le produit de cette oppression. Ils sont considérés comme des outils utilisés par la classe oppressive pour continuer leur oppression, et en tant que tels, ils doivent être détruits… et non, il ne sert à rien d’essayer de se demander comment diable ils vont construire un pont sans utiliser les mathématiques pour calculer la charge ou tout autre mesure absolument cruciale. C’est futile. Les sentiments priment sur les faits.

Folie? Bien sûr et pas sans rappeler la doctrine à laquelle la Chine maoïste s’est livrée, ou celle du Cambodge de Pol Pot.

Ce qui m’amène à…

L’HUMILIATION – LA CULTURE DE L’ANNULATION

Le professeur, spécialiste du comportement évolutif et auteur Gad Saad a récemment déclaré ce qui suit, qui résume assez bien ma pensée.

«Il semble intenable que dans une société libre, les seules personnes qui peuvent désormais véritablement exprimer leur liberté d’expression soient celles qui seront à jamais au chômage. Si vous êtes actuellement employé par une entité, vous ne pouvez plus exprimer le plus d’opinions BANALES qui soient contraires au récit attendu, car votre employeur peut vous licencier pour vos opinions erronées. Si vous êtes au chômage, mais que vous prévoyez être employé à l’avenir, vous feriez mieux de ne rien dire que certains futurs employeurs pourraient trouver répréhensible. Bien sûr, via l’archéologie du scandale, tout ce que vous auriez pu dire dans le passé peut être déterré et utilisé contre vous. Si vous êtes indépendant, vous ne pouvez pas exprimer d’opinions car si cela va à l’encontre de l’orthodoxie du PC [politiquement correct], vous pourriez être annulé via un boycott de masse.

Par conséquent, il est LITTÉRALEMENT un fait que nous créons un environnement où tout le monde (même les plus courageux d’entre nous) est abattu en silence. Je suis vraiment fatigué. Je perds espoir et cela en dit long car peu de gens ont mon amour tenace pour la liberté et mon optimisme inébranlable.« 

C’est bien sûr une méthode éprouvée des marxistes à travers l’histoire. Si nous regardons la révolution culturelle de la Chine.

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Ou les bolcheviks et les goulags ultérieurs.

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Ou n’importe lequel de la myriade d’autres enfers marxistes, le chemin est le même.

À l’heure actuelle, la culture d’annulation se produit plus rapidement que ce que nous pouvons en suivre. Les étudiants en histoire russe trouveront familier qu’aujourd’hui des accusateurs commencent à apparaître aux côtés des accusés et qu’une pression est exercée sur les accusés pour qu’ils dénoncent les autres. L’histoire se répète.

Le journaliste Mat Taibbi le décrit:

Il est libérateur de le dire après des années à tourner autour du pot, mais la gauche américaine a perdu la raison. C’est devenu une foule lâche de drogués des médias sociaux de la classe supérieure, des Robespierre sur Twitter qui passent de discipline en discipline, incendiant les réputations et les emplois avec une désinvolture à couper le souffle. Les dirigeants de ce nouveau mouvement remplacent les croyances libérales traditionnelles sur la tolérance, la recherche libre et même l’harmonie raciale par des idées si toxiques et si peu attrayantes qu’ils évitent le débat, passant directement à l’humiliation, aux menaces et à l’intimidation. Ils comptent sur la tendance à la culpabilité et à l’auto-flagellation des progressistes américains traditionnels, qui ne se défendront pas et iront volontairement au sacrifice. Ils ont escroqué organisation après organisation pour habiliter des panels à traquer le crime de pensée, et il est maintenant établi que tout peut constituer une infraction, d’un professeur de l’UCLA placé sous enquête pour avoir lu à haute voix la «Lettre d’une prison de Birmingham» de Martin Luther King à un scientifique des données licencié * d’une entreprise de recherche pour avoir retweeté une étude universitaire suggérant que les manifestations non violentes pourraient être plus efficaces politiquement que les violentes!


Vous remarquerez que la terminologie utilisée, telle que « privilège blanc », est extrêmement liée à cette question. Le privilège est un péché. Qui décide de l’existence d’un privilège? La foule, bien sûr. Et les péchés, vous le remarquerez, doivent être repentis. Ainsi, le passage de la diabolisation d’un groupe ethnique à sa dénonciation est rapide, mais l’étape suivante est tout aussi rapide – et c’est ce qui va arriver – et l’histoire indique que cette étape implique une purge.

Le célèbre professeur Steven Pinker, de Harvard, a récemment vu la foule s’abattre sur lui et tenter d’obliger Harvard à le licencier. Son crime? Avoir révélé la preuve que les flics ne tirent pas sur les Noirs de manière disproportionnée. La foule, comme cet enfant irascible, ne peut pas argumenter sur les faits parce qu’ils ne sont pas de son côté, alors elle hurle et se déchaîne. Ils prennent l’homme, pas la balle.

Même lorsque cela est expliqué en utilisant une raison et une logique simples, il est difficile de changer l’esprit endoctriné, comme le montre cette interview entre Dave Rubin et Larry Elder.

Et nous sommes déjà passés du stade où la foule attaque sur la base de quelque chose de dit, de quelque geste ou… et c’est maintenant de plus en plus la tactique… quand rien n’est dit.

Le silence de la part de la classe ciblée n’est pas toléré.

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Il y a maintenant plus de cas d’autocensure que je ne peux en énumérer (et je dois bien finir à un moment donné de mettre ces pensées par écrit pour vous). Nous le savons. Nous faisons tous beaucoup plus attention à qui nous parlons et à ce que nous disons. La liberté se perd. Et nous sommes passés si rapidement à l’étape suivante, qui va au-delà de l’autocensure. Celle où on attend des gens qu’ils dénoncent les autres. Ils sont poussés à le faire.

Et vous savez ce qui se passe ?

Quand les gens sont appelés à passer à l’acte, ils finiront (même s’ils ne le pensent pas) par professer et par s’engager pour la cause, cédant à la pression d’une foule intolérante et violente. Cela prend de l’ampleur, chaque individu ayant trop peur de s’exprimer contre le cauchemar cancéreux d’intolérance qui s’étend. Ils savent quelles en seront les répercussions. En fait, ils regardent autour d’eux tranquillement, en espérant que quelqu’un de plus fort se lèvera et arrêtera cette folie. Mais personne ne le fait… et donc ils commencent à justifier leur action dans leur propre esprit. C’est la seule façon de vivre avec la culpabilité. Une vraie culpabilité, pas une ridicule « culpabilité de classe » d’être blanc, asiatique, intelligent ou issue du fait que des Blancs que vous n’avez jamais connus ont eu des esclaves noirs.

C’est ainsi que les régimes totalitaires prennent le pouvoir. Ouvrez les yeux. Nous sommes en plein dedans en ce moment.

Croyez-moi quand je dis ceci. Ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent… tout ce qu’ils veulent… ou tant qu’ils ne seront pas arrêtés, et j’ai bien peur que cela ne se produise que par la force brutale et écrasante.

Ce qui signifie un bain de sang.

Toute dissidence intellectuelle est combattue par la censure, la persécution via ce qui est maintenant une révolution marxiste sponsorisée par les entreprises. L’histoire indique que la prochaine étape inévitable est bien plus grave.

Le Dr Jordan Peterson (une fois de plus) explique le raisonnement qui permet de passer de la situation actuelle… à l’étape suivante, celle de la violence la plus horrible.

«Quand la victimisation mène au génocide»

Et juste au cas où vous pensez que je dramatise…. La violence générale a bien sûr entraîné des décès, mais ce dont je parle ici, c’est d’une idéologie qui est prête à tuer pour sa cause. Le 5 juillet, une jeune mère de 24 ans (Jessica Whitaker) a été abattue après avoir déclaré aux manifestants du mouvement BLM que « toutes les vies comptent ». Elle n’a jamais dit que les vies des Noirs n’avaient pas d’importance, ni que les vies des Russes ou des Polonais n’avaient pas d’importance, ce qui, bien sûr, devrait être parfaitement raisonnable dans un monde rationnel. Elle a dit que « toutes » les vies comptent, et pour cela elle a été assassinée. Ce ne sera pas la première, ni la dernière.

Voici Illar Omar, membre démocrate du Congrès américain, qui appelle au « démantèlement » de l’économie et des systèmes politiques américains.

En d’autres termes, plus de démocratie, et plus de capitalisme.

Et ainsi de suite, jusqu’au génocide. Considérez une fois de plus ce que les fondateurs de BLM croient ardemment. Yusra Khogali est l’une des fondatrices de BLM au Canada. Elle a récemment déclaré que « les blancs sont des défauts génétiques ».

En 2015, elle a tweeté

«S’il-te-plaît Allah me donne la force de ne pas injurier/tuer ces hommes et ces blancs ici aujourd’hui. S’il-te-plaît.»

Khogali insiste sur le fait que les blancs sont des « défauts génétiques récessifs » qui devraient être « éliminés« , et que « la blancheur n’est pas l’humxnité« , et que « la peau blanche est sous-humxne ». Tout cela, elle l’a affiché dans des messages sur Facebook.

Il est intéressant de noter que tout cela était parfaitement conforme aux directives de Facebook (?).

Que lui est-il arrivé suite à ces odieux appels au génocide des Blancs? Eh bien, le gouvernement canadien lui a décerné le « Young Woman in Leaderships Award » [Prix de la jeune femme leader] en 2018.

Le problème, mes amis, est le suivant :

Vos gouvernements sont des idiots utiles, sans envergure, qui prônent la vertu, qui se détestent eux-mêmes et qui sont aux prises avec quelque chose qu’ils approuvent entièrement ou qu’ils ne comprennent tout simplement pas. Attendre d’eux qu’ils vous défendent et fassent respecter les lois du pays dans lequel vous vivez et qu’ils dirigent est, malheureusement, à ce stade, dangereusement insensé.

Le fait que vous ne puissiez pas imaginer le pire ne change rien aux probabilités, c’est dû au fait que vos expériences de vie collectives sont largement divergentes de ce qui va arriver.

Nous pensons que les 5 à 10 prochaines années seront extraordinairement chaotiques. Nous croyons aussi que nous pouvons faire un paquet d’argent. Nous sommes certainement plus confiants que jamais dans nos allocations, mais, et c’est là le problème, si vous n’êtes pas prêts à vous protéger, vous et votre capital, contre les vols à venir – parce qu’ils viendront tout vous prendre – alors à quoi cela servira-t-il?

ENDOCTRINEMENT ET «REDISTRIBUTION»

J’ai quitté définitivement l’Afrique du Sud il y a maintenant plus de 20 ans pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles était que je pouvais voir de mes propres yeux et que je n’étais pas naïf face à l’Histoire et l’autre était due à une rencontre fortuite. Je m’explique.

En 2003, j’ai rencontré par hasard un gestionnaire d’actifs allemand d’âge moyen lors d’une randonnée sur la montagne de la Table. Il avait au moins deux décennies de plus que moi, avait réussi et était extrêmement généreux de son temps et de ses connaissances. Nous avons passé toute la journée ensemble, puis nous avons dîné le soir-même. Inutile de dire qu’il était très attachant et intelligent. Il m’a dit (et cela ne m’a vraiment frappé que des années plus tard) que si on veut savoir vers quoi une société se dirige le plus probablement, on ne doit pas prêter attention à ce que le système juridique, économique ou social est aujourd’hui. Ceux-ci peuvent tous être modifiés. Ce qu’il faut comprendre, c’est l’esprit du temps dans les universités.

Qu’est-ce qu’on leur enseigne? Que croient-ils?

C’est parce que ces enfants, dans les deux prochaines décennies, seront ceux qui occuperont les postes de pouvoir. Ils dirigeront des entreprises, ils seront les juges, les jurés, la classe politique.

Les démocraties occidentales ont, depuis près de deux décennies, enseigné une idéologie de plus en plus marxiste. Nous payons maintenant le prix de cet endoctrinement cancéreux. De plus, l’histoire montre qu’il est presque impossible de changer leur façon de penser. Cela correspond au 4e tournant de Strauss et Howe.

Les confinements affectent de manière disproportionnée les personnes des classes moyennes et inférieures. Raison pour laquelle les célébrités et les représentants du gouvernement pouvaient se permettre une certaine désinvolture et affirmer: « C’est une bonne chose! Restez chez vous. » Je l’ai d’ailleurs constaté dans mon propre secteur. En tant que gestionnaire de fonds, je n’ai pas vraiment besoin de quitter mon bureau à domicile et c’est aussi le cas pour mes analystes, traders et toute mon équipe. Le travail continue. Pour la plupart des gens, ce n’est pas le cas.

Ce que les confinements ont créé, c’est un fossé encore plus grand entre les riches et les pauvres.

Attendez-vous à ce que cela accélère les demandes de « redistribution des richesses ». « Mangez les riches » deviendra un slogan. Et c’est là que le marxisme devient un tel chant de sirène pour les désenchantés, ce qui m’amène à…

La formation du capital

La donnée essentielle à comprendre du capitalisme est la suivante.

L’un de ses fondements est la liberté d’expression.

Sans la liberté de dire ce qu’on pense, il n’y a pas de liberté de pensée. Le partage des pensées, des opinions, des données et la recherche de la vérité sur leur signification profonde sont essentiels aux relations, au bonheur et à la vie. Imaginez maintenant qu’on ait peur de le faire.

Tout s’arrête.

C’est tellement important que je ne peux pas trop insister sur ce point. Si je le pouvais, je le clamerais debout sur un toit, en agitant les mains et en faisant voler ma salive. Comprenez que cette agression a lieu dans tout le monde occidental. Actuellement, il y a de la richesse… parce qu’elle a été construite, mais la richesse réside, et a toujours résidé, dans l’ingéniosité humaine, ce que nous appelons le capital humain. C’est ce que les marxistes ne comprennent pas. Ils voient les grandes maisons et les voitures… les « choses » et pensent que c’est la richesse. Ce n’est pas le cas. Mais c’est ce dont ils veulent s’emparer.

C’est en fait bien pire que cela. Ils ne se contenteront pas de voler, pas plus que les gardes rouges de Mao ne se sont contentés de détruire les emplois des intellectuels. Ils voulaient au contraire les voir souffrir, saigner et mourir. Alors ils les ont battus à mort.

Considérez la déclaration suivante du député travailliste britannique Naz Shah, par rapport aux gangs de jeunes filles musulmanes au Royaume-Uni, que la police britannique a refusé de poursuivre par crainte d’être taxée de racisme. Les auteurs de ces actes, voyez-vous, étaient des gangs musulmans.

Interrogée sur les enfants blancs violés par des musulmans, elle a répondu qu’ils « doivent se taire pour le bien de la diversité« . Je suis sûr que vous trouvez cela choquant. Moi pas. C’est consternant, mais pas choquant. Il existe différentes sortes de psychopathes. Ce qui est à la fois consternant ET choquant, c’est que presque rien n’a été dit sur cette déclaration scandaleuse. Et les seuls médias prêts à en parler ont été qualifiés de « nazis d’extrême droite » qui diffusent des « discours de haine ». Vous n’avez pas besoin que je vous dise ce qui se passerait si nous supprimions simplement les mots « blanc » et les remplacions par « musulman » ou « noir ». Et pour être clair, nous devrions traiter toutes les personnes de toutes les races de la même manière.

Donc la civilisation occidentale est littéralement en train de se suicider.

Ce que cela signifie, c’est qu’économiquement, la capacité à former du capital, ou du moins l’incitation à former du capital, est littéralement détruite. Non seulement tout s’arrête, mais tout peut même s’inverser… c’est certainement ce qui va se passer lorsque les marxistes commenceront leurs politiques de « redistribution » afin d’établir « l’égalité ».

La redistribution prendra la forme de taxes, de prises de contrôle directes – pensez à l’actionnariat conjoint de votre entreprise avec une coalition de « groupes minoritaires » prenant un certain pourcentage de votre entreprise, au nom de l' »équité ». Vous ne pensez pas que cela va se produire? Vous verrez.

Nous savons qui sont les cibles.

Le Smithsonian Museum le souligne pour nous dans sa couverture de la « blancheur ».

« Puisque les Blancs en Amérique détiennent la majeure partie du pouvoir politique, institutionnel et économique, ils bénéficient d’avantages que les groupes non-blancs n’ont pas. Ces avantages et bénéfices, à des degrés divers, sont connus sous le nom de privilège blanc. Pour de nombreux Blancs, cela peut être difficile à entendre, à comprendre ou à accepter, mais c’est pourtant vrai. Si vous êtes blanc en Amérique, vous avez bénéficié de la couleur de votre peau. »

Donc voilà, directement du Musée national de l’Histoire et de la Culture Afro-américaine.

J’ai pris la liberté de faire une capture d’écran de leur présentation de la « culture blanche ». Quelque chose qui est considéré comme un péché et qui a besoin d’être « réparé ».

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Ces bolcheviks ont l’intention de détruire tout ce qui touche à la civilisation occidentale, et ils le justifieront comme ils le voudront. Sachez que ce n’est pas de la théorie, ce n’est pas un gloubiboulga de conspiration sauvage. C’est ici et ça se passe MAINTENANT!

POINTS À RETENIR ET SOLUTIONS PRATIQUES

Troubles civils

Nous avons parlé du risque croissant de ce phénomène en Occident depuis maintenant plus de deux ans. Nous n’avons jamais pris en compte les blocages COVID dans cette analyse. Faisons-le donc brièvement.

Une grande partie du monde est pratiquement fermée aux affaires, laissant les citoyens à court d’argent, au chômage et à court d’options. Des restrictions continuent d’être mises en place, comme celles auxquelles seuls les Nord-Coréens ont été habitués. Ce n’est qu’une question de temps avant que ces problèmes n’explosent en crimes violents et troubles civils. Il ne s’agit pas d’un problème exclusif aux les États-Unis.

Élections américaines

Si Trump gagne : La gauche va péter les plombs. Avec la montée de la violence et du chaos, Trump invoquera la loi sur l’insurrection et fera intervenir l’armée. Et les gens ne seront pas contre. En fait, ils le demanderont. Pourquoi? Parce qu’ils auront l’impression d’être attaqués. Et ils le seront. Mais ils demanderont et obtiendront… un état policier.

Si Biden gagne : Le pays deviendra marxiste si vite que vous en aurez le vertige. Le revenu de base universel, une nouvelle « initiative verte » qui ignore la science et l’économie et qui plongera le pays dans une profonde spirale de dépression pendant que ceux qui sont au pouvoir poursuivent leurs objectifs en toute ignorance et arrogance malgré les preuves croissantes de leur caractère destructeur.

  • Fermer les principaux centres énergétiques au nom de la « sauvegarde du climat »? Bien sûr, pourquoi pas.
  • Appliquer des règles sur l’embauche de personnes « défavorisées », quelle que soit la nouvelle catégorie qu’ils peuvent imaginer (ce sera tout un commerce de recherche de pots-de-vin)? C’est une bonne idée.
  • Emprisonner quiconque prononce un « discours de haine », notion de plus en plus définie par une foule en délire? Absolument.
  • Taxer ceux qui bénéficient d’un « privilège blanc »? Bien sûr que oui.

Ça a l’air dingue, non? Regardez autour de vous, et dites-moi que j’ai tort. Le niveau de vie descendra en chute libre.

Réparations et autoritarisme

L’idée de la repentance n’est pas affreuse si, par exemple, on a fait quelque chose de mal. Si on a agressé une autre personne, il n’est que juste de régler ce problème. C’est ce que le système judiciaire est censé faire. Je vole vos choux, et je suis obligé de payer une amende et de les rendre… ou une punition de ce genre.

L’idée que quiconque devrait être tenu responsable des actes non seulement de nos ancêtres, mais aussi des ancêtres de personnes avec lesquelles vous partagez la même couleur de peau, est complètement folle.

Si nous punissons quelqu’un pour des choses faites par quelqu’un d’autre – mes ancêtres, vos ancêtres, ont tous commis des actes répréhensibles – nous retournons rapidement au désastre absolu qu’était le Moyen-Âge. C’est vrai pour chaque personne sur cette planète (sans exception). Et pourtant, c’est ce qui est suggéré. Et juste un petit rappel. L’âge des ténèbres a duré 400 ans, ce qui est incroyable. [NdT. en fait non, mais ceci est – littéralement – une autre Histoire. Lisez Fomenko]

Les exemples sont nombreux et n’ont cessé de croître en intensité et en volume. Les appels aux blancs à dédommager des « personnes de couleur ». Ce qui est remarquable, c’est que les « personnes de couleur » n’incluent PAS les Asiatiques. En effet, les Asiatiques sont mis dans le même sac que les Blancs. C’est parce qu’ils n’adhèrent pas au principe de la victimisation comme moyen d’obtenir ce qu’ils veulent. C’est pourquoi ils sont surreprésentés dans les universités et les entreprises. Dans l’ensemble, ils réussissent et sont donc eux-mêmes diabolisés. Vous voyez, reconnaître que les Asiatiques ne bénéficient d’aucun « privilège » alors qu’ils obtiennent de meilleurs résultats que la plupart des autres groupes ethniques, à l’exception peut-être des Juifs, détruit complètement le récit et, au lieu de cela, ils sont diabolisés et perdent leur « couleur » comme par magie.

Et donc, des réparations. Des Blancs en particulier (ce qui inclut les Asiatiques) aux Noirs.

Il y a autre chose au sujet des réparations qui est souvent oublié mais qui est d’une importance cruciale. Les réparations que l’Allemagne a dû payer après avoir perdu la Première Guerre Mondiale ont jeté les bases économiques et politiques de la République de Weimar, qui ont permis au parti Nazi de prendre le pouvoir. Le déclin économique (dans lequel nous sommes à 100% aujourd’hui) a toujours été un ingrédient-clé de la montée de l’autoritarisme.

Si vous possédez de la richesse et que vous êtes « blanc », la foule hurlante et haletante vous qualifiera de « privilégié » et cela suffira pour « redistribuer » votre richesse.

Si vous possédez de la richesse et que vous êtes noir, à terme, vous serez identifié comme un « sympathisant » et ils viendront vous chercher aussi.

De nombreux PDG et célébrités qui prônent la vertu essaient de « devancer » la tendance en signalant qu’ils sont « dans le mouvement ».

Premièrement… ce sont des lâches, et deuxièmement… ça ne marchera pas.

Exemple concret. Deux grandes entreprises britanniques (Lloyds of London et Green King) ont promis de payer des « réparations » pour l’esclavage. Un esclavage mené dans les années 1800. Ces clowns sont tout simplement des idiots utiles. En haut de la liste des idiots utiles se trouve Jeff Bezos qui a soutenu massivement les deux confinements ainsi que Black Lives Matter. Pourquoi ? Eh bien, ces deux mouvements ont fait plus pour annihiler complètement sa concurrence (le commerce de détail) que tout ce dont il aurait pu rêver. Si vous avez le courage de le faire, lisez le Washington Post, dont il est propriétaire, et vous y verrez le parti pris inhérent.

Il y aura probablement une taxe de « rétribution » ou de « réparation ». Si vous n’êtes pas dans le groupe ethnique choisi, vous serez ciblé. Le fait que ce soit insensé et raciste en soi n’aura aucune importance.

Des impôts plus élevés… surtout si vous êtes « blanc ».

Comme mon ami Dylan Grice l’a récemment fait remarquer dans un article « Ça vient ! C’est pour bientôt ! Le MMT (ou quelque chose comme ça) arrive. » [NdT. La théorie monétaire moderne (souvent abréviée TMM, ou en anglais Modern monetary theory) se fonde sur le monopole de la violence de l’État qui lui donne la possibilité de taxer, ainsi que de choisir le moyen de paiement de ses taxes]

« Pour certains (comme moi), la MMT et ses cousins ne sont que les dernières métastases d’une branche de l’économie théorique depuis longtemps dévoyée (c’est-à-dire la macroéconomie). Pour d’autres, c’est la solution évidente pour une économie mondiale qui a désespérément besoin de relance, d’investissements dans les infrastructures publiques, de réduction des inégalités et de pratiquement tout ce qu’un politicien pourrait avoir envie d’ajouter à sa liste de souhaits. Je pense que les « autres » vont gagner. Les roulements de tambour se font plus intenses. Le chant qui l’accompagne, « Donnez une chance à la MMT », finira par être entendu. Changement de régime politique. »

Je pense que Dylan a mis le doigt sur le problème. Le MMT et l’UBI (Universal Basic Income – revenu de base universel) ont le vent en poupe. C’est vrai en Europe occidentale comme aux États-Unis, bien que cela puisse être retardé aux États-Unis en fonction des prochaines élections.

L’UBI est une idée si catastrophiquement mauvaise que je ne sais pas par où commencer. Lorsqu’on enlève aux gens la motivation de se lever le matin et d’aller travailler et donc d’avoir un but dans la vie, on détruit absolument ce qu’est l’être humain. S’attendre à ce que cela se termine de manière positive est au-delà de la stupidité. La destruction économique que cela entraînera est difficile à saisir, sans parler de la destruction du tissu social de la société.

Ce que cela va apporter, ce sont des pénuries, surtout de nourriture. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles nous sommes actuellement optimistes quant à l’agriculture. Voici Mosaic, un excellent proxy pour le secteur.

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Meurtre/génocide

Je ne veux pas être alarmiste et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas mon genre. Cela dit, nous examinons de très près les exemples historiques. Ignorer cette possibilité serait imprudent.

Dans le passé, des personnes ont reçu une balle dans la nuque, ont été enterrées vives dans des fosses communes, gazées et, dans le cas des goulags, mises au travail jusqu’à la mort.

Comment une telle chose serait-elle menée à l’époque moderne?

Je déteste dire cela, mais un vaccin obligatoire accomplirait la tâche très efficacement, surtout s’il est administré par des gens qui ne sont pas conscients et qui croient plutôt faire un travail honnête. [NdT. gardez bien à l’esprit que ce texte a été rédigé plusieurs mois avant le début de la campagne de « vaccination » Covid] Je me rends compte que cela peut sembler farfelu, mais considérez que le Parti Communiste Chinois fait déjà cela avec la population musulmane de Chine.

Plutôt que de les assassiner en masse, il a mis en place un programme de stérilisation obligatoire. Bien entendu, ils ne disent pas aux Ouïgours qu’on leur injecte des médicaments qui les rendront stériles, mais c’est ce qu’ils font. Et c’est extraordinairement efficace.

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Vous pouvez lire ici tout ce qui concerne ce sujet.

L’un des principaux problèmes liés à la perpétration d’un génocide, quelle qu’en soit la forme, réside dans le fait que les victimes courront se mettre à l’abri ou se battront pour leur vie. Il est bien plus facile de les faire marcher de leur plein gré vers l’abattoir. Aujourd’hui, nous disposons d’un ensemble de conditions qui permettraient d’y arriver avec une facilité étonnante. Si les victimes ne sont pas pleinement conscientes de ce qu’elles prennent, elles s’empresseront de prendre quelque chose qui n’est pas ce qu’elles pensent. Il y a des précédents à cela aussi.

« En 1993, l’OMS a annoncé un « vaccin contraceptif » servant au « planning familial ». Les recherches publiées montrent qu’en 1976, les chercheurs de l’OMS avaient conjugué l’anatoxine tétanique (TT) avec la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) pour produire un vaccin « contraceptif ». La conjugaison de l’anatoxine tétanique avec l’hCG provoque l’attaque des hormones de grossesse par le système immunitaire. Les résultats attendus sont des avortements chez les femmes déjà enceintes et/ou l’infertilité chez les receveuses non encore fécondées. Des inoculations répétées prolongent l’infertilité. Actuellement, les chercheurs de l’OMS travaillent sur des vaccins anti-fertilité plus puissants qui utilisent l’ADN recombinant. Les publications de l’OMS montrent un objectif à long terme de réduction de la croissance démographique dans les « pays moins développés » instables. En novembre 1993, des publications catholiques ont affirmé qu’un vaccin abortif était utilisé en tant que prophylactique contre le tétanos. En novembre 2014, l’Église Catholique a affirmé qu’un tel programme était en cours au Kenya. Trois laboratoires de biochimie indépendants accrédités par Nairobi ont testé des échantillons provenant de flacons du vaccin antitétanique de l’OMS utilisé en mars 2014 et ont trouvé du hCG là où il ne devrait pas y en avoir. En octobre 2014, 6 flacons supplémentaires ont été obtenus par des médecins catholiques et ont été testés dans 6 laboratoires accrédités. Là encore, de l’hCG a été trouvée dans la moitié des échantillons. Par la suite, le laboratoire AgriQ Quest de Nairobi, dans deux séries d’analyses, a de nouveau trouvé de l’hCG dans les mêmes flacons de vaccin qui avaient été testés positifs précédemment, mais n’a pas trouvé d’hCG dans 52 échantillons supposés par l’OMS être des flacons du vaccin utilisé dans la campagne du Kenya 40 avec les mêmes numéros de lot d’identification que les flacons qui ont été testés positifs pour l’hCG. Étant donné que l’on a trouvé de l’hCG dans au moins la moitié des échantillons de vaccins de l’OMS dont les médecins impliqués dans l’administration des vaccins savent qu’ils ont été utilisés au Kenya, notre opinion est que la campagne « antitétanique » du Kenya a été raisonnablement remise en question par l’Association des Médecins Catholiques du Kenya comme étant une façade pour la réduction de la croissance démographique. »

Pour être franc, le fait même d’écrire sur ce sujet me semble surréaliste et étrange. L’une des raisons pour lesquelles je le fais est que je vous demande de réfléchir à ce que vous avez vu se produire rien que ces derniers mois. Des choses que, si on vous avait dit l’année dernière à la même époque qu’elles se produiraient, vous auriez probablement rejetées en bloc et jugées ridicules.

Que se passera-t-il si vous ne vous conformez pas?

Eh bien, ils vous excluront du système. Essayez d’obtenir un prêt bancaire sans preuve de votre vaccin. Désolé, je ne peux pas vous aider. Essayez d’obtenir une assurance. Désolé, vous représentez un risque pour la santé. Essayez de prendre l’avion. Vous êtes un danger pour les autres passagers, donc pas de voyage pour vous. Essayez de vous déplacer dans un « espace public » et vous serez arrêté pour « mise en danger du public ». Ils ont déjà commencé à le faire avec les masques. Pourquoi ne pas passer à l’étape suivante?

Une chose que l’Histoire nous enseigne est la suivante. Si vous inculquez la peur de Dieu aux gens, ils abandonneront volontiers leurs libertés pour la « sécurité ».

Et quoi d’autre?

Les biens immobiliers

Aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans les pays d’Europe occidentale, l’immobilier dans les centres-villes va poser problème. L’immobilier commercial encore plus. La poussée migratoire vers l’extérieur des centres-villes, où la vie est chère, ne fera qu’accélérer l’effondrement de l’immobilier commercial de détail, qui a été frappé de plein fouet par les fermetures gouvernementales. Lorsque les confinements ont été décrétés, les gens s’attendaient à rester chez eux pendant quelques semaines, puis à revenir à la normale. Si les confinements n’avaient duré que ces quelques semaines, je suis sûr que c’est ce qui se serait passé.

Je l’ai observé depuis chez moi, ici, avec mes enfants et leur scolarité. La première semaine a été un foutoir fait d’incompétence et de chaos. Les enseignants essayaient – vraisemblablement – de comprendre comment utiliser un ordinateur, et j’imagine sans peine que beaucoup d’entre eux ont cherché sur Google des « applications d’enseignement », suite à quoi on les a vus utiliser une foultitude de logiciels incompatibles. C’était la pagaille. Par exemple, j’ai eu deux conversations téléphoniques avec des enseignants où je comprenais bien ce qu’ils essayaient de faire, tout en sachant que cela ne marcherait pas (uniquement parce que j’avais déjà utilisé le logiciel et que je voyais bien que ce qu’ils en attendaient ne fonctionnerait pas). Par exemple, on ne peut pas donner à une classe de 25 enfants un document partagé dans le cloud pour les faire tous travailler dessus. Quoi qu’il en soit, la situation s’est un peu améliorée au cours de la deuxième semaine, et ça a avancé à partir de là. Au bout de la sixième semaine, presque tous les problèmes avaient été résolus et mes enfants eux-mêmes trouvaient que le travail à domicile était en fait très agréable. Ils pouvaient faire beaucoup de choses par eux-mêmes, avec une aide numérique ça et là.

Aujourd’hui, la même histoire vient de se jouer, non seulement dans les écoles du monde entier, mais aussi dans les entreprises. Nombre de ces entreprises ne reviendront PAS à la situation antérieure.

Deux choses :

  1. elles ont compris comment travailler à distance de manière beaucoup plus efficace – parce qu’elles le devaient.
  2. leurs revenus ont été affectés, et ces coûteux bureaux ont semblé être une babiole pas strictement nécessaire et inabordable en raison de leur impact sur les flux de trésorerie.

Il est clair qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème d’immobilier commercial. Si on travaille dans une entreprise située dans une grande zone métropolitaine et qu’on travaille régulièrement à domicile, quel sens cela a-t-il de vivre dans un petit appartement ou une maison coûteuse alors qu’on peut facilement déménager dans une banlieue ou une zone rurale où on pourra échanger son appartement de trois chambres contre quatre hectares de terrain, un cheval et une maison de six chambres. Ce phénomène a été accéléré par la violence et les émeutes.

Le fait que la police soit privée de subsides et n’ait plus aucune autorité réelle aux États-Unis et, dans une moindre mesure, en Grande-Bretagne signifie que vivre dans les zones urbaines alors que le chômage monte en flèche deviendra une très mauvaise idée. Ceux qui ont les moyens quitteront les villes.

Cela créera une boucle de rétroaction. Les villes tirent la majorité de leurs revenus des impôts fonciers. Les villes, en particulier celles qui ont pris fait et cause pour les manifestations, comme New York, Chicago et Seattle, vont tout simplement augmenter les impôts (parce qu’elles sont dirigées par des Démocrates). Cela fera fuir de plus en plus de personnes et fera baisser la valeur des propriétés, ce qui entraînera d’autres hausses d’impôts, ce qui accélérera l’effondrement des recettes fiscales nettes. La faillite suivra. Ces quartiers deviendront rapidement des endroits dangereux où règne la criminalité et, comme la police a été dépouillée de ses pouvoirs et qu’elle a maintenant trop peur d’intervenir et de – eh bien, policer – de peur d’être dénoncée par la nouvelle religion, les bandes criminelles combleront le vide laissé par le pouvoir. Si vous possédez des biens immobiliers dans les grandes villes américaines, le moment de vous en délester, c’était hier. Il n’y aura pas de « retour en arrière ».

Ce qui m’amène aux marchés des obligations d’État. Les recettes fiscales du gouvernement se sont effondrées après la fermeture de l’économie. La montée des marxistes et les émeutes qui ont suivi ont porté un nouveau coup à ces recettes, et la guerre civile à venir va complètement détruire les impôts sur le revenu.

Ces recettes fiscales sont ce qui finance les marchés obligataires.

À l’heure actuelle, les gestionnaires d’actifs macroéconomiques n’y prêtent pas attention (c’est trop politique, vous vous souvenez? et personne ne veut en parler de peur d’être « annulé » par un crétin et par la meute de justiciers sociaux) et, en tant que tels, ils voient une économie moribonde et se disent… « aha! tendance déflationniste » et achètent des obligations.

Ils font erreur… une erreur tragique.

Les marchés obligataires se tiennent sur des jambes plus vacillantes que jamais, et lorsqu’ils s’effondreront, le déplacement de capitaux qui en résultera sera vraiment époustouflant.

Dette du gouvernement américain par rapport au PIB

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Le PIB s’effondre sous les verrouillages institués par le gouvernement.

Les troubles civils continus exercent une pression accrue sur le PIB et donc sur les recettes fiscales du gouvernement.

Voyez la courbe des demandes de chômage aux États-Unis.

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L’agitation sociale est fortement corrélée au chômage des jeunes. Il est clair que nous n’avons pas que le chômage des jeunes à craindre… mais vous pouvez l’ajouter à la liste. C’est à la fois haussier pour les actions d’armes à feu et baissier pour les obligations.

Les universités

C’est la même chose.

Quel sens cela a-t-il d’avoir des bâtiments et des campus tentaculaires et élaborés, dont l’entretien est incroyablement coûteux, alors que personne n’est présent et que les étudiants suivent des cours à distance?

Pensez maintenant aux villes universitaires et à l’immobilier dans ces villes. Les impacts et les conséquences de second ordre de ce phénomène vont fondamentalement changer les marchés de bien plus de façons que quiconque ne l’envisage actuellement.

Ramifications internationales

La culture de l’annulation est absolument destructive pour la formation de capital. Qui veut créer une entreprise dans l’Ouest aujourd’hui? Qui engagez-vous… La femme noire de service? Une personne trans? Un végétalien? Une personne handicapée? Tous ces éléments combinés? Si tout ça vous semble loufoque, c’est parce que ça l’est. Mais comment faire pour décider? Bien entendu, rien de tout ça n’a de rapport avec ce que fait réellement votre entreprise. Alors non, vous ne vous lancez tout simplement pas. Les risques sont trop importants. C’est ainsi que meurt la formation de capital. C’est ainsi que meurt l’innovation. Et tandis que les démocraties occidentales souffrent de cette situation, l’Est comble le vide.

D’Ouest en Est

Si vous voulez savoir où le capital va se déplacer, jetez un œil aux pays qui ne se rallient PAS au mouvement Black Lives Matter. Sachez que ce que nous examinons ici n’a rien à voir avec le racisme réel.

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Cette anomalie est confirmée en Asie où il n’y a pas non plus de manifestations. Les raisons sont dues à ce que j’appellerais l’ADN de toute société à un moment donné.

J’ai expliqué cette dynamique et explicitement [décrit] comment elle concerne l’Europe occidentale et orientale dans un article du blog publié il y a maintenant deux ans. Vous pouvez le lire ici.

Viktor Orban, le leader hongrois non libéral et provocateur, a récemment déclaré dans une interview :

« Je vois aussi que les forces de l’ordre et la police sont dans les rues et pourtant il y a une vague de violence. Des statues sont renversées, les conditions sont déplorables et il y a des guerres de gangs dans les belles rues des petites villes des pays civilisés d’Europe occidentale », a déclaré M. Orbán.

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« Je regarde les pays de ceux qui nous conseillent sur la façon de mener notre vie correctement et sur la bonne gouvernance, le bon fonctionnement de la démocratie, et je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. »

Après la chute du mur de Berlin, les Européens de l’Est ont cherché une vie meilleure en Europe occidentale. La fuite des cerveaux s’est faite dans un sens. De l’Est vers l’Ouest. Mais depuis plus d’une décennie maintenant, les Européens de l’Est retournent de plus en plus chez eux, préférant leur propre pays et leur propre culture. Leurs pays d’origine sont devenus de plus en plus riches et franchement plus agréables à vivre, le niveau de vie n’ayant cessé d’augmenter.

La prochaine étape – et c’est là que se trouvent les opportunités – est que les Européens de l’Ouest les plus brillants vont commencer à s’installer dans certains pays d’Europe de l’Est où les opportunités sont meilleures. Le seul problème, c’est qu’il sera beaucoup plus difficile de passer d’un pays à l’autre que par le passé.

Asie

Je n’ai pas trouvé de joli graphique montrant le manque d’intérêt pour les manifestations BLM en Asie… en grande partie parce que personne ne s’intéresse aux mouvements populaires de justice sociale ou de climat là-bas.

Pour comprendre pourquoi l’Est va gagner, il faut considérer la formation de capital.

La formation de capital est au cœur de toute économie qui fonctionne bien. Pour former du capital, les conditions sous-jacentes doivent être présentes. Il s’agit, entre autres, des éléments suivants:

  • Un système juridique qui protège les intérêts des participants et offre une réparation des griefs tels que le vol. A souligner… PAS des griefs basés sur la victimisation ou la « justice sociale ».
  • Un système économique qui permet la propriété. La propriété étant à la fois intellectuelle et physique.

La situation géopolitique mondiale devenant de plus en plus fragile et fracturée, les pays vont réorganiser leurs chaînes d’approvisionnement, leurs accords commerciaux et leurs alliances militaires. Les pays asiatiques – qui considèrent tous leurs voisins comme des ploucs! – continueront à commercer avec ces pays voisins, renforçant leurs liens à la fois par nécessité et en raison d’objectifs communs partagés et d’une profonde compréhension de leurs cultures respectives.

Au cours des deux prochaines décennies, je reste convaincu que l’Asie deviendra la région économique mondiale dominante dans le monde.

Voici la distribution du capital mondial aujourd’hui.

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Et voici les plus grandes bourses de produits dérivés au monde.

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Nous verrons de plus en plus d’entreprises se re-domicilier en Asie et lorsqu’il s’agira de lever des capitaux, elles le feront en Asie.

Cela peut sembler être une opinion extrême aujourd’hui. Je le comprends.

Mais c’est exactement ce qui s’est déjà produit en termes de capitaux et d’entreprises qui l’ont fait dans d’autres pays. Mon pays natal, l’Afrique du Sud, l’a fait lorsque les lois BEE (Black Economic Empowerment) [NdT. Le Black Economic Empowerment ou BEE (signifiant à peu près « développement économique des Noirs »), est un programme à base raciale, lancé par le gouvernement sud-africain pour rectifier les inégalités créées par l’apartheid] ont été adoptées, obligeant les entreprises à renoncer à leurs structures de propriété afin d’atteindre l' »égalité ». De nombreuses entreprises se sont alors redomiciliées, ont retiré les actifs « nationaux », puis ont créé une nouvelle société en y intégrant les actifs non sud-africains. Anglo American, Richmont, Biliton, British American Tobacco, Old Mutual, South African Breweries et Investec ne sont que quelques exemples. Il y en a beaucoup d’autres. Tout cela a déjà été essayé et testé auparavant, et pas seulement en Afrique du Sud. C’est ce qui va se passer pour de nombreuses entreprises actuellement domiciliées et cotées sur les bourses américaines.

D’Ouest en Est sur le plan académique

Consumé par un faux récit articulé sur la justice sociale, l’Occident se jette à corps perdu dans le marxisme. Nous sommes le produit de notre pensée, et lorsque notre pensée est torturée et déformée, alors nos résultats sont torturés et déformés. L’âge des ténèbres a été nommé ainsi parce que la pensée y était très torturée. Les gens s’intéressent rarement aux causes d’une situation, de la même manière qu’ils s’intéressent aux effets de premier ordre des événements en négligeant totalement les conséquences de second ordre (les confinements en sont un excellent exemple, avec leur longue liste des effets de second ordre de destruction économique, d’augmentation de la pauvreté, d’augmentation des suicides, de santé mentale, et bien plus encore).

La tendance vers un monde politiquement correct, propre aux démocraties occidentales développées, s’accélère depuis plus d’une décennie maintenant. Je l’ai signalé à de multiples occasions, souvent sous le coup de critiques. Aujourd’hui, on est passés en mode complètement débile.

L’université de Princeton, par exemple, cherche à mettre en place une police de la pensée et à « punir les disciplines insuffisamment diversifiées« .

L’université d’État de Californie veut « réparer le racisme systémique » et a exigé la gratuité de l’enseignement pour les étudiants non-blancs et la ségrégation pour que les étudiants non-blancs n’aient pas à subir la proximité offensante des Blancs. Ce qui est hilarant, c’est que cette mesure est présentée comme un moyen de réduire le racisme. À ce rythme, The Onion [NdT. The Onion (« L’Oignon ») est un média d’informations parodiques américain] va faire faillite.

Ils ont même trouvé un nom accrocheur pour décrire le fonctionnement de ce nouveau monde utopique. Du moins en ce qui concerne les mathématiques. ETHNOMATHÉMATIQUES. Non, sérieusement. Dans ce nouveau monde progressiste, 2+2=oppression et la « réussite » est une construction suprématiste blanche. Les deux doivent être abolis.

Selon Tracy Castro-Gill, professeur d’études ethniques à Seattle, la seule façon de « décoloniser » la classe est que les enseignants se débarrassent des « notions suprématistes blanches de réussite et d’opportunité« .

L’objectif ici est de « combler le fossé des opportunités ». En d’autres termes, il s’agit de forcer les enfants intelligents à devenir aussi médiocres que les enfants stupides. Bingo, on a enfin l’égalité.

« Combler les écarts entre les « réalisations et les opportunités » est une façon occidentale de penser l’éducation. Elle est linéaire et considère les étudiants comme manquant de quelque chose et devant être transformés en un idéal, qui est défini par la suprématie blanche. »

Les gens et le capital récompenseront cette façon de penser comme ils l’ont toujours fait. Ils la fuiront. Et tandis qu’ils fuiront, le gouvernement leur mettra des bâtons dans les roues. Les contrôles de capitaux, les contrôles physiques aux frontières (oui, maintenant ils ont le virus comme excuse) et les menaces physiques viendront naturellement. En même temps, ceux qui le voient et agissent avant qu’il ne soit trop tard iront là où ils sont le mieux traités. Inversion de la diaspora.

Considérez ceci: si vous êtes un entrepreneur confronté à la perspective de créer une entreprise en Californie, par exemple, où la loi vous oblige à embaucher en fonction d’une certaine « équité entre genres » ou de l’une des myriades de directives basées sur l' »équité » à venir, déterminées par un crétin dans un bureau… que faites-vous ? Vous réalisez qu’après avoir rempli toutes leurs exigences débiles, ils vous voleront tous vos profits alors que vous devez nourrir votre famille et quand vous regardez dans les yeux de vos enfants et pensez à leur avenir, à moins que vous ne vous mentiez à vous-même, vous saurez ce que vous devez faire.

Comme Tacite l’a dit il y a 2000 ans,

« Plus les lois sont nombreuses, plus la société est corrompue. »

Continuons…

La ville de Seattle, qui semble mener le monde dans sa course incessante vers une utopie « woke », a récemment convoqué ses employés blancs (uniquement les employés blancs) à une réunion spéciale où ils ont été informés que leur couleur de peau était offensante et inacceptable. Le programme s’intitule « Interrompre la supériorité raciale et la blancheur intériorisées« . Les travailleurs ont reçu l’ordre d’entreprendre un travail consistant à « défaire leur blancheur ».

S’il y a jamais eu un moyen de générer le genre d’hostilité raciale qui conduit à des résultats aussi abominables qu’un génocide, voilà, mes amis, comment on s’y prend.

D’un autre côté, quiconque connaît l’Asie en général ou même la diaspora asiatique connaît probablement leur incroyable éthique du travail et la valeur qu’ils accordent à l’éducation. Pensez-vous vraiment que les parents asiatiques vont envoyer leurs enfants chéris dans ce repaire d’ineptie et d’incompétence?

La réponse est non, aucune chance. Étude après étude, il s’avère que non seulement les Asiatiques dominent complètement en mathématiques, en sciences et en ingénierie, mais que l’Occident prend de plus en plus de retard, l’écart se creusant à un rythme accéléré.

Ainsi, pendant que l’Occident se suicide intellectuellement en se concentrant sur les études de genre et autres foutaises du même acabit, tout en permettant aux étudiants de réussir en maths à condition que les réponses soient sanctionnées en fonction de la race… la productivité de l’Occident connaîtra un déclin brutal. Comment pourrait-il en être autrement? Je veux dire, vivriez-vous dans une tour conçue et construite par un de ces étudiants dont les mathématiques et l’ingénierie disent que 2+2 est égal à autre chose que 4 ?

Donc non, le transfert du capital intellectuel sera soudain et rapide. Ce que les marxistes ne comprennent pas, c’est que la richesse n’est pas « matérielle ». C’est du capital intellectuel. La marchandise est le résultat de l’exploitation de ce capital intellectuel. Enlevez-le et tout ce que vous avez, c’est la décadence. C’est ce qui nous attend malheureusement.

Mais sur le terrain de jeu international, il y a autre chose à considérer.

Le vide du pouvoir

Alors que l’Amérique est aux prises avec une révolution marxiste et une guerre civile imminente, comprenez que cela crée un vide de pouvoir dans la politique internationale. Vous pouvez être sûr que d’autres observent et attendent patiemment que les opportunités se présentent. Nous avons déjà vu le Parti Communiste Chinois profiter de la crise actuelle créée par les confinements et l’agitation politique aux États-Unis pour prendre Hong Kong. Ils ont les yeux rivés sur Taiwan. Mais vous pouvez vous attendre à ce que de nombreux autres acteurs soient plus agressifs. La Turquie montre ses muscles en cherchant à se réaffirmer en tant que puissance régionale.

Chronologie

La prochaine décennie sera extraordinairement bonne pour les biens durables. Le problème, c’est que pour celui qui se trouve dans un pays occidental, il y a de fortes chances pour que l’on cherche à lui voler tout ou partie de ces bénéfices.

Cela signifie qu’il faut se préparer MAINTENANT à cette inévitabilité.

CE QUE JE FAIS

Deux choses pour le moment. Pas encore implémentées mais je suis en train de régler les détails.

Flûte. Trois choses, en fait. La première est évidente. Tous les membres d’Insider ainsi que nos clients de Glenorchy Capital le savent. Je pense que nous sommes actuellement aussi bien positionnés par rapport au chaos qui menace notre portefeuille que nous pouvons l’être. Il y a deux autres choses sur lesquelles j’ai travaillé un peu plus silencieusement. En voici une très brève introduction.

La première. Pour la spéculation, le cashflow et le profit, je chercherai à acheter des biens immobiliers en difficulté à Dubaï au cours des 12 à 24 prochains mois. L’énergie va représenter un investissement vraiment spectaculaire et le complexe énergétique vient d’être sérieusement concentré au Moyen-Orient et en Russie. Le pouvoir de fixation des prix qui est en train de se construire n’est rien moins qu’époustouflant. Dubaï, qui n’est qu’un exportateur minime de pétrole (environ 4 % du PIB), a toujours été la Suisse du Moyen-Orient. C’est là que les affaires se concluent, que les riches vont en vacances, se divertissent et stockent leurs richesses. C’est le centre financier du Moyen-Orient. Il a été décimé à la fois par l’effondrement des prix du pétrole et par les autres secteurs d’affaires dont Dubaï tire des revenus. Et ce sont le tourisme et les conférences. Ces deux secteurs sont récemment tombés à zéro. Actuellement, je peux acheter des biens immobiliers haut de gamme (ridiculement haut de gamme, décorés par Versace) pour moins cher que le coût de leur construction. Comme je l’ai dit… J’en dirai plus à ce sujet, car à l’origine, j’avais l’intention de m’y lancer avec quelques amis et d’acheter via un syndicat. J’ai reçu des tonnes de messages d’intérêt de la part de clients depuis que je l’ai mentionné une première fois et je vais donc mettre en place un véhicule dédié pour le faire.

Deux. Pour le plan B, j’ai l’oeil sur la Thaïlande. L’Asie va gagner, et je pense que ce sera consommé dans les 10 à 15 prochaines années. A ce moment, ce sera très clair, mais les prix seront fixés en conséquence. Ça arrive beaucoup plus rapidement que ce que j’avais prévu. Il y aura de nombreuses opportunités. Pour l’instant, je me concentre sur la Thaïlande, qui est bien placée pour devenir la « Suisse » de l’Asie.

Cette tendance est en place depuis la crise asiatique, mais elle va maintenant s’accélérer. Je vais vous donner un exemple et laisser les détails de côté pour le moment, car, soyons honnêtes, ce rapport est déjà assez long.

Les candidats au programme de résidence Elite thaïlandais pour les trois premiers mois de cette année représentent déjà plus de 50 % des demandes pour toute l’année 2019. Cette demande provient en grande partie de citoyens américains déjà en Thaïlande qui regardent les États-Unis et se disent « Non merci… Ça m’intéresse autant d’y retourner que de subir une coloscopie ».

Les demandes américaines provenant de l’extérieur de la Thaïlande ont augmenté de plus de 100 % si l’on compare le premier trimestre de 2020 au premier trimestre de 2019… et en fait si l’on compare le premier trimestre de 2020 à n’importe quel trimestre de 2019.

Nos amis américains ne sont pas les seuls à voir le train arriver et à considérer la Thaïlande comme un excellent havre de paix pour les entrepreneurs et les entreprises. Le nombre d’Australiens qui ont demandé à quitter le « pays de la chance » au cours du premier trimestre de cette année a augmenté de 228 % par rapport au premier trimestre de 2019, et les Européens se sont montrés très actifs, les demandes britanniques et françaises ayant augmenté respectivement de 75 % et 73 %.

Le fait est que les nations asiatiques n’ont tout simplement rien à foutre du seau de vomi de virtue-signalling néo-marxiste. Ils vont, en combinant nécessité économique, proximité géographique, facilité culturelle et compréhension mutuelle, renforcer le commerce avec les pays voisins, ce qui soutiendra l’ensemble de la région et accélérera leur croissance. Qu’ils continuent unilatéralement à se détester et à penser que leurs voisins respectifs sont une bande d’arriérés est une évidence. Le racisme entre les pays asiatiques est considéré comme une évidence, bien que personne ne soit intéressé par la destruction de tout ce pour quoi ils ont travaillé afin de « réparer ce tort ».

C’est dans cette direction que le capital intellectuel s’orientera de plus en plus. Au siècle dernier, les nations asiatiques en développement ont vu leurs meilleurs éléments se diriger vers les universités occidentales et, pour beaucoup, le but ultime était de quitter leur pays pour l’Occident… pour de bon. Cette tendance a commencé à s’estomper au début des années 90 et n’a cessé de ralentir depuis. Elle s’est à nouveau accélérée en 2008 et va maintenant passer à la vitesse supérieure. Non seulement elle va ralentir, mais elle va maintenant s’orienter rapidement dans l’autre sens. Les Occidentaux intelligents vont d’abord commencer à mettre leurs capitaux hors de danger… vers l’Asie et ensuite ils feront de même avec leurs personnes. A mesure que cela se produira, la facilité de le faire diminuera naturellement (offre et demande).

Je veux être en avance sur cette courbe car elle sera multi-générationnelle, et même si je déteste le dire, c’est là que se trouve l’avenir de mes enfants.

Pour moi, c’est plus important que tout le reste. Si vous souhaitez participer à l’un ou l’autre de ces projets, ou aux deux, allez ICI pour obtenir plus d’informations et je vous tiendrai au courant.

Je vous laisse avec cette célèbre citation. Il est malheureux qu’elle soit si appropriée à notre époque et à ce à quoi nous sommes tous confrontés.

« Ils sont d’abord venus chercher les communistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Ensuite, ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif. Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas syndicaliste. Puis ils sont venus chercher les catholiques, et je n’ai rien dit parce que j’étais protestant. Puis ils sont venus me chercher, et à ce moment-là, il ne restait plus personne pour rien dire. » Martin Niemöller (pasteur luthérien allemand)

Comme toujours, merci d’avoir lu et de faire partie d’Insider.

Sincèrement,

Chris MacIntosh
Fondateur et rédacteur en chef, Capitalist Exploits Independent Investment Research
Fondateur et associé directeur, Glenorchy Capital

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Nous avons payé le prix fort pour notre insouciance – Nous avons perdu notre pays et notre liberté – par Paul Craig Roberts.

Deuxième article, par Paul Craig Roberts.

Source.

Traduction

Nous avons payé le prix fort pour notre insouciance – Nous avons perdu notre pays et notre liberté.

Paul Craig Roberts

Dans le comté de Loudoun, en Virginie, un conseil scolaire anti-blanc, Démocrate, woke, corrompu et immoral a couvert le viol d’une écolière dans les toilettes pour femmes par un « homme transgenre » qui affirme être une femme.

Pourquoi la commission scolaire a-t-elle couvert ce viol?

La réponse est que la commission scolaire Démocrate a imposé le transgendérisme aux élèves et aux parents et a prétendu qu’un adolescent aux hormones déchaînées et en érection pouvait réellement, en toute sincérité, être une femme, tant qu’il le disait, et avoir accès aux toilettes des filles, où il a violé non pas une mais deux victimes.

Lorsque le « conseil scolaire » Démocrate de gauche du comté de Loudoun, en Virginie, responsable à 100% des crimes de viol et de dissimulation, s’est rendu compte que son idéologie débile avait entraîné le viol d’un enfant, le conseil scolaire Démocrate corrompu et criminel l’a couvert pour se protéger. Qu’est-ce qu’un ou deux viols? Après tout, ces filles finiraient bien par avoir des relations sexuelles. Un viol n’est pas si grave, et il ne faudrait pas le laisser discréditer notre politique en matière de transsexualité. C’est ainsi que fonctionne le Parti Démocrate en Amérique aujourd’hui. Le Parti Démocrate est le parti politique de tous les immoralistes fous anti-blancs et anti-américains, et ces immoralistes anti-américains sont en train de détruire les restes de l’Amérique.

Le gouverneur et le procureur général Démocrates de Virginie, anti-blancs et totalement corrompus, ne poursuivront pas la commission scolaire Démocrate pour obstruction à la justice. Il est peu probable qu’ils poursuivent le violeur, car cela discréditerait la politique des Démocrates qui vise à faire avaler le transgendérisme au peuple.

Lorsque la nouvelle s’est répandue et que les parents se sont plaints, le conseil scolaire a demandé à la police blanche immorale et corrompue d’arrêter le parent blanc, et non le violeur ou eux-mêmes, clairement coupables de couvrir ce crime, faisant ainsi obstruction à la justice.

Le conseil scolaire criminel n’a pas été inculpé. Le parent de l’enfant violé est en prison sur base d’accusations absurdes.

C’est l’Amérique d’aujourd’hui.

Pour un conseil scolaire Démocrate, il n’y a aucun mal à faire obstruction à la justice et à couvrir des viols de lycéennes. Mais si on est Républicain et qu’on parle à un Russe, on sera détruit par le canular du Russiagate.

On pourrait penser que les Républicains finiraient par comprendre et par finir par se battre. N’y comptez pas trop. Les Républicains sont eux aussi des profiteurs. Pour les deux partis politiques, l’argent est tout ce qui compte.

Lorsqu’on voit des policiers blancs empoigner, menotter et arrêter un père blanc qui s’est plaint du viol de sa fille, alors que la police, si elle avait une once d’intégrité, devrait arrêter la commission scolaire criminelle pour avoir couvert un crime et le violeur pour viol, comment pourrait-on avoir le moindre respect ou soutien pour la police? Cette police idiote est en train de détruire le soutien que le peuple lui accorde. En effet, les Américains qui vivent sous la juridiction des Démocrates, comme Atlanta, St. Louis, Portland, Seattle, Chicago, Minneapolis, Philadelphie, vivent déjà sans protection policière, comme le prouvent les incendies et les pillages à grande échelle de ces villes par Black Lives Matter But Not White Ones et la force mercenaire de l’élite américaine, Antifa. Les deux seules personnes arrêtées et condamnées pour la flambée massive de violence et de destruction de biens dans les villes américaines contrôlées par les Démocrates sont un couple marié de St. Louis qui a brandi des armes à feu pour protéger sa maison. Le procureur de district Démocrate corrompu, anti-américain et anti-blanc, les a arrêtés et poursuivis. Ceux qui ont brûlé et pillé ont reçu un laissez-passer des Démocrates.

La police semble incapable de faire ce qui est juste. Elle semble systématiquement soutenir le mal qui règne. C’est la police qui protège le mal qui nous détruit. Tant que la police s’alignera sur les Démocrates, elle sera l’ennemi du peuple américain.

Oui, tout ça est vrai.

Lorsqu’on l’explique aux Américains traditionnels en termes clairs, la plupart comprennent que quelque chose ne va pas. Mais ce que j’ai décrit n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’excrément installé à la Maison Blanche par l’establishment via une élection volée a déclaré la guerre à la moitié de la population américaine – ceux qui sont vigilants et refusent le vaccin de la mort, ce qu’est le vaccin Covid.

Joe Biden est un chiffre. Toute sa vie, il a servi les groupes d’intérêt de l’élite riche qui l’ont placé et maintenu en poste. Il ne sait rien faire d’autre. Être une pute a été son occupation toute sa vie. Pensez-y, si vous croyez que les dernières élections américaines étaient honnêtes, les Américains ont élu une pute comme président.

La semaine dernière, la plus grande honte que les Américains aient jamais subi – Joe Biden – a désigné les Américains non vaccinés comme la seule source des problèmes de l’Amérique, comme des gens cruels qui ne se soucient pas de leurs concitoyens vaccinés. Le Crétin de la Maison Blanche est trop sénile pour additionner deux et deux. Si on est doublement vacciné et, selon l’establishment médical américain corrompu, « protégé à 95% », comment pourrait-on être menacé par les non-vaccinés?

Ne vous attendez pas à ce que les médias américains corrompus et méprisables posent un jour cette question au Crétin de la Maison Blanche.

L’Excrément de la Maison Blanche a poursuivi en décrivant la moitié de la population américaine comme des anti-Américains dangereux et égoïstes qui propagent la maladie du Covid, malgré le fait que les hôpitaux sont remplis de vaccinés, et non de non-vaccinés. C’est pareil dans tous les pays. Ce sont les vaccinés qui sont hospitalisés.

Comment est-il possible qu’un président américain puisse se présenter devant des agences de presse pour y débiter des mensonges évidents et des dénonciations de citoyens américains qui vont bien au-delà de la dénonciation par Staline, dans sa course au pouvoir, des bolcheviks qui ont mené la révolution et des Kulaks qui y ont résisté, des dénonciations par Mao des propriétaires terriens et des dénonciations par Pol Pot de l’establishment bureaucratique? Chacun des trois a laissé derrière lui une montagne de crânes en guise de monument. Nos crânes seront-ils le monument de Joe Biden?

Voici Tucker Carlson, le seul journaliste américain de télévision, on peut même dire le seul journaliste américain des médias non Internet. https://www.foxnews.com/transcript/tucker-biden-unvaccinated-americans

Écoutez-le, une, deux, trois fois, aussi longtemps qu’il le faudra pour perdre votre insouciance, car c’est votre insouciance qui vous détruit. Prenez conscience de ce qui vous arrive. Vous êtes face à un Président Américain qui hait et a l’intention de détruire tous les Américains qui pensent par eux-mêmes, qui croient en la Constitution, en Dieu et en la liberté civile. Le Parti Démocrate a déclaré que tous ces Américains étaient des « terroristes nationaux et des ennemis de la démocratie », y compris les parents qui « manquent de respect » aux commissions scolaires en se plaignant de l’endoctrinement racial et sexuel de leurs enfants. Ce ne sont pas seulement leurs corps qui sont violés, ce sont aussi leurs esprits.

Préparez-vous à vous battre pour votre liberté, votre famille et votre pays. Les Démocrates ont l’intention de détruire les Américains traditionnels. Pour survivre dans cette Amérique Démocrate, vous devez gagner la guerre contre vos ennemis Démocrates, ou vous rendre au mal et approuver la mixité et, si vous êtes blanc, avouer votre racisme, restituer vos biens et rendre vos filles disponibles au viol afin d’égaliser les scores.

Les Américains sont confrontés au mal absolu. Ce mal, ce sont les Démocrates et les médias-putes. Pourquoi les vrais Américains tolèrent-ils d’être quotidiennement humiliés par ces crapules?

Voici une prophétie pour notre époque:

« Je regardai, et voici, parut un cheval de couleur pâle. Celui qui le montait s’appelait la Mort, et l’Enfer le suivait. »


Texte original

We Have Paid A High Price For Our Insouciance—We Have Lost Our Country and Our Liberty

Paul Craig Roberts

In Loudoun County, Virginia, an anti-white, Democrat, woke, corrupt, and immoral school board covered up the rape of a school girl in a female rest room by a “transgendered male” claiming to be a female.

Why did the school board cover up the rape?

The answer is that the Democrat school board coerced transgenderism on students and parents and pretended that a teenage boy with raging hormones and a hard-on could really, truthfully, be a female, as long as he said so, and have access to the girls’ rest room, where he raped not one but two victims.

When the criminally insane leftwing Democrat Loudoun County, Virginia, “school board” 100% responsible for crimes of rape and coverup, realized that its idiotic ideology had resulted in the rape of a child, the corrupt and criminal Democrat school board covered up to protect itself. What’s a couple of rapes? After all, eventually the girls would experience sex. A rape is no big deal, and we must not allow it to discredit our transgender policy. This is the way the Democrat Party functions in America today. The Democrat Party is the political party of all of the crazed anti-white, anti-American immoralists, and these anti-American immoralists are in the process of destroying the remains of America.

The anti-white and utterly corrupt Virginia Democrat governor and attorney general will not prosecute the Democrat school board for obstruction of justice. It is unlikely they will prosecute the rapist, as it would discredit the Democrats’ policy of forcing transgenderism down people’s throats

When the word got out and parents complained, the school board had the immoral and corrupt white police arrest the white parent, not the rapist or themselves clearly guilty of covering up crime, thereby obstructing justice.

The criminal school board remains unindicted. The parent of the raped child is in jail on absurd charges.

This is America today.

It is OK to obstruct justice and cover up rapes of school girls if you are a Democrat school board. But if you are a Republican and you speak to a Russian you will be destroyed with a Russiagate hoax.

A person might think that eventually Republicans would catch on and learn how to fight. Don’t hold your breath. Republicans also are on the take. Money is all that is important to either political party.

When you see white police man-handling, handcuffing, and arresting a white father who complained about the rape of his daughter, when the police, if they had an ounce of integrity, should be arresting the criminal school board for covering up a crime and the rapist for rape, how can you have any respect and support for the police? The idiot police are destroying the people’s support of them. Indeed, Americans who live under Democrat jurisdiction, such as Atlanta, St. Louis, Portland, Seattle, Chicago, Minneapolis, Philadelphia, already live without police protection as the extensive burning and looting of those cities by Black Lives Matter But Not White Ones and the American elite’s mercenary force, Antifa, proves. The only two people arrested and sentenced for the massive outbreak of violence and property destruction across Democrat-controlled US cities was a married St. Louis couple who brandished firearms to protect their home. The corrupt Democrat anti-American, anti-white district attorney arrested and prosecuted them. Those who burned and looted were given a free pass by the Democrats.

The police seem incapable of ever doing the right thing. They always seem to support the evil that rules. It is the police who are protecting the evil that is destroying us. As long as the police are aligned with Democrats they are the enemies of the American people.

Yes, it is all true.

When it is put to traditional Americans in stark terms, most grasp that something is wrong. But what I have described is only the tip of the iceberg. The excrement installed in the White House by the establishment via a stolen election has declared war on half of the American population—those who pay attention and refuse to accept the death jab, which is what the Covid vaccine is.

Joe Biden is a cipher. All his life he has served the monied elite interest groups that put and keep him in office. He doesn’t know how to do anything else. Being a whore is his lifelong occupation. Just think, if you believe the last US election was honest, Americans voted for a whore as their President.

Last week the worst embarrassment Americans have ever suffered—Joe Biden—attacked unvaccinated Americans as the root of America’s problems, as cruel people who don’t care about their vaccinated fellow Americans. The White House Moron is too senile to be able to put two and two together. If you are doubly vaccinated, and according to the corrupt US medical establishment “95% protected,” how can you possibly be threatened by the unvaccinated?

Never expect the corrupt and despicable American media to ever ask the White House Moron this question.

The White House Excrement went on to describe half of the American population as dangerous, selfish, anti-Americans who are spreading the Covid disease despite the fact that the hospitals are full of the vaccinated, not the unvaccinated. It is the same in every country. It is the vaccinated who are hospitalized.

How is it possible that an American president can go before news organizations with obvious lies and denunciations of American citizens that go far beyond Stalin’s denunciation in his drive for power of the Bolsheviks who led the revolution and the Kulaks who resisted it, Mao’s denunciations of landlords, and Pol Pot’s denunciations of the bureaucratic establishment? Each of the three left a mountain of skulls as their Monument. Will our skulls be Joe Biden’s Monument?

Here is Tucker Carlson, Americas’ only TV journalist, indeed one can say America’s only journalist in the non-internet media. https://www.foxnews.com/transcript/tucker-biden-unvaccinated-americans

Listen to him, once, twice, three times, as long as it takes to lose your insouciance, because it is your insouciance that is destroying you. Become aware of what is happening to you. You are faced with an American President who hates and intends to destroy all Americans who think for themselves, believe in the Constitution, God, and civil liberty. The Democrat Party has declared all such Americans to be “domestic terrorists and enemies of democracy,” including parents who “disrespect” school boards by complaining about the race and gender indoctrination of their children. Not only are their bodies raped but also their minds.

Prepare yourself to fight for your liberty, your family, and your country. The Democrats intend to destroy traditional Americans. To survive in woke Democrat America you need to win the war against your Democrat enemies, or to surrender to evil and endorse multiple genders and, if you are white, confess to your racism and give restitution and make your daughters available for rape to even the score.

Americans are faced with total evil. That evil is Democrats and whore media. Why do real Americans tolerate their daily humiliation by evil people?

This is prophecy for our time:

“And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him.”

Kill Back Better – par Ann Coulter.

Voici deux articles qui donnent une petite idée du niveau de criminalité institutionnelle actuel aux Etats-Unis, sous gestion démocrate. Le premier est écrit par Ann Coulter. « Kill Back Better » est évidemment un jeu de mots sur « Build Back Better », le slogan créé par le Forum Economique Mondial et repris par tous les gouvernements de collabos.

Source.

Traduction

Kill Back Better

Ann Coulter

14 octobre 2021

Cette histoire ne parle pas de Chicago. Cette histoire parle du Parti Démocrate.

Kim Foxx, procureure du comté de Cook et coqueluche de MSNBC, a réussi à faire augmenter le nombre de meurtres à Chicago à un niveau stupéfiant, même si nous sommes maintenant tous habitués à des chiffres de criminalité stupéfiants. À l’échelle nationale, en 2020, les meurtres et les homicides involontaires sans négligence ont augmenté de 29,4%, selon le FBI. C’est plus du double du précédent record de 1968, où les meurtres avaient augmenté de 12,7%.

Sous la gestion zélée de Foxx, les meurtres à Chicago ont augmenté de 55%. Pour mettre cela en perspective, l’année dernière, il y a eu presque autant de meurtres à Chicago (population : 2,7 millions d’habitants) qu’à New York et Los Angeles réunis (population totale : plus de 12 millions d’habitants).

Peut-être avez-vous entendu parler de la fusillade style Far West dans le quartier d’Austin à Chicago d’il y a deux semaines? Vers 10 heures du matin, des membres d’un gang ont tiré sur la maison de membres d’un gang rival. Ils ont criblé la maison de plus de 70 balles, avec des armes de poing modifiées en armes automatiques. Leurs rivaux ont riposté depuis l’intérieur de la maison, dans une fusillade qui a duré si longtemps qu’elle était toujours en cours à l’arrivée de la police.

Tout cela s’est déroulé sous le regard des caméras de la police, ainsi que des premiers officiers arrivés sur les lieux.

Sur les quatre tireurs initiaux, un a été abattu et laissé sur place. Les trois autres ont pris la fuite dans deux Dodge Chargers (volés). Un membre du gang s’est rendu dans un centre médical, y a abandonné son camarade blessé, puis a entraîné la police dans une course-poursuite qui s’est terminée par un accident violent. L’autre Charger a été retrouvée à proximité, en flammes.

La police a arrêté les deux membres du gang à l’hôpital, ainsi que les trois tireurs à l’intérieur de la maison.

Foxx a refusé de porter plainte contre aucun d’entre eux au motif qu’il s’agissait d’un « combat mutuel ». À ce stade, la seule option qui resterait à la police de Chicago serait de déposer de nouvelles accusations pour motifs environnementaux – par exemple, pollution de l’air par le plomb.

Qui aurait cru que lorsque Foxx parlait de ne pas poursuivre les petits méfaits, elle parlait de meurtres et de fusillades de masse? Dans le Chicago d’aujourd’hui, le massacre de la St-Valentin est devenu légal.

Le refus obstiné de Foxx d’engager des poursuites dans cette affaire a choqué tout le pays, excepté les habitants de Chicago. Ce n’était rien de nouveau de la part du procureur préféré des démocrates. La police devrait créer un calendrier du Meurtrier du Mois Libéré par Foxx.

En juillet, c’était le meurtrier de Chrys Carvajal, un garde national de 19 ans, abattu le week-end du 4 juillet, alors qu’il sortait d’une fête privée. Trois témoins oculaires et des preuves vidéo ont mené la police à un membre de gang notoirement violent de 38 ans.

Foxx a refusé d’engager des poursuites, en affirmant qu’il n’y avait pas assez de preuves.

Le meurtrier du mois d’août a tiré sur un homme, l’a manqué, mais a réussi à toucher deux petites filles assises sur la banquette arrière de la voiture familiale, de retour de l’église. Aubrey Broughton, âgée de six ans, a reçu une balle dans le poumon, a été transportée d’urgence à l’hôpital et a survécu. Mais une autre balle s’est logée directement dans le cœur de la sœur d’Aubrey, Serenity, 7 ans, la tuant.

Une fois de plus, la police a enquêté, a trouvé le véhicule du suspect, des preuves à l’intérieur de la voiture, et des relevés de téléphones portables dont la piste menait à un libéré sur parole de 24 ans.

Foxx a refusé d’engager des poursuites. (D’un autre côté, elle a rappelé aux parents de Serenity qu’elle aussi, est une « mère », ce qui était bien gentil de sa part).

La mère de Serenity s’est plainte que la police et les procureurs « ne font que se chamailler ». C’est ainsi qu’elle voyait ke problème – et non le fait que Chicago a un procureur qui refuse de poursuivre un meurtre. Cela explique peut-être pourquoi – outre un don de 2 millions de dollars de la part de George Soros – Foxx a été réélue l’année dernière.

Le meurtrier du mois de septembre est l’assassin de Manuel Porties Jr, 18 ans, qui s’est pointé à une bagarre et a été poignardé à plusieurs reprises dans le cou après avoir été jeté à terre. Naturellement, le meurtre a été filmé par les caméras des téléphones portables des passants.

Foxx a refusé d’inculper le tueur de Porties, au motif qu’il s’agissait – encore une fois – d’un « combat mutuel ».

En raison de la popularité des fusillades en voiture et de la philosophie qui veut que « les mouchards se font moucher » [snitches get stitches], le risque d’être arrêté si on commet un meurtre à Chicago n’est déjà plus qu’environ de 20 %. Un assez bon deal pour celui qui voudrait tuer un être humain.

Mais même si la police vous attrape et présente au procureur des preuves vidéo, des témoins oculaires, des relevés de téléphone portable ou le cadavre d’une fillette de 7 ans, Foxx s’assurera que vous n’irez PAS en prison. A ce rythme, Foxx pourrait bien finir par tuer tous les êtres humains vivant à Chicago.

Mais comme je l’ai dit, cette histoire n’est pas une histoire sur Chicago. Kim Foxx est une folle dangereuse, mais pas n’importe quelle folle dangereuse. Elle est l’idéal du Parti Démocrate en matière de justice pénale.

Le milliardaire libéral George Soros a dépensé des millions de dollars pour installer des procureurs favorables aux criminels dans tout le pays. (Avant qu’il ne soit « antisémite » de mentionner la campagne pro-meurtre de Soros, le New York Times a publié un article vantant le rôle du vieux pruneau dans l’élection de procureurs inertes, tels que Foxx).

Quelques centaines de milliers de dollars déversés dans la course d’un petit procureur sont plus que suffisants pour décider d’une élection. Soros a dépensé des millions. Foxx fut la première réussite de Soros dans son entreprise d’élection de procureurs qui refusent de mettre un homme noir en prison.

La mort d’adolescents noirs et d’enfants de 7 ans ne les dérangent pas. Les seules vies noires dont les démocrates se soucient sont celles des criminels noirs.

MSNBC, porte-parole du Parti Démocrate, était extatique le soir où Foxx a remporté l’élection qui allait faire d’elle le procureur principal du comté de Cook, la pro-criminelle Foxx interviewée par une Lawrence O’Donnell qui planait complètement. Elle a encore été triomphalement interviewée ce week-end par Al Sharpton [NdT. Al Sharpton est un pasteur évangélique baptiste très pro-démocrate, au cerveau en carton bouilli, incapable de prononcer les noms ou d’aligner trois phrases cohérentes- on se moque souvent de lui dans No Agenda, le podcast de Adam Curry et John C. Dvorak] .

Depuis quand l’élection d’un procureur a-t-elle suscité une telle liesse? Depuis quand attire-t-elle même l’attention?

Il n’y a pas un seul républicain dans la nation qui ne soit pas tenu d’exprimer publiquement sa position sur Donald Trump. Pourquoi ne pas demander aux démocrates de prendre position sur la campagne de Soros visant à installer des procureurs nolle prosequi [NdT. expression juridique latine signifiant «ne pas vouloir poursuivre»]? A part les Sénateurs Joe Manchin et Kyrsten Sinema, un seul démocrate dans le pays critiquera-t-il Foxx?

Non, bien sûr que non. Alors que les cadavres s’empilent à Chicago sous la houlette de Kim Foxx, rappelez-vous: c’est la « réforme » de la justice pénale que les démocrates veulent instaurer dans tout le pays.


Texte original

Kill Back Better

Ann Coulter

October 14, 2021

This isn’t a Chicago story. It’s a Democratic Party story.

Kim Foxx, the state’s attorney for Cook County and darling of MSNBC, has managed to increase murders in Chicago to astounding levels even at a time when we’re all getting used to astounding crime figures. Nationwide in 2020, murder and non-negligent manslaughter were up 29.4%, according to the FBI. That’s more than double the previous record of 1968, when murders increased by 12.7%.

Under the careful management of Foxx, murders in Chicago were up 55%. To put this in perspective, last year, there were nearly as many murders in Chicago (population: 2.7 million) as in New York City and Los Angeles combined (total population: more than 12 million).

Perhaps you’ve heard about the Wild West shootout in the Austin neighborhood of Chicago two weeks ago? One group of gang members shot up the house of rival gang members at around 10 in the morning. They blasted the house with more than 70 rounds, using handguns that had been modified into automatic weapons. Their rivals fired back from inside the home, in a gun battle that lasted so long, it was still going on when the police arrived.

All of this took place in full view of police street cameras, as well as the first officers on the scene.

Of the four initial shooters, one was shot dead at the scene and left behind. The other three took off in two (stolen) Dodge Chargers. One gang member drove to a medical center, dumped his wounded comrade, then led police on a car chase ending in a fiery crash. The other Charger turned up nearby, in flames.

Police arrested the two gang members from the hospital, as well as the three gunmen inside the home.

Foxx refused to bring charges against any of them on the grounds that it was “mutual combat.” At this point, the Chicago PD’s only option may be to resubmit charges on environmental grounds — polluting the air with lead.

Who knew that when Foxx talked about not prosecuting the small stuff, she was talking about murder and mass shootings? In today’s Chicago, the St. Valentine’s Day Massacre is legal.

Foxx’s bullheaded refusal to prosecute in this case was a shock to everyone in the country, except anyone living in Chicago. This is nothing new for the Democrats’ favorite DA. The police ought to put together a calendar of Foxx’s Released Murderer of the Month.

In July it was the murderer of Chrys Carvajal, a 19-year-old National Guardsman who was gunned down when he stepped out of a house party over Fourth of July weekend. Three eyewitnesses and video evidence led the police to a notoriously violent 38-year-old gang member.

Foxx refused to bring charges, claiming there wasn’t enough evidence.

August’s Murderer of the Month shot at a guy, missed him, but managed to hit two little girls sitting in the backseat of their family’s car after returning from church. Six-year-old Aubrey Broughton took a bullet through her lung, was rushed to the hospital and survived. But another bullet lodged directly in the heart of Aubrey’s sister, 7-year-old Serenity, killing her.

Again, the police investigated, found the suspect’s vehicle, evidence inside the car, and cellphone records pointing to a 24-year-old parolee.

Foxx refused to bring charges. (On the other hand, she did remind Serenity’s parents that she too, is a “mother,” so that was nice.)

Serenity’s mother complained that the police and prosecutors are “just bickering.” That was her assessment of the situation — not that Chicago has a prosecutor who won’t prosecute murder. This may explain why — in addition to George Soros’s $2 million donation — Foxx was reelected last year.

September’s Murderer of the Month was the killer of 18-year-old Manuel Porties Jr., who showed up for a fist fight and instead was repeatedly stabbed in the neck after being knocked to the ground. Naturally, the killing was captured on cellphone cameras of bystanders.

Foxx refused to bring charges against Porties’ killer, on the grounds that it was — again — “mutual combat.”

Due to the popularity of drive-by shootings and a “snitches get stitches” ethos, there’s already only about a 20% chance of being arrested if you commit murder in Chicago. Those are pretty good odds for taking another human life.

But even if the police catch you and present the prosecutor with video evidence, eyewitnesses, cellphone signals or a dead 7-year-old girl, Foxx is there to ensure that you will NOT go to prison. At this rate, Foxx might eventually kill off every living human being in Chicago.

But as I said, this is not a story about Chicago. Kim Foxx is a dangerous nut, but she’s not a random dangerous nut. She is the Democratic Party’s beau ideal of criminal justice.

Liberal moneybags George Soros has spent millions of dollars installing criminal-friendly prosecutors around the country. (Back before it was “anti-Semitic” to mention Soros’ pro-murder campaign, The New York Times ran an article boasting of the old prune’s role in electing inert prosecutors, like Foxx.)

A few hundred thousand dollars dumped into a minor DA’s race is more than enough to decide an election. Soros has spent millions. Foxx was Soros’ first success in electing DAs who would refuse to put another black man in prison.

They’re cool with dead black teenagers and dead 7-year-olds. The only black lives the Democrats care about are the lives of black criminals.

MSNBC, mouthpiece of the Democratic Party, was ecstatic the night Foxx won the election that would make her Cook County’s top prosecutor, with Lawrence O’Donnell giddily interviewing the pro-criminal Foxx. She was triumphantly interviewed again that weekend by Al Sharpton.

When has any prosecutor’s election drawn such celebration? When has it even drawn notice?

There is not a Republican in the nation who is not required to publicly state his position on Donald Trump. How about asking Democrats to take a position on Soros’ campaign to install nolle prosequi prosecutors? Apart from Sens. Joe Manchin and Kyrsten Sinema, will any Democrat in the country criticize Foxx?

No, of course not. As dead bodies pile up in Chicago under Kim Foxx, remember: This is the criminal justice “reform” Democrats want for the entire country.