Interview du Colonel Douglas Macgregor, 3 juillet 2024.

Notre bon vieux Colonel (déjà publié ici) fait ici un point de la situation, et donne ses solutions. Je publie ceci en pensant en particulier à mes lecteurs français, qui noteront les nombreuses et troublantes similitudes avec ce qui se déroule dans leur pays (un exemple entre mille, remplacez « Washington » par « Paris »). La France est citée comme exemple de pôle de résistance au bord de l’insurrection, ce qui est très possible vu la volatilité de la situation actuelle. Toutes les options, selon l’expression, sont sur la table – et la porte est cette chose en bois dans le mur, mon cher Manu.

Vous trouverez probablement certaines questions de l’hôte très anecdotiques et peu pertinentes, ce qui n’empêche toutefois pas Macgregor d’y répondre intelligemment. Bonne lecture!

Note: ma transcription originale figure sous ma traduction, dans laquelle j’ai inclus quelques clarifications et liens pour les personnalités et événements américains cités dans le texte.

Source.


Traduction

Stephen Gardner : Il se passe des tas de choses, notamment un changement du niveau d’alerte de l’armée américaine. Un autre risque important reçoit enfin le traitement médiatique qu’il mérite, à savoir l’état mental du président Joe Biden. Pour m’aider à y voir plus clair, j’ai fait appel au colonel à la retraite Douglas Macgregor. Colonel Macgregor, merci de vous joindre à moi.

Col. Douglas Macgregor : Avec plaisir.

Stephen Gardner : Donc, les grands médias sont incapables de défendre le président. J’aimerais revenir sur ce point. Mais d’abord, j’ai besoin d’aide pour comprendre ce que je lis sur Twitter: le Pentagone et l’armée ont relevé leur niveau d’alerte à Charlie, en particulier dans la zone européenne. Qu’est-ce que ça signifie? Pourquoi l’armée serait-elle en alerte renforcée?

Col. Douglas Macgregor: Je n’ai pas connaissance des instructions qui ont été données, mais je sais que les soldats et les aviateurs stationnés en Europe ont reçu l’ordre de ne pas porter leur uniforme hors de leur poste ou de leur base, et de se promener en vêtements civils plutôt qu’en uniforme. En général, cela signifie qu’il existe des preuves de menaces à l’encontre des militaires américains. Mais j’ignore de qui proviennent ces menaces. Faut-il craindre des attaques de la part de musulmans ou d’islamistes? Ou s’inquiète-t-on de l’hostilité que certains Européens pourraient nourrir à notre égard en raison de notre politique dans l’est de l’Ukraine? Je n’en sais rien. Mais n’importe lequel de ces éléments pourrait être à l’origine de cette décision.

Stephen Gardner: Je me doutais bien de quelque chose, mais quand j’ai vu ça, je me suis dit, patience, je vais recevoir le colonel. Je vais essayer de mieux comprendre. Vous et moi avons ouvertement parlé de la démence de Biden, du fait qu’il n’est pas en bonne santé mentale. Maintenant, le monde entier le sait. Même Jake Tappert, de CNN, dit à son auditoire qu’il était loin de se douter que Biden avait autant de problèmes de santé mentale. Je ne sais pas si c’est un mensonge ou si Jill Biden l’a maintenu si bien isolé que beaucoup de gens à Washington DC et dans les médias ne s’en sont tout simplement jamais rendu compte. Quoi qu’il en soit, Biden est maintenant traité en paria ou placé sous les feux de la rampe. Que pensez-vous de toute cette affaire?

Col. Douglas Macgregor : Il est évident que Jake Tappert a reçu de ses maîtres l’autorisation d’énoncer l’évidence. Je pense que c’est ça l’explication. Ça n’a rien de nouveau pour vous et moi. Ce qui était intéressant, c’était de voir à quel point c’était flagrant pendant le débat. Bien entendu, je ne me suis jamais préoccupé de Biden lui-même. Il n’est qu’une façade creuse. Il a toujours été un pantin. Ce qui importe, c’est de savoir qui est derrière lui, qui dirige le jeu. Et je pense qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments. Il est clair que les membres du cabinet, des gens comme Blinken [NdT. Secrétaire d’État américain], Mayorcas au Ministère de la Sécurité Intérieure, Garland au Ministère de la Justice [NdT. Procureur général], Wray au FBI [NdT. Directeur général], font tous partie de la cabale qui nous gouverne, celle qui tire les ficelles. Mais derrière eux, il y a un certain nombre d’autres personnes. En règle générale, on ne les mentionne pas. Je ne les mentionne pas. Ce sont des bureaucrates non élus ou des représentants d’oligarques milliardaires, qui tentent tous de nous orienter dans une direction bien précise en matière de politique étrangère et intérieure. Ça fait longtemps qu’ils mènent la danse. Le problème, c’est que les gens se focalisent tellement sur le Président qu’ils se disent qu’en recourant au 25e amendement, ils pourront destituer Biden. D’accord. Quelle différence cela fera-t-il? La réponse est: aucune. Ce qu’il faut, c’est un nouveau gouvernement. Ce gouvernement a utilisé l’arme de l’immigration de masse aux États-Unis contre le peuple américain. Ce gouvernement a parrainé des personnes au sein du Ministère de la Justice qui sont ravies de voir les Américains agressés et attaqués dans les villes et villages de tout le pays par des criminels remis en liberté. Ce gouvernement fait effectivement la guerre à tous ceux qui comme vous et moi croient ou professent leur foi en une doctrine telle que le christianisme. Voilà la simple réalité. Je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup plus loin que ça. Ce gouvernement est ouvertement nihiliste, athée, et semble penser que la plus grande menace pour ce pays est, entre guillemets, la suprématie blanche. Aux dernières nouvelles, les trois types qui croient fermement à la suprématie de la race blanche n’ont pas réussi à retourner dans la cabine téléphonique où ils se cachaient. Je ne vois donc pas les choses de cette manière, mais vous et moi sommes considérés comme faisant partie du problème. Nous sommes automatiquement rangés dans cette catégorie et sommes donc l’ennemi. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au FBI. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au Ministère de la Justice. Voilà la simple réalité.

Stephen Gardner: Pour quelle raison – vous venez de m’y faire penser – 51 anciens membres des services de renseignement, y compris le chef intérimaire de la CIA, Mike Morell, auraient-ils approuvé la lettre qu’Antony Blinken leur avait demandé de rédiger afin d’étouffer l’affaire de l’ordinateur portable d’Hunter Biden [NdT. pour plus de détails, voir ici]. Serait-ce du simple bon sens ou de la simple logique de penser que la CIA pourrait être aux commandes du gouvernement américain à l’heure actuelle?

Col. Douglas Macgregor : Encore une fois, je pense qu’il faut regarder comment se répartissent les personnes clés, les figures clés. J’en ai mentionné quelques-unes lorsque j’ai parlé de Blinken, Mayorkas, Garland et Wray. Il faut examiner l’ensemble de la bureaucratie fédérale et identifier les individus qui partagent tous ce même point de vue. Ce sont eux qui voudraient que la juge Kagan, [NdT. pour plus de détails, voir ici] par exemple, soit en charge de la Cour suprême et légifère pour la magistrature. Ces personnes sont toutes des oiseaux de même plumage et partagent un même point de vue bien précis. Leur vision les réunit dans un camp où on déteste les gens comme nous et où on veut les détruire. Je pense que les Américains l’ont compris et qu’ils ont décidé qu’ils n’aimaient pas ça. Si on arrive à débarrasser le gouvernement de Biden, ce ne sera pas très utile, car de toute façon, ce n’est pas lui qui prend les décisions cruciales. C’est pourquoi j’ai parlé d’organiser des élections anticipées. Le seul problème, c’est qu’il n’est possible d’organiser des élections anticipées que si le Congrès vote en ce sens. Or, qu’est-ce que le Congrès ferait? Le Congrès est acheté et payé. Comme je le répète, et comme beaucoup le répètent depuis des années, nous avons le meilleur gouvernement que l’argent puisse acheter.

Pourquoi faisons-nous la guerre en Ukraine? Pourquoi continuons-nous à y envoyer de l’argent et des systèmes d’armement alors que cette guerre était perdue dès le départ et qu’elle n’avait de toute façon aucune chance d’être gagnée? Ça a été une décision désastreuse de notre part. Et pourquoi cautionnons-nous aujourd’hui tout ce que M. Netanyahou veut entreprendre au Moyen-Orient? Pourquoi encourageons-nous la guerre dans cette région et celle en Ukraine? Pourquoi nos frontières sont-elles toujours ouvertes? C’était une comedie tragique de voir ou d’écouter le directeur Wray déclarer que l’ouverture des frontières a permis à de dangereux éléments islamistes d’entrer dans le pays. C’est tout? Nous sommes loin d’imaginer la gravité de la situation. Comme je l’ai dit, l’immigration est devenue une arme de destruction massive entre les mains de ces personnes, du gouvernement Biden et du Congrès. Alors, qui mène la danse? Et pourquoi sommes-nous gouvernés de cette manière? Le peuple américain n’a été consulté sur aucune de ces questions. Quand a-t-on jamais demandé aux Américains combien de ces personnes, dont nous ne savons rien, ils souhaitaient accueillir dans leur pays? Quand a-t-on jamais demandé aux Américains s’ils voulaient ou non faire la guerre au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine? Personne ne le leur a demandé. Nous ne contrôlons pas le gouvernement. On ne nous demande pas notre avis. C’est leur propre notion de la démocratie, qui a beaucoup plus en commun avec la notion de démocratie de Lénine qu’avec le libéralisme classique traditionnel ou la démocratie anglo-saxonne.

Stephen Gardner : Récemment, alors que Biden rencontrait les autres dirigeants du G7, on a assisté à cette scène que l’on dit maintenant être un « cheap fake » ou un « deep fake » d’un Biden distrait et égaré. La Première Ministre italienne a dû le ramener dans le groupe, dans la foule. À votre avis, que pensent les autres dirigeants du G7? Pensent-ils que ce n’est pas à eux de dicter à l’Amérique ce qu’elle doit faire ou pensez-vous qu’au fond d’eux-mêmes, ils se disent: « Bon sang, l’Amérique est dirigée par un homme atteint de démence »? Avez-vous une idée de ce que pensent les autres dirigeants du G7?

Colonel Douglas Macgregor: Des gens comme Macron ou Scholtz, par exemple, font partie de la classe dirigeante mondialiste. Ils ont été installés au pouvoir avec l’aide, le soutien et l’argent de gens comme George Soros. Dans l’environnement de l’après-Seconde Guerre mondiale, ils ont un lourd passé d’adoption et de croyance dans tous les mensonges et l’idéologie qui caractérisent les mondialistes. Nous les appelions internationalistes lorsqu’ils étaient bolcheviks en 1919 et 1920. Aujourd’hui, nous les appelons mondialistes. Leur objectif est le même. Dénationaliser l’Occident, écraser la civilisation occidentale et la remodeler en quelque chose de nouveau. Nous convertir tous en une masse amorphe de consommateurs endormis sans aucune notion de qui ou de ce qu’ils sont, sans aucune identité nationale, en considérant les gens comme des marchandises fongibles qui peuvent être exploitées et utilisées de toutes les manières nécessaires pour le bien commun. Qui définit le bien commun? La classe dirigeante, ce que nous appelions autrefois la dictature du prolétariat, l’avant-garde de la révolution. De qui s’agit-il? C’était Lénine et les bolcheviks. Nous sommes en train de subir le même genre de conséquences de la part d’un nouveau groupe qui se voit sous le même jour.

Stephen Gardner: Je voulais recueillir votre avis sur le fait que la propre sœur du président, Valerie Biden, se manifeste maintenant et accuse Jill Biden de maltraitance envers une personne âgée, en disant:  » Votre orgueil et votre ego, votre désir d’être célèbre, d’être invités à dîner et de vous sentir importants, nuisent à la sécurité de l’Amérique. Mon frère n’est pas en bonne santé mentale. Il n’est pas apte à diriger le pays ». Les démocrates peuvent-ils encore l’ignorer ou la situation est-elle comparable à celle où les démocrates ont soutenu le gouverneur Andrew Cuomo jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus le protéger et qu’ils s’en sont violemment pris à lui? [NdT. pour plus de détails, voir ici] Sommes-nous sur le point de voir cela se produire?

Col. Douglas Macgregor : Peut-être. Je n’en sais rien. Franchement, Tucker Carlson en parlait il y a deux ans, il parlait de maltraitance des personnes âgées. Ce n’est pas nouveau. Beaucoup d’entre nous le pensaient déjà lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence. Ce qui m’a semblé stupéfiant dans ce débat, c’est de voir deux hommes, l’un âgé de 79 ans, l’autre de 80 ans, se disputer la présidence. Était-ce bien réel? Je trouve ça bizarre. Ça n’a aucun sens. Notre banc est-il si faible? [NdT. le « banc » est l’appellation courante de la fonction judiciaire et par extension, politique] Je pense que oui. Si l’on considère les personnes qui siègent au Sénat et à la Chambre des représentants, combien d’entre elles pourraient être actuellement considérées comme présidentiables? Pas beaucoup, à mon avis. Je pense que nous sommes de plus en plus conscients du fait que ces personnes sont à Washington pour de nombreuses raisons, dont la moindre n’est pas de devenir millionnaires. Ils semblent tous en sortir très bien lotis. Comment cela se fait-il? Il faut regarder du côté des lobbyistes. Qui sont ces lobbies? Les industries pharmaceutiques, les lobbies étrangers, le lobby israélien, les lobbyistes du changement climatique. La liste est longue. Il y en a de toutes sortes, les lobbies du pétrole et du gaz… Ils ont tous beaucoup d’argent et sont ravis de glisser quelques billets sous la porte de toute personne occupant un poste politique ou se présentant à un poste politique afin d’en prendre le contrôle. Et les gens ont tendance à dire que c’est très bien ainsi.

Il y avait un homme nommé Buck. Je ne me souviens plus de son prénom. [NdT. il s’agit de Ken Buck] Il était membre du Congrès du Colorado et venait de Westminster, dans la banlieue de Denver. Il a écrit un livre intitulé The Swamp is Deeper Than You Think. [NdT. le titre exact est Drain the Swamp: How Washington Corruption Is Worse Than You Think (Nettoyer le marais: la corruption de Washington et pire que ce vous imaginez)] Il a finalement pris sa retraite et quitté le Congrès après quelques mandats parce qu’il disait qu’on ne pouvait pas y survivre à moins de faire volontairement partie de la machine de corruption. En effet, dès votre arrivée, on vous dit que vous devez verser régulièrement un montant X au Comité national républicain ou au Comité national démocrate, selon votre choix. Ce à quoi il a répondu: « Je ne dispose pas de ce genre de fonds. Où vais-je le trouver? Mes électeurs ne peuvent pas réunir autant d’argent. » Et on lui a répliqué: « C’est pour ça qu’il y a des lobbyistes, sortez par la porte de derrière et allez dans la rue K. [NdT. K Street à Washington était traditionnellement la rue des lobbyistes] Vous y trouverez beaucoup de lobbyistes. Ils ont les fonds, allez récolter l’argent dont vous avez besoin et ensuite donnez-le-nous. » Voilà comment ça se passe depuis longtemps. Ce n’est pas nouveau. Nous avons donc aujourd’hui un gouvernement largement déconnecté de la réalité. Washington est une bulle parce que les gens qui y vivent ne sont plus vraiment liés au peuple américain. Oh, ils jetteront occasionnellement un os à l’un de leurs électeurs. Ils déclareront haut et fort: « Je vous ai fait bénéficier de ces avantages en matière de prix des médicaments » ou « Je vous ai fait bénéficier d’un nouvel emploi dans une usine appartenant à l’un des cinq grands groupes de défense », ce genre de choses. Mais en réalité, ils se fichent éperdument des gens qu’ils représentent. Ils vous diront que ce ne sont pas les électeurs qui gagnent les élections, mais les donateurs. Et ils savent que s’ils ne font pas ce que le donateur veut, ce dernier soutiendra leur adversaire et les fera tomber lors des élections primaires ou générales. Leur attitude est donc la suivante: soit j’entre dans ce jeu et je fais ce qu’il faut pour y rester, soit quelqu’un d’autre s’en chargera. Et avec le temps, ça devient très rentable. Ils apprennent à manipuler le système. Pensez à tous les délits d’initiés. On pourrait probablement inculper 80% des membres de la Chambre des représentants et du Sénat pour délit d’initié à un moment ou à un autre [de leur carrière]. Ils disposent d’informations et ils en profitent. Qui va les poursuivre? On pourrait occuper des hordes de procureurs spéciaux jusqu’à ce que l’enfer gèle si on se mettait à enquêter sur les agissements de tous ces gens.

C’est la raison pour laquelle, lorsque j’ai parlé d’organiser des élections, je voulais dire qu’il fallait repartir à zéro, car ce que nous avons est trop pourri pour être réparé. Bien que tout le monde parle de réforme, il y a des limites à ce que l’on peut réformer. Dans la plupart des cas, on finit par rafistoler ça et là, parce que tout le monde dit qu’il est trop difficile de tout réparer, un peu comme dans une vieille maison. On a acheté une vieille maison et on y a vécu toute sa vie. On continue à y vivre, mais on sait qu’elle tombe en ruine. Elle souffre de graves problèmes. Il y a des termites dans les fondations, des termites dans les murs, des rats dans le sous-sol. Le système de chauffage ne fonctionne plus très bien. On se dit alors qu’il faut réparer cette maison. Elle est si vieille et si pourrie que pour la réparer, il faut arracher tous les rivets. Il faut tout démonter. Il faut tout démolir et tout reconstruire à partir de zéro. C’est ce que nous devons faire à Washington. Je pense que de plus en plus d’Américains s’en rendent compte. J’ai toujours mis l’accent sur la Défense, mais cela ne se limite pas à la Défense. La communauté du Renseignement entre dans la même catégorie. C’est le cas de la plupart des administrations fédérales. Prenons l’exemple du Ministère de l’agriculture: nous étions autrefois la plus grande puissance agricole du monde. Nous nous sommes tirés une balle dans le pied. Nous ne le sommes plus. Nous pourrions le redevenir, d’ailleurs, en termes de production alimentaire. Quand on va à Washington et qu’on voit le Ministère de l’agriculture, on s’aperçoit que ces bâtiments sont magnifiques. Ils sont énormes et s’étendent sur plusieurs pâtés de maisons, mais nous ne jouons plus notre rôle dans ce domaine. Pourtant, c’est toute l’idée de la redistribution de l’argent des contribuables qui est en jeu. Le Ministère de l’agriculture, dont nous n’avons pas besoin pour ce qu’il a été conçu à l’origine, est devenu un des nombreux centres d’échange d’argent, distribué à divers personnages clés et à diverses entreprises clés actives dans le secteur de l’agriculture. Il en va de même pour la Défense. Quand on fait le tour de Washington et qu’on voit toutes ces agences fédérales, on finit par se demander si tout ça est vraiment nécessaire. Quelqu’un vous dira: « Oh non, rien de tout ça n’est nécessaire ». Ce n’est pas vrai. Une partie est nécessaire. Mais si on veut faire les choses correctement, il ne suffit plus de réparer, il faut repartir à zéro. À mon avis, on a dépassé le stade de la réforme dans de nombreux domaines. Il faut vraiment repartir de zéro et tout reconstruire sur de nouvelles bases.

Stephen Gardner : Oui, j’aimerais beaucoup que ça soit possible. Vous et moi…

Col. Douglas Macgregor : Prenons le marché du Trésor, c’est du Trésor à long terme, le Trésor à 10 ans dont je parle. Que s’y passe-t-il? Eh bien, le taux est en train de remonter. Il y a quelques jours ou quelques semaines, le taux était de 4%. Puis il est passé à 4,2%. Puis à 4,5%. Lorsqu’il atteindra 5%, on sera foutus parce qu’on ne pourra pas assurer le service de la dette. Nous déboursons déjà un trillion par an pour la Défense. Des trillions doivent être dépensés chaque année pour assurer le service de la dette. On va arriver à un point où on ne pourra plus gérer, ce sera impossible. Il faudra alors s’adresser aux détenteurs de la dette, à ceux qui ont acheté les bons du Trésor et qui ont en fait financé le gouvernement américain. On leur dira: « Je dois renégocier le prêt » – des termes que l’Américain moyen peut comprendre. Ils répondront « Vous pouvez toujours essayer de le renégocier, mais qu’est-ce qui prouve que vous allez le rembourser? Vous êtes négligent. Vous avez mal géré vos finances. Vous êtes tellement endetté que vous ne pourrez jamais vous en remettre. » Vous vous dites alors que vous pouvez procéder à des changements. Mais que voulez-vous changer? Personne ne veut changer quoi que ce soit à Washington, parce que changer quelque chose signifie perturber le flux d’argent. Tout le monde veut que l’argent continue à circuler, mais ce n’est pas possible. Alors qu’allez-vous faire? Il faut réduire les dépenses. Réduire les dépenses! C’est scandaleux. C’est impossible. Nous avons plus de 2 000 programmes regroupés sous le titre général d’aide sociale pour diverses personnes, allant des bons d’alimentation à l’aide médicale, etc. Comment faire face à ça? Ces 2 000 programmes étaient à l’origine des solutions temporaires qui sont devenues permanentes. Ce sont désormais des droits. Vous allez réduire ces droits? Vous allez réduire la Défense? Oh, on ne peut pas réduire la Défense. Pourquoi? Eh bien, parce que nous avons de nombreux ennemis à l’extérieur du pays. Vraiment? Ou les ennemis sont-ils à l’intérieur du pays? La porte est ouverte depuis longtemps. Ils sont déjà là et la plupart d’entre eux vivent à Washington, DC. Ils sont en train de nous tuer. C’est pourquoi j’ai dit que l’immigration ou la migration était devenue une arme de destruction massive entre les mains de notre gouvernement. Ils la brandissent contre nous et ils adorent ça. Et ils sont arrogants. Ils pensent qu’ils sont au pouvoir pour l’éternité. Essayez seulement de gagner une élection, et vous verrez jusqu’où vous irez.

Qu’ont-ils fait? Ils adressent à chaque migrant qui passe la frontière mexicaine un numéro à quatre chiffres, qui fait partie du code de la sécurité sociale. Et ce numéro donne droit à certaines choses. Et puis on change la loi. Et on décide qu’en vertu de la loi fédérale actuelle, et c’est ce qui s’est passé sous Obama, si quelqu’un se présente pour voter et pense être un citoyen, il a le droit de le faire. Il n’a pas besoin de le prouver. « Si on vous demande quoi que ce soit », disent-ils à ces migrants, « vous avez ce numéro à quatre chiffres. Dites-leur d’appeler le département de la sécurité sociale. » Ils appellent donc la sécurité sociale. « Oui, nous avons ces numéros. » Ils ne sont pas citoyens, mais ils reconnaîtront qu’on leur a donné ces numéros. Comment voulez-vous alors organiser des élections libres et équitables?

Ces gens à Washington connaissent le jeu. Ce sont eux qui l’ont mis au point. Ils sont très doués pour y jouer. Nous sommes donc face à un problème. Ces personnes à Washington sont convaincues de leur autorité morale et de leur suprématie sur tous les autres. En d’autres termes, ils sont là pour une raison, pour nous guider. Nous ne savons pas ce que nous faisons. Nous devons être recyclés, rééduqués et orientés dans de nouvelles directions. D’où pensez-vous que viennent la diversité, l’inclusion et l’équité ? [NdT. Diversity, Equity, Inclusion – DEI] Tout cela n’a rien à voir avec l’égalité devant la loi, qui est la pierre angulaire [de la société]. Combien de décennies, certains diraient un siècle ou plus, ont-elles été consacrées à garantir l’égalité devant la loi? Nous y sommes parvenus. Ce n’est pas suffisant. Nous devons maintenant créer des catégories spéciales d’êtres humains, tout comme nous avons aujourd’hui plusieurs genres. Il n’existe pas d’homme ou de femme. Ce sont des constructions artificielles. Maintenant, il y a les « queer », les « non-binaires », peu importe ce que c’est. Il suffit de consulter la liste. Tout ça est insensé, mais c’est codifié et on nous oblige à l’avaler parce que les responsables en savent plus que nous. Et si nous remettons tout ça en question, nous sommes des Néandertaliens. Nous sommes des arriérés du Moyen-Âge. Nous ne comprenons pas le nouveau monde dans lequel nous vivons. C’est ce qui se passe en Europe et c’est ce qui se passe ici. L’Europe est sur le point de sombrer. La France en est le premier exemple. Les gens sont sur le point de se révolter. Ils sont au bord d’une révolution nationale. Ce n’est que le début et ça finira par déferler sur l’Allemagne et sur le reste de l’Europe. Souvenez-vous du vieil adage, le Ministre autrichien des affaires étrangères [Von] Metternich avait l’habitude de dire, quand Paris éternue, l’Europe s’enrhume. L’Europe va donc suivre. La France est en première ligne. Elle est le témoin. Nous connaîtrons bientôt des événements similaires ici.

Quelles sont toutes ces règles étranges en matière de vote? Les Français ont essayé le vote par correspondance. Les Français ont essayé le vote en ligne. Finalement, ils se sont débarrassés de tout ça et ont dit: « Non, vous devez vous présenter en personne pour voter parce que la fraude est devenue incontrôlable ». Nous savons que c’est également le cas ici. Les gens trichent. Nous parlions autrefois du péché originel. S’ils en ont l’occasion, les êtres humains font ce qu’il ne faut pas faire. C’est pourquoi nous avons des lois. Si les hommes étaient des anges, ils n’auraient pas besoin de lois. Souvenez-vous, je crois que c’est James Madison qui a dit cela. [NdT. la citation exacte: « Si les hommes étaient des anges, les gouvernements ne seraient pas nécessaires »] Nous avons donc bricolé toutes les orientations juridiques et les lois que nous respections et faisions appliquer, et nous ne les appliquons plus aujourd’hui. Nous appliquons d’autres mesures qui n’ont aucun sens et qui vont à l’encontre des intérêts du peuple américain.

Je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas si nous aurons vraiment des élections. Je le dis depuis longtemps, je ne suis pas favorable à l’effondrement de la loi et de l’ordre, parce que dès qu’ils disparaissent, on est confronté à de graves problèmes. Je ne veux pas voir ce genre de choses se produire. Je ne veux pas voir de violence dans les rues, car je sais où ça mène. Quiconque a étudié l’histoire, même superficiellement, le comprend, mais ce que nous avons fait jusqu’à présent ne nous mènera pas très loin. Et je ne vois pas beaucoup de preuves que cette élection, si elle a bien lieu, portera au pouvoir de nouvelles personnes qui feront réellement la différence, parce qu’il ne suffit pas de regarder le candidat, il faut aussi regarder ceux qui l’entourent.

Stephen Gardner: Oui. Beaucoup d’Américains se demandent comment ils vont pouvoir payer leur loyer. Comment vais-je pouvoir me payer une maison? Comment vais-je réparer ma voiture, mon lave-vaisselle, ma machine à laver, mettre de la nourriture sur la table? Et pourtant, Biden annonce que 2,3 milliards de dollars supplémentaires seront versés à Zelensky. Pourquoi l’administration Biden n’est-elle pas disposée à se rendre aux tables de négociations de paix? Et pourquoi continue-t-elle à laisser Zelensky décider de la fin de la guerre au lieu de laisser l’OTAN dire: « Cette guerre est terminée, vous avez perdu des terres, vous avez perdu plus d’un demi-million de personnes, vous devez y mettre un terme. » Où est l’adulte dans la pièce?

Col. Douglas Macgregor: Tout d’abord, toutes les personnalités politiques dont vous parlez, ici et en Europe, sont des fugitifs de la redevabilité. Ils sont arrivés là où ils sont en prenant le train en marche. Ils ont bricolé le train, bricolé la locomotive. La locomotive est sur le point de gripper. Elle ne fonctionne plus très bien. Et les passagers du train qui traînent derrière eux ne sont pas très heureux. Les élites sont assises dans le wagon-restaurant et s’amusent. Tous les autres sont malheureux. Cela me rappelle un peu la célèbre scène du Dr Zhivago où les élites russes, avant la révolution, sont en train de dîner et de s’amuser, tandis que les pauvres Russes chantent dans les rues une sorte d’hymne, ou peut-être l’Internationale, l’hymne socialiste international, peu importe ce que c’était. Les gens écoutent et soudain Rod Steiger se lève et dit: « Espérons qu’ils chanteront juste après la révolution ». En d’autres termes, ha ha ha. C’étaient des fugitifs de la redevabilité. Des fugitifs de la redevabilité, il y en a beaucoup.

On en revient à la bulle. Et nous avons une bulle. Il y a une bulle à Paris. Il y a une bulle à Berlin. Il y a une bulle à Londres. Ces gens ne sont pas en contact avec la réalité. Ils n’admettront pas leurs erreurs. Ils ne diront pas qu’ils se sont trompés. Ils ne diront pas, « Écoutez, nous n’avons pas fait d’analyse stratégique. Nous avons simplement décidé que les Russes étaient arriérés et stupides, que nous pouvions les intimider et que nous étions technologiquement supérieurs. » Nous avons oublié que les Russes n’étaient pas arriérés. Nous avons oublié que les Russes sont de vraies personnes avec un vrai pays, une vraie nation, et qu’ils entendaient défendre leurs intérêts. Ils n’allaient pas se coucher devant les mondialistes, permettre que leur pays soit violé pour ses ressources, que son peuple soit détruit et que son identité nationale soit réduite en poussière. C’est ce qui s’est passé dans une grande partie du reste de l’Europe, en tout cas en Europe occidentale.

Tout le monde s’excuse d’être nationaliste. Si vous croyez en votre pays, si vous vous identifiez à quelque chose et si vous avez des valeurs cohérentes avec cette identité et cette culture nationales, alors il y a quelque chose qui ne va pas chez vous. Les Russes ne croient pas à cet argument. Il s’agit en fait d’un combat contre le dernier État nationaliste d’Europe, à bien des égards, qui possède une véritable identité nationale sous-jacente, et une culture orthodoxe russe. Il y a des musulmans en Russie qui vivent dans des régions où ils sont concentrés et où ils sont citoyens russes. Ils sont égaux devant la loi et heureux d’être citoyens russes. Mais ils ne voient pas non plus de conflit entre le fait d’être musulman et celui d’être un nationaliste russe. C’est pourquoi les Tchétchènes se sont battus si efficacement en Ukraine. Poutine a donc très, très bien géré la situation. Il comprend son peuple. Il comprend ce qui motive les hommes et les femmes. Ce n’est pas notre cas. Nous ne comprenons pas nos propres populations. Et nos populations sont en train d’atteindre un point où elles disent qu’elles en ont assez. Et les premiers à le faire sont manifestement les Français, ce qui est intéressant car nous devons beaucoup à la France. La culture et la civilisation françaises font partie de l’Occident. Nous leur devons tout. Ils ont produit des penseurs remarquables, une science, une technologie, des mathématiques, une culture remarquables, et j’en passe. Ils ne sont pas les seuls, mais ils étaient au premier plan, à l’avant-garde, à bien des égards, au sortir du Moyen Âge. Ils redécouvrent donc qui ils sont, ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent être. La question est de savoir combien de temps il nous faudra encore attendre avant d’entreprendre le même voyage de découverte. Je n’en sais rien.

Stephen Gardner: Mon inquiétude est que vous et moi avons grandi à une époque où l’on nous enseignait l’histoire américaine, nos pères fondateurs, le bien, le mal et l’inavouable de l’Histoire de l’Amérique. Mais je ne sais pas si l’on enseigne la même chose aux jeunes dans les universités de nos jours. Il semble qu’on leur apprenne à haïr leur pays, à s’attendre à ce que tout leur soit donné, à se plaindre lorsque les choses sont injustes et à obtenir ce qu’ils veulent. Je m’inquiète vraiment pour la prochaine génération parce que je n’ai que 10 ou 15 ans d’avance sur eux, mais il y a une énorme différence dans leur façon de penser par rapport à ma génération.

Col. Douglas Macgregor: Je suis sûr que certains de vos auditeurs ont lu le célèbre ouvrage de Murray, « The Bell Curve », et plus récemment « Coming Apart », dans lequel il examine toutes ces questions et tente de les comprendre. Je pense qu’il faudrait revenir sur les 40 ou 50 dernières années et décortiquer systématiquement tous les changements profonds du système éducatif et de la façon dont nous faisons des affaires qui nous ont amenés là où nous en sommes. Pour faire simple, comme je l’ai dit au début, nous sommes arrivés à un point où, dans pratiquement toutes les activités importantes liées à notre société, nous devons tout recommencer à zéro. Mais comment faire? Faut-il revenir en arrière et essayer de réanimer ce qui existait? Nous pouvons le faire en partie, mais nous avons besoin d’une nouvelle direction et nous devons être capables de forger l’unité de ce pays. Et c’est très, très important. D’après les personnes chargées du recensement, il y a actuellement aux États-Unis au moins 52 millions de personnes qui ne sont pas nées en Amérique. C’est un chiffre énorme. Et n’oubliez pas que l’un des principaux changements administrés ou mis en œuvre par l’administration Obama était que l’on pouvait devenir citoyen américain et vivre aux États-Unis, mais que l’on n’avait pas besoin d’être Américain. Que l’on peut vivre sur son île, peu importe ce que l’on veut être. Et que ce n’est pas un problème. Mais c’est un gros problème, car les États multinationaux, multiculturels et multilingues ne fonctionnent pas très bien, d’un point de vue historique. Ils ne durent pas longtemps. Ils finissent par s’effondrer. Et on peut les citer tous: l’Autriche-Hongrie, la Russie tsariste, la Yougoslavie, l’Union soviétique.

Nous devons donc revenir en arrière. Nous devons trouver comment redéfinir notre identité américaine. Et nous devons, d’une manière ou d’une autre, cultiver le sens du service et le dévouement à notre pays. La notion de service a presque complètement disparu. Je pense toujours à l’académie militaire où j’ai étudié pendant quatre ans et où nous avions cette notion de devoir envers notre pays. Au moins à l’époque, il y avait ce sens profond du service qui consistait à dire qu’avant tout, il y avait notre pays, toujours, et la mission qui nous était confiée par notre pays. Ensuite, les soldats, les marins, les aviateurs et les marines que nous pourrions commander, et en dernier lieu nous-même. Aujourd’hui, les choses sont inversées. Les gens pensent d’abord et avant tout à eux-mêmes et tout le reste vient en deuxième, troisième ou quatrième position. Je l’entends tout le temps. « Je m’en fous. Je ne ferai ni ceci, ni cela, ni rien d’autre. Vous ne me verrez pas là-dedans ». En d’autres termes, ils ne se sentent plus appartenir au pays. La pauvreté suscite toujours un certain degré de dévouement à la patrie et de zèle religieux. J’espère que nous n’aurons pas à sombrer dans la pauvreté pour en arriver là. Mais ça fonctionne.

Le fait est que nous allons devoir forger un nouveau pays à partir du gâchis qui a été créé. Cela prendra du temps, mais il faut y arriver. Et les institutions de gouvernance ne peuvent pas être réformées. Elles doivent être fondamentalement modifiées. Pour l’instant, ce ne sont que des façades creuses. C’est là le problème. C’est de là que nous avons entamé cette discussion.

Stephen Gardner: Je peux entendre AOC [NdT. Alexandria Ocasio-Cortez, « socialiste démocrate », égérie du Green New Deal et de l’ouverture des frontières] faire un discours. « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour vous-même. »

Col. Douglas Macgregor: Je pense que c’est probablement plus répandu que nous le pensons, mais pas partout. Nous sommes beaucoup plus nombreux que ne le pensent les élites de Washington. Et nous allons le découvrir dans les mois à venir, j’en suis sûr. Le fait est que nous devons nous serrer les coudes et nous forger une nouvelle voie, une nouvelle identité. Mais nous devons nous concentrer sur notre pays. Toutes ces choses qui se passent à l’étranger ne sont que des distractions. Aucune personne saine d’esprit ne veut nous faire la guerre. Personne ne lancera une arme nucléaire sur les États-Unis parce qu’il sait qu’à la minute où il le fera, son pays sera réduit en cendres. Poutine l’a dit à maintes reprises. Il a dit qu’il ne voulait pas d’échange nucléaire et qu’il n’utiliserait pas d’arme nucléaire. Mais que s’il était menacé par cette arme, il riposterait. Et que si les deux utilisent des armes nucléaires, tout le monde mourra. Et bien entendu, il ajoute, avec un sourire en coin, que parce qu’ils sont de bons chrétiens orthodoxes, ils seront des martyrs. Je n’ai pas envie de martyriser qui que ce soit, et je pense que la plupart des Américains non plus. Mais nous avons créé ces croquemitaines à l’étranger. Voyez tous les Chinois qui affluent aux États-Unis. Oui, eh bien, c’est nous qui avons ouvert les vannes. Nous les avons ouvertes, et des milliers de Chinois ou des dizaines de milliers d’autres personnes, dont nous ne savons rien, sont entrées [aux États-Unis]. Les gens semblent penser qu’il s’agit d’une armée en attente d’un signal secret de Pékin pour prendre le pouvoir. C’est loin d’être le cas. La moitié de ces Chinois sont recherchés par les autorités chinoises pour avoir été fortement impliqués dans des affaires de corruption. Le plus grand défi auquel sont confrontés les Chinois à l’heure actuelle est la corruption à l’intérieur de leur propre pays. Ça a toujours été un problème. Chaque mois, des généraux, des amiraux et divers directeurs d’entreprises sont arrêtés pour corruption. Ils construisent des navires dont la coque est fissurée. Ils ont des batteries de fusées, des batteries de missiles où, d’une manière ou d’une autre, le carburant des fusées et des missiles est manquant – il a probablement été vendu. Ce n’est pas le Japon impérial, loin s’en faut. Ce sont des impérialistes, mais des impérialistes capitalistes. Leur objectif est de faire des affaires. Leur objectif est la prospérité. Ça ne veut pas dire qu’ils sont bons ou mauvais. C’est juste un fait. C’est nous qui avons ouvert nos frontières de manière stupide. Fermer les frontières et renvoyer ces gens chez eux, voilà ce que nous devons faire. Sinon, nous ne survivrons pas. C’est aussi simple que ça.

Ça n’a pas besoin de se passer dans la violence. Ça n’a pas besoin non plus se faire de façon odieuse. On peut dire à tous ces gens, écoutez, en partant, si vous vous inscrivez chez nous, lorsque nous aurons une meilleure économie et que nous serons à nouveau plus forts en termes de société et de situation financière, nous pourrons vous faire revenir. Si vous vous enregistrez auprès de nous en sortant, ça montre que vous êtes prêt à obéir à la loi et à coopérer. Mais si vous restez ici en violation de la loi alors que nous vous demandons de partir, vous serez incarcéré et finalement expulsé du pays. Nous devons en arriver là. Il n’y a pas d’autre solution. Sinon, l’État de droit, qui est la pièce maîtresse de notre société, qui a fait notre grandeur [disparaîtra]. Demandez à n’importe quel ressortissant de n’importe quel pays du monde venu ici pour faire des affaires et finalement devenu citoyen. Peu importe qu’il s’agisse de Turcs d’Anatolie, de Chinois, de Vietnamiens ou d’Indiens, n’importe qui dans le monde vous dira que c’est un pays merveilleux. C’est un endroit où l’on peut faire des affaires parce qu’il n’est pas nécessaire de soudoyer tout le monde pour faire des affaires. Il n’est pas nécessaire de soudoyer le plombier pour qu’il répare la plomberie. Il n’est pas nécessaire de soudoyer l’électricien pour qu’il vienne refaire l’installation électrique de la maison. Il travaillera pour un certain prix et fera du bon travail. Son travail vaut de l’or. Voilà ce qu’ils vous diront. Tout ça cessera d’exister si nous n’appliquons pas la loi. Toutes ces choses simples que nous tenons pour acquises seront perdues. Il ne s’agit pas seulement des gangs criminels vénézuéliens qui violent, agressent et assassinent des fillettes de 11 ans. Il ne s’agit pas seulement de ça. Nous savons que c’est un problème et nous devons traiter ces personnes avec sévérité. Ils devraient être exécutés pour ce qu’ils font. Tous ceux qui font ça devraient être exécutés. Nous n’appliquons pas la loi. Nous sommes devenus mous. Tout le monde a la vie trop facile, Stephen. Il suffit de regarder la population. Tout le monde se promène dans les centres commerciaux, avec 20, 30, 40 kilos en trop, ne mange que de la mauvaise nourriture, puis se précipite à la maison pour regarder le match à la télévision. De quoi s’inquiètent-ils?

Stephen Gardner: De pas grand chose.

Col. Douglas Macgregor: Ce genre de population ne se révolte pas. Elle s’éteint, simplement. Ça peut changer, mais ce n’est pas encore le cas. Mais c’est en train de changer en France et ça va changer dans le reste de l’Europe. Tout d’un coup, les gens vont se demander, « Mais que faisons-nous dans l’est de l’Ukraine? Les Russes ne vont pas débarquer. Les Russes ne veulent pas envahir l’Europe. » Vous pensez que Poutine veut gérer le désordre qui règne aujourd’hui en Europe occidentale? Mon Dieu. La dernière chose qu’il veut, c’est conquérir et occuper la Pologne. Elle est pleine de Polonais. Ils détestent les Russes. Pourquoi ferait-il ça? C’est stupide. Ça n’arrivera pas. Il ne veut pas le faire. Personne ne le veut en Russie. Les Russes veulent recommencer à faire des affaires. Ils aimeraient faire des affaires avec nous, mais ils ne peuvent pas à cause de ces gouvernements. Ils sont horribles. Ils doivent disparaître.

C’est là tout l’intérêt de l’idée d’organiser des élections anticipées. Plus vite nous mettrons fin aux fonctions de ce gouvernement et plus vite nous pourrons nommer de nouvelles personnes, mieux ce sera. Tout ne changera pas du jour au lendemain. Mais il faut mettre en place des personnes qui ne font pas partie du problème. Je crois que c’est George Will [NdT: en fait William Buckley] qui a dit, il y a de nombreuses années, que s’il avait le choix de doter le gouvernement des meilleurs cerveaux de l’université de Harvard et de Yale, il préférerait prendre les 500 premiers noms de l’annuaire téléphonique de Boston et les mettre au gouvernement parce qu’ils feront un meilleur travail. Et il n’avait pas tort, car ce sont des Américains qui se soucient des Américains. Ils sont en contact avec la réalité. Nous avons besoin de gens qui sont « America first » dans un sens très positif, qui comprennent que tout dépend de ce que nous faisons dans notre pays, et non de ce que nous faisons au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine. Ces régions existent depuis des milliers d’années. Ils se débrouillent très bien sans nous. Et aucun d’entre eux ne veut venir ici pour nous faire exploser. C’est absurde. Nous devons donc comprendre tout ça et nous concentrer sur ce que nous faisons ici. Et je pense que c’est ce que la plupart des électeurs américains commencent à penser, mais ils doivent passer à la phase opérationnelle.

Stephen Gardner : Oui, je suis tout à fait d’accord avec vous. Je pense que beaucoup de gens se sont réveillés la semaine dernière. Je pense que ça a même ouvert les yeux à beaucoup de démocrates qui se sont dit, minute, le président n’est pas… On nous ment, on nous enfume, on nous manipule.

Eh bien, Colonel, je vous remercie d’être venu. Ce fut une excellente discussion. Je me réjouis de vous recevoir à nouveau. Je vous remercie. J’espère que votre famille passera une bonne semaine du 4 juillet et que nous nous reverrons lors de la prochaine émission.

Col. Douglas Macgregor : La même chose pour vous et pour tout le monde. Au revoir.


Transcription

Stephen Gardner: Okay, we’ve got a lot going on with the U.S. military changes in risk status. We’ve also have big risk that is finally getting the mainstream media exposure that it deserves, that is President Joe Biden’s mental status. To help me go through this, I have retired Colonel Douglas McGregor. Colonel McGregor, thank you for joining me.

Col. Douglas Macgregor: Sure, happy to be here.

Stephen Gardner: So, man, the mainstream media is unable to cover for the president. I want to go through that. But first thing I need some help understanding is I’m seeing on Twitter that the Pentagon and the military have heightened their risk level to Charlie, specifically in the European region. What does that mean? Why would the military be on a higher heightened alert?

Col. Douglas Macgregor: Well, I haven’t seen the instructions that were given, but I do know that soldiers and airmen in Europe have been told to essentially take off their uniforms if they are going off post or off base and to walk around and be seen in civilian clothes as opposed to uniforms. And that usually means there is evidence for threats to American servicemen. And now, who are the threats, that I don’t know. Are they worried about attacks by Muslims or Islamists? Or are they worried about hostility that some of the Europeans may feel towards us because of our policies in eastern Ukraine? I have no idea. But any number of those things could be a reason for it.

Stephen Gardner: I figured there was something, but when I saw that, I was like, okay, wait a minute, I’m getting on with the colonel. I’ll try to better understand that. You and I have openly talked about Biden’s dementia, the fact that he’s not mentally well. Now the whole world knows it. Even Jake Tappert of CNN is telling his audience that he had no idea Biden was struggling so much with his mental health. I don’t know if that’s a lie or if Jill Biden has really kept him so well sequestered that many people in Washington DC and the media simply didn’t know. Either way, Biden is now being thrown under the bus or out into the spotlight. What are your thoughts on this whole situation?

Col. Douglas Macgregor: Well, obviously Jake Tappert has been given permission by his masters to state the obvious. I think that’s what’s happened. There’s nothing new for you and me. What was interesting was how blatant it was during the debate. And of course, my concern has never been Biden per se. He’s an empty facade. He’s always been an empty suit. It’s who’s behind him, who’s actually running the show. And I think that’s a combination of things. Clearly members of the cabinet, people like Blinken, Mayorcas at the Department of Homeland Security, Garland in the Justice Department, Wray at the FBI, they are all part of the cabal that is governing us, calling the shots. But behind them are a number of other people. We don’t normally mention them. I don’t. But they’re unelected either bureaucrats or representatives of billionaire oligarchs, all of whom are trying to drive us in a particular direction in foreign and domestic policy. They’ve been running the show for a long time. And the problem that people have is that they focus so much on the president, they think, well, if we use the 25th Amendment, we can remove Biden. Okay. What difference is that going to make? The answer is none. What we need is new government. You know, this government has weaponized mass migration into the United States against the American people. This government has sponsored people in the Justice Department who are happy to see Americans under assault and under attack in cities and towns across the country by criminals that are being released onto the streets. This is a government that is effectively waging war on everyone and anyone who is like you and I and who believes in anything like Christianity or professes to. And that’s the simple truth of the matter. I don’t think you need to be too much more complex than that. This government is blatantly nihilistic, atheistic, and seems to think that the greatest threat to this country is, quote unquote, white supremacy. The last I heard, those three guys that are big believers in white supremacy haven’t been able to get back into the telephone booth where they’ve been hiding out. So I certainly don’t see it that way, but you and I are viewed as part of that problem. We are automatically in that category and therefore the enemy. And that’s why people don’t trust the FBI. It’s why people don’t trust the Justice Department. I mean, it’s the simple fact of the matter.

Stephen Gardner: Is there any chance – you just sparked a thought – if 51 former intelligence people, including the head of the CIA, approved the letter, the acting person, Mike Morell, you had Anthony Blinken asking them to put this letter together in order to cover up the Hunter Biden laptop. Is there common sense or a logical trend that perhaps the CIA is behind running the American government at this point?

Col. Douglas Macgregor: Well, again, I think you have to look at the sprinkling of key people, key figures. I mentioned some of them when I spoke about Blinken and Mayorkas, Garland and Wray. You have to go through the whole federal bureaucracy in the government and identify the individuals that all share those views. They’re the people that would like Justice Kagan, as an example, to be in charge of the Supreme Court and legislating for the bench. These people are all birds of a feather and they all share the same particular outlook. That outlook puts them into the camp of hating people like us and wanting to destroy us. I think Americans have figured this out and I think they’ve decided that they don’t like it. If you can rid the government of Biden, that’s not terribly helpful because he’s not making the critical decisions anyway. That’s why I talked about « hold elections early ». Now, the only problem is holding elections early could be done, but the Congress has to vote for it. Well, what is the Congress likely to do? Well, the Congress is bought and paid for. As I say, repeatedly and many have for years, we have the best government money can buy.

Why are we waging war in Ukraine? Why are we continuing to ship money and weapon systems over there when that war was lost almost at the very beginning and never had a chance to win anyway? And it was a disastrous decision on our part. Well, why are we now underwriting anything that Mr. Netanyahu wants to undertake in the Middle East? Why are we cheering on war there as well as war in Ukraine? Why are our borders still open? I mean, I thought it was almost tragic comedy to see or to listen to Director Wray testify that the open border has allowed dangerous Islamist elements into the country. Is that all? I mean, we can’t even begin to understand the gravity of that situation. As I said, migration has become a WMD in the hands of these people, of the Biden government and of Congress. So who’s calling the shots? And why are we being governed this way? None of these things are issues where the American people have necessarily been consulted. When is the last time anybody asked Americans how many people they want to admit to the country that we know nothing about? When is the last time anybody asked the American people whether or not they wanted to wage war all over the Middle East or in eastern Ukraine? Nobody has. We don’t control the government. We’re not asked. This is their notion of democracy, which has a great deal more in common with Lenin’s notion of democracy than it does with any traditional classical liberalism or Anglo-Saxon democracy.

Stephen Gardner: Just not too long ago, Biden was meeting with the other G7 leaders, there was this scene that they’re now saying was a cheap fake or a deep fake of Biden getting distracted, wandering off. The Prime Minister of Italy has to go and bring him back over to the group, over to the crowd. What do you think the other G7 leaders are thinking? Are they thinking it’s not our place to tell America what to do or do you think inside they’re going « Holy cows, America is being led by somebody with dementia »? Any thoughts on what the other G7 leaders are thinking?

Col. Douglas Macgregor: When you talk about people like Macron or Scholtz, for instance, they’re part of the globalist ruling class. They’ve been installed in power with the help and the backing and the money of people like George Soros. They have long pedigrees in the post-Second World War environment of adopting and believing in all the lies and ideology that come with being a globalist. We used to call them internationalists when they were Bolsheviks back in 1919 and 1920. Now we call them globalists. Their goal is the same. Denationalize the West, essentially crush Western civilization and reshape it into something new. Convert all of us to an amorphous mass of people who are sedated consumers but have no notion of who and what we are, without any national identity, believe that people are fungible commodities that can be exploited and utilized any way that is necessary for the greater good. Who determines the greater good? The ruling class determines the greater good, what we used to call the dictatorship of the proletariat, the vanguard of the revolution. Who are they? Well, that was Lenin and the Bolsheviks. We’re being treated to the same sort of outcome by a new group that sees itself in the same light.

Stephen Gardner: One thing that I wanted to get your thoughts on is the president’s own sister, Valerie Biden, is now coming forward and she is accusing Jill Biden of elder abuse, saying, « listen, your own pride and ego, your desire to be famous, to be wined and dined and important, is getting in the way of America’s safety. My brother is not mentally well. He is not fit to run the country. » Can the Democrats ignore this anymore or is this kind of like how the Democrats had the back of Governor Andrew Cuomo until they couldn’t hide it anymore and then they all turned on him viciously? Are we about to see that happen?

Col. Douglas Macgregor: Maybe. I don’t know. Frankly, Tucker Carlson said that two years ago, talked about elder abuse. That’s not new. A lot of us thought that that was the case when he was made candidate for president. What I thought was really stunning about the debate was that you had two men, one was 79, the other is 80, competing for the presidency. Is that real? That’s bizarre. That makes no sense. Is our bench that weak? I guess it is. I mean, as you look across the people on the Hill at the individual sitting in the Senate in the house, how many of them would you readily impute presidential abilities to? I don’t think very many. I think we’re increasingly aware of the fact that these people are in Washington for many reasons, not the least of which is to make themselves millionaires. They all seem to come out of the place very well heeled. Well, how does that happen? Well, you have to look at the lobbyists. Who are the lobbies? Pharmaceutical industries, foreign lobbies, the Israel lobby, the climate change lobbyists. You just go down the list. There are all sorts of people, the oil and gas lobbies. They all have money and they’re happy to sort of slip cash under the door to anyone holding political office or running for political office in order to get control of them. And people have tended to say, well, that’s fine.

There was a gentleman named Buck. I can’t remember his first name, who was a congressman from Colorado, came from Westminster, Colorado outside of Denver. He wrote a book called « The Swamp is Deeper Than You Think ». And he finally retired and left Congress after a couple of terms because he said, you couldn’t survive there unless you willingly became part of the corruption machine. Because as soon as you arrived, we’re told that you have to pay X number of dollars on a routine basis to the Republican National Committee, the Democratic National Committee, whichever one you want to choose. And he said, well, I don’t have money like that. Where am I going to get it? My constituents can’t raise that kind of money. And they’d say, well, that’s why you have the lobbyists, go out of the back door here and go down to K Street. There are lots of lobbyists there. They have the money, get the money you need, and then you give it to us. That’s been going on for a while. This is not new. And so we have a government right now that is largely disconnected from reality. Washington is a bubble because the people that live in it are no longer really tied to the American people. Oh, they’ll throw a bone occasionally in the direction of somebody who’s a constituent. They’ll stand up there and say, I brought these benefits for drug pricing to you, or I brought you a new manufacturing job in a plant that’s owned by one of the big five defense corporations, things like that. But in reality, they couldn’t care less about the people that they represent. And they will tell you, voters don’t win elections, donors do. And they know that if they don’t do what the donor wants, the donor will support their adversary, their opponent, and unseat them either in the primary or in the general election. So their attitude is, it’s either I get into this game and I do what I have to do to stay here or somebody else will do it. And then over time, it becomes very profitable. They learn how to manipulate this thing. Look at all the insider trading. You could probably indict 80% of the members of the House and the Senate for insider trading at some point. I mean, this information is available to them, and they take advantage of it. Who’s prosecuting them? We’d have special prosecutors all over the place, busy until hell freezes over if we started to dig into what all of these people are up to.

So that’s why when I said hold elections, the point is, let’s start over, because what we’ve got is too rotten to the core to fix. Whereas everybody talks about reform, you can only reform so much. You end up tinkering on the market in most cases because everybody says, well, it’s too difficult to fix things because it’s like an old house. You buy an old house and you’ve lived in the old house forever. You keep living there, but you know the thing’s falling apart. It’s got serious problems. You’ve got termites in the foundation, termites in the walls, rats in the basement. The heating system doesn’t work very well anymore. So you say, I’ve got to fix this thing. Well, to fix it, it’s so old and so rotten, you got to pull out all the rivets. You got to pull everything apart. You got to tear everything out and rebuild this thing from the ground up. That’s what we need to do in Washington. I think more and more Americans are realizing it. I’ve always focused on defense, but it’s not just defense. The intelligence community falls into the same category. Most of the federal government does. You look at this Department of Agriculture, we were once the world’s greatest agrarian power. We shot ourselves in the foot. We no longer are. We could be again, by the way, in terms of food production. If you go to Washington, you look at the Department of Agriculture, these buildings are magnificent. They’re huge and they go for several blocks, but we’re not in that business anymore. Yet the whole idea behind redistribution of taxpayer money and cash comes into play. The Department of Agriculture that we don’t actually need for what it was originally designed is another clearinghouse for cash that’s doled out to various key figures, various corporations, that are involved in agriculture. The same thing is true in defense. You can go throughout Washington, look at all these federal agencies, and you come away with a conclusion of « do we really need to do all of this? » And somebody will say, « Oh no, we don’t need to do any of it ». Well, that’s not true. Some of it needs to be done. But if we’re going to get it done properly, we’re not going to fix anything, we’re going to have to start over. It’s beyond the point of, in my judgment, reforming a lot of things. We really got to start over and build everything from the ground up.

Stephen Gardner: Yeah. I would love for that to be able to happen. You and I both…

Col. Douglas Macgregor: Well, look at the Treasury market, the long-term Treasury, the 10-year Treasury is what I’m talking about. What’s happening there? Well, we’re inching up. It was a few days ago or a few weeks ago, it was 4%. Then it’s 4.2%. Then it’s 4.5%. When it hits 5%, we’re done because we can’t service the debt. We’re already paying out a trillion out a year for defense. Trillions have to go every year to service the debt. You’re going to reach a point where you can’t manage it, you can’t do it. So then you go to the people that own your debt, the people that have bought your treasuries and effectively have been funding the US government. You say, I need to renegotiate the loan, if you will, in terms that the average American can understand. They say, well, you can try and renegotiate it, but what evidence is there that you’re going to pay it off? You are negligent. You have mismanaged your finances. You’re so deeply in debt, how can you ever recover? Well, then you say, well, I can make changes. Well, what do you want to change? Nobody wants to change anything in Washington because to change something means that you disrupt the money flow. Everybody wants to keep the money going, but you can’t. So what are you going to do? You got to cut spending. Cut spending. That’s outrageous. That can’t be done. We have over 2,000 programs that fall under the sort of broad title of welfare for various people, everything from food stamps to medical support and so forth. How do you deal with that? Those 2,000 programs were all originally temporary fixes that all became permanent. They’re now entitlements. You’re going to cut entitlements? You’re going to cut defense? Oh, we can’t cut defense. Why not? Well, we have all these enemies outside the country. Do we really? Or are the enemies inside the country? The gate’s been open for quite a while. They’re already here and most of them live in Washington, DC. They’re killing us. That’s why I said immigration or migration has become a WMD in the hands of our government. They wield it against us and they love it. And they’re arrogant. They think they’re in power for perpetuity. Just you try to win an election, see how far you get.

You know, what have they done? You’re turning to each migrant that comes up through the Mexican border and you’re saying, here’s a four-digit number. It’s part of a social security number. And this entitles you to things. And then we change the law. And we say under federal law right now, and this happened under Obama, if someone walks in to vote and thinks they’re a citizen, then they may vote. There’s no provision to prove it. And if you’re asked anything, they’re telling these migrants, you’ve got this four-digit number. Tell them to call in the Social Security Department. They’ll call Social Security. Yeah, we have those numbers. They’re not citizens, but they’ll acknowledge that they were given those numbers. How are you going to hold a free and fair election?

These people in Washington know the game. They’ve developed it. They’re very skilled at playing it. So you’ve got a problem. These are people in Washington who are convinced of their moral authority and supremacy to everyone else. In other words, they’re there for a reason, to guide us. We don’t know what we’re doing. We have to be retrained, reeducated, and moved in new directions. Where do you think you’ve got diversity, inclusion, and equity? This has nothing to do with equality before the law, which is a cornerstone. How many decades, somebody would say a century or more, has been spent in ensuring equality before the law. We achieved that. That’s not good enough. Now we have to create special categories of human beings, just as we have multiple genders now. There’s no such thing as a man or a woman. Those are artificial constructs. Now you have queer, non-binary, whatever that is. I mean, just go down the list. All this is insanity, but it’s codified and it’s now being shoved down our throats because the people in charge know better than we do. And when we question any of this, we’re Neanderthals. We’re throwbacks to the Middle Ages. We don’t understand the new world that we’re living in. This is happening in Europe and it’s happening here. In Europe, it’s about to go under. France is the first example. People are about to revolt. They’re on the verge of a national revolution. That’s just the beginning and it’s going to sweep into Germany and the rest of Europe eventually. Remember the old adage, Austrian Foreign Minister [Von] Metternich used to say, when Paris sneezes, Europe catches a cold. So Europe will follow. France is leading. It’s the bellwether. We’re going to have similar experiences here.

What are all these strange rules on voting that we have? The French tried absentee voting. The French tried voting online. They finally got rid of all of this business and said, no, you got to show up and vote because the fraud was just out of control. Well, we know that’s the case here as well. People will cheat. I mean, there is this thing that we used to talk about, original sin. Given the opportunity, human beings will do the wrong thing. So that’s why we have laws. If men were angels, they wouldn’t need laws. Remember, I think it was James Madison who said that. So we’ve tinkered with all the legal guidance and the laws that we used to uphold and enforce, and we now don’t enforce those. We’re enforcing these other things that don’t make any sense that are antithetical to the interests of the American people.

So I don’t know what’s going to happen. I don’t know if we’re really going to have an election. I’ve said that for a long time and I’m not for the breakdown of law and order because once that goes, you’re in a lot of trouble. I don’t want to see that happen. I don’t want to see violence in the streets because I know where that leads. Anybody who’s studied history even superficially understands that, but we’re not going to get very far with what we’ve been doing. And I don’t see much evidence that this election, if it is held, is going to bring new people to power who are going to do very much that’s different because you’ve got to not only look at the candidate, look at who surrounds the candidate.

Stephen Gardner: Yeah. A lot of Americans are struggling knowing, how am I going to pay rent? How am I going to afford a house? How am I going to repair my car, my dishwasher, my laundry machine, put food on the table? And yet Biden announces another $2.3 billion heading to Zelensky. Why is the Biden administration unwilling to go to the peace talk tables? And why do they continue to let Zelensky decide when the war ends versus letting NATO say, this war is over, you’ve lost land, you’ve lost half a million plus people, you need to end this thing. Where’s the adult in the room now?

Col. Douglas Macgregor: Well, first of all, all the political figures that you’re talking about here and in Europe are fugitives from accountability. They’ve gotten where they are by riding the train. They’ve been tinkering with the train, tinkering with the locomotive. The locomotive is close to seizing up. It’s not performing very well anymore. And the people on the train that are dragging behind them aren’t very happy. The elites are sitting in the dining car enjoying themselves. Everybody else is miserable. Sort of reminds me of that famous scene in Dr. Zhivago where the Russian elites before the revolution are dining and enjoying themselves and outside in the streets are the poor Russians singing some sort of hymn or perhaps it was the Internationale, the international socialist hymn, whatever it may have been. And then people are listening and suddenly Rod Steiger stands up and says, hopefully they’ll sing in tune after the revolution. In other words, ha ha ha. They were fugitives from accountability. We have lots of fugitives from accountability.

It’s back to the bubble. And we have a bubble. There’s a bubble in Paris. There’s a bubble in Berlin. There’s a bubble in London. They’re not in touch with reality. They are not going to admit mistakes. They’re not going to say we were wrong. They’re not going to say, look, we didn’t perform any strategic analysis. We just decided the Russians were backward and stupid and that we could bully them and that we were technologically superior. And we forgot that the Russians were not backward. We forgot that the Russians are real people with a real country, a real nation, and they were going to defend their interests. They weren’t going to roll over for the globalists, allow their country to be raped for its resources and its people to be destroyed and its national identity be grounded into dust. That’s what’s happened in much of the rest of Europe, certainly in Western Europe.

Everyone is apologizing for being a nationalist. If you believe in your country and you identify with something and you have values that are consistent with that national identity and culture, well, then there’s something wrong with you. The Russians don’t buy that argument. This is really a fight between, in many ways, the last nationalist state in Europe with a true underlying national identity and Russian Orthodox culture. Now, there are Muslims in Russia and they live in areas where they are concentrated and where they are Russian citizens. They are equal before the law and they are happy to be Russian citizens. But they also see no conflict between being a Muslim and being a Russian nationalist. And that’s why you’ve seen the Chechens fight so effectively in Ukraine. So Putin has managed this very, very well. He understands his people. He understands what motivates men and women. We don’t. We don’t understand our own populations. And our populations are now reaching a point where they’re saying we’ve had enough. And the first to do it demonstrably are the French, which is interesting because we owe so much to France. French culture and civilization as being part of the West. We owe them everything. I mean, they produced remarkable thinkers, remarkable science, technology, mathematics, culture, you name it. They’re not the only ones, but they were in the forefront, the vanguard, in many ways, coming out of the Middle Ages. So they’re rediscovering who they are and what they are and what they want to be. The question is, how much longer do we go on before we embark on the same voyage of discovery? I don’t know.

Stephen Gardner: Well, my worry is, you know, you and I grew up in a time where we were taught about the American history, our founding fathers, the good, the bad, and the ugly of becoming the America. But you know, I don’t know that the kids in the universities these days are being taught that same thing. It seems they’re being taught to hate their country, to expect everything to be handed to them, that they can whine when things are unfair and they’ll get their way. I really do worry about this next generation because I’m only maybe, you know, 10 or 15 years ahead of them, but there’s such a difference in the way they think compared to my generation.

Col. Douglas Macgregor: Well, I’m sure some of your listeners have read Murray’s famous book, « The Bell Curve », and then more recently, « Coming Apart », where he looks at all of these issues and tries to understand them. I think you’d have to go back over the last 40 or 50 years and systematically pick apart all of the profound changes in the educational system and the way we do business that have brought us to this point. My point simply, as I made at the beginning, is that we’ve reached the point in virtually every important activity associated with our society where we have to start over. Now, how do we do that? Do we go backwards and try to reanimate what was there? We can do some of that, but we need a new direction and we need the ability to forge unity in this country. And that’s very, very important. We have at least, according to the people that are involved with the census, at least 52 million people inside the United States right now who were not born in America. That’s an enormous number. And remember that one of the major changes that the Obama administration administered or implemented was that you could become an American citizen and live inside the United States, but you don’t need to be an American. You can live on your island, whatever it is that you want to be. And that’s okay. Well, that’s not okay because multinational, multicultural, multilingual states historically don’t do very well. They don’t last long. They eventually fall apart. And we can look at all of them, Austria-Hungary, Tsarist Russia, Yugoslavia, the Soviet Union.

So we have to get back. We’ve got to figure out how do we redefine this thing of being an American. And then we have to some way or another cultivate a sense of service and devotion to the country. The notion of service is almost completely vanished. And I always look at the military academy where I went to school for four years where we had this notion of duty on our country. But at least at the time there was this profound sense of service that first and foremost came your country, always, and the mission assigned to you by your country. After that, the soldier, sailors, airmen, and Marines you may command, last yourself. Well, we’ve inverted that now. People are now thinking first and foremost about themselves and everything else comes second, third, or fourth. I hear that all the time. « I don’t give a damn. I’m not going to do this, that or the next thing. You’re not going to see me in that. » In other words, they don’t feel part of the country anymore. Now, poverty always instills a certain amount of devotion to the country and religious zealotry. I hope we don’t have to sink to poverty to get there. But that does work.

But the point is we’re going to have to forge a new country out of the mess that has been created. That’s going to take some time, but it has to happen. And the institutions of governance cannot be reformed. They have to be changed fundamentally. Right now, they’re empty facades. That’s the point. That’s where we started this discussion.

Stephen Gardner: I can hear AOC giving a speech. « Ask not what your country can do for you, but what you can do for yourself.« 

Col. Douglas Macgregor: I think that’s probably more widespread than we think, but not everywhere. There’s a lot more of us left than I think the elites in Washington think. And we’re going to discover that in the months ahead, I’m sure. The point is we’ve got to pull together and we’ve got to forge a new path, a new identity. But we’ve got to focus here at home. See, all these things happening overseas are really distractions. No one in their right mind wants to go to war with us. There’s no one that’s going to launch a nuclear weapon at the United States because they know the minute they do that, their country is going to be turned into ash. Putin has said that many times. He said, we don’t want a nuclear exchange and we’re not going to use a nuclear weapon. But if we’re threatened with this, we will respond. And if we both use nuclear weapons, we will all die. And then of course he says, with a wry smile, of course, because we’re good Orthodox Christians we’ll be martyrs. Well, I’m not interested in martyring anybody, you know, and I don’t think most Americans are. But we’ve created these boogeymen overseas. You know, look at all the Chinese pouring into the United States. Yeah, well, we opened the floodgates. We opened this, thousands of Chinese or tens of thousands of lots of other people coming in about whom we know nothing. Now, people seem to think that this is an army in waiting that’s going to get a secret signal from Beijing and take over. Far from it. Half of those Chinese are wanted by the authorities in China, because they were heavily engaged in corruption. The biggest challenge to the Chinese right now is corruption inside their own country. It’s always been an issue. Every month, generals and admirals and various directors of enterprises are arrested on corruption charges. You know, they’re building ships with cracks in the hulls. They have rocket batteries, missile batteries where somehow or another the fuel is missing from the rockets and the missiles – probably sold it off. I mean, this is not Imperial Japan by any stretch of imagination. They are imperialists, but they are capitalist imperialists. They’re about business. They’re about prosperity. Now, that doesn’t make them good or bad. It’s just a fact. We’re the ones that opened our borders stupidly. Close the borders and send these people home. That’s what we’ve got to do. If we don’t do that, we won’t survive. That’s the simple fact.

Now, it doesn’t have to be violent. It doesn’t have to be ugly. You can tell all of these people, listen, on your way out, if you register with us, you know, when we have a better economy and we’re stronger again in terms of our society and our financial situation, we can bring you back. If you register with us on the way out, that indicates that you’re willing to obey the law and cooperate, sure. But if you stay here against the law and we tell you to leave, you’re going to be incarcerated and eventually shipped out of the country. We got to go there. There’s no other way. If we don’t do that, the rule of law, which is the centerpiece of our society, which has made us great – I mean, talk to anybody from any country in the world that comes here to do business and eventually becomes a citizen. I don’t care if they’re Turks from Anatolia, Chinese, Vietnamese, Indians, anybody from anywhere in the world will say, this is a wonderful country. This is a place where you could do business because you don’t have to bribe everybody to do business. You don’t have to bribe the plumber to fix the plumbing. You don’t have to bribe the electrician to come and rewire the house. He’ll work for a price and he’ll do good work. His labor is golden. That’s what they’ll tell you. Now that will go away if we don’t enforce the law. These simple things we take for granted will be lost. It’s not just the obvious Venezuelan gang criminals that are raping, assaulting, and murdering 11-year-old girls. It’s not just that. We know that’s a problem and we ought to deal harshly with those people. They should be executed for what they do. Anybody that does that should be executed. We’re not enforcing the law. We’ve grown soft. Everybody has it too easy, Stephen. Just look at the population. Everybody wanders down the mall, 20, 30, 40 pounds overweight and continues to eat bad food, then rushes home to watch the game on TV. What are they worried about?

Stephen Gardner: Not much.

Col. Douglas Macgregor: That kind of population doesn’t revolt. It just dies out. Now that can change, but it’s not changing yet. But it’s changing now in France and it’s going to change in the rest of Europe. Then suddenly people are going to say, what are we doing in eastern Ukraine? The Russians aren’t coming. The Russians don’t want to invade Europe. You think Putin wants to manage the mess that exists today in western Europe? Good God. The last thing he wants is to conquer and occupy Poland. It’s full of Poles. They hate Russians. Why would you do that? It’s stupid. It’s not going to happen. He doesn’t want to do it. Nobody does in Russia. They want to get back to doing business. They would like to do business with us, but they can’t because of these governments. They’re horrible. They’ve got to go away.

That was the whole point of « let’s hold elections early ». The sooner we turn out this government and put new people in the better. Everything will not change overnight. But you’ve got to put people in there that are not part of the problem. I think it was George Will [actually it was William Buckley] many, many years ago who said, if I have a choice of staffing the government with the top minds at Harvard University and Yale, I would rather have the first 500 names in the phone book in Boston and take them and put them into government because they’ll do a better job. And he wasn’t wrong because they’re Americans that care about Americans. They’re in touch with reality. We need people that are America first in a very positive sense that they understand that everything stands or falls on the basis of what we do in our country, not what we’re doing in the Middle East or Eastern Ukraine. Those places have been there for thousands of years. They’re going along quite well without us. And none of them want to come here and blow us up. That’s nonsense. So we’ve got to come around understanding these things and focus on what we’re doing here. And I think that’s what most American voters are beginning to think, but they’ve got to operationalize it.

Stephen Gardner: Yeah, I completely, completely agree with you. I do think a lot of people are waking up this last week. I think it even opened a lot of Democrats eyes that, wait a minute, the president is not, you know, we’re being lied to, we’ve been gas lit, we’ve been manipulated.

Well, Colonel, I appreciate you coming on. This was a great discussion. I look forward to having you on again. Thank you. I hope your family has a nice Fourth of July week and we’ll see you on the next show.

Col. Douglas Macgregor: Same to you and everybody else. Bye bye.

La Chine est confrontée à une crise déflationniste telle qu’elle ne parvient plus à la dissimuler – par Tyler Durden.

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La Chine est confrontée à une crise déflationniste telle qu’elle ne parvient plus à la dissimuler

par Tyler Durden

Lundi, 13 Mai 2024 – 08:45 AM

On sait depuis longtemps que la plupart des données financières fournies par le gouvernement chinois sont de la propagande destinée à travestir la véritable situation économique du pays. Au mieux, leurs statistiques fournissent une demi-vérité et le reste doit être discerné par une enquête plus approfondie. Lorsqu’une crise systémique survient en Chine, elle provoque généralement un choc dans une grande partie du monde, précisément parce que le gouvernement chinois déploie des ressources considérables pour dissimuler l’instabilité derrière un mince vernis de progrès inventé de toutes pièces.

Le fait le plus marquant de ce nouveau millénaire en Chine est l’explosion de la dette du pays. Le ratio dette/PIB de la Chine est actuellement estimé à près de 300% (chiffres officiels), la plupart des dettes ayant été accumulées au cours des 15 dernières années. L’endettement de la Chine s’est accéléré en partie à cause de la crise mondiale du crédit de 2008, mais un facteur moins connu est son entrée dans le panier des droits de tirage spéciaux du FMI. Le processus a débuté vers 2011 et le FMI exige de tout candidat potentiel qu’il se dote d’un large éventail d’instruments de dette avant de pouvoir être ajouté au mécanisme monétaire mondial.

Au moment de l’inclusion officielle de la Chine dans le DTS en 2016, elle avait presque doublé sa dette nationale. Après 2016, ses niveaux d’endettement sont montés en flèche.

Le problème de la dette est plus difficile à quantifier en Chine en raison du fait que la structure communiste se présente comme une structure de marché libre. La dette des entreprises en Chine doit être incluse dans le tableau de la dette nationale parce que les entreprises sont financées par l’État et que le gouvernement investit dans l’immobilier et l’industrie.

C’est là que l’on trouve les signes avant-coureurs les plus flagrants d’une crise déflationniste, en particulier sur les marchés immobiliers et dans le développement des infrastructures. Le PCC a mis en place une « grande muraille de l’information » pour empêcher les données exactes de quitter le pays, mais certains rapports sur l’infrastructure défaillante de la Chine parviennent tout de même à s’échapper. Le marché des exportations chinoises s’est effondré l’année dernière, en grande partie parce que les consommateurs occidentaux sont à court d’argent en raison de l’inflation. Cependant, ce que les Chinois préfèrent ne pas mentionner, ce sont les dommages qu’ils se sont infligés à eux-mêmes après trois années de confinement covid quasi permanent. Le secteur du commerce de détail a été détruit et la situation n’a fait qu’empirer depuis.

Il y a ensuite le marché de l’immobilier qui a subi une déflation extrême au cours de la dernière décennie et qui devrait connaître une chute encore plus importante l’année prochaine. La Chine a délibérément fait éclater la bulle du marché immobilier afin de casser ce que les autorités considéraient comme une spéculation incontrôlée [NdT. voir mon article traduit de Charles Hugh Smith]. Cela a conduit aux désormais célèbres « villes fantômes » qui parsèment le paysage chinois: des milliers de quartiers et de gratte-ciel laissés inachevés et vides après la faillite des sociétés de promotion immobilière.

L’une des tendances les plus inquiétantes en Chine, cependant, est la tentative d’utiliser de grands projets d’infrastructure pour dissimuler le déclin déflationniste du pays. La machine de propagande chinoise est omniprésente dans le monde et la plupart des Occidentaux pensent que la Chine est à la pointe du progrès grâce aux vidéos diffusées sur les médias sociaux. En réalité, les Chinois construisent des bâtiments bon marché et mal conçus, technologiquement impressionnants en apparence, mais qui s’effondrent en l’espace de quelques mois.

La Chine prévoit encore 1 trillion de yuans (137 milliards de dollars) de projets d’infrastructure pour la seule année 2024, mais le cycle de la dette et la spirale déflationniste semblent la rattraper. Le FMI affirme que l’économie chinoise a trébuché mais qu’il est « peu probable qu’elle s’effondre ». Pourtant, avec la baisse des exportations mondiales, la chute des marchés immobiliers et le déclin de l’activité des consommateurs, il est difficile de voir comment l’économie chinoise pourra continuer sans qu’une dépression ne survienne dans un avenir proche.

Éviter la révolution – par Charles Hugh Smith.

Voici ma 500ème publication, en bientôt quatre ans: une nouvelle traduction de mon économiste préféré – qui me confirme à l’instant l’impression que j’avais en le lisant: tout ça le rend plutôt amer.

Mes voisins français, qui sont plongés dans le cas de figure décrit ci-dessous ont eux aussi de quoi se sentir amers. Cet article et le suivant sont à leur intention.

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Éviter la révolution

Si les dirigeants choisissent une politique de relations publiques à l’eau-de-rose et la mise en place des réformes éphémères dans l’espoir que tout se passera bien, ces subterfuges risquent de pousser le mécontentement au-delà du point de contrôle.

Charles Hugh Smith

8 avril 2024

Quoi que l’on puisse dire ou penser de la classe dirigeante, elle a tendance à avoir un sens aigu de l’auto-préservation. La capacité à présenter avec un visage impassible des visions optimistes de soleil et de licornes est certes précieuse, mais précieuse aussi est la capacité à sentir que raconter des foutaises ne fonctionne plus et qu’il faut faire quelque chose pour éviter un effondrement de confiance susceptible de mettre un terme à leur carrière.

En règle générale, la capacité à maintenir une confiance illusoire dans le fait que tout va bien se passer a tendance à se terminer très mal pour la classe dirigeante. Quelle que soit la sincérité avec laquelle on le profère, « qu’ils mangent de la brioche » ne résout pas les asymétries extrêmes qui engendrent le désordre révolutionnaire. Il faut quelque chose de plus, quelque chose qui réduise les asymétries de richesse et de pouvoir ou qui donne l’impression de le faire.

Pour éviter la révolution, il faut une action qui profite à ceux pour qui le statu quo ne fonctionne plus. Si l’emprunt et la distribution d’« argent gratuit » fonctionnent pendant un certain temps, cette prodigalité génère sa propre dynamique déstabilisatrice, de sorte que la réduction des asymétries de richesse et de pouvoir finit par exiger des dirigeants qu’ils s’approprient une partie des avantages et du butin de l’élite financière.

Étant donné que la classe dirigeante est soit redevable à l’élite financière, soit membre des deux clubs, les dirigeants sont rapidement déclarés « traîtres à leur classe » tandis qu’ils agissent pour empêcher le renversement de l’élite financière prédatrice qui a poussé les asymétries à des extrêmes déstabilisants.

En d’autres termes, les dirigeants qui sauvent l’élite financière des conséquences de sa propre rapacité n’obtiendront aucun crédit de la part de ceux qu’ils sauvent. Plutôt que de comprendre que renoncer à 10% de leurs gains permet de préserver les 90% restants, la cupidité et l’orgueil infinis de l’élite financière l’enferment dans un fantasme délirant selon lequel sa richesse et son pouvoir sont « mérités » et donc intouchables.

Ils ignorent commodément que le système est truqué de manière à ce que chaque lancer soit une balle douce et que chaque coup de base devienne un coup de circuit. [NdT. voir les règles du base-ball ici]

Le fait que ne rien faire puisse conduire à un aller simple pour l’île du Diable délivré par un gouvernement révolutionnaire n’est pas pris en compte. Le fait qu’ils pourraient bientôt se battre pour les MRE [NdT. rations de survie de l’armée US] occasionnellement lancés d’un avion ne pénètre pas leur chambre d’écho imbibée d’orgueil et de privilèges. La tâche ingrate de sauver leur propre classe incombe aux dirigeants.

Des politiques qui auraient été rejetées d’emblée parce qu’elles étaient politiquement impossibles sont normalisées sitôt que les dirigeants s’empressent d’éviter la révolution. Le chemin historique qui mène de la complaisance au déni et aux politiques extrêmes est bien connu: les dirigeants tentent d’abord de faire miroiter soleil et licornes. Lorsque cela ne suffit pas à satisfaire la foule privée de ses droits, les dirigeants publient des décrets grandiloquents qui suggèrent que « l’espoir et le changement » sont au coin de la rue.

Une fois que ce stratagème bien rodé n’a pas permis d’apaiser les troubles sociaux, les dirigeants acceptent que « lorsque les choses deviennent sérieuses, il faut mentir », et c’est ainsi qu’ils mentent, d’abord pour calmer les esprits amers, puis pour gagner du temps.

Finalement, il faut prendre des mesures concrètes, et c’est là que les choses se gâtent. Tout choix politique invite les erreurs: ne rien faire peut déclencher un désastre, mais en faire trop ou trop peu aussi. Le luxe de calibrer une réponse n’est plus disponible, et les politiques extrêmes sont donc jetées au mur jusqu’à ce que quelque chose colle. [NdT. expression anglaise pour « essai/erreur », inspirée par le jeu de lancement de spaghettis au mur]

Ceux qui conseillaient la prudence sont licenciés, car leurs conseils ont conduit à la crise actuelle. Ceux qui conseillaient des réponses radicales sont promus et laissés libres de mettre en œuvre ce qu’ils prétendent être la solution magique.

Hélas, à ce stade avancé, la magie se fait rare, et les politiques extrêmes entraînent des conséquences de second ordre que personne n’avait prévues, à l’exception peut-être des voix trop prudentes qui n’avaient pas compris que l’option des choix judicieux s’était dissipée depuis longtemps, et que les seules options restantes étaient mauvaises, voire pires que simplement mauvaises.

Les asymétries extrêmes de richesse et de pouvoir qui ont engendré la crise sont finalement compensées par des politiques tout aussi extrêmes conçues pour éviter le renversement des élites dirigeantes. Si ces politiques rééquilibrent ce qui a été laissé en déséquilibre, l’ordre et la stabilité peuvent être lentement rétablis.

Si les dirigeants choisissent une politique de relations publiques à l’eau-de-rose et la mise en place des réformes éphémères dans l’espoir que tout se passera bien, ces subterfuges risquent de pousser le mécontentement au-delà du point de contrôle, et les prédictions concernant la suite des événements deviennent une folie: au-delà de cet horizon, tout devient possible.

Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie – par Charles Hugh Smith.

J’écris un machin pour Substack à propos de la (crise de) confiance. Mon économiste préféré a publié ceci sur le sujet. Ça parle des États-Unis, vous me direz si l’Europe est concernée. Le sujet des injections n’y est pas explicitement évoqué, je complèterai donc dans mon propre article. À part ça, c’est parfaitement bien vu.

Source.


Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie

Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales

Charles Hugh Smith

8 mars 2024

Ce n’est pas vraiment un scoop que la confiance sociale a diminué de manière significative aux États-Unis. Les enquêtes révèlent que la confiance du public dans les institutions et les classes professionnelles qui dominent ces institutions s’est effondrée (voir le graphique ci-dessous). La confiance sociale, c’est-à-dire la confiance que nous accordons aux autres, est également tombée à son niveau le plus bas depuis plusieurs décennies.

Ce n’était pas le cas dans les décennies passées. Les Américains accordaient une grande confiance à leurs institutions, à leur gouvernement et à leurs concitoyens. Le déclin de la confiance sociale est généralisé: notre confiance dans les institutions, les élites professionnelles et nos concitoyens américains s’est brutalement effondrée.

Les causes de ce déclin de la confiance sociale peuvent être débattues à l’infini, mais plusieurs facteurs sont évidents:

  1. Les institutions ont perdu la confiance des citoyens en dissimulant ou en modifiant des réalités pour servir des intérêts cachés et des carrières d’initiés. La guerre du Viêt Nam a été poursuivie sur la base de falsifications, tout comme la deuxième guerre du Golfe visant à renverser Saddam. Le Watergate a érodé la confiance à de multiples niveaux, tout comme l’enquête de la commission Church sur l’espionnage domestique et les excès des agences de sécurité américaines.
  2. Les élites managériales et professionnelles au sommet des institutions nationales ne placent plus les intérêts des citoyens au-dessus des leurs. La confiance du public s’est érodée au fur et à mesure que les institutions sont considérées comme des véhicules d’enrichissement personnel et d’avancement de carrière: les PDG du secteur de la santé se paient des millions, l’enseignement supérieur est gonflé par des couches administratives non enseignantes, les entreprises de défense et le Pentagone ont graissé la porte tournante au profit des titulaires et des initiés, et ainsi de suite, dans un défilé sans fin d’égoïsme masqué par de souriantes affirmations de relations publiques « au service du public ».

Le passage d’une société de haute confiance à une société de basse confiance a des conséquences économiques, politiques et sociales. Les sociétés à faible niveau de confiance ont des économies stagnantes, car personne ne fait confiance aux personnes qu’il ne connaît pas personnellement ou par l’intermédiaire de réseaux de confiance, et personne n’a confiance dans le fonctionnement efficace des institutions ou dans leur capacité à remplir leur mission déclarée, qui est de servir le bien public.

Face à des bureaucraties incompétentes, irresponsables et corrompues et à une culture saturée d’escroqueries, de fraudes, d’imposteurs et de systèmes d’enrichissement rapide, les gens abandonnent et se désintéressent. Plutôt que de créer une entreprise et de courir tous les risques pour finalement se faire jeter ou escroquer, ils n’essaient même plus de créer une entreprise. Face à l’insécurité financière qui est désormais la norme, ils décident de ne pas se marier et de ne pas avoir d’enfants.

Les vastes réseaux commerciaux de l’Empire romain reposaient sur des réseaux de confiance personnels et sur la confiance dans les fonctionnaires/institutions de Rome. Les propriétaires de navires de commerce traitaient avec des capitaines et des marchands de confiance, qui payaient ensuite des droits aux fonctionnaires romains à Alexandrie et dans d’autres grands ports de commerce.

En d’autres termes, les réseaux de confiance personnels étroitement liés fonctionnent bien tant que les institutions publiques qui lient l’ensemble de l’économie sont considérées comme justes et fiables – pas parfaites, bien sûr, mais efficaces et « suffisamment bonnes ».

Mais lorsque les institutions publiques sont considérées comme injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes, c’est toute l’économie qui s’effondre. Même les réseaux de confiance personnels ne peuvent survivre dans une économie où les bureaucraties étatiques et les institutions privées sont injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes.

L’économie américaine est aujourd’hui dominée par d’énormes monopoles et cartels privés qui sont l’équivalent pour le secteur privé des bureaucraties d’État agissant dans leur propre intérêt. Les Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Ag, Big Finance, etc. sont encore pires que les bureaucraties d’État parce qu’il n’y a pas d’exigences légales en matière de transparence ou de recours. Essayez d’obtenir une réponse d’une société Big Tech lorsque vous avez été frappé de « shadow banning » ou envoyé en Sibérie numérique.

Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales. Ils ne sont pas garantis, bien sûr; dans de nombreux endroits, même ces réservoirs ont été taris. Mais dans d’autres localités, des entreprises et des institutions telles que le service des eaux du comté, le journal local, l’université locale, etc. continuent à gagner la confiance du public en fournissant les services pour lesquels elles ont été créées, de manière efficace et à un coût raisonnable.

Plus l’institution est grande et plus sa richesse et son pouvoir sont importants, plus la confiance sociale est faible, et ce pour de bonnes raisons. Plus l’influence des élites managériales est grande, plus la déconnexion avec les expériences quotidiennes des citoyens et des clients est importante, et plus le marketing autocentré est poussé à l’extrême.

Bien sûr, je fais confiance à Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Finance – pour m’arnaquer, faire des profits, m’envoyer des factures embrouillées, augmenter les frais, faire en sorte qu’il soit impossible de les contacter, et m’envoyer en Sibérie numérique si je me plains.

Le fossé entre les élites et les gens du peuple devrait nous inciter à examiner la voie du manque de confiance sur laquelle nous sommes en train de glisser:

ÉLECTEURS
6% ont une opinion très favorable des membres du Congrès
10% des journalistes
17% des professeurs
LES 1% DE L’ÉLITE (politiquement obsédés)
69% ont une opinion très favorable des membres du Congrès
71% des journalistes
76% des professeurs

Dans une société où tout est bidon, de mauvaise qualité ou frauduleux, on prend un risque en faisant confiance à quelqu’un que l’on ne connaît pas personnellement – et même cela peut être risqué maintenant que l’autoglorification par le tape-à-l’œil est la dernière voie qui reste aux non-élites pour parvenir à la sécurité financière.

Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie, économiquement stagnante et socialement exsangue. Nous en sommes là aujourd’hui, et plus nous serons fragmentés, cupides, égoïstes, désespérés et dérangés, moins nous aurons de chances de trouver les moyens de rétablir la confiance.

Malheureusement, nous savons déjà que tous ceux qui prétendent « rétablir la confiance » débitent des messages de relations publiques destinés à camoufler leur enrichissement personnel. Nous savons également que la vaste armée de collaborateurs bien payés, de factotums, d’exécutants, d’apologistes d’histoires heureuses, de laquais, de sous-fifres et de larbins vendus déclare que « tout va bien ».

Il suffit de marmonner « Euh, bien sûr » et de continuer à se connecter (à la décroissance), à abandonner (l’hyperconsommation et le servage par la dette) et à se brancher (sur l’autosuffisance et la relocalisation du capital et du pouvoir de décision).

Diagnostics.

Bonne année 2024!

L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.

Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…

Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.

D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.

D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.

En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:

Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.

Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.

… et bonne santé!

J’ai:

  • une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
  • une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
  • des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),

mais pas le Covid!

Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.

Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.

Et comment vont les autres?

Covid-19

Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.

Si vous souffrez des symptômes suivants:

  • toux sèche persistante,
  • courbatures,
  • fièvre modérée,
  • douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
  • très forte diarrhée, système digestif HS,

… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.

Je range ma casquette, passons à la suite des événements.

En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?

Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.

Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.

Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…

D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…

Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.

Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.

Épidémie de crises cardiaques

Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:

Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model«  (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.

Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.

C’est donc une sorte de croyance religieuse.

Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:

L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.

L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.

J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.

S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.

Opposition contrôlée

Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.

Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.

Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.

La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.

D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.

Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?

La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.

La fin du pétrole?

Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.

Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…

Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.

Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.

Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.

Israël/Hamas

Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:

« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».

12 octobre 2023, NBN TV

Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israël rappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.

Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:

  • le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
    • donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
  • le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
    • donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
  • c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
    • après les avoir radicalisés via le Hamas?
  • les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
    • donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
  • l’ONU préconise la solution à deux États;
    • donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
  • la « faille de sécurité » suscite un sérieux doute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
    • ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
  • le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
    • ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?

Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.

La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).

La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.

En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.

Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.

Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.

Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.

Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.

À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.

Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.

Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.

COP28: le projet mondialiste n’a jamais été aussi flagrant – par Kit Knightly.

« Le langage politique est conçu pour faire paraître les mensonges véridiques et les meurtres respectables, et pour donner une apparence de solidité à du vent ».

George Orwell

Bon, le COP28… J’étais disposé à écrire mon propre article là-dessus mais, bien que je n’aime pas beaucoup Kit Knightly ni OffGuardian, celui-ci fera l’affaire, moyennant le court préambule qui suit.

Comme on le voit depuis quelques mois – curieusement, depuis la sortie des mesures Covid – le langage « climatique » devient exponentiellement délirant. Il est possible que ces gens soient légitimement fous mais c’est difficile à dire: leur médiocrité est telle que ça passerait inaperçu. Non, ce qui motive leur spectaculaire étalage d’idiotie, c’est qu’ils sont pressés. Et il y a une raison.

Pourquoi l’urgence climatique est-elle urgente, à votre avis? L’actuel cycle de réchauffement – qui a fait augmenter naturellement le taux de CO2 atmosphérique – se termine dans deux ans, après quoi les températures vont se mettre à diminuer, ce qui sera suffisamment perceptible d’ici cinq ans pour que le trucage actuel des chiffres, déjà assez pitoyable, devienne infaisable. Il faut donc imprimer et distribuer quelques trillions d’ici là pour que la magie opère.

Comme vous le savez, le CO2 atmosphérique provenant de l’activité humaine (4% de 0,04%) n’a strictement aucun effet mesurable sur le climat global – j’ai encore un truc à publier sur le sujet. C’est l’aménagement des sols – principalement l’artificialisation et l’urbanisation – qui modifie les sous-climats locaux (voir mes traductions de John Dee), variations dont on se sert pour établir analyses fallacieuses et prévisions grotesques – sur base de « modélisations » – dont aucune ne s’est jamais réalisée. L’objectif de cette opération n’a donc absolument rien à voir avec le climat. Alors, avec quoi?

Eh bien, le pétrole.

L’ordre du jour est que le prix du pétrole doit augmenter, la consommation énergétique doit diminuer et l’élevage industriel doit disparaître – ce qui énerve les auteurs comme Knightly et la plupart de leurs lecteurs.

Désolé, mais je suis entièrement d’accord sur tous ces points.

En fait, je pense même qu’ils sont largement insuffisants et surtout, qu’ils interviennent trop tard. Je l’ai écrit, le prix du pétrole aurait dû être beaucoup plus élevé dès le départ, ce qui aurait freiné l’industrialisation démesurée de tout – surtout de secteurs auxquels il ne fallait pas toucher – et empêché la carte économique et énergétique du monde actuel, la pire configuration de l’Histoire, où la Chine fait fabriquer de la camelote par ses esclaves pour alimenter la consommation globale, où l’agriculture intensive organisée au niveau international a privé les régions de leur autonomie, où les intérêts pétroliers et gaziers foutent le bordel permanent dans la géostratégie globale (cf. Israël/Palestine, Arabie Saoudite/Yemen, Irak/Koweit, Russie/Tchétchénie, etc.) et où l’Occident fait encore semblant d’être riche. Excepté les quelques idiots utiles de « Stop Oil » et consorts, qui en seraient les premières victimes, personne dans la classe improductive occidentale (donc l’immense majorité), n’est prêt à abandonner ce « progrès », qui n’est qu’une émanation de la notion de « croissance », elle-même issue de l’usure bancaire. Le monde contemporain est un projet financier, basé sur l’utilisation du pétrole et incapable de fonctionner sans, comme une Cadillac avec une pile 9V, ce qui est une bonne image de la capacité énergétique du « renouvelable ». Malheureusement, la vieille bagnole va droit dans le mur et ceux qui sont à bord ont oublié comment marcher.

Y a-t-il moyen de sortir de cette course en avant, sans faire huit milliards de victimes? La solution de l’élite mondiale est l’établissement d’un régime communiste global, la destruction de la science, la maîtrise totale de la consommation et l’abrutissement généralisé – le Nouveau Normal. Et vraisemblablement la « dépopulation » des zones les plus énergivores, c’est-à-dire nous – le bilan des injections Covid ne devrait laisser aucun doute à ce sujet. C’est ce contre quoi s’insurgent des auteurs comme Kit Knightly, qui revendiquent qu’on subvienne à leurs besoins juste parce qu’ils l’exigent, et qu’on soit généralement gentil avec eux. Bonne chance…

Une autre solution serait de tout arrêter, c’est-à-dire laisser crever ce système et apprendre à faire sans. Ce n’est évidemment pas l’option la plus séduisante, ni la plus reposante, et encore moins la plus sûre. Mais, sauf erreur ou omission de ma part, je pense que c’est la seule.

Source.


COP28: le projet mondialiste n’a jamais été aussi flagrant

Kit Knightly

4 décembre 2023

Ce matin marque le quatrième jour du sommet sur le changement climatique qui se tient à Dubaï depuis deux semaines.

Oui, comme chacun peut le constater pour la millième fois, de véritables flottes de jets privés se sont posées dans le désert pour permettre aux banquiers et aux milliardaires de discuter des mesures à prendre pour nous empêcher de rouler en voiture ou de manger trop de fromage.

Quel est l’ordre du jour? Le mondialisme, et cela n’a jamais été aussi évident.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva l’a dit en substance:

La planète en a assez des accords sur le climat non respectés. Les gouvernements ne peuvent se soustraire à leurs responsabilités. Aucun pays ne résoudra ses problèmes seul. Nous sommes tous obligés d’agir ensemble au-delà de nos frontières ».

Les discours d’ouverture de jeudi ont été, comme on pouvait s’y attendre, empreints de pessimisme, Son Altesse Royale Charles III et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, se livrant au traditionnel jeu du bon et du mauvais flic.

Charlie a prévenu que nous nous embarquions dans une « expérience gigantesque et effrayante », demandant « à quel point nous sommes prêts à rendre notre monde dangereux ».

Tony, quant à lui, n’a offert qu’une infime parcelle d’espoir aux dirigeants mondiaux:

Il n’est pas trop tard […] Il est possible d’éviter que la planète s’écrase et brûle [NdT. référence à un crash d’avion]. Nous disposons des technologies nécessaires pour éviter le pire du chaos climatique – si nous agissons maintenant ».

Les deux semaines restantes seront sans doute consacrées aux lobbyistes, aux banquiers, aux membres de la famille royale et aux hommes politiques qui décideront exactement comment ils vont « agir ». Ou, plus précisément, comment ils vont vendre leurs actions déjà convenues à leurs populations de bétail.

Ils nous annoncent littéralement leurs projets, il suffit de les écouter.

Par exemple, les journées de vendredi et samedi ont été consacrées au « Sommet Mondial de l’Action pour le Climat », au cours duquel plus de 170 dirigeants mondiaux se sont engagés à soutenir l’Agenda 2030.

Le site web de la COP28 s’en vante fièrement :

Les 1er et 2 décembre, 176 dirigeants mondiaux se sont réunis pour le Sommet Mondial de l’Action pour le Climat (SMAC), signalant une nouvelle ère d’action climatique d’ici à 2030.

Soit 176 dirigeants mondiaux sur environ 195 pays, ce qui couvre plus de 90% de la planète.

Parmi les accords et les engagements signés au sommet jusqu’à présent figure la « Déclaration des Émirats sur l’agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l’action climatique ». Selon la BBC, cette déclaration s’engage à:

s’attaquer aux aliments qui réchauffent la planète »

Nous assistons tous à cette comédie depuis assez longtemps pour comprendre ce que cela signifie, non?

Cela signifie plus de viande ni de produits laitiers, et beaucoup plus d’insectes et de cubes de soja OGM.

Ils ne le disent jamais, bien sûr. En fait, ils ne mentionnent jamais d’aliments ou de pratiques spécifiques [vous pouvez lire l’intégralité de la déclaration ici].

Au lieu de cela, ils se contentent d’utiliser des phrases comme « orienter les politiques [pour] réduire les émissions de gaz à effet de serre », ou « passer de pratiques plus émettrices de gaz à effet de serre à des approches de production et de consommation plus durables ».

Maintenir un déni plausible par le biais d’un langage vague fait partie du jeu, mais quiconque prête attention sait exactement de quoi ils parlent.

Et ce n’est pas tout. Les dirigeants mondiaux ont également convenu de créer un « fonds pour les pertes et les dommages », une ressource de 430 millions de dollars destinée aux pays en développement qui ont besoin de se « remettre » après avoir été « endommagés » par le changement climatique.

Ajay Banga, directeur de la Banque Mondiale, cette célèbre organisation caritative, est tout à fait favorable à cette idée et soutiendra le projet en acceptant de « mettre en pause » les remboursements de la dette de tout gouvernement touché par le changement climatique.

On sait comment cela fonctionne, on a vu la même chose dans les amendements du RSI à la suite du Covid – c’est une réserve de pots-de-vin. Celle-ci servira à la fois à appuyer le narratif du changement climatique et à édicter des politiques dans le tiers-monde. Tout gouvernement d’un pays en développement désireux d’obtenir une part de ce gâteau devra parler publiquement de tous les impacts négatifs du changement climatique sur son pays.

Dans le même temps, pour avoir accès à l’argent, ils devront très certainement accepter d’« adopter des politiques respectueuses du climat » et/ou de soumettre leurs politiques climatiques à un « groupe d’experts indépendants » nommé par les Nations Unies.

Le président du Kenya s’est déjà exprimé à ce sujet:

En Afrique de l’Est, des inondations catastrophiques ont suivi la sécheresse la plus grave que la région ait connue depuis plus de 40 ans… La tendance à ignorer les besoins de l’Afrique en matière de développement et d’industrie n’est plus une position tenable… Faire de l’Afrique une centrale verte n’est pas seulement essentiel pour le continent, c’est aussi vital pour l’industrialisation mondiale et la décarbonisation. »

…on peut presque voir les signes de dollars dans ses yeux.

Outre l’engagement en matière d’alimentation et le fonds pour les pertes, il y a l’Engagement Mondial pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique, qui vise à accroître la dépendance aux « énergies vertes ». Plus de 120 pays l’ont signé.

Enfin, il y a l’Engagement Mondial sur le Méthane, qui a été signé par 155 gouvernements ainsi que par 50 compagnies pétrolières.

Ces dernières représentent environ la moitié de la production mondiale de pétrole et veulent uniquement aider la planète, elles n’ont aucun intérêt financier dans cette situation [NdT. c’est faux mais je suppose que c’est de l’humour].

Il y a aussi la Déclaration sur le Climat, l’Aide, le Relèvement et la Paix, plus modeste, qui a été signée par seulement 70 pays (et 39 ONG). Cette déclaration souligne le lien entre la guerre et les émissions de carbone et vise à « renforcer le soutien financier en faveur de la résilience climatique dans les régions fragiles et déchirées par la guerre », ce que cela signifie concrètement, je ne sais pas trop.

Et, bien sûr, 124 pays (dont l’UE et la Chine) ont signé l’inévitable « Déclaration sur le Climat et la Santé ».

Elle est financée à hauteur d’un MILLIARD de dollars par des donateurs tels que la Fondation Rockefeller, et vise prétendument à

mieux exploiter les synergies à l’intersection du changement climatique et de la santé pour améliorer l’efficacité et l’efficience des flux financiers ».

… ce qui est sans doute la pire phrase jamais écrite.

J’ai suffisamment écrit sur les objectifs qui sous-tendent l’établissement d’un lien entre le changement climatique et la santé publique pour toute une vie. Vous pouvez lire une analyse plus approfondie du sujet ici, ici et ici… et ici et ici et ici.

Tout cela va culminer dans ce qu’ils appellent le « Global Stocktake ». Il s’agit essentiellement d’un rapport à mi-parcours pour les accords de Paris, qui peut être « utilisé pour accélérer l’ambition dans leur prochain cycle de plans d’action climatique prévu pour 2025 ».

Quelle que soit la signification de l’expression « utilisé pour accélérer l’ambition », vous pouvez être sûrs que tous les gouvernements participants s’y conformeront avec plaisir.

Cela inclut tous les gouvernements de l’OTAN, de l’Union européenne et des BRICS, au fait.

Cela inclut les États-Unis et la Chine. Cela inclut la Russie et l’Ukraine.

Cela inclut Israël… et la Palestine.

Bien sûr, on signale un soupçon d’animosité, certaines délégations ayant quitté avec fracas des réunions avec les Israéliens, mais fondamentalement, même les victimes et les auteurs d’un génocide peuvent apparemment surmonter leurs inconciliables divergences pour accepter de faire semblant que le changement climatique est un vrai problème.

En gros, c’est une nouvelle version du Covid.

Nous savons que, comme pour le Covid, le récit officiel du changement climatique est un mensonge.

Nous savons que, comme pour le Covid, le changement climatique est utilisé comme prétexte pour instaurer un contrôle social massif et une gouvernance mondiale.

Et nous savons que, comme pour le Covid, presque tous les gouvernements mondiaux, des deux côtés de tous les clivages, le soutiennent.

Même s’ils ne sont pas toujours d’accord, même s’ils sont heureux de tuer leurs citoyens respectifs en grand nombre, ils sont tous à bord du même train de la prospérité mondialiste, ils vont tous dans la même direction vers la même destination, et cela n’a jamais été aussi évident.


Bonus:

Peuple à vendre.

L’inénarrable Amir Weitmann – qui va défaire l’Armée Rouge avec son pistolet à bouchon – nous revient avec une nouvelle et brillante idée1. Cette idée est articulée dans un document de l’Institut pour la Sécurité Nationale et la Stratégie Sioniste. L’original étant en hébreu, je ne dispose que de quelques passages traduits dans des articles pro-Palestiniens (ici, ici et ici), c’est-à-dire de l’opposition contrôlée de gauche – mais qui n’est pas contrôlé de nos jours?

M. Weitmann propose de reloger les 2,3 millions d’habitants de Gaza dans les nouvelles villes satellites construites autour du Caire, ce qui, selon lui, coûterait entre 5 et 8 milliards de dollars.

« En stimulant immédiatement l’économie égyptienne, le régime du président égyptien Abdel Fattah El-Sisi en tirerait un avantage considérable et immédiat », écrit-il.

M. Weitmann a ajouté qu’il n’était pas certain qu’une telle occasion fortuite de reconquérir Gaza se représenterait un jour; par conséquent, « c’est maintenant qu’il faut agir ».

« Il s’agit d’une solution innovante, peu coûteuse et durable », indique le rapport. « Au fil du temps, il s’agit en fait d’un investissement très rentable pour Israël… Gaza fournirait des logements de haute qualité à de nombreux citoyens israéliens ».

Nous voici donc plongés d’emblée dans le monde des affaires. Ça nous donnera un peu de hauteur de vue sur les événements tragiques actuels, qui ne seront pas perdus pour tout le monde. Les investisseurs qui avaient été priés de patienter dans les starting-blocks pendant que se déroulait l’opération de concassage de l’Ukraine peuvent ici se mettre à chiffrer dès maintenant la rentabilité de leur prochain investissement à Gaza, avant même que l’endroit soit rasé et débarrassé de ses indigènes2. On notera qu’entre l’expropriation des paysans hollandais, les quartiers détruits par BLM aux États-Unis, le malencontreux incendie à Maui et maintenant le « nettoyage ethnique », le Build Back Better et le « durable » sont décidément des secteurs très rentables, financièrement parlant, ce qui n’a pas échappé à M. Weitmann dont on ne peut que reconnaître le mérite d’une certaine clarté dans ses priorités.

J’imagine que les « logements de haute qualité » seront destinés à une classe aisée qui viendrait y chercher le calme (avec vue sur la Méditérannée) mais quitte à ce qu’ils soient prêts à souffrir un afflux de touristes, j’ai moi-même quelques idées pour en réduire le coût, idées que je mets gratuitement à disposition de M. Weitmann:

  • création d’un mémorial du 7 octobre (entrée payante), avec visite en réalité virtuelle des événements de la journée, cartes postales, souvenirs;
  • vente de jeux vidéos (un soldat de l’IDF traque en FPS les membres du Hamas dans les souterrains de Gaza);
  • monument aux martyrs entouré d’établissements de restauration, commerces, garderies…

Vous trouvez ça de mauvais goût? Attendez seulement la suite.

Le projet de M. Weitmann n’est pas le seul:

Le quotidien israélien Calcalist a fait état d’une proposition élaborée par la Ministre israélienne du Renseignement, Gila Gamliel, qui recommandait au cabinet le transfert des habitants de Gaza vers le Sinaï, en Égypte, à l’issue de la guerre.

Le document vu par Calcalist comporterait le logo du ministre du Renseignement et aurait été distribué dans les ministères pour consultation. Il a été divulgué à un mouvement de colons connu sous le nom de « Settlement Headquarters – Gaza Strip », qui fait campagne pour le rétablissement des colonies dans le territoire. Israël a retiré ses colons de Gaza en 2005.

Le quotidien israélien a noté qu’en fin de compte, le document n’affecterait peut-être pas la politique du gouvernement, mais qu’il était possible qu’il ait été rédigé pour « soutenir » le « mouvement extrémiste des colons ».

Le rapport Gamliel indique que la meilleure issue possible à la guerre d’Israël « qui produira des résultats stratégiques positifs et à long terme » est le transfert des Palestiniens de Gaza vers la péninsule du Sinaï.

Ce transfert se ferait en trois étapes. L’établissement de villes de tentes dans le Sinaï au sud-ouest de la bande de Gaza, la création d’un « corridor humanitaire » par lequel les Palestiniens seraient autorisés à fuir, puis la construction de villes dans le nord du Sinaï.

Enfin, Israël établirait un no man’s land de plusieurs kilomètres de profondeur à l’intérieur du territoire égyptien afin de s’assurer que les Palestiniens ne puissent pas revenir.

Le document appelle également à une coopération entre Israël, les pays arabes et les pays européens pour accueillir les Palestiniens déplacés.

Voilà qui ne plaîrait guère aux pays arabes, qui ne veulent pas de Palestiniens chez eux, ni aux pays européens, déjà très sollicités question migrants, écueil que le projet de M. Weitmann évite habilement:

Le document affirme avoir conçu un plan « durable et économiquement réalisable » pour expulser la population de Gaza, qui s’aligne également sur les « intérêts géopolitiques » d’Israël, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des États-Unis.

Le document suggère que les Palestiniens soient logés dans les deux plus grandes villes satellites du Caire, le 6 octobre et le 10 ramadan. Ces deux villes portent le nom de la guerre de 1973 contre Israël, dont le 30e anniversaire a été célébré la veille de l’attaque palestinienne.

Selon le rapport, il y a suffisamment d’appartements pour loger six millions de personnes, mais ils sont en grande partie vides parce que les Égyptiens ordinaires n’ont pas les moyens de se les offrir.

De nombreux appartements de la nouvelle cité du 6 octobre en Égypte restent vides (documentation promotionnelle de la présidence égyptienne).

Chaque unité de logement coûtant environ 19 000 dollars, le rapport estime que le coût du logement des Palestiniens de Gaza dans la banlieue du Caire s’élèverait à 8 milliards de dollars.

Cette somme représente 1,5% du PIB israélien et peut être « facilement financée » par l’État, ajoute le rapport.

Le rapport affirme que l’état désastreux de l’économie égyptienne pourrait convaincre Le Caire d’examiner l’offre. Si nécessaire, Israël pourrait même envisager de lever jusqu’à 32 milliards de dollars pour convaincre l’Égypte d’accepter le projet.

[…]

L' »investissement » d’Israël en Égypte servirait également l’Europe en stabilisant l’économie du pays et en contribuant à endiguer la marée migratoire, selon le rapport.

L’Arabie saoudite pourrait également bénéficier de cette proposition, ajoute le rapport.

Tout d’abord, étant donné que les actions israéliennes à Gaza attisent régulièrement les tensions dans le monde arabe, le retrait des Palestiniens permettrait de « promouvoir la paix avec Israël sans l’interférence incessante de l’opinion publique locale ».

Deuxièmement, le rapport note que la population de Gaza pourrait être embauchée par l’Arabie saoudite comme main-d’œuvre bon marché pour travailler sur des projets de construction dans tout le pays, y compris la construction du projet phare de Neom.

De plus,

Le nettoyage ethnique de Gaza signifierait la fin des « combats incessants et répétés qui attisent les feux de la haine contre Israël ». En outre, « le règlement de la question de Gaza garantira un approvisionnement stable et accru de l’Égypte en gaz israélien et sa liquéfaction », à partir des vastes réserves saisies par Israël près des côtes de Gaza.

Que demander de plus?

  • une relocalisation tout frais payés par Israël, plus un joli bakchich et de l’énergie à la clé;
  • pas de migrants supplémentaires en Europe;
  • la fin des critiques envers Israël du traitement infligé aux Palestiniens;
  • et pour les Palestiniens, des cités coquettes, toutes neuves – pas tellement plus sinistres que les buildings de Gaza – en guise de logement social et un travail (mal payé) assuré, c’est-à-dire le traitement standard des migrants de par le monde.

D’autant que la situation semble se dégrader de jour en jour, ce qui inviterait une réaction immédiate:

Alors que le monde se concentre sur les horreurs de Gaza, les soldats et les colons israéliens ont tué plus de 100 Palestiniens et en ont blessé près de 2 000 autres dans la Cisjordanie illégalement occupée, où les colons juifs menacent de déclencher une « grande Nakba » si les résidents arabes ne font pas leurs valises et ne quittent pas définitivement leurs maisons et leurs fermes pour fuir vers la Jordanie voisine.

« Courez en Jordanie avant que nous ne tuions nos ennemis et que nous ne vous expulsions de notre Terre sainte, qui nous a été promise par Dieu », peut-on lire sur un tract distribué par des colons à Salfit.

La journaliste canadienne d’Al Jazeera, Sana Saeed, a averti qu' »une deuxième Nakba est en train de se construire sous nos yeux ».

Jeudi, près de Marjat, des colons ont laissé des poupées couvertes de sang ou d’une substance censée l’imiter sur le sol ou suspendues devant l’entrée d’une école.

Vendredi, des colons en tenue militaire ont envahi Marjat, accrochant des drapeaux israéliens à une maison proche de l’école où les poupées ensanglantées ont été trouvées.

Malheureusement, ce n’est pas si simple.

Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré la semaine dernière que le déplacement forcé de Palestiniens dans son pays constituerait un crime de guerre.

Au début du mois, [le président égyptien Abdel Fatah] El-Sisi a également rejeté avec véhémence l’idée d’une réinstallation forcée des Palestiniens dans le Sinaï.

« Transférer les réfugiés de la bande de Gaza vers le Sinaï reviendrait simplement à déplacer leur résistance », a déclaré le président dans un discours télévisé le 18 octobre, « transformant le Sinaï en rampe de lancement pour des opérations contre Israël et accordant à ce dernier le droit de se défendre et de défendre sa sécurité nationale en menant des frappes sur le territoire égyptien en guise de représailles ».

Les dirigeants égyptiens s’insurgent contre les suggestions occidentales d’accueillir des réfugiés palestiniens. Un haut diplomate du Caire aurait ainsi déclaré à un homologue de l’Union européenne [NdT. il s’agirait de mon compatriote Charles Michel] en début de semaine: « Vous voulez que nous accueillions un million de réfugiés palestiniens? Eh bien, je vais les envoyer en Europe. Vous vous souciez tellement des droits de l’homme – eh bien, accueillez-les ».

Les Palestiniens, tout le monde les plaint mais personne n’en veut chez soi.

Un peu comme les juifs dans les années ’30.


  1. Cet aide de camp du Premier Ministre est décidément très actif en ce moment, à croire qu’il voudrait devenir calife à la place du calife. ↩︎
  2. … qui, selon la définition d’Ambrose Bierce, sont des « gens de peu de valeur, encombrant le sol des contrées nouvellement découvertes » – statut malgré tout plus enviable que celui des Palestiniens, qui, nous dit-on, sont des « animaux », le résultat restant le même: « Bientôt, ils ne l’encombrent plus, ils le fertilisent ». ↩︎

Nouvelles du front.

Je lis les nouvelles pour que vous n’ayez pas à le faire

« Les recherches de nombreux commentateurs ont déjà jeté beaucoup d’obscurité sur cette question, et il est probable que, si elles se poursuivent, nous ne saurons bientôt plus rien du tout à son sujet. »

Mark Twain

Injections, climat, économie, énergie, transmaoïsme et maintenant Gaza: excepté ceci sur OffGuardian, personne ne semble faire le lien entre cette dernière opération et les précédentes. C’est pourtant simple. Le lien, c’est le basculement dans le communisme – alias le « plus grand complot de l’Histoire ». Nous vivions dans l’abondance économique, énergétique et agricole1. Le pouvoir politique n’avait plus vraiment de raison d’être, la suite pouvant être gérée par une simple bureaucratie. On a donc créé de nouvelles crises.

Au-dessus du politique, il y a une technocratie, aux commandes depuis des siècles: une technocratie d’abord financière qui cède graduellement le pas à une technocratie digitale. Sa force c’est l’information: celle qu’elle récolte, celle qu’elle cache, celle qu’elle manipule et celle qu’elle crée selon ses besoins. Il lui est donc nécessaire de contrôler la science, l’histoire, l’économie, etc. ce qui est plus facile si on dispose d’un outil universel. Cet outil, c’est le communisme. Le Grand Reset, le Green New Deal, la taxe carbone, la monnaie digitale et ce genre de projets délirants – j’allais oublier les pandémies – en sont la version actuelle et le Forum Économique Mondial, les nouveaux bolchéviques. Ils servent à remplacer les régimes stables – c’est-à-dire de droite ou théocratiques – dans le chemin du « progrès » par du marxisme politique, économique, idéologique et maintenant sanitaire, qui leur permettent de tout contrôler et de tout piller. Vous aurez remarqué, et j’ai assez écrit et publié d’autres auteurs sur le sujet.

Mais…

On ne passe d’un modèle à l’autre d’un claquement de doigts – même si on est très pressé, ce qu’ils sont manifestement. Il faut encore parfois sortir de la boîte quelques vieux outils, un peu usés, un peu salissants, certes, mais tellement efficaces. Les guerres, par exemple.

Bon, Gaza2. Question infos, les deux camps ne se privent pas de raconter tout et n’importe quoi. Exemple: Scott Ritter démonte ici (cité par Peter Lincoln puisque je n’ai pas accès au site web de RT) cette histoire d’hôpital détruit par un missile israëlien.

… on peut avancer l’hypothèse suivante.

Une cellule du Hamas a été contrainte de quitter son abri souterrain et de prendre position dans le parking de l’hôpital Al-Ahli. La déclaration de Naftali concernant le Hamas « lançant des roquettes à partir d’hôpitaux » et « utilisant des civils comme boucliers humains » implique également un aperçu de la méthodologie opérationnelle des personnes ciblées.

Cette spécificité suggère que les Israéliens utilisaient des renseignements très précis, tels que la capacité d’intercepter et de suivre les communications associées à une cellule ou à un dirigeant spécifique du Hamas.

Mais pourquoi le Hamas supprimerait-il les preuves qu’Israël a effectivement mené la frappe sur l’hôpital? Si une roquette Mikholit était en fait le coupable, le Hamas disposerait sans aucun doute des preuves matérielles nécessaires pour étayer cette conclusion. L’un des problèmes que pourrait poser la publication de telles informations est qu’elle modifie le scénario d’une manière qui pourrait être gênante pour le Hamas. Dans l’état actuel des choses, le Hamas contrôle un récit qui se prête commodément à l’indignation mondiale suscitée par les bombardements aveugles d’Israël sur Gaza et le massacre de civils qu’ils ont entraîné. L’indignation suscitée par ces actions israéliennes s’est cristallisée autour de l’incident de l’hôpital Al-Ahli. Elle s’est manifestée par des manifestations dans le monde entier qui, au fur et à mesure qu’elles se déroulent, profitent clairement au Hamas.

Si le Hamas devait produire des preuves attestant que l’attaque n’était pas le résultat d’un bombardement israélien aveugle, mais qu’elle avait été menée à l’aide d’une roquette Mikholit, la situation changerait radicalement. Loin d’être un cas de massacre gratuit, l’attaque revêtirait plutôt le caractère d’une action israélienne délibérée contre une cellule du Hamas dont l’existence et les activités ne seraient pas rendues publiques par le Hamas – surtout si les faits se prêtent à un récit selon lequel le Hamas utiliserait les civils palestiniens entassés sur le parking de l’hôpital comme boucliers humains.

Les sensibilités opérationnelles des deux parties conduiraient, dans un tel scénario, Israël et le Hamas à dissimuler la vérité sur ce qui s’est passé à l’hôpital Al-Ahli, une collusion perverse avec un fait commun: la volonté des deux parties de traiter le peuple palestinien comme des pions tragiques dans une lutte de pouvoir plus large entre deux puissances opposées qui sont toutes deux criminellement indifférentes au carnage humain qui en résulte.

Israël et le Hamas mentent donc entre leurs dents – c’est la guerre! – avec deux versions sur mesure du même événement: une pour énerver les pro-Palestiniens, l’autre pour exciter les pro-Israëliens. Comme je l’ai déjà rappelé, les juifs et le musulmans sont parfaitement capables de vivre en paix, sauf si on monte sciemment les uns contre les autres. Pour ce faire, on donne aussi à lire aux miliciens israëliens ce genre de littérature – des passages du Talmud assez gratinés – lors de leur formation. C’est un premier point. Je signale au passage que l’hôpital en question est chrétien

Deuxième point (traité dans mon article précédent) l’apparition d’une cinquième colonne dans l’armée israëlienne, qui défend les droits de la communauté trans, une des chevilles ouvrières de l’anti-sionisme. Il y aurait donc comme un paradoxe: dans l’armée israëlienne – dont la vocation est de défendre son État – une faction milite pour un groupe qui veut abattre cet État.

Exemple: Ita Segev est un trans h/f israëlien exilé aux States. Voici son pamphlet:

Israël produit les hormones dont j’ai besoin, mais je soutiens la libération de la Palestine

« Une grande partie de la communauté transgenre aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions affirmatives et la revendication de liberté de nos frères et sœurs palestiniens. »

18 mai 2018

Je suis une femme trans israélienne qui a désespérément besoin que la Palestine soit libre. J’en ai besoin parce que je refuse d’accepter que le massacre de manifestants pacifiques à Gaza soit le fait de mon peuple. J’en ai besoin parce que je comprends que la libération des transgenres et la libération des Palestiniens sont liées.

Il y a environ 10 mois, j’ai décidé de commencer un traitement hormonal substitutif et de procéder ainsi à une transition médicale. De nombreuses raisons ont motivé cette décision, mais l’une d’entre elles était la prise de conscience que le fait d’avoir grandi en tant qu’Israélien et trans à Jérusalem, tout en étant censé devenir un homme sioniste, avait laissé des séquelles dans mon corps. J’avais besoin d’aide pour guérir, et j’ai senti que le fait de grandir dans un corps plus rond et plus tendre m’aiderait à me connecter à l’enfant féminin épris de justice qui est en moi, et que le fait d’avoir un tel corps m’aiderait à grandir depuis ce lieu de douceur.

J’étais déjà ancrée dans mon identité israélienne antisioniste. Après avoir déménagé à New York, j’ai été ravie de découvrir que le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) me permettait de travailler de manière non violente et tangible sous la direction des Palestiniens pour mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine. Pourtant, je continuais à souhaiter secrètement un moment qui me soulagerait des difficultés de mon passé. Et j’ai décidé que ce serait le moment de commencer les hormones.

J’ai donc attendu le nouvel an juif pour me rendre à la pharmacie et entamer cette phase de ma transition. J’ai imaginé le petit rituel que je ferais en prenant cette première pilule de couleur sarcelle – nouvelle année, nouvelle juive, nouvelle moi. Mais lorsque la pharmacie m’a remis les flacons contenant mes médicaments, j’ai regardé l’étiquette portant la mention « produit par Teva Pharmaceuticals » et mon cœur s’est arrêté.

Teva, un mot qui signifie « nature » en hébreu, est une entreprise pharmaceutique appartenant à Israël dont j’ai vaguement entendu parler en tant que participant à l’économie de l’occupation. Je me suis dit qu’il devait s’agir d’une erreur.

« Excusez-moi », ai-je dit lorsque je suis retournée voir mon pharmacien. « Cet œstrogène est produit par une entreprise israélienne et je suis une partisane du BDS. Pourrais-je, s’il vous plaît, obtenir une ordonnance d’un autre fabricant? »

Le pharmacien s’est empressé de répondre: « C’est le seul fabricant que nous vendons ».

J’étais sous le choc. Comment était-ce possible? En rentrant chez moi, j’ai envoyé un texto à toutes mes sœurs trans médicalisées et je leur ai posé une question simple: « Qui fabrique vos hormones? » Beaucoup d’entre elles ne le savaient pas. Il faut beaucoup de luttes et de questionnements pour que de nombreuses personnes trans mettent la main sur ce médicament qui sauve des vies, et une fois que c’est le cas, nous voulons démarrer immédiatement et mettre un terme aux questions relatives à la validité de notre identité et de nos choix. Mais mes sœurs ont entendu l’urgence de mon appel et se sont renseignées. Au fur et à mesure que les réponses arrivaient, toutes [les hormones] provenaient soit de Teva, soit d’une entreprise qu’une recherche rapide sur Google permettait d’identifier comme étant liée à Teva.

Comment cette seule entreprise israélienne a-t-elle pu jouer un rôle aussi important sur le marché des hormones transgenres? [NdT. c’est une excellente question] Comment mon corps s’est-il retrouvé une fois de plus comme un champ de bataille, un règlement, un pion permanent dans ce jeu sioniste?

Plus tard, j’ai pris contact avec un étudiant trans juif et antisioniste du Mills College, Daryn Copland, qui m’a contactée en ligne. Il m’a dit qu’il avait consacré l’année dernière ses recherches à la compréhension des liens entre la production d’hormones transgenres aux États-Unis et en Israël. Il m’a dit qu’il avait lui aussi découvert que sa testostérone était fabriquée par Teva et qu’il voulait comprendre ce que nous devrions faire à ce sujet en tant que personnes transgenres qui soutiennent le mouvement BDS.

Il ne s’agissait plus seulement pour moi de me sentir libre dans mon corps. Une grande partie de la communauté trans aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions qui affirment notre vie et la demande de liberté de nos frères et sœurs palestiniens.

Après le déchirement nécessaire pour accepter d’être une fois de plus complice du régime que je veux si désespérément démanteler, j’ai trouvé le pouvoir d’avoir une plateforme pour faire quelque chose à ce sujet.

C’est pourquoi Daryn et moi essayons de lancer une ressource en ligne ouverte qui répertorie les entreprises affiliées à Teva. Nous espérons trouver d’autres fabricants pour nos frères et sœurs transgenres, sans jamais négliger les besoins de notre communauté en matière de prix bas et de forte demande. Plus important encore, j’espère que toutes les personnes trans, GNC et queer qui lisent ceci nous aideront à faire passer le message haut et fort – le sionisme a essayé de lier la libération trans à l’oppression palestinienne, mais nous refusons d’accepter cela comme notre réalité.

D’où la déclaration du parlementaire israëlien qui taxait la communauté LGBT de menace pire pour son pays qu’ISIS ou le Hezbollah – l’ironie suprême étant qu’Israël soit menacé par un mouvement inspiré par Marx et Engels. Ce même parlementaire omet d’autres personnes qui constituent aussi une « menace existentielle » pour son pays, probablement plus immédiate.

Amir Weitmann, fondateur et président du groupe parlementaire libertaire au sein du parti Likoud du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, menace ici la Russie de représailles, en direct sur RT, ce qui amuse beaucoup le présentateur, à juste titre. D’abord, des représailles avec quoi? Des « missiles nucléaires »? Les lasers de son nouveau Iron Dome, tout juste capables d’arrêter les pétard-fusées du Hamas? Ensuite, ce Monsieur promet qu’Israël assurera la victoire des Ukrainiens contre les Russes, c’est-à-dire d’un pays allié à l’Allemagne nazie contre celui qui a libéré les camps de concentration. Dans le numéro de cirque qu’est le monde politique, il arrive que certains clowns se mettent à croire à leurs propres délires. C’est vraiment dangereux. Comme le rappelait Gonzalo Lira, les Russes ne mentent jamais (sauf, bien entendu, sur leur « arsenal nucléaire »): s’ils disent qu’ils ont de quoi détruire l’Europe en quelques minutes, c’est le cas. Cet énergumène paranoïaque pense sans doute qu’Israël ferait le poids parce qu’ils ont les USA comme allié. Voyons ça.

Question armement, les Russes ont le Khinzal (qui vole à Mach 10), le Zircon (hypersonique également) et des avions capables de le lancer, le K-300P Bastion-P (système de missiles de défense côtier), il y a des missiles anti-navires Yakhont en Syrie et Dieu sait quoi d’autre encore en Iran et autour, j’en passe et des meilleures. Enfin, vous voyez le tableau.

Le Pentagone a envoyé des porte-avions dans la zone, et des troupes sont prêtes à être déployées. Certains pensent que ce ne sont pas des mesures dissuasives mais que tout cela sera utilisé sur d’autres cibles que le Hamas – la Syrie (j’en doute) ou l’Iran (c’est plus vraisemblable). D’autres pensent que, vu l’armement Russe présent dans la région, tout ce bel équipement ferait un « sitting duck » idéal, coulé six minutes après le premier signe d’agression.

La Russie est capable de mener une guerre qui n’a rien à voir avec le conflit en Ukraine, dont l’objectif était d’annexer un partie du pays, pas de le détruire – une « Opération Militaire Spéciale ». Comparativement, les États-Unis n’ont jamais été en guerre3, ils se sont contentés d’aller ici et là incinérer des pauvres pour voler leur pétrole, défendre leurs propres intérêts commerciaux et tester leurs armes très onéreuses, histoire de les vendre ensuite. Leur grande victoire, la « libération » de l’Europe en 1945, était une mise en scène – meurtrière, mais une mise en scène – où le gros de l’armée allemande avait été stratégiquement placé plus au Nord, histoire de laisser le passage ouvert – ce qui me rappelle quelque chose tout à coup.

Le boulot de l’administration Biden de démolition contrôlée du dollar, d’appauvrissement général, spécialement des zones démocrates, et évidemment de « dépopulation » fait de l’État fédéral des États-Unis de facto une dictature communiste, qui risque d’imploser d’un moment à l’autre – beaucoup de discours de sécession dans les commentaires des forums. Il y manque juste une défaite militaire cuisante, qu’ils pourraient bien récolter d’ici peu, et c’en sera fini de son Empire – le Forum Économique Mondial est très explicite sur ce point. Et ce sera encore une mise en scène, et leurs alliés les suivront dans l’abîme. Pour citer Henry Kissinger: « Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être son ami est fatal ».

Les pays BRICS sont une notion inventée par Goldmans-Sachs. Si on veut comprendre de quoi sera fait le monde demain, ils vous le disent aujourd’hui. C’est là, et en Afrique, qu’ils ont placé leurs billes: un nouvel Eldorado de main d’oeuvre à bas prix, démographiquement dans le vert, débordant de ressources à piller, avec tout le champ pour mettre en place les nouvelles technologies et des chantiers d’infrastructures monumentaux à la clé, qui seront confiés à la Chine – la Nouvelle Route de la Soie. Même pas besoin de guerre pour tout démolir avant de « développer ». L’affaire du siècle.

À l’ère de la « biosécurité », du « climat », de l' »identité digitale », du « genre » e tutti quanti, les guerres chaudes ne seront plus strictement nécessaires. Les affrontements militaires en Ukraine et au Moyen-Orient seront probablement parmi les derniers, les nouveaux moyens rendant obsolète l’utilisation d’un pays pour en mettre un autre à genoux – ou plus exactement, pour s’emparer des deux. Les pays qui ne se maintiennent que par la violence militaire – ce qui inclut les États-Unis et Israël – font tache et seront également voués à s’adapter ou à disparaître. S’il y a quelque chose à comprendre de ces trois dernières années, c’est que le complexe militaro-industriel a déjà déplacé ses billes dans la « biosécurité » et la « cybersécurité » beaucoup plus rentables que les armes conventionnelles et plus en phase avec le projet global.

Dans ce projet, les civils Palestiniens sont des victimes collatérales, hissées au rang de martyrs. Tous les médias américains les présentent comme tels, un discours assez nouveau pour eux et surtout le signe qu’Israël est dans le collimateur. Si « l’initié » de Hersh dit vrai, la cible serait son gouvernement. Si l’Iran entre dans l’équation, la cible sera l’État lui-même et les rêves de vengeance de M. Weitmann risquent d’être remis à plus tard.

Une personne sensée aurait depuis longtemps plié bagage et décampé de cette zone de guerre permanente. Elle aurait vu que le monde n’est pas peuplé de huit milliards de Nazis et que les juifs vivent en sécurité un peu partout dans le monde – en France, où cette branche de ma famille4 a très bien vécu ou dans le village voisin, où j’ai une vieille amie qui coule des jours paisibles. Nous avons une nature magnifique, et beaucoup d’oiseaux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour être heureux. L’observation de la Nature est aussi un excellent remède contre l’orgueil et le narcissisme. On y réalise à quel point l’homme est futile et peu intelligent, souvent même pas capable d’agir dans son propre intérêt.

Eyal Neveh, militaire de carrière depuis 25 ans est probablement un type bien. Il aime ses huit enfants, il aime son pays. Il devrait toutefois se souvenir que si, comme il le dit, l’armée est dans son ADN, cet ADN a été compromis par la volonté de son propre gouvernement, qui se moque bien de lui, des ses camarades morts pour la patrie et de l’avenir des ses enfants. Pour encore citer Kissinger: « Les militaires ne sont que des animaux stupides et abrutis à utiliser comme des pions dans la politique étrangère ».

Beaucoup de commentateurs pensent qu’Israël est tombée dans un piège. En réalité, c’est le pays lui-même qui est un piège. Il a été créé pour des motifs purement géostratégiques, économiques, énergétiques – peu importe – par des gens qui se foutaient éperdument des juifs, tout comme les gens qui ont créé le National-Socialisme se foutaient éperdument du peuple Allemand.

D’ailleurs, ce sont les mêmes.

« Dans dix ans, il n’y aura plus d’Israël. »

Henry Kissinger, circa 2012?

  1. On produit encore chaque année de quoi nourrir 10 milliards d’êtres humains. ↩︎
  2. Au fait, pour ceux qui voudraient s’émouvoir du sort des peuples musulmans, je leur rappelle qu’il y a aussi une guerre au Soudan en ce moment-même. Just sayin’ ↩︎
  3. Je parle de guerres à l’étranger ↩︎
  4. Il y a des chrétiens, des orthodoxes et des juifs dans cette famille – et, j’ai honte de le dire, des socialistes. ↩︎

Manœuvres.

Que s’est-il passé en Israël le 7 octobre?

J’ai déjà indiqué le lien vers le papier de Miles dans mon précédent article sur le sujet. Je ne suis pas entièrement convaincu. Voyons maintenant ce qu’en disent deux autres personnalités. Seymour Hersh en premier, qui commence son article (payant), « Netanyahu est fini », avec ceci:

Il y a plusieurs dizaines d’années, j’ai passé trois ans à écrire The Samson Option (1991), un exposé sur la politique non déclarée des présidents américains, depuis Dwight Eisenhower, qui consistait à détourner le regard alors qu’Israël entamait le processus de construction d’une bombe atomique.

Okey-dokey, c’est « l’heure du conte » pour les petits enfants. Israël n’a pas de bombe atomique, parce que personne n’a de bombe atomique. L’auteur est donc soit un naïf, soit un agent. À votre avis? On va tout de même continuer à parcourir ses arguments, pour comprendre avec quoi on veut nous enfumer, ce qui est au moins aussi intéressant que la réalité…

Juste comme ça, au passage, puisque Israël n’a rien pour jouer la carte du chantage atomique, pourquoi les pays arabes – qui lui sont supposément tellement hostiles et militairement supérieurs – se sont-ils finalement accommodés de sa présence à leur porte? La vente de leur pétrole, peut-être? Une « aide »?

On continue avec les révélations de « l’initié » (Hersh semble connaître beaucoup d’initiés):

La chose la plus importante que je devais comprendre, m’a dit l’initié israélien, c’est que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu

« est fini. C’est un mort-vivant. Il ne restera en fonction que jusqu’à ce que les tirs cessent… peut-être encore un mois ou deux ».

Il a été premier ministre de 1996 à 1999, puis de 2009 à 2021 en tant que chef du parti de droite Likoud, avant de revenir pour un troisième mandat à la fin de l’année 2022. « Bibi a toujours été opposé aux accords d’Oslo de 1993, qui donnaient initialement à l’Autorité palestinienne le contrôle nominal de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Lorsqu’il est revenu au pouvoir en 2009, « Bibi a choisi de soutenir le Hamas » comme alternative à l’Autorité palestinienne, « il leur a donné de l’argent et les a installés à Gaza ».

Un accord a été conclu avec le Qatar, qui a commencé à envoyer des centaines de millions de dollars aux dirigeants du Hamas avec l’approbation d’Israël. L’initié m’a dit que « Bibi était convaincu qu’il aurait plus de contrôle sur le Hamas avec l’argent du Qatar » – leur permettant de tirer occasionnellement des roquettes sur le sud d’Israël et d’avoir accès à des emplois à l’intérieur d’Israël – qu’il n’en aurait avec l’Autorité palestinienne. Il a pris ce risque.

« Ce qui s’est passé cette semaine », a déclaré l’initié,

« est le résultat de la doctrine de Bibi selon laquelle il est possible de créer un Frankenstein et d’en avoir le contrôle. »

L’attaque du Hamas était le résultat direct d’une décision prise par Bibi, malgré les protestations des commandants militaires locaux, « d’autoriser un groupe de colons orthodoxes à célébrer Souccot en Cisjordanie ».

Souccot est une fête annuelle d’automne qui commémore le voyage ancestral des Juifs dans les profondeurs du désert. Il s’agit d’un festival d’une semaine célébré par la construction d’une structure extérieure temporaire, connue sous le nom de soukka, dans laquelle tous peuvent partager la nourriture de leurs prédécesseurs et se connecter viscéralement à la saison des récoltes.

Cette demande est intervenue à un moment de tension extrême à la suite d’un autre incident en Cisjordanie, au cours duquel des colons juifs, selon l’Associated Press, « se sont déchaînés dans une ville emblématique » le 6 octobre et ont tué un jeune homme arabe de 19 ans. La mort du jeune homme, ajoute l’AP, « est la dernière en date d’une recrudescence des affrontements israélo-palestiniens qui, jusqu’à présent, ont tué près de 200 Palestiniens cette année, soit le bilan annuel le plus élevé depuis une vingtaine d’années ».

Les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de M. Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, comptant chacun environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza, de se concentrer sur la fête de Souccot.

« Il ne restait donc plus que 800 soldats, m’a dit l’initié,

« pour garder les 51 kilomètres de frontière entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifie que les citoyens israéliens du sud ont été laissés sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été livrés à eux-mêmes. Et c’est pourquoi Bibi est fini. Cela prendra peut-être quelques mois, mais il est fini ».

L’initié a qualifié l’attaque dans le sud d’Israël de « plus grand échec militaire de l’histoire israélienne » et a souligné que « seuls des soldats ont été tués lors de la guerre de 73 » – l’attaque surprise du Yom Kippour au cours de laquelle Israël a été brièvement envahi par les troupes égyptiennes et syriennes.

« Samedi dernier, vingt-deux colonies du sud ont été contrôlées par le Hamas pendant des heures, et ils sont allés de maison en maison, massacrant femmes et enfants. »

Il y aura une réponse militaire, a déclaré l’initié, notant que 360 000 réservistes ont été appelés.

Ok, on a bien compris. Netanyahu est de droite, il est copain avec les orthodoxes pour qui il a compromis la sécurité des kibboutzs, tout est de sa faute, il est fini politiquement. Voilà qui est simple à comprendre, pas d’autre niveau de lecture. Et surtout, pas d’autre suspect.

On va maintenant ajouter un peu de contexte. D’abord, Netanyahu était depuis des mois dans la ligne de mire d’un mouvement de protestation contre la réforme légale de la Cour Suprême israëlienne – France24 vous explique:

La Cour suprême israélienne a commencé, mardi 12 septembre, à examiner des recours déposés contre la réforme judiciaire, un projet très controversé du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les 15 juges de la plus haute juridiction israélienne sont réunis pour entendre les arguments contre une disposition visant à annuler la possibilité pour le pouvoir judiciaire de se prononcer sur le « caractère raisonnable » des décisions du gouvernement.

Cette disposition a été adoptée par le Parlement en première lecture en juillet dernier. Elle restreint les pouvoirs de la Cour suprême pour réviser ou invalider une loi ou une décision du gouvernement.

Les détracteurs de cette mesure estiment qu’il s’agit d’une façon pour le gouvernement d’affaiblir le pouvoir judiciaire et de marquer ainsi un tournant autoritaire.

Depuis son annonce en janvier, ce projet est contesté massivement dans la rue et il est même à l’origine d’un des plus importants mouvements de mobilisation populaire de l’histoire du pays.

Voilà donc un mouvement de protestation très idéologique – libertaire, LGBTQWERTY+++, et tout ce genre de choses – contre un leader de droite nationaliste et conservateur (traduction de « autoritaire »), si ça vous rappelle quelque chose. Pour vous aider, Netanyahu est assez pote avec Trump, à qui on le compare parfois – plus ou moins à juste titre.

Bon, on ne va pas tourner autour du pot, ces contestataires sont les idiots utiles des globalistes. Quand ce genre de boîte à outils est composée de jeunes dégénérés, ça ne pose pas de risque majeur – excepté pour les tableaux de maîtres. Quand elle contrôle des gens entraînés, armés, à qui on confie les clés de la sécurité nationale, c’est une autre histoire.

L’idée n’est pas de moi: c’est Adam Curry qui a levé ce lièvre dans le dernier numéro en date de NoAgenda (n°1599). En fait ça lui a été signalé par un « initié », probablement vraiment initié puisque ce podcast est écouté par un million d’auditeurs (pardon, de producteurs), dont beaucoup travaillent dans la communauté du Renseignement – et contrairement à l’agent Hersh, Adam n’a jamais caché que toute sa famille ascendante a travaillé pour la CIA.

Premier lièvre de Adam (enfin, hase, c’est une dame): Shikma Bressler. Voici sa tête:

Merci qui? Merci Wikipedia!

Extraits de cette même page Wiki (ma traduction, j’ai supprimé les liens):

Mme Bressler est physicienne à l’Institut Weizmann des sciences. Elle a obtenu son baccalauréat, avec distinction, en physique et en mathématiques au Technion, où elle a également obtenu un master en physique en 2006 et un doctorat en 2011. En 2012, elle a rejoint la faculté de l’Institut Weizmann.

[…] Bressler dirige un groupe de recherche en physique au sein du département de physique des particules et d’astrophysique de l’Institut Weizmann et s’occupe de la recherche sur le boson de Higgs.

Ok, donc en un mot, rien. Si vous lisez les papiers de Miles sur la physique des particules, vous saurez que le boson de Higgs fait partie des nombreuses arnaques pseudo-scientifiques qui permettent de pomper des milliards dans le Trésor public. Cette dame commence déjà à m’énerver. Continuons. C’est moi qui souligne et qui fait des commentaires simplistes (les lecteurs adorent ça).

En mars 2020, Mme Bressler a fondé et dirigé les « manifestations du drapeau noir », avec deux de ses frères, Yarden et Eyal, et deux amis de la famille.

[…] et la troisième revendication était l’adoption d’un amendement à la loi fondamentale relative à la formation du gouvernement et à la réglementation des pouvoirs du gouvernement afin qu’à l’avenir, une personne inculpée au pénal ne puisse pas se présenter au poste de Premier ministre. Le mouvement de protestation s’est étendu à tout le pays et a été connu sous le nom de « Protestation du drapeau noir ».

= Trump.

Le 23 mars 2023, Mme Bressler a été arrêtée par la police lors de l’une des nombreuses manifestations de la « Journée de la perturbation » organisées dans tout Israël dans le cadre des manifestations israéliennes de 2023 contre la réforme judiciaire. Elle a ensuite été relâchée. L’ancien Premier ministre et leader des manifestations, Ehud Barak, a tweeté que l’arrestation de Mme Bressler était « une dictature en action ». Merav Michaeli, membre de la Knesset et chef du parti travailliste, a déclaré que « dans un pays normal, Shikma Bressler recevrait le prix Israël. Dans l’État de Netanyahu et de Ben-Gvir, elle est arrêtée comme une criminelle de droit commun ».

Ehud Barak = Biden. Ça commence à sentir la recette.

Ok, maintenant écoutons sa réthorique (Adam, merci pour les clips). C’est moi qui souligne et ce n’est pas ma traduction qui est foireuse, c’est son anglais qui est nullissime.

Animatrice: Alors, Shikma, je vous pose la question: qu’est-ce qui compte maintenant?

Bressler: Cela peut sembler un peu dramatique, mais ce qui importe maintenant, c’est de sauver la démocratie israélienne, de sauver l’État et la nation d’Israël.

Dans le cadre de mes fonctions et de mon travail à Weizmann, et en tant que membre d’une énorme collaboration internationale, je parle à de nombreuses personnes de l’étranger. Et ce qui est clair pour moi, c’est que les gens ne sont pas conscients des choses dramatiques qui se passent ces jours-ci en Israël. Et le fait que si nous en discutons dans un mois, nous pourrions déjà avoir dépassé le point de non-retour.

Ce que les gens doivent retenir de cette conversation, sans attendre la fin, c’est qu’ils doivent comprendre que nous sommes aujourd’hui confrontés à un véritable coup d’État, en ce sens que si nous ne sommes pas capables d’arrêter ce qui se passe en ce moment, dans quelques semaines, quelques jours, peut-être, Israël ne sera plus une démocratie.

Et une fois le point de non-retour passé, il faudra des décennies pour revenir en arrière. Et peut-être même que ce ne sera pas possible.

Je sais que cela semble dramatique, mais c’est dramatique. Mais ce sont les circonstances. C’est ce qui compte aujourd’hui.

Je pense que les gens ne digèrent pas vraiment, pleinement, ce qui se passe. Et c’est dramatique. Et cela se passe maintenant.

Intéressant, n’est-ce pas? Des personnes de l’étranger? Et il faut agir vite? On continue.

Animatrice: Comment pourriez-vous, juste pour faire l’avocat du diable, comment pourriez-vous gagner? La coalition gouvernementale adoptera les projets de loi de réforme parce qu’elle le peut, elle est au pouvoir, elle le fera. Qu’est-ce qui serait une victoire pour vous?

Bressler: Tout d’abord, dans une certaine mesure, nous sommes déjà en train de gagner. Nous gagnons peut-être une bataille, mais pas toute la guerre. Mais il faut comprendre qu’ils essaient. Si on regarde les changements qu’Orbán a opérés en Hongrie au cours de la dernière décennie et qu’on les compare à ce qui se fait ici, ils essaient de faire en deux mois ce qu’Orbán a fait en dix ans en Hongrie.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas une seule loi qu’ils essaient de faire passer, mais plus de 120 lois qui sont en train de nous être imposées. Et cela ne se passera probablement pas comme ils le souhaitent. Ils pensaient qu’ils allaient adopter cette législation et qu’ils en auraient terminé en un rien de temps, sans opposition. Et maintenant, ils ont besoin de changer cela. Ils reviennent donc sur une grande partie de leurs projets et se concentrent uniquement sur cette commission pour l’élection des juges, qui est l’élément central. Si on revient à la Hongrie, vous verrez que c’est ainsi qu’Orbán a commencé à prendre le contrôle du système judiciaire, des tribunaux et des juges. Ils se concentrent donc sur ce point.

Évidemment, Orbán est le Mal, il est lui aussi nationaliste. Imaginez un peu: il s’est opposé aux obligations vaccinales, à l’achat des fioles de Pfizer par l’UE et – crime abominable – à l’invasion migratoire. Il tente apparemment de sauver son pays et bénéficie d’un soutien populaire énorme. Mais où va le monde? Il sera encore question d’Orbán dans la vidéo plus loin.

Je pense donc que si, comme je l’ai dit, ces lois sont adoptées, par définition, le système judiciaire israélien sera soumis au système politique, le gouvernement, par définition, ce ne sera plus une démocratie. Et alors nous devrons, nous nous réveillerons un jour avec quelque chose de complètement différent de ce à quoi nous étions habitués.

Je pense que ce que nous verrons alors, c’est que les conditions du pays s’effondrent, vous savez, s’effondrent rapidement. Nous avons entendu hier des groupes importants de l’unité de réserve de l’armée dire que si cela arrivait, ils ne serviraient pas une dictature.

Nous sommes ici, nous avons tous prêté serment pour protéger un pays démocratique, un pays juif démocratique et non un dictateur.

Je pense que nous le voyons déjà, nous serons affectés économiquement de manière très dramatique, nous serons affectés dans tous les domaines. Cela ne se produira peut-être pas en un jour, mais encore une fois, si vous regardez les pays qui se sont engagés dans cette voie, leur situation, et puis ce sera une énorme et longue bataille, qui, vous savez, nous perdrons tous, mais ce sera terrible.

Pour info, les « pays qui se sont engagés dans cette voie » vont un peu moins mal que les autres, merci, pendant que les fiefs Démocrates américains sont devenus un cauchemar – la France, je te dis pas – mais on ne va pas s’embêter avec des faits.

Outre qu’on peut mesurer ici la vacuité intersidérale du cerveau de cette dame, qui bafouille parce qu’elle n’a en fait rien à dire (effet secondaire de la « gauche »), il est intéressant de retenir les déclarations de « groupes importants de l’unité de réserve de l’armée ». Étant nous-mêmes démocrates dans l’âme, nous allons maintenant leur laisser l’occasion de s’exprimer.

Pas d’inquiétude, je traduis le tout ci-dessous. Adam en a passé un court extrait, je vous fais la vidéo complète. C’est un peu long mais c’est du lourd. Je n’ai pas cherché le nom de l’animatrice, nous l’appellerons donc ainsi.

Animatrice: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend aux Etats-Unis avec l’intention de rencontrer le Président Biden à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, alors que son pays est confronté à ce qui est peut-être la pire crise intérieure qu’il ait jamais connue. Et il ne s’agit pas du conflit palestinien. Il s’agit d’Israéliens qui se battent contre des Israéliens.

Des foules massives sont descendues dans la rue pour protester contre la coalition Netanyahu, le gouvernement israélien le plus à droite de son histoire, et contre sa décision d’affaiblir le système judiciaire. La réforme du système judiciaire est considérée comme tellement radicale que le président Biden a exhorté M. Netanyahu à s’en écarter, en lui disant au téléphone de respecter « nos valeurs démocratiques communes ». (L’histoire se poursuivra dans un instant).

C’est ce que font jusqu’à 200 000 Israéliens à travers le pays chaque samedi soir depuis plus de huit mois. Cette manifestation massive se déroule à Tel Aviv. Certaines nuits ont tourné à la violence, avec des affrontements avec la police, des contre-manifestations et des voitures fonçant dans la foule. On a l’impression que le pays est en train de s’effondrer.

Les manifestations ont été déclenchées par l’initiative judiciaire du gouvernement visant à priver la Cour suprême d’une grande partie de ses pouvoirs. Une grande majorité du pays considère l’affaiblissement de la Cour comme une prise de pouvoir, car elle est le seul organe de contrôle du gouvernement en Israël. Des personnes qui n’avaient jamais manifesté de leur vie sont descendues dans la rue, comme Eyal Neveh. Il dirige un groupe de dizaines de milliers de réservistes militaires qui sont à l’avant-garde de ce mouvement démocratique. Ils s’appellent eux-mêmes « Frères et Sœurs d’armes », comme l’indique leur tee-shirt. Ils sont pilotes, combattants, officiers de renseignement. Certains sont des héros de guerre. Nombre d’entre eux effectuent encore des missions dangereuses.

Scherf: Et maintenant, le danger vient de l’intérieur.

Animatrice: Plus que les ennemis de l’extérieur.

Scherf: Plus, beaucoup plus. Il s’agit d’une menace existentielle pour Israël.

Animatrice: Nous avons parlé à trois d’entre eux. Shira Etting.

Etting: J’étais pilote d’hélicoptère de combat.

Animatrice: Ron Scherf.

Scherf: Commandant des forces spéciales.

Animatrice: Et Omri Ronan.

Ronan: Je suis un ancien officier d’une unité de commandement d’élite.

Scherf: Lorsqu’un régime, un gouvernement, veut obtenir un pouvoir illimité, les gens ont peur. Et les gens dans les rues aujourd’hui ont peur que le gouvernement obtienne un pouvoir illimité sans contrôle judiciaire.

Animatrice: Ils ont tous servi sous les gouvernements précédents de Netanyahu sans hésitation, mais ils craignent celui-ci, une coalition de colons extrémistes et d’ultra-orthodoxes. Le chef de la sécurité nationale a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour son soutien au terrorisme contre les Arabes. Le ministre des finances est un homophobe fasciste qui se décrit lui-même comme tel. Quant à M. Netanyahu, il fait l’objet de trois procès distincts pour corruption.

Les manifestants affirment que les lois introduites par son gouvernement, plus de 200, non seulement affaibliraient les tribunaux, mais contrôleraient la presse et réduiraient les droits individuels. C’est ainsi que des démocraties comme la Hongrie sont devenues autocratiques.

Ronan: Ce qui s’est passé en Hongrie et en Pologne ne se produira pas ici.

Animatrice: Il y a une tendance et elle va à votre encontre.

Ronan: Oui.

Animatrice: Partout dans le monde.

Etting: Nous serons les premiers à l’arrêter.

Animatrice: Vous êtes tous déterminés.

Ronan: Nous ne plaisantons pas. Nous essayons vraiment de l’arrêter et nous y parviendrons.

Animatrice: L’une de leurs grandes préoccupations est que sans une Cour suprême forte, le bloc ultra-orthodoxe et le gouvernement pourraient transformer Israël en une théocratie où les lois bibliques prévaudraient.

Ronan: Notre Cour suprême est notre dernière ligne de défense. C’est notre dernier garde-fou. Nous avons besoin qu’elle soit habilitée. Nous avons besoin qu’elle soit indépendante. C’est pour cela que nous nous battons.

Animatrice: Quels sont les enjeux pour les femmes, Shira?

Etting: Nous serons assises à l’arrière de l’autobus.

Animatrice: Littéralement?

Etting: Littéralement.

Animatrice: Êtes-vous mariée ?

Etting: Je suis mariée à une femme, un médecin. Nous avons une fille. Elle a un an et huit mois.

Animatrice: Sa crainte d’une attaque contre les droits des femmes et des homosexuels est bien fondée. Un membre du gouvernement a déclaré que la communauté homosexuelle est plus dangereuse que l’ISIS et le Hezbollah. Une autre plainte majeure est que les ultra-orthodoxes ne paient pratiquement pas d’impôts et n’ont pas à servir dans l’armée, ce qui est obligatoire pour tous les autres Israéliens juifs. La Cour suprême a jugé cette situation injuste. Mais, défiant la Cour, les orthodoxes prévoient de faire passer une loi à la Knesset, le parlement israélien, qui transformerait leur exemption militaire officieuse en une loi inflexible.

Neveh: Ils veulent une loi qui les empêche d’aller à l’armée. Mon fils de 15 ans, dans trois ans, ira à l’armée. Je ne pourrai pas dormir pendant ces trois ans. Et l’autre père, le père ultra-orthodoxe, dormira tout le temps.

Animatrice: Eyal Neveh, père de six enfants, est tellement passionné par cette question qu’il travaille 24 heures sur 24 chez Frères et Sœurs d’armes. Ron et lui servent ensemble dans l’unité commando la plus célèbre d’Israël, semblable aux Bérets verts, appelée Seyarat Matkal. Ils utilisent leurs compétences militaires pour mener une campagne de désobéissance civile et de harcèlement, y compris au domicile des membres de la Knesset, afin de faire pression sur eux pour qu’ils votent contre la réforme judiciaire.

Etting: Il faut faire comprendre aux élus que ce qu’ils font est mal. Il faut les réveiller et les secouer. Et ce n’est pas en étant gentil qu’on y parvient.

Animatrice: Cela signifie former des chaînes humaines devant le Ministère de la Défense. Ils bloquent les principales artères de circulation. Leur barricade devant la Knesset a fait sortir les canons à eau de la police. Des membres, dont Ron, ont été arrêtés et interrogés. Ici, ils encerclent la voiture du Ministre de la justice et Vice-Premier Ministre Yairiv Levine, l’architecte de la refonte controversée du système judiciaire. Ils sèment la pagaille devant son domicile en brûlant des pneus et en dérangeant ses voisins. Il dit qu’il respecte leur droit de protester, mais qu’il ne faut pas oublier que c’est son gouvernement qui a gagné les élections.

Levine: Aucune démocratie ne peut accepter que le gouvernement, le gouvernement élu, qui dispose d’une majorité au parlement, ne soit pas en mesure d’adopter un projet de loi et de faire quoi que ce soit parce qu’il y a des protestations, parce qu’il y a des gens qui s’y opposent.

Animatrice: Vous dites que les personnes qui craignent qu’il n’y ait pas d’égalité des droits pour tous se trompent complètement et que leurs accusations sont sans fondement. Cependant, vous faites partie du gouvernement le plus à droite qu’Israël ait jamais eu.

Levine: Je suis fier de faire partie de ce gouvernement et je pense que c’est ce que les Israéliens voulaient voir.

Animatrice: Mais vous avez dans votre cabinet des personnes qui ont fait des déclarations ouvertement racistes et homophobes et qui sont ministres.

Levine: Je peux vous assurer que la grande majorité des membres du Parlement qui appuient ce gouvernement soutiennent fermement les principes démocratiques et libéraux.

Animatrice: Mais selon vos règles, si elles sont toutes adoptées, le gouvernement pourrait annuler la décision de la Cour. Ai-je tort?

Levine: Ce n’est pas ce que je propose. La situation en Israël est que la Cour suprême est au-dessus du gouvernement, du parlement et même de la volonté du peuple. Ce que je veux faire, c’est l’équilibrer.

Animatrice: Il dit que la Cour est un bastion de l’élite qui prend trop souvent le pas sur les législateurs choisis par le peuple. La bataille autour de la Cour a plongé le pays dans une guerre civile froide. En juillet, la première étape de la réforme judiciaire de M. Levine a été adoptée, limitant considérablement le pouvoir de la Cour d’annuler les décisions du gouvernement.

Quelque 10 000 réservistes militaires ont été tellement bouleversés qu’ils se sont engagés à ne plus se présenter au service. Certains alliés de Netanyahou ont suggéré qu’ils soient jugés, voire exécutés.

Etting: Si on veut que les pilotes puissent voler et tirer des bombes et des missiles sur des maisons en sachant qu’ils risquent de tuer des enfants, il faut qu’ils aient la plus grande confiance dans les personnes qui prennent ces décisions.

Scherf: Dans leurs valeurs morales.

Etting: Exactement.

Animatrice: Lorsqu’ils ont pris leur décision, de nombreux Frères et Sœurs d’armes ont fondu en larmes.

Neveh: C’était une chose très difficile à faire. Quand on est dans son ADN, un soldat, c’est ça que je fais. 25 ans, c’est dans mon sang. C’est comme se couper une main.

Animatrice: Savez-vous ce qu’on dit de vous, de votre groupe ? Que vous n’êtes pas patriotes et que vous êtes des traîtres.

Neveh: Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Je suis une patriote. Chaque année, je vais dans la réserve et je sers. Je quitte la maison, je quitte mes enfants, je quitte ma femme, je quitte tout le monde pour servir. Mes amis sont morts pour ce pays.

Animatrice: L’armée a prévenu que la perte d’un si grand nombre de pilotes et de réservistes de haut rang pourrait compromettre l’état de préparation et nuire à la sécurité nationale. Mais plusieurs anciens chefs de l’armée et du Mossad appuient la protestation et reprochent au gouvernement d’avoir laissé la situation en arriver là.

Animatrice: Si vous découvriez qu’Israël est en danger à cause du départ de tant de réservistes, feriez-vous marche arrière et retireriez-vous vos propositions ?

Levine: Quel est le prix de la démocratie? Que me suggérez-vous de faire? Nous dirons aux citoyens israéliens: OK, n’allez pas voter. Il n’est pas nécessaire d’organiser des élections. Nous irons voir ces ex-militaristes et nous leur demanderons ce que nous sommes autorisés à faire ou non?

Animatrice: Une question rarement mentionnée par les Frères et Sœurs d’armes est l’occupation israélienne de la Cisjordanie.

Animatrice: Si vous n’incluez pas les droits des Palestiniens dans votre lutte, comment pouvez-vous dire que vous luttez pour la démocratie?

Etting: De nombreux Israéliens ont des opinions différentes sur le conflit palestinien et c’est une question qui divise beaucoup.

Animatrice: Votre coalition se diviserait donc? La coalition de protestation?

Etting: Si on veut pouvoir résoudre l’occupation un jour, et je pense que tout le monde ici le veut, la seule façon de l’arrêter et de la résoudre est de s’assurer qu’Israël reste une démocratie.

Animatrice: La semaine dernière, la Cour suprême a tenu une audience pour décider de révoquer ou non la première étape de l’ensemble des mesures judiciaires de M. Levine. Si la Cour le fait, Netanyahou ne dira pas s’il se conformera à cette décision. S’il ne le fait pas, une crise sans précédent s’ensuivra, laissant à l’armée, à la police et aux citoyens le soin de décider qui, des tribunaux ou des élus, doit suivre les ordres.

Frères et Sœurs d’armes affirme que l’avenir d’Israël est en état d’alerte rouge, la démocratie étant en jeu.

Animatrice: Mais, vous savez, en termes de démocratie, vous ne pouvez pas ignorer qu’il s’agit d’un gouvernement qui a été élu par le peuple d’Israël. Et c’est cela la démocratie.

Etting: Toutes les démocraties qui se sont transformées en dictatures ont été élues de manière démocratique. C’est ainsi que les démocraties se transforment en dictatures.

Scherf: Et ce n’est pas comme de se réveiller un jour et de dire, OK, maintenant nous sommes en dictature. De petites choses changeront le visage d’Israël. Les gens ont tendance à se dire : « Wow, dans mon pays, ça peut arriver? Non, non, ce ne sont que ces types qui crient. Mais c’est pourtant ce qui est en train d’arriver.

Comme vous voyez, même discours à la con que Biden, « menace existentielle », « droit des femmes et des homosexuels », et la droite, c’est le Mal, la version woke de ¡No pasarán!

Sinon, ces gens sont des patriotes. Pas de problème, je suis prêt à les croire. Je doute fort que ce soient eux derrière la « brêche de sécurité » – ça vient de beaucoup plus haut. Et je pense qu’ils sont vraiment aussi neuneu qu’ils en ont l’air. C’est comme ça: les moins de soixante ans ont la cervelle confite – et comme le montre la mémére qui frétille d’aise à faire sa BA anti-fasciste, beaucoup de vieux aussi, hélas. Je ne pensais quand même pas voir un jour des tueurs professionnels lutter pour le droit des trans.

La question serait, qui serait encore plus de gauche que patriote? Vous savez, la gauche qui a sur les mains le sang de soixante millions de Russes ou de quatre-vingt millions de Chinois. La gauche qui passe à l’action. Dans ce cas précis, avec un nouveau massacre de civils pour déboulonner le croque-mitaine et sauver la « démocratie ».

Y a-t-il une révolution colorée en Israël? Quelqu’un aurait-il jugé opportun de craquer une allumette dans cette poudrière? Un petit génie qui aurait trouvé intelligent de faire péter à Bibi son bébé Hamas dans la face, l’obligeant ainsi, pour ne pas casser son image, à réagir de la pire manière qui soit – militairement – créant ainsi le prétexte parfait à l’attaque du dernier maillon des Wesley Clark Seven (l’Iran), ce qui permettra de faire grimper le prix du pétrole, d’imprimer quelques trillions de dollars de plus et de foutre le bordel dans l’économie mondiale – ce qu’on nous a d’ores et déjà promis – bref, la relève parfaite de l’Ukraine? Et si c’est le cas, les démocrates de Tsahal reprendront-ils le rôle des Sturmtruppen d’Azov dans la nouvelle boucherie du Bien contre le Mal? Juste comme ça, ce serait intéressant de regarder les mouvements de Wall Street dans les prochains jours.

De toute manière, les dès sont jetés, exactement comme pour le Covid, si vous me permettez cette comparaison. Le terrain est contaminé (l’attentat), le corps surréagit avec une tempête de cytokine (la militarisation du conflit) et il y a un intérêt financier à ne pas soigner le malade.

La question est: était-ce une fuite ou quelqu’un a-t-il libéré le virus?

Parodie.

Pendant ce temps des hommes sont tués
Pendant ce temps massacres et famines
Font un spectacle où l’on va se ruer
Au premier rang se frapper la poitrine

Dis, dis,
Qu’est-ce que tu dis?
Tout ça n’est que parodie

Guy Béart, Parodie

Si cette histoire de Hamas vous intéresse, Miles et son invité Lestrade ont écrit (en anglais, débrouillez-vous) ceci et ceci – c’est leur boulot. Il y soulèvent quelques lièvres.

Je ne traiterai pas davantage les lièvres en question, vu que les seules infos dont on dispose jusqu’à présent émanent de médias et de personnages politiques, des gens qui vous mentiraient si vous leur demandiez l’heure qu’il est ou le temps qu’il fait (c’est d’ailleurs le cas, sujet de l’article suivant). Ils insistent beaucoup sur le fait que ce n’est pas une opération mais une guerre, tout en reprenant l’appellation du faux drapeau le plus transparent de l’Histoire – c’est un « 11 septembre israëlien » – avec la même inexplicable faille dans le système de défense et le même genre de placard dans le coin de l’écran de télévision – « Israël en guerre ».

Autre point commun, le tout servira à déclencher un conflit vraiment meurtrier, déjà bien en route, qui prendra ici le relais de la guerre en Ukraine, terminée depuis août dernier comme je l’avais annoncé – le matériel envoyé par les États-Unis et l’Europe étant totalement détruit et le reste des troupes ukrainiennes décimées dans cette « Opération Militaire Spéciale » – donc pas une guerre? Comme d’habitude, on se fout de vous ouvertement: toutes les guerres sont des opérations, toujours menées sur base de faux drapeau, et ses aspects militaires sont planifiés de concert par les deux camps. Toujours.

Les pays arabes qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie sur le sort des Palestiniens dans la Bande de Gaza sont les premiers à les empêcher d’en sortir. Tout ça est d’une hypocrisie répugnante. Comme les Allemands de Silésie, les Russes d’Ukraine, et nombre d’autres, c’est un peuple qui a été pris en otage derrière des frontières, en prévision du prochain conflit. Les juifs et les musulmans vivaient en paix dans l’Empire Ottoman avant qu’on juge que c’était inacceptable, il n’y a donc aucune raison religieuse à ce conflit purement géopolitique et territorial, né d’une situation pourrie dès le départ par la volonté de l’Empire Britannique et de l’Empire Rothschild, au détriment des deux peuples. Vu qu’on veut nous vendre un futur sans pétrole, il n’est d’ailleurs pas certain à ce stade que le véritable objectif ne soit pas ici la destruction d’Israël, dont on aurait décidé en haut lieu que son utilité dans ce cadre serait dépassée.

Il est d’ailleurs maintenant question d’attaquer l’Iran – ce qui n’est pas une très bonne idée à l’heure de l’essor des BRICS – avec, Ô surprise, un armement fourni par les États-Unis, qui pourra ainsi continuer à faire tourner la planche à billets, maintenant que leur plafond de la dette est repoussé à l’infini et au-delà. Un nouveau racket très juteux, commandé et financé des deux côtés par la Banque, et destiné à remodeler et endetter encore davantage la planète à son seul bénéfice, quels qu’en soient l’issue ou le coût humain.

Cette histoire servira aussi à occuper l’espace médiatique et à glisser sous le tapis des sujets assez gênants, comme les effets des injections, dont l’ampleur dépasse le pire qu’on avait imaginé, c’est-à-dire que les peuples les plus injectés vont lentement mais sûrement décliner, voire purement et simplement disparaître – je vais publier sur le sujet. Gardez ça à l’esprit quand vous entendrez quiconque parler du droit de « défendre son peuple », « la démocratie » ou ce genre de foutaise. Quant au « risque de Troisième Guerre mondiale », je rappelle que la Quatrième se passe bien, merci. D’après la plupart des estimations que je lis, on en est à 17 millions de morts et à des centaines de millions de handicapés. Pour l’instant.

Nous sommes de nouveau censés « choisir notre camp », arnaque déjà servie lors du précédent 11 septembre, et resservie pour le conflit Russie/Ukraine, guerre « inévitable » (voir plus haut). Aucune guerre n’est inévitable, aucune n’a de raison d’être aussi meurtrière et dans ces temps d’abondance, le seul camp à choisir est celui de la paix. Les guerres du passé lointain avaient une limite naturelle bien en-dessous des boucheries modernes, où on condamne des zones entières à coups de bombes à fragmentation et de dioxine. Ce sont pas des guerres, mais des parodies de guerre, dans une société où tout est parodique sauf la mort, la misère et le chagrin – en général réservés aux pauvres.

Toutes ces atrocités cesseront le jour où plus personne n’acceptera d’y participer. C’est naïf, je sais, mais si quelqu’un a une autre solution, c’est le moment. Sinon, ce sera le gouvernement mondial, pour le « bien commun » des peuples.

Des peuples dont ils n’ont strictement rien à foutre.

Migration de remplacement – un rapport de l’ONU.

Voici un extrait d’un rapport émanant de l’ONU, Département des Affaires Économiques et Sociales, Division de la Population, publié en mars 2000. Il n’est donc pas nouveau mais il est particulièrement relevant ajourd’hui et à ma connaissance, il n’avait pas encore été traduit.

Ce document comprend des résumés exécutifs en plusieurs langues, dont le français, mais vu que ceux-ci sont très succints, j’ai traduit de l’anglais la conclusion complète (pp. 93-95), ainsi que les chapitres concernant la France (pp. 31-32) et l’Union Européenne (pp. 85-87). Ces passages contiennent un bref rappel historique de la démographie de ces deux zones, ce qui permettra de mieux cerner leur situation actuelle – catastrophique selon leurs critères – et aidera le lecteur à comprendre la raison de l’émergence de prédateurs politiques à la Macron/von der Leyen. Les chiffres et prévisions sont également donnés, avec graphiques et tableaux (que vous pouvez consulter dans le document original), pour l’Allemagne, l’Italie, le Royaume Uni, la Corée du Sud, la Fédération de Russie, le Japon et les États-Unis – par le plus grand des hasards, quelques-uns des pays les plus durement touchés par le Covid et ses contre-mesures destructrices en termes de vies humaines et d’économie. À titre d’exemple, rappelons que, selon les chiffres des États-Unis, alors que les personnes vivant en maison de retraite représentent 0,62% de la population, c’est là qu’ont eu lieu 43% des décès Covid, suite à des initiatives telles que celles du gouverneur d’alors de l’État de New York, Andrew Cuomo, qui a renvoyé les patients Covid contaminer les mouroirs à vieux pour ne pas « surcharger les hôpitaux » vides. Comme le soulignait le Pr Raoult, des gens qui ont dépassé l’âge officiel de l’espérance de vie – alors de quoi osons-nous nous plaindre?

Les vieux coûtent cher, selon Ezekiel Emmanuel, qui prévoit de les laisser crever à 75 ans, âge de la retraite préconisé, par un autre curieux hasard, dans le présent article – voir aussi mon article ici. La solution est donc celle qu’on nous fourgue maintenant: migration de masse, augmentation radicale de l’âge de la retraite et/ou sénécide à l’ancienne – de préférence, tout en même temps – selon une politique internationale de quotas qui garantira un retour sur investissement pour la grande finance. Tout comme le Grand Reset, il s’agit donc un programme d’ajustement structurel motivé par des raisons économiques – qui résoudra tout d’un coup en nous replongeant dans une version actualisée de la pauvreté du XIXème siècle sous prétexte de « climat », gouvernance ESG et autres fariboles de marketing politique.

Le problème de l’analyse de l’ONU est qu’elle est d’une mauvaise foi totale. Elle ne tient compte que du coût sociétal des personnes retraitées (pensions, soins médicaux, etc.) sans la moindre considération pour leur rôle – parfaitement chiffrable – en tant que soutien des familles et générations montantes. Il existe mille solutions pour valoriser et rentabiliser ce rôle, mais elles se mettent en place beaucoup trop lentement et laborieusement: quelques initiatives, notamment en Belgique, où on offre des primes aux personnes en âge de retraite pour rester actives et où on a créé pour les anciens un statut officiel et rémunéré de formateur au sein de l’entreprise, en accord avec leur rôle indispensable – et au final, rentable – de transmission du savoir. J’ai travaillé dans ma carrière précédente sur des projets internationaux de ce type, financés, comble de l’ironie, par la Commission Européenne: ça fonctionne très bien ailleurs, ça fonctionnerait aussi bien ici.

Le vieillissement de la population est donc un faux problème: les vieux ne sont pas une charge, c’est le modèle économique binaire travail/non-travail – c’est-à-dire de l’esclavage – qui est volontairement aveugle à leur contribution, ou à toute autre forme de contribution. Ils ne sont pas, ou ne devraient plus être, un poids mort pour la société mais une de ses ressources majeures, bien plus précieuse qu’une main d’oeuvre étrangère prétendument indispensable et surtout très pratique pour défaire des acquis sociaux encombrants pour la grande finance.

C’est ce genre de calcul qui pousse cette même grande finance à retirer ses billes du Premier Monde pour investir massivement – sous prétexte « climatique » – en Afrique, qui deviendra dans la redistribution des cartes en cours un partenaire économique majeur, à la balance démographique positive et aux ressources naturelles énormes – c’est-à-dire qui produira à la chaîne des petits esclaves et se laissera piller pour trois francs six sous par les nouveaux colonialistes de la transition « verte ». La « bombe démographique » chère aux malthusiens à la Paul Ehrlich n’est donc pas la surnatalité, mais son inverse exact: les pays en état de sous-natalité périront, faute d’être garantis par La Banque. Cette dernière, après s’être emparée des fonds de pension, sur lesquels elle appuie ses produits financiers dérivés, a effectivement tout intérêt à ne pas les laisser compromettre par un trop grand nombre de retraités – et pas assez de petites mains pour compenser.

C’est donc avant tout une affaire bancaire et financière: il faut plaire aux investisseurs. Que les complotistes se rassurent donc, le plan Kalergi de remplacement de population – par des réfugiés à qui l’Allemagne prétend déjà accorder le droit de vote après six mois de résidence – n’est pas plus que le Grand Reset la réalisation d’une ancienne prophétie mais la manoeuvre d’une mafia internationale qui a décidé la liquidation des nations dans le chemin de leur intérêt, et emploie des bureaucrates à louer, comme ceux de l’ONU, devenue à présent un simple think tank mondialiste, pour établir le cadre de leur rapine: ou vous bossez pour eux jusqu’à la mort, ou vous êtes envahis. Pas d’autre option.

Les perspectives chiffrées que ce document donne et normalise sont absolument terrifiantes. Prêtez une attention particulière aux « Scénarios V ». Ce sont ceux qui ont l’air de se mettre en place en ce moment en Europe et aux États-Unis.

Si la génération montante reste incapable de fonder des familles nombreuses, de travailler et de se former – ce que le gouvernement Macron fait tout pour empêcher – la France crèvera comme une petite vieille abandonnée, dont des rapaces se partageront l’héritage et des voyous la vieille demeure, témoignage de sa grandeur passée. Je ne donne pas cher de sa vieille peau. La finance non plus, d’ailleurs.

La France, elle va devenir comme la Marie du Pont-Neuf. Vous savez bien. La pute septuagénaire. Celle qui tapinait sous les ponts. Elle disait à ses clients «C’est mille balles par-devant et deux mille par-derrière.» Les clients faisaient leur affaire et quand c’était terminé et qu’ils lui disaient: «Combien je te dois?», elle répondait «Où que t’étais?»

Ça va être ça, la France. Pauvre vieille!

Jean Yanne

Source.


LES MIGRATIONS DE REMPLACEMENT: S’AGIT-IL D’UNE SOLUTION AU DÉCLIN ET AU VIEILLISSEMENT DES POPULATIONS?

Division de la Population
Département des Affaires Économiques et Sociales
Nations Unies
New York

[…]

FRANCE

Tendances passées

Entre 1950 et 1965, l’indice synthétique de fécondité en France est resté supérieur à 2,7 enfants par femme, mais il a ensuite chuté de 40%, passant de 2,85 en 1960-1965 à 1,72 en 1990-1995. Au cours de cette période, l’espérance de vie à la naissance, pour les deux sexes confondus, est passée de 66,5 ans en 1950-1955 à 77,1 ans en 1990-1995. L’une des conséquences de ces changements est que la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 11,4% en 1950 à 15,0% en 1995, alors que la proportion de la population âgée de 15 à 64 ans est restée pratiquement constante, à près de 66%. La France était le pays dont la population était la plus âgée au début du siècle. En 1901, le ratio de soutien potentiel était de 7,8 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Il est tombé à 5,8 en 1950 et à 4,4 en 1995.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, suppose un total de 525 000 immigrants nets de 1995 à 2020 et aucun après 2020. Il prévoit que la population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,7 millions en 2025, pour redescendre à 59,9 millions en 2050 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). À cette date, 525 000 personnes (0,9% de la population totale) seraient des migrants post-1995 ou leurs descendants. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,9 millions en 2010, puis diminuerait jusqu’à 34,6 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,4 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,3 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, mais sans aucune migration vers la France après 1995. Les résultats sont très similaires à ceux du scénario I. La population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,1 millions en 2025, puis commencerait à diminuer pour atteindre 59,4 millions en 2050. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,6 millions en 2010, puis diminuerait pour atteindre 34,3 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,3 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,2 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son maximum de 61,1 millions en 2025. Pour ce faire, il faudrait 1,5 million d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 60 000 par an. En 2050, sur une population totale de 61,1 millions, 1,8 million, soit 2,9%, seraient des immigrés post-1995 ou leurs descendants.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son maximum de 39,6 millions en 2010. Pour ce faire, il faudrait 5,5 millions d’immigrants entre 2010 et 2050, soit une moyenne de 136 000 par an. En 2050, sur une population totale de 67,1 millions d’habitants, 7,8 millions, soit 11,6%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio d’aide potentielle à sa valeur de 1995, soit 4,4. Pour ce faire, il faudrait 32,1 millions d’immigrants entre 2000 et 2025, soit une moyenne de 1,3 million par an, et 60,9 millions d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 2,4 millions par an. En 2050, sur une population totale de 187 millions d’habitants, 128 millions, soit 68,3%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

À titre de comparaison, l’immigration nette officielle enregistrée en France a été en moyenne de 76 000 par an pour la période 1990-1994 et de 39 000 par an pour la période 1995-1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour empêcher une diminution de la taille totale de la population (scénario III) serait comparable à l’expérience passée de l’immigration en France. En outre, le nombre de migrants qui serait nécessaire pour maintenir constante la taille de la population en âge de travailler (scénario IV) est environ le double du niveau enregistré au début des années 1990. En outre, selon le scénario IV, en 2050, la proportion d’immigrés post-1995 et de leurs descendants dans la population totale (11,6%) serait comparable à la proportion de personnes nées à l’étranger qui existe actuellement (10,4% en 1990). La figure IV.4 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de la France en 2050, en indiquant la part des immigrés post-1995 et de leurs descendants.

Toutefois, le nombre d’immigrants nécessaires pour maintenir le ratio de soutien potentiel à son niveau de 1995 serait beaucoup plus important que tout flux migratoire antérieur, 20 à 40 fois supérieur aux nombres annuels des dix dernières années. En outre, plus des deux tiers de la population qui en résulterait en 2050 seraient composés d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

En l’absence de migration, les chiffres montrent qu’il serait nécessaire de relever la limite supérieure de l’âge actif à environ 74 ans pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995 en France, c’est-à-dire 4,4 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée ayant dépassé l’âge de travailler.

[…]

UNION EUROPÉENNE

Tendances passées

L’indice synthétique de fécondité dans les 15 pays qui constituent actuellement l’Union européenne a suivi une courbe ascendante jusqu’en 1960-65, où il atteignait 2,69 naissances par femme. Depuis 1995, la fécondité n’a cessé de diminuer, passant sous le seuil de remplacement de deux enfants par femme vers 1975. En 1990-95, elle s’élevait à 1,5 naissance par femme. L’espérance de vie à la naissance est passée de 67 ans en 1950-1955 à 76,5 ans en 1990-1995. En conséquence de ces tendances, la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 9,5% en 1950 à 15,5% en 1995, et le ratio de soutien potentiel (le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus) a diminué au cours de la même période, passant de 7,0 à 4,3.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne de la révision des Nations Unies de 1998, suppose un apport net moyen très proche de 300 000 migrants par an entre 1995 et 2050, soit un total de près de 16,4 millions de migrants au cours de cette période. La variante moyenne prévoit que la population totale des 15 pays continuerait à croître brièvement jusqu’en 2005 environ, date à laquelle elle atteindrait 376,5 millions ; à partir de là, elle commencerait à diminuer de plus en plus rapidement, de sorte qu’en 2050, il resterait environ 331,3 millions de personnes – soit une perte de 40,6 millions de personnes par rapport à 1995 et de 45,2 millions de personnes par rapport au niveau maximal projeté en 2005 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). Cette perte équivaudrait à la population actuelle combinée des sept plus petits membres de l’Union européenne, à savoir l’Autriche, la Finlande, le Danemark, l’Irlande, le Luxembourg, la Suède et le Portugal (voir tableau IV.21). La population de l’Union européenne, qui en 1995 était supérieure d’environ 100 millions d’habitants à celle des États-Unis, serait en 2050 inférieure d’environ 20 millions d’habitants à celle des États-Unis.

La population âgée de 15 à 64 ans enregistrerait d’abord une légère augmentation, passant de 249 millions en 1995 à moins de 252 millions en 2005, mais elle serait suivie d’un déclin accéléré qui la ramènerait à un peu moins de 188 millions en 2050. La baisse projetée (61,5 millions entre 1995 et 2050) réduirait ainsi la population en âge de travailler d’un quart par rapport aux niveaux de 1995. En revanche, la population âgée de 65 ans ou plus enregistrerait une croissance régulière, passant de 58 millions en 1995 à 96 millions en 2050, soit une augmentation d’environ 65%. En conséquence, le ratio de soutien potentiel passerait de 4,3 en 1995 à un peu moins de 2,0 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne de la révision de 1998, mais sans aucune migration vers les 15 pays de l’Union européenne après 1995. Dans ce scénario, la population totale commencerait à diminuer dès l’an 2000 plutôt que cinq ans plus tard et, en 2050, elle ne serait plus que d’environ 311 millions, soit 20 millions de moins que dans le scénario I. La population âgée de 15 à 64 ans commencerait immédiatement à diminuer, passant de 249 millions en 1995 à 174 millions en 2050. Ainsi, sans migration, la population en âge de travailler serait réduite de 30% et non de 25% comme dans le scénario I. La population âgée de 65 ans ou plus passerait de 58 millions en 1995 à 92 millions en 2050, ce qui entraînerait une baisse du ratio de soutien potentiel à 1,9 en 2050, soit 0,1 de moins que prévu dans le scénario I.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son niveau maximal projeté de 372 millions en 2000 (en supposant qu’il n’y ait pas d’immigration au cours de la période 1995-2000). Pour maintenir la population totale constante à ce niveau, il faudrait 47,4 millions de migrants entre 2000 et 2050, soit une moyenne de 949 000 migrants par an. En 2050, sur une population totale de 372 millions d’habitants, 61,6 millions, soit 16,5%, seraient des immigrants postérieurs à 2000 ou leurs descendants. Le ratio d’aide potentielle en 2050 serait de 2,2, soit seulement 0,2 point de plus que dans le scénario I.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son niveau de 1995, soit 249 millions (ce qui serait le niveau maximum qu’elle aurait jamais atteint en l’absence de migrations post-1995). Pour maintenir la population en âge de travailler constante à ce niveau, il faudrait en fait 79,6 millions de migrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 1,4 million de migrants par an. En raison des irrégularités de la structure par âge de la population, le nombre annuel de migrants nécessaire pour maintenir constante la population en âge de travailler augmenterait d’abord rapidement, puis diminuerait. Il atteindrait son maximum en 2025-2030, avec un nombre annuel de migrants nets supérieur à 2,8 millions. En 2050, sur une population totale de 418,5 millions d’habitants, les immigrés post-1995 et leurs descendants seraient 107,7 millions, soit 25,7%. Selon ce scénario, le ratio d’aide potentielle en 2050 serait sensiblement plus élevé que dans le scénario I (2,4 contre 2,0), mais la différence est modeste par rapport à l’ampleur de la chute par rapport au niveau de 4,3 atteint en 1995.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio de soutien potentiel à sa valeur de 1995, soit 4,3 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à ce niveau, il faudrait que l’Union européenne accueille 701 millions d’immigrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 12,7 millions par an. Par ailleurs, comme dans le scénario IV, les irrégularités de la structure par âge de la population entraîneraient des fluctuations du nombre annuel de migrants nécessaires pour maintenir le ratio d’aide potentielle constant. Les niveaux maximums seraient atteints en 2030-2035, avec 20,3 millions d’immigrants nets par an. En 2050, sur une population totale de 1,2 milliard d’habitants, 918 millions, soit environ 75 %, seraient des immigrants postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

Selon des estimations nationales récentes, l’Union européenne a connu un solde migratoire annuel moyen de 857 000 personnes entre 1990 et 1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale est à peu près comparable au niveau de migration des années 1990. Toutefois, pour éviter un déclin de la population en âge de travailler, le nombre annuel de migrants devrait presque doubler par rapport à l’expérience récente. La figure IV.21 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de l’Union européenne en 2050, en indiquant la part des migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

Le nombre de migrants nécessaires chaque année pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à son niveau de 1995 serait 15 fois supérieur au niveau de migration nette des années 1990. Vers la fin de la période, c’est-à-dire vers 2040-2050, le nombre annuel net de migrants requis par l’Union européenne équivaudrait à la moitié de la croissance annuelle de la population mondiale.

Ainsi, si la migration de remplacement devait être utilisée comme mécanisme pour maintenir le ratio de soutien potentiel dans l’Union européenne à son niveau actuel, en 2050, la population totale de l’Union européenne aurait augmenté de plus de trois fois son niveau actuel. Dans ce processus, la part de l’Union européenne dans la population mondiale aurait plus que doublé, passant de 6,6% en 1995 à 13,8% en 2050. En outre, les trois quarts de la population totale en 2050 seraient constitués de migrants postérieurs à 1995 et originaires de l’extérieur des frontières actuelles de l’Union, ainsi que de leurs descendants.

En l’absence de migration, les calculs effectués dans ce rapport indiquent que la limite supérieure de l’âge de travail devrait être portée à environ 76 ans dans l’Union européenne pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995, c’est-à-dire 4,3 personnes en âge de travailler par personne âgée.

[…]

CONCLUSIONS ET IMPLICATIONS

La présente étude se concentre sur la question de savoir si la migration de remplacement est une solution au déclin et au vieillissement de la population. La migration de remplacement fait référence à la migration internationale qui serait nécessaire pour compenser le déclin de la taille d’une population, le déclin de la population en âge de travailler ainsi que le vieillissement général d’une population.

Cette étude sur les migrations de remplacement se concentre sur les effets possibles des migrations internationales sur la taille de la population et la structure par âge d’une série de pays qui ont en commun un taux de fécondité inférieur au seuil de remplacement. En l’absence de migration, tous les pays dont la fécondité est inférieure au seuil de remplacement verront la taille de leur population commencer à décliner à un moment donné dans un avenir proche, si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui. Dans certains pays, les diminutions prévues de la taille de la population au cours de la première moitié du XXIe siècle atteignent un quart ou un tiers de la population totale du pays.

En outre, plus la baisse de la fécondité est faible [NdT. c’est une erreur dans le document, il faut lire « élevée »], plus le vieillissement de la population du pays sera prononcé. L’une des principales conséquences du vieillissement de la population est la réduction du rapport entre la population en âge de travailler (15-64 ans) et la population âgée de 65 ans ou plus, c’est-à-dire le ratio de soutien potentiel (RSP). Toutes choses égales par ailleurs, un ratio de soutien potentiel plus faible signifie qu’il est beaucoup plus onéreux pour la population en âge de travailler de subvenir aux besoins de la population retraitée plus âgée.

Si, dans une certaine mesure, l’augmentation de la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus s’accompagne d’une diminution de la proportion d’enfants de moins de 15 ans, les deux groupes d’âge ne sont pas directement comparables. Certaines études ont estimé que pour un pays industrialisé, en moyenne, le coût de la prise en charge d’une personne âgée de 65 ans et plus est sensiblement plus élevé que le coût de la prise en charge d’un jeune de moins de 20 ans. Un certain nombre de chercheurs, par exemple Foot (1989), Cutler, Poterba, Sheiner et Summers (1990), et Ahlburg et Vaupel (1993), signalent que, si l’on tient compte des programmes publics ou des dépenses privées non médicales, des dépenses d’éducation publique et des soins médicaux, les coûts sont environ deux fois et demie plus élevés pour soutenir une personne âgée (65 ans ou plus) que pour soutenir une jeune personne (moins de 20 ans).

Si une fécondité inférieure au seuil de remplacement est la principale cause du déclin et du vieillissement de la population, même une forte augmentation soudaine de la fécondité à court ou moyen terme ne modifierait pas sensiblement la situation en ce qui concerne les ratios de soutien potentiels. Bien entendu, comme nous l’avons montré plus haut dans ce rapport, les ratios de soutien potentiel pourraient être maintenus aux niveaux actuels en augmentant la limite supérieure de la population en âge de travailler. Dans la plupart des cas, la limite supérieure devrait être portée à environ 75 ans. Toutefois, si l’âge de la retraite reste essentiellement le même qu’aujourd’hui, l’augmentation de la taille de la population en âge de travailler par le biais de la migration internationale est la seule option à court et à moyen terme pour réduire les baisses du ratio de soutien potentiel.

La présente étude porte sur les pays où la fécondité actuelle est comprise entre 1,2 et 2,0 enfants par femme. Pour la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union européenne, le nombre de migrants nécessaires pour compenser le déclin de la population est inférieur ou comparable à l’expérience récente. C’est également le cas pour l’Allemagne et la Fédération de Russie, mais leurs flux migratoires dans les années 1990 étaient relativement importants en raison de la réunification et de la dissolution, respectivement. En revanche, pour l’Italie, le Japon, la République de Corée et l’Europe, un niveau d’immigration beaucoup plus élevé que dans le passé récent serait nécessaire pour compenser le déclin de la population. Ce niveau d’immigration plus élevé pour l’Italie, le Japon et l’Europe signifierait que 18 à 29 % de la population de 2050 serait constituée d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants; pour la République de Corée, le chiffre comparable est de 3%.

En l’absence de migration, la taille de la population en âge de travailler diminue plus rapidement que la population globale. En raison de ce taux de déclin plus rapide, le volume de migration nécessaire pour empêcher un déclin de la population en âge de travailler est plus important que pour l’ensemble de la population. Dans les quatre pays où les taux de fécondité sont proches du seuil de remplacement, la population résultante en 2050 compterait 8 à 14 % de migrants post-1995 et de leurs descendants. Dans les six autres pays et régions, les migrants post-1995 et leurs descendants représenteraient entre 26 et 39% de la population de 2050. Si certains de ces chiffres peuvent sembler élevés, ils restent dans la fourchette des migrations enregistrées dans un passé récent dans certains pays industrialisés. Par exemple, en 1990, 16% de la population du Canada et de la Suisse, et 23% de la population de l’Australie étaient nés à l’étranger.

Contrairement aux flux migratoires nécessaires pour compenser le déclin de la population totale ou en âge de travailler, les niveaux de migration qui seraient nécessaires pour empêcher les pays de vieillir sont d’une ampleur nettement plus importante. D’ici 2050, ces flux migratoires plus importants se traduiraient par des populations où la proportion de migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants se situerait entre 59% et 99%. Des niveaux de migration aussi élevés n’ont jamais été observés dans le passé pour aucun de ces pays ou régions. En outre, il semble extrêmement improbable que de tels flux puissent se produire dans ces pays dans un avenir prévisible. Il semble donc inévitable que les populations des pays à faible fécondité vieillissent rapidement au cours du XXIe siècle.

Les conséquences d’une structure d’âge de la population beaucoup plus âgée que par le passé sont nombreuses et d’une grande portée. L’une des considérations importantes examinées dans cette étude est le ratio de soutien potentiel (RSP). Le système actuel de fourniture de revenus et de services de santé aux personnes âgées qui ne travaillent plus a été basé, dans l’ensemble, sur une structure d’âge avec un ratio de soutien potentiel de 4 à 5 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Si l’âge actuel de la retraite ne change pas, le RSP devrait tomber à environ 2.

Une baisse du RSP de 4 ou 5 à 2 entraînerait certainement la nécessité de reconsidérer sérieusement les modalités du système actuel de pensions et de soins de santé pour les personnes âgées. Théoriquement, comme indiqué ci-dessus, une option possible consisterait à relever suffisamment la limite supérieure de l’âge du travail pour atteindre un RSP viable. Une telle option permettrait à la fois d’augmenter le nombre de personnes en âge de travailler et de réduire le nombre de personnes âgées qui ne travaillent pas. D’autres options possibles, qu’il conviendrait d’examiner de manière approfondie, comprennent l’adaptation des mesures économiques, telles qu’une participation accrue à la population active, des cotisations plus élevées de la part des travailleurs et des employeurs et des prestations moins élevées pour les retraités. Il est certain que l’augmentation de la productivité à l’avenir peut accroître les ressources disponibles de la population en âge de travailler. Cependant, il est également possible que l’augmentation de la productivité conduise à des aspirations et des demandes accrues de la part des populations en âge de travailler et des retraités.Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, les pays industrialisés ont bénéficié de tailles de population et de structures d’âge de la population qui étaient le résultat d’une histoire de niveaux modérés de
fécondité modérée et d’une faible mortalité. Ces circonstances démographiques favorables ont permis, dans une large mesure, d’offrir des prestations relativement généreuses aux retraités à des coûts comparativement faibles pour les travailleurs et les employeurs. Toutefois, ces structures d’âge n’étaient pas permanentes, mais simplement transitoires.

Au cours de la première moitié du XXIe siècle, les populations de la plupart des pays industrialisés devraient diminuer et vieillir en raison d’une fécondité inférieure au seuil de remplacement et d’une longévité accrue. Les conséquences d’un déclin et d’un vieillissement significatifs de la population ne sont pas bien comprises, car il s’agit d’expériences démographiques nouvelles pour les pays. Maintenir la solvabilité des systèmes de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées face au déclin et au vieillissement de la population, par exemple, constitue une situation nouvelle qui pose de sérieux défis aux gouvernements et à la société civile.

Les nouveaux défis posés par le déclin et le vieillissement des populations nécessiteront des réévaluations objectives, approfondies et globales de nombreux programmes et politiques économiques, sociaux et politiques établis. Ces réévaluations devront intégrer une perspective à long terme. Les questions essentielles à aborder dans le cadre de ces réévaluations sont notamment les suivantes (a) l’âge approprié de la retraite; (b) le niveau, le type et la nature des prestations de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées; (c) la participation au marché du travail; (d) les montants estimés des contributions des travailleurs et des employeurs pour financer les prestations de retraite et de soins de santé pour la population âgée croissante; et (e) les politiques et programmes relatifs aux migrations internationales, en particulier les migrations de remplacement, et l’intégration d’un grand nombre de migrants récents et de leurs descendants.

Hors-la-loi.

Note: édition largement revue et augmentée le 19/08.


« Les neuf mots les plus terrifiants de la langue anglaise sont: ‘Je suis du gouvernement et je suis venu vous aider' ».

Ronald Reagan

« J’ai promis au peuple américain, lorsque j’ai pris mes fonctions, que l’aide arriverait rapidement ».

Joe Biden

Et voilà.

En quarante ans, le gouvernement US est passé du néo-libéralisme et de l’anti-communisme primaire à la dictature maoïste – quarante ans, durée qui correspond au programme d’endoctrinement de deux générations décrit par Youri Besmenov. Un programme tellement efficace que les discours néo-libéraux de Reagan seraient sans doute aujourd’hui taxés de complotistes, comme on taxe ceux de Trump, politicien centriste par excellence, d’extrémisme.

Fidèle à sa tradition, ce patient coup d’État communiste a bien sûr comme objectif la suppression de la classe moyenne – celle qui a construit la prospérité du pays, dans ce cas, la classe ouvrière et entrepreneuriale plutôt que paysanne – en en éliminant physiquement un certain pourcentage et en réduisant le reste à la pauvreté et à la soumission, selon le modus operandi classique. Avant de décrire celui-ci, un bref rappel de la ligne temporelle des événements.

Après avoir délocalisé vers le Tiers-Monde son système d’esclavage – le « prolétariat », dont le sang et la sueur a permis la Révolution Industrielle – le pouvoir financier, appuyé sur ses empires coloniaux, a ensuite métamorphosé la classe ouvrière occidentale en « classe moyenne » dans le modèle consumériste inventé tout spécialement pour écouler sa production. Cela a donné une période de grâce durant laquelle l’Occident a vécu, et continue temporairement de vivre, au-dessus de ses moyens et de ses ressources sans prévoir l’après, c’est-à-dire la perte de son abondance énergétique et de son empire, confisqués aujourd’hui par le bloc BRICS. Comme disent les anglophones, the chicken have come to roost – on recolte ce qu’on a semé. Fin de l’encadré.

Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il est utile de se rappeler que la société humaine sert avant tout à contrôler la loi naturelle – à la mitiger quand tout va bien et à la retourner contre les peuples quand les choses se gâtent. Pour la contrôler, on l’a subtilement codifiée en « Droits de l’Homme »1, qui redéfinissent les besoins naturels humains comme des « droits » généreusement octroyés par le pouvoir, autorisant celui-ci à les moduler, à en faire des obligations, à les accorder à certains au détriment d’autres et/ou à les utiliser comme outil de pression ou d’agression – voir la militarisation de la « démocratie » par le Pentagone.

Le problème de la loi naturelle, c’est qu’elle peut être contenue jusqu’à un certain point mais jamais abolie. Quand on la pousse par la porte, elle rentre par la fenêtre. Un de ses effets, qu’on peut observer dans la monoculture intensive, est d’égaliser les systèmes déséquilibrés. C’est ce qui se passe en ce moment, sous le relatif contrôle d’une élite financière qui tient à tout prix à conserver sa place en haut de la pyramide.

Autre point à comprendre, la dépopulation en cours n’est pas que quantitative, elle est aussi qualitative. Le pouvoir crée une version perverse, que nous allons détailler maintenant, d’un mécanisme clé de la loi naturelle, la survie du plus fort. Nous ne sommes donc pas dans une logique de dépopulation aveugle, nous sommes en phase de sélection.

Ce n’est pas une pandémie, c’est un test de QI.

J’ai piqué la photo ci-dessus à un article de VST, qui met en garde ses lecteurs sur le danger de cette idée, qu’il qualifie d’eugéniste – donc mauvaise et source de division. Je me suis permis de lui rappeler que, question division, la majorité des injectés a longuement traité les non-injectés de parias ignorants, irresponsables et/ou assassins de mamys, qu’un bon pourcentage d’entre eux étaient ravis qu’on les envoie dans des « camps » et/ou souhaitait leur mort, traitaient ceux qui osaient parler sur les réseaux sociaux de leur effets secondaires « vaccinaux » (y compris les plus épouvantables) de menteurs, complotistes, etc. quand ce n’est pas leur famille elle-même qui les reniait (voir ma copine Truthbird). J’aurais aussi pu lui rappeler certaines similitudes entre l’opération Covid et certains événements du siècle passé: l’ennemi caché, les camps, la crise économique et le toujours utile « Je ne faisais qu’obéir aux ordres ». Détail amusant, le sobriquet des foules enthousiastes de la République de Weimar, qui applaudissaient depuis leurs balcons les défilés militaires du Troisième Reich, convient aussi très bien à ceux qui applaudissaient plus récemment le personnel médical depuis les mêmes balcons – avant de souhaiter un peu plus tard la mort des mêmes, si réfractaires à l’injection – à l’heure recommandée par le pouvoir: les balconazis, terme très élégant que j’utiliserai désormais pour les désigner.

Ignasz s’élève également contre l’appellation « pure blood » (pur-sang) des non-injectés, d’après lui autre source de division, glissant sur le fait que le code génétique des récipendiaires de la « thérapie génique » a été compromis, et que celui de leur progéniture sera, si on en croit Parrhesia, définitivement modifié – ce qui ferait officiellement d’eux des mutants, de facto propriété intellectuelle des firmes pharmaceutiques. Mais selon lui, nous devons éviter de tomber dans la division… Ignasz n’ayant pas répondu, je le laisse donc à sa mémoire sélective et à sa position étonnament conciliante. L’année de la redevabilité a décidément du mal à démarrer.

Pour ma part, je n’oublie rien de ce qui a été dit, ni par qui, et vu ma fâcheuse tendance à garder des rancunes de plus de cinquante ans – enfant unique, je n’ai donc pas appris le jeu de je-te-fais-une-crasse-tu-me-pardonnes, me dit mon épouse – je ne suis pas très client du pitoyable exercice de réinterprétation des faits actés et des paroles prononcées ces trois dernières années. Patient, j’attends donc avec confiance qu’une forme de justice immanente s’occupe de régler les dettes, comme je l’ai souvent constaté et comme nous l’allons voir tout de suite puisque c’est le sujet du présent article.

Revenons d’abord brièvement sur cette accusation d’eugénisme. Je l’ai dit et je le répète, l’eugénisme fait partie intégrante des choix humains. Il n’est ni bon ni mauvais, le tout est de savoir qui l’exerce. Au niveau de la famille, c’est le simple choix du nombre d’enfants, en adéquation avec les ressources disponibles de l’endroit et du moment. Au niveau des États, il peut aller des politiques natalistes bienveillantes aux massacres de masse et aux génocides. C’est donc encore un domaine dont la politique n’a pas à se mêler, ni dans un sens ni dans l’autre.

C’est pourtant exactement ce qu’elle fait en ce moment. En réalité, on est bien au-delà d’un test de QI: c’est une action militaire et c’est un test de survie – on pourrait même dire que c’est un test d’humanité. Et c’est la « gauche » qui, après avoir préparé le terrain depuis quarante ans, est assez logiquement chargée de le faire passer: quand il s’agit de juger, condamner et massacrer leur propre peuple, ils sont les plus qualifiés. Voici la méthode.

Pour résumer, la majorité de ceux qui ont scrupuleusement suivi les directives de tests PCR, masquage, distanciation sociale, délation et comme je le rappelais plus haut, persécution et ostracisme des non-conformes, pour ensuite se ruer sur les vaccins, étaient de bons citoyens obéissants et confiants – c’est-à-dire des étatistes, ceux qui constituent l’armée personnelle de la gauche, chargée de la première phase de l’opération. C’est encore beaucoup plus marqué aux États-Unis, où le clivage Démocrates/Républicains se joue en premier sur la notion des limites du rôle de l’État fédéral. Nous sommes entrés dans la deuxième phase de l’opération. Pour la comprendre, restons aux States, où on trouve entre autres dans les opérations post-Covid:

  • l’opération Ozempic, médicament initialement réservé aux diabétiques, dont les effets secondaires assez redoutables – paralysie stomacale, nécrose intestinale, perte de tissu organique, effondrement des traits du visage – en font l’arme idéale pour détruire ce qui reste de la santé des obèses (40% de la population) encore en vie, qui peuvent à présent s’en faire injecter hors prescription comme médicament de perte de poids (une version orale existe sous la marque Wegovy);
  • l’opération Trans, programme de mutilation/stérilisation de masse, qui, par le truchement du réseau enseignement et pédopsychiatrie – tous deux sous emprise de directives très punitives, si ça vous rappelle quelque chose – vise tous les enfants et jeunes adolescents mais touche principalement les familles « progressistes »; à noter parmi ses victimes le très haut pourcentage d’enfants autistes (20% minimum), dont le nombre a littéralement explosé suite aux dégâts vaccinaux et aux addictions à l’écran – c’est donc bien de l’eugénisme d’État; outre les atrocités chirurgicales que ces jeunes subissent, le bombardement hormonal intensif des jeunes filles provoque des états de violence extrême, qui se sont déjà soldés par des tueries à l’arme à feu, et iront en s’aggravant – je ne suis pas le seul à prédire qu’ils finiront par se retourner contre le corps médical et contre leurs propres parents;
  • l’opération Fentanyl-Tranq, qui décime en premier les sans-abri et les dépendants de l’aide sociale, électeurs Démocrates pour des motifs pragmatiques.

À première vue, il pourrait paraître absurde que la gauche soit occupée à décimer préférentiellement ses propres rangs. C’est une ironie qui n’en est pas une: elle suit une très ancienne méthode, celle de « tuer les tueurs » une fois leur mission remplie2. Les tueurs du jour sont les naïfs de l’idéologie du changement, c’est-à-dire avant tout les Démocrates – athées, souvent très diplômés et donc passés à la moulinette du progressisme via leur (ré)éducation – qui ont servi de levier au passage à gauche des USA. On n’entend déjà plus guère parler des marxistes de BLM, et une fois leur date d’utilisation dépassée, la petite armée woke/trans/arc-en-ciel du Grand Timonier Biden ira les rejoindre dans les oubliettes de l’Histoire – avec probablement, comme indiqué plus haut, violence et suicide pour une bonne partie d’entre eux, quand ils comprendront enfin qu’on les a sacrifiés. Voilà le sort de la gauche dans cette opération de sélection.

Voyons maintenant ce qui est réservé à la « droite ». Je me suis livré à une petite expérience en prenant le lectorat de Substack comme sujet-test. J’y ai publié quelques commentaires politiquement incorrects mais parfaitement justes, en forçant à peine le trait, en réponse à des lecteurs typiques de la plateforme censés représenter la tendance « droite » (chrétiens, conservateurs, traditionnalistes). Échantillon desdits commentaires et des réponses:

  • pour sauver la civilisation occidentale, il faudrait remonter le temps et faire taire une bonne fois Darwin et Nietzsche: pas de réponse;
  • comment peut-on louper le fait que des gens comme Bill Gates et Elon Musk sont des crétins, qui montrent des signes clairs de handicap mental?: pas de réponse;
  • l’intégration des cerveaux au Cloud ne changera pas grand chose puisque la pensée est morte, suicidée par les smartphones et les réseaux sociaux: pas de réponse;
  • ce n’est pas seulement Mattias Desmet qui est un rouage du système, c’est l’ensemble de sa profession, qui a supplanté les curés et a détruit l’aspect sacré de la confession, et sert aujourd’hui à apposer son sceau pseudo-scientifique sur la « dysphorie de genre » (voir plus haut): ah si, une réponse – « c’est n’importe quoi! »;
  • j’oriente Bryan Mowrey, qui publie un article pour défendre l’idée que les armes atomiques existent, vers le papier de Miles (traduit ici) qui démonte le truc; sa réponse est que, vu que ça impliquerait un grand nombre de fakes, il serait plus facile de fabriquer de vraies bombes atomiques – ce qui est démontrablement impossible; devant une telle mauvaise foi et un raisonnement aussi grotesque, je laisse aussitôt tomber la discussion avec ce crétin diplômé – le sujet de mon papier suivant;
  • le commentaire à Ignasz cité plus haut: pas de réponse;
  • etc.

La « résistance » se résume, sauf exceptions, à des gens qui déplorent telle ou telle dérive mais sont les premiers – du moins tant que leur bagnole démarre et que leur frigo est plein – à défendre le système, en dépit du simple bon sens. Un double standard qui se retrouve dans leur analyse des responsabilités: d’un côté leurs Maîtres très méchants mais aussi très puissants, donc coupables de tous les maux, de l’autre les simples rouages, manipulés et prisonniers du système, qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font et/ou ne maîtrisent rien. Désolé, mais non. Que le personnel hospitalier ait tué mamy avec injection/Remdisivir/respirateur ou en l’étouffant avec un oreiller, ça fait peu de différence. Ça reste un meurtre prémédité de sang froid. Par pas Bill Gates, par eux.

Mieux que l’opposition contrôlée par le Renseignement, c’est leur diplôme et leur intérêts dans le système qui sert de carcan à ces héros en carton. J’ai donc stoppé l’expérience assez rapidement, la majorité des prises de position (je ne parle pas du contenu des articles) se limitant à des jérémiades post-vaccinales, à de l’idolâtrie de l’une ou l’autre figure politique (Trump, RFK Jr, etc.) et à la défense de la liberté d’expression de la part de gens dont le discours se limite à de la vertu ostentatoire en version bon apôtre – rebelles mais gentils avec tout le monde. Quand on s’écarte un peu du consensus, on est considéré comme un troll. La seule qui comprend de quoi je parle et qui répond intelligemment à mes commentaires, c’est Sasha Latypova, la seule (avec Yeadon, dans une certaine mesure) qui, après avoir consacré toute sa carrière professionnelle à des tests pharmacologiques de haut niveau, admet que les vaccins sont, ont toujours été et seront toujours du bouillon d’onze heures. Je ne sais donc pas quel sera le sort de la droite, puisqu’il semble qu’à part elle et moi, il n’y ait plus beaucoup de parole courageuse, donc de « droite ». On est mal barre. Ceci dit, croyez-le ou non – je viens de le découvrir et j’en suis le premier surpris – un nombre croissant d’auteurs sur Substack, et pas des moindres, suit mon compte uniquement pour lire mes commentaires, je suppose, vu que je n’y ai encore publié aucun article. Je vais donc probablement devoir y consacrer un peu de temps, idée que je contemple depuis un moment, en essayant surtout de ne pas laisser tomber mon lectorat francophone – ne le répétez pas mais j’aime vraiment ce pays, et mon épouse le sien, juste en-dessous.

Le dernier point à comprendre est le plus important. Quoique nous infligent nos gouvernements – néolibéraux, fascistes, communistes, peu importe – et même si les plus grands massacres ont été historiquement leur oeuvre, ce sont toujours actuellement eux qui contrôlent le chaos et maintiennent en vie la majorité de leur population. Même si l’espérance de vie d’un pourcentage des injectés a été considérablement réduite, leur santé précaire ne tiendra quand même qu’aux soins médicaux que l’État continuera à maintenir – je connais personnellement des personnes dans ce cas. Maintenant que le rôle de protection des États est en train de s’inverser à grande vitesse – la Belgique étant une exception, on y tente de sauver les meubles en donnant des primes aux vieux comme moi pour les inciter à ne pas partir trop tôt à la retraite – la sélection s’opérera entre les personnes qui dépendent de l’autorité et ceux qui arriveront à s’en sortir autrement. Plus que selon un clivage gauche/droite, je pense qu’en définitive, comme dans toutes les guerres, c’est la population rurale qui a de meilleures chances de passer le cap. Ça fait un moment que je le martèle: soyez prêts et fichez le camp des villes. Ma courageuse épouse nous aura fait cette saison plus d’un an de légumes dans son potager et nous pouvons compter sur notre éleveur local autant qu’il peut compter sur nous, là où les citadins tireront une drôle de tête le jour où ils devront céder leur femme à un chef de gang de quartier contre une boîte de thon à l’huile – ceci pour rappeler qu’il y a dans ce monde des gens beaucoup plus dangereux que les gouvernements, et que même si la citation de Reagan était juste à son époque, le cadre a changé. Et pas en mieux.

Désormais, la phrase la plus terrifiante en anglais est à mon avis celle qui figure (à 2:30-2:34) dans la deuxième partie3 d’une trilogie hollywoodienne que je vous recommande vivement – vous comprendrez pourquoi en les regardant.

Toutes les fonctions officielles du gouvernement ont été suspendues pour une durée indéterminée.

Une phrase que vous risquez d’entendre au cours de la décennie prochaine. Je vous explique pourquoi dans la suite de cet article.


  1. Je conserve des copies de ce texte admirable, en cas de pénurie de papier toilette. ↩︎
  2. Les Allemands ont eu l’occasion de l’apprendre à leurs dépens il y a quelques décennies sans vraiment en tirer une leçon à long terme puisque maintenant que leurs dangereux amis de Washington n’ont plus besoin de leur services pour casser la France (Macron s’en sort très bien tout seul), ils subissent le sort historique des traîtres: la mise à mort par leur commanditaire. ↩︎
  3. Le résumé sur IMDB est foireux, rien à voir avec l’histoire du film ↩︎

La question que tout le monde se pose.

Qu’est-ce qui va encore nous tomber dessus?

  • Le Covid (Xiéme vague/variant)?
  • La grippe aviaire?
  • La maladie de Marburg ou une autre fièvre hémorragique?
  • La « contagion catastrophique »?
  • La guerre civile?
  • La guerre chaude en Europe?
  • L’hyperinflation?
  • Les pénuries
    • d’énergie?
    • de matières premières?
    • alimentaires – la famine?
  • La catastrophe climatique?
  • L’invasion migratoire?
  • Une cyber-attaque?
  • Le black-out?
  • Le contrôle total par les monnaies numériques?
  • La fin de l’humanité par l’intelligence artificielle?
  • Une invasion extra-terrestre?
  • Un concert de Francis Lalanne?

Un peu de tout?

Autre chose?

Rien?

Une lectrice sur Substack fait ce commentaire:

L’opération covid n’a jamais été fonction d’une protéine de pointe ou d’une nanoparticule lipidique ou d’un bolus [NdT. injection rapide et brève d’une substance dans un vaisseau sanguin] ou d’un coronavirus ou d’un laboratoire de biologie spécifique ou d’un scientifique ou d’un personnage public en particulier.

Les personnes que nous voyons sur nos écrans, à de rares exceptions près, ne sont ni des supergénies ni des superméchants intentionnels. Et ils sont loin d’avoir sur Mère Nature autant d’emprise qu’ils voudraient nous le faire croire.

La puissance des forces qui se dressent contre l’humanité réside dans leur capacité à collecter et à interpréter des données à une échelle colossale. OODA. Depuis plusieurs décennies, ils ont étudié et analysé les systèmes de la société humaine. Après de nombreux essais, et après avoir déterminé à leur satisfaction qu’ils sont désormais capables de fournir aux différents éléments de la société humaine les informations qui provoqueront l’autodestruction de l’humanité, ils ont mis en œuvre l’opération covid-19 en direct.

Leur opération comporte d’innombrables redondances. Si la première piqûre ne vous tue pas, peut-être que la dixième le fera. Si vous échappez à l’injection, on vous laissera dans la misère et vous mourrez de désespoir. Ou vous serez déclaré fou et hospitalisé de force. Ou vos enfants vous seront enlevés. Ou votre eau en bouteille sera contaminée par du poison. Si vous n’avez pas sur vous le traceur électronique que Big Data vous aura attribué, vous ne pourrez ni acheter ni vendre. Si vous utilisez un système de paiement décentralisé astucieux, il sera réglementé jusqu’à devenir inutile après que l’on vous ait d’abord volé votre argent. Si vous décidez de vous révolter, des algorithmes de pré-crime détecteront vos intentions et la police vous arrêtera. Et ainsi de suite.

Les forces qui se dressent contre l’humanité savent que leur cible est un organisme complexe et vital dont le comportement ne se prête pas toujours à la prédiction. Elles ajustent constamment leur opération.

Sabina Pade, 27 Nov 2022

Très bien, voyons ça.

D’abord, ce n’est pas « l’opération » qui est ajustée mais l’ensemble de la société. Autrement dit, la société est l’opération. Une des manières traditionnelles de l’ajuster est l’alternance de totalitarisme étatique d’un côté et de laisser-faire de l’autre – la « gauche » et la « droite ». La gauche, c’est ce qui déresponsabilise, infantilise et endoctrine l’individu et lui enlève tout pouvoir de décision au nom du « bien commun » – ce que nous avons eu ces trois dernières années en version sanitaire. La droite, c’est ce qui le tient pour seul responsable de son sort, le punit pour la moindre faiblesse (ou pour rien, d’ailleurs), quitte à le laisser crever – on a un échantillon assez violent des deux avec le règne de Macron, qui en a surtout retenu l’aspect Stasi/Tonton macoute – l’idée étant qu’une fois qu’on a été trop loin dans l’un ou l’autre sens, il suffit de passer le relais à l’autre équipe, qui rattrapera la mayonnaise.

La question est de savoir si la mayonnaise est encore rattrapable et quel est l’avenir d’un monde plus stupide, plus laid, plus fou et plus violent à chaque minute – bref, dangereux – où les gouvernements s’en prennent directement à leurs populations de façon aussi peu courtoise.

Reprenons quelques éléments de l’opération:

  • Dépopulation
  • Stérilisation
  • Zombification
  • Destruction de l’enseignement
  • Destruction de l’économie
  • Destruction de la paix sociale
  • Destruction du réseau de production d’énergie
  • Destruction de l’agriculture et de l’élevage
  • Destruction du réseau médical
  • Destruction des moyens de transport
  • Contrôle de la consommation

… ce qui se décline aujourd’hui en mesures sanitaires, monnaies numériques, revenu universel, contre-mesures climatiques, intelligence artificielle et tout ce genre de connerie. Le fait que tout déboule en même temps montre qu’on est dans les mesures d’urgence, des moyens de contrôle de dernier recours justifiés par les catastrophes annoncées, réelles ou fictives: pandémies, réchauffement planétaire, tarissement du pétrole, rarification des ressources, chômage de masse, krach financier, etc. Le Grand Reset étant un livre de science-fiction écrit par des fonctionnaires, infaisable en vrai, il semble que la stratégie est finalement de « brûler le village pour le sauver ». Nous ne sommes donc pas « en transition » mais en plein stage de survie à l’échelle planétaire. Le système est étonnament résilient mais pour combien de temps? Il tiendra le coup jusqu’à son point de bascule, moment auquel il s’effondrera, surtout si on l’aide un peu en coulisses. Y aura-t-il une prise de conscience suivie d’une révolte, comme l’annonce Parrhesia? On en est déjà à des millions de morts et question révolte, à part beaucoup de paroles – le rôle de l’opposition contrôlée – et quelques manifestations complètement inutiles, rien n’est fait. Faisons un rapide tour d’horizon du théatre des opérations avec trois exemples concrets.

Même s’il ne fait plus guère la une, on pourrait se demander combien de temps va encore durer le conflit Russie/Ukraine, qui, en toute logique, aurait dû être bouclé en deux semaines – comme dans « deux semaines pour aplatir la courbe ». Il ne tient encore que par le déstockage (payant) d’armements américains et européens – dont on perd la trace mais dont une partie finit apparemment en Afrique, nouveau théatre des opérations, et en Europe de l’Ouest, dans le cadre de la vaste manoeuvre de déstabilisation/changement de régime en cours. L’Opération Militaire Spéciale russe est ainsi devenue de facto une guerre d’attrition, un Verdun à l’échelle nationale où, comme lors de la Première Guerre mondiale, la classe paysanne est envoyée à une mort lente mais certaine pour préparer le pays, initialement utilisé par les États-Unis comme plaque tournante de corruption, à la mainmise de ces derniers sur les riches terres agricoles de l’Est – comme dit John C Dvorak, « Autant barrer Ukraine tout de suite et inscrire Cargill à la place ». Pour des raisons ethniques, la Russie gardera vraisemblablement les territoires russophones, qu’ils sont sans doute les seuls à pouvoir durablement gérer. Tout ça sent l’opération commerciale entre deux super-puissances, dans laquelle l’Europe se voit une fois nouvelle fois léser, pour rester poli. Mais ne m’écoutez pas, demandez plutôt à Victoria Nuland de vous expliquer.

En Russie même, la plateforme ARNm – en collaboration avec AstraZeneca – semble avoir de beaux jours devant elle. Ça ne risquera pas d’arranger leur problème de déclin démographique mais n’empêche toutefois pas leur président de rappeler à chaque occasion la décadence de l’Occident, pendant que la Fédération s’engage sur la voie des smart cities et que leurs voisins et amis mettent en place des villes de 15 minutes – les solutions « durables » chères au Forum Économique Mondial. Tout ça pour rappeler qu’ils ne sont pas, malgré ce que tentent de vous en faire croire leurs porte-paroles occidentaux (payés), les « résistants » au Nouvel Ordre Mondial: ils en sont l’avant-garde et le futur centre.

Côté États-Unis, que se passera-t-il l’année prochaine? Après la campagne de décérébration intensive de ces trois dernières années à coups de Covid, « transmaoïsme » (sujet extrêmement bien traité par John et Adam depuis le n°1541 de NoAgenda, auquel j’aurais pu consacrer des dizaines d’articles si j’avais eu le temps), wokisme, marxisme idéologique et drogues psychotropes, deux camps inconciliables ont été créés, situation qui pourrait bien sonner le glas de l’American Way of Life. Pour rattraper ladite mayonnaise, on parle aujourd’hui de gouvernance bi-partite Démocrates/Républicains, qui se concrétiserait par la désignation de Robert F Kennedy Jr comme candidat Démocrate à la présidence et par sa « victoire » possible dans son rôle revendiqué de rassembleur. En réalité, à l’instar du rôle d’homme providentiel de Robert Malone dans le « mouvement pour la liberté médicale », RFK a été adoubé en haut lieu pour gérer l’après-Covid en version très soft. Après avoir focalisé – notamment par le biais de son bouquin « The real Anthony Fauci » – la faute des injections sur les seules institutions de régulation (la FDA, les CDC, etc.), son projet politique pour l’avenir est, avec l’aide de Malone, de « rétablir la confiance » envers ces institutions, qui ne seraient tenues qu’à de simples excuses pour ces trois dernières années, en glissant discrètement sur le fait qu’il s’agissait d’une opération militaire (voir les articles de Katherine Watt sur ce blog). Bref, le Grand Pardon. [Edit: je tombe justement aujourd’hui même sur cet article où Malone présente le nouveau bouquin de RFK, consacré aux coulisses militaires/renseignement de la « biodéfense ». En attendant de le lire, je retire temporairement ce que j’ai dit quatre lignes plus haut.]

Pour remplir ce rôle, il cumule quelques atouts électoraux, qui joueront ou non en sa faveur: énorme et précieux travail d’information médicale et travail sur le terrain à travers Children’s Health Defense, Démocrate mais capable de faucher les votes MAGA à Trump (le poulain du Renseignement militaire discrédité par l’Opération Warp Speed), grand défenseur des mesures « climatiques » anti-pétrole et anti-nucléaire (sur lesquelles il a bâti sa carrière d’avant-Covid) et de l’agriculture régénérative (sans engrais ni pesticides), son programme est une mise à jour des grands axes « progressistes » verts à la sauce « libertaire », ce qui le rendra à moitié digeste pour une droite inquiète de son possible avenir sous dictature sanitaire (menace brandie et exacerbée par sa base de soutien), tout en restaurant la ligne traditionnelle d’une gauche qui devra gérer tôt ou tard ses traumatismes idéologiques et accepter qu’il est leur seule option. Son programme très vertueux laisse toutefois un détail mineur à régler: même en les rationnant sévèrement, comment il compte faire pour fournir énergie et nourriture à 360 millions d’américains reste un mystère.

Plus près de nous, est-il encore possible de désamorcer la poudrière de la France, sa déstabilisation télécommandée depuis Washington et Langley, sa politique énergétique sabotée par l’Allemagne, et surtout qui est encore capable? Le récent « coup d’État » au Niger scellera encore un peu plus la fin de la Françafrique, que la Chine, la Russie – en position de force par son contrôle militaire des exportations de céréales ukrainiennes – et dans une moindre mesure, les États-Unis sont en train de se partager, grâce à l’ineptie du caractériel Macron, qui aura ainsi achevé sa tâche de transformer, à coups corruption institutionnelle, le pays qui lui a été « confié » en république bananière, soumise à un pillage comparable à ce qu’a subi la Russie après la fin de l’ère soviétique.

Tout ceci indique que nous ne sommes pas (ou plus) dans un scénario de guerre économique. L’élite financière sait pertinemment que le système monétaire et la taxation qui le soutient sont totalement morts. Elle est donc engagée dans une guerre des ressources – une des raisons pour lesquelles elle tente de réduire la consommation par crises artificielles, inflation, prétexte « climatique », contrôle par MNBC et score social. La Russie et la Chine – et le bloc BRICS en général – partent gagnantes dans cette guerre, en jouant la carte du bon sens énergétique, et celle de la diplomatie « win-win » en Afrique et ailleurs – dans le cas de la Chine, dans tous les territoires traversés par sa Nouvelle Route de la Soie.

Pendant ce temps, ce ne sont pas seulement les Français qui ont perdu leur pays mais tout l’Occident qui est au bord de l’implosion. Le nombre de gens à la rue ne cesse de croître et rien n’est fait pour eux – autre méthode de réduction de l’espérance de vie (la moyenne de survie pour un sans-abri est de dix ans). Au Canada, on leur propose le suicide médicalement assisté. Même phénomène en Belgique, où la crise du logement prend des proportions bibliques, le réseau d’hébergement des enfants étant saturé au point où des bébés sont pris en charge dans des services hospitaliers psychiatriques. À part cette masse sans cesse grandissante d’exclus, tout va bien ici pour l’instant pour le citoyen lambda, toujours très bien payé et donc encore très taxable, le pays étant (bien) géré par une bureaucratie indéboulonnable et relativement imperméable aux possibles délires de la caste politique – relativement rares dans un pays où la médiocrité est élevée au rang de vertu et protégé par son statut de conciergerie des institutions atlantistes et européennes.

Voilà un bref aperçu de la situation dans ses grands axes, telle qu’elle est visible aujourd’hui, en gardant à l’esprit que d’autres éléments, dont nous n’avons pas la moindre idée, agissent probablement en coulisses. Quoiqu’il advienne ensuite, vu l’impasse dans laquelle est engagé le système, les réponses finiront tôt ou tard par s’articuler sur le même type de contrôle démographique que celui employé pour le Tiers-Monde, dont le Covid et ses produits dérivés en sont une première salve, comme l’a expliqué Catherine Austin Fitts: une dépopulation, quel que soit le nouveau nom qu’on lui donne – guerre de cinquième génération, iatrogénocide, etc.

Ce qui amène la question que j’ai déjà évoquée ici: y a-t-il encore moyen de faire autrement? Cette société est conçue pour fonctionner selon des paramètres économiques, industriels et démographiques assez rigides – la variable d’ajustement à laquelle « ils » semblent tenir le plus étant la démographie, celle qui se décide en haut lieu pour préserver le modèle. La solution serait bien entendu de changer de modèle – d’urgence – mais est-il encore temps et quels peuples sont-ils prêts à en faire l’effort physique et moral? C’est-à-dire, refuser de s’enfoncer dans la décadence dont nous parle Vladimir – qui n’est pas, et de loin, l’exclusivité de l’Occident mais un problème de civilisation, dont la fragilité a été bien mise en avant par la crise Covid.

La médecine, qui n’a jamais cessé de faire reculer les limites de l’acceptable (voir notamment ici et tous mes articles sur les injections et thérapies géniques) et torturé les animaux pour des questions « de sécurité », a maintenant complètement basculé dans la monstruosité sénécide, fratricide et, signe de fin des temps, infanticide (ici, ici, ici, ici, liste non-exhaustive). Le Dr Hodkinson mentionne ici le sacrifice d’enfants chez les Aztèques, pour apaiser la colère des dieux. Je pense que c’est exactement là où nous en sommes, ce qui devrait nous rappeler que la civilisation n’est jamais qu’un arrangement temporaire, jamais loin de la barbarie, et que les civilisations ont une curieuse tendance à disparaître. La question serait de comprendre comment, ce que nous allons tenter en creusant un peu l’Histoire dans la suite à cet article. Apparemment, il existerait un phénomène récurrent qui remettrait les pendules à zéro, ferait table rase des mensonges, fausses excuses, ambitions de demi-dieux, décadence et tutti quanti. Un « Build Back Better« , un « Grand Reset » et une dépopulation à une échelle inimaginable, qui donneraient une autre raison aux mesures d’urgence.

Je pense que c’est ça qui va nous tomber dessus.

Pire que vous ne l’imaginez – par The consciousness of sheep.

Avant le plat de résistance, encore un petit avant-goût de fin du monde (occidental) pour épicer vos barbecues. C’est un article anglais (de Grande-Bretagne) mais ça fonctionne évidemment pour toute la zone US-Europe. Je vous le répète depuis trois ans, soyez prêts.

Source.


Pire que vous ne l’imaginez

1er juillet

L’un des problèmes que posent les allégations selon lesquelles notre situation présente est « la même que dans les années 1970 », c’est que très peu d’adultes de l’époque sont encore là pour en partager le souvenir. Ceux d’entre nous qui étaient enfants à l’époque n’en ont gardé que des souvenirs déformés par le prisme de l’innocence de l’enfance. Je me souviens par exemple de l’extinction des lumières pendant la « semaine de trois jours » [NdT. voir ici], ainsi que de souvenirs plus flous de la pénurie d’essence à l’automne 1973. Mais nous, les enfants, n’avions guère conscience des difficultés que ces événements ont causées à nos parents: impossibilité de préparer le dîner, impossibilité de se rendre au travail en voiture, etc. L’inflation qui a suivi était encore moins tangible pour un enfant qui avait peu de choses dans lesquelles dépenser son argent de poche à l’époque. Ce n’est que plus tard dans la vie que j’ai pris conscience des efforts que ma mère devait fournir pour nourrir deux enfants avec des ingrédients dont le prix semblait augmenter d’une semaine à l’autre et d’un mois à l’autre.

Ce dont je me « souviens » des années 1970 est en fait très limité. La plupart de ce que je considère comme « mes souvenirs » ont, en fait, été générés par diverses couvertures médiatiques rétrospectives de la période, qui forment le cadre dans lequel mes bribes de mémoire se sont insérées. Et plus une personne est jeune, plus sa vision des années 1970 aura été façonnée par les médias plutôt que par sa mémoire. C’est pourquoi il a été si facile pour la médiocre couverture médiatique d’aujourd’hui de présenter nos problèmes actuels sous l’angle d’une décennie 1970 imaginaire.

La crise qui se développe actuellement est toutefois totalement différente de celle des années 1970 sur un point essentiel: la crise des années 1970 était en grande partie artificielle. En fin de compte, le choc pétrolier n’était rien d’autre que l’affirmation par le cartel émergent de l’OPEP de son nouveau pouvoir issu du pic de la production pétrolière continentale américaine. Il n’y avait pas de pénurie de pétrole, pas plus que la semaine de trois jours n’avait été causée par des pénuries de charbon. Ce qu’elles nous ont peut-être permis d’entrevoir, c’est ce qui risquait de se produire si nos économies épuisaient nos réserves de combustibles fossiles avant que nous n’ayons trouvé une alternative plus polyvalente et plus dense sur le plan énergétique. À l’époque, une théorie du complot largement répandue affirmait que les compagnies pétrolières avaient acheté tous les brevets relatifs aux technologies énergétiques alternatives et qu’une fois qu’elles auraient tiré le dernier dollar de la vente du pétrole cher, elles révéleraient – et tireraient profit – d’une infrastructure énergétique entièrement nouvelle.

C’est ainsi que, dans les années 1980, lorsque le nouveau pétrole a commencé à couler du nord de l’Alaska et de la mer du Nord, nous nous sommes tous rendormis. Du moins jusqu’à ce que ces gisements – et en fait, l’ensemble des réserves mondiales de pétrole conventionnel – atteignent leur maximum et déclinent dans les premières années du XXIe siècle. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous avons découvert que les principales économies du monde avaient été bâties sur une montagne de dettes dont le remboursement dépendait en fin de compte d’un approvisionnement toujours croissant en pétrole bon marché. Comme cela s’est produit l’année dernière, lorsque le prix du pétrole augmente, le prix de tous les éléments de l’économie augmente en conséquence. Cela oblige la masse des ménages à déplacer leur consommation des produits discrétionnaires vers les produits de première nécessité. Le ralentissement de l’économie au sens large qui s’en est suivi – la consommation discrétionnaire étant bien plus importante que la consommation essentielle -, conjugué à la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et à la réduction des dépenses et des impôts par les gouvernements, a fait exploser la montagne de la dette, entraînant la faillite du système bancaire et financier occidental.

Depuis, ce système est maintenu en vie grâce à l’assouplissement quantitatif et à des taux d’intérêt proches de zéro. En effet, l’état du système est si périlleux depuis 2008 qu’il était essentiel que ceux qui prétendent être nos dirigeants évitent de faire quelque chose d’aussi stupide que de bloquer l’économie ou de lancer une guerre économique non déclarée contre l’un des plus grands exportateurs de matières premières au monde. Comme je l’ai dit ailleurs, au lieu de vrais dirigeants, nous sommes affligés par:

« [un] panier de sociopathes, d’espions, de clowns et de gentlemen dont la place est dans une maison de soins pour déments… »

Et comme le Royaume-Uni l’a démontré récemment, la seule raison pour laquelle ils restent en place est qu’il n’y a personne d’autre, même vaguement compétent, pour prendre la relève. Il s’agit là d’une question structurelle, bien entendu. La grande différence avec les années 1970, c’est qu’à l’époque, les gouvernements administraient des pans entiers de l’économie, notamment en maintenant les banques privées à leur place afin de les empêcher de causer le genre de dégâts qu’elles avaient causés à la veille du krach de 1929. Aujourd’hui, les gouvernements se contentent d’adopter des montagnes de lois inapplicables dans l’espoir que quelqu’un d’autre trouvera la solution. Entre-temps, même nos infrastructures essentielles les plus importantes ont été confiées à des sociétés privées et à des fonds spéculatifs, dans le vain espoir qu’ils ne nous entubent pas avant de nous en laisser les coquilles en banqueroute.

Être un dirigeant politique aujourd’hui, c’est simplement gravir un échelon de plus sur l’échelle qui mène à la direction d’un fonds spéculatif ou à la direction générale de la dernière chaîne de télévision par abonnement… un processus qui ne requiert que la capacité de faire semblant de savoir ce que l’on fait. Les hommes d’État compétents n’ont pas à poser leur candidature puisque, après quatre décennies de néolibéralisme, il n’y a plus de place pour eux.

Mais n’oublions pas que tout semblait bien fonctionner tant que le pétrole continuait à couler et que la montagne de dettes irrécouvrables ne cessait de croître. Les conflits économiques et politiques des années 1980 s’étaient apaisés dans les années 1990, plus prospères. La guerre froide était terminée et, apparemment, nous jouissions des « dividendes de la paix ». Pour ceux qui avaient la chance d’avoir un emploi salarié et un logement, tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Mais il y avait un côté obscur. Loin des métropoles et des communautés fermées de la nouvelle classe dirigeante, l’ancienne industrie, les bords de mer délabrés et les petites villes de Grande-Bretagne recevaient déjà un avant-goût du déclin économique à venir. Les gouvernements des années 1970 et même 1980 ont tenté de « faire quelque chose » pour relancer la prospérité de ces régions. Thatcher, par exemple, a fourni les fonds nécessaires à la création de nouveaux parcs industriels, ainsi que des subventions aux petites entreprises pour qu’elles puissent y travailler. L’une des conséquences imprévues de ces mesures a été l’émergence des groupes de « Brit-pop » des années 1990, qui avaient acheté leurs instruments et enregistré leurs premiers albums grâce à l’Enterprise Allowance (allocation d’entreprise) de Thatcher. Lorsque Clinton et Blair sont arrivés pour introduire une version plus punitive du néolibéralisme, ces lieux furent rayés de la carte. Ce n’était pas à l’État de créer les conditions nécessaires pour apporter du travail dans ces lieux en déclin, mais à leurs habitants de se déraciner, de se recycler et de s’installer là où se trouvaient les emplois. C’est ainsi que la Grande-Bretagne a achevé son parcours, passant d’une « nation de commerçants » à une nation de magasiniers:

Les dix régions les plus riches et les plus pauvres d’Europe du Nord

Ce furent ces « endroits sans importance » qui furent au cœur de la révolte populiste de 2016. Mais leur population a attendu en vain que quelqu’un « reprenne le contrôle » ou « rende à l’Amérique sa grandeur » [NdT. le slogan de la campagne de Trump]. Et comme l’a prouvé la réponse autoritaire au Covid, il n’était que trop facile pour la technocratie néolibérale de se réaffirmer et de prendre le contrôle de nos vies quotidiennes, et même de notre autonomie corporelle, d’une manière qui aurait été impensable quelques mois auparavant.

Cependant, en punissant le peuple pour son insolence populiste, la technocratie, que ce soit à dessein ou par incompétence, s’est ruinée elle-même. C’est pourquoi la crise que nous commençons à vivre fera passer les années 1970 pour un âge d’or de paix et de tranquillité. Car si certains se consolent en croyant qu’il y a un « Ils », un œil omniscient au sommet de la pyramide, la réalité est que les hiérarchies ne fonctionnent pas de cette manière. Cela ne veut pas dire que les gens ne conspirent pas, bien sûr, et les conspirations des personnes puissantes sont généralement les plus efficaces. Mais dans le monde réel, la pyramide fonctionne comme une gigantesque machine à censurer qui, à l’instar de l’esprit humain, s’efforce de filtrer toutes les choses déplaisantes qui pourraient compromettre la fragile vision du monde de chacun. Il est bien plus probable, par exemple, que Klaus Schwab croie à toutes les conneries de la Quatrième Grande Réinitialisation Verte Industrielle plutôt qu’il ne les utilise comme couverture pour quelque chose de plus infâme, simplement parce qu’aucun de ses employés n’ose lui dire que sa vision défie plus de lois de la physique que Star Trek n’en a jamais défié.

La triste réalité est que nos dirigeants – du moins au sein de l’empire occidental – ont adhéré à une vision de l’avenir qui ne peut fonctionner sans une nouvelle source d’énergie à haute densité non encore découverte (ce qui exclut toutes les technologies dites vertes dont l’objectif principal est de concentrer des sources d’énergie relativement faibles et diffuses). Pire encore, ces crétins ont cru contrôler la situation et avoir le choix. En réalité – et une armée de géologues, d’ingénieurs, de physiciens et même une poignée d’économistes anticonformistes ont tenté de l’expliquer – les combustibles fossiles, qui représentent encore 85% de l’énergie (le nucléaire et l’hydroélectricité constituant la majeure partie du reste) qui alimente tout ce que nous faisons, sont une ressource précieuse et finie. Et dans la mesure où notre demande économique pour des approvisionnements énergétiques croissants a été insatiable, nous avons avancé le jour où il ne sera plus possible de continuer à fournir de l’énergie supplémentaire… et donc de la croissance économique.

En un sens, les disciples de Herr Schwab sont comme de nombreux enfants le matin de Noël, tellement enchantés à l’idée de jouer avec leurs nouveaux jouets qu’ils n’ont pas remarqué qu’il n’y avait pas de piles, et que sans énergie, tous ces jouets sont inutiles. Sauf que dans le monde réel, les magasins ne seront pas ouverts le lundi et qu’il n’y a plus de piles.

Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. Nous avons toujours accès à des quantités massives de pétrole, de gaz et de charbon. C’est juste que nous en aurons de moins en moins et qu’ils coûteront de plus en plus cher chaque année. Quel que soit le point de vue, cela signifie que notre activité économique devra être réduite en conséquence. C’est une autre raison pour laquelle les actions de nos dirigeants autoproclamés ont été si préjudiciables. Car le reste du monde aimerait bien continuer à augmenter son niveau de vie et n’est pas très enclin à laisser l’empire occidental continuer à consommer la part du lion des ressources énergétiques de la planète.

Les dirigeants occidentaux ont plus ou moins explicitement déclaré que l’objectif des sanctions imposées à la Russie était de saper l’économie russe et de provoquer un changement de régime. La partie la plus discrète – que même Biden a réussi à ne pas prononcer à voix haute – est qu’après le changement de régime, les entreprises occidentales allaient violer la Russie pour tous ses vastes produits de base, y compris les derniers grands gisements de pétrole et de gaz de la planète. Malheureusement, ils se sont beaucoup trop fiés aux rapports des groupes de réflexion de Washington (néocons) qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique, n’ont eu de cesse d’affirmer que la Russie était arriérée. Ce qu’ils n’ont pas remarqué, c’est que la Russie – et, en fait, le bloc des BRICS dans son ensemble – s’est préparée à se défendre contre une guerre économique occidentale pendant la majeure partie de la décennie. Ainsi, non seulement les dirigeants occidentaux ont mis nos économies à plat par leur auto-embargo de facto sur les combustibles fossiles, les métaux, les engrais et les denrées alimentaires, mais, pire encore, ils ont sapé le système du dollar qui a permis aux citoyens de l’empire occidental de vivre au-dessus de leurs moyens au cours des quatre-vingts dernières années. Comme le rapporte Philip Pilkington à UnHerd:

« Cette semaine, il a été annoncé que l’Iran et l’Argentine avaient demandé à rejoindre les BRICS. Les BRICS – qui, jusqu’à récemment, étaient composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud – sont un forum qui permet aux pays en dehors des économies développées occidentales de forger des alliances sur des questions économiques. Au fur et à mesure qu’il s’élargit, son influence et son importance économique augmentent.

« La semaine dernière, lors de l’un des forums des BRICS, le président Poutine a annoncé que la Russie, aux côtés de la Chine et d’autres nations des BRICS, s’apprêtait à lancer une nouvelle monnaie de réserve mondiale composée d’un panier de monnaies des BRICS. En cas de succès, cette monnaie de réserve constituerait une menace directe pour le dollar américain, actuellement dominant…

« Un nouveau bloc commercial doté de sa propre monnaie de réserve pourrait-il constituer une menace pour l’Occident et la domination du dollar américain? Presque certainement. Sous leur forme actuelle, les BRICS représentent environ 31,5% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat. Si l’on y ajoute l’Iran et l’Argentine, ce chiffre passe à 33% du PIB mondial. Il s’agit d’un énorme bloc commercial potentiel, et 33% du PIB mondial est certainement suffisant pour justifier une monnaie de réserve.

« Mais au-delà de cela, le potentiel de synergies entre les pays est énorme. Ensemble, les pays du BRICS élargi produisent actuellement environ 26% de la production mondiale de pétrole et 50% de la production de minerai de fer utilisé pour fabriquer de l’acier. Ils produisent environ 40% de la production mondiale de maïs et 46% de la production mondiale de blé. Si tous ces produits étaient échangés dans la nouvelle monnaie de réserve, celle-ci deviendrait instantanément une pierre angulaire de l’économie mondiale ».

Il est difficile d’imaginer à quel point cette situation est néfaste pour les économies occidentales. Selon Pilkington, si cette monnaie des BRICS devait voir le jour – et les actions des dirigeants occidentaux rendent cela probable plus tôt que tard – nous pouvons nous attendre à une dévaluation d’environ 33% des monnaies occidentales… ce qui entraînerait ce qui ne peut être décrit que comme une hyper-stagflation, les prix des importations – y compris les produits essentiels comme la nourriture et le carburant – augmentant au-delà de la portée de tous les Occidentaux, à l’exception des plus riches, alors même que cette montagne de dettes non remboursables s’effondre si rapidement qu’elle rendra caduque la plupart de ce que nous considérons encore comme remboursable.

En pourcentage des réserves mondiales

Alors même que nous nous efforçons de réimaginer les années 1970 pour tenter de comprendre la situation actuelle, les seules personnes sur Terre aujourd’hui capables d’imaginer les horreurs économiques et sociales qui attendent les populations occidentales sont les survivants de la famine des années 1980 en Éthiopie, de l’hyperinflation des années 1990 au Zimbabwe ou, ironiquement, les Russes qui ont survécu à l’effondrement de l’Union soviétique.

Vous vous souvenez de ce qui s’est passé la dernière fois que la limite de la dette américaine a été suspendue? – par The Naked Emperor.

Avant de publier sur le sujet, j’attendais que tombe la décision sur l’augmentation (ou non) du plafond de la dette américaine, qui aurait pu entraîner (ou non) le défaut du service de la dette. L’article ci-dessous explique ce qu’il y a à en savoir. Vous comprendrez pourquoi le problème ne se limite pas aux États-Unis.

Note: Le « repo » (repurchase market) est un mode de financement sécurisé qui permet aux banques de se procurer des liquidités via un système de prêts à très court terme entre établissements. J’ai volontairement conservé le terme anglais « repo » plutôt que sa traduction habituelle par « marché des pensions », qui prête à confusion puisque ça n’a rien à voir avec les pensions.

Source.


Vous vous souvenez de ce qui s’est passé la dernière fois que la limite de la dette américaine a été suspendue?

Indice – Ça commence par « Co » et ça finit par « vid »

par The Naked Emperor

30 mai

Photo de Alexander Grey sur Unsplash

Avant de commencer, permettez-moi d’expliquer deux concepts pour ceux qui ne connaissent pas le sujet – la suspension de la limite de la dette américaine et le marché repo.

  1. Suspension de la limite de la dette américaine: La limite de la dette américaine, également connue sous le nom de plafond de la dette, est le montant total que le gouvernement des États-Unis est autorisé à emprunter pour faire face à ses obligations légales existantes. Cela comprend les prestations de la Sécurité Sociale et de Medicare, les salaires des militaires, les intérêts sur la dette nationale, les remboursements d’impôts et d’autres paiements. La limite de la dette n’autorise pas de nouveaux engagements de dépenses; elle permet simplement au gouvernement de financer les obligations légales existantes que le Congrès et les présidents des deux partis ont prises dans le passé.
  2. Le marché repo: Un repo, ou accord de rachat, est un emprunt à court terme pour les négociants en titres d’État. Le courtier vend les titres d’État aux investisseurs, généralement au jour le jour, et les rachète le jour suivant. Les repo sont généralement utilisés pour lever des capitaux à court terme, mais ils sont également utilisés par la Réserve Fédérale pour conduire sa politique monétaire.

Ces derniers jours, les détails d’un accord sur le plafond de la dette américaine ont fait la une des journaux. Au cours du week-end, Joe Biden et le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, se sont mis d’accord pour suspendre le plafond de la dette. Celle-ci sera remplacée par un « plafond » de dette illimité jusqu’en janvier 2025. Il n’y a donc plus de plafond.

La limite de la dette a été suspendue pour la dernière fois en août 2019, ce qui a permis au gouvernement américain d’emprunter un montant illimité jusqu’à une date donnée. Un mois plus tard, en septembre 2019, la « crise des repo » s’est produite. Elle s’est caractérisée par une hausse soudaine du taux de prêt au jour le jour sur le marché repo, qui a grimpé à près de 10% par rapport à la fourchette habituelle d’environ 2%.

Comment la suspension du plafond de la dette américaine en août 2019 a-t-elle été liée à la crise du marché repo un mois plus tard?

Lorsque le plafond de la dette américaine a été suspendu, le Trésor s’est mis à émettre davantage d’obligations pour reconstituer son solde de trésorerie qui s’était réduit pendant que le plafond de la dette était en place. Cela a entraîné une augmentation de l’offre d’obligations sur le marché.

Le marché des obligations du Trésor est étroitement lié au marché repo car les obligations du Trésor sont souvent utilisées comme garantie pour les transactions repo. Comme il y avait plus d’obligations en circulation en raison de l’augmentation des émissions du Trésor, il fallait plus de liquidités sur le marché repo pour acheter ces obligations. Cela a exercé une pression sur le montant des liquidités disponibles pour les prêts sur le marché repo.

Dans le même temps, d’autres facteurs sont intervenus. En particulier, un grand nombre de paiements d’impôts sur les sociétés étaient dus à la mi-septembre, ce qui a encore réduit les réserves du système bancaire, car les impôts sont payés avec des dépôts bancaires qui proviennent en fin de compte des réserves que les banques détiennent auprès de la Fed.

La combinaison de ces facteurs a provoqué une pénurie de liquidités sur le marché repo, entraînant une hausse du taux de prêt au jour le jour, la demande de liquidités étant supérieure à l’offre. Cela a signalé une crise de liquidité, que la Réserve Fédérale a dû atténuer en proposant des opérations repo afin d’injecter des liquidités dans le système.

Nous connaissons tous la suite. En l’espace de quelques mois, une pandémie mondiale a frappé et des politiques incroyablement similaires à celles du livre blanc de BlackRock –  » Faire face à la prochaine récession. De la politique monétaire non conventionnelle à une coordination sans précédent des politiques » – ont été mises en œuvre. Ce livre blanc a été rédigé le mois même où le plafond de la dette américaine a été suspendu en août 2019.

Avec le dernier accord sur le plafond de la dette, la même chose va-t-elle se produire?

Goldman Sachs a d’ores et déjà prévenu que « les négociations sur le plafond de la dette s’intensifiant, les États-Unis pourraient être amenés à lever rapidement un trillion de dollars ». Selon eux, cela entraînera une fuite des liquidités du marché, comme ce fut le cas en 2019.

La dernière fois que la limite du plafond de la dette a été relevée, la crise des repo s’est produite. Nombreux sont ceux qui pensent que la crise du Covid a servi de couverture à cette crise financière. À tout le moins, la pandémie a été utilisée pour faciliter les politiques qui ont permis à la crise financière de rester cachée.

Que se passera-t-il si le dernier accord sur le plafond de la dette est adopté?

Un article édifiant de 2017 sur Moderna!

Un très grand merci à John et Adam, à qui je pique (encore une fois) une info de leur meilleur podcast de l’univers, NoAgenda n°1561.

C’est un article qui date de début 2017, publié sur Statnews, une vitrine des technologies médicales destinée aux investisseurs et actionnaires. On y parle de Moderna, de ses projets en cours à l’époque et de ses perpectives d’avenir. Lire ça aujourd’hui donne le vertige et permet, comme vous allez le voir, de comprendre beaucoup de choses qui se sont passées depuis. J’ai (difficilement) résisté à la tentation de souligner les passages qui devraient déclencher votre système d’alarme, mais je fais confiance à votre radar personnel pour les repérer.

Afin de ménager la sensibilité du lecteur, je n’ai pas inclus la photo de Stéphane Bancel.

Note de traduction: « In need of a Hail Mary », littéralement, « qui a besoin d’un Ave Maria », décrit une situation inextricable que seul un miracle peut sauver. Nous connaissons tous aujourd’hui le nom de ce « miracle ».

Source.


Moderna, financée à grands frais, se heurte à des problèmes de sécurité dans sa tentative audacieuse de révolutionner la médecine

Par Damian Garde

10 janvier 2017

SAN FRANCISCO – Moderna Therapeutics, la société privée la plus valorisée dans le domaine de la biotechnologie, a rencontré des problèmes de sécurité inquiétants avec sa thérapie la plus ambitieuse, a appris STAT – et mise maintenant sur une nouvelle technologie mystérieuse pour maintenir à flot sa promesse insolente de réinventer la médecine moderne.

Il y a exactement un an, Stéphane Bancel, PDG de Moderna, parlait de l’avenir « incroyable » de son entreprise devant une foule debout lors de la conférence annuelle J.P. Morgan Healthcare Conference. Il promettait que le traitement de Moderna pour une maladie rare et débilitante connue sous le nom de syndrome de Crigler-Najjar, développé en collaboration avec le géant de la biotechnologie Alexion Pharmaceuticals, entrerait en phase d’essai chez l’homme en 2016.

Il devait s’agir de la première thérapie utilisant une nouvelle technologie audacieuse qui, selon Bancel, produirait des dizaines de médicaments au cours de la décennie à venir.

Mais le traitement de Crigler-Najjar a été indéfiniment postposé, a déclaré une porte-parole d’Alexion à STAT. Il ne s’est jamais avéré suffisamment sûr pour être testé chez l’homme, selon plusieurs anciens employés et collaborateurs de Moderna qui ont travaillé en étroit contact sur ce projet. Incapable de faire avancer cette technologie, Moderna a dû se concentrer sur le développement d’une poignée de vaccins, se tournant vers un domaine moins lucratif qui pourrait ne pas suffire à justifier la valorisation de près de 5 milliards de dollars de l’entreprise.

« Il n’y a que des vaccins en ce moment, et les vaccins sont un produit d’appel » [NdT. Un produit d’appel (ou leader) est une stratégie de prix qui consiste à vendre un produit à un prix inférieur à son coût de marché afin de stimuler d’autres ventes de biens ou de services plus rentables], a déclaré un ancien dirigeant de Moderna. « Moderna est aujourd’hui une entreprise de vaccins de plusieurs milliards de dollars, et je ne vois pas comment cela pourrait durer. »

M. Bancel n’a pas mentionné le médicament Crigler-Najjar lorsqu’il s’est exprimé lundi devant une salle tout aussi bondée lors de la conférence J.P. Morgan de cette année.

Sa présentation s’est plutôt concentrée sur quatre vaccins que l’entreprise fait passer par la première phase des essais cliniques: deux ciblent des souches de grippe, un troisième est destiné au virus Zika, et le quatrième reste secret. M. Bancel a parcouru des graphiques de données issues d’études sur les animaux avant de se hâter de vanter le bilan de Moderna et d’évoquer les vaccins anticancéreux de la société, dont les essais cliniques sont prévus dans le courant de l’année.

Lorsque STAT a interrogé Bancel au sujet de Crigler-Najjar après la présentation, il nous a renvoyés à Alexion.

Besoin d’un Ave Maria

Fondée en 2012, Moderna a atteint le statut de licorne – une valorisation d’un milliard de dollars – en seulement deux ans, plus rapidement qu’Uber, Dropbox et Lyft, selon CB Insights. Le principe de l’entreprise: à l’aide de brins d’ARN messager sur mesure, connus sous le nom d’ARNm, elle vise à transformer les cellules du corps en usines à médicaments ad hoc, les obligeant à produire les protéines nécessaires au traitement d’une grande variété de maladies.

Mais l’ARNm est une technologie délicate. Plusieurs grandes entreprises pharmaceutiques ont essayé et abandonné l’idée, peinant à introduire l’ARNm dans les cellules sans déclencher de graves effets secondaires.

M. Bancel a promis à plusieurs reprises que les nouvelles thérapies de Moderna allaient changer le monde, mais l’entreprise a refusé de publier la moindre donnée sur ses véhicules à ARNm, suscitant le scepticisme de certains scientifiques et une réprimande de la part des rédacteurs de la revue Nature.

Le retard indéfini du projet Crigler-Najjar est révélateur de problèmes de sécurité persistants et inquiétants pour tout traitement à base d’ARNm qui doit être administré en doses multiples, couvrant presque tout ce qui n’est pas un vaccin, ont déclaré d’anciens employés et collaborateurs.

Lundi, l’entreprise a dévoilé une nouvelle technologie qui, selon elle, permet de délivrer l’ARNm de manière plus sûre. Elle s’appelle V1GL. Le mois dernier, M. Bancel a parlé à Forbes d’une autre nouvelle technologie, le N1GL.

Mais dans les deux cas, l’entreprise n’a fourni aucun détail. Ce manque de précision a inévitablement soulevé des questions.

Trois anciens employés et collaborateurs proches du processus ont déclaré que Moderna s’efforçait toujours de mettre au point de nouvelles technologies d’administration dans l’espoir de trouver quelque chose de plus sûr que ce qu’elle avait déjà. (Même M. Bancel a reconnu, dans une interview accordée à Forbes, que la méthode d’administration utilisée pour les premiers vaccins de Moderna « n’était pas très bonne »).

N1GL et V1GL sont-ils meilleurs? L’entreprise n’a produit aucune donnée permettant de répondre à cette question. Lorsque STAT a posé des questions sur les nouvelles technologies, Bancel a renvoyé les questions aux dépôts de brevets de l’entreprise.

Les trois anciens employés et collaborateurs ont déclaré qu’ils pensaient que le N1GL et le V1GL étaient des découvertes très récentes, qui n’en étaient qu’aux premiers stades des essais, ou bien que de nouveaux noms avaient été donnés à des technologies que Moderna possédait depuis des années.

« Il faudrait que [la technologie] soit miraculeuse, qu’elle soit sauvée par une sorte d’Ave Maria, pour qu’elle puisse atteindre son objectif dans les délais impartis », a déclaré un ancien employé. « Soit [Bancel] est extrêmement confiant dans le fait que cela va fonctionner, soit il commence à s’inquiéter du fait que l’absence de progrès l’oblige à présenter quelque chose ».

Les anciens employés et collaborateurs qui ont parlé à STAT ont requis l’anonymat parce qu’ils avaient signé des accords de non-divulgation – que Moderna, une entreprise très secrète, exige même de certains candidats à l’emploi.

L’année dernière, une enquête de STAT a révélé que Bancel avait fait fuir les meilleurs talents de Moderna avec une culture de récrimination et un environnement de travail caustique, y compris des licenciements sur le champ pour des expériences qui n’avaient pas abouti.

L’entreprise, basée à Cambridge, dans le Massachusetts, semble avoir redoré son blason auprès de nombreux employés de base, et a été saluée par Science Magazine et le Boston Globe, mais Moderna a perdu plus d’une douzaine de scientifiques et de gestionnaires de haut niveau au cours des quatre dernières années, en dépit de ses vastes ressources financières.

Un bug dans le logiciel

M. Bancel, qui dirige pour la première fois une entreprise de biotechnologie, a rejeté les questions concernant le potentiel de Moderna. Il décrit l’ARNm comme un moyen simple de développer des traitements pour des dizaines de maladies. Comme il l’a déclaré à STAT au cours de l’été, « l’ARNm est comme un logiciel: il suffit de faire tourner la manivelle pour que de nombreux produits entrent en phase de développement ».

Il semble toutefois évident que le logiciel a connu des bugs.

Les patients atteints de la maladie de Crigler-Najjar sont dépourvus d’une enzyme hépatique essentielle à la décomposition de la bilirubine, une substance jaunâtre qui apparaît dans l’organisme lors de la décomposition des globules rouges. Sans cette enzyme, la bilirubine prolifère dans le sang, entraînant la jaunisse, la dégénérescence musculaire et même des lésions cérébrales.

Aux yeux de Moderna, cette maladie, qui touche un million de personnes, semblait être un candidat idéal pour une thérapie par ARNm. La société a créé une chaîne d’ARNm qui coderait pour l’enzyme manquante, pensant qu’elle avait trouvé un excellent point de départ pour prouver que la technologie pouvait être utilisée pour traiter des maladies rares.

Mais les choses se sont progressivement effondrées l’année dernière.

Chaque médicament possède ce que l’on appelle une fenêtre thérapeutique, c’est-à-dire la zone scientifique idéale où un traitement est suffisamment puissant pour avoir un effet sur une maladie, mais pas au point d’exposer les patients à un risque trop élevé. Pour l’ARNm, cette fenêtre s’est révélée impossible à trouver.

Pour protéger les molécules d’ARNm des défenses naturelles de l’organisme, les développeurs de médicaments doivent les envelopper dans une enveloppe protectrice. Pour Moderna, cela signifiait placer sa thérapie Crigler-Najjar dans des nanoparticules composées de lipides. Pour ses chimistes, ces nanoparticules représentaient un défi de taille: une dose trop faible ne permet pas d’obtenir suffisamment d’enzymes pour agir sur la maladie; une dose trop importante rend le médicament trop toxique pour les patients.

Dès le départ, les scientifiques de Moderna savaient que l’utilisation de l’ARNm pour stimuler la production de protéines serait une tâche ardue. Ils ont donc parcouru la littérature médicale à la recherche de maladies qui pourraient être traitées avec de petites quantités de protéines supplémentaires.

« Et la liste des maladies est très, très courte », a déclaré l’ancien employé qui a décrit Bancel comme ayant besoin d’un « Ave Maria ».

Crigler-Najjar était le candidat le plus évident.

Pourtant, Moderna n’a pas réussi à faire fonctionner sa thérapie, ont déclaré d’anciens employés et collaborateurs. La dose sûre était trop faible et les injections répétées d’une dose suffisamment forte pour être efficace ont eu des effets inquiétants sur le foie dans les études animales.

Le médicament, ALXN1540, a depuis été ajourné, Moderna travaillant sur de « nouvelles et meilleures formulations » qui pourraient plus tard faire l’objet d’essais chez l’homme, a déclaré Alexion dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

Une valorisation énorme mais une filière modeste

L’échec de son premier traitement, le plus avancé, jette le doute sur les autres objectifs de Moderna dans le domaine des maladies rares.

Il remet également en question la valorisation de Moderna, estimée à 4,7 milliards de dollars par Pitchbook. La société a levé près de 2 milliards de dollars en espèces auprès d’investisseurs et de partenaires. Mais elle l’a fait en promettant une technologie révolutionnaire suffisamment sûre pour délivrer des doses répétées d’ARNm.

Les médicaments qu’elle propose actuellement, en revanche, sont plus modestes et reposent sur des administrations uniques d’ARNm. Outre les quatre vaccins, la société dispose d’un essai clinique de stade précoce ciblant les maladies cardiaques, lancé le mois dernier par son partenaire AstraZeneca. Le traitement consiste en une dose unique et n’utilise pas l’enveloppe délicate des nanoparticules.

Les vaccins sont loin d’être aussi lucratifs que le secteur des maladies rares que Moderna espérait dominer. Le marché est également beaucoup plus encombré; au moins sept vaccins contre le Zika, par exemple, sont en cours d’essai clinique ou devraient entrer en phase d’essai d’ici l’automne prochain.

Moderna dispose d’environ 1,3 milliard de dollars de liquidités, selon Bancel. Mais comme elle prévoit de dépenser plus de 300 millions de dollars par an pour investir dans sa technologie, elle devra un jour ou l’autre lever des fonds supplémentaires. L’étape la plus logique serait l’introduction en bourse, et l’année dernière, Moderna a réorganisé ses activités pour se préparer à une première offre publique.

Toutefois, compte tenu de son évaluation actuelle, l’introduction en bourse de Moderna serait la plus importante de l’histoire de la biotechnologie, ce qui laisse certains investisseurs perplexes quant à la manière dont le portefeuille de vaccins de la société pourrait justifier un tel chiffre. Si Moderna choisit de rester privée, il n’est pas certain qu’elle puisse lever davantage de fonds sans recourir à un redoutable « down round », au cours duquel les nouvelles actions sont vendues à un prix inférieur aux dernières.

Tant que Moderna n’aura pas démontré que sa technologie permet de traiter une maladie en toute sécurité, il sera difficile de répondre à ces questions.

« Mes amis me demandent s’ils sont comme Theranos, et je leur réponds que non [NdT. Theranos était une entreprise américaine dans le domaine des technologies de la santé dont les dirigeants ont été inculpés en 2018 pour fraude massive]; je pense que c’est une vraie idée », a déclaré un ancien collaborateur de Moderna. « La question est de savoir si cela peut fonctionner ».

Bancel ne fournit pas les données qui permettraient de répondre à cette question. Mais il affiche une confiance sans bornes.

« Je suis sûr que dans cinq ans, nous considérerons 2017 comme le point d’inflexion du décollage de Moderna », a-t-il déclaré lors de la présentation de lundi. « Nous avons la possibilité de transformer la médecine et nous n’abandonnerons pas tant que nous n’aurons pas atteint notre but et que nous n’aurons pas eu un impact sur les patients.

L’économie expliquée aux enfants.

J’ai laissé le commentaire suivant sous cet article de Sasha, que je devrais traduire aussi ici.

Voici de quoi patienter.

Pour la version « adulte », j’ai publié ceci il y a un an.

Source.


Traduction

Je déteste simplifier à l’extrême des sujets complexes, mais c’est ce que je vais faire, par souci de clarté. C’est aussi une façon de faire que j’ai adoptée au fil des années, lorsque j’ai essayé d’expliquer le monde à mes enfants et à certains de mes collègues – je suis ouvrier spécialisé. Désolé si cela peut paraître condescendant, ce n’est vraiment pas mon intention. Par souci de concision, j’appellerai les auteurs de ces actes: « ils ».

Ce qui se passe actuellement avec l’argent et les économies n’est pas vraiment nouveau. « Ils » vivent à nos crochets, de toutes les manières possibles, depuis que la première tribu est devenue trop grande pour fonctionner en tant que groupe de personnes partageant les mêmes idées et se connaissant comme des membres d’une même famille. Un nouveau niveau d’autorité a donc été ajouté à la hiérarchie naturelle, qui était auparavant basée sur la compétence. Tout au long de l’histoire, « ils » se sont arrogés toute une série de titres bidons et ont simplement utilisé n’importe quel moyen de pouvoir pour récolter les récompenses disponibles à l’époque. Cela a toujours été leur seule compétence et, si vous voulez mon avis, ils ne sont même pas très bons à ce jeu.

Avance rapide jusqu’à aujourd’hui – je ne suis pas en train d’écrire un livre. Tout au long de « leur » dernier projet, la révolution industrielle et sa classe ouvrière correspondante – une façon digne de nommer l’esclavage – la marchandise qu’ils ont pillée était, comme il se doit, le travail – le nôtre, pas le leur, ces vampires n’ont jamais travaillé un seul jour de leur vie. Ensuite, « ils » ont utilisé un nouvel élément dans leur panier de marchandises: l’argent. L’argent qu' »ils » ont gagné sur notre dos, mais qui n’était apparemment pas suffisant pour « eux ». Par le biais de la finance et de la banque centrale, « ils » l’ont utilisé pour soutenir un nouveau système de fausse monnaie et de produits dérivés – des valeurs entièrement fictives. Ce monstre est progressivement devenu si parasitaire qu’il a complètement détruit le système monétaire. N’ayant plus rien pour soutenir leur fausse monnaie, quel sera le prochain produit de base de leur prochain « reset »? Je suppose que tout le monde le sait maintenant: les données – et tout ce qu’ils peuvent faire pour les utiliser à leur avantage, pensez à la MNBC. Le problème, c’est que si le travail est toujours vital pour nous – ne serait-ce que pour avoir quelque chose à manger – dans « leur » nouveau système, il n’est plus nécessaire pour « eux ». Comme d’ailleurs les travailleurs. Donc, soit les données sont une nouvelle marchandise, et la technocratie le nouvel outil de « leur » boîte à outils pour récolter quelque récompense, soit c’est l’arme ultime. En particulier les données biologiques… Nous ne le savons pas et nous n’avons pas envie de le découvrir.

Alors, plutôt que de nous entretuer dans le chaos qui s’annonce, nous devrions vraiment nous mettre au travail pour nous-mêmes et les uns pour les autres le plus tôt possible, comme nous aurions dû le faire depuis le premier jour. Nous n’avons jamais eu besoin de leur argent, de leur économie ou de leurs gadgets stupides. En fait, nous n’avons jamais eu besoin d’eux.

À l’époque, quelqu’un a eu la très bonne idée de les chasser du Temple. Il est temps de rejouer le match.


Texte original

I hate to oversimplify complex matters but I’m going to do just that, for the sake of clarity. Also because it’s a way I’ve picked up over the years I’ve tried to explain the world to my kids and to some colleagues of mine – I’m a specialized worker. Sorry if this sounds patronizing, I really don’t mean to. For brevity, I’ll call the perpetrators: « they ».

What is happening now with money and economies is really not a new thing. « They » have been living off us, in every way, shape or form ever since the first tribe became too big to function as a group of like-minded people who knew each other like family. A new layer of authority was thus added to the natural hierarchy, which was formerly based on competence. Throughout History, « they » have claimed a variety of phony titles for themselves and just used whatever means of power to reap whatever rewards were available at the time. This has always been their sole competence and if you ask me, they’re not even very good at it.

Fast-forward to now – I’m not writing a book here. Throughout « their » latest project, the Industrial Revolution and its matching working class – really a dignified way to name slavery – the commodity « they » plundered was, aptly enough, work – ours, not « theirs », those vampires never work a day in « their » life. Then « they » used a new item in their basket of commodities: money. The money « they » made on us but was apparently not enough for « them ».Through finance and central banking « they » used it to back a new system of fake money plus derivatives – entirely fictional values. That monster has gradually become so parasitic it has now utterly destroyed the monetary system. With nothing left to back their fake money against, what is the next commodity in their upcoming « reset »? I guess by now everyone knows: data – and whatever way « they » can use it to their advantage, think CBDC. The trouble is, while work is still vital to us – if only to have something to eat – in « their » new system it is no longer necessary to « them ». As indeed, workers. So either data is a new commodity, and technocracy the newest tool in « their » toolbox to reap some kind of reward, or it is the ultimate weapon. Especially biological data… We don’t know, nor do we want to find out.

So rather than killing each other in the possibly coming chaos, we really should get to work for ourselves and for each other sooner than later as we should have done since day one. We never really needed their money, or their economy or their silly gadgetry. Basically, we never needed « them ».

Back then, someone had a very good idea throwing them out of the Temple. Time for a replay.

Une brève histoire des banques centrales – la plus grande escroquerie jamais inventée – par Lily.

Mon principal message aujourd’hui est simple: l’âme de l’argent n’appartient ni à une grande entreprise technologique ni à un grand livre de comptes anonyme. L’âme de l’argent, c’est la confiance. La question est donc la suivante: quelle est l’institution la mieux placée pour générer la confiance? Je soutiens que les banques centrales ont été et continuent d’être les institutions les mieux placées pour instaurer la confiance à l’ère numérique.

Agustín Carstens, Directeur général de la BRI, « Les monnaies numériques et l’âme de l’argent », discours au Goethe University’s Institute for Law and Finance, 18 janvier 2022

Je publie ceci comme promis, à l’usage de tous ceux qui ne seraient pas familiers avec le sujet: la création de la monnaie par les banques centrales. L’article est assez simple, bien écrit, très didactique – et pour autant que je sache, exact. Il complète très bien celui-ci. Ça parle surtout de la Réserve Fédérale américaine mais ça fonctionne également pour les autres banques centrales. Vous y retrouverez d’ailleurs des manoeuvres bien d’actualité. Lisez-le si vous voulez comprendre comment on réussit à ruiner un pays aussi riche que la France.

Et si vous voulez être vraiment, vraiment en colère…

Source.


Une brève histoire des banques centrales – la plus grande escroquerie jamais inventée

Un cartel bancaire privé entièrement contrôlé par l’élite a secrètement retiré aux gouvernements – et par conséquent au « peuple » – le pouvoir de créer la monnaie

Lily

22 mars

Quel meilleur moment que maintenant pour parler de l’escroquerie que constituent notre masse monétaire et notre système bancaire? Le public pense que toute la monnaie est émise et contrôlée par le gouvernement, mais c’est faux. L’argent est aujourd’hui entièrement produit par des sociétés privées, c’est-à-dire des banques, à l’exception des pièces de monnaie, qui représentent moins de 0,05% du montant total de l’argent en circulation. Aux États-Unis, la Réserve Fédérale, une institution bancaire commerciale, supervise l’émission des billets, tandis que la Banque d’Angleterre – une institution privée, ce qui paraîtra sans doute étrange à beaucoup – est responsable de la frappe de votre argent au Royaume-Uni.

Chose étonnante, les gouvernements se voient ensuite accorder des prêts de cet argent, qui doivent être remboursés avec des intérêts. En conséquence, c’est là la véritable cause de nos énormes dettes nationales, qui ne cessent de croître, et non l’augmentation des dépenses publiques ou quoi que ce soit d’autre, comme le prétendent malhonnêtement nos gouvernements manipulés. Le seul moyen de rembourser cette dette est que le monopole bancaire imprime (puis prête) une quantité croissante d’argent, avec chaque fois sa propre composante d’intérêt. Tous les impôts que nous payons au gouvernement sont utilisés pour rembourser cette dette aux banquiers, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire; ils ne sont pas utilisés pour financer les actions du gouvernement ou les services publics. Pour remplir davantage les poches des familles de banquiers d’élite déjà incroyablement riches, y compris la Royauté, fortement soupçonnée d’être l’un des principaux actionnaires de la Banque d’Angleterre, on utilise une part énorme et croissante de nos salaires qui nous sont volés sous la forme d’impôts directs et indirects. Le cycle se poursuit au fil des décennies et des siècles.

« L’intérêt a toujours été le principal instrument du Pouvoir de l’Argent. Il a pris le contrôle de la planète en déclenchant des guerres, en finançant les deux camps et en endettant lourdement les gouvernements. L’intérêt est un transfert de richesse des 80% les plus pauvres vers les 10% les plus riches. Les chiffres globaux ne sont pas connus, mais en Allemagne, un milliard de dollars par jour est payé par les 80% les plus pauvres. Si l’on extrapole à l’échelle mondiale, cela signifie que la ploutocratie draine entre 5 et 10 trillions de dollars par an ».

Les pièces de monnaie et les billets de banque ne représentent toutefois qu’environ 3% de la masse monétaire totale. Les 97% restants sont créés par les banques commerciales sous forme de prêts, aujourd’hui par la saisie astucieuse de chiffres sur un écran d’ordinateur, et historiquement par une comptabilité astucieuse. Toutes ces actions s’accompagnent bien sûr d’une dette intégrée sous la forme d’intérêts à payer.

Lorsqu’une banque accorde un crédit, elle augmente simplement du montant du prêt le solde des dépôts de l’emprunteur à la banque. L’argent n’a pas été précédemment versé à la banque par qui que ce soit, et n’a pas été retiré du dépôt de quelqu’un d’autre. C’est de l’argent tout neuf que la banque a créé pour que l’emprunteur puisse l’utiliser. Les banques commerciales sont leur unique source de financement. Chaque dollar en circulation, qu’il s’agisse d’argent liquide ou de crédit, doit être emprunté. Les banques prospèrent si elles produisent suffisamment de fausse monnaie; dans le cas contraire, elles périssent.

Il ne fait aucun doute que nous ne disposons pas d’un système monétaire fiable. L’effroyable absurdité de notre état d’impuissance est presque incroyable dès lors que l’on comprend parfaitement la situation, mais c’est pourtant bien le cas. C’est le sujet le plus important que toute personne intelligente puisse explorer et étudier.

[…]

« Le capital doit se protéger de toutes les manières possibles, à la fois par association et par législation. Les dettes doivent être recouvrées, les hypothèques saisies aussi rapidement que possible. Lorsque, par le biais de la loi, les gens du peuple perdront leurs maisons, ils deviendront plus dociles et plus faciles à gouverner par la puissance du gouvernement appliquée par un pouvoir central des riches sous l’égide de financiers de premier plan. Ces vérités sont bien connues de nos grands hommes, aujourd’hui engagés dans la formation d’un impérialisme qui gouvernera le monde. En divisant les électeurs grâce au système des partis politiques, nous pouvons les amener à dépenser leur énergie en luttes intestines sur des questions sans importance. C’est ainsi, par une action discrète, que nous pouvons nous assurer ce qui a été si bien planifié et si bien accompli ». – Montagu Norman, gouverneur de la Banque d’Angleterre, s’adressant à l’Association des banquiers des États-Unis, New York, 1924.

EN FAIT, LA BANQUE N’ÉTAIT PAS UNE IDÉE ÉLITISTE

L’histoire de la monnaie moderne commence il y a environ 500 ans, dans l’Europe de la Renaissance. À cette époque, le papier-monnaie n’existait pas et l’essentiel de l’argent liquide était constitué de pièces d’or et d’argent. Les pièces d’or étaient, bien sûr, extrêmement résistantes et avaient une valeur intrinsèque en elles-mêmes (contrairement à la monnaie papier), mais elles étaient également lourdes, difficiles à transporter en grandes quantités et, si elles n’étaient pas stockées correctement, elles étaient susceptibles d’être volées. Les gens se mirent à déposer leurs pièces chez des orfèvres qui disposaient de chambres fortes et de coffres-forts où ils pouvaient les conserver en toute sécurité sans craindre qu’elles soient volées. Ces orfèvres proposaient des reçus en papier qui pouvaient être échangés à tout moment contre la quantité d’or spécifiée. Au fil du temps, ces reçus pratiques finirent par remplacer dans les échanges les monnaies moins pratiques qu’ils représentaient.

Les orfèvres finirent par se rendre compte que seuls 10% environ de ces reçus étaient convertis en or réel à quelque moment que ce soit. Tant qu’ils veillaient à conserver 10% de la valeur de leurs prêts en cours sous forme d’or physique pour répondre à toute demande, ils pouvaient prêter l’or qu’ils avaient en leur possession avec intérêt, encore et encore. C’est ainsi que fut créé le papier-monnaie (billets), qui était en fait un reçu pour un prêt d’or. Désormais, les billets et les prêts pouvaient représenter jusqu’à dix fois la valeur de l’or qu’ils possédaient. Le même or pouvait être donné dix fois à un taux d’intérêt de 20%, soit un rendement annuel de 200% sur un or qui n’existait même pas! Les orfèvres, naturellement soucieux de ne pas se surendetter, s’enrichirent considérablement aux dépens du public sans créer la moindre valeur réelle. Seul le capital était crédité dans la masse monétaire, ce qui entraîna une dette qui dépassa finalement la richesse combinée de la population. Cell-ci dut continuer à emprunter du papier-monnaie pour combler l’écart, ce qui amena la richesse des villes et au final celle de la nation à être canalisée vers les coffres des orfèvres, que l’on désigna alors sous le nom de « banquiers », tandis que la nation s’enfonçait de plus en plus dans la dette.

L’ÉLITE ENTRE EN SCÈNE

La Banque d’Angleterre a été créée en 1694 à la suite d’un coup d’État planifié de longue date par « l’élite », dans le but de s’approprier le processus de création monétaire à l’échelle mondiale. Sa succursale néerlandaise a été la première à établir une banque « centrale » pour faciliter cette escroquerie. En 1609, la Banque d’Amsterdam, la première « banque centrale » au monde, fut créée. Guillaume III, le prince d’Orange, et son épouse Marie (la fille de James), furent assis sur le trône britannique en 1688 après que le roi catholique James II ait été usurpé par les forces de l’élite anglaise travaillant avec leurs homologues hollandais. Cela fut rendu possible par le fait que la force d’invasion de Guillaume débarqua dans le port de Brixham, dans le Devon, au sud-ouest de l’Angleterre, et que des protestants anglais de haut rang, y compris le Parlement, soutinrent ses prétentions au trône. Finalement, Jacques fut contraint de fuir en France, où il resta jusqu’à sa mort en 1701.

Cependant, l’un des mandats de Guillaume, une fois devenu roi d’Angleterre, fut d’instaurer les mêmes conditions économiques précaires que celles qui avaient prévalu en Hollande pendant près d’un siècle. La Banque d’Angleterre fut créée et établie en 1694 suite à la revendication de l’élite bancaire d’avoir la possibilité d’obtenir en Angleterre les mêmes profits scandaleux que ceux dont disposaient les banquiers hollandais. Le mécène de ce plan était le banquier marchand londonien William Paterson, membre de la dynastie mérovingienne et initié à l’Ordre d’Orange. En 1693, il soumit au Parlement une pétition demandant la création d’une société chargée de prêter au gouvernement un million deux cent mille livres à un taux d’intérêt de 8%, ainsi que le pouvoir d’émettre des billets. Cette demande fut dûment autorisée après un « grand débat », et la construction de l’institution qui a contribué plus que toute autre à l’esclavage économique des peuples, non seulement en Grande-Bretagne mais aussi dans le reste du monde, commença après quelques faux départs et quelques contestations vite étouffées. (Nous savons tous que les Britanniques sont en fait les champions du monde de l’esclavage classique et des atrocités contre l’humanité, mais nous en reparlerons un autre jour).

« Je ne me soucie pas de savoir quelle marionnette sera placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’Empire britannique, et je contrôle la masse monétaire britannique. » Nathan Mayer Rothschild

Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi un gouvernement accepterait de telles conditions et renoncerait ainsi à la possibilité d’émettre de la monnaie à taux zéro, tout en acceptant de payer à une société privée 8% d’intérêts sur un prêt dont il n’aurait même pas eu besoin s’il avait conservé la possibilité d’émettre sa propre monnaie? Il n’y a qu’une seule explication, et celle-ci, à mon avis, en dit long.

« Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de passe-passe le plus stupéfiant jamais inventé. Le système bancaire a été conçu dans l’iniquité et est né dans le péché. Les banquiers possèdent la terre. Prenez-la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer de l’argent et, d’un simple trait de plume, ils créeront suffisamment d’argent pour la racheter. Retirez-leur ce grand pouvoir et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront, car ce serait alors un monde meilleur et plus heureux à vivre. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banquiers et à payer le coût de votre propre esclavage, alors laissez les banquiers continuer à créer de l’argent et à contrôler le crédit ». – Sir Josiah Stamp, Président de la Banque d’Angleterre et deuxième homme le plus riche de Grande-Bretagne dans les années 1920.

Merci, Josiah. Dans l’Amérique du XIXe siècle, les banques privées créaient leurs propres billets de banque pour des montants allant jusqu’à dix fois leurs réserves d’or réelles, en adoptant le modèle de la Banque d’Angleterre. Ce type de système bancaire est appelé « réserve fractionnaire », ce qui signifie qu’une partie seulement du total des dépôts gérés par une banque est conservée en réserve pour répondre aux demandes des déposants. Cependant, les « ruées » sur les banques, au cours desquelles les clients exigèrent tous leur or en même temps, conduisirent à la faillite de plusieurs banques et créèrent une instabilité dans le système. La Réserve Fédérale étant une organisation privée, elle a le pouvoir de produire des billets de la Réserve Fédérale et de les prêter au gouvernement américain moyennant un intérêt. En conséquence, le système de billets de banque privé fut intégré en un système de billets de banque national en 1913. Ces billets, intialement imprimés uniquement pour couvrir les coûts, devinrent finalement la base de la monnaie nationale américaine.

La Banque des États-Unis fut une tentative, au début du XIXe siècle, d’établir une banque centrale aux États-Unis avant la création de la Réserve Fédérale. Voici quelques commentaires formulés à ce sujet par le président américain de l’époque.

« Messieurs, j’ai des hommes qui vous observent depuis longtemps et je suis convaincu que vous avez utilisé les fonds de la banque pour spéculer sur les denrées alimentaires du pays. Lorsque vous gagniez, vous vous répartissiez les bénéfices et lorsque vous perdiez, vous les imputiez à la banque. Vous me dites que si je retire les dépôts de la banque et si j’annule sa charte, je ruinerai dix mille familles. C’est peut-être vrai, messieurs, mais c’est votre péché! Si je vous laisse faire, vous ruinerez cinquante mille familles, et ce sera mon péché! Vous êtes un repaire de vipères et de voleurs. J’ai l’intention de vous mettre en déroute, et par le Dieu éternel, je vous mettrai en déroute. Si seulement les gens comprenaient l’abjecte injustice de notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain matin ». – Andrew Jackson, ancien président des États-Unis1

La Loi sur la Réserve Fédérale a été promulguée par le Congrès aux petites heures du 23 décembre 1913, sans aucune opposition car la majorité des membres du Congrès étaient déjà partis pour leurs vacances de Noël. La Loi elle-même était un document volumineux qui n’avait été présenté au Congrès que la veille, ce qui ne laissait guère le temps d’en faire une lecture superficielle, et encore moins un examen approfondi.

« Je suis un homme très malheureux. Sans le vouloir, j’ai ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de la nation et toutes nos activités sont donc entre les mains d’un petit nombre d’hommes. Nous sommes devenus l’un des gouvernements les plus mal dirigés, l’un des plus complètement contrôlés et dominés du monde civilisé. Ce n’est plus un gouvernement fondé sur la libre opinion, ni sur la conviction et le vote de la majorité, mais un gouvernement fondé sur l’opinion et la contrainte d’un petit groupe d’hommes dominants ». – L’ancien président des États-Unis, Woodrow Wilson, plusieurs années après avoir signé la création de la Réserve Fédérale2

L’INFLATION EST UN VOL

Le terrible résultat de l’augmentation de la masse monétaire est que les prix augmentent parce qu’il faut perpétuellement imprimer plus d’argent pour payer les intérêts sur l’argent qui existe déjà. Ce n’est ni bon pour les pauvres, ni mauvais pour les riches, et ce n’est pas non plus transitoire. Il s’agit d’un processus continu qui dure depuis des siècles et qui n’est qu’une retombée inutile d’un système profondément répugnant. Plus d’argent en concurrence pour les mêmes produits fait monter les prix, la valeur de la monnaie baisse et les consommateurs perdent la valeur de leur épargne et de leur argent. L’élite financière accuse alors le gouvernement de gonfler la monnaie pour soutenir ses dépenses extravagantes. Les pièces de monnaie sont la seule forme d’argent que les gouvernements émettent réellement. Il s’agit d’un joli petit tour de passe-passe utilisé par les banquiers et leurs caniches médiatiques.

Le dollar au XXème siècle – graphique chronologique du changement de pouvoir d’achat du dollar américain

  • Création de la Réserve Fédérale
  • Première Guerre mondiale
  • Hyper-inflation en Allemagne
  • Krach de 1929
  • Dépression des années ’30
  • Interdiction de la détention d’or aux États-Unis
  • Deuxième Guerre mondiale
  • Guerre de Corée
  • Guerre du Vietnam
  • Découplage du dollar à l’or
  • Détention d’or à nouveau légale
  • Guerre « froide »
  • Opération « Tempête du Désert »
  • Guerre contre le terrorisme

La dette nationale des États-Unis s’élève à 31 trillions de dollars à l’heure où j’écris ces lignes, et elle augmente rapidement. Comment ces fonds seront-ils un jour remboursés? Ils ne pourront jamais l’être, de quelque manière que ce soit, c’est un fait incontestable. Cela donne donc aux banquiers centraux le « droit » de faire pratiquement ce qu’ils veulent de nos vies parce que nous et notre progéniture sommes endettés envers eux et sommes leurs esclaves pour toujours.

Cela peut paraître peu, mais cette liasse contient 1 million de dollars. Elle est en fait suffisamment petite pour que vous puissiez la tenir dans vos mains et l’emporter.

100 millions de dollars, c’est un peu plus respectable, même si 1 million de dollars semble un peu terne. Il tiennent commodément sur une palette classique.

Et puis, 1 milliard de dollars. Vous devriez être en mesure de le transporter en camion.

Voyons maintenant UN TRILLION de dollars. C’est le chiffre qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Un million de millions et un millier de milliards font un trillion. Il s’agit d’un 1 suivi de 12 zéros.

Nous en sommes maintenant à 1 000 000 000 000 $. (Les palettes sont empilées en double).

Par conséquent, si vous entendez quelqu’un dire en passant l’expression « un trillion de dollars/livres », il se réfère à ce montant.

Par ailleurs, seriez-vous surpris d’apprendre que la durée de vie moyenne d’un être humain est nettement inférieure à un million d’heures (657 000 heures pour une durée de 75 ans), même si des chiffres d’un million et de beaucoup plus sont couramment évoqués de nos jours? Ou, autrement dit, un peu moins de 40 millions de minutes. Et moins de 0,75 million de jours se sont écoulés depuis la prétendue naissance du Christ, il y a plus de 2000 ans.

Ou encore, mettons-nous dans une cave avec la dette nationale américaine actuelle en billets d’un dollar. On vous dit alors que vous êtes libre de conserver tous les billets que vous signez. Pour faciliter les choses, disons qu’il vous faut une seconde pour signer un billet, que vous ne mangez pas, que vous ne dormez pas et que vous ne faites rien de ce que la nature vous demande de faire. Au bout de 20 minutes, vous avez assez d’argent pour acheter un MacBook Pro haut de gamme. Après 11 jours et 13 heures, vous aurez dépassé votre premier million. Après environ 31 ans, vous êtes milliardaire. Et après 982351 ans (et ce n’est pas une faute de frappe), vous possédez la dette nationale américaine actuelle. Je vous laisse faire le calcul pour savoir de combien elle aura augmenté pendant cette période.

Comme nous l’avons vu maintenant, les banques ne créent pas les intérêts payables sur leurs soi-disant « prêts » au gouvernement, mais seulement le principal sous forme de monnaie. Étant donné que l’on imprime davantage d’argent uniquement pour payer les intérêts dus aux banques, le déficit ne cesse de se creuser. En fait, cela signifie que la masse monétaire doit doubler tous les 14 ans pour faire face aux seuls paiements d’intérêts. Une livre prêtée à 5% devient deux livres en 14 ans. En d’autres termes, tous les 14 ans, les banques volent au gouvernement autant d’argent en paiements d’intérêts qu’il y en avait dans l’ensemble de l’économie au cours des 14 années précédentes! Il s’agit sans doute du plus grand tour de passe-passe jamais joué à une race humaine vulnérable. C’est la véritable cause de l’inflation, ce qui peut expliquer pourquoi une miche de pain qui coûte aujourd’hui environ 1,00 $ ne coûtait que 2 cents en 1911. Pourtant, les gens pensent que c’est normal et que c’est « la façon dont notre monde fonctionne ».

« Les banquiers mondiaux, en actionnant quelques leviers simples qui contrôlent les flux d’argent, peuvent faire ou défaire des économies entières. En contrôlant les communiqués de presse sur les stratégies économiques qui façonnent les tendances nationales, l’élite du pouvoir est en mesure non seulement de resserrer son emprise sur la structure économique de ce pays, mais aussi d’étendre ce contrôle au monde entier. En toute logique, les détenteurs d’un tel pouvoir voudraient rester dans l’ombre, invisibles aux yeux du citoyen moyen. » – Aldous Huxley

La source absolue de la pauvreté et de la servitude économique mondiales qui caractérisent l’état déplorable du globe aujourd’hui est la confiscation de la capacité à produire de l’argent par ces super-criminels. Ces élites sont responsables d’un génocide généralisé puisqu’elles contrôlent les ressources mondiales, tuent des millions de personnes par la famine et la maladie, et exercent un contrôle total sur nous tous. Cette réalité ne peut en aucun cas être niée.

« La Réserve Fédérale a été créée en 1913 pour financer les deux parties des deux guerres mondiales qui ont suivi. En d’autres termes, ces guerres ont été financées par le crédit du contribuable américain. En plus d’en tirer profit, les banquiers illuminati utilisent la guerre pour nous asservir par la dette, provoquer des changements sociaux et consolider leur pouvoir. » – Dr. Henry Makow, chercheur et auteur, 2011

Alors, où sont les manifestations de rue, les intrusions publiques à la Banque d’Angleterre, à la BCE à Francfort, à la Réserve Fédérale de New York, et les appels véhéments à la réforme financière lancés par la presse et le gouvernement? Malheureusement, nous sommes trompés et contrôlés en pensant que tout va bien et que le système actuel est « la seule voie » via un procédé de contrôle de l’esprit connu sous le nom d’éducation publique, la propagande diffusée par les médias et le syndrome d’autosurveillance qui affecte l’ensemble de la population, du haut en bas de l’échelle. Nous sommes conditionnés à penser que nous sommes impuissants et incapables de modifier de manière significative la « façon dont le monde fonctionne », même lorsqu’il devient évident que quelque chose ne va pas. Il n’y a rien à voir, Messieurs, dames. Retournez au travail. Tout est en ordre.

Les banques sont autorisées à créer de l’argent à partir de rien et à percevoir des intérêts pour ce tour de passe-passe, pendant que les masses doivent les gagner. Le droit de créer de l’argent, c’est le droit à l’effet de levier, et c’est ce levier financier qui les hisse au sommet de la pyramide. Sans cet effet de levier, ils ne seraient pas en mesure de créer de telles quantités de richesse et de contrôle. La seule façon de détruire ce système et de créer une monnaie équitable est de sensibiliser les gens. Une fois qu’ils comprennent le « truc », tout le château de cartes commence à s’effondrer.

À tout le moins, et si l’idée de décentraliser la monnaie est trop farfelue pour vous parce que vous aimez quand même que quelqu’un vous gouverne et vous contrôle, les gouvernements doivent récupérer leur autorité légale d’imprimer et d’émettre de l’argent afin de résoudre cette situation. En supprimant le système de réserves fractionnaires, les banques seraient obligées de ne prêter que leurs liquidités disponibles. Les gouvernements pourraient rembourser immédiatement toutes les dettes nationales, les impôts pourraient être réduits, voire supprimés, et des programmes sociaux soutenus par le gouvernement pourraient être mis en place, bénéficiant à l’ensemble de la population plutôt qu’à une petite clique d’élites. Malgré ce que l’on croit généralement, tous nos impôts servent à rembourser la dette des banques, et non à fournir des services au grand public.

Le récit véridique d’une affaire judiciaire importante qui s’est déroulée dans le Minnesota, aux États-Unis, en 1969, mérite d’être raconté. Il n’est guère surprenant que l’affaire First National Bank of Montgomery v. Daly n’ait pas fait l’objet d’une large couverture à l’époque ou par la suite. Pourtant, ce drame judiciaire épique est d’une importance cruciale. L’avocat Jerome Daly, le défendeur, avait déclaré, lorsque la banque avait tenté de saisir son hypothèque de 14 000 dollars, qu’il n’y avait pas eu de « contrepartie » au prêt. La contrepartie est un terme utilisé dans le jargon juridique pour désigner « l’élément échangé » et constitue un élément essentiel de toute transaction juridique. M. Daly avait fait valoir que la banque n’avait fourni aucune contrepartie pour son prêt parce qu’elle avait effectivement « créé » l’argent par la comptabilité, « à partir de rien », et qu’elle n’avait donc pas subi de perte (autre point juridique essentiel) du fait de son refus ou de son incapacité à rembourser l’argent.

Le juge associé William Drexler, qui enregistrait les débats, n’avait accordé aucun crédit à la défense jusqu’à ce que M. Morgan, le président de la banque, vienne témoigner à la barre. Lors du contre-interrogatoire, Morgan a reconnu avec désinvolture que la banque fabriquait fréquemment de l’argent « à partir de rien » pour tous ses prêts et hypothèques, et qu’il s’agissait en fait d’une procédure standard dans toutes les banques, à la grande surprise de Drexler et de toutes les autres personnes présentes. Martin Mahoney, le président du tribunal, déclara: « Pour moi, cela équivaut exactement à de la fraude », ce à quoi les membres du jury acquiescèrent et murmurèrent leur accord. Dans son résumé de l’affaire, le juge Mahoney déclara ce qui suit: « Le plaignant (la banque) a admis avoir créé, avec la Banque de Réserve Fédérale de Minneapolis, la totalité des 14 000,00 $ en argent et en crédit dans ses propres livres, par une écriture comptable. Il s’agit de la contrepartie utilisée pour soutenir la note de crédit datée du 8 mai 1964 et l’hypothèque de la même date. L’argent et le crédit sont apparus pour la première fois lorsqu’ils ont été créés. Morgan a admis qu’il n’existait aucune loi ou statut des États-Unis lui donnant le droit d’agir de la sorte. Une contrepartie légale doit exister et être offerte à l’appui de la note ».

Le défendeur a conservé sa maison après que le tribunal eut rejeté à juste titre la tentative de saisie de la banque. Cette affaire aurait dû avoir des ramifications gigantesques. Une décision déclarant que les prêts des banquiers n’ont aucune valeur aurait pu entraîner l’effondrement des systèmes financiers et bancaires dans le monde entier s’il s’avérait qu’ils accordaient des crédits sans contrepartie plutôt que de les garantir avec de l’argent qu’ils possédaient réellement dans leurs coffres et qu’ils avaient été autorisés à émettre.

Plus tard, Jerome Daly déclara dans un article de presse local: « Cette décision, juridiquement fondée, a pour effet de déclarer nulles et non avenues toutes les hypothèques privées sur les biens immobiliers et personnels, ainsi que toutes les obligations américaines et nationales détenues par la Réserve Fédérale, les banques nationales et les banques d’État. Cela équivaut à une émancipation de cette nation de la dette personnelle, nationale et étatique prétendument due à ce système bancaire. Chaque Américain se doit d’étudier cette décision avec circonspection, car la question de la liberté ou de l’esclavage en dépend ».

Bien que le jugement n’ait jamais été formellement contesté ou annulé, il n’est peut-être pas nécessaire de mentionner qu’il n’a absolument pas influencé la pratique acceptée. Sans surprise, le juge Mahoney est décédé moins de six mois après le procès dans un « accident » très suspect impliquant une sorte d’empoisonnement. Le juge Mahoney avait juré de poursuivre et de dénoncer la banque. Toute personne qui s’oppose à ces individus et à leurs méthodes diaboliques doit être écartée.

Depuis que cette affaire a créé un précédent, de nombreux autres défendeurs ont tenté de faire annuler des prêts et des hypothèques en utilisant la même défense que Daly, mais sans grand succès. En fait, un juge a déclaré officieusement: « Si je vous autorisais à faire cela, vous et tous les autres feriez tomber le système. Je ne vous permettrai pas d’entrer dans la banque par la porte arrière. Nous n’entrerons pas dans cette pièce derrière ce rideau! »

À ce stade de la narration, il est également important de souligner que le fonctionnement de la production monétaire a été conçu de telle sorte que, croyez-le ou non, l’acte de signer une demande d’hypothèque ou de prêt crée en réalité la quantité d’argent demandée. La seule différence réelle est que si la société de financement détermine que le demandeur a une cote de crédit suffisamment élevée pour qu’elle prenne le risque de prêter l’argent qui a été initialement créé par le processus, elle peut également profiter des intérêts qui en résultent. Si la demande est rejetée, il ne reste plus que le capital. C’est pourquoi il n’est pas du tout « immoral » de ne pas rembourser des hypothèques ou des prêts. L’argent n’aurait pas été créé si la demande n’avait jamais été introduite. Pour être clair, c’est la signature du demandeur qui crée l' »argent » à partir de rien.

Maintenant, certains petits malins « éduqués » vous diront: « les banques ne créent pas de l’argent « à partir de rien ». C’est ridicule. Elles le créent à partir d’actifs! Et les actifs, c’est loin d’être rien! » Oui, les actifs qui leur appartiennent et qui ont déjà été payés avec de l’argent qui n’existait pas vraiment sont maintenant utilisés comme quelque chose qui a de la valeur pour justifier la création d’argent. Peu importe la manière de procéder ou de présenter les choses: de l’argent est créé à partir de rien. Et même si l’on considère l’histoire des actifs comme convaincante, l’argent continue d’être créé et le cycle se poursuit.


« Lorsqu’un groupe d’hommes appartenant à une civilisation adopte le pillage comme mode de vie, il finit par construire un cadre juridique qui l’autorise et un code moral qui l’élève. » – François Bastiat (1801-1850)

Certains pensent que les Banques de Réserve Fédérale sont des branches du gouvernement américain. Ce n’est pas le cas. Ce sont des monopoles privés du crédit qui exploitent les citoyens américains au profit de leurs propres prêteurs riches et prédateurs, ainsi que de leurs escrocs nationaux et étrangers. Le plus grand crime de l’histoire a été la mise à sac des États-Unis par la Fed. La Fed a tout fait pour dissimuler son autorité, mais en réalité, elle a détourné le pouvoir exécutif. Elle dirige tout dans ce pays et toutes nos relations internationales. Les gouvernements peuvent être faits ou défaits à volonté.

Pour démasquer ce crime, où sont les légions de législateurs, d’économistes, de spécialistes financiers, d’analystes de la City et d’experts financiers des médias? S’il n’y en a pas, c’est parce que la majorité d’entre eux ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qu’ils se contentent d’accepter le battage publicitaire puissant et persuasif qui leur est servi d’en haut par le moulin à propagande qu’est notre soi-disant système « éducatif » et les médias complices.

Ceux qui en ont déjà entendu parler croient qu’il s’agit d’une stupide théorie du complot avancée par des « fous » ou des « gauchistes tarés » ou des « théoriciens du complot de droite », et le petit nombre de ceux qui sont vraiment au courant se taisent pour ne pas compromettre leur propre position bien rémunérée ou même parce qu’ils craignent pour leur vie et celle de leurs proches. Tel est le fonctionnement réel du système. En tant qu’espèce, nous devons tous nous « réveiller » rapidement.

L’élite a au final utilisé ce faux système monétaire pour créer un environnement idéal pour tromper les gens et les inciter à adopter un matérialisme extrême, une autre épouvantable escroquerie. Et leur prochain chef-d’œuvre est juste au coin de la rue: les MNBC [Monnaie Digitale de Banque Centrale, voir ici]. L’asservissement ultime de chaque être humain.

La Fed a déclaré qu’elle ne renflouerait pas les banques, mais que tous les déposants seraient remboursés. Y compris ceux dont les dépôts de plus de 250 000 dollars sont garantis par la FDIC. Cependant, ma théorie est que ces dépôts seront remboursés par une MNBC américaine.

En conclusion: si vous travaillez pour une banque, je regrette de le dire, vous êtes un criminel – ou du moins complice de l’un des plus grands crimes contre l’humanité.

Le véritable pouvoir de façonner ce monde a toujours été entre vos mains.
Faites le bon choix.


  1. Jackson survécut à une tentative d’assassinat lorsque l’arme de l’assassin potentiel s’enraya peu de temps après avoir fait cette déclaration et l’annulation de la Banque des États-Unis qui s’ensuivit. Personne ne fut arrêté.
  2. Depuis que cette prétendue citation est devenue populaire, les vérificateurs de faits se sont empressés de dire qu’il était faux que Wilson ait jamais dit cela ou que la citation avait été mal interprétée. Je vous laisse décider ce que vous voulez croire, honnêtement je m’en fiche un peu.

Édition du dimanche – spéciale nettoyage de printemps.

Un escalier se balaie en commençant par le haut.

Proverbe roumain

J’ai assez peu publié ces derniers temps, à cause d’un truc bizarre qui porte en fait un nom: « information overload » ou surcharge informationnelle. Plus de mille onglets ouverts sur mon navigateur. C’est donc le moment de faire un sérieux tri, pour éviter à mes lecteurs le même effet.

Avant tout, prudence! C’est officiel: le passage à l’heure d’été augmente (de 8%!) les risques de crise cardiaque et d’AVC. Heureusement, ce risque supplémentaire ne dure que deux jours. Donc pas d’effort inconsidéré avant mardi matin. Pensez à votre santé.

Je ne sais pas, moi. Une grève?


À mes amis et lecteurs français

https://www.bobmoran.co.uk/other-work/encore-original-artwork

La nouvelle la plus importante, c’est évidemment la grève en France. C’est d’ailleurs bien plus qu’une grève, mais je ne vous apprends rien.

Apparemment, la révolte commence à faire tache d’huile sur la Belgique et l’Allemagne – dont on va parler un peu plus bas. C’est assez impressionnant.

C’est mon épouse (française) qui me tient au courant de la situation, en consultant les infos disponibles sur le Net, et même sur certains média mainstream (!), où de nombreux commentateurs font le boulot bien mieux que je ne pourrais le faire.

J’écris donc ceci juste pour, selon la formule consacrée, réaffirmer mon soutien aux Français. Et aussi leur dire ce qui suit.

La France, j’y suis souvent allé et j’en ai beaucoup de souvenirs, dont un que j’ai déjà évoqué ici, où la police parisienne m’avait tiré d’une situation très risquée. De braves gens, à l’époque. Moins maintenant.

La France, j’y ai des souvenirs de ma famille, de celle de mon épouse. De paysages, de gens, de tranches de vie. Et un qui me revient souvent, pour une raison que j’avais eu jusqu’à présent du mal à définir. C’était à l’occasion d’une halte dans un relais d’autoroute. Il y avait là de nombreuses petites familles françaises, qui soufflaient un peu, se restauraient, flânaient. Ce qui m’avait frappé, c’étaient les hommes. Bien bâtis, leur silhouette typique taillée en V, pas forcément grands mais qui dégageaient une force à la fois calme et intimidante et croyez-moi, je ne suis pas vite impressionné – malgré ma tête de clown, c’est généralement moi qui impressionne. Là, je voyais un peuple qui vivait paisiblement sans rien demander à personne. Des hommes qui voulaient qu’on leur foute la paix, en somme. Des gens qu’il vaut mieux ne pas trop emmerder.

Je sais aujourd’hui mettre des mots sur ce que j’ai vu ce jour là, et qui défile maintenant dans les rues. Ce que j’ai vu, c’est l’âme d’une nation.

… et alors, l’économie?

J’avais prévu de publier quelques articles sur l’économie, éventuellement la suite de celui-ci. Cette deuxième partie ne traitant quasiment que de crypto-monnaie, je laisse tomber parce que 1) je n’y connais rien, et ne sais dont pas juger de la validité de ces monnaies et 2) ce n’est tout simplement pas le moment. De toute manière, une monnaie virtuelle qui dépend totalement du réseau Internet ne me semble pas une très bonne idée. Internet est un outil du renseignement depuis le début, comme le rappelle un article de Tessa Lena que j’ai à traduire.

Je mets aussi provisoirement en suspens la transcription promise de la vidéo de John Titus, très intéressante mais également un peu trop technique pour l’heure.

Je traduirai par contre celui-ci, à la fois très basique et didactique, qui pourra servir à expliquer à ceux qui abordent le sujet – notamment la jeune génération – à saisir l’enjeu premier de l’économie, à savoir le contrôle de la monnaie par les banques centrales.

À ce propos, vous savez sans doute que Christine Lagarde, actuelle Présidente de la Banque Centrale Européenne, s’est fait piéger comme une lycéenne par un type très habile et assez rigolo, qui s’est fait passer pour Zelensky lors d’un appel Zoom de vingt minutes. On apprend finalement assez peu de choses de ce qu’elle balance – à son insu – le principal étant que l’euro numérique est prévu pour le mois d’octobre, et que la surveillance des dépenses individuelles ne toucherait que les sommes au-dessus de 300, 400 euros. Ce qui m’a le plus étonné, c’est son côté finalement bienveillant, à vouloir opposer une monnaie européenne aux futures crypto-monnaies de Amazon et consorts, à vouloir modérer l’inflation, à regretter les augmentations de prix de l’alimentation. Contrairement à la plupart des analystes « alternatifs », je ne vois pas Mme Lagarde comme le Diable en personne. Son côté atlantiste ne me la rend pas très sympathique mais elle est extrêmement compétente et fait très bien son boulot.

Le problème, c’est son boulot. Elle dirige une banque centrale.

Initiales BBB

Yoepie! le BBB – pour BoerBurgerBeweging (Mouvement citoyen fermier), le parti politique néerlandais qui défend le droit des fermiers contre leur éviction par leur gouvernement – vient de faire un score historique (plus de 30%) aux élections du Conseil Provincial! C’est une grande victoire démocratique!

Euh, non.

Comme l’explique ici Michael Yon et ici Eva Vlaardingerbroek (un beau brin de fille), le BBB est en fait une saloperie de plus dans l’arsenal de l’opposition contrôlée, qui n’en a rien à caler des fermiers et adopte le discours frauduleux de l’ennemi sur la nocivité de l’azote, pour en faire un sujet de négociation. C’est un faux parti « conseillé » (comme dans « cabinet de conseil », suivez mon regard) par un machin nommé Remarkable, un bureau de consultance dont vous trouverez la liste des clients ici – en résumé, le who’s who de Big Ag et Big Pharma.

Thierry Baudet rappelle ici:

Soutenue par la presse, Caroline van der Plas a le vent en poupe et s’est assurée un nombre improbable de sièges.

C’est impressionnant, mais aussi inquiétant. Car son parti soutient la ligne du cartel sur tous les points essentiels. En effet, BBB est favorable à la transition énergétique, au rachat des agriculteurs, à l’UE, à la guerre en Ukraine et aux accords arc-en-ciel.

Comme l’ont relevé certains blogueurs, BBB, c’est aussi Build Back Better. Et c’est aussi, par un curieux hasard, la barrière hémato-encéphalique – Brain-Blood Barrier. Normal, ils essaient d’entrer dans votre cerveau. C’est leur métier.

Nyctereutes procyonoides

… ou chien viverin – en anglais, raccoon dog. Ce petit chien sauvage très sympa est maintenant accusé d’être le vecteur du SARS-CoV-2 par les suspects habituels: un truc appelé SAGO (Scientific Advisory Group for Origins of Novel Pathogens), organe consultatif permanent de l’OMS, dans lequel on retrouve notamment (liste complète ici) notre ami Christian Drosten, le faux docteur – surnommé le Dr Fauci allemand – qui a étonnamment séquencé le test PCR sans disposer de la séquence génomique du virus, et le Dr Supaporn Wacharapluesadee, un proche collaborateur d’EcoHealth Alliance et de Peter Daszak. Cette sensationnelle révélation zoonotique est reprise dans un article du New York Times. Rien que des gens dignes de confiance, donc.

Ach!

À ce propos, nouvel article de Robert Kogon (déjà publié ici, ici et ici), dont l’acharnement sur le rôle de l’Allemagne dans l’Opération Covid semble intarissable. On y voit une photo de Drosten en visite à l’Institut de Virologie de Wuhan en 2015, ainsi qu’une certaine Angela Merkel, également de passage à Wuhan en septembre 2019. On y apprend aussi que Wuhan dispose d’un autre laboratoire de recherche sur le gain de fonction, affilié à l’hôpital même où Mme Merkel s’est rendue ainsi qu’à l’Université de Duisburg-Essen, et que ce laboratoire se situe en fait à l’épicentre exact du premier cluster déclaré par la Chine.

Bon, c’est loin d’expliquer tout, notamment le fait que le Covid circulait déjà depuis des mois en Europe et aux États-Unis. On notera toutefois une certaine consonnance germanique dans le dossier: Drosten, Merkel, BioNTech, Schwab, von der Leyen…

Il y avait aussi, souvent cité dans le cadre du « génocide vaccinal », ce célèbre Chancelier allemand dont je ne retombe plus sur le nom, un excité cocaïnomane mis en place par les Rothschild pour détruire sa nation et la placer sous coupe de la finance internationale.

Un truc impensable en France.

Coïncidite

Parmi les centaines de publications sur le sujet, vous pouvez notamment lire cet article de ma compatriote Senta Depuydt sur l’épidémie de mort subite en Allemagne.

Ou plus simplement, vous pouvez ouvrir votre boîte aux lettres. Dans la brochure mensuelle de ma commune, à la rubrique « État Civil »:

  • trois naissances,
  • quatorze décès.

Le taux de remplacement est plutôt mal barre. Qu’à cela ne tienne, aux États-Unis on pourra bientôt fondre les catégories naissance et décès en une seule puisque…

QUATRE injections ARNm Covid pour les bébés américains avant leur dix mois

En, fait quatre au minimum. Igor Chudov explique dans cet article:

La FDA a approuvé la QUATRIÈME injection COVID pour les nourrissons. […]

Cette séquence de vaccination peut être achevée dans les quatre mois suivant le début de la vaccination à six mois. Par conséquent, un nourrisson de 10 mois pourrait recevoir quatre doses de vaccin Covid à ARNm.

Si vous pensez que quatre doses de vaccin Covid sont un peu trop pour un enfant de 10 mois, réfléchissez à ceci: toute mère assez folle pour soumettre son enfant aux vaccins Covid en recevra également pendant la grossesse et l’allaitement. […]

Comme les vaccins Covid sont transmis par le lait maternel, un bébé de 10 mois pourrait être exposé à HUIT vaccins Covid au cours de sa vie, y compris avant sa naissance.

Outre les effets indésirables sur les organes et le système sanguin, cet autre article pose la question de la fertilité future des bébés de sexe féminin, sachant que la protéine de pointe a la propriété de fusionner les cellules (syncitia) et que les oocytes (les ovules, donc) ont la plus haute proportion (95%) de récepteurs ACE2 et de TMPRSS2 (69%), auxquels se lie la protéine de pointe.

À tout hasard, je publierai un dernier article-résumé de Spartacus sur l’injection Covid, destiné à ceux qui n’auraient toujours pas compris. Mais il faut bien reconnaître que l’Opération est essentiellement terminée, les dégâts accomplis, et hormis quelques fous furieux, plus personne ne se fera injecter ce machin. La prochaine étape, c’est le retournement de veste.

C’est pas moi, c’est lui

Robert Redfield, l’ex-directeur des CDC américains a déclaré lors d’une audience devant le Select Subcommittee:

« Trois choses se sont produites dans ce laboratoire, qui sont « très inhabituelles », a déclaré le Dr Robert Redfield:

  1. « Ils ont supprimé les séquences, ce qui est très irrégulier. Les chercheurs n’aiment généralement pas faire cela ».
  2. « Ils ont fait passer le commandement et le contrôle du laboratoire d’un contrôle civil à un contrôle militaire, ce qui est très inhabituel. »
  3. « Ils ont confié à un entrepreneur le soin de refaire le système de ventilation de ce laboratoire. »

Bref, Redfield fait partie de la multitude de mauvais acteurs prêts à reconnaître tout et n’importe quoi – essentiellement, tout ce qu’on savait déjà depuis deux ans – pour tirer leur épingle du jeu, quitte à jeter leurs (ex-)associés sous l’autobus, comme on dit en anglais.

Un exemple parmi des centaines, sur le Substack de Jeff Childers:

Ensuite, sur Fox News en prime time avec Laura Ingraham, le médecin californien Michael Huang a déclaré qu’il ne recommandait plus le vaccin et s’est excusé: « Je dois m’excuser au nom de ma profession. Les médecins sont vraiment tombés sur la tête, et ils ont refusé d’écouter les patients lorsqu’ils se présentaient avec des symptômes de lésions dues aux vaccins. »

Laura a ensuite demandé: « Le gouvernement devrait-il recommander les vaccins covid … quels qu’ils soient? » Le Dr Huang a répondu avec bon sens: « Si on tombe malade, on appelle pas le CDC ou la FDA pour obtenir des recommandations […] le gouvernement devrait laisser les médecins pratiquer la médecine. »

Cette tendance est un phénomène fascinant, en particulier parce que je n’ai jamais vu un seul de ces individus prendre la direction opposée. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne voit jamais rien du genre:

Intervieweur: Avez-vous des regrets concernant la pandémie ?

Docteur: Je regrette d’avoir été initialement opposé au masquage, mais je me rends compte aujourd’hui que si nous avions masqué un peu plus durement, un peu plus longtemps, avec quelques couches supplémentaires, nous aurions pu éviter tous ces problèmes et peut-être même apprendre à respirer sans oxygène.

Bienvenue à Marburg: son église, son centre commercial, son virus

Meryl Nass publie ceci, que je traduirai vu que ce n’est pas très long et assez amusant. Intro:

Vous avez peut-être entendu dire que le virus de Marburg faisait son apparition en Afrique de l’Ouest. Le message implicite est: « Ayez très peur ».

Juste à temps, le NIAID (l’ancien fief de Fauci) dispose d’un vaccin prêt à être testé sur de malheureux Africains, après avoir été testé sur 40 malheureux Américains. Et une fois qu’ils auront convaincu les gouvernements ou d’autres acheteurs de l’obtenir, qui touchera les royalties? Le NIAID, bien sûr. Et ses employés pourront percevoir jusqu’à 150 000 dollars par an si leur nom figure sur le brevet. C’est parfait, puisque le produit a été développé et breveté aux frais du contribuable. […]

La croisière s’amuse

Suite à la révélation de Seymour Hersh, le New York Times (lien archivé ici) et Die Zeit ont publié une nouvelle histoire, très amusante elle aussi, sur les auteurs de l’attentat contre les gazoducs russes. En fait, ça n’a rien à voir avec les États-Unis, voyez-vous. C’est une équipe de six personnes, russes ou ukrainiens, détenteurs de faux passeports, qui ont loué un yacht et posé des explosifs sur les gazoducs. Il y avait un médecin parmi eux, la plongée à cette profondeur présentant un risque pour la santé. Ils ont malheureusement négligé de bien nettoyer le yacht après eux, et y ont laissé des traces d’explosifs qui les ont trahis. Mon conseil: la prochaine fois, engagez aussi une femme d’ouvrage.

Vladimir trouve cette histoire ridicule – on le comprend:

« Je suis certain qu’il s’agit d’une ineptie complète. Une explosion de ce type – d’une telle puissance, à une telle profondeur, ne peut être réalisée que par des spécialistes, et soutenue par toute la puissance d’un État, possédant certaines technologies. »

Sputnik (accès censuré en Europe de l’Ouest, sorry) résume ainsi son point de vue:

Il a également suggéré que l’on devrait probablement se demander qui serait intéressé par la destruction de Nord Stream, notant que, théoriquement, les États-Unis auraient pu être l’une de ces entités, car un tel acte de sabotage les aiderait à couper le flux de gaz russe vers le marché européen afin que les États-Unis puissent y fournir une plus grande quantité de leur propre gaz naturel liquéfié, beaucoup plus coûteux.

Le président russe a ajouté que la réparation des gazoducs Nord Stream endommagés ne serait pas une mince affaire, mais qu’elle était probablement possible, même si elle nécessitait du temps, de l’argent et de nouvelles technologies.

Il a toutefois fait remarquer que le projet Nord Stream n’aurait d’avenir que si les partenaires européens de la Russie se souvenaient de leur propre intérêt national, car il semblerait qu’actuellement, ils fassent tout ce qu’on leur dit « depuis l’autre côté de l’océan ».

Comment ça? L’Allemagne et la France ne seraient dont pas des pays souverains? Et la démocratie dans tout ça?

Plus récemment, les autorités danoises ont trouvé un machin tubulaire près du Nord Stream 1 – encore intact – et ont invité les gestionnaires – russes – du gazoduc à assister à sa récupération. Si personne ne le réclame, il sera à eux dans un an.

Pauvres présidents

Toujours dans le registre de la farce, Vladimir a été condamné pour crime de guerre par la Cour Pénale Internationale pour avoir « déporté » 16 000 enfants ukrainiens vers la Russie. Heureusement pour lui, il n’a pas arraché les bébés de leurs couveuses pour les jeter au sol. C’est dur de voir Vladimir traité comme un paria, malgré sa mise en place de l’obligation vaccinale, de l’identité numérique, de la monnaie digitale, de l’agenda climatique – bref, de l’Agenda 2030. Pauvre Vladimir.

De son côté, Trump effectue une tournée triomphale pour préparer sa réinvestiture, ou peut-être pour un dernier tour de piste avant de finir en prison, on ne sait pas encore, pour avoir acheté le silence d’une star du porno. Pauvre Donald.

La froide réalité, c’est qu’aucun de ces gusses n’est jamais arrivé à ce poste sans être le poulain de l’un ou l’autre service de renseignement, qui les contrôle de A à Z avec quelques dossiers compromettants. Demandez donc à Ron Paul – que j’ai soutenu à l’époque, malgré que je n’ai évidemment pas de droit de vote – comment il a été écarté de la course à la présidence par cette crapule gluante de Mitt Romney. Que l’une de ces marionnettes dévie un tant soit peu de sa feuille de route et il se prend un tireur isolé, un Watergate, un souci de santé ou un malencontreux accident.

Ou le Covid.

Le débat autour de la culpabilité de Trump dans l’Opération Warp Speed – et donc sa responsabilité pour les centaines de milliers, voire les millions de victimes des injections – n’est pas encore clos aux États-Unis. Certain(e)s, comme Jaime Jessop, rappellent, à juste titre, qu’il a fait très tôt la promotion de l’hydroxychloroquine et qu’il a probablement ensuite été contraint de signer pour le programme du Ministère de la Défense. Katherine Watt ne lui laisse pas le bénéfice du doute: il n’est qu’une des deux faces de la même pièce, celle de l’usurpation du pouvoir. Il a au minimum trahi la confiance de son peuple et continue aujourd’hui à défendre les injections – « ses » vaccins.

C’est donc soit un abruti, soit un vendu. Il avait promis au début de son mandat de consulter Robert F Kennedy Jr sur les vaccins, il ne l’a jamais fait. Il a laissé en poste Anthony Fauci et Deborah Birx, dont Scott Atlas donne un aperçu saisissant de la duplicité et de l’incompétence. Il n’a tenu aucune promesse électorale et n’en tiendra aucune s’il est réélu.

En bref, ce sont les « familles » qui dirigent la haute finance, la haute finance qui dirige la CIA, la CIA qui dirige les États-Unis, et les États-Unis qui dirigent l’Europe et les pays « alignés ». Du moins encore pour quelques semaines, parce qu’à force d’embrouiller, de déboussoler et de camer à zéro leur troupeau, la CIA a bel et bien détruit son propre pays. Le tout est maintenant de ne pas les suivre dans le gouffre.

Euh, euh, euh…

Un truc intéressant à observer chez quelques épaves de la pièce de théâtre internationale: de Jens Stoltenberg à Elon Musk en passant, bien entendu, par Biden, complétement sénile, de plus en plus semblent de plus en plus souvent incapables d’aligner trois mots sans trébucher, bégayer, hésiter ou commettre quelque gaffe monumentale. Je vous ferais bien un jubilé de l’aphasie galopante de ces personnages mais euh, euh, je crains que ce soit, euh, contagieux.

Pendant les travaux, la vente continue

Pendant ce temps, la Russie autorise l’Ukraine à exporter son grain pour 120 jours supplémentaires, ce qui assurera la sécurité alimentaire « des pays ‘à revenu faible ou moyen inférieur’ comme l’Egypte, le Kenya et le Soudan » – et accessoirement, la balance commerciale ukrainienne. La Pologne va livrer quatre Mig-29 – en fin de carrière – à l’Ukraine, qui, ô surprise, « seront remplacés par des appareils sud-coréens FA-50 et des F-35 américains ». La Slovaquie leur enverra treize de ces mêmes vieux coucous (qu’elle remplacera par …), pendant que la Tchéquie passe contrat pour la livraison de tanks gonflables à 100 000 dollars la pièce. Ça fait cher le ballon mais on pourra toujours les recycler en plaine de jeux après guerre – si Vladimir veut bien renvoyer les enfants chez eux – ou les gonfler à l’hélium pour jouer une blague à la chinoise à l’aviation russe. Le Royaume Uni inclura des pilotes ukrainiens dans son programme de formation sur chasseurs: c’est pour permettre à l’Ukraine de « disposer d’une armée capable de défendre ses intérêts dans le futur » – on sait donc qu’il y a un futur pour ce pays. De son côté, Washington assure la formation de deux pilotes – sur simulateur – tout en déclarant ne pas vouloir envoyer de F-16, pour « ne pas créer une escalade du conflit », tandis que Macron déclare que côté livraison de Mirage, « rien n’est interdit« . Merci, on avait remarqué.

Ukraine, Nord Stream, énergie, etc. même plan d’entreprise: on déstocke, on casse d’un côté, on reconstruit « en mieux » de l’autre, et on soigne la facture. 411 milliards pour reconstruire l’Ukraine. Pas de quoi payer? Pas grave, on garde le pays et on l’intègre à l’UE. Ça fera des ressources à piller et des contribuables à ponctionner en plus. Business is business.

Sex and drugs and rock’n’roll

Je me demande finalement si le gars dont j’ai publié deux articles (ici et ici) ne serait pas un agent… Son insistance à me convaincre des bienfaits des drogues psychotropes semble un peu suspecte. Il avait répondu à ceci en orientant son discours vers un autre domaine, qui sert également de levier aux opérations du renseignement: le sexe.

Très bien parlons sexe, ça fait vendre.

Je viens de lire un papier de Miles, qui rejoint d’assez près ce que me dit mon épouse de la misère que vit la génération montante en Belgique, complètement déboussolée. L’Opération (c’est le cas de le dire) Transgenre qui leur est infligée d’en haut ne fait évidemment rien pour arranger la situation. Vous pouvez en (re)lire ici un témoignage, qui vient du Royaume Uni.

Question drogue, j’ai déjà plus ou moins tout dit. En tout cas assez pour passer pour un vieil emmerdeur pète-sec.

Il reste donc le rock’n’roll. Faudra un jour que je vous parle de Todd Rundgren.

En attendant, voici un échantillon de ce que j’écoute. C’est du psybient. Eh oui, en plus du rock de mes jeunes années (punk), j’écoute aussi (sur mon mp3 ou bien fort sur ma chaîne) du nu-jazz allemand – DePhazz, Club des Belugas, Dzihan & Kamien, Moca – et ça, de la musique de drogués. Voyez seulement dans quel état s’est mis cette pauvre fille dans le public! Je fais parfois ça dans mon atelier…

Attention toutefois, cette musique est dangereuse: vous accrochez, vous ne voudrez plus jamais rien écouter d’autre. C’est de la joie, c’est de la danse, c’est de la drogue.

Allez, encore un, pour la route. La souris qui mange du fromage.


Bon, c’est déjà assez long, ce sera tout pour aujourd’hui. Il reste des dizaines d’infos à traiter mais j’avais dit que je ferais un tri.

Pour conclure…

… la petite histoire du proverbe cité en début de page. Je vous garantis l’authenticité de l’anecdote.

Un de mes camarades de l’époque avait lu ce proverbe au verso de la feuille de son éphéméride. C’était le 25 décembre 1989. La date est facile à retenir: en plus d’être le jour de Noël, c’est celui où Nicolae Ceaușescu et sa délicieuse épouse furent fusillés dans une arrière-cour, après un procès expéditif où ils se virent accusés et jugés coupables de « génocide par la famine, la privation de chauffage et d’éclairage », et d’avoir causé la mort de milliers de dissidents à son régime dictatorial.

Et encore pire, selon les termes exacts de l’accusation:

Mais votre crime le plus abominable a été de détruire l’âme de la nation.

Eh oui.

À bientôt et bon courage.

Votre argent, c’est leur argent (1ère partie) – par Le Bon Citoyen.

Je vais publier pas mal de choses sur l’économie. C’est le moment.

C’est le sujet que je déteste le plus au monde, que je maitrise très peu, raison pour laquelle je ferai appel à des auteurs qualifiés. Comme d’habitude, ça rogne sur le temps que j’aimerais consacrer à mes propres articles, mais je travaille de plus en plus dans l’urgence, vu la vitesse à laquelle tout déboule en ce moment.

C’est dans le secteur économie – enfin, ce qu’il en reste – que tout va se jouer, au niveau de l’avenir de cette société. Ce n’est pas une nouveauté. C’est même une très vieille histoire.

L’article qui suit est pile dans l’actualité, celle de la Silicon Valley Bank, notamment. Il a aussi le mérite de donner une grille de lecture très accessible sur l’ensemble du système. Je lirai sa suite et la traduirai si c’est utile. Au cas où vous penseriez que ça n’intéresse que les Américains, demandez-vous pourquoi Macron fait absolument tout – en plus d’offrir les milliards de l’argent des retraites à ses employeurs – pour plonger les Français dans la misère. Votre argent, c’est leur argent.

J’ai aussi à traduire un article (en fait, deux, un texte d’introduction à sa dernière vidéo et sa transcription) de John Titus, auteur déjà publié ici, qui décryptent le système et ses manoeuvres actuelles, d’avant l’affaire de la SVB et du Crédit Suisse. John publiera sa propre analyse du chaos bancaire en cours – pas forcément la même que celle ci-dessous – que je relaierai. L’ex-trader Ed Dowd, l’auteur de « Cause unknown » (sur l’hécatombe vaccinale) en parle aussi dans diverses interviews (notamment ici, peut-être sous-titrées quelque part sur le Net) et Mathew Crawford publie un article-fleuve en ce moment même, que je n’aurai sans doute pas le temps de traiter. Adam Curry en parle aussi dans NoAgenda n°1538, et rejoint ce qu’en dit ici The Good Citizen.

Je pressentais depuis un moment que la légèreté des acteurs de l’opération Covid/injections devant leur hécatombe signifiait qu’ils avaient quelque chose de bien plus redoutable dans leurs cartons. Les analystes comme The Good Citizen et d’autres vous répèteront ce que je serine depuis deux ans et qui se résume à ceci: soyez prêts.

Source.


Votre argent, c’est leur argent (1ère partie)

Le bras financier de la pieuvre pandémique et l’effondrement planifié imminent

The Good Citizen

17 mars

La pieuvre pandémique a huit bras (voir au bas de ce lien pour les sept autres):

Le bras de la pieuvre de ce jour – le coup d’État financier:

  • Éliminer les engagements de retraite non financés en éliminant les retraités (toujours en cours. « Adieu grand-père, nous t’aimions tant »).
  • Créer intentionnellement de l’inflation en imprimant des trillions de dollars en 2020 pour lutter contre un faux virus lors d’une fausse pandémie.
  • Augmenter les taux d’intérêt (en prétendant lutter contre l’inflation) au rythme le plus rapide de l’histoire tout en coupant les jambes des liquidités en diminuant rapidement la masse monétaire M2 (2022).
  • Utiliser un prétexte d’actifs obligataires en difficulté pour faire paniquer les gros déposants et déclencher une ruée sur les banques, puis les renflouer en garantissant tous les dépôts non assurés (18 trillions de dollars).
  • Renflouer [NdT. « bail-out », voir définition au bas de ce lien] TOUS les déposants bancaires et permettre aux plus grandes banques d’absorber les plus petites, créant ainsi l’aléa moral ultime tout en préparant le terrain pour les prochains renflouements (là où on en est maintenant).
  • Cibler d’abord tous les prêteurs et banques cryptographiques afin d’éliminer la concurrence avec les MNBC, tout en rejetant la responsabilité de toute crise sur les « crypto-monnaies non réglementées » avant d’interdire purement et simplement les crypto-monnaies.
  • Les renflouements [NdT. « bail-in », idem] et l’hyperinflation laisseront des dizaines de millions de personnes sans argent pour préparer le terrain à une compensation par des MNBC programmables, les alternatives telles que le bitcoin étant interdites.
  • Une bombe de produits dérivés d’une valeur d’un quadrillion de dollars explosera, provoquant une panique encore plus grande.
  • Quand la souffrance (sécurité sociale, fonds de pension, 401k et dollar démolis) [NdT. Le Plan 401(k), ou 401(k), est un système d’épargne retraite par capitalisation très largement utilisé aux États-Unis] atteindra son apogée, la pire de toutes les chaînes d’esclavage sera larguée avec la bombe MNBC, liée à un système de crédit social avec le revenu de base universel (RBU).

Le récit officiel de l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB) est que la banque détenait trop d’obligations sans valeur dans ses livres, alors que les règles comptables l’obligeaient à les détenir. Ces obligations ont perdu leur valeur lorsque la Fed a relevé les taux d’intérêt au cours de l’année écoulée au rythme le plus rapide de l’histoire, passant de 0% à 5% en moins d’un an.

Tout ça n’a rien à voir avec la désintégration de la SVB. Ne vous y trompez pas, il s’agissait d’une ruée planifiée sur la banque, déclenchée en grande partie par Peter Thiel, partenaire de la CIA et fondateur de Palantir [NdT. ici], qui joue à temps partiel, lors de conférences, le rôle du sympathique libertarien du quartier.

Thiel avait prévenu les sociétés de capital-risque et les start-ups de retirer leur argent de la SVB. 42 milliards de dollars ont été siphonnés en 48 heures et la banque s’est retrouvée avec un problème de négatif d’un milliard de dollars. Sauf qu’un milliard de dollars, ce n’est rien ni pour le secteur bancaire, ni pour le gouvernement. En octobre 2008, les grandes banques perdaient ce montant à chaque heure dans le cadre de la pyramide de Ponzi des titres adossés à des créances hypothécaires et des dérivés de CDS[NdT. Credit default swap, ici], lorsque leurs véritables notations ont été révélées au grand jour.

La valeur des actions de la Spectacularly Vacuous Bank [NdT. la banque spectaculairement creuse, un jeu de mots sur SVB] a chuté de 80% en un clin d’œil et est tombée à zéro en un autre clin d’œil.

Et tous leurs déposants non assurés auraient dû être vaporisés.

Des milliardaires pleurnichards tels que le manipulateur de marché et criminel financier Bill Ackman et le sportif Mark Cuban ont gémi que tous les déposants de plus de 250 000 dollars (au-delà de ce qui est assuré par la FDIC) [NdT. Federal Deposit Insurance Corporation, ici] avaient besoin d’être renfloués. Apparemment, Oprah Simpfrey [NdT. Winfrey] et ses voisins opprimés, le Prince et la Princesse Sniffles [NdT. Harry et Meghan], en faisaient partie. En l’espace de 48 heures, les autorités ont renfloué non seulement la SVB, mais aussi toutes les petites banques régionales dont les obligations étaient en difficulté et qui ne s’étaient pas couvertes en conséquence.

La SVB a fourni d’énormes quantités de capitaux à un certain nombre de sociétés chinoises de capital-risque dans le domaine de la technologie et à des entrepreneurs de start-ups chinoises. Biden a été grassement payé par la Chine pour travailler pour elle une fois en fonction. Leur investissement de « 10% pour le mec en place » porte ses fruits.

Deux banques israéliennes ayant des dépôts à la SVB ont été remboursées assez tôt dans le jeu, comme on pourrait s’y attendre pour des membres réguliers du club de la finance.

Times of Israel, 12 mars: Les deux plus grandes banques israéliennes, Bank Leumi et Bank Hapoalim, ont mis en place une salle de crise qui fonctionne 24 heures sur 24 pour aider les entreprises à transférer leur argent de la SVB – avant qu’elle ne soit saisie – vers des comptes en Israël. Au cours des derniers jours, les équipes de LeumiTech, la branche bancaire high-tech de Bank Leumi, ont pu aider leurs clients israéliens à transférer environ 1 milliard de dollars en Israël, a indiqué la banque.

Curieusement, cela s’est produit au moment même où JPMorgan Chase et son PDG Jamie Dimon se retrouvait en mauvaise posture, un juge lui ayant ordonné de produire des documents relatifs à Jeffrey Epstein, client privilégié de Dimon et de Chase, et qui, avant de ne pas se suicider en prison, avait également des liens avec le Mossad et les banques israéliennes en question.

Epstein est le type qui a piégé les riches et les puissants en les mettant en situation compromettante avec des gosses issus du trafic et en filmant discrètement leurs activités pédophiles, puis en conservant ces bandes comme garantie de corruption d’oligarques, d’anciens Présidents qui ont joué dans Real Stories of The Arkansas Highway Patrol [NdT. Bill Clinton], et des développeurs de logiciels en cardigan adeptes de vaccins de dépopulation.

Dimon et Chase étaient les courtisans financiers officiels d’Epstein. Est-ce que JPMorgan Chase a retiré le plus gros dépôt de la SVB pour déclencher cette ruée, étant donné qu’elle a le plus à gagner en tant que plus grande banque des États-Unis en termes d’actifs?

Regardez! Une écureuil SVB! [NdT. « Look! Squirrel! », un running gag américain que vous aurez vu dans « Up » de Pixar]

Ghislaine Maxwell, la Madame Kidnappeuse d’Epstein, est encore aujourd’hui la première personne dans l’histoire de la justice à avoir été condamnée pour trafic sexuel de mineurs au profit de… personne.

La contagion de la SVB s’est étendue à d’autres petites banques régionales qui détenaient des obligations surévaluées [NdT. « underwater bonds »: l’expression « sous l’eau » désigne un contrat financier ou un actif dont la valeur est inférieure à sa valeur théorique], toujours au profit des cinq grandes banques « trop grandes pour faire faillite ».

Grâce à un plan de sauvetage de 2 trillions de dollars annoncé le week-end dernier par l’intermédiaire d’un organisme appelé BTFP (Bendover The F**king Plebs) [NdT. en fait, Bank Term Funding Program], les banques ont pu échanger leurs obligations surévaluées au pair, ce qui leur a permis de redresser leurs comptes.

Au lieu de se couvrir contre la hausse des taux d’intérêt, des banques irresponsables comme SVB ont donné 75 millions de dollars à des groupes terroristes néo-marxistes comme Burn Loot Murder (BLM) [NdT. Black Lives Matter] et ont dépensé des millions de dollars supplémentaires pour faire des publicités parodiques et embaucher tous les pires candidats pour tous les postes parce qu’ils cochaient des cases sur la matrice DEI [Diversité, Équité, Inclusion].

C’est quoi une obligation? De toute façon, j’ai grandi au Guatemala et ma mère est un médecin vaudou jamaïcain non binaire…

T’es engagée, soeurette! Bienvenue à la Silicon Valley Bank. Tes cartes de visite d’analyste en chef des risques seront sur ton bureau cet après-midi.

Depuis des mois, les chaînes survivalistes de YouTube et de Bitchute mettent en garde contre les ruées sur les banques. Lors d’une réunion de la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) en novembre, les membres du conseil d’administration ont annoncé les événements auxquels nous assisterons lorsqu’ils autoriseront les renflouements (bail-ins).

N’oublions pas que les banquiers de la FDIC ont tenu une réunion il y a plusieurs mois où ils discutaient de l’effondrement bancaire mais ne voulaient pas que ça se sache dans le public et en parlaient comme d’une « information confidentielle du secteur »

Tirez à pile ou face.

Face – Bail-outs: Les contribuables (Fed) renflouent les déposants ou les institutions.

Pile – Bail-ins: Les banques volent votre argent.

Vous avez perdu.

Merci d’avoir joué.

Qu’est-ce que l’argent?
Du papier de coton avec de l’encre de luxe et des hologrammes. Une imprimerie officielle soutenue par des armées permanentes et des réserves d’énergie. Un système basé sur la poussière de fée et la confiance de grands imbéciles crédules.

Qu’est-ce que la banque à réserves fractionnaires?
Un système bancaire qui permet aux banques de ne détenir qu’une fraction de l’argent des déposants. Cela signifie que votre argent est leur argent, qu’elles peuvent prêter et spéculer à leur guise, et que lorsque vous allez le récupérer, vous ne récupérez pas votre argent, mais simplement de l’argent.

Qu’est-ce qu’une ruée sur les banques?
Si les gens se rendent compte de cette escroquerie et perdent confiance dans le système, et s’ils paniquent lorsqu’ils réalisent que les banques ne peuvent pas payer tous ceux qui veulent soudainement récupérer leur argent en même temps, les retraits sont limités ou totalement interrompus. Les portes des banques se ferment et la panique gagne d’autres banques. Ces mouvements de panique ont été organisés par les grandes banques dans les années 1890 et au début du 20e siècle pour détruire leurs concurrents et justifier la loi sur la Réserve Fédérale de 1913.

Qu’est-ce qu’un compte bancaire?
Un logiciel informatique. Des uns et des zéros où votre argent n’est PAS détenu et peut être saisi à chaque fois qu’il y a une « crise », qu’elle soit réelle ou fabriquée.

Qu’est-ce que l’ensemble du système financier des banques centrales, du FMI et de la BRI?
Un système de Ponzi permettant aux riches de piller et de détruire les monnaies sur le dos des esclaves endettés qui paient des impôts, et d’asservir et de coloniser les pays du tiers-monde en leur imposant sans cesse des obligations insoutenables auprès du FMI en échange du droit pour les entreprises de violer et de piller leurs ressources.

Faites confiance à leur système « bancaire » à vos risques et périls.

Pour être clair, la politique schizophrène de la Réserve Fédérale est à présent:

  • Augmenter les taux d’intérêt pour prétendre lutter contre l’inflation pour les « petits » puisque l’inflation n’affecte pas les personnes pour lesquelles la Fed travaille réellement, même si elle est loin d’avoir combattu l’inflation et qu’elle devra augmenter les taux au-delà de 10% pour ne serait-ce qu’entamer cette lutte.
  • Tout en diminuant la masse monétaire M2 au rythme le plus rapide de l’histoire, la rendant négative pour la première fois depuis la Grande Dépression.
  • Et maintenant, en renflouant les obligations surévaluées des banques irresponsables, tout en gâtant les riches et les très riches en garantissant tous les dépôts non assurés, avec ce qui sera en fin de compte une nouvelle impression monétaire créatrice d’inflation.

Alors qu’il semble que l’aléa moral financier créé par la Réserve Fédérale ne saurait être plus perfide, ces enfoirés trouvent encore le moyen. Il est impossible de lutter mathématiquement contre l’inflation tout en sauvant les banques irresponsables en compensant leurs pertes obligataires et en garantissant tous les dépôts non assurés.

Imaginez une maison en feu. Les pompiers qui se trouvent à l’avant de la maison l’arrosent avec de l’eau. Puis ils courent jusqu’à l’arrière de la maison et l’arrosent d’essence. Ils reviennent ensuite à l’avant de la maison et répètent l’opération jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un tas de cendres. C’est ce que la Fed vient d’annoncer qu’elle allait faire.

Ce que voit l’Américain moyen, analphabète économique, c’est une impeccable maison coloniale blanche qui n’est même pas en feu.

Mais nous ne sommes qu’à quelques mois du moment où ce tas de cendres apparaitra aux yeux de tous, et c’est tout à fait intentionnel.

Les chiffres de l’inflation sont manipulés à la baisse. L’inflation réelle culminait à près de 20% l’été dernier, alors que l’inflation « officielle », calculée à l’aide d’artifices, n’était que de 7,8%. Le gouvernement peut mentir sur tout parce que les gens ne sont plus capables des mathématiques les plus rudimentaires, ni de faire preuve du moindre esprit critique.

Mais l’inflation est repartie à la hausse ces derniers mois. Et quelle est la réaction du peuple américain à ce dernier sauvetage de 2 trillions de dollars des petites et moyennes banques et à la garantie de 18 trillions de dollars supplémentaires pour les dépôts non assurés au cas où d’autres banques feraient faillite?

Le pillage se poursuivra tant que les équations ne seront pas résolues.

Tout tourne autour de l’impression monétaire et du crédit bon marché pour les héroïnomanes qui spéculent avec l’argent des contribuables. Ils voulaient un pivot de la Fed (d’une hausse des taux à une nouvelle baisse) et, comme au 19e siècle, les petites banques continueront à être ruinées jusqu’à ce que la Fed donne aux toxicomanes ce qu’ils veulent. Mais ça fait 14 mois consécutifs qu’elle prétend se consacrer à la lutte contre l’inflation. À la seconde où elle « pivotera », elle signalera qu’elle a complètement abandonné la lutte contre l’inflation et que le peuple américain n’aura plus qu’à perdre un peu plus de son argent chaque mois.

Le Dow Jones grimpera à 90 000 comme au Venezuela.

Un camion Ford Tough coûtera 170 000 dollars.

Et une miche de pain coûtera 80 dollars.

La Fed sait également que l’Américain moyen n’a aucune idée de ce qu’est l’inflation ou même le système bancaire à réserves fractionnaires. Ils pensent que lorsqu’ils déposent de l’argent dans une banque, celui-ci les attendra en toute sécurité à tout moment et qu’il aura la même « valeur », et pas moins, lorsqu’ils le récupèreront.

Ils ne savent pas que les banques utilisent leur argent pour spéculer sur les investissements et prendre des risques afin de gagner encore plus d’argent, tout en les ponctionnant sur les frais de découvert, les retraits aux guichets automatiques, les transferts d’argent et les dépôts directs, tout cela pour le « privilège » de ne même pas détenir leur argent.

Et maintenant, après le week-end dernier, ils ne réalisent pas que lorsque l’ensemble du système bancaire sera absorbé par les cinq grandes banques « trop grandes pour faire faillite », ce qui est prévu, il y aura des renflouements comme l’autorise la loi Dodd-Frank et comme l’ont annoncé les clowns du conseil d’administration de la FDIC dans la vidéo ci-dessus.

Les grandes banques voleront votre argent, tandis que la Fed dédommagera d’abord les riches déposants, les particuliers ultra-riches et les entreprises, puis prétendra qu’elle n’est pas en mesure d’aider des millions de citoyens.

Votre argent a toujours été leur argent.

Chaque fois qu’il y a besoin d’argent pour les guerres ou les banquiers, il arrive comme par magie.

Chaque fois qu’il y a une « crise », réelle ou fabriquée, de l’argent magique est imprimé sur le dos des contribuables.

Lorsque les banquiers veulent prendre des risques stupides, ils savent qu’ils le font avec l’argent de la maison (du contribuable) et qu’ils ne peuvent donc jamais perdre.

D’où la question suivante: pourquoi payer des impôts si l’on peut imprimer n’importe quelle somme d’argent sans conséquences?

En mars 2020, la Fed a commencé à injecter 9 trillions de dollars dans les marchés, achetant tous les actifs en difficulté et non en difficulté, les ETF, les actions Apple, les obligations et probablement le stand de limonade de l’enfant au coin de la rue. Blackrock était leur fournisseur officiel de services aux guichets d’escompte.

Dans le même temps, le Congrès a ajouté 5 trillions de dollars avec le CARES ACT, 3 trillions de dollars pour maintenir les aides pléthoriques de 2021, et 1,2 trillion de dollars supplémentaires pour « l’infrastructure », un autre carnaval sur la diversité et l’équité à propos d’un système routier raciste et pour préparer le déraillement de trains toxiques à proximité du mauvais type d’électeurs [NdT. à East Palestine].

Il se trouve que ce pic a coïncidé avec un pic de la frénésie spéculative sur les marchés boursiers, ce qui prouve que les marchés ne sont que le reflet des faibles taux d’intérêt et de la masse monétaire.

Trois mois après cette frénésie spéculative et deux ans d’essais du revenu de base universel – des dépôts directs pour tous les Américains – les gens ont commencé à se demander pourquoi leur facture de produits alimentaires avait doublé.

Il y a un siècle, l’Allemagne de Weimar a mené les mêmes politiques monétaires inconsidérées. Les réparations de guerre punitives, le blocus des importations imposé par les Britanniques et une nation en ruine ont conduit à l’abandon des Goldmarks et à l’impression massive de Marks en papier. C’est la voie inévitable que la Réserve Fédérale vient de choisir pour le peuple américain. Et tout cela a été conçu pour détruire l’ancien système analogique afin d’instaurer l’esclavage financier numérique.

HYPERINFLATION
Seulement deux ans après la fin de la guerre, le Mark papier ne valait plus que 10% de sa valeur initiale.
Toute l’épargne en liquide avait perdu sa valeur et les épargnants prévoyants de la classe moyenne allemande furent inexplicablement punis.
À la fin de 1923, il fallait un trillion de Marks papier pour acheter un Mark or.

Les banques centrales sont l’antithèse des marchés libres. Elles sont des entités d’asservissement par le crédit (usure) à tous les niveaux. Elles créent de l’argent fictif (fiat) qui n’est lié à rien, grâce à la source de pouvoir/tyrannie des armées permanentes de l’État ou des monopoles de l’énergie. Ils gonflent intentionnellement la monnaie pour gérer leur propre passif.

Il n’y a pas de marchés libres. Il y a des marchés contrôlés centralement pour l’exploitation et le pillage, et leur démolition intentionnelle pour introduire leur nouveau système d’asservissement – les monnaies numériques des banques centrales (MNBC).

[NdT. la traduction automatique n’est pas parfaite mais assez bonne pour comprendre l’essentiel]

Fedcoin, la MNBC de la Réserve Fédérale, a été mise à l’essai à la fin de l’année dernière. Biden a signé un ordre exécutif en mars dernier pour déchaîner cet enfer financier sur les Américains dans le cadre de la Grande Réinitialisation Financière. FedNow, un programme de règlement instantané pour les transferts (pas une MNBC) est également en cours d’élaboration. La première phase du déploiement de FedNow aura lieu cet été.

Une fois que toutes les institutions seront intégrées au système FedNow, l’effondrement du dollar s’accélérera, à la fois en tant que monnaie de réserve mondiale et en tant que source de monnaie légale, en le rendant sans valeur par l’hyperinflation. Lorsque le désespoir et la panique seront à leur apogée, ils déploieront leur ultime série de chaînes financières sur le peuple américain.

FedCoin — à travers — FedNow.

La seule option possible.

La Banque Fédérale de Réserve lance la première phase de la MNBC en juillet prochain

Dans la deuxième partie (lundi), nous danserons avec le diable de la MNBC et nous expliquerons étape par étape ce qui doit se passer cette année pour que la Fed parvienne à mettre en place avec succès une MNBC que la population ne pourra pas refuser ensuite.

Ainsi que les mesures les plus prudentes que les Bons Citoyens peuvent prendre à court terme pour se protéger contre ce vol et cette tyrannie, pour éviter panique et surprises.

Le Culte Biosécuritaire de la Pandémie en Attente – par Sasha Latypova.

Si ce n’est fait, lisez l’article précédent, de Spartacus, qui donne quelques pistes sur les aspects futurs bio-machin-truc du « projet ». Considérez celui-ci comme une deuxième partie.

Voici ce qu’en pense Sasha Latypova, qui rejoint d’assez près ce que j’en pense. J’ai un truc à finir de rédiger sur le sujet, une mise à jour de ce que je serine depuis plus de deux ans ici.

Un de nos points communs majeurs est de ne pas être très impressionnés par les instigateurs du projet, de petites frappes incompétentes qui, après avoir pillé (notamment) les fonds de pension, tentent de liquider Mamy en lui injectant du bouillon d’onze heures – et s’il lui venait l’idée d’y survivre, en reculant l’âge de sa retraite. Mes lecteurs français apprécieront…

Sasha me rejoint aussi sur le fait que la majorité des organes de contrôle (connus aux États-Unis sous le terme « alphabet soup« , en référence à leurs acronymes) et des gouvernements sont des mafias; et également sur cet étrange penchant du peuple pour les histoires, belles ou moches, vraies ou fausses, que je fais dans ce cas, comme elle et bien d’autres, mon possible pour démonter, la vérité étant une forme de salut et la nature sa source première.

La peinture en fin de texte est de l’autrice.

Source.


Le Culte Biosécuritaire de la Pandémie en Attente

Visualisez la catastrophe. Mieux que ça.

Sasha Latypova

11 mars

Yuval Noah Harari est l’un des principaux idéologues du cartel criminel des aspirants à un gouvernement mondial unique et le porte-parole préféré du Forum Économique Mondial. Son message principal semble être que les humains peuvent être capturés, contrôlés et « piratés » ou manipulés par la technologie et ainsi réduits en esclavage pour servir l’uber-classe de contrôle des peuples du FEM et de l’OMS. C’est un lecteur qui m’a signalé cette vidéo. Dans cette conférence Ted de 2015, Harari postule que les humains, par opposition aux animaux, sont uniques dans leur capacité à croire à des histoires fictives, et qu’ils peuvent donc être contrôlés par la narration, par la fiction, tant que tout le monde croit à la même histoire. Selon lui, l’idée que les humains ont une âme et un libre arbitre est « révolue ». Par conséquent, cette méthode permet d’amener les gens à participer à leur propre disparition (y compris en faisant la queue pour se faire injecter du poison) par le biais d’un lavage de cerveau de masse et d’un contrôle du narratif.

Les êtres humains se laissent séduire par des conneries en tout genre et, en fait, ils semblent en raffoler. Nous aimons les bonnes histoires, les histoires imaginatives, les histoires d’ambition, les aventures de héros, les romances, les whodunit (le genre de ce substack), ou les histoires de science-fiction sur les avancées technologiques. Les histoires de science-fiction sont très populaires. Elles sont en fait tellement populaires que le grand public et la plupart des professionnels ne parviennent plus à distinguer la science légitime des récits de science-fiction imaginaires, ce qui est ressorti clairement des années de fausse « pandémie mondiale » actuelle.

En parlant du narratif de la pandémie, nous aimons aussi les histoires qui font peur! Les perspectives imminentes de fausses catastrophes invisibles semblent ne jamais passer de mode. Voici un excellent livre que je recommande sur ce sujet [NdT. moi aussi], écrit par Patrick Moore, un des fondateurs de Greenpeace. Je cite:

Il y a quelque temps, je me suis rendu compte que la grande majorité des histoires alarmistes sur l’état présent et futur de la planète, et de l’humanité dans son ensemble, sont basées sur des sujets qui sont soit invisibles, soit extrêmement éloignés, soit les deux à la fois. Ainsi, la grande majorité des gens n’ont aucun moyen d’observer et de vérifier par eux-mêmes la véracité de ces affirmations prédisant ces prétendues catastrophes et menaces dévastatrices. Au lieu de cela, ils doivent s’en remettre aux activistes, aux médias, aux politiciens et aux scientifiques – qui ont tous un très grand intérêt financier et/ou politique dans le sujet – pour leur dire la vérité. Cela ouvre la voie à l’invention de récits tels que l’affirmation selon laquelle « les émissions de CO2 provenant de la combustion de combustibles fossiles sont à l’origine d’une situation d’urgence climatique ».

Personne ne peut voir ou sentir ce que fait le CO2 car il est invisible, inodore, insipide, silencieux et ne peut être ressenti par le toucher. Par conséquent, il est difficile de réfuter de telles affirmations parce qu’il n’y a rien à pointer du doigt pour démontrer de manière tangible la fausseté de ces affirmations.

Les narratifs surutilisés posent un léger problème. Le narratif sur le changement climatique est de plus en plus difficile à soutenir, car Greta a dépassé sa date de péremption en tant qu’enfant acteur, les ours polaires refusent de coopérer et continuent de se multiplier, et les glaciers ne fondent pas comme Al Gore l’avait promis. Les ovnis et les extraterrestres ne nous mèneront pas non plus bien loin.

De nouveaux narratifs de peur doivent être établis: le narratif de nouveaux virus « émergents » est dans les cartons depuis des années. Des virus invisibles et effrayants qui peuvent surgir de la jungle à tout moment et qui sont à portée d’avion d’infecter la moitié de la planète avec un nouvel agent pathogène mortel! Plus palpitante encore est la perspective que des scientifiques maléfiques fabriquent de nouveaux virus mortels et super propagateurs dans des laboratoires qui peuvent « fuir ».

Merci, Sage Hana, d’avoir réalisé ce mix tape 🙂 qui illustre bien mon propos.

La mafia gouvernementale (HHS, NIH, DOD, DARPA, BARDA, DTRA, etc.) et ses vassaux du monde universitaire, de l’industrie biopharmaceutique et des médias se gavent à l’auge de la « biodéfense » depuis des décennies. Quoi de mieux qu’une menace invisible pour justifier l’impression et la dépense de tonnes d’argent pour des méga-contrats de défense/recherche, tout en prenant l’avion pour participer à des événements champagne-caviar internationaux et se décerner mutuellement des prix scientifiques diversifiés-inclusifs-durables?

Dans son récent article pour le Epoch Times, la journaliste Debbie Lerman souligne le temps et l’argent consacrés par le cartel militaro-industriel à l’escroquerie de la « biodéfense et de la préparation aux pandémies ». Des montants mirobolants sont décrits dans un article du Lancet qu’elle cite en référence: « La recherche sur la biodéfense deux décennies plus tard: l’investissement en valait-il la peine? »

Avant 2001, le financement annuel de la biodéfense aux États-Unis était estimé à 700 millions de dollars. À la suite des incidents de 2001, l’augmentation du financement de la biodéfense dans le monde entier a été largement stimulée par la prise de conscience que de nombreux pays n’étaient pas préparés à des attaques bioterroristes. L’attaque américaine Amerithrax de 2001 a révélé des lacunes dans la disponibilité des contre-mesures médicales via le stock national stratégique (SNS), le système de réseau d’intervention des laboratoires, l’infrastructure de santé publique et la communication. De nombreux programmes de financement ont été associés au gouvernement fédéral américain. Un programme d’un milliard de dollars a été mis en œuvre aux États-Unis en 2002 sous la forme de subventions à la préparation au bioterrorisme, de financement de la recherche en biodéfense et de stockage de contre-mesures médicales au sein du Ministère de la Santé et des Services sociaux. D’autres efforts notables de financement de la biodéfense aux États-Unis après 2001 comprennent le programme Biowatch (2001) du Ministère de la Sécurité Intérieure (DHS), le programme de préparation des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), le projet Bioshield (2004) du DHS, la Commission pour la Recherche et le Développement Avancés en Biomédecine (Biomedical Advanced Research and Development Authority – BARDA; 2006), et le Centre National de Bio et d’Agrodéfense (National Bio and Agro Defense Facility; 2014). Ces programmes portent généralement sur des questions autres que la biodéfense, telles que la santé publique, la sécurité nationale et internationale et les soins de santé, ce qui accroît leur impact. Le financement total de la biodéfense aux États-Unis a augmenté de façon spectaculaire, passant de environ 700 millions de dollars en 2001 à environ 4 milliards de dollars en 2002; le pic de financement en 2005 s’élevait à près de 8 milliards de dollars et s’est poursuivi avec des dépenses moyennes régulières d’environ 5 milliards de dollars.

En 2019, le marché mondial de la biodéfense était évalué à 12,2 trillions de dollars et devrait croître à un taux de croissance annuel composé de 5,8% entre 2020 et 2027, pour atteindre une valeur de marché projetée de 19,8 trillions de dollars en 2027. Des facteurs tels que les ressources financières gouvernementales et privées soutenues par la menace imminente du bioterrorisme et l’apparition récente d’épidémies naturelles d’agents pathogènes liés au bioterrorisme, notamment Coxiella burnetii, le virus Ebola (EBOV), SARS-CoV-1, SARS-CoV-2, la grippe et le virus Lassa, sont probablement les principaux facteurs qui contribuent à l’expansion constante du marché mondial de la biodéfense.

Et à quoi ces milliards ont-ils été consacrés? Dans un résumé de 2003 intitulé « Rôle élargi en matière de biodéfense pour les Instituts Nationaux de la Santé » (« Expanded Biodefense Role for the National Institutes of Health »), le Dr Anthony Fauci expose sa vision de la biodéfense:

« … l’objectif dans les 20 prochaines années est de passer du « virus au médicament » (« bug to drug ») en moins de 24 heures. Cela permettrait de relever le défi des bioagents issus du génie génétique ».

Au fil du temps, le mastodonte du cartel gouvernement-industrie, qui ne cesse de s’agrandir, a su tirer parti de nombreux événements. Au cours des 20 dernières années, l’élaboration des politiques a de plus en plus visé à mettre en place des réglementations pour maximiser les pouvoirs des autorités en éradiquant simultanément les lois et les contrôles constitutionnels existants afin de les libérer de toute responsabilité et d’instaurer de facto une loi martiale. Chaque politique a été mise en place après de prétendus « événements » qui ont été utilisés pour introduire de nouvelles « lois ». Il est légitime de penser que l’inverse a pu se produire: les événements ont été organisés pour justifier de nouvelles « lois ». Après chaque « attaque », une nouvelle législation plus autoritaire a été élaborée et mise en place pour s’adapter aux objectifs du programme totalitaire.

Le narratif de la biodéfense/biosécurité articulé par Fauci est bien entendu totalement bidon. Les pandémies virales n’existent pas dans la réalité, malgré des décennies de trafic international très dense et très fréquenté (vous avez connu Ryan Air?)

D’accord, les virus terrifiants ne surgiront peut-être pas naturellement de la jungle, mais ils « émergeront » certainement un jour du laboratoire d’un Dr Maléfique? Voici Ralph Baric qui « prédisait » en 2016 que le virus 1 SARS CoV de Wuhan était prêt à « émerger » de son laboratoire de l’UNC Chapel Hill. Notre Congrès est toujours à la recherche d’une « fuite » à Wuhan. Allô! Congrès! Quelqu’un pourrait-il lire ceci?

Des sommes colossales d’argent, des investisseurs, des ressources, des projets, des études, des subventions de recherche, des conférences, des tables rondes, des conférences Ted, des comités politiques, des lois du Congrès, beaucoup d’activités juridiques et de lobbying, des exercices de simulation sur table – toute une industrie de 19 milliards de dollars par an est en attente de LA GRANDE FUITE un jour. Les milliers d’adultes qui participent à ce jeu de fiction doivent finir par y croire pleinement afin de surmonter une dissonance cognitive massive et destructrice de l’âme. Ceux qui ne le supportent pas du fait de leur sens moral démissionnent et vont travailler ailleurs. Ce qui n’était au départ qu’un scénario de film de série B (Dustin Hoffman poursuivant un singe échappé avec des chars et des hélicoptères) se transforme, grâce à l’alignement des incitations économiques individuelles et des narratifs, en une idéologie, puis en une religion à part entière. C’est ainsi qu’est née une secte dangereuse: le Culte de l’Église Biosécuritaire de la Pandémie en Attente.

Les nombreux investisseurs étatiques, militaires et privés qui ont soutenu le narratif de la biodéfense, y compris la Fondation Bill & Melinda Gates, parmi des centaines de fonds privés, souverains et à but non lucratif qui ont déversé tout cet argent dans la « biodéfense », attendent le retour sur investissement!

Extrait du même article du Lancet:

Quinze ans plus tard, alors qu’aucune plateforme aussi fantaisiste n’est en vue, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) a publié en 2017 un plan de contre-mesures médicales actualisé intitulé « Supprimer la menace virale: Deux mois pour empêcher la pandémie X de s’installer« . Au lieu des 24 heures de Fauci entre le virus et le médicament, ce projet nous dit que « la DARPA vise à développer une plateforme intégrée de bout en bout qui utilise des séquences d’acide nucléique pour arrêter la propagation des infections virales en soixante jours ou moins. »

Si la Grande Pandémie ne se manifeste pas, la secte va essayer de l' »assister ».

De nombreuses tentatives ont été faites pour déclencher des pandémies à partir de « foyers » locaux: SARS1, MERS, zika, ebola – mais rien ne s’est propagé. Des personnages comme Michael Callahan, un agent de la CIA épidémiologiste du type Indiana Jones, toujours « premier sur les lieux » des « épidémies » exotiques, pourchassant des patients potentiels atteints d’ebola à travers la jungle avec des fléchettes tranquillisantes « vaccins », ne semblent pas suffire à provoquer une pandémie. Même la propagande médiatique de type « fear porn » (pornographie de la peur) s’essouffle. Ils jouent avec des soupes de « virus chimériques » dans des boîtes de Petri financées par des milliards de subventions des NIH, financent de nombreux laboratoires sous contrat en Chine, en Ukraine, au Moyen-Orient, mais rien de simultanément dangereux et hautement transmissible n’en résulte. Pourquoi?

Vous pouvez croire en des milliards d’années d’évolution, mais l’explication que je préfère est que la conception de Dieu est parfaite et ne peut donc pas être améliorée. Toutes les formes de vie, de l’homme aux micro-organismes, sont dans un état d’équilibre dynamique parfait en ce moment, comme le dictent les lois physiques. Les agents biologiques pathogènes sont eux aussi parfaitement optimisés pour cet état, grâce à des milliards d’années de travail ou à la conception géniale de Dieu, selon ce que vous voulez croire. Ils sont soit contagieux (terme flou car la science fournit des explications vagues et contradictoires sur les mécanismes de contagion), soit mortels, auquel cas ils ne se propagent pas beaucoup. Rendre artificiellement un agent biologique pathogène à la fois plus mortel et plus transmissible est impossible, car si c’était possible, ça se serait déjà produit dans la nature, et nous ne serions plus là pour en discuter sur l’internet. Si les techniques de laboratoire le permettaient, elles auraient déjà été déployées avec succès par un État ou un acteur non étatique depuis 1969, date à laquelle la recherche sur les agents pathogènes biologiques a véritablement pris son essor. Il existe aujourd’hui plus d’un millier de laboratoires de « biodéfense » dans le monde, dont beaucoup se trouvent dans des pays du tiers monde où les normes de sécurité sont laxistes ou inexistantes, voire dans des régions déchirées par la guerre comme l’Ukraine, et pourtant rien d’important ne « fuit » nulle part. En tout cas, rien n’a fuité et ne s’est répandu dans le monde avant que l’OMS ne décide que le covid devait le faire.

Les « pathogènes émergents » de laboratoire semblent avoir besoin de beaucoup d’aide pour émerger, c’est-à-dire pour être synthétisés, fabriqués à grande échelle et déployés, et même dans ce cas, ils ne sont pas particulièrement dangereux (sauf en cas d’exposition très importante) et peuvent être traités. Les toxines biologiques sont connues pour être instables, se dénaturer rapidement et être un peu plus persistantes à l’intérieur, mais elles ne constituent pas un danger mortel de masse. Comme toute toxine chimique, elles présentent un danger individuel/localisé. Ces substances ne sont pas des « particules vivantes qui se reproduisent », pas plus que ne l’est le sumac vénéneux – oui, vous pouvez l’attraper par votre chien et le donner aux membres de votre famille, et cette saleté restera sur vos vêtements et il est difficile de s’en débarrasser! Mais le poison du sumac vénéneux n’est pas un virus infectieux qui « saute » du chien à l’homme, c’est une toxine biologique contenue dans des huiles végétales.

À mon avis, l’explosion récente du train dans l’Ohio est beaucoup plus dangereuse pour un plus grand nombre de personnes, sur une zone plus étendue et une période plus longue que n’importe quelle « fuite de laboratoire d’armes biologiques ».

Tous les agents pathogènes biologiques naturels sont déjà parfaitement optimisés et équilibrés et ne peuvent pas être « modifiés », malgré les récits de science-fiction sur le « logiciel de vie » piratable et l’épissage des gènes. Aucune forme de vie complexe ne peut être « modifiée génétiquement » et rester viable, car cette modification perturbera son équilibre vivant et la fera dévier de l’état d’équilibre parfait actuel. Dans les organismes pluricellulaires, il faut modifier toutes les cellules (ce qui n’est pas possible avec une seule injection) et continuer à les modifier toutes à perpétuité. Une fois le liquide « modificateur de gènes » injecté, l’organisme essaie frénétiquement de comprendre ce qui vient de se passer (la FDA parle d' »immunogénicité »), tente d’annuler l’agression en éliminant les cellules endommagées (la FDA parle de « réactogénicité ») et, si l’agression a été suffisamment importante ou en cas d’injections multiples, l’organisme s’autodétruit (le CDC parle de « désinformation »).

Ces narratifs sur la « modification génétique » sont carrément stupides! Tout ce qui peut résulter de ces tentatives, c’est soit que l’organisme vainc et élimine l’assaut du matériel étranger à l’intérieur des cellules, soit qu’il en résulte des dommages locaux/systémiques, conduisant à des lésions ou à la mort. C’est la raison pour laquelle toutes les technologies ARNm/ADN ont échoué malgré plus de 20 ans de tentatives et des milliards de dollars investis par le culte biosécuritaire de l’apocalypse.

Les partisans de la modification génétique réduisent le corps humain à un « seau de gènes séquencés », mais ne peuvent même pas expliquer comment il fonctionne normalement en tant qu’être vivant. Ils excluent la possibilité d’une âme humaine, d’un esprit et d’un libre arbitre, mais ne peuvent ni expliquer ni définir l’état normal de la vie. Pourtant, ils prétendent pouvoir la contrôler et la modifier! Ils ne comprennent pas ce que sont les humains, ce qui constitue une source d’échec majeure lorsqu’ils tentent de « capturer, contrôler et soumettre » les humains, que ce soit par la force brute, comme dans les siècles de guerre précédents, ou par le « contrôle par un narratif fictif » de 5e génération de Harari.

Ne tombez pas dans le piège des cultes apocalyptiques et de leurs faux narratifs. Si nous n’avons pas peur de rechercher la vérité, nous ne pouvons être ni capturés, ni contrôlés, ni asservis. Une fois que vous aurez compris cela, vous verrez Harari non pas comme un technocrate puissant, mais comme ce qu’il est vraiment – un clown à la voix pleurnicharde, qui débite des narratifs ineptes pour le compte de ses maîtres. Ils ont de toute façon déjà échoué, car vous connaissez la vérité.

La quête perpétuelle de la vérité garde les humains dans un équilibre dynamique parfait entre eux et avec la nature – libres, dotés d’une âme, comme l’a voulu notre Créateur.

La peinture de ce jour: Une rose, huile sur panneau, 8×10 in.

Mannarino: « Un faux drapeau est imminent » – par Amy Sukwan.

Pas d’édition du dimanche cette semaine, sorry. Mais il fait beau, c’est tous les jours dimanche!

Je reviendrai par contre sur le déraillement à East Palestine dans l’Ohio, dont Amy fait mention ici. J’ai échangé avec elle quelques messages à ce sujet – que je ne vous infligerai pas, c’est promis – puisqu’elle est « sur la balle ». Amy est avide de connaissance, toujours à la recherche d’infos. J’apprends plein de trucs en la lisant. J’ai ensuite préparé un article sur le sujet, que j’ai mis de côté, en attendant que sortent de nouvelles informations, et – boy oh boy – elles sortent. Croyez-moi, ça vaut son pesant de dioxine. Encore un peu de temps, que je compile le tout.

En attendant, ceci…

Je ne le fais pas exprès – comment le pourrais-je? – mais vous pourriez y voir un lien avec ce que j’écrivais hier. Vous devriez, même, parce que c’est un peu ce qui se passe sous nos yeux, maintenant. Je traduirai aussi un (long) article de Spartacus cette semaine, qui complétera la trilogie.

Ainsi qu’un (court) article de Sasha, avec un préambule pour lier la sauce « guerre de cinquième génération », et un de John Titus, qui détaillera encore mieux les aspects financiers que vous lirez ci-dessous. John veut bien me fournir une transcription de sa dernière vidéo, ce n’est pas impossible que je la traduise aussi.

Tant à faire et si peu de temps. Si on pouvait reporter la fin du monde de quelques jours, ça m’arrangerait.

Source.


Mannarino: « Un faux drapeau est imminent »

« Il faudra un événement majeur pour que la guerre s’étende »

Amy Sukwan

23 février

Il y a quelques jours, El Gato Malo a publié un article sur le déraillement de train et l’explosion de produits chimiques qui s’en est suivie à East Palestine, dans l’Ohio, article qui a hérissé quelques plumes [NdT. dont les miennes]. Il affirmait qu’il ne s’agissait que d’hystérie sans objet, les accidents chimiques de ce type étant monnaie courante. Pour moi, ça ressemble plutôt à une stratégie de couverture de la part des entreprises et des agences gouvernementales, même topo que d’habitude.

Pour faire valoir sa thèse selon laquelle il est possible de faire monter ou descendre le niveau d’hystérie indépendamment du risque sous-jacent, le Méchant Chat [El Gato Malo] a notamment présenté un graphique. Ce graphique a immédiatement attiré mon attention. Il compare les craintes liées à la criminalité par rapport au taux de criminalité réel:

Il montre que la perception de la réalité est conditionnée par la télévision et autres médias, mais quelque chose d’autre m’a interpellée. La corrélation entre le taux de criminalité réel en Amérique et le pourcentage de personnes qui pensent que le taux de criminalité augmente chaque année était bien ancrée dans la réalité jusqu’en 2001, date à laquelle elle s’est découplée. Avant ce point, la corrélation est presque parfaite.

Qu’est-ce qui a changé en 2001 pour que les gens cessent de croire ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux et entendu de leurs propres oreilles? Le 11 septembre a-t-il fait basculer les gens dans la folie et penser: « La vérité est sans importance. Si je veux aller de l’avant, je dois suivre ce qui se dit à la télévision »? [NdT. le monde d’après le 11 septembre a été souvent qualifié de « post-truth », le monde de l’après-vérité] Est-ce une augmentation de l’utilisation d’Internet (c’était avant l’apparition des médias sociaux, mais il y avait déjà des salons de discussion sur Internet et autres) qui en est la cause? Est-ce qu’une consommation accrue de médicaments sur ordonnance a rendu certaines personnes trop abruties pour penser par elles-mêmes?

Je pose la question parce que ce qui m’a déçue en permanence au cours de la pandémie, c’est de voir autant de personnes incapables d’exprimer une pensée ou une opinion qui ne leur ait été fournie par un service de marketing ou un présentateur télé. Je pense en avoir pris conscience quand j’ai lu qu’en 2020, le citoyen moyen pensait que près de 10% de la population américaine était morte du Covid! Ce qui aurait dû être démontrablement faux pour toute personne ayant plus de 10 amis ou personnes dans sa famille et disposant du moindre semblant d’esprit critique. Si un Américain sur dix était tombé raide mort, chacun aurait dû connaître beaucoup de gens à qui c’était arrivé, sans même avoir à les chercher.

J’aimerais vraiment croire que les gens se réveillent, mais je suis souvent saisie par le doute. Affronter l’idée que des gens essaient réellement de nous ruiner, de nous asservir et même de nous tuer oblige à assumer la responsabilité de cette information. C’est beaucoup plus facile de vivre dans un monde où rien de tout ça n’est vrai.

Il y aurait beaucoup à dire sur le satanisme et la thèse malthusienne selon laquelle nous sommes trop nombreux, qui, bien que discréditée depuis longtemps, est reprise par les élites. Tout ce qu’ils ont eu à faire, c’est de nous faire entrer dans le crâne qu’il y a trop d’enfants et que les gens accaparent toutes les ressources de la planète et polluent tout ce qu’ils touchent. Il y a finalement peu de différence entre le covidisme et l’hystérie du changement climatique, dans la mesure où ils considèrent tous deux les êtres humains comme un fléau toxique sur une Terre Mère qui a jusqu’à présent réussi à nous maintenir en vie. S’ils arrivent à nous diviser et à nous conquérir par le biais des races ou par d’autres moyens, encore mieux.

Sommes-nous vraiment trop nombreux? Cette vidéo un peu bizarre produite par l’intelligence artificielle présente quelques arguments solides. Les chiffres les plus fiables, émanant d’endroits tels que les États-Unis où le cadre encourage l’enregistrement des naissances, montrent que la démographie est inférieure au niveau de remplacement, mais compensée par l’immigration. Dans la plupart des pays qui affirment avoir une forte croissance démographique, il est difficile d’obtenir des chiffres fiables. La surpopulation ne serait-elle qu’une fable?

Les personnes disparues ou le mythe de la surpopulation de la terre

Toutes les données ci-dessous proviennent d’une analyse annuelle. Son traitement a fait appel à des sources officielles et tierces provenant de cent quarante-huit pays.

Officiellement, environ huit à douze millions d’enfants et environ vingt à trente millions d’adultes disparaissent chaque année dans le monde. Si l’on considère qu’un enfant pèse trente kilogrammes et un adulte soixante-quinze kilogrammes, on peut en conclure qu’un million sept cent mille tonnes de poids vif de personnes disparaissent chaque année, ce qui équivaut à vingt-cinq mille wagons de marchandises, et si l’on part du principe que chaque train de marchandises comprend quatre-vingts wagons, on obtient trois cent douze trains chargés. La longueur totale des wagons sera de trois cent soixante-quinze kilomètres ou deux cent trente-trois miles. Mais il ne s’agit là que des statistiques officielles de plusieurs agences internationales. Pour se faire une idée réelle de ce qui se passe sur la planète, il faut connaître trois faits que les officiels s’efforcent de ne jamais mentionner.

Premièrement, deux tiers des décès annuels dans le monde ne sont pas enregistrés. Deuxièmement, chaque année dans le monde, un quart des nouveau-nés ne sont pas enregistrés. Troisièmement, quelque quatre-vingts pays dans le monde ne disposent pas de systèmes d’enregistrement des faits d’état civil opérationnels. Connaissant maintenant certaines caractéristiques de la situation des statistiques mondiales, nous pouvons nous poser la question suivante: dans quelle mesure ceux qui parlent du nombre de personnes sur terre sont-ils fiables? Les principaux acteurs dans le domaine du comptage de la population mondiale sont la Banque Mondiale, l’Agence Centrale de Renseignement des États-unis [CIA] et l’ONU. Comment ces structures font-elles pour tenir les comptes?

Mais la population de la planète n’est pas déterminée à l’aide d’un registre précis, mais en utilisant la méthode des prévisions démographiques. Sur quoi se basent les prévisions démographiques? L’essentiel dans les prévisions démographiques n’est pas de faire des calculs mathématiques exacts, mais de déterminer des hypothèses prometteuses sur les changements possibles en matière de fécondité, de mortalité et de migration. Ainsi, nous avons la preuve que la surpopulation de la terre n’est qu’une hypothèse. Une hypothèse est une supposition scientifique non prouvée. […]

Bien sûr, dans un monde réel où de vrais êtres humains voient leur avenir servir d’hypothèque à de grands acteurs qui s’en servent pour les négocier, la réduction de la population serait déflationniste. Mortelle pour le système. Au sommet, cependant, il me semble que les incitations financières jouent un rôle important. La guerre en Ukraine ressemble de plus en plus à une farce et je pense que même les plus acharnés de la vertu ostentatoire [NdT. ici] reconnaissent que cette aventure ne les sert en aucune façon. La révélation que l’administration Biden a fait sauter le gazoduc Nordstream 2 constituerait un acte de guerre des Etats-Unis contre (je consulte mes notes) l’Allemagne? Pourquoi ne pas mettre fin à cette mascarade? Pourquoi ne donne-t-on aucune chance à la paix, nulle part, jamais?

Comme le fait remarquer Martin Armstrong, le jeu du « extend and pretend » [NdT. « prolonger et simuler », idiome d’économiste] devient de plus en plus serré:

Armstrong explique: « Ils veulent une guerre, mais aussi, ils en ont besoin parce que le système monétaire est en train de s’effondrer […] »

« On a des taux d’intérêt négatifs depuis 2014. Et soudain, les taux d’intérêt augmentent. Toute obligation détenue par une institution en Europe est perdante. Elles ont perdu une quantité d’argent monstrueuse, c’est incroyable. La conséquence? Personne n’est intéressé par les dettes à long terme – point barre….

Si les taux d’intérêt augmentent, et les taux vont augmenter parce que la Fed ne peut pas arrêter ce type d’inflation, alors, c’est la guerre.

Des quantités inouïes de milliards de dollars sont envoyés en Ukraine, ce qui est absurde. Voilà ce qui se passe…

Il faut également considérer ce qu’a dit Janet Yellen, elle s’inquiète des tonnes de nouvelles dettes qui sont créées. Les bilans des spécialistes en valeurs du Trésor [NdT. Primary Dealers, ici] sont dépassés. Pour être un spécialiste en valeurs du Trésor, il faut pouvoir garantir que l’on pourra acheter un montant X de dette. Si on ne parvient pas à la vendre, que se passe-t-il? La banque se retrouve coincée avec la dette, et ensuite, elle fait faillite. On a donc un gros problème. On ne peut pas continuer à émettre ce genre de dette à perpétuité.

Ils ont emprunté de l’argent depuis la Seconde Guerre mondiale sans avoir l’intention de rembourser quoi que ce soit… La Fed est indépendante, et elle ne veut pas de dette à long terme. Ils se sont braqués sur l’extrémité courte de la courbe. Comment continuer à financer un gouvernement s’il n’y a pas d’acheteurs pour la dette? Et ça se passe à l’échelle mondiale.« 

La guerre satisfait donc à toutes les exigences? Armstrong répond: « Absolument… »

« Parvenir à faire défaut sur toute cette dette est le véritable objectif. C’est pourquoi (Klaus) Schwab est là à dire que vous ne posséderez rien et serez heureux.

Il essaie de faire croire qu’ils font ça pour vous. Nous allons faire défaut sur toutes les dettes et vous libérer de toutes vos dettes.

C’est parce qu’ils vont tout effacer. Les fonds de pension vont disparaître. C’est pourquoi ils proposent un revenu de base garanti pour remplacer les retraites. Ils ont tout prévu. C’est l’objectif final, car ils ne peuvent pas continuer à fonctionner de cette façon. Ils ne peuvent pas continuer à emprunter tout ce dont ils ont besoin sans aucune intention de jamais rien rembourser. »

Armstrong révèle pourquoi les élections de 2024 pourraient ne pas avoir lieu. L’État Profond peut-il commettre suffisamment de fraudes électorales pour maintenir Biden et le reste des Néocons au pouvoir [NdT. Neocons, ici – les néo-conservateurs américains, les va-t-en-guerre derrière à peu près toutes les exactions des US]? Armstrong dit que la majeure partie de ce qui se passe aujourd’hui est la faute des Néocons, et ils ont le contrôle des deux partis. Armstrong souligne que la Démocrate Hillary Clinton a payé pour le faux dossier Trump/Russie, et que le Républicain John McCain l’a remis au FBI. Armstrong appelle cela l' »Uni-party », et détaille les problèmes que les Néocons causent volontairement.

Armstrong parle également du dollar, de l’or, des troubles civils, des actifs tangibles et de la guerre en Ukraine. Selon les sources d’Armstrong, le nombre réel de victimes de l’armée ukrainienne s’élève à 250 000 morts. Armstrong affirme que la Russie n’est PAS en train de perdre la guerre. Elle est en train de la gagner.

M. Mannarino tape très juste dans ce résumé [NdT. en anglais mais de toute manière moins intéressant que John Titus].

Je serai la première à admettre n’avoir jamais compris ce qui se passe au niveau financier. Si la Réserve Fédérale a le pouvoir d’imprimer de l’argent à perpétuité, pourquoi toutes ces saloperies? Pourquoi avons-nous besoin de guerres, de morts et de misère? Cette seule réponse ne m’a jamais satisfaite.

Je ne suis pas fan de l’anticipation des marchés parce qu’en grande partie, l’hystérie qu’elle créee me semble un peu artificielle. Stockmarketcrash [NdT. le hashtag Krachboursier] est en vogue sur Twitter, par exemple. Mais je pense que nous entrons dans une période dangereuse et que la bête causera beaucoup de dégâts avant de s’éteindre. Soyez prêts, et que Dieu nous aide tous.

Qu’en pensez-vous?

Si les États-Unis ont vraiment fait exploser Nord Stream, cela signifie-t-il que c’est officiellement la Troisième Guerre Mondiale? – par Nevermore Media.

J’ai moins publié ces derniers jours, pour deux raisons. D’abord, j’ai fait énormément de recherches (sur le Net) pour un peu renouveler, diversifier et affiner mes sources – un travail nécessaire, sous peine de radoter.

Je reviens avec deux articles, dont celui-ci est le premier, d’un auteur plus ou moins sur la même longueur d’onde que moi, avec les mêmes intérêts, les mêmes lectures, le même genre d’angle et les mêmes questions. Le truc assez surprenant (enfin, pour moi) est qu’il se présente comme un anarchiste. Moi qui me prenais pour un vieux réactionnaire, j’étais déjà étonné de me sentir assez proche de Miles Mathis, un révolutionnaire de gauche

Je diffère néanmoins de l’auteur sur quelques points. Un que j’ai déjà abordé: le « monde multipolaire » faisant partie du narratif du Forum Économique Mondial, il n’y a en fait aucune contradiction avec le fait que la Russie adhère à ses objectifs. Autre point: je ne suis pas convaincu que la redistribution des cartes géopolitiques et économiques nécessite une guerre chaude. La spirale occidentale d’auto-destruction pilotée devrait suffire à obtenir le même résultat – mais je peux me tromper, raison pour laquelle je publie des avis différents. Enfin, je nomme le pseudo-conflit actuel Quatrième Guerre Mondiale. Si vous vous demandez pourquoi, voyez le niveau général de la santé, de l’éducation, du monde du travail, et l’état apocalyptique de certaines villes et « zones de non-droit » occidentales, sur un continent que j’ai connu brillant et plein d’avenir.

Deuxième raison de ma moindre publication: il fait beau, les petits oiseaux sont de retour.

Source.


Si les États-Unis ont vraiment fait exploser Nord Stream, cela signifie-t-il que c’est officiellement la Troisième Guerre Mondiale?

Et, la Russie prévoit-elle de prendre le contrôle du passage du Nord-Ouest?

Nevermore Media

15 février

Le 8 février 2023, Seymour Hersh a publié un rapport d’enquête sur le sabotage du gazoduc Nord Stream survenu en septembre de l’année dernière. [NdT. traduit ici]

Dans cet article, Hersh fait des allégations très précises sur la façon dont des plongeurs d’élite de la marine américaine ont placé des explosifs C4 sur le gazoduc sur l’ordre de Biden.

Comme l’explique un article de Mint Press:

Sur la base d’entretiens avec des initiés de la sécurité nationale, Hersh – le journaliste qui a révélé les histoires du massacre de My Lai, du programme d’espionnage de la CIA et du scandale de torture d’Abu Ghraib – affirme qu’en juin, des plongeurs de la marine américaine se sont rendus en mer Baltique et ont fixé des charges explosives C4 sur le pipeline. En septembre, le président Biden lui-même a ordonné sa destruction. Selon Hersh, tous comprenaient les enjeux et la gravité de ce qu’ils faisaient, reconnaissant que, s’ils étaient pris, cela serait considéré comme un « acte de guerre » flagrant contre leurs alliés.

Si tout cela est vrai, c’est un très grave problème. Une attaque de cette importance me porte à croire que la guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie en Ukraine est susceptible de conduire à la Troisième Guerre Mondiale. Et c’est probablement vrai.

Hersh, si vous ne le saviez pas, est un journaliste lauréat du prix Pulitzer qui compte à son actif de nombreuses révélations importantes. Quand il se décrit comme « le plus grand journaliste d’investigation du monde », il ne fait pas que se vanter.

Il a fait ses preuves, a gagné ses galons, et est respecté par ses pairs. Ce n’est pas Alex Jones qui hurle que l’OTAN fait sauter un gazoduc. Ça émane d’une source aussi crédible qu’on puisse imaginer.

Je constaterai donc simplement l’évidence. C’est un acte de guerre. Si l’OTAN a vraiment fait sauter le Nord Stream, cela signifie que l’OTAN est en guerre avec la Russie.

Je sais que je ne suis pas le seul à soupçonner que l’opération psychologique du COVID était le premier round de la Troisième Guerre Mondiale, mais je pense qu’il est temps d’arrêter de conjecturer. Je pense que c’est indéniable. La Troisième Guerre Mondiale n’est pas au coin de la rue. Elle est déjà là.

Gardons à l’esprit que la Russie bénéficie du soutien sans équivoque de la Chine pour ce qui est de défier l’OTAN. Peu avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine, Poutine et Xi Jinping ont tenu une conférence de presse commune au cours de laquelle les deux dirigeants ont annoncé la fin de l’ordre mondial unipolaire.

En d’autres termes, ils ont dit: « Vous n’avez plus à nous dire ce que nous devons faire ». C’était une étape historique capitale. Les commandants de deux des trois plus puissantes armées du monde déclaraient officiellement la fin de l’hégémonie mondiale des États-Unis.

Alors… qu’est-ce que ça signifie exactement pour ceux d’entre nous qui souhaitent vivre leur vie en paix, sans être chamboulés par la guerre? Comment pouvons-nous nous préparer au mieux pour l’avenir?

Eh bien, je suppose que nous devrions tous nous préparer à nous bunkeriser et à traverser la tempête. Si c’est la Troisième Guerre Mondiale, notre priorité devrait être d’abord et avant tout la survie. Comment pouvons-nous devenir aussi autosuffisants que possible afin d’être prêts en cas de défaillance catastrophique du système? Comment pouvons-nous nous assurer que nos amis et nos familles sont protégés? Comment pouvons-nous nous organiser politiquement dans le contexte d’une guerre mondiale?

Bien que je pense que beaucoup de mes lecteurs seront d’accord avec moi pour dire qu’il s’agit vraiment d’une Troisième Guerre Mondiale, je pense qu’il y a encore beaucoup de déni sur ce que cela implique exactement, y compris dans les médias alternatifs.

Il y a, bien sûr, une question importante: la guerre en Ukraine est-elle ou non mise en scène à des fins de propagande, ou plutôt, dans quelle mesure est-elle effective?

Les nations BRICS n’ont cessé d’affirmer leur loyauté à l’égard de l’ONU et de son arnaque de « développement durable », l’Agenda 21/2030: [NdT. et la Russie envers le Forum Économique Mondial, et la mise en place de l’identité digitale, etc.]

Nous réaffirmons notre engagement à mettre pleinement en œuvre l’Agenda 2030 pour le développement durable. Nous préconiserons également un développement équitable, ouvert, global, axé sur l’innovation et inclusif, afin de parvenir à un développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et environnementale – de manière équilibrée et intégrée. Nous soutenons le rôle important des Nations Unies, notamment du Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable (High Level Political Forum on Sustainable Development – HLPF), dans la coordination et l’examen de la mise en œuvre mondiale de l’Agenda 2030.

Nous soulignons l’importance d’une économie mondiale ouverte et inclusive permettant à tous les pays et à tous les peuples de partager les bénéfices de la mondialisation. Nous restons fermement attachés à un système commercial multilatéral fondé sur des règles, transparent, non discriminatoire, ouvert et inclusif, tel qu’il est incarné par l’OMC. Nous réaffirmons nos engagements à assurer la mise en œuvre et l’application intégrales des règles existantes de l’OMC et sommes déterminés à travailler ensemble pour renforcer davantage l’OMC.

Des commentateurs tels qu’Iain Davis et Riley Waggaman [NdT. alias Edward Slavsquat, que j’ai abondamment publié sur ce blog] ont souligné la façon dont la Russie et la Chine ont réaffirmé à plusieurs reprises leur engagement en faveur du Grand Reset, suggérant que les mêmes seigneurs mondialistes contrôlent les gouvernements des pays du BRICS et de l’OTAN. Lorsque l’on réalise le pouvoir que la Banque des Règlements Internationaux détient sur le système financier mondial, cette hypothèse semble tout à fait plausible.

C’est peut-être le cas, mais cela ne signifie pas pour autant que la Troisième Guerre Mondiale sera un spectacle scénarisé pour la télévision. Je ne crois pas que quiconque ait le pouvoir de contrôler l’avenir au point de pouvoir mettre en scène une guerre mondiale.

Je suis d’accord avec Iain Davis quand il écrit:

Par le biais de l’empire, du colonialisme, du néocolonialisme – c’est-à-dire par la conquête économique, militaire, financière et monétaire, associée aux obligations de la dette imposées aux nations ciblées – les puissances mondiales ont toujours été en mesure de dominer et de contrôler les plus petites.

Les gouvernements nationaux, s’ils sont définis en termes purement politiques, n’ont jamais été la seule source d’autorité derrière les efforts de construction de l’ordre mondial. Comme l’ont révélé Antony C. Sutton et d’autres, le pouvoir des entreprises privées a aidé les gouvernements nationaux à façonner l’ « Ordre Mondial ».

Ni l’ascension d’Hitler au pouvoir ni la Révolution Bolchévique ne se seraient produites comme elles l’ont fait, voire pas du tout, sans les conseils des financiers de Wall Street. Les institutions financières mondiales et les vastes réseaux d’espionnage international des banquiers ont contribué à déplacer le pouvoir politique mondial.

En d’autres termes, nous devons comprendre que le jeu du pouvoir ne se joue pas seulement entre les États-nations. Il se joue entre des factions dont les intérêts sont alignés, et il existe différents types de factions. Dans la Troisième Guerre Mondiale, les sociétés multinationales comme BlackRock et Vanguard sont des acteurs bien plus importants que la plupart des pays. Et oui, il y a des familles dynastiques, comme les Rothschild et les Rockefeller, dont les plans impénétrables façonnent sans doute aussi dans une certaine mesure les événements mondiaux.

Mais ne vous y trompez pas: la Troisième Guerre Mondiale ne sera pas une fausse guerre orchestrée par des marionnettistes cachés en coulisses. Elle sera réelle, car elle doit être réelle pour servir son objectif. Il y aura des gagnants et des perdants. Il s’agit d’une véritable lutte pour le pouvoir, et certaines factions en sortiront vainqueurs. D’autres verront leur pouvoir réduit, et d’autres encore seront complètement détruites. Mais on ne peut pas considérer la Troisième Guerre Mondiale comme un simple combat entre l’OTAN et les BRICS. Les choses sont beaucoup plus compliquées que ça. Il n’y a pas trois joueurs dans ce jeu. Ils sont innombrables.

Cela dit, je soupçonne que la nouvelle guerre froide ne restera pas froide longtemps. Je pense qu’une guerre chaude va bientôt éclater dans de nombreuses régions du monde. J’espère me tromper, mais il me semble probable qu’il y aura une collision de puissance militaire brute à un moment donné dans un avenir proche. Je pense que nous devrions tous nous préparer à cet impact.

Très sérieusement, c’est en grande partie la raison pour laquelle je préconise que les gens se mettent à réfléchir à la spiritualité. Il n’y a pas d’athées dans les tranchées, et pour ma part, je pense que nous allons vivre des jours sombres. Honnêtement, je ne pense pas qu’il existe de solution politique aux problèmes auxquels le monde est confronté actuellement. Je crois que certaines choses ont été mises en marche il y a longtemps, et que les choses doivent maintenant arriver à leur conclusion naturelle. Et, oui, c’est une pensée effrayante, d’autant plus que mon pays, le Canada, est dans la ligne de mire de la Russie.

Pourquoi dis-je ça, me demandez-vous? Le Canada dans la ligne de mire? De quoi est-ce que je parle?

Je suis tout à fait sérieux. Ecoutez-moi bien. Avez-vous déjà entendu parler du passage du Nord-Ouest? Et la Route de la Soie Polaire?

En gros, la fonte de la glace de mer Arctique a ouvert la possibilité de nouvelles routes maritimes à travers l’océan Arctique. La Russie et la Chine se préparent depuis des années à tirer le meilleur parti de cette opportunité.

Ces nouvelles routes maritimes ont une valeur commerciale énorme, mais elles ont une importance géopolitique encore plus grande. Celui qui contrôlera le Passage du Nord-Ouest aura un avantage militaire majeur.

Pourquoi, demandez-vous? Eh bien, parce que la guerre est en grande partie une question de logistique. Si on peut se mobiliser plus rapidement que son ennemi, on a un avantage énorme. N’oubliez pas qu’il n’existe actuellement que deux routes maritimes entre les océans Atlantique et Pacifique – les navires peuvent soit passer par le canal de Panama, soit contourner la pointe sud de l’Amérique du Sud.

Il convient de souligner que le canal de Panama est contrôlé par les États-Unis, et que les Américains seraient en mesure de le fermer au trafic ennemi en cas de guerre.

Ainsi, actuellement, la Chine et la Russie sont toutes deux désavantagées sur le plan militaire. Toutefois, si la Russie prend le contrôle du passage du Nord-Ouest, les rôles seront inversés.

La Russie, qui a toujours excellé dans les guerres par temps froid, semble avoir développé une stratégie qui exploite ses points forts. Et il semble que la Chine et les autres nations du BRICS aient l’intention de les soutenir.

À quoi fais-je référence, demandez-vous? Eh bien, le 4 février 2022, les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping ont publié une importante déclaration commune:

Les parties [la Fédération de Russie et la République Populaire de Chine] soutiennent fermement le développement de la coopération et des échanges internationaux […], en participant activement au processus de gouvernance mondiale pertinent, […] pour assurer un développement mondial durable. […]

La communauté internationale devrait s’engager activement dans la gouvernance mondiale […] Les parties ont réaffirmé leur intention de renforcer la coordination de la politique étrangère, de poursuivre un véritable multilatéralisme, de renforcer la coopération sur les plateformes multilatérales, de défendre les intérêts communs, de soutenir l’équilibre international et régional des pouvoirs et d’améliorer la gouvernance mondiale. […]

Les parties appellent tous les États […] à protéger l’architecture internationale pilotée par les Nations Unies et l’ordre mondial fondé sur le droit international, à rechercher une véritable multipolarité avec les Nations Unies et son Conseil de Sécurité jouant un rôle central et de coordination, à promouvoir des relations internationales plus démocratiques et à assurer la paix, la stabilité et le développement durable dans le monde.

Certes, il faut lire un peu entre les lignes ici, mais ils disent essentiellement aux États-Unis qu’ils ne vont plus accepter de se laisser mener à la baguette. Trois semaines après cette annonce, la Russie a envahi l’Ukraine, avec le soutien tacite de la Chine et des autres nations BRICS. Rétrospectivement, cette date pourrait être considérée par les historiens comme une déclaration de guerre.

Je mentionnerai également que l’espace aérien de l’Arctique pourrait aussi potentiellement devenir un site clé de lutte dans la Troisième Guerre Mondiale. Comme le Secrétaire de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’a écrit l’année dernière:

« Le chemin le plus court vers l’Amérique du Nord pour des missiles ou des bombardiers russes serait au-dessus du pôle Nord. Le rôle du NORAD est donc vital pour l’Amérique du Nord et pour l’OTAN. »

Le NORAD, soit dit en passant, est le système de défense aérienne de l’Amérique du Nord, dans lequel Trudeau semble injecter de l’argent.

Le gouvernement libéral s’est également engagé à un investissement global dans la défense du continent et du Nord qui, selon lui, dépassera 40 milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies.

Ottawa n’a pas encore expliqué en détail comment l’argent sera dépensé, si ce n’est qu’environ 15 milliards de dollars seront consacrés à la modernisation des infrastructures.

Donc, nous y voilà. La Russie se prépare à la guerre de l’Arctique, tout comme l’OTAN. Et la Chine semble avoir conclu une sorte d’accord avec la Russie. Le Canada peut-il tenir tête à la Russie militairement? Bien sûr que non. Je ne pense même pas que les États-Unis puissent affronter la Russie dans l’Arctique. La guerre par temps froid a toujours été une spécialité russe. Ils ont un atout, et ils ont l’intention de l’utiliser.

Alors, où cela nous mène-t-il? Eh bien, qui sait? La raison pour laquelle je voulais rendre cette information publique est en partie l’espoir que d’autres personnes m’aideront à orienter mes recherches afin que je puisse mieux comprendre ce qui se passe exactement. Je comprends l’argument selon lequel l’OTAN et les BRICS sont contrôlés par des mondialistes qui veulent instaurer une dictature technocratique mondiale, mais cela ne signifie pas que la Troisième Guerre Mondiale n’est pas réelle.

Qu’est-ce que tout ça veut dire? C’est ce que j’essaie de comprendre.

Pour autant que je puisse dire, il y a deux éléments majeurs autour desquels la Troisième Guerre Mondiale va se jouer. La première est le contrôle du système financier post-pétrodollar, dans lequel une nouvelle forme d’argent remplacera vraisemblablement le dollar américain comme monnaie de réserve mondiale. Le second est le contrôle des routes maritimes de l’Arctique.

Bon, je vais en rester là pour le moment. Dans les jours et les semaines à venir, je concentrerai mes recherches sur l’initiative de la Route de la Soie chinoise, la Route de la Soie arctique et ce que l’étude des plans d’infrastructure pétrolière et gazière dans le Grand Nord peut nous apprendre sur la géopolitique mondiale.

Restez à l’écoute et, comme toujours, j’encourage mes lecteurs à partager avec moi des informations pertinentes dans les commentaires et à me faire savoir si j’ai fait des erreurs.

Pourquoi font-ils ça? – par Sasha Latypova.

Sasha et Catherine, deux femmes courageuses que j’ai été le premier à publier en français (vous pouvez vérifier). Ceci aborde justement ce que je me préparais à écrire – synchronicité? – et que j’écrirai quand même.

Pour les nouveaux arrivés, vous pouvez trouver les articles de Sasha et Catherine en faisant une recherche dans le Sommaire.

Si j’ai le temps (air connu), je ferai la transcription/traduction de la vidéo.

Source.


Pourquoi font-ils ça?

« La Réinitialisation Directe » expliquée par Catherine Austin Fitts

Sasha Latypova

3 février

On me demande souvent: « Pourquoi le Ministère de la Défense (le gouvernement américain, tous les gouvernements mondialistes occidentaux) agit-il contre le peuple, et tue et blesse-t-il sa propre population » ? La réponse tient en grande partie à la création d’argent. Il ne s’agit pas de savoir combien d’argent quelqu’un a en ce moment précis, mais de savoir qui pourra en gagner davantage à tout moment. Le gouvernement américain et son Ministère de la Défense, en particulier, étaient incapables de rendre compte d’environ 21+ trillions de dollars il y a quelques années (qui sait à combien s’élève ce chiffre aujourd’hui?) [NdT. j’ai publié ceci à ce sujet en 2020], de vastes promesses ont été faites par des politiciens pour acheter le soutien des électeurs, promesses qui ne pourront jamais être tenues (Sécurité Sociale et autres droits), et plus récemment, des trillions de dollars ont été versés à des entreprises copines – maintenant fusionnées avec le gouvernement et impossibles à distinguer de celui-ci.

Je suis une fan de Catherine Austin Fitts – une ancienne initiée du gouvernement, banquière d’investissement et aujourd’hui éditrice à succès. Je recommande vivement sa publication, le Rapport Solari. L’article qui nous intéresse particulièrement aujourd’hui est décrit dans le « 2020 Wrap Up » ici avec John Titus [NdT. John Titus, ici en français], et dans une interview récemment publiée ci-dessous.

Les gouvernements en faillite sont différents des entreprises en faillite parce qu’ils peuvent imprimer de l’argent pour retarder leur faillite (au lieu d’être obligés de se restructurer par un tribunal des faillites). Cependant, cette méthode n’est pas non plus sans limite. À un moment donné, l’impression de monnaie et le vol ne peuvent plus continuer. Il est difficile d’estimer exactement quand ce seuil sera atteint, mais il est toujours atteint. Plusieurs monnaies de réserve et de nombreuses monnaies mineures ont existé et ont disparu au cours de l’Histoire. Lorsque le seuil final est atteint, il est extrêmement rapide et impossible à arrêter. La politique monétaire américaine est devenue « directe » en août 2019, comme Catherine l’explique dans son interview, et la « pandémie » qui avait été planifiée à l’avance (probablement spécifiquement pour cette éventualité) a été déclenchée à la fois pour couvrir cela (temporairement) et permettre de fermer l’économie tout en libérant un tsunami d’argent imprimé pour s’emparer davantage du pouvoir centralisé, des actifs à bas prix, déstabiliser et enlever le pouvoir à toute opposition potentielle.

Il est important de noter que pour les « propriétaires » (de la source d’argent), il s’agit également de restructurer leur bilan déséquilibré, c’est-à-dire leur passif incontrôlé. Il ne s’agit pas seulement des retraités des pays occidentaux qui ont été endormis par des promesses d’utopie socialiste, bien qu’ils constituent évidemment un groupe important de créanciers. Chaque personne, quel que soit son âge, possède une « créance sur actifs » sous la forme d’une utilisation de la provision en dollars (ou de ce qui succédera au dollar). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la pression en faveur de « vaccinations » réduisant l’espérance de vie est si massive en Occident et semble beaucoup moins importante en Afrique (où les gens ne valent pas autant par tête en termes de dollars).

La guerre actuelle contre le peuple fait partie de la restructuration que les « propriétaires » mondialistes (propriétaires des banques centrales) tentent de mettre en place – en passant par la réinitialisation directe et en tentant de créer des MNBC [monnaie numérique de banque centrale]. Il s’agit également lutter pour savoir quel fausse monnaie numérique constituera la « réserve mondiale », et nous voyons donc les États-Unis se battre contre la zone Euro, la Russie et la Chine à différents stades de guerre économique/bioterroriste, en train de prendre le chemin d’une guerre cinétique. Pendant ce temps, la Russie, la Chine et la zone Euro restructurent frénétiquement leurs bilans en assassinant et en terrorisant leurs propres citoyens.

Pour réussir, les propriétaires doivent installer un système mondial de contrôle totalitaire par le biais de divers moyens technologiques de surveillance, réduire la population, appauvrir et terroriser complètement les survivants. Je crois personnellement qu’ils ne réussiront pas parce qu’ils ne disposent pas de la technologie qu’ils revendiquent (ils mentent beaucoup à ce sujet) et qu’ils ne seront pas en mesure de la mettre en place à temps avant que la situation ne se dégrade totalement. Plus nous sommes conscients et éduqués sur ce qui se passe exactement, plus nous avons de chances de survivre à ce chaos. Reconnaître la réalité est la seule façon d’avancer. Malgré l’horreur de ce qui s’est passé, je suis optimiste quant à l’avenir, en partie parce que j’ai rencontré des gens comme Catherine Austin Fitts lors de ce littéral voyage en enfer. [NdT. moi aussi!]

Forum Economique de Merde – par Quoth the Raven.

Un amusant petit résumé de la dernière édition du FEM. Amusant mais hélas parfaitement réaliste: ces gens sont évidemment là pour défendre leurs investisseurs et leurs propres comptes en banque – juste à titre d’exemple, la fortune d’Al Gore est passée en vingt ans de 1,7 millions à 330 millions de dollars – mais on a aussi l’impression, à les écouter et à voir leur tronche, qu’ils sont devenus complètement fous.

Et ce sont ces gens qui ont pénétré les cabinets – pour imposer par leur doctrine communiste leur idée d’un partenariat public/privé – qui est comme vous le savez la définition du fascisme. Le meilleur de deux mondes…

Je pense effectivement, comme le président colombien, que nous avons atteint un point de non-retour. Pas celui du « climat », celui du mensonge. Malgré la masse d’ignorants qui n’a toujours rien compris, l’Opération Covid commence à montrer ses limites. Les cadavres deviennent difficiles à cacher par la propagande. « Ils » ont pris un très gros risque, que leur rêve humide de censure aura du mal à mitiger. Leur nouveau mensonge « d’extinction massive » colle d’un peu trop près à leur programme. Entre pandémies, climat, famine et guerre, on commence aussi à voir ces mensonges pour ce qu’ils sont: des menaces de moins en moins voilées. Si, comme ils semblent le penser, la Terre n’est pas assez grande pour eux et pour nous, la question qu’ils se posent à notre sujet pourrait donc bientôt se retourner: qu’est-ce que nous allons bien pouvoir faire de ces (gros) mangeurs inutiles?

Source.


Forum Economique de Merde

Rien d’autre qu’un gouvernement mondialiste non élu qui émerge lentement des coulisses, impatient de faire main basse sur vos droits et de vous dire comment vivre. Vraiment… rien à voir ici.

Quoth the Raven

19 janvier

Parmi les nombreux trucs minables, vaseux et ignobles qui me donnent de plus en plus la nausée à mesure que les jours s’écoulent dans le sablier de ma vie, il y a le Forum Economique Mondial: un collectif d’élites mondiales bien-pensantes qui dispensent des vertus, des valeurs, des leçons, des conférences et des initiatives politiques à nous autres, les petites gens qui vivons de par le monde.

Le « Forum » commence de plus en plus à ressembler à un gouvernement mondialiste, composé de turbo-frappadingues non élus au niveau mondial, qui se sont discrètement regroupés en coulisses sans que personne ne le remarque.

Un moment, vous n’avez jamais entendu parler d’eux – saviez-vous que le FEM existe depuis environ cinq décennies? – l’instant d’après, le « Forum » exerce une influence incroyable, principalement auprès d’idiots bureaucratiques « utiles » de la gauche, trop heureux de recevoir, de la part de quiconque voudra bien les aider et quelle que soit sa motivation, des conseils sur la méthode à suivre pour napalmiser les droits individuels et faire avancer leurs programmes.

Le fondateur du FEM, Klaus Schwab, donnant ou recevant un « Global Citizen Award » à la con, dont aucune personne normale n’a jamais entendu parler et se fiche éperdument.

C’est exact: l’époque est révolue où je plaisantais sur le Grand Reset, sur le fait de ne rien posséder et d’aimer ça et sur le fait de passer à un régime de vers de farine et de grillons.

J’ai dépassé ce stade – j’en suis arrivé à éprouver un réel dégoût de voir des gens qui ne me représentent en aucune façon, ni moi ni les personnes de mon entourage, jacasser sur ce à quoi ressemblera ou ne ressemblera pas mon avenir et quelles choses que je défends sont « bonnes » ou « mauvaises ».

C’est dans la déclaration de mission du FEM:

Le Forum Economique Mondial est une organisation internationale indépendante qui s’engage à améliorer l’état du monde en engageant les entreprises, les politiques, les universitaires et les autres leaders de la société à façonner des programmes mondiaux, régionaux et industriels.

La vérité est que, autant ces invités narcissiques et probablement psychotiques aimeraient parler au nom de millions, voire de milliards de personnes, ils ne parlent en fait que pour eux.

Je n’attends pas de ces personnes qu’elles comprennent les conséquences de politiques à taille unique et je ne pense pas qu’elles s’en soucient. Prenons l’exemple des vaccins Covid. L’idée d’injecter chaque personne sur Terre, indépendamment de son âge, de son état de santé et de son mode de vie (sans même se poser la question de son consentement) n’est-elle pas d’une folle imprudence?

Bien sûr que si. Mais ça n’a pas d’importance – parce que quelqu’un voulait que ce soit fait… et donc, ce fut fait.

Source: NY Times

Dingue, non? Cette mise en œuvre unilatérale des obligations pendant le Covid, sans égard à la volonté de l’individu pour lui-même et pour sa famille, fut pour les crétins qui se réunissent chaque année au Forum Economique Mondial un pur régal autoritaire. Je suis certain que ça a amené de nombreux participants à penser: nous l’avons fait avec les vaccins – nous les avons empêchés de voyager, nous avons mis leur emploi et leurs moyens de subsistance en jeu et nous les avons même arrêtés et emprisonnés – nous pouvons désormais le faire avec n’importe quoi d’autre.

Je n’ai pas besoin d’être à Davos cette semaine pour comprendre que j’ai peu de choses en commun avec les membres du Forum Economique Mondial. Je le sais parce que j’étais récemment à Washington DC lors de la dernière branlette collective réunion mondiale du Fonds Monétaire International.

Ceux qui pensent que ces réunions rassemblent des personnes qui vivent comme eux et les représentent se trompent lourdement: je n’ai jamais vu autant de Rolex, de Bentley, de tenues à cent mille dollars et, surtout, de sécurité armée, que dans un rayon de dix pâtés de maisons autour du FMI cette semaine-là.

C’était un festival d' »ambassadeurs » mondiaux qui ressemblaient collectivement à un amalgame de tous les méchants corrompus qu’on peut voir dans les films de James Bond.

Gardant cela à l’esprit, jetons un coup d’œil aux idées remarquables que le Forum… a proposées cette année pour « façonner les programmes mondiaux, régionaux et industriels ».

Tout le monde sait que la peur est le meilleur moyen d’amener les gens à écouter et à faire ce qu’on leur dit (voir: vaccinations, Covid, Fauci et. al pgs. 1-∞). Ceci étant dit, le Forum s’est ouvert par un joyeux babil, avec notamment la proclamation que « nous sommes maintenant confrontés… à une extinction massive » et que « l’avenir de l’humanité est en danger. »

Putain de merde – pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt? Je ferais bien d’écouter les recommandations du FEM sur la manière de régler ce problème, parce que « extinction massive » ne figure nulle part dans mon agenda de 2023… et j’ai un rendez-vous à ne pas manquer chez le dentiste dans plusieurs semaines.

Un type qui a clairement bien lu le mémorandum sur la « peur » – et qui, à en juger par son emportement, avait en plus des aiguillons à bétail réglés à fond plantés dans le cul – c’est Al Gore.

L’homme qui avait prédit, à tort, que l’Arctique serait aujourd’hui complètement dépourvu de glace a profité du FEM pour faire sa meilleure imitation de Keith Olbermann [NdT. ex-présentateur démocrate des news – le lien renvoie vers une tirade grotesque et insultante envers les anti-vaxx] en hurlant à pleins poumons sans reprendre son souffle sur diverses questions sociales, telles que le changement climatique.

Al nous a également rappelé poliment que nous n’obéissons pas assez vite à son goût:

« Nous devons agir! Donc, pour répondre à votre question, je dirais qu’il nous faut éprouver un sentiment d’urgence beaucoup plus fort que celui que nous avons eu jusqu’à présent… et que nous devons avoir… et que nous devons faire des changements! »

Voici Al Gore qui parlait hier au FEM de Davos de la prochaine vague de « un milliard de réfugiés climatiques » qui causeront aux nations occidentales la « perte de leur capacité à s’auto-gouverner ». Il en parle comme d’un problème, comme si ce n’était pas exactement ce qu’attendent les mondialistes dans son genre.

« Nous continuons à y injecter 162 millions de tonnes [de gaz à effet de serre] chaque jour et la quantité accumulée piège maintenant autant de chaleur supplémentaire que celle qui serait libérée par 600 000 bombes atomiques de classe Hiroshima explosant chaque jour sur la Terre », a-t-il poursuivi. « C’est ce qui fait bouillir les océans, [NdT. il faudra donc annuler vos vacances à la mer] crée ces rivières atmosphériques, et les bombes de pluie, et aspire l’humidité de la terre, et crée les sécheresses, et fait fondre la glace et augmente le niveau de la mer, et cause ces vagues de réfugiés climatiques! »

Putain de merde… des bombes de pluie?! Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt? Je ferais bien d’écouter les recommandations du FEM sur la manière exacte de résoudre cet autre problème.

Pendant ce temps, assis à côté d’Al, juste bien placé pour recevoir ses postillons pendant qu’il hurlait, se trouvait le président colombien Gustavo Francisco Petro Urrego. [NdT. pour l’anecdote, ils sont dans une merde noire en Colombie]

Gusto a creusé profondément la toile complexe de son esprit pour y trouver la suggestion, digne d’un jeu d’échecs 4D, que le capitalisme tel qu’il existe aujourd’hui condamnera irrévocablement l’humanité parce qu’il a créé le changement climatique.

Merde encore. Mais on est vraiment incapables de faire quoi que ce soit de bien?

Par conséquent, sa solution, toute en nuances, consiste à supprimer complètement le capitalisme et, pouf, le problème du réchauffement climatique disparaît avec lui. Son raisonnement est solide comme le roc:

« [Nous] parlons de politique et de discours politiquement corrects alors que nous savons que les statistiques signifient que nous atteignons un point de non-retour? », a-t-il déclaré. « Le capitalisme que nous connaissons aujourd’hui a une force motrice et une logique, qui est d’augmenter nos profits de cette manière, et c’est ainsi que nous parlons de l’histoire pour tout réglementer sans frontières politiques ou sociales. C’est celle que nous avons. Cela a donné lieu à une sorte d’anarchie mondiale. »

« Nous devons mettre un terme à cela si nous voulons vivre sur notre planète. Notre capitalisme peut-il le faire? D’après les données actuelles, nous ne pourrons pas le faire. Par conséquent, nous devrions peut-être mener la réflexion suivante: si le capitalisme en est incapable, soit l’humanité mourra avec lui, soit l’humanité vaincra le capitalisme pour que nous puissions vivre sur notre planète. »

Le président colombien Urrego au FEM: « Le capitalisme a engendré » le réchauffement climatique et notre situation « d’anarchie mondiale »
« L’humanité doit vaincre le capitalisme pour que nous puissions vivre sur notre planète » [NdT. avec de nombreuses fautes d’anglais, ce type est un analphabète à la Bourla]

Et puis bien sûr, sur la scène latérale […], il y avait un panel intitulé « Le danger manifeste et immédiat de la désinformation », ironiquement dirigé par un journaliste récemment licencié dont l’émission, aussi ironiquement appelée Reliable Sources [Sources fiables], a été, aussi ironiquement, virée de la télévision par câble pour, je suppose, avoir mortellement cumulé le fait d’avoir presque tout faux et celui d’être généralement nul à chier.

Ce journaliste, Brian Stelter, a interviewé la vice-présidente de la Commission Européenne, Věra Jourová, dont je vous garantis que vous n’avez jamais entendu parler avant de lire son nom aujourd’hui. Ce qui ne l’empêche pas de vous dire que votre liberté d’expression devrait non seulement vous être retirée, mais aussi constituer un délit lorsqu’elle est utilisée pour exprimer des opinions impopulaires.

Elle a dit à Stelter, le moniteur de désinformation: « Nous avons besoin des personnes qui comprennent la langue et la jurisprudence dans le pays, car ce qui est qualifié de discours de haine — un discours de haine illégal, que vous aurez bientôt aussi aux États-Unis… Je pense qu’il existe une raison solide pour que cela soit inscrit dans le droit pénal. »

Portez une attention particulière au regard brûlant d’inquiétude réelle sur le visage de Stelter.

Ce n’est pas nouveau, l’année dernière le thème était le même – « recalibrer » ce que vous pouvez et ne pouvez pas dire. Bien sûr, les directives de discours « approuvées » ne seront pas données par Dieu ni par la constitution de votre pays ou de votre État, mais par une douzaine de marxistes, désireux de suivre la ligne de l’initiative mondialiste par tous les moyens possibles. Après tout, ils sont désormais Dieu. Ils sont désormais la constitution.

Dans un prochain podcast avec Chris DeMuth Jr, je soulève l’idée que, quelle que soit leur idéologie ou leur politique, les gens en général en ont assez d’être involontairement assignés à participer à des causes sociales, quelles qu’elles soient.

Ce n’est pas parce que je travaille pour une certaine entreprise, que j’utilise certains produits ou que j’achète dans certains magasins que je m’aligne sur les politiques et les idéologies de ces personnes, de ces lieux et de ces choses – fin de l’histoire. C’est pourquoi je trouve offensant d’entrer dans un Whole Foods et de voir un panneau qui dit des conneries comme « La haine n’a pas sa place ici » accroché au-dessus de l’entrée principale.

Je suis socialement libéral et je veux que les gens vivent leur vie comme ils l’entendent sans empiéter sur les droits des autres. Je n’ai pas besoin d’un panneau dans une épicerie pour me le dire. En fait, c’est dégradant et insultant.

Dans le même ordre d’idées, je suis un citoyen du monde – mais je n’ai pas besoin d’un forum mondial pour parler en mon nom ou pour m’engager involontairement dans une cause idéologique ou de justice sociale qu’ils jugent importante. Ce qui est le mieux pour une personne n’est pas nécessairement le mieux pour une autre, et l’arrogance d’un « groupe d’êtres humains sélectionnés » qui pense pouvoir parler et agir pour tout le monde sous le prétexte fabriqué de « sauver la planète » et de faire ce qui est le mieux pour chacun révèle tout ce qu’il y a à savoir sur ces sociopathes.

Mais ne dites pas ça à John Kerry – il s’est presque consacré lui-même comme divinité extraterrestre. Ici, on croirait entendre un membre officiel de la Sea Org de Ron Hubbard.

John Kerry déclare que « nous, un groupe d’êtres humains sélectionnés » parlent de « sauver la planète » au FEM. « C’est quasiment extra-terrestre », a-t-il ajouté.

Et enfin, vous le savez déjà tous, leur hypocrisie est éblouissante.

Les mêmes personnes qui se plaignent du changement climatique s’y sont rendues en jet privé. Quand ils rentrent chez eux, ils conduisent des véhicules électriques remplis de métaux de batterie extraits par des enfants en Afrique. Ils portent des chaussures, des chemises et des pantalons fabriqués dans des ateliers clandestins. Ils utilisent des iPhones fabriqués par des ouvriers en Chine qui endurent des conditions de travail horribles. Ils utilisent des produits pétroliers tous les jours. Ils se plaignent des inégalités mais soutiennent la suppression des droits individuels, les monnaies numériques traçables, les scores de crédit social et un système bancaire central qui creuse systématiquement le fossé des inégalités.

L’aéroport privé à Davos est plein.
L’élite y parque ses jets privés, puis se rend au FEM en hélicoptère pour y discuter politique climatique.

Oui, les mêmes personnes qui prétendent travailler à l’amélioration de l’existence des Terriens vivent dans des couches sociales dont vous, moi et nos amis ne ferons jamais partie et dont nous ne voudrions jamais faire partie.

Parce que même si nous utilisons les mêmes iPhones et le même pétrole, nous ne nous plantons pas au milieu de la place en clamant à quel point nous sommes vertueux. Nous essayons de faire les choses que nous savons être justes dans nos coeurs, et nous savons que nous faisons du mieux que nous pouvons avec ce que nous avons. C’est un accomplissement suffisant pour beaucoup d’entre nous. Nous n’avons pas besoin de nous auto-consacrer.

En fin de compte, qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie que si le Forum Economique Mondial est vraiment à la recherche d’idées nouvelles, novatrices et originales qui aideront les citoyens de la Terre, il devrait peut-être simplement essayer de nous foutre la paix, bordel.

Sur le pic pétrolier en tant que nouveau crime de tromperie infligé au monde par les banquiers centraux pour soutenir leur programme de contrôle et de mort et détourner l’opposition à ce programme – par Katherine Watt.

Une analyse du « pic pétrolier », pour complèter le papier précédent. Katherine fait partie des quelques très rares analystes à qui je fais encore confiance à ce stade, avec Sasha Latypova, Catherine Austin Fitts, John Titus, quelques médecins indépendants et bien entendu John Paul. J’avais traité du « pic pétrolier » avec notamment un papier de Gail Tverberg, qui s’appuie abondamment sur les travaux cités dans le présent article, et celui-ci de Eliott Freed, deux analyses que Katherine met ici très bien en perspective.

Vous pouvez commencer par la petite vidéo ci-dessous, très bien produite. Je ne suis pas fan de la chaîne PragerU mais il faut leur reconnaître le mérite d’être très factuels et rigoureux. C’est en anglais mais si vous activez d’abord les sous-titres, puis vous allez dans Règlages>Sous-titres>Traduire automatiquement>Français (de préférence), vous avez un sous-titrage nickel.

Source.


Sur le pic pétrolier en tant que nouveau crime de tromperie infligé au monde par les banquiers centraux pour soutenir leur programme de contrôle et de mort et détourner l’opposition à ce programme.

En plus du Covid-19, des armes biologiques injectables, des banques centrales, des monnaies fiduciaires, des programmes de géo-ingénierie et de changement climatique.

Katherine Watt

30 décembre 2022

Extrait du billet du 19 juillet 2022:

Commentaire d’un lecteur sur le billet de la semaine dernière intitulé « Thinking Through Possible Future Scenarios » [Réflexion sur les scénarios d’avenir possibles]:

L’inévitable désastre économique est-il toujours le lot des civilisations en chute libre? À la lumière de ce qui suit, veuillez commenter!

Perfect Storm, Energy, Finance and the End of Growth [Tempête parfaite, énergie, finance et fin de la croissance], rapport de Tim Morgan, Responsable Mondial de la Recherche pour le courtage Tullett Prebon, janvier 2013.

Ma réponse, légèrement étoffée:

Je l’ai téléchargé et l’ai parcouru.

Je me suis intéressée à ces questions à l’origine par le biais de la théorie du « pic pétrolier », en lisant le livre de Richard Heinberg de 2005 intitulé The Party’s Over: Oil, War and the Fate of Industrial Societies [La Fête est finie: Pétrole, guerre et destin des sociétés industrielles], qui exposait les implications des travaux du géologue et géophysicien M. King Hubbert sur les réserves de pétrole et le rendement énergétique de l’énergie investie (Energy Return on Energy Invested – EROEI).

Les travaux de Hubbert étaient liés aux effets des ressources pétrolières limitées sur les systèmes financiers et économiques qui dépendent d’un pétrole bon marché et facilement accessible pour fonctionner correctement.

Les systèmes financiers et économiques basés sur l’endettement, en particulier.

Les travaux de Hubbert et Heinberg étaient étroitement liés au rapport Limites de la Croissance publié par le Club de Rome en 1972.

De 2005 à 2020, j’ai considéré le pic pétrolier et l’EROEI comme des problèmes géochimiques et techniques qui nécessitaient une relocalisation des systèmes de prise de décision, d’alimentation, d’eau, de production économique et de distribution, en tant que réponses pratiques à la résolution des problèmes.

J’ai donc travaillé avec le Community Environmental Legal Defense Fund [Fonds de défense juridique de l’environnement communautaire] sur des projets de gouvernement local basés sur les droits, et j’ai créé et/ou soutenu plusieurs petites organisations travaillant sur le développement de systèmes alimentaires locaux, l’acquisition de compétences en homesteading et des campagnes de protection de l’approvisionnement en eau.

J’ai effectué des recherches et écrit sur ces questions dans une série de blogs destinés aux lecteurs de la communauté du New Jersey où j’ai vécu de 2002 à 2008, et de la communauté de Pennsylvanie où je vis depuis 2008. J’ai lancé Bailiwick News en 2016.

C’est dans cette arène que j’ai appris ce qu’est l’État administratif, en regardant les législateurs et les juges élus locaux se faire écraser – sans opposer beaucoup de résistance – par des administrateurs publics professionnels non élus, notamment des directeurs de canton, des avocats de canton et des directeurs de planification et de zonage, en collaboration avec des dirigeants d’entreprises privées et quasi privées, en particulier dans les domaines de l’investissement immobilier, du développement foncier et de l’ingénierie.

Cependant.

Depuis 2020, observant en temps réel la manipulation massive des données Covid pour influencer et contrôler le comportement des groupes et des individus, j’en suis arrivée à la conclusion que le rapport du Club de Rome sur les Limites de la Croissance, le mouvement du pic pétrolier, la panique de la surpopulation, la panique du changement climatique et autres, ont fait partie du même projet multigénérationnel d’opération de manipulation psychologique […] des mondialistes.

Rien que des mensonges.

Tous racontés dans le but d’obscurcir l’intellect, de désorienter, d’effrayer et de contrôler les hommes et les femmes.

Je ne connais pas le véritable état des réserves mondiales de pétrole; je sais seulement ce que l’Agence Internationale de l’Energie (créée en 1974) et d’autres institutions mondialistes capturées disent publiquement à propos des réserves de pétrole.

Il est possible que la surconsommation de ressources, l’endettement et l’effondrement économique soient toujours le lot des civilisations en chute libre, et qu’il s’agisse simplement d’un processus naturel à l’échelle mondiale, manipulé à des fins personnelles par les élites au sommet de la structure de pouvoir de la civilisation actuelle.

Mais il est également possible que cette histoire précise de surconsommation des ressources mondiales, de destruction écologique, de dette et d’effondrement économique soit créée, mise au point et/ou projetée dans l’esprit des gens du monde entier en ce moment même, par ces mêmes élites, non seulement pour leur gain personnel, mais aussi au service de Satan, dans le but de livrer les âmes humaines à la damnation éternelle en détruisant la foi en Dieu.

Aujourd’hui, je penche pour la deuxième interprétation des événements.

Le sujet du pic pétrolier est revenu récemment dans un fil de discussion sur le Substack de Sasha Latypova.

Un lecteur a commenté, adoptant la position selon laquelle les mondialistes « exterminent » les gens pour prévenir d’autres formes de chaos mortel, comme les famines, les crashs économiques et les guerres de ressources, en raison de la pénurie d’énergie fossile liée au pic pétrolier.

Il a cité ce même rapport « Perfect Storm » de 2013 de l’échange de juillet (ci-dessus) comme « le document définitif qui relie tout » et a désigné les sables bitumineux et le forage en eaux profondes comme preuves à l’appui de l’affirmation selon laquelle les limites naturelles des réserves de combustibles fossiles sont la motivation de base.

Comme je l’ai écrit en juillet, j’avais l’habitude de penser que le pic pétrolier était la clé, et j’ai travaillé principalement à partir de cette vision du monde de 2005 à 2020.

Je ne trouve plus ce cadre plausible, car je suis trop consciente de l’efficacité avec laquelle les mondialistes et leurs sbires manipulent les données, les informations et la propagande pour se rapprocher de leurs objectifs géopolitiques et autres, et de l’utilité de l’anxiété généralisée concernant le pic pétrolier et le changement climatique dans ce processus de manipulation.

Il est maintenant clair pour moi que la BRI [Banque des Règlements Internationaux] et ses propriétaires, ainsi que leurs pairs institutionnels dans d’autres organisations internationales (comme le Club de Rome/ »Limites à la Croissance« /Donella Meadows) sont en position, depuis très longtemps, de manipuler les données et les analyses produites par M. King Hubbert et d’autres géophysiciens, ainsi que des scientifiques de l’environnement/du climat, de telle sorte que « Limites à la Croissance » n’est pas un modèle basé sur des faits, mais une projection ou un plan basé sur leur intention et leur capacité à manipuler l’accès aux réserves de combustibles fossiles et à manipuler les aspects du climat, afin de soutenir leurs efforts pour centraliser le pouvoir et le contrôle.

Ils ont l’argent et la maîtrise du projet pour forer des kilomètres sous la mer à la recherche de pétrole, extraire du pétrole du sable à la vapeur et lâcher des bombes dans des trous, non pas parce que ce sont les seules sources d’approvisionnement restantes, mais simplement pour perpétuer la fraude.

C’est le même mode d’emploi que celui qu’ils utilisent pour manipuler les informations sur ce qui se passe dans le cadre du programme Covid, tuer et rendre malades des millions de personnes avec des injections d’armes biologiques, et mentir sur ce qu’ils font.

Je suis maintenant d’avis que « l’économie » n’est également qu’une fraude massive, et qu’aucun des chiffres présentés par les banquiers centraux au cours des 100 dernières années – ou plus – n’est digne de confiance ou ne devrait être utilisé pour prendre des décisions sociétales ou personnelles sur ce qu’il faut faire ensuite.

Ce ne sont que des mensonges, du début à la fin, racontés par les banquiers centraux, dans le but de centraliser le contrôle direct et quotidien de 8 milliards de personnes, tout en envoyant 7,5 milliards d’entre vers une mort prématurée à l’aide de mensonges, d’armes biologiques, de pulvérisations chimiques, de famine forcée par le biais de perturbations de l’approvisionnement alimentaire, de perturbations de l’approvisionnement énergétique, de manipulations monétaires et d’autres outils de leur arsenal.

Ils font tout cela et bien plus encore, tout en organisant des exercices de simulation séquentiels et détaillés et en publiant des plans détaillés décrivant ce qu’ils ont l’intention de faire, qui correspondent à ce qu’ils font réellement, dans le but d’humilier rituellement leurs ennemis: nous.

En conséquence, je ne crois plus qu’il existe des limites naturelles à la production et à la distribution de nourriture, ni qu’il existe des limites naturelles à l’approvisionnement en énergie fossile.

Les pénuries et les catastrophes sont orchestrées par les banquiers centraux.

Un autre intervenant dans le fil de discussion a cité d’autres sources de données et a proposé un débat, comparant le scepticisme à l’égard du pic pétrolier au déni de l’existence du 11 septembre ou de Covid-19.

J’ai examiné les données sur le pic pétrolier. Je ne fais plus confiance aux sources de ces données.

Je ne veux donc pas en débattre, car la vraie question n’est pas celle de l’information. La question est de savoir si les sources d’information sont dignes de confiance. Et je ne pense pas que nier le pic pétrolier soit comparable à nier le 11 septembre ou le Covid. Il est cohérent de penser que ces trois événements sont des manipulations, impliquant des informations et des données fabriquées, qui ont néanmoins eu et ont toujours des effets directement observables sur la vie des gens.

Le débat public sur le pic pétrolier (tel qu’il est) n’a pas vraiment d’importance, cependant.

Que vous croyiez que le pic pétrolier s’est produit en 2005 et que la pénurie d’énergie est basée sur des limites géochimiques et techniques réelles de forage, ou que vous croyiez que le pic pétrolier est une campagne de propagande et que les pénuries sont et continueront d’être fabriquées, la décentralisation de la capacité de production des produits de première nécessité, y compris les informations véridiques, et la décentralisation des systèmes de gouvernance pour maintenir l’ordre social, sont des réponses utiles aux deux interprétations des événements passés et actuels.

Même si l’approvisionnement en énergie fossile est encore abondant, les personnes qui organisent depuis longtemps les perturbations des chaînes d’approvisionnement et des systèmes financiers et monétaires seront probablement en mesure de continuer à le faire dans un avenir prévisible.

La seule différence importante entre les deux points de vue est la différence entre le niveau où on place la responsabilité.

Là encore, la déviation et la suppression de la vérité ne servent qu’à masquer le pouvoir et les actes des prédateurs-parasites mondialistes.

Les personnes qui croient à la propagande sur le pic pétrolier et le changement climatique concentrent leurs réactions sur le changement de comportement et la réduction de la liberté de mouvement des gens ordinaires qui essaient de vivre, d’apprendre, de travailler, d’adorer Dieu et d’élever des enfants.

Les personnes qui percent à jour la propagande, jusqu’aux hommes et aux femmes qui se sont positionnés pour contrôler l’accès aux informations véridiques et aux ressources nécessaires à la vie, se concentrent sur l’élargissement de notre accès aux informations véridiques, sur l’élargissement de notre amplitude de mouvement pour produire et obtenir des réserves d’eau, de nourriture et d’énergie adéquates et contrôlées localement, et sur le rétablissement ou la création de systèmes financiers et d’autorités gouvernementales légitimes.

Massacre des Saints Innocents. Peinture de Guido Reni.

Armes biologiques, produits en autorisation d’utilisation d’urgence, nouveaux médicaments expérimentaux, crise constitutionnelle – par Katherine Watt.

Katherine Watt est une alliée des plus précieuses pour comprendre comment l’état de guerre biosécuritaire a pu légalement et juridiquement se mettre en place aux États-Unis. Ceci concerne également au premier plan les pays européens qui ont passé contrat avec les firmes pharmaceutiques (vous voyez lesquelles), par une astuce légale typiquement américaine qui octroie à ces contrats précédence sur les lois nationales. Je traduis l’article de Katherine Watt à ce sujet, dès que je le retrouve – j’ai compté, j’ai plus de 900 onglets ouverts…

Les deux derniers paragraphes sont humoristiques, mais j’avais pensé sérieusement à ce genre de manoeuvre. Je ne vois pas pourquoi ce seraient toujours les mêmes qui s’amusent.

Source.


Armes biologiques, produits en autorisation d’utilisation d’urgence, nouveaux médicaments expérimentaux, crise constitutionnelle.

Katherine Watt

3 janvier

Orientation pour les nouveaux lecteurs. Plus d’informations sur la page À propos.

Pour les lecteurs souhaitant vérifier les citations légales de ce billet, vous pouvez les trouver dans la chronologie du billet épinglé American Domestic Bioterrorism Program. [NdT. dont j’ai traduit la seule conclusion ici, les références juridiques rendant la lecture interminable]

On m’a récemment envoyé un lien vers l’interview de Karen Kingston avec Greg Hunter, publiée le 24 décembre 2022, et on m’a demandé mon avis sur les points qu’elle aborde entre 22:00 et 28:00. Au cours de ce segment, Karen Kingston discute des implications juridiques de l’approbation par la FDA, le 23 août 2021, du Nouveau Médicament Expérimental (Investigational New Drug – IND) du produit Comirnaty de Pfizer, qui est « juridiquement distinct », comme pouvant percer les boucliers de responsabilité civile et pénale de l’Autorisation d’Utilisation d’Urgence (Emergency Use Authorization – EUA).

Je comprends son point de vue, mais je ne suis pas d’accord avec son analyse.

Je ne pense pas que les lois d’urgence de l’EUA ou de la santé publique soient contraignantes, en tant que lois de santé publique et de réglementation des médicaments.

Je pense qu’elles ne sont contraignantes que dans le sens où elles transfèrent toutes les utilisations et implications légales des produits des programmes de santé publique au programme d’armes chimiques et biologiques (50 USC 1511 et seq.).

Ainsi, dans le cadre d’un état de guerre, d’un état d’urgence national et/ou d’un état d’urgence de santé publique, tous les Américains sont classés comme ennemis de l’État (le prétexte employé par le gouvernement fédéral du District de Columbia1), comme insurgés, rebelles ou étrangers, et peuvent être légalement ciblés pour être tués, en utilisant toutes les armes que le gouvernement fédéral et ses militaires jugent appropriées, à la discrétion du Président et du Secrétaire à la Défense.

Parmi les nombreux documents utiles que les lecteurs m’ont envoyés au sujet de la prise de pouvoir de l’exécutif et du droit militaire pendant la guerre de Sécession, il existe des preuves à l’appui de l’argument selon lequel le statut de droit militaire n’a jamais été levé lorsque les hostilités sur le champ de bataille ont pris fin en 1865.

Au lieu de cela, de nombreuses générations d’Américains – de toutes les races, classes et ethnies – sont nées, ont vécu et sont mortes sous une occupation militaire fédérale secrète, illégitime et financiarisée.

Sans le savoir.

Depuis le début de la guerre de Sécession en 1861 jusqu’à l’AUMF (autorisation de recours à la force militaire)/Proclamation 7463 de 2001, les banquiers centraux mondialistes ont eu suffisamment de contrôle sur les leviers qu’ils voulaient contrôler pour permettre à certaines dispositions de la séparation des pouvoirs de la Constitution de sembler fonctionner de façon plus ou moins intacte, y compris un certain contrôle du Congrès, un certain contrôle judiciaire et certains droits limités des États, fournissant un certain contrepoids au Président et aux agences exécutives et administratives.

Au fil des décennies, les banquiers centraux planifiaient et se préparaient à prendre davantage de pouvoir, et à mettre en place des mécanismes de transfert discrets, tels que le Federal Reserve Act de 1913, l’Executive Order 6102 et la House Joint Resolution 192 de 1933, ainsi que les accords de Bretton Woods de 1945, tout en construisant l’architecture juridique, financière et scientifique du programme de bioterrorisme.

En 2001, ils voulaient plus de contrôle et étaient prêts à risquer d’être un peu plus visibles pour l’obtenir.

En septembre 2001, sous le couvert de la peur suscitée par le 11 septembre et les attaques à l’anthrax, un autre niveau d’urgence nationale/état de guerre (« Guerre Mondiale contre la Terreur ») a été mis en place, par le biais de l’Autorisation du Congrès pour le Recours à la Force Militaire (AUMF) et la Proclamation 7463 de George W. Bush, Déclaration d’Urgence Nationale en Raison de Certaines Attaques Terroristes, promulguée sous la Loi d’Urgence Nationale de 1975 et renouvelée chaque année depuis.

Ces mesures ont été rapidement suivies de la loi PATRIOT en octobre 2001, de la création du Département de la Sécurité Intérieure en novembre 2002 et de l’expansion des programmes d’état policier biomédical au cours des deux décennies suivantes par le biais de la loi PREP, de la loi Project Bioshield et plus encore.

En 2019, ils voulaient prendre un contrôle encore plus direct, étaient prêts à risquer de s’exposer encore un peu plus, et avaient placé plus de pièces sur l’échiquier pour centraliser plus de pouvoir dans des conditions d’urgence de santé publique.

Ainsi, en 2020, sous la couverture de la peur suscitée par le Covid-19, une autre couche de contrôle est entrée en vigueur, par la détermination en janvier 2020 de l’existence d’une urgence de santé publique (Alex Azar, secrétaire du HHS) et la proclamation 9994 de Donald Trump du 13 mars 2022, Déclaration d’une Urgence Nationale concernant l’Épidémie de Nouveau Coronavirus (COVID-19), également en vertu de la Loi sur les Urgences Nationales de 1975.

Également renouvelée chaque année depuis.

[Et positionnée comme une Guerre Mondiale contre les Humains Susceptibles aux Maladies Communicables: traduction de l’Agenda pour la Sécurité Sanitaire Mondiale intégré dans les règlements et traités de l’Organisation Mondiale de la Santé, et dans les programmes fédéraux américains. Voir la section 5955 du NDAA pour l’année fiscale 2023].

Je pense que la solution pour sortir de ce pétrin est que le peuple, le Congrès, les tribunaux et les gouvernements des États reconnaissent ouvertement la crise constitutionnelle déclenchée pendant la guerre de Sécession et renforcée depuis par les banquiers centraux et la branche exécutive/état administratif.

Ça craint.

Les affaires civiles et pénales introduites entre-temps, dans le cadre des structures pseudo-juridiques actuelles qui ont été conçues par les banquiers centraux pour rendre la Constitution inopérante et, par conséquent, trahir le peuple, peuvent contribuer à préciser quand et comment nos structures juridiques actuelles ont perdu leur légitimité et à indiquer quelques pistes pour revenir au fondement constitutionnel original.

Je pense également – aussi étrange que cela puisse paraître – que certaines des corrections les plus importantes seraient remarquablement simples à mettre en œuvre, une fois que les majorités du Congrès, les juges fédéraux et les gouverneurs des États, les procureurs généraux et les législateurs commenceraient à comprendre la situation de guerre et à changer de camp, passant des banquiers centraux à la Constitution+Peuple.

Les archives de la guerre de Sécession et les événements qui s’en sont suivis appuient fortement l’argument selon lequel le Congrès est une pseudo-institution fictive depuis 1863 environ, occupant les sièges vides du vrai Congrès par un accord mutuel et secret entre les dirigeants conscients – pour participer à l’illusion et la promulguer – et l’ignorance pure et simple par l’ensemble de ses membres du fait qu’il s’agit d’une illusion.

Avec un bon leadership et une forte pression populaire, les hommes et les femmes vivants assis dans ces sièges pourraient ouvertement présenter des résolutions, débattre et voter pour révoquer leur consentement à participer au mensonge, et ainsi réoccuper le vrai Congrès.

Si une telle résolution était adoptée, elle effacerait tous les statuts du Congrès, toutes les agences et réglementations fédérales dérivées, et tous les ordres et proclamations présidentiels, depuis 1861.

Y compris toutes les lois d’urgence nationale et d’urgence de santé publique qui, pour l’instant, semblent protéger les tueurs de toute poursuite pénale pour les atrocités de masse qu’ils ont commises ces trois dernières années.

Une grand reset constitutionnel, en quelque sorte.

À partir de ce retour aux principes fondateurs, le vrai Congrès et les États pourraient commencer à débattre et à adopter des lois conformes à la Constitution, accompagnés par une population beaucoup plus alerte et des tribunaux fonctionnels positionnés pour examiner et annuler les lois inconstitutionnelles.

Pour m’amuser, j’imagine parfois qu’en vertu de la propriété transitive du wokeness, n’importe qui pourrait « s’identifier » à John Roberts, Juge en Chef de la Cour Suprême des États-Unis, entrer et prendre le contrôle de la SCOTUS (Cour suprême des Etats-Unis) et de son registre, et demander à des avocats publics et privés de déposer des dossiers contestant la constitutionnalité des lois d’habilitation du programme américain de bioterrorisme domestique, des décrets, des règlements des agences et de leurs fictions juridiques précurseurs.

Comment les agents de sécurité des tribunaux pourraient-ils refuser de s’incliner devant les noms propres, les identités et les autorités légales que nous préférons?

Adoration du Saint Nom de Jésus. Peinture d’El Greco.
  1. J’ai appris récemment que les événements du 6 janvier se déroulant dans le district de Columbia sont probablement significatifs, en termes de structure corporative du pays et de statut juridique des hommes et des femmes qui ont traversé les 10 miles carrés du district de Columbia, alors qu’une déclaration d’urgence de santé publique/d’urgence nationale était en vigueur.

    Je ne me souviens pas s’il y a eu d’autres grandes manifestations politiques à Washington depuis janvier 2020. Si c’est le cas, je ne sais pas comment le Ministère de la Justice rationalise le fait de jeter les prisonniers politiques du 6 janvier en prison mais pas ceux de Black Lives Matter, par exemple, ou même s’ils essaieront de rationaliser ce traitement disparate. Il est probable que les manifestants du 6 janvier et leur allégeance claire à la Constitution avaient le potentiel d’interférer avec la tentative de contrôle des banquiers centraux, alors que les manifestants de BLM ne l’avaient pas.

    Quoi qu’il en soit, je pense maintenant que les accusations d’intrusion et d’insurrection sont peut-être davantage liées au fait que les manifestants du 6 janvier sont entrés à Washington, et non dans le bâtiment du Capitole lui-même. Ou, plus précisément, qu’ils ont dû être frauduleusement incités, par des agents du FBI infiltrés, à entrer dans le bâtiment du Capitole, afin de fournir une fausse façade pour les accusations d’intrusion et d’insurrection qui passerait mieux dans les médias propagandistes.

Le traité de l’OMS sur les pandémies et « la prochaine pandémie » – par John Paul.

Un article de John Paul sur l’enjeu de « l’accord pandémie » de l’OMS, qui complète bien les trois articles que j’ai publiés juste avant: ici (le mien, qui m’a pris au moins vingt heures de recherche – donc lisez et partagez, merci), ici (de Spartacus, qui servira de synthèse) et ici (d’Igor, qui, comme celui ci-dessous, annonce la suite). Tout ça aidera à comprendre que tout dans cette opération a été orchestré de A à Z, du virus au changement de société, en passant par les sous-opérations de prise de pouvoir financier, politique et technologique. Problème/réaction/solution: classique.

Une petite réserve toutefois: John inclut en toute fin d’article un lien vers le bouquin d’Erica Chenoweth sur la résistance civile non-violente, qui prétend qu’il suffit de seulement 3,5% d’opposition populaire à un gouvernement pour provoquer une révolution. Comme je l’ai déjà maintes fois écrit, violente ou non-violente, il n’y a jamais eu de révolution et il n’y en aura jamais – ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait aucune solution à la tyrannie. C’est d’ailleurs l’objet d’un article que je rédige, bientôt prêt pour publication, « Le Grand Bluff ».

Pour info, Mme Chenoweth est professeure à l’Université de Harvard, fournisseur officiel d’agents au Renseignement américain, ce qui devrait suffire à la discréditer. Son bouquin n’est rien d’autre qu’un manuel à l’usage des fomenteurs de « révolutions colorées », c’est-à-dire de coups d’état étatsuniens.

Source.


Le traité de l’OMS sur les pandémies et « la prochaine pandémie »

John Paul

13 décembre

Si vous n’êtes pas au courant, il y a quelques mois, dans le contexte des abus de pouvoir qu’ont permis les discours alarmistes et les pressions (une version pauvre des opérations psychologiques), les suspects habituels se sont jetés sur l’occasion pour accélérer le processus d’approbation de politiques qui, sans cela, auraient été farouchement combattues par de larges pans de la population.

Parmi ces politiques, la plus scandaleuse de toutes est celle qui conduit à un gouvernement mondial unique, également connu sous le nom de « traité de l’OMS sur la pandémie ». Dès qu’il a été rendu public, ce traité a suscité des réactions considérables, car, comme je le disais au début de ce paragraphe, il prévoit l’abandon de toute souveraineté nationale au profit de l’OMS, qui aura carte blanche pour mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour « faire face à une urgence ou à une pandémie ».

Les États membres de l’OMS conviennent d’élaborer une version zéro de l’accord juridiquement contraignant sur la pandémie au début de 2023.

  • Les pays se réunissent pendant trois jours pour convenir des prochaines étapes de la mise en place d’un instrument juridique historique, ancré dans la Constitution de l’OMS, destiné à protéger le monde des futures pandémies.
  • Au cours des discussions, les États membres appellent à un accord mondial qui tienne compte de l’équité, qui promeuve la préparation, qui garantisse la solidarité et qui respecte la souveraineté.
  • La version zéro de l’accord sur la pandémie sera prête à être négociée par les États membres à partir de février 2023.

Les États membres de l’Organisation Mondiale de la Santé ont convenu aujourd’hui d’élaborer le premier projet d’un accord juridiquement contraignant destiné à protéger le monde des futures pandémies. Ce « projet zéro » de l’accord sur la pandémie, ancré dans la Constitution de l’OMS, sera examiné par les États membres en février 2023.

L’accord conclu aujourd’hui par l’Organe Intergouvernemental de Négociation (Intergovernmental Negotiating Body – INB), composé des 194 États Membres de l’OMS, constitue une étape importante dans le processus mondial visant à tirer les leçons de la pandémie de COVID-19 et à empêcher que ne se reproduisent les effets dévastateurs qu’elle a eus sur les individus et les communautés du monde entier. L’INB s’est réuni au siège de l’OMS à Genève du 5 au 7 décembre pour sa troisième réunion depuis sa création en décembre 2021, à la suite d’une session extraordinaire de l’Assemblée Mondiale de la Santé.

L’Organe a convenu aujourd’hui que le Bureau de l’INB élaborera le projet zéro de l’accord sur la pandémie afin d’entamer les négociations lors de la quatrième réunion de l’INB, qui devrait débuter le 27 février 2023. Ce projet sera basé sur le projet zéro conceptuel et sur les discussions de la réunion de l’INB de cette semaine. Le Bureau de l’INB est composé de six délégués, un pour chacune des six régions de l’OMS, dont les coprésidents M. Roland Driece des Pays-Bas et Mme Precious Matsoso d’Afrique du Sud. 

« Les pays ont envoyé un message clair: le monde doit être mieux préparé, mieux coordonné et mieux soutenu pour protéger toutes les personnes, partout, d’une répétition du COVID-19 », a déclaré M. Driece, coprésident du Bureau de l’INB. « La décision de nous confier la tâche d’élaborer un projet zéro d’accord sur la pandémie représente une étape importante sur la voie d’un monde plus sûr. » 

Sa collègue coprésidente du Bureau de l’INB, Mme Matsoso, a déclaré que les représentants des gouvernements ont souligné que tout futur accord sur la pandémie devrait tenir compte de l’équité, renforcer la préparation, assurer la solidarité, promouvoir une approche de l’ensemble de la société et de l’ensemble du gouvernement, et respecter la souveraineté des pays. 

« L’impact de la pandémie de COVID-19 sur les vies humaines, les économies et les sociétés dans leur ensemble ne doit jamais être oublié », a déclaré Mme Matsoso. « La meilleure chance que nous ayons aujourd’hui, en tant que communauté mondiale, d’éviter que le passé ne se répète, c’est de nous rassembler, dans un esprit de solidarité, dans un engagement d’équité et dans la recherche de la santé pour tous, et d’élaborer un accord mondial qui protège les sociétés contre les menaces de pandémies futures. » 

L’accord de l’OMS sur la pandémie est examiné en vue de son adoption en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS, sans préjudice de l’examen, au fur et à mesure de l’avancement des travaux, de la pertinence de l’article 21.


Pourquoi est-ce important? Pour de multiples raisons, la plus importante étant le degré de corruption, de mainmise des entreprises et d’inefficacité de l’OMS. Si l’on pouvait imputer à une organisation au moins la moitié de tout ce qui s’est passé depuis 2020, cette organisation serait l’OMS.

Durant la majeure partie des cent cinquante dernières années s’est maintenu un espace philosophique permettant de discuter du fait que la centralisation du pouvoir, l’octroi d’un pouvoir incalculable à quelques personnes, ou en un lieu unique, a conduit aux plus grandes catastrophes de l’histoire récente. Comme pour la politique de Covid, cette nouvelle politique sera mise à profit par des sectes des élites mondiales pour instaurer sur le monde un contrôle sans possibilité d’opposition. De nombreux écrivains et personnalités ont expliqué à quel point ce traité est scandaleusement dangereux, mais il y a une raison particulière pour laquelle j’ai décidé d’écrire ce court article.

Il y a quelques jours, les suspects habituels, à savoir Johns Hopkins et la Fondation Bill & Melinda Gates, ont organisé un « exercice ».

Source de la vidéo.

Dans la même veine, l’exercice « pandémie SPARS » [NdT. document original ici] était un exercice similaire écrit et organisé par Johns Hopkins en 2017 qui avait choisi comme agent pathogène un nouveau coronavirus. Les exercices de ce type sont assez courants, mais la plupart d’entre eux choisissent des agents pathogènes communs ou pouvant être utilisés comme armes, tels que la rougeole, le virus Ebola, etc.

De nombreuses hypothèses et théories sont apparues très tôt dans la pandémie, liant ces documents à l’intention de libérer un nouveau coronavirus.

Celui qui a été choisi dans le cadre de cet exercice est le SEERS, Severe Epidemic Enterovirus Respiratory Syndrome [Syndrome respiratoire épidémique sévère à entérovirus]. Ce qui revêt beaucoup plus de signification, à la fois explicite et même ésotérique. En première analyse, une épidémie ou une pandémie d’entérovirus d’une pathogénicité significative décimera très probablement la santé des quadri-vaccinés, ou plus, à l’ARNm. En fonction de l’ampleur du changement immunologique provoqué par l’intervention susmentionnée, cela pourrait aller bien au-delà.

Une signification secondaire se trouve dans le fait que SEER [NdT. « seer », du verbe « to see », littérallement, visionnaire] est à la fois un mot désignant un sage ou une personne qui prédisait autrefois l’avenir et le nom d’une société de biotechnologie de haut niveau, une société non seulement à l’avant-garde de l’intelligence artificielle/apprentissage automatique liés à la recherche sur les protéines, mais qui dispose de beaucoup d’argent provenant des acteurs également impliqués dans l’ensemble de la réponse à la pandémie. Des entreprises dont vous n’avez probablement jamais entendu parler font souvent plus que laisser leurs empreintes sur les grands événements, comme dans le cas de Leidos [NdT. société militaire privée américaine réputée pour avoir de nombreuses connexions avec le Département de la Défense des États-Unis] et du SARS-CoV-2 (pourtant, vous ne voyez personne en parler, nulle part, jamais, encore moins chez 99% de la résistance Covid…).

Ce n’est un secret pour personne, je suis convaincu qu’il y aura une autre pandémie au cours de cette décennie. Des mathématiques à l’analyse des données, en passant par tout ce qui se trouve entre les deux, tout semble l’indiquer. Ce qui est intriguant, c’est le calendrier proposé par les organismes qui ont mené ces exercices, et par leurs partenaires financiers. Vous pouvez vous servir d’un moteur de recherche pour vérifier: pourquoi toutes les personnes impliquées dans la réponse à la pandémie au cours des cinq dernières années ont-elles prédit une pandémie mortelle d’ici 2025?

Et dans le cas d’un tel événement, que ce soit par la ruse ou par la force (soit une diffusion par des personnes au pouvoir, soit par des personnes qui en ont marre d’elles), lorsque l’inévitable prochaine pandémie frappera un monde où 30% de la population est paradoxalement immunodéprimée, la souveraineté nationale de la plupart des pays du monde se retrouvera entre les mains d’une organisation hautement corrompue, inefficace et captive d’intérêts extérieurs.

Si vous voulez comprendre, au moins en partie, pourquoi je suis à ce point sûr qu’il y aura tout un assortiment de fléaux dans les dix ou vingt prochaines années, mon article suivant pourrait être instructif. Ou alimenter l’anxiété de certains.

La futilité de la préparation à la pandémie [NdT. ma traduction ici]

Comme je l’ai déjà écrit, le moment où les peuples devront fixer leur limite se rapproche de plus en plus, et au moins une partie de la population devra choisir de s’opposer à la tyrannie ou de se soumettre. Et au cas où vous penseriez qu’il faudrait que ce soit la moitié de la population, en vertu des lois du comportement populationnel et surtout de la théorie mimétique de Girard et de la guerre neuro-cognitive, seul un petit pourcentage de la population suffit.


Certains types de comportements et de mèmes sont aussi contagieux que la rougeole, le SARS-CoV-2 ou toute autre peste artificielle.

La Monnaie Digitale de Banque Centrale et le projet de la FED de militarisation de l’argent – par John Titus.

J’ai pris un peu de temps pour sonder ce qui est publié et diffusé en français, notamment par des médecins comme Christian Perronne et des économistes comme Charles Gave. Je regrette de dire qu’ils sont loin d’appréhender le sujet dans son ensemble, c’est-à-dire au niveau mondial – syndrome typiquement français.

Je continue donc à relayer diverses voix de la résistance américaine. Il est en effet impossible de comprendre la nature de l’opération Covid/Grand Reset/MDBC (Monnaie Digitale de Banque Centrale) sans comprendre le véritable rôle de la Réserve Fédérale américaine et de la Banque des Règlements Internationaux. C’est un sujet à maîtriser en tant qu’européen, nous devons à la FED deux guerres « mondiales ». Enfin non, trois. Ou quatre.

Voici un récente intervention de quelqu’un que j’ai déjà mentionné, John Titus, un des critiques les plus érudits du système des banques centrales, qui publie sur sa chaîne YouTube Best Evidence les meilleures analyses de ce système. Il collabore à présent avec Catherine Austin Fitts de Solari Report, que j’ai maintes fois depuis deux ans relayée sur ce blog et dont je prépare la traduction d’une récente interview, également très importante à mon sens.

La transcription complète en anglais est ici, la traduction ci-dessous. Ce n’était pas un mince boulot mais je l’ai fait avec plaisir. J’aime vraiment beaucoup John Titus. C’est un type épatant et ça se voit. Vous pouvez vérifier, le lien est juste en-dessous.

Source.


La Monnaie Digitale de Banque Centrale et le projet de la FED de militarisation de l’argent

Bienvenue sur Best Evidence. Je m’appelle John Titus.

Dans cet épisode, je parlerai des Monnaies Digitales des Banques Centrales – en abrégé MDBC – aux Etats-Unis et des projets visant à faire de la MDBC une composante incontournable du système monétaire et, à terme, une forme exclusive de monnaie dans notre système monétaire – ça prendra peut-être du temps, mais c’est en cours.

Étant donné que la MDBC est un moyen de contrôle, les pouvoirs en place doivent y apposer un smiley géant pour la vendre à ceux visés par ce contrôle. Par chance pour les criminels qui dirigent notre système, cette population est extraordinairement crédule. Crédule à quel point, me demanderez-vous? Eh bien, jetons un coup d’œil au smiley lui-même, en gardant à l’esprit que c’est de cette manière que les grands banquiers criminels internationaux imaginent convaincre la population que la MDBC est une excellente idée.

L’argumentaire présenté en faveur de la MDBC est l’inclusion – c’est le mot à la mode, l’inclusion. Nous, qui vivons au sommet de cette utopie numérique, sommes peinés de vous voir, vous autres crétins – je veux dire, vous, les personnes qui vivent sous des ponts sans iphone ni Internet – de vous voir privées des services de notre magnificence. Nous, les membres du comité d’accueil de la MDBC, venons au secours des personnes non bancarisées et sous-bancarisées – ce sont leurs termes – nous sommes ici pour secourir les personnes non bancarisées de leur situation pitoyable, n’est-ce pas? Et en fait, un séminaire sur ce sujet a récemment été tenu au FMI. Le titre du séminaire était « Central Bank Digital Currencies for Financial Inclusion: Risks and Rewards » [Les monnaies numériques des banques centrales pour l’inclusion financière: Risques et avantages]. Ce séminaire s’est déroulé le 14 octobre 2022. Comme vous pouvez le constater, il s’agit d’un simple concours de talents pour responsables politiques. Ils se pointent tous pour y réciter leurs textes. Les gars vont y lire leurs textes. Le type sur lequel nous allons nous concentrer se nomme Bo Li. Nous y viendrons dans une minute, nous analyserons ce qu’il a à dire. Quoi qu’il en soit, pas besoin de chercher bien loin pour comprendre que l’inclusion n’a rien à voir avec les personnes qu’elle est censée aider et tout à voir avec le contrôle de la population.

Jetons un coup d’œil au discours d’un membre du Conseil des gouverneurs de la Réserve Fédérale, qui dénonce expressément l’inclusion comme n’étant qu’un artifice. Ce discours date d’août 2021. Vous voyez ici qu’il a été prononcé par le gouverneur Christopher Waller et si on regarde ici en bas à gauche, je vais effectuer une recherche sur FDIC qui nous mènera à la divulgation en question. « Selon une récente enquête de la Federal Reserve Deposit Insurance Corporation, une enquête de la FDIC, environ 5,4% des ménages étaient non bancarisés en 2019″. 5,4%, pas plus. Je suis en fait assez étonné de ce nombre de personnes sans compte bancaire. Mais la conclusion clé est la suivante: « L’enquête a révélé qu’environ 75% de la population non bancarisée n’était « pas du tout intéressée » ou « pas très intéressée » à avoir un compte bancaire » au départ. Voilà un indice majeur de ce qui se cache réellement derrière l’obsession des banquiers centraux pour les « non bancarisés ». La grande majorité d’entre eux ne veulent pas de compte bancaire et, par définition, n’ont pas de compte bancaire, et les banquiers centraux veulent que cela change. Ils ont donc inventé cette propagande orwellienne d’inclusion. Et si vous lisez ce que dit Waller, il dit expressément ici : « Il ne me semble pas plausible que le développement d’une MDBC soit le moyen le plus simple et le moins coûteux d’atteindre ce 1% de ménages », c’est-à-dire les 25% de 5,4%. C’est une quantité minuscule, dit-il. Par conséquent, toute cette campagne d’inclusion est tout simplement invraisemblable et il a raison sur ce point.

Ainsi, toutes les préoccupations relatives aux personnes non bancarisées ne sont pas liées à l’incapacité des gens à accéder aux services bancaires électroniques. Ça n’a rien à voir. Tout tourne autour de la capacité des gens à se soustraire aux services bancaires électroniques et à échapper aux systèmes numériques. Et c’est ce qui ressort de la propre enquête de la FDIC. Voilà ce qui se passe en réalité. Ils sont inquiets de ces 75% qui ne veulent pas de comptes bancaires – les 75% des 5,4%. L’inclusion financière n’est donc pas vraiment « Bienvenue dans notre club, vous, les 1% de ménages qui n’ont pas de comptes bancaires et qui en veulent ». Il s’agit plutôt de faire entrer sous la tente les quelque 2 000, 2 100 foyers, ménages par comté qui ne veulent pas de comptes bancaires, qui n’ont pas de comptes bancaires, de comptes bancaires électroniques, de se débarrasser de l’argent liquide, bien entendu, et de leur dire: « Maintenant que vous êtes dans cette tente, vous ne pouvez plus en sortir ». Et c’est là le véritable objectif de cette campagne d’inclusion.

N’oubliez pas que les banquiers centraux parlent toujours avec une langue fourchue, toujours. La Réserve Fédérale elle-même a été fondée et présentée à ses débuts comme le moyen d’avoir une monnaie élastique. Que […] la quantité d’argent dans le système puisse augmenter et se contracter en fonction des besoins changeants de l’économie. Que s’est-il passé lorsque la Réserve Fédérale a été créée, en 1913? Presque immédiatement la soi-disant monnaie élastique a été utilisée pour s’étendre afin de financer la première Guerre Mondiale. Et quelques années plus tard, que s’est-il passé? La monnaie élastique a été contractée par les banquiers centraux pour provoquer délibérément une dépression en 1920 et 1921, puis quelques années plus tard, elle a été contractée à nouveau, après une nouvelle expansion, pour provoquer la dépression délibérée de 1929 et 1933. Voilà ce que signifie réellement la monnaie élastique. C’était vraiment le contraire d’une véritable expansion, il s’agissait en fait de contraction.

Et nous assistons au même jeu des contraires ici. La monnaie numérique de banque centrale est vendue comme inclusion. En fait, il s’agit d’un dispositif visant à exclure quiconque ne veut pas jouer le jeu de ce système numérique, ce piège numérique, en lui coupant sa monnaie électronique – et nous verrons cela expressément ici dans une minute ou deux. La question, pour un banquier central, est de savoir comment bloquer ces sorties, comment faire en sorte qu’un maximum de personnes utilisent la MDBC plutôt que d’autres formes de paiement. Eh bien, le FMI a laissé échapper quelques indices importants à ce sujet dans le séminaire que je viens de mentionner. Revenons donc à ce séminaire et retrouvons Bo Li. Il est le Directeur Général adjoint du FMI, et donc un partisan de premier plan de la MDBC. Sa présentation est très, très dense. Vous verrez qu’il lit un texte et que celui-ci est très dense. J’ai donc découpé sa présentation en courts extraits faciles à digérer. Mais commençons par la révélation la plus intéressante de Bo, à savoir son fantasme rock and roll personnel sur les MDBC. A vous de jouer, R-Bo D-Bo.

La MDBC peut permettre aux agences gouvernementales et aux acteurs du secteur privé de programmer, de créer des contrats intelligents, pour permettre des fonctions de politiques ciblées. Par exemple, le paiement de l’aide sociale. Par exemple, un coupon de consommation. Par exemple, les timbres alimentaires. En programmant la MDBC, cet argent peut être précisément ciblé sur le type de personnes qui peuvent le posséder et sur le type d’utilisation de cet argent. Par exemple, pour la nourriture. Cette programmabilité potentielle peut donc aider les agences gouvernementales à cibler précisément leur soutien aux personnes qui en ont besoin afin d’améliorer l’inclusion financière.

Wow, quelqu’un pourrait-il venir nettoyer la chaise de Bo Li? Merci, R-Bo D-Bo d’être si franc à propos de votre fétichisme de contrôle de la nourriture des gens. Vous avez vu ça? Il mentionne le contrôle de la nourriture deux fois en moins d’une minute. Donc Bo Li vous a dit que la MDBC est une question de contrôle. Vous exprimez une opinion qui n’est pas sur le circuit imprimé de R-Bo D-Bo, et votre nourriture numérique rétrécit. C’est pas génial ? Vous vous dites peut-être: « Je ne suis pas au chômage, je n’utilise pas de timbres alimentaires. Donc, bien que vous ayez expliqué le fantasme rock and roll des patrouilles de banques centrales, vous n’avez pas expliqué comment elles pourraient me piéger ». Je vais donc passer au clip suivant, dans lequel R-Bo D-Bo nous donne un indice très important sur la façon dont les banques centrales prévoient d’amener le plus grand nombre de personnes possible à utiliser la MDBC. Il parle d’inclusion qui, comme je l’ai expliqué précédemment, est un terme orwellien. Et il révèle ici une caractéristique clé de la MDBC que les banquiers centraux prévoient d’utiliser comme cheval de Troie pour forcer les gens à utiliser la MDBC. Écoutez attentivement.

Le deuxième aspect qui permet à la MDBC d’améliorer l’inclusion financière est son statut de monnaie légale, car la CBDC est l’obligation de la banque centrale et l’obligation de la banque centrale est une monnaie légale dans tous les pays, elle est donc largement acceptée. Cela crée une valeur potentielle pour que chacun puisse l’utiliser.

Bon, vous voyez pourquoi j’ai dû découper les deux présentations. Il y a beaucoup de choses en seulement trente secondes: inclusion, cours légal, c’est une obligation de la banque centrale, large acceptation, tout le monde peut l’utiliser. Mais il révèle l’essentiel à la toute fin lorsqu’il dit « crée une valeur potentielle pour que chacun l’utilise ». Toutes ces choses qui précèdent, le cours légal, l’obligation envers la banque centrale et tout cela, sont récitées au service de cet objectif final: tout le monde doit utiliser la MDBC, c’est l’objectif ultime, ne vous y trompez pas. Et tout le reste figure sur la liste des priorités des banquiers centraux parce qu’ils considèrent qu’ils peuvent faire passer la MDBC d’une utilisation nulle à une utilisation universelle. Je voudrais donc revoir ce clip une fois de plus et décomposer le feu roulant des données de R-Bo D-Bo en petits morceaux. Sténographe, puis-je avoir des petits morceaux de la taille de Bo, ce serait merveilleux? Génial. Ok, c’est parti.

Le deuxième aspect qui fait que la MDBC peut contribuer à améliorer l’inclusion financière est son statut de monnaie légale.

D’accord, son statut de monnaie légale. Qu’est-ce que la monnaie légale et comment favorise-t-elle l’inclusion? Commençons par la première question. Qu’est-ce qu’une monnaie légale? En bref, la monnaie légale est la seule monnaie réelle de notre système. Aux États-Unis, depuis 1933, il s’agit de l’argent liquide, y compris les billets et les pièces de la Réserve Fédérale, comme le montre la loi correspondante. Voici la loi pertinente concernant la monnaie légale aux États-Unis. Il s’agit de la section 5103 du 31 USC, vous pouvez la voir en haut à droite – je vais zoomer pour pouvoir la lire. Monnaie légale: « Les pièces et la monnaie des États-Unis, y compris les billets de la Réserve Fédérale » et certains billets antérieurs, billets historiques, billets d’émission, « ont cours légal pour toutes les charges publiques », etc. C’est une liste courte. Il s’agit essentiellement de pièces et de monnaie, de billets et de pièces de la Réserve Fédérale. C’est tout. C’est une liste très courte. Tout le reste dans notre système est de la pseudo-monnaie. Elle est presque réelle, mais elle s’accompagne d’un piège juridique latent mais énorme. Permettez-moi donc de dresser une liste rapide des pseudo-monnaies avant d’expliquer en quoi consiste ce piège juridique. Les cartes de crédit, ce n’est pas de l’argent réel. Les chèques, pas de l’argent réel. Argent sur votre compte bancaire, virement bancaire, Venmos, mandat bancaire, chèques certifiés, Paypal, chèques de banque, mandats postaux, et même réserves sur compte, c’est-à-dire les dépôts de la banque centrale sur le compte de la FED, ne sont pas de l’argent légal. Aucune de ces choses n’est légalement de l’argent car comme je l’ai dit, il y a un piège.

Et le piège est le suivant: si vous devez de l’argent et que vous essayez de payer avec l’une de ces formes de pseudo-monnaie, votre prêteur n’est pas obligé d’accepter votre paiement, ce qui maintient votre dette. La pseudo-monnaie n’est pas de la vraie monnaie. Elle ne devient de l’argent réel que lorsque votre prêteur l’accepte comme forme de remboursement. En d’autres termes, la pseudo-monnaie plus le consentement équivaut à de l’argent réel. L’argent réel ne dépend pas du consentement du prêteur. L’argent réel signifie qu’il s’agit de la monnaie du royaume et le royaume dit que l’argent réel efface la dette, que le créancier le veuille ou non. Que votre prêteur veuille ou non que la monnaie légale efface la dette, cette dette est effacée. Donc si vous devez de l’argent à votre créancier et que vous proposez de payer avec une monnaie légale, cette dette est effacée, elle est éteinte en droit, que votre prêteur y consente ou non. La dette disparaît légalement et le droit légal de votre prêteur sur votre garantie disparaît également, ce qui est très important. Il peut y avoir un contrat de prêt qui stipule que le prêteur accepte Venmo, une carte de crédit, de l’argent bancaire ou autre. Le prêteur peut librement accepter la pseudo-monnaie, mais cela signifie seulement que le prêteur a consenti à l’avance à accepter la pseudo-monnaie. Vous avez toujours besoin du consentement d’une manière ou d’une autre, avant ou après. Si vous êtes comme moi, vous avez vécu toute votre vie sans jamais voir un prêteur refuser une forme quelconque de paiement d’une dette. Ils acceptent toujours le paiement. Mais j’en parle parce que le cours légal est une carte dans le trou qui existe et que vous devez connaître parce que Bo vient de vous montrer l’as de pique du cours légal, en relation directe avec la MDBC. Et vous devez y prêter attention, car si vous pensez que les pouvoirs en place ne recourront pas à une ruse légale en matière de monnaie légale, vous vous trompez lourdement sur ce point.

Permettez-moi de vous présenter Alfred Owen Crozier, qui a écrit ce livre, « US money versus corporation currency » [L’argent américain contre la monnaie d’entreprise]. Cet homme, Alfred Crozier, est le critique le plus féroce de la Réserve Fédérale, il a écrit l’accusation la plus cinglante de la FED un an avant sa création – ce livre a été écrit en 1912. Vous avez peut-être déjà vu son dessin le plus célèbre, vous connaissez peut-être Crozier grâce à son dessin le plus célèbre, qui est celui-ci. C’est l’original, c’est le quiz du vampire OG, la pieuvre qui prend le contrôle de tout. La pieuvre s’empare du Trésor américain, du Capitole, de la Maison Blanche, de la Bourse de New York, de la banque, de votre banque locale, de la ferme, de l’usine. Et son nom est National Reserve Association et c’est ainsi qu’elle était connue avant de devenir la FED en 1913. Mais ce dessin vient de ce livre, « US money versus corporation currency« . Ce livre est fantastique. Crozier était un éminent avocat, mais si vous lisez attentivement le livre, vous remarquerez également qu’il était en réalité un activiste et ce que je veux dire par là, c’est qu’en dépit du fait qu’il était un éminent avocat, il a en quelque sorte utilisé cette position et a écrit des lettres à des banquiers très importants pour leur poser des questions sur tel ou tel aspect de la législation qui allait devenir le Federal Reserve Act. Il retournait ensuite à son oeuvre et consignait les réponses de ces banquiers, qui étaient pour la plupart assez idiotes, dans un livre qu’il a ensuite publié lui-même. Ce type était un écrivain accompli. Il a publié huit livres. L’un d’entre eux fut encensé par la critique. C’était un roman intitulé « L’aimant », écrit quelques années auparavant. Un livre encensé par la critique et pourtant il a dû auto-publier cette attaque contre la National Reserve Association et la FED.

Crozier était un homme influent. Il a même rencontré le président Taft en personne. Je soupçonne que c’était parce qu’ils étaient tous deux de Cincinnati. Je ne le sais pas, on en sait peu. Je ne trouve pas grand-chose sur Crozier mais je vous dis juste ce que je sais de lui. Il a rencontré Taft et il a plaidé contre l’adoption du Federal Reserve Act et je ne peux pas affirmer que c’est ce qui l’a arrêté, mais il faut reconnaître qu’il n’a pas échoué parce que Taft n’est pas le président qui a signé le Federal Reserve Act, c’était Woodrow Wilson. Et Crozier a fait autre chose, il a écrit librement sur les Rothschild dans ce livre, il a parlé de la quantité d’argent qu’ils possèdent, de leur taille et de leur puissance. Alfred Owen Crozier était un homme talentueux et très dangereux pour les pouvoirs en place, c’est la raison pour laquelle vous n’avez jamais entendu parler de lui. Il y a beaucoup de livres sur l’argent qui excellent dans l’art d’attaquer des hommes de paille qui correspondent aux tendances politiques des gens, à leurs penchants politiques. Alfred Crozier a visé la jugulaire. Il s’est attaqué aux banquiers, il s’en est pris aux banquiers et il a montré comment les banquiers militarisent l’argent et à la page 326 de ce livre – je ne vais pas la lire, c’est au chapitre vingt – il démontre, il relaie un récit de banquiers qui ont utilisé la monnaie légale comme une arme. Et je voudrais vous raconter cette histoire parce qu’elle est très pertinente ici.

L’essentiel de l’histoire est comme suit: une bande de gars de l’Ouest, des mineurs, peut-être des éleveurs, avaient découvert une mine, une mine d’or ou d’argent – probablement une mine d’argent, je ne sais pas. Ils avaient découvert une mine qui contenait des matières premières et ils voulaient en faire une opération commerciale majeure, mais ils avaient besoin d’argent. Ils ont emprunté cet argent à Wall Street et ont utilisé la mine comme garantie pour ce prêt. Et ils ont galéré. Ils ont galéré, mais ils ont réussi à la développer jusqu’à ce qu’elle prenne de la valeur et ils ont été en mesure de rembourser le prêt à la dernière minute. Le problème, c’est qu’au moment de rembourser le prêt à la toute dernière minute, avec le shérif présent, ils ont essayé de le rembourser avec des certificats d’or, qui à l’époque étaient garantis à 100% par de l’or, et ils ont essayé de le rembourser avec des lettres de change. Et l’avocat de Wall Street a répondu: « C’est quoi ce bordel? Vous nous devez de l’argent et ça, ce n’est pas de l’argent, ce n’est pas une monnaie légale. Alors ramenez vos culs poussiéreux en ville et trouvez-moi des pièces d’or et des billets verts. Allez les chercher avant la fermeture, bande de ploucs, ou votre mine va devenir la mienne ». Et c’est ce qui s’est passé. Wall Street a repris cette mine et l’or des gars de l’Ouest. Et c’est parce que les certificats d’or et les lettres de change, comme les cartes de crédit, les chèques, l’argent sur votre compte bancaire, les virements et tout le reste, n’ont pas cours légal. Ce n’est pas de l’argent parce qu’il faut l’accord du prêteur pour rembourser sa dette afin de pouvoir garder sa garantie et c’est ce qui est arrivé à ces gens. Ils ont perdu leur mine parce qu’ils ne savaient pas ce qu’était la monnaie légale. La monnaie légale ne nécessite pas le consentement du prêteur. Elle efface la dette par l’effet de la loi.

La monnaie légale c’est de la vraie monnaie. Rappelez-vous ceci. La monnaie légale c’est de l’argent réel, tout le reste c’est de l’argent de la dette. Ce n’est rien d’autre qu’une créance légale sur de l’argent. C’est une reconnaissance de dette. La plupart du temps – quasiment tout le temps – elle est émise par des parties privées. Considérez-le de la manière suivante: si vous avez dix billets de cent dollars dans votre main et que vous vous tenez à l’extérieur de la banque, c’est de l’argent réel, vous possédez cet argent. Mais si vous entrez dans cette banque et que vous ouvrez un compte avec mille dollars en liquide, vous n’avez plus qu’un droit sur de l’argent réel. Vous êtes devenu un créancier non garanti de la banque. Si la banque fait faillite, vous n’avez plus rien. Ce n’est pas le cas avec de l’argent réel.

Alors, comment toute cette histoire de monnaie légale se rapporte-t-elle à la MDBC? Comment le statut de la MDBC de monnaie légale l’aiderait-il à s’imposer pour que, comme le dit Bo, tout le monde l’utilise? Eh bien, je veux que vous repensiez à l’inclusion. Il ne s’agit pas de faire entrer une poignée de personnes dans la tente, mais de forcer tous les autres à rester dans la tente. Fondamentalement, l’inclusion est une tromperie. Je veux que vous vous souveniez qu’il n’y a qu’environ un million de ménages non bancarisés qui souhaitent réellement avoir accès aux services bancaires électroniques. La grande majorité des personnes non bancarisées choisissent ce statut librement. Mais l’inclusion est présentée de manière générale, tout comme l’aide aux moins fortunés. Elle est présentée comme une aide sociale et cela couvre une tête de pont politique bien plus importante que le million de foyers qui n’ont pas de compte bancaire et ne veulent pas de compte bancaire. Remarquez avec quelle désinvolture ils sont passés de la tête de pont des non bancarisés d’environ un million de personnes à la tête de pont des timbres alimentaires qui comprend quarante-deux millions de personnes. Qu’est-ce qui justifie le saut des non bancarisés aux EBT? Y a-t-il des preuves que les utilisateurs d’EBT, les utilisateurs de timbres alimentaires ne sont pas bancarisés? Bien sûr que non. EBT signifie electronic benefit transfer. La seule chose que la MDBC ajoute à cette équation est le contrôle de quarante millions de personnes, mais cela n’a pas d’importance pour Bo et compagnie. Ce qui compte pour eux, c’est de pouvoir ratisser cent millions de personnes au total, plus ou moins bénéficiaires de l’aide sociale, qui reçoivent des chèques du gouvernement, et de faire entrer ces cent millions de personnes dans la tente de la MDBC, en utilisant la rubrique rassurante de l’inclusion et quelques belles paroles sur les personnes non bancarisées, qui ne concernent en fait qu’un million de personnes.

En d’autres termes, lorsque vous voyez Bo et compagnie dans des séminaires politiques comme celui du FMI ici, vous voyez ces gens se féliciter. Ils se félicitent, non pas d’avoir aidé un million de personnes sans compte bancaire, mais d’avoir amassé une armée de cent millions d’utilisateurs de MDBC. Les banquiers centraux ne sont pas intéressés à aider cent millions de personnes. Ce qui les intéresse, c’est d’utiliser cent millions de personnes, d’utiliser un tiers du pays pour mettre les deux autres tiers en ligne jusqu’à ce que tout le monde utilise la MDBC. Et ils viennent de vous dire carrément qu’ils vont mettre la monnaie légale à la pointe de cette méga-lance. Si vous êtes une entreprise et que vous avez des clients qui vous doivent de l’argent et qu’ils vous proposent de vous payer avec leur MDBC d’inclusion ou leur carte MDBC Medicaid ou leur MDBC EBT, qui sait, s’ils vous proposent de vous payer avec la MDBC, vous devrez accepter ou ne pas être payé. Parce que l’offre de payer avec la monnaie légale, comme nous venons de le voir, efface cela que vous acceptiez ou non la forme de paiement. Par conséquent, votre choix se résume à: prendre le train de l’inclusion de la MDBC et être payé ou vous faire avoir sur l’ensemble de la dette.

Oh, et en passant, pendant que vous tentez de décider si vous allez suivre la voie de la MDBC, vous allez être littéralement bombardé de propagande sur le fait que l’argent liquide est sale, qu’il répand des maladies. J’ai déjà vu ça au début de la pandémie. Je roulais sur les routes à péage de l’Indiana et de l’Illinois et je voyais ces panneaux d’affichage qui disaient: « Hé, n’utilisez pas cette voie pour l’argent liquide, utilisez l’une des six voies pour les cartes de crédit parce que les cartes de crédit sont propres et l’argent liquide est sale ». Aujourd’hui, cette campagne a déjà été interrompue. Ils l’ont retirée assez rapidement, mais je m’en souviens très bien, car il était hors de question que je prenne l’avion avec un masque, laissez tomber. Quoi qu’il en soit, les pouvoirs en place vont tout mettre en œuvre pour que vous soyez ruiné si vous n’utilisez pas la MDBC. Comment puis-je savoir que c’est ce qui est prévu? La réponse à cette question est qu’il y a un indice très important dans le discours de Bo. Il a proféré un énorme mensonge sur la loi de l’argent et sur le Federal Reserve Act en particulier. Et je parie des dollars contre des beignets – en fait, avec l’inflation, je parie des beignets contre des dollars – que cette loi est sur le point de changer. Je reviens à ce clip. En fait, je vais simplement repasser le dernier clip sur la monnaie légale, mais je vais le laisser jusqu’à la fin pour entendre Bo expliquer pourquoi il pense que la MDBC a cours légal. Ecoutez ça.

Le deuxième aspect pour lequel la MDBC peut contribuer à améliorer l’inclusion financière est son statut de monnaie légale, car la MDBC est l’obligation de la banque centrale et l’obligation de la banque centrale est une monnaie légale dans tous les pays. Elle est donc largement acceptée.

L’obligation de la banque centrale est une monnaie légale dans tous les pays. Non, en fait ce n’est pas vrai. Les obligations de la banque centrale n’ont pas cours légal dans tous les pays parce qu’aux États-Unis, où ce bon vieux Bo a obtenu son diplôme de droit à Harvard – ce qui explique pourquoi il se moque de la loi – l’argent liquide et les pièces, qui ont cours légal, ne sont pas des obligations de la FED. Les pièces ne sont pas du tout des engagements de la FED, ce sont des actifs. La FED paie au Trésor américain la valeur nominale des pièces. Et si vous vous posez la question, j’ai une vidéo à ce sujet intitulée « What’s behind the FED’s manufactured coin shortage » [Qu’est-ce qui se cache derrière la pénurie de pièces créée par la FED?]. Et pour ce qui est de l’argent liquide, il est vrai que les billets de la Réserve Fédérale sont inscrits au passif du bilan de la FED. Mais légalement, les liquidités sont une obligation des États-Unis, et non de la FED. Comment le savons-nous? Parce que le Federal Reserve Act le dit. Laissez-moi vous montrer. Ici, nous voyons le Federal Reserve Act, en fait la partie pertinente du Federal Reserve Act, qui est la section 16. Vous pouvez voir là-haut « Note Issues » , c’est-à-dire les billets de la Réserve Fédérale. C’est long mais ce n’est vraiment que le premier paragraphe qui est pertinent, je vais donc faire un zoom dessus, et voilà. Ici, Note Issues, les billets de la Réserve Fédérale. Ok, c’est de ça qu’ils parlent et vous pouvez lire ici « lesdits billets seront des obligations des Etats-Unis et seront recevables » pour tous ces trucs. Notez que ce sont des obligations des Etats-Unis et qu’elles sont recevables par les banques de la Réserve Fédérale, ce sont donc deux entités distinctes. Bo a tout à fait tort de dire que la monnaie légale aux États-Unis est une obligation de la banque centrale, ce n’est pas le cas. C’est une obligation des États-Unis. Il a complètement tort à ce sujet.

Donc, lorsque Bo vous dit que les obligations de la banque centrale ont cours légal dans tous les pays, il est en train de lire – je vous parie encore, je vous parie des donuts contre des dollars – il est en train de lire un projet d’amendement au Federal Reserve Act existant, parce que sous la loi actuelle, sous la configuration actuelle du Federal Reserve Act, Bo ment, vous venez de le voir. Les billets de la Réserve Fédérale sont des obligations des Etats-Unis, ce ne sont pas des obligations de la FED. Cela vous indique probablement, j’imagine, où la FED voit la nécessité de changer la loi afin de mettre en place les monnaies numériques de la banque centrale. Le président [de la FED], M. Powell, a déjà dit publiquement qu’il fallait changer la loi, qu’il fallait une loi d’habilitation. Et Bo a parlé tout au long de sa présentation des monnaies numériques de la banque centrale au présent. Mais dans tous les cas, qu’ils changent la loi, c’est un sujet de lutte pour un autre jour. Pour l’instant, le projet de la MDBC devrait être suffisamment clair pour vous permettre de commencer à réfléchir à ce qu’il convient de faire. J’ai moi-même quelques réflexions à ce sujet et sur ce thème. Et il semblerait qu’au moins un sénateur américain agisse aussi dans ce sens, heureusement. J’en parlerai une autre fois. Pour l’instant, joyeux Thanksgiving. Merci beaucoup d’avoir regardé. Comme toujours, je vous verrai la prochaine fois.

CBDC and the Fed’s Plan to Weaponize Money – by John Titus (full transcript).

La traduction française est ici.

Source.

Audio:


Welcome to best evidence. My name is John Titus.

In this episode, I want to talk about Central Bank Digital Currencies – CBDC for short – in the US and plans to make CBDC an inescapable part of the monetary system and eventually an exclusive form of money in our monetary system – it may take a while, but it’s on the way.

Because CBDC is a means for control, the powers that be need to put a giant smiley face on top of it to sell it to the population being targeted for control. Luckily for the criminals running our system, that population is extraordinarily gullible. How gullible you ask? Well, let’s take a look at the smiley face itself, keeping in mind that this is what the top criminal global bankers imagine as convincing the population that CBDC is a great idea.

The pitch for CBDC is, it’s all about inclusion – that’s the buzz word, inclusion. We at the top of this digital utopia feel sorry for you cretins – I mean, people living under bridges without iphones or internet – because those people are unable to enjoy the amenities of our awesomeness. We here of the CBDC welcome wagon are here to rescue the unbanked and the underbanked – those are their terms – we are here to rescue the unbanked from their pitiful plight, okay? And there was actually a seminar on this recently at the IMF. The seminar title is « Central Bank Digital Currencies for Financial Inclusion: Risks and Rewards ». The date of that seminar was October 14, 2022. As you can see, this is just a talent show for policy wonks. They come out and they all are going to recite their scripts. The guys are going to read from their scripts. The guy we want to focus in on here is Bo Li. We’ll get to him in a minute, we’ll talk about what he has to say. In any case, it does not take much research to see that inclusion really has nothing to do with the people that it’s supposed to help and everything to do with controlling the population.

Let’s take a look at a speech from a member of the Board of Governors of the Federal Reserve expressly calling out inclusion as nothing but a contrivance. This speech is from August of 2021. You can see here it was given by Governor Christopher Waller and if we look – I want to search on this – if you look here in the lower left, I’m going to search on FDIC to go to the relevant disclosure. Here we go, okay. « According to a recent Federal Reserve Deposit Insurance Corporation survey, FDIC survey, approximately 5.4% of households were unbanked in 2019 ». 5.4% that’s it. I’m actually kind of surprised by that many people without bank accounts. But the key finding is this: « The survey found that approximately 75% of the unbanked population were ‘not at all interested’ or ‘not very interested’ in having a bank account » to begin with. And that is a huge clue as what’s behind the central bankers obsession with the so called unbanked. The vast majority of them do not want bank accounts and by definition, don’t have bank accounts and central bankers want to change that. So they’ve come up with this orwellian inclusion propaganda. And if you go on here and you look at what Waller says, he says expressly down here: « It is implausible to me that developing a CBDC is the simplest, least costly way to reach this 1% of households », meaning the 25% of 5.4%. That’s a tiny amount, he says. And so this whole inclusion campaign is simply implausible and he’s right about that.

So all this concern over the unbanked is not about people’s inability to access electronic banking. That has nothing to do with it. It’s all about people’s ability to evade electronic banking and evade the digital train tracks. And that’s [what] you saw from the FDIC’s own survey. That’s really what’s going on. They’re concerned about that 75% that doesn’t want bank accounts – the 75% of the 5.4%. So financial inclusion really isn’t « Welcome to our club, you 1% of households who don’t have bank accounts and want them ». It’s really about getting the roughly about 2 000, 2 100 homes, households per county who don’t want bank accounts and don’t have bank accounts, electronic bank accounts, in under the tent and getting rid of cash, of course, and saying, you know, « Once you’re inside this tent, now you just can’t leave ». And that’s really the aim of this inclusion campaign.

You have to remember, central bankers always speak with fork tongue, always. The Federal Reserve itself was founded and it was sold at its inception as a means to have an elastic currency. That […] the amount of money in the system could expand and contract depending on the shifting needs of the economy. What happened when the Federal Reserve was created, it was created in 1913, almost immediately the so called elastic currency is used to expand so as to finance World War one and then a few years after that, what happens? The elastic currency is contracted by the central bankers to deliberately cause a depression of 1920 and 1921 and then a few years later contracted again, after some more expansion, to cause the deliberate depression of 1929 and 1933. That is really what elastic currency means. It was really the opposite of really expansion, it was really all about contraction.

And you have the same game of opposites here. Central Bank Digital Currency is sold as inclusion. In fact, it is a device to exclude anyone who doesn’t want to play ball with this digital system, this digital entrapment, from eating by cutting off their electronic money – and we’ll see that expressly here in a minute or two. The question, if you are a central banker, is how do you start blocking those exits, how do you get the maximum number of people using CBDC rather than other forms of payment? Well, the IMF dropped some big hints on that score in that seminar I just pointed to. So let’s go over here to that seminar and here we have Bo Li again. He is the Deputy Managing Director of the IMF, so he is a top ranking proponent of CBDC. His presentation is very, very dense. You can see he’s reading from a script here and so it’s dense. And what I’ve done, I’ve chopped up his presentation into short clips that are really digestible. But let’s start with Bo’s most interesting reveal, which is his personal rock and roll CBDC fantasy. Take it away, R-Bo D-Bo.

CBDC can allow government agencies and private sector players to program, to create smart contract, to allow targeted policy functions. For example, welfare payment. For example, consumption coupon. For example, food stamp. By programming CBDC, those money can be precisely targeted for what kind of people can own and what kind of use this money can be utilized. For example, for food. So this potential programmability can help government agencies to precisely target their support to those people who need support so that we can also improve financial inclusion.

Wow, could we get somebody over here to clean up Bo Li’s chairs? Thank you, R-Bo D-Bo for being so candid about your fetish for controlling people’s food. Did you catch that? He mentions controlling food twice in under a minute. So Bo Li just flat out told you that CBDC is about control. You voice an opinion that is not on R-Bo D-Bo circuit board and your digital food, well, shrinks. Isn’t that great? Now you might say, « Well, i’m not on welfare, I don’t use food stamps. So while you’ve explained central bankers rock and roll patrol fantasy, to be sure you haven’t explained how they’ll ensnare me ». So let’s go, I’m going to go to the next clip where R-Bo D-Bo gives us a very major clue as to how central bankers plan to shunt as many people as possible into CBDC usage. He is talking about inclusion which, as I explained earlier, is an orwellian term. And here he reveals a key feature of CBDC that central bankers plan to use as a Trojan Horse for forcing people to use CBDC. Listen to this carefully.

The second aspect that CBDC can help improve financial inclusion is because of its legal tender status, because CBDC is the obligation of Central Bank and the obligation of Central Bank is a legal tender in every country so it is widely accepted. That creates potential value for everyone to use it.

Okay, you can see why I had to chop up both presentation. There is a lot there in just thirty seconds: inclusion, legal tender, it’s an obligation of the central bank, wide acceptance, everyone can use it. But he gives away the whole point at the very end there when he says « creates potential value for everyone to use it ». All those things beforehand, legal tender, obligation to central bank and all that, those are recited in service of that end goal: everyone using CBDC, that is the ultimate goal, make no mistake about that. And all those other things are items on the central bankers punch list because they are seen as taking CBDC from zero usage to universal usage. So what I want to do is, I want to go back through that clip one more time and breakdown R-Bo D-Bo’s rapid fire data up there into smaller chunks. Court reporter, can I get this back in little Bo’s sized chunks, that would be wonderful? Awesome. Okay, here we go.

The second aspect that CBDC can help improve financial inclusion is because of its legal tender status.

Okay, legal tender status. What is legal tender and how does it promote inclusion? Let’s take the first question first. What is legal tender? The short answer is, legal tender is the only real money in our system. In the US since 1933, it has been cash, including Federal Reserve notes and coin and you can see that here from the relevant statute. Here is the relevant statute concerning legal tender in the US. It is 31 USC section 5103, you can see it there in the upper right – I’m going to zoom in so we can actually read it. Legal tender: « United States coins and currency, including Federal Reserve notes » and some previous notes, historical notes, notes of issuance, « are legal tender for all that’s public charges », etc. That’s a short list. It’s basically coins and currency, it’s Federal Reserve notes and coins. That’s it. It’s a very short list. Everything else in our system is pseudo money. It is almost real but it has a latent but huge legal catch that comes with it. So let me run through a quick list of pseudo money before I explain what that legal catch is. Credit cards, they are not real money. Checks, not real money. Money in your bank account, wire transfers, Venmos, bank dress, certified checks, Paypal, cashiers checks, money orders, even reserves on account, meaning central bank deposits on account at the FED are not legal tender. None of those things legally is money because as I said, it comes with a catch.

And the catch is this: if you owe money and you try to pay with one of those forms of pseudo money, your lender does not have to accept your payment, which keeps your debt alive. Pseudo money is not real money. It doesn’t become real money until your lender consents to it as a form of repayment. So in other words, pseudo money plus consent equals real money. Real money does not depend on lender consent. Real money means it’s coin of the realm and the realm says real money erases debt whether the credit creditor wants it to or not. Whether or not your lender wants the legal tender to erase the debt, that debt is gone. So if you owe your creditor money and you offer to pay with legal tender, that debt gets erased, it gets extinguished as a matter of law, regardless of whether your lender consents. The debt is just gone legally and so your lender’s legal right to your collateral is gone too and that’s a very important thing. Now there might be a lending contract that says the lender agrees to accept Venmo or credit card or bank money or whatever else. The lender can freely agree to accept the pseudo money but all that means is the lender consented in advance to accept the pseudo money. You still need the consent one way the other, before or after. If you are like me though, you’ve lived your entire life without seeing a lender ever reject any form of payment of a debt. They always take the payment. But I bring this up because legal tender is a hole card that is out there and you need to know about because Bo there just flashed you the ace of spade of legal tender, in direct connection with CBDC. And you need to pay attention to that because if you think that the powers that be would not resort to legal trickery with legal tender, you’re just dead wrong on the facts about that.

Allow me to introduce you to Alfred Owen Crozier, who wrote this book, « US money versus corporation currency ». This guy, Alfred Crozier, is the most ferocious critic of the Federal Reserve ever, who wrote the most scathing indictment of the FED ever one year before the FED was created – that book was written in 1912. You might have seen actually his most famous drawing, you might know Crozier from his most famous drawing, which is this. This is the original, this is the OG vampire’s quiz, the octopus taking over everything. The octopus is taking over the US treasury, the Capitol, the White House, he’s taken over The New York Stock Exchange, the bank, your local bank, the farm, the factory. And his name is National Reserve Association and that’s what it was known as before it became the FED formerly in 1913. But that drawing comes from that book, « US money versus corporation currency ». That book is fantastic. Crozier was a prominent attorney, but if you read the book carefully, you’ll also note he’s really an activist and what I mean by that is, despite the fact that he was a prominent attorney, he kind of used that position and he would write letters to very prominent bankers asking about this or that aspect of the legislation that would become the Federal Reserve Act. And then he would turn around and put the responses from these bankers, which were mostly pretty much idiotic, he put him into the book and then he self published that book. This guy was an accomplished writer. He published eight books. One of them was critically acclaimed. It was a novel called « The Magnet », written just a couple years before. Critically acclaimed book and yet he had to self publish that attack on the National Reserve Association on the FED.

Crozier was a wheeler and dealer. He actually met with president Taft in person. I suspect that was because they were both from Cincinnati. I don’t know that, little is known. I can’t find that much about Crozier but I’m just telling you what I know about him. He met with Taft and he argued against passing the Federal Reserve Act and I can’t say that that’s what stopped it, but you got to say he didn’t fail because Taft isn’t the president who signed the Federal Reserve Act, it was Woodrow Wilson. And another thing Crozier did, he wrote freely about the Rothschilds in this book, talked about how much money they have, how huge and powerful they were. Alfred Owen Crozier was a talented and very dangerous man to the powers that be, which is why you haven’t heard of him. There are a lot of books out there about money that are really good at attacking straw men that suit people’s political bents, their political leanings. Alfred Crozier went for the throat. He went for bankers, he went after bankers and he shows how bankers weaponize money and on page 326 of this book – I’m not gonna read it, it’s in chapter twenty – he shows, he relays an account of bankers using legal tender as a weapon. And I want to tell you about the story because it’s very relevant here.

The gist of the story is this: there was a bunch of western dudes, guys, miners, maybe ranchers, they discovered a mine, like a gold mine or a silver mine – probably a silver mine, I don’t know. But they discovered a mine with some commodities and they wanted to turn it into a major commercial operation and they needed money. And they borrowed that money from wall street and they used the mine as collateral for that loan. And they struggled. They struggled, but they were able to develop it to a point where it was worth a lot and they were able to pay off the loan at the last minute. The problem is, when they came to pay off the loan at the very last minute, with the sheriff standing right there, they tried to pay off with gold certificates and gold certificates back then were 100% backed by gold and they tried to pay it off with bank notes. And the Wall Street attorney is like, « What the fuck is this? You clowns owe us money and this ain’t money, this isn’t legal tender. So shag your dusty asses back to town and get me some gold coins and green backs. Go fetch those by the close of business, you rubes or your mine is going to become mine ». And it did. Wall Street took over that mine from the dudes from the West and the gold. And that’s because the gold certificates and the bank notes, like credit cards and checks and money in your bank account and wire transfers and all the rest, they’re not legal tender. Those are not money because they require the lender’s consent to retire your debt so that you can keep your collateral and that’s what happened to those guys. They lost their mine because they didn’t know what legal tender was. Legal tender does not require the lender’s consent. It erases debt by operation of law.

Legal tender is real money. Remember this. Legal tender is real money, everything else is debt money. It is nothing but a legal claim on money. It is an IOU. Most of the times – almost all the time – it’s issued by private parties. Think of it this way: if you have ten one-hundred dollar bills in your hand and you’re standing outside of the bank, that’s real money, you own that money. But if you walk inside that bank and you open an account with a thousand dollars in cash, now all you’ve got is a claim to real money. You’ve become an unsecured creditor of the bank. If that bank goes bust, you’ve got nothing. That does not happen with real money.

So how does all this background about legal tender relate to CBDC? How would CBDC status as legal tender help it gain a foothold so, as Bo there says, everyone uses it. Well, I want you to think back to inclusion. It’s not about getting a handful of people into the tent, it’s really about forcing everyone else to stay in a tent. Fundamentally, inclusion is a deception. I want you to remember there are only about one million households that are unbanked and that actually want access to electronic banking. The vast majority of unbanked choose that status freely. But inclusion is pitched generally, though, as is helping the less fortunate. It’s pitched as welfare and that covers a much bigger political beachhead orders of magnitude, bigger than the one million homes that don’t have bank accounts and don’t want bank accounts. Notice how casually though they are moved from the unbanked beachhead of about a million to the food stamps beachhead which includes forty two million people. What justifies the leap from unbanked to EBT? Is there any evidence that EBT users, food stamp users are unbanked? Of course not. EBT stands for electronic benefit transfer. The only thing CBDC adds that equation is control over forty million people, but that doesn’t matter to Bo and company. What does matter to them is being able to sweep one hundred million people total roughly on welfare, getting government checks, sweeping those one hundred million people into the CBDC tent, using feel good rubric of inclusion and some yarn about unbanked, which really only applies to a million people.

In other words, when you see Bo and company in policy seminars like the IMF here, you see these people patting themselves on the back. They’re patting themselves on the back, not for helping one million people without bank accounts, but for amassing an army of one hundred million CBDC users. Central bankers are not interested in helping a hundred million people. What they are interested in is using a hundred million people, using a third of the country to get the other two thirds in line until everyone uses CBDC. And they just told you flat out they’re going to put legal tender at the very tip of that mega spear. If you’re a business and you’ve got customers who owe you money and they offer to pay you with their inclusion CBDC or Medicaid CBDC card or EBT CBDC, who knows, they offer to pay you with CBDC, you’re going to take it or you’re not going to get paid. Because the offer to pay with legal tender, as we just saw, erases that whether you accept the form of payment or not. So your choice really boils down to, get on the CBDC inclusion train and get paid or get hosed on the whole debt.

Oh, and by the way, while you’re trying to decide whether to go the CBDC route, you are going to be absolutely bombarded with propaganda about how dirty cash is, how it spreads disease. I already saw that early on in the pandemic. I was driving around on the Indiana and Illinois toll roads and I’d see these billboards saying, « Hey, you know, don’t use that one lane for cash, use one of the six lanes for credit cards because credit cards are clean and cash is dirty ». Now that campaign has already got kicked off. They pulled it pretty quickly, but I remember it early on because I wasn’t going to fly with a mask on, forget that. In any case, the powers that be are going to pull out all the stops to make sure you go broke if you don’t use CBDC. Now, how do I know that’s the plan? The answer to that is that there is a very important tell during Bo’s spiel. He told a huge lie about the law of money and about the Federal Reserve Act in particular. And I’ll bet dollars to donuts – actually, with inflation, I’ll bet donuts to dollars – that that law is about to change. I want to go to that clip. I’m actually going to just replay the last clip about legal tender, but this I’m going let it keep running so we can hear Bo explain why he thinks CBDC is legal tender. Listen to this.

The second aspect that CBDC can help improve financial inclusion is because of its legal tender status, because CBDC is the obligation of central bank and the obligation of central bank is a legal tender in every country. So it is widely accepted.

Obligation of the central bank is legal tender in every country. No, that actually is not true. Obligations of central bank are not legal tender in every country because in the US, where good old Bo here got his law degree from Harvard – which explains why he’s indifferent what the law is – cash and coin, which are legal tender, they’re not obligations of the FED. Coins aren’t liabilities of the FED at all, they’re assets. The FED pays the US Treasury face value for coins. And if you wonder about that, I have a video on that called « What’s behind the FED’s manufactured coin shortage« . And cash, it’s true that cash Federal Reserve notes is listed as a liability of the FED’s balance sheet. But legally, cash is an obligation of the US, not of the FED. How do we know that? Because the Federal Reserve Act says so. Let me just go here. Here we are looking at the Federal Reserve Act, actually the relevant portion from the Federal Reserve Act, which is section 16. You can see up there « Note Issues », meaning Federal Reserve notes. It’s long but it’s really only the first paragraph that’s germane so I want to zoom in on that, and here you go. Here, Note Issues, Federal Reserve notes. Okay, that’s what they’re talking about and you can see here « said notes shall be obligations of the United States and shall be receivable » for all this stuff. Note how they’re obligations of the United States and they’re receivable by Federal Reserve banks, so those are two distinct entities. Bo is flat out wrong that legal tender in the US is an obligation of the central bank, it is not. It is an obligation of the US. He’s just dead wrong about that.

So when Bo tells you obligations of the central bank are legal tender in every country, he’s actually reading – I would bet you again, I bet you donuts to dollars – he’s reading from a draft amendment to the existing Federal Reserve Act, because under present law, under currently configured Federal Reserve Act, Bo’s lying, you just saw that. Federal Reserve notes are obligations of the United States, they’re not obligations of the FED. That probably tells you, I would imagine, where the FED sees the need to change the law in order to get central bank digital currencies in place. Chairman Powell is already on record saying we need to change the law, we need enabling legislation. And Bo was talking the entire time in his presentation about central bank digital currencies in the present tense. But in any case, that they’ll change the law, that is a topic in a battle for another day. For now the plan for CBDC should be clear enough for you to start thinking about what to do about it. I have some thoughts on that myself and on that topic. And so does, it would appear, at least one US senator who’s doing something about it thankfully. I’ll talk about that another time. For now, happy Thanksgiving. Thank you so much for watching. As always, I will see you next time.

La macroéconomie de la dépopulation – par ICE9.

Excellent article, qui relie les points.

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Note: 1) « Globohomo » est un néologisme plaisant pour désigner l’élite globaliste. 2) « Sûr et Efficace » désigne le produit injectable que nous avons tous appris à connaître et à apprécier.

Source.


La macroéconomie de la dépopulation

Article invité par ICE-9

3 octobre 2022

« Ce n’est pas parce que vous êtes paranoïaque qu’ils ne sont pas après vous. »

Kurt Cobain

Ce que je n’arrivais pas à comprendre lorsque l’injection de poison ARNm a été annoncée pour la première fois à un public plein d’espoir et reconnaissant, c’est pourquoi Globohomo ciblait le segment le plus docile de la société pour l’administration de ces injections mortelles. Tuer ses serviteurs et laisser debout la plupart de ses ennemis n’avait aucun sens, à moins que les universitaires des think tanks qui élaborent la stratégie de Globohomo ne soient pas très brillants, que Globohomo veuille faire table rase du passé pour mettre ses ennemis en avant, ou que cette « pandémie » n’ait rien à voir avec un virus et qu’il y ait d’autres intentions. La Grande Réinitialisation n’était-elle qu’une diversion à la James Bond pour cacher ce qui se passait réellement derrière le rideau de Globohomo?

J’ai acquis la conviction que ce qui se passe réellement est la troisième prémisse: les propriétaires du réseau bancaire mondial créent une « transition » afin de pouvoir déplacer l’Occident (et donc entraîner le reste du monde avec lui) et son panier de fausses monnaies défaillantes, pondérées en fonction des échanges commerciaux, vers une nouvelle fausse monnaie qui reste sous leur contrôle, tout comme les anciennes monnaies de singe criblées de dettes (USD, EUD, GBP, JPY). Pendant cette transition fabriquée, le véritable ennemi de Globohomo n’est pas la souveraineté nationale ou les Déplorables, c’est l’hyperinflation qui représente le plus grand risque pour son contrôle systémique sur le panier de fausses monnaies.

L’hyperinflation est la résultante d’une véritable révolution et nationalise la création, l’administration, la distribution et la fixation des prix de la monnaie d’une nation au profit de ses citoyens (voir l’Allemagne de Weimar pour en avoir la preuve). Cette nouvelle monnaie devra être une monnaie numérique, car elle fournit les moyens – en utilisant les prétextes fallacieux du changement climatique – de contrôler la demande et donc de contrecarrer le monstre hyperinflationniste qui suivra cette transition. Ainsi, une fois l’hyperinflation apprivoisée, cela garantit que le réseau bancaire mondial contrôlera la nouvelle fausse monnaie, car M. et Mme Tout-le-monde n’y pourront absolument rien, comme la dernière fois le 15 août 1971 [NdT. fin de Bretton Woods], la fois précédente le 1er mai 1933 [NdT. ici] et la fois précédente le 23 décembre 1913 [NdT. création de la FED].

Pour combattre cette hyperinflation, Globohomo est affecté par la même pensée de groupe qui étrangle l’Occident aujourd’hui et n’est donc plus aussi habile qu’avant, alors que le monde est beaucoup plus complexe. Après avoir donné un coup de pied dans la fourmilière des taux d’intérêt, il ne lui reste plus que deux outils keynésiens [NdT. ici] dans son sac de tours de magie monétaires: 1) détruire la demande en détruisant l’offre et 2) détruire la demande en tuant les consommateurs. Sûr et Efficace était la solution à long terme pour contrôler l’hyperinflation – tuer les consommateurs, réduire leur demande, amortir l’hyperinflation pendant la transition vers la fausse monnaie, et maintenir le contrôle sur la nouvelle fausse monnaie numérique (mondiale?).

La deuxième façon de réduire la demande est de détruire l’offre de biens en utilisant des guerres artificielles. Mais si la guerre avait progressé en premier, la demande des consommateurs subsisterait pour une quantité réduite de marchandises, ce qui aurait été inflationniste et aurait déclenché l’hyperinflation trop tôt dans la transition vers la fausse monnaie. Globohomo a donc dû expérimenter un nouveau moyen de détruire la demande, raison pour laquelle il fallait d’abord vacciner les gens avec ce bon vieux Sûr et Efficace pendant la fausse pandémie, car leur demande devait être détruite avant que les guerres ne détruisent ce qu’ils demandaient. Ainsi, grâce à un mécanisme permettant de contrôler l’hyperinflation, la fausse transition monétaire a pu se dérouler comme prévu.

C’est pourquoi les nations économiquement développées du monde (à l’exception du Japon) [NdT. petite erreur, voir ici] sont les nations les plus vaccinées – ce n’est pas parce qu’elles sont les plus riches, qu’elles ont un accès immédiat aux meilleures technologies ou qu’elles ont les meilleurs systèmes de « soins de santé ». C’est parce que c’est de ces pays que provient la plus grande demande de biens et que, grâce à la création immédiate de crédits, ils ont la capacité de payer tous ces biens.

Ainsi, les nations développées présentent le plus grand risque d’hyperinflation dans le cadre d’un scénario de statu quo de la demande de biens à long terme et, comme il n’était pas possible de détruire d’abord la demande des consommateurs par la guerre, les consommateurs eux-mêmes sont systématiquement détruits. Le Japon, quant à lui, est de toute façon en pleine spirale démographique descendante et pourrait mettre en œuvre une destruction de la demande à long terme sans guerre ni Sûr et Efficace. Bien que l’Afrique et les pays pauvres du Moyen-Orient présentent une forte demande de biens à long terme, ils disposent de peu de moyens pour payer ces biens et ne représentent donc pas un risque appréciable d’hyperinflation, de sorte qu’ils ont largement échappé aux programmes de vaccination de masse.

Taux de financement garanti au jour le jour 2014 – 19

Mais ensuite, le plan de Globohomo s’est pris un coup de poing dans la figure. Ce coup de massue, avec son compte à rebours de 8, remonte à l’événement de singularité financière du 17 septembre 2019, lorsque le SOFR [NdT. Secured Overnight Financing Rate] est passé en une seule journée de 2,20% à 5,25%, gelant la création de crédit mondiale et plongeant la chronologie de Globohomo dans le chaos. À l’insu de M. et Mme Tout-le-monde, de septembre 2019 à juin 2020, Trump et Mnunchin – à l’aide d’un programme REPO [NdT. ici] du Trésor – ont fait apparaître 17,66 trillions de dollars et ont créé de fait ce qui a été le plus grand événement financier de l’histoire du monde. La question est la suivante: s’agissait-il de dollars de la Réserve Fédérale ou de dollars du Trésor américain? Cet acte de vandalisme monétaire représente-t-il une opportunité rare mais étroite de réfléchir, de réimaginer et de réinitialiser notre faux système monétaire à l’équivalent de ce que Kennedy avait tenté de faire en 1963, mais sans l’argent [NdT. métallique]?

Si la vie telle que nous la connaissions le 18 septembre 2019 avait continué comme si de rien n’était avec cette énorme quantité d’argent supplémentaire en circulation, cela aurait créé l’Armageddon de l’hyperinflation, ce qui est le pire cauchemar de Globohomo; il fallait donc faire quelque chose, et quelque chose d’énorme et de rapide. Ainsi, il n’y a aucune coïncidence dans la chronologie rapide révisée – octobre 2019: le virus est libéré pendant les Jeux Militaires Mondiaux à Wuhan en Chine avec son laboratoire BSL4 fournissant une couverture parfaite; novembre 2019: des vidéos chinoises spectaculaires de personnes mourant dans les rues à cause de l’étrange et catastrophique nouveau virus; décembre 2019: l’OMS déclare l’urgence sanitaire mondiale; février 2020: interdiction de voyager dans le monde; mars 2020: début du confinement aux USA; mai 2020: début de l’opération Warp Speed, etc.

(L’histoire entière de la civilisation humaine telle qu’on nous la raconte est censée s’être développée à cette période)
Températures historiques dans l’hémisphère nord de la Terre à haute latitude

Le plan initial pour détruire la demande, étouffer l’hyperinflation et commencer la transition vers une fausse monnaie consistait à enfermer tout le monde jusqu’en 2030 en utilisant comme excuse la fausse crise climatique de l’Agenda 2030 de l’ONU. Cela aurait probablement commencé une fois que la plupart des nations occidentales auraient eu des gouvernements de gauche et/ou de faux conservateurs, conformes et contrôlés, fermement en place. Une fois tout le monde enfermé, il n’y aurait plus eu de sorties shopping, les garçons n’auraient jamais rencontré les filles et la reproduction se serait effondrée dans le monde développé. Pas de naissances et beaucoup de morts de désespoir – un démocide bien propret et étincelant.

Globohomo ne pouvait pas se permettre de laisser M. et Mme Tout-le-monde découvrir que l’entièreté du réchauffement de la planète dans l’hémisphère nord a eu lieu il y a 11 600 à 10 000 ans. Et ils ne pouvaient surtout pas apprendre que l’hémisphère nord de la Terre s’est en fait légèrement refroidi au cours des 8 000 dernières années.

Niveaux mondiaux de CO2 et température au cours des temps géologiques

Globohomo ne pouvait pas non plus permettre à M. et Mme Tout-le-monde d’apprendre que la dernière fois que les niveaux de dioxyde de carbone ont été aussi bas, la Terre a connu son déclin permien, au cours duquel 95% des espèces ont disparu. Ils ne pouvaient pas non plus apprendre que les températures mondiales sont en réalité égales à deux minimums historiques antérieurs, à savoir l’Ordovicien et la transition Carbonifère/Permien. Ils ne pouvaient jamais apprendre que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre plus efficace que le dioxyde de carbone. Et ils ne pouvaient, en aucun cas, apprendre que le principal moteur du réchauffement de la planète est le soleil.

Les scientifiques qui vous apportent la Science

Mais c’est ce qui a failli se passer – au lieu de cela, nous avons eu droit à une politique monétaire déguisée en fausse pandémie et nous nous sommes enfermés pendant que Globohomo attendait que le bon vieux Sûr et Efficace opère sa magie destructrice de la demande. Tous les décès ont été soudainement attribués au virus que, jusqu’à présent, aucun scientifique de la Science n’a réussi à isoler d’un être humain in toto plutôt qu’in silico et beaucoup de M. et Mme Tout-le-monde ont avalé le scénario – peur, espoir, conformité et libération.

Ils ont fait la queue par millions pour obtenir leur produit « Sûr et efficace » afin de pouvoir goûter cette libération, sans même avoir pris la peine d’effectuer une simple recherche Google sur les « vaccins à ARNm » ni cherché à savoir comment tous ces furets s’en étaient tirés après des expériences similaires. Puis sont apparues les variants in silico, maintenant nous avons le SADS [NdT. ici] et la myocardite normalisée chez les enfants de 8 ans, et bientôt nous verrons des milliers de personnes tomber mortes à cause – roulement de tambour – du changement climatique – bruit de cymbale! Attendez-vous donc à ce que le récit du changement climatique soit le signe avant-coureur de la finalité première de ces confinements. Pour sauver mamie du soleil.

La politique monétaire de Donald Trump – Elle ne peut être menée qu’une fois

Mais Trump a-t-il plutôt profité de cette rare mais étroite fenêtre d’opportunité pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre système de fausse monnaie pour lancer une bombe nucléaire financière qui déclencherait l’hyperinflation bien plus tôt que ce que Globohomo avait prévu, lui forçant ainsi la main pour la mise en oeuvre du Plan-B pandémique de destruction de la demande? Globohomo a-t-il dû changer à la hâte sa raison d’être et condenser son calendrier de transition monétaire – ce serait la raison pour laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui dans ce merdier mondial absolu? Ce que je n’arrive pas à savoir, c’est qui doit porter le chapeau pour ces 17,66 trillions de dollars imprimés entre septembre 2019 et juin 2020 – c’est comme si cet argent s’était évaporé, avait été « corziné » [NdT. « corzined » signifie en argot américain, confier son argent à une personne importante et découvrir qu’il a mystérieusement disparu].

La Réserve Fédérale ne détient pas tout, car son « bilan » le 16 septembre 2019 s’élevait à 3,84 trillions de dollars et s’élève aujourd’hui à 8,8 trillions de dollars. Où sont les 12,7 trillions de dollars manquants? Si c’est dans l’aile comptable du Pentagone, cet avion a atterri il y a 21 ans [NdT. voir mon article pour les détails]. Si le Trésor détient sa propre dette (c’est-à-dire des bons du Trésor émis en dollars de la Réserve Fédérale), cela signifie-t-il que le gouvernement américain se paie lui-même lorsqu’il paie les intérêts et que nous avons donc effacé la dette américaine lorsque Trump a réhypothéqué la totalité de celle-ci? Est-ce là le grand secret que le public américain ne pourra jamais apprendre (outre les secrets du changement climatique)? La dette fédérale en septembre 2019 s’élevait à environ 16 trillions USD et serait-ce une coïncidence que 17,66 trillions USD aient été imprimés? Pourquoi pas 10 trillions USD, 35 trillions USD, etc. Les esprits curieux veulent savoir.

Le jeu est-il enfin terminé? Ou est-ce que le jeu ne fait que commencer?

Une partie de cet argent manquant a probablement été retiré pour liquider des positions REPO, mais les banques étant des banques, lorsqu’elles ont pris leur argent REPO au lieu de se prêter de l’argent les unes aux autres puis de liquider leurs positions REPO, elles ont utilisé tout cet argent libre pour acheter des actions technologiques et ont ainsi créé une hyperinflation sur le marché boursier qui s’est déversée dans l’immobilier haut de gamme, les crypto-monnaies, les jets privés, les NFT [NdT. non-fungible tokens] et toutes sortes de conneries en papier, en numérique et en « actifs » haut de gamme. Globohomo n’a pas approuvé. Avec des actions maintenant en baisse de 20%, ces banques pourraient faire face à des pertes si elles vendaient leurs avoirs en actions, donc elles ne peuvent pas vendre et ainsi le monstre de l’hyperinflation se réveille sous le lit de Globohomo. Et on commence à voir que « Sûr et Efficace » a peut-être été un peu plus sûr que prévu. Apparemment, les furets sont de mauvais extrapolateurs linéaires pour les humains.

C’est ce que la Fed tente désespérément d’étouffer – elle essaie de forcer les liquidités à sortir du marché boursier pour liquider les positions REPO 2019-20 et rayer de la carte l’argent de Trump, tout comme le Trésor américain de l’après-Kennedy a chassé et retiré de la circulation le moindre billet des États-Unis. Si l’augmentation des taux d’intérêt ne fonctionne pas, Globohomo fera exploser sa bombe antimatière financière avec un REPO inversé, mais les banques devront alors non seulement prendre leur mal en patience avec des pertes d’actions – un scénario où le plus petit perdant est le plus grand gagnant – mais elles se retrouveront ensuite à détenir des bons du Trésor à 0,75% dans un monde à 3,5+%.

Les banques sont dans la merde et quand les banques sont dans la merde, Globohomo est dans la merde jusqu’à ce qu’il reçoive le prochain renflouement (bail-out) des contribuables sous la forme d’un renflouement (bail-in) à la Barney Frank [NdT. j’explique la différence entre les deux sous cet article]. Mais lorsque l’argent du compte en banque de M. et Mme Tout-le-monde s’envole au moment même où les factures médicales s’accumulent et qu’il renaît sous forme d’actions ordinaires de la banque qui se ratatinent immédiatement dans le néant financier, alors de véritables révolutions peuvent se produire. Hyperinflation ou renflouement, Globohomo devra bientôt choisir son poison, mais M. et Mme Tout-le-monde l’ont déjà choisi pour eux. C’est une course contre la montre des morts à venir – Course à la Mort 2023. Tic-tac, tic-tac…

Nous sommes tous dans la même galère.

D’un point de vue historique, ce à quoi nous assistons aujourd’hui en temps réel était autrefois qualifié de sorcellerie – la coercition d’une grande partie de la population pour lui faire accomplir des actions de masse nuisibles à son bien-être, qui sont néanmoins accomplies pour le seul bénéfice d’une petite minorité malveillante. Et la société ne se rend compte de rien tandis que ces actions délétères produisent leurs effets pernicieux. Les gens, vos amis et vos proches, ne savent pas ce qu’ils ont fait. Ils ne veulent pas savoir ce qu’ils ont fait. Ils se jettent dans le feu en riant, la main dans la main.

Et est-ce une coïncidence que –
2019: L’OMS déclare une urgence sanitaire mondiale
1353: fin de la peste noire
2019 – 1353 = 666

Dans la bataille pour le contrôle du monde, il n’y a pas de règles.


Bail-out, bail-in

Bail-out bancaire: Le gouvernement utilise l’argent des contribuables pour racheter des actifs toxiques et injecter des capitaux dans les banques en faillite afin de les empêcher de faire faillite.

Bail-in bancaire: Disposition de la loi Dodd-Frank. Plutôt que d’utiliser l’argent des contribuables pour injecter des capitaux dans les banques, celles-ci peuvent saisir l’argent des déposants, transformant ainsi la dette en capitaux propres pour maintenir la banque à flot.

Pannes.

ATTENTION, JE ME SUIS PLANTÉ EN NE LISANT QUE LE RÉSUMÉ DE L’ARTICLE SUR L’OMICRON S QUI FIGURAIT SUR LA PRÉSENTE PAGE!
JE PUBLIE ICI UN ARTICLE QUI CORRIGE CETTE MÉPRISE.

Désolé, j’ai eu une panne d’Internet.

J’ai aussi eu une panne d’inspiration, juste après.

J’ai un paquet de notes pour quelques articles en préparation, qui n’attendent qu’à être rédigés. Avant de m’y mettre, j’ai sorti le chien et j’ai vu la rue principale du village totalement envahie par les voitures des gens qui remplissent les restaurants du coin. J’ai vu leurs têtes, leur regard éteint qui donne sur leur cerveau absent, et je me suis demandé, « A quoi bon? »

J’ai néanmoins passé la soirée et une partie de la nuit à chercher ce qui pourrait bien les réveiller. Mais rien de nouveau, le programme suit tranquillement son cours. Quelques âmes courageuses dénoncent, interpellent, publient, filment, intentent, etc. Je les relaye ici, je tente de séparer le bon grain de l’ivraie et de pointer directement le coeur du sujet, dans le chaos informationnel ambiant.

Mon épouse me dit que ses collègues commencent à s’inquiéter.

Commencent.

Juste parce que leur facture énergie a subitement augmenté.

Je me disais que ce serait donc une idée de faire le point, d’être plus simple et concis, et de m’adresser à ceux qui commencent à s’inquiéter. Pas ceux qui ont déjà compris, les autres. Qu’ils commencent à s’inquiéter de la pénurie énergétique, de la guerre Russie/Ukraine qui n’en finit pas, des effets secondaires des injections, de la pénurie de main d’oeuvre, des problèmes de réseaux de distribution, d’agriculture, d’inflation, de possible guerre civile, de recrudescence de la violence urbaine, de vagues d’immigration démentielles, des dangers de la géoingénierie.

Je pourrais donc faire le point – simple et concis – sur tous ces sujets et emballer le tout en quelques phrases. La crise énergétique sert à parachever la destruction des entreprises. Elle a été fabriquée de toute pièce par la fermeture des centrales nucléaires et par la guerre en Ukraine, volontairement menée de manière à durer le plus longtemps possible, et à démanteler ce pays. L’objectif des injections est de réduire l’espérance de vie de la majorité des populations et d’expérimenter la technologie de l’Internet des Corps. Les réseaux de distribution, volontairement sabotés depuis le Covid, le sont aujourd’hui par les coûts des transports. L’agriculture industrielle, qui se relevait tant bien que mal des mesures Covid est volontairement détruite par la pénurie d’engrais – justifiée par la pénurie énergétique – par la guerre, et la persécution des agriculteurs. L’inflation, entièrement fabriquée pour camoufler le pillage complet de l’argent public, est volontairement aggravée pour détruire ce qui reste de l’économie occidentale, après quoi le seul choix donné sera celui des monnaies digitales des banques centrales. Le chaos sociétal à venir provoquera un niveau de violence impossible à imaginer, que la présence de populations immigrées servira à parachever. Si la modification des couches atmosphériques par géoingénierie se poursuit au rythme actuel, entamé en 2010, toute vie pourrait disparaître sur Terre d’ici cinq ans.

Mais à part le chapitre géoingénierie, que j’aborderai, j’ai déjà expliqué tout ça en long et en large.


Note: j’ai supprimé la fin de l’article, qui contenait l’erreur expliquée ici.

Pourquoi certaines villes pourraient ne plus être viables – par Charles Hugh Smith.

Je publie deux papiers de Charles Hugh Smith en commençant par celui-ci, qui parle d’hyper-financiarisation. Commençons par nous pencher sur la définition de la financiarisation. Comme d’habitude, le principe de base est vraiment très simple et il n’est pas nécessaire d’être un « expert » pour le comprendre. Celle de Wikipedia et cet article très clair de Julia Posca en donnent un bon résumé. Ce qu’il y manque, c’est son incarnation présente, l’hyper-financiarisation, dont le Grand Reset est un élément clé.

Le problème de la financiarisation se pose que dès que les besoins humains de base sont satisfaits. A cause de sa nature essentiellement prédatrice, la finance doit créer de nouvelles valeurs sur lesquelles appuyer ses produits financiers et pérenniser sa mainmise sur ses valeurs déjà acquises. Une fois phagocytés les secteurs de production à travers leur soumission à l’actionnariat, les secteurs publics et structurels à travers leur privatisation, les fonds publics (pension, sécurité sociale, etc.) à travers leur mise sur les marchés financiers et les économies d’état à travers leur devoir de « rentabilisation », de nouveaux secteurs sont créés, qui n’ont, dans le meilleur des cas, strictement plus rien à voir avec les besoins de la société humaine. C’est l’hyper-financiarisation.

Comme je l’ai écrit ici, le Grand Reset n’est rien d’autre qu’un projet d’ajustement structurel au niveau mondial, dont l’objectif est de créer ce nouveau marché et ces nouvelles valeurs financières par le biais de l’Internet des Objets, de l’Internet des Corps, de la confiscation des systèmes écologiques. L’opération de guerre biologique Covid/injections a servi à accélérer ce processus, relayé et complété par l’opération « réchauffement climatique ». Elles font toutes deux partie d’une manoeuvre vitale pour la finance, qui lui sert non seulement à augmenter et consolider son hégémonie à travers le pouvoir grandissant des grands conglomérats industriels mais surtout à maintenir la structure du système qui garantit son existence même, avec la complicité de la majorité des gouvernements, sujet sur lequel je reviendrai prochainement.

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Pourquoi certaines villes pourraient ne plus être viables

6 septembre 2022

Toute ville dont la survie dépend au final de l’hypermondialisation et de l’hyperfinancialisation finira par ne plus être viable.

La migration humaine des campagnes vers les villes est une caractéristique durable de la civilisation. Les villes concentrent la richesse, la productivité et le pouvoir, et sont donc des aimants pour le talent et le capital, offrant aux nouveaux arrivants les meilleures opportunités.

Les villes sont performantes, car elles concentrent la population, la productivité et la création de richesse dans de petites zones. Les bidonvilles et les ateliers clandestins sont extrêmement rentables, et il est beaucoup plus efficace d’entasser les gens dans des centres de production que de disperser les gens et la production à la campagne.

Les villes sont généralement nées autour de ports côtiers, de rivières navigables ou au confluent de routes commerciales terrestres, car ces centres permettaient un commerce rentable et le transport de marchandises protégées par des barrières défendables.

En somme, les villes offraient des avantages incomparables par rapport aux établissements, au commerce et à la production plus largement disséminés. Compte tenu de leur emplacement généralement stratégique et de leur domination régionale, elles ont tendu à devenir des centres politiques, militaires et culturels ainsi que des poids lourds économiques/financiers.

Mais la nature des villes a changé, tout comme leur viabilité en tant qu’aimants pour les talents et les capitaux. J’ai récemment discuté de ces changements avec mon correspondant de longue date, T.D., qui a résumé succinctement les fondements économiques de la ville de New York – un ensemble de dynamiques qui s’applique d’une manière ou d’une autre à pratiquement toutes les grandes villes du monde: les villes sont des centres de transport/de valeur ajoutée.

« Avec la création du canal Érié, New York est devenue un port et une ville majeurs, un lieu où la main-d’œuvre immigrée bon marché et les précurseurs de toutes sortes de produits pouvaient être immédiatement rassemblés de manière à apporter une valeur ajoutée par leur finition en produit manufacturé, expédié ensuite de manière rentable. »

Ces fondements économiques de longue date ont commencé à changer dans les années 1970. Les bidonvilles et l’industrie manufacturière ont été jugés indésirables pour des raisons environnementales et esthétiques, et la mondialisation a commencé à réduire l’activité manufacturière dans les zones urbaines coûteuses, la production étant délocalisée dans des régions où les coûts sont moindres.

L’autre dynamique fondamentale de ces 40 dernières années, la financiarisation, a remplacé le commerce et les biens à valeur ajoutée par des instruments et des services financiers à valeur ajoutée. Au fur et à mesure que la mondialisation et la financiarisation se transformaient en hypermondialisation et en hyperfinancialisation, les villes sont devenues des aimants pour la spéculation immobilière, le capital mondial à la recherche d’un endroit sûr où placer son argent, les soins de santé et l’enseignement supérieur, la consommation ostentatoire visant à affirmer son statut social et le divertissement, c’est-à-dire la vie agréable autour des diverses attractions culturelles, des quartiers, des lieux de spectacle, des cafés, des bars et de la vie nocturne, qui constituent le fondement du tourisme mondial, désormais principale industrie de nombreuses villes.

Le passage à la finance a alimenté à la fois la spéculation et la consommation. Les villes sont passées de centres de fabrication et de commerce à valeur ajoutée à des transactions financières et à la création d’instruments financiers, des évolutions qui ont permis et développé une série de bulles spéculatives toujours plus grandes.

Les villes ont toujours été plus chères que les campagnes, mais l’hyperfinancialisation a fait grimper les coûts urbains au point que seuls les 10 ou 20% les plus riches peuvent posséder leur propre maison et s’offrir toutes les commodités que la ville a à offrir sans avoir recours à la richesse familiale ou aux gains spéculatifs accumulés en jouant les jeux de l’hyperfinancialisation.

L’une des causes de l’augmentation des coûts est que les villes sont des aimants pour la corruption, les opérations d’initiés et les quasi-monopoles, car l’agrégation de l’argent et du pouvoir rend irrésistibles les récompenses du marché en libre-service des initiés. Toutes ces formes d’écrémage augmentent les coûts sans apporter la moindre valeur ajoutée aux résidents ou aux entreprises.

Pire encore, elles érodent la compétence et la responsabilité, car l’essence du marché en libre-service des initiés est l’élimination de la responsabilité, de sorte que la corruption de faible niveau et l’incompétence ne peuvent être endiguées. Les initiés ont les coudées franches pour exploiter leur accès aux énormes flux d’argent et de pouvoir qui s’écoulent dans toutes les grandes villes.

Comme l’explique T.D., l’industrie à grande échelle est la seule force suffisamment puissante pour exiger des gouvernements municipaux qu’ils soient compétents et responsables. Le contingent actuel de ce qui est considéré comme une « industrie » – tourisme, hôpitaux, universités, musées, etc. – ne peut pas brandir la menace de quitter les lieux, car sa propre existence dépend de la ville. Aucun de ces acteurs ne dispose d’un pouvoir politique suffisant pour mettre un frein à la corruption et à l’incompétence.

Dès lors que les infrastructures d’énergie, d’eau, de gestion des déchets et de transport se sont dégradées au point de ne plus fonctionner, l’industrie aurait pu intervenir et exiger des compétences managériales pour les réparer, car elle aurait eu besoin de ces systèmes pour survivre. Les doléances des industries de services hautement segmentées ne semblent pas jouir du même pouvoir ou de la même urgence.

Quant à la finance, elle est déjà mondiale, et elle adapte son empreinte aux flux de capitaux qui transitent par la ville, ainsi qu’à ses coûts et à ses commodités. Si l’un de ces facteurs ne va pas dans le bon sens, la finance abandonnera la ville en une Minute de New York [NdT. expression américaine inventée au Texas à la fin des années 1960, qui fait référence au rythme effréné des New-Yorkais – un New-Yorkais fait en un instant ce qu’un Texan ferait en une minute entière]

En effet, la mondialisation et la financiarisation ont évidé les fondements économiques traditionnels des villes au profit des services et des loisirs qui dépendent des gains spéculatifs de la financiarisation. Si le flot de richesses généré par l’hyper-financiarisation incessante atteint son zénith et s’effondre, les villes perdront leur source de richesse et de revenus, alors même que leurs compétences en matière de gestion auront été érodées par le succès même de la financiarisation à générer des flux d’argent vertigineux.

Face à un flot d’argent toujours plus important, on pourra se passer de la compétence et de la responsabilité. Si le flux d’argent continue de croître, des simulacres de responsabilité et de compétence feront l’affaire.

Mais lorsque le flot d’argent se tarit et que la ville a besoin de compétences administratives et de responsabilité pour réussir à s’adapter, celles-ci se seront dégradées au point que personne au pouvoir ne possède d’expérience autre que celle d’un flot d’argent en constante augmentation.

En d’autres termes, les « performances » de la ville dépendent désormais de l’expansion permanente de l’hyper-mondialisation et de l’hyper-financiarisation, qui sont toutes deux de plus en plus vulnérables à la dégradation, à la contraction ou à l’effondrement.

Toute ville dont la survie dépend au final de l’hyper-mondialisation et de l’hyper-financiarisation finira par ne plus être viable. La non-viabilité du modèle urbain mondialisé et financiarisé est actuellement considérée comme « impossible ». Rendez-vous aux alentours de 2030 pour rendre compte des effets de second ordre de la disparition de la mondialisation et de la financiarisation. L’un de ces effets pourrait être une inversion de la migration humaine, les gens quittant en masse les zones urbaines, qui ne seront plus viables.

Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques.

Je publie ceci entre deux articles de la série « climat » par John Dee, qui reprend juste après.

Doug Casey est conseiller en investissement. Vous trouverez son pédigrée ci-dessous.

Auteur de best-sellers, spéculateur de renommée mondiale et philosophe libertaire, Doug Casey s’est forgé une réputation bien méritée pour ses réflexions érudites (et souvent controversées) sur la politique, l’économie et les marchés d’investissement.

Doug est largement reconnu comme l’une des autorités les plus éminentes en matière de « spéculation rationnelle », notamment dans le secteur à fort potentiel des ressources naturelles.

Doug a écrit un véritable classique sur la manière de tirer profit des périodes de turbulences économiques: son livre « Crisis Investing » est resté plusieurs semaines en tête de la liste des best-sellers du New York Times et est devenu le livre financier le plus vendu de l’année 1980 avec 438 640 exemplaires vendus, dépassant des auteurs prestigieux comme « Free to Choose » de Milton Friedman, « The Real War » de Richard Nixon et « Cosmos » de Carl Sagan.

Doug a ensuite battu un nouveau record avec son livre suivant, « Strategic Investing », en percevant la plus grosse avance jamais versée pour un livre financier à l’époque. Fait intéressant, le livre de Doug, « The International Man, » a été le livre le plus vendu de l’histoire de la Rhodésie. Ses publications les plus récentes, « Totally Incorrect » et « Right on the Money », poursuivent la même tradition de contestation de l’étatisme et de défense de la liberté et des marchés libres.

Il a été l’invité de centaines d’émissions de radio et de télévision, dont David Letterman, Merv Griffin, Charlie Rose, Phil Donahue, Regis Philbin, Maury Povich, NBC News et CNN; il a fait l’objet de nombreux articles dans des périodiques tels que Time, Forbes, People et le Washington Post; et il est régulièrement invité comme orateur principal au FreedomFest, le plus grand rassemblement mondial d’esprits libres.

Doug a vécu dans 10 pays et en a visité plus de 175. Il passe actuellement le plus clair de son temps en Argentine et en Uruguay, et voyage dans divers trous à rats dysfonctionnels.

Aujourd’hui, vous le trouverez probablement à La Estancia de Cafayate, une oasis nichée dans les hautes montagnes rouges à l’extérieur de Salta, en Argentine. Cafayate rappelle la beauté isolée de Bryce Canyon, dans l’Utah, combinée aux vignobles luxuriants de Napa Valley. Ses habitants jouissent de libertés économiques et sociales que l’on ne trouve pas aux États-Unis et profitent de quelques-uns des meilleurs vins et terrains de golf de la planète.

M. Casey va donc se payer (pas cher) du bon temps en Argentine, pays qui lutte depuis longtemps et très mal contre la misère. Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec l’époque où les américains un peu fortunés – et les agents du Renseignement – allaient se faire machouiller le cigare par des pauvresses à Cuba, « marché libre » auquel mit fin en 1959 le papa de Justin Trudeau en convertissant ce lupanar en enfer communiste – on pourrait y voir une prédisposition héréditaire.

M. Casey, fidèle à son rôle de conseiller en investissement, analyse et détaille les risques et tendances généraux de la société et recommande à ses clients de la classe moyenne supérieure le moyen de tirer un maximum de profit des « crises ». Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec le rôle qu’assume Klaus Schwab auprès de ses clients milliardaires, qui ont comme vous le savez énormément profité de l’opération Covid et continuent avec l’opération énergie/agriculture – au détriment des clients de M. Casey, d’ailleurs.

Mais je ne suis pas mauvais esprit et je publie donc les écrits de cet « Homme International » – et de ses confrères, Chris MacIntosh (ici, ici et ici), Catherine Austin Fitts (ici, ici, ici), Charles Hugh Smith (ici, ici, ici, ici, ici et ici) – me servant ainsi de la critique (valide) du système étatique par un de ses opposants, tout comme je me sers de la critique (valide) de l’Occident par un défenseur du système chinois, Matthew Ehret (ici, ici, et ici). En passant, si c’est d’un économiste que vous voulez l’avis, il y a Ernst Wolff (ici, ici, ici et ici). Quel que soit leur divers avis, gardons à l’esprit qu’un système reste un système, qu’il ne sert qu’à lui-même et aux gens pragmatiques qui n’ont aucun scrupule à en tirer profit, au détriment d’autres si nécessaire.

Enfin, je ne suis pas conseiller en investissement mais je vous recommande tout de même (gratuitement) d’investir sans plus tarder dans votre infrastructure énergétique et dans d’autres produits de première nécessité. Celui qui pense encore que l’or ou le franc suisse sont des valeurs refuges vit dans un monde très illusoire où on ne connaît ni la faim ni le froid.

Ou alors il joue au golf en Argentine.

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Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques

International Man: La Russie est l’un des plus grands producteurs d’engrais au monde, et les tensions actuelles avec les États-Unis et l’Union Européenne perturbent leur approvisionnement.

En outre, il semble qu’il existe une volonté délibérée de saboter l’industrie agricole mondiale.

Par exemple, aux Pays-Bas, le gouvernement restreint l’utilisation des engrais azotés sous le prétexte ridicule de lutter contre le « changement climatique ». Les agriculteurs néerlandais ont protesté contre ces mesures car ils estiment qu’elles détruiront leurs moyens de subsistance et provoqueront des pénuries alimentaires.

Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé une politique similaire. D’autres gouvernements suivront probablement.

Que pensez-vous de tout ceci? S’agit-il d’un projet délibéré visant à perturber l’approvisionnement alimentaire?

Doug Casey: Ce mème circule, ainsi que trois autres mèmes similaires, depuis quelques années.

C’est comme si les gouvernements du monde entier avaient décidé de lâcher les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Pestilence, Guerre, Famine et Conquête). On peut assimiler l’hystérie du Covid et la folie du Vaccin qui a suivi à la Pestilence. Il y a de fortes chances que la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine s’aggrave considérablement. La hausse vertigineuse des prix des matières premières causée par l’inflation des banques centrales et les diktats des États provoquera la Famine dans les pays pauvres. Quant au Quatrième Cavalier, la Conquête ? On peut le mieux le qualifier comme le pouvoir de l’État. Celui des rois et des dirigeants, bien sûr, mais il se manifeste aujourd’hui sous la forme de socialisme et d’autoritarisme. Nous sommes dans une période difficile. Les Quatre Cavaliers sont en selle.

Mais penchons-nous sur la Famine. Peu de gens ont conscience qu’avant la Révolution Industrielle, qui n’a commencé qu’au XIXe siècle, le monde vivait en permanence à la limite de la famine collective. Les privations et la faim étaient courantes. Hobbes avait raison lorsqu’il disait que la vie était « solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte ». La Révolution Industrielle, alimentée par le charbon puis le pétrole, a changé la nature même de la vie. La nourriture est devenue abondante et se vend aujourd’hui, et de loin, au prix le plus bas de l’histoire.

Tout ça pourrait bien changer. Les prix des produits de base comme le blé, le soja et le maïs ont doublé au cours des deux dernières années, mais pas les revenus. Je doute qu’il s’agisse simplement d’une fluctuation cyclique auto-ajustée. C’est beaucoup plus grave.

Alors que se passe-t-il? Quelle est la cause profonde de tout ça?

La grande hystérie du Covid a été le catalyseur qui a mis en branle le « Grand Reset » du FEM. Même si la grippe elle-même s’est révélée être un grand rien du tout, elle a provoqué un effondrement de l’activité économique. La République Socialiste Démocratique du Sri Lanka, un endroit auquel on pense rarement, a semble t-il ouvert la voie. Ses dirigeants ont décidé d’en faire le pays le plus conforme aux normes ESG au monde au moment même où le tourisme s’effondrait à cause de l’hystérie de la pandémie. Le gouvernement a interdit les engrais importés en 2021, et la production de thé et de riz s’est effondrée de 50%. Le Sri Lanka a fait la une des journaux en raison de l’ampleur de la catastrophe qu’il a lui-même provoquée. Je me demande, puisque le Sri Lanka est une île avec un gouvernement très autoritaire, s’il ne s’agissait pas d’une expérience pour voir ce qui se passe lorsqu’on coupe tout approvisionnement en engrais et qu’on crée une crise agricole dans un pays. Ça semble fou? C’est une vraie question. C’est fou, mais c’est exactement ce qui s’est passé.

Est-il possible que l’élite mondiale ait décidé, entre elle-même, qu’il y a trop de gens dans le monde et que trop d’entre eux sont ce que l’intellectuel de cour du FEM, Yuval Noah Harari, a appelé des « bouches inutiles »? À quelques exceptions près, tous les dirigeants du monde sont membres du Forum Economique Mondial. Ils ont tous des intérêts communs, partagent la même philosophie élitiste/collectiviste, se promeuvent mutuellement et ont une ligne de parti commune.

L’élite est responsable des problèmes que nous connaissons actuellement, le lâcher des Quatre Cavaliers.

Ce n’est pas une théorie de la conspiration. C’est juste la reconnaissance du fait que les gens qui se ressemblent s’assemblent. Et une fois que les membres de l’élite acquièrent une influence internationale ou contrôlent un gouvernement, ils forment une « classe ».

Je déteste parler d’intérêts de classe comme un marxiste, mais c’est vrai. Les personnes qui dirigent la plupart des gouvernements sont beaucoup plus loyales envers leur classe – l’élite internationale – qu’envers leurs électeurs ou leurs compatriotes.

Ils partagent les mêmes idées. Ils ont fréquenté les mêmes écoles, ils sont membres des mêmes clubs, ils lisent les mêmes livres, ils assistent aux mêmes conférences, ils ont la même vision du monde et deviennent les amis les uns des autres. Ils sont influencés par les mêmes personnes. Ce qui se passe en ce moment n’est donc pas un simple accident.

International Man: Le régime Biden a récemment adopté la loi sur la réduction de l’inflation. Il vise à réduire l’inflation en créant davantage d’inflation.

Une grande partie de ce projet de loi de dépenses orwellien comprend un montant astronomique de 369 milliards de dollars pour des gaspillages relatifs au « changement climatique. »

Qu’en pensez-vous?

Doug Casey: Les noms des lois dans le monde orwellien d’aujourd’hui cache exactement le contraire de ce qu’elles prétendent faire.

Les milliers de milliards de dépenses publiques auxquels nous avons assisté ces dernières années sont l’application pratique de la Théorie Monétaire Moderne (TMM). Cette théorie a surgi de nulle part comme un mème il y a quelques années. Mais elle n’a jamais vraiment pris, peut-être parce que la théorie elle-même est trop scandaleuse et radicale.

La « loi sur la réduction de l’inflation » est l’application pratique de la TMM. Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que les centaines de milliards de dollars que le régime Biden s’est autorisé à dépenser passeront par le haut de l’entonnoir. Tout ira aux personnes qu’ils favorisent, aux projets qu’ils favorisent, et aux idées qu’ils favorisent. Une énorme quantité d’argent est donnée à l’élite et aux personnes qui suivent la ligne.

Mais comment cet immense cadeau est-il censé réduire l’inflation, en théorie?

Selon la TMM, le gouvernement peut contrer les effets de l’augmentation de la masse monétaire en la retirant de l’économie par le biais de taxes. Mais qui va payer ces impôts? Les éléments de la société qui ne sont pas à leur goût. Des personnes qu’ils considèrent comme inutiles, politiquement peu fiables ou déplorables.

Dans le monde d’aujourd’hui, les impôts sont principalement payés par les membres de la classe moyenne. Les personnes des classes inférieures ne paient pas d’impôts sur le revenu. Les impôts ne concernent pas vraiment les classes supérieures, si ce n’est que ce sont elles qui recevront la majeure partie de l’argent de la TMM. C’est la classe moyenne qui sera taxée afin de prélever l’argent qui arrive par le haut de l’entonnoir.

La théorie est que les 400 milliards de dollars autorisés par le projet de loi aboutiront dans la société là où l’élite le prévoit. Puis 400 milliards seront retirés par le biais des impôts des classes moyennes, grâce à la nomination de 87 000 nouveaux agents de l’IRS [NdT. armés]. Voilà exactement ce qu’ils vont faire, et c’est exactement ce que prévoit la TMM.

L’État met de l’argent en haut de l’échelle, dans des secteurs « judicieux », et il extrait de l’économie l’argent des secteurs et des personnes qu’il ne juge pas dignes d’intérêt. C’est la façon catastrophiquement dangereuse par laquelle le gouvernement capture et manipule totalement l’économie. Voilà ce qu’est en réalité la Loi sur la Réduction de l’Inflation, ainsi nommée de façon perverse.

Et ils le feront sans en avoir l’air. C’est diaboliquement intelligent.

International Man: Le gouvernement américain a considérablement épuisé ses réserves stratégiques de pétrole ces derniers temps. Dans le même temps, l’administration Biden a rendu la tâche difficile aux producteurs de pétrole et de gaz aux États-Unis.

Qu’est-ce qui se passe?

Doug Casey: Tout d’abord, je suis opposé à toute réserve stratégique de pétrole gérée par le gouvernement américain. Outre le fait que cela revient à ce que le gouvernement spécule sur les matières premières, cela donne beaucoup de pouvoir supplémentaire à l’Etat et aux bureaucrates qui le contrôlent. Des réserves pétrolières adéquates sont quelque chose que le marché pourrait faire, devrait faire, et ferait – si nous avions un marché libre sans restriction. Ce qui n’est pas le cas.

Les entrepreneurs, les compagnies pétrolières et les spéculateurs privés sont infiniment plus à même de déterminer si le pétrole sera en pénurie ou en surabondance. La dépréciation du dollar par le gouvernement fait du mal au citoyen moyen, mais le citoyen moyen vote. Et il rejette stupidement la responsabilité de l’inflation sur les producteurs de pétrole – les entreprises mêmes qui luttent contre les effets de l’inflation.

Bien sûr, les Bidenistas [NdT. néologisme bâti sur « Biden » et « sandinista », les commandos marxistes du Nicaragua] souhaitent que le prix du pétrole soit aussi bas que possible avant l’élection. Ils se dépeignent comme les gentils et les producteurs de pétrole comme les méchants. Ils tentent de réduire les effets de l’inflation en rendant le pétrole plus disponible. Mais une fois les réserves épuisées, que se passera-t-il?

L’élite déteste profondément les combustibles fossiles. Ils détestent le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium parce que ceux-ci ont donné du pouvoir à l’homme du peuple depuis le début de la révolution industrielle. Ils ne veulent pas voir plus d’énergie produite, ils veulent voir l’énergie conservée, puis allouée selon des critères idéologiques, pas économiques. Mais c’est le marché libre, et non pas eux, qui devrait décider s’il est judicieux de conserver l’énergie ou non.

Ils détestent l’industrie des combustibles fossiles et veulent diriger les capitaux vers les technologies dites vertes, essentiellement le solaire et les éoliennes.

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il n’y a rien de mal à utiliser ces formes dites alternatives de production d’énergie dans certains endroits et à certains moments. Mais en tant que source de production massive d’énergie, elles n’ont aucun sens. Elles sont un désastre en devenir et totalement inappropriées pour une économie industrielle prospère. Ces idiots jouent avec le feu à l’échelle mondiale.

L’agenda du changement climatique est une autre forme de contrôle psychologique de masse. Plus l’élite crée de la peur et de l’hystérie, plus elle a de contrôle. Le peuple, qui a subi un lavage de cerveau, implorera la venue d’un homme fort qui promettra de tout remettre en ordre.

Le fait est qu’il y a de très nombreuses décennies de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergie nucléaire disponibles. Les nouvelles technologies finiront par remplacer la plupart d’entre elles, tout comme le moteur à combustion interne a remplacé le cheval et l’électricité le bois il y a 100 ans. L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous avons manqué de pierres, et l’âge des combustibles fossiles ne prendra pas fin parce que nous aurons épuisé nos combustibles fossiles. Mais essayer de les imposer pour des raisons politiques et idéologiques risque fort de faire s’effondrer complètement l’économie.

International Man: De même, l’Union Européenne met en place des politiques autodestructrices qui menacent de détruire sa sécurité alimentaire et énergétique.

Il semble que les gouvernements occidentaux sabotent délibérément leurs économies. Que se passe-t-il au juste?

Doug Casey: C’est comme si on assistait à la démolition contrôlée d’un bâtiment sous nos yeux. Ces gens ont déclaré la guerre à la civilisation occidentale. La libération des Quatre Cavaliers pourrait provoquer ce qui équivaut à un nouvel âge des ténèbres.

L’élite mondiale se pense vraiment différente, meilleure et plus sage que la plèbe. Ils sont devenus si audacieux qu’ils expliquent en fait ce qu’ils font. Ils croient en l’autoritarisme parce qu’ils pensent qu’ils sont ceux qui devraient être au sommet. Ils ne comprennent pas l’économie, l’histoire, la science ou la technologie, mais ils aiment être au sommet.

Ils tentent de justifier ce qu’ils font. Pour avoir l’air intelligent, ils disent : « Nous allons traverser des périodes inévitablement difficiles. Nous allons avoir des hivers froids. Nous allons avoir des pénuries alimentaires. » Je présume qu’ils peuvent présenter les choses en leur faveur, afin de paraître sages pour avoir perçu ces choses à l’avance et les avoir prédites – mais il est assez facile de prédire quelque chose que l’on cause.

La question est celle de l’effondrement croissant de la civilisation occidentale, que ces gens considèrent comme maléfique. À ce stade, les États-Unis sont le dernier véritable bastion de la civilisation occidentale. Mais les Jacobins contrôlent maintenant l’appareil d’État aux États-Unis, et ils ne lâcheront pas le pouvoir facilement.

L’Europe occidentale a totalement basculé. Elle est totalement contrôlée par l’idéologie socialiste. Il faut donc s’attendre à davantage de contrôles, de lois et de réglementations à l’approche de la gigantesque crise financière et économique qui s’annonce. Ça n’arrivera plus dans un avenir théorique. C’est une question de quelques semaines ou quelques mois.

International Man: Que peut faire le citoyen moyen pour se protéger – et protéger son argent – des conséquences de ces mesures destructrices?

Doug Casey: Au fur et à mesure que la Grande Dépression s’aggrave, l’homme moyen réclamera à cor et à cri que quelqu’un résolve ses problèmes. Le public exigera davantage de contrôles. Environ la moitié du pays a voté pour les Bidenistas, et dans son récent discours, Biden a pratiquement déclaré la guerre à l’autre moitié du pays. C’est comme si Biden avait décidé qu’il voulait, lui aussi, être un président de guerre, comme le criminellement stupide Baby Bush. Sauf que Biden pourrait finir par être un président de guerre civile.

Que peut-on faire face à cela?

On peut tout simplement ne pas jouer le jeu. Comme Timothy Leary [NdT. le « pape du LSD » qui travaillait en fait pour la CIA] l’a dit dans un autre contexte, « Allumez, écoutez, laissez tomber. » Vous pouvez peut-être suivre l’exemple des Amish, mais je ne pense pas qu’ils laisseront qui que ce soit tranquille; au mieux, vous serez laissé pour compte. Ou peut-être pouvez-vous agir comme Rhett Butler dans « Autant en emporte le vent » et vous écarter du chemin des imbéciles.

Une chose semble certaine: nous sommes confrontés à un tournant majeur de l’histoire mondiale. C’est très grave.

Que va-t-il se passer précisément? Que va faire l’élite, et que va faire le public en retour? C’est un jeu de devinettes complexe, comme de prédire le prochain tour d’un kaléidoscope.

Pour l’instant, je parie sur les matières premières en général. Elles sont très bon marché par rapport à tous les autres actifs financiers. Il y aura des pénuries du fait de ce que les élites accomplissent avec des mesures telles que l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et la DEI (Diversité, équité et inclusion) et de leur attitude générale envers le commerce, le capital privé et l’esprit d’entreprise.

Achetez de l’or, de l’argent et de l’énergie, tout en cherchant des endroits avisés pour spéculer. Ils existent.

Tenez compte de l’expression française « sauve qui peut », c’est-à-dire que celui qui peut se sauvera lui-même. Telle est la situation alors que nous nous dirigeons vers un chaos économique, financier, politique et social croissant.

La prise de contrôle sur la nature par Wall Street se poursuit grâce au lancement d’une nouvelle classe d’actifs – par Whitney Webb.

Un excellent (comme toujours) article de Whitney Webb, pas outrageusement long. Désolé de ne l’avoir pas traduit avant, je l’avais loupé.

Comme je l’affirmais ici, il s’agit bel et bien d’un ajustement structurel de la société entière, et même de la planète entière, avec comme objectif explicitement annoncé ici par les intéressés le retour sur investissement.

En clair, après vous avoir confisqué la Terre, ces vieux cons malades vous parqueront dans des prisons digitales, comme celle-ci (regardez, ça vaut la peine), une actualisation du Projet Vénus, dont je parlais il y a exactement deux ans et un mois. Et ils liquideront les anciens peuples, histoire de vous faire passer le goût du retour à la Nature, comme Derrick Jensen l’expliquait ici.

Alors, il vous plaît, le Nouveau Normal?

Source.


Traduction

La prise de contrôle sur la nature par Wall Street se poursuit grâce au lancement d’une nouvelle classe d’actifs

Un projet du système bancaire multilatéral de développement, de la Fondation Rockefeller et de la Bourse de New York a récemment créé une nouvelle classe d’actifs qui mettra en vente, sous couvert de promouvoir la « durabilité », non seulement le monde naturel, mais aussi les processus qui sous-tendent toute vie.

par Whitney Webb

13 octobre 2021

Le mois dernier, la Bourse de New York a annoncé qu’elle avait mis au point une nouvelle catégorie d’actifs et le véhicule de cotation correspondant, destinés à « préserver et restaurer les actifs naturels qui, en fin de compte, sous-tendent la possibilité de vie sur Terre ». Appelé société d’actifs naturels (Natural Asset Company, ou NAC), ce véhicule permettra la création de sociétés spécialisées « qui détiendront les droits sur les services écosystémiques produits sur une parcelle de terre donnée, des services tels que la séquestration du carbone [NdT. comme cette brillante idée, très écologique] ou l’eau propre ». Ces NAC entretiendront, géreront et développeront les actifs naturels qu’elles commercialiseront, dans le but de maximiser les aspects des actifs naturels jugés rentables par la société.

Bien que décrites comme agissant comme « toute autre entité » à la Bourse de New York, il est allégué que les NAC « utiliseront les fonds pour aider à préserver une forêt tropicale ou entreprendre d’autres activités de conservation, comme le fait de changer les pratiques de production agricole conventionnelles d’une ferme ». Pourtant, comme expliqué vers la fin de cet article, même les créateurs des NAC admettent que leur but ultime est d’extraire des profits quasi infinis des processus naturels qu’ils cherchent à quantifier puis à monétiser.

Le directeur des opérations de la Bourse de New York, Michael Blaugrund, y a fait allusion dans ce qu’il a déclaré au sujet du lancement des NAC: « Notre espoir est que la possession d’une société d’actifs naturels sera un moyen pour un éventail de plus en plus large d’investisseurs d’avoir la possibilité d’investir dans quelque chose qui a une valeur intrinsèque, mais qui, jusqu’à présent, était en fait exclu des marchés financiers. »

Dans le cadre d’un discours noble sur la « durabilité » et la « conservation », les rapports médiatiques sur l’initiative dans des médias tels que Fortune n’ont pas pu éviter de noter que les NAC ouvrent les portes à « une nouvelle forme d’investissement durable » qui « a enthousiasmé des gens comme le PDG de BlackRock, Larry Fink, au cours des dernières années, même s’il reste de grandes questions sans réponse à ce sujet ». Fink, l’un des oligarques financiers les plus puissants du monde, est et a longtemps été un pilleur d’entreprises, pas un écologiste, et son enthousiasme pour les NAC devrait faire s’interroger même ses partisans les plus enthousiastes sur le fait que cette entreprise aie vraiment pour but de faire progresser la conservation, comme on le prétend.

La mission de l’IEG se concentre sur « la création d’une nouvelle classe d’actifs basée sur les actifs naturels et le mécanisme permettant de les convertir en capital financier. » « Ces actifs », déclare l’IEG, rendent « la vie sur Terre possible et agréable… Ils comprennent les systèmes biologiques qui fournissent de l’air pur, de l’eau, des aliments, des médicaments, un climat stable, la santé humaine et le potentiel sociétal. »

En d’autres termes, les NAC permettront non seulement de transformer en actifs financiers les écosystèmes, mais aussi les droits aux « services écosystémiques », ou les avantages que les gens reçoivent de la nature. Il s’agit notamment de la production alimentaire, du tourisme, de l’eau potable, de la biodiversité, de la pollinisation, de la séquestration du carbone et bien plus encore. L’IEG travaille actuellement en partenariat avec le gouvernement du Costa Rica pour piloter ses actions en matière de NAC dans ce pays. La Ministre de l’Environnement et de l’Energie du Costa Rica, Andrea Meza Murillo, a déclaré que le projet pilote avec l’IEG « permettra d’approfondir l’analyse économique de la valeur économique de la nature, ainsi que de continuer à mobiliser des flux financiers pour la conservation ».

Avec les NAC, la Bourse de New York et l’IEG mettent désormais en vente la totalité de la nature. Bien qu’ils affirment que cela permettra de « transformer notre économie en une économie plus équitable, résiliente et durable », il est clair que les futurs « propriétaires » de la nature et des processus naturels seront les seuls véritables bénéficiaires.

Selon l’IEG, les NAC commencent par l’identification d’un actif naturel, tel qu’une forêt ou un lac, qui est ensuite quantifié à l’aide de protocoles spécifiques. De tels protocoles ont déjà été élaborés par des groupes connexes tels que la Capitals Coalition, qui est associée à plusieurs partenaires de l’IEG ainsi qu’au Forum Economique Mondial et à diverses coalitions de sociétés multinationales. Ensuite, un NAC est créé et la structure de l’entreprise décide qui a les droits sur la productivité de cet actif naturel ainsi que les droits de décider comment cet actif naturel est géré et gouverné. Enfin, un NAC est « converti » en capital financier en lançant une offre publique initiale sur une bourse de valeurs, comme la Bourse de New York. Cette dernière étape « génère du capital pour gérer l’actif naturel » et la fluctuation de son prix en bourse « signale la valeur de son capital naturel. »

Comment créer une NAC

La création et le lancement des NAC ont pris deux ans et ont vu la Bourse de New York s’associer à Intrinsic Exchange Group (IEG), dans laquelle la Bourse de New York elle-même détient une participation minoritaire. Les trois investisseurs d’IEG sont la Banque Interaméricaine de Développement (BID), branche latino-américaine du système bancaire multilatéral de développement qui impose des programmes néolibéraux et néocolonialistes par le biais de l’endettement; la Fondation Rockefeller, fondation de la dynastie d’oligarques américains dont les activités sont depuis longtemps étroitement liées à Wall Street; et Aberdare Ventures, une société de capital-risque principalement axée sur l’espace numérique de la santé. Il est à noter que la BID et la Fondation Rockefeller sont étroitement liées aux pressions exercées sur les monnaies numériques des banques centrales (Central Bank Digital Currencies – CBDC) et les cartes d’identité numériques biométriques.

Cependant, la NAC et ses employés, directeurs et propriétaires ne sont pas nécessairement les propriétaires de l’actif naturel lui-même après cette dernière étape. Au contraire, comme le note l’IEG, la NAC n’est que l’émetteur, tandis que les acheteurs potentiels de l’actif naturel que la NAC représente peuvent comprendre: des investisseurs institutionnels, des investisseurs privés, des particuliers et des institutions, des sociétés, des fonds souverains et des banques multilatérales de développement. Ainsi, les sociétés de gestion d’actifs qui, pour l’essentiel, possèdent déjà une grande partie du monde, comme Blackrock, pourraient ainsi devenir propriétaires de processus naturels, de ressources naturelles et des fondements mêmes de la vie naturelle qui seront bientôt monétisés.

La Bourse de New York et l’IEG ont présenté ce nouveau véhicule d’investissement comme étant destiné à générer des fonds qui seront reversés aux efforts de conservation ou de durabilité. Toutefois, le site Web de l’IEG indique que l’objectif est en réalité de tirer un profit sans fin des processus naturels et des écosystèmes qui étaient auparavant considérés comme faisant partie des « biens communs« , c’est-à-dire des ressources culturelles et naturelles accessibles à tous les membres d’une société, y compris les matières naturelles telles que l’air, l’eau et une terre habitable. Selon l’IEG, « au fur et à mesure que l’actif naturel prospère, fournissant un flux constant ou croissant de services écosystémiques, les capitaux propres de l’entreprise devraient s’apprécier en conséquence, fournissant des retours sur investissement. Les actionnaires et les investisseurs de l’entreprise, par le biais d’offres secondaires, peuvent réaliser des bénéfices en vendant des actions. Ces ventes peuvent être évaluées pour refléter l’augmentation de la valeur du capital de l’action, plus ou moins en adéquation avec sa rentabilité, créant un flux de trésorerie basé sur la santé de l’entreprise et de ses actifs. »

Le chercheur et journaliste Cory Morningstar a fortement critiqué l’approche adoptée par la Bourse de New York et l’IGE et considère les NAC comme un système qui ne fera qu’exacerber la prédation de la nature par les entreprises, malgré les affirmations du contraire. Morningstar a décrit les NAC comme « Rockefeller et compagnie permettant aux marchés de dicter ce qui a de la valeur dans la nature – et ce qui n’en a pas ». Pourtant, ce n’est pas aux institutions capitalistes et à la finance mondiale de décider quelle vie a de la valeur. Les écosystèmes ne sont pas des « actifs ». Les communautés biologiques existent pour leurs propres besoins, pas pour les nôtres. »

Une nouvelle méthode de pillage

L’objectif ultime des NAC n’est pas la durabilité ou la conservation – c’est la financiarisation de la nature, c’est-à-dire la transformation de la nature en une marchandise qui peut être utilisée pour maintenir l’économie actuelle et corrompue de Wall Street en expansion, sous couvert de protéger l’environnement et d’empêcher sa dégradation supplémentaire. En effet, l’IEG le dit clairement lorsqu’il note que « l’opportunité » des NAC ne réside pas dans leur potentiel d’amélioration du bien-être ou de la durabilité de l’environnement, mais dans la taille de cette nouvelle classe d’actifs, qu’il appelle « Économie de la Nature ».

Source: IEG

En effet, alors que les classes d’actifs de l’économie actuelle sont évaluées à environ 512 trillions de dollars [NdT. donc, 512 milliers de milliards de dollars], les classes d’actifs débloquées par les NAC sont nettement plus importantes, soit 4 000 trillions de dollars (c’est-à-dire 4 quadrillions de dollars) [NdT. donc 4 millions de milliards de dollars]. Ainsi, les NAC ouvrent aux banques et aux institutions financières prédatrices de Wall Street un nouveau terrain de chasse qui leur permettra de dominer non seulement l’économie humaine, mais aussi l’ensemble du monde naturel. Dans le monde actuellement construit par ces entités et d’autres, où même la liberté est recadrée non pas comme un droit mais comme « un service », les processus naturels dont dépend la vie sont également recadrés comme des actifs, qui auront des propriétaires. Ces « propriétaires » auront finalement le droit, dans ce système, de dicter qui a accès à l’eau potable, à l’air pur, à la nature elle-même et à quel prix.

Selon Cory Morningstar, l’un des autres objectifs de la création de « l’Economie de la Nature » et de son habillage sur mesure pour Wall Street via les NAC est de faire progresser de manière drastique les énormes opérations d’accaparement de terres réalisées ces dernières années par Wall Street et la classe oligarchique. Cela inclut les récents accaparements de terres effectués par les entreprises de Wall Street ainsi que par des « philanthropes » milliardaires comme Bill Gates [NdT. voir ma traduction de l’article de Robert F. Kennedy Jr] pendant la crise du COVID. Cependant, les accaparements de terres facilités par le développement des NAC viseront principalement les communautés indigènes du monde en développement.

Comme le note Morningstar:

« Le lancement public des NAC a stratégiquement précédé la quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique, la plus grande conférence sur la biodiversité depuis une décennie. Sous le prétexte de transformer 30% du globe en « zones protégées », le plus grand accaparement de terres de l’histoire est en cours. Fondée sur le principe de la suprématie blanche, cette proposition entraînera le déplacement de centaines de millions de personnes et contribuera au génocide en cours des peuples indigènes. La tragique ironie est la suivante: alors que les peuples autochtones représentent moins de 5% de la population mondiale, ils entretiennent environ 80% de toute la biodiversité. »

L’IEG, dans sa discussion des NAC, note de manière éloquente que le produit de l’introduction en bourse d’une NAC peut être utilisé pour l’acquisition de davantage de terres par les entités qui la contrôlent ou utilisé pour augmenter les budgets ou les fonds de ceux qui reçoivent le capital de l’introduction en bourse. On est loin du baratin commercial de la Bourse de New York et de l’IGE selon lequel les NAC sont « différentes » parce que leurs introductions en bourse seront utilisées pour « préserver et protéger » les zones naturelles.

Il est certain que la panique liée au changement climatique, qui est en train de prendre la place de la panique liée au COVID-19, sera utilisée pour commercialiser habilement les NAC et des tactiques similaires comme des moyens nécessaires pour sauver la planète, mais – soyez-en sûr – les NAC ne sont pas un moyen de sauver la planète, mais un moyen de permettre aux mêmes intérêts responsables des crises environnementales actuelles d’inaugurer une nouvelle ère où leur exploitation prédatrice atteindra de nouveaux sommets, inimaginables jusqu’à présent.

Auteur

Whitney Webb

Whitney Webb est rédactrice, chercheuse et journaliste professionnelle depuis 2016. Elle a écrit pour plusieurs sites web et, de 2017 à 2020, a été rédactrice en chef et journaliste d’investigation senior pour Mint Press News. Elle écrit actuellement pour The Last American Vagabond.


Texte original

Wall Street’s Takeover of Nature Advances with Launch of New Asset Class

A project of the multilateral development banking system, the Rockefeller Foundation and the New York Stock Exchange recently created a new asset class that will put, not just the natural world, but the processes underpinning all life, up for sale under the guise of promoting “sustainability.”

by Whitney Webb

October 13, 2021

Last month, the New York Stock Exchange (NYSE) announced it had developed a new asset class and accompanying listing vehicle meant “to preserve and restore the natural assets that ultimately underpin the ability for there to be life on Earth.” Called a natural asset company, or NAC, the vehicle will allow for the formation of specialized corporations “that hold the rights to the ecosystem services produced on a given chunk of land, services like carbon sequestration or clean water.” These NACs will then maintain, manage and grow the natural assets they commodify, with the end of goal of maximizing the aspects of that natural asset that are deemed by the company to be profitable.

Though described as acting like “any other entity” on the NYSE, it is alleged that NACs “will use the funds to help preserve a rain forest or undertake other conservation efforts, like changing a farm’s conventional agricultural production practices.” Yet, as explained towards the end of this article, even the creators of NACs admit that the ultimate goal is to extract near-infinite profits from the natural processes they seek to quantify and then monetize.

NYSE COO Michael Blaugrund alluded to this when he said the following regarding the launch of NACs: “Our hope is that owning a natural asset company is going to be a way that an increasingly broad range of investors have the ability to invest in something that’s intrinsically valuable, but, up to this point, was really excluded from the financial markets.”

Framed with the lofty talk of “sustainability” and “conservation”, media reports on the move in outlets like Fortune couldn’t avoid noting that NACs open the doors to “a new form of sustainable investment” which “has enthralled the likes of BlackRock CEO Larry Fink over the past several years even though there remain big, unanswered questions about it.” Fink, one of the world’s most powerful financial oligarchs, is and has long been a corporate raider, not an environmentalist, and his excitement about NACs should give even its most enthusiastic proponents pause if this endeavor was really about advancing conservation, as is being claimed.

How to Create a NAC

The creation and launch of NACs has been two years in the making and saw the NYSE team up with the Intrinsic Exchange Group (IEG), in which the NYSE itself holds a minority stake. IEG’s three investors are the Inter-American Development Bank, the Latin America-focused branch of the multilateral development banking system that imposes neoliberal and neo-colonalist agendas through debt entrapment; the Rockefeller Foundation, the foundation of the American oligarch dynasty whose activities have long been tightly enmeshed with Wall Street; and Aberdare Ventures, a venture capital firm chiefly focused on the digital healthcare space. Notably, the IADB and the Rockefeller Foundation are closely tied to the related pushes for Central Bank Digital Currencies (CBDCs) and biometric Digital IDs

The IEG’s mission focuses on “pioneering a new asset class based on natural assets and the mechanism to convert them to financial capital.” “These assets,” IEG states, make “life on Earth possible and enjoyable…They include biological systems that provide clean air, water, foods, medicines, a stable climate, human health and societal potential.” 

Put differently, NACs will not only allow ecosystems to become financial assets, but the rights to “ecosystem services”, or the benefits people receive from nature as well. These include food production, tourism, clean water, biodiversity, pollination, carbon sequestration and much more. IEG is currently partnering with Costa Rica’s government to pilot its NAC efforts within that country. Costa Rica’s Minister of Environment and Energy, Andrea Meza Murillo, has claimed that the pilot project with IEG “will deepen the economic analysis of giving nature its economic value, as well as to continue mobilizing financial flows to conservation.”

With NACs, the NYSE and IEG are now putting the totality of nature up for sale. While they assert that doing so will “transform our economy to one that is more equitable, resilient and sustainable”, it’s clear that the coming “owners” of nature and natural processes will be the only real beneficiaries.

Per the IEG, NACs first begin with the identification of a natural asset, such as a forest or lake, which is then quantified using specific protocols. Such protocols have already been developed by related groups like the Capitals Coalition, which is partnered with several of IEG’s partners as well as the World Economic Forum and various coalitions of multinational corporations. Then, a NAC is created and the structure of the company decides who has the rights to that natural asset’s productivity as well as the rights to decide how that natural asset is managed and governed. Lastly, a NAC is “converted” into financial capital by launching an initial public offering on a stock exchange, like the NYSE. This last stage “generates capital to manage the natural asset” and the fluctuation of its price on the stock exchange “signals the value of its natural capital.”

However, the NAC and its employees, directors and owners are not necessarily the owners of the natural asset itself following this final step. Instead, as IEG notes, the NAC is merely the issuer while the potential buyers of the natural asset the NAC represents can include: institutional investors, private investors, individuals and institutions, corporations, sovereign wealth funds and multilateral development banks. Thus, asset management firms that essentially already own much of the world, like Blackrock, could thus become owners of soon-to-be monetized natural processes, natural resources and the very foundations of natural life itself.

Both the NYSE and IEG have marketed this new investment vehicle as being aimed at generating funds that will go back to conservation or sustainability efforts. However, on the IEG’s website, it notes that the goal is really endless profit from natural processes and ecosystems that were previously deemed to be part of “the commons”, i.e. the cultural and natural resources accessible to all members of a society, including natural materials such as air, water, and a habitable earth. Per the IEG, “as the natural asset prospers, providing a steady or increasing flow of ecosystem services, the company’s equity should appreciate accordingly providing investment returns. Shareholders and investors in the company through secondary offers, can take profit by selling shares. These sales can be gauged to reflect the increase in capital value of the stock, roughly in-line with its profitability, creating cashflow based on the health of the company and its assets.”

Researcher and journalist Cory Morningstar has strongly disagreed with the approach being taken by NYSE/IEG and views NACs as a system that will only exacerbate the corporate predation of nature, despite claims to the contrary. Morningstar has described NACs as “Rockefeller et al. letting the markets dictate what in nature has value – and what does not. Yet, it’s not for capitalist institutions and global finance to decide what life has value. Ecosystems are not ‘assets.’ Biological communities exist for their own purposes, not ours.”

A New Way to Loot

The ultimate goal of NACs is not sustainability or conservation – it is the financialization of nature, i.e. turning nature into a commodity that can be used to keep the current, corrupt Wall Street economy booming under the guise of protecting the environment and preventing its further degradation. Indeed, IEG makes this clear when they note that “the opportunity” of NACs lies not in their potential to improve environmental well-being or sustainability, but in the size of this new asset class, which they term “Nature’s Economy.”

Source: IEG

Indeed, while the asset classes of the current economy are value at approximately $512 trillion, the asset classes unlocked by NACs are significantly larger at $4,000 trillion (i.e. $4 quadrillion). Thus, NACs open up a new feeding ground for predatory Wall Street banks and financial institutions that will allow them to not just dominate the human economy, but the entire natural world. In the world currently being constructed by these and related entities, where even freedom is being re-framed not as a right but “a service,” the natural processes on which life depends are similarly being re-framed as assets, which will have owners. Those “owners” will ultimately have the right, in this system, to dictate who gets access to clean water, to clean air, to nature itself and at what cost. 

According to Cory Morningstar, one of the other aims of creating “Nature’s Economy” and neatly packaging it for Wall Street via NACs is to drastically advance massive land grab efforts made by Wall Street and the oligarch class in recent years. This includes the recent land grabs made by Wall Street firms as well as billionaire “philanthropists” like Bill Gates during the COVID crisis. However, the land grabs facilitated through the development of NACs will largely target indigenous communities in the developing world. 

As Morningstar notes:

The public launch of NACs strategically preceded the fifteenth meeting of the Conference of the Parties to the Convention on Biological Diversity, the biggest biodiversity conference in a decade. Under the pretext of turning 30% of the globe into “protected areas”, the largest global land grab in history is underway. Built on a foundation of white supremacy, this proposal will displace hundreds of millions, furthering the ongoing genocide of Indigenous peoples. The tragic irony is this: while Indigenous peoples represent less than 5% of the global population, they support approximately 80% of all biodiversity.

IEG, in discussing NACs, tellingly notes that proceeds from a NAC’s IPO can be used for the acquisition of more land by its controlling entities or used to boost the budgets or funds of those who receive the capital from the IPO. This is a far cry from the NYSE/IEG sales pitch that NACs are “different” because their IPOs will be used to “preserve and protect” natural areas.

The climate change panic that is now rising to the take the place of COVID-19 panic will surely be used to savvily market NACs and similar tactics as necessary to save the planet, but – rest assured – NACs are not a move to save the planet, but a move to enable the same interests responsible for the current environmental crises to usher in a new era where their predatory exploitation reaches new heights that were previously unimaginable.

Author

Whitney Webb

Whitney Webb has been a professional writer, researcher and journalist since 2016. She has written for several websites and, from 2017 to 2020, was a staff writer and senior investigative reporter for Mint Press News. She currently writes for The Last American Vagabond.

Non-essentiels.

[revu et augmenté le 17/08]

Préambule

Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.

Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.

Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.

Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.

Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.

Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.

En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.

C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.

Deux ans de blog

Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.

Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.

Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».

J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.

Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.

Covid

Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.

  1. Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
  2. Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
  3. La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
  4. Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
  5. Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
  6. Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
  7. Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
  8. Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
  9. Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
  10. Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
  11. Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
  12. Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
  13. Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
  14. Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
  15. Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
  16. A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
  17. La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
  18. Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.

Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.

Energie

L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.

Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.

Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.

Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.

Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».

L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.

La catastrophe

[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]

Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.

En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.

Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.

Pas comme on veut nous l’imposer.

L’ancien Monde

On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.

Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…

Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.

Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.

Le nouveau Monde

Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.

L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.

On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.

Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.

Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.

Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.

Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.

La Banque

« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »

Gutle Schnaper Rothschild

C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.

La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.

L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.

Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.

Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.

Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.

Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.

Ce ne seront pas les seuls.

Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.

On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.

We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.

It was fun while it lasted.

https://sagehana.substack.com/p/turbo-cancer-it-feels-like-im-watching/comment/8111050

Pourquoi?

L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.

The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.

https://off-guardian.org/2022/03/25/two-weeks-to-flatten-the-world/#comment-494956

La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.

Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.

Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.

C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.

Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.

Conclusion

Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.

Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.

Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.

C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.

Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.

Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.

Les rituels ne font que commencer.

Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.

Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.

C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.

[…]

Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.

Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.

Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.

Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.

Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.

Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.

Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.

Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.

Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.

Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.

Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.

[…]

Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.

Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.

[…]

Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.

Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.

C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.

L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.

Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.

Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.

Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.

Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.

Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.

Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.

Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.

Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.

A bientôt.

Nouvelles en vrac, édition internationale.

Tout va parfaitement bien et ira encore mieux demain, hormis quelques détails mineurs.

Shangaï, c’est fini (et dire que c’était le sujet de mon prochain article).

En fait, non.

Ce n’est pas du tout fini, contrairement à ce que vous aurez lu récemment un peu partout ailleurs, sauf sur l’excellent Covidémence, qui fait le boulot et dont je reparle un peu plus loin (en bien). Même le Substack le plus pointu sur la Chine (l’auteur parle le mandarin) est un peu dans le flou. Heureusement, votre dévoué blogger écoute au boulot dans son lecteur mp3 le meilleur podcast de l’Univers, qui reçoit des rapports de terrain (boots on the ground reports) de ses producteurs/auditeurs, dont l’un réside à Shangaï. Lecture ici, à partir de 2:32:37, du rapport qui figure également dans les shownotes sur cette page (cliquer sur China) et dont voici la traduction:

Voici les dernières nouvelles de Shanghai
(1) À partir du 1er juin 2022, Shanghai a mis en place la règle d’obligation de « se faire tester toutes les 72 heures ». Les résultats étaient prévisibles.
(a) certaines personnes ont été testées positives, le code QR de leur téléphone est devenu rouge – elles ne pouvaient donc entrer dans aucun établissement public, centre commercial, magasin, etc.
(b) nous avons des amis, et connaissons des familles des camarades de classe de ma fille, qui ont été reconfinées, à l’intérieur de leur immeuble ou de leur complexe d’appartements ou de copropriétés, en raison de leur proximité avec QUELQU’UN d’autre qui a été « testé positif ».
(c) pendant les DEUX premiers jours d' »ouverture », les « stations de dépistage » ont été submergées par une forte demande – et par de longues files d’attente (45 à 60 minutes). Cependant, à l’heure actuelle, parce que les gens craignent un risque de « contact Covid » dans la file d’attente, qui ferait passer leur code au ROUGE, un nombre moindre de personnes se présentent aux stations de dépistage publiques (qui sont GRATUITES).
(d) Il existe maintenant un système de dépistage à DEUX niveaux. Les gens qui ont de l’argent vont dans des hôpitaux privés (ils paient 180 RMB, soit environ 25 dollars US, pour un test valable pendant 72 heures), en partant du principe que les « bonnes personnes » ont toujours un test négatif, c’est-à-dire qu’ils courent moins de risques de fréquenter les mauvais « Sneetches » [NdT. personnages issus d’un conte du Dr Seuss]; et dans les complexes plus riches, comme le mien, l’association de logement a passé un contrat avec la ville pour obtenir un centre de dépistage dans notre enceinte, qui est limité à nos résidents.
ET MAINTENANT …
(2) à partir du samedi 11 juin 2022, la ville commence un confinement  » tournant  » – différents quartiers de la ville seront fermés – personne ne pourra entrer ou sortir. Tout le monde sera soumis à un prélèvement (prélèvement de gorge) pendant 3 à 5 jours. C’est la politique du ZERO Covid, appliquée au niveau des sous-districts.
(3) AUCUNE personne de Shanghai n’est autorisée à voyager dans les provinces voisines – et si elle est autorisée à descendre d’un train, elle devra se soumettre à une quarantaine de deux semaines dans l' »hôtel Covid » local.
(Et n’oubliez pas que Shanghai a un taux de vaccination de 90 % (2 injections); et qu’environ 67 % ont fait 3 injections).
D’un autre côté
(4) Les restaurants et la livraison de nourriture à Shanghai ont repris – mais qui sait pour combien de temps.
(5) Les supermarchés ordinaires sont ouverts et reçoivent des livraisons de l’extérieur – les yaourts sont de retour, les fromages et les viandes importés garnissent les rayons. Les produits locaux sont également de retour – depuis des semaines, il n’y avait plus de carottes, de patates douces ou de mangues sur les marchés. TOUT est rentré dans l’ordre.
(6) Les frais de taxi ont augmenté d’environ 50% pour les trajets de plus de 20 minutes.
(7) En gros, TOUT LE MONDE, partout, porte un masque – en faisant du vélo, en conduisant un scooter, seul dans une voiture, en promenant son chien. C’est pitoyable. La folie est générale.

L’expérience chinoise se poursuit donc en grandeur nature, contre toute forme bon sens et de logique – à moins que ce soit de l’humour chinois. Heureusement, quelqu’un a l’explication.

Les Russes arrivent!

C’est officiel… ou alors les Chinois. Ou les deux. C’est le toujours très posé (mode sarcasme) Mike Adams, le fondateur de Brighteon, qui relaye ici l’information tirée d’une interview d’un certain M. Wang – dont on donne pas le prénom mais qui pourrait être Long, les anglophones apprécieront ce gag désopilant.

Résumé des points de l’interview par Mike Adams:

– La Chine finance la guerre de la Russie en Ukraine. (Rien que ce point est déjà très choquant).
– La Chine a utilisé les faux confinements covid pour vider les rues afin de déplacer efficacement les équipements militaires dans les grandes villes chinoises en vue des attaques contre les États-Unis / charger des navires avec du matériel militaire, etc. [NdT. parce que évidemment les Etats-Unis ne disposent pas de personnel qualifié pour analyser les images par satellite]
– Les équipements militaires sont déguisés en équipements d’intervention en cas d’épidémie, tels que des ambulances ou des véhicules de santé publique.
– L’APL utilise des fréquences de communication civiles plutôt que des fréquences militaires afin de déjouer les capacités de surveillance militaire des États-Unis. [NdT. parce que évidemment les Américains sont trop stupides pour espionner les fréquences civiles]
– La Chine prévoit de bloquer Taïwan plutôt que de l’envahir dans un premier temps. Ce blocus empêchera Taïwan de recevoir de la nourriture, du carburant, des médicaments et une aide militaire. Taïwan se rendra plus tard, après la défaite des États-Unis, selon le plan du PCC. [NdT. j’ai un article intéressant de John Paul sur la situation Chine/Taiwan, que je traduirai si j’ai le temps]
– Une fois Taïwan bloquée, la Chine utilisera la « guerre sans restriction » et le « chantage nucléaire » pour tenter d’isoler les États-Unis tout en essayant de contrôler les sphères politiques du Japon, de Taïwan et de la Corée du Sud, en affirmant son contrôle sur leurs exportations et en refusant ainsi ces exportations aux États-Unis. Cette manœuvre, si elle réussissait, ferait s’effondrer l’économie américaine pratiquement du jour au lendemain. La chaîne d’approvisionnement en pièces détachées, en composants électroniques et en biens de consommation serait immédiatement interrompue.
– La « guerre sans restriction » comprend des cyberattaques, des attaques financières telles que la mis au ban du dollar et la vente de toute la dette du Trésor américain, des attaques à l’arme biologique, des attaques de guerre d’information et même des attaques par impulsion électromagnétique visant à désactiver le réseau électrique américain.
– Les meilleures troupes militaires de la Russie n’ont pas été déployées en Ukraine mais sont positionnées pour une guerre contre les États-Unis et le Canada. Cela signifie que la Russie a réservé ses troupes les plus performantes pour la véritable guerre contre les États-Unis.
– La Russie n’a pas encore utilisé ses armes les plus puissantes en Ukraine, qui pourraient être déployées contre les États-Unis: 1) sa flotte de sous-marins à capacité nucléaire, et 2) des missiles balistiques intercontinentaux (MBCI) tels que le système Sarmat-II qui transporte 10 à 15 MIRV (véhicules nucléaires de rentrée) et peut échapper aux capacités anti-MBCI des États-Unis.
– La Chine fabrique des armes pour la Russie dans une usine qui se présente comme « une subdivision de la société Norinco » (China North Industries Corporation). Il s’agit d’un autre moyen pour la puissance économique de la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie.
– Une fois l’appareil d’état américain destitué par les forces d’invasion, le Président Biden sera exposé à la foule dans son plus simple appareil, coiffé d’un entonnoir. C’est Matthew Ehret qui sera nommé Premier Ministre du Canada et Lauren Katlin première Présidente des Etats-Unis.

Ok, j’avoue, c’est moi qui ai ajouté le dernier point.

Outre le côté hautement ridicule de ces révélations, la question serait, pourquoi quiconque se donnerait-il la peine d’envahir les Etats-Unis et l’Europe alors que la manière la plus sûre – et la plus économique – de les détruire serait de les laisser faire. L’Occident n’a aucun besoin de la Chine ou de la Russie pour imploser. VonderLeyen, Macron, Biden, Trudeau et leurs acolytes se débrouillent très bien tout seuls. Enfin, presque. Même si les menaces (article payant) de représailles militaires de Poutine ne se concrétisent pas, vu le volume d’armes de guerres prélevées sur les « dons » à l’Ukraine à vendre sur le Dark Web et le risque beaucoup plus réaliste de se voir couper le gaz russe, le niveau de violence criminelle en Europe pourrait bien grimper assez vite et assez haut. Un peu ce que prévoit Gonzalo Lira, sauf qu’il appelle ça indûment une « guerre civile ».

Gonzalo Lira

J’ai un peu laissé tomber ses vidéos ces derniers temps, avec l’intention de revenir sur certains points sous forme de résumé (voir ma remarque en début de cet article). Je suis d’autant plus allergique au format vidéo que dans son cas, ça signifie se farcir quotidiennement un quart d’heure d’un type très arrogant qui tente de camoufler sa calvitie sous une casquette de d’jeun. Encore un gauchiste qui veut se faire passer pour un homme de droite. Mais bon, Serge de Beketch n’est plus parmi nous, et il n’en reste plus beaucoup pour prendre la relève de sa manière d’appeler un chat un chat.

Après plusieurs semaines de bavardage dans sa cuisine, Gonzalo Lira en arrive plus ou moins à mi-chemin de l’analyse que j’avais faite ici le 23 janvier de cette année, c’est à dire un mois avant le début de l’opération militaire en Ukraine. En résumé, l’OTAN va se désintégrer et l’Europe va souffrir cruellement d’avoir compromis ses relations commerciales avec la Russie. M. Lira évoque le fait – ou plutôt la rumeur – qu’une faction en Europe, qui ne fait pas partie de la majorité actuellement au pouvoir, est en train de négocier l’après-victoire russe, pour tenter de sauver le continent de la misère et du chaos. Il évoque parallèlement la possibilité d’une révolution des ventres vides en Europe dès la fin de cette année, évidemment aggravée par la pénurie d’énergie (programmée) qui privera une partie du peuple du minimum vital, notamment de chauffage – bref, des événements que j’annonce depuis deux ans sur ce blog. Il prévoit aussi une aggravation des mesures désespérées d’une élite qui n’a plus rien à perdre devant le crash imminent du système.

Comme je l’ai maintes fois répété, il n’y aura aucune révolution. Les pitoyables revendications d’un peuple à peine capable d’une vague réaction poujadiste seront aussitôt tuées dans l’oeuf. Pour une analyse très éclairée de l’état mental du peuple français (et d’autres), je vous renvoie vers l’excellent site de Nicolas Bonnal, qui a le bagage culturel nécessaire et trouve encore en lui la ressource de haranguer une plèbe en perdition totale.

M. Lira prévoit aussi qu’en cas d’intégration de la Finlande et de la Suéde à l’OTAN, la Russie s’emparerait militairement de ces deux pays, sans effort et avec beaucoup moins de précautions que celles prises vis-à-vis du peuple ukrainien. L’OTAN soit n’interviendrait pas, soit se ferait immédiatement ratatiner. En ce qui concerne l’Australie, il qualifie de manoeuvre suicidaire sa manoeuvre autoritaire de revendication des Iles Salomon vis-à-vis de la Chine.

Volontairement ou non, M. Lira reste prisonnier de sa lecture binaire des événements et s’en tiendra probablement à sa stance actuelle, d’une Russie légitime contre un Occident pervers et en fin de vie. Il laisse pourtant échapper dans cette vidéo un signe qu’il en sait plus qu’il ne veut bien en dire quand il dit que la Russie n’envahira pas l’Europe, malgré que ce ne serait qu’un retour de l’Histoire (je paraphrase), référence à mon avis à la Nouvelle Chronologie de Fomenko. Dans ce cas, il ne vous dira donc pas non plus ce qu’il sait peut-être aussi, que j’ai dit et que je répète: l’ensemble de l’opération sert à reconstituer la Grande Russie (Finlande incluse), qui a deux ans pour succéder aux Etats-Unis et (re)devenir le pôle central du monde blanc. Il s’agit d’un changement civilisationnel, organisé depuis le niveau au-dessus des « chefs d’Etat », dans lequel ils sont tous complices, de A à Z et à 100%.

Le retour du Dr Buttar

Comme promis, la suite de cette passionnante histoire.

La conférence est terminée depuis deux semaines et impossible de trouver sur le Net le moindre extrait de quelque intervention que ce soit d’aucun des participants, parmi lesquels je reconnais quelques spooks notoires, notamment le Dr David Martin et l’architecte Richard Gage qui avait créé à l’époque Architects & Engineers for 9/11 Truth, un organe majeur d’opposition contrôlée. Pas grand chose non plus sur la propre chaîne du Dr Buttar, si ce n’est une conversation avec Bryan Ardis à propos des révélations grotesques de ce dernier sur la véritable nature du Sars-CoV-2, des vaccins et du Remdesivir – c’est du venin de serpent. Un peu comme ce qu’il raconte.

Rappelons que le Dr Buttar avait promis révéler lors de cette conférence la contre-mesure efficace à l’opération prévue pour cet automne, qui provoquerait la mort de centaines de millions de personnes. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le maximum pour diffuser cette info mais non, apparemment, les seuls qui seront sauvés sont ceux qui auront payé leur place à sa conférence. Quand ce n’est pas le prix d’un ticket d’entrée, ces gens ont toujours quelque chose à vendre: leurs thérapies coûteuses, leurs produits naturopathiques et leurs explications fumeuses. J’ai déjà donné.

L’antidote le plus puissant étant d’en rigoler, je vous rappelle donc que Docteur sur Covidémence fait un excellent travail depuis plus de deux ans et que ses articles sur la ou les diverses varioles (mentales incluses) sont assez bien tournés et sourcés. Je vous en proposerai peut-être d’autres bientôt mais en attendant, il veillera sur votre santé (mentale aussi).

Quelques lectures un peu plus médicales sur le site de l’AIMSIB (un, deux, trois, quatre, cinq) pour comprendre que même en cas de vaccin « sûr et efficace » (il en existe pour les animaux), le problème est la stratégie vaccinale: la vaccination des « cas contacts » aggrave l’épidémie, qui finit par s’éteindre d’elle-même par manque de victimes et grâce aux mesures d’isolation des malades. Beaucoup d’autres articles utiles sur leur site – et ils n’ont rien à vous vendre.

Europa unter alles

Sans même tenir compte de tous les délires réels ou fictifs décrits ci-avant, il est plausible qu’il se prépare une action majeure en Europe, quelle que soit sa forme. Tout concrètes qu’elles soient, les rumeurs de guerre, de famine, de crash financier, d’épidémie – bref, des symptômes typiques de fin de système – jouent un autre rôle. Elles annoncent l’arrivée de quelque chose de moche – programmation prédicitive – ce qui aidera à la faire accepter comme une fatalité et contribuera à détruire le peu de confiance qui pouvait encore subsister dans l’ancien système. Toute l’opération des vaccins Covid repose sur ce seul principe. Ça s’appelle un complot, parce que c’est un complot.

En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, on vit trop bien et surtout trop longtemps, on a trop de privilèges, on gagne trop d’argent. C’est un mauvais exemple pour le reste du monde, qui pourrait vouloir prétendre à l’équité sur cette base. Il faut donc diaboliser le présent modèle et le rendre concrètement dangereux pour faire la place au modèle suivant, qui amènera sa version de la paix (militaire, sociale, raciale, morale, sanitaire, écologique, climatique, etc.) au prix de la notion de libre choix, de l’espérance de vie et de quelques millions de têtes. Ça s’appelle une guerre, parce c’est une guerre.

Démocratie

Le grand cirque médiatique américain autour du non-événement du 6 janvier 2021, lui-même articulé sur le non-événement des élections présidentielles de 2020 est un spectacle sans intérêt qui camoufle de façon perverse un point très important. Comme dans tous les autres spectacles politiques, on ne cesse de brandir des deux côtés de la frontière du pouvoir le mot « démocratie ». Ici, il s’agit carrément de protéger la démocratie aux Etats-Unis. Une bonne fois pour toutes (enfin, probablement pas), la démocratie est l’antithèse de la république et de ses lois, qui se tiennent au-dessus du pouvoir. D’un point de vue purement légaliste, toute personne qui prétend défendre la démocratie dans une république devrait donc en toute logique être considérée comme traître, voire comme terroriste, et traîtée comme telle. Ça n’arrivera bien entendu jamais mais gardez ça à l’esprit quand vous entendrez les jacassements de l’un ou l’autre, ami ou ennemi.

Sinon…

Il y en aurait encore des tombereaux à écrire, analyser, décortiquer et désarmer, mais ça ira très bien pour cette fois.

Merci pour la patience que mes lecteurs consacrent à lire mes articles. Si ce que j’y rapporte les use autant que moi, une suggestion pour utiliser cette patience à meilleur escient: soyez bons avec les animaux et venez en aide aux sans-abri.

C’est la meilleure façon de faire obstacle à la misère.

Résistance ou condensateur? Dr David Martin.

Le Dr David Martin est cette figure de la « résistance » très omniprésente, qui déclare lors de ses conférences, où il use et abuse de sa piètre maîtrise de la programmation neuro-linguistique, des choses très surprenantes, par exemple que nous n’avons pas d’ADN ou que tous ceux qui attribuent la corruption du système médical à la famille Rockefeller se sont fait berner – c’est en fait le réseau d’assurance-vie/maladie qui a tout organisé.

Pour ceux qui auraient le temps et la curiosité de s’intéresser à ce leader autoproclamé, à ses qualifications et à ses accointances, une monographie (en anglais) assez édifiante, bien rédigée et sourcée ici, uniquement basée sur ce que Martin a lui-même écrit. Si vous maîtrisez l’anglais, je vous invite à lire ce document en entier tout en sachant que l’auteur (un certain Omar Jordan, qui taille également un costard à Dolores Cahill, le même genre de serpent) défausse – volontairement, je pense – son propos en reprenant un des éléments les plus insidieux de cette opération psychologique: le narratif selon lequel il n’y a pas de virus, donc pas de contagion, donc pas d’épidémie, et qu’un des objectifs de l’opposition contrôlée serait de consolider la théorie virale. J’ai traité ce point dans un article précédent et j’en conclus que Omar Jordan (s’il existe) fait comme David Martin partie de l’opposition contrôlée. Ils jouent probablement aux cartes ensemble le dimanche.

Pour conclure avec le Dr Martin et contrairement à ce qui a été affirmé sur de nombreux sites, il a publié en décembre dernier un projet de mise en accusation, dont vous pouvez lire/télécharger ci-dessous la version originale et la traduction (approximative) en français.

Quelle que soit la valeur juridique de ce document, notez qu’il n’a pas été utilisé pour un dépot de plainte de la part du Dr Martin.

En revanche, ce dernier annonce avoir récemment saisi la justice de l’état de l’Utah, qui permet enfin, selon lui, par une particularité du Code de cet Etat de procéder aux inculpations qu’il aurait tentées par de multiples canaux depuis deux ans. Il annonce viser avant tout Joe Biden, ce qui arrive très opportunément au moment où son éjection de la Maison Blanche est imminente – même le Parti Démocrate fait tout pour s’en débarrasser, c’est dire. Il n’a toutefois pas l’intention de limiter son action au monde politique, qui ne sont que des relais, et compte s’en prendre directement aux instigateurs et bénéficiaires de l’ensemble de l’opération Grand Reset/Covid/Ukraine, les grands acteurs financiers. C’est-à-dire Blackrock et Vanguard.

Pour reprendre une formule plaisante de Bruno Léandri, j’ai confiance dans l’avenir de cette plainte.

Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir – par Monica Hughes.

Comme Monica Hughes, je trouve aussi un tsunami de textes bien écrits sur Substack, ce qui me met aussi en retard pour écrire les miens. Voici un de ses articles récents, qu’elle a tout de même réussi à finir. Vous comprendrez pourquoi je tenais à le traduire quand vous le lirez. Il reprend quelques points essentiels déjà évoqués sur ce blog, par moi ou par d’autres, et reflète assez fidèlement ce que pas mal de « résistants » (je n’ai pas trouvé d’autre terme) vivent et ressentent aujourd’hui.

Accessoirement (enfin, presque), j’y trouve – enfin! – une réponse plausible à la question que je posais ici, protéine de pointe ou oxyde de graphène? Les deux, mon capitaine.

Extrait du texte: « … les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et […] ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. […] on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique. » (c’est moi qui souligne)

Et voilà.

Source.


Traduction

Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir

Quelques réflexions sur l’avenir à court et moyen terme

Monica Hughes, PhD

24 avril

Je trouve parfois un vrai tsunami de textes bien écrits sur Substack, que je lis et auxquels je répond, ce qui me met en retard pour écrire les miens. Ça a été le cas cette semaine. Mon TDA [NdT. trouble déficitaire de l’attention] ne facilite pas les choses.

J’ai découvert les interviews de Byram Bridle sur les vaccins Covid début 2021, bien avant ses interviews sur la bio-distribution en mai 2021. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à susciter une réaction extrêmement négative chez ses détracteurs.

Son récent article se concentre sur la biodistribution des PNL [particules nano-lipidiques] et la considère comme une raison à elle seule justifiant le retrait de ces vaccins. Il existe de nombreuses autres raisons justifiant le retrait de ces vaccins, mais la question de la biodistribution des PNL en particulier constitue une approche pertinente et complète du problème.

Un moratoire sur les « vaccins » à ARNm est nécessaire

J’ai énormément de respect pour Bridle. Voici un commentaire que j’ai laissé sous son article:

Merci de faire la lumière sur ces questions. À court terme, cela ne changera rien. La bataille sera longue et devra être menée sur de multiples fronts. Essayez de ne pas vous décourager.

C’est intéressant de suivre les découvertes des uns et des autres. Découvrir votre travail et celui d’autres personnes au long de l’année dernière a été un des facteurs décisifs qui m’a convaincue de quitter la Nouvelle-Zélande.

La quantité d’informations présentement à passer au crible est phénoménale, mais un fait que je trouve particulièrement inquiétant est que, alors que les vaccins ne devraient rien contenir de plus grand que 15 um, il semble que ça fasse partie des possibilités.

Je ne connais personne d’autre qui se soit penché sur ce problème, mais je l’ai moi-même relevé parce que, à l’époque où je dirigeais mon entreprise de fabrication de toxines de Coley (pour une utilisation limitée en tant que médicament non approuvé, autorisé dans diverses juridictions à travers le monde), je passais mon produit dans un filtre en polyester à pores de 15 um pour réduire le risque de réaction allergique, de sarcoïdose, etc.

Des équipes néo-zélandaises ont effectué des travaux qui démontrent que les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et que ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. L’ensemble du processus a été répété plusieurs fois. À un stade précoce donné du développement de ces structures, on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique.

Ce qui se produit sur une lame de microscope n’est pas nécessairement identique à ce qui se produit dans le corps. Néanmoins, c’est inquiétant.

S’il me reste de l’argent après cette débâcle (je n’en ai pas), j’en parierais une bonne partie sur l’idée que les vaccins contiennent du graphène, utilisé comme vecteur génétique, et que sa présence débouche sur l’assemblage de ces structures (que ce soit voulu ou non).

Un point assez ironique. Mon entreprise individuelle, qui a sauvé quelques vies au cours de son activité, a été fermée sans même la moindre visite d’un régulateur. Pendant ce temps, Pfizer reste en activité.

Le monde tourne à l’envers.

Je suis désolée de le dire mais il est devenu impossible de faire machine arrière à ce stade. Cependant, si votre article touche davantage de personnes lambda et les amène à s’interroger sur la poursuite de l’utilisation des vaccins Covid, sûrs et efficaces, ça aura servi à quelque chose. Nous avons tous notre rôle à jouer.

D’un point de vue plus large, je pense que de nombreux scientifiques apolitiques – j’entends par là des personnes qui se disaient plutôt apolitiques avant la pandémie de Covid, qui sont d’éminents experts dans leur domaine et fournissent des informations précieuses et pointues – traversent actuellement un processus de deuil, pour ainsi dire: ils pensaient vivre dans un monde donné, et découvrent qu’ils vivent en fait dans un monde complètement différent.

Ça ne se limite pas au seul monde scientifique, je pense que ça se manifeste chez beaucoup d’autres, qui passent en alternance par les différentes phases du modèle de deuil de Kubler-Ross. Par ailleurs, les modes marchandage/colère/déni/dépression/acceptation ne se déroulent pas selon un continuum de progression linéaire.

Pour ma part, je suis principalement en phase d’acceptation depuis huit ans, en passant parfois brièvement par les autres phases. Lorsque l’on perd sa maison, sa carrière, sa famille et son pays (dans mon cas, j’ai perdu certains de ces éléments deux fois), l’esprit se libère et se met à envisager des perspectives moins agréables sur la nature du monde, parce qu’après avoir plus que la plupart des gens fait l’expérience des limites du supportable, on comprend que l’on est probablement capable de survivre à de futurs chocs physiques et émotionnels.

J’ai vraiment pensé qu’en m' »échappant » en Nouvelle-Zélande en 2015, sa culture moins corrompue et sa gouvernance plus transparente me mettraient mieux à l’abri des prédations d’Etat.

J’avais tort.

Malgré la tyrannie médicale que j’avais subie aux États-Unis, il ne m’était tout simplement pas venu à l’esprit qu’une secte pharmaceutique mondiale tenterait de s’emparer de toute la planète.

Quelle idiote j’étais.

Conway Judge: Quelle histoire fascinante. Comment et pourquoi vous êtes-vous intéressée aux toxines de Coley et lancée dans leur production?

Monica Hughes, PhD: C’est une longue histoire! Pour soigner son cancer, mon mari a reçu ce traitement au Mexique en 2014. Elles sont produites depuis des décennies par différentes sociétés en Amérique Latine et étaient produites par une firme canadienne jusqu’à ce que son PDG prenne sa retraite en 2015. Je m’y intéresse depuis 2014 mais quand personne ne s’est proposé de prendre la relève pour remplacer MBVax, j’ai décidé de me lancer et j’ai créé ma propre firme fin 2018.

Conway Judge: Et vous dites que les bureaucrates vous en ont empêchée avant même qu’elle se mette en route? Désolé d’etre aussi curieux mais tout ça m’intrigue. Quel genre de bureaucrates?

Monica Hughes, PhD: Un avocat américain très insistant, en phase terminale, m’en a réclamé en tentant de me faire croire qu’il était légal d’en envoyer là-bas. Il a ensuite fait pression à plusieurs reprises sur Medsafe [NdT. l’autorité de règlementation des médicaments en Nouvelle-Zélande] pour y avoir accès. Il était très déterminé et souffrait très probablement de maladie mentale (c’est une longue histoire). Le fait que je n’acceptais d’en fournir qu’à des médecins dans les pays où il était légal de le faire était une façon détournée de les faire classer sans ambiguïté comme médicament. L’ironie de l’histoire c’est que si j’en avais fourni sans restriction à n’importe quel client dans le monde, on m’aurait laissée tranquille pendant un certain temps. Mais Medsafe est montée d’un cran et, me semble-t-il, a outrepassé ses limites en voulant règlementer hors de sa juridiction. Je n’en avais jamais fourni à aucun médecin néo-zélandais mais ils m’ont signifié que je n’avais pas non plus le droit d’en exporter. Je pense que j’aurais pu m’opposer en justice à leur décision mais je ne disposais ni des ressources financières ou sociales ni de l’énergie psychologique pour le faire, et j’étais particulièrement découragée par tout ce qui se passait autour du Covid, et j’ai donc décidé de tout simplement quitter la Nouvelle-Zélande.

Le statut légal des toxines de Coley est très ambigu. Tout le monde pense qu’elles sont illégales mais ce n’est pas mon avis. J’écrirai davantage à ce propos à un autre moment.

Conway Judge: C’est très dommage de voir que votre entreprise a capoté avant même de commencer, surtout pour des raisons bassement bureaucratiques. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’autres personnes qui ont fait l’expérience d’avoir tenté un tel projet. Ça doit probablement vous donner une bonne compréhension de ce qui se passe en ce moment.

Monica Hughes, PhD: Oui. Je dois avouer que ça m’avait surpris mais c’est exactement ce que le Covid nous a démontré. On devrait dire merci au Covid. Lol.

En fait j’avais déjà pris ma « pilule rouge » [NdT. expression des anglophones, qui signifie « affronter les faits choquants », contraire de « blue pill », ceux qui refusent de le faire] en voyant le comportement de l’industrie de la santé face à la maladie de mon mari et j’ai décidé de l’emmener directement au Mexique plutôt que de le faire soigner aux Etats-Unis.

Je pensais que la Nouvelle-Zélande serait un peu plus honnéte, comme le Canada, qui en produisait auparavant.

Non.

Contrairement à de nombreux scientifiques, j’ai refusé de me spécialiser après mon doctorat en 2008. Politiquement, je suis dans le camp libertaire depuis vingt ans, et anarchiste depuis six ans.

J’étais plutôt radicale avant 2016, mais après avoir observé une foule de gens à un rassemblement de soutien à Gary Johnson en 2016 scander « JE CROIS QUE NOUS POUVONS GAGNER!!! », j’ai refermé mon ordinateur portable et décidé que j’en avais fini avec la politique. Si la politique pouvait changer une bande de tièdes supporters libertariens de Johnson en une foule enragée, je ne voulais plus rien avoir à faire avec la politique.

J’ai juré de ne plus jamais voter.

En relation avec tout ce qui précède, être une veuve sans enfant qui a dépassé l’âge de procréer et a abandonné l’université pour le secteur privé fait clairement de moi quelqu’un de totalement décalé par rapport à la masse.

J’aime les principes de motivation des Hashashin: assassiner le roi, et assassiner ensuite chaque nouveau roi, jusqu’à ce que la seule personne prête à porter la couronne soit l’idiot du village. J’aime attaquer les vaches sacrées de la plupart des gens, y compris la CONstitution [NdT. jeu de mots sur base de « con », qui signifie en anglais escroquerie], la religion, l’État, le dernier régime à la mode (qu’il s’agisse de végétalisme ou de carnisme), etc. Pas parce que je suis intrinsèquement nihiliste. Mais parce que je me suis déjà délibérément confrontée à toutes les idées délirantes possibles au cours des 30-35 dernières années, et que la plupart d’entre elles m’ennuient à mourir.

Ce n’est pas que je n’ai plus rien à apprendre. Je suis sûre que si, mais j’en suis à un stade de ma vie où je suis prête à dépenser le peu d’argent qu’il me reste dans une Toyota MR2, à passer l’été à rouler à fond, et quand l’inflation, la dépression, les Russes, la crise du pétrole et les voyous qui se déchaînent dans les rues seront devenus intolérables, je déciderai si je suis vraiment capable de subsister avec le riz et les haricots que j’ai achetés l’été dernier, et les produits du jardin que je prendrai plaisir à cultiver cet été, tout en me demandant si je suis prête à tuer les lapins qui les grignotent dans la cour.

Ou s’il ne serait pas plus facile de conduire le runabout à moteur central [NdT. référence à la Toyota MR2, gamme de voitures de sport à deux places, à moteur central et à propulsion arrière] à travers le pays d’est en ouest, puis de sauter de la falaise la plus proche, avec mon dernier chocolat et mon dernier verre de vin de luxe à la main, en criant, comme dans Thelma et Louise, « WOO HOO! Quel voyage! »

Mouais. Je ne suis pas vraiment Howard Beale, mais il est parfois intéressant d’observer comment l’histoire se répète, et comment ceux qui parmi nous s’agitent contre le réseau de contrôle sont peut-être eux aussi cyniquement utilisés par les Diana Christensen du monde [NdT. référence au film « Network », que vous devriez avoir vu].

Sommes-nous en train de jouer leur jeu?

Mon message à tous, pour ce qu’il vaut, est de se prémunir de la désillusion. Il n’y aura jamais de redevabilité, ni de  » Nuremberg 2 « , ni de  » pendez-les tous à un réverbère « , ni rien de tout cela. Nuremberg Un n’a pas marché. Les nazis ont été intégrés au gouvernement américain dans le cadre de l’opération Paperclip, et ont dirigé le monde au cours des 70 dernières années. [NdT. ce que je vous rappelais ici]

Je crois que le meilleur scénario envisageable est simplement que le peuple reconquière son pouvoir financier, tout comme l’information a été reconquise lors de la révolution Internet il y a 20 ans. Peut-être le bitcoin est-il une création du Renseignement. Je pense bien que c’est le cas, en fait. Est-ce important? L’internet est une création de l’Armée.

Cela prendra du temps, après quoi la civilisation entamera un nouveau cycle dans lequel les psychopathes qui voudront manipuler le nouveau système passeront les 50 années suivantes à trouver le moyen d’y parvenir. Le Quatrième Tournant et tout le bordel [NdT. « Le Quatrième Tournant » (1997) est un livre de William Strauss et Neil Howe qui postule qu’une révolution sanglante a lieu une fois par siècle aux Etats-Unis].

Si cela devait arriver, il se pourrait que les humains soient plus libres qu’ils ne l’ont jamais été depuis le paléolithique.

Et bien que je sois anarchiste, je ne m’engagerai pas, pour l’instant, dans ce qui ne sera probablement rien de plus une nouvelle forme de rêverie collectiviste, car je sais qu’en fin de compte, l’homme moderne ne surmontera pas sa passion pour la contrainte et les ordres. Nous ne sommes pas si nombreux à aspirer à une véritable liberté.

Je n’ai aucune idée du temps que ça mettra ou des retombées que ça aura. Je ne sais pas non plus si la chose est certaine. Les États-nations vont-ils complètement disparaître? Je n’en ai aucune idée. Combien de personnes mourront? Aucune idée non plus.

Difficile de savoir comment ça finira. Il y a plusieurs issues possibles.

J’aime bien prendre le Vénézuéla comme exemple potentiel. Leur population à diminué de 5% ces 5 dernières années. C’est beaucoup mais on est loin des 95% que les Cassandre se plaisent à prédire. Où sont-ils passés? Ils sont tous morts? Ils ont franchi la frontière? Il n’y a pas eu assez de naissances pour compenser les décès? Je ne sais pas.

Est-ce que ce qui arrive au Vénézuéla pourrait arriver aux Etats-Unis? Oui, évidemment. Est-ce que ça pourrait être pire qu’au Vénézuéla et combien de temps ça durerait dans ce cas?

Difficile de comprendre ce qui se passe réellement. Il y a une grosse pénurie de main d’oeuvre aux Etats-Unis. Est-ce parce que les gens n’ont plus envie de travailler après avoir reçu leur chèque de 1.200$ d’aide sociale ou est-ce parce qu’on a déjà tué un certain nombre de millenials [NdT. personne devenue adulte aux environs de l’an 2000] à coup de vaccins et qu’on tente de le cacher? Je ne sais pas. Probablement un peu des deux.

L’issue de tout ça dépend de plusieurs choses. La population américaine est loin d’être aussi résiliente que celle du Vénézuéla ou de la Russie. Donc pour la majorité des Américains, oui, comme vous le dites, survivre à un plan quinquennal staliniste ou maoïste sera une rude épreuve.

Ceci dit, un grand nombre de personnes ont six mois de nourriture stockés dans leur graisse corporelle. Ils ont aussi des animaux de compagnie. Ils ne mourront pas instantanément. Ils pourraient bien mourir de froid en premier.

L’incertitude vient du fait que les régimes très oppresseurs (l’ex-Union Soviétique, la Corée du Nord, le Vénézuéla) dépendaient des importations de l’Occident pour se maintenir et c’est ainsi qu’ils ont tenu le coup aussi longtemps.

Que se passera-t-il si personne n’est là pour maintenir l’Occident? Voilà la vraie question, dont la réponse nous dira à quelle vitesse et jusqu’où nous allons sombrer.

Un grand nombre de gens – peu importe s’ils sont dans les villes, les banlieues ou les campagnes – seront contraints à accepter le revenu universel, la tyrannie digitale, la monnaie numérique des banques centrales, comme vous préférerez l’appeler… mais ça aussi finira par s’effondrer. Parce qu’ils gonfleront aussi la masse monétaire numérique (c’est ce qu’a fait le Vénézuéla!)

Tout ce que nous lisons semble sortir directement de Atlas Shrugged [NdT. le bouquin dystopique de Ayn Rand, traduit en français par « La grève »].

Mais la question à laquelle je n’ai pas de réponse, c’est combien de gens mourront et combien de temps ça durera. Et je me suis déjà souvent trompée dans mes prédictions.

Pour les enfants un peu lents du fond de la classe, le problème ne se limite pas aux masques et aux obligations d’injection. Ils vont bientôt créer délibérément des crises telles que des pénuries de nourriture et d’énergie. Si ça ne marche pas, ils tenteront de vous prendre tout votre argent.

Mais il est absolument certain qu’ils n’admettront jamais que les conjabs [NdT. les injections frauduleuses] sûres et efficaces tuent des gens. Allons donc! Le CDC fait maintenant des pubs grotesques qui expliquent comment « arrêter les caillots sanguins ».

Même Trump refuse de faire marche arrière sur les merveilleux vaccins, ces stupéfiants vaccins, les plus rapides et les meilleurs de tous les vaccins de l’histoire, croyez-moi:

Trump persiste à vouloir s’attribuer le mérite des vaccins de son projet Warp Speed, en tant que « père du vaccin ». Il tellement narcissique qu’il refuse d’admettre que les vaccins tuent. Et il attribue à la propagande des Démocrates le fait que nombre de ses adeptes refusent le vaccin.

Alors oui. Que Trump aille se faire foutre, lui aussi. Il n’en a rien à caler de vous.

S’il ressort un seul point positif de cette pandémie, c’est la destruction complète de l’arnaque qu’est la médecine moderne, et de TOUS les politiciens. Peut-être qu’après un siècle de toute cette merde incroyablement destructrice, on va enfin pouvoir revenir à la réalité.

https://rumble.com/v11vnhh-trump-on-vaccines-i-think-the-other-side-actually-poisoned-people-on-it.html

Au mieux, ils reformuleront les vaccins et tenteront de  » vendre  » ceux-ci aux gens. Si la « prochaine pandémie », dont ce bon vieux Billy Boy parle sans cesse, est le H5N1, de nombreuses personnes feront effectivement la queue pour les recevoir:

Et à part le vaccin contre la variole, les vaccins contre la grippe sont les plus dangereux de tous. Pourtant les gens les prennent depuis des décennies. Si nous en arrivons aujourd’hui à un moment propice, c’est parce que les vaccins Covid sont BEAUCOUP plus dangereux. Quoiqu’il en soit, ça ne s’arrêtera que si les Américains les refusent en masse. Impossible de prédire quand ça aura lieu. Mais ce petit jeu pourrait encore durer longtemps. Je prédis qu’après ça, ils sortiront des vaccins à ARN messager auto-réplicatif « mis à jour » qu’ils présenteront comme plus sûrs.

Cette escroquerie peut durer encore très longtemps.

Ce qu’ils visent c’est le contrôle total. Comment le savons-nous? Par leur volonté de censurer tout le monde à un niveau jamais atteint de mémoire récente. Ça a commencé avec Trump, qui comptait des dizaines de millions d’abonnés. Maintenant, après à peine plus d’un an, ils en sont à jouer à Wack-a-mole [NdT. ce jeu très intellectuel où on tape avec un marteau sur des taupes] avec des comptes Twitter qui n’ont que quelques centaines d’abonnés. Ça suffit pour comprendre tout ce qu’il y a à comprendre.

Alors faites-vous à l’idée et préparez-vous à l’affronter:

« On ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de températures auxquelles il faut cuire les bébés avant de les consommer. »

Ce n’est peut-être pas aussi manifeste, mais on ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de dosage « sûre » des nouvelles immunothérapies pour les cancéreux en phase terminale après qu’ils aient reçu de force les thérapies standard qui ont détruit leur système immunitaire.

L’interdiction du droit des cancéreux en phase terminale de recevoir des thérapies expérimentales est en place depuis la fin des années 1960 aux Etats-Unis et environ 600.000 cancéreux en phase terminale meurent chaque année rien qu’aux Etats-Unis.

Le peuple tolère son statut d’esclave de l’Etat depuis de nombreuses décennies.

On entend beaucoup de gens clamer sur un ton moralisateur: « Nos ancètres sont morts pour que vous ayez le droit de voter! »

Ce qui signifie en réalité « Nos ancètres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir! »

Voilà le monde à l’envers que ces malades ont créé. Interdiction d’interventions médicales utiles, et obligation d’interventions inutiles et non désirées.

J’espère que nous déciderons tous que ça vaut la peine de continuer à vivre, comme Kaylee. Mais je n’ai pas particulièrement peur de mourir. C’est la façon dont je continue à « vivre » ou à me battre qui m’importe le plus.


Texte original

Our Ancestors Voted for Your Right to Die

Some Thoughts About the Near- to Medium-Term Future

Monica Hughes, PhD

Apr 24

Sometimes there’s just an overwhelming tsunami of good writing on Substack, and my own gets delayed as I enjoy reading and responding to it all. This has been one of those weeks. My ADD doesn’t help.

I discovered Byram Bridle’s interviews about the covid vaccines sometime in early 2021, well before his bio-distribution interviews in May 2021. That’s when he started to attract extremely negative attention from his detractors.

His recent article tackles the biodistribution of the LNPs as a particular reason why the vaccines should be stopped. There are many other reasons they should be stopped, too, but this particular LNP angle is quite a good and comprehensive take on the issue.

A Moratorium on mRNA ‘Vaccines’ is Needed

I have a tremendous amount of respect for Bridle. Here’s a comment that I left on his article:

To segue into a broader observation, I think many non-political scientists — by that I mean people who have admitted to being rather un-political before the covid pandemic, and are deep experts in their field and the source of much valuable, specialized information — are going through a sort of grief process in which they thought they were living in a particular world, but it turns out they are living in quite another.

Even more broadly than scientists, I think this is resulting in a rotation between the various phases of the Kubler-Ross model of grief among many. The bargaining/anger/denial/depression/acceptance modes are not a linear continuum of progression, either.

I’ve been in the acceptance phase for most of the past 8 years but I briefly come in and out of others. When you lose your house, your career, your family, and your country (in my case, I lost some of those twice) it frees your mind up to consider some less pleasant possibilities about the nature of the world, because you’ve already tested the limits of what you can endure more than most, and you know you’re likely to survive the physical and emotional blows again.

I did think that in “escaping” to New Zealand in 2015, I would be safer from the predations of the state in a less corrupt culture with more transparent governance.

I was wrong.

Despite the medical tyranny I’d been through in the US, it just didn’t really occur to me that a global pharmaceutical cult would try to take over the entire globe.

Silly me.

Unlike many scientists, I resisted specialization after the PhD in 2008. Politically, I’ve also been on the libertarian side of things for 20 years, and an anarchist for six of those.

I was pretty radical before 2016, but when I saw a mob of people at a Gary Johnson rally in 2016 shout, over and over again, “I BELIEVE THAT WE CAN WIN!!!” I slapped my laptop shut and decided I was done with politics. If politics could turn a bunch of lukewarm libertarian-lite Johnson supporters into a crazed mob, then I wanted nothing to do with politics.

I vowed never to vote again.

In combination with all of the above, as a childless widow now past childbearing age who abandoned academia for the private sector, this honestly makes me just plain weird in comparison to most people.

I’m fond of the motivating principles of the Hashashin: assassinate the king, and keep on assassinating each new king, until the only person willing to wear the crown is the village idiot. I enjoy attacking most peoples’ sacred cows, including the CONstitution, religion, the state, the latest fad diet (whether it’s veganism or carnism), etc. This isn’t because I’m inherently nihilistic. It’s because I’ve already deliberately exposed myself to every possible fruitcake idea over the past 30-35 years, and most of it bores me to tears.

It’s not that I’ve got nothing left to learn. I’m sure that I do, but I’m at the stage in life where I’m ready to blow my remaining wad of cash on a Toyota MR2, spend the summer driving the hell out of it, and when the inflation and the depression and the Russians and the oil crisis and the punks running wild in the streets become too much, I can decide whether I’m really up for subsisting on the rice and the beans I bought *last* summer, and the garden produce I’ll enjoy tending *this* summer, all as I contemplate whether I’m willing to shoot the bunnies in the yard who are snacking on it.

Or, whether it would be easier to just drive the mid-engine runabout across the country from east to west coast, and then off the nearest cliff, the last of my luxurious chocolate and wine in hand, screaming, Thelma and Louise-style, “WOO HOO! What a ride!”

Yeah. I’m not really Howard Beale but sometimes it’s interesting to observe how history repeats, and how perhaps those of us who are agitating against the control grid are also perhaps being cynically used by the Diana Christensen’s of the world.

Are we playing into their hand?

My message to everyone, for what it’s worth, is to guard yourself against disappointment. There’s never going to be any accountability, any “Nuremberg Two”, any “lampposts through and through”, or any of the rest of it. Nuremberg One didn’t work. The Nazis were brought into the US government under Operation Paperclip, and have been running the world for the last 70 years.

I believe the best possible scenario is that the people will simply take their power back at the financial level, just as information was taken back in the internet revolution 20 years ago. Maybe Bitcoin is a spook creation. I suspect it might be, actually. Does it matter? The internet was a military one.

It will take time, and then civilization will begin a new cycle where the psychopaths who want to game the new system will spend the next 50 years figuring out how to do it. Fourth Turnings and all that.

If this can happen, humans might actually be more free than at any previous time since the paleolithic.

And while I am an anarchist, I will, for the time being, not engage in what is only likely to be a new type of collectivist daydreaming, because I know that at the end of the day, modern humans aren’t going to get over their love affair with being pushed around and told what to do. There aren’t that many of us who actually yearn to be truly free.

I have no idea how long this will take or what the fallout is going to be. I also don’t know whether it’s certain. Will we lose nation states altogether? I have no idea. How many people will die? Also no idea.

For the slow kids in the back, this isn’t just about masks and injection mandates. Next they will deliberately create crises like food and energy shortages. If that doesn’t work, they’ll try to take all your money.

But for damned sure they are not going to ever admit that the safe and effective conjabs are killing people. Come on! The CDC is running ridiculous ads now on how to “Stop the Clot.”

Not even Trump is backing down from the beautiful vaccines, the amazing vaccines that were faster and better than any other vaccines in history, believe me:

At best, they’ll reformulate the vaccines and attempt to “sell” people on those. If the “next pandemic” that good ole Billy Boy is always talking about is H5N1, then many people will indeed line up for them:

They’re gunning for total control. How do we know? Because they are trying to censor the hell out of everyone to an extent that has never been done before in recent memory. It started with Trump who had tens of millions of followers. Now in just over a year, they’re down to playing whack a mole with Twitter accounts that only have a few hundred followers. This really tells you everything you need to know.

So just come to terms with it and get ready for it:

That’s the upside-down world these sickos have created. Denial of useful medical interventions, and forcing of useless, unwanted ones.

I hope we will all decide that life is worth continuing to pursue, just like Kaylee. But I’m not particularly afraid to die. It’s how I continue to “live” or kick the can that I care more about.

Responsables.

Le problème du pouvoir est toujours et partout le même: gérer le troupeau. A cet effet, il dispose d’un arsenal d’outils. Economiques, technologiques, médicaux, culturels… On peut y inclure quasiment toutes les disciplines sociétales. Il suffit au pouvoir de savoir s’en servir. C’est leur métier.

Tous ces outils permettent d’opérer in fine l’enjeu profond de toutes les civilisations: l’eugénisme. La pauvreté, la détresse, l’incertitude, la peur, l’ignorance sont extrêmement efficaces pour faire baisser le taux de natalité. Quand ils ne suffisent plus, il y a des moyens plus radicaux.

Injectables.

Ou militaires.

Ces outils, que le pouvoir a confisqués pour assurer sa propre pérennité, appartiennent au peuple. Pour éviter les conséquences tragiques de ce qu’on veut lui imposer de force, la solution serait que le peuple recommence à les mettre en oeuvre lui-même.

L’eugénisme et la génétique ne sont pas l’apanage du Diable, ils sont l’affaire des familles. Quand on choisit la mère ou le père de ses enfants, quand on le/la choisit de sa propre ethnie ou non, on fait de la génétique. Quand on décide du nombre de ses enfants, on fait de l’eugénisme. On les pratique surtout à leur juste mesure. Tout comme la santé, ce sont des affaires individuelles. L’Etat n’a pas à y fourrer son nez. Bill Gates non plus.


Vous aviez le choix en 2017. Les Français avaient à portée de main un candidat humble, bienveillant, politiquement cultivé et parfaitement capable de gérer le pays. Un candidat qui avait sacrifié son petit confort personnel au service de son pays. Il s’appelait François Asselineau.

Aujourd’hui, ce candidat n’a même pas pu se présenter. Comme en 2017, vous avez le choix entre un petit dictateur et une rombière incompétente.

Le premier a fait depuis cinq ans – au moins – la preuve cinglante de sa nocivité et de sa malveillance. Le nombre de victimes des injections est, à dessein, impossible à évaluer mais si on se base sur les chiffres américains, il doit être considérable. La stérilité va devenir un problème majeur pour l’ensemble de la société, pendant que l’obligation vaccinale déjà revue à la hausse avant le Covid continuera à handicaper les enfants – encore une fois, voir les chiffres américains, qui montrent qu’un enfant sur dix est dans la sphère autistique et 54% souffrent de maladie chronique. Voilà le vrai visage de l’eugénisme d’Etat.

On peut également prédire que Macron appliquera, dès la diffusion du prochain mutant de laboratoire – on nous annonce le H1N1, probablement cette année – l’équivalent des mesures de confinement délirantes actuellement en phase d’essai à Shanghaï – sur lesquelles je reviens dans un article en cours de traduction – qui contiendra l’inflation par l’immobilisation de la circulation monétaire, le temps d’offrir à ses supérieurs de la haute finance une nouvelle opportunité de juteuses opérations avant le crash final.

Le même vous promet des tickets de rationnement alimentaire pour soutenir l’effort militaire du front Nazi contre la Russie, voire d’y envoyer des troupes, ce qui, après la destruction économique du pays, laisse augurer sa destruction physique à court terme, le tout justifié par la comédie de son alter ego et condisciple des Young Global Fascists Leaders, acteur cocaïnomane coupable de « purification ethnique » (13.000 morts), subventionnée par les Etats-Unis. Si vous avez le moindre sens de l’Histoire, tout ça devrait vous rappeler quelque chose. Quelque chose qui a coûté la vie à plus de vingt millions de Russes.

Le peuple russe est l’ami du peuple français. Du moins du peuple français dont ils ont gardé le souvenir, celui d’il y a trois générations, qui bossait dur, respectait son pays et votait à droite, parce qu’ils n’avaient pas peur qu’on attende d’eux qu’ils se comportent en Français et en chrétiens. Les russes d’aujourd’hui bossent toujours aussi dur, respectent toujours leur pays et votent à droite plus que jamais. Ce sont des gens intelligents et courageux. On a pas besoin de leur rappeler qu’ils sont russes et orthodoxes. Le fait que ça puisse effrayer un bon nombre de Français en dit long sur la chute libre de leur courage et de leur perception de leur propre identité.

La deuxième candidate est payée pour ne pas dire ce qu’elle sait et ne rien savoir du reste. Comme son père, son boulot est essentiellement d’occuper la chaise qui fait face au vainqueur désigné d’avance et donner l’illusion d’un débat. Un chien avec un chapeau ferait le boulot.

Le RN, anciennement FN, est une plaisanterie. Un faux parti, repoussoir politique mis en selle par la gauche de Mitterand, dont la seule raison d’être est de ne jamais assumer le pouvoir. S’il l’avait voulu, le FN disposait dans ses rangs des deux seules personnalités politiques présidentiables en France depuis trente ans – excepté Asselineau – capables de balayer toutes les autres. Le premier était Bruno Gollnisch, soigneusement évincé par le père Le Pen lors de sa succession et mis sur la voie de garage de la députation européenne. Gollnisch avait le niveau, la culture et la carrure. Je pense encore aujourd’hui qu’il aurait fait un excellent Président, peut-être le meilleur de l’Histoire. Encore aurait-il fallu que le peuple le comprenne.

La deuxième était Marion Auque-LePen. Je la désigne sous le nom auquel elle pourrait prétendre – c’est juste mon avis personnel – parce qu’elle est, avant d’être une Le Pen, la digne fille de son vrai père, un de ceux qui font une différence dans le cours de l’Histoire – les agents secrets. Elle est même plus que ça, en fait.

Marion, c’est Marianne.

Mais voilà, elle n’a pas voulu. On peut la comprendre. Elle aussi a le niveau, la culture et la carrure d’une Présidente. Mais honnêtement, qui voudrait présider à la destinée de 70 millions d’enfants, dont autant se sont égarés sur la route du « progrès »?

Avant de vouloir changer de pouvoir, il faut changer les électeurs. Il doivent commencer par digèrer leur vieux syndrome de Stockholm, et cesser d’imaginer que leur bourreau cessera tôt ou tard d’être ce pour quoi il est payé. « Si on est gentils avec lui, il sera peut-être gentil avec nous. » Non, ça ne marchera pas.

Ce qui pourrait marcher, c’est que le peuple trouve lui-même des solutions. La France a perdu une grande partie de son autonomie, et on ne la lui rendra pas. C’est donc à partir de la base – donc, du citoyen – qu’il faut la réinstaurer. Des coopératives, des potagers familiaux, villageois ou urbains, des sources d’énergie locales, et mille autres choses à créer ou à retrouver. Bref, des initiatives. Tout ce qui aurait dû être fait depuis des décennies – Reiser en parlait il y a quarante ans – et qui est maintenant particulièrement urgent, avant que l’Enfer se déchaîne.

A force que le peuple se retienne du choix difficile de l’autonomie et du travail qu’elle implique, quelqu’un s’est glissé dans le créneau pour vendre sa camelote. Si vous votez pour le Grand Reset, vous aurez leur version de l’autonomie: ne rien posséder, et être heureux. C’est-à-dire possèder un code QR et être obéissants.

Je ne sais pas si mettre à l’Elysée Machin-chose Le Pen changera le cours de l’Histoire. Probablement pas. Elle recevra les mêmes feuilles de route des mêmes treize familles. Ce qui changerait vraiment serait de lui signifier, à elle et à ses commanditaires, que le peuple se chargera de tout, merci bien, et qu’elle s’occuperait utilement à choisir de nouvelles tentures pour les fenêtres de son palais temporaire, à y passer un coup d’aspirateur et un coup de chiffon sur le dessus des portes.

Ou bien c’est trop tard. La tâche est impossible. Le courage n’est plus là. Mieux vaut tout laisser détruire et choisir l’homme de confiance de Davos, dont c’est la mission. Mieux vaut se réfugier dans sa cellule urbaine et le Metaverse, sans rien savoir de la beauté magique de ce magnifique pays.

Je ne sais pas et de toute manière, comme je ne suis pas Français, on ne me demande pas mon avis.

Mais on vous le demande, à vous.

L’Enfer va se déchaîner pour l’Humanité – par Egon von Greyerz.

Succombant à ma manie de publier les analyses de conseillers en investissement (Catherine Austin-Fitts, Charles Hugh Smith, Chris McIntosh), je vous livre ce solennel avertissement de Egon von Greyerz, pour les mêmes raisons que d’habitude: de par leur rôle dans la préservation des patrimoines, les conseillers en investissement sont obligés de comprendre toute la gamme des facteurs sociétaux, y compris les plus destructeurs.

A ce moment très décisif de l’Histoire, c’est le moment de les comprendre aussi.

J’ai ajouté quelques liens vers leurs pages Wiki pour les termes économiques spécialisés.

Source.


Traduction

L’ENFER VA SE DÉCHAÎNER POUR L’HUMANITÉ

Par Egon von Greyerz

22 mars 2022

Nous sommes maintenant à la fin d’une ère de décadence économique et morale dans un monde infesté de dettes, construit sur de fausses valeurs, de la fausse monnaie et un leadership abyssal. L’enfer va se déchaîner.

Les conséquences seront fatales pour le monde.

Il y a des époques dans l’histoire qui ont produit de grands leaders et penseurs. Mais malheureusement, l’époque actuelle n’a rien produit de tel. La fin d’un cycle économique ne produit pas de grands dirigeants ou de grands hommes d’État, seulement des dirigeants incompétents.

Si l’on considère le monde occidental, le seul homme d’État notable de ces dernières décennies est, selon moi, Margaret Thatcher, Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990.

Mais les dirigeants politiques sont bien sûr les instruments de leur temps. Malheureusement, les époques comme la nôtre ne produisent pas d’hommes supérieurs.

Comme le disait Confucius :

« L’homme supérieur pense toujours à la vertu, l’homme commun pense au confort. »

C’est l’accumulation d’une énorme montagne de dettes qui a prodigué au monde occidental un faux confort basé sur de fausses valeurs.

Comme je l’ai souligné à plusieurs reprises, les États-Unis ont augmenté leur dette chaque année depuis 1930, avec quelques exceptions mineures dans les années 1950 et 1960. Les excédents de Clinton à la fin des années 1990 étaient fictifs et constituaient en fait des déficits.

Dans l’histoire, lorsqu’il y a une pression économique excessive, l’idée populaire et souvent considérée comme nécessaire est de déclencher une guerre. Il est pratique d’accuser la guerre d’être responsable de l’augmentation des dettes.

L’étalon-or était une excellente méthode pour empêcher les gouvernements de dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas. Puisque l’argent ne pouvait pas être imprimé à volonté, les déficits devaient alors être financés en réglant les dettes en or physique.

LA FENÊTRE DE L’OR A ÉTÉ « TEMPORAIREMENT » FERMÉE DEPUIS 50 ANS

Comme Nixon, à la fin des années 1960, devait régler en or les dettes américaines envers la France, il a décidé en 1971 de fermer temporairement la fenêtre de l’or. Il ne voulait manifestement pas céder tout l’or américain à de Gaulle. Plus de 50 ans plus tard, cette fenêtre de l’or est toujours temporairement fermée, avec des conséquences fatales pour les États-Unis et le monde entier.

Le graphique ci-dessous montre la croissance exponentielle de la dette américaine depuis 1971. Alors que nous approchons les dernières étapes, la courbe de la dette explose depuis 2019.

Créer des dettes de cette ampleur n’est possible que grâce à l’absence de la discipline des monnaies fondées sur l’or.

LA GROSSE DAME N’A PAS ENCORE CHANTÉ

Mais comme je l’ai déjà expliqué, l’explosion de la dette ne s’arrêtera pas tant que la grosse dame n’aura pas chanté. Et malheureusement, il se passera beaucoup de choses avant qu’elle ne chante enfin.

Car comme la plupart des ères économiques, celle-ci se terminera par un certain nombre d’événements spectaculaires, dont beaucoup auront lieu simultanément.

Il y a quelques mois à peine, Powell et Lagarde chantaient la même rengaine sur l’inflation transitoire.

Mais comme ces chefs de Banque Centrale le prouvent constamment, ils ont toujours tort. Pendant des années, ils essaient de ramener l’inflation à deux pour cent et puis, tout d’un coup, elle approche les 10% sans qu’ils comprennent ce qui les a frappés.

Ils n’ont même pas compris que le keynésianisme [NdT. voir ici] était mort avant d’avoir commencé.

Même un singe comprendrait que si on imprime des trillions de dollars et qu’on maintient les taux d’intérêt à zéro ou négatifs pendant des années, le résultat final sera une inflation spectaculaire.

Au départ, nous avons assisté à une inflation sans précédent des actifs (actions, obligations et biens immobiliers), mais il a toujours été clair que l’augmentation exponentielle de la masse monétaire finirait par atteindre les prix à la consommation.

LA TEMPÊTE PARFAITE

Ce qui suivra est une inévitable tempête parfaite.

Une tempête parfaite signifie que tout ce qui peut mal tourner tournera mal. Et il ne s’agit pas seulement d’échecs patents dans de nombreux secteurs de la société, mais aussi de conséquences totalement imprévues.

Examinons simplement certains des événements patents qui se produiront au cours des prochaines années:

Les marchés financiers

Les actions ont atteint des sommets dans le monde entier. La correction qui a lieu actuellement risque de se terminer très bientôt par une baisse dévastatrice.

Tout le monde se fera massacrer lorsque l’enfer se déchaînera. Que les investisseurs achètent à la baisse ou s’accrochent à leurs actions, ils ne comprendront pas ce qui leur arrive.

Il suffit de regarder le graphique ci-dessous et les chutes majeures qui ont débuté en 1973, 1987, 1999, 2007 et 2020. À l’époque, toutes ces baisses ont été dures à avaler, mais aujourd’hui, il est difficile d’en discerner beaucoup sur le graphique.

Depuis des décennies, chaque correction a été suivie d’une reprise et de nouveaux pics.

Mais cette fois-ci, CE SERA DIFFÉRENT, même si personne ne s’y attend!

Les actions sont susceptibles de baisser de 75 à 95% en termes réels et de ne pas se redresser avant des années, voire des décennies.

Rappelez-vous qu’en 1929, le Dow Jones a chuté de 90% et qu’il a fallu 25 ans pour qu’il se redresse à sa valeur nominale. Et cette fois, les circonstances économiques sont exponentiellement pires.

Les obligations ont augmenté pendant plus de 40 ans et les taux ont été nuls ou négatifs. Les taux ont maintenant augmenté et nous sommes susceptibles de voir les taux d’intérêt atteindre au moins les niveaux de 1980, soit 15 à 20%, et probablement plus, dans un effondrement hyperinflationniste de la dette. De nombreuses obligations n’auront plus aucune valeur et tout ce qu’on pourra en faire sera de les encadrer et de les accrocher au mur des toilettes comme souvenir pour les générations futures.

Les marchés du crédit subiront la même pression que les marchés obligataires avec des emprunteurs défaillants, qui ne seront pas en mesure d’assurer le service de la dette ni de la rembourser.

Les marchés immobiliers ont également atteint des extrêmes, alimentés par de l’argent bon marché ou gratuit et un crédit illimité avec un effet de levier très élevé. En Europe, les taux hypothécaires avoisinent 1%. Ces coûts de financement négligeables et irresponsables ont poussé les prix de l’immobilier à des niveaux ridicules et insoutenables.

J’ai contracté ma première hypothèque au Royaume-Uni. En 1973, le taux est monté à 21% dans un contexte de forte inflation!

Aujourd’hui, peu d’emprunteurs pourraient se permettre une augmentation de 3%, et encore moins de 10 ou 20% comme dans les années 1970.

Avec la hausse des taux, il est absolument certain que la bulle des marchés de l’immobilier résidentiel et commercial va imploser, entraînant d’importants défauts de paiement, des taux d’inoccupation très élevés et des sans-abri.

Dans un premier temps, les gouvernements subventionneront ces marchés en imprimant de l’argent à l’infini, mais cela finira par échouer également lorsque l’argent périra.

Les produits dérivés [NdT. voir ici] sont une bombe nucléaire financière majeure qui risque de sonner le glas des marchés financiers. Comme je l’ai écrit dans un article récent intitulé « Le chaos et le triomphe de la survie« , les produits dérivés mondiaux LINK, principalement de gré à gré, représentent très probablement plus de 2 quadrillions de dollars.

Chaque instrument financier contient un élément dérivé avec un effet de levier massif.

En raison de la volatilité actuelle des marchés des matières premières, la plupart des grandes sociétés de négoce de matières premières ainsi que les fonds spéculatifs sont désormais exposés à des appels de marge [NdT. voir ici].

Par exemple, de nombreux clients de JP Morgan sont actuellement soumis à un stress énorme sur un marché à fort effet de levier [NdT. voir ici].

Donc, si les clients de JP Morgan sont sous pression, cela signifie que JPM et d’autres banques le seront également.

N’oubliez pas que ce n’est que le début de la crise et que d’autres mauvaises nouvelles surgissent chaque jour.

Alors que le marché des produits dérivés explose avec la défaillance des contreparties, les banques centrales devront imprimer des quadrillions de dollars sans valeur, ouvrant la voie à une hyperinflation massive.

Les banques et le système financier seront évidemment soumis à une pression énorme au départ et finiront par faire totalement ou partiellement faillite à mesure que les problèmes susmentionnés apparaîtront.

Les gouvernements et les banques centrales seront évidemment impuissants dans ce scénario. Le sauvetage du système en 2008 n’était qu’un sursis temporaire. La dette mondiale a triplé depuis le début du siècle, passant de 100.000 à 300.000 milliards de dollars. Mais n’oubliez pas qu’il s’agit principalement de fausse monnaie qui a créé de fausses valeurs d’actifs reposant sur des sables mouvants.

Tout cela est maintenant sur le point de s’effondrer.

UNE TEMPÊTE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, MAIS AUSSI UN ENFER HUMAIN

La crise économique et financière à venir aura des effets dévastateurs sur le monde entier. Voici quelques zones affectées:

L’inflation des matières premières est une certitude. Depuis des années, il était clair que le cycle à long terme des matières premières atteignait son point le plus bas et qu’une flambée massive des prix des matières premières allait commencer. Le cycle avait déjà commencé à monter bien avant la crise ukrainienne, mais il est fascinant de voir comment les événements se mettent en place pour créer la tempête parfaite. J’ai abordé une partie de ce sujet dans mon précédent article intitulé « Un enfer monétaire mondial aux proportions nucléaires« .

L’effondrement du dollar, ainsi que de la plupart des autres devises, est une certitude. Alors que l’impression monétaire et l’inflation augmentront de manière incontrôlée, le dollar atteindra rapidement sa valeur intrinsèque de ZERO. La plupart des monnaies suivront, mais à tour de rôle.

La monnaie numérique sera probablement lancée dans les années à venir. Mais je ne pense pas que les crypto monnaies joueront un rôle majeur sauf en tant qu’investissement très spéculatif. Plus importante sera la MNBC [NdT. Monnaie Numérique des Banques Centrales – MNBC ou Central Bank Digital Currency – CBDC] qui sera une autre forme de monnaie fiduciaire, mais désormais numérique. Comme toute monnaie fiduciaire, les MNBC seront rapidement dévaluées par une impression électronique sans fin.

Le WEF et Klaus Schwab occupent une place plus importante qu’ils ne le méritent. À mon avis, ils perdront tout le pouvoir qu’ils ont actuellement, à mesure que la valeur des actifs financiers et leur richesse imploseront. Ainsi, je ne crois pas que leur reset se produira ou réussira. Les gouvernements peuvent tenter des resets mais ils échoueront. Le seul véritable reset sera désordonné et tel que décrit ci-dessus.

Le chômage augmentera de façon spectaculaire avec le déclin du commerce mondial et la pression exercée sur le système financier. De nombreuses entreprises périront.

Les systèmes de retraite feront défaut, car la valeur des fonds de pension s’effondrera.

Les systèmes de sécurité sociale ne fonctionneront pas, car les gouvernements seront à court d’argent réel.

L’enfer humain qui se déchaînera sera malheureusement ressenti par la plupart des gens sur Terre comme une conséquence des problèmes décrits ci-dessus. Et ce, sans une guerre nucléaire plus importante, qui serait évidemment fatale pour le monde.

Les augmentations massives des prix, notamment des denrées alimentaires et de l’énergie, combinées aux pénuries, toucheront tout le monde, tant les pays en développement que le monde industrialisé.

Les conséquences des pénuries alimentaires et de la misère économique, associées à l’incapacité des gouvernements à fonctionner correctement, conduiront clairement à des troubles sociaux dans de nombreux endroits, voire à une guerre civile!

LA GUERRE N’EST PAS LA CAUSE MAIS UN TRÈS DANGEREUX CATALYSEUR

La crise financière et économique actuelle n’a été causée ni par le Covid, ni par ce qui se passe actuellement en Ukraine.

La crise actuelle a commencé avec les problèmes du système bancaire et du marché Repo [NdT. voir ici] en août-septembre 2019, puis a été aggravée par le Covid début 2020.

L’origine de la crise bancaire de 2019 est évidemment le gonflement de la dette depuis 1971 et surtout depuis 2006.

De même, les problèmes sur les marchés des matières premières, notamment alimentaires et énergétiques, avaient déjà commencé avant la guerre en Ukraine.

Mais dans une tempête parfaite, un certain nombre de catalyseurs très pervers se produiront toujours au pire moment possible afin de déclencher une crise pire que la précédente.

Personne ne sait comment cette guerre va se terminer. Le monde occidental est très mal informé de l’état de la guerre, car les médias sont biaisés en faveur de l’Occident et contre Poutine. Mais il est peu probable que Poutine abandonne facilement. Par conséquent, malheureusement, la guerre sera, au mieux, locale et prolongée, et, au pire, entraînera des conséquences sur lesquelles je ne spéculerai pas pour l’instant.

PRÉSERVATION DE LA RICHESSE ET OR

Depuis plus de 20 ans, j’écris sur les problèmes financiers et économiques qui sont sur le point de frapper le monde. La plupart de ces événements sont en train de se produire, même si j’admets volontiers que les choses ont pris plus de temps que prévu. Le système financier a été miraculeusement sauvé en 2008, qui n’était donc qu’une répétition générale. Ce qui se passera ensuite sera bien réel.

Ce que j’ai appris, c’est qu’il faut être patient, car la fin d’une époque et d’un cycle économique ne se produit pas simplement parce qu’on en voit tous les signes. Le processus est long et ardu.

Les gouvernements et les banques centrales se battent avec tous les outils limités dont ils disposent. Mais comme la monnaie fiduciaire a perdu 97-99% de sa valeur depuis 1971, cette fois-ci le système monétaire actuel mourra comme ça a toujours été le cas à travers l’histoire.

Nous avons investi dans l’or physique et l’avons recommandé depuis début 2002. À l’époque, il valait 300$. À 1.920$, l’or a été multiplié par 6,4 depuis lors, ce qui est mieux que la plupart des classes d’actifs.

Mais nous n’avons jamais acheté d’or à des fins d’investissement pur, mais principalement pour préserver le patrimoine. Malgré tout, l’or a été un très bon investissement au cours des 20 dernières années.

Comme le montre le graphique ci-dessous, l’or est aujourd’hui aussi mal aimé et sous-évalué qu’il l’était en 1971 à 35$ ou en 2000 à 290$.

L’inflation et l’hyperinflation sont susceptibles de détruire la plupart des valeurs d’actifs dans les années à venir et les monnaies chuteront jusqu’à atteindre ZERO.

Le prix de l’or reflétera évidemment ces mouvements et atteindra, mesuré en monnaie fiduciaire, des niveaux que personne ne peut imaginer. En raison de la gravité de la situation économique et géopolitique actuelle, il est probable que l’or fera mieux que simplement maintenir son pouvoir d’achat.

Il est donc aujourd’hui essentiel de préserver la richesse sous forme d’or physique. Le pourcentage des actifs financiers à placer dans l’or est à la discrétion de chacun. En 2002, je recommandais jusqu’à 50% et aujourd’hui les risques dans le monde sont exponentiellement plus élevés.

Enfin, ce qui frappera le monde dans les années à venir entraînera d’immenses souffrances lorsque l’enfer se déchaînera. Il est donc extrêmement important d’aider sa famille, ses amis et les autres.

___________________________

Egon von Greyerz
Fondateur et associé gérant
Matterhorn Asset Management
Zurich, Suisse
Téléphone : +41 44 213 62 45

La clientèle internationale de Matterhorn Asset Management stocke stratégiquement en Suisse une part importante de son patrimoine en or et en argent physiques, en dehors du système bancaire. Matterhorn Asset Management est heureux de fournir un service unique et exceptionnel à sa clientèle très estimée de préservation du patrimoine dans plus de 80 pays.
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Texte original

ALL HELL WILL BREAK LOOSE FOR HUMANITY

By Egon von Greyerz
March 22, 2022

We are now at the end of an era of economic and moral decadence in a debt infested world built on false values, fake money and abysmal leadership. All hell will break loose.

The consequences will be fatal for the world.

There are eras in history which have produced great leaders and thinkers. But sadly, the current era has produced nothing of that kind. The end of an economic cycle produces  no great leadership or statesmanship but only incompetent leaders.

Looking at the Western world, the only notable statesman in the last few decades in my view is Margaret Thatcher, prime minister of the United Kingdom from 1979 to 1990. 

But political leaders are of course instruments of their time. Sadly times as the current don’t produce Superior Men.

As Confucius said:

“The Superior Man thinks always of virtue, the common man thinks of comfort.”

It is the buildup of a massive debt mountain which has given the Western world a false comfort based on false values.

As I have pointed out many times, the US has increased its debt every year since 1930, with a couple of minor exceptions in the 1950s and 1960s. The Clinton surpluses in the late 1990s were fake and in fact deficits.

In history, when there is undue economic pressure, starting wars is popular and often felt necessary. It is convenient to blame the war for the increasing debts.

The Gold Standard was an excellent method for preventing governments to spend money they didn’t have. Since money couldn’t be printed at will, deficits then had to be financed by settling debts in physical gold.

THE GOLD WINDOW HAS BEEN “TEMPORARILY” CLOSED FOR 50 YEARS

As Nixon in the late 1960s had to meet the US debts to France in gold, he decided in 1971 to close the gold window temporarily. He clearly didn’t want to hand all the US gold  to de Gaulle. Over 50 years later that gold window is still temporarily closed with fatal consequences for the US and the world.

The chart below shows the exponential growth of US debt since 1971. As we reach the final stages, the debt curve is explosive since 2019.

Creating debts of this magnitude is only possible without the discipline of gold backed currencies.

THE FAT LADY HASN’T SUNG YET

But as I have explained before, the debt explosion is not finished until the fat lady sings. And sadly a lot will happen before she finally sings.

Because like most economic eras, this one will finish with a number of spectacular events, many of which will take place concurrently.

Only a few months ago, Powell and Lagarde were singing from the same hymn sheet about transitory inflation.

But as these Central Bank chiefs prove consistently, they are always wrong. For years they are trying to get inflation to two percent and then, all of a sudden, it is approaching 10% and they don’t understand what has hit them.

They haven’t even understood that Keynesianism was dead before it started.

Even a monkey would understand that if you print $10s of trillions and keep interest rates at zero or negative for years, the end result will be spectacular inflation.

Initially we saw unprecedented asset inflation in stocks, bonds and property but it was always clear that the exponential increase in money supply would eventually reach consumer prices.

THE PERFECT STORM

What is coming next is the inevitable perfect storm.

A perfect storm means that everything that can go wrong will go wrong. And that is not just obvious failures in many parts of society but also totally unforeseen consequences.

Let’s just look at some of the obvious events that will take place in the next few years:

Financial Markets

Stocks have topped worldwide. The correction currently taking place is likely to end very soon in a devastating decline.

Everyone will get slaughtered when hell breaks loose. Whether investors buy the dip or just hold on to their stocks, they won’t understand what has hit them.

Just look at the chart below and the major falls starting in 1973, 1987, 1999, 2007 and 2020. They were all nail biters at the time, but today you can hardly discern many of them on the chart.

For decades every correction has recovered and reached new highs.

But this time WILL BE DIFFERENT, although no one expects it!

Stocks are likely to decline by 75-95% in real terms and not recover for years or maybe decades.

Remember that in 1929, the Dow declined by 90% and that it took 25 years before it recovered in nominal terms. And this time the economic circumstances are exponentially worse.

Bonds have gone up for over 40 years and rates reached zero or negative. Rates have now turned up and we are likely to see interest rates reach at least the 1980 levels of 15-20% and probably higher in a hyperinflationary debt collapse. Many bonds will become worthless and more suitable for framing and hanging on the toilet wall as a reminder for future generations.

Credit markets will come under that same pressure as bond markets with defaulting borrowers, neither in a position to service the debt nor repay it.

Property markets have also reached extremes, fueled by cheap or free money and unlimited credit at very high leverage. In Europe mortgage rates are around 1%. These negligible and irresponsible financing costs have driven property prices to ridiculous and unsustainable levels.

My first mortgage was in the UK. In 1973 the rate went up to 21% in a high inflation environment!

Today, few borrowers could afford an increase to 3%, never mind 10% or 20% like in the 1970s.

As rates rise, it is absolutely certain that the residential and commercial property markets bubble will implode, leading to major defaults, very high vacancy rates and homelessness.

Governments will initially subsidise these markets by endless money printing, but in the end that will fail too as money dies.

Derivatives are a major financial nuclear bomb that is likely to be a death knell for financial markets. As I wrote in a recent article “Chaos and the triumph of survival”, LINK global derivatives, primarily OTC (over the counter), are most likely in the $2+ quadrillion range.

Every single financial instrument contains a derivative element with massive leverage.

Due to the current volatility in commodity markets, most large commodity trading firms as well as hedge funds are now exposed to margin calls.

For example, many JP Morgan clients are currently under enormous stress in a massively over leveraged market.

So if JP Morgan clients are under stress, this means that JPM and other banks will also be under pressure.

Remember that this is just the beginning of the crisis with more bad news unravelling on a daily basis.

As the derivatives market blows up with counterparties failing, central banks will have to print quadrillions of worthless dollars, paving the way for massive hyperinflation.

Banks & Financial System will clearly be under tremendous pressure initially and eventually totally or partly fail as the above problems unravel.

Governments and central banks will obviously be powerless in this scenario. The rescue of the system in 2008 was just a temporary stay of execution. Global debt has trebled since early this century from $100 trillion to $300 trillion. But remember this is mostly fake money which has created false asset values standing on a foundation of quicksand.

All this is now about to collapse.

NOT JUST AN ECONOMIC & FINANCIAL STORM, BUT ALSO HUMAN HELL

The coming economic and financial crisis will have devastating effects on the world. Here are a few affected areas:

Commodity inflation is guaranteed. For years it has been clear that the long-term commodity cycle was bottoming and a massive surge in commodity prices would start. The cycle had already started to go up well before the Ukraine crisis, but it is fascinating how events fall into place in order to create the perfect storm. I covered some of this in my previous article “A Global Monetary & Monetary Inferno of Nuclear Proportions”.

Dollar collapse, together with most other currencies, is guaranteed. As money printing and inflation rises in an uncontrolled fashion, the dollar will quickly reach its intrinsic value of ZERO. Most currencies will follow but they will take turns.

Digital money is likely to be launched in coming years. But I don’t think that crypto currencies will play a major role except as a very speculative investment. More important will be CBDC (Central Bank Digital Currency) which will be another form of fiat money, but now digital. As all fiat money, CBDCs will be quickly debased by endless electronic printing.

WEF & Claus Schwab have got more prominence than they deserve. In my view they will lose whatever power they now have as financial asset values and their wealth implode. Thus, I don’t believe that their reset will happen or succeed. Governments might try resets but they will fail. The only real reset will be disorderly and as outlined above.

Unemployment will increase dramatically as world trade declines and the financial system comes under pressure. Many companies will perish.

Pension systems will fail, as the values of pension funds collapse.

Social security systems will not function as the governments run out of real money.

Human Hell breaking loose will sadly be felt by most people on earth as a consequence of the problems outlined above. And that is without a bigger nuclear war, which obviously would be fatal for the world.

Massive price increases, especially in food and energy combined with shortages, will hit everyone, both developing countries and the industrialised world.

The consequences of food shortages and economic misery, combined with the failure of governments to function properly, will clearly lead to social unrest in many places, even civil war!

THE WAR IS NOT THE CAUSE BUT A VERY GRAVE CATALYST

The current financial and economic crisis was neither caused by Covid, nor by what is happening in Ukraine currently.

The current crisis started with the problems in the banking system and the Repo market in Aug-Sep 2019 and then exacerbated by Covid in early 2020.

The origin of the 2019 banking crisis is obviously the debt bonanza since 1971 and especially since 2006.

Also, the problems in commodity, especially food and energy markets, had already started before the war in Ukraine.

But in a perfect storm, a number of very ugly catalysts will always occur at the worst possible time in order to trigger one worse crisis after the next.

No one knows how this war will end. The Western world is very badly informed about the state of the war since the media is biased pro West and anti Putin. But Putin is not likely to give up easily. Therefore, sadly the war will at best be local and protracted, and at worst lead to consequences which I won’t speculate on at this point.

WEALTH PRESERVATION AND GOLD

For over 20 years I have written about the financial and economic problems that are about to hit the world. Most of the things are happening although I will willingly admit that matters have taken longer than I expected. The financial system was miraculously saved in 2008 which thus was a rehearsal. What will happen next will definitely be for real.

What I have learnt is that we need to be patient since the end of an era and economic cycle doesn’t just happen because you can see all the signs. The process is long and arduous.

Governments and central banks are fighting with all the limited tools they have. But as fiat money has lost 97-99% of its value since 1971, this next time the current monetary system will die like it always has throughout history.

We have invested in and recommended physical gold since early 2002. At the time it was $300. So at $1,920, gold is up 6.4X since then which is better than most asset classes.

But we never bought gold purely for investment purposes, but primarily to preserve wealth. Still, it has been a very good investment for the last 20 years.

As the graph below shows, gold is today is as unloved and undervalued as it was in 1971 at $35 or in 2000 at $290.

Inflation and hyperinflation are likely to destroy most asset values in coming years and currencies will make that final move to ZERO.

The gold price will obviously reflect these moves and will, measured in fiat money, reach levels that no one can imagine. Due to the severity of the current economic and geopolitical situation, gold is likely to do better than just maintain purchasing power.

So preserving wealth in physical gold is today critical. The percentage of financial assets to put into gold is up to everyone to decide for himself. In 2002 I recommended up to 50% and today the risks in the world are exponentially higher.

Finally, what will hit the world in coming years will lead to tremendous suffering as all hell breaks loose, so helping family, friends and others is of extreme importance.

_____________________________

Egon von Greyerz
Founder and Managing Partner
Matterhorn Asset Management
Zurich, Switzerland
Phone: +41 44 213 62 45

Matterhorn Asset Management’s global client base strategically stores an important part of their wealth in Switzerland in physical gold and silver outside the banking system. Matterhorn Asset Management is pleased to deliver a unique and exceptional service to our highly esteemed wealth preservation clientele in over 80 countries.
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Votre guide de la Guerre de Cinquième Génération – par James Corbett.

J’ai mentionné James Corbett dans l’intro de mon article précédent, et j’ai aussi publié un de ses récents articles ici (enfin récent, c’était en novembre dernier).

James arrive un peu en retard sur le champ de bataille – la Guerre de Cinquième Génération, le Dr Lee Merritt en parlait ici en janvier de l’année dernière – mais c’est un bon auteur et un bon orateur, qui travaille ses sujets avec rigueur – ses vidéos sont bien produites et faciles à suivre. Je publie donc en dernière minute, avant ma propre analyse, cet article paru hier soir. Il résume assez bien la perception de la plupart des auteurs « alternatifs », un peu anars de gauche (comme Miles Mathis et Ernst Wolff que j’ai déjà abondamment publiés ici) ainsi que les solutions qu’ils proposent. Comme vous le lirez bientôt ici, les miennes sont légèrement différentes.


Traduction

Votre guide de la Guerre de Cinquième Génération

The Corbett Report

27 mars

par James Corbett
corbettreport.com
27 mars 2022

Nous sommes en ce moment au cœur d’une guerre qui changera le monde.

Oh, je ne parle pas de la guerre en Ukraine, celle sur laquelle tous les médias vous demandent de porter votre attention. Oui, ce conflit ne cesse de s’intensifier. Et chaque jour, il y a de nouvelles histoires de provocations et de menaces qui pourraient mener à un échange nucléaire… mais ce n’est pas la guerre à laquelle je fais référence.

Et je ne parle pas de la guerre au Yémen ou des autres conflits militaires que les médias ignorent complètement. Oui, ces guerres sont tout aussi sanglantes, horribles et dévastatrices que l’invasion russe de l’Ukraine (si ce n’est plus) et elles risquent également de dégénérer en une crise géopolitique et géoéconomique plus large… mais ce ne sont pas les guerres auxquelles je fais référence non plus.

Non, la guerre dont je parle est une guerre encore plus vaste. Une guerre qui se livre sur toute la planète, au moment même où je rédige ces lignes, et qui implique pratiquement tous les habitants de la planète, jeunes et vieux, hommes et femmes, militaires et civils. C’est la guerre de chaque gouvernement contre sa propre population et de chaque institution internationale contre l’humanité libre.

Mais ce n’est pas une guerre ordinaire. La plupart des victimes de cette guerre ne sont même pas en mesure de l’identifier comme une guerre, et ne comprennent pas qu’elles y sont combattantes.

Il s’agit de la guerre de cinquième génération, et je vais vous en parler.

C’EST QUOI, LA GUERRE DE CINQUIÈME GÉNÉRATION?

C’est quoi la guerre de cinquième génération, d’ailleurs? Et, à la réflexion, c’étaient quoi les quatre premières générations de guerre?

Bonnes questions. Pour une réponse approfondie à la dernière question, vous pourrez lire « The Changing Face of War: Into the Fourth Generation«  – un article de 1989 de la Marine Corps Gazette co-écrit par William S. Lind – et vous pourrez regarder « William S. Lind & Philip Giraldi – Fourth Generation Warfare & The Deep State« , en particulier la présentation de Lind à partir de la 13ème minute.

En résumé, la thèse de Lind et al. est que l’« âge moderne » de la guerre a commencé avec le traité de Westphalie en 1648, qui, selon Lind, « a donné à l’État le monopole de la guerre ». À partir de ce moment, la guerre moderne a connu trois générations, à savoir:

  • La guerre de première génération: la tactique de la ligne et de la colonne, développée à l’époque du mousquet à âme lisse;
  • La guerre de deuxième génération: les tactiques de tir indirect et de mouvement de masse, développées à l’époque du mousquet rayé, des chargeurs par la culasse, du fil barbelé et de la mitrailleuse; et
  • La guerre de troisième génération: les tactiques de mouvement non linéaire, y compris la manœuvre et l’infiltration, développées en réponse à l’augmentation de la puissance de feu sur le champ de bataille lors de la Première Guerre mondiale.

Selon Lind et ses co-auteurs, cela a perduré jusqu’à la fin du XXème siècle, lorsque l’État-nation a commencé à perdre son monopole sur la guerre et que le combat militaire est revenu à une forme décentralisée. Dans cette ère – l’ère de la guerre de quatrième génération – les lignes entre « civil » et « militaire » deviennent floues, les armées ont tendance à s’engager dans des opérations de contre-insurrection plutôt que dans des batailles militaires, et les ennemis sont souvent motivés par l’idéologie et la religion, ce qui rend les opérations psychologiques plus importantes que jamais.

Mais, selon certains, nous sommes maintenant entrés dans une nouvelle ère de la guerre, à savoir la guerre de cinquième génération. La définition de la guerre de cinquième génération, la façon de déterminer si on y est engagé, ou même si elle existe (Lind, pour sa part, rejette le concept) fait encore l’objet de nombreux débats. Plusieurs universitaires ont tenté de définir la guerre de cinquième génération [5th Generation Warfare – 5GW], comme le Dr Waseem Ahmad Qureshi, qui l’identifie comme « la bataille des perceptions et de l’information », ou Qiao Liang et Wang Xiangsui, de l’Armée Populaire de Libération, qui parlent d’une ère de « Guerre sans Restriction » dans laquelle « une réduction relative de la violence militaire » a conduit à « une augmentation de la violence politique, économique et technologique ».

Si les débats académiques sur la nature changeante de la guerre vous intéressent, vous pouvez lire de nombreux ouvrages sur le sujet, du « Handbook of 5GW: A Fifth Generation of War? » à une multitude d’articles universitaires.

Mais pour les besoins de cet éditorial, je ne m’intéresserai pas à ce débat. En fait, nous allons utiliser comme point de départ une définition résolument non académique de la guerre de cinquième génération, tirée d’un article d’Al Jazeera: « L’idée de base derrière ce terme [guerre de cinquième génération] est qu’à l’ère moderne, les guerres ne sont pas menées par des armées ou des guérillas, mais dans l’esprit des citoyens ordinaires. »

Il y a deux choses importantes à noter dans cette définition. La première est que la guerre de cinquième génération n’est pas menée contre les armées permanentes des États-nations ou les insurgés de la guérilla, mais contre des citoyens ordinaires. La deuxième est que cette guerre ne se déroule pas quelque part sur un champ de bataille, mais dans l’esprit.

J’élargirai quelque peu la définition pour inclure le fait que cette guerre se déroule à tous les niveaux, pas seulement au niveau mental. L’essentiel étant ceci: la guerre de cinquième génération est une guerre totale menée contre nous tous par nos gouvernements et les organisations internationales auxquelles ils appartiennent. Elle est menée contre chacun d’entre nous en ce moment même, et c’est une bataille pour la domination de tous les aspects de notre vie: nos mouvements et interactions, nos transactions, et même nos pensées, sentiments et désirs les plus intimes. Les gouvernements du monde entier collaborent avec les entreprises pour exploiter la technologie qui permettra de nous contrôler jusqu’au niveau génomique, et ils ne s’arrêteront pas tant que chaque personne qui leur résiste ne sera pas soumise ou éliminée.

Le plus incroyable dans tout cela, c’est que très peu de gens savent que cette guerre a lieu, et encore moins qu’ils en sont les combattants.

La meilleure façon de comprendre cette guerre est d’examiner certaines des façons dont elle est menée contre nous.

GUERRE DE L’INFORMATION

Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu ça quelque part, mais il s’agit d’une « infoguerre » [NdT. je traduis ainsi « infowar » de l’anglais, explication du terme au paragraphe suivant], et les pouvoirs (il)légitimes en place sont engagés dans « une guerre pour notre esprit ».

Bien sûr, tout qui fréquente l’espace médiatique alternatif depuis un certain temps a entendu parler d’« Infowars » [NdT. tête de gondole de l’opposition contrôlée aux Etats-Unis, menée par « Alex Jones », personnage fictif interprété par un comédien nommé Bill Hicks]. Et pour cause: la guerre de l’information est un élément absolument essentiel de la guerre contre tous, qui définit la guerre de cinquième génération.

La façon la plus évidente de le comprendre est de constater que les forces militaires actuelles se livrent à des opérations psychologiques contre leurs propres citoyens. Vous vous souviendrez, par exemple, qu’il y a moins de deux ans, les Forces Armées Canadiennes avaient lancé leur audacieuse opération psychologique de fausse invasion de loups sur le public canadien [NdT. des membres des Forces Armées Canadiennes avaient distribué des toutes-boîtes prévenant que des loups gris avaient été lâchés dans la province de la Nouvelle-Ecosse], déclarant que la fausse pandémie leur offrait une « occasion unique de tester des techniques de propagande sur les Canadiens ». Ou peut-être vous souvenez-vous qu’il y a dix ans, l’armée américaine avait déployé une unité d’opérations d’information contre le Sénat américain pour « manipuler les sénateurs américains en visite afin qu’ils fournissent davantage de troupes et de fonds pour la guerre ».

Mais cette infoguerre de cinquième génération ne se limite pas aux opérations militaires menées par des soldats en tenue de camouflage. Dans la guerre contre tous, l’establishment utilise tous les moyens à sa disposition pour manipuler la perception du public.

Ainsi, Richard Stengel – l’ancien rédacteur en chef du Time qui a attribué l'(e dés)honneur du titre de personne de l’année à Vous! en 2006 – a été ravi de présider une conversation du Council on Foreign Relations dans laquelle il défend l’utilisation de la propagande par le gouvernement américain contre ses propres citoyens. Ou bien Hill & Knowlton – le cabinet de relations publiques engagé par le gouvernement koweïtien pour créer la tromperie de Nayirah lors de la première guerre du Golfe – a été engagé par l’OMS en 2020 pour identifier des « influenceurs » célèbres susceptibles d’être utilisés pour amplifier le message de la fausse pandémie. Ou encore, le Scientific Pandemic Influenza Group on Behaviours du gouvernement britannique a ouvertement admis qu’il utilise des techniques psychologiques pour manipuler le public et l’amener à craindre la fausse pandémie, une démarche que certains membres du groupe ont qualifiée de « totalitaire »… ce qui ne fait sourciller personne.

L’aspect le plus insidieux de l’infoguerre de cinquième génération est peut-être qu’elle s’est tellement normalisée que tout le monde sait qu’elle existe, mais personne ne la considère comme une guerre. Bien sûr que tout est « publicité » et « propagande ». Et bien sûr que c’est utilisé pour manipuler notre comportement. Mais c’est ainsi que va le monde, non?

Mais nous ignorons la véritable nature de l’infoguerre à nos risques et périls. Après tout, j’ai souvent fait remarquer qu’il s’agit d’une guerre pour notre esprit et que l’espace de combat le plus disputé au monde est celui qui se trouve entre nos oreilles. Vous pensiez peut-être que je parlais métaphoriquement, mais en fait je le pense littéralement. Ce qui nous amène à…

LA GUERRE NEUROLOGIQUE

Si on écoute parler le Dr James Giordano sans prêter attention à ce qu’il dit, on a l’impression qu’il n’est qu’un scientifique éloquent, bien informé et passionné par ses recherches. Cependant, si on écoute ce qu’il dit – ou même si on regarde simplement ses diapositives PowerPoint, comme la diapositive « NeuroS/T for NSID » ci-dessus – on réalisere qu’on a affaire au Dr Folamour. Ou, si pas au Dr Folamour lui-même, au moins à son porte-parole.

Mais ce qui motive Giordano n’est pas l’armageddon nucléaire mais ce qu’il appelle les « armes de perturbation massive » – les diverses technologies d’intervention neurologique que l’armée américaine et les armées du monde entier sont en train de développer. Il s’agit notamment (selon la formule bien rodée de Giordano) des « médicaments, insectes, toxines et dispositifs » qui peuvent soit améliorer soit perturber les fonctions cognitives de leur cible, comme les nanoparticules à « forte agrégation dans le SNC » [système nerveux central] qui, selon Giordano, « s’agglutinent dans le cerveau ou dans le système vasculaire » et « créent essentiellement ce qui ressemble à une diathèse hémorragique ». Même si cela semble de la science-fiction, il insiste sur le fait que ces nanoparticules (et bien d’autres armes neurologiques épouvantables) font déjà l’objet de travaux:

En fait, cela fait partie des choses qui ont été envisagées et examinées dans une certaine mesure par mes collègues de l’OTAN et [par] ceux qui travaillent sur la pire utilisation des sciences neurobiologiques pour créer une perturbation dans les populations. [Ils] sont très, très inquiets de la possibilité que ces agents nanoparticulaires soient des agents d’agrégation dans le SNC et provoquent des perturbations neurales, soit en tant que perturbateurs hémorragiques et vasculaires, soit en tant que perturbateurs réels du réseau neuronal, parce qu’ils interfèrent avec les propriétés de réseau de divers nœuds et systèmes neuraux dans le cerveau.

Et au cas où vous n’auriez pas compris, vous remarquerez qu’il illustre sa diapositive par l’image d’un cerveau humain dans la ligne de mire de l’une de ces armes neurologiques. Il n’y a rien de difficile à comprendre dans le tableau ici dépeint: nous sommes en guerre contre un ennemi qui cible littéralement nos cerveaux.

Mais une fois de plus, ce n’est pas seulement l’utilisation littérale d’armes neurologiques par des militaires conventionnels dans des contextes de guerre conventionnelle qui doit nous inquiéter, nous, les combattants largement involontaires de la guerre de cinquième génération contre tous. Comme mes auditeurs le savent déjà, le technocrate avoué Elon Musk essaie de vendre sa technologie de puce cérébrale Neuralink à la foule des branchés comme un moyen cool et sexy d’améliorer ses facultés cognitives… ou pour que la future divinité de l’IA ait pitié de nous. Ou quelque chose comme ça. Quoi qu’il en soit, il faut absolument nous implanter le Neuralink dans la tête dès que possible! Et surtout ne poser aucune question sur la raison pour laquelle 15 des 23 singes macaques que Neuralink utilisait comme animaux de test dans son expérience d’« interface cerveau-machine » sont morts.

Pour quiconque n’est pas encore victime de l’opération de guerre de l’information destinée à préparer l’humanité à la dystopie transhumaine à venir, tout cela semble insensé. Mais pour ceux qui se sont laissés prendre au piège de l’ennemi par l’opération psychologique d’infoguerre, ces types de technologies de modification de l’esprit sont exactement ce qui est annoncé: des opportunités exaltantes d’« améliorer » le piètre matériel biologique que nous appelons notre cerveau.

Pour ceux qui penseraient qu’on peut échapper à l’aspect biologique de la guerre de cinquième génération simplement en évitant la puce cérébrale, pas de chance. Il va aussi devoir faire face à…

LA GUERRE BIOLOGIQUE

Le narratif de la guerre biologique est, à juste titre, revenu au premier plan de la conscience publique ces dernières années, non seulement à cause de la fausse pandémie, mais aussi en raison des questions soulevées à propos des laboratoires biologiques ukrainiens soutenus par les États-Unis et du rôle qu’ils peuvent ou non jouer aux portes de la Russie.

L’image ci-dessus, par exemple, provient directement de Army.mil, qui n’était que trop heureux de se vanter, pas plus tard qu’en juillet dernier, que les soldats américains menaient « une formation pratique et des exercices d’entraînement sur le terrain avec les troupes ukrainiennes dans des environnements de laboratoire et de terrain », notamment pour assurer la préparation des « laboratoires mobiles déployables ». Rien à voir ici, les amis. (La seule chose surprenante est sans doute qu’ils n’ont pas retiré cet article de leur site web… pour l’instant).

Pourtant, une fois de plus, si on ne pense à la guerre biologique qu’en termes militaires conventionnels, on néglige l’opération beaucoup, beaucoup plus vaste de manipulation, de contrôle et de militarisation de tous les aspects de notre environnement, de notre approvisionnement alimentaire et même de notre génome lui-même au bénéfice des oligarques au pouvoir. Cette guerre biologique de cinquième génération menée contre nous comprend:

  • L’ARNm, l’ADN et les « vaccins » à vecteur adénovirus génétiquement modifiés qui ont été « normalisés » au cours des deux dernières années et qui, comme aiment à s’en vanter les entreprises miraculeusement « chanceuses » qui ont tout misé sur cette technologie, reprogramment le « logiciel de la vie ».
  • Les organismes génétiquement modifiés, qu’il s’agisse de cultures ou d’animaux génétiquement modifiés, sont maintenant lâchés sur le monde dans le cadre d’une expérience incontrôlée qui met en péril notre santé et l’avenir même de la biosphère.
  • La promotion de la « nourriture » synthétique, produite en laboratoire, financée par les milliardaires eugénistes habituels, menace de couper l’humanité de l’abondance naturelle de la terre, de nous rendre dépendants d’un nombre de plus en plus réduit d’entreprises pour notre approvisionnement alimentaire et, en fin de compte, de nous conduire vers un avenir de type Soylent Green.

Je suis sûr qu’on peut complèter la liste avec une myriade d’autres exemples d’attaques contre l’air, l’eau et le biome de la planète qui constituent cette guerre biologique sans limite de cinquième génération menée contre nous.

Quand et si on rassemble les pièces de ce puzzle et qu’on cherche à avertir la masse des gens qu’ils sont attaqués, leur capacité à résister à ce programme dépendra de leur capacité à utiliser leurs ressources accumulées (leur richesse) pour soutenir les communautés de résistance. Mais ne vous inquiétez pas, l’ennemi s’occupe aussi de ce domaine. . .

GUERRE ÉCONOMIQUE

Au vu des événements de ces dernières semaines, même les plus endormis des endormis réalisent maintenant que nous sommes dans une période de guerre économique.

Cette guerre, elle aussi, a ses aspects conventionnels. Sur le tableau 2D, nous avons vu l’empire de l’OTAN lancer ses Armes de Destruction Financière sur la Russie ces dernières semaines et, exactement comme prévu, cela a abouti à la consolidation d’un bloc de croquemitaine géopolitique bien commode et à une gigantesque perte de confiance dans le système monétaire international lui-même. Et, toujours comme prévu, cela a fourni le « problème » et la « réaction » nécessaires aux technocrates pour présenter leur « solution » prédéterminée des Monnaies Numériques des Banques Centrales (Central Bank Digital Currencies – CBDC). Il suffit de demander à Larry Fink, PDG de BlackRock:

« La guerre va inciter les pays à réévaluer leurs dépendances monétaires. Même avant la guerre, plusieurs gouvernements cherchaient à jouer un rôle plus actif dans les monnaies numériques et à définir les cadres réglementaires dans lesquels elles opèrent. »

Il ne s’agit pas simplement d’une bataille entre États-nations ou même entre blocs de pouvoir concurrents. Il s’agit d’une bataille menée par chaque structure de pouvoir autoritaire et chaque gouvernement (mais je me répète) contre leurs propres citoyens pour le contrôle de la ressource la plus importante de toutes: leur portefeuille.

Oui, nous assistons au début d’un moment véritablement historique: l’effondrement de la Pax Americana, la mort du système de réserve du dollar, et le début d’un paradigme monétaire entièrement nouveau, le système de monnaie programmable de « Monnaie Numérique des Banques Centrales » qui sera capable de contrôler algorithmiquement quand, comment et si vous êtes autorisé à effectuer des transactions dans l’économie. Il suffit de regarder les récents événements au Canada pour comprendre à quoi cela ressemblera.

Ce contrôle parfait de l’humanité qui va jusqu’à la capacité d’assister et, en fin de compte, d’autoriser ou d’interdire toute transaction entre individus à tout moment, représente l’apothéose de la technocratie et l’un des objectifs clés de la guerre de cinquième génération elle-même. Alors que ce cauchemar se rapproche de plus en plus de la réalité, tout semble désespéré.

Mais là encore, c’est exactement le but recherché. . .

LA VRAIE GUERRE

Je pourrais continuer. Et encore, et encore, et encore. Mais j’espère que vous avez maintenant compris l’essentiel: une guerre mondiale est en cours en ce moment même. C’est une guerre de cinquième génération (ou quel que soit le nom qu’on lui donne). Elle se déroule simultanément dans tous les domaines. C’est une guerre pour la domination intégrale de chaque champ de bataille et de chaque terrain, des confins du globe (et au-delà) aux espaces intérieurs de votre corps et même à vos pensées les plus intimes. Et c’est une guerre contre vous.

Sachant cela, la tâche qui nous attend semble presque insurmontable. Comment pouvons-nous riposter dans une guerre dont la majorité des gens ne connaissent même pas l’existence? Comment riposter contre un ennemi qui a passé des décennies à affiner ses armes de contrôle économique, militaire, technologique et biologique? Comment riposter dans une guerre qui ne se déroule pas sur deux fronts ou même trois fronts, mais dans tous les domaines et espaces de combat simultanément?

Vues sous cet angle, nos perspectives semblent en effet désespérées. Mais c’est là que réside la clé: notre perception qu’il est de notre devoir de « riposter » à l’ennemi dans sa guerre sur son champ de bataille et selon ses conditions d’engagement est elle-même une trame narrative. Et ce récit est lui-même une arme qui est utilisée contre nous dans la bataille pour nos esprits.

Vous me permettrez ici de me citer longuement, car c’est un point que j’ai déjà soulevé à de nombreuses reprises, notamment dans la conversation sur « L’anatomie du nouvel ordre mondial » que j’ai eue avec Julian Charles sur le podcast The Mind Renewed il y a neuf ans:

Je suis intrigué par l’idée que l’on nous a donné de faux modèles à suivre pour résoudre nos problèmes, l’un d’entre eux étant de « combattre nos ennemis » – des modèles qui nous sont fournis par le biais de quantité de conditionnement social et des médias. L’idée est ici que nous devons trouver le cœur ou la tête de l’organisation et, d’une manière ou d’une autre, tuer cette personne ou ce groupe, ou quoi que ce soit d’autre; éliminons-le, et tout s’améliorera comme par magie!

De manière générale, ce faux modèle apparaît dans pratiquement toutes les dystopies de science-fiction que vous avez pu voir: si tout se passe bien à la fin, c’est uniquement parce qu’ils ont réussi à décapiter la tête de la bête, qu’il s’agisse du Seigneur des Anneaux ou de Tron, ou de tout autre film de ce genre. Je pense que cette façon de voir les choses est fondamentalement et complètement erronée, parce qu’au bout du compte, les individus qui détiennent ou non l’« Anneau de pouvoir » sont remplaçables. En effet, il y a de très nombreuses personnes qui seraient prêtes à tout pour accéder à cette position de pouvoir si la vieille garde devait être balayée pour une raison quelconque.

Je pense que ce qu’il faut, c’est une révolution plus fondamentale: non pas le renversement d’une instanciation spécifique de cette idée, mais le renversement de l’idée tout court. Et cela ne peut venir, je pense, que de la construction d’un système alternatif auquel les gens veulent réellement se consacrer. Je pense que nous devons nous détacher de ce système dans lequel nous avons été intégrés. Malheureusement, c’est probablement aussi difficile à faire que cette analogie le laisse entendre, car nous sommes à ce point intégrés dans le tissu de la société qu’il est difficile d’imaginer nous extraire de tous ces processus.

Nous dépendons pour tant de nos besoins quotidiens de ce vaste et rigide système corporatif lui-même lié à ces mêmes organisations qui tirent les ficelles des institutions gouvernementales, que cela peut sembler insurmontable. Comment un seul individu pourrait-il influencer tout cela? Mais je pense que nous devons nous mettre à la recherche de tous les aspects possibles qui nous permettront de nous affranchir de ces systèmes de contrôle et de commencer à rétablir une certaine indépendance. Il peut s’agir de tout petits gestes, comme par exemple: au lieu d’acheter vos produits à l’épicerie, achetez-les dans un marché de producteurs, ou du moins une partie de vos produits. Ou peut-être pourriez-vous les faire pousser vous-même dans un potager. Une telle initiative est minuscule à l’échelle individuelle, mais je pense que c’est le seul moyen de parvenir, à long terme, au type de société que nous souhaitons mettre en place. Encore une fois, je pense que ce sont ces petits gestes, si nous nous appliquons avec diligence et persévérance, qui permettront de renverser la situation. Mais hélas, comme je l’ai dit, nous sommes à l’aube de cette révolution scientifique qui permet la mise en place d’une dictature scientifique, et malheureusement, nous n’avons pas nécessairement devant nous le temps de plusieurs générations. Cela nous donne une perspective temporelle – je ne dirai pas que c’est une bombe à retardement – mais vous comprenez l’idée. Nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre.

Nous avons le choix. Soit nous restons engagés dans cette matrice technologique et corporative – qui implique même des choses comme l’achat de la prochaine génération d’iPhone, dont on dit déjà qu’elle aura sa propre technologie de scan d’empreintes digitales, et tous ces éléments corporatifs, militaires et de Big Brother auxquels nous adhérons volontairement chaque jour de notre vie, et pour lesquels nous dépensons de l’argent – soit nous commençons à créer des structures alternatives qui ne dépendent pas de ce système. C’est un choix que nous devons faire dans nos vies, je dirais plus rapidement qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire humaine.

Mes lecteurs réguliers comprendront ce que je propose ici: la création d’une société parallèle. Nous n’y parviendrons pas en quémandant davantage de miettes à la table des maîtres, ni en nous conformant gentiment à un enfermement dans des enclos technologiques toujours plus étroits, ni en pensant que nous pouvons gagner cette guerre en engageant l’ennemi dans son domaine contrôlé. Nous ne pouvons y parvenir qu’en créant notre propre table, notre propre économie et nos propres communautés d’intérêts. Cela nécessitera la longue et difficile tâche d’accroître notre indépendance vis-à-vis des systèmes autoritaires dans tous les domaines: le domaine de l’information, le domaine de l’alimentation, le domaine de la santé, le domaine monétaire, le domaine mental et tous les autres espaces de combat en jeu dans cette guerre totale de cinquième génération.

Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr. Mais il n’y a pas d’alternative.

Certains diront « Mais ne vont-ils pas s’en prendre à cette société parallèle? » comme si c’était une réfutation de ce que j’ai exposé ici. Le fait est que vous êtes déjà la cible de l’ennemi dans une guerre dont la plupart des gens ne comprennent que vaguement l’existence. Oui, l’ennemi s’en prendra à vous. Mais il vous domine déjà à bien des égards, plus que personne ne peut le comprendre. Cette domination ne cessera pas uniquement parce que vous accepterez de vous plier à leurs exigences ou de participer à leur système.

Nous devons cesser de jouer leur jeu. Nous devons cesser de participer à leur guerre. Nous devons cesser de consacrer notre pouvoir, notre autorité, notre temps, notre attention, notre énergie et nos ressources à engager l’ennemi dans ses propres termes, sur son champ de bataille.

Nous devons créer notre propre société parallèle, selon nos propres termes.

Et ainsi nous redécouvrons une sagesse ancienne. Pour paraphraser: « La guerre de cinquième génération est un jeu étrange. Le seul coup gagnant est de ne pas jouer. »

La guerre est terminée… si nous le voulons.

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Texte original

Your Guide to Fifth-Generation Warfare

The Corbett Report

Mar 27

by James Corbett
corbettreport.com
March 27, 2022

We’re in the middle of a world-changing war right now.

Oh, I don’t mean the war in Ukraine, the one that all the media are asking you to focus your attention on. Yes, that conflict continues to escalate. and every day there are new stories about provocations and threats that could lead to a nuclear exchange . . . but that’s not the war I’m referring to.

And I don’t mean the war in Yemen or the other military conflicts that the media are ignoring entirely. Yes, these wars are every bit as bloody, gruesome and devastating as the Russian invasion of Ukraine (if not more so). and they also risk an escalation into a broader geopolitical and geoeconomic crisis . . . but they’re not the wars I’m referring to, either.

No, the war I’m talking about is an even broader war. A war that is taking place everywhere on the globe, even as I write, and that involves virtually everyone on the planet, young and old, male and female, military and civilian. It is the war of every government against its own population and every international institution against free humanity.

This is no ordinary war, however. Most of the victims of this warfare aren’t even able to identify it as war, nor do they understand that they are combatants in it.

It’s called fifth-generation warfare, and I’m here to tell you all about it.

WHAT IS FIFTH-GENERATION WARFARE?

What is fifth-generation warfare, anyway? And, come to think of it, what were the first four generations of warfare?

Good questions. For an in-depth answer to the latter question, you’ll want to read « The Changing Face of War: Into the Fourth Generation« —a 1989 article from the Marine Corps Gazette co-authored by William S. Lind—and you’ll want to watch « William S. Lind & Philip Giraldi – Fourth Generation Warfare & The Deep State, » especially the presentation by Lind from 13 minutes onward.

In a nutshell, Lind et al.’s thesis is that the « modern age » of warfare began with the Treaty of Westphalia in 1648, which, Lind opines, « gave the state a monopoly on war. » From that point on, modern warfare went through three generations, namely:

  • First-generation warfare: the tactics of line and column, developed in the era of the smoothbore musket;
  • Second-generation warfare: the tactics of indirect fire and mass movement, developed in the era of the rifled musket, breechloaders, barbed wire and the machine gun; and
  • Third-generation warfare: the tactics of nonlinear movement, including maneuver and infiltration, developed in response to the increase in battlefield firepower in WWI.

This, according to Lind and his co-authors, brought us to the late-20th century, when the nation-state began to lose its monopoly on war and military combat returned to a decentralized form. In this era—the era of fourth-generation warfare—the lines between « civilian » and « military » become blurred, armies tend to engage in counter-insurgency operations rather than military battles, and enemies are often motivated by ideology and religion, making psychological operations more important than ever.

But, some argue, we have now entered a new era of warfare, namely fifth-generation warfare. There is still much debate about what defines fifth-generation warfare, how we know we are engaged in it, or even if it exists at all (Lind, for one, rejects the concept). Various scholars have made their own attempts at defining fifth-generation warfare (5GW), like Dr. Waseem Ahmad Qureshi, who identifies it as « the battle of perceptions and information, » or Qiao Liang and Wang Xiangsui of the People’s Liberation Army, who write of the era of « Unrestricted Warfare » in which « a relative reduction in military violence » has led to « an increase in political, economic, and technological violence. »

If academic debates about the changing nature of warfare are your thing, then there’s plenty of reading for you to do on the subject, from The Handbook of 5GW: A Fifth Generation of War? to a slew of academic articles.

But for the purposes of this editorial, I’m not interested in that debate. In fact, we’re going to use a decidedly non-academic definition of fifth-generation warfare from an Al Jazeera article as our starting point: « The basic idea behind this term [fifth-generation warfare] is that in the modern era, wars are not fought by armies or guerrillas, but in the minds of common citizens. »

There are two important things to note about this definition. The first is that fifth-generation warfare is not waged against either standing armies of nation-states or guerrilla insurgents but against everyday citizens. The second is that this war is not being fought in a battlefield somewhere, but in the mind.

I will expand the definition somewhat to include the fact that this war is being waged at all levels, not just the mental. The gist of it is this: Fifth-generation warfare is an all-out war that is being waged against all of us by our governments and the international organizations to which they belong. It is being waged against each and every one of us right now, and it is a battle for full-spectrum dominance over every single aspect of your life: your movements and interactions, your transactions, even your innermost thoughts and feelings and desires. Governments the world over are working with corporations to leverage technology to control you down to the genomic level, and they will not stop until each and every person who resists them is subdued or eliminated.

The most incredible part of all of this is that so few know that the war is even taking place, let alone that they are a combatant in it.

The best way to understand this war is to look at some of the ways that it is being waged against us.

INFORMATION WARFARE

Stop me if you’ve heard this before, but this is an infowar and the powers-that-shouldn’t-be are engaged in « a war for your mind. »

Of course, you have heard of « Infowars » if you’ve been in the alternative media space for any length of time. And for good reason: information warfare is an absolutely essential part of the war on everyone that defines fifth-generation warfare.

The most obvious way to understand this is to look at the actual military forces that are engaging in psychological operations against their own citizens. You’ll remember, for instance, less than two years ago, when the Canadian Armed Forces launched their brazen fake wolves psyop on the Canadian public, declaring that the scamdemic presented them with a « unique opportunity to test propaganda techniques on Canadians. » Or you might recall a decade ago when the US Army deployed an Information Operations unit against the US Senate to « manipulate visiting American senators into providing more troops and funding for the war. »

But it’s not just out-and-out military operations by soldiers dressed up in camo fatigues that are part of this fifth-generation infowar. In the war on everyone, the establishment uses every means at its disposal to manipulate the public’s perception.

Thus, Richard Stengel—the former editor of Time who bestowed Time‘s person of the year (dis)honour on You! back in 2006—is happy to chair a Council on Foreign Relations conversation in which he defends the US government’s use of propaganda against its own citizens. Or Hill & Knowlton—the PR firm hired by the Kuwaiti government to create the Nayirah deception in the First Gulf War—is retained by the WHO in 2020 to identify celebrity « influencers » who could be used to amplify the scamdemic messaging. Or the UK government’s Scientific Pandemic Influenza Group on Behaviours outright admits that they use psychological techniques to manipulate the public into fearing the scamdemic, a move that some of the panel members called « totalitarian » . . . and no one bats an eyelid.

Perhaps the most insidious part of the fifth-generation infowar is that it has become so normalized that everyone knows it is happening, but no one thinks of it as warfare. Of course everything is « advertising » and « propaganda. » And of course it’s being used to manipulate our behaviour. That’s just how the world works, isn’t it?

But we ignore the real nature of the infowar at our own peril. After all, I have often observed that this is a war for your mind and that the most contested battlespace in the world is the space between your ears. You might have thought I meant that metaphorically, but actually I mean it quite literally. Which brings us to . . .

NEUROLOGICAL WARFARE

If you listen to Dr. James Giordano speak without listening to what he’s saying, you get the impression he is merely an articulate, well-informed scientist who is passionate about his research. When you do listen to what he’s saying, however—or even just look at his PowerPoint slides, like the « NeuroS/T for NSID » slide above—you realize that he is Dr. Strangelove. Or, if not Dr. Strangelove himself, then at least Dr. Strangelove’s spokesman.

But it’s not nuclear armageddon that motivates Giordano, it’s what he calls « weapons of mass disruption »—the various technologies for neurological intervention that the US military and militaries around the world are developing. These include (in Giordano’s well-rehearsed patter) the « drugs, bugs, toxins and devices » that can either enhance or disrupt the cognitive functions of their target, like the « high CNS aggregation » nanoparticulates that, according to Giordano, « clump in the brain or in the vasculature » and « create essentially what looks like a hemorrhagic diathesis. » As sci-fi as this sounds, he insists these nanoparticulates (and many, many other horrific neurological weapons) are already being worked on:

In fact, this is one of the things that has been entertained and examined to some extent by my colleagues in NATO and [by] those who are working on the worst use of neurobiological sciences to create populational disruption. [They’re] very, very worried about the potential for these nanoparticulate agents to be CNS aggregating agents to cause neural disruption, either as hemorrhagic and vascular disruptors or as actual neural network disruptors, because they interfere with the network properties of various neural nodes and systems within the brain.

And just in case you didn’t get the point, you’ll notice he illustrates his slide with an image of a human brain in the crosshairs of one of these neurological weapons. There’s nothing hard to understand about the picture that is being painted here: we are at war with an enemy who is literally targeting our brains.

But yet again, it isn’t just the literal use of neurological weapons by conventional militaries in conventional warfare settings that we—the largely unwitting combatants of the fifth-generation war on everyone—have to worry about. As my listeners already know, avowed technocrat Elon Musk is trying to sell his Neuralink brain chip technology to the hipster crowd as a cool and sexy way to upgrade your cognition . . . or so that the coming AI godhead will have mercy on us. Or something like that. Anyway, you should totally stick the Neuralink in your head at your earliest opportunity! And definitely don’t ask any questions about why 15 of the 23 macaque monkeys that Neuralink was using as test animals in their « brain-machine interface » experiment have dropped dead.

To anyone not yet a victim of the information warfare operation designed to prepare humanity for the coming transhuman dystopia, all of this sounds insane. But for those who have fallen for the infowars psyop of the enemy enemy, these types of mind-altering technologies are exactly as advertised: exciting opportunities to « upgrade » the feeble biological wetware we call our brain.

But if you think you can avoid the biological aspect of the fifth-generation war by simply avoiding the brain chip, you’re out of luck. You’re also going to have to deal with . . .

BIOLOGICAL WARFARE

The biowarfare narrative is, understandably, back at the forefront of the public consciousness in recent years, not just because of the scamdemic but also because of the questions being raised about the US-backed Ukrainian biolabs and whatever work they may or may not be doing on Russia’s doorstep.

The picture above, for example, comes straight from Army.mil, which was only too happy to brag as recently as last July that US soldiers were conducting « hands-on training and field training exercises with Ukrainian troops in laboratory and field environments » that included ensuring the readiness of « deployable mobile laboratories. » Nothing to see here, folks. (Perhaps the only surprising thing about the article is that they haven’t scrubbed it from their website . . . yet.)

Yet, once again, if we are only thinking of biowarfare in conventional military terms, we neglect the much, much wider operation to manipulate, control and weaponize all aspects of our environment, our food supply and even our genome itself for the purposes of the ruling oligarchs. This fifth-generation biological warfare being waged against us includes:

  • The mRNA and DNA and genetically-modified adenovirus vector « vaccines » that have been « normalized » over the past two years and which, as the miraculously « lucky » companies that bet it all on this technology like to brag, is re-programming the « software of life. »
  • The genetically-modified organisms—both gmo crops and gmo animals—that are now being unleashed upon the world in an uncontrolled experiment that puts our health and the very future of the biosphere in jeopardy.
  • The push toward synthetic, lab-based « food » that is being funded by the usual eugenicist billionaires and which threatens to sever humanity from the natural abundance of the earth, make us dependent on an increasingly shrinking number of companies for our food supply, and, ultimately, to drive us toward a Soylent Green-style future.

I’m sure you can fill in the blanks with myriad other examples of the attacks upon the world’s air, water and biome that constitute this unconstrained fifth-generation biological war being waged against us.

When and if you do put the pieces of this puzzle together and seek to warn people en masse that they are under attack, your ability to resist this agenda will be predicated on your ability to use your accumulated resources (your wealth) to foster communities of resistance. Don’t worry, though; the enemy has that domain covered, too. . . .

ECONOMIC WARFARE

Given the events of recent weeks, even the sleepiest of the sleepy now realize that we are in a period of economic warfare.

This war, too, has its conventional aspects. On the 2D board, we’ve seen the NATO empire launch its Weapons of Financial Destruction at Russia in recent weeks, and, exactly as predicted, it has resulted in the consolidation of a convenient geopolitical bogeyman bloc and a gigantic loss of faith in the international monetary system itself. And, also as predicted, it has supplied the « Problem » and « Reaction » needed for the technocrats to present their pre-determined « Solution » of Central Bank Digital Currencies (CBDCs). Just ask Larry Fink, CEO of BlackRock:

“The war will prompt countries to re-evaluate their currency dependencies. Even before the war, several governments were looking to play a more active role in digital currencies and define the regulatory frameworks under which they operate. »

This is not merely a battle between nation states or even competing power blocs. This is a battle being waged by every authoritarian power structure and every government (but I repeat myself) against their own citizens for control of the most important resource of all: their wallets.

Yes, we are seeing the beginning of a truly world-historic moment: the collapse of Pax Americana, the death of the dollar reserve system, and the beginning of an entirely new monetary paradigm, the « Central Bank Digital Currency » system of programmable money that will be able to algorithmically control when, how and if you are allowed to transact in the economy at all. We only have to look to recent events in Canada to understand what this will look like.

This perfect control of humanity down to the level of being able to witness and, ultimately, to allow or disallow any transaction between any individuals at any time, represents the apotheosis of technocracy and one of the key objectives of the fifth-generation war itself. As this nightmare comes closer and closer to reality, all seems hopeless.

But then again, that’s exactly the point. . . .

THE REAL WAR

I could go on. And on and on and on. But hopefully you get the point by now: There is a world war happening right now. It is a fifth-generation war (or whatever you want to call it). It is being waged across every domain simultaneously. It is a war for full-spectrum dominance of every battlefield and every terrain, from the farthest reaches of the globe (and beyond) to the inner spaces of your body and even to your innermost thoughts. And it is a war on you.

Recognizing this, the task we face seems nearly insurmountable. How are we to fight back in a war that the majority of people don’t even recognize is taking place? How do we fight back against an enemy that has spent decades refining its weapons of economic and military and technological and biological control? How do we fight back in a war that is not taking place on two fronts or even three fronts, but in every domain and battlespace simultaneously?

Framed like this, our prospects do indeed appear hopeless. But therein lies the key: our perception that it is our duty to « fight back » against the enemy in their war on their battlefield on their terms of engagement is itself a narrative frame. And that narrative itself is a weapon that is being wielded against us in the battle for our minds.

You’ll allow me space here to quote myself at length because this is a point I have made many times before, perhaps most notably in my conversation on « The Anatomy of the New World Order » that I had with Julian Charles on The Mind Renewed podcast nine years ago:

I’m intrigued by the idea that we’ve been given false templates to follow in terms of solving our problems—one being to « fight our enemies »—templates provided for us through so much social conditioning and the media. Here, the idea is that we must find the heart or the head of the organization and somehow kill that person or that group, or whatever it is; eliminate that, and everything will magically turn to the better!

Thinking in broad terms, that false template appears in virtually every science fiction dystopia you’ve ever seen: if it turns out well in the end, it’s only because they have managed to decapitate the Head of the Beast, whether it be The Lord of the Rings or Tron, or any such movie. I think that’s fundamentally and completely the wrong way to look at it, because at the end of the day the particular individuals who may or may not be holding the ‘Ring of Power’ are replaceable. Indeed, there are very many people who would be chomping at the bit to get into that position of power should that old guard be swept away for whatever reason.

I think what’s needed is a more fundamental revolution: not of overthrowing a specific instantiation of this idea, but of overthrowing the idea altogether. And that can only come, I think, from building up an alternative system to which people actually want to apply themselves. I think we have to detach ourselves from this system that we’ve been woven into. Unfortunately that’s probably as difficult to do as that analogy would make it sound, because we are so woven into the fabric of society that it’s difficult to imagine extricating ourselves from all these processes.

We rely for so many of our daily needs on this vast, unwieldy corporate system that ties into these very organizations that pull the strings of governmental institutions, that it can seem quite overwhelming. How can a single individual affect this? But I think we have to look for any and every possible point at which we can start to detach ourselves from those systems of control, and to start to reassert some kind of independence. That can be an extremely small thing like, just for example: instead of buying groceries at the grocery store, perhaps buy them at a farmers’ market, or at least some of your groceries. Or perhaps you could grow them yourself in a vegetable garden. Something of that sort is a tiny thing on the individual level, but I think it’s the only thing in the long run that can lead to the type of society we want to bring to fruition. Again, I think it’s small things like that, if we start to apply ourselves with diligence and perseverance, that will eventually be able to overthrow this. But, unfortunately, as I say, we are on the cusp of this scientific revolution which makes scientific dictatorship possible, so unfortunately we don’t necessarily have generations of time. That gives a time perspective to all this—I won’t say it’s a time bomb—but you get the idea. We don’t have a lot of time to waste.

We have a choice. Either we continue going into this technological, corporate matrix—which involves even things like buying the next generation of iPhone, which they’re already saying is going to have its own fingerprint scanning technology, and all of these corporate, military, Big Brother elements to it that we’re willingly signing up to every day of our lives, and actually paying money for—or we start to create alternative structures which don’t rely on that system. It’s a choice that we have to make in our lives, I would say more quickly than has been apparent at any other time in human history.

My regular readers will understand what I am proposing here: the creation of a parallel society. We will not achieve this by asking for more scraps from the masters table, or by gently complying as we are herded into ever more constrictive technological pens, or by thinking that we can win this war by engaging the enemy in their controlled domain. We can only achieve this by creating our own table, our own economy and our own communities of interest. This will require the long and difficult task of increasing our independence from the authoritarian systems in every domain: the information domain, the food domain, the health domain, the monetary domain, the mental domain and every other contested battlespace in this all-out, fifth-generation war.

Easier said than done, of course. But there is no alternative.

Some will say « But won’t they come after that parallel society? » as if that is a rebuttal to what I have laid out here. The point is that you are already the target of the enemy in a war that most people but dimly understand is happening. Yes, the enemy will come after you. But they are already dominating you in more ways than any one person can fully understand. That does not stop just because you comply with their demands or take part in their system.

We must stop playing their game. We must stop fighting their war. We must stop ceding our power, our authority, our time, our attention, our energy and our resources to engaging the enemy in their terms in their battlefield.

We must create our own parallel society on our own terms.

And so we rediscover an old piece of wisdom. To paraphrase: « Fifth-generation warfare is a strange game. The only winning move is not to play. »

War is over . . . if we want it.

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Le projet – par Elliott Freed.

Voici donc l’analyse bien documentée de la situation actuelle selon Elliott Freed, sur base de données techniquement concrètes, telles que l’énergie disponible, le fonctionnement de la finance et le lien qui les unit. Il pose ensuite la question du brevetage du génome humain, que James Corbett abordait déjà en juillet 2020 ici. On peut juste regretter qu’Elliott Freed n’aborde pas la profonde corruption de la finance que constituent ses produits dérivés, qui représentent plus d’un quadrillion de dollars en investissements virtuels et potentiellement toxiques, tumeur cancéreuse qui se développe sur un produit global brut – censé chiffrer l’économie « réelle »- de 80 trillions de dollars et qui l’a donc dépassé d’au moins un ordre de grandeur.

En tant que simple observateur, n’ayant ni l’esprit révolutionnaire d’un Miles Mathis (voir son analyse ici), ni la vision globale d’un analyste comme Elliott Freed, j’évoquerai prochainement dans ma propre analyse un autre élément, pourtant flagrant, que ni l’un ni l’autre ne semblent considèrer comme majeur.

Source.


Le projet

Qu’est-ce qu’ils préparent?

Elliott Freed

15 mars

J’ai entendu parler de ce projet pour la première fois en 2008. Les personnes qui m’en ont parlé prétendaient le connaître depuis 1996. J’ai pris conscience de la nécessité d’un projet pour la première fois en 2004.

Comment cela s’est-il traduit pour moi?

En 2004, j’ai réalisé que non seulement l’approvisionnement en pétrole avait une limite, mais que cette limite surviendrait bien avant la fin du pétrole. La limite était le point médian, le pic, comme on dit. Une fois la moitié du pétrole extraite, l’extraction décline progressivement. Cela s’est déjà vérifié pour des champs et des régions spécifiques, et cela se vérifiera pour la planète dans son ensemble.

Il n’y a qu’une quantité X de pétrole dans le sol. Bien que j’admette que nous ne sachions pas à quoi correspond X, nous pouvons chercher des indicateurs pour savoir où nous nous situons dans la courbe de l’essor et du déclin de l’ère du pétrole. Par exemple, nous savons que nous avons atteint le pic du brut léger et non corrosif entre 2004 et 2006. C’est-à-dire que la moitié du pétrole brut léger et non corrosif, le pétrole facile à trouver, à extraire et à raffiner, avait été utilisé. De plus, la quantité de pétrole que nous pouvons extraire du sol chaque année a diminué. Déjà à l’époque où j’ai commencé à m’intéresser à la question, on comblait ce déficit avec des liquides de gaz naturel et des sables bitumineux. Depuis lors, on a accéléré l’extraction et l’utilisation de ces sources et on y a ajouté le pétrole de schiste, le brut lourd, le pétrole obtenu par fracturation hydraulique et d’autres sources. Tous ces produits sont beaucoup plus difficiles à extraire et leur raffinage est complexe et consomme beaucoup d’énergie. Nous utilisons ce pétrole difficile à utiliser uniquement parce qu’il n’y a plus assez de pétrole facile à utiliser.

Quelle quantité totale de pétrole reste-t-il? Sommes-nous proches du pic? L’avons-nous dépassé? Des estimations prudentes et bien informées de la situation suggèrent que le pic total pourrait déja avoir été atteint en 2016, voire en 2018. Des estimations plus libérales et optimistes indiquent que le pic sera atteint au milieu de cette décennie, peut-être en 2024, et que la quantité de pétrole que nous pouvons extraire diminuera ensuite chaque année jusqu’à ce que nous n’en utilisions plus du tout. Quelle que soit la date exacte, nous voyons autour de nous des signes de tension entre l’offre et la demande.

Quand on considére cette situation d’un point de vue purement matériel, on réalise qu’il y a un défi majeur à relever. Notre principale source d’énergie pour le secteur du transport est limitée, et le devient chaque année davantage. Nous pouvons en voir les résultats en termes de prix du pétrole et du gaz, ainsi que toutes les autres hausse de prix dont nous sommes témoins en ce début d’année 2022. Tous ces biens et services incluent le prix du transport et des autres utilisations d’hydrocarbures dans les prix de détail que nous payons. Bien que d’autres forces soient également en jeu, le resserrement de l’offre de pétrole et d’essence est une force majeure qui échappe au contrôle humain.

Beaucoup de gens pointeront du doigt les restrictions mises en place par le président actuel comme cause de l’augmentation actuelle des prix. Là encore, elles ont un certain effet, mais il ne faut pas oublier que, même si la phase IV de l’oléoduc Keystone aurait pu rendre le transport du pétrole plus pratique, tout ce pétrole provenant des sables bitumineux canadiens et des gisements de schiste de Bakken est quand même extrait et utilisé. Le reste de l’oléoduc est en service. Le pétrole que le président actuel a déclaré hors limites pourrait atténuer la hausse actuelle des prix, mais pas de beaucoup. Qui plus est, cela ne modifierait pas la courbe globale de la hausse et de la baisse de façon appréciable. Les personnes qui établissent des prévisions sur cinquante ou cent ans reconnaissent qu’il n’y a pas grand-chose à faire pour modifier la courbe de cette hausse et de cette baisse, si ce n’est un peu de bricolage politique. Je ne puis aborder tous les mensonges racontés au sujet de l’approvisionnement en pétrole par les investisseurs précoces qui espèrent écouler leur investissement sur des personnes sans méfiance. Si vous croyez que les États-Unis ont des centaines d’années de réserves de pétrole, tout ce que je peux dire, c’est caveat emptor. Vous n’avez rien appris sur la façon dont les médias manipulent les gens à la demande de leurs riches propriétaires.

Si on considére la question de l’approvisionnement en pétrole d’un point de vue financier, on voit une image plus complexe. Il n’est pas technologiquement complexe de remplacer le pétrole et le gaz par d’autres formes d’énergie. Nous disposons d’autres sources d’énergie et de la technologie pour les exploiter. Il y a bien quelques obstacles, mais les ingénieurs sont créatifs et les étudient en permanence, et améliorent et étendent les possibilités.

Ce qui est beaucoup plus problématique, c’est l’ordre social et les institutions sociales qui ont vu le jour pendant l’ère du pétrole. Je ne prétends pas qu’ils ont été exactement conçus pour l’ère du pétrole, mais d’une certaine manière, c’est le cas. Au minimum, ils se sont développés parallèlement au pétrole et sont intimement liés à celui-ci. Il est facile de les critiquer pour les nombreux défauts qu’ils présentent d’un point de vue humain. Quelle que soit notre opinion sur la moralité d’un tel ordre social, il constitue la manière dont nous avons organisé notre société pendant des siècles. Or, ce qui a soutenu cet ordre social disparaît à un rythme croissant. Nous pouvons imaginer deux lignes sur un graphique, notre ordre social et le pétrole qui l’alimente. De 1859 à 2006, elles ont progressé en parallèle. De 2006 à aujourd’hui, elles se sont mises à diverger. Alors que la ligne représentant l’ordre social continue de grimper, la ligne représentant l’approvisionnement en pétrole s’est aplatie. D’un jour à l’autre, elle se mettra à descendre. C’est peut-être déjà chose faite.

Quel est cet ordre social? De toute évidence, il est très complexe. Pour tenter d’en faire ressortir la forme, je vais en décrire ici une structure majeure, celle qui, selon moi, joue un rôle central dans ce qui se passe dans le monde actuellement, la finance.

L’origine de notre système financier mondial actuel remonte au début du XVIIe siècle. La première banque moderne était la Banque d’Amsterdam. Alors que les explorations outre-mer se multipliaient, les marchands et les investisseurs devaient trouver le moyen de générer la fluidité nécessaire pour financer la colonisation européenne du reste du monde, la création de l’empire euro-américain moderne. Fondée sur des principes bancaires plus anciens, établis au cours des cinq mille ans d’histoire de la monnaie, affrétée par des banques dont l’histoire remonte au moins au début de la Renaissance et dont les origines se perdent dans la nuit des temps pour tous ceux qui n’ont pas accès à leurs anciens coffres, la Banque d’Amsterdam a jeté les bases de l’expansion européenne, et nous pouvons constater tout autour de nous à quel point ce système a réussi.

Le problème auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est que ce système nécessite une croissance continue du total des actifs. Il a été conçu très intentionnellement dans ce but. Alors qu’un individu peut vivre d’argent liquide, ou au moins de dépôts positifs sur son compte, le système dans son ensemble nécessite d’emprunter continuellement, et cet emprunt doit se faire contre un actif. C’est-à-dire qu’il doit y avoir une sorte de richesse tangible offerte à la banque pour que celle-ci génère de l’argent, et cet argent doit être remboursé avec des intérêts. Cela signifie que chaque année, de nouveaux actifs doivent être ajoutés afin que le système dans son ensemble dispose d’une quantité suffisante d’argent frais pour assurer le service des dettes existantes et stimuler l’économie. Dans ce système, il y aura toujours plus de dette totale que d’argent et cet écart ne cessera de croître.

Mis en place à l’origine pour faciliter la colonisation et la construction d’empire, le système a reçu un coup de pouce énorme et inattendu. L’ère du pétrole, dont le coup d’envoi a été donné officiellement en 1859 en Pennsylvanie, a fourni une source inimaginable de nouveaux actifs, à savoir l’énergie elle-même ainsi que tout ce qui pouvait être fait avec cette énergie. Cette vaste richesse énergétique a permis une explosion démographique qui, à son tour, est devenue un autre atout.

En 1950, il était clair pour quiconque se trouvait à ces échelons que l’approvisionnement en pétrole était limité. Le roi Abdullah ibn Saud, fondateur de l’Arabie Saoudite, était bien conscient de ces limites lorsqu’il a déclaré: « J’ai chevauché un chameau. Mes enfants volent en avion à réaction. Leurs enfants voleront dans des avions à réaction. Leurs enfants chevaucheront des chameaux. » Ses petits-enfants sont vieux et leurs enfants prennent maintenant le contrôle du pays.

Bien qu’aucun commentaire public et officiel n’ait été fait par les personnes occupant ces échelons, nous pouvons supposer qu’elles n’ont pas simplement fermé les yeux sur les menaces pesant sur leur richesse et leur hégémonie. Sans avoir connaissance des conversations qu’ils ont eues, nous pouvons imaginer que ces conversations ont eu lieu et qu’il est probable qu’ils aient élaboré un projet pour faire face à la situation. Si les entreprises de bois d’œuvre plantent des forêts qu’elles savent qu’elles ne récolteront pas avant soixante ans, nous pouvons imaginer que d’autres types d’entreprises font également des projets à long terme.

Quels sont ces projets? Encore une fois, je n’ai pas de connaissances privilégiées. Pour des raisons que je ne conçois pas, je n’ai pas été invité à ces réunions. Je dois donc observer les actions des personnes qui élaborent ces projets pour voir comment elles les mettent en œuvre. Je dois également formuler des hypothèses. Si j’étais invité à de telles réunions, que suggérerait-on? De quoi discuterions-nous?

L’un de mes exemples préférés d’une telle réunion et des projets qui en ont découlé sont les réunions que le nouveau vice-président, Dick Cheney, a tenues à la Maison Blanche peu après son entrée en fonction, à l’hiver 2001. Au milieu des années 90, Haliburton, une société avec laquelle il a entretenu des liens étroits, s’était rendue en Afghanistan pour négocier le tracé d’un gazoduc qui traverserait la région jusqu’à l’océan Indien pour être acheminé dans le monde entier vers des raffineries. Lorsque les talibans ont pris le contrôle du pays, ils ont mis un terme à ces négociations et ont chassé les sociétés du pays. En réponse, Cheney et d’autres personnes qui deviendraient plus tard des figures centrales de l’administration Bush ont fondé le Project for a New American Century en 1996. À l’époque, leur site Web appelait ouvertement à une opération sous faux drapeau qui susciterait le soutien du public aux guerres en Afghanistan et en Irak. Après avoir été élu vice-président, Cheney a invité les chefs de toutes les grandes sociétés pétrolières à des réunions secrètes à huis clos à la Maison Blanche. Nous pouvions voir qui y entrait et qui en sortait. Nous pouvons voir ce qui s’est passé ensuite. Mais nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses sur ce qui a été réellement discuté et décidé dans la pièce elle-même.

Encore une fois, indépendamment de ces réunions particulières, nous devons supposer que les personnes qui dirigent des sociétés de plusieurs milliards de dollars dans des industries de plusieurs trillions de dollars savent ce que nous savons sur leurs propres industries, et planifient en conséquence.

Quels sont ces projets? Qu’est-ce que les sociétés bancaires prévoient d’utiliser comme nouveaux actifs lorsque le pétrole se tarira? Que prévoient-elles d’utiliser comme énergie?

À l’université, au début des années 1990, j’ai étudié la génétique. Lorsque j’ai étudié la finance et le droit commercial en 2008, j’ai fait le rapprochement entre deux et deux. Ce n’était pas difficile. La somme est égale à quatre. C’était évident. La prochaine frontière de la colonisation était le génome, la vie elle-même. L’espace est envisagé, mais la capacité de coloniser l’espace est trop éloignée. En attendant, ils avaient besoin de quelque chose de plus accessible. Il y a beaucoup de petites classes d’actifs, mais quelle sera la prochaine colonisation mondiale, le prochain âge du pétrole? Quelle est la prochaine grande classe d’actifs qui permettra au système de rester en vie pendant des générations, voire des siècles?

Comme l’a dit récemment le PDG de Bayer lors d’un discours public, le covid leur a fourni l’opportunité dont ils avaient besoin. Si on avait demandé aux gens avant le covid s’ils voulaient qu’on leur injecte des gènes fabriqués, brevetés et appartenant à des entreprises, 95% d’entre eux auraient été horrifiés. Maintenant, ils font la queue et se considèrent comme des héros, et veulent exiler ceux qui ne participent pas.

Encore une fois, je n’étais pas dans le secret des réunions privées de planification, mais nous pouvons voir ce qui a été fait et voir comment cela s’aligne sur ce qui est logique du point de vue des besoins purement mécaniques du système. Et nous pouvons lire les documents et écouter les discours des personnes impliquées [NdT. cf. la critique du bouquin de Klaus Schwab ici].

Pour que le système financier tel que nous le connaissons survive, ils ont besoin des gènes. Ils ne peuvent pas s’approprier les gènes naturels, ils doivent donc les remplacer par des gènes fabriqués et brevetés qui sont la propriété des entreprises. C’est pourquoi il est important d’injecter ces gènes aux gens à une échelle massive. Ce que nous avons vu avec le covid n’est que le début. C’est la première étape, la première expérience publique à grande échelle.

Du point de vue d’un manifestant ou d’un défenseur de la liberté de la santé, il peut sembler que nous sommes en train de gagner, car la vérité éclate et les gens réagissent selon leur nature. D’un point de vue plus large, nous devons réaliser qu’ils ne peuvent pas s’arrêter. S’ils le font, le système financier s’effondre. Il ne s’agit pas seulement de savoir si les personnes en position d’autorité apparente veulent s’arrêter ou non. S’arrêter ou continuer est une question existentielle pour l’ensemble du système financier et pour toute la société dont il constitue le cadre spirituel et à travers lequel nous organisons notre subsistance matérielle (voir mon essai sur la façon dont le système financier constitue le cadre spirituel de la société moderne).

Plus la pression sur le système augmente et plus il devient intenable et inhumain, plus les personnes humaines seront évincées et remplacées par des personnes inhumaines capables de faire l’inimaginable. Nous observons déjà ce schéma, et il ne fera que s’intensifier au fil du temps, alors que la pression et l’inhumanité augmentent. Nous pouvons déjà voir comment ce qu’ils font, en essayant de remplacer notre génome naturel par leur génome breveté et en essayant de nous forcer à nous y conformer en utilisant des mesures effroyables et traumatisantes qui ont brutalisé une génération d’enfants et causé d’innombrables autres dommages, est un mal qui dépasse ce que la plupart des humains peuvent imaginer. Déjà, un grand nombre de personnes ont suivi le mouvement, soit en soutenant et en mettant en œuvre cette horreur de manière véhémente et vigoureuse, soit en s’y conformant discrètement afin de ne pas causer de problèmes pour elles-mêmes.

Jusqu’à quel point la situation va-t-elle empirer avant de s’effondrer complètement? Combien d’inhumanité l’humanité peut-elle supporter?

Existe-t-il une autre voie?


Texte original

The Plan

What are they up to?

Elliott Freed

Mar 15

I first heard about the plan in 2008. The people who told me of it claimed to have known since 1996. I first realized the need for a plan in 2004.

How did this come about for me?

In 2004, I realized that not only was the oil supply limited, but that the limit was far closer than the end of oil. The limit was the mid point, the peak, as they say. Once half the oil is taken out, extraction will begin to decline. This has already proven true for individual fields and regions, and will prove true for the planet as a whole.

There is only X amount of oil in the ground. While I will concede that we do not know what X is, we can look for indicators of where we are within the rise and fall of the age of oil. For example, we know we hit the light, sweet crude peak between 2004 and 2006. That is, half the light, sweet crude, the easy to find, extract and refine oil, had been used. Forever more, the amount we can get out of the ground each year has declined. Already at the time that I began looking into the issue, they were making up the shortfall with natural gas liquids and tar sands. Since then, they have ramped up extraction and use of those sources and added the shale oil, heavy crude, the oil they get from hydraulic fracturing, aka fracking, and other sources. All of this is much more difficult to extract and complex and energy intensive to refine. We are only using the difficult to use oil because there is no longer enough of the easy to use stuff.

How much total oil remains? How close are we to the peak? Have we gone over it? Well informed, conservative estimates of the situation suggest that the total peak could have been as early as 2016, possibly as late as 2018. More liberal, optimistic estimates point towards the middle of this decade, possibly 2024 as the moment that we will hit that peak and the amount of oil we can extract will decline every year after that until we no longer use any at all. Whatever the exact date, we can see all around us the proof that supply and demand are tight.

If we consider this from a purely material perspective, we realize we have a major challenge on our hands. Our primary source of transportation energy is limited, and is becoming more severely limited each year. We can see the results of that in terms of oil and gas prices, as well as all the other rising prices we are witnessing here in early 2022. All those goods and services include the price of transportation and other hydrocarbon use in the retail prices we pay. While there are other forces also at play, the tightening oil and gasoline supply are major ones that are beyond the scope of human control.

Many people will point to restrictions put in place by the current president as the cause of the current price increases. Again, they do have some effect, but we have to remember, while phase IV of the Keystone pipeline would have made shipping the oil more convenient, all that oil from the Canadian tar sands and the Bakken shale fields is still being extracted and used. The rest of the pipeline is in use. The oil that has been declared off limits by the current president may take the edge off the current price increases, but not by much. What is more, it will not change the overall shape of the rise and fall by any appreciable amount. People making fifty to hundred year plans recognize that not much can be done to change the shape of that rise and fall beyond a little political tinkering. I cannot address all the lies being told about the oil supply by early investors who are hoping to dump their investment on the unsuspecting. If you believe the U.S. has hundreds of years worth of oil, all I can say is, caveat emptor. You have learned nothing about how the media manipulates people at the behest of their wealthy owners.

If we consider the issue of the oil supply from the financial perspective, we see a more complex picture. To make the simple, material shift to replace oil and gas with other forms of energy is not technologically complex. We have other sources of energy and the technology to harvest them. There are some hurdles, but the engineers are creative, and are constantly addressing them, and improving and expanding the possibilities.

What is far more problematic is the social order and the social institutions that have arisen during the age of oil. I do not want to say they were exactly designed for the age of oil, but in a way they have been. At the least, they have grown up alongside of and intertwined with oil. It is easy to criticize them for their many faults from a humane standpoint. However we feel about the morality of such a social order, it is how we have organized our society for centuries. Now, that which sustained that social order is disappearing at an increasing rate. We can imagine two lines on a graph, our social order and the oil that fuels it. From 1859 to 2006, they rose alongside each other. From 2006 until now, they have begun to diverge. As the line representing the social order continues to climb, the line representing the oil supply has flattened out. Any day now, it will begin to descend. It may already have.

What is that social order? Obviously, it is very complex. In an attempt to bring its shape into greater relief, I will outline a major structure of it here, one that I feel plays a central role in what is happening in the world now, finance.

Our current worldwide financial system can be traced to the early seventeenth century. The first modern bank was the Bank of Amsterdam. As overseas exploration was increasing, merchants and investors had to figure out how to generate the fluidity necessary to finance European colonization of the rest of the world, the creation of the modern Euro American empire. Based on older banking principles established over the previous five thousand year history of money, chartered by banks whose history goes back at least to the early renaissance, and whose origins are lost in the mists of time to all who do not have access to their ancient vaults, the Bank of Amsterdam laid the groundwork for European expansion, and we can see all around us just how successful that system has been.

The issue we are facing now is, that system requires continual growth in total assets. It was designed very intentionally for that purpose. While any one individual can live on cash, or at least positive deposits in their account, the system as a whole requires continual borrowing, and that borrowing has to be against an asset. That is, there has to be some kind of tangible wealth offered to the bank in order for the bank to generate the money, and that money has to be paid back with interest. This means that each year more assets have to be added so that within the system as a whole, there is sufficient new money to service the existing debts and lubricate the economy. In this system, there will always be more total debt than money and that gap will always grow.

Originally put in place to facilitate colonization and empire building, the system got a huge, unexpected boost. The age of oil, officially kicking off in 1859 in Pennsylvania, provided a previously unimaginable source of new assets, namely, the energy itself as well as all that could be done with that energy. That vast wealth of energy allowed for an exploding population which in turn became another asset.

By 1950, it was clear to anybody in those echelons that the oil supply was limited. King Abdullah ibn Saud, the founder of Saudi Arabia, was well aware of its limitations when he said, “I rode a camel. My children fly in jets. Their children will fly in jets. Their children will ride camels.” His grandchildren are old and their children are now taking over the country.

While no public, official noise has been made by the people in such echelons, we can assume that they did not just turn a blind eye to the threats to their wealth and hegemony. Without any specific knowledge of the conversations they’ve had, we can imagine they had some, and it seems likely they came up with some kind of plan to address the situation. If lumber corporations plant forests they know they will not harvest for sixty years, we can imagine that other types of corporations also make long term plans.

Un peu de maths – par Miles Mathis.

Voici donc l’analyse de Miles de la situation actuelle, et sa stratégie pour en sortir – qui est quasiment une prédiction. Après ça, je vous livre la version de Elliott Freed, très différente.

Et je conclurai la trilogie avec ma propre analyse – et, en quelque sorte, mes propres prédictions – avant de retourner au dossier « Covid », encore.

Source.


Traduction

Un peu de maths

par Miles Mathis

Première publication le 8 mars 2022

Voici le petit calcul que personne ne fait. Les scénaristes de Biden nous disent que si les prix de l’essence sont si élevés, c’est à cause de Poutine. Mais minute, la Russie ne nous fournit que 4% de notre pétrole, et les prix ont augmenté de 90% depuis la prise de fonction de Biden. On dirait donc qu’il y a un léger décalage. C’est même pire que ça, car les prix ont augmenté de 90% avant que les livraisons de pétrole russe ne soient interrompues. Nous ne nous sommes pas encore officiellement coupés du pétrole russe, donc nous pourrons peut-être imputer la prochaine hausse de 4% à cette mesure une fois celle-ci mise en place. Mais nous ne pourrons pas lui imputer l’augmentation précédente de 90%.

J’imagine donc que les personnes qui vous racontent ça, y compris Biden, Psaki et tous les autres proxénètes et salopards salariés de la télévision et d’Internet, vous tiennent pour un crétin incapable de maîtriser les mathématiques ou la logique de niveau primaire. Ils vous croient incapable de distinguer le passé du présent, et pensent que vous goberez que 4=90. C’est exactement ce qu’ils pensent de vous. Ils ne font que vous cracher à la figure. Vous allez encaisser ça pendant encore longtemps?

Vous pouvez y mettre fin à tout moment. Tout peut s’arrêter. Les vaccins mortels, les fausses guerres, les fausses nouvelles, la promotion démentielle de l’homosexualité et de la transsexualité, la destruction du sexe, la destruction des relations entre les races, la destruction de la famille, la destruction de la jeunesse, la destruction de la santé, la destruction de la nourriture, la destruction du sens: tout cela pourrait cesser demain. DITES SIMPLEMENT NON! Arrêtez de courber l’échine et d’encaisser. Il faut que les classes moyennes et inférieures de tous les pays se révoltent et renversent ces gens. Les camionneurs ont déjà commencé à agir, alors rejoignez-les. Mais ne ciblez pas seulement Washington et les capitales des États. Ciblez les grandes entreprises médiatiques qui vous infligent ce faux narratif. Ciblez les bases militaires et les centres de renseignement qui fabriquent ces narratifs. Ciblez les milliardaires et les trillionnaires qui financent cet enfer et rédigent le scénario directeur.

Oui, nous sommes à la fin des temps. Leur fin. Ils s’effondrent et il faut continuer à les pousser. Ils vous poussent très brutalement, mais c’est du bluff, alors poussez-les deux fois plus fort.

N’oubliez pas qu’ils vous mentent également au sujet de la scission. Ils veulent vous faire croire que ce n’est que la moitié du pays qui est contre eux. Ils veulent vous faire croire que la majorité des démocrates les soutiennent. Ils veulent que vous pensiez que la cote de popularité de Biden est toujours de 37% ou quelque chose du genre. Mais rien de tout cela n’est vrai. Il est impossible que la cote de popularité de Biden soit supérieure à 5%. Quelle sorte de crétin absolu pourrait-il être satisfait de l’année écoulée, ou penser que Biden fait du bon travail? La vérité c’est que PERSONNE NE LE PENSE. Aucune personne réelle ne pense que les choses se sont améliorées au cours de l’année écoulée.

On me dit que tout le monde soutient la guerre contre la Russie. Mais qui est ce « tout le monde »? Les abrutis qui sont payés pour poser sur Tiktok avec leurs drapeaux? Les agents du gouvernement sur Facebook et Youtube? Les crapules de The View ou de CNN ou d’une autre émission de télévision que personne ne regarde? Les membres du Congrès, dont le taux d’approbation est de l’ordre de 9%? Aucune de ces personnes n’est réelle, pas plus que ces connards d’Antifa. Comme tous ces gens qui plaident en faveur de la Théorie Critique de la Race ou de l’éducation sexuelle pour les enfants de cinq ans ou de quoi que ce soit d’autre, ces gens à la télévision et sur Internet ne sont même pas réels. Ce sont des agents payés, engagés pour incarner un soutien au dernier truc bidon et vous faire fuir les rues. On essaie désespérément d’étouffer cette révolution dans l’œuf, et voici comment on s’y prend: on vous fait croire que la moitié du pays est contre vous. On vous fait croire que ces politiques jouissent d’un certain soutien, et on engage quelques Colbert, Whoopi Goldberg et Cynthia Nixon pour les promouvoir, mais personne en dehors de Washington ou d’Hollywood ne les soutient vraiment. Le Nouvel Ordre Mondial et la Grande Réinitialisation n’ont pratiquement aucun soutien réel. Tout au plus 2% de soutien, de la part des personnes déjà très riches. Ce n’est donc pas vous qui devez être ignorés, ce sont eux. Si les 98% se décident à agir contre eux, toutes les armées du monde ne leur serviront à rien. Après quelques escarmouches initiales (que, oui, vous pouvez perdre), les soldats se joindront à vous. Alors arrêtez de vous laisser bluffer en pensant que vous ne pouvez pas gagner.

Vous pouvez gagner, et vous gagnerez, mais vous feriez bien de vous y mettre. Si vous continuez à attendre, ils vous auront rendu débiles au point de ne plus pouvoir agir. Ils sont en ce moment même en train de faire de vos enfants des limaces incapables de se révolter contre un camion de crème glacée. Mais souvenez-vous de ceci: eux et leurs enfants sont encore pires. Ce qu’ils vous ont fait, ils se le sont fait à eux-mêmes, mais chaussés de talons et en dansant à reculons [NdT. figure de style ou référence à Zelensky?]. Autrement dit, leur malédiction contre vous s’est retournée contre eux, comme toutes les malédictions, en double. Plus ils deviennent malfaisants, plus ils s’affaiblissent, ce qui signifie qu’ils sont extrêmement faibles en ce moment. Ils sont comme des cafards qui se sont eux-mêmes aspergés de Raid, et qui courent maintenant en rond. Piétinez-les tant que c’est possible.

Un autre de leurs bluffs est que si nous les renversons, nous ne serons pas en mesure de diriger le monde. C’est trop complexe pour nous. Foutaises. Le gérant de votre restaurant local dirigerait le monde mieux que ces salauds. Qu’est-ce qu’ils ont fait de bien jusqu’à présent? Ils ont transformé cette planète en un véritable enfer pour la plupart des gens et des animaux, au point que pratiquement n’importe quoi d’autre serait préférable.

Mais bien sûr, ce n’est pas en tirant sur tout ce qui bouge et en faisant tout sauter que vous gagnerez. Comme les camionneurs, vous devez vous ORGANISER. Notre Constitution n’est pas parfaite, mais elle vous donne des moyens pour agir en toute légalité, sans commettre de trahison ou de sédition. Ce pays est né de la révolution, il peut donc difficilement interdire une révolution positive. La trahison consisterait à essayer de renverser notre démocratie et notre République, en mettant au rebut la Constitution et en essayant de lui substituer une autre forme de gouvernement, comme, disons, une corporatocratie. C’est exactement ce que font les gouverneurs. Ça, c’est une trahison. Notre action n’est pas une trahison, puisque nous tentons de nous débarrasser de tyrans établis, qui ont tenté de se placer au-dessus et au-delà de la loi et du peuple. Nous essayons surtout de débarrasser le gouvernement des entités extra-gouvernementales qui agissent en dehors de la loi: des entités comme le FEM [Forum Economique Mondial], Bilderberg, l’Aspen Institute, le Cato Institute, la Commission Trilatérale, la Fondation Gates, la Fondation Rockefeller, le CFR, la Réserve Fédérale, GoldmanSachs et leurs outils à la CIA, à la NSA, au FBI, au DHS, aux renseignements militaires et dans les médias (y compris Hollywood). Toutes ces organisations devraient être totalement interdites, car elles constituent l’outil des super riches pour s’attaquer à nous tous par le biais de pillages souterrains, de propagande 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et du continuel enfumage des esprits. Ce n’est pas une trahison d’appeler à leur fin, puisqu’ils sont eux-mêmes des traîtres. En fait, chaque personne impliquée dans ces organisations (et des centaines d’autres) devrait être accusée de trahison et punie dans toute la mesure de la loi. Et cela inclut tous les acteurs et réalisateurs mensongers qui ont déformé nos esprits pendant des décennies.

C’est pourquoi ces gens nous accusent maintenant de trahison. Ils accusent toujours les autres de ce qu’ils font eux-mêmes. Ils ont sapé la Constitution à dessein, ce qui est un acte de trahison, et maintenant ils accusent en retour leurs accusateurs de trahison. C’est un principe de base du débat. Mentir pour ensuite accuser l’autre partie de mentir quand on est pris sur le fait. C’est un signe évident de désespoir, et ces menteurs sont particulièrement désespérés en ce moment, puisqu’ils ont perdu le contrôle de l’ensemble du narratif. Leur édifice de mensonges est en train de s’effondrer autour d’eux, et chaque nouveau mensonge ne fait qu’empirer les choses. Ils vivent sur le fil du rasoir depuis 2001, en gardant à peine la tête hors de l’eau et hors de la guillotine, mais avec le crime contre l’humanité du Covid et du vaccin, ils sont allés beaucoup trop loin, et aucune fausse guerre avec la Russie ne pourra le faire oublier.

Voici la nouvelle que l’on ne vous dit pas: la révolution est déjà en marche. La résistance est déjà forte et elle grandit. La fausse guerre en Ukraine ne l’arrêtera pas, elle ne fera qu’accroître la colère des gens dès qu’ils se rendront compte qu’il s’agit d’un nouveau stratagème. Le gouvernement essaie de sauver sa peau, mais il ne fait que creuser plus profondément sa tombe. Le gouvernement avait des solutions pour s’en sortir avant le Covid, mais il a décidé de doubler la mise et il a scellé sa propre perte. La fausse guerre en Ukraine est une nouvelle tentative de doubler la mise après le crime contre l’humanité du Covid, mais elle ne marchera pas. Elle échoue en ce moment même. Elle ne détournera l’attention qu’à court terme, et les gens s’en rendent déjà compte. Des millions de personnes ont déjà quitté leur emploi en signe de protestation, ce qui équivaut à une révolte fiscale puisque sans revenu, on ne peut pas s’attendre à ce que vous payiez des impôts. Des millions d’autres quitteront leur emploi dans les mois à venir. On nous dit que de nouveaux emplois sont créés, mais ce sont des conneries. Il s’agit des emplois libérés par les millions de départs, ce qui ne compte pas vraiment comme création d’emplois, je me trompe? « Tout le monde dans le pays vient de quitter son emploi dans le cadre d’une révolte fiscale, donc nous venons de créer 100 millions d’emplois, et voilà! »

Voici donc un autre calcul que j’ai fait dans ma tête: leur seul espoir de sauver leur peau sera lors des prochaines élections de mi-mandat. Ils avaient prévu de faire appel au parti Républicain pour sauver la situation, mais à ce stade, cela ne suffira pas à réprimer la rébellion. Les événements récents ont largement rendu caduque ce scénario, qui ne trompera plus personne. Lorsque je fais les comptes, je vois que leur seule chance d’éviter un vrai soulèvement populaire est de mettre en scène leur propre fausse rébellion, une sorte de 1776 bis, où une bande de patriotes photogéniques fait un grand ménage, et efface tous les personnages du moment, tels que Mitt Romney, Keith Olbermann, Sean Penn, Whoopi Goldberg, Liz Cheney, Nancy Pelosi, Tony Fauci, Bill Gates, et toute la clique. En d’autres termes, donner aux Républicains une majorité dans les deux chambres ne résoudra rien. L’ensemble du corps législatif doit être poursuivi pour corruption et de nouvelles élections doivent être organisées selon de nouvelles lois électorales très sévères – et toutes les machines et ordinateurs électoraux doivent être jetés à la ferraille. Il en va de même pour l’ensemble du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire, bien sûr. L’armée et les services de renseignements devraient également être purgés, mais purgés des personnes à l’opposé de celles dont ils viennent d’être purgés. L’armée et les services de renseignements devraient être considérablement réduits ou réaffectés à des projets positifs, comme l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans le crime contre l’humanité actuel. Les médias devraient également être contrôlés, et tous les liens entre le gouvernement et les médias devraient être coupés. La Réserve Fédérale devrait être supprimée et remplacée par une véritable Banque Nationale détenue par le peuple, non pas comme compromis avec le communisme mais comme protection contre le vol. En outre, la banque en tant qu’entreprise à but lucratif devrait être totalement interdite. Une Convention Constitutionnelle devrait être convoquée et la Constitution devrait être réécrite et mise à jour: renforcée considérablement pour répondre aux préoccupations modernes. En l’état actuel des choses, la Constitution n’est qu’une énorme passoire, totalement inadaptée à limiter le pouvoir des super riches.

En d’autres termes, selon moi, le seul espoir de ne pas avoir à recourir à la violence contre les super riches est que ces derniers nous rendent notre dû sans violence. C’est aussi simple que cela. Ils doivent renoncer à leur rôle de Grinch et redescendre de la montagne avec le traîneau de jouets, ou ils seront jetés dans l’abîme [NdT. référence au conte populaire du Grinch]. Ce qu’ils ont oublié, c’est que les lois et les Constitutions ne nous protègent pas seulement d’eux, elles les protègent de nous. Elles empêchent les choses d’aller tellement loin qu’il nous faille les renverser.

Vous me direz que j’ai démontré que toutes les révolutions du passé étaient bidon, alors pourquoi crois-je que celle-ci est réelle, ou qu’elle pourrait réussir? Parce que le chaos actuel n’a rien à voir avec les précédents. Il fait partie d’une tout autre catégorie, et il est par conséquent bien plus dangereux pour les dirigeants. Tout d’abord, ils tentent d’exercer une pure tyrannie sur d’immenses populations occidentales, depuis longtemps éduquées à la liberté et à la démocratie. C’est inédit dans l’histoire. Non seulement ce sont d’énormes populations, mais elles disposent également d’énormes ressources. Non seulement elles ont des armes, des véhicules et des moyens de communication, mais elles ont un savoir-faire et un accès à toutes les entreprises. Nous travaillons dans tous les secteurs et c’est notre savoir qui fait fonctionner les choses, pas le leur. Eux se contentent de rester assis, d’acheter des choses et de mettre au point leurs stratégies de fraude. Cela non plus ne s’est jamais vu dans l’histoire, ou alors pas à ce point. Autrefois, l’information était extrêmement limitée, et la plupart des gens n’avaient aucune idée de ce qui se passait. Les compétences étaient également limitées, puisqu’il n’y avait pas de classe moyenne. Les paysans ne pensaient généralement pas à se rebeller contre la tyrannie, puisqu’ils étaient nés dedans et ne connaissaient rien d’autre. Mais la nouvelle tyrannie nous paraît étrange et inconnue, elle est survenue pour l’essentiel depuis 2001 et n’a cessé de s’accélérer depuis. Elle est en contradiction flagrante avec tout ce qu’on nous a appris. Nous n’avions pas de véritable République avant 2001, mais nous en avions une assez bonne imitation, dans laquelle le vol et la corruption étaient assez bien dissimulés. Pendant la majeure partie du XXème siècle, nous avions une classe moyenne prospère et une classe supérieure qui présentait au moins l’apparence extérieure de la modération. Mais tout cela a complètement disparu, la classe supérieure a totalement perdu la tête en se livrant ouvertement à des actes de rapine effrénée.

Un autre signe précurseur de la chute imminente de la classe supérieure est qu’elle s’est créée de nombreux et puissants ennemis dans ses propres rangs. Ils ont essayé de nous diviser et de nous conquérir tout en ignorant leurs propres divisions. La classe supérieure, tout comme le secteur corporatiste, s’est en fait contractée. Ce qui signifie que, alors que le total de leurs actifs a augmenté, le total de leurs effectifs a diminué. Comme les sociétés avalent les sociétés, des gens riches sont éjectés, et beaucoup d’entre eux sont furieux. Comme les entreprises s’attaquent les unes aux autres, les milliardaires s’attaquent les uns aux autres. De moins en moins de familles et de moins en moins de personnes possèdent de plus en plus de richesses. Mais ceux qui ont été éjectés restent des multimillionnaires avec des contacts et du pouvoir, et nous les voyons mener la rébellion. L’une de leurs façons de procéder est de nous transmettre des informations. Cela non plus n’est jamais arrivé dans l’histoire, ou pas à cette échelle. Avant Internet, ces gens n’auraient pas pu nous instruire aussi facilement, voyez-vous. C’est un très grave danger pour les trillionnaires, qui sont obligés de se retrancher de plus en plus dans leurs forteresses. Ce qu’ils craignent le plus, c’est qu’une coalition de ces millionnaires s’empare d’une force aérienne, stade à partir duquel plus aucune forteresse ne les protègera. C’est le rôle de toutes ces agences d’espionnage, au fait. Elles ne sont pas là pour nous espionner, vous et moi. Elles espionnent les gens puissants juste en dessous de leur niveau.

Pour cette raison, le présent ne ressemble en rien au passé. Nous sommes en territoire vierge, et tout peut arriver. Et vu que les super riches semblent avoir complètement perdu la tête, c’est probablement ce qui arrivera. Je ne crains pas une guerre nucléaire, mais nous pourrions très bien voir le Phoenix s’embraser très bientôt. S’ils organisent leur propre conflagration, ils pourront peut-être limiter quelque peu les dégâts, sinon les dégâts seront pratiquement illimités. Mais encore une fois, n’ayez pas peur: vous et moi avons très peu à perdre. Tout ce qu’il y a à perdre est de leur côté. Plus on possède, plus on est possédé, et ces gens sont littéralement possédés.


Texte original

A Little Math

by Miles Mathis

First published March 8, 2022

Here’s a little math no one is doing. The Biden scriptwriters are telling us gasoline prices are so high because of Putin. But wait, Russia only supplies 4% of our oil, but prices have gone up by 90% since Biden took office. So we seem to have a little mismatch there. But it is even worse than that, because the prices went up by 90% before we cut off delivery of Russia’s oil. We haven’t yet officially cut of Russian oil yet, so we might be able to blame the next 4% rise on that after we do. We can’t blame the 90% rise in the past on that.

So I guess these people telling you this, including Biden, Psaki, and all the other paid pimps and creeps on TV and online must think you are an idiot, one who can’t even follow first-grade math or logic. They think you can’t tell past from present, and think you may believe 4=90. That’s what they really think of you. They are just spitting in your face. How long are you going to keep taking it?

You could end this any time. It can all stop. The deadly vaccines, the fake wars, the fake news, the mad promotion of homosexuality and transsexuality, the destruction of sex, the destruction of race relations, the destruction of family, the destruction of youth, the destruction of health, the destruction of food, the destruction of sense: it could all end tomorrow. JUST SAY NO! Quit bending over and taking it. The middle and lower classes need to revolt worldwide and pull these people down. It has already started with the truckers, so join them. But don’t just target DC and the state capitals. Target the big media companies pushing this fake narrative on you. Target the military bases and Intel centers creating these narratives. Target the billionaires and trillionaires funding this hell and creating the central script.

Yes, we are in end times. Their end. They are collapsing and you need to keep pushing them. They are pushing you hard, but it is all a bluff, so push back twice as hard.

Remember, they are lying to you about the split as well. They want you to think that only half the country is against them. They want you to think that most Democrats support them. They want you to think Biden’s approval rating is still at 37% or something. But none of that is true. Biden’s approval rating can’t be above 5%. What sort of absolute moron could approve of the past year, or think Biden is doing a good job? The truth: NO ONE DOES. No real person thinks things have gotten better in the past year.

I am told everyone supports the war against Russia. But who is this everyone? The paid Tiktok jerks posing with their flags? The government agents on Facebook and Youtube? The creeps on The View or CNN or some other TV show no one watches? The people in Congress, who collectively have an approval rating of something like 9%? Like the Antifa aholes, none of those people are real. Like all those people arguing in favor of Critical Race Theory or sex education for five year olds or whatever, these people on TV and online aren’t even real. They are paid agents, hired to create support for the latest fake and scare you off the streets. They are desperately trying to nip this revolution in the bud, and this is how they do it: they make you think half the country is against you. They make you think these policies have some support, by hiring a few Colberts and Whoopi Goldbergs and Cynthia Nixons to promote them, but no one outside of DC or Hollywood really does support them. The New World Order and Great Reset have almost zero real support. Maybe 2% support, from the already very wealthy. So it isn’t you that can be ignored, it is them. If the 98% decide to move against them, all the militaries of the world will not help them. After a few initial skirmishes (which, yes, you may lose), the soldiers will join you. So quit being bluffed into thinking you can’t win.

You can win, and you will, but you better get after it. If you wait much longer, they will have debilitated you past the point of all action. They are even now turning your children into slugs that couldn’t revolt against an ice cream truck. But just remember this: they and their children are even worse. What they have done to you they have also done to themselves, but in heels and dancing backwards. Meaning, their curse against you has reflected back upon them, as curses always do, doubling in the return. The more evil they get, the weaker they become, which means they are extremely weak right now. They are like roaches that have sprayed themselves with Raid, and they are now running around in circles. Step on them while the stepping is good.

Another bluff is that if we pull them down we won’t be able to run the world. It is too complex for us. Bull. Your average restaurant manager could run the world better than these bastards. What are they currently doing right? They have turned this planet into a literal hell for most people and most animals, and almost anything would be better.

But of course you won’t win by driving around shooting at things and blowing things up. Like the truckers, you have to ORGANIZE. Our Constitution is not perfect, but it gives you avenues for doing this all legally, without committing treason or sedition. This is a country born of revolution, so it can hardly outlaw positive revolution. Treason would be trying to overthrow our democracy and Republic, by scrapping the Constitution and trying to install another form of government, such as—oh, I don’t know—corporatocracy. Exactly what the governors are doing. That is treason. What we are doing is not treason, since we are trying to rid ourselves of embedded tyrants, who have tried to place themselves above and beyond the law and the people. Mainly we are trying to rid government of extra-governmental entities that are acting outside the law: entities like WEF, Bilderberg, the Aspen Institute, the Cato Institute, the Trilateral Commission, the Gates Foundation, the Rockefeller Foundation, the CFR, the Federal Reserve, GoldmanSachs and their tools in CIA, NSA, FBI, DHS, military intelligence and media (including Hollywood). All such organizations should be strictly outlawed, since they are just a way for the superwealthy to prey on the rest of us via covert rapine and 24/7 propaganda and gaslighting. There is nothing treasonous about calling for their ends, since they are treasonous themselves. In fact, every single person involved in those organizations (and hundreds of others) should be brought up on charges of treason and punished to the full extent of the law. And that includes all the lying actors and directors that have been twisting our minds for decades.

This is why these people are now accusing us of treason. They always accuse others of what they are doing themselves. They undermined the Constitution on purpose, which is treason, so they turn and accuse their accusers of treason. It is debate 101. Lie and then accuse the other side of lying when they catch you at it. It is the surest sign of desperation, and these liars are especially desperate right now, since they have lost control of the whole narrative. Their web of lies is even now unwinding on them, and every new lie just makes it worse. They have been existing on a knife-edge since 2001, just barely keeping their heads above water and out of the guillotine, but with the Covid and vaccine crime against humanity they went way too far, and no fake war with Russia is going to erase that.

Here is the news you aren’t being told: the revolution is already under way. Resistance is already strong and it is growing. The fake war in Ukraine will not stop it, it will only add to the anger aspeople realize it is another gaslighting. The government is trying to save itself, but it is just digging its hole deeper. There were ways for the government to reverse out of this before Covid, but it decided to keep doubling down and it has sealed its own doom. The fake Ukraine war is the attempt to double down again after the Covid crime against humanity, but it won’t work. It is failing even as we speak. It will divert attention only in the short term, but people are already seeing through it. Millions of people have already quit their jobs in protest, which is as good as a tax revolt since if you have no income you can’t be expected to pay income taxes. Millions more will quit in the upcoming months. They tell us new jobs are being created, but that is bull. Those are the jobs now open from millions quitting, so that doesn’t really count as job creation, does it? “Everyone in the country just quit their jobs in a tax revolt, so we just created 100 million jobs, yeah!”

So here is a little more math I did in my head: Their only remaining hope of saving their necks is in the upcoming mid-term elections. They had planned to have the Republican party ride in to save the day, but at this point that won’t be enough to quell the rebellion. Things have spun out far beyond that script, which won’t fool anyone. As I run the numbers, I see their only chance of avoiding a real grassroots rebellion is to stage their own fake one, a sort of 1776 redux, whereby some band of photogenic patriots does a thorough housecleaning, disappearing the entire current cast of characters to oblivion, including Mitt Romney, Keith Olbermann, Sean Penn, Whoopi Goldberg, Liz Cheney, Nancy Pelosi, Tony Fauci, Bill Gates, and all the rest. In other words, giving the Reds a majority in both houses won’t solve anything. The whole legislative lot need to be prosecuted for corruption and new elections called with new strict election laws—all the election machines and computers being thrown into a scrap heap. Same for the entire executive branch and judicial branch, of course. The military and Intel would also have to be purged, but of the opposite people it has just been purged of. Both the military and Intel would have to be vastly downsized or re-assigned to positive projects—like arresting all those involved in the current crime against humanity. Media would also have to be reined in, and all ties between government and media would have to be cut. The Federal Reserve would have to killed and replaced by a real National Bank owned by the people—not as a nod to Communism but as a safeguard against theft. Not only that, but banking as a profit-making enterprise should be banned altogether. A Constitutional Convention should be called and the Constitution should be rewritten and updated: beefed up considerably to address modern concerns. As it now stands, the Constitution is just one big loophole, utterly failing to limit the power of the superrich.

In other words, as I see it the only hope of proceeding without major violence against the superrich is for the superrich to give us our due without violence. It is that simple. They need to de-Grinch and ride down from the mountain with the sled of toys, or they are going to be thrown from it into the abyss. What they have forgotten is that laws and Constitutions not only protect us from them, they protect them from us. They prevent things from getting so bad we have nothing left to do but pull them down.

You will say I have shown all the revolutions of the past were fake, so why do I think this one is real, or may succeed? Because the current mess is nothing like any previous one. It is categorically different, and therefore far more dangerous to the rulers. For one thing, they are attempting naked tyranny on huge populations in the west long-schooled on freedom and democracy. That has never before been seen in history. These populations are not only huge, they have huge resources. Not only do they have weapons and vehicles and means of communication, they have know-how and access to all companies. We work everywhere and it is our knowledge that actually keeps things running, not theirs. They just sit around and buy things and come up with schemes of fraud. That also has never been true in history, or not to this extent. In the past, information was extremely limited, and most people didn’t have a clue what was going on. Skills were also limited, since there was no middle class. Peasants mostly wouldn’t think of rebelling against tyranny, since they were born into it and knew nothing else. But the new tyranny is strange and alien to us, arising mostly since 2001 and accelerating sharply. It conflicts grossly with all we were taught. We had no real Republic before 2001, but we had a pretty good pretense of one, with the theft and graft fairly well hidden. For most of the 20th century we had a prosperous middle class and an upper class with at least the outward appearance of restraint. But that has all gone out the window, with the upper class now absolutely losing its mind in a frenzy of open rapine.

Another sign the upper class is due for a big fall is that they have made many powerful enemies in their own ranks. They have tried to divide and conquer us while ignoring their own divisions. The upperclass, like the corporations, has actually been contracting. Meaning, while their total assets have been rising, their total numbers have been going down. As companies swallow companies, rich people are jettisoned, and many of them are pissed. As companies prey on one another, billionaires prey on one another. Fewer and fewer families and fewer and fewer people own more and more. But those jettisoned remain multi-millionaires with contacts and power, and we are seeing them lead the rebellion. One way they do that is to feed information to the rest of us. That, too, has never before happened in history, or not on this scale. Before the internet, those people would not have been able to educate us so easily, you see. That is a very great danger to the trillionaires, who are forced to retreat further and further into their fortresses. What they most fear is a coalition of these millionaires seizing an air force, at which point no fortress will suffice. That is what all these spy agencies are about, you know. They aren’t spying on you and me. They are spying on the powerful people just below them, you know.

For that reason, the present is nothing like any past. We are in virgin territory, and anything could happen. Since the superrich appear to have utterly lost their minds, it probably will happen. I do not fear a nuclear war, but we could very well see the Phoenix go up in flames very soon. If they stage their own conflagration, they may be able to limit the damage somewhat; if they don’t, the damage is pretty much limitless. But again, don’t be afraid: you and I have very little to lose. Everything to lose is on their side. The more you possess, the more you are possessed, and these people are literally possessed.

Nos dirigeants ont conclu un pacte avec le Diable, et le Diable vient maintenant réclamer son dû – Charles Hugh Smith.

Deuxième (nouvel) article de Charles Hugh Smith. Pour faire la trilogie, je conclurai juste après par une analyse cinglante de Miles Mathis sur le même sujet et sur la manoeuvre Ukraine.

Vous aurez compris que même si c’est des Etats-Unis qu’il est question, ça concerne l’Europe au premier plan.

Source.


Traduction

Nos dirigeants ont conclu un pacte avec le Diable, et le Diable vient maintenant réclamer son dû

Charles Hugh Smith

21 février 2022

À l’insu de la plupart des gens, les dirigeants américains ont conclu un pacte avec le Diable: plutôt que d’affronter directement les contraintes et les injustices de notre système économico-financier, ce qui exigeait des choix difficiles et des sacrifices de la part des élites politico-financières au pouvoir, nos dirigeants ont choisi de pactiser avec le Diable: en substituant à une prospérité généralisée la création d’une « richesse » sous forme de bulle d’actifs entre les mains d’une minorité.

La promesse du Diable: qu’un mince filet des trillions de dollars accordés à une minorité finirait comme par magie par dégouliner sur le plus grand nombre. Une promesse aussi manifestement ridicule que celle de l’immortalité sur Terre, mais nos dirigeants, lâches et avides, se sont empressés de conclure le marché avec le Diable et ont ensuite prestement gonflé la plus grande bulle de crédit de l’histoire de l’humanité.

Plutôt que de vendre leur âme, les dirigeants américains ont vendu la sécurité et la stabilité futures de la nation. En refusant de s’attaquer aux vrais problèmes tels que révélés par l’effondrement des escroqueries financières en 2008-2009, nos dirigeants – tant la Réserve Fédérale non élue que le « meilleur gouvernement que l’argent puisse acheter » élu – ont choisi de renflouer les escrocs qui leur avaient si généreusement graissé la patte et sacrifié la prospérité du plus grand nombre pour y parvenir.

Cela équivaut plus ou moins à sacrifier des innocents sur l’autel des dieux pour assurer la pérennité du pouvoir des dirigeants.

Le Diable était ravi de procurer à nos dirigeants corrompus et cupides l’illusion de pouvoirs divins. L’accord semblait mutuellement profitable: nous enrichissons les quelques pour cent les plus riches et nous nous déchargeons des coûts et des sacrifices sur la multitude impuissante, à qui l’on a dit qu’elle bénéficierait du filet d’argent qui s’échapperait des poches pleines à craquer des super riches.

Mais aujourd’hui, le Diable réclame son dû: les bulles sans précédent, issues du crédit, des actions, des obligations et de l’immobilier sont en train d’éclater, et tout ce qui reste aux dirigeants corrompus de l’Amérique est de balbutier et débiter des excuses et des promesses vides. Ce qui revient à supplier le Diable de renégocier l’accord, car maintenant, les effets négatifs ne sont pas seulement visibles mais inévitables. Désolé, chers dirigeants américains, le Diable ne répond ni aux supplications ni aux menaces. Désolé, l’accord reste valide comme convenu. Tous vos gains et pouvoirs fictifs vont s’évaporer, et là, la vraie destruction commencera.

Comment tout cela va-t-il finir? Par la ruine, bien sûr. Les lâches et les égoïstes qui nous dirigent peuvent bien se lamenter et dire que c’est le Diable qui les a contraints, mais c’est faux: ils se sont rués pour vendre la stabilité et la sécurité futures de la nation en échange des richesses faciles des bulles et de la corruption.

Coucou, qui c’est?

Texte original

Our Leaders Made a Pact with the Devil, and Now the Devil Wants His Due

Charles Hugh Smith

Feb 22, 2022

Unbeknownst to most people, America’s leadership made a pact with the Devil: rather than face the constraints and injustices of our economic-financial system directly, a reckoning that would require difficult choices and some sacrifice by the ruling financial-political elites, our leaders chose the Devil’s Pact: substitute the creation of asset-bubble « wealth » in the hands of the few for widespread prosperity.

The Devil’s promise: that some thin trickle of the trillions of dollars bestowed on the few would magically trickle down to the many. This was as visibly foolish as the promise of immortality on Planet Earth, but our craven, greedy leadership quickly sealed the deal with the Devil and promptly inflated the greatest credit-asset bubble in human history.

Rather than trade away one’s soul, America’s leaders traded away the future security and stability of the nation. By refusing to deal with the real problems exposed by the collapsing financial scams in 2008-09, our leaders–both the unelected Federal Reserve and the elected « best government money can buy »–chose to bail out the scammers who had greased their palms so generously and sacrificed the prosperity of the many to do so.

This is more or less the equivalent of sacrificing innocents at the altar of the gods to ensure the leaders’ rule will continue to be successful.

The Devil was delighted to serve up the illusion of godlike powers to our corrupt, greedy leaders. The deal looked oh-so win-win: we enrich the top few percent and offload the costs and sacrifices on the powerless many, who were told that they would benefit from the trickle of cash leaking out of the super-wealthy’s bulging pockets.

But now the Devil is demanding his due: the unprecedented credit-fueled bubbles in stocks, bonds and real estate are popping, and America’s corrupt leaders can only stammer and spew excuses and empty promises. All this amounts to begging the Devil to renegotiate the deal because now the downside is not just visible but inevitable. So sorry, America’s leadership–the Devil doesn’t respond to pleas or threats. Sorry about that; the deal stands as agreed. All your bogus gains and powers will evaporate, and then the destruction really begins.

How does all this end? In ruin, of course. Our craven, self-serving leadership may well bleat, « the Devil made us do it! » but that is not true: they fell all over themselves to sell the future stability and security of the nation for the quick-fix riches of bubbles and corruption.

Nouvelles en vrac, et autres futilités.

De votre correspondant de guerre en peignoir.

Bulletin de santé

Juste pour me plaindre et dire des choses désagréables – les lecteurs avisés passeront directement au paragraphe suivant. Je souffre de deux choses: une mauvaise pneumonie au Chlamydia et un mauvais médecin. J’ai juste moins de fièvre et je tousse moins mais je dors quasiment non-stop et je tiens à coups d’Aspirine après dix jours d’antibiotiques. C’est pas possible de laisser les gens chez eux dans un état pareil et c’est une mauvaise idée de les envoyer à l’hôpital, qui est essentiellement devenu un abattoir. Alors que faire?

On pourrait essayer la transparence. Par exemple, un avertissement de ce genre:

Attention! Malgré mon titre officiel, je ne suis pas compétent pour la fonction qui m’est assignée. L’exigence de savoir-faire et d’expérience pour l’accès à ma profession a été systématiquement revue à la baisse et l’ensemble de mon secteur d’activité est miné par une corruption rampante. La confiance que vous m’accorderez représente pour vous un risque qui peut devenir existentiel, pour lequel je suis par avance déchargé de toute responsabilité.

On pourrait exiger que l’affichage visible de cet avertissement soit une obligation pour l’exercice de nombreux métiers.

Président, par exemple.


Une crise chasse l’autre

Avez-vous remarqué comme une similitude? Virus=Poutine, tempête cytokinique=sanctions. C’est ce que je tentais d’expliquer à mon toubib, qui ne comprend rien du tout à la « crise » – ni à grand chose d’autre, d’ailleurs. Ça n’a pas marché: il ne sait pas ce qu’est une tempête cytokinique. CQFD.


Ach! Guerre Gross Malheur

Robert Malone, Joyce Kamen, et d’autres sont virés de ma liste d’auteurs à suivre. Définitivement. Ils ont oublié d’appliquer le principe de précaution, qui veut qu’on ne fasse pas pire que le mal. Dans ce cas-ci, pire c’est pousser des cris d’orfraie pour le peuple ukrainien martyr, que le gouvernement US ainsi que quelques suiveurs assez vicelards veulent armer, c’est-à-dire envoyer au suicide.

Si les « résistants » américains que je publie (ou d’autres) veulent absolument nous la jouer indignés, qu’ils gardent leurs vociférations pour les pauvres du Yémen qui se font incinérer par les bombes qu’ils ont eux-mêmes (les américains) financées avec leurs impôts.


Ce n’est pas une guerre

C’est une opération militaire.

C’est le Kremlin qui le dit. C’est assez logique de leur point de vue: une opération militaire ponctuelle et ciblée, avec une date de fin déjà prévue – je dirais avant juillet – qui serait respectée si la cabale habituelle ne faisait pas tout pour faire durer le conflit, ce qui est bon pour ses industries militaires, et faire gonfler les pertes, ce qui n’est pas strictement nécessaire mais tellement amusant, pas vrai Madeleine?

Une opération qui mériterait tout au plus trois phrases et demi dans la presse écrite. Je vous fais le pitch:

Cette opération militaire s’apparente tactiquement à une opération de police, ce qui cadre avec son objectif de démantèlement de la mainmise du réseau de grande délinquance internationale sur le gouvernement Ukrainien. Une mission des services secrets aurait pu seule suffire à cet égard sauf l’existence d’une garde prétorienne – bataillon Azov et « Ukronazis » – dédiée à protéger la junte au pouvoir. Une fois l’opération accomplie, un nouveau réseau de contrôle pro-russe sera mis en place pour éviter toute tentative de récidive en matière de menace géostratégique furtive.

Nous renvoyons nos lecteurs intéressés aux enjeux économiques de cette intervention militaire à notre rubrique hebdomadaire destinée aux investisseurs.

Bien entendu, je n’y connais rien en matière militaire alors comment pourrais-je juger, moi, du fait que ce serait une opération plutôt qu’une guerre? Je ne juge de rien du tout, je lis des témoignages de mercenaires expérimentés qui sont allés au front (notamment ici et ici). Leur message est clair: on a connu des guerres mais là c’est une opération hyper-coordonnée, vous n’avez aucune chance, ce truc va être plié en moins de deux, n’allez pas vous faire tuer pour rien, restez chez vous, merci, bonsoir.

Pour une analyse plus générale, je vous envoie – encore – vers la chaîne de Xavier Moreau, pas plus mal informé que d’autres sur ce type de sujet même s’il est très naïf sur l’essentiel.


La vraie guerre est ailleurs

Ce nouvel épisode est là pour nous le rappeler: tout s’articule sur l’économie, ou plus précisément sur les crimes qui viennent se greffer sur celle-ci et qu’elle sert à « justifier » – depuis les death panels de Obama aux famines organisées (on attend la prochaine de pied ferme) en passant par les coups d’Etat dans les pays riches en matières premières.

Côté bourse, les « sanctions » serviront à vendre l’énorme opération financière qui se joue en coulisses. Après avoir spéculé pendant des décennies sur le productivisme et le gaspillage insensé, les « parties prenantes » du système moribond spéculent sur la rareté et le contrôle de la consommation, qu’elles annoncent clairement comme objectifs majeurs de leur Grand Reset. Si vous trouviez déjà que les « mesures » Covid avaient servi à un hold-up planétaire, attendez de voir ce qui nous sera confisqué au nom desdites sanctions et ira atterrir dans leurs poches. A ce stade-ci, ce n’est même plus de l’argent qui s’envole mais le compteur du flipper gobal qui s’emballe. Same player shoots again.

Côté institutionnel, on en profitera pour se débarasser de l’OTAN, qui fait en ce moment absolument tout pour se discréditer, et de l’Union Européenne, même remarque, les deux devenant un peu étroits et obsolètes pour le projet final de gouvernance planétaire, celui où tout le monde ferme sa gueule sur tout – et plutôt deux fois qu’une – sous peine d’être désigné ennemi de la paix mondiale.

Je parie une sucette à l’anis sur une intégration totale de l’OMS, de l’ONU, du FMI et d’autres institutions de l’alphabet-soup, sous supervision légale des banques centrales et de la BRI et la guidance idéologique du FEM, d’ici 2025, date butoir 2030. Le truc est programmé, les indices sont déjà en place et les peuples sont assez ignorants pour ne pas comprendre ce qu’il leur arrive et surtout assez lâches pour le rester.


Les nouveaux parasites

Je vous parle d’un temps, etc.

Les vieux cons comme moi se souviendront que, lorsqu’ils étaient jeunes et beaux, les gouvernements du moment étaient essentiellement composés de vieux cons – la roue tourne. L’Europe (je parle surtout de la France et de la Belgique) était depuis les années 50 un cloaque de centre-mou, bâti autour d’antiques réflexes autoritaires et du légitime mépris du peuple qui séyait au petit milieu du pouvoir d’alors: la vieille droite à pognon, réactionnaire et raciste, qui maîtrisait parfaitement les petits truands arrivistes de la gauche de l’époque.

Puis les vieux cons devinrent de plus en plus vieux et de plus en plus cons, les petits truands en question s’organisèrent mieux, jusqu’à se frayer un chemin jusque-z-en haut de la guépière de Marianne, d’où ils purent la violer au grand jour et aux yeux de tous, indiquant ainsi la voie à suivre aux petites frappes à la Sarkozy, qui rampèrent bientôt de dessous l’ombre d’un Chirac – paroxysme du rien-à-foutre de la France – jusqu’au fauteuil du calife d’où leurs petits pieds ne touchaient pas le sol.

A cette courte ère de mafieux ostentatoires de tous bords succède aujourd’hui le non-règne de l’anti-gouvernance, incarnée par la version série télé américaine de l’homosexuel cocaïnomane à tête-à-claques, le modèle Trudeau/Zelenski/Macron. Ces nouveaux insectes coprophages, dont les larves ont éclos sous les semelles d’un Schwab ou d’un Attali, qui, en pragmatistes éclairés, ne les ont pas écrasés d’emblée, représentent aujourd’hui un danger mortel pour ce qui reste de l’Occident. En dépit du fait qu’ils n’aient strictement aucune bribe de pouvoir politique, leur simple présence médiatique acte la tolérance – voire la soumission – des peuples à ce niveau de dégénérescence. Un genre de défaite morale absolue, qui ne signifie pas seulement la fin de l’Empire occidental mais le début d’un engrenage purement diabolique dans lequel les nouveaux vieux cons doivent passer par leurs propres créatures pour vendre leur programme d’extermination.

Les coulisses du pouvoir, qui autrefois laissaient percevoir un léger relent de couche Confiance faisandée, dégagent désormais un remugle de capote usagée et de déodorant pas cher, jeunisme oblige. Même le père fondateur de l’UPR, tentative de revival du régime des vieux cons et seul présidentiable sérieux, a fini par flancher à force de regarder la nuque de son chauffeur – ce qui lui vaut le doux sobriquet de « Assholineau ».

Tout fout l’camp, même les vieux cons.

NB: Miles Mathis est d’avis qu’on fait tout pour discréditer tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche ou du progressisme, en confiant systématiquement ce discours à des losers professionnels. Je constate la même chose, et parallèlement un très haut niveau dans tout ce qui joue le rôle de droite réactionnaire. Miles pense que l’intention est de nous vendre un genre de « nouvelle » droite mais qu’une révolution interviendra avant. Je pense qu’il n’y aura aucune révolution nulle part sur cette planète tant qu’il y aura des écrans de télévision ou de téléphone et que le sort de l’humanité est définitivement scellé, point final. Mais je vous traduirai quand même le papier de Miles, au cas où il aurait raison.


Camarade!

Matthew Ehret publie ceci, où j’apprends avec stupéfaction que la famine de 1932-1933 en Ukraine (l’Holodomor), sur laquelle j’avais publié ceci, n’est pas le fait du régime soviétique mais la conséquence d’un phénomène naturel.

Je ne vous cache pas que je suis un peu déçu du Communisme, que je croyais détenteur de toutes les solutions aux problèmes de la société humaine, y compris face aux phénomènes naturels.

Je me demande si je ne vais pas renvoyer ma carte au Comité Central.


Les armes nucléaires n’existent pas

Sur le site de Anders Björkmann.

Un très long article de Miles Mathis.

Vidéos assez rigolotes ici, ici, ici, ici, ici et ici, le tout en anglais, du même auteur. La dernière contient des extraits d’un reportage français où l’on voit des généraux s’époumonner à vous montrer leurs jouets. C’est assez pathétique.

Il y a des centaines d’autres sources mais la plupart sont volontairement polluées (antisémitisme rampant, Terre plate, aliens, ce genre de conneries). Croyez-moi, j’ai fait le tour du sujet.

Pour ceux qui voudraient explorer davantage la théorie de l’atome, il y a cet excellent ouvrage de Dewey B. Larson, « The case against the nuclear atom« , qui vaut une lecture attentive rien que pour sa longue analyse épistémologique. Il y a aussi ce nouveau paradigme très intéressant, qui maintient une théorie du noyau atomique mais revoit son organisation selon les solides pythagoriens, ce qui a comme effet de « décoincer » les incohérences de la théorie de l’atome de Bohr.


Qui est Vladimir Poutine?

Déjà, comme vous venez de le lire, un type qui ment à travers ses dents lorsqu’il brandit la menace nucléaire. Vous en faites ce que vous voulez, mais quel que soit le palmarès du bonhomme, c’est assez pour que je lui retire toute forme de confiance.

Je ne vous la fais pas à la « Faits & Documents », ni à la Miles Mathis. Je résume.

Vladimir Poutine n’est pas un nostalgique de l’Union Soviétique. Il fait partie de la dynastie royale russe et a été désigné par elle pour rétablir sur le territoire l’ordre de la Russie tsariste. Ce dont les autres familles se servent pour foutre le bordel dans l’économie mondiale, comme dans toutes les guerres (pardon, opérations militaires). Classique.

Tous les empires, toutes les guerres, toutes les colonisations, toutes les révolutions – y compris celles qui ont semblé les écarter du pouvoir – sont le fait des mêmes familles depuis plus de cinq siècles.

Alex Thompson parle ici d’un noyau central de treize familles et cite qui est au-dessus de ces familles.

Eh oui, qui?

Catherine et les gens discrets.

Vous serez contents d’apprendre que je vais un peu mieux. J’évite de sortir, pour des raisons déjà expliquées – et parce que je grelotte dès qu’il fait moins de 20° – et je dors encore seize heures par jour, ce qui me laisse quand même un peu de temps pour rédiger.

Catherine Austin-Fitts, que j’aime beaucoup et que – c’est la centième fois que je le rappelle – j’avais introduit sur le web francophone, avait donné une interview, sur son site Solari Report il me semble, dont un passage m’avait beaucoup impressionné. Je ne prends pas le temps de retrouver l’interview en question et je vous le fais entièrement de mémoire. Si je me trompe, ce ne sera pas de beaucoup.

Catherine était donc Sous-Secrétaire d’Etat, c’est-à-dire Ministre adjoint, au Logement dans l’administration Bush junior. Elle y gérait un portefeuille de plus de trois cent milliards de dollars. Evidemment, elle y côtoyait pas mal d’acteurs des arcanes du pouvoir. Et ce qu’elle y voyait était un tableau de la finance mondiale un peu différent que celui que des gens comme vous et moi imaginent – elle en parle d’ailleurs un peu ici. Et ce tableau était choquant. Très, très choquant.

Sa position d’alors le lui permettant, elle entreprit de réunir une centaine de personnes du milieu très fermé et totalement opaque de ceux qui donnent leurs instructions, de là-haut, à ceux qui font tourner la machine économique et tiennent en laisse ceux qui font semblant de nous diriger, les clowns politiques. Une centaine de gens dont vous n’avez peut-être jamais entendu ni le nom, ni la qualification. Des gens discrets.

Elle leur tint une conférence où elle rappelait ce qu’ils savaient déjà, l’existence de deux économies mondiales, une dans laquelle naviguent les peuples, et l’autre, « au-dessus », dont on entend peu parler si ce n’est par ses « produits financiers dérivés ». C’est cette économie, à côté de laquelle la nôtre n’est rien, qui fait réellement fonctionner le système. Et elle est entièrement criminelle – ce qu’ils savaient aussi. Elle ne sert qu’à blanchir l’argent sale.

Elle leur annonça que si rien n’était fait, le système entier, déjà poussé aux limites de sa résistance, s’écroulerait, entraînant des pertes gigantesques, peut-être la fin de la civilisation, voire celle d’une grande partie du genre humain. Elle leur proposa une solution pratique pour réformer cette économie, solution qui permettait à cette élite de conserver absolument tous ses privilèges tout en évitant le pire pour les peuples. Une solution prête à être mise en oeuvre immédiatement, sans heurts, sans violence. Elle leur demanda ensuite d’exprimer, à main levée, leur accord à cette solution.

Sur la centaine de personnes présentes, une seule leva la main.

Jeux de guerre.

Ce qui se déroule aujourd’hui est un jeu à trois niveaux.

Les deux premiers sont le piège taillé sur mesure pour créer des « pro » est des « anti » et empêcher l’accès au troisième niveau – schéma que j’ai déjà souvent abordé, notamment ici. Dans les deux cas, l’objectif majeur est de valider ou non la légitimité d’un problème créé de toutes pièces, une guerre à la demande, préparée lors de la délimitation des frontières à la fin de l’URSS et par la destruction de l’économie russe, tout comme la Deuxième Guerre Mondiale fut préparée par le tracé des frontières de l’Allemagne et la République de Weimar à l’issue de la Première, avec comme objectif l’établissement d’un nouveau modèle économique axé sur le dollar et la mise sous tutelle américaine de l’Europe et d’une large part de la planète.

Ce rôle précédemment joué par les Etats-Unis au niveau international est aujourd’hui voué à disparaître. Les « sanctions » sont essentiellement une opération de sabordage de leur zone d’influence, qui entraînera celle-ci dans leur naufrage programmé.

Les objectifs de cette guerre sont donc clairement différents de ce qui est colporté par les médias et les gouvernements occidentaux, qui en sont les complices. Comme je l’ai déjà expliqué, les sanctions n’auront aucun effet durable sur une Russie qui a de quoi tenir au moins deux ans là où l’Europe tiendra deux mois (voir interview de Charles Gave) et en profitera pour établir une nouvelle structure d’échange commercial avec la Chine. Ces sanctions dévasteront ce qui reste des économies occidentales et de leurs infrastructures industrielles, notamment dans le secteur clé de l’énergie, comme l’explique l’article suivant:

Qui risque d’être affecté par les restrictions d’approvisionnement?

Les grands importateurs de brut russe, comme les raffineries néerlandaises et britanniques, peuvent passer à d’autres mélanges, mais c’est moins facile pour les raffineries méditerranéennes, notamment l’Italie. Elles sont configurées pour des qualités telles que le brut léger de l’Oural, le brut léger iranien et le brut léger arabe. Elles sont déjà privées de pétrole léger iranien en raison des sanctions et la perte de brut russe leur poserait un problème supplémentaire.

Les raffineries domestiques dans des pays comme l’Allemagne, l’Autriche et la République tchèque seront également touchées. Elles ont été littéralement construites sur des oléoducs en provenance de Russie, et n’ont donc pas une grande capacité de stockage. Elles reçoivent également du pétrole par des oléoducs en provenance de lieux tels que Wilhelmshaven, Rotterdam et Anvers, mais pour elles, la perte potentielle de brut russe poserait tout de même un sérieux problème. Lorsque les raffineries ne raffinent pas, elles perdent de l’argent et le prix des produits tels que l’essence et le diesel augmente pour tout le monde.

Pour aider les raffineries de ce type à fonctionner, il serait très judicieux que Joe Biden lève les sanctions contre l’Iran afin de détendre un peu le marché. Bien que la production iranienne ne remonterait pas tout de suite, l’Iran dispose de quelque 80 millions de barils de pétrole stockés dans des navires, ce qui pourrait faire une grande différence sur le marché.

Outre le brut russe, la perte de produits pétroliers serait également très douloureuse pour certains clients. Outre le Royaume-Uni et la France, l’Allemagne est un gros acheteur de diesel russe. Une grande partie du fioul lourd est en fait acheminée vers les États-Unis pour être mélangée à des types de fioul domestique plus légers, en remplacement de la perte des importations vénézuéliennes due aux sanctions. De nombreux produits russes (des composants tels que le naphte) sont également mélangés à l’essence et vendus sur le continent américain.

Pour parachever l’oeuvre, on nous promet deux choses. D’une part, une nouvelle invasion migratoire d’un million d’ukrainiens, perspective très douteuse à ce stade vu que les femmes et les enfants autorisés à quitter le territoire pour venir s’intaller dans une UE – qui leur accorde un visa de deux ans – pourraient changer d’avis assez rapidement devant le contraste entre la politique nationale de zéro immigration de leur pays d’origine et l’environnement « multiculturel » de leur pays d’accueil.

D’autre part, on nous annonce à grands cris que la Russie est censée préparer et lancer des cyber-attaques, ce qui n’a strictement aucun sens, puisque la sécurité informatique occidentale découle directement d’un programme conçu en partenariat avec divers acteurs russes, comme l’explique cet article:

En termes de partenariats G3P [Global Public-Private Partnership ou Partenariat Public-Privé Mondial], celui de la Russie est peut-être l’un des plus proches du FEM [Forum Economique Mondial]. L’exercice mondial annuel de formation à la cybersécurité Cyber-Polygon du FEM est orchestré par Bi.Zone, une filiale de la Sberbank

Bi.Zone est responsable de la conception et de l’exécution des scénarios et exercices du Cyber Polygon. Sberbank est une banque russe détenue majoritairement par l’État et fait partie des membres fondateurs du Centre pour la Cybersécurité [Center for Cybersecurity] (CCS) du FEM.

Parmi les autres partenaires du CCS figurent le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP) [Fondation Carnegie pour la Paix Internationale], un groupe de réflexion américain sur la politique étrangère, Europol (qui représente les gouvernements de l’UE), INTERPOL, l’Organisation des États américains (qui représente les gouvernements des sous-continents nord et sud-américains), ainsi que les centres nationaux de cybersécurité d’Israël, du Royaume-Uni, de la Corée, de l’Arabie saoudite et de la Suisse (siège de la BRI) [Banque des Règlements Internationaux].

Parmi les nombreuses sociétés impliquées dans le Cyber Polygon 2021, ce sont les sociétés russes qui constituaient le plus grand contingent national. En outre, le FEM est partenaire du Forum Economique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) [St Petersburg International Economic Forum]. 

La Fondation Internationale SPIEF a été créée à St Petersbourg en 1998 sous la direction de Herman Gref. Il était à l’époque vice-gouverneur de la ville. 

En 1993, Gref était également un proche associé d’Anotoly Sobchak à Saint-Pétersbourg, où Poutine était le conseiller principal de Sobchak. M. Gref est actuellement PDG et Président de la Sberbank.

En 2017, Schwab a reconnu que la SPIEF et la Russie étaient des leaders mondiaux en matière de réglementation internationale et a déclaré:

« Dans le nouvel environnement économique et en tenant compte des dernières avancées technologiques, nous sommes confrontés à la nécessité de nouveaux formats de coopération. [. . .] Je suis absolument certain que la Russie, qui est l’un des leaders en matière de régulation mondiale responsable, doit jouer un rôle central dans la détermination de nouvelles formes de coexistence à l’ère de la quatrième révolution industrielle. »

La Russie et le SPIEF font partie du réseau G3P et sont fortement impliqués dans la cybersécurité mondiale et, en particulier, dans la réglementation de la technologie. Il est clair que, grâce à des partenaires tels que le CFR [Council on Foreign Relations] , la BMGF [Bill and Melinda Gates Foundation] et le FEM, le Partenariat Public-Privé Mondial promeut un programme politique mondial soutenu par les deux côtés du fossé Est-Ouest.

Les actifs du FEM, tels que Trudeau et d’autres officiels compromis, sont positionnés pour faire en sorte que la mise en place des politiques se fasse avec le moins de friction possible. Le gouvernement russe et, comme nous le verrons, le gouvernement chinois sont des parties prenantes tout aussi actives dans les efforts de gouvernance mondiale du G3P.

Si l’on en croit les médias occidentaux, il s’agit d’une énigme apparemment insondable. Alors que ces États-nations sont des partenaires du G3P, on nous dit qu’ils sapent également l’IRBO [International Rules-Based Order ou Ordre International fondé sur le Droit]. Quelque chose ne colle pas.

Selon Reuters, les banques européennes doivent se préparer à subir des cyberattaques russes. CBS affirme que le DHS [Department of Homeland Security] est en état d’alerte maximale en prévision de la cyber-guerre qui s’annonce, tandis que les médias britanniques ont diffusé le même genre d’histoires d’épouvante. Forbes a rapporté que la Russie mène une cyber-guerre contre l’Occident depuis 20 ans et le Guardian a affirmé qu’il s’agissait d’une pratique typique de la Fédération de Russie.

Tout cela semble extrêmement étrange étant donné que des entreprises mondiales occidentales telles qu’IBM, Deutsche Bank et Santander ont participé à des exercices de préparation du Cyber Polygon, en grande partie dirigés par une banque d’État russe. Si toutes les affirmations des médias sont un tant soit peu plausibles, le seul risque d’espionnage industriel aurait été considérable.

Des gouvernements de tous les pays occidentaux participent au Centre de Cybersécurité du FEM, qui a été fondé, en partie, par la Sberbank. Dans le même temps, ils ne cessent de mettre en garde leurs populations contre le danger des cyberattaques russes.

Ces histoires de cybermenaces russes sont franchement puériles. Les gouvernements et les entreprises occidentaux, qui semblent suivre à la lettre les ordres du G3P, sont apparemment satisfaits de se laisser guider par l’évaluation et les recommandations d’une banque d’État russe en matière de cybersécurité. 

Une raison bien plus crédible à ces histoires racontées par les médias et à l’alarmisme des gouvernements est qu’elles sont conçues pour nous préparer, et à justifier, la transformation numérique du secteur financier [NdT. que le Secrétaire Général de l’ONU Guterres cite comme deuxième priorité mondiale]. Dans son rapport de 2020 sur les cybermenaces, le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP) a déclaré que la pseudopandémie avait rendu ce changement nécessaire.

Dans une référence à peine dissimulée à la Russie et à la Chine, le CEIP a affirmé que les cyberattaques dirigées contre des États-nations étaient inévitables. Il a ensuite prédit que la réponse à cette attaque prétendument inévitable serait de fusionner les activités des banques, des autorités financières et de l’appareil de sécurité nationale des États-nations. 

La centralisation de l’autorité, en particulier sur les systèmes financiers, est toujours la solution aux yeux des G3P. Principalement parce qu’ils s’arrogent le droit d’exercer cette autorité.

Pour une meilleure compréhension de la guerre permanente livrée aux peuples, on lira avec intérêt (et une calculette, c’est assez matheux) « Silent Weapons for Quiet Wars » (version originale anglaise et version française, sans les formules), dont la paternité a en définitive été revendiquée par un certain Hartford Van Dyke (vidéo ici). C’est un document à l’histoire mouvementée – prétendument trouvé par hasard – ce qui rappelle l’autre fausse révélation des « Protocoles de Sion ». On trouvera toutefois dans l’un comme dans l’autre quelques infos intéressantes et le principe fondamental que c’est le système entier qui constitue un outil de guerre contre les peuples.

Ça devient difficile d’en douter.