H5N2, et ta soeur?

Le H5N1 vous présente sa frangine mexicaine.

ZeroHedge republie cet article bien pourri de Michael Snyder, un catastrophiste professionnel – qui en fait des bouquins pour nous les gueux. S’il n’est pas déjà salarié par la CIA, je leur envoie une lettre de recommandation. Cette merveille aurait davantage sa place dans The Atlantic ou quelque autre officine du Renseignement mais, en bon rouage de l’opposition contrôlée1,Tyler Durden, (qui écrit pourtant souvent des choses sensées que je traduis sur ce blog), doit probablement de temps à autre polluer le puits s’il veut conserver sa place/son compte en banque/sa vie. Ça ne mérite pas d’être relayé in extenso ici, je vous torche vite fait un résumé (ce qui est entre parenthèses est de ma plume, si j’ose dire):

Un Monsieur mexicain est tombé mort (!) de la grippe avaire mais pas celle qui a frappé trois autres personnes aux États-Unis (le déjà terrifiant H5N1, qui peut faire couler le nez et même rougir les yeux). Non, c’est le H5N2 (sûrement encore plus terrible parce que +1)! Mais attendez, il y a pire. Les américains l’ont attrapé en trayant des vaches qui ont la grippe avaire, parce qu’on leur a fait un test (de même qu’on peut attraper la maladie de la vache folle à la pêche aux canards – ce n’est plus une barrière inter-espèces, c’est une passoire) mais le Monsieur mexicain n’avait pas eu de contact avec des oiseaux ou d’autres animaux donc aurait-il pu l’attraper… d’un autre être humain? Ça fait peur parce que déjà qu’on ne sait pas ce que ferait une pandémie « potentiellement catastrophique » de H5N1 (qui se déclarerait juste maintenant, malgré que le virus circule depuis au moins 146 ans), on sait encore moins ce que ferait une pandémie de H5N2, ce qui fait encore plus peur (selon le principe hautement scientifique: moins on en sait, plus on a peur).

L’OMS, toujours sur la balle, a fait un communiqué sur le Monsieur mexicain: il avait 59 ans, il avait de multiples co-morbidités (ce qui me rappelle confusément quelque chose) et était cloué au lit depuis trois semaines quand soudain (si on peut dire) il s’est mis à souffrir de fièvre, souffle court, diarrhée, nausées et malaises. Et comment sait-on qu’il avait la grippe aviaire H5N2, le Monsieur? On lui a fait un test PCR, évidemment (quelle question!)

L’auteur s’interroge ensuite: oui mais s’il l’a attrapé d’un autre être humain, alors il a aussi pu contaminer (musique) d’autres êtres humains? Des centaines, des milliers? demande-t-il (je rappelle que le mec était cloué au lit).

Pendant ce temps, le H5N1 (vous suivez?) continue « d’alarmer les experts » (un métier particulièrement angoissant, je serais eux je ferais démineur), surtout maintenant qu’on a trouvé (personnes sensibles, s’abstenir) 11 souris contaminées, toujours au Mexique. Ouaip, PCR. Des souris! Elles sont partout! Comme les rats porteurs de la peste bubonique! (je vous jure que j’invente pas)

Les chercheurs, jamais pris en défaut, ont fait une étude qui montre que les souris ont pu attraper le H5N1 en buvant… du lait cru! (que j’ai entendu qualifier sur une radio américaine par un célèbre médecin de l’ère Covid de « raw sewage » – d’eaux d’égoût. La FDA n’aime pas beaucoup le lait cru, elle envoie de temps en temps des unités de policiers – obèses – dans les magasins de produits fermiers.)

L’auteur rappelle que la grippe aviaire a déjà tué des centaines de millions d’oiseaux (ou plus probablement aucun, c’est la magie du PCR) et que maintenant qu’elle a contaminé des vaches laitières, des chats et des souris, les scientifiques pensent (pour nous) que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle déclenche une pandémie chez les humains, et que maintenant que le Monsieur est mort du H5N2, la peur va déferler sur le monde pire qu’avec le Covid. Masques! Confinements! Vaccins!

Enfin, vous avez compris.

Bon, c’est assez gênant pour ZeroHedge mais le meilleur est, comme souvent, dans les commentaires – ce site a les meilleurs lecteurs sur la planète. Florilège:

Mesdames et Messieurs, jeunes gens, nous vous présentons le variant « Élections ».

Oui, les élections auront lieu dans 5 mois.

3 mois de battage médiatique, puis 2 mois pour aplatir la république.

Pour la machine Marxiste Démocrate, le Mexique est l’endroit idéal où lâcher sur la population son nouveau virus créé en laboratoire.

Il sera ensuite importé aux États-Unis par la frontière et se répandra dans tout le pays.

En novembre, ils pourront décréter un confinement et truffer l’élection de faux bulletins « postaux » qu’ils trouveront à 4 heures du matin et qu’ils scanneront 5 fois chacun.

Quelle est la probabilité qu’un type de 59 ans avec co-morbidités et malade depuis trois semaines soit testé pour le H5N2? En plus, au Mexique.

Quelle chance qu’ils aient eu sous la main ces tests PCR fiables à 100% dans ce trou à rats qu’est le Mexique – pour un paysan obèse morbide qui a attrapé un rhume de cerveau et a crevé… sans « aucune exposition à des animaux d’élevage » – bien que le pays tout entier soit un répugnant zoo géant… le simple fait de poser le pied au Mexique vous expose automatiquement à des centaines d’espèces inconnues…

Le CDC recommande de courir dans tous les sens en agitant les deux bras en l’air et en poussant des cris de panique.

Un représentant du gouvernement mexicain a annoncé ce matin, lors de la conférence de presse d’AMLO, que même si l’un des tests effectués sur la personne décédée s’était révélé positif pour le virus, le patient était mort d’autres maladies liées au diabète et à l’insuffisance rénale, et que l’OMS avait fait preuve d’irresponsabilité en déclarant que le décès était dû au virus H5N2.

À 682 cycles, on peut passer au travers de l’ADN/ARN du dinosaure et du poisson marcheur et enfin trouver et amplifier le virus qui l’a tué.

Savez-vous combien de temps il faut à un virus pour évoluer à l’état sauvage sans que des humains le bidouillent?

Environ 700 ANS.

Cela signifie que CHAQUE nouveau virus dont vous entendez parler est FABRIQUÉ PAR L’HOMME. Commencez à vous occuper des salopards qui FABRIQUENT cette merde!

Quand les gens vont-ils se réveiller?

« Quand les gens vont-ils se réveiller? »

… Quand ils seront à genoux, face au fossé peu profond qu’ils viendront de creuser, avec le canon d’un pistolet sur la nuque.

Donc, toujours au même moment.

Nouvelle présidente du Mexique, nouvelle grippe.

Le Mexicain diabétique et obèse de 59 ans qui vit sur la plage de Papagayo meurt et tout le monde panique?

Des analyses de la qualité de l’eau ont révélé que la plage de Papagayo, à Acapulco, était la plus sale du Mexique, avec 198 coliformes fécaux pour 100 millilitres d’eau. Toute valeur supérieure à 200 est considérée comme dangereuse pour la baignade.

Papagayo est la pire des six plages d’Acapulco figurant sur la liste des 10 plages les plus sales établie par Semarnat.

Voilà ce qui arrive quand on laisse des meurtriers s’en tirer une première fois. Ils recommencent.

La prochaine personne qui mourra dans un accident de voiture sera déclarée morte du H5N2.

Les fientes d’oiseaux sur le pare-brise le prouveront.

Euh, non. Bien sûr, les personnes qui sont « à jour » de boosters et qui n’en sont pas encore mortes courront partout en hurlant, les cheveux en feu, mais tous les autres hausseront les épaules et continueront à vivre leur vie pendant que les médias à la solde de Pharma essaieront désespérément d’attiser l’hystérie « nous allons tous mourir! » 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il sera divertissant de les voir essayer de faire revenir Fauci, Birx et tous les autres médecins de plateaux télé qui colportent l’idée de « faire confiance à la science ». Nous ne nous laisserons pas berner une nouvelle fois.

Ce sera intéressant d’observer le déroulement de la prochaine PANDEMIE™. Je doute que beaucoup la prennent au sérieux, et une bonne moitié dira carrément aux marionnettistes d’aller se faire voir. Bien sûr, 30 à 40% de la population se conformeront à la loi par réflexe, mais le reste posera problème. L’OMS le sait et fait tout son possible pour prendre le contrôle et être en mesure d’emprisonner et de punir sans limites ceux qui n’acceptent pas de se plier à leurs conneries. Ça va être très amusant!!!

Un simple rhume justifie désormais l’arrêt de la civilisation et une averse signifie que la fin est proche en raison du changement climatique. Idiocratie.

Mince, 65 000 000 de personnes meurent chaque année, soit 178 000 par jour… 1 décès, PANIQUE!

Rappelez-vous que Big Pharma avait atteint son niveau le plus bas juste avant…?

Quelqu’un s’est enrichi suite à cette nouvelle…

Très clairement, le Covid était une escroquerie américaine visant à s’emparer, en partie, des richesses du Royaume-Uni et de l’Europe.

Lorsque votre idéologie a échoué, qu’elle a détruit l’économie et l’âme de votre propre pays et qu’il ne vous reste plus que les armes d’un État militaire fasciste, il est inévitable que vous essayiez de consommer vos alliés. Surtout lorsque vous êtes si faible et incompétent que vous n’êtes plus en mesure de vaincre vos ennemis.

La seule organisation sur la planète disposant de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre un plan international aussi vaste que le Covid était la CIA/NSA, l’État sécuritaire américain.

La réponse à la pandémie définit en fait les limites de l’empire américain: plus on est proche du cœur de l’empire, plus le taux de mortalité est élevé et plus les mesures de confinement sont strictes. Les cinq États les plus touchés, à savoir le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Canada, ont été les plus durement éprouvés, car la CIA contrôle entièrement leurs services de sécurité. En revanche, l’Afrique n’a pratiquement pas été touchée par l’idiotie du Covid.

Ne vous inquiétez pas les gars, je suis sûr à 100% que McDonnie peut accélérer la mise en place d’un autre vaccin… même depuis sa cellule de prison.

Mettez un masque sur votre téléviseur pour éviter la contagion.

Et pour finir, la question la plus importante, que je me posais aussi:

Je ne comprends pas très bien comment il a pu tomber raide mort alors qu’il était déjà alité depuis longtemps, mais bon…

Il s’est affaissé dans son matelas. L’affaissement est considéré comme une chute. C’est de la science.

Je vous quitte, je vais chercher les oeufs de mes poules. Souhaitez-moi bonne chance!


  1. À propos d’opposition contrôlée, Alex Jones Bill Hicks prend sa retraite – prétendument pour cause de saisie de ses biens pour indemniser les parents des enfants victimes de l’attentat de Sandy Hook (pas du tout suspect), suite à un procès bidon organisé par la CIA pour faire peur au mougeon complotiste moyen. À mon avis, vu l’âge (réel) de Hicks, la supercherie « Alex Jones » devenait un peu difficile à maintenir, même à coups de chirurgie, et puis il faut faire taire toute critique réaliste de Trump, pour ne laisser la place qu’à celles, très rigolotes, de son agence publicitaire, le parti Démocrate. Salut, Bill, remets le bonjour à tes collègues de Langley de ma part! ↩︎

À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].

D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.

Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?

Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.

J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.

Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.

Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).

Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…

Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.

It’s a clown world!

Source ici ou ici.


À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Miri AF

16 avril 2024

Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…

Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.

Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.

L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.

Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:

« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.

Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.

Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.

Et devinez quoi? Ce matin, ils l’ont tous rouvert.

Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.

Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .

Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.

Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).

Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.

Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).

Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.

On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.

Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).

Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].

L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:

Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .

Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.

Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.

À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.

Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.

L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.

L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.

Dans tout conflit mondial, l’Iran serait probablement soutenu par la Russie et la Chine, qui possèdent les deuxième et troisième armées les plus puissantes au monde.

La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.

… n’est-ce pas?

Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.

Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.

En effet, lors du conflit ukrainien, les hommes de moins de 60 ans se sont vu interdire de quitter le pays, et les réfugiés étaient en grande majorité des femmes et des enfants.

Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.

Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.

Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?

Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.

Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».

Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».

Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:

[NdT. vidéo incrustée dans la page source]

Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.

Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…

Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.

Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.

On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.

Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?

Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.

Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.

Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).

Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.

Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.

Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.

Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.

Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses… 30 enfants minimum« ).

Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.

La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.

Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.

En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.

Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…

Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.

Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?

Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.

« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »

Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».

Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.

Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?

Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.

C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.

Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.

La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.

Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.

Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.

Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.

L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.

Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.

De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.

Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.

Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…

« La dissimulation de Wuhan » de RFK Jr – par Pete Lincoln.

Voici un article qui traîne dans mes tiroirs depuis un moment. J’hésitais à le publier: il est long et laborieux mais les amateurs d’enquêtes journalistiques apprécieront – les autres, je ne sais pas. Si vous manquez de temps ou de patience, vous pouvez passer directement à la Conclusion mais vous louperiez à mon avis une opportunité unique de comprendre le fonctionnement du système. Chapeau à Pete Lincoln pour cet énorme boulot – et merci à votre traducteur maison.

Le point de départ de l’article est le bouquin de Robert F Kennedy Jr, dont Lincoln cite ici des extraits en y apportant des commentaires très bien sourcés. Je compléterai avec un autre travail d’enquête assez copieux lui aussi – et très bien écrit – l’article de Jim Haslam qui y est cité.

Je le publie au moment où RFK Jr se révèle être, Ô surprise, un autre rouage de la grande opération de camouflage qui entoure le sac de noeud du Sars-Cov-2. Je reviendrai sur ce personnage dans un article que j’écrirai dès que j’ai le temps – dont je n’ai jamais assez.

Note de traduction: je traduis ici l’expression « limited hangout » par « révélations sous contrôle » – faute de mieux, il n’y a pas d’équivalent en français. La définition officielle est: « une forme de propagande dans laquelle une partie sélectionnée d’un scandale, d’un acte criminel, d’une information sensible ou classifiée, etc. est révélée ou fait l’objet d’une fuite, sans que toute l’histoire soit racontée. L’intention peut être d’établir une crédibilité en tant que dénonciateur de quelque chose ou de quelqu’un en se livrant à des critiques tout en les couvrant par l’omission de nombreux détails » – donc, à peu près tout ce à quoi a eu droit dans toute l’affaire Sars-CoV-2. Le nom du site de Whitney Webb, « Unlimited Hangout », est donc un manière d’affirmer qu’elle n’est pas contrôlée – ce qui n’est pas tout à fait exact. Pour une métaphore visuelle de cette méthode, imaginez un trappeur en traîneau qui jette un morceau de viande aux loups qui le poursuivent. Vous êtes les loups.

Source.


« La dissimulation de Wuhan » de RFK Jr

Révélations sous contrôle

Pete Lincoln

11 déc. 2023

Je viens de lire le livre de RFK Jr. Plus de 600 pages sans compter les notes. Je m’y suis mis tardivement car le 5 décembre on annonçait que la version Kindle ne serait pas disponible avant le 19 décembre, pour que je découvre le 8 décembre qu’elle était disponible depuis le 6 décembre.

Il est probable que le livre ait plusieurs auteurs, mais peu importe, c’est son nom qui est indiqué en tant qu’auteur, donc quand je dis « il », c’est de lui qu’il s’agit.

Si je cite quelque chose sans lien ni indication contraire, c’est un extrait de ce livre.

Je cite également des extraits du travail de Jim Haslam, que vous pouvez trouver ici:

https://substack.com/@jimhaslam

Les 18 premiers chapitres, soit environ 1/3 du livre, sont excellents

La bureaucratie médicale et scientifique américaine… Le programme américain d’armes biologiques se situe au confluent des sombres ambitions du complexe militaro-industriel et du complexe médico-industriel, composé en grande partie de la technocratie scientifique fédérale, de l’industrie pharmaceutique et des armées de chercheurs universitaires qui reçoivent des fonds de ces entités.

Le cartel des armes biologiques – communément appelé industrie de la Préparation et de la Réponse aux Pandémies (Pandemic Preparedness and Response, PPR) – opère dans le plus grand secret, à l’abri des regards ou des critiques de la presse, à l’abri de toute responsabilité juridique, et donc à l’abri de toute obligation de rendre des comptes.

Elle s’appuie sur une coalition qui comprend l’armée, les universités, les revues médicales, les médias grand public et les organismes de réglementation de la santé publique, dans le cadre d’une collaboration corrompue et secrète visant à transformer la médecine, qui est une profession de guérison, en une profession de meurtre. Son pivot est une alliance sinistre entre les agences américaines d’espionnage et de santé publique et l’armée chinoise. Elle est devenue le point d’appui des ambitions mondialistes du néoconservatisme visant à renforcer les élites milliardaires et à déposséder les pauvres de leur pouvoir, de leurs droits et à en faire des marchandises.

Il fait un bon travail sur l’historique des agissements malfaisants et de l’influence des nazis sur les programmes d’armes biologiques dans le cadre de l’opération « Paper Clip », ainsi que sur la dégénérescence morale des scientifiques et des professionnels de la santé qui s’en est suivie.

Dans son introduction, il affirme à juste titre:

Anthony Fauci et le milliardaire Bill Gates […] étaient des hommes de paille d’une entreprise bien plus vaste: un complexe militaro-médico-industriel dirigé par des éléments de la CIA et du Pentagone…

Bien que j’aie commencé la lecture avec peu d’attentes et en prévoyant que le livre serait un « Limited Hangout » (révélation sous contrôle), je me suis retrouvé très tôt à me demander s’il allait vraiment exposer l’opération COVID. Malheureusement, il n’y fait qu’allusion.

Kennedy semble prendre le parti de dire que la Chine a créé une arme biologique qu’elle a libérée accidentellement, au contraire d’un virus naturel qui a été libéré accidentellement. Je suis d’accord pour dire que le virus a été créé. Mais il n’explore jamais la possibilité que le virus ait été fabriqué aux États-Unis et envoyé en Chine, où il a été libéré accidentellement ou délibérément. Lorsque les policiers trouvent un cadavre, supposent-ils seulement qu’il s’agit d’un accident ou d’une mort naturelle? Non, ils excluent d’abord la possibilité d’un crime, surtout s’il y a un mobile.

Les empreintes digitales de la CIA sont omniprésentes dans les études sur le gain de fonction financées par les États-Unis au laboratoire de Wuhan, dans les préparatifs de la gestion militarisée d’une pandémie de coronavirus (bien avant que les experts en maladies infectieuses ne considèrent un tel événement comme possible), dans la création des vaccins COVID, y compris le Moderna, et dans l’opération « Warp Speed ».

L’agence a conçu des contre-mesures draconiennes et intrusives qui ont fait fi de la santé publique et des protocoles bien établis et qui, au lieu de cela, se sont concentrées sur l’imposition de contrôles autoritaires. Il n’est donc pas surprenant que la communauté du renseignement ait contribué à orchestrer la dissimulation.

Il présente tous les éléments nécessaires à l’existence d’un complot visant à créer une pandémie dans le but de gérer militairement une pandémie de coronavirus.

Considérons enfin l’incitation paradoxale qui permet à toutes les entités – Pharma, Ministère de la Défense, CIA et NIH – d’accroître leur pouvoir et leur budget si l’une des créatures à gain de fonction s’échappe et, plus encore, si elles peuvent en imputer la responsabilité à une puissance étrangère telle que les Chinois.

et

En 2001, un membre du programme biologique américain a diffusé de l’anthrax, ce qui a débouché sur des dépenses de 5 800 milliards de dollars et sur l’adoption du Patriot Act. Les agences de renseignement ont soudain acquis un pouvoir inimaginable d’espionnage des Américains et ont repris la course à l’armement biologique. « Si une agence gouvernementale peut accroître son pouvoir par une action relevant de sa compétence, elle finira toujours par la mettre en œuvre », déplore le Dr Robert Malone.

Pourtant, à la fin, il se contente de dire que c’est un accident de la part de la Chine, avec l’aide de dupes involontaires ou d’acteurs traîtres motivés par l’appât du gain, sans explorer une cause plus malfaisante.

Ce qui est peut-être dissimulé ici, ce n’est pas qu’un virus ait fui d’un laboratoire chinois, mais que le virus et la pandémie aient été fabriqués. Il ne fait aucun doute qu’une fuite de virus pandémique dans un laboratoire se produira un jour ou l’autre, mais ils ne voulaient pas attendre que survienne un accident. Ils ne rajeunissaient pas. Le compteur semble avoir démarré en 2017 (voir ma chronologie à la fin), c’est à ce moment-là que tout est passé à la vitesse supérieure avec la prédiction de Fauci.

Mais il ne s’agit pas seulement de la CIA. Depuis le 11 septembre, de nombreuses agences (Ministère de la Défense, Ministère de la Santé, CIA, Ministère de la Sécurité intérieure, etc) sont imbriquées les unes dans les autres et travaillent de concert.

Après l’adoption du Patriot Act, la CIA a travaillé avec le NIAID, le Pentagone, le DTRA et des entreprises militaires pour développer et gérer des dizaines, voire des centaines, de laboratoires biologiques aux États-Unis, en Ukraine, en Géorgie et en Afrique.

Comme je l’ai montré précédemment, au cours des années qui ont immédiatement suivi l’adoption du Patriot Act, le Pentagone a canalisé la plupart de ses recherches sur les armes biologiques via le NIAID et son directeur, le Dr Anthony Fauci.

La CIA est un bouc émissaire tout désigné puisqu’elle est intouchable et qu’une grande partie de son travail est de toute façon désormais effectuée par des contractants privés et des ONG.

Venons-en donc au Limited Hangout, qui est le récit semi-officiel contrôlé ou le contre-récit.

[En] août 2021, une enquête républicaine du Congrès a conclu que le virus s’était échappé du laboratoire de Wuhan « quelque temps avant le 12 septembre 2019 » et que les autorités chinoises savaient qu’une pneumonie respiratoire de type SARS se préparait à Wuhan et qu’elles essayaient déjà à cette date de contrôler à la fois le virus et le narratif.

Le raid effectué par le gouvernement le 12 septembre au laboratoire de Wuhan suggère que les fonctionnaires soupçonnaient déjà l’IVW d’être la source potentielle de la contagion.

Plus tard dans la nuit, entre 2 et 3 heures du matin, les autorités chinoises ont supprimé les bases de données virales en ligne de l’IVW, y compris quelque vingt-deux mille échantillons de pathogènes non publiés et des séquences génomiques collectées sur vingt ans, en partie grâce au financement des NIH.

Selon des sources de renseignement américaines, les requêtes de recherche de termes liés à la maladie et les discussions sur les symptômes caractéristiques du COVID-19 ont explosé dans le trafic Internet émanant de Wuhan; l’augmentation de ces deux signaux a précédé de quatre mois le début officiel de la pandémie de COVID-19 en Chine, au mois de décembre.

Le 9 mai 2020, NBC News a rapporté qu’une analyse des données de géolocalisation des téléphones portables par les services de renseignement américains avait révélé qu’un « événement dangereux » avait entraîné la fermeture de l’IVW du 7 au 24 octobre.

L’assistant de recherche de Shi Zhengli, Ben Hu, et leurs collègues scientifiques de Wuhan ont été hospitalisés avec des symptômes du COVID à Wuhan en novembre 2019. Ces trois personnes sont probablement le véritable « patient zéro ».

Le Sunday Times de Londres a récemment publié un article de recherche approfondi le 10 juin 2023, corroborant cette série d’événements, en particulier la mystérieuse maladie respiratoire qui a hospitalisé trois « biologistes qualifiés dans la trentaine et la quarantaine » de l’Institut de Wuhan en novembre 2019.

Les enquêteurs du département d’État américain qui ont été à l’origine de l’article se sont montrés « très confiants »😂.

Certains de ces paragraphes ne sont pas dans l’ordre pour des raisons de clarté et de concision.

Ok. Avez-vous mal à la tête après avoir lu ceci? Moi, oui.

Pour résumer: Le 12 septembre 2019, heure de Pékin (11 septembre, HNE), la Chine apprend qu’un nouveau virus est en circulation, deux mois avant qu’un patient zéro ne soit découvert ou, plus précisément, près de quatre mois avant qu’elle ne confirme qu’il s’agit bien d’un nouveau virus, et le département d’État américain conclut avec une certitude inébranlable que ces travailleurs de l’IVW étaient le patient zéro.

Cela vous semble-t-il cohérent avec une dissémination accidentelle par le laboratoire?

Une explication plausible, si elle est seulement vraie, est que les services de renseignements militaires chinois ont découvert qu’il existait un complot bioterroriste étranger visant à diffuser délibérément un virus à Wuhan à partir de l’IVW. Pour ceux qui l’ignorent, la Chine soupçonnait fortement le SARS d’être une arme biologique américaine libérée en Chine et conçue pour cibler les Asiatiques et les Chinois.

Parmi les affirmations les plus étranges des scientifiques militaires figure leur théorie selon laquelle le SARS-CoV-1, le virus à l’origine de l’épidémie de SARS de 2003, était une arme biologique fabriquée par l’homme, délibérément lâchée sur la Chine par des « terroristes ».

L’article de 263 pages a été publié en 2015 par la Chinese Military Medical Science Press, une maison d’édition appartenant au gouvernement chinois et gérée par le Département général de la logistique de l’Armée Populaire de Libération (APL).

L’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo et son principal conseiller pour la Chine, Miles Yu, y ont fait référence en passant dans leur article d’opinion du Wall Street Journal de février sur les laboratoires chinois, en écrivant: Une étude de l’APL de 2015 a traité l’épidémie de coronavirus du SARS de 2003 comme « arme génétique contemporaine » lancée par des forces étrangères.

https://archive.ph/2021.06.01-233329/https://amp.theaustralian.com.au/nation/politics/chinese-military-scientists-discussed-weaponising-sars-coronaviruses/news-story/850ae2d2e2681549cb9d21162c52d4c0

Si vous pensez que c’est ridicule, dans son document d’orientation de 2000 intitulé Rebuilding America’s Defenses (Reconstruire les défenses de l’Amérique), le groupe de réflexion Project for the New American Century (PNAC – Projet pour le nouveau siècle américain) a décrit les armes biologiques ethniques comme un « outil politiquement utile » que les États-Unis pourraient être incités à développer et à utiliser.

N’oubliez pas non plus que RFK Jr a fourni le lien vers un document montrant que le virus original de Wuhan semblait ne pas affecter autant certains groupes (dont l’un est chinois).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32664879/

Ce n’est certainement pas le cas d’Omicron, qui est en fait un Sars-Cov-3 et qui a peut-être été conçu séparément pour remédier à ce problème.

Bien entendu, le SARS s’est éteint. Pourquoi? Il était instable et a muté jusqu’à devenir insignifiant. En outre, il ne se transmettait pas très bien tant que le patient n’était pas très malade, de sorte qu’il y a eu très peu de transmission en dehors des hôpitaux.

Leçon apprise.

Il convient de souligner qu’un an avant le SARS, un brevet a été obtenu par le « parrain » du coronavirus, Ralph Baric. Ralph Baric est professeur de microbiologie et d’immunologie à la Gillings School of Global Public Health de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill.

Le brevet relatif au procédé de fabrication du vaccin est utilisé pour les porcs, mais il peut également s’appliquer aux vaccins humains fabriqués à partir des mêmes procédés.

Ralph Baric – 2001.

ASSEMBLAGE DIRECTIONNEL DE GRANDS GÉNOMES ET CHROMOSOMES VIRAUX

Le brevet relatif à ce procédé a été déposé le 19 avril 2002 (brevet n° 7279327).

Plusieurs mois après le dépôt de ce brevet, l’épidémie de SARS s’est déclarée en Asie.

« Ce brevet, délivré sous le nom de brevet américain 7279327 … expose clairement, par un séquençage génétique très spécifique, le fait que nous savions que le récepteur ACE, le domaine de liaison ACE2, la protéine de pointe S-1 et d’autres éléments de ce que nous connaissons aujourd’hui comme ce fléau pathogène, n’étaient pas seulement conçus, mais pouvaient être modifiés synthétiquement en laboratoire en utilisant rien de plus que les technologies de séquençage génétique.

Prendre un code informatique et le transformer en pathogène, ou un intermédiaire du pathogène, et cette technologie a été financée exclusivement, dans les premiers temps, comme un moyen d’exploiter le coronavirus comme vecteur pour distribuer le vaccin contre le VIH ».

2002 – AVANT l’apparition du premier SARS-CoV, Ralph Baric publiait un travail révolutionnaire qui marquait une étape importante dans l’étude des divers mécanismes des virus naturels et dans la recherche sur le gain de fonction.

Dans son article, le groupe Baric décrit la création d’un clone synthétique d’un coronavirus murin naturel.

En fait, les auteurs ont « traduit » le virus ARN dans le langage de l’ADN (à l’aide de la transcriptase inverse), ce qui leur a permis de manipuler son génome à l’aide des outils de génie génétique existants.

Après avoir créé sept segments de provirus à ADNc, les auteurs les ont assemblés « sans discontinuité », puis ont retranscrit leur construction en ARN, qui s’est ensuite transformé en particules virales dans d’autres cellules.

https://journals.asm.org/doi/epub/10.1128/JVI.76.21.11065-11078.2002

2003 – Après l’apparition de la première épidémie de SARS-CoV, le groupe Baric s’est mis à l’œuvre. Dès l’été, ils ont soumis un article sur la recréation synthétique du SARS-CoV:

À l’aide d’un panel d’ADNc contigus couvrant l’ensemble du génome, nous avons assemblé un ADNc complet de la souche SARS-CoV Urbani et avons sauvé des virus SARS clonés moléculairement qui contenaient les mutations marqueurs attendues, insérées dans les clones constitutifs.

Les virus recombinants se sont répliqués aussi efficacement que le virus de type sauvage et ont tous deux été inhibés par un traitement à l’inhibiteur de la cystéine protéinase…

La disponibilité d’un ADNc complet du SARS-CoV fournit un modèle pour la manipulation du génome viral, ce qui permet de développer et de tester rapidement et rationnellement des candidats vaccins et thérapeutiques contre cet important agent pathogène humain.

Aujourd’hui, un laboratoire qualifié peut répéter ces étapes en l’espace de quelques semaines.

Ce travail a été soutenu par les subventions AI23946, GM63228 (à R.S.B.) et AI26603 (à M.R.D.) des National Institutes of Health. La recherche a été soutenue par le Carolina Vaccine Institute de l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill.

https://www.pnas.org/content/100/22/12995

Revenons au Sars-Cov-2.

Qui pourrait être à l’origine de ce complot visant à libérer un virus synthétique à Wuhan, et comment cela est-il réalisable exactement?

Disons par exemple que la CIA ait recruté quelqu’un à l’IVW pour le libérer (un virus conçu aux États-Unis mais testé sur des souris/chauves-souris à l’IVW) en sachant qu’il s’agissait d’un virus faiblement pathogène qui n’affecterait de toute façon que les personnes âgées en fin de vie, et en lui disant qu’il serait utilisé à des fins politiques d’ingénierie sociale et qu’elle serait bien payée. Je suis sceptique sur ce point, mais c’est possible. Après tout, nous avions une personne à l’intérieur de l’IVW en novembre 2019 (Dani Anderson) qui était associée à la proposition DEFUSE et travaillait avec Eco Health Alliance .

Dani, une immunologiste des chauves-souris de classe mondiale payée par le NIAID, était à l’intérieur du BSL4 de Wuhan.

https://www.bloomberg.com/news/features/2021-06-27/did-covid-come-from-a-lab-scientist-at-wuhan-institute-speaks-out

Il est également possible que le virus modifié ait été envoyé à l’IVW pour y être testé et expérimenté par Ralph Baric ou Eco Health Alliance, et qu’on leur ait dit ou laissé entendre qu’il ne pouvait pas infecter les cellules humaines, de sorte qu’il a été envoyé dans leur laboratoire BSL-2 pour les travaux de laboratoire. C’est dans ce laboratoire que Shi Zheng Li a effectué la plupart de ses travaux sur les virus de type Sars, vu qu’ils n’infectent pas facilement l’homme et ne se transmettent pas facilement. Un virus comme le Sars-CoV-2 est très certainement susceptible de s’échapper d’un laboratoire de niveau de sécurité 2 par le biais d’une infection du personnel de laboratoire

Ma théorie est que les plus hautes sphères du PCC ont approuvé ce plan pour les mêmes raisons que les dirigeants des puissances occidentales, mais que les services de renseignement militaires chinois en ont eu vent et, faisant fi de l’approbation de leurs patrons, ont procédé à une enquête en conséquence. Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une théorie.

Le fait qu’ils n’aient pas mis aux arrêts tout le personnel de l’IVW laisse penser qu’ils étaient convaincus qu’il s’agissait d’une attaque étrangère et, persuadés que la base de données de virus était utilisée par des scientifiques étrangers qui se servaient des séquences de virus contenues dans la base de données pour fabriquer des armes biologiques, ils ont judicieusement ordonné la fermeture de la base de données.

Qui sait? Cela semble plus plausible qu’une dissémination accidentelle d’un laboratoire. Quoi qu’il en soit, cela vaut la peine d’y réfléchir. Imaginez ce qui devrait se passer pour qu’il s’agisse d’une dissémination accidentelle d’un laboratoire.

Scénario 1 – Alors que les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus, l’IVW découvre, après 15 ans, un virus similaire à 99% au Sars-Cov-2 chez des chauves-souris et y insère un SCF (site de clivage de la furine), dans un nouveau laboratoire de niveau de sécurité 4 (BSL-4) mis en service 18 mois plus tôt, qui, parfaitement adapté à l’homme, s’échappe ensuite de ce laboratoire au moment où Dani Anderson, employée d’Eco-Health Alliance Partner (Lin-Fa Wang), s’y trouve comme par hasard.

Avant de poursuivre, voici une brève présentation de Linfa Wang et Dani Anderson et de leurs affiliations.

En 2012, Danielle Anderson et Linfa Wang ont été recrutés dans le réseau de biodéfense du NIAID par l’intermédiaire de l’université de Duke. Ils ont tous deux déménagé à Duke-Singapour où un laboratoire animal BSL3 a été construit.

Danielle Anderson a travaillé sous la direction de Linfa Wang, professeur et directeur du programme des maladies infectieuses émergentes à l’école de médecine Duke-NUS, à Singapour.

Linfa est un citoyen australien né à Shanghai qui a obtenu un doctorat en biochimie (biologie moléculaire) à l’université de Californie à Davis en 1986.

Duke est un partenaire clé du programme P3 (Pandemic Prevention Platform) de la DARPA. La première étape du programme Duke/DARPA consiste à découvrir des virus potentiellement dangereux et à « développer des méthodes pour favoriser la propagation virale, afin que le virus puisse être utilisé pour des études en aval ».

Duke est située en Caroline du Nord, à seulement 10 miles de l’UNC de Ralph Baric.

L’université Duke est partenaire de l’université chinoise de Wuhan, ce qui a donné lieu à l’ouverture de l’université Duke Kunshan (DKU), basée en Chine.

Duke-NUS de Singapour figure sur la liste des sous-traitants du CREID du département d’État et travaille en étroite collaboration avec Eco Health Alliance, le NIAID, le Naval Medical Research Center-Asia et l’IVW.

Linfa Wang a démissionné le 10 janvier 2020 (avec effet en août), le jour même où la Chine a publié les séquences de Sars-Cov-2 et s’est attelé à la mise au point d’un test d’anticorps pour le COVID.

https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/pioneering-antibody-test-could-pave-way-mass-travel/

Plus d’informations ici.

Retour aux Scénarios Improbables.

Scénario 2: les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus

a) L’IVW découvre sans le savoir le Sars-Cov-2 à partir d’un échantillon de chauve-souris, qui se trouve être le premier sarbecovirus de ce type avec un SCF qui n’infecte pas les chauves-souris (alors pourquoi se trouve-t-il dans un échantillon de chauve-souris) et qui est accidentellement libéré, presque parfaitement adapté à des hôtes humains.

b) L’IVW découvre le Sars-Cov-2 mais, contrairement au RaTG13, ne l’ignore pas malgré qu’il ne soit pas assez proche du virus du SARS. Ils le font ensuite passer en série sur des souris aux poumons humanisés pour qu’il s’adapte aux poumons humains, bien que l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise n’ait obtenu de telles souris humanisées qu’à l’été 2019, où il aurait fallu les envoyer d’urgence à Wuhan. Et puis, bien sûr, l’IVW libère accidentellement le virus.

En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour concevoir des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.

En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de la Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».

On pourrait dire que Ralph Baric a peut-être envoyé des souris humanisées à l’IVW. Peut-être devrions-nous le lui demander? Pourquoi le Congrès ne l’a-t-il pas interrogé?

L’IVW dispose de souris transgéniques ACE2 humaines, mais cela n’est pas aussi efficace si l’on souhaite adapter le virus pour qu’il infecte plus efficacement les êtres humains.

Des scientifiques américains avaient mis au point des souris humanisées en 2002. Des scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!

Mais attendez, ça devient encore plus intéressant.

En janvier 2020, alors que les scientifiques se préparaient à étudier la nouvelle maladie dangereuse [la séquence n’a été obtenue que le 10 janvier], tous les regards étaient tournés vers l’ACE2, une protéine qui se trouve à la surface de nombreux types de cellules du corps humain, notamment les cellules du cœur, de l’intestin, des poumons et de la cavité nasale. Le SARS-CoV-2, le coronavirus responsable du COVID-19, s’accroche au récepteur ACE2 et l’utilise pour pénétrer dans les cellules et commencer à se développer, ce qui entraîne une infection.

Les chercheurs ont cependant découvert que le SARS-CoV-2 ne peut pas s’accrocher à la version murine du récepteur ACE2. Pendant un certain temps, cette différence a rendu les études sur les souris pratiquement inutiles dans la lutte contre la pandémie.

Les choses ont changé grâce à l’équipe du laboratoire Baric, qui a déjà produit des modèles de souris pour d’autres coronavirus comme le SARS-CoV et le MERS-CoV.

En modifiant deux positions d’acides aminés dans le génome viral, ils ont généré un virus adapté à la souris, capable d’infecter des souris de laboratoire standard avec le COVID-19.

31 août 2020

Des chercheurs, dont plusieurs virologues et microbiologistes de la Gillings School of Global Public Health de l’UNC, décrivent le modèle SARS-CoV-2 adapté à la souris dans un article publié le 27 août dans la revue Nature, qui a fait l’objet d’une procédure de publication accélérée.

C’est du travail rapide Ralph, tu as développé un modèle de souris SARS-Cov-2, sans doute en fabriquant le SARS-Cov-2 en laboratoire par génétique inverse à partir de la séquence fournie par la Chine (qui n’envoyait pas d’échantillons), en constatant qu’il n’infectait pas les souris de laboratoire standard, puis en déterminant les acides aminés à modifier pour qu’ils le fassent, en le testant et en rédigeant l’article, en le soumettant et en le faisant publier en moins de 8 mois. D’aucuns pourraient penser que vous auriez déjà pu le faire en 2019.

Revenons-en au livre. Comme mentionné, il commence par nous parler de l’influence nazie sur notre programme d’armes biologiques et de la façon dont les militaires, la CIA, les universitaires (scientifiques) et les laboratoires pharmaceutiques travaillent ensemble et sont si moralement corrompus qu’ils ont expérimenté sur des civils et des soldats américains pendant plus de 20 ans avant que l’affaire ne soit divulguée et qu’on y mette un terme.

Vous pensez que ces psychopathes ont simplement disparu?

Le livre ignore largement des choses comme le DOMANE de Malone (2019), les laboratoires Rocky Mountain, Dani Anderson, l’accord de transfert de matériel Moderna/Baric (2019), le réseau CREID (2020), le transfert du stock de vaccins du CDC à la BARDA (dirigée par Rick Bright) (2019), ou l’estimation du coût de la pandémie par les conseillers économiques de la Maison Blanche (jusqu’à 4 trillions de dollars), l’expulsion du personnel du CDC de Chine (2019).

Je traite de tout cela ici.

OPERATION COVID

Il mentionne Linfa, mais affirme qu’il s’agit d’un ressortissant chinois et la plupart des lecteurs supposeront qu’il s’agit simplement d’un scientifique de l’IVW travaillant pour Shi Zhengli.

Le Dr Fauci décrit Shi et ses complices, Ben Hu et Lin-Fa Wang, comme des « scientifiques chinois très respectables ».

Les courriels montrent que Daszak et Ralph Baric ont entrepris d’étouffer l’affaire avec l’aide de Lin-Fa Wang, collègue de Shi Zhengli, ressortissant de la RPC et président du conseil scientifique du Centre des Maladies Infectieuses Emergentes de l’Institut de Virologie de Wuhan.

Sérieusement Robert, c’est quoi ce délire?

Il mentionne brièvement la fermeture de Fort Detrick en juillet 2019 pour plusieurs mois en raison de problèmes de sécurité, mais ne mentionne pas les épidémies de pneumonie dans les maisons de retraite de Virginie au même moment.

Il mentionne également les Jeux militaires de Wuhan, mais n’explique pas l’absence de rapports sur les tests sérologiques effectués sur le personnel militaire envoyé à Wuhan une fois que l’épidémie a été connue.

Il mentionne le Crimson Contagion Exercise en 2019, mais pas SPARS, Clade X et MARS, qui ont tous eu lieu entre 2017 et 2019, après la prédiction de Fauci. Et pourtant, il se fait que nous ne disposions toujours pas de stocks de masques et d’EPI [équipement de protection individuel]. Tous ces préparatifs ont eu lieu entre 2017 et 2019.

Il mentionne que la plupart des exercices appelaient à un contrôle plus strict de l’information, mais il ne mentionne pas que le Complexe Industriel de Contrôle de la Censure était en cours de construction avec CISA-2018, GEC-2017 des départements d’État, Newsguard-2018. Et en 2015, Poynter reçoit 382 997 dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates pour influencer la couverture médiatique des initiatives mondiales en matière de santé. En 2017, l’Institut Poynter reçoit 1,3 million de dollars du réseau Omidyar et de l’Open Society Foundations pour soutenir le fact-checking.

Il mentionne également l’implication de l’armée dans la technologie de l’ARNm et le sommet sur la santé de 2019 de l’Institut Milkin, qui a débattu de l’accélération de l’approbation des vaccins (Anthony Fauci de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID) de l’Institut National de la Santé et Rick Bright de BARDA, qui a précédemment travaillé pour PATH, financé par Gates, y ont participé).

Il mentionne également l’achat par la Fondation Bill & Melinda Gates de 3 millions d’actions de BNT en septembre 2019 avant de les revendre à leur apogée pour un retour sur investissement de 900% (sans impôt).

Encore une coïncidence.

Il ne mentionne pas la décision prise par la Maison Blanche en janvier, avant l’arrivée du COVID aux États-Unis, de tenir toutes les réunions du Département de la Santé et des Affaires sociales (HHS) sur la préparation du COVID dans un cadre classifié. Une décision étrange [NdT. comparable au « Conseil de Défense » français].

Il mentionne en revanche que le PanCAP du Conseil de Sécurité National a été mis à jour en 2018, puis modifié et approuvé par le Conseil de Sécurité National le 13 mars 2020 et que le PanCAP a défini la politique du gouvernement fédéral en matière de COVID. La principale raison pour laquelle il a agi de la sorte semble être qu’il voulait faire disparaître le nom d’Avril Haines:

Le groupe de travail était initialement dirigé par le Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux et coordonné par le [Conseil de Sécurité Nationale] NSC ». La directrice du Renseignement national, Avril Haines, est actuellement la conseillère officielle du NSC en matière de renseignement.

Ce qu’il omet de préciser, c’est que le PanCAP modifié prévoyait des « confinements » et que ceux-ci ont été annoncés trois jours plus tard. Il ne mentionne pas non plus que la FEMA (qui dépend du Ministère de la Sécurité intérieure) a pris le relais du Ministère de la Santé en avril et, enfin, qu’Avril Haines n’est devenue directrice du Renseignement national qu’en 2021.

Passons maintenant à DEFUSE. Il en parle assez longuement dans deux chapitres.

Le premier problème est qu’il ne mentionne pas que la proposition a été faite en réponse à l’appel d’offres du DARPA pour son programme PREEMPT (PREventing EMerging Pathogenic Threats Program). Au lieu de cela, il dit:

Daszak a mis au point un projet ambitieux visant à militariser un arsenal de coronavirus, croyant apparemment que la proposition pourrait intéresser la DARPA ou les grands pontes du Pentagone.

Il cite ensuite Steven Quay.

En fait, depuis 1992, au moins quatorze publications ont décrit l’ajout d’un site de clivage de la furine à un virus qui n’en avait pas, y compris une étude de l’IVW. 14 fois sur 14, cela rend les virus plus méchants ».

Quay ne fournit aucune référence pour cette étude que l’IVW était censé réaliser. J’ai essayé en vain de la localiser en utilisant Google et le site corrompu Duck Duck Go.

Il ne mentionne nulle part que l’Université du Montana faisaient la même chose. En 2006, des chercheurs de l’Université du Montana ont inséré un site de clivage de la furine dans un coronavirus bovin (cerf) au même endroit que celui du Sars-Cov-2.

« Nous avons introduit un site de reconnaissance de la furine sur des résidus basiques uniques dans la région jonctionnelle S1-S2 putative. Nous montrons que le clivage de la furine à la position R667 modifiée génère des sous-unités S1 et S2 distinctes et potentialise l’activité de fusion membranaire.

Cet effet sur l’activité de fusion cellule-cellule par la glycoprotéine S n’est cependant pas reflété dans l’infectivité des lentivirus pseudotypés portant la glycoprotéine clivée. L’absence d’effet du clivage de la furine sur l’infectivité du virion reflète celle observée pour la glycoprotéine S normalement clivée du coronavirus murin « 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16519916/

Le clivage de la furine n’a pas rendu le coronavirus bovin plus infectieux. Mais dans le cas de SARS-Cov-2, sa perte l’atténue.

https://www.nature.com/articles/s41586-021-03237-4

Il est intéressant de noter que l’université d’État du Montana se trouve à trois heures de route du laboratoire de Fauci dans les Rocky Mountains.

Quoi qu’il en soit, une lecture attentive de la proposition DEFUSE montre que c’est Baric qui devait être responsable des travaux sur le SCF, et non l’IVW.

Il décrit ensuite le refus de la DARPA.

La DARPA a néanmoins rejeté la demande de financement de Daszak, en invoquant le fait qu’EcoHealth n’avait pas pris en compte les questions éthiques, juridiques et sociales du projet.

La véritable raison est que la DARPA a accordé la subvention à une autre personne qui effectuait un travail similaire sur un virus différent, parce que cela coûtait 4 millions de dollars de moins. Je parlerai de cette personne plus tard, mais c’était un gars du Montana qui travaillait en dehors du laboratoire Rocky Mountain de Fauci, à l’université d’État du Montana.

Il poursuit en soulignant, à juste titre, que les travaux décrits dans la proposition auraient pu être menés à bien de toute façon.

Le Dr Jonathan Couey fait également remarquer que le fait que Fauci et les NIH aient rejeté la proposition de Daszak n’est pas pertinent. La proposition elle-même est la preuve que le travail avait peut-être déjà été effectué, car c’est ainsi que la recherche moderne est menée et financée.

Il pointe ensuite du doigt la Chine.

Enfin, il est tout à fait possible que la proposition ait abouti à la création finale du COVID-19 par les Chinois.

Il s’agit là d’une conclusion surprenante, car il avait déjà envisagé la possibilité que les travaux de Baric étaient en cours et peut-être même achevés. Daszak avait d’autres sources de financement privées possibles, telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et le Wellcome Trust.

Mais si la Chine a créé le virus, pourquoi publierait-elle la séquence RaTG13 montrant sa grande similarité avec Sars-Cov-2? Cela semble assez stupide, comme un voleur qui aurait laissé ses empreintes digitales partout lors d’un cambriolage et qui aurait envoyé sa carte d’empreintes digitales à la police.

Mais il en donne la raison.

RaTG13 était encore suffisamment éloigné génétiquement du virus COVID-19 – de 3,8% – pour ne pas être le géniteur immédiat dudit virus. L’article de Shi prétend ainsi disculper le laboratoire de Wuhan en tant que point de départ de la pandémie.

C’est vrai, mais cela ne tient pas compte d’un point. La protéine de pointe de RaTG13 est identique à 98,4% à celle du Sars-Cov-2. L’essentiel de la différence réside dans les protéines non structurelles qui ne font pas partie du virus.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8033097/

Cela signifie que le Sars-Cov-2 avait une ossature différente, naturelle ou non, avec une protéine de pointe similaire à celle du RaTG13, plus le SCF qui a été inséré par génétique inverse.

Cela exclut qu’il s’agisse d’un virus naturel, car quelles sont les chances qu’un nouveau virus apparaisse 7 ans après le premier échantillonnage de RaTG13, avec presque la même protéine de pointe et un SCF jamais vu auparavant dans les sarbecovirus, dont l’ossature est très différente? Les probabilités contraires sont astronomiques. 28 protéines subissent des mutations, dont certaines très importantes, mais la protéine de pointe est pratiquement inchangée, à l’exception d’une insertion improbable? C’est impossible!

Ce que Shi Zheng Li a fait, c’est exposer le fait que le virus a été fabriqué par l’homme et qu’il n’est pas d’origine naturelle. C’est pourquoi Fauci et Baric ont été pris de panique lorsqu’ils ont appris que l’article était sur le point d’être publié, et qu’ils ont dû immédiatement se mettre au travail pour renforcer la thèse des origines naturelles, ce qui a donné naissance à l’article frauduleux sur les origines proximales.

Il est parfaitement impossible que Shi Zheng Li ait publié cette séquence, ou qu’elle ait été autorisée à le faire par le général de l’APL qui a pris en charge l’IVW, si le virus provenait de son laboratoire. Cela prouve qu’il n’y a pas d’origine naturelle et jette la suspicion sur la seule personne capable de réaliser cette ingénierie complexe (créer des chimères n’est pas si complexe). Bien entendu, ils n’ont pas compris que les Américains pouvaient être assez naïfs pour croire qu’il était facile de créer un nouveau coronavirus.

On peut donc se demander d’où vient ce coronavirus. Son ossature représente près de 90% du virus, et aucun virus de ce type n’existait dans aucune base de données. Bien sûr, on pourrait faire valoir qu’un tel virus existait, mais qu’il était caché ou qu’il se trouvait dans une base de données supprimée. Le virus constituant son ossature n’aurait rien été sans la protéine de pointe de type RatG13, alors pourquoi avoir choisi ce virus et comment savaient-ils que la protéine de pointe RaTG13 associée à un SCF fonctionnerait avec ce virus? Ce n’est pas possible, pas sans de nombreux essais et erreurs avec d’autres virus.

Il est plus probable que Sars-Cov-2 soit un virus consensuel composé de parties de virus étroitement apparentés et conçu par un Génie des Coronavirus. Le livre mentionne même cette technique.

En 2008, Baric a téléchargé quatre séquences incomplètes de coronavirus à partir d’un ensemble de données GenBank qui avait été téléchargé en 2005 par des scientifiques chinois. Baric a utilisé ses talents de magicien pour donner vie, dans son laboratoire, à une nouvelle séquence d’ARN générée par ordinateur.

À partir de cet ensemble de quatre séquences partielles, Baric a créé un coronavirus de chauve-souris synthétique « consensuel ». Il a remplacé une petite partie de la protéine de pointe par une section du virus du SARS de 2003 qui se lie aux récepteurs ACE2 humains, ce qui confère au nouveau virus une fonctionnalité spécifique de verrouillage et donne au clone synthétique de Baric la capacité d’infecter les tissus humains.

Dans cette série d’expériences, Baric a fait preuve d’une précision chirurgicale qui démontre sa maîtrise incontestée des méthodes de génétique inverse et de clonage infectieux mises au point par Vincent Racaniello et David Baltimore avec le poliovirus.

En fait, la proposition de projet DEFUSE, dont nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle était en cours en 2018 lorsque son offre a été rejetée, prévoyait également l’élaboration d’une séquence consensuelle.

… [Le Sars-Cov-2 ] était: un vaccin vivant atténué hybride (VVA) pour chauve-souris. Cela explique pourquoi le SARS2 était si contagieux mais pas aussi mortel. Un vaccin animal (p. ex. SARS2) serait conçu pour sembler naturel à l’espèce locale (chauve-souris chinoise) en utilisant une séquence « consensuelle« , que Dani et Linfa ont tous deux référencée à l’UNC en 2019.

Cet article l’explique clairement. [NdT. article de Jim Haslam en cours de traduction]

Les propositions de la DARPA, qui ont fuité jusqu’au groupe d’analyse des origines des pandémies Drastic, montrent que l’équipe avait prévu de prendre des séquences de coronavirus naturels et de les utiliser pour créer une toute nouvelle séquence qui était une moyenne de toutes les souches.

La demande de subvention, soumise en 2018, stipule ce qui suit: « Nous compilerons les données de séquence/ARNseq d’un panel de souches étroitement apparentées et comparerons les génomes complets, en recherchant des PN (polymorphismes nucléotidiques) uniques représentant des erreurs de séquençage. »

« Les génomes candidats consensuels seront synthétisés commercialement à l’aide de techniques établies et d’ARN de longueur génomique et d’électroporation pour récupérer les virus recombinants. »

Un collaborateur de l’OMS, qui a demandé à ne pas être nommé par crainte de représailles, a expliqué la proposition:

« Cela signifie qu’ils prendraient diverses séquences de coronavirus similaires et créeraient une nouvelle séquence qui serait essentiellement la moyenne de ces séquences. Il s’agirait d’une nouvelle séquence virale, qui ne correspondrait pas à 100 % à quoi que ce soit. »

Ils auraient ensuite synthétisé le génome viral à partir de la séquence informatique, créant ainsi un génome viral qui n’existe pas dans la nature mais qui semble naturel puisqu’il s’agit de la moyenne de virus naturels.

« Ils placent ensuite cet ARN dans une cellule et en extraient le virus. Cela crée un virus qui n’a jamais existé dans la nature, avec une nouvelle ‘ossature’ qui n’existe pas dans la nature mais qui est très, très similaire puisqu’il s’agit de la moyenne des ossatures naturelles ».

La source a indiqué qu’il était intéressant de noter que le seuil pour générer une telle séquence moyenne était constitué par des virus dont la divergence génétique entre eux n’était que de 5%.

L’année dernière, des scientifiques de l’Institut de Virologie de Wuhan ont déclaré avoir trouvé une souche nommée RaTG13 dans des excréments de chauve-souris dans une grotte de la province du Yunnan en 2013, qui correspondait à 96,1% au Sars-CoV-2. Cela signifie que RaTG13 aurait pu être inclus dans un ensemble de génomes viraux pour aider à créer une séquence moyenne.

Bien que la demande de subvention ait été rejetée en 2018, la base de données de Wuhan sur les souches virales a été mise hors ligne avant l’épidémie de Covid, quelque 18 mois plus tard, ce qui signifie qu’il est impossible de vérifier sur quels virus l’équipe travaillait ou avait créés. Les scientifiques de Wuhan ont toujours nié avoir créé le Sars-CoV-2 en laboratoire.

La source de l’OMS ajoute: « Si le Sars-CoV-2 provient d’une séquence consensuelle artificielle composée de génomes ayant plus de 95% de similitude entre eux, je prédis que nous ne trouverons jamais dans la nature de très bonne correspondance et que nous n’aurons qu’un tas de correspondances étroites sur certaines parties de la séquence, ce qui est jusqu’à présent ce que nous observons. »

Les experts ont déclaré que si l’objectif ultime de la proposition était de créer un vaccin pan-coronavirus, la construction d’un virus moyen « idéal » aurait été un bon point de départ.

http://web.archive.org/web/20211006101612/https://www.telegraph.co.uk/world-news/2021/10/05/wuhan-us-scientists-planned-create-new-coronaviruses-funding/

Ils ont donc créé un pan-coronavirus à partir de séquences consensuelles. Mais il n’y avait pas assez de séquences publiées suffisamment proches du Sars-Cov-2 pour le faire, de sorte que l’ingénierie par consensus n’était pas envisageable. De plus, comment auraient-ils pu savoir qu’ils voulaient obtenir quelque chose comme le Sars-Cov-2, à moins d’être un génie comme Ralph Baric, le Parrain des Coronavirus?

À l’heure actuelle, aucune donnée solide et exploitable ne permet d’affirmer que le virus a été conçu et qu’il a échappé au confinement. La pathogenèse du SARS-CoV-2 étant si complexe, l’idée que quelqu’un puisse le fabriquer est presque ridicule.

Quand on pense à la diversité des souches liées au SARS qui existent dans la nature, il n’est pas difficile d’imaginer une souche qui présenterait les caractéristiques biologiques complexes et imprévisibles du SARS-CoV-2.

En tant que scientifiques, nous avons tendance à faire des expériences, à lire la littérature et à penser que nous comprenons le fonctionnement de la nature. Nous faisons des déclarations définitives sur la manière dont les coronavirus sont censés émerger des réservoirs animaux, sur la base d’un ou deux exemples. Mais la nature a de nombreux secrets et notre compréhension est limitée. Ou, comme on dit dans Game of Thrones, « Tu ne sais rien, Jon Snow ».

https://www.technologyreview.com/2021/07/26/1030043/gain-of-function-research-coronavirus-ralph-baric-vaccines

Bien sûr, Ralph sait probablement qu’il est le seul à pouvoir créer un tel virus, c’est probablement pourquoi il parle de « presque ridicule » et qu’il n’exclut pas la possibilité d’une dissémination accidentelle en laboratoire.

Mais chose étrange: lorsque Ralph fait une présentation au Congrès en février 2020 pour décrire le Sars-Cov-2, il ne mentionne pas le SCF. Une omission intéressante.

Une hypothèse est que Ralph avait connaissance de séquences non publiées qui pouvaient être utilisées pour construire le Sars-Cov-2 avec une séquence consensusuelle. Il a ensuite inséré un SCF, comme le demandait DEFUSE.

L’insertion du SCF est nécessaire parce que les chauves-souris disposent également de furine et d’ACE2, mais pour des raisons inconnues, les virus ne se répliquent pas toujours très rapidement en raison du système immunitaire unique des chauves-souris.

Il aurait ensuite envoyé un certain nombre de ces virus candidats à Wuhan pour les tester sur des chauves-souris et des souris afin de les sélectionner et de poursuivre le projet. N’oubliez pas qu’il s’agit principalement d’essais et d’erreurs, et qu’ils utilisent l’IVW pour ces tests parce qu’ils sont moins chers et qu’ils ont des chauves-souris (dont le CDC n’autoriserait pas l’importation).

L’IVW aurait probablement rapporté que l’un de ces candidats avait anéanti leurs souris transgéniques à ACE2 humain et n’avait pas très bien infecté les chauves-souris, ce qui le rendait inutile pour un vaccin vivant pour chauves-souris, mais parfait pour un vaccin humain autodiffusant.

Ce qui s’est passé ensuite est du ressort de n’importe qui (faites appel à votre imagination). De jeunes travailleurs de laboratoire dans un BSL-2 pourraient facilement être infectés de manière asymptomatique et libérer le virus dans la communauté.

Made in USA, donc, mais un accident.

Sauf bien entendu si Ralph savait que le virus envoyé pouvait infecter et se transmettre chez l’homme et que, sachant que l’IVW effectuait ce travail dans un BSL-2, il se serait probablement échappé du laboratoire.

Revenons aux virus qui auraient pu être utilisés pour la séquence de consensus. Tout d’abord, il y a eu RaTG13. Il a été collecté en 2013, partiellement séquencé en 2016, et entièrement séquencé et nommé en 2018. ll n’était pas particulièrement proche du SARS et n’était donc pas considéré comme très intéressant jusqu’à ce que le Sars-Cov-2 soit séquencé et qu’il soit trouvé similaire à 96,1%. C’est l’histoire que l’on nous raconte.

Il est possible que Baric ait disposé de la séquence avant sa publication en 2020, mais nous n’en sommes pas sûrs.

Ensuite, nous trouvons trois autres virus collectés en Chine en 2019-2020 par des scientifiques qui ne font pas partie de l’IVW.

Bien que RaTG13, prélevé sur une chauve-souris Rhinolophus affinis au Yunnan (Zhou et al., 2020b), présente la plus grande similarité génétique moyenne avec le SARS-CoV-2, des antécédents de recombinaison signifient que trois autres virus de chauve-souris – RmYN02, RpYN06 et PrC31 – sont plus proches dans la majeure partie du génome du virus (en particulier l’ORF1ab) et partagent donc un ancêtre commun plus récent avec le SARS-CoV-2 (Li et al., 2021; Lytras et al., 2021; Zhou et al., 2021).

Aucun de ces trois virus plus proches n’a été collecté par l’IVW et tous ont été séquencés après le début de la pandémie (Li et al., 2021; Zhou et al., 2020a, 2021).

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867421009910

RmYN02 a été collecté entre mai et juillet 2019 au Yunnan par le professeur Alice C. Hughes du Jardin botanique tropical de Xishuangbanna, et séquencé par Weifeng Shi de l’Université médicale de Shandong, sur la base d’une analyse de 302 échantillons de fèces prélevés sur 227 chauves-souris qui ont été collectés dans le comté de Mengla, dans la province du Yunnan, en Chine, publié le 8 juin 2020. Le co-auteur est le tristement célèbre Eddie Holmes, originaire d’Australie, un ami proche de Jeremy Farrar qui a dirigé le Proximal Origins Group.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7211627/

Puis nous avons eu les échantillons BANAL du Laos qui ont été publiés en 2021 avec Eddie « Sherlock » Holmes et Linfa « Batman » Wang, tous deux originaires d’Australie, qui ont déclaré que le dossier Origines Naturelles était clos. Ces échantillons auraient été prélevés dans une grotte de chauve-souris au Laos au plus fort de la pandémie, en septembre 2020.

…la découverte de trois coronavirus chez des chauves-souris vivant dans des grottes calcaires au Laos renforce considérablement les preuves existantes que le virus n’a pas été créé, déclare Holmes.

Les trois virus, présentés dans une préimpression sur Research Square le 17 septembre, sont les plus proches parents du SARS-CoV-2 découverts à ce jour, et ce sont les premiers découverts qui sont presque identiques dans cette région clé.

« La partie centrale et fonctionnelle du SARS-CoV-2 a une origine naturelle », déclare Linfa Wang, chercheur sur le coronavirus de la chauve-souris à l’école de médecine Duke-NUS de Singapour. « C’est prouvé. »

Sur le plan de l’évolution, plusieurs décennies séparent ces virus de chauve-souris – appelés BANAL, car les chercheurs les ont trouvés dans des écouvillons anaux de chauve-souris [NdT. de « bat » et « anal »] – du SARS-CoV-2, de sorte que les nouveaux virus n’ont pas pu être à l’origine de la pandémie.

Mais l’étude élargit encore l’arbre généalogique du SARS-CoV-2 et soulève de nouvelles questions sur la manière dont il est apparu. Et les virus BANAL pourraient bien constituer une menace pour l’homme lui-même, avertit Wang. « Ce virus pourrait être le SARS-CoV-3 », déclare-t-il.

Pour l’étude, une équipe de chercheurs de l’Université nationale du Laos, en collaboration avec des collègues de l’Institut Pasteur, qui a une antenne au Laos, a prélevé des échantillons sur 645 chauves-souris provenant de quatre sites différents.

Dans le terrain karstique du district de Feuang, ils ont trouvé des chauves-souris de trois espèces différentes du genre Rhinolophus qui étaient infectées par des virus dont la séquence génétique était identique à 96,8% à celle du SARS-CoV-2.

https://www.science.org/content/article/close-cousins-sars-cov-2-found-cave-laos-yield-new-clues-about-pandemic-s-origins

Selon Jim Haslam, le Centre de recherche médicale du gouvernement américain en Asie. (NMRC-A), en soutien au système mondial de surveillance et de réponse aux infections émergentes du Ministère de la Défense (DoD-GEIS), avait collecté des échantillons de chauves-souris dans la grotte de chauves-souris, exactement au même endroit, en 2017. Le NMRC-A est également basé à Singapour et a financé les recherches de Linfa sur les chauves-souris en 2019.

Ces séquences de coronavirus n’ont jamais été publiées.

Si les séquences de ces virus similaires au Sars-Cov-2 étaient connues avant les dates présumées de collecte/séquençage, une telle séquence consensuelle aurait pu être utilisée pour construire l’ossature du Sars-Cov-2, comme Ralph l’avait fait il y a 15 ans pour construire une ossature synthétique à partir de virus similaires au SARS.

RALPH BARIC

RFK Jr mentionne souvent Ralph et lui consacre un chapitre entier.

Ralph est connu pour être le Parrain des Coronavirus, sur lesquels il travaille depuis près de 40 ans. Son mentor à l’USC était le Père des Coronavirus, un Taïwanais qui est revenu à Taïwan juste au moment de l’arrivée du Sars en 2003.

Michael Lai (賴明詔), chercheur américain du Howard Hughes Medical Institute, est retourné à Taïwan pour diriger la lutte contre les coronavirus.

https://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2003/05/19/0000211168

Ralph les a conçus au cours des 20 dernières années, lorsque les outils sont devenus disponibles. Il a été l’un des pionniers de la génétique inverse et des techniques « no-seeum » [NdT. équivalent français de « ni vu ni connu », qui désigne une technologie permettant de reproduire des clones viraux sans les traces typiques des autres techniques de laboratoire – voir cette page sur ResearchGate qui mentionne un papier de Baric], et a été le premier à créer un nouveau coronavirus avec des séquences virales consensuelles.

C’est cet homme qui m’intéresse. Pas Daszak ou Shi, dont l’expertise porte sur les crevettes et les chauves-souris. Pourtant, aucun des enquêteurs du Congrès n’a demandé à Ralph Baric de témoigner.

Depuis 1986, les NIH et le NIAID ont accordé à Ralph Baric la somme astronomique de 230 millions de dollars, répartis en 200 subventions, dont un grand nombre pour ses expériences fondamentales sur le gain de fonction.

Il mentionne l’article de Baric de 2006 (publié en 2007), mais oublie cette partie.

Des armes biologiques synthétiques ou recombinantes seront-elles mises au point pour être utilisées comme armes biologiques? Si l’objectif principal est de tuer et d’inspirer la peur aux populations humaines, les agents pathogènes naturels constituent probablement une source plus fiable de matériel de départ (…).

Si la notoriété, la peur et l’orientation des politiques des gouvernements étrangers sont les principaux objectifs, la dissémination et la découverte ultérieure d’une arme biologique dérivée d’un virus synthétique bénéficieront d’une couverture médiatique considérable, inspireront la peur et la terreur aux populations humaines et exerceront de fortes pressions sur les responsables gouvernementaux pour qu’ils réagissent de la manière prévue.

Voici ce que RFK Jr a dit à propos de ce document:

En décembre 2007, le Dr Baric a publié un article extraordinairement franc qui expliquait l’objectif qu’il poursuivait en menant de telles expériences et qui ouvrait la voie à toutes les recherches futures sur le gain de fonction.

Dans une autre section du livre, où il est fait référence au même document, mais cette fois en tant que document datant de 2006,

Dans son document de 2006, Baric souligne que pour mériter le qualificatif d' »arme de destruction massive », une arme biologique doit être capable de « tuer, blesser ou neutraliser l’ennemi, susciter la peur et dévaster les économies nationales ».

Il est amusant de constater que RFK Jr n’a pas trouvé aussi fascinante que moi la partie où Ralph décrit un virus synthétique destiné à terroriser les populations plutôt qu’à les tuer.

Baric décrit les caractéristiques idéales d’une arme biologique efficace:

Traditionnellement, les préoccupations en matière de guerre biologique se sont concentrées sur un groupe relativement limité et sélectionné d’agents pathogènes naturels considérés comme présentant un ensemble de caractéristiques souhaitables:

1) hautement pathogènes, -[NON]

2) facilement disponibles, -[OUI]

3) faciles à produire, -[OUI]

4) pouvant être militarisés, -[OUI]

5) stables, -[OUI]

[Les éléments ci-dessous sont également – OUI]

6) infectieux à faible dose,

7) facilement transmissible,

[et]

8) inspirant la peur – [OUI]

Dans un article publié en 2018, Baric étudiait la façon de rendre le virus assez stable pour l’empêcher de muter jusqu’à disparaître, comme le SARS.

Article de 2018 de Baric:

« Évaluation d’un coronavirus résistant à la recombinaison en tant que plateforme vaccinale largement applicable et rapidement réalisable »

Un candidat vaccin vivant atténué doit démontrer une stabilité phénotypique dans les populations hôtes infectées. Par conséquent, pour tester sa résistance au retour à la virulence, CRG3 a été soumis à cinq passages en série indépendants, en parallèle avec le SARS-CoV sauvage, chez des souris BALB/c âgées de 14 mois

Collectivement, ces résultats ont démontré que cette région du génome du SARS-CoV est intrinsèquement instable lorsqu’elle est soumise à une pression de réplication, en particulier chez les animaux âgés, et ont indiqué qu’un virus aux TRN [NdT: Transcriptional Regulatory Networks ou réseaux de régulation transcriptionnelle] recombinés nécessiterait des mutations stabilisatrices supplémentaires pour pouvoir être utilisé comme candidat vaccinal.

Avec l’identification continue de pools zoonotiques de CoVs qui ressemblent génétiquement aux CoV létaux humains et animaux, souvent avec seulement quelques points de pourcentage de différence entre les séquences zoonotiques et les séquences humaines létales, la nécessité d’une plate-forme d’atténuation universelle et rapidement applicable pour la conception de vaccins vivants atténués contre les CoV est soulignée.

Dans ce rapport, nous avons décrit la conception et la mise en œuvre d’une stratégie d’atténuation du CoV qui peut être facilement et rapidement adaptée à n’importe quel génome de CoV. La présence de 8 à 9 TRS [NdT. Transcription Regulatory Sequence, ou séquence régulatrices de transcription] caractérisées dans tout génome de CoV, dont les CS [NdT. Core Sequences, qui sont l’origine minimum de réplication] sont de 6 à 7 nts [nucléotides] chacun, constitue une cible trop vaste et trop complexe pour que la réversion du site primaire soit un événement probable. Comme la plupart des événements de recombinaison unique découplent les réseaux d’expression des TRN, ces recombinants seraient létaux. Par conséquent, cette stratégie d’atténuation, lorsqu’elle est associée à des allèles capables de résister aux événements de sélection qui conduisent à la réversion du second site, pourrait mettre les vaccins vivants atténués contre le CoV à portée de la réalisation face à la menace toujours croissante de nouvelles épidémies humaines et animales basées sur le CoV.

Les chercheurs ont utilisé une nouvelle séquence (UGGUCGC), le leader de transcription TRS, pour tenter de réduire davantage la recombinaison dans les modèles animaux et d’en faire un vaccin vivant potentiel.

Selon Jim Haslam, cette

séquence leader TRS se trouve à partir du nucléotide 1465 dans le SARS-CoV-2 et pourrait aboutir, si elle était utilisée, à une nouvelle transcription de l’ARN viral qui supprime une partie de la protéine nsp2 de la polyprotéine de l’ORF 1ab.

Elle se trouve également au nucléotide 1446 dans le RaTG13, l’un des virus découverts dans la grotte du Yunnan en 2013, qui a été proposé comme précurseur du SARS-CoV-2. Cette séquence n’est présente dans cette zone chez aucun autre coronavirus. Cette nouvelle séquence TRS se trouve également à l’extrémité 3′ des transcriptions de l’ARN de la protéine de pointe virale du SARS-CoV.

On voit donc que le Sars-Cov-2 a été conçu comme un virus vivant atténué autodiffusant. Lorsqu’il est redevenu virulent (Delta), on y a remédié avec un autre vaccin (Omicron) qui a probablement été testé à Porto Rico en 2020, dont la présence y a été signalée par les auteurs japonais Tanaka et Miyazawa [NdT. voir mon article traduit ici].

https://zenodo.org/record/8216373

Le Sars-Cov-2 est synthétique et non naturel, et il n’est pas particulièrement pathogène (taux de létalité/infection 0,2%, probablement moins si le traitement est précoce avec IVM et HCQ, et des suppléments de vitamine D3/C).

L’objectif principal de la pandémie n’était pas de tuer, même si cela en faisait partie, en particulier les personnes âgées qui bénéficient de la sécurité sociale et de pensions de retraite, mais de nous terroriser.

Le Sars-Cov-2 n’a pas été conçu comme une arme de guerre biologique, c’était une arme de bio-terroristes destinée à effrayer les gens pour leur faire accepter une autre arme biologique par injection, à savoir les vaccins Covid-19 (ARNm/ADN).

LE RÉSEAU CREID

En mai 2020, Fauci, au lieu d’être licencié, a reçu un nouveau JOUET alors que beaucoup d’entre nous étaient confinés.

https://www.rti.org/impact/centers-for-research-in-emerging-infectious-diseases-creid-coordinating-center

CREID (prononciation irlandaise de Believe) [croire]

DEFUSE

En août 2020

Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (« Institut national des allergies et des maladies infectieuses », NIAID), l’un des National Institutes of Health (Instituts nationaux de la santé), a annoncé aujourd’hui qu’il avait accordé 11 subventions d’une valeur totale d’environ 17 millions de dollars pour la première année, afin de créer les Centers for Research in Emerging Infectious Diseases (« Centres de recherche sur les maladies infectieuses émergentes ») (CREID).

Ce réseau mondial comprendra des recherches multidisciplinaires sur la manière dont les virus et autres agents pathogènes émergent de la faune et de la flore et se propagent pour provoquer des maladies chez l’homme, ainsi que sur le lieu de leur apparition. Le NIAID a l’intention de fournir environ 82 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir le réseau.

https://www.niaid.nih.gov/news-events/niaid-establishes-centers-research-emerging-infectious-diseases

Vous pensez peut-être que la date mai 2020 implique que cela n’a rien à voir avec le Sars-Cov-2? Eh bien, regardez qui est derrière chacun de ces projets. Les mêmes personnes.

Apparemment, un collègue virologue, Robert Garry, affirme que le financement du CREID était déjà prévu depuis 2019, car il faut du temps pour régler officiellement tous les détails.

Fauci a déclaré que son projet CREID était « en cours d’élaboration des années avant l’élimination de USAID Predict (en 2019) et qu’il a été créé en réponse à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014 et à l’épidémie de Zika en 2016″. Il a déclaré: « Oui, il est similaire à Predict, mais ce n’est pas l’annulation de Predict qui l’a inspiré. »

Le projet a été attribué au même groupe d’universités et de laboratoires qui collaboraient auparavant avec Wuhan: UC Davis, Duke, UNC, EcoHealth et UTMB Galveston.

Sans le Sars-Cov-2, le CREID aurait-il pu être approuvé? Ce virus autodiffusant est vraiment prodigieux, il reproduit même le financement des Scientifiques qui l’ont conçu.

Lorsque Daszak a soumis la proposition DEFUSE à la DARPA, qui avait sollicité des propositions dans le cadre du programme PREEMPT, celle-ci a été attribuée à un autre groupe de l’université d’État du Montana qui faisait la même chose, mais en Afrique, avec un autre virus de chauve-souris (Lassa) et pour un montant inférieur de 4 millions de dollars à celui de la proposition DEFUSE. Il est probable que l’étude était déjà en cours, car ceux qui accordent ces subventions aiment voir des données préliminaires.

Peut-on affirmer avec certitude que le CREID de Fauci a financé DEFUSE? Non. Il n’y a aucune preuve de financement direct et même s’il y en avait un, il pourrait être dissimulé.

En 2018, sous le FASAB, les dépenses secrètes de sécurité nationale ont été légalisées et la destination des financements rendue opaque.

« SFFAS 56 – ACTIVITÉS CLASSIFIÉES » permet aux agences gouvernementales de « modifier » les états financiers publics et de déplacer les dépenses d’un poste à l’autre et de s’abstenir de dire aux contribuables si et quand les états financiers publics ont été modifiés. « 

http://files.fasab.gov/pdffiles/sffas_56_nr.pdf

Cependant, ces acteurs reçoivent de multiples subventions et il ne serait pas difficile de gonfler les coûts d’un projet pour couvrir les coûts d’un Projet « Obscur ».

DEFUSE

Avant de poursuivre, j’aimerais ajouter un peu de contexte à la proposition de projet DEFUSE que la DARPA a rejetée, prétendument parce qu’il s’agissait de gain de fonction, mais aussi parce qu’elle « n’en avait pas les moyens« .

L’offre d’EHA [EcoHealth Alliance] à la DARPA a été sollicitée par le projet Preempt de la DARPA. Comme le rapporte Jim Haslam, EHA a perdu face à l’équipe de Vincent Munster. Munster était le responsable technique d’un « nouveau vaccin pour animaux » qui n’a coûté que 10 millions de dollars. Munster a travaillé au laboratoire BSL4 Rocky Mountain de Fauci dans le Montana sur des virus, y compris des Coronavirus.

L’équipe DARPA Defuse, qui a perdu, a ensuite « fusionné » avec l’équipe DARPA Preempt, qui a gagné, dans le cadre du réseau CREID de Fauci, doté d’un budget de 82 millions de dollars. Le budget du NIAID de Fauci est deux fois plus important que celui de la DARPA.

L’équipe de l’Université d’État du Montana (MSU), qui a utilisé la méthode de Munster, a coûté 25% moins cher, soit 10 millions de dollars contre 14 millions de dollars. L’approche technique de Munster ne nécessitait pas l’équipement de terrain coûteux de Daszak, ni de médicaments, ni de suivi pour le déploiement d’un vaccin animal dans des endroits éloignés.

Ce projet non classifié relevait du domaine public, mais il impliquait des informations propriétaires, avec un certain degré d' »ambiguïté » à la lecture des communiqués de presse. Ce vaccin était « destiné à protéger les militaires américains et les communautés locales où ils opèrent » en Afrique. Mais ce « nouveau vaccin » n’était pas destiné aux troupes américaines, il était destiné aux chauves-souris africaines.

Le travail de Munster était de « créer le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (chez les animaux sauvages) ».

[Ils créaient] le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (protection au niveau de la population sauvage) contre le virus de Lassa (LASV) et le virus Ebola.

Cela n’est pas sans rappeler le projet DEFUSE, mais avec un virus différent, prétendument, mais était-il si difficile de réorienter le projet vers un autre virus (Sars-Cov-2) et une autre cible (les humains)?

Il est intéressant de noter que le cerf à queue blanche d’Amérique du Nord (White Tail Deer, Wtd) est devenu le premier « réservoir sauvage » de SARS2 répertorié sur la planète. Je suis certain qu’il y a des cerfs à queue blanche dans le Montana.

En juillet 2021, le Ministère de l’Agriculture américain a indiqué sur son site web que son service d’inspection phytosanitaire avait récemment achevé une étude montrant que des anticorps contre le SARS-CoV-2 avaient été détectés dans 33% des 481 échantillons de sérum de cerfs de Virginie prélevés entre janvier 2020 et 2021 dans les États de l’Illinois, du Michigan, de New York et de Pennsylvanie, et que parmi eux, 67% des échantillons prélevés dans le Michigan contenaient des anticorps.

Il s’agit de la première détection d’anticorps contre le SARS-CoV-2 dans la faune sauvage, et la présence de ces anticorps confirme qu’un grand nombre de cerfs de Virginie aux États-Unis ont déjà été exposés au virus.

https://www.aphis.usda.gov/aphis/newsroom/stakeholder-info/stakeholder-messages/wildlife-damage-news/deer-sars

Tromperie

Une grande partie de la discussion technique relative à la collaboration Baric-IVW comportait des mots militarisés et des affirmations exagérées accompagnées de liens qui n’étayaient pas ce qui était dit. Je ne donnerai que quelques exemples, mais leur auteur était probablement un larbin de la CIA. D’après ce que j’ai compris, Baric était un véritable homme d’affaires, qui ne donnait rien gratuitement. Juste après que tout le monde ait fait dans son froc à cause du Sars-Cov-2, provoquant ainsi une pénurie de papier hygiénique, Ralph proposait à ses amis de TwiV [NdT. « This week in Virology », webinaires sur YouTube auxquels participe Baric, par exemple ici] de leur vendre du papier hygiénique de son stock personnel pour 10 dollars le rouleau. Je soupçonne qu’il disait ça sérieusement.

Quoi qu’il en soit, il était très soucieux de protéger ses droits de propriété intellectuelle. L’IVW se montrait un partenaire utile en fournissant des séquences de chauves-souris et des plasmides, et il ne fait aucun doute qu’il y a eu des échanges techniques à la hauteur de la valeur qu’il y attachait, mais cela n’est pas très public.

Plus inquiétant encore, Baric a enseigné sa méthode « no-see-um » au Dr Shi Zhengli et à son équipe pendant la période de collaboration intensive sur la recherche sur les coronavirus entre 2014 et 2016. L’article de Baric et Shi publié en 2015, « A SARS-like Cluster of Circulating Bat Coronaviruses Shows Potential for Human Emergence »(Un groupe de coronavirus de chauve-souris circulants semblable au SARS montre un potentiel d’émergence humaine), décrit leurs efforts fructueux pour développer des techniques de génie génétique permettant de dissimuler les signes révélateurs des manipulations de laboratoire dans les coronavirus chimériques.

Il n’y a aucune preuve de cela. Il a cosigné un article en 2015 avec Shi parce qu’elle a fourni des plasmides et des séquences, mais elle-même affirme que le travail a été effectué par les laboratoires de Baric. Cela ne veut pas dire qu’elle n’avait pas la capacité de le faire. Baric lui-même a déclaré qu’il lui avait caché les séquences afin qu’elle ne puisse pas reproduire son travail.

Lors d’une interview réalisée au cours de l’été 2021, Baric lui-même a avoué qu’au moment où la pandémie a commencé, seuls deux ou trois laboratoires dans le monde utilisaient son protocole, dont son laboratoire de l’UNC et l’IVW.

Dans la source fournie, il ne mentionne pas l’IVW. Il existe de nombreux protocoles de génétique inverse utilisés par de nombreux laboratoires et il a publié sa méthode en 2000/2002 et l’a décrite dans des brevets.

En 2017, grâce au financement du Dr Fauci, les scientifiques chinois de l’IVW ont maîtrisé la technique d’ingénierie furtive du professeur de l’UNC. Dans un article publié cette année-là, l’un des étudiants diplômés de Shi, Zeng Lei-Ping, chercheur au laboratoire de Wuhan, a annoncé que les scientifiques chinois avaient réussi à reproduire l’astuce de Baric pour dissimuler l’intervention humaine.

Zeng s’est vanté que les chercheurs de l’IVW avaient adapté des hybrides de coronavirus de chauve-souris pour infecter les poumons humains, puis appliqué le système « no-see-um » de Baric pour enterrer toutes les preuves de leur manipulation.

Selon la source, il s’agissait d’une thèse. Elle n’a donc pas été financée par Fauci. Cependant, le même auteur a publié en 2016 un article utilisant la génétique inverse. Dans cet article, il décrit une approche hybride.

Dans cette étude, nous avons développé une méthode rapide et rentable pour la génétique inverse des coronavirus en combinant deux approches développées par d’autres. Notre méthode permet de diviser les génomes des coronavirus en plusieurs fragments et de les insérer dans un plasmide BAC en une seule étape. Les virus recombinants peuvent ensuite être sauvés efficacement par transfection directe des constructions BAC. Comme les génomes peuvent être divisés en plusieurs fragments courts, des mutations peuvent être introduites facilement dans les fragments individuels.

Méthode 1

Almazan F, Gonzalez JM, Penzes Z, Izeta A, Calvo E, Plana-Duran J, Enjuanes L. 2000. Engineering the largest RNA virus genome as an infectious bacterial artificial chromosome (Ingénierie du plus grand génome de virus à ARN en tant que chromosome artificiel bactérien infectieux). Proc Natl Acad Sci U S A 97:5516-5521. doi: 10.1073/pnas.97.10.5516. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].

Méthode 2

Yount B, Curtis KM, Baric RS. 2000. Strategy for systematic assembly of large RNA and DNA genomes : transmissible gastroenteritis virus model (Stratégie d’assemblage systématique de grands génomes d’ARN et d’ADN : modèle du virus de la gastroentérite transmissible). J Virol 74:10600-10611. doi: 10.1128/JVI.74.22.10600-10611.2000. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4936131/

Cet article a été partiellement financé par le NIAID.

Ce travail a été financé conjointement par la Fondation Nationale des Sciences Naturelles de Chine (81290341, 31321001, et 81401672) et les Instituts Nationaux de la Santé (NIAID R01AI110964).

Ensuite…

En 2020, les chercheurs militaires chinois, après avoir bénéficié d’années de recherche financée par le NIAID et l’USAID, mettaient au point des coronavirus pandémiques susceptibles de se propager rapidement dans les populations mondiales et n’en étaient pas le moins du monde gênés. Même lorsque la pandémie de COVID-19 battait son plein, les scientifiques chinois faisaient publiquement l’apologie de ces capacités croissantes.

Aucune preuve apportée.

En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour créer des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.

En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».

Félicitations, ils ont simplement reproduit ce que Baric avait fait 18 ans plus tôt

Des scientifiques américains ont mis au point des souris humanisées en 2002. Les scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!

Ensuite…

Le NIAID a aidé les Chinois à lancer leur programme en formant des scientifiques et des techniciens chinois sur place et à Galveston.

Duke a également lancé une collaboration de recherche visant à transférer à la Chine la technologie de pointe des NIH en matière d’armes biologiques.

La source fournie ne dit rien de tel. L’objectif de la formation était de leur apprendre à travailler en toute sécurité dans un laboratoire BSL-4 afin d’éviter les fuites.

https://www.utmb.edu/gnl/news/2020/04/16/the-galveston-national-lab-and-wuhan-institute-of-virology

PALANTIR – Avril Haines

Il tente de discréditer Avril Haines en l’associant à Palantir.

Palantir, une société de renseignement privée fondée en 2003 par Peter Thiel, cofondateur de PayPal.

Thiel a été l’un des plus grands soutiens de Trump entre 2017 et 2020.

Palantir est un sous-traitant du Pentagone et des agences de renseignement spécialisé dans l’extraction de données… La société « a facilité les déportations massives d’immigrés sous Trump ».

Pendant les confinements de la pandémie COVID, Palantir, peut-être le leader mondial des technologies et des programmes de police prédictive, a touché le pactole de la mise en œuvre des politiques oppressives de surveillance et de contrôle qui [avaient été] modélisées pendant la simulation Event 201, en engrangeant des contrats lucratifs avec la CIA.

Palantir est l’une des entreprises, avec Microsoft, Google et Amazon, qui a fourni une série de technologies de suivi des données, de surveillance et d’identification numérique au Ministère de la Sécurité Intérieure américain et aux Centres de Contrôle des Maladies, ainsi qu’aux gouvernements occidentaux pendant la pandémie de COVID.

Ces contrats ont été attribués pour la première fois en 2020, sous l’administration Trump.

L’entreprise a démontré qu’elle partageait le mépris de la CIA pour les traditions et les valeurs américaines en participant à une tentative de campagne de diffamation contre les militants anti-corporation et les journalistes qui remettaient en question les politiques du gouvernement, notamment le fouineur Glenn Greenwald.

Juste avant d’accepter le poste de première espionne américaine, Mme Haines a effacé de sa biographie le fait qu’elle était consultante rémunérée – à hauteur de 180 000 dollars par an – pour Palantir.

Peter Thiel ne soutient plus Trump. Je suppose qu’il pense que Haines surveille ses arrières.

Conclusion

Le livre est une révélation sous contrôle. Il vaut quand même la peine d’être lu pour sa première partie. J’attendrais cependant que le prix baisse.

Selon moi, le Sars-Cov-2 a été fabriqué par l’homme et probablement diffusé intentionnellement à des fins politiques par des mondialistes ancrés dans le gouvernement et l’État profond, en collaboration avec des universités et des entreprises du complexe militaro-industriel et du Forum Économique Mondial, avec un soutien bipartisan pour des raisons politiques, sociales et économiques.

Le virus n’était pas particulièrement pathogène afin de protéger les élites. Il a été atténué à la manière d’un vaccin à virus vivant, bien qu’il soit dangereux pour les personnes immunodéprimées telles les personnes âgées.

Afin d’augmenter le nombre de morts et de faire accepter la véritable arme biologique, à savoir le vaccin injecté, les protocoles de confinement et de traitement ont été mis au point et conçus pour tuer. Les élites éviteraient le vaccin, à l’exception de l’injection occasionnelle d’une solution saline à des fins de démonstration.

En 2020-2021, le gouvernement fédéral a proposé des incitations financières pour obtenir la participation de tous, l’argent a coulé à flots dans les États, les villes, les hôpitaux, les maisons de retraite, les scientifiques, les entreprises pharmaceutiques, les grandes entreprises (PPP), et les médias ont été récompensés par l’obéissance du public. Ils ont reçu du gouvernement un narratif de pornographie de la peur, suivi de milliards en publicité pour soutenir la narration gouvernementale et faire le marketing de la campagne de vaccination.

Ceux qui ont marché dans la combine ont empoché l’argent. Aucune travailleuse de rue n’a jamais trimé plus dur ni écarté les jambes plus largement que les hommes d’affaires qui voulaient leur part du gâteau.

La richesse des milliardaires est passée de 7,7 trillions en 2017 à 10,2 trillions en 2020 et 13,1 trillions en 2021.

Les bénéfices des entreprises sont montés en flèche malgré la fermeture de nombreuses petites entreprises et la réduction de la concurrence qui a fait grimper les prix du fait de la collusion.

Une surmortalité de 2 millions, principalement des personnes âgées, et la réduction de l’espérance de vie profitent à la sécurité sociale et aux fonds de pension.

Moyens, opportunités, motivations.

Le COVID fut Made in US et diffusé avec le soutien de la communauté internationale (y compris la Russie et la Chine) alors que chaque gouvernement complice suivait les mêmes protocoles DANGEREUX, bien qu’avec des modifications autorisées pour permettre à chaque nation de choisir entre des mesures dures ou douces.

La Gouvernance Mondiale est déjà là, elle n’a juste pas encore été annoncée. Les simulacres de conflits entre nations visent à vous empêcher de le comprendre et à maintenir le soutien au financement du Complexe Militaro-Industriel Universel. Le simumacre de confliet politique vise à ce que les gens se battent entre eux au lieu de combattre les élites qui contrôlent leur gouvernement par le biais des deux partis politiques corrompus.

Le livre de RFK Jr vise à vous empêcher de comprendre cette situation, même si, comme nous l’avons mentionné, il donne quelques informations utiles au début du livre.

Fin.

Lectures complémentaires

[NdT. trois articles en anglais de Pete]

Mystère de la séquence de l’ossature consensuelle utilisée pour construire le Sars-Cov-2

Le Sars-Cov-2 était-il un vaccin autodiffusant?

La machine de financement auto-reproductible de Fauci – CREID

Chronologie

L’activité du gouvernement américain et des acteurs privés dans la période précédant le COVID suggère que des préparatifs étaient en cours depuis plusieurs années, voire plus.

2017 – Fauci prédit une épidémie pendant le mandat de Trump.

2017 – Scénario d’exercice conjoint du G20 avec une contagion chinoise imaginaire baptisée MARS.

2017 – Exercice de table SPARS.

2017- Création du CEPI de Gates.

2017- DARPA – Plateforme de prévention des pandémies créée et financée par l’Agence des Projets de Recherche Avancée de la Défense (DARPA – Defense Advanced Research Projects Agency).

2017- Levée du moratoire sur le financement du gain de fonction.

2018 – Simulation CLADE X.

2018 – Plan de lutte contre la pandémie PanCAP 2.0 du Conseil de Sécurité Nationale.

2018 – Création de CISA [Cybersecurity and Infrastructure Security Agency]

2018 – Rejet de la proposition de subvention du projet DEFUSE de la DARPA.

Septembre 2018 – Trump publie le Mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale 14 (NSPM 14).

Le NSPM 14 établit un comité chargé de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Biodéfense avec le Conseiller à la Sécurité Nationale comme chef de file pour la coordination des politiques et faciliter l’intégration des politiques pour les efforts fédéraux en matière de biodéfense.

2019 – Propositions de subventions pour le réseau CREID du NIAID par les mêmes personnes que celles impliquées dans DEFUSE.

Juillet 2019 – La Commission bipartisane sur la biodéfense organise un panel appelant à un « Projet Manhattan pour la biodéfense » avec Kadlec.

Juillet 2019 – Le dernier épidémiologiste du CDC à Pékin part alors que l’épidémie de pneumonie affecte les maisons de retraite pour anciens combattants.

Août 2019 – Le CDC ferme Fort Detrick pour 3 mois.

Septembre 2019 – Les conseillers économiques de la Maison Blanche estiment le coût de la pandémie.

Septembre 2019 – le GPMB, avec Fauci et Gao, avertit qu' »il existe une menace très réelle de pandémie d’un agent pathogène respiratoire à évolution rapide et hautement létale qui anéantirait près de 5% de l’économie mondiale ».

Action requise avant septembre 2020 – deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système.

Sept. 2019 – Gates investit dans BioNTech.

2019 – Le Centre d’Engagement Mondial (« Global Engagement Center », GEC), autorisé en décembre 2016, est rendu pleinement opérationnel par le Département d’État de Pompeo en 2019, suite à son transfert du poste de directeur de la CIA.

Oct 2019 – Événement 201.

Oct 2019 – La BARDA reçoit le Stock Pandémique du CDC.

Déc 2019 – Accord de transfert de matériel entre Moderna et Baric.

Déc 2019 – L’Agence Américaine de Réduction des Menaces de Défense annonce le lancement du programme DOMANE, Discovery of Medical Countermeasures Against Novel Entities (découverte de contre-mesures médicales contre des entités nouvelles).

Malone commence à travailler sur DOMANE avec les Lincoln Labs du MIT qui ont été rapidement mis au travail sur le COVID en janvier (bon timing).

Le mot Domane signifie couronne des rois en latin. En latin, corona signifie couronne. Un choix de nom intéressant puisque le virus de la couronne circule à Wuhan.

Janvier 2020 – La Maison Blanche ordonne que toutes les réunions COVID se tiennent dans un cadre classifié.

Janv. 2020 – La France interdit l’HCQ en vente libre depuis 60 ans et la rend accessible uniquement sur ordonnance.

Janv. 2020 – Michael Callahan, membre de la DARPA/CIA, revient de Wuhan pour travailler avec Kadlec.

Février 2020 – Malone dans l’émission de Rogan: « J’ai été le premier à acquérir, grâce à mes relations chinoises, le protocole chinois de traitement de ce virus. Je l’ai obtenu fin février et je l’ai envoyé à mes amis de la CIA et du DTRA ».

Mars 2020 – Malone publie un livre sur le traitement du COVID (écrit en février) après avoir lui-même contracté le COVID en février et assisté à l’événement de super propagation BIOGEN à Boston à la fin du mois de février. Le livre est rapidement retiré de la vente (censure d’Amazon ou désapprobation des hautes sphères?)

Mars 2020 – le PanCAP est adopté le 13 mars 2020 par le Conseil de Sécurité Nationale (NSC) et prévoit des mesures de confinement.

Confinements annoncé le 15 mars

La FEMA et le DHS deviendront par la suite les chefs de file de la mise en œuvre de la politique COVID du NSC.

Mars/avril-2020. Le CDC, sous la direction de Robert Redfield, modifie le décompte des décès dus au COVID afin d’inclure les décès pour lesquels le COVID n’est pas la cause sous-jacente et de permettre la détermination d’un cas de COVID en l’absence de test positif.

Mai 2020 – Trump annonce l’opération Warp Speed

Juin 2020 – Redfield affirme que les masques sont le meilleur vaccin.

Diagnostics.

Bonne année 2024!

L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.

Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…

Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.

D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.

D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.

En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:

Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.

Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.

… et bonne santé!

J’ai:

  • une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
  • une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
  • des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),

mais pas le Covid!

Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.

Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.

Et comment vont les autres?

Covid-19

Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.

Si vous souffrez des symptômes suivants:

  • toux sèche persistante,
  • courbatures,
  • fièvre modérée,
  • douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
  • très forte diarrhée, système digestif HS,

… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.

Je range ma casquette, passons à la suite des événements.

En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?

Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.

Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.

Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…

D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…

Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.

Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.

Épidémie de crises cardiaques

Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:

Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model«  (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.

Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.

C’est donc une sorte de croyance religieuse.

Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:

L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.

L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.

J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.

S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.

Opposition contrôlée

Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.

Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.

Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.

La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.

D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.

Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?

La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.

La fin du pétrole?

Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.

Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…

Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.

Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.

Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.

Israël/Hamas

Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:

« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».

12 octobre 2023, NBN TV

Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israël rappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.

Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:

  • le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
    • donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
  • le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
    • donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
  • c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
    • après les avoir radicalisés via le Hamas?
  • les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
    • donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
  • l’ONU préconise la solution à deux États;
    • donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
  • la « faille de sécurité » suscite un sérieux doute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
    • ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
  • le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
    • ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?

Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.

La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).

La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.

En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.

Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.

Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.

Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.

Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.

À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.

Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.

Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.

Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle – par Tyler Durden.

Ce billet de Tyler Durden donne la raison pour laquelle j’ai supprimé de ce blog l’article précédent de Scott Ritter. Aussi rigoureuses soient ses analyses militaires, sa vision politique reflète surtout celle de la Fédération de Russie, son nouvel employeur, qui n’est pas forcément dans l’intérêt du bloc d’en face – et énerve considérablement M. Weitman.

Le problème de ce conflit est précisément sa récupération politique, conçue pour diaboliser la vieille droite – le fauteur de guerre – au profit de la gauche – source de paix. Le court historique de Durden servira ici à rappeler de quel genre de paix il s’agit, et quel est son prix.

Source.


Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle

par Tyler Durden

Vendredi 1er décembre 2023

Au cours des premières années de la Révolution Culturelle, Mao et les communistes purs et durs furent confrontés au déclin croissant de leur influence sur la société chinoise, car leurs opposants politiques souhaitaient des marchés plus libres et des changements dans la structure du pouvoir du PCC. Afin de rétablir sa domination, Mao exploita la naïveté et l’impulsivité des jeunes en âge d’aller à l’université et recourut à la propagande pour éveiller leurs penchants naturels à la rébellion et évoquer ainsi un cri de ralliement en faveur du renouveau communiste. Après avoir suscité la ferveur idéologique, c’est la peur qui allait devenir l’arme ultime de Mao.

C’est ainsi que débuta la Révolution Culturelle, une guerre contre les valeurs concurrentes et les ennemis politiques de Mao, déguisée en « activisme de la jeunesse ». La foule devint l’armée itinérante de l’establishment, terrorisant la population en ciblant les symboles de ce qu’elle appelait les « Quatre Vieilleries » [NdT. ici]:

Les vieilles cultures, les vieilles idées, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes. En d’autres termes, tout ce qui était susceptible de faire obstacle au culte communiste dans l’esprit du public. Aucune idée n’était autorisée en dehors des idées d’extrême gauche.

Les musées furent contestés, saccagés et détruits. Des centres d’apprentissage furent fermés. Des statues, des œuvres d’art et des symboles de l’histoire de la Chine furent démolis. Des propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers furent harcelés, battus ou tués. Des séances de lutte [NdT. ici] étaient organisées régulièrement, les foules traînant les accusés devant des tribunaux fantoches et les forçant à confesser le péché de ne pas être assez communistes.

Finalement, le meurtre et le génocide furent rationalisés en tant que tactique pour l’avancement de la révolution. Tant que les activistes tuaient les ennemis potentiels de Mao et maintenaient la population sous contrôle, ils n’étaient pas inquiétés. La Garde Rouge avait pour ordre de ne pas intervenir et de permettre aux activistes de faire ce qu’ils voulaient. Il n’y avait aucun espoir pour les personnes désignées par la foule; personne ne viendrait les sauver. Il fallait faire quotidiennement étalage [NdT. « virtue signal », ici] de sa loyauté envers la menace rouge et Mao, et même dans ce cas, on n’était pas sûr d’être en sécurité.

Si tout cela vous semble familier, c’est parce que ces mêmes tactiques sont utilisées aujourd’hui par l’establishment et la gauche politique en Amérique et en Europe. Nous n’en sommes pas encore au stade des massacres au nom de la « diversité, de l’équité et de l’inclusion », mais avec un peu de temps, c’est probablement ce vers quoi se dirige la civilisation occidentale.

L’hystérie Black Lives Matter est désormais en perte de vitesse [NdT. un des fondateurs de BLM a affirmé son soutien à Donald Trump le mois dernier sur Fox News] le public est de plus en plus lassé par la propagande militante des homosexuels et des transgenres, le battage médiatique entourant le 6 janvier ne parvient pas à dresser le public contre les conservateurs comme l’espéraient les médias, et plus personne ne se soucie de l’alarmisme sur le changement climatique – la gauche politique se retrouve sur une trajectoire de perte de crédibilité à mesure que tous ses sujets d’actualité préférés passent à l’arrière-plan. Elle a besoin d’un nouveau conflit à coopter.

La guerre entre le Hamas et Israël est subitement devenue la préoccupation majeure des gauchistes occidentaux. La plupart d’entre eux n’ont jamais voyagé dans la région, n’ont aucun lien génétique ou culturel avec elle, n’ont reçu aucune éducation historique sur les origines de cette division et beaucoup d’entre eux pensent réellement que la culture musulmane est compatible avec les idéaux progressistes.

C’est manifestement très étrange. Il n’y a pas si longtemps, ces mêmes militants défendaient avec acharnement Israël et des organisations comme l’ADL, accusant ses critiques conservateurs d' »antisémitisme ». Aujourd’hui, ils scandent des slogans tels que « de la rivière à la mer », un mantra appelant à éradiquer Israël.

Pourquoi les gauchistes prennent-ils parti sur la question d’Israël? Parce que c’est politiquement commode. Ils se moquent bien du sort des Palestiniens ou des Israéliens, ils ne s’intéressent qu’aux mouvements de pouvoir social et à l’utilisation de ces causes pour satisfaire leurs objectifs. Pendant un certain temps, la cause israélienne/juive leur a été utile. L’ADL et d’autres organisations similaires servaient d’amplificateur à l’activisme woke et les conservateurs pouvaient être diabolisés en tant que racistes s’ils dénonçaient les opérations de l’ADL. Les deux groupes travaillaient en équipe.

Aujourd’hui, Israël est plus utile à la gauche en tant que monstre à abattre, car celle-ci a des vues sur ce qu’elle considère comme une ressource inexploitée parmi les migrants musulmans, qui majoritairement haïssent aussi l’Occident. L’appel à la « décolonisation » est le thème récurrent; qu’il s’agisse d’Israël, des États-Unis ou de l’Europe, la finalité est la déconstruction de toutes les idées qui ne relèvent pas de l’idéologie « woke« . La décolonisation n’est rien d’autre qu’un prétexte – une façon de dissimuler une déclaration de guerre derrière le masque vertueux de l’activisme. Et tout comme lors de la Révolution Culturelle en Chine, les forces de l’ordre censées contrôler les actes d’intimidation sont visiblement absentes ou réduites à l’impuissance. C’est comme si elles avaient reçu l’ordre de limiter leur intervention au minimum.

Une enseignante est contrainte de se cacher dans une pièce fermée à clé pendant qu’une foule d’élèves se déchaîne après avoir appris qu’elle avait assisté à un rassemblement pro-israélien. Cela s’est passé dans un lycée du Queens, à New York.

L’objectif de cette révolution est de démanteler les « Quatre Vieilleries » de l’Occident, et les gauchistes espèrent que les migrants musulmans seront la force de frappe qui les aidera à achever le travail.

Ils tentent de consolider un large éventail de causes incompatibles entre elles dans un cadre qu’ils seront capables de contrôler, mais il est difficile de voir exactement comment leur organisation pourrait fonctionner. Les progressistes peuvent-ils conjuguer les causes du féminisme, socialisme, athéisme et endoctrinement LGBT avec la culture musulmane de la charia, qui cherche à toutes les abolir? On peut en douter, mais les deux groupes semblent se considérer comme mutuellement bénéfiques pour l’instant.

Lorsque les musulmans auront joué leur rôle, les progressistes les jetteront également dans la fosse aux déplorables [NdT. l’appellation des électeurs de Trump aux US], tout comme ils se sont retournés contre leurs anciens alliés d’Israël. En attendant, on continuera à voir des vagues successives de mouvements de foule aux États-Unis et en Europe, où des slogans musulmans et du Hamas côtoieront des pancartes de protestation BLM, Antifa, féministes et LGBT. C’est une révolution culturelle; son objectif est de détruire l’ancienne culture par tous les moyens nécessaires et de régler le reste plus tard.

Peuple à vendre.

L’inénarrable Amir Weitmann – qui va défaire l’Armée Rouge avec son pistolet à bouchon – nous revient avec une nouvelle et brillante idée1. Cette idée est articulée dans un document de l’Institut pour la Sécurité Nationale et la Stratégie Sioniste. L’original étant en hébreu, je ne dispose que de quelques passages traduits dans des articles pro-Palestiniens (ici, ici et ici), c’est-à-dire de l’opposition contrôlée de gauche – mais qui n’est pas contrôlé de nos jours?

M. Weitmann propose de reloger les 2,3 millions d’habitants de Gaza dans les nouvelles villes satellites construites autour du Caire, ce qui, selon lui, coûterait entre 5 et 8 milliards de dollars.

« En stimulant immédiatement l’économie égyptienne, le régime du président égyptien Abdel Fattah El-Sisi en tirerait un avantage considérable et immédiat », écrit-il.

M. Weitmann a ajouté qu’il n’était pas certain qu’une telle occasion fortuite de reconquérir Gaza se représenterait un jour; par conséquent, « c’est maintenant qu’il faut agir ».

« Il s’agit d’une solution innovante, peu coûteuse et durable », indique le rapport. « Au fil du temps, il s’agit en fait d’un investissement très rentable pour Israël… Gaza fournirait des logements de haute qualité à de nombreux citoyens israéliens ».

Nous voici donc plongés d’emblée dans le monde des affaires. Ça nous donnera un peu de hauteur de vue sur les événements tragiques actuels, qui ne seront pas perdus pour tout le monde. Les investisseurs qui avaient été priés de patienter dans les starting-blocks pendant que se déroulait l’opération de concassage de l’Ukraine peuvent ici se mettre à chiffrer dès maintenant la rentabilité de leur prochain investissement à Gaza, avant même que l’endroit soit rasé et débarrassé de ses indigènes2. On notera qu’entre l’expropriation des paysans hollandais, les quartiers détruits par BLM aux États-Unis, le malencontreux incendie à Maui et maintenant le « nettoyage ethnique », le Build Back Better et le « durable » sont décidément des secteurs très rentables, financièrement parlant, ce qui n’a pas échappé à M. Weitmann dont on ne peut que reconnaître le mérite d’une certaine clarté dans ses priorités.

J’imagine que les « logements de haute qualité » seront destinés à une classe aisée qui viendrait y chercher le calme (avec vue sur la Méditérannée) mais quitte à ce qu’ils soient prêts à souffrir un afflux de touristes, j’ai moi-même quelques idées pour en réduire le coût, idées que je mets gratuitement à disposition de M. Weitmann:

  • création d’un mémorial du 7 octobre (entrée payante), avec visite en réalité virtuelle des événements de la journée, cartes postales, souvenirs;
  • vente de jeux vidéos (un soldat de l’IDF traque en FPS les membres du Hamas dans les souterrains de Gaza);
  • monument aux martyrs entouré d’établissements de restauration, commerces, garderies…

Vous trouvez ça de mauvais goût? Attendez seulement la suite.

Le projet de M. Weitmann n’est pas le seul:

Le quotidien israélien Calcalist a fait état d’une proposition élaborée par la Ministre israélienne du Renseignement, Gila Gamliel, qui recommandait au cabinet le transfert des habitants de Gaza vers le Sinaï, en Égypte, à l’issue de la guerre.

Le document vu par Calcalist comporterait le logo du ministre du Renseignement et aurait été distribué dans les ministères pour consultation. Il a été divulgué à un mouvement de colons connu sous le nom de « Settlement Headquarters – Gaza Strip », qui fait campagne pour le rétablissement des colonies dans le territoire. Israël a retiré ses colons de Gaza en 2005.

Le quotidien israélien a noté qu’en fin de compte, le document n’affecterait peut-être pas la politique du gouvernement, mais qu’il était possible qu’il ait été rédigé pour « soutenir » le « mouvement extrémiste des colons ».

Le rapport Gamliel indique que la meilleure issue possible à la guerre d’Israël « qui produira des résultats stratégiques positifs et à long terme » est le transfert des Palestiniens de Gaza vers la péninsule du Sinaï.

Ce transfert se ferait en trois étapes. L’établissement de villes de tentes dans le Sinaï au sud-ouest de la bande de Gaza, la création d’un « corridor humanitaire » par lequel les Palestiniens seraient autorisés à fuir, puis la construction de villes dans le nord du Sinaï.

Enfin, Israël établirait un no man’s land de plusieurs kilomètres de profondeur à l’intérieur du territoire égyptien afin de s’assurer que les Palestiniens ne puissent pas revenir.

Le document appelle également à une coopération entre Israël, les pays arabes et les pays européens pour accueillir les Palestiniens déplacés.

Voilà qui ne plaîrait guère aux pays arabes, qui ne veulent pas de Palestiniens chez eux, ni aux pays européens, déjà très sollicités question migrants, écueil que le projet de M. Weitmann évite habilement:

Le document affirme avoir conçu un plan « durable et économiquement réalisable » pour expulser la population de Gaza, qui s’aligne également sur les « intérêts géopolitiques » d’Israël, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des États-Unis.

Le document suggère que les Palestiniens soient logés dans les deux plus grandes villes satellites du Caire, le 6 octobre et le 10 ramadan. Ces deux villes portent le nom de la guerre de 1973 contre Israël, dont le 30e anniversaire a été célébré la veille de l’attaque palestinienne.

Selon le rapport, il y a suffisamment d’appartements pour loger six millions de personnes, mais ils sont en grande partie vides parce que les Égyptiens ordinaires n’ont pas les moyens de se les offrir.

De nombreux appartements de la nouvelle cité du 6 octobre en Égypte restent vides (documentation promotionnelle de la présidence égyptienne).

Chaque unité de logement coûtant environ 19 000 dollars, le rapport estime que le coût du logement des Palestiniens de Gaza dans la banlieue du Caire s’élèverait à 8 milliards de dollars.

Cette somme représente 1,5% du PIB israélien et peut être « facilement financée » par l’État, ajoute le rapport.

Le rapport affirme que l’état désastreux de l’économie égyptienne pourrait convaincre Le Caire d’examiner l’offre. Si nécessaire, Israël pourrait même envisager de lever jusqu’à 32 milliards de dollars pour convaincre l’Égypte d’accepter le projet.

[…]

L' »investissement » d’Israël en Égypte servirait également l’Europe en stabilisant l’économie du pays et en contribuant à endiguer la marée migratoire, selon le rapport.

L’Arabie saoudite pourrait également bénéficier de cette proposition, ajoute le rapport.

Tout d’abord, étant donné que les actions israéliennes à Gaza attisent régulièrement les tensions dans le monde arabe, le retrait des Palestiniens permettrait de « promouvoir la paix avec Israël sans l’interférence incessante de l’opinion publique locale ».

Deuxièmement, le rapport note que la population de Gaza pourrait être embauchée par l’Arabie saoudite comme main-d’œuvre bon marché pour travailler sur des projets de construction dans tout le pays, y compris la construction du projet phare de Neom.

De plus,

Le nettoyage ethnique de Gaza signifierait la fin des « combats incessants et répétés qui attisent les feux de la haine contre Israël ». En outre, « le règlement de la question de Gaza garantira un approvisionnement stable et accru de l’Égypte en gaz israélien et sa liquéfaction », à partir des vastes réserves saisies par Israël près des côtes de Gaza.

Que demander de plus?

  • une relocalisation tout frais payés par Israël, plus un joli bakchich et de l’énergie à la clé;
  • pas de migrants supplémentaires en Europe;
  • la fin des critiques envers Israël du traitement infligé aux Palestiniens;
  • et pour les Palestiniens, des cités coquettes, toutes neuves – pas tellement plus sinistres que les buildings de Gaza – en guise de logement social et un travail (mal payé) assuré, c’est-à-dire le traitement standard des migrants de par le monde.

D’autant que la situation semble se dégrader de jour en jour, ce qui inviterait une réaction immédiate:

Alors que le monde se concentre sur les horreurs de Gaza, les soldats et les colons israéliens ont tué plus de 100 Palestiniens et en ont blessé près de 2 000 autres dans la Cisjordanie illégalement occupée, où les colons juifs menacent de déclencher une « grande Nakba » si les résidents arabes ne font pas leurs valises et ne quittent pas définitivement leurs maisons et leurs fermes pour fuir vers la Jordanie voisine.

« Courez en Jordanie avant que nous ne tuions nos ennemis et que nous ne vous expulsions de notre Terre sainte, qui nous a été promise par Dieu », peut-on lire sur un tract distribué par des colons à Salfit.

La journaliste canadienne d’Al Jazeera, Sana Saeed, a averti qu' »une deuxième Nakba est en train de se construire sous nos yeux ».

Jeudi, près de Marjat, des colons ont laissé des poupées couvertes de sang ou d’une substance censée l’imiter sur le sol ou suspendues devant l’entrée d’une école.

Vendredi, des colons en tenue militaire ont envahi Marjat, accrochant des drapeaux israéliens à une maison proche de l’école où les poupées ensanglantées ont été trouvées.

Malheureusement, ce n’est pas si simple.

Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré la semaine dernière que le déplacement forcé de Palestiniens dans son pays constituerait un crime de guerre.

Au début du mois, [le président égyptien Abdel Fatah] El-Sisi a également rejeté avec véhémence l’idée d’une réinstallation forcée des Palestiniens dans le Sinaï.

« Transférer les réfugiés de la bande de Gaza vers le Sinaï reviendrait simplement à déplacer leur résistance », a déclaré le président dans un discours télévisé le 18 octobre, « transformant le Sinaï en rampe de lancement pour des opérations contre Israël et accordant à ce dernier le droit de se défendre et de défendre sa sécurité nationale en menant des frappes sur le territoire égyptien en guise de représailles ».

Les dirigeants égyptiens s’insurgent contre les suggestions occidentales d’accueillir des réfugiés palestiniens. Un haut diplomate du Caire aurait ainsi déclaré à un homologue de l’Union européenne [NdT. il s’agirait de mon compatriote Charles Michel] en début de semaine: « Vous voulez que nous accueillions un million de réfugiés palestiniens? Eh bien, je vais les envoyer en Europe. Vous vous souciez tellement des droits de l’homme – eh bien, accueillez-les ».

Les Palestiniens, tout le monde les plaint mais personne n’en veut chez soi.

Un peu comme les juifs dans les années ’30.


  1. Cet aide de camp du Premier Ministre est décidément très actif en ce moment, à croire qu’il voudrait devenir calife à la place du calife. ↩︎
  2. … qui, selon la définition d’Ambrose Bierce, sont des « gens de peu de valeur, encombrant le sol des contrées nouvellement découvertes » – statut malgré tout plus enviable que celui des Palestiniens, qui, nous dit-on, sont des « animaux », le résultat restant le même: « Bientôt, ils ne l’encombrent plus, ils le fertilisent ». ↩︎

Manœuvres.

Que s’est-il passé en Israël le 7 octobre?

J’ai déjà indiqué le lien vers le papier de Miles dans mon précédent article sur le sujet. Je ne suis pas entièrement convaincu. Voyons maintenant ce qu’en disent deux autres personnalités. Seymour Hersh en premier, qui commence son article (payant), « Netanyahu est fini », avec ceci:

Il y a plusieurs dizaines d’années, j’ai passé trois ans à écrire The Samson Option (1991), un exposé sur la politique non déclarée des présidents américains, depuis Dwight Eisenhower, qui consistait à détourner le regard alors qu’Israël entamait le processus de construction d’une bombe atomique.

Okey-dokey, c’est « l’heure du conte » pour les petits enfants. Israël n’a pas de bombe atomique, parce que personne n’a de bombe atomique. L’auteur est donc soit un naïf, soit un agent. À votre avis? On va tout de même continuer à parcourir ses arguments, pour comprendre avec quoi on veut nous enfumer, ce qui est au moins aussi intéressant que la réalité…

Juste comme ça, au passage, puisque Israël n’a rien pour jouer la carte du chantage atomique, pourquoi les pays arabes – qui lui sont supposément tellement hostiles et militairement supérieurs – se sont-ils finalement accommodés de sa présence à leur porte? La vente de leur pétrole, peut-être? Une « aide »?

On continue avec les révélations de « l’initié » (Hersh semble connaître beaucoup d’initiés):

La chose la plus importante que je devais comprendre, m’a dit l’initié israélien, c’est que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu

« est fini. C’est un mort-vivant. Il ne restera en fonction que jusqu’à ce que les tirs cessent… peut-être encore un mois ou deux ».

Il a été premier ministre de 1996 à 1999, puis de 2009 à 2021 en tant que chef du parti de droite Likoud, avant de revenir pour un troisième mandat à la fin de l’année 2022. « Bibi a toujours été opposé aux accords d’Oslo de 1993, qui donnaient initialement à l’Autorité palestinienne le contrôle nominal de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Lorsqu’il est revenu au pouvoir en 2009, « Bibi a choisi de soutenir le Hamas » comme alternative à l’Autorité palestinienne, « il leur a donné de l’argent et les a installés à Gaza ».

Un accord a été conclu avec le Qatar, qui a commencé à envoyer des centaines de millions de dollars aux dirigeants du Hamas avec l’approbation d’Israël. L’initié m’a dit que « Bibi était convaincu qu’il aurait plus de contrôle sur le Hamas avec l’argent du Qatar » – leur permettant de tirer occasionnellement des roquettes sur le sud d’Israël et d’avoir accès à des emplois à l’intérieur d’Israël – qu’il n’en aurait avec l’Autorité palestinienne. Il a pris ce risque.

« Ce qui s’est passé cette semaine », a déclaré l’initié,

« est le résultat de la doctrine de Bibi selon laquelle il est possible de créer un Frankenstein et d’en avoir le contrôle. »

L’attaque du Hamas était le résultat direct d’une décision prise par Bibi, malgré les protestations des commandants militaires locaux, « d’autoriser un groupe de colons orthodoxes à célébrer Souccot en Cisjordanie ».

Souccot est une fête annuelle d’automne qui commémore le voyage ancestral des Juifs dans les profondeurs du désert. Il s’agit d’un festival d’une semaine célébré par la construction d’une structure extérieure temporaire, connue sous le nom de soukka, dans laquelle tous peuvent partager la nourriture de leurs prédécesseurs et se connecter viscéralement à la saison des récoltes.

Cette demande est intervenue à un moment de tension extrême à la suite d’un autre incident en Cisjordanie, au cours duquel des colons juifs, selon l’Associated Press, « se sont déchaînés dans une ville emblématique » le 6 octobre et ont tué un jeune homme arabe de 19 ans. La mort du jeune homme, ajoute l’AP, « est la dernière en date d’une recrudescence des affrontements israélo-palestiniens qui, jusqu’à présent, ont tué près de 200 Palestiniens cette année, soit le bilan annuel le plus élevé depuis une vingtaine d’années ».

Les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de M. Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, comptant chacun environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza, de se concentrer sur la fête de Souccot.

« Il ne restait donc plus que 800 soldats, m’a dit l’initié,

« pour garder les 51 kilomètres de frontière entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifie que les citoyens israéliens du sud ont été laissés sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été livrés à eux-mêmes. Et c’est pourquoi Bibi est fini. Cela prendra peut-être quelques mois, mais il est fini ».

L’initié a qualifié l’attaque dans le sud d’Israël de « plus grand échec militaire de l’histoire israélienne » et a souligné que « seuls des soldats ont été tués lors de la guerre de 73 » – l’attaque surprise du Yom Kippour au cours de laquelle Israël a été brièvement envahi par les troupes égyptiennes et syriennes.

« Samedi dernier, vingt-deux colonies du sud ont été contrôlées par le Hamas pendant des heures, et ils sont allés de maison en maison, massacrant femmes et enfants. »

Il y aura une réponse militaire, a déclaré l’initié, notant que 360 000 réservistes ont été appelés.

Ok, on a bien compris. Netanyahu est de droite, il est copain avec les orthodoxes pour qui il a compromis la sécurité des kibboutzs, tout est de sa faute, il est fini politiquement. Voilà qui est simple à comprendre, pas d’autre niveau de lecture. Et surtout, pas d’autre suspect.

On va maintenant ajouter un peu de contexte. D’abord, Netanyahu était depuis des mois dans la ligne de mire d’un mouvement de protestation contre la réforme légale de la Cour Suprême israëlienne – France24 vous explique:

La Cour suprême israélienne a commencé, mardi 12 septembre, à examiner des recours déposés contre la réforme judiciaire, un projet très controversé du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les 15 juges de la plus haute juridiction israélienne sont réunis pour entendre les arguments contre une disposition visant à annuler la possibilité pour le pouvoir judiciaire de se prononcer sur le « caractère raisonnable » des décisions du gouvernement.

Cette disposition a été adoptée par le Parlement en première lecture en juillet dernier. Elle restreint les pouvoirs de la Cour suprême pour réviser ou invalider une loi ou une décision du gouvernement.

Les détracteurs de cette mesure estiment qu’il s’agit d’une façon pour le gouvernement d’affaiblir le pouvoir judiciaire et de marquer ainsi un tournant autoritaire.

Depuis son annonce en janvier, ce projet est contesté massivement dans la rue et il est même à l’origine d’un des plus importants mouvements de mobilisation populaire de l’histoire du pays.

Voilà donc un mouvement de protestation très idéologique – libertaire, LGBTQWERTY+++, et tout ce genre de choses – contre un leader de droite nationaliste et conservateur (traduction de « autoritaire »), si ça vous rappelle quelque chose. Pour vous aider, Netanyahu est assez pote avec Trump, à qui on le compare parfois – plus ou moins à juste titre.

Bon, on ne va pas tourner autour du pot, ces contestataires sont les idiots utiles des globalistes. Quand ce genre de boîte à outils est composée de jeunes dégénérés, ça ne pose pas de risque majeur – excepté pour les tableaux de maîtres. Quand elle contrôle des gens entraînés, armés, à qui on confie les clés de la sécurité nationale, c’est une autre histoire.

L’idée n’est pas de moi: c’est Adam Curry qui a levé ce lièvre dans le dernier numéro en date de NoAgenda (n°1599). En fait ça lui a été signalé par un « initié », probablement vraiment initié puisque ce podcast est écouté par un million d’auditeurs (pardon, de producteurs), dont beaucoup travaillent dans la communauté du Renseignement – et contrairement à l’agent Hersh, Adam n’a jamais caché que toute sa famille ascendante a travaillé pour la CIA.

Premier lièvre de Adam (enfin, hase, c’est une dame): Shikma Bressler. Voici sa tête:

Merci qui? Merci Wikipedia!

Extraits de cette même page Wiki (ma traduction, j’ai supprimé les liens):

Mme Bressler est physicienne à l’Institut Weizmann des sciences. Elle a obtenu son baccalauréat, avec distinction, en physique et en mathématiques au Technion, où elle a également obtenu un master en physique en 2006 et un doctorat en 2011. En 2012, elle a rejoint la faculté de l’Institut Weizmann.

[…] Bressler dirige un groupe de recherche en physique au sein du département de physique des particules et d’astrophysique de l’Institut Weizmann et s’occupe de la recherche sur le boson de Higgs.

Ok, donc en un mot, rien. Si vous lisez les papiers de Miles sur la physique des particules, vous saurez que le boson de Higgs fait partie des nombreuses arnaques pseudo-scientifiques qui permettent de pomper des milliards dans le Trésor public. Cette dame commence déjà à m’énerver. Continuons. C’est moi qui souligne et qui fait des commentaires simplistes (les lecteurs adorent ça).

En mars 2020, Mme Bressler a fondé et dirigé les « manifestations du drapeau noir », avec deux de ses frères, Yarden et Eyal, et deux amis de la famille.

[…] et la troisième revendication était l’adoption d’un amendement à la loi fondamentale relative à la formation du gouvernement et à la réglementation des pouvoirs du gouvernement afin qu’à l’avenir, une personne inculpée au pénal ne puisse pas se présenter au poste de Premier ministre. Le mouvement de protestation s’est étendu à tout le pays et a été connu sous le nom de « Protestation du drapeau noir ».

= Trump.

Le 23 mars 2023, Mme Bressler a été arrêtée par la police lors de l’une des nombreuses manifestations de la « Journée de la perturbation » organisées dans tout Israël dans le cadre des manifestations israéliennes de 2023 contre la réforme judiciaire. Elle a ensuite été relâchée. L’ancien Premier ministre et leader des manifestations, Ehud Barak, a tweeté que l’arrestation de Mme Bressler était « une dictature en action ». Merav Michaeli, membre de la Knesset et chef du parti travailliste, a déclaré que « dans un pays normal, Shikma Bressler recevrait le prix Israël. Dans l’État de Netanyahu et de Ben-Gvir, elle est arrêtée comme une criminelle de droit commun ».

Ehud Barak = Biden. Ça commence à sentir la recette.

Ok, maintenant écoutons sa réthorique (Adam, merci pour les clips). C’est moi qui souligne et ce n’est pas ma traduction qui est foireuse, c’est son anglais qui est nullissime.

Animatrice: Alors, Shikma, je vous pose la question: qu’est-ce qui compte maintenant?

Bressler: Cela peut sembler un peu dramatique, mais ce qui importe maintenant, c’est de sauver la démocratie israélienne, de sauver l’État et la nation d’Israël.

Dans le cadre de mes fonctions et de mon travail à Weizmann, et en tant que membre d’une énorme collaboration internationale, je parle à de nombreuses personnes de l’étranger. Et ce qui est clair pour moi, c’est que les gens ne sont pas conscients des choses dramatiques qui se passent ces jours-ci en Israël. Et le fait que si nous en discutons dans un mois, nous pourrions déjà avoir dépassé le point de non-retour.

Ce que les gens doivent retenir de cette conversation, sans attendre la fin, c’est qu’ils doivent comprendre que nous sommes aujourd’hui confrontés à un véritable coup d’État, en ce sens que si nous ne sommes pas capables d’arrêter ce qui se passe en ce moment, dans quelques semaines, quelques jours, peut-être, Israël ne sera plus une démocratie.

Et une fois le point de non-retour passé, il faudra des décennies pour revenir en arrière. Et peut-être même que ce ne sera pas possible.

Je sais que cela semble dramatique, mais c’est dramatique. Mais ce sont les circonstances. C’est ce qui compte aujourd’hui.

Je pense que les gens ne digèrent pas vraiment, pleinement, ce qui se passe. Et c’est dramatique. Et cela se passe maintenant.

Intéressant, n’est-ce pas? Des personnes de l’étranger? Et il faut agir vite? On continue.

Animatrice: Comment pourriez-vous, juste pour faire l’avocat du diable, comment pourriez-vous gagner? La coalition gouvernementale adoptera les projets de loi de réforme parce qu’elle le peut, elle est au pouvoir, elle le fera. Qu’est-ce qui serait une victoire pour vous?

Bressler: Tout d’abord, dans une certaine mesure, nous sommes déjà en train de gagner. Nous gagnons peut-être une bataille, mais pas toute la guerre. Mais il faut comprendre qu’ils essaient. Si on regarde les changements qu’Orbán a opérés en Hongrie au cours de la dernière décennie et qu’on les compare à ce qui se fait ici, ils essaient de faire en deux mois ce qu’Orbán a fait en dix ans en Hongrie.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas une seule loi qu’ils essaient de faire passer, mais plus de 120 lois qui sont en train de nous être imposées. Et cela ne se passera probablement pas comme ils le souhaitent. Ils pensaient qu’ils allaient adopter cette législation et qu’ils en auraient terminé en un rien de temps, sans opposition. Et maintenant, ils ont besoin de changer cela. Ils reviennent donc sur une grande partie de leurs projets et se concentrent uniquement sur cette commission pour l’élection des juges, qui est l’élément central. Si on revient à la Hongrie, vous verrez que c’est ainsi qu’Orbán a commencé à prendre le contrôle du système judiciaire, des tribunaux et des juges. Ils se concentrent donc sur ce point.

Évidemment, Orbán est le Mal, il est lui aussi nationaliste. Imaginez un peu: il s’est opposé aux obligations vaccinales, à l’achat des fioles de Pfizer par l’UE et – crime abominable – à l’invasion migratoire. Il tente apparemment de sauver son pays et bénéficie d’un soutien populaire énorme. Mais où va le monde? Il sera encore question d’Orbán dans la vidéo plus loin.

Je pense donc que si, comme je l’ai dit, ces lois sont adoptées, par définition, le système judiciaire israélien sera soumis au système politique, le gouvernement, par définition, ce ne sera plus une démocratie. Et alors nous devrons, nous nous réveillerons un jour avec quelque chose de complètement différent de ce à quoi nous étions habitués.

Je pense que ce que nous verrons alors, c’est que les conditions du pays s’effondrent, vous savez, s’effondrent rapidement. Nous avons entendu hier des groupes importants de l’unité de réserve de l’armée dire que si cela arrivait, ils ne serviraient pas une dictature.

Nous sommes ici, nous avons tous prêté serment pour protéger un pays démocratique, un pays juif démocratique et non un dictateur.

Je pense que nous le voyons déjà, nous serons affectés économiquement de manière très dramatique, nous serons affectés dans tous les domaines. Cela ne se produira peut-être pas en un jour, mais encore une fois, si vous regardez les pays qui se sont engagés dans cette voie, leur situation, et puis ce sera une énorme et longue bataille, qui, vous savez, nous perdrons tous, mais ce sera terrible.

Pour info, les « pays qui se sont engagés dans cette voie » vont un peu moins mal que les autres, merci, pendant que les fiefs Démocrates américains sont devenus un cauchemar – la France, je te dis pas – mais on ne va pas s’embêter avec des faits.

Outre qu’on peut mesurer ici la vacuité intersidérale du cerveau de cette dame, qui bafouille parce qu’elle n’a en fait rien à dire (effet secondaire de la « gauche »), il est intéressant de retenir les déclarations de « groupes importants de l’unité de réserve de l’armée ». Étant nous-mêmes démocrates dans l’âme, nous allons maintenant leur laisser l’occasion de s’exprimer.

Pas d’inquiétude, je traduis le tout ci-dessous. Adam en a passé un court extrait, je vous fais la vidéo complète. C’est un peu long mais c’est du lourd. Je n’ai pas cherché le nom de l’animatrice, nous l’appellerons donc ainsi.

Animatrice: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend aux Etats-Unis avec l’intention de rencontrer le Président Biden à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, alors que son pays est confronté à ce qui est peut-être la pire crise intérieure qu’il ait jamais connue. Et il ne s’agit pas du conflit palestinien. Il s’agit d’Israéliens qui se battent contre des Israéliens.

Des foules massives sont descendues dans la rue pour protester contre la coalition Netanyahu, le gouvernement israélien le plus à droite de son histoire, et contre sa décision d’affaiblir le système judiciaire. La réforme du système judiciaire est considérée comme tellement radicale que le président Biden a exhorté M. Netanyahu à s’en écarter, en lui disant au téléphone de respecter « nos valeurs démocratiques communes ». (L’histoire se poursuivra dans un instant).

C’est ce que font jusqu’à 200 000 Israéliens à travers le pays chaque samedi soir depuis plus de huit mois. Cette manifestation massive se déroule à Tel Aviv. Certaines nuits ont tourné à la violence, avec des affrontements avec la police, des contre-manifestations et des voitures fonçant dans la foule. On a l’impression que le pays est en train de s’effondrer.

Les manifestations ont été déclenchées par l’initiative judiciaire du gouvernement visant à priver la Cour suprême d’une grande partie de ses pouvoirs. Une grande majorité du pays considère l’affaiblissement de la Cour comme une prise de pouvoir, car elle est le seul organe de contrôle du gouvernement en Israël. Des personnes qui n’avaient jamais manifesté de leur vie sont descendues dans la rue, comme Eyal Neveh. Il dirige un groupe de dizaines de milliers de réservistes militaires qui sont à l’avant-garde de ce mouvement démocratique. Ils s’appellent eux-mêmes « Frères et Sœurs d’armes », comme l’indique leur tee-shirt. Ils sont pilotes, combattants, officiers de renseignement. Certains sont des héros de guerre. Nombre d’entre eux effectuent encore des missions dangereuses.

Scherf: Et maintenant, le danger vient de l’intérieur.

Animatrice: Plus que les ennemis de l’extérieur.

Scherf: Plus, beaucoup plus. Il s’agit d’une menace existentielle pour Israël.

Animatrice: Nous avons parlé à trois d’entre eux. Shira Etting.

Etting: J’étais pilote d’hélicoptère de combat.

Animatrice: Ron Scherf.

Scherf: Commandant des forces spéciales.

Animatrice: Et Omri Ronan.

Ronan: Je suis un ancien officier d’une unité de commandement d’élite.

Scherf: Lorsqu’un régime, un gouvernement, veut obtenir un pouvoir illimité, les gens ont peur. Et les gens dans les rues aujourd’hui ont peur que le gouvernement obtienne un pouvoir illimité sans contrôle judiciaire.

Animatrice: Ils ont tous servi sous les gouvernements précédents de Netanyahu sans hésitation, mais ils craignent celui-ci, une coalition de colons extrémistes et d’ultra-orthodoxes. Le chef de la sécurité nationale a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour son soutien au terrorisme contre les Arabes. Le ministre des finances est un homophobe fasciste qui se décrit lui-même comme tel. Quant à M. Netanyahu, il fait l’objet de trois procès distincts pour corruption.

Les manifestants affirment que les lois introduites par son gouvernement, plus de 200, non seulement affaibliraient les tribunaux, mais contrôleraient la presse et réduiraient les droits individuels. C’est ainsi que des démocraties comme la Hongrie sont devenues autocratiques.

Ronan: Ce qui s’est passé en Hongrie et en Pologne ne se produira pas ici.

Animatrice: Il y a une tendance et elle va à votre encontre.

Ronan: Oui.

Animatrice: Partout dans le monde.

Etting: Nous serons les premiers à l’arrêter.

Animatrice: Vous êtes tous déterminés.

Ronan: Nous ne plaisantons pas. Nous essayons vraiment de l’arrêter et nous y parviendrons.

Animatrice: L’une de leurs grandes préoccupations est que sans une Cour suprême forte, le bloc ultra-orthodoxe et le gouvernement pourraient transformer Israël en une théocratie où les lois bibliques prévaudraient.

Ronan: Notre Cour suprême est notre dernière ligne de défense. C’est notre dernier garde-fou. Nous avons besoin qu’elle soit habilitée. Nous avons besoin qu’elle soit indépendante. C’est pour cela que nous nous battons.

Animatrice: Quels sont les enjeux pour les femmes, Shira?

Etting: Nous serons assises à l’arrière de l’autobus.

Animatrice: Littéralement?

Etting: Littéralement.

Animatrice: Êtes-vous mariée ?

Etting: Je suis mariée à une femme, un médecin. Nous avons une fille. Elle a un an et huit mois.

Animatrice: Sa crainte d’une attaque contre les droits des femmes et des homosexuels est bien fondée. Un membre du gouvernement a déclaré que la communauté homosexuelle est plus dangereuse que l’ISIS et le Hezbollah. Une autre plainte majeure est que les ultra-orthodoxes ne paient pratiquement pas d’impôts et n’ont pas à servir dans l’armée, ce qui est obligatoire pour tous les autres Israéliens juifs. La Cour suprême a jugé cette situation injuste. Mais, défiant la Cour, les orthodoxes prévoient de faire passer une loi à la Knesset, le parlement israélien, qui transformerait leur exemption militaire officieuse en une loi inflexible.

Neveh: Ils veulent une loi qui les empêche d’aller à l’armée. Mon fils de 15 ans, dans trois ans, ira à l’armée. Je ne pourrai pas dormir pendant ces trois ans. Et l’autre père, le père ultra-orthodoxe, dormira tout le temps.

Animatrice: Eyal Neveh, père de six enfants, est tellement passionné par cette question qu’il travaille 24 heures sur 24 chez Frères et Sœurs d’armes. Ron et lui servent ensemble dans l’unité commando la plus célèbre d’Israël, semblable aux Bérets verts, appelée Seyarat Matkal. Ils utilisent leurs compétences militaires pour mener une campagne de désobéissance civile et de harcèlement, y compris au domicile des membres de la Knesset, afin de faire pression sur eux pour qu’ils votent contre la réforme judiciaire.

Etting: Il faut faire comprendre aux élus que ce qu’ils font est mal. Il faut les réveiller et les secouer. Et ce n’est pas en étant gentil qu’on y parvient.

Animatrice: Cela signifie former des chaînes humaines devant le Ministère de la Défense. Ils bloquent les principales artères de circulation. Leur barricade devant la Knesset a fait sortir les canons à eau de la police. Des membres, dont Ron, ont été arrêtés et interrogés. Ici, ils encerclent la voiture du Ministre de la justice et Vice-Premier Ministre Yairiv Levine, l’architecte de la refonte controversée du système judiciaire. Ils sèment la pagaille devant son domicile en brûlant des pneus et en dérangeant ses voisins. Il dit qu’il respecte leur droit de protester, mais qu’il ne faut pas oublier que c’est son gouvernement qui a gagné les élections.

Levine: Aucune démocratie ne peut accepter que le gouvernement, le gouvernement élu, qui dispose d’une majorité au parlement, ne soit pas en mesure d’adopter un projet de loi et de faire quoi que ce soit parce qu’il y a des protestations, parce qu’il y a des gens qui s’y opposent.

Animatrice: Vous dites que les personnes qui craignent qu’il n’y ait pas d’égalité des droits pour tous se trompent complètement et que leurs accusations sont sans fondement. Cependant, vous faites partie du gouvernement le plus à droite qu’Israël ait jamais eu.

Levine: Je suis fier de faire partie de ce gouvernement et je pense que c’est ce que les Israéliens voulaient voir.

Animatrice: Mais vous avez dans votre cabinet des personnes qui ont fait des déclarations ouvertement racistes et homophobes et qui sont ministres.

Levine: Je peux vous assurer que la grande majorité des membres du Parlement qui appuient ce gouvernement soutiennent fermement les principes démocratiques et libéraux.

Animatrice: Mais selon vos règles, si elles sont toutes adoptées, le gouvernement pourrait annuler la décision de la Cour. Ai-je tort?

Levine: Ce n’est pas ce que je propose. La situation en Israël est que la Cour suprême est au-dessus du gouvernement, du parlement et même de la volonté du peuple. Ce que je veux faire, c’est l’équilibrer.

Animatrice: Il dit que la Cour est un bastion de l’élite qui prend trop souvent le pas sur les législateurs choisis par le peuple. La bataille autour de la Cour a plongé le pays dans une guerre civile froide. En juillet, la première étape de la réforme judiciaire de M. Levine a été adoptée, limitant considérablement le pouvoir de la Cour d’annuler les décisions du gouvernement.

Quelque 10 000 réservistes militaires ont été tellement bouleversés qu’ils se sont engagés à ne plus se présenter au service. Certains alliés de Netanyahou ont suggéré qu’ils soient jugés, voire exécutés.

Etting: Si on veut que les pilotes puissent voler et tirer des bombes et des missiles sur des maisons en sachant qu’ils risquent de tuer des enfants, il faut qu’ils aient la plus grande confiance dans les personnes qui prennent ces décisions.

Scherf: Dans leurs valeurs morales.

Etting: Exactement.

Animatrice: Lorsqu’ils ont pris leur décision, de nombreux Frères et Sœurs d’armes ont fondu en larmes.

Neveh: C’était une chose très difficile à faire. Quand on est dans son ADN, un soldat, c’est ça que je fais. 25 ans, c’est dans mon sang. C’est comme se couper une main.

Animatrice: Savez-vous ce qu’on dit de vous, de votre groupe ? Que vous n’êtes pas patriotes et que vous êtes des traîtres.

Neveh: Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Je suis une patriote. Chaque année, je vais dans la réserve et je sers. Je quitte la maison, je quitte mes enfants, je quitte ma femme, je quitte tout le monde pour servir. Mes amis sont morts pour ce pays.

Animatrice: L’armée a prévenu que la perte d’un si grand nombre de pilotes et de réservistes de haut rang pourrait compromettre l’état de préparation et nuire à la sécurité nationale. Mais plusieurs anciens chefs de l’armée et du Mossad appuient la protestation et reprochent au gouvernement d’avoir laissé la situation en arriver là.

Animatrice: Si vous découvriez qu’Israël est en danger à cause du départ de tant de réservistes, feriez-vous marche arrière et retireriez-vous vos propositions ?

Levine: Quel est le prix de la démocratie? Que me suggérez-vous de faire? Nous dirons aux citoyens israéliens: OK, n’allez pas voter. Il n’est pas nécessaire d’organiser des élections. Nous irons voir ces ex-militaristes et nous leur demanderons ce que nous sommes autorisés à faire ou non?

Animatrice: Une question rarement mentionnée par les Frères et Sœurs d’armes est l’occupation israélienne de la Cisjordanie.

Animatrice: Si vous n’incluez pas les droits des Palestiniens dans votre lutte, comment pouvez-vous dire que vous luttez pour la démocratie?

Etting: De nombreux Israéliens ont des opinions différentes sur le conflit palestinien et c’est une question qui divise beaucoup.

Animatrice: Votre coalition se diviserait donc? La coalition de protestation?

Etting: Si on veut pouvoir résoudre l’occupation un jour, et je pense que tout le monde ici le veut, la seule façon de l’arrêter et de la résoudre est de s’assurer qu’Israël reste une démocratie.

Animatrice: La semaine dernière, la Cour suprême a tenu une audience pour décider de révoquer ou non la première étape de l’ensemble des mesures judiciaires de M. Levine. Si la Cour le fait, Netanyahou ne dira pas s’il se conformera à cette décision. S’il ne le fait pas, une crise sans précédent s’ensuivra, laissant à l’armée, à la police et aux citoyens le soin de décider qui, des tribunaux ou des élus, doit suivre les ordres.

Frères et Sœurs d’armes affirme que l’avenir d’Israël est en état d’alerte rouge, la démocratie étant en jeu.

Animatrice: Mais, vous savez, en termes de démocratie, vous ne pouvez pas ignorer qu’il s’agit d’un gouvernement qui a été élu par le peuple d’Israël. Et c’est cela la démocratie.

Etting: Toutes les démocraties qui se sont transformées en dictatures ont été élues de manière démocratique. C’est ainsi que les démocraties se transforment en dictatures.

Scherf: Et ce n’est pas comme de se réveiller un jour et de dire, OK, maintenant nous sommes en dictature. De petites choses changeront le visage d’Israël. Les gens ont tendance à se dire : « Wow, dans mon pays, ça peut arriver? Non, non, ce ne sont que ces types qui crient. Mais c’est pourtant ce qui est en train d’arriver.

Comme vous voyez, même discours à la con que Biden, « menace existentielle », « droit des femmes et des homosexuels », et la droite, c’est le Mal, la version woke de ¡No pasarán!

Sinon, ces gens sont des patriotes. Pas de problème, je suis prêt à les croire. Je doute fort que ce soient eux derrière la « brêche de sécurité » – ça vient de beaucoup plus haut. Et je pense qu’ils sont vraiment aussi neuneu qu’ils en ont l’air. C’est comme ça: les moins de soixante ans ont la cervelle confite – et comme le montre la mémére qui frétille d’aise à faire sa BA anti-fasciste, beaucoup de vieux aussi, hélas. Je ne pensais quand même pas voir un jour des tueurs professionnels lutter pour le droit des trans.

La question serait, qui serait encore plus de gauche que patriote? Vous savez, la gauche qui a sur les mains le sang de soixante millions de Russes ou de quatre-vingt millions de Chinois. La gauche qui passe à l’action. Dans ce cas précis, avec un nouveau massacre de civils pour déboulonner le croque-mitaine et sauver la « démocratie ».

Y a-t-il une révolution colorée en Israël? Quelqu’un aurait-il jugé opportun de craquer une allumette dans cette poudrière? Un petit génie qui aurait trouvé intelligent de faire péter à Bibi son bébé Hamas dans la face, l’obligeant ainsi, pour ne pas casser son image, à réagir de la pire manière qui soit – militairement – créant ainsi le prétexte parfait à l’attaque du dernier maillon des Wesley Clark Seven (l’Iran), ce qui permettra de faire grimper le prix du pétrole, d’imprimer quelques trillions de dollars de plus et de foutre le bordel dans l’économie mondiale – ce qu’on nous a d’ores et déjà promis – bref, la relève parfaite de l’Ukraine? Et si c’est le cas, les démocrates de Tsahal reprendront-ils le rôle des Sturmtruppen d’Azov dans la nouvelle boucherie du Bien contre le Mal? Juste comme ça, ce serait intéressant de regarder les mouvements de Wall Street dans les prochains jours.

De toute manière, les dès sont jetés, exactement comme pour le Covid, si vous me permettez cette comparaison. Le terrain est contaminé (l’attentat), le corps surréagit avec une tempête de cytokine (la militarisation du conflit) et il y a un intérêt financier à ne pas soigner le malade.

La question est: était-ce une fuite ou quelqu’un a-t-il libéré le virus?

Les illusions perdues du Covid.

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le Sars-CoV-2

Mauvaise nouvelle, on en finira pas.

Il est là pour toujours. Il a été conçu pour ça.

Et ce ne sera pas la première maladie artificielle à circuler dans la société humaine – pensez VIH et maladie de Lyme.

Vous aurez bientôt – la traduction me prend un temps considérable – un article qui semble indiquer que le Sars-CoV-2 original était un vaccin vivant pour chauves-souris et que c’était bien une fuite de laboratoire, probablement accidentelle, ce dernier point étant celui sur lequel on n’aura jamais de réponse claire et définitive. Le Covid serait donc l’effet secondaire de ce vaccin. On a donc vacciné contre un vaccin (ça s’appelle en rajouter une couche), avec un produit injectable présentant les mêmes effets secondaires en pire, vu son mode d’action, sa fabrication foireuse et ses additifs plus que suspects, produit qui a accessoirement créé, en modifiant leur défenses immunitaires, des milliards de cultures ambulantes de variants.

Quoiqu’il en soit, vaccin vivant, virus, exosome ou arme biologique, le Sars-CoV-2 est un vecteur d’information plus ou moins dangereux selon – comme dans toutes les maladies – l’état immunitaire du sujet, le facteur déterminant de cette proto-pandémie, celui qui a déterminé la létalité de la première vague. D’après moi, ce vecteur a fait le tour des populations, a contaminé un grand nombre de personnes en tuant les plus fragiles – exactement comme un vaccin – pour ensuite assez vite dégénérer. Le fait que cet incident ait été qualifié de pandémie tient uniquement au fait de son énorme amplification dans les médias de masse.

De son côté, la « résistance » minimise systématiquement le fait que la première vague du Covid était effectivement meurtrière – s’appuyant sur le fait que la mortalité annoncée alors dans les médias est quasi invisible dans les statistiques – ce qui était déjà le cas de la « grippe espagnole ». Au coeur de ce chaos informationnel, je pratique le simple bon sens et je me fie en premier à mes observations personnelles. J’ai reçu à l’époque (début 2020) le témoignage direct de quelques cas foudroyants, des décès trois jours après les premiers symptômes, comparables à certains décès post-injection. Et non, ce n’était pas une question de protocole hospitalier puisqu’il n’y avait justement aucun protocole à l’époque.

Ensuite, le terme « génocide » est un peu excessif, la létalité des injections – si on ne compte pas la réduction d’espérance de vie – étant pour l’instant de un pour mille. On pourrait parler au pire d’un meurtre de masse, mais ce ne sera pas non plus considéré comme tel. Selon le cadre légal, c’est une mesure d’urgence sous forme de décrets et contrats gouvernementaux avec des compagnies pharmaceutiques qui ont fait ce qu’elles font d’habitude: mettre sur le marché un produit après avoir évalué la balance bénéfice/risque pour elles. Selon le cadre militaire, c’est une opération, avec un pourcentage de pertes acceptables – ils ont donc aussi fait ce qu’ils font d’habitude. Selon le cadre du réseau des assurances, le fait d’accepter l’injection est assimilé à un suicide. Elles ont donc également fait ce qu’elles font d’habitude, couvrir leurs arrières sur base de prévisions très pragmatiques.

Prémédité ou non, le Covid était surtout l’occasion de faire passer l’adoption universelle de la plateforme ARNm, que les maladies émergentes, réelles ou fictives, aideront – sous l’égide de l’OMS – à consolider, adaptant ainsi le troupeau humain aux nouvelles technologies « vaccinales » avec, comme lors de toute révolution technologique, des dommages collatéraux, inchiffrables à ce stade.

Enfin, l’aspect surveillance. On assiste à un grand déballage d’arguments et à une confrontation entre la « résistance », les think tanks globalistes (dont le FEM est la tête de rayon) et les autorités politiques, autour du risque totalitaire que posent les nouvelles possibilités de surveillance sanitaire (passeport sanitaire, pouvoirs de l’OMS, etc.) C’est un faux débat. D’une part, de façon très typique on met sur la place publique une question déjà résolue: le niveau de surveillance actuel est en effet infiniment supérieur à ce qui est admis. D’autre part, même s’il était encore plusieurs fois supérieur au niveau actuel, ce serait encore insuffisant pour maintenir – c’est là la vraie question – un système devenu ingérable, qui ne peut survivre que par le contrôle total des populations – opérations psychologiques, propagande des médias de masse, endoctrinement scolaire, drogues, et bien entendu l’IA, dont la menace qu’elle pose pour la « démocratie » est un autre faux débat, la démocratie étant un genre de légende urbaine – ce qui ne devrait aujourd’hui plus faire aucun doute.

Les événements de ces trois dernières années ne révèlent finalement rien de tellement nouveau sur le pouvoir, qui a fait ce qu’il fait d’habitude, c’est-à-dire beaucoup de théatre. Ce qu’ils révèlent, c’est un état de santé épouvantable chez les peuples des pays riches, leur niveau d’ignorance crasse et leur dangereuse naïveté devant le spectacle qu’on leur propose.

« L’illusion de la liberté durera aussi longtemps qu’il sera rentable de la maintenir. Lorsque l’illusion deviendra trop coûteuse à entretenir, ils enlèveront le décor, ouvriront les rideaux, rangeront les tables et les chaises et on verra le mur de briques au fond du théâtre ».

Frank Zappa

En 54 jours, à l’automne 2021, la rhétorique du Dr Robert Malone concernant les vaccins expérimentaux a radicalement changé. Que s’est-il passé? – par Sage Hana.

Le cas Malone n’intéressera peut-être pas tout le monde. Ce serait dommage parce que c’est l’occasion de comprendre une manoeuvre très importante: la mitigation de l’information par le Renseignement, ce qu’on désigne en anglais par « limited hangout« . Jill Malone, l’épouse, y joue vraisemblablement un rôle, ce que soupçonnent beaucoup de commentateurs sur Substack (voir en fin d’article).

Je reviendrai sur Malone (et RFK Jr) avec mon propre article, qui tentera de cerner les rouages de l’Opération, dont ces personnages ne sont que la partie visible.

Source.


[NdT. vidéo disponible sur la page source]

En 54 jours, à l’automne 2021, la rhétorique du Dr Robert Malone concernant les vaccins expérimentaux a radicalement changé. Que s’est-il passé?

En octobre, lors du tournage du CHD à Hawaï, Robert Malone marche sur la corde raide et ménage ses mots. En décembre, il lance un avertissement sans équivoque. La science a-t-elle changé à ce point en huit semaines?

Sage Hana

19 mai 2023

J’ai plus ou moins isolé la fenêtre de huit semaines à la fin de l’année 2021 au cours de laquelle Robert Malone a opéré un virage rhétorique assez brutal pour se transformer en Héros Guerrier de la Résistance aux Dangereuses Injections.

Rappelons qu’en janvier 2022, Robert Malone prétendait avoir subi des dommages au point de frôler la mort suite aux injections expérimentales d’avril-mai 2021.

Ce détail incroyablement important n’a pas été mentionné dans le Dark Horse Podcast de Bret Weinstein en juin 2021, dans le tournage de « Talk Story » du CHD à Hawaii en octobre 2021, ou dans The Joe Rogan Experience le dernier jour de décembre 2021.

Reprenons maintenant cette chronologie une nouvelle fois, et je fournirai des liens à chaque étape.

En janvier 2022, Malone a écrit ce message. [NdT. que j’avais traduit ici]

Malone écrit:

Quoi qu’il en soit, en avril 2021, je me suis fait vacciner. C’était assez tôt dans le calendrier et je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre le vaccin Moderna, puisqu’il était le seul disponible dans ma région. Le vaccin était administré dans un collège local, et les réservistes de l’armée étaient chargés d’exécuter le programme.

La première injection s’est bien passée. Aucun problème.

La deuxième injection a failli me tuer. Autrement dit, j’ai failli mourir.

Après l’injection, j’ai ressenti la fatigue habituelle, des douleurs musculaires, puis les palpitations ont commencé, ainsi que l’essoufflement. Quelques jours plus tard, la situation s’est aggravée. Je ne suis pas du genre à aller facilement voir le médecin, mais heureusement pour moi, j’avais un rendez-vous de routine avec mon médecin. Elle a pris ma tension et ma tension artérielle systolique dépassait la cote d’alerte. Comme elle est également cardiologue, elle m’a fait passer d’autres tests, m’a fait prendre des médicaments contre l’hypertension et a réussi à la garder sous contrôle. J’ai l’impression que je lui dois la vie. Je tiens à exprimer ma gratitude au fantastique Dr C. Bove.

Robert Malone a donc reçu deux injections et a failli mourir à cause de la deuxième en avril-mai 2021.

Malone a ensuite été dévoilé en grande pompe au grand public lors de son apparition sur le Dark Horse Podcast avec Steve Kirsch et Bret Weinstein en juin 2021.

Il n’y mentionne pas le fait qu’il a failli mourir à cause de la seconde injection de Moderna quelques semaines auparavant.

Question évidente.

Pourquoi?

Ce podcast est entièrement consacré aux injections expérimentales. Le fait qu’il ait frôlé la mort à la suite d’une lésion vaccinale aurait certainement été un élément pertinent, ne pensez-vous pas?

En septembre, 2021 Malone apparaît en succession rapide au Sommet de San Juan à Porto Rico, qui semble être le moment où la dream team de la résistance (Defeat the Mandates [Vaincre les Obligations vaccinales], les auditions de Ron Johnson) est « mise sur pied » (par qui?); puis à Hawaï en octobre pour un tournage sophistiqué et professionnellement produit par CHD (Children’s Health Defense, l’organisation du candidat à la présidence Robert F. Kennedy) avec des enfants photogéniques posant des questions apparemment scénarisées au sujet des vaccins expérimentaux.

La conférence de Porto Rico a été organisée par le « Global Covid Summit« , une organisation liée au Decentralized Medical Network (DeMed), qui lui-même est lié à l’Équipe de la Table Ronde.

Le Global Covid Summit réapparaît un peu plus bas. Si vous cliquez sur les images ou les liens ci-dessous, vous pourrez commencer à identifier l’équipe, qui semble être dirigée par l’ancien enfant acteur et « leader d’opinion politique indépendant » Brock Pierce, ainsi que par quelques types du monde de la crypto-monnaie.

Brock Pierce est un leader d’opinion politique indépendant, un pionnier des crypto-monnaies et de la technologie blockchain, un investisseur en capital-risque, un philanthrope et un ancien enfant acteur de Disney acclamé par la critique, dont l’influence mondiale a ouvert des perspectives à des millions de personnes. Pierce est le président de la Bitcoin Foundation et le cofondateur de Block.one, Blockchain Capital, Tether et Mastercoin. Pierce a été accrédité pour avoir créé des places de marché pour la monnaie numérique qui ont prodigué opportunités et richesse à des millions de personnes à travers le monde. Pierce a donné des conférences dans certaines des institutions les plus prestigieuses du pays, la Milken Institute Global Conference, l’International World Congress, et a fait l’objet d’articles dans le New York Times, le Wall Street Journal et Fortune. Pierce a figuré sur la toute première liste Forbes des « personnes les plus riches en crypto-monnaies » et a été candidat du Parti Indépendant à la présidence des États-Unis. Pierce a joué dans des films tels que « The Mighty Ducks » et « First Kid ».

https://roundtable.io/page/demed

https://roundtable.io/page/team

Mais pour les besoins de ce billet, poursuivons notre chronologie.

Septembre 2021

Après San Juan, la campagne itinérante se déplace à Hawaï.

À Hawaï, Robert Malone ne mentionne pas aux enfants qui y sont rassemblés qu’il a failli mourir des suites des contre-mesures militaires expérimentales qu’il était précisément venu leur expliquer.

Il conseille la prudence, mais il atténue ses propos et n’offre par moments que des platitudes creuses. Il ne semble pas animé du sentiment d’urgence de quelqu’un qui a failli mourir et qui saisit les dangers du moment.

18 octobre 2021

Bob: « Y a-t-il d’autres choses qui vous effraient? »
Jeune fille: « J’ai un peu peur de me faire vacciner ».

À ce stade, Bob lui explique comment se débarrasser de sa peur et lui dit de s’informer auprès de sa famille et de son médecin.

N’est-il pas là pour les informer? En tant qu’expert de renommée mondiale?

Soit dit en passant, lors de son séjour à Hawaï, Robert Malone se voit présenter la Doctrine Malone par un ancien de Black Rock, Edward Dowd, qui fait maintenant partie de l’équipe de campagne présidentielle de RFK Jr.

La Doctrine Malone

Une déclaration d’indépendance
par rapport aux décisions des institutions qui manquent d’intégrité

Nous, les soussignés:

Exigeons que toutes les données sous-jacentes qui contribuent à un corpus de travail en cours d’examen soient mises à disposition et restent accessibles à des fins d’analyse.

Proclamons que la valeur de la connaissance pour la société n’est pas déterminée par un créateur d’information donné. Au contraire, ce sont les bénéficiaires de la connaissance qui attribuent une valeur à une proposition uniquement par le biais d’une critique approfondie et d’un examen minutieux.

Instaurons l’échange libre et ouvert d’informations et définissons comme un devoir le fait que l’autorité soit la gardienne de toutes les données qui constituent la base de nos décisions.

Exigeons la divulgation complète de toutes les sources de financement pour toute citation ou référence faite en rapport avec toute question à l’étude.

Nous engageons à faire preuve d’impartialité dans l’examen de toutes les informations et données analytiques qui nous sont présentées et attendons la même chose de tous les autres.

Favorisons un débat ouvert et rigoureux ainsi qu’un examen minutieux de toute question qui nous préoccupe.

Ferons rapidement connaître à tous la découverte de toute malhonnêteté intellectuelle ou irresponsabilité professionnelle.

Assurerons la santé, le bien-être et la sécurité de tout dénonciateur qui met en avant et/ou rend publique une abrogation des croyances défendues ici.

Nous opposons à la censure et n’accepterons pas les représentations de parties portant en elles des valeurs contraires aux principes de la liberté d’expression.

Ne refusons à personne le droit de contester, de débattre, de pétitionner, de redresser, d’examiner ou de protester par des faits et des preuves toute décision de cet organe.

Quelque chose bascule.

Quelque chose de dramatique se produit, et ce rapidement.

Huit semaines plus tard, 54 jours pour être exact, Robert Malone tire la sonnette d’alarme.

Il utilise désormais la rhétorique et le ton sévère qui auraient dû être de mise lors du tournage de CHD Hawaii et du podcast de Dark Horse.

Une rhétorique stridente qui siérait à celle d’un être humain décent qui tente de mettre en garde d’autres êtres humains vulnérables contre une intervention médicale dangereuse qui aurait failli le tuer.

En décembre 2021, il utilise des arguments et des points logiques que beaucoup d’entre nous, profanes, avions déjà repérés et reliés bien avant, par de simples recherches superficielles et en une sincère curiosité pour cette nouvelle technologie.

Pourquoi tout cela n’avait-il pas été présenté sur Dark Horse et à Hawaï?

(En fait, Jill Glasspool Malone, épouse et associée de Malone, avait vanté les mérites de cette technologie juste avant Dark Horse et déploré que Bob ne reçoive pas le crédit qui lui est dû. Coup de fouet [NdT. « whiplash » = le résultat émotionnel ou psychologique d’un soudain revirement d’opinion de la part de quelqu’un].

Lors d’une interview du Global Covid Summit/Unity Project en décembre, Malone actualise sa rhétorique de façon spectaculaire par un brutal et véhément avertissement.

12 décembre 2021

Je m’appelle Robert Malone, et je m’adresse à vous en tant que parent, grand-parent, médecin et scientifique. Je n’ai pas pour habitude de lire un discours préparé, mais cette question est à ce point importante que je voulais veiller à ce que chaque mot et chaque fait scientifique soient exacts.

Je me porte garant de cette déclaration de par ma carrière consacrée à la recherche et au développement de vaccins. Je suis vacciné contre le COVID et je suis généralement pro-vaccination. J’ai dédié toute ma carrière au développement de moyens sûrs et efficaces pour prévenir et traiter les maladies infectieuses.

Je publierai ensuite le texte de cette déclaration pour vous permettre de la partager avec vos amis et votre famille.

Avant que vous ne soumettiez votre enfant à cette injection – une décision qui sera irréversible – je voulais vous informer des faits scientifiques relatifs à ce vaccin génétique, qui est basé sur la technologie du vaccin ARNm que j’ai créée.

Il y a trois notions que les parents se doivent de comprendre:

Le premier est qu’un gène viral sera injecté dans les cellules de vos enfants. Ce gène contraint le corps de votre enfant à fabriquer des protéines de pointe toxiques. Ces protéines causent fréquemment des dommages permanents dans les organes vitaux des enfants, notamment:

  • leur cerveau et leur système nerveux;
  • leur cœur et leurs vaisseaux sanguins, y compris la formation de caillots sanguins;
  • leur système reproductif; et
  • ce vaccin peut déclencher des changements fondamentaux dans leur système immunitaire.

Le fait le plus alarmant est qu’une fois que ces dommages sont survenus, ils sont irréparables.

  • Il est impossible de réparer les lésions au cerveau;
  • il est impossible de réparer les cicatrices du tissu cardiaque;
  • il est impossible de réparer un système immunitaire génétiquement réinitialisé; et
  • ce vaccin peut causer des dommages au système reproducteur qui pourraient affecter les générations futures de votre famille.

La deuxième chose que vous devez savoir est que cette nouvelle technologie n’a pas été testée de manière adéquate.

  • Il faut compter au moins 5 ans de tests/recherches avant de pouvoir réellement comprendre les risques.
  • Les inconvénients et les risques des nouveaux médicaments n’apparaissent souvent que bien des années plus tard.

Demandez-vous si vous voulez que votre enfant fasse partie de l’expérience médicale la plus radicale de l’histoire de l’humanité.

Un dernier point: la raison qui vous est donnée pour justifier la vaccination de votre enfant est un mensonge.

  • Vos enfants ne représentent aucun danger pour leurs parents ou leurs grands-parents.
  • C’est en fait le contraire. Leur immunité, après avoir fait le COVID, est essentielle pour sauver votre famille, voire le monde, de cette maladie.

En résumé: il n’y a aucun avantage pour vos enfants ou votre famille à les faire vacciner contre les risques minimes du virus, compte tenu des risques sanitaires connus du vaccin avec lesquels, en tant que parent, vous et vos enfants devrez peut-être vivre pour le reste de leur vie.

L’analyse bénéfice/risques est sans appel.

En tant que parent et grand-parent, je vous recommande de résister et de vous battre pour protéger vos enfants.

[NdT. j’avais traduit et publié ce texte le 19 décembre 2021]

Que s’est-il passé au cours de ces deux mois?

Cela n’a aucun sens. A-t-il vécu un moment de lucidité?

A-t-il regretté de ne pas s’être exprimé plus tôt sur Dark Horse en juin, ou de ne pas avoir averti plus directement les enfants à Hawaï en octobre lors du tournage mis en scène du CHD?

Dix-neuf jours après ce livestream, le Dr Robert Malone participera à l’émission de Joe Rogan.

31 décembre 2021

J’ai regardé, littéralement subjugué, son passage chez Joe Rogan. J’ai remarqué que Robert Malone était manifestement très satisfait et fier de ses relations avec les services de sécurité et de ses antécédents.

Quatorze jours après avoir participé à l’émission de Joe Rogan, le Dr Robert Malone se souviendra qu’il a failli mourir des suites des injections d’ARNm expérimental.

13 janvier 2022

« À quel point mon lot est-il dangereux? » – par Robert Malone

Et voilà.

Nous avons bouclé la boucle.

Il s’est passé quelque chose au cours des 54 jours qui se sont écoulés entre le tournage du CHD à Hawaï et l’avertissement grave et solennel du Sommet Mondial du Covid.

Qu’est-ce qui s’est passé?

Quoi qu’il en soit, Robert Malone a immédiatement été propulsé à chaque tournant de la vie de chacun depuis près d’un an et demi maintenant.

Ça n’arrive pas par hasard.

https://sagehana.substack.com/p/unlimited-hangout


Voici une version potentielle de ce qui a pu se passer pendant cette période de frénésie fasciste vaccinale.

Il est possible que Bob, ou *l’équipe de Bob, ait tâté le terrain et tenté de faire la part des choses entre ce qui était réel et qui se passait réellement dans le cadre de l’opération COVID, et ce que le public et les « grands médias » voulaient bien admettre.

C’est le Malone de décembre que l’on aurait voulu entendre depuis le début, à l’image des premiers avertissements du Dr Mike Yeadon ou du Dr Sucharit Bhakdi.


Quoi qu’il en soit, en septembre ou octobre 2022, avec la montée en puissance de la Courageuse Sasha et de la Courageuse Katherine qui ont relié les points au Centre de Commandement Central du FEM/Ministère de la Défense, Bob s’est rapidement retrouvé dans une impasse.

Il pouvait jeter quelques miettes depuis le « ventre de la bête », mais ne pouvait pas aller beaucoup plus loin sans mettre en péril l’ensemble du modèle fasciste de Sécurité contre les Armes Biologiques planifié de longue date par le Réseau du Pouvoir des Rockefeller.

Ok, les amis – en regardant vers l’avenir, de quoi avons-nous besoin si nous disposons de protocoles acceptés pour le traitement ambulatoire précoce?

  1. Le CDC doit se ressaisir
  2. Nous avons besoin de surveillance, de traçage et de tests très actifs.
  3. Nous devons être en mesure de faire des tests (idéalement des autotests) pour l’infection par le SARS-CoV-2.

Il ne pouvait pas non plus aller plus loin sans révéler des choses sur sa carrière qui allaient de toute façon être dévoilées.

Et c’est là que les choses ont commencé à déraper et à se gâter.

Il poursuit en justice les Breggin et le Dr. Jane Ruby. George Webb le poursuit en justice.

Qui finance les procès, les voyages dans le monde entier et les interminables sommets où l’on s’agite vainement en pointant du doigt Pfizer ou Fauci tout en clamant: « Nous avons réussi » dans des salles vides du Congrès et de l’Union Européenne?


Pour terminer.

Voici une autre version de l’histoire des « lésions causées par les vaccins », beaucoup plus modeste, telle que rapportée par un média-sous-contrôle-dans-la-ligne-covidienne.

https://www.businessinsider.com/dr-robert-malone-mrna-scientist-vaccine-skeptic-2022-2

Malone est entièrement vacciné – il a reçu les deux injections du vaccin COVID-19 de Moderna au printemps de l’année dernière, après que celui-ci ait été autorisé par la FDA en décembre 2020.

Il espérait que la vaccination l’aiderait à soulager certains des symptômes de COVID-19 qu’il présentait à l’époque, mais cela n’a pas été le cas. À l’époque, des rapports anecdotiques dispersés dans les médias laissaient entrevoir cette promesse, mais l’idée s’est largement estompée à mesure que de plus en plus de personnes se sont fait vacciner et que davantage de temps s’est écoulé depuis leur vaccination.

Le docteur Bruce Patterson, qui dirige un centre de traitement du COVID-19 long, a déclaré lors d’une conférence ce mois-ci que nombre de ses patients atteints du COVID-19 long « qui allaient mieux, après une semaine ou deux, revenaient à la situation antérieure ».

Malone a déclaré que les effets secondaires de sa première injection n’avaient rien de remarquable, mais après sa deuxième, il a commencé à se plaindre d’hypertension artérielle, à dire qu’il avait reçu un « mauvais lot » et à soulever des inquiétudes infondées selon lesquelles les protocoles habituels n’étaient pas respectés par la Food and Drug Administration – l’agence fédérale qui est censée considérer les nouveaux médicaments, traitements et vaccins comme « coupables jusqu’à preuve du contraire », comme il le répète souvent.

La vérité est comme un lion.


Commentaires

Je pense que Bob est un cas d’école d’homme de paille sélectionné, cultivé et guidé dans sa position à chaque étape du processus. Il a l’air d’un type qui croit vraiment faire partie des bons élèves bien informés, alors qu’il n’a JAMAIS fait partie du club. C’était un cadavre ambulant dès le premier jour. Ils l’ont vu venir à des kilomètres, et il était PARFAIT.

Parce que, dans l’endoctrinement MK Ultra 2.0, tout est question de casting. Les espions aiment se vanter d’avoir fait évoluer et d’avoir affiné leurs protocoles au cours des 50 dernières années, au point qu’aujourd’hui, la majorité de leurs « actifs » n’ont aucune idée qu’ils sont des marionnettes. Ils n’ont même pas besoin de les payer (du moins directement), c’est là toute la beauté du contrôle du MK 2.0 – le déni plausible y est intégré. Les programmes d’endoctrinement sont davantage axés sur la « planification » verticale et la stratégie, et moins sur la dissimulation. Bien sûr, on continue à sélectionner et à cultiver quelques acteurs conscients et contrôlés qui peuvent être intégrés çà et là dans le processus: les Weinstein, les [Alex Jones], les Rogan et autres, mais on les entoure d’un champ opératoire composé d’acteurs de longue haleine formés depuis des années, les Rhodes Scholars, les Weffies [NdT. issus du Forum Économique Mondial], les anciens du Santa Fe Institute et les protégés de Lifeboat, les militants pour le climat, les professeurs publiés, les chercheurs scientifiques, etc., tous ces gens brillants et pleins d’avenir qui, comme par magie, obtiennent des subventions, des contrats pour des livres importants, des passages chez Oprah et Rogan, des bourses, des financements pour des films documentaires, de l’argent et des prix pour être ce qu’ils sont. Comme Bob.

Et puis, quand le récit a besoin d’être ajusté, comme c’est toujours le cas, on peut retirer des actifs selon les besoins, en sacrifiant un pion ici et là si nécessaire – certains devront simplement s’effacer, ou dans le pire des cas seront vite éliminés s’il le faut (suicide, accident de voiture, turbo-cancer, crise cardiaque, bla bla bla) et parfois, soit selon un plan à long terme, soit dans le feu de l’action, on remplit le coffre d’une Pinto [NdT. la Ford Pinto, célèbre pour ses incendies spontanés, est passée dans le langage courant américain pour désigner un danger majeur pour son utilisateur] d’un tas de linge sale et on balance les clefs à l’un d’entre eux. Comme Oswald. Ou peut-être Bob.

Buckminister, 19 mai

Si RFK Jr. est élu… qui va-t-il nommer à la tête de la FDA, des NIH, des CDC? Les candidats tout désignés ne sont-ils pas assez évidents? Mon sentiment est que, comme toujours, des promesses ont été faites et que le pouvoir est, eh bien… une motivation, parfois en tant que gain personnel, et parfois en tant que mouvement sur l’échiquier. Je m’attends à ce que Malone soit le choix de RFK pour la FDA ou le NIH, et que Nass soit son choix pour le CDC. Quant à Kirsch, il serait nommé pour conseiller le président sur tout ce qui touche à la technologie.

Je trouve assez amusant que les gens soient tellement en quête d’un héros qu’ils ignorent que la politique reste la politique, et que RFK n’est pas à l’abri du système. Tout comme le système qui nous a apporté le COVID, il existe d’autres systèmes au sein de notre gouvernement/société qui sont également capturés et/ou corrompus… et les 10 dernières années ont démontré à quel point notre système politique est détraqué. Simple remarque.

Laura Garcia, Auteur du Laura’s Substack, 19 mai

C’est vraiment frappant de voir à quel point Jill se comporte comme un « handler » [NdT. « handler » décrit l’agent du Renseignement qui contrôle un homme de paille].

Elle articule les mots pendant qu’il parle et s’interpose pour le « corriger ». Elle défend sa cause et son dossier, corrige la communication dont il est l’objet.

Elle est omniprésente.

TFish, 20 mai

Le fait que sa femme n’a autorisé personne à participer à leur fête sans être vacciné me dit tout ce que j’ai besoin de savoir.

Mary, 19 mai

Le bilan environnemental destructeur de RFK Jr – par Fox Green.

Comme mes lecteurs le savent, je tente de dénoncer systématiquement l’opposition contrôlée. Ils savent aussi que, contrairement à Miles Mathis, autre pourfendeur de spooks (agents), je me sers quand même de certaines de leur publications – Whitney Webb, Matthew Ehret, Robert Malone, etc. – selon le principe des 80/20 (80% de faits, 20% d’enfumage ou en plus imagé, bullshit). C’est donc dans les 80% que je puise et je stoppe net quand je vois poindre les autres 20%.

Question « vaccins », RFK Jr a fourni un énorme boulot, et donné une tribune à pas mal de gens intéressants – notamment Sasha Latypova, Catherine Austin Fitts et JJ Couey – sur sa plateforme de Children’s Health Defense. Je l’ai publié plusieurs fois, transcrit et traduit ses discours, ce que je ne regrette aucunement. Mais…

Il se présente maintenant aux élections présidentielles américaines de 2024 et certains pensent qu’il pourrait bien les gagner. RFK Jr a commencé sa carrière comme avocat « environnementaliste », premier « drapeau rouge » majeur brièvement abordé ci-dessous. J’avais prédit un retour des Républicains (Trump ou un autre, DeSantis) pour achever le repli américain de la scène internationale, mais la réthorique de RFK Jr sur la « Paix » ferait aussi bien le boulot, tout en mettant officiellement le pays sous tutelle « environnementaliste » financière, un business qui représente des centaines de trillions de dollars – et la faillite assurée. Voir l’Allemagne

Je publierai sur le bonhomme un deuxième article également (très) à charge, de Sage Hana, ainsi qu’un autre du même auteur (qui est en fait un mec) sur Robert Malone (qui envisage également de se lancer en politique), ainsi qu’un à moi – si j’arrive à le boucler – qui devrait rhabiller tout ce petit monde pour l’hiver. Me voilà donc tenu de continuer ce blog.

Et pour que ce soit bien clair, je boycotte à la fois les entreprises « neutres en carbone » et l’agriculture industrielle – en résumé, je boycotte à peu près tout. J’y reviendrai.

Source.


Le bilan environnemental destructeur de RFK Jr.

Fox Green

21 avril

Je me suis réveillé ce matin avec une alerte de découvert de ma banque: 295$ de paiement automatique pour ma facture d’électricité de Central Hudson. Nous remboursons lentement la facture de 1 000 dollars que nous avons reçue en février 2022. Et nous avons été parmi les plus chanceux. De nombreux habitants de la région de la vallée du Mid-Hudson à New York ont reçu des factures de plus de 5 000 dollars. Central Hudson a systématiquement cité la fermeture de la centrale nucléaire d’Indian Point comme l’une des principales raisons de la montée en flèche de nos factures d’électricité.

Les factures d’énergie élevées semblent être le nouveau normal pour les New-Yorkais. Dans un communiqué de presse datant d’octobre 2022, Central Hudson a énuméré « plusieurs facteurs internationaux, nationaux et régionaux » contribuant à l’augmentation des factures d’électricité:

  • Au niveau local, la fermeture d’Indian Point l’année dernière a accru la dépendance de la région à l’égard du gaz naturel pour la production d’électricité.
  • Les contraintes liées à l’approvisionnement et aux gazoducs de transport dans le nord-est continuent de faire grimper les prix en période de forte demande.
  • Les troubles en Europe de l’Est continuent d’avoir un impact significatif sur les marchés de l’énergie dans le monde entier.

Alors que les pays occidentaux de l’OTAN continuent de mener une guerre par procuration contre la Russie en Ukraine, l’Américain moyen est contraint de payer la facture. Non seulement Biden donne des millions de dollars [NdT. des dizaines de milliards d’argent « blanchi »] de nos impôts durement gagnés aux néo-nazis ukrainiens, mais les sanctions, les troubles et la destruction manifeste des infrastructures des gazoducs [NdT. ma traduction ici] ont créé un scénario de fausse pénurie et, en conséquence, une hausse des prix des carburants et de l’électricité. Il devient moins risqué pour les voix traditionnelles de s’opposer au conflit et d’appeler à la paix. L’une de ces voix est celle de Robert Kennedy Jr. qui vient d’annoncer sa candidature à la 47e présidence des États-Unis.

L’une des priorités de son site web est la Paix:

Robert F. Kennedy renouera avec un courant perdu de la politique étrangère américaine, celui défendu par son oncle, John F. Kennedy, qui, au cours de ses 1000 jours au pouvoir, était devenu un anti-impérialiste convaincu… Il voulait faire revivre l’impulsion de Roosevelt de dissoudre l’empire britannique plutôt que de s’en emparer.

[…]

Notre priorité ne sera rien de moins que de restaurer notre leadership moral. Nous donnerons l’exemple. Lorsqu’une nation impériale belliqueuse désarme de son propre chef, elle établit un modèle pour la paix partout dans le monde. Il n’est pas trop tard pour que nous abandonnions volontairement l’empire et que nous servions la paix, en tant que nation forte et saine.

C’est ça le type de politique qu’un véritable dirigeant américain devrait mettre en avant et, à juste titre, Kennedy gagne rapidement un grand soutien populaire. Malgré cela, j’ai toujours très, très peur de ce à quoi ressemblerait une présidence de Robert Kennedy Jr. RFK n’a jamais exercé de fonction, mais son influence est indéniable. Ses actions, ses plaidoyers et sa rhétorique, ainsi que leurs résultats, méritent d’être réexaminés.

Zélote de l’environnement

RFK Jr. a joué un rôle majeur dans la fermeture du complexe nucléaire d’Indian Point.

« Personne n’a été plus important pour Riverkeeper que Bobby Kennedy », a déclaré Paul Gallay, président de Riverkeeper. En 2017, Spectrum News rapportait que « Kennedy a joué un rôle influent dans le travail visant à fermer Indian Point d’ici 2021″.

« L’accord sur la fermeture d’Indian Point est en quelque sorte le point culminant de sa carrière ici à Riverkeeper », a déclaré Gallay. « Il a déployé des efforts considérables pour fermer Indian Point et soutenir Riverkeeper. Je pense qu’après avoir obtenu ce résultat, il s’est dit que c’était peut-être le bon moment pour se concentrer sur d’autres sujets ».

M. Kennedy a déclaré que la fermeture d’Indian Point constituait une étape importante dans sa carrière. Les responsables de Riverkeeper ont déclaré qu’ils poursuivraient leur travail et feraient de leur mieux pour aller de l’avant sans M. Kennedy.

Pendant plus de 30 ans, M. Kennedy a servi le Natural Resources Defense Council (NRDC) et Hudson Riverkeeper en tant qu’avocat principal et membre du conseil d’administration. Ces organisations sont connues pour être deux des organisations environnementales les plus procédurières et les plus destructrices sur le plan industriel de tout le pays. En 1999, Kennedy a fondé sa propre ONG, Waterkeeper Alliance, et Keeper Springs, une société d’embouteillage d’eau dont les bénéfices sont reversés à Riverkeeper et à ses organisations affiliées.

Kennedy, qui s’est rendu tristement célèbre par ses coups de gueule, a déclaré à plusieurs reprises que les « négationnistes du climat » et les « climato-sceptiques » devraient être envoyés en prison.

En 2014, il a abordé et défendu ses déclarations controversées dans un article pour EcoWatch intitulé Jailing Climate Deniers (emprisonner les négationnistes du climat), dans lequel il a clarifié les choses, affirmant qu’il pensait que les entreprises, et non les individus, devaient être punies, « la peine de mort pour les entreprises » comme il l’appelle:

Je soutiens le Premier Amendement, qui permet à tout citoyen de proférer, même sciemment, des mensonges bien plus ignobles sans conséquence juridique.

Je pense toutefois que les entreprises qui soutiennent délibérément, intentionnellement, malicieusement et systématiquement les mensonges sur le climat devraient être condamnées à la peine de mort. Cela peut se faire par le biais d’une procédure juridique existante connue sous le nom de « révocation de la charte ». Les procureurs généraux des États peuvent invoquer ce recours chaque fois qu’une entreprise fait passer ses profits avant le « bien-être public ».

Cela donne un tour beaucoup plus noble à sa rhétorique, mais que se passerait-il si nous appliquions cette notion de punition aux entités qui promeuvent des « mensonges climatiques »? Dans le communiqué de presse de 2017 qui annonçait la fin de la bataille de plusieurs décennies pour la fermeture d’Indian Point, Paul Gallay, président de Riverkeeper, déclarait: « Une fois Indian Point fermé, nous n’aurons plus besoin de compter sur les combustibles fossiles pour compenser son énergie. » Le communiqué indiquait également que les réacteurs devaient cesser leurs activités dans les quatre ans à venir. Quatre ans plus tard, en 2021, le New York Times titrait sans ambages: « Indian Point ferme. Cela signifie davantage de combustibles fossiles« . Aux yeux de M. Kennedy, s’agit-il d’un « mensonge climatique » passible d’une mort organisationnelle?

Curriculum vitae politique

Bien que RFK Jr. n’ait jamais exercé de fonctions officielles, il n’est pas étranger à la machine politique. En 1999, avec Lawrence Rockefeller [Ndt. !!!], Kennedy a soutenu Al Gore pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2000. « Il est notre dernière chance de sauver la planète », a déclaré Kennedy.

Clip d’Al Gore acceptant un prix lors du gala « Ripple of Hope » 2011

Kennedy a également entretenu des relations étroites avec le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo [NdT. responsable de la contamination au Covid de milliers de résidents de maisons de repos dans son État], tout au long de la procédure de fermeture d’Indian Point. Theresa Knickerbocker, maire de Buchanan, dans l’État de New York, a parlé de « trois hommes dans une pièce » lors d’un entretien avec Robert Bryce.

« Trois personnes ont pris la décision de fermer Indian Point: le gouverneur Cuomo, Riverkeeper et Entergy. L’ancien gouverneur Andrew Cuomo a été marié pendant 15 ans à Kerry, la sœur de Kennedy, ce qui signifie qu’ils étaient beaux-frères. Cette relation étroite explique également pourquoi M. Kennedy a fait partie de la commission de M. Cuomo sur la fracturation, ce qui a conduit à l’interdiction de la fracturation dans l’État de New York en 2013, et pourquoi il a décidé de ne pas se présenter contre son beau-frère en 2005 pour le poste de Procureur général de l’État de New York.

En 2008, le président élu Barack Obama a inscrit M. Kennedy sur sa liste de candidats présélectionnés pour diriger l’Agence de Protection de l’Environnement. Il n’a finalement pas été retenu, probablement en raison de ses déclarations controversées, de son casier judiciaire pour possession d’héroïne et de sa position hypocrite de « NIMBY » des énergies renouvelables [NdT. NIMBY, également orthographié Nimby, en anglais Not in My Backyard, une expression familière signifiant l’opposition d’une personne à l’implantation d’un objet considéré comme indésirable dans son quartier]. M. Kennedy s’est autrefois opposé à la construction d’un parc éolien au large de la côte de Cape Cod, qui aurait gâché la vue depuis sa maison de vacances.

Programme environnemental malthusien

En 2021, sur les conseils de l’écologiste indienne Vandana Shiva, le Sri Lanka a interdit tous les engrais chimiques au profit de méthodes « biologiques », avec des résultats désastreux. Le faible rendement des récoltes a entraîné une hausse des prix et des pressions économiques qui se sont traduites par un « effondrement » et des manifestations. Shiva est régulièrement qualifiée de vendeuse de pseudo-science et de rabatteuse d’ONG. Elle qualifie les engrais pétrochimiques de « poison ».

Le #SriLanka a déjà banni tous les produits chimiques et annoncé une transition vers un Sri Lanka 100% biologique.
Joignons-nous au Sri Lanka, à la Suisse et à toutes les communautés qui prennent des mesures en faveur d’un monde sans poison et sans cartel du poison, pour notre santé et celle de la planète.

« C’est mon héroïne, Vandana Shiva, que je connais depuis de très nombreuses années et qui a été un modèle pour moi, vraiment », dit Kennedy en présentant Shiva en tant que toute première invitée de son podcast en 2021. Shiva a participé trois fois au podcast de Kennedy depuis sa création, et chaque épisode fait référence à la longue et étroite amitié que les deux entretiennent. En effet, Kennedy soutient la croisade de Shiva pour une « agriculture sans poison et sans énergie fossile », et a participé à un panel lors d’un événement portant ce titre en 2019.

Capture d’écran d’un livre hébergé sur le site de l’organisation de Shiva, Navdanya International.

Si l’on examine de plus près la politique environnementale sur le site Internet de la campagne présidentielle actuelle de Kennedy, on peut lire ce qui suit:

Tout d’abord, nous modifierons les subventions agricoles afin d’encourager les pratiques régénératrices. Aujourd’hui, une nouvelle génération d’agriculteurs et d’éleveurs reconstitue les sols, réalimente les nappes phréatiques et détoxifie les terres, tout en produisant autant de nourriture que les agriculteurs traditionnels et en gagnant décemment leur vie.

Soit M. Kennedy n’a pas lu les nouvelles concernant le Sri Lanka, soit il est conscient de l’effet des méthodes agricoles biologiques, anti-scientifiques et à faible rendement de Shiva, et il soutient ces méthodes délibérément pour leurs faibles résultats.

Pour en savoir plus sur l'importance des combustibles fossiles pour l'agriculture, écoutez notre dernier entretien podcast avec Jusper Machogu, ingénieur agronome et agriculteur au Kenya - épisode 031 Africa Needs Fossil Fuel.

Bien que Kennedy n’ait jamais parlé ouvertement de la surpopulation, il ne faut pas chercher bien loin pour trouver dans son camp des personnes puissantes qui sont des malthusiens. Fred Stanback Jr, héritier de l’entreprise d’aspirine de son père et de son oncle, a eu la chance d’investir très tôt dans Berkshire Hathaway parce qu’il était le colocataire de Warren Buffett à Harvard. Stanback a utilisé sa fortune pour faire des dons à des organisations de contrôle de la population telles que Population Connection – l’organisation anciennement connue sous le nom de « Zero Population Growth » fondée en 1968 par Paul Ehrlich, néo-malthusien tristement célèbre et auteur de The Population Bomb (La bombe démographique). Stanback a donné des millions de dollars à la Waterkeeper Alliance de Kennedy, ce qui fait de lui l’un des principaux donateurs de l’organisation, si ce n’est le plus important.

Les rapports annuels de la Waterkeeper Alliance de 2012 à 2022 mentionnent Stanback comme donateur dans la fourchette de 499 999 à 200 000 dollars en 2012, 500 000 dollars et plus en 2013, 1 000 000 dollars et plus en 2014 et 2015. Chaque année depuis 2016, la Foundation for the Carolines figure dans la catégorie supérieure des 1 000 000 $ et plus. La Foundation for the Carolines est bien connue en tant que fondation de passage pour les dons philanthropiques de Fred Stanback, Jr.

Anti-impérialiste ou impérialiste vert?

Kennedy diffuse un message anti-impérialiste. Il est clairement contre la guerre chaude. Mais représente-t-il réellement l’impérialisme vert du soft power? À la suite de la fermeture par l’Allemagne de ses dernières centrales nucléaires, il semble que les esprits les plus sains au sein du mouvement écologiste commencent à réaliser à quel point le fanatisme antinucléaire a été un faux pas. La fermeture d’Indian Point a rendu le réseau énergétique de New York moins fiable, plus carboné et plus coûteux. Il s’agit clairement d’une politique désastreuse aux répercussions extrêmement négatives, dont les New-Yorkais paient aujourd’hui le prix.

Si Kennedy a des remords au sujet d’Indian Point, il ne les a pas encore exprimés. L’Amérique a-t-elle la marge nécessaire pour absorber d’autres bévues industrielles de cette ampleur? Et il ne s’agit pas seulement d’erreurs passées, Kennedy semble porter en haute estime une femme qui porte une grande part de responsabilité dans l’effondrement du Sri Lanka du fait d’une politique agricole pseudo-scientifique.

Ou bien tout cela est-il délibéré? Faut-il examiner de plus près les penchants malthusiens de l’un des principaux bailleurs de fonds de Kennedy? Y a-t-il un agenda caché derrière la personnalité sincère et véridique de Kennedy? Je suis heureux qu’un message anti-impérialiste, anti-guerre et pro-souveraineté soit porté sur la plus haute scène politique du pays à ce moment de l’histoire. Mettre fin à la guerre en Ukraine et désamorcer la menace d’une troisième guerre mondiale nucléaire est la question la plus importante à laquelle nous sommes confrontés en ce moment en tant que communauté mondiale [NdT. pas vraiment]. Mais nous devons nous méfier de ceux qui essaient d’échanger une guerre militaire chaude contre une guerre économique éco-malthusienne contre les nations les plus pauvres, les plus affamées et les moins développées.